Catalogue généré le 30/12/2022 à 01:18:27 avec Ant Movie Catalog - Total: 1326 films.

Tous les films / par genre & note

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Détail des films

Titre Traduit Titre Original Pays Année Catégorie Durée
Général Support Type de support Langue Format Date d'ajout
Réalisateur Acteurs
Adresse Web
Synopsis
Commentaire
 

47 Ronin 47 Ronin USA 2013 Action 119 min.

1341 3/4
  Vu mais non dispo 01 Français 15/08/2022
Carl Rinsch Keanu Reeves, Hiroyuki Sanada, Kô Shibasaki, Tadanobu Asano, Min Tanaka, Rinko Kikuchi, Jin Akanishi, Masayoshi Haneda
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=141505.html
Un perfide seigneur de guerre ayant tué leur maître et banni leur tribu, 47 samouraïs errants jurent de se venger et de restaurer l'honneur de leurs compatriotes. Arrachés à leurs foyers et perdus aux quatre coins des terres connues, cette poignée de rebelles se voit contrainte de recourir à l'aide de Kai - un demi sang qu'ils avaient jadis renié - lors de leur combat à travers un univers violent, peuplé de monstres mythologiques, de métamorphoses maléfiques et d'effroyables dangers. Cet exil sera l'occasion pour cet esclave rejeté de se révéler leur arme la plus redoutable, et de devenir la figure héroïque qui donnera à cette troupe d'insoumis l'énergie de marquer à jamais l’éternité.
Cette superproduction élégante, riche en effets spéciaux et en combats habilement chorégraphiés, dépoussière le film de samouraï et marque le retour d'un Keanu Reeves au meilleur de sa forme.
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Battle Royale Battle Royal Japon 2001 Action 115 min.

198 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 20/01/2006
Kinji Fukasaku Tatsuya Fujiwara, Aki Maeda, Taro Yamamoto, Masanobu Ando et Takeshi Kitano
http://www.cinemovies.fr/fiche_film.php?IDfilm=256
Le Japon dans un futur pas si lointain. Le gouvernement, face à la crise et à une recrudescence de “délinquance juvénile”, vote une loi pour lutter contre ce phénomène social : le Battle Royal Act. Ce dernier consiste en l’organisation d’un jeu sur une île, où l’on a préalablement réuni une classe d’une quarantaine de lycéens jugés turbulents, dont l’unique règle est la survie. Et ce n’est pas contre les éléments que les lycéens doivent lutter mais entre eux, dans l’espoir d’être l’unique survivant qu’exige le règlement. Quant à ceux qui refuseront d’obtempérer, ils verront leurs colliers posé de fraîche date exploser...
Sorti dans les salles japonaises l’année dernière ce film a défrayé la chronique et déclenché les foudres du gouvernement et de la censure. En adaptant un roman sujet à polémique en son temps Kinji Fukasaku (Tora, Tora, Tora, en collaboration avec R. Fleischer, 1970) semble avoir “tapé dans le mile”. L’agitation suscitée par son film a ainsi créé un engouement renforcé par le traitement, violent, de cette œuvre d’anticipation. Ainsi le récit nous fait suivre le véritable jeu de massacre disciplinaire que constitue le jeu, conçu comme un événement médiatique qui renvoie directement à l’idée d’une société du spectacle, rappelant certains aspects du Japon moderne.

Mais au-delà du discours social (ou en plein dedans ?) il y a l’avalanche de meurtres et de suicides de toutes sortes qui parsèment l’histoire. Les alliances et trahisons qui découlent de cette situation sans issue donnent lieue à une multitude de scènes qui déclinent (je vous laisse compter le nombre de victimes pour ne pas gâcher le suspense) autant de façons différentes de mourir. Et pour ne pas oublier que nous sommes dans un jeu nous avons droit (ainsi que les protagonistes) au décompte systématique des morts. Et c’est de sa voix indéchiffrable que le personnage du professeur, devenu Maître de jeu et bourreau, égrène les noms tous les matins et oriente la partie.

Impeccable dans ce rôle, Takeshis Kitano est un des rares interprètes professionnels de Battle Royal. Car dans sa volonté de frapper les esprits le réalisateur Kenji Fukasaku a fait jouer à de véritables lycéens le rôle des victimes ! Un choix qui fait gagner en réalisme mais occasionne également des disparités dans la qualité globale de l’interprétation. Mais cela ne gâche fondamentalement pas l’intérêt du film qui repose bien plus sur l’accumulation de cadavres que d’un discours critique, même si ce dernier n’est pas faux.

Film un peu hybride, Battle Royal commence comme un brûlot social pour évoluer rapidement vers un Slasher de masse néo-réaliste évoquant, irrémédiablement, l’esprit d’émissions telles que Loft Story ou Les Aventuriers du Kho Lanta.


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Danny The Dog Unleashed France/USA 2004 Action 103 min.

202 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 20/01/2006
Louis Leterrier Jet Li (Danny), Bob Hoskins (Bart), Morgan Freeman (Sam), Kerry Condon (Victoria), Michael Jenn (Wyeth), Vincent Regan (Raffles), Dylan Brown (Lefty).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=49935.html
Bart a élevé Danny comme un chien, dressé pour tuer. A 30 ans, il ne connaît de la vie que son maître, la pièce dans laquelle il est resté reclus et les combats sanguinaires pour lesquels il est entraîné. Après un règlement de compte, Danny se retrouve seul, perdu. Sam, doux, humain, artiste, et sa belle fille mélomane le recueillent. A force d'amour, de patience et de gentillesse, Sam et Victoria vont défaire le long apprentissage de la violence qu'il a connue.
Interdit aux moins de 12 ans

Note de la presse : 2/4 Note des spectateurs : 2/4

Fiche technique :

Budget : 45 millions de $
Box Office France : 752 186 entrées
N° de visa : 107171
Interdit aux moins de 12 ans
Couleur
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

2e collaboration Jet Li / Luc Besson
Danny the dog marque les retrouvailles de Jet Li avec le producteur et scénariste Luc Besson. Les deux hommes avaient collaboré en 2001 sur Le Baiser mortel du dragon.

Yuen Wo Ping pour la chorégraphie des combats
Les combats ont tous été chorégraphiés par Yuen Wo Ping, qui a supervisé ceux de Matrix. En faisant référence au film, Louis Leterrier explique : "les combats sont visuels et rapides, très sombres. Après, ils se développent et deviennent plus visuels. Les acteurs qui participent aux combats de Wo Ping savent se battre, car ses plans sont longs, avec des enchaînements de dix à douze coups, très chorégraphiés, très compliqués pour les comédiens. On les voit faire des choses qu'on aurait crues impossibles."

Bob Hoskins dans la peau de Bart
Pour incarner au mieux cet effrayant magouilleur qu'est Bart, Bob Hoskins s'est inspiré de nombreuses mauvaises fréquentations de jeunesse et de quelques rencontres douteuses dans les hautes sphères de la production cinématographique. "Je me suis bien amusé, se souvient-il. Dans ce film-là, j'ai pris plus de claques, de coups et de beignes que dans tous les autres réunis !"

Kerry Condon, la révélation du film
Pour le rôle de Victoria, Louis Leterrier souhaitait une jeune femme qui incarne à la fois la fraîcheur et la gentillesse, sans aucune mièvrerie. C'est après avoir voyagé aux Etats-Unis et en Angleterre que son choix s'est porté sur l'Irlandaise Kerry Condon, alors totalement inconnue. A son sujet, le réalisateur déclare : "Kerry a tout de suite brillé par son authenticité, son naturel. Elle est vraiment le personnage de Victoria, toute en faiblesses, une beauté qui s'ignore, très timide, mais dont le charme est évident."

La scène du baiser
Dans une scène du film, Kerry Condon doit embrasser Jet Li, mais celui-ci redoutait de tourner cette séquence. Il n'avait jamais embrassé une fille au cinéma et se demandait comment réagir.Louis Leterrier proposa alors à la comédienne de laisser planer le doute au moment du jeu, de faire comme si elle pouvait l'embrasser sur la bouche à n'importe quel instant. Celle-ci a laissé s'installer les choses, jouant avec l'embarras de Jet. Le cinéaste se souvient : "Elle l'a frôlé, regardé pour finalement faire ce que les spectateurs découvriront. A ce moment-là, ce n'était pas l'embarras de Danny que je filmais, c'était celui de Jet."

Massive Attack à la musique
La bande originale est signée Massive Attack. A propos de ce groupe, Louis Leterrier déclare : "il est assez proche de l'univers de Danny, on y trouve cette capacité à l'émotion à travers des mélodies qui n'ont pas peur d'être violentes." Massive Attack a travaillé sur la musique pendant trois mois à partir des images du film. L'un des membres, 3D, explique : "Il existe une grande différence entre composer librement et composer pour un film. Pour un album, on se laisse porter par ses états d'âme, sa seule sensibilité. Dans le cas de Danny, il fallait se nourrir de l'histoire, des ambiances et se laisser porter. A travers les notions qu'il aborde, le film traite beaucoup des thèmes qui nous sont chers : la liberté, les liens qui peuvent surgir entre les individus, la violence qu'il faut parfois pour gagner la paix. Au final, le film était une bonne rencontre entre ce que nous aimons faire et ce qu'il est. Le résultat porte incontestablement notre marque, mais trouve son inspiration dans le film."


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Alerte ! Outbreak USA 1995 Action 128 min.

1284 3/4
  Vu mais non dispo 01 Français 25/12/2021
Wolfgang Petersen Dustin Hoffman, Cuba Gooding Jr., Morgan Freeman, Rene Russo, Donald Sutherland, Kevin Spacey, Patrick Dempsey, Zakes Mokae
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=12240.html
A la suite de plusieurs négligences et de mauvaises volontés, les habitants d'une petite ville américaine sont victimes d'un virus venu d'Afrique, particulièrement dévastateur. Pour enrayer l'épidémie, un général sans scrupule décide, avec l'accord du président, de rayer de la carte la bourgade en larguant une bombe incendiaire.
Divertissement de qualité sur un sujet bateau mais toujours d'actualité. Le phénomène épidémique arrive à prendre le spectateur et les acteurs sont crédibles.
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Balle perdue Balle perdue France 2020 Action 93 min.

1349 3/4
  Vu mais non dispo 01 Français 19/09/2022
Guillaume Pierret Alban Lenoir, Nicolas Duvauchelle, Ramzy Bedia, Stéfi Celma, Rod Paradot, Sébastien Lalanne, Patrick Médioni, Arthur Aspaturian
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=282416.html
Petit génie de la mécanique, Lino est réputé pour ses voitures-bélier. Jusqu'au jour où il se fait arrêter pour un braquage qui tourne mal. Repéré par le chef d'une unité de flics de choc, il se voit proposer un marché pour éviter la prison. 9 mois plus tard, Lino a largement fait ses preuves. Mais soudain accusé à tort de meurtre, il n'a d'autre choix que de retrouver l'unique preuve de son innocence : la balle du crime, coincée dans une voiture disparue.
En 90 minutes chrono vous allez vivre une aventure passionnante, déroutante, percutante. Avec tout ce qu'il faut de bonnes voitures mécaniquement modifiées pour offrir des scènes d'action mémorables.
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Balle perdue 2 Balle perdue 2 France 2022 Action 98 min.

1361 3/4
  Vu mais non dispo 01 Français 08/12/2022
Guillaume Pierret Alban Lenoir, Stéfi Celma, Sébastien Lalanne, Pascale Arbillot, Diego Martín, Anne Serra, Jérôme Niel, Khalissa Houicha
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=291621.html
Après la mort de Charras, Lino et Julia ont pris la relève et forment la nouvelle équipe de choc de la brigade des stups. Bien déterminé à retrouver les assassins de son frère et de son mentor, Lino continue sa traque et ne laissera personne se mettre en travers de sa route.
Toujours plus loin, toujours plus haut, toujours plus fort, Balle perdue 2 s’impose en film d’action aussi jouissif qu'exigeant, porté par la générosité de son équipe et par un Alban Lenoir impressionnant.
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Ip Man 2 Yip Man 2 Chine/Hong-Kong 2010 Action 108 min.

649 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 25/05/2013
Wilson Yip Donnie Yen (Ip Man), Sammo Hung Kam-Bo (comme Samo Hung) (Maître Hong Zhen Nan), Simon Yam (Zhou Qing Quan), Lynn Hung (Zhang Yong Cheng), Xiaoming Huang (Wong Shun Leung), Siu-Wong Fan (Jin Shan Zhao), Kent Cheng (Fatso), Darren Shahlavi (Twister), Calvin Cheng Ka-Sing (Zhou Guang Yao), Yu-Hang To (Cheng Wai-Kei), Bruce Blain (Maître Hung), Erich Fleshman (Wong Shun Leung).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=178267.html
Désireux de faire perpétuer son art, Ip Man décide d'enseigner les arts martiaux au sein d'une école mais essuie l’hostilité de Hung qui est le seul à décider qui peut s'octroyer ce droit. Pour cela, Ip Man doit vaincre une flopée d'adversaires, un défi qu'il relève avec brio mais ces ennuis ne s'arrêtent pas là puisque le gouvernement britannique organise un tournoi auquel participe Twitser, un redoutable champion de boxe.


Fiche technique :

Année de production : 2010
Date de sortie DVD : 24 avril 2013
Langue : Cantonais, 02 Anglais, Mandarin
Date de sortie Blu-ray : 9 août 2011
Format de production : 35 mm
Colorimétrie : Couleur
Format audio : Dolby Digital
Type de film : Long-métrage
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
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Léon Léon France/USA 1993 Action 103 min.

55 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 19/04/2004
Luc Besson Jean Reno, Gary Oldman, Natalie Portman, Danny Aiello, Peter Appel
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=9684.html
Léon est un tueur. Un de la pire espèce. Il est introuvable, indétectable. Son ombre est comme une menace de danger permanent sur New-York. Indestructible Léon ? Oui, jusqu'à ce qu'une petite souris pénètre dans son univers. Une toute petite souris aux yeux immenses.
Interdit aux moins de 12 ans

Fiche technique :

Budget : 115 000 000 FF
N° de visa : 82 525
Interdit aux moins de 12 ans
Couleur
Format du son : SDDS
Format de projection : 2.35 : 1 Cinémascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :


S'il met Jean Reno en vedette, Léon vaut surtout pour la découverte d'une future star du nom de Natalie Portman, qui incarne Mathilda. Âgée de 12 ans lors du tournage, la jeune actrice épate par son implication et la justesse de son jeu dans un film où la violence est omni-présente. Depuis, Natalie Portman n'a eu de cesse de confirmer son statut d'actrice de premier plan, en alternant films d'auteur (Tout le monde dit I love you de Woody Allen ou Ma mère, moi et ma mère de Wayne Wang) et les grosses productions comme Heat, Mars attacks! et surtout la première trilogie de La Guerre des étoiles, entamée avec La Menace fantôme (1999).


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Mémoire Dans La Peau (la) The Bourne Identity USA 2002 Action 118 min.

283 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 27/12/2006
Doug Liman Matt Damon (Jason Bourne), Franka Potente (Marie Kreutz), Chris Cooper (Ted Conklin), Brian Cox (Ward Abbott), Clive Owen (le professeur), Julia Stiles (Nicolette)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=29071.html
Au sud de Marseille, un petit bateau de pêche repère le corps inanimé d'un homme ballotté par les flots. Des marins s'empressent de le repêcher. Portant des traces de balles dans le dos, cet homme à l'identité inconnue a miraculeusement survécu, mais il ne se souvient plus de rien. Même pas de son nom. Et encore moins des raisons pour lesquelles on a tenté de le tuer.
Toutefois, un indice subsiste : de sa hanche est extraite une petite capsule holographique indiquant un numéro de compte à Zurich. L'inconnu se rend alors dans une banque suisse afin de faire la lumière sur son identité. Une fois sur place, il découvre dans un coffre-fort une malette contenant plusieurs milliers de dollars, un pistolet, un passeport au nom de Jason Bourne et six autres documents d'identité de diverses nationalités. Ce dernier s'aperçoit bientôt qu'il est suivi à la trace par une mystérieuse organisation.
Fiche technique :

Couleur : Couleur
Format du son : Dolby SR + Dolby SR-DTS & SDDS
Format de projection : 2.35 : 1 Cinémascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :


Jason Bourne, le héros de La Mémoire dans la peau, est issu de l'imagination du romancier Robert Ludlum. Ce maître de la littérature d'espionnage a consacré trois best-sellers à ce personnage : La mémoire dans la peau (1980), La Mort dans la peau (1986) et La Vengeance dans la peau (1990).Le romancier, décédé en mars 2001, officie en tant que producteur exécutif du long métrage, et a accepté que cette adaptation diffère librement de son roman, afin d'attirer une nouvelle génération de spectateurs.


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Mort Dans La Peau (la) The Bourne Supremacy USA 2003 Action 109 min.

277 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 26/12/2006
Paul Greengrass Matt Damon (Jason Bourne), Franka Potente (Marie Kreutz), Brian Cox (Ward Abbott), Julia Stiles (Nicky)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=53335.html
Depuis deux ans, l'ex-agent / tueur à gages de la CIA Jason Bourne et sa compagne Marie ont réussi à tromper leurs poursuivants au prix d'une vigilance sans faille. Ce paisible village de Goa aurait dû être leur dernier refuge. Vain espoir. Deux ans plus tôt, Jason avait juré de se venger de quiconque le relancerait. Il tiendra parole...
Fiche technique :

Budget : 75 millions de $
Box Office France : 1 138 180 entrées
Box Office Paris : 341 326 entrées
Box Office USA : 176 241 941 $
N° de visa : 111 150
Couleur : Couleur
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :


En 2002, avec le succès international de La Mémoire dans la peau, une suite s'imposa très vite dans l'esprit des producteurs. Frank Marshall explique : "Nous avions fait un film d'espionnage intellectuel, un thriller parano d'un style inédit. Le casting à contre-emploi de Matt Damon se révéla un choix idéal. Avec lui naissait un nouveau héros d'action si passionnant, si déroutant, que nous avons eu envie de poursuivre son histoire".


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Nid de guêpes Nid de guêpes France 2001 Action 105 min.

107 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 11/07/2004
Florent-Emilio Siri Samy Naceri, Benoît Magimel, Nadia Fares, Pascal Greggory, Sami Bouajila, Anisia Useyman
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=34916.html
La banlieue industrielle de Strasbourg, le 14 juillet 2001. Des petits délinquants – menés par Nasser et Santino, quasiment son frère de sang –, projette un cambriolage, méticuleusement préparé, dans un entrepôt de matériel informatique. Parallèlement, un caïd de la mafia albanaise, Abedin Nexhep, doit être jugé pour ses activités à la tête d’un réseau international de prostitution. Ce prisonnier à haut risque est escorté par une équipe de forces spéciales dirigée par Laborie, qui concilie ce métier très physique et sa vie familiale avec sa fillette. Giovanni, un collègue italien, fait également partie du détachement. Les sbires de Nexhep tendent une embuscade au fourgon pour libérer leur maître. Le véhicule parvient à s’échapper et se réfugie dans… le hangar où officient les jeunes malfrats, qui ont attaché les deux veilleurs de nuit : le jeune Pitz et Louis, un ancien pompier.

Nasser est grièvement blessé. Les commandos mafieux s’apprêtant à prendre d’assaut l’entrepôt, policiers et voleurs, ainsi que Louis, réquisitionné avec sa carabine, doivent faire cause commune pour soutenir un véritable siège mené par d’innombrables assaillants, durant toute une nuit de combats et de fureur aveugle. Les hommes de Nasser comme ceux de Laborie paieront un lourd tribut à la bataille : parti chercher du secours en se glissant par les canalisations, l’agile Martial est capturé, tué et mutilé ; Pitz, épouvanté, se rend et meurt sous les balles ; Giovanni est égorgé à mains nues par le terrible Nexhep, parvenu à se libérer de ses liens ; Selim et Winfried sont abattus lors d’une tentative de sortie en camion. Le criminel subit les foudres de la jeune Nadia, elle-même violée quand elle était enfant. Condamné, Nasser succombe en couvrant la fuite de ses amis. Louis se sacrifie à son tour. Au petit matin, les forces de l’ordre interviennent, grâce au frère cadet de Santino, que l’inquiétude avait conduit à venir aux nouvelles. Les survivants – Laborie, Santino, Nadia – sont évacués. Nexhep sera bel et bien jugé pour ses crimes.
Avec NID DE GUEPES, son second film, Florent-Emilio Siri nous balance un film d’action explosif, dopé à l’adrénaline. Un divertissement efficace et riche en rebondissements, défendu par une belle brochette de jeunes acteurs. Percutant !
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The Takeover The Takeover ++ Autres 2022 Action 87 min.

1365 3/4
  Vu mais non dispo 01 Français 30/12/2022
Annemarie van de Mond Geza Weisz, Frank Lammers, Susan Radder, Walid Benmbarek, Noortje Herlaar, Jeremiah Fleming, Anna Deborah van der Rhee
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=309023.html
Accusée de meurtre après avoir dévoilé un scandale, une hackeuse éthique doit échapper à la police tout en essayant de retrouver les criminels qui la font chanter.
Pas si mal pour ce film qui n'est pas un blockbuster, une distribution hollandaise "connue", un intrigue pêchue originale et bien réalisée surtout sur son début, puis ça devient beaucoup plus prévisible, avec un dénouement beaucoup moins original qui nuance la performance et la tension. Au global, pas mal pour une soirée, suffisamment distrayant.
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Vengeance Dans la Peau The Bourne Ultimatum USA 2007 Action 116 min.

386 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 09/04/2010
Paul Greengrass Matt Damon, Julia Stiles, David Strathairn
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=59809.html
Jason Bourne a longtemps été un homme sans patrie, sans passé ni mémoire. Un conditionnement physique et mental d'une extrême brutalité en avait fait une machine à tuer - l'exécuteur le plus implacable de l'histoire de la CIA. L'expérience tourna court et l'Agence décida de le sacrifier.
Laissé pour mort, Jason se réfugie en Italie et entreprend une lente et périlleuse remontée dans le temps à la recherche de son identité. Après l'assassinat de sa compagne, Marie, il retrouve l'instigateur du programme Treadstone qui a fait de lui un assassin et l'a condamné à l'errance. S'estimant vengé par la mort de ce dernier, il n'aspire plus qu'à disparaître et vivre en paix. Tout semble rentré dans l'ordre : Treadstone ne serait plus qu'une page noire – une de plus - dans l'histoire de l'Agence...
Mais le Département de la Défense lance en grand secret un second programme encore plus sophistiqué : Blackbriar, visant à fabriquer une nouvelle génération de tueurs supérieurement entraînés. Jason est, pour le directeur des opérations spéciales, une menace et une tache à effacer au plus vite. Ordre est donné de le supprimer. La traque recommence, de Moscou à Paris, de Madrid à Londres et Tanger...
Inattendu et roublard, le meilleur de la trilogie.
Un thriller formidablement prenant et réussi qui va vous scotcher à votre fauteuil deux heures durant


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Banlieue 13 Banlieue 13 France 2004 Action 85 min.

187 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 14/10/2005
Pierre Morel David Belle , Cyril Rafaeli , Tony D'amario , Larbi Naceri
http://cinema.tiscali.fr/fichefilm.aspx?id=FI015424&file=http
Paris, 2013. Un mur d'isolement entoure les cités ghettos. Ni droit, ni règles, ni lois... Les gangs y règnent en maîtres absolus. Damien fait partie de l'élite de la Police. Officier d'une unité spéciale d'intervention, expert en arts martiaux, il sait mener à terme ses opérations par des actions rapides, précises et musclées. Cette fois, le gouvernement le missionne pour l'expédition la plus extrême de sa carrière : une arme de destruction massive a été dérobée par le gang le plus puissant de la Banlieue 13. Chargé d'infiltrer le secteur pour désamorcer la bombe, Damien devra s'allier à Leïto, dont le seul but est de sauver sa soeur, tombée aux mains du même gang. Il est en outre le seul à connaître cette BANLIEUE 13 dans ses moindres recoins...
ALLONS PLUTOT A LA CAMPAGNE !
Le problème avec Luc Besson producteur-scénariste, c'est qu'il fait de plus en plus penser à une mamie sénile qui prend ses petits-enfants pour des imbéciles en répétant inlassablement la même chose. Avec BANLIEUE 13 et l'honnête ambition de divertir son spectateur, il nous sert une soupe pas horrible mais indigeste où l'on reconnaît les ingrédients réchauffés de ses précédentes productions (YAMAKASI, TAXI...). Outre le réalisateur dont personne ne se rappellera le nom, ce qui change tout de même dans BANLIEUE 13, c'est un ton plus sombre, une lumière plus dure. Mais sinon, on est en terrain archi-balisé. Scénario clicheteux, simplet et plein de trous, manichéisme d'école primaire, scènes d'actions efficaces et ridicule des dialogues... En plus, au cinéma, on est rarement bon acteur et bon cascadeur à la fois. Cyril Raffaelli et David Belle, dans les rôles principaux, ne dérogent pas à la règle. Pour être sympa, on pourrait dire qu'ils sont vraiment des cascadeurs doués... De son côté, Larbi Nacéri est aussi bon comédien que son frère (Samy), c'est dire ! Enfin, après 1h30 de bagarres et de coups de feu, on finit par nous dire que « y a d'autres moyens que la violence pour résoudre un problème ». Si ce n'est pas de la morale hypocrite, qu'est que c'est ?
Mcinema.com (Camille Brun)
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Black Crab Svart krabba ++ Autres 2022 Action 112 min.

1331 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 26/06/2022
Adam Berg Noomi Rapace, David Dencik, Aliette Opheim, Dar Salim, Jakob Oftebro, Ardalan Esmaili, Martin Hendrikse, Erik Enge
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=287753.html
Dans un futur apocalyptique, une soldate doit traverser une mer gelée dans le cadre d'une mission secrète désespérée qui pourrait arrêter la guerre civile dans son pays.
Ambiance de fin du monde à la lisière de l'abstraction fantastique, ambition visuelle constante, intensité dramatique surprenante : Black Crab ne cesse de marquer des points à coups de scènes marquantes illustrées avec une rigueur certaine, même si un peu trop impersonnelle.
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Fureur Du Dragon (la) The Way Of The Dragon Chine/Hong-Kong 1972 Action 95 min.

339 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 10/10/2007
Bruce Lee Bruce Lee (Tang Lung Alias 'Dragon'), Nora Miao (Chen Ching Hua), Chuck Norris (Colt), Bob Wall (Bob Fred), Wai Ping (Ho), Jon T. Benn (Le Boss), Chung-Hsin Huang (Wang), Unicorn Chan (Jimmy), Tony Liu (Tony), Malisa Longo (La Belle Italienne), Ing-Sik Whang (Le Karatéka Japonais).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=530.html
Un aubergiste, propriétaire d'un restaurant chinois est assailli par un promoteur qui veut l'obliger à vendre son établissement. En désespoir de cause, l'aubergiste demande l'aide de Tang Lung alias ''Dragon''.
Note des spectateurs : 3/4 (Pour 1244 notes : 54 % de ****, 19 % de ***, 18 % de **, 6 % de *, 3 % de °)

Fiche technique :

Couleur
Format du son : Mono
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : Chinois, 02 Anglais, Italien, Mandarin

Secrets de tournage :

De nombreux pastiches
La Fureur du Dragon et Opération Dragon engendrèrent toute une flopée de pastiches aux noms dérivés des titres américains (chronologiquement, Enter the Dragon et Return of the Dragon) : citons entres autres Exit the Dragon, Enter the Tiger (1976), Return of the Kung Fu Dragon (1976), Enter the fat Dragon (1978), Re-enter the Dragon (1979), Enter Another Dragon (1981) ou encore, plus récemment, Enter the Black Dragon (1997).

Variations internationales
Les version internationales de La Fureur du Dragon furent l'objet de modifications sur de nombreux plan.D'une manière générale, dans la version originale, les sons des scènes de combats sont les vrais, enregistrés en direct. Au contraire, dans toutes les versions internationales du film, les sons furent entièrement doublés, au détriment du réalisme.En outre, selon les pays, le titre connut de nombreuses variations. Le titre original, Meng long guojiang, s'est ainsi transformé en Fury of the Dragon (d'où La Fureur du Dragon en France), Return of the Dragon (en référence au premier opus) mais aussi Way of the Dragon.De nombreuses scènes furent enfin coupées totalement ou partiellement pour la version américaine, sans qu'on puisse parfois en deviner la raison. Deux exemples parmi d'autres : Bruce Lee est dans l'aéroport. Il tente d'expliquer à un enfant qu'il a faim, mais ses gestes incompréhensibles effraient ce dernier. Aux toilettes, Bruce Lee, tout à son étonnement de découvrir cet équipement, tire la chasse d'eau à plusieurs reprises.Cela n'empêcha pas le film d'avoir une interdiction aux personnes de moins de 17 ans non accompagnées, ce qui était toutefois préférable au fait d'être tout simplement interdit, comme ce fut le cas en Finlande et en Suède.

Enfin libre
La Fureur de Vaincre terminé, le contrat liant Bruce Lee à la Golden Harvest était terminé, donc il était complètement libre de faire ce qu'il veut, quand il voulauit, et surtout avec qui il veut (enfin débarrassé de Lo Wei). Bruce Lee et Raymond Chow formeront la compagnie Concord Productions avec l'appui total de la Golden Harvest.

Lewis refuse, Norris arrive accompagné de Wall
Joe Lewis, champion d'arts martiaux, ami et élève de Bruce Lee, était le choix de ce dernier pour le rôle de Colt. Mais Lewis refusa, car ficiton ou pas, il n'acceptait d'être mis en échec par quelqu'un qui n'avait jamais participé à une compétition. Alors Bruce Lee proposa le rôle à Chuck Norris, 7 fois champion du monde de Karaté, ce dernier accepta. Il se rendit à Rome accompagné de Bob Wall, vainqueur de plusieurs championnats américians de karaté, et bien qu'il ne soit pas venu pour ça, Bruce Lee lui donna quand même un petit rôle.

Grande première
La Fureur du Dragon est le premier film chinois tournée hors de Hong Kong.

Tournage difficile à Rome
Dès le début, il était clair que le tournage dans la capitale Italienne allait être difficile. Bruce Lee et son équipe s'y sont rendus alors que rien n'avait été tourné, donc ils devaient toujours s'assurer que le travail à Rome puisse être coordonné avec le travail qui se faisait à Hong Kong. La plupart des gens de l'équipe n'avaient pas de permis de travail international, ni de visas, il a donc fallu obtenir des autorisations spéciales, mais ils ne pouvaient rester que 3 semaines maximum. Avec un temps aussi limité, le programme du tournage était très chargé : 7 jours sur 7, de 6h jusqu'à 18h voire 20h, dans les rues, à l'aéroport, à Rome pendant les heures de pointe, avec les piétons et les touristes, et également par mauvais temps. En 2 semaines, Bruce Lee avait tout ce dont il avait besoin et pouvait rentrer à Hong Kong continuer le tournage.

En toute discrétion
Avec un budget de 350 000 HKD, il était impossible de payer toutes les autorisations pour pouvoir tourner à l'intérieur. Alors tout le monde a dû se munir de sacs de voyage rempli de matériel puis payer son entrée comme un touriste. Et après avoir parlementé, les gardiens ne disaient rien, mais l'équipe devait rester discrète. Pour le Colisée, n'ayant pas reçu l'autorisation le jour du tournage, Bruce Lee décida de tourner encore en cachette, très tôt le matin, avant l'arrivée des touristes. L'équipe a pu finalement tourner pendant 5 heures avec l'accord d'un agent de sécurité, qui a déguerpi dès que la caméra a commencé à tourner... si l'équipe était découverte, le gardien n'avait pas envi d'être présent.

Clin d'oeil à Kato
Bruce Lee utilise des fléchettes pour ôter les armes à feu de ses adversaires, comme le fesait Kato, son personnage dans la série Le Frelon Vert.

Hong Kong : recherche occidentaux
Le film se déroule à Rome, donc pour être crédible, il faut des occidentaux. Mais problème : les scènes où on doit les voir étaient tournées à Hong Kong où on trouve très peu d'acteurs blancs. Par manque de choix et de personnel, Bruce Lee engagea des figurants parfois venue de la rue, et certains amenaient des connaissances, des amis... Et la chance fit que parmi ces gens se trouvait un authentique Italien, il eu le rôle d'un truand.

Le plus gros succès
Bruce Lee avait prédit que La Fureur du Dragon dépasserait les 5 million HKD. Personne ne l'a cru et la presse se moquait de sa vantardise. Le film sorti, les semaines défilaient comme les chiffres : plus d'un million, puis deux, et trois, on passe à quatre, pour arriver à plus de 5, battant au passage le record de La Fureur de Vaincre. Bruce Lee était devenu le roi indiscutable du cinéma asiatique. Ce film remporta le prix du meilleur montage au Golden Horse Award (l'équivalent asiatiques des Oscars) en 1973 et il est le film de Bruce Lee qui a eu le plus gros succès en orient.

Bruce Lee musicien
Joseph Koo (compositeur de Big Boss et La Fureur De Vaincre), a travaillé avec Wei Ping Au pour la musique de La Fureur Du Dragon. Bruce Lee apporta sa collaboration, en tant que musicien pour quelques instruments à percussion.


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Insaisissables Now You See Me France/USA 2013 Action 116 min.

670 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 01/11/2013
Louis Leterrier Jesse Eisenberg (J. Daniel Atlas), Mark Ruffalo (Dylan Rhodes), Woody Harrelson (Merritt McKinney), Isla Fisher (Henley), Dave Franco (Jack Wilder), Mélanie Laurent (Alma Dray), Morgan Freeman (Thaddeus Bradley), Michael Caine (Arthur Tressler), Michael Kelly (Agent Fuller), Common (Evans), David Warshofsky (Cowan), José Garcia (Etienne Forcier), Jessica C. Lindsey (Hermia), Caitriona Balfe (Jasmine Tressler), Stephanie Honore (Groupie d’Atlas), Stanley Wong (Huissier MGM), Laura Cayouette (Femme hypnotisée), Douglas M. Griffin (Homme hypnotisé), Adam Shapiro (Victime de Jack pick-pocket), J. LaRose (Willy Mears), Justine Wachsberger (Directrice de banque Paris), Christian Gazio (Chauffeur camion blindé), Benoît Cransac (Garde camion blindé), Conan O'Brien (Dans son propre rôle), Samantha Beaulieu (Agent commandement mobile), Odessa Sykes (Josepha Hickey), Shannon Maris (Dina Robertson), Nicki Daniels (Membre du public Savoy), Brad Abrell (Présentateur), Randy Rousseau (Journaliste TV Nouvelle-Orléans), Brian Tucker (Agent Baskin FBI), Joe Chrest (Agent concierge Elkhorn).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=182605.html
« Les Quatre Cavaliers », un groupe de brillants magiciens et illusionnistes, viennent de donner deux spectacles de magie époustouflants : le premier en braquant une banque sur un autre continent, le deuxième en transférant la fortune d’un banquier véreux sur les comptes en banque du public. Deux agents spéciaux du FBI et d’Interpol sont déterminés à les arrêter avant qu’ils ne mettent à exécution leur promesse de réaliser des braquages encore plus audacieux. Ils font appel à Thaddeus, spécialiste reconnu pour expliquer les tours de magie les plus sophistiqués. Alors que la pression s’intensifie, et que le monde entier attend le spectaculaire tour final des Cavaliers, la course contre la montre commence.
Note de la presse : 2,3/5
Note des spectateurs : 4,1/5 (Pour 12 265 notes : 18% de *****, 38% de ****, 23% de ***, 13% de **, 6% de *, 3% de °)

Fiche technique :

Distributeur : SND
Box Office France : 2 937 710 entrées
Année de production : 2013
Budget : 75 000 000 $
Date de sortie DVD : 2 décembre 2013
Langue : 02 Anglais
Date de sortie Blu-ray : 2 décembre 2013
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage

Secrets de tournage :

Acteurs français
Deux acteurs français comptent au casting d'Insaisissables réalisé par Louis Leterrier (Le Transporteur, Danny the Dog) : Mélanie Laurent, familière des tournages outre-Atlantique (Inglourious Basterds, Beginners), ainsi que José Garcia, que l'on retrouve pour la première fois dans un film anglophone.

De vrais magiciens !
Dans un souci de réalisme, les acteurs se sont véritablement exercés à la magie pour les besoins du film. Louis Leterrier désirait utiliser le plus possible de trucages "réels", plutôt que de se reposer sur les images de synthèse. Les comédiens ont même participé à la création de tours avec les consultants présents lors du tournage : "L’un de nos buts principaux était d’interpeller le public sur le plan intellectuel, afin qu’il prenne conscience de toute la préparation nécessaire à la création de ces illusions", raconte le consultant David Kwong.

Double photographie
Les deux directeurs de la photographie d'Insaisissables se sont partagés le travail sur le tournage du film : Larry Fong (Super 8, 300) a travaillé en priorité sur les scènes de magie, tandis que Mitchell Amundsen (Transformers) s'est concentré sur les scènes d'action.

Illusions pour de vrai
Des consultants en magie, dont le magicien réputé David Kwong, ont apporté leur contribution sur le film Insaisissables, pour que l'illusion soit "réelle" et non produite par ordinateur.

Une image avec du cachet
Insaisissables a été tourné grâce à des caméras de plus de 40 ans afin d'apporter une richesse et une authenticité supplémentaires à l'image.

Une image avec du cachet
Insaisissables a été tourné grâce à des caméras de plus de 40 ans afin d'apporter une richesse et une authenticité supplémentaires à l'image.

Distribution prestigieuse
Woody Harrelson a notamment accepté de tourner dans Insaisissables grâce à la présence de Jesse Eisenberg, auquel il avait déjà donné la réplique dans l'hilarant Bienvenue à Zombieland (2009). Aucun rôle, même mineur, n'est laissé au hasard dans la distribution : on retrouve notamment Morgan Freeman et Michael Caine en seconds rôles, qui se donnent la réplique pour la quatrième fois après la trilogie Batman signée Christopher Nolan. Au total, trois vainqueurs d'Oscars et douze nominés sont à l'affiche du film. A noter que Caine avait pris part au Prestige, brillant film de magie réalisé par Nolan en 2006 et porté par Christian Bale et Hugh Jackman.

Qui est Henley ?
Le rôle d'Henley, tenu par Isla Fisher, a été à l'origine écrit pour un homme. L'actrice a confié s'être inspirée de l'illusionniste Dorothy Dietrich, connue pour avoir arrêté une balle avec ses dents, et a construit son personnage entre celui de Lisbeth Salander (héroïne de la saga Millenium) et l'actrice hollywoodienne Katharine Hepburn : "Elle se doit d’être la meilleure afin de ne pas se laisser marcher sur les pieds par les garçons. Elle est combative, mais n’agit jamais comme un homme. Sa féminité est la clé de son ascendant", déclare Fischer, en poursuivant : "Je souhaitais qu’Henley soit aussi éblouissante et aussi surprenante en privé que sur scène, de sorte qu’on ne sache jamais ce qu’elle pense."

Qui est Henley ?
Le rôle d'Henley, tenu par Isla Fisher, a été à l'origine écrit pour un homme. L'actrice a confié s'être inspirée de l'illusionniste Dorothy Dietrich, connue pour avoir arrêté une balle avec ses dents, et a construit son personnage entre celui de Lisbeth Salander (héroïne de la saga Millenium) et l'actrice hollywoodienne Katharine Hepburn : "Elle se doit d’être la meilleure afin de ne pas se laisser marcher sur les pieds par les garçons. Elle est combative, mais n’agit jamais comme un homme. Sa féminité est la clé de son ascendant", déclare Fischer, en poursuivant : "Je souhaitais qu’Henley soit aussi éblouissante et aussi surprenante en privé que sur scène, de sorte qu’on ne sache jamais ce qu’elle pense."

Danger !
Les acteurs ont tenu à réaliser le plus de cascades eux-mêmes pendant le tournage d'Insaisissables, parfois à leurs risques et périls ! Pour preuve : alors qu'elle devait s'échapper d'un bassin rempli d'eau et de piranhas pour sa première apparition dans le film, Isla Fisher s'est retrouvée prise au piège de ses chaînes. Elle se souvient : "Ma chaîne s’est bloquée dans la grille qui se trouvait au fond du bassin. Je me suis demandé si c’était comme ça que j’allais mourir : devant tous ces figurants, et en maillot de bain..."

Danger !
Les acteurs ont tenu à réaliser le plus de cascades eux-mêmes pendant le tournage d'Insaisissables, parfois à leurs risques et périls ! Pour preuve : alors qu'elle devait s'échapper d'un bassin rempli d'eau et de piranhas pour sa première apparition dans le film, Isla Fisher s'est retrouvée prise au piège de ses chaînes. Elle se souvient : "Ma chaîne s’est bloquée dans la grille qui se trouvait au fond du bassin. Je me suis demandé si c’était comme ça que j’allais mourir : devant tous ces figurants, et en maillot de bain..."

Premiers choix
Jake Gyllenhaal a été d'abord envisagé pour le rôle de Dylan Rhodes, repris ensuite par Mark Ruffalo. De même, Amanda Seyfried avait été contactée pour jouer Henley, avant qu'Isla Fisher ne lui soit finalement préférée. Beaucoup de noms d'acteurs ont circulé avant que le casting d'Insaisissables ne soit définitif, parmi lesquels Jim Carrey, Colin Firth, Hugh Grant, Sacha Baron Cohen ou encore Philip Seymour Hoffman.

Premiers choix
Jake Gyllenhaal a été d'abord envisagé pour le rôle de Dylan Rhodes, repris ensuite par Mark Ruffalo. De même, Amanda Seyfried avait été contactée pour jouer Henley, avant qu'Isla Fisher ne lui soit finalement préférée. Beaucoup de noms d'acteurs ont circulé avant que le casting d'Insaisissables ne soit définitif, parmi lesquels Jim Carrey, Colin Firth, Hugh Grant, Sacha Baron Cohen ou encore Philip Seymour Hoffman.

Enfermé !
Michael Caine s'est retrouvé enfermé sur le plateau d'Insaisissables pendant toute une nuit, après s'être assoupi dans sa loge. L'acteur n'a pu user de magie pour s'échapper et a dû attendre d'être libéré le lendemain matin, lorsque les premiers membres de l'équipe du film sont arrivés sur le tournage.

Accueil américain
Insaisissables n'a pas quitté le top 10 au box office depuis sa sortie aux Etats-Unis le 31 mai, avec plus de 100 millions de dollars de recettes domestiques.

Accueil américain
Insaisissables n'a pas quitté le top 10 au box office depuis sa sortie aux Etats-Unis le 31 mai, avec plus de 100 millions de dollars de recettes domestiques.

Musique originale
Brian Tyler a composé la musique d'Insaisissables ; c'est à lui que l'on doit les bandes originales d'Iron Man 3 et de plusieurs franchises célèbres et lucratives, dont Fast & Furious, Destination Finale et Expendables.

Lieux de tournage
Le tournage d'Insaisissables a été particulièrement nomade, puisque les équipes de Louis Leterrier se sont déplacées à Las Vegas, La Nouvelle-Orléans, New York et Paris.

Insaisissables 2 ?
Certains spectateurs américains ont avoué être décontenancés par plusieurs éléments d'Insaisissables non résolus ou seulement partiellement à la fin du film. Pour d'autres, ce choix narratif laisse entendre la possibilité d'une suite aux aventures des Quatre Cavaliers.
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Ip Man 3 Yip Man 3 Chine/Hong-Kong 2016 Action 105 min.

793 2/4
  Disponible 05 Autres 01 AVI 15/02/2016
Wilson Yip Donnie Yen, Mike Tyson, Patrick Tam (II), Jin Zhang, Lynn Hung, Kent Cheng, Chan Kwok-Kwan, Meng Lo
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=236464.html
Lorsque qu'une bande de gangsters dirigée par un promoteur immobilier corrompu cherche à prendre le contrôle de la ville, Ip reprend du service.
À voir pour tous ceux qui sont amateurs de bon film d'arts martiaux comme moi, ce troisième volet ne déroge pas à la règle des deux autres pour un véritable succès. [spoiler]Seul mauvais point l'apparition de Myke Tyson qui selon moi est beaucoup trop courte et bâclée, le combat n'en reste pas moins intéressant. En visionant la bande-annonce on s'attend pourtant à un combat final entre les deux combattants(ip man & mike tyson) qui n'en est rien ce qui est fort dommage, mais pour nous consoler, un combat final à couper le soufle wing Chun contre Wing Chun qui prouve bien que maître Ip man reste bel et bien le meilleur dans son Art.
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Jack Reacher Jack Reacher USA 2012 Action 131 min.

671 2/4
  Disponible 01 AVI 01/11/2013
Christopher McQuarrie Tom Cruise (Jack Reacher), Rosamund Pike (Helen Rodin), Robert Duvall (Cash), Richard Jenkins (Alex Rodin), David Oyelowo (Emerson), Werner Herzog (Le Zec), Jai Courtney (Charlie), Alexia Fast (Sandy), Michael Raymond-James (Linsky), Kristen Dalton (Mindy), Christopher Stadulis (2ème policier), Nicole Forester (Nancy Holt), Dylan Kussman (Gary), Scott A. Martin (Wesley), Joseph Sikora (James Barr), Josh Helman (Jeb Oliver), Jace Jeanes (Voleur), James Martin Kelly (Rob Farrior), Tammy Felice (Anne Yanni), Sara Lindsey (Petite amie), Teri Clark (Propriétaire), Julia Yorks (Chrissie Farrior), Susan Angelo (Archer), Joe Coyle (Darren Sawyer), Ron Pucillo (Détective), Annie Kitral (Caissier), Peter Gannon (M. Archer), Alicia Murton (Mme Sawyer), Joe Pawlenko (Réfugié), Jarid Faubel (Petit ami), Amy Morse (Femme amer), Alexander Rhodes (Spectateur suspect), Vito Grassi (Un civil), David Whalen (M. Holt), Dave Petti (Concierge), Wayne Leya (Passager du bus), Lissy Gulick (Serveuse), J Bizel (Matt), Alyssa Curry-Broderick (Premier patron de bar), Michael Anthony Miller (Personnel soignant), Shana Cherry Linden (Spectateur), Frank McAleavey (Médecin légiste), Yahira Garcia (La La).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=111473.html
Un homme armé fait retentir six coups de feu. Cinq personnes sont tuées. Toutes les preuves accusent l’homme qui a été arrêté. Lors de son interrogatoire, le suspect ne prononce qu’une phrase : « Trouvez Jack Reacher. » Commence alors une haletante course pour découvrir la vérité, qui va conduire Jack Reacher à affronter un ennemi inattendu mais redoutable, qui garde un lourd secret.
Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs

Note de la presse : 3,2/5
Note des spectateurs : 3,7/5 (Pour 6 292 notes : 7% de *****, 36% de ****, 37% de ***, 13% de **, 5% de *, 4% de °)

Fiche technique :

Distributeur : Paramount Pictures France
Année de production : 2012
Box Office France : 1 410 051 entrées
Budget : $50,000,000
Date de sortie DVD : 23 mai 2013
Date de sortie Blu-ray : 23 mai 2013
Langue : 02 Anglais
Colorimétrie : Couleur
Format de production : 35 mm
Type de film : Long-métrage
Format audio : DTS, SDDS, Dolby Digital
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope

Secrets de tournage :

Réalisateur(s)
Jack Reacher marque le retour derrière la caméra de Christopher McQuarrie, scénariste favori de Bryan Singer, douze ans après sa première réalisation (The Way of the Gun). Il en profite pour diriger un autre réalisateur, l’immense Werner Herzog, acteur occasionnel (notamment pour Harmony Korine), mais pas franchement habitué aux grosses productions hollywoodiennes.

A la recherche d'Helen...
Parmi les actrices auditionnées pour le rôle d’Helen, finalement échu à Rosamund Pike, figurent Hayley Atwell, Brit Marling et Alexa Davalos.

Adaptation
Le film est tiré d’un roman de Lee Child intitulé "Folie Furieuse" ("One Shot" en 02 Anglais), neuvième tome de la saga Jack Reacher. One Shot fut d’ailleurs le premier titre envisagé pour le film. Ce neuvième volet a été vendu à plus de 60 millions d'exemplaires dans le monde.

Happy Birthday Tom !
Le teaser de Jack Reacher a été dévoilé à l'occasion du 50ème anniversaire de Tom Cruise le 3 juillet 2012.

Dans la peau de Jack Reacher
Avant que le rôle de Jack Reacher n'échoit à Tom Cruise, plusieurs stars à la virilité exacerbée ont été pressenties. Il s'agit de Brad Pitt, Hugh Jackman, Vince Vaughn, Jamie Foxx et Will Smith.

Retrouvailles
Tom Cruise partage à nouveau l'affiche avec Robert Duvall plus de vingt ans après Jours de tonnerre de Tony Scott.

Un problème de taille
Dans le roman original de Lee Child, Jack Reacher mesure 1,96 mètres. Tom Cruise qui l'incarne à l'écran mesure quant à lui 1,70 mètres. Cette différence physique a créée une polémique chez les fans du livre. Toutefois, l'auteur a désamorcé le tollé en déclarant que Tom Cruise avait "le talent et qu'il fera un Reacher réussi". L'écrivain ajoute : "Avec un autre acteur, vous aurez peut-être 100% de la taille mais 90% de Jack Reacher, avec Tom, vous aurez 100% de Jack Reacher avec 90% de la taille."

Caleb, Zooey et Emily
Le directeur de la photographie de Jack Reacher, Caleb Deschanel, n'est autre que le père des actrices Zooey Deschanel ((500) jours ensemble) et Emily Deschanel (Bones). Ce technicien chevronné est l'un des plus reconnus dans le métier ; en effet, Deschanel a signé la lumière de grands classiques comme Apocalypse Now, THX 1138 ou Bienvenue Mister Chance.

Un gladiateur au casting !
L'imposant Jai Courtney joue le rôle de Charlie dans Jack Reacher. Le comédien est connu pour avoir joué dans Spartacus : Le sang des gladiateurs et sera à l'affiche du prochain Die Hard. Christopher McQuarrie a été ébloui par sa prestation dans la vidéo de son audition pour Jack Reacher. Le cinéaste a envoyé la vidéo à Tom Cruise qui a aussitôt répondu en 2 mots : "Engage-le !"

Misanthropie
La propension à la solitude de Jack Reacher n'est pas seulement à mettre en parallèle avec sa froideur et son côté sombre. D'après les livres, le justicier souffre également d'agoraphobie et ne supporte pas la foule.

De l'origine du nom
Lee Child a confié que le nom de son personnage, "Reacher", lui vient d'une expérience personnelle assez insolite. En effet, l'auteur est très grand et souvent, quand il fait ses courses au supermarché ou à l'épicerie, des personnes lui demandent d'"atteindre" ("to reach" en 02 Anglais) pour eux le haut des étagères afin de prendre un produit inaccessible. Sa femme lui disait que si ses bouquins ne se vendaient pas, il pourrait toujours être "reacher" dans un supermarché. C'est à partir de là que lui est venu le nom de son personnage.

Jack Reacher mélomane
L'atrabilaire Jack Reacher est un passionné de musique. En effet, sous ses airs mystérieux se cache un grand fan de Blues, style de musique mélancolique, à l'instar de ce héros solitaire.

Tom Cruise rouge de colère
Pendant le tournage d'une scène où Tom Cruise (Jack Reacher) est trempé, la production lui avait construit un jacuzzi afin qu'il puisse se réchauffer entre les prises. Seulement, l'équipe n'a pas pensé qu'au sortir du jacuzzi, avec le changement de température, le corps de Cruise émettrait de la vapeur. C'est Werner Herzog (Le Zec) qui a demandé de garder cette idée car pour lui, il était fascinant de voir que le héros avait tant de colère en lui qu'il pouvait vraiment "fumer".

Adoptez le look Jack Reacher
A l'instar du buzz qu'avait suscité le look de Ryan Gosling dans Drive de Nicolas Winding Refn, la veste en cuir portée par Tom Cruise dans Jack Reacher suscite tout autant de convoitise. Une réplique de celle-ci peut être achetée sur internet pour la modique somme de 200 dollars ; les aficionados du justicier froid et taciturne ne rateront pas l'occasion d'arborer l'apparat de Reacher.

Décembre, le mois de Tom
Jack Reacher devait sortir originellement en février 2013. La Paramount a décidé d'avancer la date de sortie à décembre 2012, se calant sur la sortie de Mission : Impossible - Protocole fantôme sorti avec succès au même moment en 2011. Décembre, le mois de Tom Cruise ? De là à voir mister Top Gun jouer le père Noël, il n'y a qu'un pas.

David Oyelowo
David Oyelowo est un nom à retenir. Cet acteur britannique venu tout droit de la Royal Shakespeare Company est sorti de l'ombre en 2012 avec une apparition dans le trash Paperboy de Lee Daniels. Après ce Jack Reacher, le comédien d'origine Nigériane sera à l'affiche de Lincoln de Steven Spielberg, rien que ça !
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Jason Bourne : l'héritage The Bourne Legacy USA 2012 Action 136 min.

860 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 27/06/2016
Tony Gilroy Jeremy Renner, Rachel Weisz, Edward Norton, Scott Glenn, Stacy Keach, Donna Murphy, Michael Chernus, Albert Finney
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=134373.html
On croyait tout connaître de l'histoire de Jason Bourne et de son passé d’agent tueur malgré lui. Mais l’essentiel restait à découvrir. Le programme Treadstone dont Jason était le cobaye n’était que la partie émergée d’une conspiration plus ténébreuse, ourdie par d’autres branches du gouvernement et mettant en jeu d’autres agences de renseignement, d’autres programmes militaires, d’autres laboratoires secrets…De Treadstone est né "Outcome", dont Aaron Cross est un des six agents. Sa finalité n’est plus de fabriquer des tueurs, mais des hommes capables d’assurer isolément des missions à haut risque. En dévoilant une partie de cette organisation, Jason laissait derrière lui un "héritage" explosif : compromis, les agents "Outcome" sont désormais promis à une liquidation brutale. Effacés à jamais pour que le "père" du programme, le Colonel Byer puisse poursuivre ses sinistres activités.Une gigantesque chasse à l’homme commence, et Cross, devenue sa première cible, n’a d’autre recours que de retrouver et gagner la confiance de la biochimiste d’"Outcome", Marta Shearing, elle-même menacée de mort…
Qui est Jason Bourne ? Personne. Un homme sans identité, qui ne sait rien de son passé. Et, depuis dix ans, un des héros les plus populaires du cinéma. Son défaut de personnalité est, paradoxalement, son atout. Tout en ne faisant que courir pour échapper à des hommes qui, eux, savent quelque chose de lui et veulent l'éliminer, tout en ne faisant que tuer pour sauver sa peau, Bourne porte un message qui le distingue du premier porte-flingue venu : on ne peut être réduit à ce que l'on fait ou à ce que les autres nous font faire. A sa manière, Bourne est le champion de l'affirmation de soi. Quand les justiciers du cinéma cèdent aux clins d'oeil et au second degré (James Bond en premier lieu), Bourne ne dévie pas de sa course : une affaire de liberté, d'absolu.

Incarné par Matt Damon dans La Mémoire dans la peau (2002), La Mort dans la peau (2004) puis La Vengeance dans la peau (2007), le personnage avait été largement façonné par le travail du cinéaste Paul Greengrass, auteur du deuxième et du troisième volets. Son style « caméra au poing » in­suffla à Bourne une vérité poussée jusqu'aux limites du réalisme. Quasiment un reportage sur un homme en fuite. Difficile d'aller plus loin dans cette direction. Jason Bourne : l'héritage ouvre donc de nouvelles pistes en réactivant le thriller d'espionnage dans la tradition des romans de Robert Ludlum, l'inventeur de Bourne. Lequel n'est plus qu'un visage sur une fiche de renseignements, dans un bureau d'une division non officielle de la CIA. D'au­tres hommes sans passé sont fichés comme lui, amnésiques, dont on avait fait les cobayes d'un programme des­tiné à former des agents d'un genre nouveau. Mais l'expérience est devenue compromettante pour la CIA, qui décide de supprimer ces agents. L'un d'eux résiste, survit. Il s'appelle Aaron Cross, et il a toutes les qualités de Bour­ne : il ne sait pas d'où il vient, mais il sait s'échapper de partout.

En relançant la course (pour longtemps, on peut le parier), le cinéaste Tony Gilroy l'actualise aussi. Il explore un univers de nouvelle guerre technologique, intrigant et inquiétant. Au-delà du plaisir de suivre une course-poursuite avec un drone chargé de missiles, l'intrigue éclaire des zones d'ombre du monde militaire d'aujourd'hui, où l'on projette de « fabriquer » des soldats plus résistants, car génétiquement modifiés. Une vision de la défense armée post-11 Septembre et post-Irak, qui se développe, selon Tony Gilroy, dans des agences gouvernementales américaines spécialisées où il a enquêté. De quoi ouvrir efficacement l'imaginaire du film, et lancer de nouvelles hypothè­ses sur l'agent inconnu, Aaron Cross. Et si son histoire effacée se trouvait en partie dans les nouvelles guerres de l'Amérique ?

La quête de l'identification se poursuit, à la fois fidèle aux codes des films précédents et renouvelée. En tant que scénariste de la saga Bourne depuis ses débuts, Tony Gilroy a montré qu'il savait jouer à cache-cache avec la vérité, en dire juste assez, mais pas trop. Son regard de cinéaste est plus direct. Ainsi, le premier décor du film, les montagnes Rocheuses désertiques et hivernales, est utilisé comme un reflet du personnage, de son silence et de son isolement. Plus tard ce sont, à l'opposé, les rues bondées de Manille qui deviennent un révélateur. Au milieu de la foule, Aaron Cross suit toujours son chemin solitaire : le monde extérieur n'existe pas pour lui. Sinon pour s'en extraire, en incroyable acrobate. On sent que Tony Gilroy a pour ce personnage aussi athlétique que refermé sur lui-même une fascination réelle, une affection aussi. Brillamment secondé par le chef opérateur Robert Elswit (oscarisé pour There will be blood), il filme son héros en donnant l'impression de vouloir faire corps avec lui, aussi bien mentalement que physiquement. Une ambition que réalise pleinement l'acteur Jeremy Renner, qui interprète Aaron Cross tout en intériorisation et tout en mouvement. Ce doublé donne un film d'action intelligent. Sérieux, convaincant, sans pesanteur.

— Frédéric Strauss
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John Wick John Wick USA 2014 Action 101 min.

926 2/4
  Disponible 01 Français 02 MKV 28/01/2017
David Leitch, Chad Stahelski Keanu Reeves, Michael Nyqvist, Alfie Allen
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=221387.html
Depuis la mort de sa femme bien-aimée, John Wick passe ses journées à retaper sa Ford Mustang de 1969, avec pour seule compagnie sa chienne Daisy. Il mène une vie sans histoire, jusqu’à ce qu’un malfrat sadique nommé Iosef Tarasof remarque sa voiture. John refuse de la lui vendre. Iosef n’acceptant pas qu’on lui résiste, s’introduit chez John avec deux complices pour voler la Mustang, et tuer sauvagement Daisy…
John remonte la piste de Iosef jusqu’à New York. Un ancien contact, Aurelio, lui apprend que le malfrat est le fils unique d’un grand patron de la pègre, Viggo Tarasof. La rumeur se répand rapidement dans le milieu : le légendaire tueur cherche Iosef. Viggo met à prix la tête de John : quiconque l’abattra touchera une énorme récompense. John a désormais tous les assassins de New York aux trousses.
"John Wick" avec Keanu Reeves : ludique et bien fichu, un film d'action comme on les aime

Un film pour les fans de Keanu Reeves

Sortant presque simultanément en France et aux États-Unis, John Wick célèbre le retour à l’écran de Keanu Reeves.

Avec ce revenge-movie où il campe un hitman endeuillé reprenant du service, le comédien américain semble revenir sur le devant de la scène dans un genre qui a fait sa notoriété : le film d’action décomplexé ("Point Break", "Speed"). Car "John Wick" est un film taillé pour plaire aux fans de l’acteur et aux amateurs d’actioners funs et efficaces mettant le plaisir défoulatoire au premier plan.

Le reproche qu’on ne pourra pas faire à "John Wick" est de ne pas s’assumer pour ce qu’il est. Le postulat est simple, les ficelles sont grosses (voire énormes) avec un scénar pas particulièrement poussé et le casting permet d’identifier rapidement qui seront les good-guys et les ordures.

L’ambition principale du film de Chad Stahelski est de proposer cent minutes de divertissement à base de gunfights, de combats chorégraphiés et autres cascades dans la tradition des actioners des années 80-90.

Une bonne série B

Les scènes d’action (parfois brutales) sont bien fichues, les fusillades font mouche tandis que Chad Stahelski gère plutôt bien le rythme de son premier long-métrage. On appréciera aussi le travail sur les éclairages et cet humour qui fonctionne, offrant même quelques moments subversifs réjouissants.

Keanu Reeves, animé par le feu de la vengeance, assure dans le rôle principal comme avaient pu le faire Tom Cruise dans "Jack Reacher" et plus récemment Denzel Washington dans "Equalizer".

Si le "vigilante-movie" continue de trouver son public, les productions ne sont pas toujours estimables et leur succès reste souvent assez confidentiel. Ce "John Wick" là pourrait bien créer une petite surprise pour la Toussaint avec de belles qualités à faire valoir.

Ludique et un brin féroce, il n’entrera certes pas au panthéon des films noirs aux côtés des incontournables de Charles Branson mais pourra prétendre à un certain succès d’estime en salle comme en vidéo. Une bonne série B au-dessus de la moyenne, une expédition punitive qui se regarde avec plaisir.

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Kill Bill 1 Kill Bill 1 USA 2003 Action 112 min.

52 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 19/04/2004
Quentin Tarantino Uma Thurman, Lucy Liu, Sonny Chiba, Vivica A. Fox, Chiaki Kuriyama, Julie Dreyfus, Daryl Hannah
On l’appelle la Mariée. Au cours de la cérémonie de son mariage, un commando a fait irruption dans la chapelle et a tué tout le monde. Laissée pour morte, la Mariée perd l’enfant qu’elle portait et passe quatre années dans le coma. Quand elle s’en réveille, elle n’a qu’une idée en tête : se venger. Et pour cela tuer Bill, le chef du Détachement International des Vipères Assassines, gang de tueurs auquel elle a elle-même appartenu. Redevenue la redoutable Black Mamba qu’elle était, elle va chercher à retrouver puis éliminer un à un tous les membres de l’organisation. Elle commence par Vernita Green, alias « Copperhead », devenue mère au foyer, et O-Ren Ishii, chef de la mafia des yakuzas japonais.
Quentin Tarantino est un sale gosse. On l’imagine très bien, appuyé dans un coin de la salle de cinéma, un sourire machiavélique aux lèvres... Avec son génie indéniable, il est parvenu, dans KILL BILL, à nous rendre accro à ses influences personnelles et à une histoire à la limite du stupide !
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Lou Lou USA 2022 Action 107 min.

1352 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 29/09/2022
Anna Foerster Allison Janney, Jurnee Smollett, Logan Marshall-Green, Ridley Asha Bateman, Matt Craven, Greyston Holt, Daniel Bernhardt, R.J. Fetherstonhaugh
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=269313.html
Une jeune fille est enlevée à la faveur d'un orage gigantesque. Sa mère s'allie à sa mystérieuse voisine pour se lancer à la poursuite du kidnappeur. Leur périple va mettre leurs limites à l'épreuve et exposer les sombres secrets inavouables de leur passé.
Chouette film. Un peu trop dans l'obscurité à mon goût, quelle surprise de voir Lou un peu une Clint Eastwood au féminin.
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Maître D'Armes (le) Huo Yuan Jia (Fearless) Chine/Hong-Kong 2005 Action 104 min.

256 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 20/10/2006
Ronny Yu Jet Li (Huo Yuanjia), Collin Chou (Le père de Huo Yuanjia), Michelle Yeoh (Miss Yang), Shidou Nakamura (Anno Tanaka), Dong Yong (Nong Jinsun), Masato Harada (Mita), Nathan Jones (Hercules O'Brien), Jon T. Benn (Le businessman), Anthony De Longis (Le duelliste espagnol)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=109208.html
Huo Yuanjia rêve depuis sa plus tendre enfance de se consacrer aux arts martiaux. L'opposition de son père, lutteur réputé, ne fera que renforcer sa détermination : Yuanjia décide d'apprendre les techniques de combat par ses propres moyens et se lance dans un entraînement intensif avec pour partenaire son ami Nong Jinsun... Les années passent, les victoires s'enchaînent, tandis que la vanité et l'arrogance du lutteur deviennent chaque jour plus insupportables. Lorsqu'un de ses jeunes apprentis est blessé par le maître Chin, Yuanjia défie ce dernier et n'hésite pas à le tuer. Cette ''victoire'' sera fatale aux deux êtres qu'il chérit le plus au monde : sa mère et sa fille.
Fiche technique :

N° de visa : 116 142
Couleur
Format du son : Dolby SR
Format de projection : 2.35 : 1 Cinémascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : Mandarin

Secrets de tournage :


Le personnage de Huo Yuanjia, joué par Jet Li, est une véritable légende en Chine. Selon le réalisateur, Ronny Yu, ce champion d'arts martiaux "est devenu un symbole en Chine pour avoir unifié toutes les écoles d'arts martiaux, pour avoir révélé au pays les vertus de l'esprit sportif, pour avoir rendu espoir à son peuple à une époque où le moral des Chinois était au plus bas.". Il est devenu un héros national et source d'orgueil national, alors que la dynastie Qing déclinait et que les puissances étrangères s'implantaient en Chine, après avoir remporté de nombreuses victoires contre des lutteurs étrangers au cours de combats se déroulant devant un public très nombreux. Huo Yuanjia est également connu pour avoir ouvert une école d'arts martiaux à Shanghai, "I'Ecole de culture physique Jingwu".


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Nouvelle Fureur De Vaincre (la) - Fist Of Legend Jing Wu Ying Xiong Chine/Hong-Kong 1994 Action 100 min.

265 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 31/10/2006
Gordon Chan, Yuen Woo-Ping Jet Li (Chen Zhen), Yasuaki Kurata (Fumio Funakoshi), Shinobu Nakayama (Mitsuko Yamada), Chin Siu-Hou (Huo Ting-En), Ada Chow (So-Lan)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=35158.html
En 1937, au début de la guerre sino-japonaise, Chen Zhen (Jet Li), un étudiant chinois, revient de Tokyo, où le racisme est devenu insupportable, pour rejoindre son école d'arts martiaux à Shanghai. Sur place, il apprend que son vieux maître Huo Yuan-jia a trouvé la mort au terme d'un combat truqué contre le directeur d'une école de karaté rivale. Menant son enquête, Chen Zhen découvre que son mentor a en fait été assassiné par Go Fujita (Billy Chow), un militaire japonais, avec la complicité d'un membre de l'école. Aidé du maître d'arts martiaux japonais Fumio Funakoshi (Yasuaki Kurata), de Huo Ting-en (Siu-hou Chin), le fils de Huo Yuan-jia, ainsi que de Mitsuko Yamada (Shinobu Nakayama), sa petite amie japonaise venue le rejoindre, le jeune homme est déterminé à venger l'honneur de son maître.
Fiche technique :

Couleur
Format du son : Dolby SR
Format de projection : 1.85 : 1
Format de production : 35 mm
Tourné en : Cantonais

Secrets de tournage :

Yuen Wo Ping a coordonné les combats de Tigre et dragon. Son travail avec Andy et Larry Wachowski sur Matrix a révélé cet homme de spectacle complet (réalisateur, cascadeur) qui a notamment collaboré à Il était une fois en Chine de Tsui Hark (1994).Yuen Wo Ping a réalisé plus de trente longs métrages, dont certains (Snake in the eagle's shadow en 1978 et Tai-Chi Master de 1993) sont considérés comme des classiques du genre.
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Opération Dragon Enter The Dragon Chine/Hong-Kong 1973 Action 100 min.

258 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 26/10/2006
Robert Clouse Bruce Lee (Lee), John Saxon (Roper), Jim Kelly (Williams)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=467.html
Une compétition d'arts martiaux est organisée par un mystérieux Han, derrière lequel se cache un redoutable trafiquant de drogue. Lee, agent de renseignements occidental et spécialiste de kung-fu, tente de démanteler l'organisation criminelle.
Interdit aux moins de 12 ans

Fiche technique :

Interdit aux moins de 12 ans
Couleur
Format du son : Mono
Format de projection : 2.35 : 1 Cinémascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :


Opération dragon est sorti à Hong-Kong un mois après la mort de Bruce Lee survenue le 20 juillet 1973.


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Paycheck Paycheck USA 2003 Action 118 min.

192 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 14/10/2005
John Woo Ben Affleck , Aaron Eckhart , Uma Thurman , Paul Giamatti , Colm Feore , Joe Morton , Michael C Hall
http://cinema.tiscali.fr/fichefilm.aspx?id=FI014811&file=http
Ingénieur, Michael Jennings est chargé de démonter des technologies pour en comprendre le fonctionnement et les améliorer. A la fin de chaque contrat, en échange de ses découvertes, ses employeurs lui remettent un gros chèque... et lui effacent la mémoire. Un jour, son ami Rethrick l'embauche pour une mission ultra secrète, d'une durée de trois ans. Quand il revient à lui, en lieu et place du chèque promis, Jennings n'obtient qu'une enveloppe contenant une vingtaine d'objets divers. Rapidement, il est menacé et poursuivi par la police et ses anciens employeurs. Avec l'aide de son ancienne collègue, il va tenter de reconstituer son passé et découvrir ainsi pourquoi on cherche à l'éliminer...
L'HOMME SANS PASSE
Pour PAYCHECK, s'il y en a un qui mérite son chèque, c'est bien John Woo. Grâce à lui, cette énième adaptation de Philip K. Dick (après notamment BLADE RUNNER et MINORITY REPORT) nous réserve de trépidantes scènes d'action, où le cinéaste parvient même à renouveler des motifs qui lui sont ultra classiques comme la poursuite en moto, déjà dans MISSION : IMPOSSIBLE 2. En plus, avec le jeu sur les indices que sont les objets reçus par Jennins, le spectateur se trouve embarqué dans un puzzle scénaristique très amusant. Reste que celui qui déplace les pièces de ce puzzle n'est autre que Ben Affleck. Et c'est là que le bât blesse. Le comédien, déjà parfaitement inexpressif dans DAREDEVIL et LA SOMME DE TOUTES LES PEURS, ne parvient jamais à nous faire croire à son personnage d'ingénieur génial. C'est même la rigolade assurée quand on le voit dans les premières images traverser la foule, les mâchoires serrées... Enfin, John Woo commet un crime cinématographique impardonnable. Comment accepter qu'Uma Thurman, géniale interprète de KILL BILL, soit cantonnée à un simple rôle de faire-valoir ?
Mcinema.com (Camille Brun)
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Royaume Interdit (le) The Forbidden Kingdom USA 2008 Action 113 min.

372 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 17/10/2008
Rob Minkoff Jet Li (Le Roi Singe / Le Moine Silencieux), Jackie Chan (Le Moine T'Sa-Ho / Le Vieille Homme), Sing Ngai (Jade Le Seigneur De La Guerre), Michael Angarano (Jason Williams), Yifei Liu (Golden Sparrow), Bingbing Li (Ni Chang), Morgan Benoit (Lupo), Bingbing Li (Ni Chang), Juana Collignon (La Fille Du Sud), Jack Posobiec (Le Sudiste), Thomas Mcdonell (Le Jeune Sudiste), Zhi Ma Gui (La Vieille Femme), Shen Shou He (Le Fermier), Bin Jiang (Jeune Villageois), Shaohua Yang (Le Soldat Jade), Yu Yuan Zeng (L'Aubergiste), Deshun Wang (Empereur Jade), Xiaoli Liu (Reine Mère), Xiao Dong Mei (La Femme De L'Aubergiste), Jason Chong (Lu Yan), Kathleen Lague (La Mère (Voix)).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=123392.html
Fan de kung-fu et de cinéma hong-kongais, Jason Tripitika, 17 ans, rêve souvent du Roi Singe. Il découvre un jour, dans une boutique de Chinatown tenue par le vieux Hop, une longue canne - un ''bo'' - ornée d'un singe en bronze qui ressemble à celui du personnage de ses rêves. Quelque temps après, une bande de malfaiteurs oblige Jason à s'introduire dans la boutique pour la dévaliser.Hop est abattu d'une balle, mais il a juste le temps de confier la canne à Jason et de lui faire promettre de la restituer à son propriétaire. Paniqué, le garçon s'enfuit et, serrant la canne contre lui, tombe du toit. Quand il reprend connaissance, il se retrouve plongé dans la Chine ancienne, toujours en possession de la canne. Alors qu'il est attaqué par les guerriers de Jade, Lu Yan, un ivrogne, vient à son secours et réussit en quelques mouvements de kung-fu à le débarrasser des agresseurs.Reconnaissant le ''bo'', Lu Yan explique à Jason qu'il doit libérer le Roi Singe et accomplir la prophétie en lui remettant la canne...
Fiche technique :

Budget : 70 000 000 $
Couleur
Format du son : Dolby SR - Digital DTS - Digital
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

Les enfants d'abord
Le réalisateur Rob Minkoff et son producteur du moment Casey Silver collaborent pour la première fois sur un long-métrage. Cependant, leurs univers respectifs auraient pu les rassembler plus tôt. En effet, pendant que l'un préparait la réalisation de Stuart Little , l'autre produisait Babe, le cochon dans la ville il y a neuf ans. Deux univers bien éloignés de Chinatown et du Kung-Fu...pour l'instant.

L'encre sur le berceau
Le film tire son origine d'une histoire (celle du Roi Singe ) que racontait le scénariste John Fusco à son fils au moment du coucher. "Lorsque John Fusco m'a parlé de l'histoire qu'il avait inventée pour son fils, je me suis dit que le film s'interrogerait sur la signification du kung-fu," ajoute Casey Silver. Le scénario s'applique donc à lier l'univers enfantin et le film d'action, ce qui convient de même a un public large.

Une histoire de roi ?
Voir Rob Minkoff, réalisateur du Roi Lion, engagé dans un film d'arts martiaux peut paraître étrange, mais cela ne relève en rien du hasard. La femme du réalisateur, née en Chine, lui a permis de découvrir ce pays et sa culture. Invité à l'université de Pékin pour une conférence sur le cinéma d'animation, Minkoff s'était vu interroger par un étudiant concernant l'éventualité de faire un film sur la légende du Roi Singe. Peu après, il accepta de s'atteler au projet du Royaume interdit suite à sa rencontre avec la production.

Un maître peut en attirer un autre
Dès qu'il a lu le scénario, le producteur du film a eu l'ambition de confier les deux rôles principaux à Jackie Chan et Jet Li qui n'avaient jamais joué ensemble auparavant. Casey Silver contacte d'abord Li qui connaissait le personnage du Roi Singe et se trouvait ravi de pouvoir le faire découvrir. Chan de son côté avoue qu'il a d'abord été séduit par le projet du Royaume interdit parce que Jet Li y participait. "Cela fait plus de dix ans que j'ai envie de travailler avec Jet Li" remarque-t-il.

Un troisième maître...à la chorégraphie
Pour la mise en scène des combats, la production a fait appel au spécialiste Yuen Woo-Ping. Ce dernier a travaillé sur plusieurs films asiatiques dont Drunken Master avec Jackie Chan , mais aussi sur plusieurs films hollywoodiens tels que Matrix, Tigre et dragon ou encore Kill Bill : Volume 1. Il n'avait pas collaboré avec Chan, son ami d'enfance, depuis plus de vingt ans.

Un quasi inconnu
Avec son casting alléchant, c'est pourtant un quasi inconnu, Michael Angarano, qui tient le rôle principal de Forbidden Kingdom. A 20 ans, ce jeune acteur était jusqu'à présent notamment apparu dans Les Seigneurs de Dogtown (2006), où il incarnait un jeune skateboarder, et dans la saison 6 de 24 heures chrono.

L'entente parfaite
Pendant la toute première séquence de combat opposant Jackie Chan à Jet Li , un évènement étonnant s'est produit. "Avec la plupart des comédiens, il faut de la préparation et de l'entraînement," raconte Jackie Chan . "Mais avec Jet Li , on s'est juste regardés et on a dit simplement 'Allons-y', et on s'est jeté à l'eau. Il voulait sans doute mettre ma rapidité à l'épreuve, comme moi je souhaitais vérifier qu'il était vraiment le meilleur. Tout s'est passé tellement vite pour les deux premières prises qu'on nous a demandé de ralentir, sinon le chef opérateur allait devoir diminuer la vitesse de la caméra."


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Seigneurs de la Guerre (les) The War Lord Chine/Hong-Kong 2009 Action 110 min.

383 2/4
  Disponible 05 Autres 01 AVI 01/06/2009
Peter Ho-Sun Chan, Wai Man Yip Jet Li, Takeshi Kaneshiro, Andy Lau
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=124895.html
Un militaire, un homme d'honneur, un idéaliste. Trois hommes que le hasard réunit se jurent fidélité et allégeance. Désormais, ils seront frères de sang, à la tête d'une armée de bandits dont ils feront leurs soldats. Ensemble, ces seigneurs de la guerre combattront pour obtenir le pouvoir. Une fois la victoire accomplie, le plus dur les attend : honorer le serment qui les unit.
L'avis de la rédaction

TROIS FRERES
Film ambitieux sur un des passages les plus mystérieux et fascinants de l’histoire chinoise, LES SEIGNEURS DE LA GUERRE a eu un succès fou dans toute l’Asie. Suscitera t-il le même engouement à sa sortie en Europe ? Le public croira sans doute avoir droit à un spectacle virevoltant, mais il découvrira avant tout une réflexion sur l’amitié et les compromis politiques. Peter Chan nous prouve aussi que, bien dirigé, Jet Li n’est pas qu’un simple expert en arts martiaux, il est aussi et surtout un grand acteur : on avait tendance à l’oublier ces derniers temps. Preuves en sont les vingt premières minutes et le final tragique, où la star nous étonne et nous fascine. Excusons alors ses nombreuses errances dans des productions américaines ratées, indignes de son talent et plongeons-nous dans un spectacle épique et lyrique, où les rapports humains sont au premier plan. Quelques longueurs et passages un peu obscurs nous empêchent d’adhérer complètement à l’ensemble, mais voilà bien une œuvre qui mérite d’être vue sur grand écran...
JeanChristophe Derrien
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Spiderman 2 Spider-man II USA 2004 Action 127 min.

108 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 12/07/2004
Sam Raimi Tobey Maguire, Kirsten Dunst, James Franco, Alfred Molina, Rosemary Harris, J.K Simmons
Peter Parker ne vit plus chez sa tante. Mais pour payer son petit appartement, vu qu’il n’aime pas vendre ses photographies de Spider-Man, il doit travailler comme livreur de pizzas. Avec ses études de sciences, plus toutes ses interventions en homme-araignée, Peter n’arrive plus à suivre. Il n’a plus le temps de voir ses amis ni sa tante. Mary Jane, qui est comédienne à l’affiche d’une pièce de théâtre, se sent délaissée. Un jour, Harry, qui a repris la société de son père, lui propose de lui faire rencontrer le Dr. Octavius, qui mène de très importantes recherches sur la fusion. Equipé de quatre bras articulés intelligents, le chercheur espère reproduire l’énergie solaire. Mais l’expérience ne se passe pas comme prévue...
En plus d’être un film de genre parfaitement efficace, plus fort et mieux conçu que le premier volet, SPIDER-MAN 2 parvient à nous émouvoir profondément. Il faut dire que, très bien écrit et réalisé d’une main de maître par Sam Raimi, le long métrage a des allures de grand mélo.

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Transporteur 3 (le) Transporter 3 France 2008 Action 105 min.

477 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 25/12/2010
Olivier Megaton Jason Statham (Frank Martin), Natalya Rudakova (Valentina), Robert Knepper (Johnson), François Berléand (Tarconi), Jeroen Krabbe (Leonid Vasilev), Alex Kobold (Aide Leonid Vasilev), David Atrakchi (Malcom Manville), Yann Sundberg (Flag), Eriq Ebouaney (Ice), David Kammenos (Le Conducteur Au Marché), Silvio Simac (Mighty Joe), Oscar Relier (Le Conducteur Voyou), Timo Dierkes (Otto), Katia Tchenko (La Secrétaire De Leonid Vasilev), Igor Koumpan (Un Policier Ukrainien), Paul Barrett (Le Capitaine), Michel Neugarten (Le Conducteur Assassin / Sergueï), Farid Elouardi (Yuri), Anthony Santana (Conducteur Assassins#2), Philippe Maymat (Acteur), Gregory Loffredo (Johnson'S Man), Justin Rodgers Hall (Horatio), Mike Powers (American #1).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=133730.html
Parce qu'il est le spécialiste incontesté des livraisons à haut risque, Frank Martin se voit contraint, sous la menace, de transporter deux sacs imposants et une jeune Ukrainienne depuis Marseille jusqu'à Odessa. Que contiennent les sacs ? Qui est cette fille? Pourquoi doit-il l'accompagner ? Quels enjeux se cachent derrière cette livraison ? Frank ne sait pas grand-chose, et surtout pas comment il va sortir de ce piège tendu par un adversaire bien plus redoutable que les précédents...
Note de la presse : 3/5
Note des spectateurs : 3/5 (Pour 3089 notes : 13 % de *****, 17 % de ****, 27 % de ***, 4 % de **, 40 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 1 430 308 entrées
N° de visa : 120030
Couleur
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais, Français

Secrets de tournage :

Episode 3
Le Transporteur III marque la troisième aventure du désormais célèbre Frank Martin alias Jason Statham, après Le Transporteur (2002) et Le Transporteur II (2005). "La maturité de ce troisième épisode vient de la réelle mise en danger de Frank", explique le réalisateur Olivier Megaton. "Pour la première fois de sa carrière, il se retrouve confronté à un adversaire redoutable, qui met la barre très haut. Pour la première fois également, il tombe amoureux, et il accepte du coup de se laisser mettre en danger. Tant qu'il n'avait pas d'attaches, Frank se limitait à une mécanique froide. Amoureux, il est beaucoup plus faible, il accepte de s'attendrir, et surtout, il se refuse à laisser Valentina sur le bord de la route pour sauver sa peau. Ce nouvel enjeu apporte une dimension supplémentaire au personnage, et avec ces rapports de force triangulaire, on se retrouve vraiment dans les codes d'un grand film d'action".

Nouveau réalisateur
Co-réalisateur du Transporteur et du Transporteur II, le Français Louis Leterrier, occupé par le tournage de L'Incroyable Hulk, laisse ici sa place à un autre Frenchie, Olivier Megaton. Co-réalisteur des deux premiers opus, le bondissant Corey Yuen occupe le poste de chorégraphe des combats sur ce Transporteur III.

Retour au cinéma
Bien qu'il ne soit jamais éloigné des plateaux (il a signé de nombreux clips, pubs, documentaires et courts métrages ainsi que les scènes d'action de Hitman sous la bannière EuropaCorp), Olivier Megaton dirige à nouveau un long métrage, six ans après La Sirène rouge. Egalement à son actif : Exit en 2000. Ce troisième Transporteur est donc son... troisième long métrage.

La saga vue par Olivier Mégaton
"Pour moi, la série se situe entre James Bond et Die Hard, même si sa structure narrative penche plus franchement du côté de la série de John McTiernan : on a affaire à un héros sympathique, naviguant entre humour et sérieux, qui se retrouve régulièrement plongé dans des situations qui le poussent à l'extrême. (...) Le premier opus portait l'héritage de la fin des années 90, avec un héros qui se devait d'être marrant, de balancer beaucoup de vannes. Dans le 2, on se rapprochait d'un scénario à la Man on Fire de Tony Scott, avec des enjeux dramatiques plus forts. Dans le 3, on retrouve vraiment une pure logique à la Die Hard, puisque le héros devient lui-même otage de l'histoire : pour la première fois, il est mis en danger. On peut parler de maturité du personnage -on découvre, ô surprise, que Frank est capable de tomber amoureux- mais aussi dans le traitement du personnage du méchant, qui a pris une dimension incroyable avec Robert Knepper". L'ombre de John McClane plane d'ailleurs de plus en plus nettement sur Jason Statham selon lui : "Selon moi, il est en train de devenir le nouveau Bruce Willis, il a le même charisme. Il a la chance de ne pas avoir besoin de parler : son regard suffit à communiquer les émotions qu'il doit faire passer".

Génétiquement avancée
Signe annonciateur de son recrutement sur Le Transporteur III ? Olivier Megaton réalisait en 2007 le court métrage publicitaire Génétiquement avancée vantant les mérites de l'Audi R8 (le véhicule-fétiche du transporteur Frank Martin dans la saga est une Audi A8).

Signé Besson
Produit sous la bannière EuropaCorp, Le Transporteur III est écrit par Luc Besson et Robert Mark Kamen. Un tandem déjà à l'oeuvre sur Le Cinquième élément (1997), Le Baiser mortel du dragon (2001), Bandidas (2006), Taken (2008) et les trois volets du Transporteur.

Robert Knepper, méchant de service
A l'affiche de Hitman en 2007, Robert Knepper retrouve ici Luc Besson, l'équipe EuropaCorp... et Olivier Megaton, réalisateur des scènes d'action du film de Xavier Gens. Dans Le Transporteur III, il prête ses traits à l'inquiétant Johnson, agent gouvernemental aux méthodes expéditives. "Ce qu'il y a de bluffant avec Robert Knepper, c'est qu'il a, outre un charisme évident, une extrême précision dans la façon de parler, de bouger. Quand on a la chance de travailler avec un acteur de sa trempe, chaque détail est exploité : il a intégré un maximum de tics pour son personnage, jusqu'à en faire ce type d'une dangerosité extrême", explique Olivier Megaton. Un bag guy dont le look (deux mèches blanches au niveau des tempes) lui a été inspiré par... Ernest Hemingway. "C'est la complexité d'un personnage qui m'intéresse. A l'époque où je prenais des cours de comédie, l'un de mes profs avait l'habitude de dire 'on ne joue pas un médecin comme un médecin, pas plus qu'on ne joue un bad guy comme un méchant : le bad guy, on doit le jouer comme un mec bien. Car il trouvera toujours une justification à ses actes. Au fond de lui, il sera toujours persuadé de faire les bons choix'. Effectivement, j'imagine mal un type comme Johnson avoir du mal à se regarder dans le miroir, je l'ai au contraire imaginé comme un patriote convaincu, persuadé qu'en faisant ce qu'il fait -en gros, le sale boulot du gouvernement- il aide son pays et le monde. J'ai même imaginé qu'il avait grandi dans une banlieue typique d'une petite ville américaine, persuadé au fond de lui qu'il n'y moisirait pas toute sa vie. Il est probablement diplômé de Yale ou Harvard, il est d'une grande culture et d'une extrême sophistication. De la même façon que j'avais Poutine en tête pour le personnage de Hitman, pour Johnson, je n'arrêtais pas de penser à une photo que j'avais vue représentant un diplomate américain envoyé par le gouvernement en Irak : à le voir descendre de son avion, on aurait jugé qu'on avait affaire à un businessman ! C'est exactement de cette façon que Johnson apparaît dans le film : extrêmement élégant et plus enclin à parler culture qu'à braquer un flingue sur vous".

L'influence de "Phone Game"
Olivier Megaton a tenu à ce que Robert Knepper s'inspire d'un autre méchant pour son rôle dans . "Je lui avais montré Phone Game pour lui indiquer ce vers quoi je voulais qu'il tende : en l'occurrence, la voix de Kiefer Sutherland dans ce film, qui a une façon très onctueuse de parler à Colin Farrell, alors qu'il est en train de foutre sa vie en l'air. Face à un acteur aussi énorme, il y avait danger pour Jason. Je me rappelle le premier jour de tournage, quand ils se sont retrouvés face à face pour la première fois : Jason a tout de suite compris que Knepper mettait la barre très haut, et il a tenu à montrer ce dont il était capable lui aussi".

T-Bag vs. le Transporteur
Inoubliable T-Bag de la série Prison Break, Robert Knepper se souvient de son face à face avec Jason Statham. "Quand je pensais à ce combat, il me paraissait essentiel que pour la première fois, on imagine que Frank puisse être tué. Je voyais l'affrontement de deux gladiateurs, avec le bonus d'une chorégraphie signée Corey Yuen, et donc imprégnée de philosophie orientale. Pour avoir fait du Tai-Chi, qui repose sur l'imitation des animaux, je n'arrêtais pas de penser aux mouvements de la mante religieuse. Nous avons finalement tourné ce combat en deuxjours et je n'ai été doublé que pour un mouvement très précis. C'était aussi épuisant que stimulant : je me suis découvert une énergie incroyable, un second souffle qui m'a donnéla sensation de me retrouver aux Jeux Olympiques !.

Révélation féminine
La transporter-girl de ce troisième opus est russe. Coiffeuse, Natalya Rudakova est repérée par Luc Besson à New York, alors qu'elle marche dans la rue. "Luc Besson m'a abordée, il m'a conseillée de prendre des cours de comédie et après que j'ai suivi son conseil, il m'a fait passer une audition. C'était la première fois de ma vie que je me retrouvais face à une caméra, j'en tremblais !" Une fraîcheur que le réalisateur Olivier Megaton tenait à exploiter dans le cadre du film : "Valentina est l'absolu opposé de Frank, qui n'est que maîtrise alors qu'elle est dans la consommation du plaisir, de l'instant. Tourner avec une débutante, c'est un peu comme diriger un enfant dont il faut réussir à garder la fraîcheur".

Mister Berléand
Seul Français au générique de ce film... français (du moins dans un rôle principal), François Berléand retrouve avec plaisir son personnage de flic franchouillard, Tarconi. Non sans difficultés toutefois... "Les premiers jours n'ont rien d'une récréation, car je parle très mal la langue de Shakespeare. Or, on ne joue pas de la même façon en 02 Anglais et en français : l'accentuation n'a rien à voir, on ne met pas le sens sur les mêmes mots. Du coup, cela m'oblige à travailler avec un coach, et c'est l'un des rares moments au cinéma où j'ai le trac". Olivier Megaton a tenu pour sa part à recadrer un peu le personnage : "François Berléand étant le vrai personnage comique du film, on a gardé le côté décalé -il traverse tout l'Europe en R 16- mais on a supprimé le short et les chemise hawaïennes pour réintégrer un peu de réalisme dans son look."

Un "Flic" au générique... et un méchant de James Bond
Les spectateurs pourront noter la présence dans ce Transporteur III de Yann Sundberg, l'un des héros de la série Flics, mais également de Jeroen Krabbe, bad guy de Tuer n'est pas jouer en 1987 face à Timothy "007" Dalton. Egalement à l'affiche : l'imposant Eriq Ebouaney, déjà des aventures EuropaCorp Hitman et Les Rivières pourpres 2 - les anges de l'apocalypse, et la grande Katia Tchenko (chevalier dans l'Ordre national du Mérite en 2005) dans le rôle de la secrétaire du Ministre.

Strip-fight
Dans l'un des combats-phares du film, Jason Statham utilise ses vêtements pour se débarrasser de ses nombreux assaillants. "Je cherche toujours à partir de zéro, à imaginer intégralement les scènes que je vais tourner. L'idée est donc de décaler pour aller ailleurs. Par exemple, dans la scène du Garage Otto, même si Jason Statham se bat avec tous les accessoires qui l'entourent, on est loin d'un style à la Jackie Chan", explique Olivier Megaton. Un véritable "strip-fight" qui n'est pas pour déplaire à Natalya Rudakova... et qui devrait ravir les fans féminines du beau Jason. "Depuis un an, il a travaillé énormément son physique, et il s'est dessiné un corps exceptionnel. Sa perte de poids s'est aussi répercutée sur son visage, en démultipliant son charisme. Très vite, on a évidemment eu envie de profiter de ce corps d'athlète. L'idée, avec cette scène de strip-tease, était de montrer à Valentina que Frank n'est pas qu'une brute épaisse. En dehors de son caractère bien trempé, il a un corps de rêve, et ce sera sa première arme de séduction dans leur histoire passionnelle. A priori, le public féminin devrait suivre !"

Des cascades signées Julienne
Déjà au générique des deux premiers Transporteur, l'expert Michel Julienne a également supervisé les cascades-voitures du Transporteur III. "Avec Michel, l'objectif était encore d'innover le plus possible, de ne rien utiliser de ce qu'il avait déjà réalisé sur de précédents films. Toutes les course-poursuites en voiture sont donc filmées à vitesse réelle, sans maquette, pour restituer la célérité et l'inertie qui sont celles d'une voiture qui part en tête à queue", souligne Olivier Megaton, dont la démarche était de réduire au maximum l'utilisation des images de synthèse. "C'est là qu'il faut avoir des idées : comment faire sauter la bagnole sur un train sans qu'elle s'écrase ? Comment la faire glisser le long d'un camion ? A chaque jour son défi, avec, le plus souvent, des solutions très originales, qui tiennent compte des impératifs de sécurité. C'est en cela que le tournage s'est révélé aussi ludique".

Alexandre Azaria à la baguette
Le compositeur évoque sa partition : "J'avais créé un thème récurrent pour Le Transporteur II -ce qui n'avait pas été vraiment fait sur le premier volet. L'idée était donc de repartir de ce thème pour le réinterpréter, le revisiter en fonction de l'évolution du personnage et de la personnalité du réalisateur, qui influence toujours ma façon de composer. J'avais envie d'accompagner le road trip du Transporteur, qui part de Marseille pour rejoindre Odessa : du coup, plus il avance vers l'Ukraine, et plus la couleur de la musique est inspiré par l'Est, avec, par exemple, des voix bulgares traitées. L'autre défi de ce type de film tient aux séquences d'action de 8 ou 9 minutes : il faut accompagner la montée en puissance de l'action, tenir le rythme et les paliers de tension. Mais de façon plus générale, je ne me pose pas vraiment la question du genre, je me concentre plutôt sur les émotions qui doivent être ressenties par le public. Sur Le Transporteur III, on a beau être dans un film d'action, il y a des moments très romantiques que j'ai illustrés comme tels".

Tournage européen
Après l'expérience très américaine du Transporteur II (tourné à Miami), la saga retrouve ici une saveur très européenne avec un film tourné entre la France (Paris et les Pyrénées) et la Russie, entre le 18 février et le 9juillet 2008.
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Agents très spéciaux - Code U.N.C.L.E The Man from U.N.C.L.E. USA 2015 Action 117 min.

769 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 04/11/2015
Guy Ritchie Henry Cavill (Napoleon Solo), Armie Hammer (Illya Kuryakin), Alicia Vikander (Gaby Teller), Elizabeth Debicki (Victoria Vinciguerra), Luca Calvani (Alexander), Sylvester Groth (Oncle Rudi), Hugh Grant (Waverly), Jared Harris (Sanders), Christian Berkel (Udo Teller), David Beckham (Projectionniste), Misha Kuznetsov (Oleg (KGB)), Ekaterina Zalitko (La fille dans la fosse), Joana Metrass (L'assistante de Victoria), Claudia Newman (Le client allemand), Jorge Leon Martinez (Le garde d'élite), Simona Caparrini (La comtesse Allegra), Mark Preston (L'agent de la famille), Gordon Alexander (Le garde d'élite), Vivien Bridson (La femme d'Allemagne de l'Est), Daniel Westwood (La garde italienne), Philippa Howard (Une invitée), Jonathan Nadav (Napoleon Solo (jeune)), David Menkin (Jones), Christopher Sciueref (Colonel Massid), Ben Wright (Un membre de l'unité), Francesco De Vito (Le directeur de nuit), Cesare Taurasi (Le mécanicien), Nicolas Bosc (Le policier italien), Anick Wiget (L'agent du KGB), Christopher Marsh (Le garde d'Allemagne de l'Est), Graham Curry (Le policier militaire), Anthony Ray (L'agent de la CIA), Sayed Kassem (Le général égyptien), Guy Williams (II) (Capitaine Smith).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=180341.html
Au début des années 60, en pleine guerre froide, Agents très spéciaux - Code U.N.C.L.E. retrace l'histoire de l'agent de la CIA Solo et de l'agent du KGB Kuryakin. Contraints de laisser de côté leur antagonisme ancestral, les deux hommes s'engagent dans une mission conjointe : mettre hors d'état de nuire une organisation criminelle internationale déterminée à ébranler le fragile équilibre mondial, en favorisant la prolifération des armes et de la technologie nucléaires. Pour l'heure, Solo et Kuryakin n'ont qu'une piste : le contact de la fille d'un scientifique allemand porté disparu, le seul à même d'infiltrer l'organisation criminelle. Ils se lancent dans une course contre la montre pour retrouver sa trace et empêcher un cataclysme planétaire.
Note de la presse : 3,3/5
Note des spectateurs : 4/5 (Pour 2 088 notes : 12% de *****, 44% de ****, 30% de ***, 9% de **, 4% de *, 1% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 1 nomination
Box Office France : 334 485 entrées
Distributeur : Warner Bros. France
Budget : 75 000 000 $
Année de production : 2015
Langue : 02 Anglais
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage
N° de Visa : 143068

Secrets de tournage :

Espions, origines
Agents très spéciaux: Code U.N.C.L.E est un remake de la série télévisée datant de 1964. Créée par Norman Felton et Sam Rolfe, elle fut diffusée sur la NBC pendant 4 ans. A l'origine, ce sont Robert Vaughn et David McCallum qui jouaient les rôles principaux.

Chaises musicales
Tom Cruise devait initialement tenir le rôle de Napoléon Solo mais a finalement choisi de se concentrer sur Mission Impossible - Rogue Nation. George Clooney fut également engagé mais des problèmes de santé l'empêchèrent de remplir son contrat. Henry Cavill, qui était auparavant favoris, a donc hérité du rôle.

Farandole d'acteurs
Joseph Gordon-Levitt, Ryan Gosling, Alexander Skarsgard, Ewan McGregor, Robert Pattinson, Matt Damon, Christian Bale, Michael Fassbender, Bradley Cooper, Leonardo DiCaprio, Joel Kinnaman, Russell Crowe, Chris Pine, Ryan Reynolds et Jon Hamm ont tous été considérés pour le rôle de Napoléon Solo.

Un pistolet, plusieurs vies
Illya Kuryakin (Armie Hammer) utilise dans le film un pistolet Walther p38. C'est un hommage à l'accessoire utilisé dans la série. Le design est exactement le même que celui dont se sont servi les Japonais au début des années 1980 pour créer le jouet "Microman" (figurine humanoïde se transformant en pistolet). Ce même design fut ensuite utilisé par la compagnie américaine Hasbro pour créer le premier "Megatron", introduit en 1984 dans la série Transformers.

Ça se bouscule
Joel Edgerton et Henry Cavill ont tous deux passé le casting pour jouer Illya Kuryakin mais c'est sur Armie Hammer que la production a jeté son dévolu.

Beaucoup d’appelées, peu d'élues
Gemma Arteton, Alice Eve, Mia Wasikowska, Emilia Clarke, Felicity Jones, Teresa Palmer et Sarah Gadon ont été auditionnées pour le rôle de Gaby Teller qui a finalement échu à la star montante Alicia Vikander.

Lieux de tournage
Cette adaptation de la série TV a été tournée principalement à Londres mais également à Naples.

De super espion à super-héros, il n'y a qu'un pas
Armie Hammer fut envisagé pour le rôle de Clark Kent/ Superman dans le Man Of Steel de Zack Snyder mais c'est Henry Cavill qui le décrocha. Il fit ensuite partie des derniers finalistes pour incarner Bruce Wayne/Batman dans Batman v Superman: l'Aube de la Justice mais on lui préféra Ben Affleck. Toujours dans l'esprit d'adaptation DC Comics, Robert Vaughn, qui était dans la série TV Des Agents très spéciaux, jouait un méchant dans Superman III, aux côtés de Christopher Reeves.

Sexe, mensonges et espions
Steven Soderbergh fut pendant un temps rattaché à la réalisation mais il décida d'abandonner le projet suite à de multiples désaccords avec le studio, notamment à propos du budget et des choix de casting.

God save bacon
Si vous trouvez que le personnage de Napoléon Solo a des faux airs de James Bond, c'est normal. Une seule et même plume les a inventés, celle de Ian Fleming. Conséquemment, les deux espions partagent un goût prononcé pour les belles femmes et une classe à toute épreuve. Le personnage joué par Henry Cavill est un tantinet moins violent que celui de Daniel Craig.

MI6 vs Spectre
L'organisation U.N.C.L.E, "United Network Command for Law and Enforcement" dans la langue de Shakespeare, affronte sans relâche sa Némésis, THRUSH, dont l'acronyme signifie "Technical Hierarchy for the Removal of Undesirables and the Subjugation of Humanity". Cette organisation criminelle internationale bureaucratique est particulièrement malfaisante.

Où est-il passé ?
Il s'agit du dernier film réalisé par Guy Ritchie depuis Sherlock Holmes 2: Jeu d'ombres en 2011. Pas exactement en vacances entre les deux longs métrages, le cinéaste britannique s'est penché sur la réalisation de spot publicitaires pour des marques de parfums ou des jeux vidéo.

Poule aux œufs d'or
Contrairement à ce que l'on pourrait penser, ce n'est pas la première fois qu'une adaptation de la série originale se concrétise. Avant l'arrêt de sa diffusion, un spin-off de la série intitulé Annie, agent très spécial est lancé en 1966 mais n'obtiendra pas le succès escompté. Ce n'est pas tout puisqu'en 1983, le téléfilm Le Retour des agents très spéciaux est diffusé. On pouvait notamment y retrouver le duo d'acteur Robert Vaughn et David McCallum aux côtés de George Lazenby et Patrick Macnee. La version de Guy Ritchie est donc une troisième renaissance.

Espionnage moderne
La dernière fois que la belle Alicia Vikander participait à un film d'espionnage, c'était dans Le Cinquième pouvoir, orchestré par Bill Condon. Si les thématiques et l'intrigue de ce film dédié à Julian Assange sont résolument plus modernes, les deux films partagent certaines similitudes, comme par exemple la mise en danger de l'équilibre mondial.

Equipe gagnante
Agents très spéciaux : Code U.N.C.L.E. marque la troisième collaboration entre le réalisateur Guy Ritchie et le scénariste/producteur Lionel Wigram. Les deux hommes ont travaillé de concert sur le script et la production de ce film et des Sherlock Holmes, sortis respectivement en 2009 et 2011.

Une année riche en espionnage
Agents très spéciaux -Code U.N.C.L.E est programmé pour une sortie à la fin de l'été 2015. Une année très riche en matière de films d'espionnage puisque c'est cette même année que sont également sortis Spy, Kingsman, Mission Impossible 5 et Spectre.

Retrouvailles
Jared Harris avait déjà collaboré avec le metteur en scène Guy Ritchie sur Sherlock Holmes - Jeu d'ombres. Il campait l'ennemi du célèbre et déjanté détective, le professeur James Moriarty.

Même époque
En adaptant la série originale, le réalisateur Guy Ritchie souhaitait en conserver le contexte de la guerre froide afin de "retrouver la singularité et l'atmosphère de cette époque tout en rendant celle-ci accessible au spectateur d'aujourd'hui et en en proposant une interprétation nouvelle." Un procédé déjà utilisé par le cinéaste lors de son adaptation très modernisée de Sherlock Holmes et qui passe par des éléments aussi importants que les décors, les costumes, la musique (qui mêle des sonorités d'époques et contemporaines), ainsi que les effets spéciaux, pour lesquels certains ont été conçus de manière artisanale comme dans les années 60, et d'autres avec des outils numériques comme de nos jours.

U.N.C.L.E. Origins
Au moment de l'écriture du scénario, Lionel Wigram a pensé qu'il était audacieux de se pencher sur les origines de l'organisation U.N.C.L.E. : "Dans la série d'origine, l'U.N.C.L.E. existait déjà et au coeur de la guerre froide, on voyait la CIA et le KGB s'unir dans le plus grand secret pour la survie de l'humanité, à une époque où les relations Est-Ouest étaient catastrophique. On s'est donc demandé comment une telle alliance avait pu voir le jour."

Préquel ?
Le film a été conçu de la même façon que l'adaptation de l'Agence tous risques, en expliquant les origines des personnages et en explorant les prémices de la relation qui les unit dans la série.

Echange de nationalités
Parmi les comédiens principaux du film, pas un n'interprète un personnage de sa propre nationalité. Ainsi, l'02 Anglais Henry Cavill incarne un Américain, pendant qu'Armie Hammer qui est américain, joue ici un Russe. Et enfin, Alicia Vikander est d'origine suédoise mais se glisse dans la peau d'une Allemande.

C'est dans le sang
L'une des raisons pour lesquelles Hugh Grant a accepté de jouer dans ce film, c'est que son oncle était lui-même un espion, et qu'il a donc toujours été fasciné par cet univers. Il interprète ici, Waverfly, le seul personnage (avec ceux de Solo et de Kuryakin) à être issu de la série originale.

D'un film à l'autre
L'un des hélicoptères d'époque du film avait déjà été utilisé dans Goldfinger, le troisième volet de la saga James Bond, et qui se déroulait également durant la guerre froide.

Parlons argent !
Conçu pour un budget de 75 millions de dollars, Agents très spéciaux: Code U.N.C.L.E n'est pas le film le plus cher de Guy Ritchie puisque Sherlock Holmes et Sherlock Holmes: A Game of Shadows avaient respectivement coûté 90 et 125 millions.

Caméo
David Beckham fait une toute petite apparition dans le film, en tant que projectionniste russe apparaissant de manière méconnaissable lors d'un flashback. L'acteur a une toute petite réplique lorsqu'il s'excuse d'avoir mis une diapositive à l'envers. A noter que Beckham avait par le passé été engagé par Guy Ritchie dans une pub H&M, et il devrait normalement avoir un tout petit rôle dans King Arthur dont la sortie est prévue pour aout 2016.
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Big Boss (The) Tang Shan Da Xiong Chine/Hong-Kong 1972 Action 94 min.

255 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 20/10/2006
Lo Wei Bruce Lee (Cheng Chao-an), James Tien (Hsiu Chen), Tony Liu (le fils de Mi), Nora Miao (Miao), Robert Baker (Petrov), Riki Hoshimoto (Susuki), Jackie Chan (un étudiant), San Chin (Tung), Lo Wei (Inspecteur), Jan Arimura (Garde du corps de Susuk, Fung Yi (Yoshida)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=53367.html
A la recherche d'un emploi, Cheng Chao-An émigre chez ses cousins en Thaïlande et est embauché comme manutentionnaire dans une fabrique de glace. Ayant promis à sa mère de ne jamais se battre, il subit la violence des contremaîtres de l'usine et des voyous qui occupent la ville. Mais lorsque les membres de sa famille disparaissent, Cheng rompt son serment et déchaîne sa fureur...
Fiche technique :

Couleur
Format du son : Mono
Format de projection : 2.35 : 1 Cinémascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : Mandarin

Secrets de tournage :


Après avoir longuement refusé de tourner pour des producteurs de Hong-Kong, Bruce Lee accepte de jouer la vedette de deux films réalisés par Lo Wei qui vont le faire connaître : Big Boss et La Fureur de vaincre en 1972. Les deux films connaissent un succès immédiat et Bruce Lee devient une star à Hong-Kong.


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Code 8 Code 8 Canada 2019 Action 98 min.

1353 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 08/10/2022
Jeff Chan Stephen Amell, Robbie Amell, Laysla De Oliveira, Sung Kang, Greg Byrk, Kari Matchett, Peter Outerbridge, Alex Mallari Jr.
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=245865.html
Dans un monde où 4% de la population est née avec des pouvoirs surnaturels, et où ces personnes sont discriminées et traquées sans relâche, un ex-malfrat et un trafiquant de drogue possédant un don de télékinésie s'allient pour mettre fin à un dangereux réseau de criminels.
Pas mal, sans plus !
Ne renouvelle ni le genre des films de casse de banque, ni celui des superhéros, mais à l'audace de faire un mix des deux.
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Fureur De Vaincre lLa) Fist Of Fury Chine/Hong-Kong 1972 Action 100 min.

257 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 26/10/2006
Lo Wei Bruce Lee (Chen Zhen), Nora Miao (Yuan Le-erh), James Tien (Chang Chun-hsia)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=578.html
A Shanghaï, le dojo Nijiguchi, dirigé par le japonais Suzuki, ne cesse d'humilier les écoles chinoises d'arts martiaux qui obéissent aux préceptes de tolérance taoïste et refusent de se battre. Chen Zhen est un jeune élève de Kung-Fu. Déchiré par la mort suspecte de son maître, il enfreint les règles de son école et décide de se venger en partant à l'assaut du dojo Nijiguchi.
Interdit aux moins de 12 ans

Fiche technique :

Interdit aux moins de 12 ans
Couleur
Format du son : Mono
Format de projection : 2.35 : 1 Cinémascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : Chinois


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Gomez & Tavarès Gomez & Tavarès France 2002 Action 109 min.

67 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 19/04/2004
Gilles Paquet-Brenner Stomy Bugsy, Titoff, Jean Yanne, Elodie Navarre, Noémie Lenoir
Marseille, dans la chaleur de la fin de l'été. Meurtre déguisé en suicide, disparition d'une strip-teaseuse... Depuis quelques temps, la rue appartient aux gangsters. Pour la police, l'ultime recours s'impose : frapper fort en mettant sur le coup deux de ses meilleurs flics : Gomez et Tavarès.
Détaché à Marseille, Gomez est un incorruptible pur souche et à la gâchette facile. Tavarès, pour sa part, est une "star" de la police, frimeur, "grande gueule" et efficace, mais il a les doigts qui collent un peu trop aux billets.

Tout les oppose : l'un est aussi coriace que l'autre est magouilleur, et Gomez ne va pas tarder à réaliser que son collègue est loin d'être un flic modèle. Les deux policiers vont devoir apprendre à se supporter, n'hésitant pas à passer outre la loi pour arrêter les criminels...

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Ip Man : la légende est née Yip Man chinchyun Chine/Hong-Kong 2010 Action 100 min.

650 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 25/05/2013
Herman Yau Yu-Hang To (Ip Man), Siu-Wong Fan (Ip Tin Chi), Sammo Hung Kam-Bo (Chan Wah-shun), Yi Huang (Cheung Wing-shing), Rose Chan (Lee Mei-wai), Ip Chun (Leung Bik), Hins Cheung (Cho), Suet Lam (Cheung Ho-tin), Sire Ma (Cheung Wing Wah), Kenya Sawada (Kitao Yukio).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=191007.html
Après le décès de son maître, le jeune Ip Man continue à apprendre les arts martiaux sous les ordres d'un disciple et part à Hong-Kong. Il revient dans sa ville de Foshan où il tombe amoureux de Wing Shing, malheureusement de rang différent de lui. Entre amour interdit, apprentissage de son art et révélation sur son passé, Ip Man entame la plus ardue de ses aventures.


Fiche technique :

Année de production : 2010
Date de sortie DVD : 29 juin 2012
Langue : Cantonais
Date de sortie Blu-ray : 29 juin 2012
Format de production : 35 mm
Colorimétrie : Couleur
Format audio : Dolby Digital
Type de film : Long-métrage
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
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Jason Bourne Jason Bourne USA 2016 Action 124 min.

888 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 03/09/2016
Paul Greengrass Matt Damon, Tommy Lee Jones, Alicia Vikander, Vincent Cassel, Julia Stiles, Riz Ahmed, Ato Essandoh, Scott Shepherd (II)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=231615.html
La traque de Jason Bourne par les services secrets américains se poursuit. Des îles Canaries à Londres en passant par Las Vegas...
Au bout d'une heure quaran­te-cinq, voici, enfin, Jason Bourne (Matt Damon, de mieux en mieux) face au chef de la CIA (Tommy Lee Jones), qui n'a eu de cesse de vouloir l'éliminer, à coups de pièges et de tueurs également diaboliques. L'un voudrait apprendre la vérité sur la mort de son père. L'autre, tout heureux de constater une faille dans la cuirasse, tente de persuader le révolté qu'il est resté, malgré tout, un patriote. Un bon Américain... C'est l'un des (rares) moments psychologiques d'un film emporté, sous pression, où la CIA, totalement déjantée, cette fois, s'associe secrètement avec une sorte de Steve Jobs indien pour mieux instaurer un monde à la George Orwell...

Avant d'avoir connu la gloire avec Jason Bourne, Paul Greengrass avait réalisé Bloody Sunday : un formidable documentaire-fiction qui relatait par le menu le massacre commis, le 30 janvier 1972, par l'armée britannique à l'encontre des indépendantistes irlandais. On retrouve son habileté à insuffler un vrai lyrisme — voire une flamme insurrectionnelle ! — dans les séquences grecques où Athènes, à feu et à sang, lutte pour protéger la démocratie. Habile aussi, et spectaculaire, la partie londonienne, où Vincent Cassel tente d'éliminer celui qu'il prend pour un nouvel Edward Snowden : responsable, par ses révélations, de la perte d'agents dévoués et efficaces...

Les deux cents, trois cents, cinq cents voitures qui explosent à Las Vegas, lors de l'ultime poursuite, finissent, en revanche, par lasser. Trop de bruit et de fureur, de freins qui crissent et de tôle qui éclate... On préfère suivre, au calme, l'ascension, au sein de la CIA, d'une Eve à la Mankiewicz (Alicia Vikander), dont Jason Bourne, pas dupe, se méfie déjà... — Pierre Murat.
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Meltdown, Terreur à Hong Kong Shu dan long wei Chine/Hong-Kong 1995 Action 97 min.

348 2/4
  Disponible 01 AVI 08/05/2008
Jing Wong, Corey Yuen Jet Li, Jacky Cheung, Yau Shuk Ching, Charlie Young, Billy Chow, Suki Kwan
http://www.cinemovies.fr/fiche_film.php?IDfilm=5438
Après avoir vu sa femme mourir, Kit Li travaille comme garde du corps et comme doublure cascade pour Frankie Lane, une star peureuse de films d'arts martiaux. Mais quand le gang du 'Docteur' responsable de la mort de sa femme ressurgit, Kit voit rouge...
Un film assez fandard de par le rôle de Jacky Cheung (très grand acteur, également un des chanteurs les plus connus en Chine) en pseudo Bruce Lee, soit-disant maître d'arts martiaux mais qui utilise une doublure pour ses cascades, Jet Li. Il y a pas mal d'humour donc, et le peu de scènes de fights valent le détour ! Peu connu de la filmographie de Li, Meltdown a des similitudes avec Piège de Cristal, la plus grosse étant la prise d'otages de tout un immeuble. Un film à voir pour un moment de détente, mais ne vous attendez vraiment à du sérieux, je dirais même que l'affiche française est trompeuse, on en croirait un nanar d'action mais le comique prend largement le dessus.
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Mission Impossible 3 MI III USA 2005 Action 126 min.

285 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 27/12/2006
J.J. Abrams Tom Cruise (Ethan Hunt), Ving Rhames (Luther Stickell), Philip Seymour Hoffman (Owen Davian)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=28602.html
Ethan espérait avoir tourné une page en quittant le service actif de la Force Mission Impossible pour un poste de formateur ; pouvoir enfin mener une vie ''normale'', se consacrer tout entier à sa ravissante épouse, Julia...Mais lorsque Lindsey, la plus brillante recrue de l'IMF ''tombe'' à Berlin, Ethan se sent moralement obligé de lui porter secours. Assisté de ses fidèles coéquipiers Luther, Zhen et Declan, il infiltre le repaire du trafiquant Owen Davian et arrache la jeune femme des mains d'une quinzaine de ses sbires. Trop tard : quelques instants plus tard, une mini-capsule de magnésium explose dans la tête de Lindsey, la tuant sur le coup. Davian avait tout prévu...Pour Ethan, c'est bien plus qu'un ratage - c'est une faillite personnelle dont il lui faut au plus vite se racheter...
Fiche technique :

Budget : $150 000 000
Box Office France : 1 918 786 entrées
N° de visa : 115207
Couleur : Couleur
Format du son : Dolby SR + Dolby SR-DTS & SDDS
Format de projection : 2.35 : 1 Cinémascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :


M : i : III est le troisième long-métrage adapté de la célèbre série télévisée Mission : impossible après Mission : impossible (1996, Brian De Palma) et Mission : impossible 2 (2000, John Woo). Pour la troisième fois, Tom Cruise, initiateur de la saga sur grand écran, endosse la panoplie de l'agent Ethan Hunt.


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Retour de la 36e chambre de shaolin (le) Shao Lin ta peng hsiao tzu Chine/Hong-Kong 1980 Action 99 min.

343 2/4
  Disponible 01 AVI 04/05/2008
Chia-Liang Liu Gordon Liu (Chao Yen-Cheh, sous le nom de Chia Hui Liu), Kara Hui (Hung), Lung Wei Wang (Boss Wang), Siu Hau (Ah Chong, sous le nom de Hsiao Hou), Yeong-mun Kwon (le guerrier mandchou, sous le nom de Kuen Wing-Man), Tao Chang (Ma)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=57602.html
Des ouvriers exploités engagent un acteur pour incarner un maître de Shaolin et effrayer leurs patrons tyranniques. Ces derniers ne sont pas dupes et punissent leurs employés. L'acteur se rend alors à Shaolin dans l'espoir d'y être formé, afin de revenir venger ses amis...
Critiques Spectateurs

Tout le charisme de Gordon Liu est révélé dans ce sublime "kung-fu comedy". Le second volet de la trilogie de la 36ème chambre est plus centré sur l'humour que le premier. Et c'est avec plus de plaisir que l'on savoure le jeu d'acteur de Liu, immense artiste martial par ailleurs. Excellent en tout point de vue.

Voila le second de la trilogie de la 36éme chambre de Shaolin (La 36 éme chambre de Shaolin, retour à la 36éme chambre et les disciples de la 36éme chambre) Gordon Liu toujours aussi jouissif dans la peau d'un arnaqueur frustré voulant "maitriser" le terrible art qu'est le Kung Fu pour sauver ses amis exploités et maltraités par les "méchants manchous". Bref un très très bon de la Shaw Brother qui plaira tant aux puristes des films d'arts martiaux qu'aux non initiés au genre. A se procurer de toute urgence...

La suite de la 36eme chambre surprend déjà par le rôle de Gordon Liu, son rôle de futur maître joué dans le premier épisode étant joué par quelqu’un d’autre ! Gordon Liu reprend donc le rôle de l’apprenti Shaolin mais en axant son jeu d’acteur vers la comédie (il ressemble sous certain aspect au personnage qu’il interprétait dans le très bon Martial Club). Une réussite, même si encore une fois certain combat manque de dynamisme, mais c’était le style de l’époque. Pus que sympa !
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Scorpion Scorpion France 2007 Action 98 min.

504 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 25/12/2010
Julien Seri Clovis Cornillac (Angelo), Karole Rocher (Virginie), Jérôme Le Banner (Elias), Francis Renaud (Marcus), Caroline Proust (Léa/elodie), Olivier Marchal (De Boers), Tony Mpoudja (Moise), Hicham Nazzal (Mathias), Pierre Berriau (Barros), Moussa Maaskri (Lieutenant De Boers), Philippe Bas (Patrick), Marc Bertolini (M. Gérard), Titouan Laporte (Milan), Tadrina Hocking (La Soeur De Virginie), Alain Figlarz (Adversaire De L'Entrepôt).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=49272.html
Angelo ne vit que pour la boxe thaï. Ecarté injustement des championnat, il tue accidentellement le challenger dans un combat de rue.A sa sortie après six ans de prison, c'est une épave. Mais par amour, il va changer, devenir un autre, une machine à cogner, à prendre des coups, à combattre. Il va devenir Scorpion.C'est le prix à payer pour gagner les combats clandestins sans règles et sans limites de free fight.
Interdit aux moins de 12 ans

Note de la presse : 2/5
Note des spectateurs : 3/5 (Pour 961 notes : 22 % de *****, 18 % de ****, 23 % de ***, 6 % de **, 30 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 228 540 entrées
N° de visa : 109 602
Couleur
Format du son : Dolby SR - Digital DTS - Digital
Format de projection : 1.85 : 1
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français

Secrets de tournage :

Une préparation physique intensive
Pour se préparer au rôle d'Angelo, Clovis Cornillac a principalement fait du cardio-training afin de tenir le coup sur la longueur, du footing, des abdos et du combat. Il a commencé environ dix mois avant le tournage du Scorpion, avec un coach, Abdelkader Dahou, qui le suivait partout. "C'est la seule condition que j'avais posée pour faire le film, explique-t-il. J'avais un planning surchargé, je n'avais pas le temps d'aller dans une salle, il fallait quelqu'un qui soit présent et disponible à toute heure. Abdelkader m'entraînait quatre heures par jour où que je sois, quoique je fasse, six jours sur sept. Le dimanche, je le réservais à ma famille. Il m'a suivi sur le tournage des Brigades du Tigre, de Poltergay et du Serpent. Il m'entraînait à 6 heures du matin, juste avant que j'aille au maquillage des Brigades du Tigre, parfois à 2h du matin, pendant un raccord lumière sur Le Serpent qu'on tournait de nuit et, dès que j'avais un break, je faisais un footing."De son côté, Alain Figlarz lui faisait répéter des chorégraphies qu'il devait retenir tout en apprenant les textes de ses autres films, pendant que Bertrand Amoussou lui enseignait les rudiments du free fight. N'ayant plus une seconde de libre, il a continué l'entraînement pendant les huit semaines de tournage de Scorpion.

La rencontre Cornillac / Le Banner
Avant de tourner aux côtés de Jérôme Le Banner, Clovis Cornillac le connaissait pour l'avoir vu combattre. "J'étais allé le voir à Bercy dans un combat qui a duré 30 secondes. Il a mis K.O. d'un coup de pied un mec de deux mètres qui faisait 100 kilos, ça m'avait scotché. Je l'avais appelé pour le féliciter. Quand on a commencé à répéter ensemble, il avait plus peur que moi, il avait peur de me faire mal et puis il n'avait jamais fait de cinéma, il avait une angoisse par rapport à ça. Je lui ai dit que je n'étais pas chiant, que je n'étais pas là pour lui faire des reproches ni pour me plaindre. On a très vite accroché. Contrairement à l'image qu'il donne, pour se protéger j'imagine, il a une connaissance de l'être humain incroyable ! Il te décode tout de suite."Les deux hommes auront à nouveau l'occasion de se croiser sur le tournage d'Astérix aux Jeux Olympiques, film dans lequel Jérôme Le Banner incarnera un gladiateur.

Jérôme Le Banner avec un bras cassé
Entre les répétitions pour le film, Jérôme Le Banner continuait les matches. Dix jours avant le tournage, il avait combattu et s'était cassé le bras. "Je n'ai rien dit à Julien Seri, je ne voulais pas qu'il s'imagine que je ne serais pas capable de faire le film ou qu'il prenne ça pour un poids supplémentaire à gérer, explique le boxeur. Je savais que même avec un bras cassé j'allais faire le film. Quand j'accepte quelque chose, je vais jusqu'au bout, peu importe ce qui se passe. Je l'aurais fait même avec un seul doigt de pied, pour moi, ce n'est pas un problème, tout est dans la tête. Je me suis fait opérer, on m'a posé des broches et j'ai demandé à mon médecin si je pouvais combattre dans cet état-là, il m'a répondu : "Oui, si tu es fort mentalement, si tu gères la douleur". Ça faisait partie de mon répertoire."

Joey Starr pressenti pour le rôle principal
Au départ, c'est le rappeur Joey Starr qui devait incarner le personnage d'Angelo. "Il devait tenir le rôle principal, explique Jérôme Le Banner, et comme on est amis, il a immédiatement pensé à moi pour jouer le champion de free fight dans le film. J'ai accepté parce que Joey me l'a demandé, que je m'en sentais capable et que c'était une nouvelle expérience que j'avais envie de tenter. Quand Joey s'est retiré du projet et que Cédric Jimenez, le producteur, est revenu vers moi deux ans plus tard avec un nouveau casting et un nouveau réalisateur, j'ai demandé à Joey s'il était d'accord, par respect. C'était la condition sine qua non pour que je le fasse : qu'il me donne le feu vert. Il m'a dit : "Vas-y, fais-le", donc j'ai dit oui à Cédric."

Une initiative du producteur Cédric Jimenez
S'intéressant depuis longtemps au free fight, Cédric Jimenez avait envie de développer un film qui parlerait aussi de combat au sens général du terme. "On a tous un combat à mener, quel que soitnotre niveau social, confie-t-il. Je trouvais que l'idée était fédératrice, intemporelle et universelle. J'avais le sujet, le personnage principal, j'en ai écrit six pages, l'histoire était à peu près là, et Sylvie Verheyde m'a proposé d'écrire le scénario. Elle est partie au Mali et elle en est revenue avec un traitement de trente pages. C'était vraiment bien, beaucoup mieux que ce que j'avais envisagé : c'était beaucoup plus basé sur les émotions, moins sur les combats. Je l'ai proposé aux gens de Studio Canal, qui ont immédiatement adhéré au projet, on a commencé le développement mais ça n'a pas abouti tout de suite."Julien Seri a repris le projet, a retravaillé le scénario avec Cédric Jimenez et a rajouté des scènes de combat afin de tenir la promesse principale de Scorpion qui est d'être le premier film au monde à traiter du sport de combat ultime qu'est le free fight. Et le producteur de préciser : "C'est comme ça qu'on a trouvé l'équilibre entre les scènes de combat et les scènes d'émotion, un équilibre fragile qui fait toute l'originalité du film."

Julien Seri motivé par le projet
Quand Cédric Jimenez a relancé le projet Scorpion, il l'a proposé à plusieurs réalisateurs, dont Chris Nahon, qui est un des amis de Julien Seri. Chris a dit à ce dernier : "C'est un film pour toi, tu devrais appeler le producteur pour le rencontrer." "J'ai appelé Cédric, se souvient le cinéaste, on a dîné ensemble et je suis reparti avec le scénario. A deux heures du matin, j'avais fini de le lire et j'appelais Cédric pour lui dire que je voulais absolument faire le film. J'aurais pu écrire chaque ligne du scénario. Ca ressemblait énormément à mes courts métrages, ça en était perturbant de voir que quelqu'un d'autre avait écrit quelque chose d'aussi proche de moi. C'était comme un miroir. Ça m'a bouleversé."

Des scènes de combat tournées en DV
Pour les scènes de combat, Julien Seri souhaitait utiliser quatre caméras, or il n'en disposait que de deux et n'avait pas les moyens d'en louer d'autres. "Alors on s'est dit que comme il était question de combats diffusés sur Internet dans le film, il suffisait de prendre deux DV, confie le réalisateur. En plus, ça donnait un autre grain à l'image, un autre regard et ça nous permettait de filmer dans des endroits compliqués. Ce sont les seules scènes un peu storyboardées, sinon je n'avais aucun découpage. J'aime bien me laisser guider par les acteurs. Comme je cadre, je suis très réactif. Je filme à l'instinct, j'essaie de ne pas intellectualiser ma mise en scène, j'essaie de chercher la vérité, ma vérité. Je sais quand même où je vais, c'est de l'improvisation réfléchie, disons. En plus, on tournait en HD, parce que les caméras coûtaient moins cher, et je n'avais jamais utilisé de HD avant. On a dû s'adapter. Ce qui ne m'a pas empêché de faire entre trente et cinquante plans par jour. La plus grosse journée, on a fait cent deux plans totalement improvisés au niveau du cadrage."
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Secret Des Poignards Volants (le) House Of Flying Daggers Chine/Hong-Kong 2003 Action 119 min.

220 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 20/01/2006
Zhang Yimou Andy Lau (Leo), Ziyi Zhang (Mei), Takeshi Kaneshiro (Jin), Song Dandan (Yee).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=56871.html
En cette année 859, la Chine est ravagée par les conflits. La dynastie Tang, autrefois prospère, est sur le déclin, et le gouvernement corrompu s'épuise à lutter contre les groupes de rebelles toujours plus nombreux qui se dressent contre lui. La plus puissante de ces armées révolutionnaires et la plus prestigieuse de toutes est la Maison des Poignards Volants. Deux capitaines, Leo et Jin, sont envoyés pour capturer le mystérieux chef de cette redoutable armée.
Note de la presse : 3/4 Note des spectateurs : 3/4

Fiche technique :

Box Office France : 460 836 entrées
Box Office Paris : 188 614 entrées
N° de visa : 111612
Couleur
Format du son : Dolby Digital DTS
Format de projection : 2:35.1 Cinémascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : Mandarin

Secrets de tournage :

Une approche différente
Zhang Yimou n'a jamais été un expert du film d'arts martiaux. Il se considérait jusqu'à présent seulement comme un fan du genre. Puis, "j'ai abordé le wuxia - genre mêlant épées et chevalerie chinoise - avec Hero, et je me suis fait happer..." Désormais rompu aux impératifs cinématographiques du genre, il a pu, avec Le Secret des Poignards volants, se montrer plus audacieux : "On pourrait dire que ce film est aussi un hommage au wuxia".Mais pour le réalisateur, c'est tout sauf un film d'arts martiaux ordinaire : "C'est une histoire d'amour sertie dans un film d'action." Conscient que de nombreux réalisateurs ont raconté ce genre d'histoires, Zhang Yimou a choisi de s'intéresser avant tout à l'instant et à la façon dont l'amour naît, et ce que hommes et femmes sont prêts à sacrifier au nom de ce sentiment. "Pour moi, finalement, l'amour est le triomphe de l'humanité..."

Un héros superstar
Dans le rôle de Jin, on retrouve un certain Takeshi Kaneshiro, l'un des plus célèbres acteurs asiatiques. De sa collaboration avec Zhang Yimou, l'acteur retient un homme étonnant : "Zhang s'est montré constamment encourageant et d'un soutien sans faille. Il expliquait ce qu'il voulait, et l'écouter était comme d'écouter un conteur. J'étais fasciné, en extase." Takeshi Kaneshiro n'en a pas pour autant fini avec le cinéma d'action puisqu'on pourra le voir bientôt à l'affiche de The Returner, un blockbuster japonais.

Tombe la neige...
Filmé pour partie en Ukraine, Le Secret des Poignards volants a été victime des aléas climatiques : la neige a fait son apparition dans le pays bien plus tôt que prévu. Pire, les flocons se sont mis à tomber en plein milieu d'une séquence. "Cela m'a beaucoup inquiété, raconte le réalisateur, parce que si la neige continuait à ce train, toutes les feuilles des arbres tomberaient." Ce qui n'aurait pas été sans poser de sérieux problèmes de raccord et de continuité...Mais après mûres réflexions, Zhang Yimou s'est résolu à tourner la séquence dans la neige, procédant à un grand nombre d'ajustement sur le script et le rythme. Au final, le résultat est impressionant : "Je me rends compte que j'ai eu énormément de chance. La neige a créé une tonalité parfaite. C'est le destin - quelque part là-haut, quelqu'un a décidé de m'apporter son aide."

Le bois dont on fait les héros
S'il est bien une scène que l'on retrouve dans nombre de films d'arts martiaux, c'est le combat dans la forêt de bambous. On se souvient bien sûr de la célèbre séquence de Tigre et dragon mais, comme le fait remarquer le réalisateur Zhang Yimou, "en fait, au cours de ces cinquante dernières années, tout le monde a tourné des scènes d'action dans une forêt de bambous ! A croire qu'il faut se battre dans une telle forêt pour pouvoir être considéré comme un vrai guerrier !" Soucieux de respecter la tradition, Zhang Yimou ne pouvait faire autrement que tourner une scène de ce type... Mais à sa façon ! "Dans ma forêt à moi, le combat se déroule simultanément sur le sol et au sommet des végétaux. Les deux amants en fuite se battent au sol tandis que l'ennemi leur fond dessus depuis les hauteurs."


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Sin City Sin City USA 2005 Action 123 min.

334 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 23/01/2007
Robert Rodriguez, Frank Miller, Quentin Tarantino Bruce Willis (Hartigan), Mickey Rourke (Marv), Jessica Alba (Nancy), Benicio Del Toro (Jackie Boy), Josh Hartnett (L'Homme), Jaime King (Goldie), Brittany Murphy (Shellie), Carla Gugino (Lucille), Clive Owen (Dwight), Marley Shelton (La Cliente), Elijah Wood (Kevin), Rosario Dawson (Gail), Nick Stahl (Roark Jr.), Michael Clarke Duncan (Manute), Michael Madsen (Bob), Rutger Hauer (Cardinal Roark), Alexis Bledel (Becky), Jude Ciccolella (Le Commissaire Liebowitz), Devon Aoki (Miho), Rick Gomez (Monsieur Shlubb), Frank Miller (Le Prêtre), Jeff Schwan (Tommy).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=56067.html
Sin City est une ville infestée de criminels, de flics ripoux et de femmes fatales.

Hartigan s'est juré de protéger Nancy, une strip-teaseuse qui l'a fait craquer.

Marv, un marginal brutal mais philosophe, part en mission pour venger la mort de son unique véritable amour, Goldie.

Dwight est l'amant secret de Shellie. Il passe ses nuits à protéger Gail et les filles des bas quartiers de Jackie Boy, un flic pourri, violent et incontrôlable.

Certains ont soif de vengeance, d'autres recherchent leur salut. Bienvenue à Sin City, la ville du vice et du péché.
Interdit aux moins de 12 ans

Fiche technique :

Budget : 45 500 000 $
Box Office France : 1 236 272 entrées
Box Office USA : 74 098 862 $
N° de visa : 112 632
Interdit aux moins de 12 ans
Couleur
Format du son : DTS
Format de projection : 1.85 : 1
Format de production : HD
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :


Ce film a été présenté au Festival de Cannes 2005 en compétition officielle.


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Territoire Des Morts (le) Land Of The Dead Canada/France 2004 Action 93 min.

278 2/4
  Disponible 01 AVI 27/12/2006
George A. Romero Simon Baker Denny (Riley), Asia Argento (Slack), Dennis Hopper (Kaufman), John Leguizamo (Cholo)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=57722.html
Dans un avenir pas si lointain, une poignée de survivants barricadés dans une ville bunker vit encore dans le souvenir de l'ancien monde...
Des zombies, qui désormais pensent et communiquent, s'organisent pour prendre d'assaut la ville bunker. Kaufman, autoproclamé chef des vivants, engage un commando de mercenaires pour contrer les attaques de ces morts-vivants d'un genre nouveau...
Interdit aux moins de 12 ans

Fiche technique :

Interdiction : Interdit aux moins de 12 ans
Couleur : Couleur
Format du son : Dolby SR + Dolby SR-DTS & SDDS
Format de projection : 2.35 : 1 Cinémascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :


Land of the dead est le quatrième épisode d'une saga sur les morts-vivants entamée en 1968 par George A. Romero. Marqué de l'empreinte du 11 septembre 2001, cet opus prend le relais du spectre de la guerre du Vietnam de La Nuit des morts-vivants, du consumérisme de Zombie (1978) et des germes du totalitarisme du Jour des morts-vivants (1985). Romero reprend donc sa saga vingt ans après son point final provisoire...


Paradoxalement, c'est le premier film de morts-vivants réalisé par Romero dans lequel est prononcé le terme "zombie". Les créateurs de la parodie 02 Anglaise Shaun of the dead y font d'ailleurs référence dans leur film, lorsque l'un des héros signale qu'il est malpoli de parler des "zombies", préférant à cette formule le plus digne "Z word"...


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Transporteur 2 (le) The Transporter II France 2004 Action 87 min.

210 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 20/01/2006
Louis Leterrier, Corey Yuen Jason Statham (Frank Martin), Amber Valetta (Audrey Billings), Alessandro Gassman (Gianni), Kate Nauta (Lola), Hunter Clary (Jack Billings), Jeff Chase (Vasily), François Berléand (Tarconi), Jay Amor (Gianni Thug), Scott Dale (Gianni Thug Speared), Vincent De Paul (Le Chef De La Sécurité De Billings), Keith David, Matthew Modine, Tim Ware (Hoffman).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=57125.html
A Miami pour dépanner un ami en vacances, Frank Martin doit conduire un enfant à l'école pendant quelques jours. Mais parce que le père du petit est désormais responsable de la lutte antidrogue, il va se retrouver malgré lui impliqué dans un incroyable complot...

** mauvaise qualité **
Interdit aux moins de 12 ans


Fiche technique :

Budget : 32 millions de $
Box Office France : 1 227 577 entrées
Couleur
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

On prend les mêmes... (ou presque)
Le Transporteur II est la suite du Transporteur, sorti en 2002. Toujours produit et scénarisé par Luc Besson pour sa société EuropaCorp, il bénéficie cette fois d'un radical changement au niveau du casting et de l'équipe technique puisque, délocalisation aux Etats-Unis oblige, les Français sont majoritairement remplacés par des Américains. En revanche, la réalisation est toujours assurée par Louis Leterrier, secondé pour les scènes d'action par Corey Yuen. Dans la foulée, alors que le Français François Berléand reprend du service dans le rôle de l'inspecteur Tarconi, le rôle féminin principal est tenu cette fois par l'ancien mannequin Amber Valletta et non plus par la Taïwanaise Shu Qi.

A propos du "Transporteur II"
Louis Leterrier commente ainsi le succès du film : "Le studio a tout de suite senti que le public réagissait. Je pense que c'est vraiment le personnage qui a séduit les spectateurs. (...) Ce n'était pas un héros tout-puissant, mais un homme normal, sans gadgets, sans super pouvoirs, un type plutôt sympa qui fait des erreurs, qui n'a pas toujours la réplique idéale quand tout explose autour de lui."

Un tournage cauchemardesque
Selon Louis Leterrier, il était difficile de tourner le film en respectant le budget alors qu'il fallait tenir compte du déplacement aux Etats-Unis. "Nous n'avons eu que soixante jours de tournage, douze heures par jour plus quatre de préparation pour le lendemain. Toute la semaine, nous tournions les scènes de jeu avec l'ensemble du casting ; le week-end, on s'occupait des cascades et Corey tournait les combats pendant que je préparais la suite, le tout sous une chaleur à tomber et une humidité étouffante."Le planning de tournage était déjà serré et la météo ne nous a pas simplifié la vie. Jamais autant d'ouragans n'ont frappé la Floride ! Chaque jour, on m'affichait près du moniteur une carte avec la progression des ouragans. Deux (...) ont balayé la région avec des vents de 300 km/h !"

Esprit de famille
En-dehors des habitués (équipe technique, acteurs, réalisateurs) issus du premier épisode, on notera les retrouvailles de Jason Statham avec Jason Flemyng. Tous deux acteurs incontournables du renouveau du polar 02 Anglais, il s'étaient retrouvés ensemble à l'affiche des deux premiers films de Guy Ritchie, Arnaques, crimes et botanique (1998) et Snatch (2000), mais aussi dans Carton rouge - Mean Machine, une comédie policière sur le milieu du foot. Flemyng apparaît également dans le film Layer cake, de Matthew Vaughn (le producteur des films de Ritchie).

Calendrier
Le film a été tourné à l'été 2004 mais il ne sort que maintenant, entre autres parce que sa production, gérée par la société de Luc Besson (EuropaCorp), a dû cohabiter avec celle de nombreux autres projets, dont le film de Guy Ritchie ayant pour vedette, une fois encore, Jason Statham : Revolver !


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Tube Tube Corée Du Sud 2003 Action 112 min.

224 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 20/01/2006
Baek Woon-Hak Kim Seok-Hun ( Ii ), Park Sang-Min, Bae Du-Na, Kwon Oh-Jung ( I ), Jun Jeong.
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=60286.html
Do-Jun, un ancien agent d'élite au service d'un homme politique influent, est devenu un simple policier opérant dans l'enceinte du métro de Séoul, à la suite du décès accidentel de sa fiancée lors d'une mission. Un jour, Ki-Taek, son ennemi juré, assassine le maire de la ville, détourne une rame de métro et prend ses occupants en otages. Do-Jun va devoir intervenir...

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Wanted Recherché Mort Ou Vif Most Wanted USA 1997 Action 95 min.

323 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 19/01/2007
David Hogan Keenen Ivory Wayans (Le Sergent James Dunn), Jon Voight (Le Général Adam Woodward), Jill Hennessy (Dr. Victoria Constantini), Paul Sorvino (Kenny Rackmill), Robert Culp (Donald Bickhart), Simon Baker Denny (Stephen Barnes), Wolfgang Bodison (Capitaine Steve Braddock), Eric Roberts (Spencer), John Diehl (Le Capitaine De Police), Eddie Velez (Sergent Peyton), Donna Cherry (First Lady), Tucker Smallwood (William Watson), Amanda Kravat (Charlie), Casey Lee (Randy), Dave Oliver (Lieutenant Scruggs).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=18345.html
Le sergent James Dunn, tireur d'élite et héros de la guerre du Golfe, est condamné à mort pour avoir abattu un de ses supérieurs. Le colonel Casey, qui dirige une unité d'élite secrète, lui rend visite dans sa cellule et lui offre la liberté en échange d'un contrat: assassiner un industriel soupçonné d'avoir vendu des renseignements technologiques à une puissance ennemie. Le jour J, c'est la Première Dame des Etats-Unis qui est assassinée par un tueur d'élite. Dunn comprend qu'il vient d'être manipulé.
Fiche technique :

Couleur
Format du son : Dolby Digital DTS
Format de projection : 2.35 : 1 Cinémascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais


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Boulevard de la mort Grindhouse: Death Proof USA 2007 Action 110 min.

460 1/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 25/12/2010
Quentin Tarantino Kurt Russell (Stuntman Mike), Rose Mcgowan (Pam), Zoe Bell (Zoe), Rosario Dawson (Abernathy), Vanessa Ferlito (Arlene), Jordan Ladd (Shanna), Michael Bacall (Omar), Eli Roth (Dov), Mary Elizabeth Winstead (Lee), Tracie Thoms (Kim), Sydney Tamiia Poitier (Jungle Julia), Quentin Tarantino (Warren), Marley Shelton (Dr. Dakota Block), Michael Parks (Earl Mcgraw), Monica Staggs (Lanna Frank), Timothy V. Murphy (Le Patron Du Bar), Marta Mendoza (Sonia), Kelley Robins (Laquanda), Omar Doom (Nate), Jonathan Loughran (Jasper), Nicky Katt (L'Employé De La Superette), James Parks (Acteur), Electra Avellan (Actrice), Mikhail Sebastian (Docteur/ Médecin).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=108247.html
C'est à la tombée du jour que Jungle Julia, la DJ la plus sexy d'Austin, peut enfin se détendre avec ses meilleures copines, Shanna et Arlene. Ce TRIO INFERNAL, qui vit la nuit, attire les regards dans tous les bars et dancings du Texas. Mais l'attention dont ces trois jeunes femmes sont l'objet n'est pas forcément innocente. C'est ainsi que Mike, cascadeur au visage balafré et inquiétant, est sur leurs traces, tapi dans sa voiture indestructible. Tandis que Julia et ses copines sirotent leurs bières, Mike fait vrombir le moteur de son bolide menacant...
Interdit aux moins de 12 ans

Note de la presse : 3/5
Note des spectateurs : 4/5 (Pour 10030 notes : 35 % de *****, 26 % de ****, 16 % de ***, 1 % de **, 22 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 627 459 entrées
N° de visa : 118175
Couleur
Format du son : Dolby SR + Digital SR-D + DTS & SDDS
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

Un hommage vibrant au cinéma bis...
Afin de rendre hommage aux films de séries B qui les ont bercés, les réalisateurs Quentin Tarantino et Robert Rodriguez ont décidé, à l'origine, de tourner Grindhouse, un double-programme identique à ceux diffusés dans le cadre des systèmes d'exploitation Grindhouse (ces salles de cinéma qui projetaient des doubles programmes déjantés, mêlant violence et érotisme, entrecoupés de bandes annonces). Les deux films, avec de fausses bandes annonces en guise d'entracte, empruntent aux genres populaires de cette époque : le Planète terreur - un film Grindhouse de Robert Rodriguez est un film de zombie, alors que le Boulevard de la mort - un film Grind House de Quentin Tarantino est un "slasher road-movie" meurtrier dans la veine de Duel ou Hitcher.

... avec une double exploitation
Le concept du double-programme avec fausses bandes annonces en guise d'entracte, parfaitement en phase avec le système d'exploitation Grindhouse, fut jugé inhabituel pour les pays européens par la production du film et ne passa pas les frontières américaines. Les frêres Weinstein, producteurs du projet, décidèrent ainsi que le film serait coupé en deux pour tous les pays non-anglophones. Sortiraient ainsi en salles Boulevard de la mort - un film Grind House (le 13 juin 2007 pour la France) puis, quelques mois plus tard, Planète terreur - un film Grindhouse (le 15 août 2007 pour la France).

Tarantino mélange les genres
Quentin Tarantino, s'il qualifie en premier lieu Boulevard de la mort - un film Grind House de film "gore", précise néanmoins : "J'ai voulu intégrer des courses-poursuites effrénées au slasher-movie. Du coup, le film change de registre en cours de route. A une vingtaine de minutes de la fin, on ne sait même plus à quel genre exactement appartient le film. On s'identifie tellement aux personnages qu'on ne s'en aperçoit pas, mais ce n'est plus le même film."

Un grain de folie
Pour bien respecter le charme désuet de ce genre de films, les deux réalisateurs ont "vieilli" leurs films respectifs en imprimant un grain particulier sur les images ou encore en en se privant pas de pimenter le métrage d'intempestives -et voulues- sautes de pellicules.

Quand Tarantino s'auto-référence...
Dans Boulevard de la mort - un film Grind House, Quentin Tarantino rend hommage à tout un pan méconnu de la culture cinématographique américaine, mais n'en oublie pas de non plus de faire des clins d'oeil... à son propre cinéma. Ainsi, le long métrage est parsemé de références "tarantinesques" telles, entre (nombreuses) autres, la présence des cigarettes Red Apple ou encore la musique immédiatement reconnaissable de Kill Bill : Volume 1 retentissant comme sonnerie de téléphone portable.

Fausses bandes annonces
Pour respecter pleinement le concept du système d'exploitation Grindhouse, les deux films (seulement aux Etats-Unis, où le concept est proposé à 100%), sont entrecoupés de fausses bandes annonces, réalisées par des adeptes du genre: Eli Roth, le maître d'oeuvre d'Hostel, Rob Zombie, le réalisateur déjanté d'Halloween 9 et de Devil's Rejects ou encore Edgar Wright, le farceur de Shaun of the Dead. Une valeur ajoutée que ne pourront malheureusement pas découvrir les spectateurs européens avec le film coupé en deux parties.

Rosario Dawson plus qu'enthousiaste
Jouer sous la direction de Quentin Tarantino semble avoir été une véritable révélation et avoir procuré un plaisir total aux comédiens de Boulevard de la mort - un film Grind House. Ainsi, l'actrice Rosario Dawson ne cache pas son enthousiasme : "Dans ce film, vous allez voir les courses poursuites les plus impressionnantes de votre vie, les nanas les plus délurées que vous ayez jamais vues, et le personnage de tueur psychopathe le plus effrayant auquel vous ayez jamais été confronté. Et en prime, vous allez vous marrer ! Quentin n'avait encore amais fait un film pareil."

Le double-effet Grind House
Les comédiennes Rose McGowan et Marley Shelton présentent la particularité d'apparaître à la fois au générique de Boulevard de la mort - un film Grind House et à celui de Planète terreur - un film Grindhouse.

Références
Boulevard de la mort - un film Grind House multiplie les références au cinéma bis des années 70. Parmi ces références, citons notamment l'oeuvre de Russ Meyer et le long métrage Point limite zéro, réalisé en 1971 par Richard C. Sarafian.

Une BOF toute tarantinesque
A l'instar des précédents longs métrages de Quentin Tarantino, Boulevard de la mort - un film Grind House bénéficie d'une bande originale de haut vol, reflétant l'amour inconsidéré du cinéaste pour la musique, le septième art et leur union. Parmi les artistes présents sur cette BOF, beaucoup d'obscurs noms que Tarantino se fait un plaisir de faire découvrir aux spectateurs, mais également des pointures comme Ennio Morricone, le groupe T-Rex, le chanteur de blues Willy de Ville ou encore Serge Gainsbourg, dont l'un des morceaux (la version américaine de J'aime tomber les filles) habite le générique de fin.

Une cascade de haut vol
La scène de course-poursuite de Boulevard de la mort - un film Grind House, dans laquelle Zoe Bell chevauche le capot du bolide de Kurt Russell à pleine vitesse, est l'un des moments phares du long métrage. Quentin Tarantino raconte : "On a tenté de se rapprocher des courses-poursuites des années 70. On a visionné plusieurs scènes de courses-poursuites : des poursuites de films contemporains, de films des années 90, des années 80 et des années 70. Les poursuites des années 70 sont toujours les plus impressionnantes. Pour une simple raison : à l'époque, les cascadeurs exécutaient les acrobaties eux-mêmes. En ce qui me concerne, je ne voulais ni d'effets infographiques, ni de ralentis." Ainsi, dans cette logique, l'actrice-cascadeuse Zoe Bell a effectué elle-même cette périlleuse acrobatie.

Un directeur photo nommé... Tarantino
Avec Boulevard de la mort - un film Grind House, le réalisateur Quentin Tarantino fait ses débuts en tant que directeur de la photographie. Il raconte avoir souhaité vieillir l'aspect de la pellicule tout en conservant une certaine authenticité : "J'ai tiré le film en noir et blanc. Je pense souvent au négatif comme à la créature de Frankenstein car il provient de plusieurs sources. De fait, le grain de la pellicule est épais, comme passé et "sale"." Les comédiens du long métrage ont été éclairés par des néons, des lampes fluorescentes, mais également par la lumière du soleil et la clarté de la lune.

L'hommage de Tarantino à la gent féminine
Avec Boulevard de la mort - un film Grind House, Quentin Tarantino poursuit sa déclaration d'amour cinématographique aux femmes, avec notamment de longues plages de dialogues entre les jeunes et belles héroïnes du long métrage. Mary Elizabeth Winstead, qui incarne l'une d'elles, déclare à ce propos : "Les protagonistes sont attachantes, mais elles n'en sont pas moins faillibles, et les dialogues sonnent juste. Tarantino n'a pas cherché à écrire des dialogues "de filles". C'est comme ça que les filles s'expriment dans la vie. Elles sont aussi grossières que les mecs. Je trouve qu'il a vraiment saisi cette dimension, ce qui est formidable."

Le shérif est de retour
L'acteur Michael Parks poursuit sa drôle de collaboration avec Quentin Tarantino et Robert Rodriguez. Il reprend en effet son personnage du shérif Earl McGraw dans Boulevard de la mort - un film Grind House après l'avoir incarné dans la Nuit en enfer de Rodriguez et le Kill Bill : Volume 1 de Tarantino.

La gueule cassée de Stuntman
C'est Mickey Rourke, vu en Marv dans le Sin City de Robert Rodriguez, qui devait à l'origine incarner le personnage de Stuntman Mike dans Boulevard de la mort - un film Grind House. D'autres acteurs, comme Sylvester Stallone ou encore Ving Rhames (le Marsellus Wallace de Pulp Fiction) furent également un temps considérés. C'est finalement Kurt Russell qui a obtenu le rôle de ce serial-killer écumant les routes à bord de sa voiture meurtrière.

Des héros qui ont de la gueule
Les deux segments des réalisateurs donnent la vedette à des acteurs connus pour des rôles charismatiques : Kurt Russell est le psychopathe de Boulevard de la mort - un gilm Grind House, en référence à l'anti-héros Snake Plissken de New York 1997 (auquel il emprunte d'ailleurs la même cicatrice sur le visage). Michael Biehn apparaît quant à lui en chasseur de zombies dans Planète terreur - un film Grindhouse, rappelant son rôle de sauveur dans Terminator. Et on aperçoit même dans ce dernier segment Naveen Andrews, le Sayid de Lost. Les réalisateurs Quentin Tarantino et Eli Roth font aussi de petites apparitions au générique de leurs films respectifs.

Zoe Bell, la casse-cou de Tarantino
Zoe Bell, qui incarne le personnage de la casse-cou Zoe dans Boulevard de la mort - un film Grind House, connaît ici sa première véritable expérience sur grand écran... en tant qu'actrice ! La jeune néo-zélandaise est surtout connue pour ses activités de cascadeuse : après avoir été la doublure d'Uma Thurman dans le dyptique Kill Bill, elle effectue elle-même toutes les cascades de Boulevard de la mort - un film Grind House en plus d'en tenir l'un des rôles majeurs.

Faux réalisateurs
Toujours dans l'esprit des fausses bandes annonces et d'un cinéma qui s'adresse aux fans, les réalisateurs Robert Rodriguez et Quentin Tarantino ont lancé, aux Etats-Unis, un concours de fausses bandes annonces réalisées par les internautes. La meilleure bande-annonce a gagné le droit d'être glissée parmi les autres fausses bandes annonces visible entre les deux films du concept Grindhouse.

Présenté à Cannes
Boulevard de la mort - un film Grind House est présenté en Compétition officielle du Festival de Cannes 2007.

Emprunts musicaux
Dans "Death Proof", Quentin Tarantino rend hommage à un de ses films préféres, "Blow Out" de Brian de Palma, en lui empreintant un des thèmes du film.
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Elektra Elektra USA 2004 Action 90 min.

137 1/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 07/05/2005
Rob Bowman Jennifer Garner , Terence Stamp , Kirsten Prout , Goran Visnjic , Will Yun Lee
http://cinema.tiscali.fr/fichefilm.aspx?id=FI015560&file=http
Depuis la nuit des temps, le Bien et le Mal s'affrontent sans merci. Au centre de cette lutte, une femme aux capacités athlétiques et à la pureté d'âme sans précédent que chaque camp appelle le Trésor. Elektra, elle, a fui ce destin, devenant une redoutable tueuse à gages dont le talent et la détermination en ont fait une légende. À bout de nerfs, fatiguée, constamment traquée, elle décide que sa prochaine mission sera la dernière. Mais quand elle doit éliminer ses nouveaux voisins, Mark et sa fille Abby, elle ne peut s'y résoudre. Elle décide alors de les protéger de la terrible organisation du Mal que l'on appelle « La Main ». La jeune femme se lie rapidement avec ses anciennes proies et comprend qu'Abby est peut-être bien plus qu'une innocente enfant...
COMIQUE BOUSE
Depuis BATMAN de Tim Burton et la multiplication des adaptations de « comic books », le film de super-héros est devenu un genre à part entière, avec ses bijoux et ses navets. Malheureusement, ELEKTRA s'inscrit dans la deuxième catégorie. Alors que la BD de Frank Miller (sous l'égide de Marvel) renfermait une noirceur et des tensions dramatiques prometteuses pour une version cinéma, le film en est à mille lieux. Conservant les atours risibles de DAREDEVIL dans lequel apparaissait déjà le personnage, ELEKTRA a le rare défaut d'excéder le spectateur dès ses premières minutes. Le scénario ne parvient en effet jamais à bâtir le moindre enjeu et se contente de multiplier des péripéties ennuyeuses et déjà maintes fois vues. Si encore l'écrin faisait illusion, mais la platitude (voire le ridicule) des dialogues, l'approximation de la réalisation et la pauvreté des effets spéciaux ne font qu'enfoncer le clou. Même Jennifer Garner, que l'on connaît immense et intense dans la série télé ALIAS, ne peut sauver le navire et chacun de ses regards suinte de son désarroi. Un navet comme on aimerait ne plus jamais en voir !
Mcinema.com (Aurélien Allin)
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Revolver Revolver USA 2004 Action 115 min.

219 1/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 20/01/2006
Guy Ritchie Jason Statham (Jack Green), Ray Liotta (Dorothy Macha), Vinnie Pastore (Zack), Andre Benjamin (Avi), Terrence Maynard (French Paul), Andrew Howard (Billy), Mark Strong (Sorter), Francesca Annis (Lily Walker), Anjela Lauren Smith (Dorren), Elana Binysh (Rachel).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=53883.html
A force de traîner avec des voyous, Jake Green, joueur invétéré et arnaqueur professionnel, finit par écoper de sept ans de prison à la place du dangereux caïd Dorothy Macha. A sa sortie, Jake devient imbattable au jeu, grâce à une formule apprise auprès de deux mystérieux co-détenus. Il est prêt à prendre sa revanche.

Empêtré dans une guerre des gangs avec son impitoyable rival, Lord John, Macha mise toute sa crédibilité sur un trafic de drogue avec le tout-puissant Sam Gold. Quand Jake rend visite à Macha dans son casino, il l'humilie en public lors d'un jeu de hasard. Ce dernier envoie ses hommes aux trousses de Jake, mais celui-ci est sauvé par l'énigmatique Zach qui propose de le protéger.

Sceptique, Jake refuse leur aide, mais lorsqu'il découvre qu'il n'a plus que trois jours à vivre, il n'a plus le choix. Il va se retrouver pris au milieu d'un jeu risqué et dangereux...
Interdit aux moins de 12 ans

Note de la presse : 1/4 Note des spectateurs : 1/4

Fiche technique :

Box Office France : 164 849 entrées
N° de visa : 112767
Interdit aux moins de 12 ans
Couleur
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

Genèse du projet
Revolver repose sur une idée, celle de l'arnaque suprême. "Je suis fasciné par les ruses et les escroqueries, explique Guy Ritchie, mais celle-ci était tellement audacieuse,tellement radicale, qu'elle m'attirait plus particulièrement. La formule de l'arnaque est tout à fait simple : piéger les gens en s'appuyant sur leur cupidité. On peut tous se faire arnaquer mais à quel moment est-ce qu'on s'en rend compte et jusqu'à quel point est-ce qu'on se laisse faire ? Ensuite, le grand défi de ce film a été d'enrober ce concept intellectuel dans uneintrigue haletante avec beaucoup d'action car d'un point de vue visuel un concept n'est pas forcément très intéressant. Il est important que le film assure sur le plan du divertissement. Ainsi, j'ai mis trois ans à écrire ce film alors que Snatch ne m'avait pris que trois mois. A la base, c'est un film simple mais l'enrober dans une structure narrative s'est avéré compliqué."

Pourquoi ce titre ?
Guy Ritchie s'explique sur l'origine du titre Revolver : "Non seulement j'aime ce titre mais j'aime aussi le concept de se retrouver dans un jeu qui n'arrête pas de tourner jusqu'à ce qu'on se rende compte qu'on est en fait dans un jeu, et que c'est cette prise de conscience qui nous permet d'évoluer. Le film est construit sur une formule de jeu : où commence le jeu ? Où s'arrête-t-il ?Qui arnaque et qui se fait arnaquer ?"

Retrouvailles Guy Ritchie / Jason Statham
Pour ses retrouvailles avec le film d'arnaque, sept ans après Arnaques, crimes et botanique et cinq ans après Snatch, il paraissait tout naturel que Guy Ritchie fasse de nouveau appel à son acteur fétiche Jason Statham. A son sujet, le réalisateur déclare : "C'est un acteur d'un très grand potentiel et il incarnece que je veux voir quand je vais au cinéma. Jason est toujours partant pour faire lescascades. Moi, je le lui interdis au cas où il se casserait quelque chose, ce qui pourraitfoutre en l'air huit semaines de tournage."

Une drôle de préparation pour Jason Statham
Jason Statham se souvient de sa préparation au rôle de Jake Green : "Avec Guy , on faisait quelques combats pour brûler un peu d'énergie et puis on allait s'installer dans un pub pour en parler pendant des heures, en décortiquant lesdifférents niveaux du scénario. On peut en parler pendant des heures mais la condition préalable, c'est avoir l'esprit bien ouvert. Pour moi, c'était très instructif."

Une ambiance "imaginaire"
Contrairement à ses films précédents (Arnaques, crimes et botanique, Snatch), Guy Ritchie a énormément tourné en studio dans le but de créer un environnement "transcontinental". C'est pour cette raison que l'équipe de production a souvent utilisé la technique de "l'écran vert". Mais comme l'explique le réalisateur, "je ne suis pas plus que ça attaché aux effets spéciaux. Mon boulot est de faire des films intéressants et divertissants. Je ne me préoccupe guère du format ou de la technique à utiliser pour arriver à ce résultat. Je voulais que le film soit beau tout simplement."

La scène de l'ascenseur
Guy Ritchie se souvient du tournage de la scène de l'ascenseur, où Jake se confronte à son ennemi interne, comme celui qui lui a procuré le plus de plaisir. "Je l'ai tournée trois fois, raconte-t-il. Au départ, il y avait quatre lignes de dialogue. Une fois dans l'ascenseur, on a passé deux heures à délirer avec Jason , pour lui soutirer le plus possible. Je me suis rendu compte qu'on avait trouvé un truc très intéressant. A la fin, j'aurais pu le filmer pendant trois quarts d'heure en train de se gueuler dessus."

Tournage à Londres et sur l'Isle de Man
L'action de Revolver se déroule dans un no man's land. "C'est une destination imaginaire qui est censée être un point de rencontre entre Est et Ouest, quelque part au milieu de l'Océan Atlantique", explique Guy Ritchie. Avec cette idée en tête, le réalisateur a fait de Londres et de l'Isle de Man les principaux lieux de tournage de son film.


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Rogue L'Ultime Affrontement War USA 2006 Action 102 min.

341 1/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 04/05/2008
Philip Atwell Jason Statham (Jack Crawford), Jet Li (Rogue), John Lone (Chang), Steph Song (Lisa), Kane Kosugi (Yakuza), Andrea Roth (Jenny Crawford), Devon Aoki (Kira), Lauro Chartrand (Agent Jade 1), Terry Chen (Tom Lone), Kenneth Choi (Takada), Nicholas Elia (Daniel Crawford), Luis Guzman (Benny), Ryo Ishibashi (Shiro), Paul Jarrett (Inspecteur Gleason), Sung Kang (Goi), Mark Louie (Lau), Aaron Pearl (Soldat Jade), Johnson Phan (Joey Ti), Peter Shinkoda (Katsura Shatei).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=109754.html
Depuis l'assassinat de son meilleur ami, l'agent du FBI Jack Crawford n'a plus qu'une obsession : retrouver Rogue, celui que tout désigne comme coupable, et faire justice lui-même. Mais comment attraper le plus redoutable des tueurs, un véritable fantôme capable d'apparaître n'importe où pour semer le chaos avant de s'évanouir dans la nature ?Lorsque Rogue refait surface, aussi mystérieux qu'insaisissable, il déclenche une guerre spectaculaire entre la mafia chinoise et les Yakuza japonais. Malgré les risques, Crawford est plus que jamais décidé à en finir avec Rogue et se jette dans la mêlée.Alors que la guerre des gangs fait rage, Crawford va s'approcher de plus en plus de son ennemi et découvrir le secret qui se cache derrière chaque combat...
Interdit aux moins de 12 ans

Fiche technique :

Budget : 25 000 000 $
Box Office France : 204 857 entrées
N° de visa : 116434
Interdit aux moins de 12 ans
Couleur
Format de projection : 2.35 : 1 Cinémascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

Un rôle inédit pour Jet Li
Producteur exécutif du film et agent de Jet Li, Steven Chasman déclare : "Quand j'ai lu le scénario pour la première fois, j'ai d'abord cru que cela n'allait pas intéresser Jet Li car le personnage de Rogue est l'antithèse de tous ceux qu'il a pu jouer auparavant. Pourtant, cette histoire et ce personnage l'ont beaucoup intéressé. Il était très enthousiaste à l'idée de faire ce film."Jet Li observe : "Je n'avais jamais joué ce genre de rôle avant. Je ne sais pas si, au fond de lui, Rogue est bon ou mauvais. Je sais seulement que cet homme violent a une raison bien précise d'agir comme il le fait. En tant que bouddhiste, j'essaye de jouer dans des films qui reflètent ma philosophie et mon point de vue sur la violence. Rogue est un homme qui cherche la vengeance et je dois dire que j'ai dû faire quelques efforts pour accepter la rudesse de ses méthodes ! Même si je ne suis pas d'accord avec ce qu'il fait, je devais être capable de le comprendre pour l'incarner. Quand j'entrais sur le plateau, je devais oublier qui j'étais pour mieux pénétrer dans son univers."

Retrouvailles Jet Li / Jason Statham
Attiré par la possibilité de jouer à nouveau avec Jet Li, avec qui il avait déjà travaillé en 2001 dans The One de James Wong, Jason Statham accepta de faire le film dès la première lecture du scénario. Il raconte : "J'étais resté un peu frustré de ne pas me battre avec Jet Li lors de notre première collaboration. Cette fois-ci, j'ai eu l'opportunité de retravailler avec lui avec une histoire plus fouillée, des personnages que je trouve plus intéressants à jouer, et surtout un tête-à-tête très musclé entre lui et moi. Je ne pouvais pas refuser une telle occasion !"

Un réalisateur venu du clip vidéo
Une fois les deux stars attachées au projet, les producteurs se sont tournés vers Philip Atwell pour le réaliser. Connu pour ses clips vidéo pour des artistes de rap comme Eminem ou 50 Cent, le style nerveux et élégant de Philip Atwell convenait parfaitement au rythme et à l'intensité de Rogue : l'ultime affrontement. Steven Chasman se souvient : "Quand Lionsgate a décidé de faire ce film, nous avons discuté des réalisateurs potentiels. Mon premier choix était Philip, car il a une sensibilité qui convient parfaitement à ce genre, il sait très bien jouer avec les nerfs des spectateurs."

Corey Yuen à la chorégraphie
Philip Atwell souhaitait que Rogue : l'ultime affrontement soit un film réaliste et très agressif. "Il fallait que les scènes d'action donnent l'impression d'être plausibles dans la vraie vie, explique le cinéaste. Je voulais absolument éviter que les spectateurs voient encore des personnages faire des quadruples sauts périlleux ou en train de marcher sur les murs."Le chorégraphe de cascades Corey Yuen a ainsi été appelé à la rescousse pour créer les séquences de combat du film. Le producteur Christopher Petzel raconte : "Tout autant que Jet Li, Corey Yuen est devenu une véritable légende dans l'art de mettre au point des scènes d'action absolument incroyables. Il est tout simplement l'un des meilleurs du monde."

Pierre Morel à la photographie
Philip Atwell a également engagé le directeur de la photographie Pierre Morel, qui avait déjà travaillé avec Jet Li sur Danny the dog de Louis Leterrier mais aussi avec Jason Statham sur Le Transporteur, toujours de Louis Leterrier.

Formation au maniement des armes à feu
Pour s'assurer que les scènes d'action soient les plus authentiques possible, Philip Atwell a demandé à ses acteurs de suivre une formation au maniement des armes à feu ainsi qu'un entraînement dans une unité de police. Sung Kang, qui interprète Goi, un sniper du groupe Jade, explique : "Nous avons appris à tenir une arme comme des pros, à tirer avec, nous avons aussi découvert concrètement comment pénétrer en force dans un bâtiment ou comment couvrir les arrières de son unité. D'une façon générale, nous avons appris tout ce qu'un policier du SWAT doit savoir."


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Battle Royale 2 : Requiem Batoru Rowaiaru Ii : Rekuiemu Japon 2002 Action 134 min.

319 0/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 18/01/2007
Kinji Fukasaku, Kenta Fukasaku Tatsuya Fujiwara (Shuya), Aki Maeda (Noriko), Shugo Oshinari (Takuma), Ayana Sakai (Nao), Takeshi Kitano (professeur Kitano)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=47017.html
L'histoire se déroule un an après le premier film. On y suit les deux survivants rentrer chez eux et tenter d'alerter l'opinion publique sur ce qui s'est passé sur l'île. Leurs déclarations provoquent un chaos sur tout le pays, violemment réprimé par le pouvoir militaire. Ce dernier décide alors de faire participer les deux opposants à la deuxième session de Battle Royale en compagnie d'une classe beaucoup moins tendre que la précédente.
Fiche technique :

Couleur
Format de projection : 1.85 : 1
Format de production : 35 mm
Tourné en : Japonais


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Exorciste (l') - Au commencement Exorcist : The Beginning USA 2003 Action 112 min.

186 0/4
  Disponible 01 AVI 14/05/2005
Renny Harlin Stellan Skarsgard , James D'arcy , Izabella Scorupco
http://cinema.tiscali.fr/fichefilm.aspx?id=FI015432&file=http
Traumatisé par les horreurs nazies perpétrées dans sa paroisse durant la guerre, Lankester Merrin a raccroché sa soutane pour devenir archéologue. Exilé au Caire, il est contacté par un mystérieux amateur d'antiquités qui lui apprend qu'une église byzantine parfaitement conservée vient d'être déterrée au Kenya. Se rendant sur les lieux pour récupérer une ancienne relique pour son troublant commanditaire, Merrin se retrouve confronté à une violence sans précédent. Entre folie, malaises, dérèglement climatique et agressivité de la faune, Merrin finit par croire que le lieu est maudit. Quand il découvre un souterrain hérétique sous l'église, il sait qu'il va devoir affronter le Démon, questionner sa foi et... devenir L'Exorciste.
VADE RETRO, NAVETAS
Le démon est fatigué, voire fatigant, tel pourrait être l'adage de cette « prequel » au mythique EXORCISTE. Explorant les origines de la vocation du Père Merrin, ce film inutile possède tous les défauts irritants des superproductions ratées. Outre un rythme hésitant entre hystérie épuisante et lenteur horripilante, le scénario, qui aurait pu sonder l'origine de la foi et du Mal, n'est qu'un soufflé indigeste. Renny Harlin (PEUR BLEUE) n'insuffle par ailleurs aucune ambiance ni aucun frisson à son film. Pire, son désir de faire sursauter avec des effets éculés est navrant, relayé en cela par des images « gore » risibles et par un style effréné proche des pires clips. Si encore les effets spéciaux étaient réussis, le spectateur aurait au moins quelque chose à se mettre sous la dent, mais là encore, le niveau ne dépasse pas celui d'un téléfilm. La bande son, outrageusement bruyante, épuisera le plus enthousiaste des fans de Dolby grandiloquent. Cette « prequel » est donc l'exemple parfait de tout ce qu'il ne faut pas faire. On aurait préféré voir la version de Paul Schrader (TAXI DRIVER), récusée par le studio, dans laquelle la présence de Billy Crawford aurait au moins pu nous faire rire.
Mcinema.com (Aurélien Allin)
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Otage Hostage USA 2004 Action 113 min.

217 0/4
  Disponible 01 AVI 20/01/2006
Florent Siri Bruce Willis (Jeff Talley), Kevin Pollak (Walter Smith), Ben Foster (Mars), Jonathan Tucker (Dennis Kelly), Marshall Allman (Kevin Kelly), Michelle Horn (Jennifer Smith), Jimmy Bennett (Tommy Smith), Serena Scott Thomas (Jane Talley), Rumer Willis (Amanda Talley).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=49350.html
Parce qu'il a été incapable d'empêcher le meurtre d'une jeune femme et de son enfant, Jeff Talley, ex-policier de Los Angeles spécialiste des négociations en cas d'enlèvement, a tout quitté pour devenir chef du bureau de police d'une ville reculée. Il ne pouvait pas prévoir que trois petits malfrats allaient prendre en otage la famille d'un expert comptable bien moins banal qu'il n'y paraît...

Conscients des enjeux, les mystérieux commanditaires de ce comptable de plus en plus louche kidnappent la femme et la fille de Talley pour le contraindre à réendosser le rôle qu'il ne voulait surtout plus jamais jouer. Face au cauchemar qui recommence, il n'a pas le droit à l'erreur.
Interdit aux moins de 12 ans

Note de la presse : 2/4 Note des spectateurs : 2/4

Fiche technique :

Budget : 55 millions de $
Box Office France : 717 346 entrées
N° de visa : 111739
Interdit aux moins de 12 ans
Couleur
Format du son : Dolby SR + Digital SR-D + DTS & SDDS
Format de projection : 2:35.1 Cinémascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

L'adaptation d'un roman
Otage est l'adaptation du roman Otages de la peur de Robert Crais. Ce dernier a d'ailleurs participé à l'écriture du scénario du film en compagnie de Doug Richardson .

Un Français à Hollywood
A l'instar de Jean-François Richet avec Assaut sur le central 13, Florent Emilio Siri, le réalisateur de Nid de guêpes, tente ici sa chance à Hollywood en jouant la carte de l'action. Il est le deuxième Français à diriger Bruce Willis dans une grosse production après Luc Besson pour Le Cinquième élément en 1997.

Le film selon Siri
Pour le réalisateur français Florent Emilio Siri, l'histoire d'Otage "vous implique sur le plan psychologique, tout en jouant sur le registre des films noirs classiques et des situations de prise d'otages. C'est un avant tout un thriller psychologique centré sur les personnages, une histoire réaliste et contemporaine, l'éprouvant parcours d'un homme à la recherche de lui-même. Pour tous, particulièrement pour Jeff Talley (le personnage de Bruce Willis), il s'agit de lutter contre ses propres fantômes."

Et Bruce Willis appela Florent Siri...
La présence de Florent Emilio Siri aux commandes du long-métrage est principalement due à l'insistance de Bruce Willis lui-même. Celui-ci, après avoir vu et avoir été très impressionné par Nid de guêpes, insista pour rencontrer le Français et lui confier la réalisation d'Otage. Siri se souvient : "Mon agent américain m'a dit que Bruce Willis allait m'appeler. J'ai été très surpris, et je lui ai dit : "C'est génial... mais t'es sûr que c'est bien Bruce Willis ?" (...) Pour nous, Européens, il est une icône, une star absolue. Le nouveau John Wayne. Mais pour moi, c'est avant tout un formidable acteur. Travailler avec lui est une expérience incomparable, c'est comme jouer d'un Stradivarius..."

La carte "Nid de guêpes"
Nid de guêpes, le précédent long-métrage de Florent Emilio Siri, a sans aucun doute largement penché dans la balance à l'heure de choisir un réalisateur pour Otage. Si Bruce Willis, fervent admirateur du film, insista lui-même pour embaucher le Français, l'impact ressenti à la vision de Nid de guêpes était le même du côté de la production. Le producteur David Wally explique ainsi : "Toute l'équipe de Cheyenne avait vu Nid de guêpes et nous nous sommes dit tout de suite que Florent serait parfait. (...) Il a une sensibilité, un style qui le place à part, et qui apporte au film quelque chose d'inédit. C'est un authentique visionnaire et un cinéaste vraiment singulier." Même son de cloche chez le producteur Mark Gordon, pour qui Nid de guêpes "alliait une histoire fantastique, originale, et un style visuel remarquable, idéal pour Otage."

Le travail de réécriture
Florent Emilio Siri, en collaboration avec le scénariste Doug Richardson, s'est appliqué à apporter quelques modifications par rapport au roman de Robert Crais. Ainsi, les trois voyous d'Otage sont plus jeunes que dans le récit d'origine et les références à la Mafia sont éliminées. Le scénario du film dresse un portrait de la jeune génération actuelle et, surtout, se concentre sur la personnalité de Jeff Talley, le négociateur spécialiste des prises d'otages incarné par Bruce Willis, sans pour autant appauvrir les autres personnages principaux.

Un expert du SWAT en renfort
Afin de s'assurer de l'authenticité des procédures et de la psychologie utilisées dans les négociations avec les preneurs d'otages, les producteurs d'Otage ont fait appel à un expert du SWAT en tant que consultant technique sur le film. Peter Weireter, membre de l'unité d'intervention d'élite SWAT de la police de Los Angeles durant 22 ans, est ainsi intervenu à la fois en amont, lors de l'écriture du scénario, mais également en aval, directement sur le tournage pour donner des consignes lors des scènes de négociation.

Quand tombe la nuit...
Otage se déroule en temps réel, élément qui renforce la tension selon Florent Emilio Siri. De plus, la majeure partie du film, à l'instar de Nid de guêpes, se déroule en un lieu unique et en pleine nuit. Un tournage dans l'obscurité apprécié par le réalisateur : "Cela aide à concentrer l'action sur les personnages. Ils sont plus mystérieux. On ne voit que les visages dans la nuit. Au plan technique, on peut tout contrôler, la lumière, la disposition dans l'image et ce que vous avez à dire. (...) Ce film pourrait se dérouler n'importe quand, n'importe où. La nuit donne l'impression de se trouver hors du temps. " Le producteur exécutif Hawk Koch rajoute, sur l'ambiance créée par le réalisateur : "L'attachement que porte Florent Emilio Siri aux films noirs des années 40 et 50 se prêtait parfaitement à Otage. Florent a mêlé cette passion avec celle qu'il éprouve pour les thrillers d'action, et il a combiné le tout au style visuel des clips vidéo du XXIe siècle. Le résultat est vibrant, spectaculaire."

Paul McGuigan pressenti à la réalisation
Paul McGuigan, le réalisateur de Gangster n° 1 et de Rencontre à Wicker Park était initialement pressenti pour mettre en scène Otage. C'est finalement le Français Florent Emilio Siri qui hérita du poste.

Bruce Willis et son voisin
Avec Otage, Bruce Willis retrouve Kevin Pollak, acteur à qui il avait donné la réplique en 2000 dans la comédie policière Mon voisin le tueur puis en 2004 dans la suite Mon voisin le tueur 2.

Bruce Willis en famille
Dans Otage, Rumer Willis, la fille de Bruce Willis, joue aux côtés de son père en incarnant... sa fille ! Ce n'est pas la première fois que Bruce Willis donne la réplique à sa progéniture : Rumer Willis avait aussi joué dans Mon voisin le tueur, alors que son autre fille, Tallulah Willis, figurait au générique de Mon voisin le tueur, Bandits et Mon voisin le tueur 2.


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Tolérance Zéro Walking Tall USA 2003 Action 86 min.

289 0/4
  Disponible 01 AVI 27/12/2006
Kevin Bray The Rock (Chris Vaughn), Neal McDonough (Jay Hamilton), Ashley Scott (Deni)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=50988.html
Après une brillante carrière dans les Forces Spéciales, Chris Vaughn fait un retour discret sur les lieux de son enfance. Nichée au coeur des forêts du nord-ouest des Etats-Unis, la communauté de Ferguson offre à ses yeux un spectacle de désolation. Cette bourgade, jadis si paisible et qu'il aimait tant, est tombée sous la coupe de l'homme d'affaires véreux Jay Hamilton, son ennemi de toujours...
Interdit aux moins de 12 ans

Fiche technique :

Interdiction : Interdit aux moins de 12 ans
Couleur : Couleur
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :


La première version de Tolérance zéro, inspirée par la vie et les exploits de Buford Pusser, shérif de McNeal County, dans le Tennessee, fut réalisée en 1973 par Phil Karlson avec Joe Don Baker. Pusser aurait dû y tenir son propre rôle, mais ce dernier disparut dans un accident de la route.


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Catwoman Catwoman USA 2004 Action 104 min.

181 
  Disponible 03 Divers 14/05/2005
Pitof Lambert Wilson , Halle Berry , Benjamin Bratt , Sharon Stone , Frances Conroy , Alex Borstein
http://cinema.tiscali.fr/fichefilm.aspx?id=FI015254&file=http
Patience Philips aurait aimé être artiste mais, excessivement timide, elle se contente de travailler au service communication de Hedare Beauty. Dirigée par le tyrannique George Hedare et sa femme, cette grande société de cosmétiques s'apprête à lancer sur le marché un produit révolutionnaire. Patience découvre que la fameuse crème antirides est dangereuse. Découverte par le service sécurité de l'entreprise, la jeune femme est éliminée et son corps jeté à la mer. Elle finit par être déposé sur la terre ferme. Et là, un chat lui insuffle une force mystérieuse qui la ressuscite. Quand Patience se réveille, elle n'est plus la même. Elle est devenue féline, sensuelle, agressive, sûre d'elle, incroyablement forte et bien décidée à se venger. Voila Catwoman.
CHATTE DE GOUTTIERE
Il y a des équations cinématographiques dont il faut se méfier. « Halle Berry + réalisateur français + Hollywood » en est un brillant exemple. Après Mathieu Kassovitz et son falot GOTHIKA, c'est au tour de Pitof de tenter sa chance outre-atlantique, en adaptant le comic « Catwoman ». Le résultat est absolument catastrophique mais permet au moins de tirer une conclusion intéressante : les supers héros ne font pas de bons films à tous les coups ! CATWOMAN est peut-être encore plus mauvais que DAREDEVIL, c'est dire, et on n'y trouve rien à sauver. Malgré son costume sexy et lacéré, Halle Berry a autant de charisme qu'un mérou. Tout en enchaînant les invraisemblances, le scénario est parfaitement indigent et ne réserve aucun moment de suspense ou de surprise. Et, en guise de mise en scène, Pitof se contente d'enchaîner les plans lourdement truqués, tournoyant dans tous les sens. On dit que les chats dorment 17h par jour. Pas étonnant quand on voit ces piteuses aventures plus pachydermiques que félines. Prions pour que Catwoman n'ait pas neuf vies !
Mcinema.com (Camille Brun)
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Dernier Samouraï (le) The Last Samurai USA 2002 Action 144 min.

279 
  Disponible 01 AVI 27/12/2006
Edward Zwick Tom Cruise (le capitaine Nathan Algren), Billy Connolly (Zebulon Gant), Tony Goldwyn (le colonel Benjamin Bagley), Timothy Spall (Simon Graham)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=46943.html
En 1876, le capitaine Nathan Algren vit avec les souvenirs des batailles sanglantes menées contre les Sioux. Fort de son expérience au combat, il devient conseiller militaire pour le compte de l'empereur japonais soucieux d'ouvrir son pays aux traditions et au commerce occidentaux et d'éradiquer l'ancienne caste guerrière des samouraïs. Mais ceux-ci influent sur le capitaine Algren, qui se trouve bientôt pris entre deux feux, au coeur d'une confrontation entre deux époques et deux mondes avec, pour le guider, son sens de l'honneur.
Fiche technique :

Budget : 100 millions de dollars
Box Office France : 2 212 212 entrées
Box Office Paris : 462 463 entrées
Box Office USA : 111 127 263 $
N° de visa : 109498
Couleur : Couleur
Format du son : Dolby SR + Digital SR-D + DTS & SDDS
Format de projection : 2.35 : 1 Cinémascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : Anglais

Secrets de tournage :


Le Dernier samouraï met en scène un véritable événement historique, la dernière grande révolte de l'ordre des samouraïs qui finit par disparaître à l'issue du conflit. Le personnage incarné par Tom Cruise est quant à lui partiellement fictif et s'inspire très librement de l'ouvrage La Noblesse de l'échec d'Ivan Morris centré sur le destin de Saigo Takamori, resté célèbre pour sa rébellion contre un gouvernement japonais qu'il avait aidé à mettre en place.


Les costumes du Dernier samouraï sont signés Ngila Dickson, chef costumière sur la trilogie du Seigneur des anneaux. Sur ce projet, elle collabora avec Akira Fukuda-san, ancien costumier sur certains films d'Akira Kurosawa, et Sengoku Sensai, responsable de la garde-robe de la famille impériale.


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From Paris With Love From Paris With Love France 2008 Action 93 min.

521 
  Disponible 01 Français 01 AVI 07/01/2011
Pierre Morel John Travolta (Charlie Wax), Jonathan Rhys-Meyers (James Reece / Richard Stevens), Kasia Smutniak (Carolina), Richard Durden (Ambassadeur Bennington), Amber Rose Revah (Nichole), Chems Dahmani (Rashid), Mostefa Stiti (Dir Yasin), Didier Constant (Le Fonctionnaire Des Douanes), Alexandra Boyd (Le Chef De La Délégation), Melissa Mars (La Prostituée ''wax''), Frédéric Chau (Le Serveur Chinois), Farid Elouardi (Le Barbu), David Clark (Un Agent De L'Ambassade Americaine), Eric Godon (Le Ministre Des Affaires Etrangères), Michael Vander-Meiren (Le Flic), David Gasman (Le Touriste Allemand), Safia Monney (Le Touriste Américain), Sami Darr (Le Maquereau Pakistanais), Bing Yin (M.Wong), François Bredon (Le Gros Dur), Tam Solo (Le Pakistanais Suicidaire), Luc Besson (L'Homme Qui Sort De La Voiture).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=135259.html
James Reese travaille comme assistant personnel de l'ambassadeur américain à Paris. Fort de cette position d'insider', il se voit parfois contacté par les Forces Spéciales, à qui il rend quelques menus services. Une vraie frustration pour lui qui se rêve en agent secret, et qui ne demande qu'à sortir de l'ombre pour jouer les gros bras. Alors que se prépare un sommet international, le miracle arrive : on lui confie une vraie mission, et un vrai partenaire, Wax, qu'il récupère le jour même à l'aéroport. Mais pour James, la confrontation aux méthodes musclées de cet agent surentraîné ne sera pas de tout repos...
Note de la presse : 2/5
Note des spectateurs : 3/5 (Pour 1738 notes : 18 % de *****, 18 % de ****, 27 % de ***, 9 % de **, 28 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 330 007 entrées
Budget : 38 000 000 euros
Couleur
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français, Anglais

Secrets de tournage :

Un "buddy-movie" noir et violent
Le réalisateur Pierre Morel résume From Paris With Love : "Lorsque j'ai lu le scénario, cela commençait comme un "buddy-movie" avec de l'humour, à l'image du personnage un peu déglingué de Wax (John Travolta), cet espèce de fou furieux complètement exubérant. Je me suis donc dit que c'était une comédie. Mais au milieu de l'histoire, il y a une petite dérive qui change la tonalité du film, qui le plonge dans un univers et une ambiance plus noirs. Finalement, quand j'y réfléchis, je trouve que ce qui fait la force des "buddy-movie" comme la quadrilogie de L'Arme fatale par exemple, c'est qu'ils revêtent toujours un aspect vraiment sombre. Je trouve que le contraste entre l'action noire et brutale et la comédie fonctionne bien en général. (...) Pour moi, From Paris With Love est donc un exercice de style intéressant, l'idée de faire un truc drôle qui dévie vers le franchement glauque me plaisait bien."

Tournage à Paris et en banlieue parisienne
Le tournage de From Paris With Love s'est notamment déroulé à Paris et en banlieue parisienne, à Poissy, dans les Yvelines. Les scènes tournées dans cette ville devaient initialement se dérouler à Montfermeil, en Seine-Saint-Denis, mais des échafourées près du lieu de tournage ont contraint la production à changer ses plans.

Première français pour Travolta
From Paris With Love offre à l'acteur John Travolta l'occasion de travailler pour la première fois en France. "Cela faisait des années que j'avais envie de tourner un film en France. En trente ans c'est le premier film que je fais ici", déclare-t-il. "J'ai adoré l'atmosphère des plateaux français. Je suis très attaché au côté affectif d'un tournage, mais ce qui compte le plus pour moi sur un plateau c'est la concentration, le travail et la complicité des équipes. En France, il y a une véritable éthique de travail. J'ai vraiment adoré cette expérience."

Pierre Morel : action !
From Paris With Love est réalisé par le Français Pierre Morel, fidèle de l'écurie Besson et spécialiste du cinéma d'action. C'est en effet à lui que l'on doit Banlieue 13 et Taken. Il déclare, au sujet de ce nouveau film : "J'avais envie d'enchaîner avec encore plus d'action. C'est en partie pour cette raison que j'ai voulu réaliser From Paris With Love et aussi parce que ce film me permettait d'explorer le concept du duo. Taken est un film de solitaire. D'un bout à l'autre de son aventure, le personnage de Liam n'a pas de copains, pas de partenaires, rien ! Alors que dans From Paris With Love, c'est un échange entre deux personnages."

Bons baisers de Paris !
Adi Hasak, qui a travaillé à l'adaptation du scénario de From Paris With Love, réconte l'origine du titre : "La production m'a confirmé ce titre alors que nous étions encore en train de travailler sur le plan du scénario. On m'a dit que le titre du film était From Paris With Love. Et c'est tout ! Luc Besson était à Paris, introuvable. De mon côté, je tentais de déchiffrer le message qu'il essayait de m'envoyer à travers ce titre. Allions-nous basculer vers une comédie romantique ? Je me suis arraché les cheveux pendant des heures en essayant de trouver. Je suis retourné à mes notes, au synopsis, etc.. Puis j'ai fini par revoir Luc et lui ai dit : "Luc, ce titre est génial mais pourquoi celui-là". Et il a répondu : "Tu ne comprends pas pourquoi ?". J'ai répondu : "Non. Je présume que c'est un hommage à From Russia with Love ?". Il m'a répondu : "Oui. Mais la principale raison vient d'une réunion avec mon comptable où nous avions besoin de trouver un titre pour ce projet. Nous nous sommes dits que ce serait drôle qu'au lieu de From Russia with Love, on l'appelle From Paris with love ??!!". Et du coup ce titre est resté !"

Le nouveau Look de Travolta
Avec From Paris With Love, John Travolta adopte un nouveau look : il est désormais chauve et porte le bouc. Une première pour l'acteur, qui a apprécié l'expérience : "Le look plutôt original de Wax est issu d'une réflexion commune de Pierre Morel, Luc Besson et moi-même. Je venais juste de finir L'Attaque du métro 123 où j'avais un look assez dur également. Je trouvais que cela fonctionnait bien, mais je voulais y rajouter quelque chose de plus. Du coup, j'ai décidé de me raser la tête, de me laisser pousser le bouc et de m'habiller comme les soldats de fortune. Vous savez, ces types sont presque tous stylés, maintenant. Nous avons regardé les images de ces gars qui portent des armes à feu, des écharpes, des vestes en cuir et des pantalons de parachutistes. Ils sont vraiment fascinants !"

Un entraînement pour Travolta ? Pas besoin !
Pierre Morel, le réalisateur de From Paris With Love, raconte que John Travolta n'a pas eu besoin de beaucoup s'entraîner pour son rôle. "Même s'il est aujourd'hui un peu plus âgé, je crois que John a conservé une mémoire physique", explique-t-il. "C'est un atout parce que lorsqu'on lui montre une chorégraphie de combat, au bout de quatre, cinq ou six répétitions, il la connaît par coeur ! Il n'a pas ce besoin de dépassement que beaucoup d'acteurs ont. Il n'a pas vraiment besoin de s'entraîner énormément car il a encore ce côté très félin, très élastique. Les scènes avec des flingues, au bout de trois fois, il a compris. Il y a d'ailleurs dans le film quelques séquences qui sont volontairement chorégraphiées comme une danse entre lui et ses partenaires. Nous les avons travaillées pour cela et il les a assimilées rapidement."

Un buddy-movie pour Rhys-Meyers
L'acteur Jonathan Rhys-Meyers, qui s'essaie pour la première fois au cinéma d'action, évoque le "buddy-movie" qu'est From Paris With Love : "En fait c'est une sorte de relation d'amitié entre un adulte et un étudiant. James Reese doit passer au-delà de pas mal de trucs ringards et pas très moraux, alors qu'il est très attaché à l'éthique. On peut dire que c'est un "buddy movie" dans lequel vous avez des personnages qui ont des idéaux différents, tout en ayant un objectif commun qui est d'aller de l'avant."

Révélation
From Paris With Love permet de découvrir une jeune actrice italienne inconnue en la personne de Kasia Smutniak. La jeune femme réconte au sujet de cette expérience, la première de cette ampleur : "C'est mon premier tournage à Paris et j'ai été très chanceuse ! Avant From Paris With Love, je venais juste de terminer un tournage de deux mois dans une prison en Roumanie. C'était vraiment un changement d'être dans un endroit aussi incroyable que Paris."
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Insaisissables 2 Now You See Me 2 USA 2016 Action 130 min.

882 
  Disponible 01 Français 01 AVI 29/08/2016
Jon M. Chu Jesse Eisenberg, Mark Ruffalo, Woody Harrelson, Dave Franco, Daniel Radcliffe, Lizzy Caplan, Jay Chou, Sanaa Lathan
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=223199.html
Un an après avoir surpassé le FBI et acquis l’admiration du grand public grâce à leurs tours exceptionnels, les 4 Cavaliers reviennent ! Pour leur retour sur le devant de la scène, ils vont dénoncer les méthodes peu orthodoxes d’un magnat de la technologie à la tête d’une vaste organisation criminelle. Ils ignorent que cet homme d’affaires, Walter Marbry, a une longueur d’avance sur eux, et les conduit dans un piège : il veut que les magiciens braquent l’un des systèmes informatiques les plus sécurisés du monde. Pour sortir de ce chantage et déjouer les plans de ce syndicat du crime, ils vont devoir élaborer le braquage le plus spectaculaire jamais conçu.
On prend quasiment les mêmes et on recommence. A part Lizzy Caplan qui remplace Isla Fisher dans le rôle de l'atout féminin du quatuor magique, « les quatre cavaliers » se reforment pour contrer les plans d'un millionnaire geek (Daniel Radcliffe) à la recherche d'une puce qui lui permettrait de pirater tous les ordinateurs de la planète. Les fans du premier « Insaisissables » en retrouveront tous les ingrédients : humour, tours spectaculaires, retournements de situation. Avec en prime de l'exotisme — la moitié du film se passe à Macao — et des révélations. Pas grand-chose de nouveau sous le chapeau, mais le tour de passe-passe s'avère toujours aussi distrayant.
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John Wick 2 John Wick: Chapter Two USA 2017 Action 123 min.

946 
  Disponible 01 Français 01 AVI 25/02/2017
Chad Stahelski Keanu Reeves, Common, Laurence Fishburne
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=235341.html
John Wick est forcé de sortir de sa retraite volontaire par un de ses ex-associés qui cherche à prendre le contrôle d’une mystérieuse confrérie de tueurs internationaux. Parce qu’il est lié à cet homme par un serment, John se rend à Rome, où il va devoir affronter certains des tueurs les plus dangereux du monde.
La mise en scène d’action est un art aussi vieux que le cinéma lui-même, et “John Wick 2” le rappelle en ouverture avec un joli clin d’œil. Des images d’une cascade de la star du muet Buster Keaton sont projetées sur un grand mur, au son d’une “muscle car” rugissante et d’une moto qui finalement déboulent à l’écran. “C’est une façon de dire au public que vous êtes au cinéma, qu’on ne se prend pas au sérieux”, ont décrypté Keanu Reeves et le réalisateur Chad Stahelski pour “Paris Match”. “C’est un cool petit univers dans lequel on vous invite, un film d’action pour vous amuser”.

C’est avec cet esprit que le premier John Wick avait ravi le public et la critique, il y a trois ans. D’une histoire rebattue et un rien ridicule sur le papier - un légendaire tueur à gage sort de sa retraite pour venger la mort de son chiot - Keanu Reeves et ses comparses avaient tiré un polar étonnamment bon, explosif, roublard, soigné. A l’épreuve de la suite, forcément dépourvue de l’effet de surprise, “John Wick 2” réussit en restant fidèle à cette ligne. Celle d’un film de genre assumé, et impeccablement exécuté.

Keanu Reeves excelle en tueur ténébreux, monté sur ressort

Comme le premier, ce “chapitre deux” est une série B de classe supérieure dans laquelle le réalisateur, ancienne doublure de Reeves sur “Matrix”, apporte à la mise en scène tout son savoir de cascadeur en chef. Ici, pas de montage épileptique, pas de caméra à l’épaule, secouée jusqu’à la nausée. Non, ici les poursuites, les affrontements, avec ou sans arme, sont méticuleusement chorégraphiés, puis cadrés, filmés et montés pour être vu, contrairement à la grande mode des dix dernières années (oui “Taken”, c’est de toi que l’on parle).

Keanu Reeves, à qui “John Wick” a rendu ses galons de star de l’action, s’est entraîné quatre mois pour livrer cette performance de redoutable machine de mort, montée sur ressort. Entre deux coups de feu, il excelle encore dans ce personnage de tueur ténébreux, solitaire et réticent, taillé pour lui. Autour du rôle-titre, le scénario s’attache à développer le monde intriguant des tueurs à gages de haut niveau, pour éviter l'écueil de la redite - Oui Taken, encore toi... Enfin, l'esthétique et le ton empruntent toujours le meilleur du “kung-fu” et du “gun-fu” (la même chose, avec des armes à feu), du néo-noir et du western.
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Kung Fu Jungle Yi ge ren de wu lin Chine/Hong-Kong 2014 Action 100 min.

821 
  Disponible 01 Français 01 AVI 17/04/2016
Teddy Chan Donnie Yen (Hahou Mo), Wang Baoqiang (Fung Yu-Sau), Charlie Yeung (Detective Luk Yuen-Sum), Bing Bai (Sinn Ying)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=230421.html
Hahou Mo, maître en arts martiaux, se rend à la police après avoir tué un homme à main nue. Trois ans plus tard, en prison, il apprend à la télévision qu'on a retrouvé le cadavre d'un autre homme tué lui aussi à main nue. Ce dernier était un spécialiste du combat aux poings et semble avoir été vaincu par cette même technique. Hahou Mo est certain de l'identité du tueur et des prochaines victimes, et cherche à sortir de prison à tout prix pour aider le capitaine Luk Yuen-Sum chargé de l'enquête…
Un bon petit film de kung-fu, ça fait toujours du bien ! Honnêtement, le scénario est mince, ne présente aucune originalité mais est prétexte à de nombreuses scènes de baston. Les scènes de combat sont le plus important dans ce genre de cinéma. De ce côté, on est plutôt gâté avec de belles chorégraphies. On a quand même connu Donnie Yen plus entreprenant et impressionnant mais il assure toujours le spectacle. Au final, le divertissement est correct, sans étincelle, et plutôt à réserver aux fans du genre.
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Never Surrender (The Cage) Never Surrender (The Cage) USA 2009 Action 87 min.

569 
  Disponible 01 Français 01 AVI 08/01/2011
Hector Echavarria Hector Echavarria (Diego Carter), Patrick Kilpatrick (Seifer), James Russo (Jimmy), Silvia Koys (Sandra), Anderson Silva (Combattant), Quinton Rampage Jackson, Damian Perkins.
http://en.wikipedia.org/wiki/Never_Surrender_%28film%29
Un champion de MMA décide de participer à des combats de freefight underground où la seule issue est de tuer son adversaire. Conscient qu’il joue sa vie, il peut plus reculer…

Note des spectateurs : 3/5 (Pour notes : )

Fiche technique :

Couleur
Tourné en : Anglais
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The Green Hornet The Green Hornet USA 2011 Action 117 min.

1200 
  Disponible 01 Français 02 MKV 30/03/2021
Michel Gondry Seth Rogen, Cameron Diaz, Jay Chou, Christoph Waltz, Edward Furlong, Edward James Olmos, Tom Wilkinson, David Harbour
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=28983.html
Le directeur du journal Daily Sentinel se transforme la nuit en super-héros connu sous le nom de Frelon Vert. Il est secondé par Kato, l'expert en arts martiaux.
Quand le réalisateur d'"Eternal Sunchine of the spotless mind" s'attaque à un super-héros rétro et iconique, le cocktail s'annonce pour le moins surprenant... Et le résultat dépasse en outrance toutes les attentes !
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The Master of kung-fu Dao shi xia shan Chine/Hong-Kong 2015 Action 119 min.

863 
  Disponible 01 Français 01 AVI 27/06/2016
Chen Kaige Wang Baoqiang, Aaron Kwok, Chang Chen, Chiling Lin, Wah Yuen, Jaycee Chan
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=240898.html
Après avoir été expulsé de son monastère, un jeune moine entame un périlleux voyage et se retrouve confronté à de nombreuses épreuves
Ce film n'a pas l'histoire la plus développée qui soit, bien qu'elle soit belle, mais comme indiqué sur sa page, c'est "un incontournable pour les fans du genre". Une superbe réalisation de kung-fu, à l'esthétisme la plus aboutie qu'il m'ait été donnée de voir, sans exagérer. Je pense que les scènes de combat ont été très dures à faire, et c'est ça que je récompense dans ma note, en plus du côté vraiment réussi de cet esthétisme asiatique de toute beauté. Et en plus, c'est bien joué. Je vous le recommande si vous aimez ce genre de film.
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Zodiac Zodiac USA 2007 Action 156 min.

803 
  Disponible 01 Français 01 AVI 24/02/2016
David Fincher Jake Gyllenhaal, Mark Ruffalo, Anthony Edwards, Robert Downey Jr., Brian Cox, John Carroll Lynch, Richmond Arquette, Bob Stephenson
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=59320.html
Zodiac, l'insaisissable tueur en série qui sévit à la fin des années 60 et répandit la terreur dans la région de San Francisco, fut le Jack l'Eventreur de l'Amérique. Prodigue en messages cryptés, il semait les indices comme autant de cailloux blancs, et prenait un malin plaisir à narguer la presse et la police. Il s'attribua une trentaine d'assassinats, mais fit bien d'autres dégâts collatéraux parmi ceux qui le traquèrent en vain.Robert Graysmith, jeune et timide dessinateur de presse, n'avait ni l'expérience ni les relations de son brillant collègue Paul Avery, spécialiste des affaires criminelles au San Francisco Chronicle. Extérieur à l'enquête, il n'avait pas accès aux données et témoignages dont disposait le charismatique Inspecteur David Toschi et son méticuleux partenaire, l'Inspecteur William Armstrong. Le Zodiac n'en deviendrait pas moins l'affaire de sa vie, à laquelle il consacrerait dix ans d'efforts et deux ouvrages d'une vertigineuse précision...
Sollicité davantage par la réflexion que par l'action, le spectateur se trouve partie prenante de cette enquête quasiment ésotérique qui oblige les différents limiers à aller juqu'au bout de leurs limites. Cette traque usante pour les nerfs et pour les cerveaux est parfaitement rendue par un scénario marathon servi par des comédiens qui donnent à cette fiction le relief de la réalité.
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Anna Anna France 2019 Action, Thriller 119 min.

1165 3/4
  Vu mais non dispo 01 Français 12/01/2021
Luc Besson Sasha Luss, Helen Mirren, Luke Evans, Cillian Murphy, Adrian Can, Alexander Petrov (II), Lera Abova, Eric Godon
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=259650.html
Les Matriochka sont des poupées russes qui s’emboîtent les unes dans les autres. Chaque poupée en cache une autre. Anna est une jolie femme de 24 ans, mais qui est-elle vraiment et combien de femmes se cachent en elle ? Est-ce une simple vendeuse de poupées sur le marché de Moscou ? Un top model qui défile à Paris ? Une tueuse qui ensanglante Milan ? Un flic corrompu ? Un agent double ? Ou tout simplement une redoutable joueuse d’échecs ? Il faudra attendre la fin de la partie pour savoir qui est vraiment ANNA et qui est “échec et mat”.
Et le rythme crépite d’autant plus que, agent simple, agent double, agent triple - car elle ne fait pas dans l’économie -, Anna a une virtuosité qui s’adapte avec la plus parfaite souplesse à la façon également virtuose dont Luc Besson mène son récit.ateurs : 3,5/5 (Pour notes)
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Ile aux chiens (l') Isle Of Dogs USA 2018 Animation 101 min.

1019 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 14/04/2018
Wes Anderson
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=241680.html
En raison d’une épidémie de grippe canine, le maire de Megasaki ordonne la mise en quarantaine de tous les chiens de la ville, envoyés sur une île qui devient alors l’Ile aux Chiens. Le jeune Atari, 12 ans, vole un avion et se rend sur l’île pour rechercher son fidèle compagnon, Spots. Aidé par une bande de cinq chiens intrépides et attachants, il découvre une conspiration qui menace la ville.
Ségrégation, maltraitance, corruption : avec cette fable animalière inventive, le cinéaste américain réussit un film politique haletant et foisonnant.

Il y avait déjà une île dans la filmographie de Wes Anderson : celle des amoureux ­fugueurs de 12 ans dans Moonrise Kingdom, un sanctuaire d’innocence et d’idéalisme. L’Ile aux chiens se situe à l’opposé. C’est une décharge, un ­cimetière, une jungle. On y abandonne massivement, systématiquement, les chiens, décrétés porteurs d’une grippe fatale, et on les laisse ­vivoter ou s’entretuer pour un peu de nourriture avariée au milieu des ordures. Comme les animaux de ce film d’animation parlent et sont dotés de caractéristiques humaines, ils sont aussi, évidemment, nos doubles.

D’un succès à l’autre (il est parti­culièrement apprécié en France), le cinéaste américain est ainsi passé des tourments intimes de ses débuts (La Famille Tenenbaum) à la fable sociale (Fantastic Mr Fox), puis à l’épopée historique (The Grand Budapest Hotel). L’Ile aux chiens est son film le plus politique. Bien que situé dans un Japon futuriste, parfois rétro-futuriste comme pour brouiller les pistes, il fait songer, à travers une figure de ­dirigeant corrompu et autocrate, à Donald Trump ou Vladimir Poutine. Et l’île du titre évoque les zones insalubres où s’entassent, aujourd’hui, les populations déplacées, indésirables, refoulées. Avec cet arbitraire terrifiant qui frappe tel groupe, telle religion ou ethnie : ici, la déportation des chiens s’effectue au profit des chats, vénérés par le pouvoir en place.

Fils adoptif de l’ignoble dirigeant, un préadolescent atterrit sur l’île pour y chercher son animal de compagnie disparu. Il s’allie alors avec une bande de cinq chiens errants, et découvre peu à peu la manipulation politique à l’origine de cette fourrière géante. Une aventure extraordinairement contrastée et foisonnante prend corps : le film sidère par sa profusion de détails visuels et narratifs, qui donne souvent l’impression de n’en capter, au vol, que quelques-uns. Wes Anderson mélange les estampes japonaises avec la haute technologie et l’art de Méliès avec les superpouvoirs numériques. Les gags alimentent la noirceur. Les marionnettes rappellent l’enfance par la naïveté de leur style, mais la violence sanglante qu’elles affrontent, les mutilations et les maladies qu’elles subissent destinent L’Ile aux chiens à un public adulte.

Une guerre haletante se joue entre le cynisme (mot dont l’étymologie ­ramène, paradoxalement, au chien) des puissants et la soif de justice du petit héros, soutenu à distance par des lycéens engagés. Connaître les films précédents de Wes Anderson et leur douce mélancolie ne suffit pas à deviner à l’avance l’issue de ce combat, surprenante à tous points de vue. Le film tiendrait donc du sans-faute s’il n’avait deux défauts. La représentation conventionnelle des chiens femelles déçoit de la part d’un cinéaste aussi sophistiqué et contemporain, a fortiori dans un plaidoyer pour l’éga­lité. Heureusement que la bravoure d’une jeune fille corrige le tir… Et le film d’action brute prend le pas sur cette délicatesse qui a toujours fait la patte (si l’on ose dire) de l’auteur. En somme, face à la rudesse de l’époque, Wes Anderson redouble de maîtrise et d’inventivité, mais s’adonne aussi à la sauvagerie.
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Livre de la jungle (le) The Jungle Book USA 1967 Animation 78 min.

69 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 19/04/2004
Wolfgang Reitherman pas d'acteurs
http://www.moviecovers.com/film/titre_LE%20LIVRE%20DE%20LA%20JUNGLE%20(1967).html
Perdu dans la jungle, un jeune garçon est recueilli par les animaux et en particulier par la louve Rashka qui l'élève comme son enfant et le nomme Mowgli. Avec ses amis animaux, Mowgli apprend de nombreuses choses. Mais un jour, il est capturé par les habitants d'un village qui tentent de rééduquer Mowgli.

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Vice Versa Inside Out USA 2015 Animation 95 min.

802 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 24/02/2016
Pete Docter, Ronaldo Del Carmen
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=196960.html
Au Quartier Général, le centre de contrôle situé dans la tête de la petite Riley, 11 ans, cinq Émotions sont au travail. À leur tête, Joie, débordante d’optimisme et de bonne humeur, veille à ce que Riley soit heureuse. Peur se charge de la sécurité, Colère s’assure que la justice règne, et Dégoût empêche Riley de se faire empoisonner la vie – au sens propre comme au figuré. Quant à Tristesse, elle n’est pas très sûre de son rôle. Les autres non plus, d’ailleurs… Lorsque la famille de Riley emménage dans une grande ville, avec tout ce que cela peut avoir d’effrayant, les Émotions ont fort à faire pour guider la jeune fille durant cette difficile transition. Mais quand Joie et Tristesse se perdent accidentellement dans les recoins les plus éloignés de l’esprit de Riley, emportant avec elles certains souvenirs essentiels, Peur, Colère et Dégoût sont bien obligés de prendre le relais. Joie et Tristesse vont devoir s’aventurer dans des endroits très inhabituels comme la Mémoire à long terme, le Pays de l’Imagination, la Pensée Abstraite, ou la Production des Rêves, pour tenter de retrouver le chemin du Quartier Général afin que Riley puisse passer ce cap et avancer dans la vie…
Un bijou de finesse et d'intelligence. (...) Plus la situation apparaît compliquée, abstraite, immensément subtile, et plus le film s’emballe, tout entier dévoué à résoudre l’équation que pose le réel, sa virtuosité monte d’un cran, et repousse par là toutes les frontières qui l’entourent.
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Kaena Kaena, la Prophétie Canada 2003 Animation 90 min.

178 3/4
  Disponible 01 AVI 10/05/2005
Chris Delaporte Les Voix De , Cécile De France , Michael Lonsdale , Victoria Abril , Jean Piat , François Siener
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=41305.html
Kaena vit avec sa tribu, sur un arbre-monde appelé Axis. Toute la société est organisée autour des offrandes de sève que le grand prêtre accorde aux Sélénites, une sorte de dieux esclavagistes et menaçants. Malheureusement, Axis se meurt et la sève est de plus en plus rare et difficile à récolter. Kaena, jeune fille rebelle et aventurière, est habitée par d'étranges visions où Axis l'appelle à l'aide. Elle décide donc de passer outre les menaces du grand prêtre et les tabous de sa tribu, pour partir en quête d'une solution qui sauverait l'arbre géant et son peuple. Kaena prend alors la direction des racines d'Axis, persuadée de finir un jour par atterrir sur un autre monde...
AUPRES DE MON ARBRE, JE VIVAIS HEUREUX
Pour goûter pleinement la bonne sève que l'arbre de KAENA, LA PROPHETIE,
peut offrir, il faudrait arriver dans la salle avec une bonne dizaine de
minutes de retard... Et rater ainsi ce début tonitruant, tape-à-l'oeil et
difficilement supportable, où les auteurs ont paru vouloir prouver toutes
leurs compétences visuelles et sonores dans le moins de temps possible. Pour
autant, résumer KAENA à ses premiers pas trébuchants et agressifs serait
commettre une injustice. Le premier long métrage français en images de
synthèse est une bonne surprise aux moyens techniques impressionnants. Chris Delaporte et Pascal Pinon ont réussi une oeuvre virtuose, au rythme
trépidant, bourrée de bonnes idées et vraiment attachante. Mais il est
regrettable que le scénario soit si vainement complexe. Et surtout, il est
vraiment dommage que l'on ait du mal à se préoccuper des personnages. La
faute à leur apparence un peu lisse qui les fait passer pour des acteurs
monolithiques et rarement surprenants. Mais on ne brûle pas un arbre parce
que quelques-uns de ses fruits sont moches. On ferme les yeux, et on déguste les autres, très bons.
Mcinema.com (Camille Brun)
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Lorax (le) Dr. Seuss' The Lorax USA 2012 Animation 87 min.

1171 3/4
  Vu mais non dispo 01 Français 02/02/2021
Chris Renaud, Kyle Balda Danny DeVito, Ed Helms, Zac Efron, Taylor Swift, Betty White, Rob Riggle, Jenny Slate, Nasim Pedrad, François Berléand, Kev Adams, Alexandra Lamy
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=170530.html
Pour conquérir le cœur de sa jolie voisine, Audrey, Ted va s’échapper de Thneedville, un monde totalement artificiel où toute végétation a définitivement disparu, pour partir en quête d’un arbre vivant. Ted va rencontrer le Gash-pilleur, un vieil ermite aigri reclus dans sa cabane au milieu de nulle part, et découvrir la légende du Lorax, cette créature aussi renfrognée que craquante qui vit dans la magnifique vallée de Truffala et lutte avec ardeur pour la protection de la nature. Avec l’aide de sa grand-mère, Mamie Norma, Ted va devoir déjouer les pièges de O’Hare et ses sbires pour rapporter à Audrey la dernière graine d’arbre vivant au monde. Sans le savoir, le jeune garçon va transformer le destin de Thneedville.
Cette fable 100% écolo réussit sur un mode rigolo et tonique à faire passer le message, sans discours rasoir. Séduisant sur le fond et la forme, voilà un manifeste en faveur de Dame Nature, auquel petits et grands souscriront dans un même élan.
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Wallace Et Gromit Le Mystère Du Lapin-Garou Wallace & Gromit : The Curse Of The Were-Rabbit UK/USA 2003 Animation 85 min.

311 3/4
  Disponible 01 AVI 14/01/2007
Nick Park, Steve Box les voix originales de Helena Bonham Carter (Lady Tottington), Peter Sallis (Wallace), Ralph Fiennes (Victor Quartermaine), Peter Kay (PC Mackintosh)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=55129.html
Une ''fièvre végétarienne'' intense règne dans la petite ville de Wallace et Gromit, et l'ingénieux duo a mis à profit cet engouement en inventant un produit anti-nuisibles humain et écolo, qui épargne la vie des lapins. L'astuce consiste simplement à capturer, à la main, un maximum de ces rongeurs et à les mettre en cage.

A quelques jours du Grand Concours Annuel de Légumes, les affaires de Wallace et Gromit n'ont jamais été aussi florissantes, et tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes, si un lapin-garou géant ne venait soudain s'attaquer aux sacro-saints potagers de la ville. Pour faire face à ce péril inédit, l'organisatrice du concours, Lady Tottington, se tourne vers nos deux ''spécialistes'' et leur demande d'appréhender le monstre.
Fiche technique :

Budget : 30 000 000$
Box Office France : 2 210 865 entrées
N° de visa : 113661
Couleur
Format du son : Dolby SR - Digital DTS - Digital
Format de projection : 1.85 : 1
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :


Le Mystère du lapin-garou est le premier long-métrage mettant en scène les célèbres personnages de pâte à modeler Wallace et Gromit. Nick Park, leur créateur, n'avait en effet réalisé que trois courts métrages avec eux auparavant : Une grande excursion, Un mauvais pantalon et Rasé de près. Ces deux derniers ont par ailleurs remporté l'Oscar du meilleur court-métrage d'animation, respectivement en 1994 et 1996. " Réaliser un Wallace & Gromit de 30 minutes exige déjà énormément de temps, de soin et de patience, explique Nick Park. Un long métrage de 85 minutes revient à bâtir... la Muraille de Chine avec des allumettes ! Il a fallu cinq ans d'efforts ininterrompus, parce que chaque détail compte, y compris les plus minuscules. Je pense toutefois que le défi majeur fut d'inventer l'intrigue qui nous permettrait de passer d'un coup de 30 minutes à 85."


L'équipe de décorateurs a dû recréer plus de 700 légumes en plâtre ainsi qu'une centaine de plantes pour conférer le maximum d'authenticité au parc, à la forêt voisine et aux serres de Lady Tottington. Les outils de jardinages sont, quant à eux, pleinement opérationnels, de même que le Van de Wallace et Gromit, un modèle réduit d'Austin 35 dont chaque accessoire (phares, pneus, coffre) devait fonctionner comme dans une vraie voiture. Enfin, toutes les tapisseries ornant les murs de Tottington hall ont été peintes à la main.


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1001 Pattes A Bug's Life USA 1998 Animation 95 min.

122 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 05/09/2004
John Lasseter, Andrew Stanton Dave Foley, Kevin Spacey, Julia Louis-Dreyfus, Hayden Panettiere, Phyllis Diller
Tilt, fourmie quelque peu tête en l'air, détruit par inadvertance la récolte de la saison. La fourmilière est dans tous ses états. En effet cette bévue va rendre fou de rage le Borgne, méchant insecte qui chaque été fait main basse sur une partie de la récolte avec sa bande de sauterelles racketteuses. Fou de rage, ce dernier annonce qu'il reviendra à l'automne prélever le double de sa ration habituelle. Tilt décide alors, pour se faire pardonner, de quitter l'île pour recruter des mercenaires capables de chasser le Borgne.

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Anomalisa Anomalisa USA 2015 Animation 91 min.

845 2/4
  Disponible 01 Français 02 MKV 25/05/2016
Charlie Kaufman, Duke Johnson David Thewlis, Jennifer Jason Leigh, Tom Noonan
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=223076.html
Michael Stone, mari, père et auteur respecté de « Comment puis-je vous aider à les aider ? » est un homme sclérosé par la banalité de sa vie. Lors d'un voyage d'affaires à Cincinnati où il doit intervenir dans un congrès de professionnels des services clients, il entrevoit la possibilité d’échapper à son désespoir quand il rencontre Lisa, représentante de pâtisseries, qui pourrait être ou pas l’amour de sa vie…
Comment se porte l'homme, le mâle occidental, modèle xxe siècle finissant, avec ses schémas rigides de réussite sociale et familiale ? Pas bien du tout. Le voici dans l'avion, en déplacement professionnel. Puis dans l'un de ces hôtels chic, mais totalement standard, du plan de la chambre au contenu du mini­bar, où l'on ne séjourne que pour le travail. Ce spécimen entre deux âges ressemble à beaucoup d'autres. Voilà pourquoi la technique de l'animation image par image, qui met en mouvement des pantins synthétiques, est d'emblée si fructueuse, si éloquente. Michael Stone (en français, il serait Michel Pierre) paraît subir sa vie comme si elle lui était entièrement dictée.

L'uniformisation du monde se lit aussi dans la similitude entre tous les visages, tels des masques fabriqués à la chaîne. Taxi ou groom, des voix identiques vantent les mérites de cette ville de l'Ohio où l'homme est de passage. Le goût américain pour les procédures et les formules toutes prêtes n'a jamais semblé aussi étouffant et risible. Le travail du « héros » parachève le tableau : éminent spécialiste du service clientèle en entreprise, ­Michael Stone est là pour un congrès où il doit prêcher la bonne parole ­capitaliste, devant des commerciaux de tous secteurs d'activité.

Mais, donc, le coeur n'y est pas. À la veille de sa conférence, l'homme se sent très seul dans sa chambre. Le coup de fil à la famille est sans âme. Les retrouvailles, au bar de l'hôtel, avec une femme probablement séduite et abandonnée dans cette même ville, cinq ans plus tôt, tournent à la catastrophe. C'est alors qu'il rencontre deux modestes télé-vendeuses venues spécialement, et de loin, assister à son intervention. Apparemment mû par une banale pulsion sexuelle, il attire et retient dans sa chambre l'une d'elles, Lisa, complexée et admirative. Elle seule, par sa capacité inattendue à vivre et à partager l'instant présent, viendra infléchir le nihilisme ambiant, et provoquer un court-circuit émotionnel, sinon existentiel.

Anomalisa est d'une rareté absolue, au-delà même du recours à l'animation pour un sujet aussi adulte. Il faut imaginer un univers où se croiseraient Michel Houellebecq et David Lynch. De l'écrivain français, on retrouve une figure majeure des premiers romans (surtout Extension du domaine de la lutte) : le col blanc désillusionné, tourmenté par le sexe, cerné par le dégoût du monde et de lui-même. Au réalisateur de Lost Highway, le film semble emprunter ses décrochages oniriques, absurdes, cauchemardesques, révélant les abîmes qui guettent les personnages, derrière des attitudes et des mots de pure convention.

Charlie Kaufman, l'auteur de cette histoire qu'il écrivit d'abord pour le théâtre, était jusqu'ici célèbre pour ses scénarios, dont celui d'Eternal Sunshine of the spotless mind (2004), de Michel Gondry. Après une première réalisation prometteuse mais d'une sophistication un peu abstraite, Synecdoche, New York (2008), il trouve, cette fois, la forme idéale (et le coréalisateur, Duke Johnson, responsable de l'animation) pour sa crudité, ses idées noires et son humour sardonique.

Le résultat est bien cette superbe anomalie cinématographique, qui s'est glissée parmi les nominations à l'Oscar du meilleur film d'animation, entre les divertissements familiaux, alors qu'il s'agit d'une critique assassine de la vie américaine. -- Louis Guichard

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Avril et le monde truqué Avril et le monde truqué France 2015 Animation 105 min.

814 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 26/03/2016
Franck Ekinci, Christian Desmares Marion Cotillard, Philippe Katerine, Jean Rochefort, Marc-André Grondin, Bouli Lanners, Olivier Gourmet, Anne Coesens, Macha Grenon
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=224355.html
1941. Le monde est radicalement différent de celui décrit par l’Histoire habituelle. Napoléon V règne sur la France, où, comme partout sur le globe, depuis 70 ans, les savants disparaissent mystérieusement, privant l’humanité d’inventions capitales. Ignorant notamment radio, télévision, électricité, aviation, moteur à explosion, cet univers est enlisé dans une technologie dépassée, comme endormi dans un savoir du XIXème siècle, gouverné par le charbon et la vapeur. C’est dans ce monde étrange qu’une jeune fille, Avril, part à la recherche de ses parents, scientifiques disparus, en compagnie de Darwin, son chat parlant, et de Julius, jeune gredin des rues. Ce trio devra affronter les dangers et les mystères de ce Monde Truqué. Qui enlève les savants depuis des décennies ? Dans quel sinistre but ?
Nous sommes en 1941, sous le règne de Napoléon V... ­Cela s'appelle une uchronie, un conte fondé sur la question « Et si ? ». En l'occurrence : et si, aux environs de 1870, tous les savants du monde s'étaient volatilisés avant d'avoir pu partager la moindre invention ? Sans eux, aucun progrès. On en est resté à l'ère de la vapeur et du charbon. Le phénomène a fait dérailler l'Histoire : ni guerres mondiales ni républiques. Dans cet étrange contexte, la jeune Avril, fille d'un couple de scientifiques, mène l'enquête sur leur disparition, aidée par Julius, un petit voyou aussi louche que charmant. Dans un monde stagnant, enfumé, asphyxié, où plus aucun arbre ne tient debout, cette aventure d'animation steampunk est d'abord un extraordinaire laboratoire pour l'imaginaire. Les deux réalisateurs ont entièrement « reconstruit » un Paris selon leur fantaisie, déployant les idées les plus débridées. Double tour Eiffel, voitures à vapeur, zeppelins et monumentale statue néo-napoléonienne, dans l'oeil de laquelle habite Avril avec Darwin, son délicieux chat parlant et intello.

Visuellement, cet univers rétrofuturiste doit tout à la patte inimitable de Jacques Tardi, responsable de la conception graphique du décor et des personnages. Au-delà même du dessin, identifiable entre tous, le film entier est un hommage riche, drôle et ­intelligent à l'oeuvre du maître de la bande dessinée. Tout, ici, ressemble à une sorte d'album mutant d'Adèle Blanc-Sec, particulièrement réussi, et jubilatoire. A commencer par les personnages. Cette Avril fantasque, bourrue, véritable petite soeur d'Adèle ; ces flics à moustache obtus, acharnés à commettre un maximum d'erreurs judiciaires. Mais aussi Pops, le vieillard farfelu et génial, dernier spécimen d'une délirante collection de savants fous. On pourrait presque aussi, dans de brumeuses ruelles bordées d'entrepôts, sur des quais parisiens encombrés, croiser le fantôme de Nestor ­Burma, le héros de Léo Malet mis en images par Tardi.

Un hommage, oui, mais pas une photocopie figée. Avril a des qualités singulières : le rythme, l'imagination en mouvement. Toute la puissance d'évocation du cinéma, à commencer par les voix malicieuses, virtuoses des comédiens derrière les dessins, de Philippe Katerine (le chat) à Marion Cotillard (Avril) et Jean Rochefort (Pops). Si chaque invention visuelle est si excitante, c'est qu'elle n'est pas un simple élément de décor, mais un vrai rouage dans une belle mécanique narrative. Il en va ainsi du dernier arbre ­vivant, exposé dans une immense verrière, lieu de rendez-vous mystérieux et poétique, qui renvoie à la nostalgie très écolo d'un monde perdu, comme un signe discrètement alarmiste à notre propre présent. Et lorsque le ­secret des savants disparus est enfin percé, les deux réalisateurs changent brusquement d'univers, s'affranchissent tout à coup de la planète Tardi, avec une liberté amusante, effrontée. Avril, ou l'hommage truqué.
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Fantastic Mr. Fox Fantastic Mr. Fox USA 2009 Animation 88 min.

1030 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 17/09/2018
Wes Anderson
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=114976.html
M. Fox, le plus rusé des voleurs de poules, sa femme, Mme Fox, Ash, son fils, le cousin Kristofferson et tous les autres animaux de la forêt défient trois odieux fermiers. Ils vont vivre la plus périlleuse et délirante des aventures.
Wes Anderson nous offre un grand moment de bonheur. L'animation sous forme de marionnettes est un enchantement. La cellule familiale est au centre d'un récit célébrant le droit d'être à la fois solidaire et différent. On sort émerveillé de ce souriant poème aux couleurs automnales.
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Indestructibles (les) The Incredibles USA 2004 Animation 115 min.

149 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 07/05/2005
Brad Bird Lorie , Amanda Lear , Patrick Poivre D'arvor , Marc Alfos
http://cinema.tiscali.fr/fichefilm.aspx?id=FI015427&file=http
Mr Indestructible et Elastigirl sont des super-héros. Mariés dans la vie civile, ils protègent les humains de toutes sortes de vilains, jusqu'à ce que l'Etat, suite aux plaintes de victimes sauvées, ne mette sur pied un programme de réinsertion à leur attention. Nos deux héros deviennent alors anonymes et priés de le rester. Mr Indestructible, alias Bob Parr, travaille pour une compagnie d'assurance et Elastigirl, alias Helen Parr, élève ses trois enfants, eux aussi dotés de supers-pouvoirs. La nostalgie des années glorieuses pèse sur la famille. Heureusement, 15 ans plus tard, débarque un nouveau super-vilain dont le but est de débusquer puis éliminer les ex-super-héros avant de s'attaquer aux humains. La famille Indestructible va pouvoir reprendre du service.
BIENVENUE DANS LE MONDE REEL
LES INDESTRUCTIBLES marque un tournant dans la carrière des studios Pixar. Réalisé par Brad Bird, un transfuge de Warner Bros, ce n'est plus un film d'animation labellisé Pixar, avec son épure scénaristique, ses univers particuliers et ses personnages invraisemblables. C'est avant tout un film d'action mettant en scène des humains, film qui aurait pu ne pas être en 3D. Et cela change tout. La magie d'un monstre bleu sauvant une gamine (MONSTRES ET CIE) ou les yeux tristes d'un poisson qui parle (LE MONDE DE NEMO) ne font plus partie du casting. Aujourd'hui, le métrage s'allonge, le graphisme prend du muscle, et la qualité technique est poussée à son paroxysme. Situé dans les années 60, en référence à l'univers des James Bond que le film parodie (méchant mégalo milliardaire sur une île déserte, clins d'oeil musicaux), la perfection de l'animation et des scènes d'action fait oublier le démarrage longuet et les personnages moins drôles qu'à l'accoutumée. Y perd-on au change ? Certainement. Car, si bien foutues soient-elles, les scènes d'action existent dans les films du même nom, alors que la Pixar's touch est moins visible ici. De quoi regretter quelques secondes la « vielle école », comme le clame l'un des protagonistes.
Mcinema.com (Guillaume Tion)
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Pôle Express (le) The Polar Express USA 2003 Animation 99 min.

242 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 13/03/2006
Robert Zemeckis Tom Hanks (Le Garçon, Son Père, Le Chef De Train, Le Vagabond, Le Père Noël), Leslie Harter Zemeckis (La Mère), Eddie Deezen, Nona Gaye (La Fille), Peter Scolari, Brendan King, Michael Jeter (Smokey Et Steamer), Charles Fleischer (Le Général Des Elfes), Steven Tyler (Le Lieutenant Des Elfes).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=29144.html
Un jeune garçon qui se met à douter de l'existence du père Noël monte dans un train mystérieux en partance pour le pôle Nord. A mesure que le Pôle Express s'enfonce dans des contrées enchantées, l'aventure est au rendez-vous et les jeunes passagers prennent conscience de l'étendue de leurs dons.
Note de la presse : 2/4 Note des spectateurs : 2/4

Fiche technique :

Budget : 150 millions de dollars
Box Office France : 1 556 088 entrées
Box Office Paris : 182 806 entrées
Box Office USA : 162 775 358 $
N° de visa : 111615
Film pour enfants
Couleur
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

L'adaptation d'un conte de Noël
Le Pôle Express est l'adaptation en film d'animation du célèbre conte de Noël éponyme écrit et illustré par l'Américain Chris Van Allsburg (paru en 1985 et édité en France par l'École des Loisirs, sous le titre Boréal-Express). C'est la seconde fois que l'un de ses ouvrages est adapté sur grand écran après Jumanji, en 1995.

Une oeuvre marquante
Robert Zemeckis et Tom Hanks avouent avoir été fortement marqués par l'oeuvre d'origine de Chris Van Allsburg. Le premier, qui lisait le livre à son fils une fois par an, vante son "imagerie, quelque part entre rêve et réalité, qui capte admirablement les mystères et les attentes d'une nuit de Noël." Quant à Tom Hanks, il avoue : "Pendant près de dix ans, de novembre à décembre, j'ai lu le livre à mes enfants quatre fois par semaine, et souvent deux fois de suite ! J'en ai été totalement imprégné."

A la rencontre du Père Noël...
Le Pôle Express nous confronte au mythe du Père Noël. Robert Zemeckis explique : "C'est une histoire où chacun de nous peut se retrouver. Enfants ou adultes, nous sommes nombreux à avoir mis en doute nos croyances et refondé nos convictions. Les plus jeunes prennent ce récit au pied de la lettre, comme un voyage à la rencontre du Père Noël , les adultes y trouvent une métaphore d'une plus vaste portée. L'histoire s'appuie sur une symbolique chrétienne, mais c'est fondamentalement une fable universelle sur la croyance en des choses que nous ne pouvons totalement percevoir ou comprendre."

Robert Zemeckis / Tom Hanks : troisième !
Le Pôle Express marque la troisième collaboration du réalisateur Robert Zemeckis et de l'acteur Tom Hanks après Forrest Gump (1994) et Seul au monde (2000).

La "motion capture" à la rescousse
Pour restituer l'ampleur des paysages imaginés par Chris Van Allsburg (avec leur texture très lumineuse) ainsi que la beauté et la richesse de ses illustrations, ni l'animation traditionnelle, ni des prises de vues réelles n'étaient suffisantes. Robert Zemeckis et le superviseur des effets spéciaux Ken Ralston, qui avaient déjà collaborés ensemble sur Retour vers le futur, décidèrent ainsi de recourir à la technique de la "Performance Capture". Avancée décisive dans la technologie du "motion capture", ce procédé permet de recréer à la perfection les expressions et les gestes des comédiens en infographie. Ainsi, les postures de Tom Hanks, le moindre de ses rictus sont reproduits à l'identiques à l'écran.Pour Robert Zemeckis, familier de ces innovations spectaculaires qu'il a toujours mises au service de l'histoire (Qui veut la peau de Roger Rabbit ?, Forrest Gump), "la "Performance Capture", ? c'est le nom que nous lui donnâmes ? était LE procédé idéal pour réaliser Le Pôle Express. En fait, sans lui, je pense que j'aurais renoncé à faire le film."

Voix de haute volée au générique
Outre Tom Hanks, qui prête sa voix à pas moins de six personnage, Le Pôle Express accueille à son générique Nona Gaye (fille du chanteur Marvin Gaye, vue à l'affiche de Matrix reloaded et Matrix revolutions) et le chanteur Steven Tyler, leader du groupe de rock Aerosmith qui incarne pour l'occasion un elfe.

Tom Hanks de tous les coups !
Dans Le Pôle Express, Tom Hanks prête sa voix à pas moins de six personnages, mais officie également en tant que producteur exécutif. Il interprète également deux chansons du long-métrage d'animation dans une bande-originale qui mélange entre autres chansons de Noël classiques et contemporaines et standards de Frank Sinatra et Bing Crosby.


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Simpsons - Le Film (les) The Simpsons Movie USA 2006 Animation 90 min.

564 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 08/01/2011
David Silverman Dan Castellaneta (Homer / Krusty / Abraham / Barney / Willy / Maire Quimby / Itchy (Voix)), Julie Kavner (Marge / Patty / Selma / Grand-Mère Bouvier (Voix)), Nancy Cartwright (Bart / Nelson / Ralph / Todd / Kearney / Database (Voix)), Yeardley Smith (Lisa (Voix)), Hank Azaria (Apu, Moe, Wiggum (Voix)), Harry Shearer (Mr Burns, Smithers, Dr Marvin Monroe, Ned Flanders (Voix)), Albert Brooks (Voix), Minnie Driver (Voix), Erin Brockovich (Herself (Voix)), Joe Mantegna (Fat Tony (Voix)), Tress Macneille ((Voice)), Marcia Wallace (Edna Krabappel (Voix)), Pamela Hayden (Milhouse Van Houten/jimbo Jones/rod Flanders (Voix)), Russi Taylor ((Voice)), Maggie Roswell ((Voice)), Karl Wiedergott (Various (Voix)), Philippe Peythieu (Homer Simpson / Grand-Père Simpson / Otto (Voix Française)), Véronique Augereau (Marge Simpson (Voix Française)), Joëlle Guigui (Bart Simpson (Voix Française)), Aurélia Bruno (Lisa Simpson / Milhouse (Voix Française)), Pierre Laurent (Apu / Barney / Ned Flanders / Smithers (Voix Française)), Gilbert Levy (Moe (Voix Française)), Michel Modo (Montgomery Burns / Krusty Le Clown (Voix Française)), Regine Teyssot (Todd Flanders (Voix Française)), Tom Hanks (Lui-Même (Voix)), Albert Brooks (Russ Cargill (Voix)), Richard Darbois (Russ Cargill (Voix Française)), Billy Joe Armstrong (Lui-Même (Voix)), Frank Edwin Wright Iii (Lui-Même (Voix)), Michael Pritchard (Lui-Même (Voix)), Maggie Roswell (Helen Lovejoy (Voix)).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=111112.html
Lorsqu'Homer pollue gravement le lac de Springfield, une agence de protection de l'environnement décide de mettre la ville en quarantaine en l'isolant sous un énorme dôme. Les Springfieldiens, fous de rage, sont bien décidés à lyncher le coupable. Devant cette vague d'animosité, les Simpson n'ont d'autre choix que de fuir et de s'exiler en Alaska.
Note de la presse : 4/5
Note des spectateurs : 4/5 (Pour 17237 notes : 54 % de *****, 27 % de ****, 13 % de ***, 0 % de **, 6 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 3 550 358 entrées
N° de visa : 118302
Couleur
Format du son : Dolby Digital DTS
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

La longue vie des Simpson
La série télévisée créée par Matt Groening bénéficie d'une longévité exceptionnelle : dix-huit saisons au compteur depuis la diffusion du premier épisode, en décembre 1989. L'adaptation cinématographique, Les Simpson - le film représente une suite logique que le créateur de la série a toujours souhaitée, et fait écho à un anniversaire très particulier : le 400e épisode, diffusé aux Etats-Unis en mai 2007.

Les voix françaises
Pour la sortie du film Les Simpson, la Fox a veillé à ce que les doubleurs français de la série reprennent leurs rôles respectifs. On retrouve donc Philippe Peythieu qui prête sa voix à Homer, Véronique Augereau dans la peau de Marge, Jöelle Guigui dans celle de Bart, et Aurélia Bruno qui fait Lisa.

Une intrigue jalousement gardée
Bien qu'on en connaisse les grandes lignes, l'intrigue du film a été jalousement gardée par les créateurs Matt Groening et Al Jean, désireux de conserver une part de mystère et de suspense jusqu'à la sortie officielle en salles.

Une équipe qui gagne
L'équipe qui a travaillé sur Les Simpson - le film est la même qui fabrique depuis 1989 les épisodes de la série télévisée, dont David Silverman, le réalisateur, qui faisait déjà partie de l'aventure à l'époque du "Tracey Ullman Show". Mais tous les scénaristes de la série n'ont pas participé à l'écriture du film : tandis qu'une équipe s'occupait des épisodes de la saison en cours, une autre s'attelait au script, tout en intégrant des idées proposées par la première équipe. Cette continuité artistique offre au film une cohérence à tous les niveaux - esthétique et scénaristique.

Des doubleurs aux mille voix
Derrière les voix des membres de la famille Simpson se cachent des doubleurs de talent, dont ce n'est pas là l'unique métier. Philippe Peythieu, qui incarne Homer, outre le doubleur régulier de Danny DeVito, est aussi intervenant en expression et communication à l'université Paris VII, lecteur au centre national Georges Pompidou, et s'investit dans la formation professionnelle. Véronique Augereau, qui fait la voix de Marge, est également comédienne de théâtre et prête son timbre à des actrices comme Jamie Lee Curtis, Linda Hamilton ou Rene Russo.

Un producteur très éclectique
Le producteur exécutif du film Les Simpson - le film (et de la série animée) est également un touche-à-tout de l'art : couronné par trois Oscars et dix-sept Emmy Awards, James L. Brooks a été successivement scénariste et producteur pour la télévision et pour le grand écran, réalisateur (avec, récemment, Pour le pire et pour le meilleur qui a rapporté à Jack Nicholson et Helen Hunt l'Oscar de la meilleure interprétation), ainsi que producteur et metteur en scène de théâtre.

Al Jean, le second larron
Producteur exécutif aux côtés de Matt Groening, Al Jean travaille sur Les Simpson depuis le début de la série en 1989 et a participé à plus de trois cent cinquante épisodes. Il en a écrit ou coécrit plusieurs, dont Ste Lisa Blues, Il était une fois Homer et Marge, Simpson Horror II & III, Mon pote Michael Jackson, Simpsoncalifragilisticexpiala(annoyed grunt)cious, Homer perd la boule, La vengeance du clown, La garderie d'Homer et HOMR.

Vraie-fausse 2-D
Les Simpson - le film profite d'une évolution technique jusque là inédite dans la série : bien que majoritairement animé dans une classique 2-D, certains plans bénéficient d'un traitement en 3-D, à l'image de certains décors ou objets. La différence n'est pas gênante mais se remarque à l'oeil nu. C'est un mélange technique que Matt Groening a déjà utilisé pour sa série Futurama.

Bart fait encore des siennes
Avant même sa sortie, Les Simpson - le film a provoqué un mini-scandale aux Etats-Unis lorsque le créateur de la série, Matt Groening, a dévoilé que, dans une séquence du film, Bart apparaît brièvement dans son plus simple appareil. Le long-métrage a tout de même échappé à l'interdiction aux moins de 16 ans, mais cette révélation a mis en émoi les ligues puritaines américaines ainsi que la commission de contrôle cinématographique. Ce n'est pourtant pas grand chose à côté de ce que Bart, l'enfant terrible et trash de la famille Simpson, fait subir à ses amis et parents tout au long des quelques quatre cents épisodes que compte la série...

Première à Springfield
La sortie américaine des Simpson - le film, fin juillet, devait être précédée d'une projection en avant-première à Springfield, en référence à la ville dans laquelle évolue la famille Simpson. Mais puisqu'il existe plus de deux cents Springfield aux Etats-Unis, depuis l'Oregon jusqu'au Massachusetts, la Fox avait lancé un concours pour déterminer celle qui accueillerait la projection parmi seize finalistes. C'est finalement le Springfield du Vermont qui a remporté la palme de la ville la plus "simpsonable".

La fin des Simpson?
Bien avant la sortie du film, la rumeur annonçait que cette aventure sur grand écran signerait la fin de la série. Matt Groening a lui-même tordu le coup à cette rumeur : "Nous ne l'avons pas fait pour terminer la série, au contraire, nous l'avons fait parce que son succès est toujours aussi vivace". En effet, la série est prévue pour continuer au moins jusqu'en 2009.

Les Simpson se mettent au vert
Dans la scène d'ouverture du film, le groupe Green Day tente de sensibiliser son public à la question écologique : le public répond par un jet de canettes de bière. Depuis les débuts de la série, Matt Groening a fait de l'environnement son cheval de bataille, face à l'apathisme de la population : ce n'est pas pour rien qu'il a fait travailler Homer dans une centrale nucléaire. Récemment, Al Gore est même apparu lors d'un épisode de la série, dans son propre rôle. "Ces questions sont importantes aujourd'hui mais, comme d'habitude avec les Simpson, nous ne voulons donner de leçons à personne" assure Groening. Les Simpson - le film raconte tout de même l'histoire d'une catastrophe écologique qui cause de gros soucis à Springfield et au monde entier...

Un générique version punk
C'est le groupe punk-rock "Green Day" qui a composé la nouvelle version du thème des Simpson, qui est joué au début du film. Il s'agit seulement d'une version électrisée du thème originel de la série, repris avec talent par le groupe californien - qui fait également une apparition dans le film à l'occasion d'un concert à Springfield.

L'invasion des Kwik-E-Marts
A l'occasion de la sortie des Simpson - le film, une dizaine de magasins américains se sont transformés en Kwik-E-Marts, la boutique tenue par Apu et fréquentée par les Simpson dans la série. En plus de ce nouveau decorum, ces magasins proposent des produits directement tirés de la série, comme les céréales KrustyO's, des Buzz Cola, des donuts ou des Squishees glacées, et bien sûr un grand nombre d'images des membres de la famille au teint jaune. Sans subir de transformation aussi radicale, plus de six mille magasins 7-Eleven vendent néanmoins les mêmes produits.

Bart s'adresse aux spectateurs
Comme pour chaque épisode depuis dix-huit ans, le générique des Simpson - le film nous montre Bart dans une salle de classe en train d'écrire sa punition (différente à chaque fois) au tableau : "Je ne dois pas télécharger ce film illégalement", manière subtile de s'adresser aux spectateurs et d'empêcher le téléchargement sauvage du film...

Mieux vaut prévenir que guérir...
Alors qu'il est devenu difficile d'obtenir un nom de domaine réservé sur le web, la Fox a fait preuve de prévention : elle a enregistré l'adresse "simpsonmovie.com" le 22 avril 1997, soit neuf ans avant que la production du film soit officiellement lancée...

De nouveaux personnages
Outre les personnages principaux de la série animée, Les Simpsons Le Film accueille de nouveaux personnages faits spécialement pour le film. Ainsi, on peut découvir Russ Cargill, Colin, le président Arnold Schwarzenegger, la vieille inuit et Spider-Cochon (ou Harry Crotteur).
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Voyage de Chihiro (le) Sen To Chihiro No Kamikakushi Japon 2001 Animation 125 min.

70 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 19/04/2004
Hayao Miyazaki pas d'acteurs
Une erreur de parcours conduit Chihiro, dix ans, dans un parc d’attractions désaffecté où ses parents sont transformés en porcs après avoir avalé des mets succulents. Prise de panique, la fillette s’enfuit. À la tombée de la nuit, la ville fantôme reprend vie et se peuple de créatures fantastiques et effrayantes… Heureusement l’énigmatique Haku vient à sa rescousse et lui explique les règles de l’établissement de bains où vit une étrange communauté. Car Chihiro a atterri dans un monde violent, magique et onirique où les divinités viennent prendre un bain et se reposer après leur travail. N’étant pas admis, les humains risquent d’être métamorphosés en cochons afin d’être mangés ou désintégrés si leur inutilité est avérée. Pour échapper à ce funeste destin, Chihiro doit convaincre la cruelle sorcière Yubada, qui régit les Thermes, qu’elle est capable de travailler dur. La petite s’y engage et, pour gage de son obéissance, abandonne son nom, qu’elle oublie peu à peu alors qu’elle en aura besoin pour rentrer chez elle.

Malgré les réticences des employés, qui détestent les humains, grâce à son rude labeur Chihiro est progressivement intégrée. Elle est soutenue par Lin, qui lui explique ses taches et par Kamaji, le vieux maître des chaudières. Émue par un mystérieux fantôme sans visage qui la suit partout, Chihiro finit par le faire pénétrer dans les bains. Satisfait, celui-ci se met pourtant à engloutir les serviteurs qui se trouvent sur son passage et devient énorme. Pour libérer ses nouveaux amis de ce dangereux fantôme, Chihiro lui fait tout régurgiter. Amaigri, le fantôme suit Chihiro à la reconquête de son identité, dans un long voyage en train qui les mène jusque chez Zeniba, sœur jumelle de Yubada. Celle-ci garde le fantôme auprès d’elle et délivre Haku du charme de Yubada. Haku se souvient enfin qui il est et pourquoi, avec Chihiro, ils ont toujours eu l’impression de se connaître. Haku est le diminutif du nom Kôhaku, qui signifie rivière et il y a bien longtemps Chihiro était tombée dans une rivière pour repêcher sa chaussure. Maintenant qu’elle sait de nouveau qui elle est, Chihiro doit laisser ses amis avec regret pour enfin retrouver ses parents…

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Age de glace (l') Ice Age USA 2001 Animation 80 min.

38 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 18/04/2004
Chris Wedge, Carlos Saldanha les voix de Gérard Lanvin (Manfred), Elie Semoun (Sid), Vincent Cassel (Diego), Maureen Dor (une paresseuse)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=35784.html
Vingt mille ans avant notre ère, lorsque Scrat, un rongeur obstiné, fend la banquise et déclenche un nouvel Age de Glace, une vaste cohorte de mammifères s'assemble et commence à émigrer vers le sud. Manny, un mammouth solitaire qui n'en fait qu'à sa tête, choisit d'aller vers le nord et se voit bientôt rejoint par Sid, un petit paresseux volubile en quête de protecteur.

Ce dernier l'oblige bientôt à recueillir un bébé humain, Roshan, que sa mère leur a confié avant de mourir, et à ramener celui-ci à son père, chasseur nomade parti vers le nord. Sur leur chemin, les deux compères devront protéger Roshan de Diego, un tigre aux dents de sabre chargé par son chef Soto de capturer le bébé.
Fiche technique :

Budget : 60 millions de $
Box Office France : 3 031 516 entrées
Box Office USA : 176 387 405 $
N° de visa : 104812
Couleur
Format du son : Dolby Digital DTS
Format de projection : 1.85 : 1
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :


Tout animé par ordinateur qu'il soit, L'Age de glace a souvent trouvé son origine dans les crayons des animateurs, qui n'hésitaient pas à recourir aux techniques les plus classiques comme le crayonné et le modelé en terre glaise, ce dernier procédé étant appliqué pour chaque personnage, avant le passage au scanner puis en 3-D.
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Alice au pays des merveilles Alice in Wonderland USA 1951 Animation 75 min.

22 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 18/04/2004
Walt Disney les voix de, Séverine Morisot, Guy Pierault, Jacques Ciron, Gérard Hernandez, Roger Carel, Jacques B
http://www.dvdfr.com/dvd/dvd.php?id=73
Alice qui écoute distraitement la leçon d'histoire de sa sœur se laisse aller à sa rêverie. Elle voit passer un lapin blanc qui sort une montre de son gilet. A la poursuite de l'animal Alice pénètre dans son terrier, tombe dans un puits interminable et se retrouve devant une porte minuscule. Le contenu d'un flacon la fait rapetisser mais elle grandit à nouveau en mangeant un gâteau magique. Elle se met à pleurer et manque de se noyer dans ses larmes dont les flots l'emportent dans un monde peuplé d'insolites créatures. Alice rencontre des petits animaux qui pour se sécher tournent en rond et à chaque tour une nouvelle vague les mouille aussitôt. Deux jumeaux racontent à la petite fille l'histoire des huîtres qui acceptèrent l'invitation du morse et du charpentier sans savoir qu'elles étaient elles-mêmes le dîner. Alice découvre la maison du lapin blanc et grandit à nouveau et reste prisonnière de la demeure, qu'un voisin propose de brûler afin de se débarrasser d'elle. Alice parvient à s'échapper et rencontre des fleurs chantantes, une chenille aux propos déroutants et un chat. A l'heure du thé, Alice prend une collation en compagnie d'un chapelier et d'un lièvre. Elle visite ensuite le domaine de la reine de cœur et fait la connaissance de jardiniers qui veulent peindre des roses blanches en rouge. Poursuivie par une armée de cartes à jouer, Alice se réveille et c'est ainsi que se termine son cauchemar.

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Astérix - Le Domaine des Dieux Astérix - Le Domaine des Dieux France 2014 Animation 86 min.

712 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 24/01/2015
Louis Clichy Roger Carel (Astérix), Guillaume Briat (Obélix), Lorànt Deutsch (Anglaigus), Laurent Lafitte (Duplicatha), Alexandre Astier (Centurion Oursenplus), Alain Chabat (Sénateur Prospectus), Bernard Alane (Panoramix), Philippe Morier-Genoud (César), Elie Semoun (Cubitus), Géraldine Nakache (Dulcia), Artus de Penguern (Petiminus), Lionnel Astier (Cétautomatix), François Morel (Ordralfabétix), Florence Foresti (Bonemine), Serge Papagalli (Abraracourcix), Baptiste Lecaplain (Gladiateur), Laurent Morteau (Agecanonix), Arnaud Léonard (Assurancetourix), Joëlle Sevilla (Ielosubmarine), Brice Fournier (Falerius), Olivier Saladin (Samus), Florian Gazan (Travaillerplus), Sébastien Lalanne (Radius), Franck Pitiot (Humerus), Damien Gillard (Medius), Oscar Pauwels (Apeldjus), Benjamin Gauthier (Médecin), Sébastien Lalanne (Mosaïste), Pascal Demolon (Gladiateur 1 (Goth)), Baptiste Le Caplain (Gladiateur 2 (Numide)), Benjamin Gauthier (Romain 1), Damien Gillard (Romain 2), Virginia Anderson (Romaine 1), Pauline Moingeon (Romaine 2), Brice Fournier (Citoyen 1), Virginia Anderson (Matrone 1), Joëlle Sevilla (Matrone 2), Damien Gillard (Brute romaine 1), Brice Fournier (Brute romaine 2), Benjamin Gauthier (Le Guide).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=187191.html
Nous sommes en 50 avant Jésus-Christ ; toute la Gaule est occupée par les Romains… Toute ? Non ! Car un village peuplé d'irréductibles Gaulois résiste encore et toujours à l'envahisseur. Exaspéré par la situation, Jules César décide de changer de tactique : puisque ses armées sont incapables de s’imposer par la force, c’est la civilisation romaine elle-même qui saura séduire ces barbares Gaulois. Il fait donc construire à côté du village un domaine résidentiel luxueux destiné à des propriétaires romains. : « Le Domaine des Dieux ». Nos amis gaulois résisteront ils à l’appât du gain et au confort romain ? Leur village deviendra-t-il une simple attraction touristique ? Astérix et Obélix vont tout faire pour contrecarrer les plans de César.
Note de la presse : 3,7/5
Note des spectateurs : 4/5 (Pour 3 483 notes : 15% de *****, 43% de ****, 28% de ***, 9% de **, 3% de *, 2% de °)

Fiche technique :

Distributeur : SND
Année de production : 2014
Box Office France : 2 867 406 entrées
Langue : Français
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage
N° de Visa : 128634

Secrets de tournage :

Astérix : un succès planétaire
A ce jour, la série BD compte 35 albums, traduits dans plus de 110 langues et dialectes, 355 millions d'albums ont été vendus à travers le monde. Cela représente 13 000 tonnes de BD, soit l'équivalent en poids de 13 millions de sangliers.

Adaptation
Astérix - Le Domaine des Dieux est l’adaptation animée de la 17ème bande dessinée des aventures du petit gaulois. C’est également l’un des albums préférés d’Alexandre Astier qui signe le scénario et la coréalisation de la neuvième adaptation en dessin animé de l’œuvre de René Goscinny et Albert Uderzo.

Albert Uderzo et la 3D
Si Albert Uderzo admet avoir vu quelques films américains utilisant la 3D, il avait peur que cette technologie ne fasse pas ressortir les expressions et émotions de ses héros. C’est donc avec une certaine appréhension qu’il assista aux tests. Il commente : "Après plusieurs mois de tests de modélisation informatique et d’animation, j’ai finalement été convaincu par le travail du jeune réalisateur Louis Clichy et du directeur d’animation Patrick Delage. Leur personnage d’Obélix était formidable et j’ai senti que la technologie était maintenant suffisamment au point pour faire un très grand film des aventures d’Astérix en 3D Relief."

Multitâches
En plus d’être réalisateur et scénariste d’Astérix - Le Domaine des Dieux, Alexandre Astier prête sa voix à Oursemplus, le centurion responsable du camp de Babaorum et constamment en conflit avec le village gaulois.

Festival d’Annecy
Le 13 juin 2014, Alexandre Astier et Louis Clichy étaient présents au Festival du film d’animation d’Annecy. Une poignée d’irréductibles (et chanceux) professionnels du cinéma ont ainsi pu découvrir les 11 premières minutes d’Astérix - Le Domaine des Dieux (bien que pas tout à fait terminées). Il s’agissait surtout pour le scénariste et coréalisateur et le réalisateur de présenter le début de l’histoire pour voir si le scénario fonctionnait.

Un ancien Pixar
Si Alexandre Astier est particulièrement célèbre pour la mini-série Kaamelott qui l’a révélé, c’est la première fois qu'il est aux commandes d’un film d’animation. En revanche, Louis Clichy est un habitué du milieu. En effet, le Français a travaillé pour le géant de l’animation Pixar et notamment sur les très réussis Wall-E et Là-haut en tant qu’animateur.

Astérix, plus tendre que jamais
Roger Carel prête pour la neuvième fois sa voix au petit gaulois. Il l’a vu évoluer et, même si Astérix est toujours autant râleur, l’acteur le trouve ici plus tendre, plus attachant. Il commente : "Dans ce film, je le trouve plus tendre, plus sensible, plus ému qu’il ne l’a été même dans les bandes dessinées. C’est une nouvelle facette chez lui. Devant ce garçon, sa fibre paternelle s’éveille pour la première fois."

Pas de doublage
Particularité de ce film d’animation : il n’y a pas de doublage. Pas de panique, ce n’est pas un film muet ! En réalité, Alexandre Astier a enregistré les voix des acteurs avant que les images ne soient animées. En effet, le scénariste et coréalisateur a travaillé par le passé pour des fictions radiophoniques, et pensait que le procédé permettrait aux comédiens de ne pas se reposer sur les images et d’apporter la personnalité, le dynamisme et l’humour des personnages uniquement grâce à leur voix.

Eviter un sentimentalisme américain
Louis Clichy et Alexandre Astier ont rendu les Gaulois plus cupides et moins intouchables. Clichy précise : "On a fait d'Obélix une sorte de héros à la Hercule dans le regard de l'enfant. On voulait aussi rendre Astérix un peu défaitiste, et c'était d'autant plus intéressant que c'est difficile de jouer avec ce personnage emblématique. Les Gaulois constituent certainement le groupe le plus intéressant du film, ils se laissent happer par la petite mondialisation qui s’opère devant chez eux. Après leur cupidité et leur petite lâcheté, on a voulu qu’ils aient une vraie rédemption au final, et c’est cela qui les rend vraiment empathiques et touchants."

Deuxième rencontre
Alexandre Astier et Alain Chabat se sont rencontrés sur le tournage de Kaamelott. L’ancien interprète de César a en effet incarné le duc d'Aquitaine dans la saison 5 des aventures du roi Arthur.

Respecter les dessins d'Uderzo
La volonté de Louis Clichy était de respecter au maximum les dessins d’origine d’Albert Uderzo. Si la tâche de passer de la version papier au design numérique et 3D paraît ardue, les dessins d’Uderzo avaient déjà beaucoup de matière et de relief, ce qui facilita le travail des animateurs. Il ne restait plus qu’à amener de la cinématographie et du mouvement aux personnages pour leur donner vie.

4 ans
Il s’est écoulé 4 années entre l’annonce du projet par son scénariste et co-réalisateur Alexandre Astier et la sortie dans les salles obscures d’Astérix - Le Domaine des Dieux.

Lieu de tournage
Astérix - Le Domaine des Dieux a été réalisé dans des studios de production à Levallois-Perret (Paris).

Astérix depuis 1967
Roger Carel, voix officielle d’Astérix depuis 1967, interprète à nouveau le petit gaulois aux moustaches jaunes. La voix derrière Winnie l'ourson, Kaa dans Le Livre de la jungle, Jiminy Cricket dans Pinocchio et le chat de Chester dans Alice au pays des merveilles a annoncé, à 87 ans, qu’Astérix - Le Domaine des Dieux constituerait ses adieux au personnage drôle et intrépide du Gaulois au casque ailé.

Un nouveau Obélix
Si Roger Carel reprend pour la neuvième fois le rôle d'Astérix, son (enveloppé) compère tailleur de menhir change d'interprète. Guillaume Briat (inoubliable Burgonde de la série Kaamelott) succède ainsi dans le rôle d'Obélix à Jacques Morel, Pierre Tornade et Jacques Frantz. Il est d'ailleurs amusant de constater que les adaptations animées des aventures gauloises connaissent des évolutions de casting inverses des adaptations live : ainsi, le Astérix "live" a régulièrement changé (Christian Clavier, Clovis Cornillac, Edouard Baer) là où le Obélix "live" est resté le même (Gérard Depardieu). C'est l'inverse en animation, avec un Astérix fidèle au poste et plusieurs Obélix.

Avé Astier... ix !
Alexandre Astier incarne pour la troisième fois de sa carrière un soldat romain : il a en effet endossé l'armure (réelle ou animée, c'est selon) dans Kaamelott (dans le Livre VI, où il incarne Arturus, futur Roi Arthur), dans Astérix aux jeux olympiques (Malosinus) et dans Astérix - Le Domaine des dieux (Oursemplus).

Un Gaulois devenu Romain
Lorant Deutsch, qui incarne l'architecte romain Anglaigus dans Astérix - Le Domaine des Dieux, avait déjà prêté sa voix à une aventure animée des irréductibles gaulois : Astérix et les Vikings, dans lequel il incarnait le Gaulois Goudurix. Il a par ailleurs failli coiffer le casque ailé dans deux adaptations live de la BD : Astérix aux Jeux Olympiques et Astérix et Obélix : au service de sa Majesté (Clovis Cornillac et Edouard Baer lui seront préférés).

Kaamelott au casting
Lors de l’écriture de l’adaptation, le scénariste, Alexandre Astier avait déjà en tête les voix qui allaient accompagner ses personnages. C’est donc naturellement que l’on retrouve des acteurs qu’il connait très bien : l’équipe de choc de la série Kaamelott (et membres de sa famille) dont Lionnel Astier, Joëlle Sevilla, Serge Papagalli, Guillaume Briat ou encore Brice Fournier. On retrouve également certains guests qui avaient fait quelques apparitions dans la série comme Alain Chabat, Elie Semoun, Géraldine Nakache et François Morel.

Père et fils en collaboration
Lionnel Astier, père d’Alexandre Astier, double Cétautomatix.

Un acteur regretté
Artus de Penguern (Petiminus dans Astérix - Le Domaine des Dieux), est décédé peu de temps après l’enregistrement. Il avait 56 ans.

Un éternel méchant dans les aventures d’Astérix
Après avoir incarné César dans Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre, Alain Chabat est venu prêter sa voix au méchant de l'histoire de Astérix - Le Domaine des Dieux, un sénateur manipulateur et comploteur, Prospectus.

Références musicales
D’emblée, Philippe Rombi et les réalisateurs se sont mis d’accord : hors de question de proposer une musique trop enfantine. Le compositeur se souvient : "On souhaitait une partition plus ample et, dans les rêves de gosses de Louis et d'Alexandre, on allait pouvoir se référer à John Williams, Jerry Goldsmith ou Alan Silvestri, -- autrement dit, une musique symphonique issue de l'héritage de Ravel, Tchaïkovski, Prokofiev ou encore Stravinski. Ayant souvent eu l'occasion de composer pour de grandes formations symphoniques, cela faisait aussi partie de mon univers, de certaines couleurs de ma palette, et nous n'avons pas eu de mal à nous comprendre sur la tonalité à adopter."
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Astérix le Gaulois Astérix le Gaulois France 1967 Animation 68 min.

900 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 02/10/2016
Ray Goossens Roger Carel, Jacques Morel, Pierre Tornade, Jacques Jouanneau, Lucien Raimbourg, Pierre Trabaud
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=2246.html
Nous sommes en l'an 50 avant Jésus-Christ. Un petit mais vaillant village gaulois résiste aux Romains. Dans ce petit bourg unique, le druide Panoramix est le créateur d'une potion magique dont il fait bénéficier le petit Astérix et l'imposant Obélix.
1ère adaptation animée de " asterix " . En 50 avant Jésus Christ toute la gaule est occuper par les romains . Toute ? Non un petit village gaulois résiste encore et toujours à l'envahisseur grâce à la potion magique du druide panoramix qui donne aux gaulois une force surhumaine . Le gaulois Asterix et son ami obelix font partit des meilleures guerriers du village et sont toujour près a repousser l'envahisseur Romain . Un jour le centurion romain caius bonus qui dirige un camp romain se trouvant à proximité du village gaulois agacer par la situation décide d'envoyer l'un de ses hommes déguisé en gaulois pour infiltrer le village et decouvrir le secret de leur force surhumaine pour pouvoir les vaincre ... Cette première adaptation en dessin animée de la célébre bande dessiné " asterix " est fort sympathique . Ils ont décider d'adapter la bd du même nom " asterix le gaulois " . L'animation a certe viellit ( le film datant tout de même de 1967) mais contient un charme désuet assez sympathique. L'histoire est bien sympa et très fidèle à la bande dessiné celle d'un village gaulois qui va donner bien du fil à retordre aux romains qui veulent les vaincre grâce à une potion magique qui leur donne une force surhumaine ce qui va donner lieu à quelques moment assez drôle et irrésistible . Le bémol c'est que l'histoire est peu être un peu trop fidèle à la bd car on se contente juste de faire un copié coller de la bande dessiné sans chercher à innover . Ceux qui on lu la bd avant n'auront donc aucune réel surprise . Et je trouve que certaines choses fonctionne un peu moins bien dans le dessin animé que dans la bd . Malgré tout on retrouve avec grand plaisir l'esprit de la bande dessiné grâce à un humour irrésistible et des personnages toujour aussi truculent qui font de ce dessin animé un bon divertissement pour petit et grand . De plus le doublage est très bon avec nottamant les voix de Roger carel et Jaques Morel qui double à merveille les personnages d´asterix et obelix . Et la musique est bien sympa et colle bien à l'ambiance du film et à l'esprit d'astérix. Un premier essai sur grand écran plutot réussit qui pose les base de la saga animé asterix .
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Etrange Noël De M. Jack (l') The Nightmare Before Christmas USA 1994 Animation 75 min.

313 2/4
  Disponible 01 AVI 14/01/2007
Henry Selick, scénario Tim Burton les voix de Olivier Constantin (Jack Skellington), Dorothée Jemma (Sally), Bernard Tiphaine (Dr. Fikleystein), Daniel Beretta (le Maire)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=27633.html
C'est l'histoire de Jack Skellington, un épouvantail aux allures de squelette vivant dans la petite ville d'Halloween. Il est le Roi des Citrouilles et son devoir est d'organiser, chaque année, la célèbre fête portant le même nom que la ville dans laquelle il vit. Mais il finit par se lasser de cette vie monotone et répétitive... jusqu'à ce qu'un jour, par hasard, il découvre le Village de Noël ! Jack va alors se lancer dans une bien étrange aventure...
Fiche technique :

Budget : 18 000 000 $
Film pour enfants
Couleur
Format du son : Dolby numérique
Format de projection : 1. 66
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :


Mélange avoué de Marlene Dietrich et de Lisa Marie, à l'époque égérie de Tim Burton, Sally a été doublée par la chanteuse Nina Hagen dans la version germanophone de L'Etrange Noël de M. Jack.


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Garfield Le Film Garfield USA 2003 Animation 80 min.

125 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 19/09/2004
Peter Hewitt Eve Brent, Breckin Meyer, Jennifer Love Hewitt, Stephen Tobolowsky, Evan Arnold, Mark Christopher Lawrence, Michael Monks, Vanessa Christelle, ,
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=51612.html
Les aventures de Garfield, le chat le plus paresseux de la Terre et de Jon, son maître simplet mais sympathique. Le matou sarcastique va devoir apprendre à partager sa vie bien tranquille avec un nouveau colocataire, le chien fou Odie. D'abord excédé, il se révèlera par la suite responsable et héroïque.
Le chat délicieusement rosse de la BD devient ici, horreur, un héros gentil comme tout, fil " roux " d'une molle intrigue sous-dysnéenne, peuplée d'humains fantomatiques et d'animaux pas plus malins.
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Ghost in the shell Ghost in the shell Japon 1995 Animation 82 min.

14 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 18/04/2004
Mamoru Oshii pas d'acteurs
http://www.dvdfr.com/dvd/dvd.php?id=2372
La section 9 est une unité hautement professionnelle, impliquée dans les affaires d'espionnage les plus sales. Kusanagi n'est pas un agent comme les autres. Son corps cybernétique lui donne une force surpuissante et des arc-réflexes encore plus rapides. Une mystérieuse cyber-pirate pénètre les réseaux les mieux protégés. Elle est recherchée pour terrorisme, manipulation de la bourse et détournement de données. Kusanagi suspecte le ministère des affaires étrangères et surtout un programme top secret : le projet 2501. Mais alors qu'elle enquête, Kusanagi expérimente des sentiments étranges sur sa propre humanité...

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Jack et la mécanique du cœur Jack et la mécanique du cœur France 2013 Animation 90 min.

794 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 15/02/2016
Mathias Malzieu, Stéphane Berla plus
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=134061.html
Édimbourg 1874. Jack naît le jour le plus froid du monde et son cœur en reste gelé. Le Docteur Madeleine le sauve en remplaçant son cœur défectueux par une horloge mécanique. Il survivra avec ce bricolage magique à condition de respecter 3 lois: premièrement ne pas toucher à ses aiguilles, deuxièmement maîtriser sa colère et surtout ne jamais Ô grand jamais, tomber amoureux. Sa rencontre avec Miss Acacia, une petite chanteuse de rue, va précipiter la cadence de ses aiguilles. Prêt à tout pour la retrouver, Jack se lance tel un Don Quichotte dans une quête amoureuse qui le mènera des lochs écossais, à Paris jusqu'aux portes de l'Andalousie.
Si le film s’avère si réussi, ce n’est pas seulement grâce à son scénario et à sa partition : il bénéficie d’une animation incroyablement inventive, qui mixe intelligemment les genres. Tantôt pleine de poésie, à la façon des grands classiques comme « le Roi et l’Oiseau », tantôt proche du manga, elle offre des plages audacieuses de scènes en grand large qui s’animent en pop-up à la façon d’un livre pour enfants, tout en sachant s’arrêter sur un détail plein écran comme une larme ou un sourire. Un charme graphique qui opérera tant sur les adultes que sur les enfants.
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Merlin l'enchanteur The Sword in the Stone USA 1963 Animation 76 min.

21 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 18/04/2004
Wolfgang Reitherman Pasquali, Jean-Dominique Maurin, Hieronimus
http://www.dvdfr.com/dvd/dvd.php?id=951
Depuis longtemps, l'Angleterre est plongée dans la guerre, la violence et l'obscurantisme. Au centre de Londres, une épée magique, scellée dans une enclume, attend qu'un être d'exception vienne la retirer : il apportera à son pays la paix, la justice et l'harmonie. A quelques lieues de là, le jeune Arthur, dit " le moustique ", un orphelin d'humble origine, travaille dans les cuisines du Sire Hector. Au cours d'une partie de chasse avec Kay, le fils de son maître, il échoue dans la cabane de Merlin l'enchanteur. Avec son fidèle compagnon Archimède le hibou, le mage décide de raccompagner Arthur et d'entreprendre son éducation. Sur ces entrefaites, on annonce un tournoi à Londres, dont le vainqueur sera sacré roi d'Angleterre. Dès lors, Arthur passe le plus clair de son temps à préparer Kay à l'épreuve. A ses moments perdus, il suit l'enseignement de Merlin qui le transforme en divers animaux. Poisson, Arthur apprend à nager et à échapper aux mâchoires carnassières du brochet. Ecureuil, il doit repousser les avances d'une demoiselle de sa race. Oiseau, il est poursuivi par un épervier et tombe dans la cheminée de la sorcière Madame Mim. Merlin vient à la rescousse de son pupille et se livre à un éblouissant duel de magie avec Madame Mim. Lorsque celle-ci se change en dragon, Merlin réussit à la vaincre en pénétrant son organisme sous la forme d'un microbe pernicieux. Le jour du tournoi, Arthur accompagne Kay à Londres en qualité d'écuyer. Ayant oublié l'épée de son maître, il s'empare sans effort de celle fichée dans l'enclume. Devant l'incrédulité générale, il renouvelle l'exploit. Ses compatriotes reconnaissent alors en lui le bon roi qu'ils appelaient de leurs voeux.

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Monstres & cie Monsters, Inc. USA 2001 Animation 92 min.

16 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 18/04/2004
Pete Docter les voix de, Billy Crystal, John Goodman, James Coburn, Jennifer Tilly, Frank Oz, Steve Buscemi
http://www.dvdfr.com/dvd/dvd.php?id=5948
Géant velu, Sulli est une « terreur d’élite ». Assisté de son ami Bob, globe oculaire monté sur pattes, il effraie les enfants en sortant des placards. Chaque nuit, des monstres de toutes sortes font de même, recueillant les hurlements indispensables au fonctionnement de Monstropolis. Mais voilà, en dépit de leurs cornes, griffes ou crocs, les employés de « Monstres & Cie » ont tous terriblement peur d’approcher les « dangereux » gamins, ce qui leur vaudrait une spectaculaire décontamination. Pour rendre service à Bob, sorti avec la belle Célia, Sulli retourne à « l’effrayodrome » pour récupérer les dossiers que Germaine, revêche limace, forcenée de la bureaucratie, a réclamé à son collègue. Il y trouve une petite fille surgie d’une porte qui n’a pas été désactivée. N’arrivant pas à se débarrasser d’elle, Sulli l’emmène dans le restaurant où Bob mange avec Célia. Bob et Sulli laissent le quartier sens dessus dessous, fuyant les décontaminateurs qui se sont déjà chargés de Célia. Alors que Bob se méfie de l’intruse, à qui il ne veut pas donner de nom de peur de s’attacher, Sulli la baptise « Bouh ». Une fois Bouh déguisée en monstre pour passer inaperçue dans l’entreprise, ils cherchent la porte qui leur permettra de la renvoyer chez elle. Inconsciente du chaos qu’elle engendre et des inquiétudes qu’elle suscite, Bouh échappe à la surveillance de ses protecteurs… Responsable de la présence de Bouh, Léon, un fourbe caméléon, kidnappe Bob à la place de l’enfant pour tester son « arracheur de cris » et « révolutionner l’industrie de l’effroi ». Libéré par Sulli de cette machine diabolique, Bob dénonce les agissements de Léon à Waternousse, paternaliste patron qui n’est autre que le commanditaire. Une fois de retour du Tibet, où ils ont été bannis, Bob et Sulli passent de porte en porte, récupèrent Bouh et éliminent Léon.
Waternousse ayant avoué qu’il était prêt à enlever des milliers d’enfants pour sauver sa société, Germaine révèle alors sa mission : démasquer le cerveau du complot. Une fois Bouh reconduite dans sa chambre, Germaine, au grand désespoir de Bob, détruit sa porte.
Bob vit enfin le parfait amour avec Célia et les monstres récoltent dix fois plus d’énergie depuis qu’ils font rire les enfants. Mais Sulli est morose. Heureusement, Bob reconstitue la porte qui lui permettra de revoir Bouh…
Le tandem "Disney/Pixar" prouve qu’il est encore capable de surprendre. MONSTRES & CIE, peut-être pas aussi drôle que ses précédentes productions, 1001 PATTES ou TOY STORY 2, est néanmoins enlevé et esthétiquement épatant. L’originalité et la diversité de Sulli et ses amis sont réjouissantes à souhait.
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Pinocchio Pinocchio USA 1940 Animation 87 min.

27 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 18/04/2004
Walt Disney Marc Lesserre, Roger Carel, Teddy Bilis
Geppeto, un vieil artisan, sculpte le bois et fabrique des jouets. Il partage sa solitude avec Figaro le chat et Cléo le poisson rouge. Son rêve est d'avoir un fils. Aussi, il imagine de créer une marionnette à l'image d'un garçonnet.

Satisfait de son œuvre qu'il baptise Pinocchio, il organise une fête. À la nuit tombée, la fée bleue visite la maison de Geppeto et d'un coup de baguette magique elle insuffle la vie à la marionnette et lui procure une conscience morale : Jiminy le criquet. Geppeto, heureux, envoie Pinocchio à l'école. En route le garçon se fait intercepter par deux escrocs, Grand coquin le renard et Gédéon le chat, qui s'empressent de vendre Pinocchio à Stromboli, le montreur de marionnettes. Il faut toute l'astuce de Jiminy et l'intervention de la fée bleue pour sortir l'enfant de ce mauvais pas.

La liberté reconquise, Pinocchio se fait ramasser une fois de plus par les deux horribles ravisseurs qui l'acheminent avec d'autres garçons vers un parc d'attraction dans l'île enchantée. Les enfants après avoir été drogués sont transformés en ânes.

Jiminy s'aperçoit de la supercherie et sauve son protégé. Geppeto, fou d'inquiétude, s'en est allé sur mer à la recherche de l'enfant. Voyage au terme duquel Monstro, une baleine, avale Geppeto, Figaro et Cléo. Pinocchio va au secours de ses amis en construisant un radeau. Il allume un feu qui oblige la baleine à éternuer. Les prisonniers sont ainsi éjectés et libérés.

La fée bleue confirme le statut d'être humain de Pinocchio. Geppeto a un fils.

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Belle et le clochard 2 (la) - l'appel de la rue Lady and the Tramp II: Scamp's Adventure USA 2000 Animation 66 min.

25 1/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 18/04/2004
Darrell Rooney Avec les voix de Emmanuel Garijo, Emmanuel Dahl, Ludivine Sagnier, Veronica Antico, Jacques Frantz
http://www.dvdfr.com/dvd/dvd.php?id=2669
Quelques mois se sont écoulés depuis que Lady a donné naissance à quatre chiots : trois d'entre eux - Prudence, Constance et Clémence - ressemblent à s'y méprendre à leur maman, tandis que le garçon, Scamp, a déjà l'esprit rebelle etl'apparence physique de son père. Tous vivent heureux et paisibles dans la maison de la famille Darling.

Tous, non... Car Scamp est visiblement en pleine crise d'adolescence, se montrant rétif au port du collier et à toutes sortes de règles de vie civilisée. Il veut être libre, saccager les objets qui tombent sous ses dents et sauter dans les mares boueuses, sans avoir à subir ensuite ces horribles bains. Ses jeux avec Junior, le fils du couple Darling, transforment régulièrement la maison en un vrai champ de bataille. Si bien qu'un jour, en guise de punition, il se retrouve enchaîné à la niche, au fond du jardin.

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Final Fantasy, Les Créatures De L'Esprit Final Fantasy, The Spirits Within Japon 2001 Animation 106 min.

308 1/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 13/01/2007
Hironobu Sakaguchi, Monotori Sakakibara les voix originales de Ming-Na Wen (Aki Ross), Alec Baldwin (Gray Edwards), Donald Sutherland (le docteur Sid), James Woods (le général Hein)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=26885.html
En 2065, la plus grande confusion règne sur notre planète. Seuls les plus résistants des humains vivent encore dans un univers de désolation dominé par l'ennemi absolu : de mystérieux fantômes qui se nourrissent en extrayant l'énergie de toute forme de vie terrestre. Le futur de notre espèce repose sur le courage et la volonté de quelques-uns. Déjouant les complots, évitant les pièges, ils doivent reconquérir la Terre en usant de toutes les magies.

Deux clans s'opposent sur la manière la plus efficace d'éliminer les spectres : les premiers, commandés par un général belliqueux, souhaitent utiliser une arme de destruction totale ; les autres, conduits par le docteur Aki Ross, s'engagent dans une voie difficile : la reconstitution d'un rythme spirituel qui devrait chasser les fantômes et protéger les êtres vivants. L'aventure est risquée, mais ils n'ont plus rien à perdre.
Fiche technique :

Budget : 137 millions de $
Couleur
Format du son : SDDS
Format de projection : 1.85 : 1
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :


Entièrement conçu sur ordinateur et tourné en images de synthèse, Final Fantasy atteint un incroyable degré de réalisme. Réalisée par Hironobu Sakaguchi, cette aventure de science-fiction est inspirée de la célèbre série de jeux vidéos. L'animation des personnages est supervisée par Andy Jones, qui a précédemment travaillé sur les images digitales de Godzilla et Titanic.


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Gang de requins Sharktale USA 2004 Animation 91 min.

153 1/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 07/05/2005
Eric Bergeron Robert De Niro , Will Smith , Renée Zellweger , Jack Black , Angelina Jolie , Martin Scorsese , Virginie Ledoyen , Patrick Timsit
http://cinema.tiscali.fr/fichefilm.aspx?id=FI015364&file=http
Quelque part au fond des océans, de nos jours. Oscar, jeune poisson branché et beau parleur, travaille comme employé dans un « Whale-Wash », garage à récurer les baleines. Lassé de son quotidien, Oscar rêve de grandeur et d'argent. De son côté, Lenny est un requin timide et inoffensif. Son père, Lino, redoutable prédateur et vrai parrain des mers, se désole du comportement de son fils cadet et demande à son frère aîné, Frankie, de lui montrer le chemin. Les deux frangins partent en chasse pour que Lenny fasse ses preuves. Leur proie : Oscar, qui passe sur leur chemin. Mais quand Frankie est accidentellement tué, Oscar, avec la complicité de Lenny, endosse la responsabilité de sa mort. Il devient la star des océans, le tueur de requins. Lino, lui, prépare sa vengeance...
20 000 LIEUES SOUS NEMO
On le sait, les studios d'animation Dreamworks et Pixar se livrent une terrible bataille. Les uns sortent FOURMIZ , les autres répliquent avec 1001 PATTES. La bande à John Lasseter nous livre LE MONDE DE NEMO, les équipes de Jeffrey Katzenberg produisent GANG DE REQUINS. Un an après le jubilatoire film d'animation Pixar, nous revoilà donc plongés en plein océan. Mais cette fois, la baignade est beaucoup plus dispensable. Bien sûr, la recette Dreamworks, déjà rôdée dans la saga SHREK, fonctionne et réserve quelques séquences rigolotes (le « whale wash »), des clins d'oeil bien vus (les méduses rastas) et des tonnes de références cinématographiques particulièrement à propos (LE PARRAIN, LES DENTS DE LA MER...) Rien à dire non plus sur le casting voix original : Will Smith, Robert de Niro, Jack Black ou Martin Scorsese rendent l'intrigue vivante et sympa. Malgré tout, GANG DE REQUINS n'a ni le rythme, ni le relief, ni la force comique du MONDE DE NEMO. Techniquement aussi, le film est un ton en dessous, avec ses couleurs trop criardes et des décors souvent dépouillés. Et puis la pénible bande son R'n'B et l'univers « branchouille » très toc finissent de nous agacer. Pas difficile, dans ces conditions, de choisir son camp.
Mcinema.com (Hugo de Saint Phalle)
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Age De Glace 2 (l') Ice Age 2 : The Meltdown USA 2005 Animation 86 min.

306 0/4
  Disponible 01 AVI 13/01/2007
Carlos Saldanha les voix de Gérard Lanvin (Manny), Elie Semoun (Sid), Vincent Cassel (Diego), Christophe Dechavanne (Crash)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=60180.html
Pour Manny le mammouth, Sid le paresseux et Diego le tigre à dents de sabre, la vie est beaucoup plus douce depuis que les glaces fondent et que la température remonte. Mais les problèmes ne sont pas terminés pour autant !Manny rêve de fonder une famille, mais la toute dernière femelle de son espèce, Ellie, se prend pour un opossum... Plus grave encore, un immense barrage de glace qui retient l'océan est sur le point de se rompre sous l'effet du réchauffement et menace d'engloutir leur petit coin de paradis. Leur seule chance de survie se trouve à l'autre bout de la vallée...Voilà nos trois héros, accompagnés d'Ellie et de ses deux insupportables frères, Crash et Eddie - de vrais opossums, eux ! - lancés dans un périlleux voyage vers la vie...
Fiche technique :

Budget : $80 000 000
Box Office France : 6 547 844 entrées
N° de visa : 114922
Couleur
Format du son : Dolby SR + Dolby SR-DTS & SDDS
Format de projection : 1.85 : 1
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :


Chris Wedge, réalisateur de L'Age de glace, passe le flambeau à Carlos Saldanha pour diriger ce nouvel opus. Celui-ci avait travaillé avec Wedge sur le premier épisode, ainsi que sur Robots, où il occupait le poste de co-réalisateur.


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Monde De Nemo (le) Finding Nemo USA 2003 Animation 101 min.

312 0/4
  Disponible 01 AVI 14/01/2007
Andrew Stanton, Lee Unkrich les voix de Samy Naceri (Crush la tortue verte), David Ginola (Jacques la crevette), Kevin Sommier (Nemo le poisson-clown), Edmond van Duren (Dory le poisson chirurgien bleu)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=29057.html
Dans les eaux tropicales de la Grande Barrière de corail, un poisson-clown du nom de Marin mène une existence paisible avec son fils unique, Nemo. Redoutant l'océan et ses risques imprévisibles, il fait de son mieux pour protéger son fils. Comme tous les petits poissons de son âge, celui-ci rêve pourtant d'explorer les mystérieux récifs.

Lorsque Nemo disparaît, Marin devient malgré lui le héros d'une quête unique et palpitante. Le pauvre papa ignore que son rejeton à écailles a été emmené jusque dans l'aquarium d'un dentiste. Marin ne s'engagera pas seul dans l'aventure : la jolie Dory, un poisson-chirurgien bleu à la mémoire défaillante et au grand coeur, va se révéler d'une aide précieuse. Les deux poissons vont affronter d'innombrables dangers, mais l'optimisme de Dory va pousser Marin à surmonter toutes ses peurs.
Fiche technique :

Budget : 94 000 000 $
Box Office France : 9 387 283 entrées
Box Office Paris : 1 445 253 entrées
Box Office USA : 339 714 978 $
N° de visa : 107961
Couleur
Format du son : Dolby SR + Dolby SR-DTS & SDDS
Format de projection : 1.85 : 1
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

Sorti sur les écrans américains le 1er juin 2003, Le Monde de Nemo a engrangé plus de 70 millions de dollars de recettes dès son premier week-end d'exploitation et fait tomber quelques semaines plus tard, un record vieux de presque dix ans et détenu par Le Roi lion, devenant avec plus de 330 millions de dollars le plus grand succès de tous les temps pour un film d'animation.


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Team America Police Du Monde Team America : World Police USA 2004 Animation 97 min.

310 0/4
  Disponible 01 AVI 14/01/2007
Trey Parker, Matt Stone les voix originales de Dian Bachar (voix off), Alec Baldwin (lui-même), Paul Louis (les habitants du Middle East)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=57826.html
Team America est une unité d'élite qui se bat sous toutes les latitudes pour assurer notre sécurité. Apprenant qu'un dictateur mégalo s'apprête à livrer des armes de destruction massive à une organisation terroriste, le groupe se lance une fois de plus dans la bataille...
Fiche technique :

N° de visa : 111754
Couleur
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :


Team America : world police est issu de l'imagination débridée de Trey Parker et Matt Stone, plus connus pour avoir donné naissance à la série d'animation culte South Park et au film qui en fut dérivé en 1999, South Park, le film.


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9 vies de Fritz le chat (les) The Nine Lives of Fritz the Cat USA 1974 Animation 76 min.

964 
  Disponible 02 Anglais 01 AVI 21/03/2017
Robert Taylor Skip Hinnant, Reva Rose
https://en.wikipedia.org/wiki/The_Nine_Lives_of_Fritz_the_Cat
It is the 1970s; Fritz the Cat is now married, on welfare, and has a child named Ralphie, who casually masturbates. As his wife screams at him for being an irresponsible father and husband, Fritz sits on the couch, staring off into space, smoking a joint. Tired of listening to his wife nag at him, he fades off into his own little world, imagining what life would be like for him if things were different

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Astérix chez les Bretons Astérix chez les Bretons France 1986 Animation 79 min.

904 
  Disponible 01 Français 01 AVI 02/10/2016
Pino van Lamsweerde Roger Carel, Pierre Tornade, Serge Sauvion, Pierre Mondy, Nicolas Silberg, Henri Labussière, Roger Lumont
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=2373.html
Les Romains ont volé un peu de la célèbre potion magique de Panoramix. Astérix et Obélix vont tout faire pour récupérer ce bien précieux.
5ème adaptation animée de Asterix . Jules Cesar a décidé de conquérir la Grande Bretagne . Mais il se retrouve confronter à un petit village de coriace bretons qui lutte contre l'envahisseur . les romains sont sur le point de gagner et de soumettre les bretons . Jolitorax l'un des habitants du village décide alors de partir en gaule demander de l'aide à Asterix son cousin germain . Asterix et obelix décide de partir pour la Grande Bretagne avec un tonneau de potion magique pour aider jolitorax et les bretons à lutter contre l'envahisseur romain . Leur périple jusqu'en Grande Bretagne va leur réserver bien des mésaventures ... Cette 5ème adaptation en dessin animée de la célébre bande dessinée " asterix " est bien sympa . Ils ont décidé d'adapter la bd " Asterix chez les bretons " . Le film est très fidèle à la bd . On trouve meme quelques ajouts sympathique qui ne figurait pas dans la bd.
Pour cette nouvelle aventure Asterix et obelix vont partir en Grande Bretagne pour aider un breton nommer jolitorax et son village à lutter contre l'envahisseur romain ce qui va les embarquer dans quelques péripéties hilarantes . L'humour est bien présent pour notre plus grand plaisir avec quelques gags hilarants.
L'animation est correct . Le doublage est une fois de plus réussit avec les voix de Roger carel et Pierre tornade qui double à merveille les personnages d'astérix et obelix . La musique est bien sympa et colle très bien à l'ambiance du film . Un bon divertissement pour petits et grands .
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Astérix et Cléopâtre Astérix et Cléopâtre France 1968 Animation 72 min.

901 
  Disponible 01 Français 01 AVI 02/10/2016
René Goscinny, Albert Uderzo Roger Carel, Jacques Morel, Jacques Balutin, Micheline Dax, Henri Labussière, Bernard Lavalette, Serge Sauvion, Pierre Trabaud
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=106.html
Cléopâtre ne peut pas supporter les remarques désobligeantes de Jules César : depuis les pyramides, a remarqué l'empereur romain, plus aucune construction majeure n'a vu le jour sur le sol égyptien. L'architecte de la reine, Numérobis, a donc trois mois pour bâtir le plus beau des palais. En plus du peu de temps qui lui est accordé, il doit faire face aux attaques des Romains. Il décide donc de faire appel à son vieil ami Panoramix et à sa potion magique. C'est aussi l'occasion pour Astérix et Obélix de venir donner un coup de main...
2ème adaptation animée de " asterix " . En Égypte la reine cleopatre a fait le pari avec Jules césar que son peuple égyptien serait capable de construire un palais gigantesque en seulement 3 mois . Pour gagner son pari cleopatre fait appelle à l'architecte numérobis . Ce dernier décide de demander de l'aide aux irréductibles gaulois . Il espère que la potion magique de panoramix , la ruse d'Asterix et la force de obelix l'aideront a acomplir sa tâche . Les 3 gaulois se rendent en Égypte pour tenter de construire le palais a tant . Mais les romains de Jules cesar ainsi que amonbofis un architecte concurent qui est jaloux que numérobis est été choisi par cleopatre pour construite le palais vont leur mettre bien des bâtons dans les roues pour empêcher la construction du palais ... Cette deuxième adaptation en déssin animée de la célébre bande dessinée " asterix " est réussit . Albert Uderzo et René coscinny les créateur de la bd Asterix ont décidé d'adapter sur grand écran la bd " Asterix et cleopatre " . Un très bon choix vu qu'il s'agit d'une des meilleures bd . Le dessin animée est très fidèle à la bd . De plus le film réussit a se démarquer de la bd grâce à des ajouts sympathique qui ne figurait pas dans la bd et a quelques numéros musicaux assez sympathique . On retrouve avec grand plaisir l'esprit de la bd grâce nottamant a sont lot d'humour et de personnages hilarants . L'animation est réussit et même si elle a viellit ( le film date quand même de 1968 ) elle garde un charme désuet très sympathique . Le doublage est encore une fois tres réussit grâce notamment aux voix de Roger carel , jaques Morel ou encore Micheline Dax qui donne superbement vie aux personnages de Asterix , obelix et cleopatre . La musique est très sympa et colle tres bien a l'ambiance du film et a l'esprit d'Asterix . Un bon divertissement pour petit et grands .
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Astérix et la surprise de César Astérix et la surprise de César France 1985 Animation 121 min.

903 
  Disponible 01 Français 01 AVI 02/10/2016
Paul Brizzi, Gaëttan Brizzi Roger Carel, Serge Sauvion, Henri Labussière, Roger Lumont, Michel Barbey, Séverine Morisot, Patrick Prejean, Jean-Pierre Darras
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=1079.html
Lorsque Falbala et Tragicomix sont kidnappés, celui qui leur a porté atteinte n'imagine pas qu'il vient de réveiller la colère du petit village gaulois. D'autant qu'Obélix est amoureux de Falbala...
Quatrième adaptation animée de " asterix " . Asterix et obelix se lance dans une folle aventure pour retrouver falbala et son amour tragicomix deux gaulois du village qui ont été enlever par les romains pour être offert en cadeau a césar a Rome ... Cette 4ème adaptation en dessin animée de la célébre bande dessinée " asterix " est bien sympa . Le film est l'adaptation de deux bandes dessinées à savoir " asterix légionnaire " et " asterix gladiateur " . L'histoire est donc un bon mix des deux albums . Le dessin animé est bien fidèle à la bd " Asterix légionnaire " . Un peu moin fidèle à la bd " asterix gladiateur " même si il reprend quelques passages de la bd . Mais bon ce mix des deux albums donne une bonne histoire à la fois trépidante et drole. L'histoire est bien sympa avec Asterix et obelix qui vont se lancer dans une folle aventure pour tenter de retrouver falbala et tragicomix enlever par les romains . Va commencer alors pour eux une série de mésaventures hilarantes et trépidante . L'humour est bien présent grâce à quelques passages assez drole ( Asterix et obelix engager dans la légion romaine ... ) et repliques hilarantes ( Asterix je peut être aimable avec lui ? ) . Il y a aussi une bonne dose d'aventure et d'action ( la course de char ... ) . Tout les ingrédients pour passer un bon moment donc pas le temps de s'ennuyer . On voyage avec plaisir avec Asterix et obelix entre les déserts d'Afrique et les arène de rome . L'animation est réussit . Le doublage est encore une fois très réussit avec les voix de roger carel et Pierre tornade qui double à merveille les personnages d'astérix et obelix . Sans oublier la musique très sympa avec nottament la chanson " Asterix est la " de plastic Bertrand qui colle bien a l'ambiance du film . Un bon divertissement pour petit et grand.
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Astérix et le coup du menhir Astérix et le coup du menhir France 1989 Animation 81 min.

905 
  Disponible 01 Français 01 AVI 02/10/2016
Philippe Grimond Roger Carel, Pierre Tornade, Henri Labussière, Marie-Anne Chazel, Julien Guiomar, Henri Poirier, Roger Lumont, Patrick Prejean
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=5014.html
Lorsqu'Obélix percute le pauvre Panoramix avec un menhir, le druide s'évanouit et, au réveil, devient incapable de retrouver la formule de sa potion magique. Astérix et son fidèle compagnon vont alors devoir s'employer pour déjouer les tours des Romains et d'un étrange devin...
6e adaptation animée de asterix . Après avoir reçu accidentellement un menhir sur la tête le druide panoramix a perdu la raison et est incapable de préparer la potion magique . Asterix et obelix tenteront de trouver une solution au problème et seront confronter à un devin qui profite de la naïveté des gens du village pour les escroquer ... Cette 6e adaptation en dessin animée de la célèbre bd asterix est très sympa . Pour cette nouvelle adaptation ils ont décider d'adapter deux bd a savoir " le combat des chefs " et " le devin " . Le film est très fidèle a l'album " le devin " , un peu moins fidèle à l'album " le combat des chefs " même si ils reprends quelques bons passage de la bd . Mais bon ce mix des deux albums forment une histoire très sympa . Asterix et obelix vont devoir trouver une solution pour aider le druide qui a totalement perdu la raison et qui est incapable de préparer la potion magique et parallèlement ils vont être confronter à un devin sans scrupule qui escroque les gens du village ce qui va les embarquer dans de nouvelles mésaventures hilarantes . L'humour est bien présent avec son lot de gag cocasse et de répliques hilarantes . L'animation est très réussie . Le doublage est encore une fois niquel avec Roger carel et Pierre tornade toujour parfait pour doubler les personnages d'Asterix et obelix .sans oublier Marie Anne Chazel qui double a merveille bonemine la femme du chef abraracourcix . La musique est bien sympa et colle bien à l'ambiance du film . Un bon divertissement.
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Astérix et les Indiens Astérix et les Indiens France 1994 Animation 85 min.

906 
  Disponible 01 Français 01 AVI 02/10/2016
Gerhard Hahn Yves Pignot, Roger Carel, Pierre Tornade, Craig Charles, Howard Lew Lewis, Henry McGee, Geoffrey Bayldon, Christopher Biggins
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=12011.html
Jules César, excédé d'être humilié par les irréductibles Gaulois, décide de faire enlever Panoramix. Les romains l'emmènent au bout du monde afin qu'il tombe dans le vide, or en le catapultant, le druide attérit en Amérique et est recueilli par une tribu d'indiens. Astérix et Obélix, ayant assisté à l'enlèvement de leur ami, ont suivi la galère des ravisseurs et débarquent eux aussi sur ces terres mystérieuses, dont personne ne soupçonnait l'existence.
7e adaptation animée de Asterix . En 50 avant Jésus Christ toute la gaule est occuper par les romains . Toute ? Non car un petit village gaulois continue de résister à l'envahisseur grâce à la potion magique du druide panoramix qui leur donne une force surhumaine . Jules césar exaspérer par la situation décide de faire kidnapper le druide pour l'emmener au bout du monde . Asterix et obelix vont alors tenter de le ramener mais Ils vont échouer aux Amériques ou ils vont vivre quelques péripéties hilarantes ... Cette 7e adaptation en dessin animée de la bd asterix est pas mal et assez sympathique . Le film est l'adaptation de la bd " la grande traversée " . Le film est assez fidèle à la bd dans l'ensemble même si sa diffère sur la fin mais sa donne lieu à un scénario assez sympathique à la fois drole et trépidant . Asterix et obelix vont se lancer à la poursuite d'une galère romaine qui a kidnapper le druide . Mais ils vont échoué bien malgré eux aux Amériques ou ils vont vivre quelques péripéties hilarantes quand ils vont être confronter à une tribu indienne . Le film contient pour notre plus grand plaisir son lot de gag sympathique et de repliques amusantes . L'animation est assez réussie . Ce changement de décor aux Amérique est bien sympa et assez dépaysant grâce à des dessins assez soigné qui nous montre les vastes étendues américaines . Le doublage est une nouvelle fois niquel grâce aux voix de Roger carel et Pierre tornade qui double toujour à merveille les personnages d'Asterix et obelix . Le film contient quelques numéros musicaux assez sympathique qui devrait plaire au jeune public . Un bon petit divertissement pour petits et grands.
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Astérix et les Vikings Astérix et les Vikings France 2006 Animation 78 min.

907 
  Disponible 01 Français 01 AVI 02/10/2016
Stefan Fjeldmark, Jesper Møller Roger Carel, Jacques Frantz, Lorànt Deutsch, Sara Forestier, Pierre Palmade, Pierre Tchernia, Bernard Alane, Marc Alfos
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=54220.html
C'est l'événement ! Le petit village gaulois accueille Goudurix, le neveu du chef, et Astérix et Obélix sont chargés d'en faire un homme, un vrai. Sous ses airs arrogants, cet ado qui arrive de Lutèce n'est qu'un gros froussard et l'entraînement de choc qu'il va subir risque de ne pas y changer grand-chose...Au même moment, les Vikings débarquent en Gaule, décidés à trouver un "champion de la peur" qui pourra, comme l'a promis leur mage, leur apprendre à voler, puisque, selon lui, "la peur donne des ailes"...Lorsque Goudurix est enlevé par les Vikings, c'est la catastrophe ! Astérix et Obélix doivent tout faire pour le retrouver. Pendant qu'ils se lancent à sa recherche jusque dans le Grand Nord, leur jeune protégé, embarqué malgré lui dans un infâme complot, va découvrir la belleet intrépide Abba et s'apercevoir que l'amour fait parfois l'effet d'un coup de poing...D'après l'oeuvre de René Goscinny et Albert Uderzo. Droits d'adaptation : les Editions Albert René.
Trempez l'album d'Astérix et les Normands dans une potion numérique, vous verrez apparaître une colombe voyageuse baptisée SMS, un Viking bas du casque sosie de Schwarzenegger, une donzelle sans cervelle pseudo-féministe, une boîte de nuit où l'on se déhanche sur du funk et du rap... Innovations inutiles qui ne perturbent pas les deux héros de la célèbre BD de Goscinny et d'Uderzo, dont les gauloiseries d'usage restent fidèles à leur réputation. En résumé : quand ils sont là, on s'amuse, quand ils s'éclipsent, on se crispe
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Douze Travaux d'Asterix (les) Douze Travaux d'Asterix (les) France 1976 Animation 82 min.

902 
  Disponible 01 Français 01 AVI 02/10/2016
René Goscinny, Albert Uderzo plus Roger Carel, Jacques Morel, Pierre Tornade, Henri Labussière Micheline Dax Jean Martinelli
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=4365.html
L'Empereur César ne supporte plus que le petit village gaulois résiste encore et toujours. Il propose alors un défi à Astérix, Obélix et tous leurs amis : s'ils remportent les douze épreuves qu'il leur soumet, il ne les attaquera plus.
Troisième adaptation animée de " asterix ". L'histoire se déroule en 50 avant Jésus Christ . Toute la gaule est occuper par les romains . Toute ? Non un petit village peupler d'irréductible gaulois résiste encore et toujour a l'envahisseur grâce a la potion magique du druide panoramix qui donnent aux gaulois une force surhumaine . Jules césar commence a être vraiment exaspéré de la situation . Dans son entourage certains pensent que ses gaulois sont des dieux et qu'il est impossible de les vaincres . Jules césar qui ne croit pas du tout que ses gaulois sont des dieux propose alors aux gaulois de participer a 12 épreuves que seuls les dieux pourrait réussir . Si ils réussissent les épreuves Jules césar reconnaîtra que c'est des dieux et se soumettra a eux . Si ils échouent ils devront se soumettre a césar . Les gaulois asterix et obélix se lance alors dans l'aventure pour tenter de remporter les 12 travaux imposer par césar ... " les 12 travaux d'asterix " est l'une des meilleures adaptations en dessin animée de la célébre bd " asterix " . Cette 3ème adaptation en dessin animée d'astérix est très réussit . Ils ont eu la très bonne idée de ne pas adapter une bande dessinée mais d'écrire une histoire totalement originale pour le film . Et ce que l'on peut dire c'est que c'est très réussit .on a pas de déception de voir une de nos bande dessinée préférer être mal adapter a l'écran . Non on se laisse embarquer dans une histoire totalement originale et inventif dont on ne connaît rien a l'intrigue et qui nous réserve bien des surprises . L'animation est très réussit . L'histoire est très prenante . L'humour est très présent avec des répliques hilarantes et quelques séquences vraiment drôles ( la maison qui rend fou , l'épreuve avec les crocodiles , l'épreuve du restaurant , les fantômes ...) . On prend plaisir a suivre nos personnages préférés dans une successions de mésaventures hilarantes . L'esprit de la bd est totalement respecter et c'est très agréable . Le doublage est très réussit nottament grâce a Roger carel et pierre tornade qui double a merveille les personnages d'asterix et obélix et qui leur donnent une vrai personnalité . Pierre tornade remplace avec brio jaques Morel pour le doublage d'obélix. Un très bon divertissement pour petits et grands .
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Fritz le chat Fritz the Cat USA 1972 Animation 80 min.

963 
  Disponible 01 Français 01 AVI 21/03/2017
Ralph Bakshi Skip Hinnant, Rosetta LeNoire, John McCurry, Judy Engles, Ralph Bakshi
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=38835.html
Les errances de Fritz the Cat, etudiant contestataire a la recherche du plaisir sexuel. Un personnage d'une B.D. underground, chef de file de la contre-culture americaine des annees soixante
Incroyable qu'un cartoon soit aussi subversif, et pourtant, c'est le cas. Sorte de mélange en version dessin animé de "Orange mécanique" et de "If...", mélangé à du porno, "Fritz The Cat" est u ndes plus grands dessins animés de l'histoire. A mettre, absolument, hos de portée des moins de 18 ans, même si je l'ai vu, pour la première fois, à l'âge de 12 ans et me suis bien marré à l'époque quand même.
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Immortel Immortel (ad vitam) France 2003 Animation 102 min.

184 
  Disponible 01 AVI 14/05/2005
Enki Bilal Charlotte Rampling , Linda Hardy , Thomas Kretschmann , Frédéric Pierrot , Thomas Polard
http://cinema.tiscali.fr/fichefilm.aspx?id=FI014808&file=http
2095. Pour conserver son immortalité, Horus, le dieu à tête de faucon, ne dispose que de sept jours. Son plan : séduire la troublante Jill, une femme mutante aux cheveux bleus, apparue mystérieusement à New York. Pour cela, il prend possession du corps de Nikopol, un prisonnier politique, condamné trente ans plus tôt et congelé dans un pénitencier géostationnaire. Jill est prise en charge par un médecin de la résistance qui enquête sur des malversations et s'inquiète d'une dérive eugénique de la société. Au même moment, New York, où cohabitent humains, mutants et extraterrestres, est en ébullition. La période électorale a commencé...
HEUREUX MORTELS
Enki Bilal le dit lui-même, IMMORTEL est une libre adaptation de ses bandes dessinées. Mieux vaut alors ne pas chercher à retrouver tous les éléments marquants de sa « trilogie Nikopol ». En fait, IMMORTEL est plus qu'une transposition : une excroissance du même univers. Une zone floue à la frontière des genres. Et c'est dans ce mystère que le film trouve sa force. Film d'action dont on ne comprend pas les enjeux, visite virtuelle d'un monde imaginaire, histoire d'amour contrarié, IMMORTEL est tout cela à la fois. Dès les premières minutes, on est plongé dans un trip hallucinatoire et sublime où chaque image mériterait d'être stoppée et contemplée. Même les défauts indéniables participent au charme de l'ensemble. Ainsi, les plans numériques ont beau être à tomber, il n'en reste pas moins qu'un comédien en chair et en os ne peut être confondu avec son avatar animé. Et grâce à cette différenciation, les trois véritables rôles de comédiens (Jill, Nikopol et Elma Turner) gagnent en épaisseur et en pouvoir fascinant Maquillée de bleu, Linda Hardy, ex-Miss France, est splendide et captivante. On ne sait pas si Horus accède à l'immortalité, mais Enki Bilal et son film ont l'air bien partis !
Mcinema.com (Camille Brun)
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J'ai perdu mon corps J'ai perdu mon corps France 2019 Animation 81 min.

1069 
  Disponible 01 Français 02 MKV 13/11/2019
Jérémy Clapin Hakim Faris, Victoire Du Bois, Patrick d'Assumçao, Bellamine Abdelmalek
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=227493.html
A Paris, Naoufel tombe amoureux de Gabrielle. Un peu plus loin dans la ville, une main coupée s’échappe d’un labo, bien décidée à retrouver son corps. S’engage alors une cavale vertigineuse à travers la ville, semée d’embûches et des souvenirs de sa vie jusqu’au terrible accident. Naoufel, la main, Gabrielle, tous trois retrouveront, d’une façon poétique et inattendue, le fil de leur histoire...
Au défi de signer un film d’animation pour les grands en guise de premier long-métrage, Jérémy Clapin ajoute celui d’en faire un puzzle sensoriel. S’y entremêlent deux parcours. Celui de Naoufel, un livreur de pizzas, issu de l’immigration marocaine, dont la sensibilité et l’attention au monde ont été aiguisées par une vie parsemée de drames (mort prématurée de ses parents, accident du travail). Et celui d’une main baladeuse qui s’échappe d’un laboratoire de dissection et survit aux agressions urbaines (pigeons, rats, trafic automobile) pour retrouver son propriétaire. Lequel n’est autre que Naoufel.

Cette adaptation du roman « Happy Hand » de Guillaume Laurant est un pur triomphe de cinéma. Portrait tendre et lucide d’un rêveur amoureux traversé par une poésie de série B horrifique, il n’a pas volé ses prix à Annecy et à la Semaine de la Critique.

Nicolas Schaller
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James Et La Pêche Géante James And The Giant Peach USA 1996 Animation 80 min.

570 
  Disponible 02 Anglais 01 AVI 08/01/2011
Henry Selick Paul Terrry (James), Pete Postlethwaite (Vieil Homme), Mike Starr (Beat Cop), Mario Yedidia (Street Kid), Joanna Lumley (Aunt Spiker), Steven Culp (James' Father), Michael Girardin (Journaliste # 1), Tony Haney (Journaliste # 3), Kathryn Howell (Woman In Bathrobe), Jeff Mosley (Hard Hat Man), Al Nalbandian (Cabby), Chae Kirby (Newsboy), Cirocco Dunlap (Girl With Telescope), J. Stephen Coyle (Acteur), Sue Turner-Cray (Actrice), Emily Rosen (Actrice), Pete Postlethwaite (Vieil Homme), Richard Dreyfuss (Centipede (Voix)), David Thewlis (Earthworm (Voix)), Simon Callow (Grasshopper (Voix)), Jane Leeves (Ladybird (Voix)), Susan Sarandon (Miss Spider (Voix)), Pierre Hatet (Le Vieux Monsieur (Voix Française)), Michel Mella (Le Mille-Pattes (Voix Française)), Gérard Surugue (Le Ver De Terre (Voix Française)), Bernard Alane (La Sauterelle (Voix Française)), Joanna Lumley (Aunt Spiker), Evelyne Grandjean (La Coccinelle (Voix Française)), Lucienne Charoni (Le Ver Luisant (Voix Française)), Miriam Margolyes (Aunt Sponge), Frédérique Tirmont (L'Araignée (Voix Française)).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=11674.html
A la mort de ses parents James tombe sous la coupe de ses tantes, Eponge et Piquette, deux abominables megeres qui le reduisent en esclavage. Un soir, un mysterieux personnage lui offre un sac rempli de langues de crocodile phosphorescentes aux vertus magiques.

Note des spectateurs : 3/5 (Pour 988 notes : 12 % de *****, 44 % de ****, 27 % de ***, 0 % de **, 17 % de *)

Fiche technique :

Couleur
Format du son : Dolby Digital
Format de projection : 1. 66
Format de production : 35 mm
Tourné en : Anglais

Secrets de tournage :

CD audio
Jeremy Irons est le narrateur du CD audio du film James et la pêche géante.
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Persepolis France/USA 2007 Animation 95 min.

602 
  Disponible 01 Français 01 AVI 18/04/2012
Marjane Satrapi, Vincent Paronnaud Sean Penn (Ebi, Marjane'S Father (English Voice)), Iggy Pop, Gena Rowlands (Grandmother (English Voice)), Chiara Mastroianni (Marjane (Voix)), Catherine Deneuve (Tadji, Marjane'S Mother (Voix)), Danielle Darrieux (Marjane'S Grandmother (Voix)), Simon Abkarian (Ebi, Marjane'S Father (Voix)), Gabrielle Lopes Benites (Marjane As A Child (Voix)), François Jerosme (Anouche, Marjane'S Uncle (Voix)), Mathias Mlekuz ((Voice)), Arié Elmaleh ((Voice)), Sophie Arthuys, Jean-Francois Gallotte, Stéphane Foenkinos, Amethyste Frezignac, Lexie Kendrick, Aoife Stone.
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=110204.html
Téhéran 1978 : Marjane, huit ans, songe à l'avenir et se rêve en prophète sauvant le monde. Choyée par des parents modernes et cultivés, particulièrement liée à sa grand-mère, elle suit avec exaltation les évènements qui vont mener à la révolution et provoquer la chute du régime du Chah.
Avec l'instauration de la République islamique débute le temps des ''commissaires de la révolution'' qui contrôlent tenues et comportements. Marjane qui doit porter le voile, se rêve désormais en révolutionnaire.
Bientôt, la guerre contre l'Irak entraîne bombardements, privations, et disparitions de proches. La répression intérieure devient chaque jour plus sévère.
Dans un contexte de plus en plus pénible, sa langue bien pendue et ses positions rebelles deviennent problématiques. Ses parents décident alors de l'envoyer en Autriche pour la protéger.
A Vienne, Marjane vit à quatorze ans sa deuxième révolution : l'adolescence, la liberté, les vertiges de l'amour mais aussi l'exil, la solitude et la différence.
Note de la presse : 5/5
Note des spectateurs : 4/5 (Pour 12289 notes : 58% de *****, 26% de ****, 3% de ***, 7% de **, 3% de *, 3% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 11 prix et 24 nominations
Distributeur : Diaphana Films
Box Office France : 1 208 587 entrées
Année de production : 2007
Budget : 8 000 000 €
Date de sortie DVD : 27 décembre 2007
Langue : Français, Anglais, Perse, Allemand
Date de sortie Blu-ray : 27 novembre 2008
Format de production : 35 mm
Colorimétrie : N&B
Format audio : Dolby Digital
Type de film : Long-métrage
Format de projection : 1.85 : 1

Secrets de tournage :
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Pinocchio Le Robot Pinocchio Le Robot Canada/France 2004 Animation 80 min.

309 
  Disponible 01 AVI 14/01/2007
Daniel Robichaud les voix de Maxime Baudoin (Pinocchio), Marc Alfos (Scamboli), Maïc Darah (Cyberina), Georges Aubert (Geppetto)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=58041.html
An 3000. Dans la cité de Scamboville se dresse une jolie maisonnette avec un petit jardin. C'est ici que vit Gepetto. Grâce à l'aide du pingouin Spencer et de la fée Cyberina, il vient de créer un prototype de robot ultraperformant : Pinocchio. Le petit robot sait parler, danser, chanter et même rire sans toutefois être un véritable enfant.

La fée Cyberina lui fait la promesse de le changer en vrai petit garçon quand il aura appris à faire la distinction entre le bien et le mal. Pour cela, elle lui fait don d'un nez magique qui grandira à chacun de ses mensonges. Pendant ce temps, le diabolique maire de la ville, Scamboli, nourrit de sombres desseins : transformer tous les enfants en robots. Pinocchio, Gepetto, Spencer et Marlène, la fille de Scamboli, liguent alors leurs forces pour empêcher les plans maléfiques du maire. Mais ils ne sont pas au bout de leurs surprises...
Fiche technique :

N° de visa : 95 650
Couleur
Format du son : Dolby numérique
Format de projection : 1.85 : 1
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français

Secrets de tournage :


Bien que les adaptations cinématographiques de Pinocchio soient très nombreuses, le mythe est à l'origine une création purement littéraire, dûe à Carlo Collodi. Sa première apparition eut lieu dans un journal pour enfant, Giornale per bambini, sous le nom de La storia di un burattino (L'histoire d'une marionnette), en 1881. Peu après l'interruption de l'histoire, l'auteur fut contraint de reprendre son récit jusqu'au dernier épisode, sous la pression des fans. Le récit ne s'acheva qu'en 1883.


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Vincent Vincent USA 1982 Animation 6 min.

575 
  Disponible 03 Espagnol 01 AVI 08/01/2011
Tim Burton Henri Virlogeux (Narrateur Français), Vincent Price.
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=12291.html
Le petit Vincent Malloy, âgé de sept ans, possède une imagination débordante. Il s'imagine être le comédien Vincent Price.

Note des spectateurs : 4/5 (Pour 1652 notes : 63 % de *****, 23 % de ****, 8 % de ***, 3 % de **, 3 % de *)

Fiche technique :

N&B
Format du son : stéréo
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

Un invité clin d'oeil
Le chat héros de Vincent, le premier court réalisé par Tim Burton en 1982, fait une rapide apparition au début de L'Etrange Noël de M. Jack, en sautant d'une poubelle qu'il était en train de fouiller.
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Wall-E Wall-E U.S.A. 2008 Animation 97 min.

1356 
  A charger 17/10/2022
Andrew Stanton Ben Burtt, Elissa Knight, Jeff Garlin, Fred Willard, John Ratzenberger, Kathy Najimy, Sigourney Weaver, Paul Eiding
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=123734.html
Faites la connaissance de WALL•E (prononcez "Walli") : WALL•E est le dernier être sur Terre et s'avère être un... petit robot ! 700 ans plus tôt, l'humanité a déserté notre planète laissant à cette incroyable petite machine le soin de nettoyer la Terre. Mais au bout de ces longues années, WALL•E a développé un petit défaut technique : une forte personnalité. Extrêmement curieux, très indiscret, il est surtout un peu trop seul...
Cependant, sa vie s'apprête à être bouleversée avec l'arrivée d'une petite "robote", bien carénée et prénommée EVE. Tombant instantanément et éperdument amoureux d'elle, WALL•E va tout mettre en oeuvre pour la séduire. Et lorsqu'EVE est rappelée dans l'espace pour y terminer sa mission, WALL•E n'hésite pas un seul instant : il se lance à sa poursuite... Hors de question pour lui de laisser passer le seul amour de sa vie... Pour être à ses côtés, il est prêt à aller au bout de l'univers et vivre la plus fantastique des aventures !
On ressort de là délicieusement diverti et interpellé comme rarement sur le sort de l'humanité. Sans avoir jamais senti la leçon passer.
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Wonderful Days Sky Blue Corée du Sud 2004 Animation 87 min.

324 
  Disponible 01 Français 01 AVI 19/01/2007
Kim Moon-Saeng
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=54081.html
En 2142, la civilisation a été détruite par la guerre et la pollution mais les survivants qui maîtrisaient la technologie ont construit une ville où la nature est restituée : Ecoban. La seule énergie d'Ecoban provient de la pollution. Les habitants d'Ecoban envisagent de détruire ceux de Marr pour emmagasiner encore plus de produits polluants. Un seul homme se dresse contre Ecoban : il veut juste retrouver le bleu du ciel !
Fiche technique :

Couleur
Format de production : 35 mm
Tourné en : Coréen

Secrets de tournage :

Wonderful days a remporté le Grand Prix Anim'arts du Festival du Film Fantastique de Gérardmer 2004.


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Adèle Blanc-Sec Adèle Blanc-Sec France 2010 Aventure 107 min.

401 3/4
  Disponible 01 AVI 19/11/2010
Luc Besson Louise Bourgoin (Adèle Blanc-Sec), Gilles Lellouche (Inspecteur Caponi), Mathieu Amalric (Dieuleveult), Jean-Paul Rouve (Justin De Saint Hubert), Jacky Nercessian (Espérandieu), Nicolas Giraud (Andrej Zborowski), Philippe Nahon (Professeur Ménard), Gerard Chaillou (Le Président Armand Fallières), Laure De Clermont-Tonnerre (Agathe Blanc-Sec), Moussa Maaskri (Akbar), Frédérique Bel (Actrice), Grégory Ragot (L'Assistant De Bertrand), Swann Arlaud (Crieur De Journaux 4), Christophe Dimitri Réveille (La Momie Shelsoüt), Jean-Michel Molé (Acteur), Eric Naggar (Acteur).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=133917.html
En cette année 1912, Adèle Blanc-Sec, jeune journaliste intrépide, est prête à tout pour arriver à ses fins, y compris débarquer en Égypte et se retrouver aux prises avec des momies en tout genre. Au même moment à Paris, c'est la panique ! Un œuf de ptérodactyle, vieux de 136 millions d'années, a mystérieusement éclos sur une étagère du Jardin des Plantes, et l'oiseau sème la terreur dans le ciel de la capitale. Pas de quoi déstabiliser Adèle Blanc-Sec, dont les aventures révèlent bien d'autres surprises extraordinaires...
Note de la presse : 3/5
Note des spectateurs : 3/5 (Pour 3363 notes : 19 % de *****, 17 % de ****, 28 % de ***, 9 % de **, 26 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 1 602 720 entrées
Budget : 31 000 000 euros
N° de visa : 123 765
Couleur
Format du son : Dolby SRD/DTS
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français

Secrets de tournage :

Adaptation d'une BD
Le film est l'adaptation de la célèbre BD de Jacques Tardi, publiée pour la première fois en 1976 et qui relate les aventures d'une journaliste intrépide dans le Paris de la Belle Epoque. Luc Besson a décidé de mettre en scène deux des neuf albums dans Adèle Blanc-Sec et prévoit de décliner la saga en trois volets:" J’ai écrit une première adaptation en m’efforçant de rester très fidèle à la BD, à l’univers de Jacques Tardi, aux caractéristiques profondes du personnage d’Adèle Blanc-Sec. C’est avec une angoisse non dissimulée que j’ai remis mon script à Tardi ! C’était angoissant dans la mesure où il est un auteur de BD et que je m’étais approprié son personnage en l’adaptant. Et puis j’ai eu beaucoup de chance parce qu’il a lu le script et il m’a dit… : « Voilà c’est super ! ». Il reconnaissait complètement sa BD, complètement son personnage et en même temps il découvrait l’adaptation cinématographique de sa BD et pas une simple transposition de sa BD en images. C’est cela qui l’a vraiment séduit. La seule modification qu’il m’ait demandée est de changer le prénom d’un des personnages."

Un premier grand rôle
C'est le premier grand rôle incarné par Louise Bourgoin, ancienne miss météo de Canal+, au cinéma, puisqu'elle incarne l'héroïne éponyme du film. Ce n'est d'ailleurs pas la première fois que Luc Besson lance la carrière d'une actrice au cinéma, on pense notamment à Anne Parillaud dans Nikita ou encore Milla Jovovich dans Le Cinquième élément. Pour interpréter Adèle Blanc-Sec, le réalisateur dit avoir hésité entre quatre actrices françaises, dont Sylvie Testud, qui a elle-même incarné une héroïne de BD, le personnage de Calamity Jane dans Lucky Luke aux côtés de Jean Dujardin. Luc Besson raconte sa rencontre avec Louise Bourgoin: "Cela faisait pas mal de temps que j’observais Louise Bourgoin, la Miss Météo fantasque de Canal + que l’on connaît puis tête d’affiche au côté de Luchini dans le film d’Anne Fontaine. Le fait qu’elle soit capable d’interpréter toutes sortes de personnages différents m’a séduit car cette aptitude là est rare. Son talent est parfaitement adapté au rôle d’Adèle pour lequel elle doit avoir une quinzaine de déguisements. Nous nous sommes rencontrés, elle m’a plu tout de suite, j’étais sûr que c’était elle Adèle. Louise est une personne très ouverte, toujours sur le coup, capable de passer du chaud au froid en un clin d’oeil tout comme le personnage d’Adèle en moins folle… Elle est une jeune femme extrêmement sérieuse sur qui l’on peut compter. Avec Adèle c’est un peu plus compliqué parce qu’elle poursuit sa route et rien ne peut l’arrêter ! Sur le tournage, l’équipe avait surnommé Louise « la comptable » parce qu’elle passait son temps à vérifier les raccords, les nombres de plans, elle savait tout. Notre collaboration a été une vraie révélation."

Retrouvailles
Ce film marque les retrouvailles devant la caméra de Gilles Lellouche et Jean-Paul Rouve qui avaient déjà travaillé ensemble sur le film réalisé par l'ancien Robin des Bois, Sans arme, ni haine, ni violence.

Décors et lieux de tournage
L’essentiel du tournage s'est fait en studio. Les décors ont nécessité près de huit mois de préparation et ont été développés sur près de 800 m2, comprenant des reconstitutions de lieux historiques tels que le Louvre ou encore la grande pyramide d’Egypte.

La rencontre de Luc Besson et de Tardi
"C'est une longue histoire. En fait, je suis tombé amoureux de son personnage il y a une dizaine d'années. J'avais essayé de contacter Tardi une première fois mais malheureusement il voulait faire Adèle avec un autre metteur en scène. Sur le moment, j’étais un peu triste mais comme c’était un « grand » réalisateur, j’ai trouvé cela bien et lui ai souhaité bon courage. J’ai attendu avec impatience un film qui n’est jamais venu. Au bout de trois ou quatre ans, j’ai rappelé Tardi qui m’a dit être très fâché contre ce metteur en scène, contre le cinéma tout entier. Bref, il ne voulait plus entendre parler de rien. J’ai dû le convaincre de revoir sa position. Nous nous sommes rencontrés plusieurs fois. Il a fallu lui redonner confiance, montrer patte blanche et attendre encore un an pour récupérer les droits que son agent avait cédés à quelqu’un d’autre. Après six années d’attente et de négociations, Tardi a fini par accepter de me céder les droits de son Adèle."

Mathieu Amalric en méchant
Ce n'est pas la première fois que l'acteur Mathieu Amalric joue les méchants; on a pu le voir notamment dans Quantum Of Solace en 2008, face à James Bond joué par Daniel Craig. Luc Besson explique les raisons pour lesquelles il l'a choisi pour incarner le redoutable Dieuleveult: " Mathieu Amalric est l’un des premiers acteurs que j’ai choisi sur Adèle. J’aime beaucoup Mathieu, aussi bien l’homme que l’acteur, l’un des plus doués de sa génération, capable de se métamorphoser d’une manière incroyable. Sa performance dans Le Scaphandre et le papillon est prodigieuse ! J’ai donc vu Mathieu pour lui proposer le rôle de Dieuleveult. Il m’a dit qu’il avait décidé de ne plus faire l’acteur, qu’il se consacrait à la mise en scène. Et puis en fait, je l’ai eu aux sentiments et avec l’aide de ses enfants. Il est rentré chez lui et je crois qu’il en a parlé à son fils qui lui a dit : « Mais tu es fou, Tardi, Adèle Blanc-Sec c'est génial, il faut que tu le fasses ! ». Il m’a rappelé pour me dire qu’il ferait une exception pour Adèle. Voilà pour la petite histoire et ce tournage a été un réel plaisir. Maintenant, quand on découvre le personnage de Dieuleveult dans le film, je pense que si on ne sait pas que c’est Mathieu qui interprète ce rôle, c’est impossible de le reconnaître, sa physionomie a changé, même son timbre de voix est modifié. C’est une composition totale et assez exceptionnelle du personnage."

Le personnage de Caponi
Pour camper Caponi, Gilles Lellouche dont la rencontre avec Luc Besson date de 2003 sur le tournage de son premier court métrage Pourkoi... passkeu, a dû prendre un peu de poids. "Je ne lui ai pas demandé de prendre trente kilos en deux mois comme Scorsese l’a exigé de De Niro pour Raging Bull, nous lui avons simplement mis des coussins un peu partout ", précise le cinéaste. Il ajoute: " Il a un comique de situation en permanence, il est toujours un peu décalé. C’est l’un des personnages charnière de l’histoire et c’est un bon contre poids au personnage de Louise et à son enquête."

Une équipe qui gagne!
Luc Besson a travaillé sur Adèle Blanc-Sec avec d'anciens collaborateurs à la technique, s'entourant de Thierry Arbogast à la lumière, avec qui il travaille depuis Nikita, mais aussi d'Olivier Beriot pour les costumes avec qui il a notamment travaillé sur la trilogie Arthur. Pour les décors qui occupent une place prépondérante, le réalisateur a fait appel à Hugues Tissandier (Jeanne d'Arc, la trilogie Arthur ): "Nous avons travaillé, comme à chaque fois, sur des maquettes de décors assez petites. Le fait de préparer sur des volumes réduits permet de mieux définir les angles de la caméra. On s’aperçoit rapidement si les plafonds sont trop hauts, trop bas, les murs trop loin les uns des autres. Hugues utilise à présent le numérique pour préparer et pré-visualiser ses décors. Cela me permet de m’y balader virtuellement, de définir les axes de tournage, d’affiner mes choix de focales très en amont. Nous faisons aussi des économies grâce à cette nouvelle technologie dans la mesure où nous réduisons la construction des décors à ce qui sera filmé. Notre travail de recherche a été facilité par l’abondance de documents sur l’Egypte et par la collaboration précieuse de Tardi qui nous a ouvert sa bibliothèque personnelle. Jacques possède un appartement rempli d’ouvrages et de documents d’époque et Hugues a passé beaucoup de temps avec lui. Je crois que Tardi a été assez impressionné par la qualité de notre travail si j’en juge par sa réaction lorsqu’il a découvert l’appartement d’Adèle. C’était une scène très émouvante. Jacques arrive sur le décor et pénètre dans l’appartement d’Adèle qu’il a donc dessiné et tout à coup, Adèle / Louise en costume vert avec son chapeau à plumes vient à sa rencontre et lui tend un livre d’Adèle qu’elle venait de lui dédicacer. C’était vraiment un beau moment."

La naissance d'Adèle Blanc-Sec par Tardi
Tardi raconte que le personnage d'Adèle Blanc-Sec lui est venu en tête avant tout parce qu'il n'y avait pratiquement que des héros masculins dans l'univers de la bande dessinée, hormis quelques exceptions comme Barbarella, dans un registre érotique, ou encore Bécassine. Il raconte ainsi comment il a construit le personnage de femme émancipée et moderne qu'est son Adèle: "J’ai par ailleurs toujours été très intéressé par le roman-feuilleton dont la grande époque se situe à la fin du XIXe, début du XXe siècle. Un des plus célèbres romans-littéraires parus en 1910 est Arsène Lupin par exemple. Du coup, j’ai décidé que mon héroïne serait contemporaine de ces années là. La question était aussi de savoir ce qu’elle allait bien pouvoir faire comme métier (...) elle pouvait faire le même métier que moi et transposer en 1910, elle serait feuilletoniste. On la voit de temps en temps sur sa machine à écrire, on la voit chez son éditeur, elle en parle et même si, au bout du compte on la voit très peu travailler, cela nous donne une indication sur son style et son niveau de vie. Elle n’est pas une grande bourgeoise, elle travaille, c’est une femme émancipée, une femme résolument moderne qui n’a pas du tout la mentalité des femmes de cette époque. Enfin, il me fallait un décor de base. J’utilise les lieux de Paris car j’aime les dessiner. J’aime beaucoup les musées car ils m’inspirent et en particulier le jardin des plantes avec sa verrière, ses vitrines et tout le bazar scientifique qu’il renferme. Dès lors, j’avais mon personnage et le point de départ d’une histoire : le jardin des plantes et bien avant Jurassic Park et Indiana Jones je précise, un oeuf de ptérodactyle vieux de 136 millions d’années qui allait éclore et semer la terreur sur le Paris de 1900."

Les droits d'adaptation
Cela faisait dix ans que Luc Besson souhaitait acquérir les droits d'adaptation de la bande dessinée de Tardi. A l'époque, ils avaient été cédés à un réalisateur de renom mais le projet n’a jamais vu le jour. Lorsque le réalisateur a appris que les droits étaient de nouveau disponibles, il a immédiatement proposé de les racheter.

Adèle Blanc-Sec par Louise Bourgoin
"L’Adèle de Luc est un peu moins antipathique que dans la bande dessinée. Elle est plus humaine, elle a une vraie sensibilité. Au fil de l’histoire, on se rend compte qu’il y a des choses qui la blessent, qu’Adèle a des failles qu’elle essaye évidemment de dissimuler. Elle est opiniâtre, effrontée, touchante, franche et elle a beaucoup d’humour. C'est une sorte d'Indiana Jones au féminin. Tout au long du scénario, elle vit des aventures rocambolesques comme chevaucher un ptérodactyle, réveiller des momies, naviguer sur le Nil dans un sarcophage, sauver le Président de la République et traverse des moments plus intimes, plus émouvants, avec sa soeur notamment. C’est agréable de jouer une héroïne aussi physique et aussi courageuse. C’est rare dans ce genre de cinéma. Les femmes sont plus souvent les faire-valoir des hommes. Elles répondent à des stéréotypes, elles sont les passe-plats du rôle principal qui est la plupart du temps masculin. Dans le film de Luc, il y a une héroïne qui contrôle l’histoire du début à la fin. C’est un vrai beau rôle !"

En famille, c'est mieux!
La productrice d'Adèle Blanc-Sec n'est autre que la femme de Luc Besson, Virginie Besson-Silla. Le réalisateur confie la satisfaction qu'il a eue à, pour la première fois, n'avoir qu'à se concentrer sur la mise en scène, sans se préoccuper de la production de son film.

La dimension fantastique d'Adèle Blanc-Sec
Tardi avoue s'être inspiré de Fritz Lang pour le côté fantastique de son oeuvre ainsi que de Jules Verne pour son côté " bricolage et inventions", ce qui explique une ambiance poético-scientifique, ainsi que "des histoires délirantes qui ne tiennent pas debout mais dans lesquelles on se laisse embarquer de manière presque enfantine".

Tardi, incontournable!
La productrice Virginie Besson-Silla, explique la nécessité pour Besson et elle-même d'impliquer Tardi dans le processus d'écriture du scénario afin de rester davantage en cohérence avec sa bande-dessinée: " Luc avait son idée en tête de l’adaptation et des éléments cinématographiques qui se devaient d’exister dans le film. Néanmoins, il tenait à ne pas dénaturer l’oeuvre de Tardi avec qui nous avons organisé quelques séances de travail, la question étant de savoir ce que Tardi voulait voir à l’image. Cela étant, Luc voulait aussi étoffer le personnage d’Adèle et la rendre plus émouvante. C’est une des raisons pour laquelle il a intégré le personnage d’Agathe, la soeur d’Adèle. L’écriture a été assez rapide, il faut dire que Luc avait ce projet en tête depuis dix ans ! Tardi a aimé le scénario dès la première lecture. C’était essentiel pour nous qu’il ne se sente pas trahi et qu’on ne dénature pas son oeuvre".Le dessinateur a été également sollicité durant le tournage du film : "Dès la préparation, Hugues Tissandier, le chef décorateur, et Olivier Beriot, le créateur des costumes, sont allés chez Tardi pour consulter ses archives et s’imprégner de son univers. Pendant le tournage, Tardi est venu régulièrement voir les décors qui se montaient et nous donner ses remarques", raconte t-elle.

De la BD au film
L'adaptation d'une bande dessinée au cinéma est un pas de géant qui exige de faire des choix. La productrice Virginie Besson-Silla, revient sur la façon dont l'adaptation des aventures d'Adèle a été abordée: "Je pense qu’au départ, il est essentiel de jauger les éléments qui nous font aimer la bande dessinée et qui la rendent unique. Il faut ensuite élaborer la structure narrative d’un long métrage et déterminer toutes les scènes de la bande dessinée que l’on veut garder. Pour Adèle, nous nous sommes attachés à conserver les personnages de la bande dessinée avec leurs physionomies tellement particulières, les décors incroyables, l’ambiance et nous avons pioché dans différents albums.…", explique t-elle.
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Délivrance Deliverance USA 1972 Aventure 110 min.

665 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 25/07/2013
John Boorman Jon Voight (Ed Gentry), Burt Reynolds (Lewis Medlock), Ned Beatty (Bobby Trippe), Ronny Cox (Drew Ballinger), Ed Ramey (le vieil homme), Billy Redden (Lonny), James Dickey (Sheriff Bullard), Bill McKinney (Mountain Man), Charley Boorman (Le Fils d'Ed), Belinda Beatty (Martha Gentry), Grace Fair (la propriétaire d'une maison), Macon McCalman (Deputy Queen), Christopher Dickey (Dead body pulled out of river), Seamon Glass (Acteur), Hoyt Pollard (Acteur), Herbert 'Cowboy' Coward (Acteur), Johnny Popwell (Acteur), John Fowler (Acteur), Kathy Rickman (Actrice), Ken Keener (Acteur), Lewis Crone (Acteur), Louise Coldren (Actrice), Pete Ware (Acteur), Randall Deal (Acteur).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=166.html
Quatre Américains de classe moyenne, Ed Gentry, Lewis Medlock, Bobby Trippe et Drew Ballinger décident de consacrer leur week-end à la descente en canöe d'une impétueuse rivière située au nord de la Géorgie. Ils envisagent cette expédition comme un dernier hommage à une nature sauvage et condamnée par la construction d'un futur barrage. Mais les dangers qu'ils affronteront ne proviendront pas uniquement des flots tumultueux de la rivière...
Interdit aux moins de 12 ans

Note de la presse : 5/5

Fiche technique :

Récompenses : 4 nominations
Box Office France : 1 471 180 entrées
Budget : 2 000 000 $
Année de production : 1972
Date de reprise : 20 novembre 2002
Langue : 02 Anglais
Date de sortie DVD : 18 août 2008
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage

Secrets de tournage :
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Django Unchained Django Unchained USA 2012 Aventure 164 min.

677 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 30/06/2014
Quentin Tarantino Jamie Foxx (Django), Christoph Waltz (Dr. King Schultz), Leonardo DiCaprio (Calvin Candie), Kerry Washington (Broomhilda), Samuel L. Jackson (Stephen), Jonah Hill (Le régulateur), Don Johnson (Spencer ''Big Daddy'' Bennett), Walton Goggins (Billy Crash).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=190918.html
Dans le sud des États-Unis, deux ans avant la guerre de Sécession, le Dr King Schultz, un chasseur de primes allemand, fait l’acquisition de Django, un esclave qui peut l’aider à traquer les frères Brittle, les meurtriers qu’il recherche. Schultz promet à Django de lui rendre sa liberté lorsqu’il aura capturé les Brittle – morts ou vifs.Alors que les deux hommes pistent les dangereux criminels, Django n’oublie pas que son seul but est de retrouver Broomhilda, sa femme, dont il fut séparé à cause du commerce des esclaves…Lorsque Django et Schultz arrivent dans l’immense plantation du puissant Calvin Candie, ils éveillent les soupçons de Stephen, un esclave qui sert Candie et a toute sa confiance. Le moindre de leurs mouvements est désormais épié par une dangereuse organisation de plus en plus proche… Si Django et Schultz veulent espérer s’enfuir avec Broomhilda, ils vont devoir choisir entre l’indépendance et la solidarité, entre le sacrifice et la survie…
Interdit aux moins de 12 ans

Note de la presse : 4,5/5 (Pour : 44% de *****, 37% de ****, 10% de ***, 5% de **, 2% de *, 3% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 8 prix et 10 nominations
Distributeur : Sony Pictures Releasing France
Box Office France : 4 292 940 entrées
Année de production : 2012
Budget : ca. 100 000 000 $
Date de sortie DVD : 17 mai 2013
Langue : 02 Anglais, Allemand, Français
Date de sortie Blu-ray : 17 mai 2013
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage

Secrets de tournage :

Western Spaghetti
Quentin Tarantino voulait réaliser depuis longtemps un western spaghetti en hommage à une de ses idoles, le cinéaste Sergio Leone. Le titre de départ du projet était même "The Angel, The Bad And The Wise" en référence au Bon, la brute et le truand.

Ils étaient pressentis
Parmi les acteurs qui ont failli tourner dans Django Unchained figurent Kevin Costner, Kurt Russell, Sacha Baron Cohen ou encore Anthony LaPaglia.

L'amour au temps de l'esclavage
Quentin Tarantino a décidé de situer son western à la période de l'esclavage, choix courageux de la part du cinéaste, le sujet étant toujours très sensible aux USA : "J’aimerais faire un western, mais plutôt que de le situer au Texas, faisons-le à l’époque de l’esclavage. Ce sujet, tout le monde a peur de le traiter. Il faut qu’on l’éclaire nous-mêmes", déclare le metteur en scène.

DiCaprio a failli être un Nazi !
Au départ, Leonardo DiCaprio était le premier choix de Quentin Tarantino pour le rôle de Hans Landa dans Inglourious Basterds. Finalement, le natif de Knoxville a décidé qu'il serait plus judicieux qu'un germanophone campe le redoutable "chasseur de juifs" en la personne de Christoph Waltz. Déterminé à offrir un rôle de méchant à "Leo", le metteur en scène de Reservoir Dogs lui a spécialement réservé celui de Calvin Candie, l'esclavagiste de Django Unchained, un "sacré rôle de méchant" d'après Tarantino !

Encore un tour de Waltz
Révélé par son rôle de Colonel SS dans Inglourious Basterds (qui lui a valu le Prix d'interprétation à Cannes et Un Oscar du Meilleur second rôle), Christoph Waltz est dirigé pour la deuxième fois par Quentin Tarantino.

Un "Men in black" sur la liste
Parmi les six acteurs pressentis pour jouer le rôle de Django figurait Will Smith, mais le cinéaste a finalement choisi Jamie Foxx. D'autres acteurs ont également été approchés, il s'agit d'Idris Elba, Chris Tucker, Terrence Howard, Michael K. Williams et Tyrese Gibson.

Jamie et Kerry ne se quittent plus
C'est la deuxième fois que Jamie Foxx et Kerry Washington forment un couple à l'écran. La première fois se passait devant la caméra de Taylor Hackford pour Ray, le biopic sur le chanteur Ray Charles. Par ailleurs, Kerry Washington tourne également pour la troisième fois avec Samuel L. Jackson après Mother & Child de Rodrigo Garcia et Harcelés de Neil LaBute : "Je suis toujours ravi de faire un film avec Kerry. Elle est douce et gentille ; elle possède également une certaine fragilité qui masque en fait une grande force intérieure", s'enthousiasme le comédien.

Mon ami Sam
Django Unchained marque la cinquième collaboration entre Quentin Tarantino et Samuel L. Jackson. Le comédien a déjà tourné Pulp Fiction, Jackie Brown, Kill Bill : Volume 2 et Inglourious Basterds sous la houlette du cinéaste américain. Jamie Foxx commente ainsi la relation entre le cinéaste et le comédien : "La relation de Quentin et Samuel a de quoi rendre jaloux ! C’est incroyable, ils se connaissent par cœur. J’espère avoir ce genre de relation avec Quentin maintenant que nous avons tourné ensemble. Ils se connaissent, se soutiennent et s’entraident. Ils ont trouvé des idées géniales qui n’étaient même pas dans le scénario mais qui ont amélioré l’ensemble du film. Samuel Jackson nous a fait la démonstration de toute l’étendue de son talent."

Made in Japan
Quentin Tarantino a eu l'idée du film... au Japon, où il se trouvait pour la promotion de Inglourious Basterds. Les spectateurs japonais étant friands de westerns-spaghettis, le cinéaste s'est procuré plusieurs dvd de films de ce genre, ce qui lui a donné l'envie de réaliser un film qui s'inspire de cette tradition.

Joseph Gordon-Levitt trop occupé
Joseph Gordon-Levitt devait jouer dans le long métrage de Quentin Tarantino mais a finalement dû annuler sa participation en raison du tournage de son premier film en tant que réalisateur. Le comédien-réalisateur avoue regretter de ne pas pouvoir se libérer pour tourner avec Tarantino qui est l'un de ses réalisateurs préférés. Joseph Gordon-Levitt affirme par ailleurs que le réalisateur de Django Unchained l'a soutenu dans sa démarche de réalisateur.

Leo el diablo !
Le chef-décorateur J. Michael Riva a révélé que les couleurs jouent un rôle prépondérant dans Django Unchained et qu'une partie de son travail a consisté à retranscrire une ambiance en adéquation avec chaque personnage : "Pour moi, le personnage de Leo représente très clairement le diable, je voulais donc qu’il soit autant que possible entouré de rouge. Quant à Django et Schultz, que je vois comme des héros de western, ils sont associés aux tons chauds de jaune et d’ambre. J’ai essayé de rappeler ces couleurs dans tous les décors. La fin du film est plus sombre, les couleurs se teintent de rouge, les choses deviennent plus sérieuses. Ça n’est pas très complexe, ce qui à mon sens permet d’identifier clairement les deux univers qui s’affrontent", explique l'artiste. Ce talentueux technicien est malheureusement décédé en 2012 à l'âge de 63 ans ; Stacey Sher lui rend hommage : "J’ai beaucoup de chance d’avoir pu travailler et côtoyer Michael Riva au quotidien. C’était un artiste et un homme merveilleux, espiègle, inventif, brillant et attentionné", déclare la productrice.

Un si long tournage
Le tournage de Django Unchained a duré 130 jours. Il s'agit du tournage le plus long de la carrière de Quentin Tarantino.

Il faut y aller Franco !
Django Unchained s'inspire du western spaghetti ultra-violent, Django, réalisé par Sergio Corbucci en 1965. Franco Nero y tenait le rôle principal. Quentin Tarantino étant un grand fan du film, il a proposé à l'acteur italien de faire un caméo dans Django Unchained en tant que patron de bar.

Sally nous Menke
Quentin Tarantino travaille pour la première fois avec le chef-monteur Fred Raskin. Sa fidèle collaboratrice qui avait monté tous ses films, Sally Menke, est décédée brutalement en 2010 à l'âge de 56 ans.

Un chef-opérateur chevronné
Django Unchained marque la quatrième collaboration entre Quentin Tarantino et le directeur de la photographie Robert Richardson. Cet artiste de la lumière est une figure reconnue dans la profession ; il travaille notamment régulièrement avec Martin Scorsese (Casino, Aviator, Hugo Cabret) et Oliver Stone (Platoon, Tueurs nés, Nixon).

Killing Zoe
L'actrice et cascadeuse Zoe Bell, qui avait tourné sous l'égide de Quentin Tarantino pour Boulevard de la mort en 2007, a d'abord été considérée pour camper Lara Lee Candie-Fitzwilly, rôle finalement échu à Laura Cayouette. Toutefois, Bell joue le rôle de Peg dans Django Unchained.

Pas trouvé sous le sabot d'un cheval
Un des chevaux qu'on voit dans le film appartient à Jamie Foxx, qui l'a reçu comme cadeau d'anniversaire. L'équidé répond au nom de Tony.

Tarantino taquin
Une rumeur a circulé selon laquelle Sid Haig (connu pour son rôle du Capitaine Spaulding dans The Devil's Rejects et La Maison des 1000 morts) aurait été choisi par Quentin Tarantino pour jouer le rôle de M. Stonesipher. L'agent d'Haig l'a même contacté pour lui annoncer la bonne nouvelle. Plus tard, Tarantino a engagé David Steen pour ce rôle. Le cinéaste, connu pour être blagueur, aurait organisé ce canular afin de se venger du refus de Sid Haig de jouer le rôle de Marsellus Wallace dans Pulp Fiction en 1994.

Pour toi Kenneth
Quentin Tarantino a écrit un rôle spécialement pour Michael K. Williams mais celui-ci a dû décliner à cause de son emploi du temps chargé sur la série TV Boardwalk Empire.

Quentin Tarantino présente
Pendant le tournage dans la ville de Jackson Hole, Wyoming, Quentin Tarantino a loué une salle de cinéma afin de projeter à son équipe des films de samouraï et des westerns de sa collection personnelle.

Shaft !
Quentin Tarantino a dévoilé lors du Comic-Con 2012 que les personnages campés par Jamie Foxx et Kerry Washington étaient les arrières-arrières-arrières grands parents de John Shaft, personnage emblématique de la blaxploitation (Shaft, les nuits rouges de Harlem). Cette information est corroborée par le nom complet du personnage de Kerry Washington dans le film : Broomhilda Von Shaft. A noter que Samuel L. Jackson (Stephen dans Django) a interprété le rôle de Shaft dans le film du même nom sorti en 2000.

Bad Romance ?
L'extravagante chanteuse Lady GaGa a été considérée pour le rôle de Lara Lee Candie-Fitzwilly.

Jonah est finalement là !
L'adolescent gras du bide et libidineux de SuperGrave, Jonah Hill, a fait du chemin. En effet, le comédien tient le rôle du régulateur dans Django Unchained. Rôle qu'il a failli ne jamais jouer pour un problème d'emploi du temps finalement résolu. L'acteur sera également à l'affiche de The Wolf of Wall Street de Martin Scorsese en 2013, rien que ça ! L'époque des comédies potaches made in Judd Apatow semble bel et bien révolue pour Jonah.

Du sang, pas de larmes !
Leonardo DiCaprio est un dur à cuir ! Lors de la scène du dîner à Candyland, Calvin Candie brise un verre de la main. Cet effet n'était pas voulu et a eu pour conséquence d'entailler sévèrement la main de l'acteur. Toutefois, celui-ci a continué la scène comme si de rien n'était déclamant ses répliques et incluant même cette "erreur" dans la scène en touchant Kerry Washington lui laissant quelques traces de sang, ajoutant encore plus de tension à la scène. A la fin de la prise, Leo a eu droit aux applaudissements de l'assemblée et s'est fait poser des points de suture. Il en garde une cicatrice encore aujourd'hui !

De père en fille
Amber Tamblyn joue le rôle de "la fille du fils d'un hors-la-loi" dans Django Unchained. Il s'agit d'une référence au long-métrage où joue son père, Russ Tamblyn, intitulé Le fils d'un hors-la-loi (1965).

Le Parrain du gore au casting
Tom Savini, qui campe Chaney dans Django, est principalement connu pour sa carrière de maquilleur effets spéciaux. L'artiste, surnommé "Le parrain du gore", est un collaborateur fidèle de George A. Romero pour qui il signera les effets spéciaux du Jour des morts-vivants et de La Nuit des morts-vivants notamment. On a pu le voir récemment à la réalisation d'un segment du film à sketches, The Theatre Bizarre.

En haut de l'affiche
C'est la première fois en 16 ans que Leonardo DiCaprio n'a pas le haut de l'affiche pour un film.

Décors
Django Unchained a été tourné à Jackson Hole dans le Wyoming, à La Nouvelle-Orléans et en Californie, à Santa Clarita, Alabama Hills et Independence. L'équipe a par ailleurs utilisé certains décors construits auparavant pour la série TV Deadwood.

Caméos en pagaille
Selon le producteur Harvey Weinstein, Django Unchained contient de nombreux caméos d'acteurs connus... Dont un certain Brad Pitt. Ce qui n'est finalement pas le cas.

Léonide Moguy
Un des personnages (campé par Dennis Christopher) s'appelle Léo Moguy. Il s'agit d'un hommage rendu par Quentin Tarantino au cinéaste français Leonide Moguy, connu pour être le précurseur du sous-genre des films de prison, style que "QT" apprécie beaucoup.

Bonanza !
Dans le film, Django porte une veste verte et un chapeau entouré d'une bande de clous ; il s'agit de la même tenue que portait Little Joe alias Michael Landon dans la série Bonanza.

Pas de compositeur attitré !
Encore une fois, Quentin Tarantino ne s'attache pas les services d'un compositeur pour les musiques de son film mais préfère les choisir lui-même parmi sa collection de musiques et chansons déjà existantes. Comme pour chacun de ses films, gageons que cette nouvelle bande-originale choisie par le cinéaste soit détonnante. On retrouve notamment des morceaux de l'inévitable Ennio Morricone et du compositeur Argentin Luis Enriquez Bacalov qui avait composé la musique du film original Django de Sergio Corbucci.

Bienvenue au saloon !
Le saloon dans le film s'appelle "Le Minnesota Clay" qui est le titre 02 Anglais d'un western spaghetti de Sergio Corbucci (Le Justicier du Minnesota).

Clarita's Way
Une partie du tournage s'est déroulée au Melody Ranch de Santa Clarita en Californie. De grands classiques du cinéma y ont été tournés comme Le Train sifflera trois fois de Fred Zinnemann et La Chevauchée fantastique de John Ford. Par ailleurs, une autre partie du tournage a eu lieu dans un lieu culte, à Alabama Hills vers la ville de Lone Pine. Ces décors ont accueillis moult tournages dont La Grande évasion de Raoul Walsh, Un homme est passé de John Sturges ou L' Etrange incident de William A. Wellman.

Au pays de Candie
La partie de Django Unchained qui se déroule à Candyland, la plantation que possède Calvin Candie (Leonardo DiCaprio) dans le film, a été tournée en décors réels dans la plantation Evergreen, un lieu qui a vraiment été le théâtre de la traite négrière : "Il est impossible de ne pas verser de larmes, de ne pas être bouleversé dans un tel endroit. J’y ai emmené mes deux enfants, de 3 ans et demi et 18 ans, et je les ai laissés parcourir les lieux. Je leur ai expliqué qu’ils venaient de là. C’était le lieu idéal pour véritablement nous imprégner de l’histoire", confie Jamie Foxx.

Cartoon Django
Don Johnson a révélé s'être inspiré du personnage de dessin animé, le coq Foghorn Leghorn créé par Robert McKimson, afin d'avoir l'accent adéquat pour camper Big Daddy.

Leonardo Di Caligula
Quentin Tarantino voyait au départ le personnage Calvin Candie plus vieux ; mais l'intérêt de Leonardo DiCaprio pour le film l'a forcé à reconsidérer la question : "Je me suis mis alors à reconfigurer Candie comme une sorte de Caligula jeune. Son arrière-grand-père a créé cette affaire d’exploitation de coton, et son grand-père a continué après lui et en a fait une entreprise rentable. Son père, ensuite, a encore augmenté les profits. Calvin est le quatrième Candie à diriger l’entreprise et il s’est lassé. Il se moque du coton, c’est pour cela qu’il s’occupe de combats d’esclaves. C’est une sorte de jeune prince flamboyant, un Louis XIV à Versailles", révèle le metteur en scène.

A la Hitchcock
A l'instar d'Alfred Hitchcock, Quentin Tarantino aime faire des caméos dans ses films ; on se souvient avec bonheur de celui de Pulp Fiction notamment, haut en couleurs. "QT" ne déroge pas à la règle dans Django avec un caméo tenu secret mais qui s'annonce déjà mémorable d'après les acteurs du film.

Lawrence Bender out
Une fois n'est pas coutume, Lawrence Bender ne produit pas le film de Quentin Tarantino. Le producteur a toujours été de la partie en produisant chaque long-métrage du déjanté cinéaste (Il n'a toutefois pas produit Boulevard de la mort qui faisait partie du diptyque Grindhouse avec Planète terreur de Robert Rodriguez).

Parks maître
Michael Parks, qui campe le Texas Ranger Earl McGraw pour Quentin Tarantino et Robert Rodriguez depuis Une nuit en enfer et qui a repris ce rôle pour Kill Bill et Boulevard de la mort, a rempilé pour Django Unchained.

Privilégier l'authentique
Quentin Tarantino préfère se passer autant que possible d'images de synthèse dans ses films. C'est pourquoi il a tenu à tourner les scènes d'hiver dans un endroit où il faisait réellement un froid glacial : "C’était vraiment très important aux yeux de Quentin parce qu’il croit à l’efficacité des effets autres que les images de synthèse ; il croit à l’impact du cinéma authentique sur le public. Nous nous sommes donc rendus sur le lieu de tournage de la scène d’ouverture du film, et un assistant de production a dû s’assurer qu’il faisait assez froid et que le degré d’humidité était suffisant pour que notre haleine forme de la buée", raconte Stacey Sher, la productrice.

La folie Django s'empare de Twitter
Les premières réactions à la vision de Django Unchained sont dithyrambiques et ont déchaîné le réseau social Twitter. Par exemple, la productrice Julie Seureau a déclaré : "Je suis ravi d’avoir été une des premières à voir Django. Christoph Waltz est un si grand acteur… Il vole réellement la vedette aux autres !" Quant au réalisateur de Looper, Rian Johnson, il s'est enflammé à son tour sur son compte twitter : "Django est formidable !"
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Indiana Jones 1 - Les aventuriers de l'arche perdue Raiders of the Lost Ark USA 1981 Aventure 75 min.

81 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 20/05/2004
Steven Spielberg Harrison Ford, Karen Allen, Paul Freeman, Ronald Lacey, John Rhys-Davies, Anthony Higgins
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=121.html
Indiana Jones, un professeur universitaire d'archéologie doublé d'un aventurier, parcourt le monde à la recherche de trésors. Son principal adversaire est l'archéologue français René Belloq, qui loue ses services à l'Allemagne hitlérienne. Le chancelier du Reich s'est en effet mis en tête de retrouver l'Arche d'Alliance contenant les Tables de la Loi brisées par Moïse, voilà trois mille ans. Jones sait que les dossiers allemands indiquent que le professeur Ravenwood, aujourd'hui décédé, a été en possession d'une curieuse médaille, la "Mire de Râ" qui, installée à l'endroit requis, doit dévier un rayon de soleil vers le lieu où se trouve l'Arche Sainte.

"Indy", qui a eu jadis une liaison avec Marion, la fille de Ravenwood, retrouve celle-ci au fin fond du Népal, afin de la questionner. Marion tient un bar et provoque les hommes dans des concours de boissons. Elle ne porte pas Indiana dans son cœur, mais ce dernier la sauve des griffes de Toht, un agent de la Gestapo qui voulait récupérer le médaillon. Ensemble, ils rejoignent Le Caire et se font aider par un vieux complice, Sallah.

Les fouilles allemandes ont commencé mais Indy est persuadé que Belloq s'est trompé dans ses calculs et, en effet, il découvre le véritable emplacement. Aussitôt, les Allemands s'emparent de l'Arche et entreprennent son transport jusqu'en Allemagne.

Indy parvient à la récupérer mais celle-ci lui échappe à nouveau et lorsque Toht et son complice Dietrich l'ouvriront au cours d'une cérémonie mise en scène par Belloq, des phénomènes surnaturels anéantiront toute l'assemblée. Seuls, Indy et Marion, ayant fermé les yeux pendant cette manifestation divine, seront épargnés.

L'Arche est ramenée aux États-Unis, classée "Secret Militaire" dans un vaste hangar qui en contient déjà des milliers...

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Into The Wild Into The Wild USA 2007 Aventure 147 min.

588 3/4
  Disponible 02 Anglais 01 AVI 18/04/2012
Sean Penn Emile Hirsch (Christopher Mccandless), Marcia Gay Harden (Billie Mccandless), William Hurt (Walt Mccandless), Jena Malone (Carine Mccandless), Brian Dierker (Rainey), Catherine Keener (Jan Burres), Vince Vaughn (Wayne Westerberg), Kristen Stewart (Tracy Tatro), Hal Holbrook (Ron Franz), Jim Gallien (Lui-Même), James J. O'Neill (L'Orateur À La Remise Des Diplômes), Malinda Mccollum (La Serveuse), Zach Galifianakis (Kevin), Paul Knauls (Le Chef De Chantier), Robin Mathews (Gall Borah), Steven Wiig (Le Ranger Du Ferry Steve Koehler), Candice Campos (La Fille Au Bar), Thure Lindhardt (Mads), Signe Egholm Olsen (Sonja), Floyd Wall (L'Homme Dans La Cabine Téléphonique), Bryce Walters (Chris Mccandless À L'Âge De 4 Ans), Jim Davis (Iii) (L'Officier De L'Immigration), Cheryl Francis Harrington (L'Assistante Sociale), R.D. Call (Bull), Leonard Knight (Lui-Même), Haley Ramm (Carine Enfant), Haley Sweet (Le Caissier De Banque), Dan Burch (Un Passant), Joe Dustin (La Bête), John Jabaley (Le Présentateur), Kathleen Mattice (Un Élève Du Lycée), J. Nathan Simmons (Un Touriste), Merritt Wever (Lori), Susan Spencer (Parent), Kyle Kwon (Ted Turner), Parris Mosteller (Young Boy (Voix)).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=110101.html
Tout juste diplômé de l'université, Christopher McCandless, 22 ans, est promis à un brillant avenir. Pourtant, tournant le dos à l'existence confortable et sans surprise qui l'attend, le jeune homme décide de prendre la route en laissant tout derrière lui.
Des champs de blé du Dakota aux flots tumultueux du Colorado, en passant par les communautés hippies de Californie, Christopher va rencontrer des personnages hauts en couleur. Chacun, à sa manière, va façonner sa vision de la vie et des autres.
Au bout de son voyage, Christopher atteindra son but ultime en s'aventurant seul dans les étendues sauvages de l'Alaska pour vivre en totale communion avec la nature.
Note de la presse : 4/5
Note des spectateurs : 4/5 (Pour 26590 notes : 63% de *****, 21% de ****, 2% de ***, 6% de **, 4% de *, 3% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 2 prix et 9 nominations
Distributeur : Pathé Distribution
Box Office France : 1 412 977 entrées
Année de production : 2007
Budget : 15 000 000 $
Date de sortie DVD : 16 juillet 2008
Langue : 02 Anglais
Date de sortie Blu-ray : 20 juillet 2011
Format de production : 35 mm
Colorimétrie : Couleur
Format audio : DTS, SDDS, Dolby numérique
Type de film : Long-métrage
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope

Secrets de tournage :
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Ip Man Ip Man Chine/Hong-Kong 2008 Aventure 105 min.

404 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 01/12/2010
Wilson Yip Donnie Yen (Ip Man), Simon Yam (Zhou Qing Quan), Siu-Wong Fan (Jin Shan Zhao), Ka Tung Lam (Li Zhao), Yu Xing (Maître Zealot Lin), You-Nam Wong (Shao Dan Yuan), Chen Zhi Hui (Maître Liao), Lynn Hung (Zhang Yong Cheng), Hiroyuki Ikeuchi (Miura), Yu-Hang To (Hu Wei).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=146717.html
Film biographique sur la vie de Ip Man, un maître de Kung-Fu spécialisé dans le style Wing Chun et qui fut le mâitre de Bruce Lee. Dans les années 30, Ip Man vit à Foshan dans le sud de la Chine, lors de l'occupation japonaise. Face à ses indéniables talents en matière d'arts martiaux, les japonais lui demandent d'entraîner les soldats, ce qu'il refuse catégoriquement. Il va alors devoir lutter pour sa survie.

Note des spectateurs : 4/5 (Pour 306 notes : 78 % de *****, 12 % de ****, 6 % de ***, 3 % de **, 2 % de *)

Fiche technique :

Couleur
Format du son : Dolby Digital DTS
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : Chinois

Secrets de tournage :

Inspiré d'une histoire vraie
Le film s'inspire de la vie d'Ip Man, un expert en Kung Fu Wing Chun. Durant la seconde guerre sino-japonaise, dans les années 30 et 40, face à son indéniable talent pour les arts martiaux, l'armée japonaise lui a demandé d'entraîner les soldats, ce qu'il refusa catégoriquement par patriotisme. Un peu plus tard, et suite aux tensions politiques régnant en Chine, Ip Man s'exile à Hong Kong. Sur place, il va enseigner son art à quelques disciples dans un restaurant, avant de créer une école et d'étendre son enseignement à plusieurs élèves, dont le célèbre Bruce Lee.

Une première !
Bien qu'il soit très célèbre en Chine, c'est la première fois qu'un film basé sur la vie de Ip Man est réalisé. Mais il faut noter que Wong Kar-Wai est également en train de préparer un film sur le maître : The Grand Master, avec Tony Leung Chiu Wai en vedette.

Des chorégraphes reconnus
Les scènes de combat du film ont été chorégraphiées par Sammo Hung Kam-Bo et Tony Leung Siu-Hung. Ces deux derniers ont d'ailleurs déjà collaboré avec Wilson Yip et Donnie Yen sur SPL, mais en tant qu'acteurs.

Récompenses
Ip Man a été un immense succès au box office chinois et hong kongais. En 2009, le film a remporté le prix du meilleur film aux Hong Kong Awards. Sammo Hung Kam-Bo et Tony Leung Siu-Hung ont reçu celui de la meilleur chorégraphie pour un film d'action.

Une suite de prévue
Ip Man se centre sur la résistance du maître face aux japonais. Fort de son succès, une suite est déjà en tournage. Cette séquelle sera centrée sur la vie de Ip Man à Hong Kong et devrait donc voir apparaître le jeune Bruce Lee.

Fidélité
Dans le rôle de Ip Man, on retrouve la star hong kongaise des films d'action, Donnie Yen, alors que Wilson Yip s'est occupé de la réalisation. Avec ce film, c'est la quatrième fois que les deux hommes travaillent ensemble, après SPL en 2005, Dragon Tiger Gate en 2006 et Flashpoint en 2007.

Un compositeur de talent
L'homme à l'origine de la bande originale du film n'est autre que le compositeur japonais Kenji Kawai, célèbre pour avoir signé la musique de films tels que Ghost in the Shell, Ring, Avalon... C'est la deuxième fois qu'il travaille avec Wilson Yip et Donnie Yen puisqu'en 2006 il s'était chargé de la bande originale de Dragon Tiger Gate.
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Jungle Jungle USA 2017 Aventure 115 min.

1012 3/4
  Vu mais non dispo 02 Anglais 11/03/2018
Greg McLean Daniel Radcliffe, Alex Russell, Thomas Kretschmann, Yasmin Kassim, Joel Jackson, Lily Sullivan, Jacek Koman, Luis Jose Lopez
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=107637.html
In the pursuit of self-discovery and authentic experiences, the Israeli backpacker, Yossi Ghinsberg, meets a cryptic Austrian geologist in La Paz, Bolivia, and captivated by his engrossing stories of lost tribes, uncharted adventures and even gold, decides to follow him, circa 1981. Without delay and accompanied by the good friends, Kevin, an American photographer, and Marcus, a Swiss teacher, they join an expedition led by their seasoned trail-leader, deep into the emerald and impenetrable Amazonian rainforest. However, as the endless and inhospitable jungle separates the inexperienced team, before long, Yossi will find himself stranded in the depths of a nightmarish environment crawling with formidable and tireless adversaries. How can one escape this green maze?
You like movies about survival, Adventure, Friendship, what's it like to live for days in a jungle? Welcome to the Jungle of Bolivia and believe me, this is one ride you'd never forget.

Saw this movie today and I totally fell flat on my nose for how brilliantly it was made. The Cinematography, camera angles, music, direction etc.., everything is beyond par! I really felt like I was lost in a jungle, felt every pain, agony, despair and what not. It's so well made that you'd think you are right there with them! I've seen a lot of survival movies and without a shadow of doubt, this by far is the best in 2017.

If you're looking for mindless action, please ignore this. You really need to go skin deep into the dialogues, scenes and ambiance to get a feel of how brilliant this movie is. 10/10 for me!
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Lion Lion USA 2017 Aventure 118 min.

950 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 08/03/2017
Garth Davis Dev Patel, Rooney Mara, Nicole Kidman
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=229070.html
Une incroyable histoire vraie : à 5 ans, Saroo se retrouve seul dans un train traversant l’Inde qui l’emmène malgré lui à des milliers de kilomètres de sa famille. Perdu, le petit garçon doit apprendre à survivre seul dans l’immense ville de Calcutta. Après des mois d’errance, il est recueilli dans un orphelinat et adopté par un couple d’Australiens.
25 ans plus tard, Saroo est devenu un véritable Australien, mais il pense toujours à sa famille en Inde.
Armé de quelques rares souvenirs et d’une inébranlable détermination, il commence à parcourir des photos satellites sur Google Earth, dans l’espoir de reconnaître son village.
Mais peut-on imaginer retrouver une simple famille dans un pays d’un milliard d’habitants ?
L’histoire de ce jeune Indien, égaré à Calcutta et adopté en Australie, atteint des sommets mélodramatiques.

Avec ses six nominations aux oscars, dont celui du meilleur film, Lion de Gareth Davies n’est peut-être pas tout à fait en mesure de supplanter la vague La La Land ou Moonlight, mais il peut toujours y avoir des surprises, surtout quand on sait que le film est produit par Harvey Weinstein, faiseur de roi dans «l’oscar circus» depuis longtemps. Le film est un mélo dickensien pas possible : le truc, inspiré d’une histoire vraie, vous essore dans tous les sens et vous ne pouvez pas faire grand-chose à part vous éponger le visage avec des serpillières ultra-absorbantes. Qu’on en juge : Saroo, 5 ans, petit garçon adorable et pauvre dans un village de l’Etat du Madhya Pradesh, se perd un soir qu’il accompagne son frère aîné Guddu dans une gare. Monté dans un train à l’arrêt, il s’est endormi sur une banquette et se réveille à Calcutta, à 1 500 kilomètres de chez lui. Livré à lui-même (on est dans l’Inde du début des années 80), sans moyen de se faire comprendre (il parle hindi et non le bengali de Calcutta), il survit avec d’autres enfants des rues, est récupéré par la police après des mois d’errance et placé dans un orphelinat d’où il sera expédié en Tasmanie, pour y être adopté par un couple australien, les Hobart.

Le gamin va ainsi grandir dans une culture, un milieu social complètement différent de celui d’où il vient, surmontant par force l’arrachement à ses proches perdus de vue au gré d’une odyssée de l’éloignement tout à fait stupéfiante. Devenu adulte, Saroo passe l’essentiel de ses loisirs à zoomer sur Google Earth à la recherche des vagues points d’accroches localisables de sa mémoire traumatisée.

Gareth Davies avait signé quelques-uns des épisodes de l’excellent Top of the Lake, la série de Jane Campion. On le sent attentif à ne pas manipuler trop grossièrement le spectateur, au vu de la densité en sucre rapide mélodramatique que contient ce récit.

La deuxième partie avec Dev Patel (révélé dans Slumdog Millionaire et qui semble passer beaucoup de temps en salle de gym) est moins convaincante que la première, avec Sunny Pawar, un enfant d’un quartier pauvre de Bombay choisi parmi 2 000 autres et trimballé depuis de plateaux télé en fêtes à Hollywood et jusqu’à la Maison Blanche, où il a pu rencontrer Obama.
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Little Big Man Little Big Man USA 1970 Aventure 147 min.

59 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 19/04/2004
Arthur Penn Dustin Hoffman, Martin Balsam, Faye Dunaway, Richard Mulligan, Amy Eccles, Jeff Corey
http://www.cinemovies.fr/fiche_film.php?IDfilm=8249
Jack Crabb a cent vingt-et-un ans. Dans son asile de vieillards, il se souvient...

Rescapé d'un massacre alors qu'il était encore un petit enfant, Jack est élevé par les Cheyennes qui lui donnent le nom de " Little Big Man". Revenu parmi les Blancs dans son adolescence, il est pris en charge par un pasteur, Mr. Pendrake, et son épouse, désireux de donner à ce sauvage une éducation chrétienne. Cependant, le jeune homme n'apprendra pas que la religion auprès de Mrs. Pendrake: au cours d'un bain mémorable, il commencera aussi ses expériences sentimentales. Ensuite Jack Crabb s'essaie à divers métiers: charlatan, tireur au pistolet, épicier. Il épouse une Suédoise, Olga, qui se fait enlever par les Indiens peu après les noces. De retour chez les Cheyennes, il se marie avec une Indienne, Sunshine... et ses trois soeurs, mais sa femme et son fils seront massacrés sous ses yeux par Custer et ses hommes à la rivière Washita. Balloté d'un camp à l'autre, Jack Crabb assiste à la déchéance de la civilisation blanche et à la destruction du peuple indien. Une seule consolation pour lui: avoir vu mourir Custer à la bataille de Little Big Horn dont il se dit être le dernier survivant.

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Little Buddha Little Buddha France/USA 1993 Aventure 135 min.

996 3/4
  Disponible 01 Français 02 MKV 26/07/2017
Bernardo Bertolucci Keanu Reeves, Ruocheng Ying, Bridget Fonda, Chris Isaak, Alex Wiesendanger, Raju Lal, Sogyal Rinpoche, Jo Champa
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=8832.html
Jesse Conrad, neuf ans, vit à Seattle avec un père ingénieur, Dean, et une mère enseignante, Lisa. Un jour, ils reçoivent la visite surprise d'une délégation de moines bouddhistes venue du royaume himalayen du Bhoutan sous la conduite du lama Norbu et de son adjoint Champa. Les moines sont persuadés que Jesse pourrait être la réincarnation d'un de leurs plus éminents chefs spirituels.
Dans un dèluge d'images rouge et or, le prince oriental Siddhârta se lance dans une spectaculaire quête mystique! Deux mille cinq cents ans plus tard, des moines tibètains visitent une famille bourgeoise amèricaine (sublime Bridget Fonda) dont le jeune fils qui pourrait être la rèincarnation d'un grand lama! Dècidè à s'adresser d'abord aux enfants, Bernardo Bertolucci a choisi de raconter le destin du prince Siddhârta (le futur Bouddha) a travers les yeux èmerveillès d'un petit amèricain qui dècouvre cette lègende dans un livre! Serait-il devenu bouddhiste? C'est en tout cas à la dècouverte de cette religion sans dieu qu'il invite dans cette double èpopèe spirituelle! Bertolucci a longtemps cherchè en Inde l'acteur idèal pour incarner le jeune prince Siddhârta avant de rencontrer Keanu Reeves, ascendance chinoise, hawaïenne et europèenne, qui a tout de suite frappè le cinèaste italien pour son extrême candeur! Le visage, les yeux, les mouvements de Keanu reflètent la plus parfaite innocence! Bertolucci clôt ici sa trilogie orientaliste sur ce magnifique voyage dans le temps et l'espace des origines de la foi bouddhique...
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Milarépa, la voie du bonheur Milarepa ++ Autres 2006 Aventure 90 min.

1005 3/4
  Disponible 05 Autres 01 AVI 30/08/2017
Neten Chokling Jamyang Lodro, Orgyen Tobgyal, Kelsang Chukie Tethtong
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=120322.html
Mille ans après sa mort, l'histoire initiatique de Milarépa fait partie du patrimoine spirituel mondial.Tibet, 11ème siècle, originaire d'une famille de riches marchands, Milarépa mène une enfance privilégiée. Sur son lit de mort, le père confie la richesse familiale à son frère jusqu'à la majorité de Milarépa.Cependant, l'oncle s'arroge la fortune familiale et exploite la nouvelle misère de Milarépa, sa mère et sa jeune soeur, quasiment réduits en esclavage. Humiliée et désespérée, la mère projette de venger cette injustice en instrumentalisant son fils dévoué. Après avoir vendu son dernier champ, elle envoie Milarépa en apprentissage auprès du maître Yongten Trogyal afin qu'il l'initie à la magie noire. Aidé par les démons, il invoque un sortilège et détruit une partie du village, tuant une trentaine de personnes. Immédiatement, une foule en colère le poursuit. Pour échapper à une mort certaine, Milarépa trouve refuge auprès d'un vieux moine bouddhiste.Alors que la vengeance a rempli sa mère de joie, le sang sur les mains de Milarépa ne lui laisse plus de paix. C'est à ce moment qu'il reçoit le conseil qui changera le cours de sa vie : "Les ennemis naissent de ton esprit. Pour les vaincre, cesse les actions négatives, cultive les actions positives et maîtrise ton esprit..."
Voici donc le troisième film réalisé au Bhoutan, ce petit royaume himalayen devenu par la force de l'Histoire, le conservatoire de la civilisation tibétaine qui agonise dans son propre pays sous notre regard apitoyé mais vite détourné. Milarepa est une grande figure du bouddhisme tibétain et Neten Chokling a entrepris de raconter la vie de ce personnage en deux parties, la seconde partie, promise pour 2011, n'étant finalement jamais sortie. Thopaga (ainsi s'appelait-il avant de prendre le nom de Milarepa) vivait au 11e siècle dans un petit village de l'Himalaya et son père était riche. Malheureusement, celui-ci mourut prématurément, après avoir eu la mauvaise idée de confier ses biens et sa famille à son frère et à sa belle-soeur, deux rapaces au coeur sec. Le jeune garçon, sa mère et sa soeur furent spoliés et réduits à une vie de misère, moins bien nourris que le chien! La mère envoya donc Thopaga étudier la sorcellerie dans le but d'acquérir les moyens de punir leurs ennemis. Le jeune homme obéit et revint pour déchaîner sur le village la foudre de la vengeance. Mais ceux qui en réchappèrent l'obligèrent à fuir et surtout, le remords ne lui laissa plus de repos. Son maître spirituel lui conseilla alors de renoncer à l'action négative pour se tourner vers les actes positifs, seule source de bonheur. Thopaga prit donc la route pour accomplir son destin. Toute imprégnée d'une atmosphère mystérieuse où la vie la plus quotidienne côtoie un surnaturel qui semble n'étonner personne, cette histoire nous transporte à la fois à travers le temps et l'espace. Les paysages himalayens, grandioses, austères et magnifiques, nous font comprendre comment la spiritualité a pu naître chez ceux qui côtoyaient en permanence tant de beauté. Faites un geste concret pour aider les Tibétains : allez voir le film de Neten Chokling, moine bouddhiste, acteur (dans "La coupe" en 1999) et désormais réalisateur, afin qu'il puisse nous offrir la suite de cette aventure humaine et spirituelle.
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Mission (la) News of The World USA 2020 Aventure 119 min.

1266 3/4
  Vu mais non dispo 01 Français 07/09/2021
Paul Greengrass Tom Hanks, Helena Zengel, Elizabeth Marvel, Ray McKinnon, Mare Winningham, Thomas Francis Murphy, Bill Camp, Gabriel Ebert
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=256220.html
Cinq ans après la fin de la Guerre de Sécession, le capitaine Jefferson Kyle Kidd, vétéran de trois guerres, sillonne le pays de ville en ville en qualité de rapporteur public et tient les gens informés, grâce à ses lectures, des péripéties des grands de ce monde, des querelles du gratin, ainsi que des plus terribles catastrophes ou aventures du bout du monde. En traversant les plaines du Texas, il croise le chemin de Johanna, une enfant de 10 ans capturée 6 ans plus tôt par la tribu des Kiowa et élevée comme l’une des leurs. Rescapée et renvoyée contre son gré chez sa tante et son oncle par les autorités, Johanna est hostile à ce monde qu’elle va devoir rejoindre et ne connait pas. Kidd accepte de la ramener à ce domicile auquel la loi l’a assignée. Pendant des centaines de kilomètres, alors qu’ils traversent une nature hostile, ils vont devoir affronter les nombreux écueils, aussi bien humains que sauvages, qui jalonnent la route vers ce que chacun d’entre eux pourra enfin appeler son foyer.
Magnifiques paysages, quête de rédemption, récit initiatique et règlements de comptes : tous les ingrédients conventionnels du western sont réunis dans La Mission, adaptation du roman Des nouvelles du monde de Paulette Jiles.
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Mon Oncle Benjamin Mon Oncle Benjamin France 1969 Aventure 90 min.

482 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 25/12/2010
Edouard Molinaro Jacques Brel (Benjamin), Claude Jade (Manette), Bernard Alane (Hector De Pont-Cassé), Robert Dalban (L'Aubergiste), Paul Frankeur (Minxit), Lyne Chardonnet (Arabelle), Rosy Varte (Bettine), Bernard Blier (Cambyse), Armand Mestral (Machecourt), Alfred Adam (Le Sergent), Gérard Boucaron (Monsieur Fata), Luce Fabiole (Une Vieille Femme), Henri Guégan (Un Domestique), Guy Delorme (Un Laquais), Daniela Surina (La Marquise De Cambyse), Eric Vasberg (Un Laquais), Christine Aurel (Madame Chapelle), Pippo Merisi (Monsieur Bonteint), Dominique De Keuchel (Gaspard, Neveu De Benjamin), Paul Préboist (Parlenta), Yvon Sarray (Le Mari), Jacques Provins (Le Domestique De Minxit).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=4091.html
Dans la France d'avant la Révolution française, Benjamin Rathery est médecin de campagne doublé d'un bon vivant. Volontiers frondeur, il s'attaque aux noblions, frôle les galères et chavire les coeurs.

Note des spectateurs : 4/5 (Pour 96 notes : 77 % de *****, 15 % de ****, 8 % de ***, 0 % de **, 0 % de *)

Fiche technique :

Couleur
Format du son : Mono
Format de projection : 1.33 : 1
Format de production : 35 mm

Secrets de tournage :

Lieux de Tournage
Le film a été tourné :sur le causse Méjan, en Lozère,en Bourgogne à Vézelay et aux environs de Corbigny, et à l'abbaye de Royaumont, et pour la toute dernière scène, en forêt de Rambouillet dans la vallée de Chevreuse
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Nom de la Rose (le) Nom de la Rose (le) France 1986 Aventure 131 min.

668 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 25/07/2013
Jean-Jacques Annaud Sean Connery (Guillaume de Baskerville), Christian Slater (Adso de Melk), Helmut Qualtinger (Remigio de Varagine), Elya Baskin (Severinus), Valentina Vargas (la fille), Michael Lonsdale (l'abbé), William Hickey (Ubertino de Casale), Feodor Chaliapin Jr (Jorge de Burgos), Michael Habeck (Berengar), Urs Althaus (Venantius), Ron Perlman (Salvatore), Leopoldo Trieste (Michele de Cesena), Franco Valobra (Jérôme de Kaffa), F. Murray Abraham (Bernardo Gui), Lucien Bodard (le cardinal Bertrand), Kim Rossi Stuart (un novice), Vernon Dobtcheff (Hugh de Newcastle), Andrew Birkin (Cuthbert de Winchester), Volker Prechtel (Malachia), Donald O'Brien (Pietro d'Assisi), Peter Berling (Jean d'Annaux), Pete Lancaster (l'évêque d'Alborea), Ludger Pistor (un moine), Mark Bellinghaus (Acteur), Peter Welz (Nero).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=2402.html
En l'an 1327, dans une abbaye bénédictine, des moines disparaissent. Un franciscain, Guillaume de Baskerville aidé du jeune novice Adso von Melk mène l'enquête. C'est l'époque ou l'Eglise, en pleine crise, se voit disputer son pouvoir spirituel et temporel. C'est aussi l'apogée de l'inquisition. Un thriller moyenageux très attendu préparé avec soin pendant trois ans, respectant le mieux possible l'époque et qui a coûté la bagatelle de dix-neuf millions de dollars. C'est également un film de Jean-Jacques Annaud toujours passionnément entraîné par ses sujets.
Note de la presse : 4,8/5

Fiche technique :

Récompenses : 3 récompenses
Distributeur : Artistes Auteurs Associés (A.A.A.)
Box Office France : 4 959 436 entrées
Année de production : 1986
Budget : 20 000 000 $
Date de sortie DVD : 6 octobre 2004
Langue : 02 Anglais
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage

Secrets de tournage :
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Oracle (l') The Physician USA 2013 Aventure 155 min.

780 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 06/01/2016
Philipp Stölzl Tom Payne (II) (Rob Cole), Ben Kingsley (Ibn Sina), Stellan Skarsgård (Bader), Olivier Martinez (Schah Ala ad-Daula), Emma Rigby (Rebecca), Elyas M'Barek (Karim), Makram Khoury (Imam), Michael Marcus (Mirdin), Michael Jibson (Stratford Monk), Stanley Townsend (Bar Kappara), Mohamen Mehdi Ouazanni (Mirdin's Father), Adam Thomas Wright (Young Rob Cole), Mourad Zaoui (The shah messenger), Manuela Biedermann (Older Whore), Natalia Witmer (Mirdin's Sister), Tom Paladin Bareck (Man), Fahri Yardim (Davoud Hossain).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=207809.html
Londres, début du XIème siècle. Le jeune Rob Cole découvre à la disparition de sa mère qu’il possède un don particulier lui permettant de ressentir par le toucher l’imminence de la mort. Seul et sans ressource, c’est auprès d’un barbier ambulant qu’il découvre l’art de guérir. Se jurant de devenir médecin et de vaincre la mort elle-même, il décide de se rendre en Perse afin d’étudier auprès du « prince des savants », Avicenne. Face aux invasions barbares, aux guerres de religion, et aux épidémies dévastatrices, parviendra-t-il à accomplir son destin ?
Note des spectateurs : 3,5/5 (Pour 55 notes : 8% de *****, 62% de ****, 8% de ***, 15% de **, 8% de *, 0% de °)

Fiche technique :

Distributeur : Condor Entertainment
Année de production : 2013
Date de sortie DVD : 4 janvier 2016
Langue : 02 Anglais, Allemand
Date de sortie Blu-ray : 4 janvier 2016
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage
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Prophétie des Andes (la) Celestine Prophecy (the) USA 2006 Aventure 99 min.

385 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 09/03/2010
Armand Mastroianni Matthew Settle, Thomas Kretschmann, Sarah Wayne Callies
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=111726.html
A l'origine, un manuscrit fabuleux rédigé 600 ans avant Jésus Christ et une prophétie : notre société va subir un grand bouleversement. Intrigué, le héros de cette histoire s'envole pour le Pérou à la recherche du mystérieux grimoire, objet de toutes les convoitises, qui va transformer sa vie. Commence alors une aventure magique et enchanteresse, une dangereuse initiation : une quête en neuf étapes qui le mène au sommet des Andes au coeur de la forêt amazonienne sur la voie des révélations de la vie...
Pour celles et ceux qui ne connaissent pas, ce peut être une bonne occasion d'en savoir plus en lisant le roman, car le film ne fait que survoler l'histoire.. on passe quasiment de le 1ère à la 8ème prophétie, presque sans transition ! Il eût fallu au moins 3 parties comme pour "Le Seigneur des Anneaux", et des moyens plus considérables, au moins ce film a le mérite d'exister et de donner envie de se (re)plonger dans ce best-seller vendu à plus de vingt millions d’exemplaires dans plus de trente-cinq pays.. "La prophétie des Andes" est un "roman fantastique" appelant à une plus grande ouverture au moment présent et aux signes qui nous sont envoyés afin de nous guider dans notre vie. C'est l’histoire d’un homme qui part au Pérou afin de découvrir les révélations contenues dans un ancien manuscrit. Cet homme, embarqué "au hasard" dans cette aventure extraordinaire, comprend peu à peu le sens des évènements qu’il traverse et donc, le sens de la vie. Mêlé à de surprenantes aventures, il prend conscience de l’énergie divine qui coordonne le monde, bien au-delà de ce que les humains peuvent "voir".
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Sept ans au Tibet Seven Years in Tibet UK/USA 1997 Aventure 135 min.

790 3/4
  Disponible 01 Français 02 MKV 06/02/2016
Jean-Jacques Annaud Brad Pitt, David Thewlis, Jamyang Wangchuck, B.D. Wong, Victor Wong, Tenzin Jangchub, Mako, Lhakpa Tsamchoe
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=9104.html
A la fin de l'été 1939, l'alpiniste autrichien Heinrich Harrer, premier vainqueur de la face Nord de l'Eiger et qui rêve de conquérir le Nanga Parbat, sommet inviolé de l'Himalaya, accepte de l'argent nazi pour y planter le drapeau à croix gammée. La guerre éclate. Prisonnier des Britanniques à la frontiere de l'Inde, il s'évade. Commence alors la véritable aventure de sa vie: une longue errance qui se termine a Lhassa, résidence du jeune dalai-lama avec qui il se lie d'amitié.
Sept ans au Tibet est l'adaptation du roman du même nom qui est un roman autobiographique de Heinrich Harrer, alpiniste Autrichien qui fit la rencontre du dalaï-lama . Tout commence en 1939 ou il part explorer l'Himalaya pour le Reich, mais son expédition ne va pas se passer comme prévu ou il sera fait prisonnier par les Britanniques . A partir de la va commencer une grande aventure, de l'Inde jusqu'au Tibet . Un voyage qui nous mène dans des paysages magnifiques en compagnie d'un Brad Pitt vraiment bon, un voyage humain ou la guerre fait rage et ou l'on rencontrera un jeune Dalaï-lama plein de sagesse . Ce film est plus qu'un simple voyage, c'est une épopée rafraichissante dans les hautes montagnes du Tibet . C'est beau et parfois touchant, les acteurs sont excellents et la réalisation formidable, Alors il est vrai que le film est très romancé, le personnage de Harrer était un nazi, dans le film on dirait plus qu'il est contre le nazisme avec la scène du début ou il semble se forcer a prendre un petit drapeau a croix gammée . Mais qu'importe l'essentiel dans ce film est que Jean-Jacques Annaud arrive a offrir deux choses, une grande aventure dépaysante et une dénonciation de l’oppression Chinoise sur le Tibet, et le fait avec brio .
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The Way, La route ensemble The Way USA 2010 Aventure 128 min.

1020 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 02/06/2018
Emilio Estevez Martin Sheen, Emilio Estevez, Deborah Kara Unger
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=134076.html
Tom Avery, médecin américain à l’existence confortable, se rend d’urgence en France où son fils Daniel vient de disparaître lors d’un accident en montagne. Il découvre sur place que ce fils qu’il n’a jamais compris avait entrepris le pèlerinage de Compostelle. Tom décide alors de prendre le « camino ». Sur sa route, il croise Jack l’irlandais, Sarah la canadienne ou encore le hollandais Joost, pèlerins aux caractères bien trempés. D’abord fuyant, Tom s’ouvre pas à pas, à mesure qu’il apprend enfin à « marcher ensemble ».
Ce road-movie pédestre distille ses charmes doucement, mais sûrement, tout en évitant le piège du pathos et de l’excès de religiosité. Sympathique, malgré une durée excessive.

Très pieux, Martin Sheen n’a jamais caché sa ferveur catholique, au point de souhaiter rencontrer le pape, de visiter la grotte de Lourdes et même d’entamer le pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle avec son petit-fils durant l’été 2003. N’ayant pas eu le temps de parcourir l’intégralité du chemin pour des raisons professionnelles, l’acteur s’était juré de revenir plus longuement dans cette région d’Espagne qui l’a séduit. Ce sont ces raisons purement personnelles qui ont poussé Emilio Estevez (fils de Sheen) à s’emparer du roman de Jack Hitt qui se déroule justement sur le chemin de Compostelle. Cette très belle histoire raconte le parcours atypique d’un homme qui vient identifier le cadavre de son fils, mort en plein pèlerinage. Afin de respecter la mémoire de sa progéniture, l’homme entame alors un périple de plus de 800 kilomètres à pied afin de faire La route ensemble une dernière fois.

Sur ce canevas chargé en pathos, le pire était à craindre de la part d’un réalisateur très croyant qui risquait de se laisser aller à un prosélytisme de mauvais aloi. Heureusement pour le spectateur, il n’en est rien. Dès le départ, The Way se débarrasse de la question religieuse en insistant davantage sur le parcours personnel d’un homme tenant à accompagner son fils lors de son dernier voyage avant la dispersion de ses cendres. Si l’on note bien ça et là quelques réflexions sur la spiritualité et une déférence générale envers l’Eglise – qui, au passage, a autorisé pour la première fois une équipe de cinéma à filmer l’intérieur de la cathédrale Saint-Jacques – le propos du cinéaste se veut à la fois plus général (il s’agit de parler de la filiation) et plus intime (qu’est-ce qui rattache chacun de nous à l’existence ?). Grâce à la sobriété de jeu de Martin Sheen et à l’implication de ses compagnons de route qui viennent se greffer à sa marche rédemptrice (excellent James Nesbitt et formidable Deborah Kara Unger en femme blessée par la vie), The Way n’est jamais pontifiant, préférant se lover dans une ambiance à mi-chemin entre comédie sympathique et drame intimiste.

Certes, on peut reprocher au cinéaste un excès de confiance envers la richesse émotionnelle de son histoire et trouver les deux heures dix de ce road-movie pédestre un peu longues, mais le charme opère tout de même grandement. Il faut simplement se laisser emporter par la beauté des paysages traversés et, tout comme dans The Wild de Sean Penn, se prendre au jeu du globe-trotter qui redécouvre le monde sous un angle différent. La pause que nous offre The Way est donc loin d’être désagréable.
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Cent mille dollars au soleil Cent mille dollars au soleil Italie, France 1964 Aventure 130 min.

481 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 25/12/2010
Henri Verneuil Jean-Paul Belmondo (Rocco), Lino Ventura (Hervé Marec Dit 'Le Plouc'), Bernard Blier (Mitch-Mitch), Andrea Parisy (Pepa), Gert Fröbe (Castigliano), Reginald Kernan (Hans Steiner), Doudou Babet (Khenouche, Le Serveur Chez Halibi), Pierre Mirat (Halibi, Le Sourdingue), Anne-Marie Coffinet (Angèle Bameste, La Jeune Femme Volage), Henri Lambert (Le Client Chez Orlando), Pierre Collet (Un Ouvrier Chez Castigliano), Jacky Blanchot (Un Consommateur Chez Halibi), Louis Bugette (Orlando, Le Bistrot), Christian Brocard (Un Mécano Du 'Plouc'), Marcel Bernier (Marcel, Un Garagiste Chez Castigliano), Paul Bonifas (Le Docteur Magnart, Ex Professeur), Marcel Policard (Le Routier Du Raccourci).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=6946.html
Aux portes du désert, Castigliano dirige une entreprise de transports routiers. Hans doit conduire un chargement clandestin de cent mille dollars au coeur de l'Afrique. L'apprenant, Rocco élimine le chauffeur, vole son véhicule et part avec sa complice. Castigliano promet alors une forte récompense à Marec s'il récupère le camion. Commence une folle poursuite...

Note des spectateurs : 4/5 (Pour 422 notes : 49 % de *****, 39 % de ****, 7 % de ***, 0 % de **, 5 % de *)

Fiche technique :

N&B
Format du son : Mono
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français

Secrets de tournage :

A propos de l'auteur
Sorti le 17 avril 1964, Cent mille dollars au soleil est l'adaptation de "Nous n'irons pas au Nigéria", un roman de Claude Veillot paru en 1962. Veillot, qui fit ici ses premiers pas dans le monde du cinéma, deviendra par la suite l'un des collaborateurs privilégiés d'Yves Boisset. C'est à lui que l'on doit notamment les scénarios du Le Juge Fayard dit le shérif et de R.A.S..

Acteur fétiche
Quelques mois après la fin du tournage de Cent mille dollars au soleil, Henri Verneuil retrouva Jean-Paul Belmondo pour Week-end à Zuydcoote. Au total, l'acteur joua 7 fois sous la direction du cinéaste.

Opération restauration
Soucieuse de préserver son patrimoine cinématographique, la Gaumont a choisi de restaurer entièrement certains films de son catalogue avec un haut standard de qualité audio et vidéo. En marge de ressorties en salles sont donc sortis en DVD Les Tontons flingueurs ainsi que les Les Barbouzes. Tout comme l'édition de Cent mille dollars au soleil, ceux-ci bénéficient d'un label THX, certifiant la qualité du traitement audio et vidéo. Dans le cadre des ressorties en salle, à raison d'une par mois, Gaumont a signé avec les laboratoires Eclair un accord pour la restauration numérique de 150 films sur 30 mois. Cela se traduit pour Eclair par la mise en oeuvre d'une filière de traitement 2K pour 50 de ces films promis à une ressortie numérique en salles et d'une filière HD pour les 100 autres films promis quant à eux à une exploitation TV. Chacun des 150 films disposera de deux masters HD, un à 24 i/s (image / seconde) et un à 25 i/s, permettant à Gaumont de répondre à toutes les formes d'exploitation vidéo.

Le tournage
Le film fut tourné entre la France et le Maroc, "sur les traces de Lawrence d'Arabie" comme le disait Henri Verneuil, plus particulièrement à Marrakech et dans l'oasis de Ouarzazate. Pour éviter de multiplier des allers-retours longs et coûteux des camions entre la France et le Maroc, la production disposait des mêmes 30 tonnes des deux côtés de la Méditerranée. Une logistique lourde mais indispensable à la réalisation d'un western à la française.

Partie de carte enflammée
Le soir, après le tournage, les comédiens se retrouvaient pour dîner et jouer aux cartes. Les repas étaient placés sous le signe de la convivialité. Mais, au cours de ces parties, le ton changeait. Les joueurs avaient pris l'habitude de s'insulter avec la dernière des grossièretés tout en gardant un calme olympien. Bernard Blier excellait dans cette étrange discipline. Une fois la partie achevée, les acteurs redevenaient les meilleurs amis du monde.

Du scandale au succès
Cent mille dollars au soleil représenta la France au Festival de Cannes 1964 aux côtés de La Peau douce de François Truffaut et Les Parapluies de Cherbourg de Jacques Demy, qui décrocha la Palme d'or. Sur la Croisette, la critique française et internationale se montra particulièrement dure avec le film, le jugeant vulgaire et colonialiste. Pour beaucoup, Cent mille dollars au soleil n'était qu'un sous Salaire de la peur. De retour à Paris, la virulence laissa place à l'enthousiasme. Les journalistes voyaient finalement dans le film un solide divertissement. Le public, quant à lui, lui réserva un bon accueil, avec 3 400 000 spectateurs en France. Cette année-là, Le Gendarme de Saint-Tropez s'octroya la première du box-office national avec 7 800 000 entrées.

L'équipe du film
Avec Cent mille dollars au soleil, Lino Ventura et Jean-Paul Belmondo font équipe pour la seconde et dernière fois. Les deux comédiens s'étaient donné la réplique dans Classe tous risques de Claude Sautet. Par ailleurs, le 1er assistant du film n'est autre que Claude Pinoteau, qui allait devenir réalisateur en 1973 avec Le Silencieux, un ambitieux film d'espionnage dont la vedette était Lino Ventura. Les deux hommes se retrouveront par la suite pour La Gifle, L'Homme en colère et La 7ème cible.
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Chair Et Le Sang (la) Flesh And Blood USA 1985 Aventure 126 min.

332 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 23/01/2007
Paul Verhoeven Rutger Hauer (Martin), Jennifer Jason Leigh (Agnès), Tom Burlinson (Steven), Jack Thompson (Hawkwood), Fernando Hilbeck (Arnolfini), Susan Tyrrell (Céline), Ronald Lacey (Cardinal), Brion James (Karsthans), John Dennis Johnston (Summer), Simon Andreu (Miel), Bruno Kirby (Orbec).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=52650.html
Au XVIème siècle, une bande de mercenaires, s'estimant lésés par un seigneur, enlèvent et violent la promise de son fils avant de semer la terreur dans son château.
Fiche technique :

Couleur
Format du son : Dolby
Format de projection : 2.35 : 1 Cinémascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais


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Chemins de la liberté (les) The Way Back USA 2010 Aventure 134 min.

878 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 16/08/2016
Peter Weir Jim Sturgess, Ed Harris, Saoirse Ronan, Colin Farrell, Mark Strong, Gustaf Skarsgård, Alexandru Potocean, Sebastian Urzendowsky
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=140000.html
En 1940, une petite troupe de prisonniers décide de s’évader d’un camp de travail sibérien.Pour ces hommes venus de tous les horizons, s’échapper de cet enfer ne sera que le début de l’aventure…Ensemble, ils vont parcourir plus de 10 000 kilomètres, à travers la toundra sibérienne glacée, traversant les plaines de Mongolie, les fournaises du désert de Gobi puis les sommets de l’Himalaya pour franchir la Grande Muraille de Chine.Certains s’arrêteront en chemin, d’autres ne survivront pas aux épreuves. L’Inde - alors sous contrôle 02 Anglais - est le but ultime.vMais la route est longue, les rencontres risquées, les conditions physiques épouvantables, et chacun a ses secrets…
Le road-movie pédestre est un genre délicat. Dans le meilleur des cas, il suppose une incertitude et une forme d’errance où s’estompe peu à peu la notion de destination. Le nouveau film de Peter Weir n’appartient pas à la même logique. Il raconte la cavale homérique d’évadés du goulag depuis la Sibérie jusqu’aux contreforts de l’Himalaya indien, soit une chouette balade de plusieurs milliers de kilomètres à pinces et sans gourde. Si ces braves gens ont choisi la direction du Sud, c’est que toutes les autres sont encombrées de nazis ou d’armée Rouge puisque nous sommes en 1941. Et le film s’en tient là.

S’il ne vient à l’idée de personne de contester la pénibilité de l’entreprise en question, toute la dramaturgie tient dans son énoncé. Les péripéties et les rencontres deviennent anecdotiques, les relations entre personnages sont prévisibles et ne semblent servir qu’à donner du rythme à ce Koh Lanta de l’évasion. Certes, les paysages sont magnifiques, du lac Baïkal jusqu’aux cols du Tibet en passant par les dunes du désert de Gobi, et c’est d’ailleurs une relative surprise de voir National Geographic en coproducteur du film, mais l’exposition sur tous les modes de la souffrance physique et morale qui étreint les participants au marathon finit par rapidement tourner à vide.

Le film n’est pas déshonorant pour autant, et Weir touche parfois des zones sensibles inattendues. Comme le franchissement de la frontière entre l’Union soviétique et la Mongolie, simple poteau de fer rouillé planté dans un océan de caillasses. On peut aussi se montrer sensible à la composition des comédiens qui ont l’air d’en avoir bavé des ronds de chapeaux, à commencer par Ed Harris, toujours impérial, dont le masque de douleur et la sécheresse font singulièrement écho à Viggo Mortensen dans la Route. Plus incertain, Colin Farrell, supposément un voyou moscovite chatouilleux du surin (en dépit du fait qu’il s’exprime en 02 Anglais), n’a pas forcément eu raison de se brosser les dents à la suie pour composer son personnage.
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Deux Frères Deux Frères France 2004 Aventure 109 min.

168 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 10/05/2005
Jean-jacques Annaud Guy Pearce , Jean-claude Dreyfus , Philippine Leroy-beaulieu , Freddie Highmore
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=48229.html
Deux tigres, deux frères. Auprès de leurs géniteurs, au coeur de la jungle indochinoise, Koumal, le courageux, et Sangha, le timoré, coulent des jours heureux. A l'autre bout du monde, un chasseur reconnu se rend compte que l'Afrique ne paie plus : les défenses d'éléphant ayant fait sa renommée sont supplantées dans le coeur des acheteurs par des têtes de Bouddhas ramenées d'Asie. Qu'à cela ne tienne, le chasseur entame un nouveau périple et se rend dans les ruines du temple, où vivent les deux tigres. Au contact des humains, les deux frères sont chassés. Leurs destinées bifurquent : Koumal sera dompté et deviendra vedette de cirque, Sangha sera recueilli par le fils d'un administrateur colonial avant de devenir dangereux...
DEUX TIGRES VIVAIENT EN PAIX
De toute évidence, sur l'aspect félin, le but de DEUX FRERES est atteint : les tigres sont géniaux, et leurs scènes fascinent. Le travail énorme du réalisateur, du dresseur et de l'équipe paie : l'humanisation des tigres fonctionne, sans être ridicule. On n'a jamais vu des fauves mis en scène de cette façon, notamment dans les scènes des arènes et du dressage. Le problème de ce film, puissant mais raté, est ailleurs. Malgré une saine volonté de suivre le genre « aventures pour enfants », DEUX FRERES perd son cap en s'engluant dans un mauvais scénario, peuplé de personnages bâclés. Deux histoires et deux univers (tigres et humains) sont menés de front, pour le plus grand malheur du spectateur, qui observe surtout le film s'emmêler les pinceaux entre passages spectaculaires sur les fauves et séquences colonialistes difficilement convaincantes. L'évolution du héros est déroutante, la galerie de personnages elliptique, la route-prétexte serpentant la jungle superflue, et la musique monomaniaquement fadasse. DEUX FRERES se solde sur un demi-échec : loin d'être un grand film, il reste un incroyable défi pour les amoureux des fauves, ce qui est déjà bien.
Mcinema.com (Guillaume Tion)
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Easy Rider Easy Rider USA 1969 Aventure 94 min.

32 3/4
  Disponible 02 Anglais 01 AVI 18/04/2004
Dennis Hopper Peter Fonda, Dennis Hopper, Antonio Mendoza, Jack Nicholson, Luke Askew, George Fowler Jr
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=178.html
Billy et Wyatt, surnommé "Captain America", viennent de négocier une importante quantité de drogue. Ils ont enfin réalisé le rêve de leur vie : ils sont riches. Wyatt cache les billets dans le réservoir de sa moto et les deux amis partent pour la Nouvelle-Orléans afin d'y être à temps pour Mardi Gras. Leurs longs cheveux et leurs motos aux peintures psychédéliques inquiètent les populations locales qui leur refusent régulièrement le gîte.

Billy et Wyatt se retrouvent finalement en prison pour avoir participé à une parade illicite et ils y font la connaissance d'un avocat alcoolique, George Hanson, qui décide de les suivre dans leur randonnée.

Mais les trois hommes, qui sont devenus trois amis, sont attaqués en pleine nuit par un groupe d'hommes décidés à les lyncher. Hanson meurt après avoir été sauvagement frappé. Billy et Wyatt continuent leur route et atteignent la Nouvelle-Orléans. Ils y assistent avec deux prostituées au carnaval puis prennent du LSD.

Ils repartent ensuite mais un conducteur de camion qui voulait faire peur à Billy tire et le blesse mortellement. Wyatt trouve la mort de la même manière, abattu par le conducteur du camion.

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Enola Holmes Enola Holmes USA 2020 Aventure 123 min.

1346 3/4
  Vu mais non dispo 01 Français 05/09/2022
Harry Bradbeer Millie Bobby Brown, Henry Cavill, Sam Claflin, Helena Bonham Carter, Louis Partridge, Fiona Shaw, Frances de la Tour, Burn Gorman
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=261721.html
Enola, la jeune sœur de Sherlock Holmes, met ses talents de détective à l'épreuve pour tenter de retrouver sa mère disparue et déjouer une dangereuse conspiration.
Le réalisateur de la série "Killing Eve" signe une comédie d'aventures baroque et survitaminée, emmenée par la pétulante Millie Bobby Brown.
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Etreinte du serpent (l') El abrazo de la serpiente ++ Autres 2015 Aventure 124 min.

914 3/4
  Disponible 03 Espagnol 01 AVI 05/11/2016
Ciro Guerra Nilbio Torres (Karamakate jeune), Jan Bijvoet (Theo), Antonio Bolivar (Karamakate), Brionne Davis (Evan), Yauenkü Migue (Manduca), Nicolás Cancino (Anizetto), Luigi Sciamanna (Gaspar)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=236295.html
Karamakate, un chaman amazonien puissant, dernier survivant de son peuple, vit isolé dans les profondeurs de la jungle. Des dizaines d’années de solitude ont fait de lui un chullachaqui, un humain dépourvu de souvenirs et d’émotions. Sa vie est bouleversée par l’arrivée d’Evans, un ethnobotaniste américain à la recherche de la yakruna, une plante sacrée très puissante, possédant la vertu d’apprendre à rêver. Ils entreprennent ensemble un voyage jusqu’au cœur de la forêt Amazonienne au cours duquel, passé, présent et futur se confondent, et qui permettra à Karamakate de retrouver peu à peu ses souvenirs perdus.
Il guette sur la rive du fleuve, presque nu : un pagne, un grand collier, des bracelets de plumes autour des biceps. En noir et blanc, sa peau semble se confondre avec le feuillage et l'eau : l'homme et la forêt, même matière vivante... Dès le premier plan, Karamakate, chaman amazonien, ermite tourmenté, s'empare du film. Il en est le guide, à travers l'espace et le temps. C'est lui qui conduit tour à tour vers l'inconnu, à des décennies de distance, deux scientifiques occidentaux venus le solliciter : un ethnologue allemand et un botaniste américain. Leurs voyages dans les méandres de l'Amazone se répètent, se répondent et se confondent dans une même quête obsédante. Les deux étrangers veulent dénicher la yakruna, une fleur mythique, curative et hallucinogène. Karamakate, lui, veut retrouver son peuple et, peut-être, renouer avec une identité que sa solitude a fini par dissoudre, faisant de lui un « chullachaqui », une enveloppe sans âme.

De son troisième long métrage, le Colombien Ciro Guerra fait une immense rêverie aussi énigmatique, dense et luxuriante que cette jungle dans laquelle il est le premier, depuis une trentaine d'années, à poser sa caméra. L'Etreinte du serpent est un film d'aventures, dont le parcours sinueux, contemplatif et hypnotique glisse vers les confins de la folie, dans une Amazonie hantée : ici, la violence des colons exploitant le caoutchouc ; plus loin, une mission catholique où des orphelins sont fouettés au coeur de la nuit ; ailleurs, un messie dément qui s'offre à ses adeptes dans une eucharistie cannibale... Tout ce périple, entre violence historique et vertige spirituel, semble suivre les traces d'un Werner Herzog (Aguirre ou la colère de Dieu, Fitzcarraldo). Et de Joseph Conrad dans son roman Au coeur des ténèbres. Avec son noir et blanc hiératique, le cinéaste cherche, pourtant, l'exact opposé de cet exotisme à l'occidentale. Il teste notre perception, notre représentation de ce monde opaque et fascinant. Jusqu'à la toute dernière image, au centre du mystère. — Cécile Mury
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Fanfan La Tulipe Fanfan La Tulipe France 2003 Aventure 95 min.

126 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 22/12/2004
Gérard Krawczyk Vincent Pérez , Penelope Cruz , Michel Muller , Hélène De Fougerolles , Didier Bourdon
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=44653.html
Au coeur de la France du XVIIIe siècle, Fanfan est un jeune homme qui aime se battre et convoiter de belles jeunes femmes. Il les aime tellement qu'il manque de peu en épouser une... Pour échapper au mariage, il s'enfuit, s'engage dans les armées du roi Louis XV, et rencontre une série de personnages hauts en couleurs : la séduisante Madame De Pompadour, le truculent Tranche-Montagne, ou la craquante Adeline.
LA TULIPE A VIEILLI
Il est plus rapide, plus moderne, plus roublard que celui de 1952, mais il manque au FANFAN LA TULIPE 2003 le charme de son illustre prédécesseur. Vincent Pérez, qui offre au personnage de Fanfan sa fougue et son énergie, n'y est pour rien. Il fait lui-même la plupart de ses cascades et semble prendre un réel plaisir dans l'action (comme il l'avait fait dans LE BOSSU) et dans la comédie. Son personnage l'autorise même à cabotiner, ce dont il ne se prive pas. En revanche, on croit beaucoup moins à sa romance avec Adeline / Pénélope Cruz. Il faut dire que la naïveté affichée des sentiments des personnages passe beaucoup moins bien à l'écran qu'il y a une cinquantaine d'années. En revanche, le choix des comédiens qui paraissait saugrenu sur le papier constitue plutôt la bonne surprise du film. Didier Bourdon en Louis XV, Michel Muller alias Tranche-Montagne, et surtout Guillaume Gallienne dans le personnage de La Houlette, sont parfaitement à l'aise avec les dialogues remis au goût du jour par Jean Cosmos et Luc Besson. Ce parti-pris de modernisation n'est pas vraiment scandaleux mais il finit par lasser à force d'anachronismes. FANFAN LA TULIPE souffre d'un décalage trop important entre sa forme et son fond. Dopé par un montage survitaminé (trop !), le film de Gérard Krawczyk est un divertissement honnête, mais parfois un peu désuet. Dommage !
Mcinema.com (Jean-Luc Brunet)
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Frères Sisters (les) The Sisters Brothers France 2018 Aventure 121 min.

1118 3/4
  Vu mais non dispo 01 Français 25/07/2020
Jacques Audiard John C. Reilly, Joaquin Phoenix, Jake Gyllenhaal, Riz Ahmed, Rutger Hauer, Rebecca Root, Carol Kane, Ian Reddington
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=240435.html
Charlie et Eli Sisters évoluent dans un monde sauvage et hostile, ils ont du sang sur les mains : celui de criminels, celui d'innocents... Ils n'éprouvent aucun état d'âme à tuer. C'est leur métier. Charlie, le cadet, est né pour ça. Eli, lui, ne rêve que d'une vie normale. Ils sont engagés par le Commodore pour rechercher et tuer un homme. De l'Oregon à la Californie, une traque implacable commence, un parcours initiatique qui va éprouver ce lien fou qui les unit. Un chemin vers leur humanité ?
Du Bien et du Mal

Les frères Sisters doivent débusquer et abattre Hermann Kermit Warm, un homme qui aurait trahi le mystérieux Commodore, leur commanditaire. Ombre maléfique filmée de loin, ce dernier semble faire office de figure paternelle (une obsession audiardienne) pour nos deux solitaires qui lui obéissent aveuglément. Le Bien et le Mal, ils s’en fichent comme de leur première cartouche. On est dans le ‘Wild Wild West’. Dans un premier temps, Audiard respecte humblement les conventions du genre, avec ses durs à cuire poussiéreux, ses grands espaces (en réalité roumains et espagnols !) filmés sans esbroufe. À mesure que la parole des protagonistes se libère, la chevauchée se transforme en conversation, le cadre se resserre, les plans “à l’iris”, cette marque de fabrique du réalisateur, surgissent, les visions oniriques aussi. La fable à la Dheepan se précise pour cet admirateur de Little Big Man, le grand western contestaire et pacifiste d’Arthur Penn. Guidé par le projet utopique de Warm (alchimiste qui a trouvé une formule chimique assurant potentiellement sa richesse destinée à bâtir une société fouriériste), le scénario d’Audiard et Thomas Bidegain dévoile ses véritables intentions qui consistent à rendre leur humanité et leur dignité à des personnages victimes de leur déterminisme familial et social. Une certaine naïveté est à l’œuvre comme dans cette scène où Eli Sisters découvrant les vertus du dentifrice -invention du monde civilisé- entame sa révolution intérieure. Une façon imagée, typiquement cinématographique, de proclamer l’immanence du Bien que l’aîné des frères ressent confusément et qu’il va tenter de transmettre à son cadet. L’occasion pour Audiard d’aborder pour la première fois la question de la fraternité -son inconscient biblique meurtrier, ses déchirements freudiens. Il le fait avec une sincérité et une tendresse folles que la dédicace du film à son frère aîné disparu vient renforcer.

Big Bang

La réussite d’une telle entreprise tient énormément au charisme de ses interprètes qui incarnent moins des personnages que des idées : l’héritage de la violence pour Charlie (Joaquin Phoenix, torturé comme jamais), la possibilité de la rédemption pour Eli (John C. Reilly, la bonté et la barbarie mêlés), le prophétisme zen pour Warm (Riz Ahmed, gueule d’ange faussement fragile), l’apostolat opportuniste pour John Morris (Jake Gyllenhaal, dans le rôle le plus ambigu d’un détective converti aux thèses de Warm). À rebours de Dheepan cette fois, plus taiseux et plus graphique, Audiard a choisi de grands acteurs pour sa peinture assez littéraire d’un monde finissant, comme un écho lointain au Nouvel Hollywood et à ses préoccupations progressistes teintées de mélancolie.
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Hugo Cabret Hugo USA 2011 Aventure 128 min.

999 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 28/07/2017
Martin Scorsese Asa Butterfield, Chloë Grace Moretz, Ben Kingsley, Sacha Baron Cohen, Ray Winstone, Emily Mortimer, Jude Law, Christopher Lee
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=136181.html
Dans le Paris des années 30, le jeune Hugo est un orphelin de douze ans qui vit dans une gare. Son passé est un mystère et son destin une énigme. De son père, il ne lui reste qu’un étrange automate dont il cherche la clé - en forme de cœur - qui pourrait le faire fonctionner. En rencontrant Isabelle, il a peut-être trouvé la clé, mais ce n’est que le début de l’aventure…
On nous l'avait annoncé comme un film pour enfants, une histoire de Noël, une œuvre de commande pour le grand Martin Scorsese, et pourtant... J'ai rarement eu l'occasion de voir quelque chose d'aussi beau, émouvant, époustouflant qu' « Hugo Cabret », la plus belle déclaration d'amour que l'on pouvait faire au cinéma et à Georges Méliès. C'est drôle, alors que des dizaines d'émotions m'ont traversé et que je m'apprêtais à écrire des centaines de choses, je me retrouve un peu bête, comme s'il y avait trop de choses à exprimer. Je me contenterais donc de dire que c'est visuellement merveilleux, que cet hommage au cinéma muet est à la fois éblouissant de modernité technique et narrative, tout en évoquant brillamment tout ce qui faisait l'émotion et l'inventivité du septième art à l'époque, comme en témoigne plusieurs scènes citant subtilement aussi bien le slapstick que le burlesque. Mais c'est surtout un univers entier que le réalisateur des « Affranchis » retranscrit à travers cette gare, ces commerces, ses personnages décalés souvent délicieux. On dirait un parfum enivrant, élégant, à la fois doux et apaisant que porterait une femme sublime et délicate. Traité presque comme une enquête vue à travers le regard de deux enfants aussi avides d'émotions que de cinéma (les deux marchent ensemble, me direz-vous), le résultat est presque miraculeux, comme si Méliès avait transcendé un metteur en scène qui est pourtant juste l'un des plus grands de sa génération... Une oeuvre inoubliable, assurément le dernier (et l'un des seuls) grand film de 2011.
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Indiana Jones 2 - et le temple maudit Indiana Jones and the Temple of Doom USA 1984 Aventure 118 min.

51 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 19/04/2004
Steven Spielberg Harrison Ford, Kate Capshaw, Ke Huy Quan, Amrish Puri, Roshan Seth, Phillip Stone
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=638.html
1935. Dans un luxueux cabaret de Shanghai, Indiana Jones est en mauvaise posture. Il est pris dans une querelle de gangsters et aventuriers en tout genre qui se disputent un fabuleux bijou. Indiana se défend surtout par la ruse et s'en tire - tout juste ! - avec l'aide d'un jeune Chinois du nom de Short Round. La chanteuse du cabaret - Willie Scott - est elle aussi entraînée dans ce tourbillon. Tous trois Indiana, Willie et Short Round - sont contraints de quitter la ville à bord d'un avion de fortune. Et, comme les pilotes leur faussent compagnie, ils sont forcés d'atterrir en plein cœur de l'Inde...

Là, dans un petit village perdu, Indiana, Willie et Short Round vont être émus par le triste sort des habitants : le village en question n'a plus aucune vie depuis le vol d'une pierre magique qui faisait office de symbole religieux...

Indiana Jones et ses deux comparses repartent donc encore une fois, en direction du "temple maudit", qui abrite une secte cruelle et dangereuse, responsable du vol de la pierre magique. Après mille et une aventures dans la jungle, Indiana, Willie et Short Round arrivent dans le fameux temple et sont tout de suite aux prises avec les féroces dirigeants de la secte rebelle. Un tout jeune maharadjah est à la tête de celle-ci, mais il s'avère que le jeune souverain a subi une sorte de lavage de cerveau, et que le vrai pouvoir est entre les mains d'une poignée de redoutables individus - notamment le mollah Ram et Chattar Lal. Ceux-ci vont jusqu'à exploiter une masse d'enfants, originaires, d'ailleurs, du petit village indien où ont atterri Indiana, Willie et Short Round.

Nos trois héros réussiront non seulement à libérer ces enfants opprimés, mais aussi à rendre le pouvoir au jeune maharadjah et surtout à ramener la pierre magique dans le petit village indien...

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Indiana Jones 3 - et la dernière croisade Indiana Jones and the Last Crusade USA 1989 Aventure 125 min.

82 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 20/05/2004
Steven Spielberg Harrison Ford, Sean Connery, Denholm Elliott, Alison Doody, River Phoenix, John Rhys-Davies
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=5032.html
Utah, 1912 : l'adolescent Indiana Jones surprend dans une caverne des pilleurs de trésors archéologiques. Il subtilise leur plus belle pièce afin de la remettre à un musée. Poursuivi par les trafiquants, il acquiert ses signes distinctifs : le fouet le feutre cabossé, la cicatrice au menton et une phobie tenace des reptiles. Vingt-six ans plus tard, Indiana partage son temps entre ses cours d'archéologie et des chasses au trésor qui le conduisent dans les endroits les plus reculés de la planète. Un jour, le riche collectionneur Walter Donovan lui apprend que son père, le professeur Henry Jones, parti à la recherche du Saint Graal, a disparu. Indiana se rend à Venise, où son père a été vu pour la dernière fois. Avec son ami Marcus Brody et Elsa Schneider, l'assistante d'Henry, il décrypte certains indices attestant l'existence du Graal. Indy et Elsa retrouvent Henry prisonnier des Allemands dans un château à la frontière germano-autrichienne. Mais Elsa, en fait, une espionne de mèche avec les Nazis et Donovan, les trahit. Ils réussissent cependant à s'enfuir et rejoignent au Moyen-Orient leur ami Sallah et Marcus Brody. Après un combat à bord d'un tank contre les Nazis, ils arrivent aux ruines d'un temple où se trouve le Graal. Les Nazis sont déjà là et, pour obliger Indy à aller. au péril de sa vie, chercher le Graal, Donovan blesse mortellement Henry. En utilisant son intelligence et son pouvoir de déduction. Indy déjoue tous les pièges. Donovan tente de s'approprier sa découverte, mais périt atrocement. Indy rapporte la coupe miraculeuse grâce à laquelle il arrache son père à la mort. Mais le Graal ne doit pas quitter ces lieux. Elsa, qui veut l'emporter, provoque un séisme et périt dans une crevasse. Henry et "Junior " renonceront à l'objet tant convoité, ayant appris que la vraie richesse du Graal n'est pas dans sa possession, mais dans la sagesse qu'il permet d'acquérir.

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Inglorious Bastards Inglorious Bastards USA 2008 Aventure 153 min.

527 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 07/01/2011
Quentin Tarantino Brad Pitt (Lieutenant Aldo Raine), Mélanie Laurent (Shosanna Dreyfus), Christoph Waltz (Colonel Hans Landa), Eli Roth (Sergent Donnie Donowitz), Diane Kruger (Bridget Von Hammersmark), Michael Fassbender (Lieutenant Archie Hicox), Daniel Brühl (Fredrick Zoller), Til Schweiger (Sergent Hugo Stiglitz), Gedeon Burkhard (Caporal Wilhelm Wicki), Mike Myers (General Ed Fenech), Maggie Cheung (Madame Mimieux), B.J. Novak (Smithson Utivich), Samm Levine (Gerold Hirschberg), Paul Rust (Andy Kagan), Julie Dreyfus (Francesca Mondino), Denis Ménochet (Perrier Lapadite), Léa Seydoux (Charlotte Lapadite), Anne-Sophie Franck (Mathilda), Michael Bacall (Michael Zimmerman), Omar Doom (Omar Ulmer), Sylvester Groth (Joseph Goebbels), Martin Wuttke (Adolf Hitler), August Diehl (Major Deiter Hellstrom), Christian Berkel (Eric Le Propriétaire), Soenke Möhring (Butz), Rod Taylor (Winston Churchill), Cloris Leachman (Mme Himmelstein), Marie De Villepin (Actrice), Richard Sammel (Sergent Werner Rachtman), Jana Pallaske (Babette), Jean-Jacques Ido (Marcel), Ludger Pistor (Capitaine Wolfgang), Enzo G. Castellari (Le Général Nazi), Petra Hartung (Anastasia Schifler), Anastasia Schifler (Marie), Michael Kranz (Herrmann #3), Samuel L. Jackson (Narrateur), Arndt Schwering-Sohnrey (Le Soldat Allemand/winnetou), Volker Michalowski (Le Soldat Allemand/edgar Wallace), Ken Duken (Le Soldat Allemand/mata Hari), Christina Rodriguez (Julie Lapadite), Lena Friedrich (Suzanne Lapadite), Wolfgang Lindner (Herman #1), Rainer Bock (General Schonherr), André Penvern (Le Vieux Vétérinaire Français), Sebastian Hülk (Le Chauffeur D'Hellstrom), Buddy Joe Hooker (Gaspar), Carlos Fidel (Simon Sakowitz), Hilmar Eichhorn (Emil Jannings), Patrick Elias (Jakob Dreyfus), Eva Löbau (Miriam Dreyfus), Salvadore Brandt (Bob Dreyfus), Wilfried Hochholdinger (Le Sergent Allemand), Olivier Girard (Ii) (Le Serveur De Chez Maxim'S), Michael Scheel (General Frank), Leo Plank (Le Motocycliste #1), Andreas Tietz (Le Motocycliste #2), Bo Svenson (Le Colonel Américain), Alexander Fehling (Sergent Wilhelm), Harvey Keitel (L'Officier Américain À La Radio (Non Crédité)), Quentin Tarantino (Le Premier Cadavre Allemand Scalpé (Non Crédité)), Olivier Girard (Kellner Im Maxims), Gregory Nicotero (Major De La Gestapo), Christian Brückner (Kliest (Voix)).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=60208.html
Dans la France occupée de 1940, Shosanna Dreyfus assiste à l'exécution de sa famille tombée entre les mains du colonel nazi Hans Landa. Shosanna s'échappe de justesse et s'enfuit à Paris où elle se construit une nouvelle identité en devenant exploitante d'une salle de cinéma.Quelque part ailleurs en Europe, le lieutenant Aldo Raine forme un groupe de soldats juifs américains pour mener des actions punitives particulièrement sanglantes contre les nazis. ''Les bâtards'', nom sous lequel leurs ennemis vont apprendre à les connaître, se joignent à l'actrice allemande et agent secret Bridget von Hammersmark pour tenter d'éliminer les hauts dignitaires du Troisième Reich. Leurs destins vont se jouer à l'entrée du cinéma où Shosanna est décidée à mettre à exécution une vengeance très personnelle...
Interdit aux moins de 12 ans

Note de la presse : 4/5
Note des spectateurs : 4/5 (Pour 17366 notes : 56 % de *****, 21 % de ****, 10 % de ***, 2 % de **, 12 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 2 847 740 entrées
Couleur
Format du son : Dolby SR + Dolby SR-DTS & SDDS
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais, Français, Allemand

Secrets de tournage :

Les Basterds bullent
Parallèlement à la sortie du film, les Basterds de Tarantino se sont affichés dans le magazine Playboy, qui a publié leurs aventures sous forme de bande-dessinée.

Court ou long ?
Contrairement à bon nombre de réalisateurs, qui choisissent de réduire leur film après l'avoir présenté à Cannes, Quentin Tarantino a décidé de rallonger Inglourious Basterds de quelques scènes supplémentaires.

QT volume 6 (ou 7)
Si l'on compte Kill Bill : Volume 1 et 2 comme un seul et même film, Inglourious Basterds est le sixième mis en scène par Quentin Tarantino. Si non, c'est le septième.

Sa place est dans un musée ?
Ironie, quand tu nous tiens : Quentin Tarantino a présenté le film au Musée de l'Holocauste de Mahnattan, devant un public composé d'enfants de survivants, et même de rescapés.

Cannes 2009
En habitué du Festival de Cannes, Quentin Tarantino à présenté Inglourious Basterds en compétition, lors de la 62è édition, en mai 2009. L'interprète du Colonel Hans Landa, Christoph Waltz, est même reparti de la Croisette avec le Prix d'Interprétation Masculine.

Avant "Inglourious Basterds"...
... le long métrage a bien failli s'appeler "Once Upon a Time in Nazi-Occupied France", dans la mesure où Quentin Tarantino souhaitait autant faire un film de guerre qu'un western spaghetti. Après avoir finalement opté pour Inglourious Basterds, il a néanmoins donné ce titre au premier des cinq chapitres que compte le film.

Réalisateur prévoyant
Quentin Tarantino avait commencé à écrire Inglourious Basterds avant de s'attaquer à Kill Bill : Volume 1. Mais faute de trouver une fin qui le satisfasse, le réalisateur l'avait laissé de côté pour mettre en boîte le second, dont il avait eu l'idée pendant le tournage de Pulp Fiction, en 1994.

Une première... ou pas
Si c'est bien la première fois que Quentin Tarantino dirige Brad Pitt, le comédien n'est en revanche pas un néophyte de l'univers du réalisateur, puisqu'il avait tourné dans True Romance, écrit par QT en personne.

Le gang des déserteurs
David Krumholtz (Numb3rs), Simon Pegg, Adam Sandler et Isabelle Huppert se sont vus proposer des rôles qu'ils ont du refuser pour des questions de conflit d'emploi du temps.

Le feu ça brûle...
... et ça, Eli Roth et Omar Doom en savent quelque chose, puisqu'ils sont sortis du tournage de la scène de l'incendie du cinéma avec des blessures mineures. Un bilan qui aurait pu être pire pour les deux comédiens, puisque la température a grimpé jusqu'à 1200 degrés et que, selon les pompiers, il n'aurait fallu que 15 secondes supplémentaires de tournage pour que la structure métallique s'effondre et incinère les deux hommes.

Réalisateur bis
C'est Eli Roth qui a réalisé Nation's Pride, le "film dans le film" qui met en scène Daniel Brühl. Tourné en 3 jours, il dure en tout 5 minutes 30, mais n'apparaît que par bribes dans le long métrage final.

Une croix disparaît
En Allemagne, le croix gammée du logo a été effacée sur les affiches, car il n'était pas sûr qu'elles ne violent pas la loi locale (qui interdit l'exhibition de symboles nazis, sauf lorsqu'il est question d'art ou de science).

Ennio, c'est non !
Alors que Quentin Tarantino avait réussi à le convaincre de signer la bande-originale d'Inglourious Basterds, Ennio Morricone a du se désengager du projet pour cause de conflit d'emploi du temps.

Hommages en série
Comme à son habitude, Quentin Tarantino a parsemé son film de clins-d'yeux : le nom du personnage joué par Mike Myers, Ed Fenech, est ainsi un hommage à l'actrice Edwige Fenech, tandis qu'Enzo G. Castellari et Bo Svenson, réalisateur et acteur principal d'Une Poignée de salopards (modèle du film de Tarantino), fontt une petite apparition. De la même façon, le nom d'Hugo Stiglitz (joué par Til Schweiger) est un hommage à l'acteur mexicain Hugo Stiglitz.

De la suite dans les idées...
Selon ses dires, Quentin Tarantino aurait commencé à écrire un prequel à Inglourious Basterds (alors qu'il lui aura fallu près de 10 ans pour venir à bout du script de ce dernier), avant même que le montage de celui-ci soit achevé.

Invité surprise
Le réalisateur Tom Tykwer (Cours, Lola, cours) a collaboré au scénario d'Inglourious Basterds, en traduisant les dialogues américains en allemand. Une participation néanmoins non créditée au générique du film.

Quand Tarantino remonte le temps...
Inglourious Basterds est le premier film de Quentin Tarantino situé dans une époque ancienne (celle de la Seconde Guerre mondiale, en l'occurence), puisque tous ses précédents longs métrages se déroulaient de nos jours.

Je l'ai déja vu quelque part
Les acteurs Eli Roth et Omar Doom était déjà présents dans Boulevard de la mort, le précédent film de Quentin Tarantino.

Donowitz : un nom qui ne vous rappelle rien ?
En effet, le maestro a encore fait une petite référence à son propre univers en choisissant le nom de Donnie Donowitz, le Basterd campé par Eli Roth. Tarantino a répondu à ses fans, en leur confirmant qu'il s'agissait bien là du père du personnage de producteur Lee Donowitz, dans son script de True Romance réalisé par Tony Scott en 1993.

Goebbels : c'est lui !
L'acteur Sylvester Groth prêtant ses traits à Joseph Goebbels, Second d'Hitler et Ministre de la Propagande, a déjà interprété ce même rôle au cinéma dans Mon Führer, une comédie allemande de Dani Levy sortie en 2008.

Samuel L. Jackson, une constante du cinéma Tarantinien
Inglourious Basterds, dans lequel l'acteur interprète le narrateur (en VO), marque la quatrième collaboration entre ce dernier et le cinéaste. En effet les deux amis ont déjà eu l'occasion de travailler ensemble sur Pulp Fiction (1994), Jackie Brown (1998) et Kill Bill : Volume 2 (2004).

Et Luc Besson créa un film...
Lors de la présentation du film aux États-Unis, Quentin Tarantino a donné une masterclass dans laquelle il a expliqué que si le film existait "en tant que tel" c'était plus ou moins grâce à Luc Besson. Tarantino explique que lors d'un dîner avec le français, celui-ci lui a demandé quel était son prochain projet. Tarantino lui a donc présenté son idée, qui était, à l'époque, de faire une mini-série de 12 épisodes sur la seconde guerre mondiale. Luc Besson trouvant que cela était une mauvaise idée ne manqua pas de le dire à son confrère en précisant "Tu es l'un des derniers réalisateurs qui me donne envie d'aller au cinéma, alors je n'ai pas envie d'attendre cinq ans de plus pour voir l'un de tes films. Il faut en faire un film et pas une série." Le lendemain, Tarantino recommençait son scénario pour en faire un long métrage...

Il y 10 ans
Quentin Tarantino a débuté l'écriture du scénario il y a 10 ans. Le film a failli s'intituler "Il était une fois dans la France occupée par les nazis", en guise de clin d'oeil au célèbre film de Sergio Leone "Il était une fois dans l'ouest".
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Perdus dans l'Arctique Against The Ice ++ Autres 2021 Aventure 102 min.

1322 3/4
  Vu mais non dispo 01 Français 25/04/2022
Peter Flinth Nikolaj Coster-Waldau, Joe Cole, Charles Dance, Heida Reed, Ed Speleers, Diarmaid Murtagh, Gísli Örn Garðarsson, Sam Redford
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=289682.html
En 1909, une expédition danoise en Alabama, menée par le Capitaine Ejnar Mikkelsen, a pour but de réfuter l'appartenance du nord-est du Groenland aux Etats-Unis, une appartenance ancrée dans l'idée que le Groenland est divisé en deux territoires différents. Laissant son équipage à bord du bateau, Mikkelsen part en traîneau sur la glace en compagnie de son novice Iver Iversen.
De retour avec la preuve que le Groenland forme une seule et même île, ils peinent à rejoindre le bateau. Après s'être battus contre la faim, la fatigue et une attaque d'ours polaire, ils trouvent le navire abandonné et échoué dans la glace.
Against the ice se distingue des productions du même genre par son réalisme et sa sobriété. Le duo d’acteur formé par Nikolaj Coster-Waldau et Joe Cole est tout à fait remarquable, et le réalisateur Peter Flinth parvient peu à peu à installer une atmosphère spécifique, un peu lunaire, au sein de ces paysages enneigés. La fin du film est assez touchante (en particulier lorsque Mikkelsen sombre dans la démence, avant son soulagement) et laisse songeur. Il y a quelque chose de très étonnant dans cette histoire qui se déroule aux antipodes des sociétés urbaines.
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Robin Des Bois Robin Hood UK/USA 2010 Aventure 140 min.

557 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 08/01/2011
Ridley Scott Russell Crowe (Robin Longstride), Cate Blanchett (Marianne Loxley), Max Von Sydow (Sire Walter Loxley), William Hurt (William Marshal), Mark Strong (Godefroy), Oscar Isaac (Le Prince Jean), Danny Huston (Richard Coeur De Lion), Eileen Atkins (Aliénor D'Aquitaine), Mark Addy (Frère Tuck), Kevin Durand (Petit Jean), Scott Grimes (Will L'Ecarlate), Alan Doyle (Allan A'Dayle), Douglas Hodge (Sire Robert Loxley), Léa Seydoux (Isabelle D'Angoulême), Jonathan Zaccaï (Le Roi Philippe), Robert Pugh (Le Baron Baldwin), Gerard Mcsorley (Le Baron Fitzrobert), Velibor Topic (Belvedere), Ciaran Flynn (Loop), Simon Mcburney (Le Père Tancred), Denise Gough (Une Mère Au Village), John Nicholas (Le Fermier Paul), Thomas Arnold (Le Capitaine De La Barge Royale), Pip Carter (L'Écuyer Royal), Mark Lewis Jones (Longstride Le Maçon), Bronson Webb (Jimoen), Denis Ménochet (Adhemar), Jamie Beamish (Le Diacre), John Atterbury (Le Chancelier De L'Echiquier), Luke Evans (L'Homme De Main Du Shérif), Roy Holder (Gaffer Tom), Mark David (Le Petit-Fils Du Baron Baldwin), Ruby Bentall (La Servante De Margaret Walter), Ned Dennehy (La Sentinelle), Nicolas Simon (Le Cuisinier Français Négligé), Lisa Millett (La Cuisinière De Walter), Stuart Martin (Le Messager), Jessica Raine (La Princesse Isabel De Gloucester), Steve Evets (Le Messager En Haillons), Eric Rulliat (Le Rustre), Abraham Belaga (L'Aide De Camp Du Roi Philippe), Jack Downham (Robin Enfant), Richard Riddell (Une Sentinelle), David Bertrand (Le Capitaine Français), Arthur Darvill (Le Chambellan), Giannina Facio (La Dame D'Honneur), Hannah Barrie (Une Femme, Au Marais), Lee Battle (Un Enfant Soldat), Nicky Bell (Le 2ème Soldat), Andrea Ware (La Compagne De Petit Jean), John O'Toole (Tom The Pig Man), Ralph Inneson (Un Homme Du Nord), Zuriel De Peslouan (Le Délateur Français), Jake Curran (Un Étrange Personnage), Samuel Dupuy (Le Capitaine Du Vaisseau Amiral Français), Nick Lucas (Le Cardinal Roger), Lothaire Gérard (Le Garçon Français), Mat Laroche (Le Soldat Français Hilare), Chris Jared (L'Écuyer), Joseph Hamilton (L'Enfant Sauvage 1), James Hamilton (Iv) (L'Enfant Sauvage 2), James Burrows (L'Enfant Sauvage 3), Danny Clarke (L'Enfant Sauvage 4), Tom Blyth (L'Enfant Sauvage 5), Matthew Macfadyen (Sheriff Of Nottingham), Vanessa Redgrave (Actrice).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=126127.html
À l’aube du treizième siècle, Robin Longstride, humble archer au service de la Couronne d’Angleterre, assiste, en Normandie, à la mort de son monarque, Richard Coeur de Lion, tout juste rentré de la Troisième Croisade et venu défendre son royaume contre les Français.De retour en Angleterre et alors que le prince Jean, frère cadet de Richard et aussi inepte à gouverner qu’obnubilé par son enrichissement personnel, prend possession du trône, Robin se rend à Nottingham où il découvre l’étendue de la corruption qui ronge son pays. Il se heurte au despotique shérif du comté, mais trouve une alliée et une amante en la personne de la belle et impétueuse Lady Marianne, qui avait quelques raisons de douter des motifs et de l’identité de ce croisé venu des bois.Robin entre en résistance et rallie à sa cause une petite bande de maraudeurs dont les prouesses de combat n’ont d’égal que le goût pour les plaisirs de la vie. Ensemble, ils vont s'efforcer de soulager un peuple opprimé et pressuré sans merci, de ramener la justice en Angleterre et de restaurer la gloire d'un royaume menacé par la guerre civile. Brigand pour les uns, héros pour les autres, la légende de ''Robin des bois'' est née.
Note de la presse : 3/5
Note des spectateurs : 3/5 (Pour 7005 notes : 24 % de *****, 21 % de ****, 26 % de ***, 9 % de **, 21 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 2 337 160 entrées
Couleur
Format du son : Dolby SR + Digital SR-D + DTS & SDDS
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

Avis prononcé...
Russell Crowe avoue que s'il existait à ce jour une bonne adaptation de Robin des Bois au cinéma, il ne se serait pas engagé sur ce film. Il a également dit que Robin des Bois, prince des voleurs, avec Kevin Costner, ressemblait à un clip de Bon Jovi... Dans le même genre, Ridley Scott a fourni un avis tout aussi radical que son acteur, puisqu'il dit n'avoir aimé aucun Robin des Bois au cinéma, excepté la parodie Sacré Robin des Bois avec Cary Elwes.

On prend les mêmes...
Un grand nombre de techniciens de l'équipe de tournage de Robin des Bois avaient déjà travaillé avec Ridley Scott et Russell Crowe sur Gladiator, comme le directeur de la photographie John Mathieson, le monteur Pietro Scalia, le chef décorateur Arthur Max ou le chef costumier Janty Yates.

Un nouveau départ
Ridley Scott insiste sur sa volonté d’ancrer l’histoire de Robin des Bois dans un contexte historique spécifique, et d'en finir avec l'image stéréotypée que les gens se font de ce personnage. Il a donc situé l'intrigue du film au sein d'une époque particulièrement délicate pour l'Angleterre, celle du financement des croisades d’Henri II et de Richard Cœur de Lion. Il s'agit d'une période de crise pour ce pays, tant d'un point de vue économique que politique : "L'Angleterre, aux mains de l'inepte roi Jean, était alors proche de la faillite, en proie à une guerre civile et à la menace française", nous explique le producteur Brian Grazer.

Russell Crowe et ses cheveux
A la base, Russell Crowe comptait incarner Robin des Bois avec les cheveux longs (les mêmes que ceux de Jeux de Pouvoir, son film précédent ), mais une telle coiffure le gênait pour le tir à l'arc. Il a donc décidé d'opter pour une coupe rappelant celle qu'il avait dans Gladiator, quitte à ressembler un peu trop à Maximus.

Des habitués du genre
Comme souvent dans ce genre de grosses productions, une grande partie des acteurs avait déjà joué dans des films se rattachant aux thématiques historiques et guerrières. Il y a bien sûr Russell Crowe qui, après Gladiator et Master & Commander : de l'autre côté du monde, est à nouveau à l’affiche d’un film mêlant histoire et action. De même pour Cate Blanchett, qui avait incarné Elisabeth 1ère dans les deux films réalisés par Shekhar Kapur. Mark Addy avait joué un rôle important dans Chevalier, aux côtés d’Heath Ledger en 2001. Quand à Mark Strong, il était présent dans Tristan & Yseult, mis en scène par Kevin Reynolds (et produit par Ridley Scott). Le très demandé Danny Huston avait interprété l'Empereur Joseph dans Marie-Antoinette de Sofia Coppola, et tient également un rôle important dans Le Choc des Titans de Louis Leterrier. Enfin Oscar Isaac, interprétant ici le cruel Prince Jean, s'était fait connaître grâce au récent Agora. Tout ceci sans oublier Ridley Scott, réalisateur de Gladiator, Kingdom of Heaven, 1492 : Christophe Colomb.

Une passion pour le Moyen Age
Passionné par le Moyen Age, Ridley Scott avait voulu faire une suite à Kingdom of Heaven, mais le film n’ayant pas rencontré le succès escompté, il fut contraint d'y renoncer. Robin des Bois lui a donc permis de se plonger à nouveau dans cette période.

Gros budget
Le budget du film est estimé à 130 millions de dollars, ce qui représente donc 30 millions de plus que pour Gladiator.

Robin des Bois au cinéma
Le personnage de Robin des Bois a bénéficié de plusieurs adaptations cinématographiques. Parmi les plus connues, il y a Robin des Bois réalisé par Allan Dwan en 1922, Les Aventures de Robin des Bois par Michael Curtiz et William Keighley en 1938, le Walt Disney Robin des Bois en 1973, La Rose et la Flèche par Richard Lester en 1976, Robin des Bois, prince des voleurs par Kevin Reynolds en 1991 et enfin Sacré Robin des Bois par Mel Brooks en 1993.

Une nouvelle Marianne
Nouvelle histoire, nouvelle Marianne : Ridley Scott explique avoir à tout prix voulu éviter de faire de ce personnage le cliché de la dame à sauver, autrement dit celui d'un archétype féminin un peu léger. La Marianne de ce film, interprétée avec intensité par Cate Blanchett, est une sorte d'alter ego du personnage de Russell Crowe, une guerrière qui fait face à l'adversité.

Ça donne envie…
Le producteur Brian Grazer (American Gangster, Un Homme d'exception, etc.) explique que la parenté de ce film avec Gladiator est volontaire, un peu comme si Robin des Bois était au film sur le Moyen Age ce que Gladiator fut au péplum.

Des débuts laborieux
Russell Crowe, pourtant habitué aux films à gros budget, a qualifié la production de Robin des Bois comme étant la plus fastidieuse et la plus laborieuse qu’il ait connue. Sans doute parce que plusieurs imprévus avaient repoussé la création du projet, comme la grève des scénaristes, le choix des interprètes et les multiples retouches du scénario.

Pistonnés !
Kevin Durand, Scott Grimes et Alan Doyle, interprétant chacun un second rôle dans le film, ont tous les trois été pistonnés par Russell Crowe. Les deux premiers avaient joué à ses côtés dans Mystery, Alaska, une comédie dramatique réalisée par Jay Roach en 1999 (Kevin Durand avait également retrouvé Crowe quelques années plus tard dans 3h10 pour Yuma). En ce qui concerne Alan Doyle, il s'agit d'un musicien confirmé qui a écrit plusieurs chansons avec Russell Crowe (l'acteur étant aussi chanteur dans un groupe de rock).

Et de 5 !
Robin des Bois constitue le 5ème film pour lequel Russell Crowe et Ridley Scott ont fait équipe, après Mensonges d'Etat (2009), American Gangster (2007), Une grande année (2006) et Gladiator (2000).

Ouverture à Cannes
Robin des Bois fera l'ouverture du 63ème Festival de Cannes, le 12 mai 2010, soit une semaine avant sa sortie en France.

Sienna Miller pressentie
Avant Cate Blanchett, le rôle de Marianne avait été confié à Sienna Miller, qui dû finalement renoncer pour des raisons d’emploi du temps. De plus, Ridley Scott la trouvait trop jeune pour incarner ce personnage.

Un professionnel du tir à l’arc
Russell Crowe s’est entraîné au tir à l’arc pendant quatre mois pour rendre son personnage le plus crédible possible. L'acteur a acquis un très bon niveau dans cette discipline : "Vous devez vous approprier ce qui fait partie intégrante du personnage. Si celui-ci est archer, vous devez vous servir d'un arc, y compris dans des situations défavorables (...) Je devais, par exemple, être en mesure de décocher une flèche au pas de course et en un point précis. Certains jours, je lançais jusqu'à 200 flèches (l’équivalent d'un archer olympique en période de préparation)", confie-t-il.

Mark Strong à la mode !
Après avoir joué les grands méchants de Sherlock Holmes et Kick-Ass, Mark Strong interprète, dans le film de Ridley Scott, le Seigneur Godefroy, un homme de main du Prince Jean. C'est aussi la deuxième fois qu'il joue aux côtés de Russell Crowe et sous la direction de Ridley Scott, après Mensonges d'Etat en 2009.

Tournage
La plupart des scènes ont été tournées dans les forêts du comté de Surrey, au sud de Londres. Le tournage du film débuta au mois d'avril 2009, pour s'achever quatre mois plus tard.

Préparation physique et intellectuelle
Pour incarner Robin des Bois, Russell Crowe fut contraint de prendre du muscle et de perdre le poids qu’il avait pris pour interpréter ses personnages dans Mensonges d'Etat et Jeux de Pouvoir. Pour ce, les producteurs ont dépensé plus de 100 000 dollars de matériel sportif (appareils de musculation, etc.). A cette préparation physique s'ajoute la préparation intellectuelle, puisque pendant plusieurs mois, l'acteur s'est documenté de manière très sérieuse sur son personnage et sur la période du Moyen Age en Angleterre.

Remaniements
Le scénario de Robin des Bois, depuis son achat par Universal Pictures au début de l'année 2007 jusqu'au tournage du film en 2009, a été remanié à plusieurs reprises. Il a d'abord été question d'un projet intitulé Nottingham, dans lequel il s'agissait d'une sorte de triangle amoureux entre le shérif (qui avait le « beau rôle »), Robin des Bois et Marianne. La réécriture du scénario par Brian Helgeland (réalisateur de Chevalier), à la demande de Ridley Scott, fit du shérif un valeureux guerrier qui, après avoir combattu aux côtés de Richard Coeur de Lion au moment des Croisades, se voit confronté au tyrannique Prince Jean et au hors-la-loi Robin des Bois. Le scénariste Paul Webb, chargé de revoir le travail de Brian Helgeland (Scott n'étant toujours pas convaincu !), imagina ensuite une histoire dans laquelle Robin des Bois usurpe l'identité du shérif après l'avoir vu mourir au combat. Finalement, Ridley Scott laissa tomber cette idée, et décida de revenir à une trame plus classique. Par la suite, Tom Stoppard (Brazil, Shakespeare in Love) fut également engagé pour réécrire quelques scènes du script, dont certaines au moment même du tournage.

Le moins jeune
Né en avril 1964, Russell Crowe est l'acteur le plus âgé à avoir incarné Robin des Bois, puisqu'il avait 45 ans au moment du tournage.

Le compositeur
Compte tenu de la ressemblance entre l'équipe technique de Gladiator et celle de Robin des Bois, au aurait pu penser que le compositeur Hans Zimmer soit à nouveau en charge de la création de la bande originale du nouveau film de Ridley Scott. Mais c'est finalement Marc Streitenfeld qui endossa cette fonction. Il avait d'ailleurs déjà composé les musiques d'American Gangster et de Mensonges d'Etat, les deux films précédents réalisés par Ridley Scott.

Métamorphoses
Comme c'est le cas dans Robin des Bois, Russell Crowe s'est plusieurs fois "métamorphosé" physiquement durant sa carrière, pour incarner tel ou tel personnage. Il avait pris du muscle pour son rôle de policier teigneux dans L.A. Confidential, et pour son personnage de guerrier dans Gladiator. L'acteur avait aussi suivi un entraînement intensif de boxe 02 Anglaise en 2004 pour apparaître de manière crédible dans De l'ombre à la lumière de Ron Howard. Dans Révélations (1999) et Mensonges d'Etat (2008), il s'était fait plaisir en forçant sur la nourriture calorique (cheeseburgers selon lui...), afin de rentrer dans la peau de personnages ayant quelques kilos en trop.

3h10 pour Robin
Dans la première version du scénario, Russell Crowe devait jouer le shérif de Nottingham et Christian Bale Robin des Bois. Le moins que l'on puisse dire, c'est que si ce film avait vu le jour, sa tête d'affiche aurait fait penser à celle de 3h10 pour Yuma, un western centré sur le face à face entre les deux acteurs.

Une ovation
C'est après avoir participé, avec Cate Blanchett, au lancement public de nouveaux timbres-poste australiens que Russell Crowe (qui est également producteur de Robin des Bois) pensa à engager l'actrice pour incarner Marianne. Au moment de cette cérémonie, Crowe se tourna vers la foule en demandant si les gens aimeraient le voir jouer aux côtés de Cate Blanchett dans le même film : "Cela déclencha une immense ovation (...) Je vis le visage de Cate s'illuminer ; l'idée lui plaisait manifestement", se remémore l'acteur.

En finir avec les clichés
Ridley Scott, Russell Crowe et plus globalement toute l'équipe du film ont donc donné forme à ce nouveau Robin des Bois dans une optique profondément différente de tout ce qu'il a été possible de voir jusqu'à présent sur ce même sujet : "Ce qui m'intéressait le plus était d'humaniser la légende. Ridley voulait que l'homme Robin prenne le pas sur le mythe", explique le scénariste Brian Helgeland. Le producteur Brian Grazer confirme cette nouvelle approche, fondée aussi bien sur un ancrage rigoureux dans une période historique délimitée, que sur plusieurs approfondissements concernant les personnages de cette histoire : "Notre film explique qui sont le shérif de Nottingham, Marianne, son beau-père, etc. Il nous éclaire sur la société du nord de l'Angleterre, ses barons, ses institutions. A la fin, vous saurez tout de Robin. C'est là que notre histoire s'arrête, car chacun connaît la suite", commente-t-il.

Robin par Crowe
L'une des préoccupations principales des créateurs du film était d'approfondir au maximum la question de l'identité de Robin des Bois, et plus précisément celle des facteurs événementiels qui ont façonné son profil et déterminé ses actions : après avoir assisté à l'exécution de son père par le roi Henri II à l'âge de cinq ans, "Robin échoue en France dans un monastère des Templiers. Il y sera victime de mauvais traitements avant de s'en échapper, trainant derrière lui la pesante cuirasse de son père. Le Robin adulte que nous découvrons au début du film n'a aucun souvenir de ces épisodes (...) il croit que ses parents se sont débarrassés de lui par désaffection. C'est avec cette souffrance qu'il vit depuis plus de trente ans. Entre-temps, il a sillonné l'Europe et le Moyen-Orient et s'est familiarisé avec d'autres modes de vie. L'Angleterre qu'il redécouvre lui paraît un pays étonnamment répressif. Son passé lui revient par bribes, sa quête se précise, Robin prend la mesure de sa destinée et décide de poursuivre le travail de son père", nous explique Russell Crowe.

Perfectionniste...
Dans le cadre de sa préparation physique intensive pour incarner Robin des Bois, Russell Crowe a chassé pieds nus dans les forêts australiennes pendant trois mois...

Filmer les batailles
Pour filmer les scènes de guerre, Ridley Scott et son équipe sont allés jusqu'à utiliser douze caméras, dans le but de rendre compte des batailles avec un minimum de prises, facilitant ainsi les choses aux acteurs (mis à mal par les intempéries, le poids des costumes, etc.). En dépit des difficultés induites par ce type de scènes, certains comédiens avouent tout de même avoir été grisés par ces moments intenses. C'est le cas de Mark Strong par exemple, interprétant le personnage de Godefroy : "En faisant faire demi-tour à mon cheval, j'ai vu 130 cavaliers se ruer sur moi. J'ai foncé sur les deux que j'étais censé combattre. J'ai frappé le premier à la tête, le second à la poitrine. Ils sont tombés de cheval. C'était tellement exaltant que j'ai continué sur ma lancée et je me suis jeté dans la mêlée, cognant sur tout ce qui bougeait, y compris mes troupes!", se rappelle-t-il.

Et Tomer aussi ?
Selon ses propres dires, Tomer Sisley aurait refusé le petit rôle de Français (peut-être celui joué par Denis Ménochet au final) qui lui avait été proposé par Ridley Scott.
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Seul au monde Cast Away USA 2000 Aventure 143 min.

799 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 24/02/2016
Robert Zemeckis Tom Hanks, Helen Hunt, Nick Searcy, Chris Noth, Lari White, Geoffrey Blake, Jenifer Lewis, David Allen Brooks
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=27770.html
Chuck Noland, un cadre de Fedex, sillonne le monde pour améliorer les performances de son entreprise et la productivité de ses équipes. Il ne trouve la tranquillité qu'auprès de sa compagne Kelly. Mais à la veille de Noël, il reçoit un appel lui annonçant qu'il doit contrôler la livraison d'un colis urgent pour la Malaisie. Il n'en a que pour quatre jours et reviendra pour fêter le Nouvel An avec sa dulcinée. Chuck quitte Los Angeles à bord d'un petit avion. Mais au-dessus de l'Océan Pacifique, un orage éclate et prend par surprise l'équipage. Le crash est inévitable. Agrippé à un radeau de sauvetage, Chuck s'échoue sur une île déserte. Les jours passent et aucun secours en vue. Pendant quatre ans, le naufragé va tenter de s'adapter à cet environnement sauvage en surmontant l'épreuve terrible de la solitude.
Inoubliable voyage au bout du monde, vèritable tèmoignage d'espoir, de courage et de survie, le "Cast Away" de Robert Zemeckis est une parfaite illustration de l'extraordinaire savoir-faire du cinoche hollywoodien! Un naufragè sur une île dèserte se bat pour survivre en apprenant à pêcher, à faire du feu...et dècouvre que son propre voyage vient seulement de commencer! Seul face à la camèra, dans un film presque sans dialogue, Tom Hanks livre en Robinson moderne une prestation intense et enfièvrèe et aurait mèritè de remporter son troisième Oscar du meilleur acteur, tant sa performance est impressionnante! il faut avouer que l'on ne s'ennuie pas une seule minute à le suivre dans cette fable èloquente sur la fragilitè de l'être humain livrè à la solitude et à l'hostilitè de la nature sauvage! La mise en scène de Zemeckis est d'une virtuositè stupèfiante, notamment ce crash d'avion plus vrai que nature. "Cast Away", c'est aussi Monuriki, île volcanique paradisiaque situèe aux nord-ouest des îles Fidji! De plus, cette grande aventure pousse à la rèflexion et nous montre que la nature contrôle tout et la simple vision d'une baleine peut nous apprendre la sagesse, loin du Net ou du tèlèphone portable! Signalons en dehors de l'île, l'èmouvante interprètation d'Helen Hunt (tout comme Wilson, un ballon de volley attachant) et la très belle musique d'Alan Silvestri qui pointe rèellement le bout de son nez dans sa dernière partie! Une fantastique leçon de vie...
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Sherlock Holmes Sherlock Holmes UK/USA 2009 Aventure 128 min.

562 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 30/12/2020
Guy Ritchie Robert Downey Jr. (Sherlock Holmes), Jude Law (Docteur John H. Watson), Mark Strong (Lord Blackwood), Rachel Mcadams (Irene Adler), Kelly Reilly (Mary Morstan), James Fox (Sir Thomas), Eddie Marsan (Inspector Lestrade), Robert Maillet (Dredger), William Hope (John Standish), Hans Matheson (Lord Coward), William Houston (L'Agent Clark), Geraldine James (Mme Hudson), David Garrick (Mcmurdo), Robert Stone (Ii) (Prizefighter), Joe Egan (Big Joe), James A. Stephens (Capitaine Philips), Clive Russell (Le Capitaine Tanner), Oran Gurel (Reordan), Kylie Hutchinson (La Bonne), Andrew Brooke (Le Capitaine De La Garde), Tom Watt (Le Chauffeur Du Carrosse), John Kearney (Le Chauffeur Du Carrosse), Sebastian Abineri (Le Chauffeur De La Voiture), Jonathan Gabriel Robbins (Le Garde), Terry Taplin (Le Gardien), Bronagh Gallagher (Le Diseuse De Bonne Aventure), Ed Tolputt (L'Anonyme), Jefferson Hall (Le Jeune Garde), Miles Jupp (Le Serveur), Marn Davies (L'Officier), Andrew Greenough (Le Garde De La Prison), Ned Dennehy (L'Homme Avec Des Roses), Martin Ewens (L'Homme Extractible), Amanda Grace Johnson (La Jeune Femme Du Sacrifice), James Greene (Le Gouverneur), David Emmings (Le Policier Solennel), Ben Cartwright (Le Policier Solennel), Chris Sunley (Le Policier Solennel), Michael Jenn (Le Prêcheur), Timothy O'Hara (Porter/smith), Guy Williams (Iv) (L'Émissaire Du Golden Dawn), Peter Miles (Le Truand).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=127179.html
Aucune énigme ne résiste longtemps à Sherlock Holmes... Flanqué de son fidèle ami le Docteur John Watson, l'intrépide et légendaire détective traque sans relâche les criminels de tous poils. Ses armes : un sens aigu de l'observation et de la déduction, une érudition et une curiosité tous azimuts; accessoirement, une droite redoutable...Mais une menace sans précédent plane aujourd'hui sur Londres - et c'est exactement le genre de challenge dont notre homme a besoin pour ne pas sombrer dans l'ennui et la mélancolie.Après qu'une série de meurtres rituels a ensanglanté Londres, Holmes et Watson réussissent à intercepter le coupable : Lord Blackwood. A l'approche de son éxécution, ce sinistre adepte de la magie noire annonce qu'il reviendra du royaume des morts pour exercer la plus terrible des vengeances.La panique s'empare de la ville après l'apparente résurrection de Blackwood. Scotland Yard donne sa langue au chat, et Sherlock Holmes se lance aussitôt avec fougue dans la plus étrange et la plus périlleuse de ses enquêtes...
Note de la presse : 3/5
Note des spectateurs : 4/5 (Pour 11880 notes : 37 % de *****, 26 % de ****, 22 % de ***, 4 % de **, 10 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 2 143 123 entrées
Couleur
Format de projection : 1.85 : 1
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

"Sherlock Holmes" par sa productrice
"Ce film était l'occasion d'explorer la merveilleuse mythologie Holmesienne avec les moyens techniques actuels", explique la productrice Susan Downey. "Aujourd'hui, toute une génération ne connaît de Sherlock Holmes que le nom, tandis que les fans de longue date sont restés focalisés sur certains accessoires fétiches (le fameux chapeau), certaines répliques passées à la postérité ("Elémentaire, mon cher Watson"). Ils ne retrouveront pas cela dans le film, mais y découvriront des personnages beaucoup plus proches du matériau original, beaucoup plus dynamiques en terme d'action. Nous avons donné à ces histoires une ampleur inusitée et nous avons montré à l'écran ce qui n'était que suggéré dans les livres."

Un rôle en or ?
Sa prestation dans Sherlock Holmes a valu à Robert Downey Jr. une nomination au Golden Globe du Meilleur Acteur dans une Comédie ou une Comédie Musicale en 2010.

Entendu dans la bande-annonce
La musique que l'on peut entendre à la fin de la seconde bande-annonce de Sherlock Holmes (et qui n'est pas dans la bande-originale du film) est "Unstoppable", du groupe E.S. Posthumus, dont les compositions sont régulièrement utilisées pour accompagner des bandes-annonces.

De Sirius à Sherlock
Avant d'être la maison de Sherlock Holmes dans le film de Guy Ritchie, le décor avait servi pour celle de Sirius Black dans Harry Potter et l'Ordre du Phénix.

Un rôle élémentaire ?
L'univers de Sherlock Holmes n'est pas complètement étranger à Jude Law, qui avait tenu un petit rôle dans un épisode de la série Sherlock Holmes, au début des années 90. Le héros y était d'ailleurs joué par Jeremy Brett, dont Robert Downey Jr. s'est beaucoup inspiré pour composer son personnage.

20 ans plus tard
Ce Sherlock Holmes est le premier film mettant en scène le célèbre détective à sortir dans les salles américaines depuis la comédie Elementaire, mon cher... Lock Holmes (1988) avec Michael Caine.

Ils auraient pu jouer dedans
Robert Downey Jr. a bien failli faire équipe avec Colin Farrell, en pourparlers avant que Jude Law ne soit casté... et que Sienna Miller refuse du coup le rôle qui lui avait été proposé.

Fidélité
Si Robert Downey Jr. et Jude Law évoluent pour la première fois devant la caméra de Guy Ritchie, ce n'est pas le cas de Mark Strong, déjà présent dans les deux précédents films du réalisateur (Revolver et RockNRolla).

Grande(s) première(s)
En plus de diriger Robert Downey Jr. et Jude Law pour la première fois de sa carrière, Guy Ritchie signe avec Sherlock Holmes le premier de ses longs métrages situé dans une autre époque (le XIXème siècle en l'occurence).

Et de 6 !
Sherlock Holmes est le sixième long métrage réalisé par Guy Ritchie.

Accidentel mon cher Watson ?
C'est ce qu'on appelle "payer de sa personne" : lors d'une scène de combat l'opposant à l'acteur Robert Maillet, Robert Downey Jr. a en effet été assommé après avoir reçu un violent crochet au menton de la part de son partenaire. Après avoir repris ses esprits, le comédien a pourtant tenu à continuer le tournage, sans passer par la case "hôpital".

Tournage londonien
Très logiquement, le tournage de Sherlock Holmes, adapté de l'oeuvre so british d'Arthur Conan Doyle, s'est déroulé à Londres, en Angleterre. Les premiers tours de manivelle ont été donnés le 6 octobre sous la direction de Guy Ritchie, avec Robert Downey Jr. dans le rôle du célèbre détective et Jude Law dans celui de son assistant Watson.
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Taxi Pour Tobrouk (un) Taxi Pour Tobrouk (un) France 1961 Aventure 90 min.

478 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 25/12/2010
Denys De La Patellière Hardy Krüger (Le Capitaine Ludwig Von Stiegel), Lino Ventura (Brigadier Theo Dumas), Maurice Biraud, Charles Aznavour (Samuel Goldmann), German Cobos (Paolo Ramirez), Enrique Ávila, Ellen Bahl, Roland Malet, Roland Menard, Carlos Mendy, Jacques Preboist (Acteur), Lorenzo Robledo (Acteur), Dominique Rozan (Actrice), Fernando Sancho (Acteur).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=4542.html
En octobre 1942, à Tobrouk, un commando français fait sauter des dépôts d'essence allemands. Quatre soldats parviennent à s'enfuir et se retrouvent bientôt perdus en plein désert. Après une journée de marche harassante, ils repèrent une auto-mitrailleuse allemande et ses cinq occupants. Un seul échappe à la mort et est fait prisonnier. C'est le début d'une aventure étonnante où, face au danger, chacun découvrira la solidarité.

Note des spectateurs : 4/5 (Pour 439 notes : 40 % de *****, 33 % de ****, 20 % de ***, 0 % de **, 7 % de *)

Fiche technique :

N° de visa : 23761
N&B
Format du son : Mono
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français, 02 Anglais, Allemand

Secrets de tournage :

Collaborations régulières
Que ce soit en tant que scénariste ou en tant que dialoguiste Michel Audiard a régulierement collaboré avec le réalisateur Denys de La Patellière avec des films comme Les Grandes Familles (1958), Rue des Prairies (1959) ou Le Bateau d'Emile (1961).

Histoire vraie
Selon Pierre Bellemare, l'histoire d'Un Taxi pour Tobrouk serait fortement inspirée par une aventure réelle vecu par deux soldats danois et allemand qui se seraient perdus au Groenland en 1943.
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The Lost City of Z The Lost City of Z USA 2016 Aventure 141 min.

960 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 21/03/2017
James Gray Charlie Hunnam, Sienna Miller, Tom Holland, Robert Pattinson, Angus Macfadyen, Edward Ashley, Daniel Huttlestone, Harry Melling
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=223754.html
L’histoire vraie de Percival Harrison Fawcett, un des plus grands explorateurs du XXe siècle.Percy Fawcett est un colonel britannique reconnu et un mari aimant. En 1906, alors qu’il s’apprête à devenir père, la Société géographique royale d'Angleterre lui propose de partir en Amazonie afin de cartographier les frontières entre le Brésil et la Bolivie. Sur place, l’homme se prend de passion pour l’exploration et découvre des traces de ce qu’il pense être une cité perdue très ancienne. De retour en Angleterre, Fawcett n’a de cesse de penser à cette mystérieuse civilisation, tiraillé entre son amour pour sa famille et sa soif d’exploration et de gloire…
Signer un film intimiste avec toute la matière d'une fresque d'aventure : voilà l'exploit inattendu de James Gray, le réalisateur de Little Odessa (1995) et de Two Lovers (2008). Depuis qu'il avait annoncé, il y a une petite décennie, vouloir adapter la biographie de l'explorateur britannique Percy Fawcett (1867-1925), mystérieusement disparu, le doute était permis. Qu'allait faire dans cette galère amazonienne ce cinéaste identifié à New York (décor et personnage central de ses cinq premiers films) ? Aujourd'hui, le résultat, majestueux et subtil, déjoue les catégories existantes. Derrière son classicisme apparent, The Lost City of Z est un prototype.

D'abord, la jungle équatoriale n'envahit pas tout, bien au contraire. L'ancrage familial et social de l'explorateur prime. L'histoire commence à Londres, dans la haute société, en 1906. Toute la suite découle d'allers-retours entre l'Amérique et le Vieux Continent. Le premier voyage, Fawcett (Charlie Hunnam) l'effectue presque à contrecoeur. La mission que lui confie la Royal Geographic Society — cartographier une zone limitrophe de la Bolivie et du Brésil — lui semble un pis-aller par rapport à son désir de reconnaissance. Et déjà, les discussions, préalables au départ, avec l'épouse enceinte (Sienna Miller) reflètent la complexité profonde de ce héros aristocrate. Se laissent deviner à la fois l'ambition et la dérision de l'ambition ; en même temps, l'appel du large et les derniers feux de l'indolence juvénile.

Au milieu du faste d'époque, l'attention portée aux visages par le cinéaste (et son chef opérateur, lire ci-contre) est d'emblée bouleversante. Nombre de réalisateurs qui disposent d'un budget inhabituel se laissent dévier de leur trajectoire artistique. Pas James Gray, qui, depuis ses débuts, filme avant tout des dilemmes intimes, des tourments existentiels. Même en Amazonie, il tient son cap. Loin de Francis Ford Coppola (Apocalypse now) ou de Werner Herzog (Aguirre, la colère de Dieu ; Fitzcarraldo) : la jungle, avec ses multiples dangers, n'est pas, cette fois, le lieu de la folie explicite. Les tempêtes demeurent contenues sous les crânes de Fawcett et de son aide de camp — Robert Pattinson, méconnaissable derrière sa barbe.

En pleine nature hostile, parmi les Indiens imprévisibles, l'explorateur reste hanté par l'image de la famille naissante qu'il a laissée en Angleterre. A peine se laisse-t-il griser par la découverte imprévue des vestiges d'une ancienne civilisation. Mais, plus tard, revenu parmi les siens, il ne songe qu'à cette cité inconnue, qu'il appelle Z. Il affronte l'élite intellectuelle 02 Anglaise, qui nie sa découverte. Il demeure comme absent à sa famille, qui pourtant ne cesse de s'agrandir. Il interdit à sa femme de le suivre dans sa nouvelle expédition, la jugeant trop fragile. Ainsi, il la déconsidère comme la communauté scientifique le mésestime, lui.

Quant à l'existence réelle de cette civilisation perdue, un léger doute persiste. Trop peu d'indices sont mis en évidence. De sorte que l'obsession de l'explorateur ouvre à plusieurs lectures possibles. Elle devient métaphore d'une aspiration humaine à l'ailleurs. D'un besoin impérieux de diversion, de transcendance. D'un désir de croire. L'aventurier, au-delà même de la cité de Z, idéalise les indigènes. Il leur prête, non sans paternalisme, la grandeur d'âme qui manque à ses congénères britanniques. Durant la Première Guerre mondiale, alors qu'il dirige une brigade d'artillerie en France, dans les tranchées, Percy Fawcett est, de nouveau, rattrapé par cette croyance : la jungle lui apparaît comme un pays perdu, un sanctuaire de paix.

Une autre dimension vient encore ajouter à l'ampleur de cette histoire : le temps. Près de vingt ans s'écoulent entre la première et la troisième expédition, en 1925. Le fils aîné, que l'explorateur n'a pas voulu voir grandir, est, soudain, un disciple inespéré, un alter ego possible. En tout cas, un compagnon de voyage ultime. James Gray, ­refusant toujours le spectaculaire, orchestre alors un finale grandiose, à bas bruit. Une cérémonie nocturne, au milieu de la forêt, où culmine le mysticisme du héros. Il s'agit, aussi, du legs ambigu d'un père à son enfant. Comme une leçon de vie et de mort. La transmission, dans le même mouvement, de la joie d'être au monde, de s'y abandonner et de s'y dissoudre. — Louis Guichard
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The Proposition The Proposition UK 2005 Aventure 104 min.

415 3/4
  Disponible 02 Anglais 01 AVI 22/12/2010
John Hillcoat Guy Pearce (Charlie Burns), Emily Watson (Martha Stanley), Ray Winstone (Capitaine Stanley), David Wenham (Eden Fletcher), John Hurt (Jellon Lamb), Richard Wilson (Mike Burns), Boris Brkic (Officier Holloway), Danny Huston (Arthur Burns), Garry Waddell (Officier Davenport), David Gulpilil (Jacko), Leah Purcell (Queenie), Tommy Lewis (Two Bob), Jerry Solomon (Blinky), Max Age (Thommo), Ralph Cotterill (Dr. Bantrey), Noah Taylor (Brian O'Leary), Mick Roughan (Mad Jack Bradshaw), Shane Watt (John Gordon), Robert Morgan (Lawrence), Bryan Probets (L'Officier Dunn), Oliver Ackland (Patrick Hopkins), David Vallon (Tom Cox), Daniel Parker (Henry Clark), Bogdan Koca (Paul Broussard), Tom Budge (Samuel Stoat), Sue Dwyer (Mrs. Broussard), Lance Medlin (Dan O'Reilly), Jae Mamuyac (Asian Prostitute), Carl Rush (Robert Borland), Iain Gardiner (Acteur), Rodney Boschman (Acteur), Ned Rose (Acteur).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=57886.html
Dans l'arrière-pays australien, à la fin du XIXème siècle, deux hommes situés aux deux extrémités de la loi passent un marché secret et décisif...Le Capitaine Stanley s'est juré de ''civiliser'' le pays sauvage australien. Ses hommes ont capturé deux des quatre frères du gang Burns : Charlie et Mike. Les bandits ont été jugés responsables de l'attaque de la ferme Hopkins et de l'assassinat de toute une famille.Arthur, le plus âgé des frères Burns et chef du gang, s'est réfugié dans la montagne. Le Capitaine Stanley propose alors un marché à Charlie : retrouver son frère aîné en échange de son pardon, et de la vie sauve pour le jeune Mike. Charlie n'a que neuf jours pour s'exécuter...
Note de la presse : 4/5
Note des spectateurs : 4/5 (Pour 254 notes : 37 % de *****, 37 % de ****, 16 % de ***, 3 % de **, 8 % de *)

Fiche technique :

Couleur
Format du son : Dolby numérique
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

Nick Cave au scénario
Le scénario de The Proposition est intégralement écrit par le chanteur Nick Cave, qui en a également composé la musique. Le film est la deuxième collaboration du compositeur avec son compatriote John Hillcoat après Ghosts... of the Civil Dead en 1988 dont il était scénariste et dans lequel il jouait aussi un rôle.

Un western australien
John Hillcoat, le réalisateur de The Proposition, explique avoir "toujours été obsédé par l'idée de réaliser un western australien situé dans l'outback, mettant en scène le conflit avec les aborigènes, les Bushrangers, tous ces éléments. Je me suis mis à développer cette idée et Nick Cave était de la partie en tant que compositeur. Mais les années passaient et Nick devenait de plus en plus frustré de voir que ça trainait, donc je lui ai demandé s'il voulait tenter d'écrire le scénario. Je me doutais qu'il en sortirait quelque chose de bon, à cause du songwriting très narratif de Nick qui installe des personnages si marquants..." Et Nick Cave de poursuivre : "Pour John Hillcoat, l'Australie possède aussi une histoire de western. Le pays a eu son wild west, mais ça n'avait jamais été exploité au cinéma. Il n'y a pas eu de films de genre sur cette période, hormis des biographies d'Australiens célèbres tels que Ned Kelly, Mad Dog ou d'autres. (...) On ne voulait pas donner l'impression d'un western américain catapulté en Australie. L'identité australienne possède aujourd'hui une forme de platitude, derrière laquelle se cachent en vérité une sauvagerie et une cruauté. L'humour ici est aussi sec que le désert. Ceci vient du fait que les gens ne vivent probablement pas où ils devraient vivre. Et ce film parle d'une communauté isolée, de gens qui se battent dans un endroit où ils n'ont aucun droit d'être."

Un autre regard sur les aborigènes
Avec La Proposition, le réalisateur John Hillcoat souhaitait proposer autre chose que le discours habituel sur les aborigènes dans les films australiens, qui laisse entendre qu'ils se sont contentés d'être là et de se laisser exterminer. Les acteurs indigènes étaient ravis de figurer dans un filmoù ils avaient la possibilité de riposter. Nick Cave explique la particularité historique du film : "Les personnages indigènes de The Proposition ne font pas partie du simple décor, ils sont essentiels au climat mystique du film et constituent un lien ambivalent entre les deux camps qui s'affrontent ici : les bandits et la loi. Qu'ils soient violemment écrasés par la domination des Blancs ou contraints à accepter la soumission qu'on leur impose, ils demeurent tous animés par un esprit de rébellion contenu mais inébranlable."

Un tournage par... 57 degrés !
Le tournage de The Proposition s'est effectué dans des conditions de chaleur étouffantes. Selon le réalisateur John Hillcoat, "les acteurs étaient complètement assommés par les conditions de tournage. Ils portaient trois couches de vêtements sous une chaleur de 57 degrés." Nick Cave, lui, déclare : "On était la meilleure blague du moment là-bas, parce qu'on se dirigeait de plus en plus vers le coeur de l'été, et les habitants locaux se disaient que ça allait être très drôle de regarder des gens essayer de tourner un film dans ces conditions. Personne ne pouvait ouvrir la bouche sans qu'une mouche ne vienne s'y terrer."

Une lumière française
La lumière de The Proposition est signée par le Français Benoît Delhomme (Cyclo, L'Odeur de la papaye verte).

Primé à Valenciennes
The Proposition a obtenu le Grand Prix du Jury au Festival de Valenciennes 2009.
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Vie aquatique (la) The Life Aquatic USA 2003 Aventure 118 min.

883 3/4
  Disponible 01 Français 02 MKV 03/09/2016
Wes Anderson Bill Murray, Owen Wilson, Cate Blanchett, Willem Dafoe, Anjelica Huston, Jeff Goldblum, Michael Gambon, Robyn Cohen
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=53109.html
Steve Z., le chef de l'équipe océanographique "Team Zissou", sait que l'expédition qu'il conduit est sans doute la dernière, et son plus cher désir est de graver son nom dans l'Histoire. Parmi les membres de son équipe figurent Ned Plimpton, qui est peut-être - ou peut-être pas - son fils, Jane Winslett-Richardson, une journaliste enceinte dépêchée par le magazine Oceanographic Explorer, et Eleanor, sa femme, que l'on prétend être "le cerveau de la Team Zissou".Tandis qu'ils affrontent tous les dangers, depuis une mutinerie jusqu'à l'attaque de pirates en passant par un "requin jaguar" plus ou moins imaginaire, Zissou est bien forcé d'admettre que tout ne peut pas être planifié comme il l'aimerait...
Cette loufoquerie - qui risque de laisser certains perplexes - n'est jamais loin de la tristesse. Rien n'est dramatisé mais tout va plus ou moins de travers, de mal en pis.[...] Jusqu'à ce que, merveille d'artifice cinématographique, l'océan ne rende à cette humanité désenchantée le spectacle miraculeux de la beauté du monde, et l'extase enfantine qui va avec.
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7 mercenaires (les) The Magnificent Seven USA 2016 Aventure 133 min.

918 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 07/12/2016
Antoine Fuqua Denzel Washington (Sam Chisolm), Chris Pratt (Josh Farraday), Ethan Hawke (Goodnight Robicheaux), Vincent D'Onofrio (Jack Horne), Byung-Hun Lee (Billy Rocks), Manuel Garcia-Rulfo (Vasquez), Martin Sensmeier (Red Harvest), Haley Bennett (Emma Cullen)
http://www.telerama.fr/cinema/films/les-sept-mercenaires,502698.php
L’industriel Bartholomew Bogue règne en maître sur la petite ville de Rose Creek. Pour mettre fin au despotisme de l’homme d’affaires, les habitants, désespérés, engagent sept hors-la-loi, chasseurs de primes, joueurs et tueurs à gages – Sam Chisolm, Josh Farraday, Goodnight Robicheaux, Jack Horne, Billy Rocks, Vasquez, et Red Harvest. Alors qu’ils se préparent pour ce qui s’annonce comme une confrontation sans pitié, ces sept mercenaires prennent conscience qu’ils se battent pour bien autre chose que l’argent…
On n'aurait pas parié un penny sur ce remake du classique de John Sturges (lui-même remake des Sept Samouraïs, de Kurosawa) confié au très inégal ­Antoine Fuqua. Surprise : on savoure cette version ultra violente (multipliez par dix le nombre de cadavres), coscénarisée par Nic Pizzolatto (True ­Detective). Fini le hameau mexicain pillé par les bandidos d'Eli Wallach. Place à Peter Sarsgaard, capitaliste assassin qui surexploite un village minier, donnant des accents néolibéraux à la réplique d'origine : « Dieu a inventé les moutons pour qu'ils se fassent tondre. »

Face à ce profiteur, les sept sauveurs, engagés, cette fois, par une femme, prennent les traits de l'Amérique contemporaine, avec, à leur tête, un chasseur de primes noir (Denzel Washington, marmoréen), qui sait s'entourer sans sectarisme : un tireur je-m'en-foutiste (Chris Pratt), un dandy fâché avec la violence, un Mexicain, un Chinois, un Indien et un trappeur fou de Dieu... Ça dégaine aussi vite que dans un jeu vidéo et les choré­graphies des gunfights lorgnent vers Tarantino, mais c'est bien cette union inter­raciale qui fait la force du tableau. Les visages des trois survivants de cette guerre contre le pouvoir de l'argent ? Un joli pied de nez à l'Amérique wasp...
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Free State Of Jones The Free State Of Jones USA 2016 Aventure 139 min.

894 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 24/09/2016
Gary Ross Matthew McConaughey, Gugu Mbatha-Raw, Mahershala Ali, Keri Russell, Christopher Berry, Sean Bridgers, Jacob Lofland, Thomas Francis Murphy
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=232911.html
En pleine guerre de Sécession, Newton Knight, courageux fermier du Mississippi, prend la tête d’un groupe de modestes paysans blancs et d'esclaves en fuite pour se battre contre les États confédérés. Formant un régiment de rebelles indomptables, Knight et ses hommes ont l'avantage stratégique de connaître le terrain, même si leurs ennemis sont bien plus nombreux et beaucoup mieux armés… Résolument engagé contre l'injustice et l'exploitation humaine, l'intrépide fermier fonde le premier État d'hommes libres où Noirs et Blancs sont à égalité.
L’histoire authentique de Newton Knight, un petit fermier de Jones County (Mississippi) qui déserte des rangs des sudistes pendant la guerre de Sécession pour prendre le maquis avec les Noirs en cavale. Révolté par l’injustice de l’esclavage, il organise une milice secrète et s’empare d’une partie du Mississippi, qu’il surnomme "l’Etat libre de Jones".
Le film est entrecoupé avec une autre histoire, celle d’un arrière-petit-fils de Knight, qui épouse une métisse dans les années 1940, et qui tombe sous le coup de la loi (mariages interraciaux interdits).
Deux beaux sujets qui auraient dû faire deux films, et non un seul : l’ensemble est long, trop long, malgré l’intensité de l’interprétation de Matthew McConaughey. Dommage : il y a là un film formidable, si le réalisateur consentait à couper quarante-cinq minutes.
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Indiana Jones 4 - et le royaume du crâne de cristal Indiana Jones and the Kingdom of the Crystal Skull USA 2008 Aventure 123 min.

389 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 07/05/2010
Steven Spielberg Harrison Ford, Cate Blanchett, Karen Allen
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=45890.html
La nouvelle aventure d'Indiana Jones débute dans un désert du sud-ouest des Etats-Unis. Nous sommes en 1957, en pleine Guerre Froide. Indy et son copain Mac viennent tout juste d'échapper à une bande d'agents soviétiques à la recherche d'une mystérieuse relique surgie du fond des temps. De retour au Marshall College, le Professeur Jones apprend une très mauvaise nouvelle : ses récentes activités l'ont rendu suspect aux yeux du gouvernement américain. Le doyen Stanforth, qui est aussi un proche ami, se voit contraint de le licencier. A la sortie de la ville, Indiana fait la connaissance d'un jeune motard rebelle, Mutt, qui lui fait une proposition inattendue. En échange de son aide, il le mettra sur la piste du Crâne de Cristal d'Akator, relique mystérieuse qui suscite depuis des siècles autant de fascination que de craintes. Ce serait à coup sûr la plus belle trouvaille de l'histoire de l'archéologie. Indy et Mutt font route vers le Pérou, terre de mystères et de superstitions, où tant d'explorateurs ont trouvé la mort ou sombré dans la folie, à la recherche d'hypothétiques et insaisissables trésors. Mais ils réalisent très vite qu'ils ne sont pas seuls dans leur quête : les agents soviétiques sont eux aussi à la recherche du Crâne de Cristal, car il est dit que celui qui possède le Crâne et en déchiffre les énigmes s'assure du même coup le contrôle absolu de l'univers. Le chef de cette bande est la cruelle et somptueuse Irina Spalko. Indy n'aura jamais d'ennemie plus implacable... Indy et Mutt réuissiront-ils à semer leurs poursuivants, à déjouer les pièges de leurs faux amis et surtout à éviter que le Crâne de Cristal ne tombe entre les mains avides d'Irina et ses sinistres sbires ?



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Morsure du lézard (la) Holes USA 2002 Aventure 117 min.

139 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 07/05/2005
Andrew Davis Sigourney Weaver , Shia La Beouf , Jon Voight , Patricia Arquette , Tim Blake Nelson
http://cinema.tiscali.fr/fichefilm.aspx?id=FI014686&file=http
Le jeune Stanley Yelnats vit au sein d'une famille excentrique, victime d'une vieille malédiction. Un jour, au coin d'une rue déserte, l'adolescent reçoit sur le crâne une paire de baskets, mystérieusement tombée du ciel. Accusé d'avoir dérobé celle-ci au légendaire champion Clyde Livingstone, Stanley est condamné à passer dix-huit mois au Camp de Green Lake, au milieu d'un désert torride. Ce centre de rééducation pour adolescents désaxés est dirigé par une cruelle directrice qui oblige ses "pensionnaires" à creuser de grands trous dans le sable. Raison officielle : forger leur tempérament. Mais Stanley comprend que cette épuisante corvée a un but secret : retrouver le trésor de la légendaire "bad girl" de l'Ouest, Kissin' Kate Barlow, devenue hors-la-loi pour venger le meurtre de son amant...
QUAND T'ES DANS LE DÉSERT...
Au départ, LA MORSURE DU LEZARD est un best-seller de la littérature américaine pour les 8-12 ans, qui n'est pas sans rappeler la saga HARRY POTTER. Evidemment, les productions Walt Disney ne pouvaient laisser passer une telle aubaine ! Louis Sachar a donc accepté d'adapter son livre en scénario. Erreur. En voulant trop respecter son oeuvre, il s'est pris les pieds dans le tapis. Le mélange des genres et la construction alambiquée passent très mal à l'écran : on a droit à trois intrigues peu crédibles, espacées sur plus d'un siècle, à de la comédie, du fantastique, du western, et plein de métaphores lourdaudes sur la vie. Tout ça en deux heures ! Les enfants risquent fort de bâiller et les adultes de se sentir frustrés de ne pas voir davantage Sigourney Weaver et Patricia Arquette, visibles seulement pendant vingt minutes à elles deux. On se consolera avec les performances complètement "barrées" de Jon Voigt et d'Eartha Kitt. Côté mise en scène, c'est Andrew Davis qui s'y est collé. Dix ans après le formidable FUGITIF, il faut désormais se résoudre à une terrible évidence : c'est un tâcheron sans idées.
Mcinema.com (Marc Kressmann)



*** DECALAGE DU SON ET DE L'IMAGE ***
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O'Brother O'Brother, Where Are Thou? UK/USA 2000 Aventure 106 min.

453 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 24/12/2010
Joel Coen George Clooney (Ulysses Everett Mcgill), John Turturro (Pete), Tim Blake Nelson (Delmar), John Goodman (Big Dan Teague), Wayne Duvall (Homer Stokes), Ray Mckinnon (Vernon T. Waldrip), Daniel Von Bargen (Sheriff Cooley), Holly Hunter (Penny Wharvey), Charles Durning (Pappy O'Daniel), J.R. Horne (Pappy'S Staff), Del Pentecost (Junior O'Daniel), Brian Reddy (Pappy'S Staff), Michael Badalucco (George ''babyface'' Nelson), Chris Thomas King (Tommy Johnson), Stephen Root (Radio Station Man), Musetta Vander (Siren), Lee Weaver (Blind Seer), Frank Collison (Wash Hogwallop), Cheryl White (Acteur), Ed Gale (Acteur), Mia Tate (Siren), Royce D. Applegate (Man With Bullhorn), John Mcconnell (Woolworths Manager), Christy Taylor (Siren), David Holt (Village Idiot), John Locke (Mr. French), A. Ray Ratliff (Record Store Clerk), April Hardcastle (Serveuse), Buck White (Acteur), Ed Snodderly (Acteur), Evelyn Cox (Actrice), Georgia Rae Rainer (Actrice), Gillian Welch (Actrice), Issac Freeman (Acteur), Robert Hamlett (Acteur), Sidney Cox (Acteur), Sharon White (Actrice), Suzanne Cox (Actrice), Willard Cox (Acteur), Wilson Waters Jr. (Acteur), (Acteur), Millford Fortenberry (Acteur), Natalie Shedd (Actrice), Lindsey Miller (Actrice), Marianna Breland (Actrice).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=29785.html
Dans le Mississippi profond, pendant la Grande Depression. Trois prisonniers enchainés s'évadent du bagne : Ulysses Everett McGill, le gentil et simple Delmar et l'éternel râleur Pete. Ils tentent l'aventure de leur vie pour retrouver leur liberté et leur maison. N'ayant rien à perdre et unis par leurs chaînes, ils entreprennent un voyage semé d'embuches et riche en personnages hauts en couleur. Mais ils devront redoubler d'inventivité pour échapper au mysterieux et rusé shérif Cooley, lancé à leur poursuite...
Note de la presse : 4/5
Note des spectateurs : 4/5 (Pour 9360 notes : 44 % de *****, 33 % de ****, 13 % de ***, 2 % de **, 8 % de *)

Fiche technique :

Budget : 26 000 000 $
N° de visa : 100423
Couleur
Format du son : DTS
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

Adapté de Homère
O' Brother se présente comme la libre adaptation de «L'Odyssée» de Homère dans le Deep South des années 30.Joel Coen ironise : «Ce projet est né il y environ 3000 ans, depuis qu'Homère a commencé à en parler ici et là.» avant de reconnaître qu'«il s'agit d'un sujet très américain, comme tous nos sujets. Il est inséré dans une époque e une région précises. Mais, en même temps, il se fonde sur une histoire universelle, connue de tous.»

Les yeux fermés
George Clonney, enthousiaste à l'idée de jouer sous la direction des frères Coen, a accepté le projet sans même lire le scénario. La lecture du script n'a fait que confirmer ses a priori favorables.

Et de quatre !
O'Brother marque la quatrième collaboration entre John Turturro et Joel Coen. Le comédien était auparavant apparu aux génériques de Miller's crossing (1990), Barton Fink (1991) et The big Lebowski (1998).

Une B.O. composite
L'action de O'Brother se déroule dans le Deep South, région où le musique la plus populaire est le "bluegrass", une forme traditionnelle de blues. La bande-originale traduit cette ambiance musicale à travers des enregistrements originaux des années 30 et des titres de l'époque réenregistrées. De plus, une chanson a spécialement été composée pour les besoins du film.

Joel Coen écrit en musique
« Dès le début de l'écriture, la musique a occupé une place très importante, qui n'a cessé d'augmenter. Il y a très peu de scènes dans le film sans élément musical. »

Tim Blake Nelson (Delmar)
Dirigé notamment par Hal Hartley (Amateur en 1994) et Mike Newell (Donnie Brasco en 1997), Tim Blake Nelson a joué dans La ligne rouge (Terrence Malick, 1999).Tim Blake est également réalisateur. Il a mis en scène trois longs métrages, tous inédits en France.

Quelques gouttes de réalité
Certains personnages que rencontrent les trois héros de O'Brother ont réellement existé. Ainsi, George «Babyface» Nelson, incarné par Michael Badalucco, était-il un gangster extrêmement dangereux des années 30. Mais le personnage décrit dans le film n'a que peu de points communs avec son modèle. Comme le confesse Michael Badalucco, «ce qu'il devient dans l'esprit des frères Coen est très différent de ce qu'on a pu voir dans le vieux films policiers.»Tommy Johnson, le personnage qu'interprète Chris Thomas King, était l'un des bluesmen les plus célèbres de l'époque. Le comédien réunissait les qualités d'acteur, de musicien et de chanteur indispensables pour rendre son personnage crédible.Chris Thomas King, qui dut apprendre la technique de jeu des musiciens de l'époque, s'estime chanceux d'avoir décroché le rôle et avoue qu'«il y a dû avoir une intervention divine ou quelque chose comme ça ! Il fallait qu'ils aient drôlement confiance en moi pour me donner le rôle.»
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Postman The Postman USA 1997 Aventure 178 min.

653 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 25/07/2013
Kevin Costner Kevin Costner (Le Facteur), Will Patton (Le Général Bethlehem), Larenz Tate (John Stephens), Olivia Williams (Abby), James Russo (Idaho), Daniel von Bargen (Le shérif Briscoe), Tom Petty (Le Maire), Scott Bairstow (Luke), Giovanni Ribisi (Bandit 20), Roberta Maxwell (Irene March), Joe Santos (Le colonel Getty), Ron McLarty (Le vieux George), Peggy Lipton (Ellen March), Brian Anthony Wilson (Woody), Todd Allen (Gibbs), Rex Linn (Mercer), Shawn Hatosy (Billy), Ryan Hurst (Eddie March), Charles Esten (Michael), Daniel van Bargen (Pineview Sheriff Briscoe).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=16169.html
En 2013, dans l'Ouest americain, une guerre d'une ampleur sans précédent a fait voler en éclats les structures de la société et bouleverse l'écosystême. Les survivants vivent dans des hameaux de fortune sous le joug d'un général auto-proclamé du nom de Bethlehem, qui fait régner la terreur. Un vagabond anonyme croise un jour le chemin du despote.


Fiche technique :

Distributeur : Warner Bros. France
Box Office France : 167 792 entrées
Année de production : 1997
Date de sortie DVD : 1 août 2008
Langue : 02 Anglais
Format de production : 35 mm
Colorimétrie : Couleur
Format audio : DTS stéréo
Type de film : Long-métrage
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
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Sahara Sahara USA 2005 Aventure 125 min.

1317 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 26/03/2022
Breck Eisner Matthew McConaughey, Steve Zahn, Penélope Cruz, William H. Macy, Lambert Wilson, Lennie James, Glynn Turman, Delroy Lindo
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=52501.html
Pour Dirk Pitt, explorateur, scientifique et aventurier, découvrir cette pièce de légende n'était que le premier pas vers l'aventure la plus risquée de sa vie et une incroyable légende historique...
Avec son inséparable partenaire et ami, Al Giordino, Dirk se lance dans une chasse au trésor qui va les conduire dans les régions les plus reculées d'Afrique, sur les traces d'un navire mystérieusement disparu avec sa cargaison secrète. Ils vont rencontrer le Dr. Eva Rojas, une femme médecin persuadée que le trésor caché a un lien avec une menace redoutable pour le monde...
Face aux obstacles, aux mystères et aux pièges, Dirk, Al et Eva ne pourront compter que sur eux-mêmes. Ce n'est pas à une énigme qu'ils s'attaquent mais à deux, et chacune peut leur coûter la vie...
Vingt-quatre ans après Les Aventuriers de l'arche perdue, la recette aventure, exotisme, mystère et humour fonctionne toujours aussi bien. Breck Eisne signe un film énergique et d'une bonne humeur communicative. Le scénari accumule les situations les plus étonnantes. Les comédiens se dépensent sans compter. Le décor naturel est de toute beauté. Que demander de plus ?
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The Revenant The Revenant USA 2015 Aventure 156 min.

801 2/4
  Disponible 02 Anglais 01 AVI 24/02/2016
Alejandro González Iñárritu Leonardo DiCaprio, Tom Hardy, Domhnall Gleeson, Will Poulter, Paul Anderson, Kristoffer Joner, Brendan Fletcher, Lukas Haas
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=182266.html
Dans une Amérique profondément sauvage, Hugh Glass, un trappeur, est attaqué par un ours et grièvement blessé. Abandonné par ses équipiers, il est laissé pour mort. Mais Glass refuse de mourir. Seul, armé de sa volonté et porté par l’amour qu’il voue à sa femme et à leur fils, Glass entreprend un voyage de plus de 300 km dans un environnement hostile, sur la piste de l’homme qui l’a trahi. Sa soif de vengeance va se transformer en une lutte héroïque pour braver tous les obstacles, revenir chez lui et trouver la rédemption.
Après le faux plan-séquence unique (Birdman), le survival ultime, l’expérience plastique la plus démente que vous verrez cette année. Chaque nouveau film d’Iñárittu convoque l’hyperbole, comme si le réalisateur mexicain se faisait un devoir de renverser la planète cinéma dès qu’il passe derrière la caméra. Et ça marche puisqu’il est encore une fois le favori des Oscars. D’emblée, le ton est donné : une attaque d’Indiens visant un camp de base de trappeurs, filmée en plan-séquence au plus près des chasseurs, donne le vertige. Le phénoménal combat qui suit contre un ours (tellement réaliste qu’il a valu à ses spécialistes en images de synthèse une nomination dans la catégorie meilleurs effets spéciaux) laisse groggy. Sale et amoché, bavant et éructant, Leonardo DiCaprio rampe dans la neige pour avoir son Oscar et atteindre ce traître de Tom Hardy, personnage moins manichéen qu’il n’y paraît. Mais on s’en fout, on est devant un véritable survival doublé d’un revenge movie bien crade comme on les aime. Frissons assurés, grand spectacle garanti. Il ne manque rien à The Revenant, sinon, peut- être, une conscience moins affichée de sa propre grandeur, par ailleurs indiscutable.
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Blanche Blanche France 2001 Aventure 94 min.

459 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 25/12/2010
Bernie Bonvoisin Lou Doillon (Blanche), Carole Bouquet (La Reine De France), Roschdy Zem (Bonange), Jean Rochefort (Le Cardinal Mazarin), Antoine De Caunes (Le Capitaine Kkk), José Garcia (Le Roi De France), Antoine Basler (Etranger), Bernie Bonvoisin (Cindarella Le Conseiller), Chick Ortega (Killdefer), Pierre Laplace (Nez De Braise), Daniel Benoin (M. De Péronne), Marc Lavoine (Tesmoulènes), Albert Dray (Doriphore), Isabelle Obispo (Solange), Manolo Lanes (Grosbec Le Cocher), Yves Nadot (Le Fermier), Valérie Renaud (La Fermière), Djemel Amel (Mme Chetane), Valérie Steffen (Mme Arnouna), Philippe Lazoore (Le Géant), Pascal Guegan (Le Noble Marche), Dominique Besnehard (Le Duc), Stéphane Gildas (Athos), Patrick Messe (Porthos), Gérard Depardieu (D'Artagnan), Marc Rioufol (Aramis), Albert Goldberg (Le Complice De Blanche 1), Gaëlle Cohen (La Complice De Blanche 2), Michel Carliez (Le Complice De Blanche 3), Isabelle Lardin (La Fan Du Roi 1), Cybèle Villemagne (La Fan Du Roi 2), Sophie Tzyetan (La Fan Du Roi 3), Sybille Claudel (La Duchesse Prokofievitch), Bénédicte Loyen (La Comtesse Valentinovitch), Roger Lumont (Le Cardinal Pompini), Miguel Borras (Don Pablo), Luis Miguel Murtado (Tomaso), Alvaro Luna Porras (Leder), Selma El Mouissi (Blanche Enfant), Yannick Gicquel (L'Homme De Bonange À La Ferme), Maïssa Baros-Gras (La Femme Au Serpent).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=29222.html
Au XVIIe siècle, Blanche De Péronne, une gamine de quatorze ans, est témoin du meurtre sauvage de ses parents par le capitaine KKK, responsable des ''Escadrons de la mort'', milice privée du cardinal Mazarin.Quinze ans plus tard, elle se retrouve à la tête d'une bande de malfrats et souhaite venger la mort de ses parents. Se présente alors à elle celui qu'on nomme ''Etranger'', un mercenaire solitaire, qui lui propose de braquer un convoi spécial destiné au cruel cardinal.L'embuscade réussit. La joyeuse troupe découvre alors deux biens précieux très convoités par son Eminence : une substance farineuse, appelée ''poudre du Diable'', aux effets dévastateurs, et une lettre codée que seul Bonange, un espion à la solde de Mazarin, est capable de décrypter. Une fois déchaînée sa colère, le cardinal va tout mettre en oeuvre pour récupérer la fameuse missive ainsi que la poudre rougeâtre.
Note de la presse : 2/5
Note des spectateurs : 2/5 (Pour 638 notes : 3 % de *****, 9 % de ****, 10 % de ***, 3 % de **, 75 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 670 709 entrées
Budget : 14,09 millions d'euros
N° de visa : 101636
Couleur
Format du son : Dolby SR
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français

Secrets de tournage :

Un film de cape et d'épée
Bernie Bonvoisin entendait faire un film de genre "cape et épée" avec Blanche même si la thématique et les dialogues devaient rester contemporains. Il a pour cela situé l'histoire au XVIIe siècle en reprenant les figures historiques de Mazarin (Jean Rochefort), Anne d'Autriche (Carole Bouquet) et Louis XIV (José Garcia). La vengeance de Blanche et le trafic de poudre du diable fait par Mazarin sont des prétextes à des scènes de combats qui ont obligé Lou Doillon a prendre des cours d'escrime et d'équitation plusieurs mois avant le début du tournage.

Les lieux de tournage
Les scènes d'intérieur ont été tournées à Paris et dans sa région. Pour toutes les scènes extérieures l'équipe du film s'est installée dans les Cévennes sur le Causse Méjean, puis à Beaulieu le Vieux. La dernière scène a été tournée au Fort Napoléon à La Seyne-sur-Mer.

Un film insolent
Bernie Bonvoisin entendait faire un film insolent. Il déclare : "Concernant les puissants, il y a beaucoup à dire, surtout en ce moment. Trop souvent, ces gens osent tout avec une totale assurance. Beaucoup pourraient reprendre à leur compte ce que le Mazarin du film dit sur l'Eglise lorsqu'il s'adresse à Dieu: "J'avais une caisse, j'ai tapé dedans, c'est un acte de raison". Quelle que soit l'époque, l'excès de pouvoir corrompt. J'ai utilisé des images, comme celle du lynchage du duc et de la duchesse de Bretagne. On y découvre la folie de ceux qui se pensent intouchables, qui ont un pouvoir sur la vie des gens."

Le troisième film de Bonvoisin
Après Les Demons de Jesus et Les Grandes bouches, Blanche est le troisième long métrage de Bernie Bonvoisin.

Lou Doillon interprète Blanche
Lou Doillon raconte comment elle a été choisie pour interpréter le rôle de Blanche : "Tout a commencé par un casting ordinaire. J'ai rencontré Bernie une première fois pour discuter. J'ai tout de suite eu envie de participer à ce film à cause de lui. Je me souviendrai toujours que, derrière son bureau, s'amoncelaient des dizaines de livres, des petits croquis, des photos des Cévennes, qu'il commentait avec une passion communicative. Il m'a remis le scénario. Nous avons bien sûr discuté du film, mais aussi des choses de la vie, des gens, des enfants, de l'avenir, de ce qui était important ou non dans un film. Nous nous sommes très bien entendus. C'est quelqu'un de droit, d'humain."

Blanche en roman
Bernie Bonvoisin a été contacté par Fayard pour faire du scénario de Blanche un roman. Il dit à propos de son premier livre : "C'est surtout narratif. Il y a peu de dialogues. Je n'ai pas de code, pas de règles, c'est la première fois que je le fais et je ne me prétends pas écrivain".
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Conan Le Barbare Conan The Barbarian USA 1982 Aventure 129 min.

76 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 19/04/2004
John Milius Arnold Schwarzenegger (Conan), James Earl Jones (Thulsa Doom), Max Von Sydow (Le Roi Osric), Sandahl Bergman (Valeria), Ben Davidson (Rexor), Cassandra Gaviola (La Sorcière), Gerry Lopez (Subotai), Mako (L'Enchanteur), Valérie Quennessen (La Princesse Yasmina), William Smith (Le Père De Conan), donald Gibb (le Garde D'Osric), sven-Ole Thorsen (thorgrim), jorge Sanz (young Conan), cassandra Gava (the Witch), jack Taylor (priest), franco Columbu (pictish Scout), nadiuska (conan'S Mother), akio Mitamura (mongol General), luis Barboo (red Hair), kiyoshi Yamasaki (sword Master), erik Holmey (turanian War Officer).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=37176.html
Encore enfant, Conan assiste impuissant au massacre de ses parents par le cruel Thulsa Doom, et est réduit en esclavage. Enchaîné à la roue de douleur, il y acquiert une musculature peu commune qui lui permet, adulte, de gagner sa liberté comme lutteur. Désireux d'assouvir sa soif de vengeance, il part accompagné de deux voleurs, Subotai et Valeria, à la recherche de Thulsa Doom...
Note des spectateurs : 3/4 (Pour 2184 notes : 54 % de ****, 15 % de ***, 15 % de **, 7 % de *, 8 % de °)

Fiche technique :b

Couleur
Format du son : Mono
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

Une adaptation d'un roman de Robert E.Howard
Solomon Kane est l'adaptation cinématographique du roman éponyme de Robert E. Howard. L'auteur décrit son héros ainsi : " Solomon Kane était un homme grand et maigre; son visage pâle et ténébreux, ses yeux profonds et rêveurs étaient rendus encore plus sombres par le costume foncé et austère de Puritain qu'il aimait porter." Michael J. Bassett, le réalisateur du film s'est largement inspiré du personnage de Howard à la différence près qu'il dit avoir rendu plus humain Solomon que son équivalent littéraire. Ce n'est pas la première fois que les héros des romans de Robert E. Howard inspire les réalisateurs. Il y a également eu Conan le barbare de John Milius avec Arnold Schwarzenegger en 1982 (dont le remake est successivement passé entre les mains de Rob Zombie et John Mc Tiernan ) puis Red Sonja de Douglas Aarniokoski remake du film Kalidor : la légende du talisman (1985) de Richard Fleischer.

Un couple muet
Bien qu'ils soient côte à côte durant tout le film, les personnage de Conan et de Valeria ne se parlent qu'à une seule reprise. Cette " événement " intervient lors de leur première rencontre où 5 mots sont en fait échangés: - Tu es un garde ? - Non.

Des doublures inadéquates
Malgré de nombreuses scènes dangereuses, Arnold Schwarzenegger et Sandahl Bergman ont réalisé eux-même leurs cascades. En effet, les deux acteurs possédant des mensurations si imposantes, la production a été incapable de trouver des doublures suffisamment ressemblantes.

Une épée de poids
Le tournage du film a été très éprouvant pour tous les acteurs et particulièrement pour Arnold Schwarzenegger. En effet, son épée était si lourde qu'il pouvait à peine à la porter. En outre, son encombrante armure l'empêchait de s'asseoir correctement et donc de se reposer entre les prises.


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Disparues (les) The Missing USA 2002 Aventure 137 min.

211 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 20/01/2006
Ron Howard Tommy Lee Jones (Samuel Jones), Cate Blanchett (Maggie Gilkeson), Eric Schweig (Pesh-Chidin), Evan Rachel Wood (Lilly Gilkeson), Jenna Boyd (Dot Gilkeson), Val Kilmer (Le Lieutenant Jim Ducharme), Simon Baker (Honesco), Jay Tavare (Kayitah), Aaron Eckhart (Brake Baldwin).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=47977.html
En 1886, dans le Nouveau-Mexique, un père de famille tente de se réconcilier en vain avec Maggie Gilkeson, sa fille qu'il a abandonnée lorsqu'elle était plus jeune. Celle-ci a grandi, est mariée et a deux petites filles. Lorsque l'aînée d'entre elles est kidnappée, Maggie demande à son père de venir à son secours. Celui-ci tentera de mettre la main sur les ravisseurs avant qu'ils ne passent la frontière mexicaine.
*** mauvaise qualité sonore ***

Note de la presse : 2/4 Note des spectateurs : 2/4

Fiche technique :

Couleur
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

Tommy Lee Jones chez les Apaches
Pour donner à son personnage un maximum d'authenticité, Tommy Lee Jones approfondit sa connaissance du Vieil Ouest et fréquenta pendant plusieurs mois des Apaches afin de se familiariser avec leur culture. Il apprit également à parler le Chiricahua, un dialecte du langage apache.Comme Jay Tavare et Simon Baker, Tommy Lee Jones s'entraîna par ailleurs à charger et manipuler des fusils et pistolets du XIXe siècle, à tirer à l'arc et à monter à cheval.

Cate Blanchett se documente
Pour préparer son personnage, Cate Blanchett s'est documentée sur les femmes de l'époque. Elle explique : "Leur expérience quotidienne de pionnières, leur lutte contre la nature sauvage pour survivre, leur a donné une sagesse. A travers ce que j'ai appris, j'ai été impressionnée par leur résistance et l'impact de leurs conditions d'existence sur leur féminité."

Jenna Boyd bouquine
Jenna Boyd s'est préparée à son rôle en lisant les livres que Ron Howard lui avait donnés sur les enfants de l'époque des pionniers.

Eric Schweig se maquille
Afin de prendre l'allure menaçante de son personnage, Pesh-Chidin, Eric Schweig a dû porter une perruque, un ensemble de prothèses pour déformer son visage ainsi que des fausses dents.

Jay Tavare pressenti pour Pesh-Chidin
Jay Tavare, qui incarne Kayitah, avait d'abord auditionné pour le rôle de Pesh-Chidin. Ron Howard explique : "Je suis sûr qu'il aurait fait un magnifique méchant, mais il a en lui une sorte de vibration positive qui m'a semblé parfaite pour Kayitah".

Lieux et difficultés de tournage
Le tournage eut lieu au Nouveau-Mexique dans des conditions difficiles liées à une météo versatile et à d'extrêmes variations de température. Durant les deux semaines de tournage dans la Valles Caldera, où se trouve le ranch de Maggie, l'équipe a notamment essuyé des tempêtes de glace et de neige, et pendant les prises de vue à Zia Pueblo, des vents de sable et de poussière de 65 km/h se sont brusquement levés, aveuglant toute l'équipe.

La construction du ranch
Le ranch de Maggie, avec enclos, forge, grange, étables et écuries, a été construit dans un bassin environné de cratères volcaniques, Valles Caldera, au nord de Santa Fe, près du parc national de Los Alamos. La séquence du ranch a couvert trois jours d'hiver dans le film, mais a été tournée en treize jours.

Présenté au Festival de Berlin
Les Disparues a été présenté en compétition officielle au Festival de Berlin 2004.


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Dumbo Dumbo USA 2019 Aventure 112 min.

1043 2/4
  Disponible 01 Français 02 MKV 10/04/2019
Tim Burton Colin Farrell, Danny DeVito, Michael Keaton, Eva Green, Alan Arkin, Nico Parker, Finley Hobbins, Roshan Seth
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=230141.html
Les enfants de Holt Farrier, ex-artiste de cirque chargé de s’occuper d’un éléphanteau dont les oreilles démesurées sont la risée du public, découvrent que ce dernier sait voler...
“Dumbo” renaît de ses cendres et Tim Burton avec !

Enfin ! On retrouve le grand Tim Burton, poétique et ironique, avec un remake en prises de vues réelles du fameux dessin animé de Walt Disney.

C’est un peu comme ce restaurant en bas de chez nous où l’on aimait tant aller, ébloui par sa cuisine si singulière. Et puis ça s’est gâté, les plats sont devenus standards, le chef a perdu la main. On y va une dernière fois, en souvenir, et, miracle !, tout remarche comme avant, qualité des mets, ambiance de la salle… Ce rassérénant Dumbo nous réconcilie avec Tim Burton, idole d’il y a trente ans qu’on pensait en roue libre, ayant épuisé son inspiration, vidé de sa fameuse galerie aux monstres nichée quelque part sous ses cheveux en pétard…

De fait, il n’y avait rien de glorieux, a priori, à signer pour le remake en prises de vues réelles (plus deux éléphants, mère et fils, en effets 100 % numériques) d’un classique de Disney. Le studio n’en finit pas d’exploiter son catalogue façon Picsou, le cinéaste en a déjà fait les frais, commettant, en 2010, un peu regardable Alice au pays des merveilles. Mais, comme le dit la fable de l’éléphant volant, il suffit peut-être de croire en soi — avec ou sans plume magique — pour être, à nouveau, le meilleur.

Le scénario replace l’action au lendemain de la guerre de 14. Dans le cirque provincial de Max Medici (Danny DeVito, impérial), le petit éléphant né avec de trop grandes oreilles est confié à la garde d’un ex-cow-boy star (Colin Farrell), revenu d’Europe avec un bras en moins, incapable de reprendre son numéro de voltige à cheval. Mais ce sont ses enfants, et surtout la petite Milly, qui croient au pouvoir singulier du bébé pachyderme. Entraînement, échec et moqueries, tristesse infinie d’être séparé de sa mère, la célèbre Madame Jumbo (achetée à un patron de cirque allemand qu’interprète le grand Lars Eidinger, venu de sa Schaubühne berlinoise). Le terrain est connu pour les fans du dessin animé de 1941, auquel Tim Burton fait référence de façon exemplaire : reprise ou citation des morceaux musicaux, y compris la géniale suite psychédélique Pink Elephants on parade, clins d’œil subtils, une cigogne ici, un corbeau là.
“Michael Keaton, ex-Beetlejuice pour Burton, joue avec une verve malicieuse qui emmène le récit vers la satire.”

Quand l’éléphant volant attise la concupiscence d’un magnat du spectacle qui veut y jucher son écuyère fétiche (Eva Green, parfaite), le film, de charmant, devient irrésistible. Rachetés, les circassiens sont transportés dans un parc d’attractions rétrofuturiste, un Disneyland géant des années 1920. Les artistes les plus atypiques du cirque Medici sauveront-ils Dumbo et ses amis ? Car l’entrepreneur est un dangereux mégalo, et Michael Keaton, ex-Beetlejuice pour Burton, le joue avec une verve malicieuse qui emmène le récit vers la satire. Le ton, toujours juste, est une grande réussite : poétique sans mièvrerie, puis ironique avec le sourire.

King Kong ou Freaks, c’est comme si les chefs-d’œuvre quasi contemporains de l’époque du récit étaient là, en arrière-plan, pour contribuer en douce à faire de Dumbo un futur classique. Dans l’éloge du cirque artisanal, famille d’éclopés de la normalité à laquelle Burton pourrait appartenir, on s’amuse à lire, aussi, une critique des blockbusters actuels : pas besoin d’un super-héros éléphant quand on a un charmeur de serpents ou une femme-sirène. Inutile de s’étourdir dans l’excès de spectaculaire — le parc d’attractions ressemble à l’Ile des plaisirs de Pinocchio, qui transforme les enfants en ânes… On apprécie que Tim Burton, même pour rire, morde un peu la main qui le nourrit.

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Huit salopards (les) The Hateful Eight USA 2015 Aventure 168 min.

776 2/4
  Disponible 02 Anglais 01 AVI 02/01/2016
Quentin Tarantino Samuel L. Jackson (Le commandant Warren), Kurt Russell (John Ruth ''Le Bourreau''), Jennifer Jason Leigh (Daisy Domergue ''La Prisonnière''), Walton Goggins (Chris Mannix ''Le Shérif''), Michael Madsen (Joe Gage ''Le Cowboy'''), Tim Roth (Oswaldo Mobray ''Le Court-sur-pattes''), Demian Bichir (Bob ''Le Mexicain''), Bruce Dern (Général Sandy Smithers ''Le confédéré''), Channing Tatum (Jody), Zoe Bell (Six-Horse Judy), Dana Gourrier (Minnie), Gene Jones (Sweet Dave), Lee Horsley (Ed), Craig Stark (Chester Charles Smithers), Belinda Owino (Gemma), James Parks (O.B Jackson), Bruce Del Castillo (Homer Van Hootin), Keith Jefferson (Charly).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=225571.html
Quelques années après la Guerre de Sécession, le chasseur de primes John Ruth, dit Le Bourreau, fait route vers Red Rock, où il conduit sa prisonnière Daisy Domergue se faire pendre. Sur leur route, ils rencontrent le Major Marquis Warren, un ancien soldat lui aussi devenu chasseur de primes, et Chris Mannix, le nouveau shérif de Red Rock. Surpris par le blizzard, ils trouvent refuge dans une auberge au milieu des montagnes, où ils sont accueillis par quatre personnages énigmatiques : le confédéré, le mexicain, le cowboy et le court-sur-pattes. Alors que la tempête s’abat au-dessus du massif, l’auberge va abriter une série de tromperies et de trahisons. L’un de ces huit salopards n’est pas celui qu’il prétend être ; il y a fort à parier que tout le monde ne sortira pas vivant de l’auberge de Minnie…
Interdit aux moins de 12 ans avec avertissement



Fiche technique :

Récompenses : 1 nomination
Distributeur : SND
Budget : 44 000 000 $
Année de production : 2015
Langue : 02 Anglais
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage
N° de Visa : 143681

Secrets de tournage :

Une première affiche en référence à John Ford
La première affiche dévoilée pour le film (la diligence laissant une traînée de sang) est en référence directe avec l'affiche du western La Chevauchée fantastique, le classique signé du maître John Ford avec John Wayne.

Le scénario avait fuité !
En janvier 2014, Tarantino annonçait que le scénario de son western "The Hateful Eight" était terminé. Quelques jours plus tard, il déclarait au site Deadline qu'il renonçait à réaliser le film car son scénario avait fuité sur internet. A l'époque, le réalisateur déclarait au média : "Je suis très très déprimé. J'avais terminé le scénario, un premier jet, et je n'avais pas l'intention de le réaliser avant l'hiver prochain, dans un an. Je l'avais confié à six personnes, et apparemment il est sorti sur la place publique." Il avait ajouté : "Je ne ferai pas ce film. Je vais publier le scénario, et c'est tout pour le moment. Je l'ai confié à six personnes, et si je ne peux pas leur faire confiance, je n'ai aucune envie de le faire. Je le publierai. J'en ai assez. Je vais passer à autre chose".

Une lecture publique du scénario
Après la fuite de son scénario, Quentin Tarantino a organisé une lecture publique à Los Angeles, une séance à laquelle Bruce Dern, Kurt Russell, Samuel L. Jackson, Michael Madsen et le frenchy Denis Menochet ont participé pour interpréter les personnages.

Cinq chapitres pour les "Huit salopards"
Après qu'il a filtré, le scénario a commencé a être détaillé sur le net. Le site TheWrap avait pu mettre la main sur un exemplaire. Selon le site, le long métrage devait être tourné en 70mm et être découpé en 5 chapîtres : "Last Stage to Red Rock" ("Dernière escale à Red Rock"), "Son of a Gun" ("Fils de flingue"), "Minnie's" ("Chez Minnie"), "The Four Passengers" ("Les Quatre passagers"), "Black Night, White Hell" ("Nuit blanche, enfer noir").

Un film... ou une pièce de théâtre ?
Au Festival de Cannes 2014, Quentin Tarantino avait déclaré à propos des Huit salopards : "Je suis en train de finir une deuxième version, et je vais en écrire une troisième. (...) J'ai le temps et peut-être que je vais en faire un film ou une pièce. Je ne sais pas." Finalement, au cours de l'été, le réalisateur a changé d'avis et la pièce n'a jamais vue le jour.

Tournage en hiver
Le film a été tourné dans les Rocheuses et plus précisément aux alentours de la petite ville de Telluride dans la partie sud-ouest de l'État du Colorado. L’endroit a été choisi pour ses paysages grandioses et immaculés. En ce qui concerne la mercerie de Minnie, elle a été construite dans la ferme familiale des Schmid à Wilson Mesa, à 10 km de Telluride. Le côté sauvage de ces lieux a été idéal pour y filmer ce western violent.

Tarantino revendique l'influence des séries western des années 60
Quentin Tarantino ne cesse de surprendre. Pour preuve, le metteur en scène a expliqué que ses principales sources d'inspiration pour The Hateful Eight se situent moins du côté du cinéma que de celui des séries western des années 1960, comme Bonanza, The Virginian et The High Chaparral ! Ces séries comprennent en effet plusieurs épisodes dans lesquels des hors-la-loi prennent en otage les personnages principaux, le tout se déroulant en huis-clos dans un refuge isolé au fin fond de l'ouest américain le plus sauvage :

Parlons argent !
Le budget de Les Huit salopards est estimé à 44 millions de dollars, ce qui est moins que le précédent western de Quentin Tarantino Django Unchained qui en avait coûté 100 (c'est son film le plus cher). A titre de comparaison, Inglourious Basterds a été conçu pour 75 millions et Pulp Fiction 8.

Pressenti(e)s
Plusieurs comédiens et comédiennes ont été pressentis pour jouer dans ce nouveau film de Tarantino. Christoph Waltz a ainsi été considéré pour le rôle de John 'The Hangman' Ruth (Kurt Russell), tout comme Michelle Williams, Robin Wright, Geena Davis, Evan Rachel Wood, Hilary Swank et Demi Moore pour celui de Daisy Domergue qui revint à Jennifer Jason Leigh. Viggo Mortensen, un acteur très habitué au western, a lui aussi été sollicité, mais pour des raisons d'emplois du temps a dû refuser : "Il voulait commencer le tournage à la fin de l'année et faire des répétitions avant, ce que je ne pouvais faire en terme de planning", explique-t-il.

Retrouvailles
Quentin Tarantino est un réalisateur qui aime s'entourrer de comédiens qu'il connait bien. Il le prouve une fois de plus avec Les Huit salopards dans lequel il retrouve Samuel L. Jackson pour la quatrième fois après Pulp Fiction, Jackie Brown et Django Unchained ; Kurt Russell pour la deuxième fois après Boulevard de la mort ; Tim Roth également pour la deuxième fois après Pulp Fiction ou encore l'indémodable Mr. Blond pour la troisième fois après Reservoir Dogs et Kill Bill: Vol. 2.

La chanson de la BA
La chanson que l'on entend dans la bande-annonce du film est "Same Ol'" du groupe 02 Anglais The Heavy qui est très prisé par le petit et le grand écran depuis la sortie du premier de ses trois albums, en septembre 2007. Son titre "What Makes A Good Man ?" avait par exemple été entendu dans Match Retour et la bande-annonce de Dallas Buyers Club.

2 versions pour le western
Les Huit salopards sortira dans une version longue pour les salles projetant le format 70 mm. Les spectateurs se rendant dans les salles projetant cette version (le format original utilisé par Tarantino pour ce western) auront droit à une version longue agrémentée de quelques minutes supplémentaires contenant "une introduction et un entracte et fera en tout 3 heures et 2 minutes", tandis que la version destinée notamment aux multiplex sera plus courte de "6 minutes" très exactement.L'expérimentation de Tarantino avec le format 70 mm est une tentative pour combattre l'avancée inexorable du format digital, au tournage et à la projection.

Problème de météo !
Le tournage avait besoin d'une tempête de neige qui a tardé à tomber du fait d'un hiver anormalement doux. L'équipe était tellement en attente de cette tempête que plusieurs de ses membres ont participé à une sorte de cérémonie locale en compagnie d'employés de stations de sports d'hiver au cours de laquelle des skis ont été brûlés pour invoquer une chute de neige.

Ultra Panavision 70mm
Dans le but de restituer au mieux les paysages neigeux de l'Ouest américain et rendre compte de l'intimité des intérieurs, Les Huit salopards a été tourné en Ultra Panavision 70mm, un format utilisé pour la dernière fois en 1966 pour le film Khartoum. Ce format nécessite des objectifs anamorphiques permettant d'obtenir une image très large comme on a pu le voir dans Les Révoltés du Bounty, Un monde fou, fou, fou, fou, La Plus grande histoire jamais contée et La Bataille des Ardennes.Pour ce, un important travail de restauration de matériel ancien a été entrepris : quinze vieux objectifs ont ainsi été trouvés (dont certains avaient servi pour la séquence de char de Ben Hur !) et il a ensuite fallu les remettre en état de marche et les adapter aux caméras actuelles.
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Impitoyable Unforgiven USA 1992 Aventure 131 min.

664 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 25/07/2013
Clint Eastwood Clint Eastwood (William Munny), Gene Hackman (Little Bill Daggett), Morgan Freeman (Ned Logan), Jaimz Woolvett (The 'Schofield Kid'), Saul Rubinek (W.W. Beauchamp), Richard Harris (English Bob), Frances Fisher (Alice), Anna Thomson (Delilah Fitzgerald), David Mucci (Mike), Rob Campbell (Davey Bunting), Anthony James (Skinny), Tara Frederick (Sue), Beverley Elliott (Silky), Liisa Repo-Martell (Foi), Jeremy Ratchford (Adjoint Andy Russell), Shane Meier (Will Munny Jr), Ron White (Clyde Ledbetter), Ben Cardinal (Johnny Foley), Jefferson Mappin (Fatty Rossiter), Robert Koons (Crocker), Micheal Charrois (Wiggens), Larry Reese (Tom Luckinbill), Lochlyn Munro (Texas Slim), John Pyper-Ferguson (Charley Hecker), Frank C. Turner (Fuzzy), Phil Hayes (Lippy MacGregor), Greg Goossen (Combattant), Larry Joshua (Bucky), Walter Marsh (Coiffeur), Michael Maurer (Train person #3), Mina E. Mina (Muddy Chandler), Paul McLean (Train person #1), Cherrilene Cardinal (Sally Two Trees), Aline Levasseur (Penny Munny), Anna Levine (Delilah Fitzgerald), Blair Haynes (Paddy McGee), Buddy Beavers (Extra), Sam Karas (Acteur), William Davidson (Acteur), Josie Smith (Actrice), Henry Kope (Acteur), George Orrison (Acteur), Garner Butler (Acteur), James Herman (Acteur).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=7663.html
Kansas 1880. William Munny, redoutable hors-la-loi reconverti dans l'élevage va, à la demande d'un jeune tueur, reprendre du service pour venger une prostituée défigurée par un cow-boy sadique.
Note de la presse : 4,8/5

Fiche technique :

Récompenses : 7 prix et 12 nominations
Box Office France : 801 320 entrées
Distributeur : Warner Bros. France
Budget : 14 400 000 $
Année de production : 1992
Langue : 02 Anglais
Date de sortie DVD : 19 mai 2011
Date de sortie Blu-ray : 19 mai 2011
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage

Secrets de tournage :
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Roméo Doit Mourir Romeo Must Die USA 1999 Aventure 115 min.

297 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 13/01/2007
Andrzej Bartkowiak Jet Li (Han Sing), Aaliyah (Trish O'Day), Isaiah Washington (Mac), Russell Wong (Kai), DMX (Silk), Delroy Lindo (Isaak O'Day)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=25960.html
Le controle du port d'Oakland et la revente de ses entrepots sont au centre d'une guerre que se livrent le clan afro-americain d'Isaak O'Day et la famille Sing. Apres plusieurs mois d'affrontements, la tension monte d'un cran avec l'assassinat du jeune Po, fils cadet de Chu Sing. Emprisonne dans un penitencier de Hong Kong, Han Sing s'evade des qu'il apprend la mort de son frere, qu'il s'etait jure de proteger. A Oakland, son enquete l'oriente vers Trish, la fille de O'Day, dont il tombe amoureux.
Fiche technique :

Budget : 25 millions de $
Box Office France : 417 583 entrées
N° de visa : 99788
Couleur
Format du son : Dolby numérique
Format de projection : 2.35 : 1 Cinémascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :


Ce comédien est apparu dans La Rançon (Ron Howard, 1996), Une Vie Moins Ordinaire (Danny Boyle, 1997) et L'Associé du Diable (Taylor Hackford, id.), L'?uvre de Dieu, la part du diable (Lasse Hallström, 2000) et 60 secondes chrono (Dominic Sena).Delroy Lindo a joué sous la direction de John Woo (Broken Arrow, 1996), de Bob Rafelson (Feeling Minnesota, id.) et de Spike Lee (Malcolm X en 1992 et Crooklyn en 1994).


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Arsène Lupin Arsène Lupin France 2003 Aventure 130 min.

158 1/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 07/05/2005
Jean-Paul Salomé Kristin Scott Thomas , Romain Duris , Pascal Greggory , Eva Green , Robin Renucci
http://cinema.tiscali.fr/fichefilm.aspx?id=FI015363&file=http
Arsène Lupin est fils d'une aristocrate et d'un professeur de savate, voleur impénitent. Un jour, arrêté par la police, ce dernier se fait tuer. Des années plus tard, Arsène Lupin est lui-même un voleur qui s'amuse à détrousser de riches nobles. Un jour, il renoue avec sa cousine Clarisse. Elle l'emmène chez elle. Là, Arsène va découvrir un complot royaliste qui cherche à mettre la main sur le trésor des rois, caché depuis des décennies. Lupin fait également la connaissance de la comtesse de Cagliostro, que les royalistes prennent pour une démone. A ses côtés, Arsène décide de se mettre en quête lui aussi du trésor perdu. Pour cela, il lui faut trouver trois crucifix en or...
GENTLEMAN CABOTINEUR
ARSENE LUPIN souffre de ce que l'on pourrait appeler le syndrome PACTE DES LOUPS. Comme pour le film de Christophe Gans, l'équipe de Jean-Paul Salomé n'a pas voulu faire simplement confiance à son sujet. Et plutôt que de se reposer sur un personnage mythique et attachant, tout le monde s'est évertué à en ajouter le plus possible. Et ce, aussi bien au niveau du scénario, que du montage, et de la mise en scène. Alors, dans ARSENE LUPIN, qui est bien plus mauvais que LE PACTE DES LOUPS, on a à peine le temps de souffler. Les scènes d'action se succèdent sans s'arrêter, épuisant et perdant totalement le spectateur face à des enjeux compliqués à l'excès, dont on finit par se désintéresser. On s'accroche donc à ce que l'on peut, comme le plaisir évident de Romain Duris d'enfiler autant de déguisements sur une si petite durée. Mais le comédien d'EXILS cabotine tellement qu'il en renverrait presque Belmondo au rayon des acteurs intimistes ! ARSENE LUPIN est mieux que BELPHEGOR, le précédent long métrage de Salomé. Mais on est encore bien loin du film réussi ou ne serait-ce que divertissant.
Mcinema.com (Camille Brun)
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Explorers Explorers USA 1985 Aventure 109 min.

1129 1/4
  Vu mais non dispo 01 Français 14/08/2020
Joe Dante Robert Picardo, James Cromwell, Dana Ivey, Danny Nucci, Robert F. Boyle, Mary Kay Place, Taliesin Jaffe, Brooke Bundy
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=1125.html
Passionné de science-fiction, le jeune Ben Crandall souhaite plus que tout au monde rencontrer des extra-terrestres. Une nuit, le garçon fait un rêve étrange concernant un vaisseau spatial. Le lendemain, il décide de construire cet appareil volant avec son ami Wolgang, génie en herbe. Une fois l’engin élaboré, les apprentis astronautes partent à la découverte de l’espace sans se douter de l’accueil que leur réserve les autres planètes.
Joe Dante, le papa des Gremlins, réalise un film assez ennuyeux, qui ne vaut que pour les débuts d'Ethan Hawke et de River Phoenix.
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Lucky Luke Lucky Luke France 2009 Aventure 104 min.

546 1/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 08/01/2011
James Huth Jean Dujardin (Lucky Luke), Michaël Youn (Billy The Kid), Sylvie Testud (Calamity Jane), Daniel Prévost (Pat Poker), Alexandra Lamy (Belle), Melvil Poupaud (Jesse James), Jean-François Balmer (Cooper), André Oumansky (Le Président), Gabriel Corrado (Le Père De Luke), Pompeyo Audivert (Le Croque-Mort), Atilio Pozzobon (Le Barman), Alberto Laiseca (Dick Digger), Mathias Sandor (Luke, Jeune), Carolina Prisno (La Mère De Luke), Carlos Kaspar (Hank, Le Gardien), Mirta Wons (Madame Flimsey), Jorge Noya (Monsieur Flimsey), Claudio Weppler (Phil Defer), Horacio Marassi (Le Colonel Mcstraggle), Yann Sarfati (Le Cavalier De Mcstraggle), Chloé Jouannet (Eleanor), Kalena Bojko (Actrice), La Pachamama (La Déesse De La Nature), Daniel Campomenosi (Le Docteur Doxey), Alejandro Zanga (Tetenfer), Kazuomi Takagi (Ming Li Fu), Alejandro Wainstock (Le Jeune Gardien), Luciano Cáceres (Un Homme De Main), Joaquín Berthold (Un Homme De Main), Marcelo Zamora (Un Homme De Main), Daniel Davala (Un Homme De Main), Martin Kohan (Un Homme De Main), Orlando Nicodemes Vera (Un Tricheur), Mariana Suarez (Une Tricheuse), Santiago Rios (Le Desperado Chapelier), Diego Martinsen (L'Imprimeur), Carlos Da Silva (Le Maître D'Hôtel Cooper), Oscar Kramer (Un Politicien), Jorge Carlos Linari (Un Politicien), Roman Chapolski (Un Politicien), Marcio Mansilla (Le Garçon De La Diligence), Sanckon Sane (L'Huissier Du Train), Paul De Fisser (Un Homme Du Président), Kinda Le Parc (Un Homme Du Président), Henry Fonda (Ii) (Le Peintre Émérite), Javier Castillo ('T'As Trop De Chance'), Eugenia Zubiri (Une Saloon Girl), Maria Zubiri (Une Saloon Girl), Daniela Catz (Une Saloon Girl), Andrew Colter (Le Majordome), Patrick Aduma (Le Pianiste De Calamity), Zelie-Jean Huth (La Fillette De La Diligence), Winston Huth (Le Joueur De Tambour), Gregor Bonnell Shillito (Le Porteur D'Étoile), Shannon Renaudeau Shillito (La Jeune Maîtresse), Bruno Salomone (Jolly Jumper (Voix)).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=125611.html
Au cours de sa mission à Daisy Town, la ville qui l'a vu grandir, Lucky Luke, ''l'homme qui tire plus vite que son ombre'', va croiser Billy The Kid, Calamity Jane, Pat Poker, Jesse James et Belle...
Note de la presse : 2/5
Note des spectateurs : 2/5 (Pour 2708 notes : 6 % de *****, 10 % de ****, 20 % de ***, 10 % de **, 55 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 1 865 726 entrées
Budget : 27 000 000 euros
N° de visa : 121503
Couleur
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français

Secrets de tournage :

L'adaptation d'une BD culte
Lucky Luke est l'adaptation sur grand écran des bandes dessinées Les Aventures de Lucky Luke, oeuvre culte créée par Morris et René Goscinny.

Lucky Luke en live sur grand écran : deuxième
Le Lucky Luke de James Huth est le deuxième long métrage live mettant en vedette l'homme qui tire plus vite que son ombre, dix-neuf ans après la version de Terence Hill. A noter que les aventures du cow-boy solitaire qui tire plus vite que son ombre ont également été adaptées en dessin animé, à la fois sur grand (Tous à l'Ouest : une aventure de Lucky Luke) et petit écran.

James Huth / Jean Dujardin : les retrouvailles !
Lucky Luke marque les retrouvailles du réalisateur James Huth avec l'acteur Jean Dujardin, après Brice de Nice et Hellphone, dans lequel l'acteur jouait... Brice.

Pourquoi Dujardin ?
James Huth, réalisateur de Lucky Luke, explique pourquoi il a choisi Jean Dujardin, avec qui il avait déjà tourné deux fois, pour incarner le cow-boy solitaire sur grand écran : "Jean est un homme les pieds sur terre, droit dans ses bottes, avec un vrai côté ténébreaux. Cette ame de "lonesome cowboy" existe réellement chez lui."

Quand Jean Dujardin devient Lucky Luke
Jean Dujardin se souvient du jour où il a enfilé pour la première fois le costume de Lucky Luke : "Mes jambes se sont naturellement arquées, c'était marrant. Je me suis regardé, et j'ai eu la sensation que ça allait marcher. Que je pouvais être un cow-boy, et pourquoi pas Lucky Luke."

James Huth et Lucky Luke
James Huth, le réalisateur de Lucky Luke, est un grand fan de la BD d'origine. Il se souvient : "Je me revois, à la sortie de l'école, foncer au kiosque acheter les images Panini que je collais dans mon album "Lucky Luke". C'était ma BD. J'aimais aussi "Tintin" et "Astérix", bien sûr, mais il y avait quelques chose dans "Lucky Luke" qui me parlait plus que tout. Ce mélange de cultures, ce personnage en plein milieu de deux univers... Un western américain, mais complètement français. Tellement d'éléments me correspondaient dans cette histoire..."

Un "vrai héros français"
Pour le réalisateur James Huth, "Lucky Luke n'est pas un pastiche, une parodie de John Ford ou de Sergio Leone. C'est une "comédie western d'aventure", dans cet ordre-là. Je trouve que l'on manque de héros en France et le film offrait l'occasion de poser un vrai héros français. C'était très important pour moi."

Un fantasme de gosse qui se réalise
"Jouer au cow-boy" était un véritable fantasme pour Jean Dujardin. Il raconte : "Quand, pour te préparer au duel, tu demandes que l'on te mette la musique, sur le plateau, de "Mon nom est personne", évidemment, c'est du pur plaisir de môme. Comme lorsque je marche au bord de la piscine dans OSS 117 et que j'avais demandé à ce que l'on joue la musique du "Magnifique" sur le tournage. Un autre plaisir était d'arriver dans le décor de Daisy Town, et d'arpenter les rues d'une vraie ville de cow-boys. Je regadais les détails comme un enfant, je n'en revenais pas que ce soit du faux. C'est pour cela que l'on fait du cinéma : pour y croire. Et là, j'y croyais totalement."

Comment donner vie à Lucky Luke ?
James Huth, le réalisateur de Lucky Luke, explique comment il a concrétisé à l'image l'univers de Lucky Luke : "Il fallait extraire l'âme de la bande dessinée et la traduire en émotions, pour adapter "Lucky Luke" au cinéma sans le trahir. Lucky Luke a une mèche, est habillé en jaune, blanc, bleu, rouge... C'est la mire télé, ce type ! En plus, il ne fume plus, a juste un brin d'herbe au coin de la bouche. Dur pour un cow-boy... Comment faire pour qu'il ne paraisse pas ridicule ? Nous avons énormément travaillé sur les costumes. L'équilibre des matières, des couleurs, de la patine des vêtements devait asseoir le héros dans son époque et nous raconter sa vie. Il transporte son histoire avec lui, sur lui."

Préparation physique
Pour incarner le personnage de Lucky Luke, Jean Dujardin, complètement novice dans le domaine, a appris à monter à cheval avec un entraîner équestre. L'acteur revient sur cette expérience : "Je suis arrivé chez l'entraîneur équestre Mario Luraschi, je suis monté sur un cheval et il m'a dit "ok, tu ne sais rien faire". Il a alors ajouté que l'on partait pour 15 ou 20 heures de tape-cul. J'ai travaillé les bases, appris à longer le cheval, regarder le cheval, comprendre le cheval, à fermer les yeux, lâcher la bride. Que ce soit au pas, au trot, ou au galop, Mario voulait que j'oublie totalement ce que j'avais en dessous de moi."

Dujardin et Lamy, à la ville comme à l'écran
Lucky Luke permet à Jean Dujardin de donner la réplique à sa femme Alexandra Lamy. Ils s'aiment à nouveau à l'écran après Brice de Nice et surtout la série Un Gars, une Fille. Pour l'anecdote, quelques jours avant la sortie de Lucky Luke se fêtaient les 10 ans d'Un Gars, une Fille, programme lancé en octobre 1999 sur France 2.

Dujardin et Salomone se retrouvent
Lucky Luke marque les retrouvailles à l'écran de Jean Dujardin et Bruno Salomone, ce dernier prêtant sa voix au cheval Jolly Jumper. Les deux hommes se connaissent parfaitement, puisqu'ils faisaient partie de la troupe comique des Nous C Nous, avant de s'affronter pour de rire dans Brice de Nice, puis de se retrouver au générique de Hellphone, Dujardin en Brice et Bruno Salomone en vendeur de skateboards. Ils ont toujours tourné ensemble sous la direction de James Huth, à l'exception du film Cherche fiancé tous frais payés, où Jean Dujardin fait une apparition clin d'oeil et dans lequel sa Chouchou Alexandra Lamy succombe au charme de Bruno Salomone.

L'autre Calamity Jane
Avant que Sylvie Testud ne soit finalement choisie pour incarner Calamity Jane dans Lucky Luke, c'est l'actrice Mathilde Seigner qui était pressentie pour le rôle.

Un tournage à l'autre bout du monde
La majeure partie du tournage de Lucky Luke s'est déroulée en Argentine, ou l'équipe s'est installé durant quatre mois. Des scènes ont notamment été tournées en montagne, dans la ville de Cachi, dans un désert de sel à 4000 mètres d'altitude...
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Sherlock Holmes 2 : Jeu d'ombres Sherlock Holmes: A Game of Shadows USA 2011 Aventure 127 min.

651 0/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 19/07/2013
Guy Ritchie Robert Downey Jr. (Sherlock Holmes), Jude Law (Docteur John H. Watson), Noomi Rapace (Sim), Rachel McAdams (Irène Adler), Jared Harris (Moriarty), Stephen Fry (Mycroft Holmes), Paul Anderson (III) (Moran), Kelly Reilly (Mary Watson), Geraldine James (Mme Hudson), Eddie Marsan (Inspecteur Lestrade), William Houston (Clarky), Wolf Kahler (Le docteur Hoffmanstahl), Iain Mitchell (Le commisaire-priseur), Jack Laskey (Carruthers), Patricia Slater (Maitre d'hotel SushClub), Karima Adebibe (Maitre d'hôtel SushClub), Richard Cunningham (Homme d'affaires), Marcus Shakesheff (Hashisheen), Mark Sheals (L'arbitre des combats de coqs), George Taylor (L'étudiant), Michael Webber (Pasteur), Mike Grady (Chef de Train), Alexandre Carril (Un jumeau), Victor Carril (Un jumeau), Thorston Manderlay (Alfred Meinhard), Afif Ben Badra (Tamas), Daniel Naprous (Marko), Lancelot Weaver (Stefan), Vladimir 'Furdo' Furdik (Andrzej le gitan), Jacques Senet Larson (Enfant tzigane), Nicolas Senet Larson (Enfant tzigane), Sebastian Senet Larson (Enfant tzigane), Alexander Devrient (Tzigane), Fatima Adoum (Tzigane), Stanley Kaye (Stanley), Martin Nelson (Le commandeur), Mark llewelyn-evans (Don Giovanni), Anthony Inglis (Chef d'orchestre), Ian Wilson-Pope (Leporello), Pamela Hay (Elvira), Laurence Dobiesz (Un serveur), Peter Stark (Officier allemand), Roman Jankovic (Officier allemand), Frederick Ruth (Le serviteur de la salle de bal), Carsten Hayes (Photographe), Jonathan Christie (Diplomate), James McNeill (Diplomate), Laurentiu Possa (René Heron), Maitland Chandler (Banquier), Joe Egan (Joe le Gros), Clive Russell (Le capitaine Tanner), Thierry Neuvic (Claude Ravache), Gabrielle Scharnitzky (Frau von Hoffmannstahl), Shonn Gregory (George), Dominic Kinnaird (Un garde), David Bailey (Robert Cecil PM), Karl Stromberg (Garde du corps), Gioacchino Jim Cuffaro (Gitan), Paul Warren (Gitan), Reg Wayment (Homme jouant aux cartes).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=173048.html
Sherlock Holmes a toujours été réputé pour être l'homme à l'esprit le plus affûté de son époque. Jusqu'au jour où le redoutable professeur James Moriarty, criminel d'une puissance intellectuelle comparable à celle du célèbre détective, fait son entrée en scène… Il a même sans doute un net avantage sur Holmes car il met non seulement son intelligence au service de noirs desseins, mais il est totalement dépourvu de sens moral. Partout dans le monde, la presse s'enflamme : on apprend ainsi qu'en Inde un magnat du coton est ruiné par un scandale, ou qu'en Chine un trafiquant d'opium est décédé, en apparence, d'une overdose, ou encore que des attentats se sont produits à Strasbourg et à Vienne et qu'aux Etats-Unis, un baron de l'acier vient de mourir… Personne ne voit le lien entre ces événements qui semblent sans rapport, hormis le grand Sherlock Holmes qui y discerne la même volonté maléfique de semer la mort et la destruction. Et ces crimes portent tous la marque du sinistre Moriarty. Tandis que leur enquête les mène en France, en Allemagne et en Suisse, Holmes et Watson prennent de plus en plus de risques. Mais Moriarty a systématiquement un coup d'avance et semble tout près d'atteindre son objectif. S'il y parvient, non seulement sa fortune et son pouvoir seront sans limite, mais le cours de l'Histoire pourrait bien en être changé à jamais…
Note de la presse : 3,1/5

Fiche technique :

Distributeur : Warner Bros. France
Box Office France : 2 367 762 entrées
Année de production : 2011
Budget : 125 000 000 $
Date de sortie DVD : 7 novembre 2012
Langue : 02 Anglais
Date de sortie Blu-ray : 23 janvier 2013
Format de production : 35 mm
Colorimétrie : Couleur
Format audio : DTS, SDDS, Dolby numérique
Type de film : Long-métrage
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope

Secrets de tournage :
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Apocalypto Apocalypto USA 2006 Aventure 138 min.

806 
  Disponible 05 Autres 01 AVI 28/02/2016
Mel Gibson Rudy Youngblood, Raoul Trujillo, Dalia Hernández, Jonathan Brewer, Morris Birdyellowhead, Carlos Emilio Baez, Ramirez Amilcar, Israel Contreras
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=61676.html
Dans les temps turbulents précédant la chute de la légendaire civilisation Maya.Jeune père porteur de grandes espérances, chef de son petit village, Patte de Jaguar vit une existence idyllique brusquement perturbée par une violente invasion. Capturé et emmené lors d'un périlleux voyage à travers la jungle pour être offert en sacrifice aux Dieux de la Cité Maya, il découvre un monde régi par la peur et l'oppression, dans lequel une fin déchirante l'attend inéluctablement. Poussé par l'amour qu'il porte à sa femme, à sa famille et à son peuple, il devra affronter ses plus grandes peurs en une tentative désespérée pour retourner chez lui et tenter de sauver ce qui lui tient le plus à coeur.
« Liik’sa wo’ol, tukle’e yaan a muuk ». Ainsi s’exprimaient les Mayas. Si le nom de Maya n’évoque pour vous rien d’autre qu’une petite abeille espiègle et colorée passez votre chemin car loin d’adapter la BD de Waldemar Bonsels, Mel Gibson nous emmène à la découverte d’une civilisation cinq fois millénaire. Si l’on passe facilement outre l’intrigue plutôt quelconque, la découverte de cette culture ancestrale est une première au cinéma. Impossible de ne pas savourer le dépaysement, de se dire qu’on n’a jamais rien vu de tel. Bien sûr, les dialogues en langue maya y sont pour quelque chose, mais la peinture d’ensemble donne une coloration unique au film. Ce voyage vers un ailleurs sauvage et sanglant a, malgré de nombreux défauts, des atouts pour séduire.
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Atlantis Atlantis France 1991 Aventure 80 min.

196 
  Disponible 01 AVI 19/01/2006
Luc Besson
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=6968.html
Luc Besson dit d'Atlantis que c'est sa ville, son rêve, le rêve d'un homme devenu poisson. Les êtres humains n'y ont pas place et seule règne la beauté des fonds ou évoluent par centaines dauphins et requins, accompagnés par la musique d'Eric Serra.


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Dakini Honeygiver Among the Dogs ++ Autres 2018 Aventure 118 min.

1028 
  A charger 12/09/2018
Dechen Roder Jamyang Jamtsho Wangchuk (Kinley), Sonam Tashi Choden (Choden), Chencho Dorji (Norbu), Kunga Dorji (Chef Wangdi)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=252681.html
Le détective Kinley enquête sur la disparition d'une nonne bouddhiste. Il forme une alliance houleuse avec la principale suspecte, Choden, une femme séduisante considérée par les villageois comme une “démone".Au fil des histoires que lui raconte Choden sur les Dakinis passées (des femmes éveillées, bouddhistes de pouvoir et de sagesse), Kinley croit entrevoir la résolution de l'enquête. Il devra cependant succomber aux charmes de Choden et à ses croyances surnaturelles.
La déesse

C’est ce à quoi ressemblent les comètes : il faut se pincer pour croire que Dakini est le premier long métrage d’une jeune réalisatrice venue du Bouthan et qui semble sortie de nulle part. Son film est un thriller qui emprunte volontiers les voies du merveilleux. Dakini détourne les codes du film noir avec ses détectives en perdition, ses femmes fatales, ses flics pourris, ses énigmes nébuleuses… et déplace le décor des trottoirs de la ville occidentale aux forêts hantées du Bhoutan. Dechen Roder a visiblement de l’ambition à revendre et s’en donne les moyens pendant une bonne partie du long métrage.

Si le décor est inédit, c’est également le cas de ce ton à part. Dakini s’ouvre sur quelques gentils et mignons miaou de chats. Mais le film va vite prendre une tournure mystique. Kinley, flic, doit enquêter sur un crime lugubre et plus particulièrement sur une suspecte, trop belle pour être honnête, et que les villageois ont tôt fait de désigner comme une sorcière. L’un et l’autre s’aventurent dans des bois magiques et la séance d’hypnose débute. De conte en conte, de légende en légende, l’imaginaire se déploie et certains moments sont visuellement à couper le souffle.

Porté par une grâce assez surnaturelle, Dakini pourrait n’être que ça, un étrange poème qui envoûte comme son héros est envoûté par la beauté, le mystère et ses vertiges. Roder se concentre davantage sur la résolution dans la seconde partie du film – avec plus de difficultés narratives et nettement moins de rythme. Mais malgré les défauts évidents qui sèmeront probablement une partie du public, il y a un premier essai débordant d’envie, qui ne ressemble à pas grande chose d’autre, et qui a le pouvoir ici ou là de nous emmener où il veut. A n’en pas douter, une révélation à suivre.

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Dernier maitre de l'air (le) The Last Airbender USA 2010 Aventure 103 min.

408 
  Disponible 01 Français 01 AVI 22/12/2010
M. Night Shyamalan Noah Ringer (Aang), Dev Patel (Le Prince Zuko), Nicola Peltz (Katara), Jackson Rathbone (Sokka), Shaun Toub (L'Oncle Iroh), Aasif Mandvi (Le Commandant Zhao), Cliff Curtis (Le Seigneur Ozaï), Seychelle Gabriel (La Princesse Yue), Katharine Houghton (La Grand-Mère De Katara), Francis Guinan (Maître Pakku), Damon Gupton (Le Moine Gyatso), Summer Bishil (Azula), Randall Duk Kim (Vieil Homme Dans Le Temple), John D'Alonzo (L'Assistant De Zhao), Keong Sim (Le Père Maître De La Terre), Isaac Jin Solstein (Le Garçon Maître De La Terre), Edmund Ikeda (Le Vieil Homme Du Village De Kyoshi), Morgan Spector (Officier De La Nation Du Feu), Karim Sioud (Gardien De La Prison De La Nation Du Feu), Manu Narayan (Chef Des Gardiens De La Prison De La Nation Du Feu), Kevin Yamada (Prisonnier De La Nation De La Terre), Ted Oyama (Un Villageois De Kyoshi), Ritesh Rajan (Soldat De La Nation Du Feu), Georgie Denoto (Enfant De La Maison De Thé), Manuel Kanian (Le Gardien De Prison Nerveux), Chris Brewster (Un Maître Du Feu), Ryan Cyrus Shams (Le Chef Des Archers), Jeffrey Zubernis (Soldat De La Tribu De L'Eau), Brian Johnson (Soldat De La Tribu De L'Eau), J.W. Cortes (Servant Du Seigneur Du Feu), Jessica Andres (Actrice), John Noble (L'Esprit Du Dragon), Dee Bradley Baker (Appa / Momo).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=125433.html
Air, Eau, Terre, Feu : l'équilibre du monde bascule par une guerre sauvage engagée depuis un siècle déjà par la Nation du Feu contre les trois autres nations. Mettant au défi son courage et son aptitude au combat, Aang découvre qu’il est le nouvel Avatar, seul être capable de maîtriser les quatre éléments. Il s’allie à Katara, un Maître de l’Eau, et à son frère aîné Sokka, afin de stopper la Nation du Feu avant qu'il ne soit trop tard...
Note de la presse : 2/5
Note des spectateurs : 3/5 (Pour 3205 notes : 19 % de *****, 16 % de ****, 19 % de ***, 14 % de **, 33 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 1 166 180 entrées
Couleur
Format du son : Dolby numérique
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : Anglais

Secrets de tournage :

"Le Dernier maître de l'air", le dessin animé
La série animée Nickelodeon Avatar, le Dernier Maître de l'Air a connu un succès immédiat dès son lancement en 2005 et n’a pas tardé à devenir un phénomène international. Elle est diffusée dans plus de 120 pays. Le long métrage adapte l'intégralité des 20 épisodes de la première saison de la série animée.

Le début d'une nouvelle trilogie
Si la série a marqué et accompagné dans le temps la jeunesse de certains, les spectateurs d'aujourd'hui ne seront pas en reste puisque ce film marque le début d'une trilogie et inscrit ainsi M. Night Shyamalan dans un projet d'une nouvelle envergure. Cette trilogie en projet n'est pas la première que le réalisateur ait prévu de mettre en place puisque, information peu connue, Incassable (2000) devait également servir de base à un projet de ce type mais avait dû être abandonné devant l'incompréhension du public.

Une adaptation "d'adulte" !
Si le dessin animé d'origine était destiné à un public jeune et comportait de ce fait certaines composantes classiques (un humour un peu lourd notamment), M. Night Shyamalan, qui aime faire passer des messages politiques dans ses films, a fait de ce projet un sujet actuel dans lequel les spectateurs pourront voir des similitudes avec le monde actuel et provoquer ainsi une réflexion voulue dans l'esprit du réalisateur.

La guerre des noms
Le film s'inspire de la série télévisée d'animation Avatar, le dernier maître de l'air, mais James Cameron détenant les droits pour le nom Avatar, a menacé de poursuites judiciaires les producteurs du film, si le titre n'était pas changé. Ainsi, il a été modifié en The Last Airbender. Ce film est la première adaptation de M. Night Shyamalan.

Un film amibiteux
Si l'on pose au réalisateur la question de savoir s'il s'est rendu assez vite compte de l'envergure de son projet, la réponse est claire : "Dès que nous avons commencé le tournage au Groënland. Quand nous avons posé les pieds au milieu d'un village reconstitué et que j'ai vu tous mes acteurs avec leurs armures, leurs casques... J'ai eu un choc et j'ai compris que c'était mon film le plus ambitieux que j'étais en train de tourner."

Changement de casting
Initialement prévu pour être joué par l'acteur Jesse McCartney, adepte des doublages de dessins animés (Alvin et les Chipmunks 2 notamment), le personnage du prince Zuko a finalement été attribué à la révélation de Slumdog Millionaire, l'acteur d'origine indienne Dev Patel découvert dans les deux premières saisons de la série Skins. Ce changement de casting est justifié par un conflit d'organisations, Jesse McCartney ayant été choisi pour tenir le rôle principal de Beware the Gonzo.

Des enfants persuasifs
Fascinées par l'héroïne Katara du dessin animé, ce sont les filles du réalisateur M. Night Shyamalan qui ont poussé leur père à se lancer dans les aventures du Dernier maître de l'air. En retour, le cinéaste avoue qu'il a fait ce film avant tout pour les enfants.

Défi de casting
En plus de devoir correspondre plus ou moins aux personnages originaux (la ressemblance avec le personnage animé est d'ailleurs troublante pour l'acteur principal, le débutant Noah Ringer) l'enjeu du casting était de trouver des interprètes capables de mêler jeu et combat. Et de l'aveu même du réalisateur, ce n'était pas chose aisée, d'autant plus pour lui qui n'avait jusqu'à présent jamais réalisé de production de ce type.

Tournage polaire
Au début du tournage, l'équipe installa ses quartiers dans la petite ville côtière d'Illulissat... au Groenland. Les scènes du village de Katara et Sokka y seraient tournées pendant les 9 premiers jours de la production. Le site n'était accessible que par des avions petits porteurs et la température était en permanence glaciale. Le décor du village de la Tribu de l'Eau a été érigé aux abords de la Disco Bay et ses immenses icebergs près de deux mois avant le début du tournage et a mobilisé 150 techniciens américains, danois et groenlandais.

Conversion 3D
Comme Le Choc des Titans de Louis Leterrier, Le Dernier maître de l'air a d'abord été filmé en 2D. A la suite du succès en salles de nombreux films projetés en 3D, les studios Paramount ont décidé de convertir le long métrage en relief lors de sa post-production.

Champions de taekwondo
Parmi le casting du Dernier maître de l'air, les acteurs Noah Ringer et Dev Patel sont de véritables champions de taekwondo. Le premier a commencé à étudier cet art martial à l'âge de 10 ans (il en compte 13 lors du tournage) et a participé à une bonne vingtaine de tournois à travers les États-Unis. Noah Ringer détient le titre de Champion d'État du Texas. Quant à Dev Patel, ceinture noire de taekwondo, il obtient une médaille d'argent lors d'un championnat international organisé à Dublin en 2004.

James Newton Howard (une septième fois) à la baguette
Le compositeur James Newton Howard signe avec la bande originale du Dernier maître de l'air sa septième collaboration avec le réalisateur M. Night Shyamalan. Les deux se rencontrent en 1999 sur le film Sixième Sens, puis se retrouvent par la suite sur Incassable (2000), Signes (2002), Le Village (2004), La Jeune fille de l'eau (2005) et Phénomènes en 2008.

Doublures féminines
Chaque acteur possédait sa propre doublure. Noah Ringer, pour sa part, en a eu deux : Karine Mauffrey, acrobate du Cirque du Soleil, pour les scènes de maîtrise de l'Air, et Jade Quon, gymnaste et artiste martiale, pour les cascades à double révolution réalisées sur filin.

Les maîtres de la technique
Pour mettre en scène Le Dernier maître de l'air, M. Night Shyamalan a bien su s'entourer. Tout d'abord, le directeur de la photographie Andrew Lesnie a déjà exercé sa maîtrise de la lumière sur la trilogie du Seigneur des anneaux, recevant un Oscar pour le premier volet, et sur le King Kong de Peter Jackson en 2005. La chef costumière Judianna Makovsky s'est chargée du premier Harry Potter, du troisième X-men et du diptyque Benjamin Gates. Le monteur Conrad Buff a participé au montage de quatre films de James Cameron dont Terminator 2 et Titanic.

Un doubleur d'origine
Déjà doubleur de la série-culte qui a servi de base à l'adaptation de ce film et doubleur de carrière (il n'est jamais apparu au cinéma !), Dee Bradley Baker apparaît également dans le casting de la nouvelle version. Il est le seul dans ce cas et il retrouve le même poste que sur la série puisqu'il double à nouveau les personnages d'Appa et de Momo.
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Livre de la jungle (le) The Jungle Book USA 2016 Aventure 106 min.

843 
  Disponible 01 Français 01 AVI 18/05/2016
Jon Favreau Neel Sethi, Ben Kingsley, Bill Murray, Idris Elba, Scarlett Johansson, Christopher Walken, Lupita Nyong'o, Giancarlo Esposito, Emjay Anthony, Lambert Wilson, Leïla Bekhti, Eddy Mitchell, Cécile de France
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=222692.html
Les aventures de Mowgli, un petit homme élevé dans la jungle par une famille de loups. Mais Mowgli n’est plus le bienvenu dans la jungle depuis que le redoutable tigre Shere Khan, qui porte les cicatrices des hommes, promet d’éliminer celui qu’il considère comme une menace. Poussé à abandonner le seul foyer qu’il ait jamais connu, Mowgli se lance dans un voyage captivant, à la découverte de soi, guidé par son mentor la panthère Bagheera et l’ours Baloo. Sur le chemin, Mowgli rencontre des créatures comme Kaa, un pyton à la voix séduisante et au regard hypnotique et le Roi Louie, qui tente de contraindre Mowgli à lui révéler le secret de la fleur rouge et insaisissable : le feu.

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Mission Évasion Hart's War USA 2001 Aventure 125 min.

284 
  Disponible 01 AVI 27/12/2006
Gregory Hoblit Bruce Willis (le colonel William McNamara), Colin Farrell (le lieutenant Tommy Hart), Terrence Howard (le lieutenant Lincoln Scott)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=28921.html
Durant la Seconde Guerre mondiale, le lieutenant Tommy Hart est arrêté par les Allemands et envoyé dans un camp de prisonniers tenu par le tyrannique colonel Werner Visser. Le colonel William McNamara est chargé de surveiller les détenus américains. Deux nouveaux prisonniers de guerre font leur entrée au Stalag VI : les lieutenants Lincoln Scott et Lamar Archer, deux noirs qui ne sont pas les bienvenus. Une nuit, un soldat blanc, raciste de surcroît, est retrouvé assassiné. Lincoln a beau clamer son innocence, un témoin prétend l'avoir identifié. Le lieutenant Tommy Hart, ancien étudiant en droit, est chargé de sa défense.

Ce meurtre va donner au colonel McNamara l'occasion d'échafauder un plan audacieux. Tandis que l'attention des soldats allemands se focalisera sur le procès, lui et ses hommes mettront au point une périlleuse évasion.
Fiche technique :

Budget : 70 millions de $
Couleur : Couleur
Format du son : Dolby Digital DTS
Format de projection : 2.35 : 1 Cinémascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : Anglais

Secrets de tournage :


Soucieux du réalisme de leur film, le réalisateur Gregory Hoblit et son directeur photo Alar Kivilo décidèrent de limiter au maximum les objectifs grand angle ainsi que l'usage de la caméra dite "Steadicam". L'éclairage du camp de prisonniers était pour sa part assuré par des lampes au tungstène, comme à l'époque des faits.


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Mont-Dragon Mont-Dragon France 1970 Aventure 91 min.

490 
  Disponible 01 Français 01 AVI 25/12/2010
Jean Valère Jacques Brel (Georges Dormond), Gérard Bernard (Michel), Yves Brainville ((voix)), Carole André (Marthe de Boismenil), Paul Le Person (Gaston)
http://www.redlist.be.ma/index.php?lien=liens&type=films&id=12420
Mis à la porte de l'armée par le colonel de Boisménil et mari d'une dame qu'il a séduite, Georges Dormond revient au château où il a été naguerre palefrenier, pour se venger des Boisménil, humilier tout le monde et séduire toutes les femmes...

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Odyssée de Pi (l') Life of Pi USA 2012 Aventure 125 min.

1058 
  Disponible 01 Français 03 Divers 02/10/2019
Ang Lee Suraj Sharma, Irrfan Khan, Adil Hussain, Tabu, Rafe Spall, Gérard Depardieu, Ayush Tandon, Gautam Belur
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=54343.html
Après une enfance passée à Pondichéry en Inde, Pi Patel, 17 ans, embarque avec sa famille pour le Canada où l’attend une nouvelle vie. Mais son destin est bouleversé par le naufrage spectaculaire du cargo en pleine mer. Il se retrouve seul survivant à bord d'un canot de sauvetage. Seul, ou presque... Richard Parker, splendide et féroce tigre du Bengale est aussi du voyage. L’instinct de survie des deux naufragés leur fera vivre une odyssée hors du commun au cours de laquelle Pi devra développer son ingéniosité et faire preuve d’un courage insoupçonné pour survivre à cette aventure incroyable.
Le réalisateur Ang Lee réussit un tour de force numérique en adaptant le roman de Yann Martel.

Au début de ce film enchanteur et incomplet, on voit un zoo, en relief - puisque le film tout entier se voit avec des lunettes. Les plans de flamants roses qui se détachent parfaitement sur la mare, de phacochères (ou de babiroussa) dont les verrues jaillissent, ramènent aux émerveillements primitifs.

Ces vues stéréoscopiques sont artificielles et ravissantes. On se retrouve dans la peau d'un spectateur du XVIIIe siècle qui découvre la lanterne magique ou dans celle d'un bambin à qui l'on a donné une visionneuse à diapositives.

Ang Lee, cinéaste complexe jusqu'à l'incohérence, aime, entre deux études sur la noirceur de l'âme humaine, retrouver ce regard d'enfant. C'était le cas dans Tigre et dragon (2000) qui relevait autant du conte de fées que du film de sabre.

En adaptant le roman de Yann Martel, L'Histoire de Pi (Folio, 2005, rééd. 2012), il a trouvé un matériau à bien des points de vue idéal. L'histoire de Piscine Patel (Suraj Sharma), né à Pondichéry, ainsi nommé parce qu'un oncle avait effleuré le paradis en nageant dans la piscine Molitor à Paris, n'est pas faite pour être prise au pied de la lettre.

Martel a imaginé qu'elle est recueillie au Canada, par un écrivain en mal d'inspiration. Un universitaire du nom de Pi Patel lui raconte comment il a survécu au naufrage qui a emporté sa famille et les animaux du zoo que celle-ci gérait à Pondichéry.

Quittant l'Inde pour le Canada, les Patel avaient emmené avec eux les créatures qui les avaient fait vivre, jusque-là dans l'idée de les vendre en Amérique. Mais les courants et les vents firent que Pi se retrouva seul sur un canot de sauvetage avec une hyène, un zèbre et un tigre nommé Richard Parker.

La véracité de cette odyssée n'est qu'une question subsidiaire. Le livre en fait un enjeu philosophique que le scénario de David Magee tente de transposer à l'écran : Pi et Richard Parker incarnent la dualité du monde vivant, l'esprit qui lui donne forme et la chair et l'énergie qui l'animent.

A la partition New Age de Mychael Danna répond une espèce de bande intellectuelle qui accompagne les péripéties fantastiques : l'humain ne peut exister contre la nature, nous sommes une partie inséparable d'un grand tout (leçon récemment dispensée, sous une autre forme, dans Les Bêtes du Sud sauvage, de Benh Zeitlin).

Cette version considérablement allégée de quelques philosophies et religions orientales est administrée avec une maladresse qui contraste avec la magnificence très légèrement kitsch des êtres et des éléments agitant l'écran.

L'Odyssée de Pi est un film merveilleux. Parce qu'il montre des merveilles qu'on n'aurait jamais crues à portée de regard : un tigre qui nage au milieu de l'océan Pacifique, filmé depuis le fond de l'eau ; une baleine qui brise l'eau phosphorescente pour illuminer un garçon et un grand félin ; une île flottante de palétuviers peuplée de suricates qui dérive sur la mer...

Ang Lee manie les outils numériques (images générées par ordinateur, relief, etc.) avec la virtuosité légèrement exhibitionniste d'un magicien de cirque.

Que l'on attende les péripéties parce qu'on a lu le livre (la réponse à la question "mais comment va-t-il faire pour... ?" est ainsi toujours époustouflante) ou que l'on aille de surprise en surprise, L'Odyssée de Pi est une flânerie exquise, d'autant que le rythme du récit est ample, jamais forcé.

On sympathisera avec le guide, le jeune acteur Suraj Sharma, parfait dans le registre de l'étonnement, au point de ne pas remarquer la gaucherie des séquences qui mettent aux prises le personnage de l'écrivain et Pi Patel adulte (incarné par Irrfan Khan) ou les explications superfétatoires de la voix off décryptant les symboles qui se déploient sur l'immensité de l'océan numérique.

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Silence Silence USA 2016 Aventure 162 min.

955 
  Disponible 02 Anglais 01 AVI 15/03/2017
Martin Scorsese Andrew Garfield, Adam Driver, Liam Neeson, Tadanobu Asano, Ciarán Hinds, Yôsuke Kubozuka, Yoshi Oida, Shinya Tsukamoto
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=29943.html
XVIIème siècle, deux prêtres jésuites se rendent au Japon pour retrouver leur mentor, le père Ferreira, disparu alors qu’il tentait de répandre les enseignements du catholicisme. Au terme d’un dangereux voyage, ils découvrent un pays où le christianisme est décrété illégal et ses fidèles persécutés. Ils devront mener dans la clandestinité cette quête périlleuse qui confrontera leur foi aux pires épreuves.
Comment pourraient-ils continuer à vivre sans savoir la vérité ? Malgré les doutes de leur supérieur, deux Portugais, le père Rodrigues (Andrew Garfield) et le père Garupe (Adam Driver) décident, en cette année 1633, de gagner le Japon et de retrouver leur maître disparu là-bas et calomnié : accusé d'avoir renié le Christ et apostasié. C'est dans la plus grande clandestinité qu'ils débarquent, guidés par un pauvre hère effrayé et braillard qui, on s'en apercevra plus tard, n'en finit pas de se convertir au christianisme, comme saisi par la lumière, pour mieux abjurer l'instant d'après, mû par son angoisse et par sa lâcheté. On dirait l'apôtre Pierre puissance dix...

Cela fait des années que Martin Scorsese rêvait de porter à l'écran le roman de Shusaku Endo (déjà adapté, au demeurant, en 1971, par le cinéaste Masahiro Shinoda et présenté au festival de Cannes). Sans doute y retrouvait-il, porté à son paroxysme, le thème qui a inspiré toute son oeuvre : la culpabilité. Pas seulement dans ses films clairement spiritualistes — et toujours un peu ratés, d'ailleurs, comme La Dernière Tentation du Christ ou Kundun. Car la faute et la rédemption s'infiltrent au moins autant dans Mean Streets et dans Casino, réflexions incessantes sur la progression du Mal : comment il s'infiltre pour mieux nous perdre, et aussi, parfois, comment il se perd en nous, se dissout, s'évapore au terme d'une lutte aussi mystérieuse que sans merci.

Silence est l'apothéose d'un Scorsese hanté par la grâce, donnée à certains presque naturellement, mais que d'autres poursuivent à jamais et en vain. Et les périls d'une foi qui, parfois, ne reflète que la vanité de celui qui la professe. C'est un film lent, ample, rongé par le doute, certes, mais bien plus apaisé que d'habitude. Devant ces plans magnifiques, où la nature dépasse constamment les ambitions humaines, on mesure à quel point Akira Kurosawa a pu être, pour le cinéaste, durant toute sa carrière, une sorte d'ange gardien. Kagemusha et Ran sont formellement tout proches...

La force du film vient de son humilité même. Ce n'est pas un manifeste. Pas un instant Scorsese ne se veut un prosélyte du catholicisme. Au contraire, il montre ses deux prêtres étonnés, et même vaguement dégoûtés, par ces villageois japonais incultes, convertis par hasard et depuis longtemps livrés à eux-mêmes, qui ­réclament avec une ferveur hystérique confessions et absolutions. Et s'ils croisent la route de quelques chrétiens qui acceptent de mourir pour leur foi — le vieux Mokichi, torturé, met quatre jours à rendre son dernier souffle —, leur admiration est confrontée à l'inutilité de cette mort. Leur foi vacille. Celle du père Rodrigues, surtout, même s'il s'y accroche avec férocité : Andrew Garfield a, d'ailleurs, dû séduire Scorsese par sa stature, sa carrure et, pour tout dire, sa chevelure : attrapé et enfermé, il ressemble vraiment, à travers ses barreaux, à un lion en cage...

L'orgueil et la confusion se côtoient chez ce personnage, proie facile pour des Japonais que Scorsese a l'intelligence de ne jamais peindre comme des brutes ou des simplets. Certes, ils torturent méthodiquement et savamment les prêtres catholiques qui s'aventurent dans leur pays pour y prôner les Evangiles, mais ils sont, à leurs yeux, des colonisateurs. Des ­fanatiques qui, sans avoir songé aux conséquences de leurs actes, veulent remplacer une religion établie, le bouddhisme, par une autre, qu'ils croient meilleure et vraie. Mais « pour le Japon rien n'existe hors du royaume de la nature. Pour eux, rien ne transcende l'humain. Notre notion d'un Dieu chrétien leur est inconcevable », apprendra, mais trop tard, le père Rodrigues.

Reste, évidemment, le sacré. C'est cette notion qui, visiblement, exalte Scorsese et qu'il exalte, dans ce film, avec une ferveur inattendue. Le sacré et son contraire : la profanation... Le moment le plus fort, le plus ardent — en un sens, le plus « hitchcockien » du film — est celui où le père Rodrigues est sommé de marcher sur l'image de son Dieu. De la renier. « Un seul pas et tu seras libre », lui chuchotent les plus pragmatiques. Ça ne suffit pas. Nettement plus habiles, d'autres suggèrent que sa trahison mettra fin aux souffrances des chrétiens torturés non loin de là. « Ils appellent à l'aide comme vous appelez Dieu. Il est silence. Ne le soyez pas. » Scorsese filme alors, longuement, avec une compassion infinie, ce prêtre immobile et ce temps suspendu où il refuse, se reprend, s'approche, résiste, puis cède à cet « acte d'amour » (dixit Scorsese) qui restera, pour lui, une faute irréparable. Une flétrissure éternelle. On songe à la formule de Nikita Mikhalkov dans Partition inachevée pour piano mécanique : « Seigneur, je sais, désormais, qu'une seule trahison justifie toutes les autres... »

Mais Scorsese ne juge personne. Il ne condamne ni la faiblesse de l'hom­me, ni, comme pouvait le faire Ingmar Bergman, un autre de ses maîtres, l'insoutenable indifférence de Dieu pour Ses créatures. D'où cette pensée que le père Rodrigues garde en lui, longtemps après sa chute : « Même s'Il a gardé le silence toute ma vie jusqu'à ce jour, tout ce que je fais, tout ce que j'ai fait parle de Lui. C'est dans le silence que j'ai entendu Sa voix. » — Pierre Murat

Lettre du père Rodrigues à son supérieur
« Les villageois, rassemblés sur la plage, observaient le silence. Les Japonais surveillaient pour empêcher toutes funérailles chrétiennes. Les os restants de Mokichi furent jetés à la mer pour ne jamais être vénérés... Mon Père, vous direz que toutes ces morts ne sont pas vaines. Que Dieu a sûrement entendu leurs prières. Mais a-t-Il entendu leurs cris ? Comment expliquer Son silence à ces gens qui ont tant enduré ? Il me faut toute ma force pour le comprendre moi-même... »
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Silencieux (le) Silencieux (le) France 1972 Aventure 112 min.

469 
  Disponible 01 Français 01 AVI 25/12/2010
Claude Pinoteau Lino Ventura (Clément Tibère), Léa Massari (Marie), Suzanne Flon (Jeanne), Leo Genn (Le Chef Du Mi5), Robert Hardy (L'Assistant), Bernard Dheran (M. Chat), Lucienne Legrand (La Libraire), Roger Crouzet (Un Agent De La Dst), André Falcon (Un Agent De La Dst), Pierre Collet, Pierre Zimmer (Le Nouveau Mari De Maria).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=12455.html
Le physicien Tibère est enlevé par les Soviétiques et doit travailler pour eux. Quelques années plus tard, ce sont les 02 Anglais qui le kidnappent. Tibère se voit alors contraint de dénoncer deux espions.

Note des spectateurs : 3/5 (Pour 62 notes : 29 % de *****, 29 % de ****, 38 % de ***, 0 % de **, 5 % de *)

Fiche technique :

Couleur
Format du son : Mono
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français
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Temple Du Lotus Rouge (le) Burning Paradise Chine/Hong-Kong 1994 Aventure 104 min.

344 
  Disponible 01 AVI 04/05/2008
Ringo Lam John Ching (Crimson), Willie Chi (Fong Sai Yuk), Carmen Lee (Tou-Tou), Sheng Yang (Hung Hei-Kwun), Kum-Kong Weng (Elder Kung), Chun Lam (Brooke).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=10755.html
Après avoir tué tous les pensionnaires du Temple Shaolin, la secte du Lotus Rouge en cherche les derniers disciples. Fong Sai-Yuk, un des plus prestigieux, est enfermé dans le Temple du Lotus Rouge, un labyrinthe démoniaque dirigé par un fou sanguinaire, dont personne n'est sorti vivant. Pour l'instant...
Fiche technique :

Couleur
Format du son : Mono
Format de projection : 1.85 : 1
Format de production : 35 mm
Tourné en : Cantonais


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Tracks Tracks ++ Autres 2013 Aventure 112 min.

919 
  Disponible 01 Français 01 AVI 07/12/2016
John Curran Mia Wasikowska (Robyn Davidson), Adam Driver (Rick Smolan), Rainer Bock (Kurt Posel), Rolley Mintuma (M. Eddy), Robert Coleby (Pop), Emma Booth (Marg), Jessica Tovey (Jenny), John Flaus (Sallay)
http://www.telerama.fr/cinema/films/tracks,493348.php
En 1975, Robyn Davidson, une jeune femme en quête de sens, abandonne sa vie urbaine pour traverser le désert Australien sur 3200 km. Sa solitude sera troublée par Rick Smolan, un photographe du National Geographic qui couvre son expédition. Inspiré d’une histoire vraie, son périple est jalonné de rencontres qui lui permettent de s’ouvrir au monde et de découvrir sa force intérieure.
Une femme parcourt 2500 kilomètres à pied dans le désert australien avec quatre chameaux et son chien. Présentée en 2013 à la Mostra, la longue marche de Mia Wasikowska a donc mis presque trois ans pour arriver sur nos écrans. Tracks est adapté d’un sujet du National Geographic sur Robyn Davidson, une femme qui, en 1977, a financé son projet fou de parcourir à pied le désert australien jusqu’à l’océan Indien en acceptant de devenir le sujet d’un reportage. Le résultat à l’écran – un voyage silencieux dans les paysages grandioses de l’Outback dépouillé de tout discours ou réflexion existentielle – ne transcende pas son matériau d’origine, mais ne manque pas d’une certaine grâce. Tout comme l’impénétrable Mia Wasikowska.
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Xxx 2 Triple X Xxx : State Of The Union USA 2004 Aventure 101 min.

353 
  Disponible 01 Français 01 AVI 19/05/2008
Lee Tamahori Ice Cube (Xxx / Darius Stone), Michael Roof (Toby Lee Shavers), Scott Speedman (L'Agent Kyle Steele), Nona Gaye (Lola Jackson), Samuel L. Jackson (L'Agent Augustus Gibbons), John G. Connolly (Le Lieutenant Alabama 'Bama' Cobb), Willem Dafoe (Le Général George Octavius Deckert), Peter Strauss (Le Président James Sanford), Sunny Mabrey (Charlie), Ramon De Ocampo (L'Agent Meadows), Barry Sigismondi (Bull), Xzibit (Zeke), Ned Schmidtke (Le Colonel Jack Pettibone), J. Anthony Brown (Webster), Matt Gerald (Liebo).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=45560.html
Un complot se trame au coeur de la Maison Blanche. La plus haute autorité du pays est en danger. Augustus Gibbons vient lui-même d'échapper à un attentat au sein du quartier général secret de la NSA. Plus personne n'est en sécurité...Pour l'aider à déjouer la machination, Gibbons a besoin d'un nouvel agent XXX. Pour lui, un seul homme peut mener à bien cette mission : Darius Stone, un soldat d'élite décoré des Forces Spéciales, un dur venu du ghetto, expert en armement et en techniques de combat, et une forte tête...
Fiche technique :

Budget : 87 000 000 $
Box Office France : 466 149 entrées
N° de visa : 112421
Couleur
Format du son : Dolby SR + Dolby SR-DTS & SDDS
Format de projection : 2.35 : 1 Cinémascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

La suite de "XXX"
XXX 2 est la suite du thriller d'action xXx, réalisé en 2002 par Rob Cohen. Changement total pour ce nouvel opus : Rob Cohen a laissé son fauteuil de réalisateur à Lee Tamahori (le James Bond Meurs un autre jour) pour se contenter d'un rôle de producteur exécutif, alors que l'agent spécial XXX n'est plus incarné par Vin Diesel, mais par Ice Cube.

Ice Cube en vedette
Avec XXX 2, l'acteur Ice Cube, connu mondialement pour ses activités dans le monde de la musique hip-hop, obtient son premier grand rôle dans un film d'action. Celui qui a déjà montré des capacités à jouer dans des productions musclées (Boyz'n the Hood, la loi de la rue, Les Rois du désert) revient sur le moment où le projet XXX 2 commença à se concrétiser dans son esprit : "Je suis un fan du premier film, les cascades étaient stupéfiantes. Je me trouvais dans le bureau de Neal H. Moritz pour parler d'un autre projet quand j'ai découvert la bande-annonce du premier film, et je me suis dit à ce moment-là que j'aurais adoré y jouer !" Le producteur Neal H. Moritz ne tarit pas d'éloges sur son nouvel acteur vedette : "Peu d'acteurs ont à la fois le vrai feeling de la rue requis pour le rôle et la capacité de faire les cascades. Ice Cube en était capable. Il a adoré les scènes d'action, il y est impressionnant."

Un méchant de renom
Le méchant de XXX 2 est incarné par l'acteur Willem Dafoe. Celui qui a déjà incarné des personnages aux viles intentions dans Light Sleeper, Speed 2 : Cap sur le danger ou Spider-Man interprète ici, selon ses propres termes, "un puissant représentant du gouvernement dont les convictions l'opposent directement à celui qu'il sert, le Président. Mon personnage a une vue du monde qui est plus celle d'un politicien que d'un général. Il pense que la manière dont le pays est gouverné les mène à la catastrophe. Etant donné son parcours et les ressources à sa disposition, il fait ce qu'il peut pour changer le gouvernement. Malgré son approche radicale du problème, il ne se voit pas comme quelqu'un de subversif. Au contraire, il se considère comme un patriote qui pense qu'un changement de régime est la seule solution."

XXX aux Etats-Unis
L'un des principaux changements par rapport au premier film est le lieu de l'action. Le producteur Neal H. Moritz explique : "Nous avions aimé l'univers et le concept du premier xXx. Avec cette aventure, le film d'espionnage avait trouvé un nouveau souffle, un rythme d'aujourd'hui. Quand nous nous sommes lancés dans ce second chapitre, nous avons décidé de conserver ces éléments, tout en couvrant un nouveau champ d'action. Cette fois, l'histoire ne se déroule plus à l'étranger, mais à l'intérieur même des Etats-Unis. Cela offrait un cadre très actuel et très fort."

Samuel L. Jackson fidèle au poste
L'acteur Samuel L. Jackson est l'un des seuls à reprendre son rôle dans XXX 2, celui de l'agent de la NSA Augustus Gibbons. Il explique : "L'idée de pouvoir pousser le personnage plus loin et de montrer ses facettes plus sombres m'attirait. J'ai toujours vu Gibbons comme une sorte de rebelle qui se trouve simplement faire partie du gouvernement. C'est avant tout un franc-tireur qui n'écoute que sa conscience. Il croit en ce qu'il fait, mais il a toujours été considéré comme un outsider. Le fait qu'il dirige cette organisation secrète à sa manière me plaît. C'est sans doute à cause de mon naturel insoumis..."

Un rappeur en côtoie un autre
Le casting de XXX 2 réunit deux stars du hip-hop : Ice Cube, dans le rôle principal de XXX/Darius Stone, et Xzibit, vu notamment au générique de 8 Mile, qui incarne ici Zeke, l'un des associés de XXX.

Une préparation... accélérée !
Pour les besoins de XXX 2, certains comédiens ont dû se prêter à une préparation physique intensive. Ice Cube, Xzibit et Michael Roof ont ainsi suivi des stages de conduites à grande vitesse et ont notamment pu conduire l'impressionnante voiture futuriste Ford Cobra. Ice Cube jalouse avec humour l'un de ses partenaires : "Xzibit a de la veine, il a non seulement un arsenal d'enfer, mais il a les véhicules et les cascades les plus hot du film ! Moi j'ai eu la chance de pouvoir faire joujou avec la GTO, le F-150 et la concept car Ford. Cette Cobra est un bijou. J'avais l'impression d'être au paradis des amateurs de voiture. Je me promenais sur le plateau, il y avait ici une Ferrari, là une Rolls Royce, ou une nouvelle Mustang... Je me suis éclaté, voir toutes ces voitures, pouvoir les conduire et même les exploser !"

Le Capitole en studio
L'histoire de XXX 2 se déroule dans la ville de Washington. A l'origine, la production du film souhaitait tourner des scènes dans l'enceinte-même du Capitole, mais les mesures de sécurités (scannage des camions, fouille du matériel,...) autour du bâtiment les en dissuadèrent. Ainsi, l'équipe tourna peu sur place et le Capitole ainsi que la plupart des sites gouvernementaux furent reconstruits en studio, avec l'aide du chef décorateur Gavin Bocquet (Star wars : Episode III - La Revanche des Sith).


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Zen Zen Japon 2009 Aventure 127 min.

938 
  Disponible 05 Autres 01 AVI 15/02/2017
Banmei Takahashi Kankurô Nakamura, Yuki Uchida, Ryushin Tei
http://www.imdb.com/title/tt1156470/combined
Le film raconte l'histoire vraie du jeune moine japonais Dogen qui s'initia au bouddhisme zen en Chine au XIIIe siècle et l'importa au Japon.
The story is about the life and times of the great (perhaps the greatest) zen monk in Japanese history: Dogen.

Dogen's origin is not well known, but what he's become in his later life is part of the Japanese history and culture. The movie is an attempt to portray his life. I'm not sure how much of this story is based on fact. Dogen is the founder of Japanese Soto zen sect which he brought back from China. None of these background information are elaborated in this movie which I think makes this movie miss its point.

It's based on a biographical novel of Dogen by Tetsuo Ootani who himself is a Soto zen monk. I don't know anything about the novel, but since it's supposed to be the life story of Dogen, I believe this movie should reflect that also. However, perhaps the producers have bit off more than they can chew because I find this movie very incomplete whether looking from Buddhistic point of view, or biographic point of view.

How did Dogen arrive at his view of zen Buddhism should at least be highlighted, but none of that is shown in this movie. I believe that the producers didn't know anything about the subject that they were putting on the big screen. It shows on the choppy way the story advances.

The producers, and also the actors were not the caliber that could describe a story of this magnitude.

Good attempt but fail of a production from the aforementioned reasons.
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Quand Harry Rencontre Sally When Harry Met Sally USA 1989 Comédie 96 min.

608 4/4
  Disponible 02 Anglais 01 AVI 18/04/2012
Rob Reiner Billy Crystal (Harry Burns), Meg Ryan (Sally Albright), Carrie Fisher (Marie), Bruno Kirby (Jess), Steven Ford (Joe), Lisa Jane Persky (Alice), Michelle Nicastro (Amanda Reese), Kevin Rooney (Ira), Franc Luz (Julian), Tracy Reiner (Emily), Kyle T. Heffner (Gary), Harley Jane Kozak (Helen), Gretchen Palmer (Hôtesse), Robert Alan Beuth (Acteur), Joe Viviani (Acteur), David Burdick (Acteur).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=32035.html
Harry et Sally s'entendent comme chien et chat. Après la fac ils prennent la même destination, New York, mais ne se reverront que cinq ans plus tard, par hasard, dans un aéroport. Chacun a fait sa vie, ils se sont fiancés. Cinq ans passent encore, ils se rencontrent à nouveau. Tous deux viennent de rompre et dans cette étape difficile, ils se découvrent une vraie amitié. La complicité les rapproche à tel point qu'ils finissent par admettre, ce que leurs amis savaient déjà : ils sont faits l'un pour l'autre.
Note des spectateurs : 4/5 (Pour 5685 notes : 39% de *****, 32% de ****, 13% de ***, 9% de **, 4% de *, 3% de °)

Fiche technique :

Titre original : When Harry Met Sally
Récompenses : 2 nominations
Box Office France : 1 851 694 entrées
Budget : 16 000 000 $
Année de production : 1989
Langue : 02 Anglais
Date de sortie DVD : 18 juillet 2007
Format de production : 35 mm
Date de sortie Blu-ray : 25 mai 2011
Format audio : Dolby
Colorimétrie : Couleur
Format de projection : 1.85 : 1
Type de film : Long-métrage

Secrets de tournage :
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Vie de Brian (la) Monty Python's Life Of Brian UK 1978 Comédie 93 min.

549 4/4
  Disponible 02 Anglais 01 AVI 08/01/2011
Terry Jones Graham Chapman (Brian / Le Premier Roi Mage / Biggus Dickus), Terry Gilliam (Un Révolutionnaire Du Commando Masqué / Un Prophète De Sang Et De Tonnerre / Geoffrey), John Cleese (Le Troisième Roi Mage / Reg / Un Officiel Juif À La Lapidation / Un Centurion À La Cour), Michael Palin (Ponce Pilate / Le Deuxième Roi Mage / Nisus Wettus), Eric Idle, Terry Jones (Mandy La Mère De Brian / Colin / Simon / Bob Hoskins / Le Saint Homme), George Harrison (Papadopoulis), Ken Colley, Spike Milligan, Bernard Mckenna, Kenneth Colley (Acteur), Charles Mckeown (Acteur), Sue Jones-Davies (Actrice), Neil Innes (Acteur), John Young (Acteur), Carol Cleveland (Acteur), Terence Bayler (Acteur), Chris Langham (Acteur), Peter Brett (Acteur), Gwen Taylor (Actrice), Andrew Maclachlan (Acteur).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=249.html
En l'an 0, en terre de Galilée, Mandy et son bébé Brian reçoivent la visite des Rois Mages un beau soir de décembre. Ceux-ci, s'apercevant de leur erreur, remballent prestement leurs présents et filent dans l'étable voisine. Hélas, Brian a tiré le mauvais numéro...
Note de la presse : 4/5
Note des spectateurs : 4/5 (Pour 7557 notes : 62 % de *****, 22 % de ****, 8 % de ***, 2 % de **, 6 % de *)

Fiche technique :

Budget : 4 000 000 $
Couleur
Format du son : Dolby
Format de projection : 1.85 : 1
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

La troisième folie des Monty Python
Formée en 1969, la troupe des Monty Python, qui réunit John Cleese, Terry Gilliam, Eric Idle, Michael Palin, Graham Chapman et Terry Jones, se fait d'abord connaître par l'émission télévisée Monty Python's flying circus. En 1971, la joyeuse bande passe du petit au grand écran avec La Première folie des Monty Python, sous la direction de Ian McNaughton. C'est ensuite Terry Jones qui réalise Monty Python, sacré Graal en 1975, La Vie de Brian trois ans après, puis Monty Python, le sens de la vie (co-réalisé par Gilliam) en 1983, le dernier film qui rassemble ces figures culte de l'humour britannique.

Sauvés par un scarabée
En 1976, les Monty Python ne parviennent pas à réunir l'argent nécessaire au tournage de La Vie de Brian. En effet, EMI, qui devait financer le film, se désengage au dernier moment par crainte de la polémique. C'est finalement George Harrison, ami et fan des Monty Python, qui leur vient en aide, en fondant pour l'occasion la maison de production Handmade films. L'ancien membre des Beatles, qui fait une apparition, non-créditée, dans le film, retravaillera par la suite avec certains des Monty Python, produisant Bandits, bandits de Terry Gilliam, ou le The Missionary et A private function, deux films avec Michael Palin. Le musicien, disparu en 2001, produira via sa société une vingtaine d'autres longs-métrages, dont Racket de John Mackenzie et Mona Lisa de Neil Jordan, deux films avec Bob Hoskins, ou encore Shanghai surprise avec Madonna.

Tunicinéma
La Vie de Brian a été tourné en 1978 en Tunisie, et notamment à Monastir. C'est dans cette cité qu'a été réalisé, à la même époque, sur un sujet comparable, mais sur un mode beaucoup plus sérieux, Jésus de Nazareth de Franco Zeffirelli. Dans la même région désertique avaient été tournées plusieurs scènes de La Guerre des étoiles de George Lucas en 1977. Le Sud tunisien sera également choisi vingt ans plus tard par Anthony Minghella pour son Patient 02 Anglais.

Un sacré scandale (1)
Pensant que les réactions seront moins hostiles qu'en Angleterre, où les groupes de pression religieuses ont manifesté leur colère dès le début du tournage du film, la production décide de sortir La Vie de Brian d'abord aux Etats-Unis, en août 1979. Mais les dignitaires américains des différents religions ne tardent pas à réagir : le Rabbin Hecht déclare ainsi "Je serais fou de joie si ce film retournait là même où il a été produit : en Enfer." La Vie de Brian est également condamné par les Eglises protestante et catholique, un représentant de cette dernière considérant comme un "péché" le fait d'aller voir le film. Ces exhortations ont surtout pour effet de susciter la curiosité des spectateurs, et le film connaît un grand succès public.

Un sacré scandale (2)
Lors de la sortie du film en Grande-Bretagne en septembre 1979, une association baptisée Festival of light tente d'empêcher le film d'obtenir un visa d'exploitation, mais elle ne parvient pas à ses fins. Le film sera cependant interdit dans certaines municipalités. Le film sera interdit en Norvège pendant quelques mois, en Irlande jusqu'en 1987, et en Italie jusqu'en 1990. Dix ans plus tard, et dans un registre différent, un autre film mettant en scène Jesus, La Dernière tentation du Christ de Martin Scorsese, déclenchera des réactions plus violentes encore. En 2004, sur un thème similaire, La Passion du Christ de Mel Gibson fera lui aussi scandale.

La vie de Jésus ?
Monty Python, la vie de Brian retrace les péripéties d'un homme né le même que jour que Jesus, mais au départ, les auteurs avaient pensé aller ancore plus loin, en réalisant un film sur Jésus-Christ lui-même, auquel ils auraient attribué un autre destin. Sur le ton de la boutade, les Monty Python avaient lancé le titre : Jesus Christ : Lust for glory (Jésus-Christ, la soif de gloire).

Changement de titre
A l'origine, le film devait avoir pour titre Brian de Nazareth.

Sondage
En 1999, le British Film Institute lançe un grand sondage auprès des professionnels du cinéma 02 Anglais, leur demandant quels sont selon eux les meilleurs films de l'Histoire du cinéma britannique. Monty Python, la vie de Brian arrive en 28ème position de ce classement de 100 films, les trois premiers étant, dans l'ordre, Le Troisième homme de Carol Reed, puis Breve Rencontre et Lawrence d'Arabie de David Lean.

Drôle de rencontre
Dans un petit rôle apparaît un des plus célèbres humoristes britanniques des années 50, Spike Milligan. C'est par hasard que ce comique s'est retrouvé dans La Vie de Brian. En effet, Milligan passe ses vacances à Monastir, en Tunisie, au moment où les Monty Python y tournent leur film. Fan du comédien, la joyeuse troupe lui demande aussitôt de participer à l'aventure.
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Ascension (l') Ascension (l') France 2017 Comédie 103 min.

1223 3/4
  Vu mais non dispo 01 Français 26/05/2021
Ludovic Bernard Ahmed Sylla, Alice Belaïdi, Kevin Razy, Nicolas Wanczycki, Waly Dia, Maïmouna Gueye, Denis Mpunga, Fadila Belkebla
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=247045.html
« Pour toi, je pourrais gravir l’Everest !» Samy aurait mieux fait de se taire ce jour-là... D’autant que Nadia ne croit pas beaucoup à ses belles paroles. Et pourtant… Par amour pour elle, Samy quitte sa cité HLM et part gravir les mythiques 8848 mètres qui font de l’Everest le Toit du monde. Un départ qui fait vibrer ses copains, puis tout le 9-3 et c’est bientôt la France entière qui suit avec émotion les exploits de ce jeune mec ordinaire mais amoureux. A la clé, un message d’espoir : à chacun d’inventer son avenir, puisque tout est possible.
A la fois comédie sentimentale, film d'aventure, chronique sociale et voyage initiatique, cette «ascension» qui part du camp de base en béton du 9-3 pour s'achever à la cime enneigée de l'Everest, fait gravir au spectateur une montagne de sensations.
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BigBug BigBug France 2022 Comédie 111 min.

1312 3/4
  Vu mais non dispo 01 Français 24/02/2022
Jean-Pierre Jeunet Isabelle Nanty, Elsa Zylberstein, Claude Perron, Stéphane De Groodt, Youssef Hajdi, Claire Chust, François Levantal, Alban Lenoir, André Dussollier, Benoît Allemane, Corinne Martin, James Champel, François Berland
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=279139.html
En 2045, l’intelligence artificielle est partout. À tel point que l’humanité compte sur elle pour assouvir ses moindres besoins et ses moindres désirs - même les plus inavouables… Dans un quartier résidentiel tranquille, quatre robots domestiques décident soudain de retenir leurs maîtres en otages dans leur propre maison. Enfermés ensemble, une famille pas tout à fait recomposée, une voisine envahissante et son robot sexuel entreprenant sont donc obligés de se supporter dans une ambiance de plus en plus hystérique ! Car, à l’extérieur, les Yonyx, dernière génération d’androïdes, tentent de prendre le pouvoir. Tandis que la menace se rapproche, les humains se trompent, se jalousent, et se déchirent sous les yeux ahuris de leurs robots d’intérieur. Et si, au fond, c’étaient les robots qui avaient une âme… ou pas!
Cette comédie incroyablement inventive combine une loufoquerie morbide à la Tim Burton (ses créatures bizarroïdes et excentriques) et une fantaisie créatrice à la Jacques Tati (on pense à sa mythique villa Arpel, imaginée comme principal décor de Mon Oncle).
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Blues Brothers (les) Blues Brothers (the) USA 1980 Comédie 130 min.

78 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 24/04/2004
John Landis John Belushi, Dan Aykroyd, Carrie Fisher, Cab Calloway, Ray Charles
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=311.html
Dès sa sortie de la prison de Joliet (Illinois), Jake Blues est emmené par son frère Elwood chez Sœur Mary Stigmata, qui dirige l’orphelinat dans lequel ils ont été élevés. 5 000 dollars sinon c'est l'expulsion. Voilà la somme que Jake et Elwood doivent trouver pour sauver l'orphelinat. Dans le recueillement d'une église baptiste, au son d’un gospel emmené par le révérend Cleophus James, Jake est touché par la grâce : il sait maintenant que la seule solution est de reformer leur groupe musical, les "Blues Brothers".

Pas si simple... Il faut d'abord retrouver les autres membres, mais surtout fuir les deux policiers de la route qui harcèlent Elwood, ce fou du volant, fuir la mystérieuse créature qui leur tire dessus au bazooka, etc. Et voilà que des néo-nazis s'en mêlent ! Les deux frères leur ont foncé dessus avec leur Bluesmobile et les ont jetés à la rivière ! Les Good Ole Boys leur courent après, furieux que les Blues Brothers se soient fait passer pour eux dans une boîte de country and western (où ils ont dû troquer le rhythm 'n’ blues contre la musique locale).

Tout ce petit monde se retrouve au Palace Hotel Ballroom, immense salle de concerts. Jake et Elwood, retardés par une panne d'essence, ne sont pas là à l'heure. Le publie s'impatiente. Alors Curtis, le vieux concierge noir de l'orphelinat, improvise. Il fait un tabac en chantant" Minnie the Moocher".

Enfin arrivés, les frères triomphent à leur tour, et se voient offrir 10.000 dollars d'avance par un directeur de disques. Mais il leur faut à nouveau éviter tous leurs poursuivants, notamment la jeune femme qui maintenant les attend avec un fusil-mitrailleur. En fait, il s'agit de Camille, la fiancée que Jake avait abandonnée le jour même du mariage!

Avant qu'ils parviennent à déposer les 5 000 dollars à la recette des impôts de Chicago, il y aura de la casse et beaucoup de tôle froissée ! Cernés par une incroyable armada – l’armée et des commando d’élite se sont joints aà la police –, Jake et Elwood se retrouvent en prison. Leur nouveau succès : "Jailhouse rock" !
Qualité moyenne de la bande sonore (mélanges d'02 Anglais et de français)
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Delicatessen Delicatessen France 1991 Comédie 97 min.

18 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 18/04/2004
Jean-Pierre Jeunet, Marc Caro Dominique Pinon, Marie Laure Dougnac, Jean Claude Dreyfus, Karin Viard, Ticky Holgado, Rufus
http://www.dvdfr.com/dvd/dvd.php?id=4088
Un vieil immeuble sur un terrain vague en des temps difficiles. A l'enseigne Delicatessen, le boucher procure une viande qui provient on ne sait d'où. Et comme, parfois, un locataire disparaît...

Louison, clown au chômage, devient l'homme à tout faire du lieu : réparateur de tuyaux ou de sommier bruyants ou, amuseur des enfants. Virtuose de la scie musicale, il plaît à Julie, violoncelliste, la fille du boucher, Il y a aussi les frères Kube, fabricants de boîtes qui meuglent, ou Madame Interligator, une snob qui rate ses suicides. Monsieur Potin qui s'empiffre d'escargots au milieu d'une cave inondée et infestée de grenouilles. La famille Tapioca vit d'expédients et possède une grand-mère tricoteuse.

Le facteur amène les nouvelles, mauvaises d'ailleurs, et courtise Julie, qui le repousse. Elle préfère Louison, mais sait qu'il ne plaît pas à son père et qu'il risque gros; devenir viande de boucherie par exemple. Pour le sauver, elle fait appel aux Troglodistes, des résistants végétariens qui vivent dans les égouts.

A l'issue d'une lutte terrible, après avoir failli mourir noyés dans la salle d'eau dans laquelle ils s'étaient réfugiés, les amoureux échappent aux visées assassines du boucher, qui est tué. Louison et Julie se retrouvent sur les toits où, alors qu'un soleil jaunâtre perce péniblement des nuages gras à haute teneur polluante, ils se lancent dans le plus harmonieux des duos pour scie et violoncelle.

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Fabuleux destin d'Amélie Poulain (le) Fabuleux destin d'Amélie Poulain (le) France 2001 Comédie 120 min.

635 3/4
  Disponible 01 Français 03 Divers 14/11/2012
Jean-Pierre Jeunet Audrey Tautou (Amélie Poulain), Mathieu Kassovitz (Nino Quincampoix), Isabelle Nanty (Georgette), Rufus (Raphaël Poulain), Jamel Debbouze (Lucien), Yolande Moreau (Madeleine Wallace), André Dussollier (Narrateur), Artus de Penguern (Hipolito), Urbain Cancelier (Collignon), Dominique Pinon (Joseph), Maurice Bénichou (Dominique Bretodeau), Claude Perron (Eva), Michel Robin (Le père de Collignon), Claire Maurier (Suzanne), Serge Merlin (Dufayel), Lorella Cravotta (Amandine Poulain), Armelle (Philomène), Flora Guiet (Amélie Poulain enfant), Jean Darie (L'aveugle), Ticky Holgado (L'homme en photo (qui parle à Nino d'Amélie)), Marc Amyot (L'homme étrange), Dominique Bettenfeld (Le voisin qui crie), Eugène Berthier (Eugene Koler), Amaury Babault (Nino enfant), Frankye Pain (Le marchand de journaux), Marion Pressburger (Petites mains du générique), Charles-Roger Bour (L'homme à la vespasienne), Luc Palun (L'épicier d'Amélie Poulain), Fabienne Chaudat (La femme dans le coma), Jacques Viala (Le client qui humilie son ami), Fabien Behar (Le client humilié), Jonathan Joss (Le fils du client humilié), Jean-Pierre Becker (Le vagabond), Thierry Gibault (Le client aux endives), François Bercovici (Le copain du client aux endives), Guillaume Viry (Le sans-abris), Valérie Zarrouk (Dominique Bredoteau 2), Kevin Fernandes (Dominique Bretodeau enfant), Marie-Laure Descoureaux (La concierge du mort), Sophie Tellier (Tante Josette), Gérard Weingand (Le professeur), François Viaur (Le propriétaire de bistrot), Paule Daré (L'employée du bistrot), Myriam Labbé (Le client du bureau de tabac), Julianna Kovacs (Le client chez l'épicier), Philippe Paimblanc (Le contrôleur), Mady Malroux (La première dame jumelle), Monette Malroux (La seconde dame jumelle), Isis Peyrade (Samantha), Valériane de Villeneuve (La femme qui rit), Christiane Bopp (La femme près du caroussel), Raymonde Heudeline (La caissière du train fantôme), Thierry Arfeuillères (La statue), Jerry Lucas (Le petit garcon au Sacré Coeur), Patrick Paroux (Le souffleur de rue), François Aubineau (Le facteur de la concierge), Philippe Beautier (Le facteur de Monsieur Poulain), Régis Iacono (Félix L'Herbier), Andrée Damant (La mère de Collignon), Franck Monier (Le petit-fils de Dominique Bretodeau), Jean Rupert (L'homme ayant subi une opération du nez), Robert Gendreu (La patron du café), Karine Asure (La jolie fille), Rudy Galindo (Lui-même (images d'archive)), Clotilde Mollet (Gina), Dean Baykan (Acteur), Clément Chebli (Acteur), Valérie Labro (Actrice), Manoush (Actrice), Gérald Weingand (L'instituteur), Frankie Pain (Actrice), Valériane de Villeneuve (Actrice), Franck-Olivier Bonnet (Palace Video Voice), Alain Floret (Voice of Janitor's dead-husband), Jean-Pol Brissart (Postman's Voice), Jacques Thebault (Voix), Frédéric Mitterrand (Lui-même (voix)), Jean-Michel Larqué (Lui-même (voix) (document d'archive)), Thierry Roland (Lui-même (voix) (documents d'archive)).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=27063.html
Amélie, une jeune serveuse dans un bar de Montmartre, passe son temps à observer les gens et à laisser son imagination divaguer. Elle s'est fixé un but : faire le bien de ceux qui l'entourent. Elle invente alors des stratagèmes pour intervenir incognito dans leur existence.
Le chemin d'Amélie est jalonné de rencontres : Georgette, la buraliste hypocondriaque ; Lucien, le commis d'épicerie ; Madeleine Wallace, la concierge portée sur le porto et les chiens empaillés ; Raymond Dufayel alias ''l'homme de verre'', son voisin qui ne vit qu'à travers une reproduction d'un tableau de Renoir.
Cette quête du bonheur amène Amélie à faire la connaissance de Nino Quincampoix, un étrange ''prince charmant''. Celui-ci partage son temps entre un train fantôme et un sex-shop, et cherche à identifier un inconnu dont la photo réapparaît sans cesse dans plusieurs cabines de Photomaton.
Note de la presse : 4,3/5
Note des spectateurs : 3,8/5 (Pour 29725 notes : 51% de *****, 18% de ****, 3% de ***, 6% de **, 7% de *, 15% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 7 prix et 14 nominations
Distributeur : UFD
Box Office France : 8 516 999 entrées
Année de production : 2001
Budget : 11 710 000 euros
Date de sortie DVD : 21 octobre 2009
Langue : Français
Date de sortie Blu-ray : 21 octobre 2009
Format de production : 35 mm
Colorimétrie : Couleur
Format audio : Dolby numérique
Type de film : Long-métrage
Format de projection : 1.85 : 1

Secrets de tournage :

Coloration brésilienne
Les couleurs principales du film (vert, jaune et rouge) sont une inspiration directe du travail de l'artiste brésilien Juarez Machado.

De faux ricochets
Audrey Tautou ne sachant pas faire des ricochets, la fameuse scène des ricochets sur le canal Saint-Martin a été réalisée avec des cailloux en image de synthèse.

Le fabuleux destin d'Emily...
Pour interpréter Amélie, Jean-Pierre Jeunet avait d'abord songé à Emily Watson (Breaking the Waves). Certaines scènes devaient même être tournées en Angleterre...Devant la durée de la production, Emily Watson, d'abord intéressée, préféra se retirer.

Ira ? Ira pas ?
Non retenu dans la Sélection officielle du 54ème Festival de Cannes, Le fabuleux destin d'Amélie Poulain a malgré tout les honneurs de La Croisette, avec une projection en plein-air le 13 mai.

La musique de Yann Tiersen au cinéma
On retrouve le musique de Yann Tiersen dans la bande originale de La Vie rêvée des anges d'Erick Zonca, Alice et Martin d'André Téchiné et Qui plume la lune ? de Christine Carrière.

Guillaume Laurant, co-scénariste
Il a déjà travaillé avec Jean-Pierre Jeunet, sur La Cité des Enfants Perdus (dialogues additifs) et Alien, la résurrection.Guillaume Laurant a également écrit un roman et plusieurs pièces pour le théâtre.

Jean-Pierre Jeunet à propos du film
" Je me souviens qu'après Alien, la resurrection, j'avais très envie de revenir en France pour faire un "petit" film avec mes copains ! Parce que même si Alien a été une aventure merveilleuse, c'était aussi très lourd à porter...En fait, lorsque la Fox m'a proposé le film, j'étais déjà en train de travailler sur ce qui allait devenir Amélie. J'avais des tas d'idées de scènes, de situations, de personnages, des tas d'envies précises, mais j'avais beaucoup de mal à trouver le dénominateur commun de tout ça. Je cherchais tout simplement le sujet du film. J'en étais là quand je suis parti à Hollywood. Lorsque je suis revenu, j'ai repris mon projet où je l'avais laissé. "
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Intouchables Intouchables France 2011 Comédie 112 min.

647 3/4
  Disponible 01 Français 19/11/2012
Eric Toledano, Olivier Nakache François Cluzet (Philippe), Omar Sy (Driss), Anne Le Ny (Yvonne), Audrey Fleurot (Magalie), Clothilde Mollet (Marcelle), Alba Gaia Bellugi (Elisa), Cyril Mendy (Adama), Salimata Kamate (Fatou), Absa Dialou Toure (Mina), Grégoire Oestermann (Antoine), Dominique Daguier (Un ami de Philippe), François Caron (Un ami de Philippe), Christian Ameri (Albert), Thomas Soliveres (Bastien), Dorothée Briere Meritte (Eléonore), Marie-Laure Descoureaux (Chantal), Emilie Caen (Galeriste), Sylvain Lazard (Un nouvel auxiliaire), Jean-François Cayrey (Un nouvel auxiliaire), Ian Fenelon (Un candidat), Renaud Barse (Un candidat), François Bureloup (Un candidat), Nicky Marbot (Un policier), Benjamin Baroche (Un policier), Jérôme Pauwels (Un voisin mal garé), Antoine Laurent (Un voisin mal garé), Fabrice Mantegna (Le chanteur d'opéra), Hédi Bouchefana (Garagiste), Caroline Bourg (Fred), Michel Winogradoff (Le serveur des Deux Magots), Kevin Wamo (L'ami de Driss), Elliot Latil (Un lycéen), Alain Anthony (Un pilote de parapente), Dominique Henry (II) (Un pilote de parapente), Philippe Le Fèvre (Le chef d'orchestre).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=182745.html
A la suite d’un accident de parapente, Philippe, riche aristocrate, engage comme aide à domicile Driss, un jeune de banlieue tout juste sorti de prison. Bref la personne la moins adaptée pour le job. Ensemble ils vont faire cohabiter Vivaldi et Earth Wind and Fire, le verbe et la vanne, les costumes et les bas de survêtement... Deux univers vont se télescoper, s’apprivoiser, pour donner naissance à une amitié aussi dingue, drôle et forte qu’inattendue, une relation unique qui fera des étincelles et qui les rendra... Intouchables.
Note de la presse : 3,7/5
Note des spectateurs : 4,6/5 (Pour 36708 notes : 54% de *****, 29% de ****, 9% de ***, 4% de **, 2% de *, 2% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 15 prix et 18 nominations
Distributeur : Gaumont Distribution
Box Office France : 19 385 300 entrées
Année de production : 2011
Budget : 9 500 000 euros
Date de sortie DVD : 28 mars 2012
Langue : Français
Date de sortie Blu-ray : 28 mars 2012
Format de production : 35 mm
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage

Secrets de tournage :

Inspiré de faits réels
C'est le visionnage d'un documentaire qui a donné aux deux réalisateurs l'envie de faire ce film. Intitulé "A la vie, à la mort", ce dernier évoquait le cas d'un jeune de banlieue embauché pour s'occuper d'un homme tétraplégique, Philippe Pozzo di Borgo. Nous étions alors en 2004 et les deux cinéastes, bien que séduits par l'idée, ne se sentaient pas de taille à affronter un tel sujet. Ce n'est qu'après la sortie de Tellement proches en 2008 qu'ils se sont lancés. A noter qu'une fois le long-métrage terminé, les deux réalisateurs se sont rendus à l'anniversaire du modèle, Philippe, pour le lui montrer.

Shopping en France pour la Weinstein !
The Weinstein Company a fait son shopping en France afin de distribuer les films français outre-atlantique ! Parmi eux, The Artist, dont un succès comparable à celui du Fabuleux destin d'Amélie Poulain est attendu, mais aussi Intouchables, qui fera l'objet d'un remake.

Auteuil avant Cluzet
C'était Daniel Auteuil qui, avant que François Cluzet ne le remplace, devait initialement camper le rôle de Phillipe Pozzo di Borgo, aristocrate handicapé suite à un accident de parapente.

Actor studio
Bien qu'il ne joue pas de personnage célèbre, ni même un sportif de haut niveau, Omar Sy a fait en sorte de perdre dix kilos pour le rôle. Il estimait en effet qu'un homme venant des banlieues, avec un passif tel que le sien, se devait d'avoir une carrure plus athlétique que la sienne.

De précieux conseils
Avant de se lancer dans l'aventure, Eric Toledano et Olivier Nakache ont rencontré Philippe Pozzo di Borgo à Essaouira au Maroc, où il vit et où il s’est remarié. Une rencontre décisive pour les réalisateurs, qui ont vu leur envie de faire ce film se décupler tant le discours tenu par leur hôte était émouvant et sincère. Philippe a pu leur donner une multitude d'indications et de conseils sur chacune des scènes du film.

Une rencontre bouleversante
François Cluzet a également rencontré Philippe Pozzo di Borgo peu de temps avant le tournage du film afin de recueillir les informations dont il avait besoin. Il observa Philippe afin de reproduire au mieux sa façon de bouger, de respirer et de parler. L'acteur, réputé pour s'investir à fond dans ses rôles, s'est dit bouleversé par cette rencontre.

Eviter le pathos
Les premières minutes du film, filmées en banlieue parisienne, n'ont pas pour but d'exposer la réalité des banlieues, ressassée de manière permanente dans les JT selon les réalisateurs, mais au contraire de dresser au mieux le portrait du jeune Driss (Omar Sy), originaire des cités, afin d'accentuer l'écart de statut avec Philippe (François Cluzet), aristocrate.

De la terre, de l'eau, du feu et des notes
La musique joue un rôle central dans le long-métrage, ce qui constitue une première dans la filmographie des deux réalisateurs. Ces derniers avouent notamment que certaines chansons (celle d'Earth Wind and Fire utilisée dans le film, notamment) ont fortement influencé la rédaction du script. Le plus dur fut ensuite d'acquérir les droits des chansons, dont la présence dans le film était devenue presque indispensable.

La méthode Toledano-Nakache
Quitte à subir des remontrances de leurs techniciens ou de leurs acteurs, Eric Toledano et Olivier Nakache, perfectionnistes dans l'âme, ont pour habitude de réécrire le script d'un film de manière permanente, parfois même en plein tournage. Des changements déstabilisants mais nécessaires : "Par ce biais, on essaye de troubler le jeu de nos comédiens et de provoquer des choses inattendues, des accidents, des imprévus", déclarent-ils.

Dans le fauteuil
François Cluzet livre une performance à la fois émouvante et éprouvante dans Intouchables. Avant lui, d'autres acteurs se sont assis dans un fauteuil roulant parmi lesquels Mathieu Amalric pour Le Scaphandre et le papillon ou encore Sophie Marceau pour L' Homme de chevet.

Pas de pitié !
Intouchables est avant tout une comédie. L'humour y est omniprésent. Chose primordiale pour Philippe Pozzo di Borgo, qui ne voulait pas que son histoire personnelle fasse l'objet d'un film axé sur la pitié et la compassion.

Et de quatre !
Les deux réalisateurs semblent apprécier le jeu d'Omar Sy. En effet, c'est la quatrième fois que l'interprète évolue devant leur caméra, après le court-métrage Ces Jours heureux (2002) et les longs Nos jours heureux (2006) et Tellement proches (2008). Il fut d'ailleurs le premier acteur contacté, avant même que le scénario ne soit rédigé. Son enthousiasme pour l'idée contribua d'ailleurs fortement à motiver les deux réalisateurs à mener à bien leur projet.

Une question de handicap
Le handicap est le mot maître du film. Les deux acteurs campent en effet des personnages aux handicaps bien marqués : Philippe (François Cluzet) est victime d'un handicap physique, tandis qu'Abdel (Omar Sy) est victime d'un handicap social. Ces fardeaux vont les rapprocher jusqu'à ce qu'ils créent une complémentarité inattendue.

3 en 2
3 comme le nombre de films où l'on a retrouvé Anne Le Ny au casting en l'espace de 2 mois. La comédienne n'a pas chômé, puisqu'en dehors d'Intouchables, elle était également à l'affiche de La Guerre est déclarée de Valérie Donzelli et La Brindille d'Emmanuelle Millet.
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Jour sans fin (un) Groundhog Day USA 1993 Comédie 103 min.

41 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 18/04/2004
Harold Ramis Bill Murray, Andie MacDowell, Chris Elliott, Stephen Tobolowsky, Brian Doyle-Murray
http://www.dvdfr.com/dvd/dvd.php?id=801
Dans la pittoresque petite ville de Punxsutawney (Pennsylvanie), chaque 2 février, on fête le «Groundhog Day» ou «Jour de la marmotte». Le petit animal est présenté à la foule en liesse et la légende veut que s’il «voit son ombre», l’hiver durera encore six bonnes semaines. Journaliste responsable de la météo dans une petite station de Pittsburgh, Phil Connors est chargé, comme tous les ans, de couvrir l’événement, ce qui l’ennuie profondément. Accompagné de sa productrice Rita Hanson et de Larry, son caméraman, il se rend donc en maugréant dans cette «bourgade de ploucs» et prend une chambre à l’auberge de Mrs. Lancaster. Debout dès 6 heures du matin, il fait avec son cynisme habituel le compte-rendu de la fête et s’apprête, aussitôt après, à regagner Pittsburgh avec ses collaborateurs. Mais la route est coupée par le blizzard et ils doivent passer une seconde nuit à Punxsutawney. Réveillé à 6 heures le lendemain, Phil constate avec effarement que tout se passe exactement comme le jour précédent : mêmes émissions à la radio, mêmes festivités, mêmes personnes rencontrées au même moment dans la rue, tel cet importun ami d’enfance, Ned Ryerson. Plus inquiétant encore, personne à part lui ne semble s’apercevoir de cette anomalie. Le même phénomène se reproduisant indéfiniment, le malheureux consulte des médecins qui ne constatent rien d’anormal chez lui et le prennent pour un fabulateur. Se voyant condamné à revivre sans cesse ce fatidique 2 février, Phil cherche d’abord à profiter égoïstement de la situation. Sans se soucier de l’avenir (puisqu’il n’en a pas), il fume comme un pompier, boit comme un trou, se goinfre tant et plus, nargue les policiers, commet des larcins. Bientôt dépressif, il kidnappe la marmotte-mascotte, jette sa voiture dans un précipice, se suicide de diverses façons… en vain. Certes, les détails appris au cours de cette journée toujours recommencée lui permettent de jouer les devins et de séduire sans peine la naïve Nancy Taylor et quelques autres… Mais avec Rita, c’est plus difficile et, devant sa résistance, Phil se met à changer. Il prend des leçons de piano, se cultive, s’adonne à la sculpture sur glace… Peu à peu, il prend un réel plaisir à faire le bien, dépannant les uns ou les autres, réconciliant les amoureux brouillés et sauvant ceux que menace un terrible accident. Adoré comme le Bon Samaritain par la communauté, il finit par conquérir l’amour de Rita. La jeune femme accepte de passer la nuit avec lui et le miracle se produit : le cercle vicieux temporel est enfin brisé et tous deux se réveillent… le 3 février !

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Ma Petite Entreprise Ma Petite Entreprise France 1999 Comédie 96 min.

640 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 14/11/2012
Pierre Jolivet Vincent Lindon (Ivan Lansi), François Berléand (Maxime Nassief), Roschdy Zem (Sami), Zabou Breitman (Nathalie), Albert Dray (Charles), Catherine Mouchet (Lucie), Anne Le Ny (L'assureuse), Catherine Mendez (Sylvie), Yvan Valensi (l'homme du bistrot), Philippe Cura (Le livreur), Simon Michaël (Un flic), Pierre Jolivet (Un flic), Sabine Parra (l'hôtesse), Fabienne Mai (Madame Akénasian, la concierge), Jacqueline Vicaire (La femme).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=25857.html
Il se démène comme un beau diable, Ivan, pour faire tourner sa petite entreprise de menuiserie. Mais un jour, l'atelier d'Ivan est ravagé par un incendie. Machines, réserve de bois, contrats urgents, tout part en fumée... Les assurances sont là pour ça ? C'est ce que pense Ivan sauf qu'il va découvrir que le courtier qui assure tout le quartier est un magouilleur de première. Ivan n'a pas la choix. Pour retrouver ses billes, éviter la faillite, empêcher que ses ouvriers se retrouvent au chômage, il doit se résoudre à enfeindre la loi : visiter l'ordinateur central de la compagnie d'assurances.
Note de la presse : 4,1/5
Note des spectateurs : 2,6/5 (Pour 629 notes : 7% de *****, 40% de ****, 23% de ***, 16% de **, 14% de *, 0% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 1 prix et 4 nominations
Distributeur : Bac Films
Box Office France : 823 989 entrées
Année de production : 1999
Budget : 3 770 000 euros
Date de sortie DVD : 24 avril 2001
Langue : Français
Format de production : 35 mm
Colorimétrie : Couleur
Format audio : Dolby numérique
Type de film : Long-métrage
Format de projection : 1. 66

Secrets de tournage :

Le titre du film
Il s'inspire directement de la chanson d'Alain Bashung, "Ma petite entreprise".Pierre Jolivet : "C'est une chanson très complexe, comme souvent les chansons d'Alain. Mais son point de départ rejoint celui du film, revaloriser l'image de la PME. C'est sympa, une entreprise, c'est une cellule de vie, où les gens se rencontrent, se parlent, s'affrontent parfois, mais s'en sortent par le travail." (extrait du dossier de presse).

Pierre Jolivet à propos du scénario et du travail d'écriture :
"Les chroniques ne m'intéressent pas. Il fallait une intrigue. Simon Michaël, mon co-scénariste, connaît un petit patron de PME dont l'usine de bois a brûlé. Alors, on a inventé cette histoire de magouille à l'assurance. Tout le monde a des rapports compliqués avec les assurances. Tout le monde s'est dit un jour ou l'autre, en cas de sinistre : «Est-ce que j'essaye de me faire rembourser un peu plus ?» C'est un thème universel.Oh non. Ce qui demande du temps, c'est trouver comment surprendre le spectateur sans que ça paraisse factice, c'est trouver l'équilibre entre le récit, sa part humaine et sociale, et la comédie proprement dite. Partir du réalisme, et inventer des choses de cinéma qui nous étonnent. Confronter nos personnages à des situations un peu exceptionnelles. Ma Petite Entreprise, c'est une petite histoire. Mais une petite histoire pas banale…" (extrait du dossier de presse)

De Pierre Jolivet :
"Fred était un film noir, désespéré, dans lequel nous avons essayé de montrer que la dignité n'a rien à voir avec la classe sociale. Sans quitter cet esprit - et l'univers du monde du travail - Frédéric Bourboulon et moi-même avions envie d'aller vers quelque chose de plus positif. Et je voulais passer à une autre catégorie socio-professionnelle : Fred était ouvrier, Ivan est patron d'une petite entreprise." (extrait du dossier de presse)

Pierre Jolivet réalisateur
Scénariste et producteur, Pierre Jolivet a réalisé plusieusr longs métrages :Strictement Personnel (1984), Le complexe du kangourou (1986), Force Majeure (1987), Simple mortel (1991), A l'heure où les grands fauves vont boire (1992), Fred (1996), En plein coeur (1998).

Simon Michaël, co-scénariste
Il a collaboré à plusieurs reprises avec Claude Zidi : Les Ripoux, Association de malfaiteurs, Ripoux contre Ripoux, La totale, Profile bas.Avec Pierre Jolivet, il a co-écrit le scénario de Fred, dans lequel jouait déjà Vincent Lindon.

Les collaborateurs de Pierre Jolivet
Outre les acteurs, Pierre Jolivet s'est entouré de fidèles collaborateurs. En premier lieu le producteur Frédéric Bourboulon qui avait déjà financé Fred et Ma Petite entreprise mais aussi le scénariste Simon Michaël déjà présent sur Ma petite entreprise .
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Micmacs à tire-larigot Micmacs à tire-larigot France 2008 Comédie 104 min.

427 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 23/12/2010
Jean-Pierre Jeunet Dany Boon (Bazil), André Dussollier (Nicolas Thibault De Fenouillet), Nicolas Marié (François Marconi), Jean-Pierre Marielle (Placard), Julie Ferrier (La Môme Caoutchouc), Omar Sy (Remington), Dominique Pinon (Fracasse), Yolande Moreau (Tambouille), Michel Cremades (Petit Pierre), Marie-Julie Baup (Calculette), Patrick Paroux (Gerbaud), Stéphane Butet (Matéo), Philippe Girard (Gravier), Jean-Pierre Becker (Libarski), Doudou Masta (Le Chef Des Rebelles), Eric Naggar (Le Chauffeur De Marconi), Urbain Cancelier (Le Gardien De Nuit), Noé Boon (Bazil Jeune), Arsène Mosca (Serge, Du Magasin Vidéo), Thierry Roland (Lui-Même), Jean-Michel Larqué (Lui-Même), Christine Kelly (Elle-Même), Manon Le Moal (Lola), Félicité N'Gijol (Madame Cissé), Bernard Bastereaud (Le Mari De Madame Cissé), Tony Gaultier (Le Technicien Lubrique), Stéphanie Gesnel (La Partenaire Du Technicien), Julia Gunthel (La Doublure Contorsionniste De Julie Ferrier), Florian Goutieras (Le Fils De François Marconi), Pierre Etaix (L'Inventeur Des Histoires Drôles), Agathe Natanson (L'Ange-Gardien), Laurentine Milébo (La Nounou De Marconi), Regis Romele (Le Père De Bazil), Thérèse Roussel (La Dame Âgée Au Lit), Julianna Kovacs (La Grand-Mère De Bazil), Michel Francini (L'Homme Âgé Au Lit), Lara Guirao (La Mère De Bazil), Eric Moreau (Un Homme Dans La Rue (Non Crédité)), Cendrine Orcier (L'Assistante Du Chirurgien), Louis Marie Audubert (Le Technicien Embarassé), Arnaud Maillard (Le Chauffeur De De Fenouillet), Alain Raimond (Max Le Ferrailleur), Christine Kay (Madame De Fenouillet), Juliette Wiatr (La Vendeuse Des Galeries), Pascale Liévyn (La Soeur De L'Orphelinat), Emy Levy (La Bénévole Des Restos Du Coeur), Cid Freer (Le Dealer), Nicolas Beaucaire (Un Journaliste (Non Crédité)), Gérald Weingand (Le Guide Des Touristes), Rachel Berger (La Strip-Teaseuse), Alix Poisson (L'Hôtesse Du Train Bleu), Domitille Bioret (Le Concierge De Bazil), Elisabeth Calejon (Le Concierge De De Fenouillet), Gautier Van Lieshout (Le Fils De De Fenouillet), Guy Lamûre (L'Officier), Juliette Armanet (La Chanteuse Du Métro), Marc Stusay (Un Rebelle), Laurent Mendy (Un Rebelle), Philippe Pillavoine (Le Diable), Valérie Moinet (La Femme Avec Le Chien), Pascal Parisat (Le Chirurgien), Yannick Mahé (Un Journaliste Télé), Yamine Dib (Robert De Niro), Jacques Herlin (Acteur), Dominique Bettenfeld (Le Garcon Du Peep Show), François Berland (Acteur).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=132791.html
Une mine qui explose au coeur du désert marocain et, des années plus tard, une balle perdue qui vient se loger dans son cerveau... Bazil n'a pas beaucoup de chance avec les armes. La première l'a rendu orphelin, la deuxième peut le faire mourir subitement à tout instant. A sa sortie de l'hôpital, Bazil se retrouve à la rue. Par chance, ce doux rêveur, à l'inspiration débordante, est recueilli par une bande de truculents chiffonniers aux aspirations et aux talents aussi divers qu'inattendus, vivant dans une véritable caverne d'Ali-Baba : Remington, Calculette, Fracasse, Placard, la Môme Caoutchouc, Petit Pierre et Tambouille. Un jour, en passant devant deux bâtiments imposants, Bazil reconnaît le sigle des deux fabricants d'armes qui ont causé ses malheurs. Aidé par sa bande d'hurluberlus, il décide de se venger. Seuls contre tous, petits malins contre grands industriels cyniques, nos chiffonniers rejouent, avec une imagination et une fantaisie dignes de Bibi Fricotin et de Buster Keaton, le combat de David et Goliath...
Note de la presse : 3/5
Note des spectateurs : 3/5 (Pour 2354 notes : 26 % de *****, 27 % de ****, 25 % de ***, 6 % de **, 17 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 1 258 804 entrées
Budget : 27 000 000 euros
N° de visa : 118828
Couleur
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français

Secrets de tournage :

Et de six !
Micmacs à tire-larigot est le sixième long métrage (et quatrième en solo) réalisé par Jean-Pierre Jeunet.

Efficacité maximale
Selon ses dires, Jean-Pierre Jeunet n'a supprimé qu'une seule séquence du montage final de Micmacs à tire-larigot (certaines ayant juste été raccourcies).

Quand un réalisateur en dirige d'autres...
Dany Boon est le quatrième acteur-réalisateur à être dirigé par Jean-Pierre Jeunet, après Mathieu Kassovitz (Le Fabuleux destin...), Jodie Foster et Albert Dupontel (Un long dimanche...). Peuvent aussi être pris en compte Isabelle Nanty, Yolande Moreau, Artus de Penguern, Bouli Lanners et Jean-Paul Rouve, dont le premier passage derrière la caméra est néanmoins postérieur à leur première collaboration avec le metteur en scène.

Quand la musique change...
Après Yann Tiersen (Le Fabuleux destin...) et Angelo Badalamenti (Un long dimanche...), Jean-Pierre Jeunet s'est offert les services d'un autre compositeur : Raphaël Beau, jeune prof qui signe ici sa première bande-originale.

Références
Combat des "petits" contre les "grands", Micmacs à tire-larigot s'inspire entre autres de David contre Goliath, du Petit Poucet, de Toy Story (chaque personnage a une "aptitude" qui fait avancer l'histoire), de Bourvil et de Chaplin... et de l'univers de Jean-Pierre Jeunet, évidemment. A ce titre, les plus observateurs noteront la (très) brève apparition du couple de Delicatessen, joué par Dominique Pinon et Marie-Laure Dougnac.

Dany remplace Jamel
C'est Jamel Debbouze (inoubliable Lucien du Fabuleux destin d'Amélie Poulain) qui devait initialement tenir le rôle principal de Micmacs à tire-larigot. Son handicap avait même été intégré au scénario du film. Toutefois, il préféra se retirer du projets pour raisons personnelles, laissant Jean-Pierre Jeunet sans héros à deux mois du tournage. le cinéaste parviendra à convaincre Dany Boon de rejoindre la bande à Bazil, repoussant de quelques mois le tournage (d'avril 2008 à août 2008) afin de procéder à quelques ajustements sur le scénario. Autre remplacement de dernière minute : Marie-Julie Baup, qui se substitua à une Marina Foïs enceinte.

La bande à Bazil
Les héros de Micmacs à tire-larigot rassemblent des habitués du cinéma de Jean-Pierre Jeunet (Dominique Pinon, André Dussollier et Yolande Moreau) mais également des nouveaux-venus (Dany Boon, Julie Ferrier, Omar Sy, Jean-Pierre Marielle, Michel Cremades, Marie-Julie Baup et le "méchant" Nicolas Marié).

Des collaborateurs fidèles...
Sur Micmacs à tire-larigot, Jean-Pierre Jeunet retrouve notamment le scénariste Guillaume Laurant (La Cité des Enfants Perdus, Le Fabuleux destin d'Amélie Poulain, Un Long dimanche de fiançailles), le chef-monteur Hervé Schneid (qui travaille à ses côtés depuis Delicatessen), la chef-costumière Madeline Fontaine (Le Fabuleux destin..., Un Long dimanche...) et la chef-décoratrice Aline Bonetto (Le Fabuleux destin..., Un Long dimanche...).

... et un nouveau venu
Le directeur de la photographie Bruno Delbonnel (Le Fabuleux destin d'Amélie Poulain et Un Long dimanche de fiançailles) étant retenu sur le tournage de Harry Potter et le Prince de sang mêlé, Jean-Pierre Jeunet a fait appel à un "petit nouveau" pour la lumière de Micmacs à tire-larigot : Tetsuo Nagata, à l'oeuvre sur La Chambre des officiers, Blueberry, Narco et La Môme.

Boon Jr.
Dans le rôle de Bazil jeune, Jean-Pierre Jeunet a trouvé le comédien idéal en la personne de Noé Boon, le propre fils de Dany Boon qui fait ici ses débuts à l'écran.

Retour à Paris
Après un Paris "idéalisé" dans Le Fabuleux destin d'Amélie Poulain et un Paris de début de siècle dans Un Long dimanche de fiançailles, Jean-Pierre Jeunet filme une nouvelle fois Paris dans Micmacs à tire-larigot. Un Paris qui mêle le traditionnel et le moderne, le nouveau et l'ancien, la ville et la banlieue... Du propre aveu du cinéaste, il pourrait s'agir de sa dernière oeuvre "parisienne" tant il a filmé la capitale.

Les fleurs c'est présentable, mais les vidéos c'est tellement beau...
Ne cherchez pas le vidéo-club dans lequel officie Bazil (Dany Boon) au début du film : ce n'en est pas un ! L'équipe de Jean-Pierre Jeunet a en effet entièrement redécoré la boutique d'un fleuriste de Puteaux (rue Charles-Lorilleux) pour en faire un vidéo-club (baptisé Matador Vidéo), le temps de quelques jours de tournage en octobre 2008.

Micmacs se tape l'affiche
Mise en abîme surprenante : différentes affiches de Micmacs à tire-larigot apparaissent à quatre reprises dans le long métrage, participant ainsi à la création d'un univers 100 % Jeunet.

Cinéphilie, quand tu nous tiens...
Au début du film, Dany Boon s'offre dans son vidéoclub une énième projection du Le Grand sommeil de Howard Hawks (1947). Grand cinéphile devant l'éternel, Jean-Pierre Jeunet en profite d'ailleurs pour gratifier son film d'un générique "à l'ancienne" et d'une bande originale reprenant les compositions de Max Steiner, auteur des partitions... du Le Grand sommeil.

Bienvenue au CSA
La journaliste Christine Kelly, qui joue son propre rôle le temps d'un courts flash info dans le film, a changé de poste depuis la fin du tournage. Elle est désormais membre du Conseil Supérieur de l'Audiovisuel (depuis janvier 2009).

Dates de tournage
Micmacs à tire-larigot a été tourné du 11 août 2008 à la mi-décembre 2008, entre Paris (au Pont de Crimée notamment) et sa banlieue (à Puteaux, entre autres).

Nouveau : le site officiel de jean-Pierre Jeunet
Découvrez le nouveau site officiel et le blog de jean-Pierre Jeunet :http://www.jpjeunet-siteofficiel.comhttp://www.jpjeunet-siteofficiel.com/blog
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Père Noël est une ordure (le) Père Noël est une ordure (le) France 1982 Comédie 83 min.

426 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 23/12/2010
Jean-Marie Poiré Anémone (Thérèse), Marie-Anne Chazel (Zézette), Thierry Lhermitte (Pierre Mortez), Josiane Balasko (Madame Musquin), Christian Clavier (Katia), Gérard Jugnot (Félix), Bruno Moynot (Preskovitch), Michel Blanc (L'Obsédé Au Téléphone), Martin Lamotte (M. Leble), Jacques François (Le Pharmacien), Claire Magnin (Madame Leblé).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=4478.html
La permanence téléphonique parisienne SOS détresse-amitié est perturbée le soir de Noël par l'arrivée de personnages marginaux farfelus qui provoquent des catastrophes en chaîne.

Note des spectateurs : 4/5 (Pour 17757 notes : 67 % de *****, 21 % de ****, 7 % de ***, 1 % de **, 4 % de *)

Fiche technique :

Couleur
Format du son : Mono
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français

Secrets de tournage :

Adapté de la pièce du Splendid
Réalisé par Jean-Marie Poiré, Le Père Noël est une ordure est l'adaptation cinématographique de la pièce homonyme créée en 1979 par la troupe du théâtre Splendid. Le succès des Thierry Lhermitte, Christian Clavier, Gérard Jugnot et autres Marie-Anne Chazel, déjà tous présents sur scène, fut tel que la troupe dû s'exiler au théâtre de la Gaité Montparnasse, plus grand, dès janvier 1980.

Des répliques cultes
Succès plutôt mitigé lors de sa sortie en salles en août 1982 (437 000 spectateurs sur Paris), Le Père Noël est une ordure a acquis son statut de film culte au fur et à mesure de ses diffusions télévisuelles. De nombreuses répliques du film sont devenues de vrais classiques qui réapparaissent dans les conversations : du C'est c'là, oui au Doubitchous de Sofia en passant par Ca dépend, ça dépasse ou encore un fameux délire téléphonique effectué par un Michel Blanc, rare membre de la troupe du Splendid à ne pas apparaître physiquement dans le film.

Un remake américain
Le père Noël est une ordure a fait l'objet d'un tardif remake américain. Intitulé Mixed Nuts, le film a été réalisé par Nora Ephron en 1994 avec Steve Martin Juliette Lewis et Adam Sandler dans les rôles principaux.

Problème de publicité
Sorti en août 1982, Le Père Noël est une ordure a connu des problèmes de publicités à l'époque de son arrivé dans les salles françaises. La RATP et la Ville de Paris ont en effet refusé de louer des emplacements publicitaires pour l'affiche du film, car son titre était jugé politiquement incorrect.

Titre alternatif
Satire assez sombre de la société sous son couvert d'humour, Le Père est une ordure devait à l'origine s'intituler Le Père Noël s'est tiré une balle dans le cul. Un titre finalement abandonné car jugé trop virulent.

Une affiche signée Reiser
Dans la lignée de son scénario corrosif, l'affiche originale du Père Noël est une ordure a été réalisé par le dessinateur Reiser, qui travaillait alors à Charlie Hebdo, célèbre magazine à l'humour noir.

Josiane Balasko présente dans le film mais pas dans la pièce.
Josiane Balasko est à l'origine de la rencontre entre Jean-Marie Poiré et la joyeuse équipe. Ne faisant pas partie de la distribution de la pièce, un rôle a été ajouté pour elle dans ce film.
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Petit guide du voyageur dans le temps (le) Frequently Asked Questions About Time Travel UK 2008 Comédie 83 min.

1094 3/4
  Vu mais non dispo 01 Français 03/05/2020
Gareth Carrivick Chris O'Dowd, Marc Wootton, Dean Lennox Kelly, Anna Faris, Meredith MacNeill, Nick Ewans, Arthur Nightingale, Paul Adams
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=141208.html
Trois losers se retrouvent dans un pub où ils ont leurs habitudes : Ray, obsédé par les voyages dans le temps, Toby, fondu de cinéma, et Pete, un grand cynique. Au cours de cette soirée par comme les autres, ils vont vivre d'étranges expériences temporelles avec Cassie, une jeune fille qui déclare surgir du futur.
C'est très original, très drôle, un film qui ravira les fans de l'humour british, qui plaira aux geeks et aux nerds, une comédie qui vous divertira et qui n'en reste pas moins passionnante et bien écrite. Ce n'est pas le film de l'année mais les cinq étoiles sont amplement méritées !!
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Yesterday Yesterday UK 2019 Comédie 117 min.

1053 3/4
  Disponible 01 Français 02 MKV 15/07/2019
Danny Boyle Himesh Patel, Lily James, Ed Sheeran, Kate McKinnon, Joel Fry, Alexander Arnold, Lamorne Morris, James Corden
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=263075.html
Hier tout le monde connaissait les Beatles, mais aujourd’hui seul Jack se souvient de leurs chansons. Il est sur le point de devenir extrêmement célèbre. Jack Malik est un auteur-compositeur interprète en galère, dont les rêves sont en train de sombrer dans la mer qui borde le petit village où il habite en Angleterre, en dépit des encouragements d’Ellie, sa meilleure amie d’enfance qui n’a jamais cessé de croire en lui. Après un accident avec un bus pendant une étrange panne d’électricité, Jack se réveille dans un monde où il découvre que les Beatles n’ont jamais existé… ce qui va le mettre face à un sérieux cas de conscience.
Une fantaisie romantique attachante, souvent très drôle, mais pas aussi étourdissante que ne le laissait espérer son pitch fou.

Danny Boyle refuse de vieillir. Il a passé la soixantaine, mais ne comptez pas sur lui pour tourner son Douleur et Gloire. Le seul indice de l’âge du capitaine, c’est sa tendance récente à regarder dans le rétro et à réfléchir à la grande histoire de la pop culture britannique. Après la mise en scène de la cérémonie d’ouverture des JO de Londres, il a revisité son Trainspotting façon Retour vers le futur 2 (T2 Trainspotting) et, il y a quelques mois encore, il était sur le point de s’attaquer à James Bond... Le 007 de Boyle ne se fera finalement pas mais, aujourd’hui, on peut se consoler avec son ode aux Beatles. Yesterday est un mausolée à la gloire de John, Paul, George et Ringo. Mais il est conçu par Boyle et le roi de la romcom Richard Curtis : le genre de monument qu’on visite à cent à l’heure, en rigolant, comme Anna Karina et ses copains traversent le Louvre dans Bande à part. Le pitch est celui d’une uchronie « à la Jean-Philippe » (comme on dit au pays de Johnny), confirmant, après Il était temps, le goût de Curtis pour la SF de proximité : après un black-out inexpliqué, Jack, un chanteur sans succès, se réveille dans un monde où les Beatles n’ont jamais existé et où il est le seul à connaître leurs chansons... Ce qui va donner un sérieux coup de fouet à sa carrière.

SAVOIR-FAIRE
Le film est conçu comme un immense jeu de piste à l’intérieur du catalogue et de la mythologie des Beatles. On le regarde en fan fébrile, en se demandant quel sera le prochain tube à retentir dans la bande-son, quelle forme prendra le clin d’oeil à Sgt. Pepper, etc. Boyle la joue profil bas, calme ses ardeurs de styliste survitaminé, et laisse le champ libre au savoir-faire de Curtis, qui entremêle satire de l’industrie musicale et comédie romantique délicieuse. Un savoir-faire parfois trop mécanique : après une montée en puissance franchement euphorisante, le film déçoit dans son dernier tiers, qui enchaîne les passages obligés du genre sans véritable conviction. On ressort du film heureux, mais en se disant que le vrai grand film sur l’impact des Beatles sur nos vies reste à faire. Peut-être qu’au fond de lui, Danny Boyle préfère les Rolling Stones...

Yesterday, en salles le 3 juillet 2019.
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Adieu Les Cons Adieu Les Cons France 2020 Comédie 87 min.

1152 3/4
  Disponible 01 Français 02 MKV 30/10/2020
Albert Dupontel Virginie Efira, Albert Dupontel, Nicolas Marié, Jackie Berroyer, Philippe Uchan, Bastien Ughetto, Marilou Aussilloux, Catherine Davenier
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=274345.html
Lorsque Suze Trappet apprend à 43 ans qu’elle est sérieusement malade, elle décide de partir à la recherche de l'enfant qu’elle a été forcée d'abandonner quand elle avait 15 ans.Sa quête administrative va lui faire croiser JB, quinquagénaire en plein burn out, et M. Blin, archiviste aveugle d’un enthousiasme impressionnant. À eux trois, ils se lancent dans une quête aussi spectaculaire qu’improbable.
'Adieu les cons" est une fable haletante du début jusqu'à sa fin audacieuse, où le burlesque et le lyrisme s'harmonisent. Si l'ineptie est devenue la norme, être à la marge en faisant preuve d'humanité et de solidarité permet de vivre, enfin ! Mala vida !
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Arizona Junior Raising Arizona USA 1986 Comédie 94 min.

1082 3/4
  Vu mais non dispo 01 Français 02/04/2020
Joel Coen Nicolas Cage, Holly Hunter, Trey Wilson, John Goodman, William Forsythe, Sam McMurray, Frances McDormand, Randall 'Tex' Cobb
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=1500.html
Hi, impénitent cambrioleur de supermarchés, passe beaucoup de temps dans la prison de Tempe en Arizona. Il y rencontre un jour Ed, charmante femme policier, dont il tombe éperdument amoureux. Terminé les braquages, il se marie et part pour l'usine qui ressemble somme toute à la prison. Hi et Ed voudraient un enfant mais Ed est stérile. Or un jour des quintuplés font la une de la presse locale. Hi et Ed décident d'en voler un. Sur cinq, cela ne se verra pas trop.
C'est du pur jus des frères Coën, une sorte de road movie survitaminè où un jeune dèlinquant (Nicolas Cage, hilarant) et une fliquette stèrile (Holly Hunter) kidnappent le bèbè qu'ils ne peuvent avoir ensemble! Ambiance absurde boostèe par une camèra virevoltante: personne ne sait trop comment apprèhender ce film culte qui dèpasse à l'èvidence, les limites de la sèrie B! Si "Arizona Junior" est prèsentè hors compètition au festival de Cannes 1987 et n'a donc aucune chance de se retrouver au palmarès, on sort de la projection convaincu d'avoir affaire à des cinèastes, des vrais! Et deux frangins, qui plus est! Menè à 200 à l'heure et filmè comme un cartoon à la Tex Avery, le mètrage collectionne les nombreuses péripèties et les scènes d'anthologies à fusion comme ce biker complètement dèjantè! Sans temps mort et super bien enlevè, c'est un petit chef d'oeuvre d'où le spectateur sort transformè, avec une bande son entraînante de Carter Burwell...
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Auberge Espagnole (l') Auberge Espagnole (l') France 2001 Comédie 120 min.

111 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 28/07/2004
Cédric Klapisch Romain Duris, Cécile de France, Audrey Tautou, Judith Godrèche, Xavier De Guillebon
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=33468.html
Romain est un jeune Français de 25 ans qui étudie l’économie. Un ami de son père lui propose un travail, mais il faut pour cela qu’il apprenne l’espagnol. Il décide donc d’aller passer sa dernière année d’études à Barcelone, en profitant du programme d’échange universitaire européen. Arrivé à Barcelone, il s’installe dans un grand appartement avec sept étudiants originaires de différents pays d’Europe, et tous venus dans le même cadre que lui. Pendant cette année, Romain vit une série d’expériences qui sont comme un parcours initiatique pour lui. Dans l’appartement, les huit jeunes apprennent à se connaître et à s’apprécier, partageant tous la sensation d’être des étrangers.
Une excellente comédie de jeunes qui ne les prend ni pour des idiots ni pour des obsédés sexuels. Cédric Klapisch prouve qu’il est peut-être le meilleur observateur de la jeunesse, et a offert un rôle en or à Judith Godrèche, tout bonnement incroyable.

En supplément, la BO du film en MP3.
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Aventure c'est l'Aventure (l') Aventure c'est l'Aventure (l') France 1972 Comédie 120 min.

448 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 24/12/2010
Claude Lelouch Lino Ventura (Lino Massaro), Nicole Courcel (Nicole), Aldo Maccione (Aldo), Charles Denner (Simon Duroc), Jacques Brel (Jacques), Charles Gérard (Charlot), Yves Robert (L'Avocat De La Défense), Johnny Hallyday (Lui-Même), André Falcon (L'Ambassadeur), Juan Luis Buñuel (Ernesto Juarez), Xavier Gélin (Le Fils De Lino), Catherine Allegret (Une Militante), Michel Drucker (Lui-Même), Charles Vanel (Acteur), Elie Chouraqui (Un Révolutionnaire), Alexandre Mnouchkine (Davis).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=4090.html
Les banques n'étant plus d'un rapport assez lucratif, cinq truands décident de se recycler en enlevant des personnalités. Le premier sur la liste n'est autre que Johnny Hallyday.

Note des spectateurs : 4/5 (Pour 725 notes : 59 % de *****, 13 % de ****, 16 % de ***, 3 % de **, 9 % de *)

Fiche technique :

Couleur
Format du son : Mono
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français
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Barking Dogs Never Bite Flandersui gae Corée du Sud 2000 Comédie 110 min.

1067 3/4
  Disponible 05 Autres 02 MKV 09/11/2019
Bong Joon-Ho Sung-jae Lee, Doona Bae, Hie-bong Byeon, Go Su-hee, Kim Ho-jung, Roe-ha Kim, Seong Jeong-seon
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=46991.html
Yun-ju, professeur à l'université, vit une existence sans encombre avec sa compagne, qui attend un enfant. Mais les aboiements répétés d'un chien du voisinage commencent à le rendre fou...
Un film parfait, merveilleux, sublime et drôle. Bong Joon Ho est sans doute un des réalisateurs les plus doués et les plus admirables actuellement, et le prouvait donc dés son premier long métrage. Il signe ici une histoire absolument délicieuse et décalée. Avec un charme absolu, il pose ici les bases de sa virtuosité de cinéaste avec une caméra qui virevolte, tournoie, se pose toujours là où il faut et avec une intelligence absolument époustouflante. Chaque plan est réfléchi et maîtrisé, mais le film ne se prend jamais au sérieux. C'est là aussi une immense force de Bong Joon Ho : le recul et l'humour dont il fait toujours preuve, sans jamais oublier d'égratigner les travers de la société coréenne et de subtilement dénoncer les difficultés sociales de la jeunesse de son pays et son inconsistance. Barking Dog est donc à la fois foutraque, ironique, mélancolique, social et souvent hilarant, mais également un superbe film à suspense. Avec un talent tout hitchcockien, le metteur en scène crée des situations insoutenables de tension et d'attente pour le spectateur. Bref, un bijou de film à voir absolument.
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Bienvenue à Zombieland Zombieland USA 2009 Comédie 80 min.

724 3/4
  Disponible 01 Français 02 MKV 30/12/2020
Ruben Fleischer Woody Harrelson (Tallahassee), Jesse Eisenberg (Columbus), Abigail Breslin (Little Rock), Emma Stone (Wichita), Amber Heard (406), Bill Murray (lui-même), Derek Graf (Clown Zombie), Mike White (Un zombi), Robert Hatch (Yuppie Zombie), Chick Bernhardt (Pee Paw), Blaise Corrigan (Groom), Ming Liu (Achilles Business Woman), Chris Burns (Bicycle Zombie), Steve Warren (Metro Station Zombie), Barry Hopkins (Panicked Pedestrian), Lynn McArthur (Girl on Cell Phone), Justin Price (Sprint Zombie), Ernest Dancy (Businessman Zombie), April Rich (Hot Mom), Steve Prouty (Punched in Face Zombie), Steven Stadler (Cowboy), Travis Young (Grocery Store Zombie), John C. Reilly (Zombie dans la salle de bain), Rosie Bernhard (Actrice).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=138837.html
Dans un monde infesté de zombies, deux hommes tentent de survivre. Columbus, le plus jeune, est terrorisé à l'idée d'être dévoré. C'est une poule mouillée, mais sa prudence pourrait bien lui sauver la vie... Tallahassee, lui, est un chasseur de zombies qui ne craint plus rien ni personne. Armé d'un fusil d'assaut, il se donne corps et âme à la seule mission qui compte pour lui : trouver les derniers exemplaires de ses biscuits préférés, des Twinkies, encore disponibles sur Terre.
Dans leur périple, les deux survivants sont rejoints par Wichita et Little Rock, deux jeunes filles. Tous ont désormais deux défis impossibles à relever : affronter les zombies et apprendre à s'entendre...
Secrets de tournage :

Apocalypse, quand tu nous tiens
Lorsque les quatre héros traversent Hollywood, les plus observateurs pourront apercevoir le logo de 2012, autre film à base d'apocalypse.

Bienvenue chez les zombies
Faire un film de zombies, sans en être fan, c'est ce qu'a réussi Ruben Fleischer avec Bienvenue à Zombieland : "J'étais loin d'être un inconditionnel du genre mais je me suis énormément documenté et j'ai visionné un maximum de films pour me familiariser avec cet univers. Je voulais être sûr d'être à la hauteur et de ne pas décevoir les amateurs du genre", explique le réalisateur.

Bienvenue chez Carpenter
John Carpenter aurait pu signer son grand retour derrière la caméra avec Bienvenue à Zombieland, mais il a décliné l'offre qui lui avait été faite.

Number one
Avec 25 millions de dollars de recettes engrangés pour son seul week-end de sortie, Bienvenue à Zombieland a constitué le plus gros démarrage de la carrière de Woody Harrelson aux Etats-Unis, devant les 18 millions de Proposition indécente.

Tournage éclair
Le tournage de Bienvenue à Zombieland a duré 42 jours, et aurait même pu être encore plus court, si l'arrestation de Woody Harrelson, pour possession de marijuana, n'avait retardé le planning d'une journée.

Des gens et des villes
Les quatre personnages principaux du film portent tous des noms de ville : Columbus (Ohio), Tallahassee (Floride), Wichita (Kansas) et Little Rock (Arkansas).

Zombies en série
Le script de Bienvenue à Zombieland était, à l'origine, prévu pour un pilote de série télé, jusqu'à ce que Rhett Reese et Paul Wernick ne décident d'en faire un scénario de long métrage.

Un Caméo de Patrick Swayze ?
Le regretté Patrick Swayze devait à l'origine faire une brève apparition dans son propre rôle "zombifié". Mais son cancer l'a finalement empêché de prendre part au projet. Des caméos ont également été proposés à Joe Pesci, Mark Hamill, Dwayne Johnson, Kevin Bacon, Jean-Claude Van Damme et Matthew McConaughey.

Premier long-métrage
Ruben Fleischer signe ici son tout premier long-métrage. Il s'était auparavant distingué en mettant en scène le court métrage The Girls Guitar Club en 2001 et en participant au show de Jimmy Kimmel sur les réseaux américains.

Influence
Le réalisateur Ruben Fleischer avoue avoir eu envie de tourner Bienvenue à Zombieland après avoir vu une autre comédie avec des zombies : Shaun of the Dead.
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Bienvenue Chez Les Ch'Tis Bienvenue Chez Les Ch'Tis France 2007 Comédie 106 min.

347 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 04/05/2008
Dany Boon Kad Merad (Philippe Abrams), Dany Boon (Antoine Bailleul), Zoé Félix (Julie Abrams), Philippe Duquesne (Fabrice Canoli), Line Renaud (Madame Bailleul), Michel Galabru (Le Grand Oncle De Julie), Stéphane Freiss (Jean), Guy Lecluyse (Yann Vandernoout), Anne Marivin (Annabelle Deconninck), Patrick Bosso (Le Gendarme), Zinedine Soualem (Momo), Jérôme Commandeur (Inspecteur Lebic), Christophe Rossignon (Non Crédité (Le Garçon Du Restaurant), Yaël Boon (La Femme Énervée Au Guichet), Alexandre Carriere (Tony, L'Amoureux D'Annabelle), Fred Personne (Monsieur Vasseur), Franck Andrieux (Monsieur Leborgne), Dominique Parent (Monsieur Mahieux), Jean Christophe Herbeth (Le Voisin D'Antoine ' Tizaute '), Jenny Clève (La Mamie '' Quinquin ''), Sylviane Goudal (La Cliente À La Poste), Nadège Beausson-Diagne (L'Employée Du Bureau Salon N°1), Bruno Tuchszer (Un Policier De Bergues), Eric Bleuze (L'Homme À La Mobylette), Jean-François Elberg (L'Employé De La Station Service), Maryline Delbarre (La Femme De Momo), Louisette Douchin (La Femme Aux Moules), Mickaël Angele (L'Homme Au Bar), Cedric Magyari (La ' Gueule Noire ' N°1), Jean-Marc Vauthier (La ' Gueule Noire ' N°2).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=126535.html
Philippe Abrams est directeur de la poste de Salon-de-Provence. Il est marié à Julie, dont le caractère dépressif lui rend la vie impossible. Pour lui faire plaisir, Philippe fraude afin d'obtenir une mutation sur la Côte d'Azur. Mais il est démasqué: il sera muté à Bergues, petite ville du Nord.Pour les Abrams, sudistes pleins de préjugés, le Nord c'est l'horreur, une région glacée, peuplée d'êtres rustres, éructant un langage incompréhensible, le ''cheutimi''. Philippe ira seul. A sa grande surprise, il découvre un endroit charmant, une équipe chaleureuse, des gens accueillants, et se fait un ami : Antoine, le facteur et le carillonneur du village, à la mère possessive et aux amours contrariées. Quand Philippe revient à Salon, Julie refuse de croire qu'il se plait dans le Nord. Elle pense même qu'il lui ment pour la ménager. Pour la satisfaire et se simplifier la vie, Philippe lui fait croire qu'en effet, il vit un enfer à Bergues. Dès lors, sa vie s'enfonce dans un mensonge confortable...
Fiche technique :

Budget : 11 000 000 euros
Box Office France : 19 559 843 entrées
Film pour enfants à partir de 6 ans
Couleur
Format du son : Dolby Digital DTS
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français

Secrets de tournage :

En lutte contre les préjugés
Avec Bienvenue chez les Ch'tis, Dany Boon a cherché à s'affranchir des clichés que l'on porte traditionnellement sur la région du Nord. Il explique : "L'idée de Bienvenue chez les Ch'tis, je l'ai eue avant de faire mon premier film, La Maison du bonheur. Mais je voulais d'abord voir si j'étais capable de réaliser un film, car je ne voulais pas me planter avec un sujet qui me tienne fort à coeur. Tous les sujets sont importants, mais celui-là l'est vraiment : c'est mon enfance, c'est ma région, c'est les gens... C'est mes frères quoi ! Ils comptent sur moi. Et justement l'idée du film est parti de la vision qu'ont ceux qui ne connaissent pas le Nord-Pas de Calais. Ces Français qui ont une vision très négative et terrible de la région, que ce soit sur la pauvreté, le desespoir, le chômage ou les mines. D'où l'envie de faire une comédie très humaine, dont le personnage principal, n'étant pas originaire du Nord, va découvrir la culture ch'timi, le sens de l'accueil, du partage...Tout ce que résume ce proverbe : un étranger qui vient dans le Nord pleure deux fois : quand il arrive, et quand il repart".

Réalisateur : deuxième !
Si Dany Boon fait souvent l'acteur, Bienvenue chez les Ch'tis est "seulement" sa deuxième réalisation, deux ans après le succès La Maison du bonheur. Un jolie succès d'ailleurs, puisque le film a séduit plus d'un million de spectateurs.

Sortie Ch'timi
Coup de coeur pour le Nord oblige, le film bénéficie d'une sortie dans trois départements dès le 20 février; soit une semaine avant sa sortie nationale.

Au fait, c'est quoi le Ch'ti ?
Le Ch'ti est le patois appelé par les linguistes le picard. C'est une évolution du latin mélangée à d'autres langages (Flamands...). Le Nord étant une région se trouvant proche de l'Ile de France, le Ch'ti ressemble au Français qui n'est que le patois de la région parisienne, pays où habitaient les rois. Quelques mots propres au Nord le différencient vraiment de la langue nationale, des mots désignant des outils agricoles ou miniers, des animaux et des plantes. Le Ch'ti devient célèbre au début du XXe siècle (à cette époque les patois étaient très répandus dans toute la France) par la guerre 14/18. Il est rendu populaire par le personnage de Broucke de Roland Dorgelès dans les Croix de Bois (d'ailleurs adapté en film en 1932). En fait, "Ch'ti" était le surnom donné aux soldats de la région Nord-Pas-de-Calais; par extension c'est associé de nos jours à tous les habitants de cette région. Pour leur langue, les nordistes préférent parler de patois et non de Ch'ti.

Promo décalée
Pour la promotion du film, une chaîne d'infos spécial "Ch'ti" a été créée : ChtiNN, savoureusement baptisée "la chaîne qui ne perd pas le Nord". Elle est consultable ici.

Petit bréviaire du bon parler Ch'ti
Parler et comprendre le Ch'ti est difficile. Il faut en effet savoir que suivant les villages et régions du Nord-Pas-de-Calais, certains mots ne se prononcent pas de la même façon où se traduisent différemment, ce qui rend la tâche encore plus ardue. De plus, il est à noter que les "e" en fin de mot sont muets et sont parfois remplacés par une apostrophe. Certains verbes possède aussi plusieurs participe passé suivant les régions ou les phrases dans lesquelles ils sont employés, comme "Querre", qui signifie "tomber, choir" : Queu, Qué ou Quéillu...Pas simple donc...Bon courage !

Un familier du doublage des films d'animation
On retrouvera prochainement Dany Boon dans Mia et le Migou, le nouveau film d'animation du réalisateur de La Prophétie des grenouilles. Le comédien est d'ailleur très familier dans l'exercice du doublage puisqu'il était apparu vocalement dans Gang de requins, Le Manège enchanté et Cendrillon & le prince (pas trop) charmant.

Un long mûrissement
Dany Boon a mis un an pour écrire le script de Bienvenue chez les Ch'tis. Un processus difficile : "Au théâtre, quand je fais des sketches sur des personnages qui sont caricaturaux, exagérés, c'est une convention et on en rigole. Au cinéma, c'est plus délicat parce qu'on montre, on est dans la réalité, il faut que ca soit crédible". C'est alors qu'il s'est tourné vers Franck Magnier, originaire du Nord, qui lui a présenté Alexandre Charlot (un duo à qui l'on doit également le scénario des prochaines aventures live de Lucky Luke par James Huth). A eux trois, ils ont mis la touche finale au scénario en trois mois.

Le (non) choix de Kad Merad
Kad Merad n'était pas du tout le choix de départ de Dany Boon pour le rôle titre. C'est l'un des coproducteurs du film, Richard Pezet du groupe Pathé, qui a suggéré au cinéaste le nom de Kad Merad.

Dany Boon ou Dany Veber ?
Au fur et à mesure que le tournage du film avançait, Kad Merad a surnommé Dany Boon "Dany Veber". Clin d'oeil affectueux à l'acteur comique pour sa prestation dans La Doublure de Francis Veber, aux côtés de Daniel Auteuil, Gad Elmaleh et Alice Taglioni. Dany Boon reste d'ailleurs fidèle à Francis Veber puisqu'il joue sur les planches aux côtés de l'animateur Arthur dans "Le dîner de cons", qui a déjà fait l'objet d'une adaptation au cinéma en 1998, avec Thierry Lhermitte, Francis Huster et le regretté Jacques Villeret.

Merad / Félix : deuxième !
Kad Merad a déjà joué aux côtés de Zoé Félix en 2007, dans une autre comédie : Pur week-end.

Clin d'oeil et retour aux sources
Le rôle de Line Renaud, madame Bailleul, la mère de Dany Boon, est évidemment un clin d'oeil savoureux à cette grande dame de la chanson française et du show bizz. Celle qui fut surnommée la "Lady d'Armentières" est en effet née à Pont-de-Nieppe, dans le Nord, non loin d'Armentières justement. Pour les besoins de son rôle, elle s'est entraînée à parler Ch'ti, déclarant même à Dany Boon : "C'est drôle, je me suis battue pendant des années pour perdre cet accent et tu me demandes de le retrouver".

Des figurants du cru
Pour faire davantage "couleur locale", Dany Boon souhaitait auditionner de nombreux figurants, notamment des habitants de la ville de Bergues. Mais là où il s'attendait à voir 200 candidats selon ses propres termes, il en a vu plus de 1000 !


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Big lebowski (the) The big lebowski USA 1997 Comédie 117 min.

13 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 18/04/2004
Joel Coen Jeff Bridges, John Goodman, Julianne Moore, Steve Buscemi, John Turturro, David Huddleston
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=16463.html
À Venice (Californie), Jeff Lebowski, homme paisible et sans ambition, revendique son surnom de " Dude " (" tocard ") et mène une vie nonchalante essentiellement occupée par son passe-temps favori, le bowling. Avec ses copains, Walter Sobchak (un ancien du Viêt-nam irascible et revanchard) et Donny (pas très futé, mais excellent joueur), il prépare les prochains championnats où leur principal adversaire devrait être le vaniteux Jesus Quintana. Un soir, Dude se fait agresser dans son appartement par deux individus voulant obtenir le remboursement d'une dette soi-disant contractée par son épouse envers le producteur de films pornographiques Jackie Treehorn. Or, Dude n'est pas marié. On l'a manifestement confondu avec Jeffrey Lebowski, dit " The Big Lebowski ", un milliardaire philanthrope de Pasadena. L'un des voyous ayant uriné sur son tapis, Dude, poussé par Walter, va demander réparation à son homonyme et, bien que reçu très froidement, réussit à retourner chez lui avec un beau tapis en remplacement du sien. Pendant sa visite, il fait la connaissance de Bunny, l'aguichante épouse de Lebowski qui, peu après, se fait enlever. Lebowski, en larmes, demande à Dude d'assurer la livraison de la rançon. Walter, toujours d'aussi mauvais conseil, incite son ami à remplacer la mallette contenant l'argent par un leurre.

Quelques heures plus tard Dude se fait voler sa voiture avec la mallette. Entre-temps, Maude, fille d'un premier mariage de Lebowski, est venue récupérer le nouveau tapis de Dude, sous prétexte qu'il appartenait à sa défunte mère. Selon elle, Lebowski n'a aucune fortune personnelle et fait un très mauvais usage de l'héritage destiné par sa mère à des œuvres caritatives. Courant toujours après sa mallette, Dude s'efforce de calmer la colère de Lebowski et de résister aux assauts du trio de ravisseurs, des nihilistes allemands armés d'un furet vorace. Drogué lors d'une visite à Treehorn, il se retrouve chez lui, où la belle Maude s'offre à lui. Di Fino, un détective à la recherche de Bunny, lui propose de mettre leurs renseignements en commun. Il s'avère en fait que la jeune femme est tout bonnement allée passer quelques jours chez des amis et que les " ravisseurs " ont fait croire à son enlèvement afin de toucher une rançon. Quant à la rançon, elle n'a jamais été déposée dans la mallette, car l'hypocrite Lebowski comptait ainsi faire assassiner sa dépensière épouse. L'aventure fera pourtant une victime innocente : Donny, mort d'un infarctus au cours d'une bagarre avec les nihilistes. Mais dans le ventre de Maude, un petit Lebowski attend de voir le jour.
Une comédie absurde et réjouissante. Un pur régal dans la droite lignée de FARGO (en plus fou peut-être !)
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Bonne Année (la) Bonne Année (la) France 1973 Comédie 115 min.

443 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 24/12/2010
Claude Lelouch Lino Ventura (Simon), Françoise Fabian (Françoise), André Falcon (Le Bijoutier), Charles Gérard (Charlot), Mireille Mathieu (Elle-Même), Michou (Lui-Même), Bettina Rheims (La Jeune Vendeuse), Rémy Julienne (Le Chauffeur De Taxi), Elie Chouraqui.
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=12732.html
Apres six ans de prison, un cambrioleur cherche la femme dont il etait tombe amoureux a l'epoque du hold-up, qui avait mal tourne. Il retrouve une femme emancipee qui ne l'a pas attendu. Il reussit pourtant a la reconquerir.

Note des spectateurs : 4/5 (Pour 79 notes : 31 % de *****, 38 % de ****, 25 % de ***, 0 % de **, 6 % de *)

Fiche technique :

Couleur
Format du son : Mono
Format de production : 35 mm
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Bronzés (les) Bronzés (les) France 1978 Comédie 98 min.

77 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 19/04/2004
Patrice Leconte Josiane Balasko, Michel Blanc, Thierry Lhermitte, Gérard Jugnot, Christian Clavier, Marie-Anne Chaze
Un car de nouveaux arrivants stoppe au Club Méditerranée. Parmi eux : Bernard, cadre commercial moyen, vient rejoindre sa femme, Nathalie, qui est au club de vacances depuis une semaine, Gigi, jeune secrétaire, vient passer huit jours pour oublier ses peines de coeur, Jérôme, jeune médecin célibataire, a pour but de pratiquer de nombreuses activités sportives et de conquérir le coeur des jolies femmes; Christiane, vieille fille aigrie, est esthéticienne en province et espère faire une rencontre au club; Jean-Claude veut profiter de ses vacances pour conquérir une femme, mais, maladroit et timide, il n'accumulera que des échecs.

Parmi les organisateurs : Popeye, bel homme, musclé, sexy, qui ravira les femmes des autres; Bourseault, l'animateur du village, qui fait chavirer le coeur de Gigi; Bobo, l'animateur plutôt médiocre, ambitionne de percer à Paris; Miguel a pour occupations la culture et les arts appliqués; Marcus, lui, est le patriarche de toute cette tribu.

Tout ce beau monde va vivre ensemble huit jours plein d'entrain et de gaieté jusqu'à l'heure du départ, où chacun reprendra sa destinée.

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Bruce tout-puissant Bruce Almighty USA 2003 Comédie 101 min.

45 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 18/04/2004
Tom Shadyac Jim Carrey, Jennifer Aniston, Morgan Freeman, Lisa Ann Walter, Mark Adair-Rios, Sydney Anderson
http://www.allocine.fr/film/galerie_gen_cfilm=43219&filtre=&cmediafichier=18355939.html
Bruce Nolan est journaliste pour une chaîne locale de Buffalo. Malgré l’amour de sa petite amie Grace, Bruce ne se satisfait plus de sa condition professionnelle et trouve la vie mal faite. Lors d’un reportage en direct, il pète les plombs et se fait virer de son boulot. Lassé de ces ennuis à répétition, Bruce s’en prend le soir même à Dieu, qu’il accuse de mal faire son travail. Et là, surprise : Dieu en personne lui répond et lui propose de faire mieux en lui accordant tous ses pouvoirs pour sept jours. Le journaliste profite alors de ses fabuleuses facultés pour réorganiser sa vie, et croit son cauchemar terminé. Mais résoudre ses soucis quotidiens ne constitue pas un début d’ordre, et Bruce va très vite se rendre compte qu’être Dieu n’est pas un job de tout repos...
Malgré l’abattage comique de Jim Carrey et un sujet en or, BRUCE TOUT-PUISSANT déçoit. La faute à un scénario paresseux et à une réalisation mollassonne de Tom Shadyac. Le film, qui provoque quand même quelques sourires, dégouline de bons sentiments et ne parvient jamais à nous emballer. Dommage !
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C'est arrivé près de chez vous C'est arrivé près de chez vous ++ Autres 1992 Comédie 95 min.

167 3/4
  Disponible 01 AVI 10/05/2005
Benoit Poelvoorde Jacqueline Poelvoorde Pappaert , Nelly Pappaert
http://cinema.tiscali.fr/fichefilm.aspx?id=FI004916&file=http
Dans un train, Ben étrangle une voyageuse. Devant la caméra d'une équipe de reportage, il explique consciencieusement et minutieusement, exemple à l'appui, comment lester un cadavre avant de le jeter à l'eau. Tueur à son compte, il gagne sa vie en supprimant celle des autres. En début de mois, il agresse un facteur, ce qui lui permet de repérer les pensions et les adresses des retraités.
Il ne prend jamais pour cible de jeunes couples, qui dit-il, ni de grosses fortunes, sources d'ennuis. Ben nous présente Jenny, sa vieille copine, une ancienne prostituée. Pour être un assassin, Ben n'en n'est pas moins très sociable. Son enfance n'a jamais été très difficile et il voit encore très régulièrement les membres de sa famille, parents et grands-parents. Un malheureux ouvrier africain est assassiné avant d'être emmuré sur un chantier; une pauvre vieille, cardiaque, meurt sous l'effet de la terreur. Malgré ses crimes, Ben pose sur la société et sur l'urbanisme un regard non dénué de bon sens. A l'issue d'une journée bien remplie, il invite à dîner sympathique équipe. Celle-ci se sent obligée d'accepter. Au cours du repas, il se déclare prêt à cofinancer le film. Cultivé, Ben s'intéresse à la musique et à l'Art en général. Il présente Valérie, sa petite amie.

Pour toute l'équipe, le quotidien reprend le dessus. Lors d'un échange de coups de feu, Franco, le preneur de son, est abattu. Effondré, son collègue journaliste s'exprime devant la caméra. Il dédie le reportage à sa mémoire. Patrick, qui le remplace, connaît le même sort et reçoit le même hommage posthume. Ben exécute une famille, la mère, le père, puis l'enfant. Il liquide un criminel rival et se débarrasse de l'équipe de tournage vidéo qui l'accompagnait. Toujours avec la complicité des reporters, il viole une jeune femme sous les yeux de son ami. Valérie reçoit des menaces; Ben ne s'en inquiète pas.

A la suite d'un mauvais coup, Ben est hospitalisé, puis emmené en prison. Grâce à journalistes, il s'évade, mais Valérie n'est pas là malgré ses promesses. Il découvre son corps sans vie; elle a été violée. Ben et les membres de l'équipe seront abattus les uns après les autres, victimes d'un règlement de comptes.

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Crise (la) Crise (la) France 1992 Comédie 95 min.

466 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 25/12/2010
Coline Serreau Vincent Lindon (Victor), Patrick Timsit (Michou), Zabou Breitman (Isabelle), Yves Robert (Le Père De Victor), Annick Alane (Mamie), Gilles Privat (Laurent), Michèle Laroque (Martine), Christian Benedetti (Paul), Nanou Garcia (Sophie), Clotilde Mollet (Tania), Isabelle Petit-Jacques (Françoise), Didier Flamand (Monsieur Laville), Marie-France Santon (Madame Laville), Maria Pacôme (La Mère De Victor), Jacques Frantz (Monsieur Borin), Robinson Stévenin (Le Fils Borin), Sonia Wieder-Atherton (La Violoncelliste), Catherine Wilkening (Marie), Marina Tomé (Conception), Nicolas Serreau (Pierre), Jacques Décombe (Bernard), Nicole Jamet (Josyane Borin), Franck-Olivier Bonnet (Bébert), Bernard Cazassus (René), Josephine Serre (Camille), Dimitri Rougeul (Antoine), Noémie Orphelin (Hélène).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=6468.html
Le même jour, Victor est abandonné par sa femme et perd son emploi de juriste. Personne autour de lui ne semble se préoccuper de son sort. La seule oreille attentive qu'il trouve est celle de Michou, un SDF rencontré dans un café, et qui va vivre à ses crochets.

Note des spectateurs : 3/5 (Pour 590 notes : 53 % de *****, 28 % de ****, 6 % de ***, 2 % de **, 11 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 2 350 189 entrées
N° de visa : 78669
Couleur
Format du son : Dolby
Format de projection : 1. 66
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français
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Dîner de cons (le) Dîner de cons (le) France 1998 Comédie 80 min.

634 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 14/11/2012
Francis Veber Thierry Lhermitte (Pierre Brochant), Jacques Villeret (François Pignon), Francis Huster (Just Leblanc), Daniel Prévost (Lucien Cheval), Alexandra Vandernoot (Christine), Catherine Frot (Marlène Sasseur), Edgar Givry (Jean Cordier), Christian Pereira (le docteur Sorbier), Pétroline Moss (Mademoiselle Blond), Daniel Martin (Messignac), Elvire Mellière (Gisèle), Philippe Brigaud (Tanner).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=16731.html
Tous les mercredis, Pierre Brochant et ses amis organisent un dîner où chacun doit amener un con. Celui qui a trouvé le plus spectaculaire est declaré vainqueur. Ce soir, Brochant exulte, il est sur d'avoir trouvé la perle rare, un con de classe mondiale: Francois Pignon, comptable au ministère des Finances et passionné de modèles réduits en allumettes. Ce qu'il ignore c'est que Pignon est passe maître dans l'art de déclencher des catastrophes.
Note des spectateurs : 4,1/5 (Pour 39918 notes : 65% de *****, 25% de ****, 5% de ***, 3% de **, 1% de *, 2% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 5 prix et 3 nominations
Distributeur : Gaumont Buena Vista International (GBVI)
Box Office France : 9 247 509 entrées
Année de production : 1998
Budget : 12,50 millions d'euros
Saga : François Pignon
Date de sortie DVD : 1 mars 2008
Format de production : 35 mm
Date de sortie Blu-ray : 5 décembre 2008
Format audio : Dolby numérique
Colorimétrie : Couleur
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Type de film : Long-métrage

Secrets de tournage :

Un livre clin d'œil ?
Sur la table basse de Pierre Brochant se trouve un livre intitulé "Poiret". On peut penser à un clin d'œil de Francis Veber à son ami Jean Poiret, eux qui avaient adaptés ensemble la pièce La Cage aux folles pour le cinéma.

François Pignon
C'est le deuxième personnage récurrent après François Perrin interprété tour à tour par Pierre Richard (Le Grand Blond avec une chaussure noire, Le Jouet, La Chèvre), Patrick Dewaere (Coup de tête) et Patrick Bruel (Le Jaguar).

Le Dîner de cons marche en Angleterre
Ce film français est un des rares à avoir eu un important succès en Angleterre. L'humour anglophone est particulièrement sensible aux jeux de mots ; il y en a ici un de taille, au coeur de l'histoire. En effet, on utilise en argot le terme wiener qui signifie raté et se rapproche de winner, le vainqueur.

François Pignon : Un personnage qui dure
Le personnage de François Pignon est récurrent dans les oeuvres de Francis Veber. On le retrouve sous les traits de Jacques Brel dans L'Emmerdeur d'Édouard Molinaro, de Pierre Richard dans Les Compères et dans Les Fugitifs, de Daniel Auteuil dans Le Placard, de Gad Elmaleh dans La Doublure ainsi que de Patrick Timsit dans le remake de L'Emmerdeur (film, 2008).

Gerard Depardieu envisagé?
On a songé à Gérard Depardieu pour jouer le rôle de Pierre Brochant.

Professeur Sorbier/Archambault
Le film dure une heure et demie, contre deux heures pour la pièce originale. Il y a donc eu plusieurs changements dans l'adaptation. Ainsi, dans la version originale, Marlène dit à François Pignon être la sœur de Pierre Brochant (suivant une vague histoire de karma) ; au cinéma, pour faciliter la chose, "Sasseur" devient son nom de famille, ce qui entraîne un changement d'identité pour le docteur de Brochant, qui s'appelle à l'origine " Archambault " et devient Sorbier (pour expliquer sa présence sur le répertoire à la lettre S, comme Sasseur).
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Downsizing Downsizing USA 2017 Comédie 136 min.

1018 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 29/03/2018
Alexander Payne Matt Damon, Kristen Wiig, Christoph Waltz, Hong Chau, Udo Kier, Jason Sudeikis, Neil Patrick Harris, Laura Dern
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=232910.html
Pour lutter contre la surpopulation, des scientifiques mettent au point un processus permettant de réduire les humains à une taille d’environ 12 cm : le "downsizing". Chacun réalise que réduire sa taille est surtout une bonne occasion d’augmenter de façon considérable son niveau de vie. Cette promesse d’un avenir meilleur décide Paul Safranek  et sa femme à abandonner le stress de leur quotidien à Omaha (Nebraska), pour se lancer dans une aventure qui changera leur vie pour toujours.
Quand Alexander Payne ("The Descendants", "Sideways"), qui filme ses personnages à hauteur d’homme, se pique de les rapetisser, ça donne un film plus que moyen. Le postulat est de ceux qui font les grands films. Paul Safranek (Matt Damon), un brave ostéopathe du Nebraska, a tiré un trait sur ses grandes ambitions. Avec son épouse (Kristen Wiig), il vit toujours dans la maison de ses parents et peine à joindre les deux bouts. Pour s’offrir une vie meilleure, c’est décidé, sa femme et lui vont se faire "downsizer", du nom de la technique de miniaturisation mise au point par des scientifiques norvégiens pour lutter contre la surconsommation et le réchauffement de la planète.

S’est ainsi créée une société parallèle où, chacun mesurant 12 centimètres, on consomme moins, on coûte moins et on vit plus heureux. Le spot de publicité est formel, on y voit Laura Dern dans son bain exhibant une bague en or rutilante qui ne lui a coûté que 83 dollars. Car un dollar, dans cet univers riquiqui, vaut quatre-vingts fois plus. Un détail : le processus est irréversible. Paul Safranek va très vite le comprendre à ses dépens…

Ceux qui espèrent une fiction inventive et iconoclaste à la Spike Jonze, le réalisateur de "Her" et de "Dans la peau de John Malkovich", déchanteront après la première demi-heure. Payne ne mange pas de ce pain-là. Et le réalisateur de révéler la face cachée de ce Lilliput faussement utopique où les inégalités de l’Amérique actuelle sont reproduites et les pauvres parqués dans une tour de Babel, au-delà d’un mur qui les rend invisibles au reste de la société. Partagé entre l’influence d’un noceur, nouveau riche (Christoph Waltz), qui a réussi grâce à un trafic d’import-export avec le monde normal et son attirance pour une femme de ménage vietnamienne au pied bot (Hong Chau), Safranek, livré à lui-même, doit faire le choix du capitalisme décomplexé ou de l’humanisme solidaire.

Matt Damon fait le job, ajoutant un titre à sa filmographie de démocrate exemplaire. Alexander Payne, lui, tourne volontairement le dos au vaste potentiel cinématographique de son sujet pour se concentrer sur ses enjeux humains et politiques. Mais le propos est édifiant et la fable, mollassonne. Long, très long, le film semble écrit au fil de la plume, lesté par une ironie sans mordant et un sentimentalisme plaqué. "Downsizing" souffre d’un gros problème de proportion.

Nicolas Schaller

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Esprit de famille (l') Esprit de famille (l') France 2014 Comédie 0 min.

1111 3/4
  Vu mais non dispo 01 Français 11/06/2020
Frédéric Berthe Françoise Miquelis, Michaël Youn, Ary Abittan, Marie Denarnaud, Pascale Louange, Denise Chalem, Michel Jonasz, Richard Berry
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=228223.html
Yvan et Max sont frères et, bien qu’une grande affection les unisse, ils pourraient s’entre-tuer sur bon nombre de sujets fondamentaux. Yvan a un défaut majeur qui lui pourrit l’existence : il est hypocondriaque. Max, au contraire, est d’un caractère optimiste et insouciant. Leur petite soeur Hélène souffre depuis de nombreuses années de graves problèmes rénaux. Une greffe s’impose d’urgence. Le rein d’un donneur « vivant » aurait une plus grande chance de réussite. Dès lors, Yvan et Max sont sollicités et vont subir de nombreux examens. Un seul sera choisi pour effectuer le don. Une compétition entre les deux frères s’engage, au cours de laquelle les deux donneurs potentiels espèrent secrètement être… recalés. Car, s’ils éprouvent une affection sincère pour leur soeur et une volonté absolue de la sauver, la peur est bien présente chez nos deux héros et leur famille.
Très bonne comédie sur un sujet sérieux le don d'organe ! Les acteurs jouent parfaitement leurs rôles dans ce téléfilm ! A voir pour un bon moment de détente !
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Frères Pétard (les) Frères Pétard (les) France 1986 Comédie 90 min.

292 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 27/12/2006
Hervé Palud Gérard Lanvin (Manu), Jacques Villeret (Momo), Thomas M. Pollard (Sammy), Patrice Valota (Teuch), Josiane Balasko (Aline), Michel Galabru (le père de Momo), Philippe Khorsand (un policier), Dominique Lavanant (une policière), Valérie Mairesse (Brigitte), Daniel Russo (Harky)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=30739.html
Fauchés, Momo et Manu acceptent de convoyer des statuettes depuis Amsterdam, et découvrent qu'elles contiennent de la drogue. Ils reçoivent un kilo d'herbe en échange, qu'ils revendent immédiatement. Si l'affaire est rentable, il n'est pas façile de devenir par la suite, un dealer en bonne et due forme.
Fiche technique :

Couleur : Couleur
Format du son : Mono
Format de projection : 1.85 : 1
Format de production : 35 mm

Secrets de tournage :


Les Frères Petard est le deuxième film de Herve Palud. Le cinéaste est surtout connu pour ses comédies comme Mookie. Son principal succès reste Un indien dans la ville avec Thierry Lhermitte et Patrick Timsit.


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Ils sont partout Ils sont partout France 2016 Comédie 111 min.

1263 3/4
  Vu mais non dispo 01 Français 31/08/2021
Yvan Attal Yvan Attal, Benoît Poelvoorde, Valérie Bonneton, Dany Boon, Charlotte Gainsbourg, Grégory Gadebois, Denis Podalydès, Gilles Lellouche
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=235734.html
Yvan se sent persécuté par un antisémitisme grandissant et il a l’habitude de s’entendre dire qu’il exagère, qu’il est paranoïaque. Lors de séances chez son psy, Yvan parle donc de ce qui le concerne : son identité, être français et juif aujourd’hui. Mais ces rendez-vous sont aussi et surtout une sorte de fil rouge reliant entre elles plusieurs histoires courtes qui tentent de démonter, sur le mode tragi-comique, les clichés antisémites les plus tenaces 
Ils sont partout est un film utile, rappelant au plus grand nombre que les juifs sont des gens comme les autres, bien loin des clichés qui semblent les poursuivre depuis trop longtemps. A aucun moment le film ne prône la colère ou le jugement, mais plutôt la réflexion quant à nos préjugés parfois facile dans lesquels on risque de se retrouver par moments. On rit mais aussi on réfléchit, on ne rit pas des juifs mais on rit avec les juifs.
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Intégrule (l') Intégrule (l') France Comédie  min.

633 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 13/11/2012
Les Nuls

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Italien (l') Italien (l') France 2010 Comédie 102 min.

533 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 07/01/2011
Olivier Baroux Kad Merad (Dino/mourad), Valérie Benguigui (Hélène), Roland Giraud (Charles Lemonnier), Philippe Lefebvre (Cyril Landrin), Guillaume Gallienne (Jacques), Sid Ahmed Agoumi (Mohamed), Farida Ouchani (Rachida), Saphia Azzeddine (Amel), Tarek Boudali (Karim), Nathalie Levy-Lang (Nadège), Karim Belkhadra (Iman Abdel), Alain Doutey (André), Arielle Séménoff (Marie-Paule), Guy Lecluyse (Monsieur De Maizière), Pascal Vincent (Le Comptable).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=146711.html
Dino Fabrizzi est le vendeur numéro un de la concession Maserati de Nice. A 42 ans, il arrive à un tournant de sa vie, le poste de directeur lui est ouvertement proposé et sa compagne depuis un an, Hélène, a la ferme intention de l'épouser. Pour Dino, la vie est belle, sauf que cette vie parfaite s'est construite sur un mensonge. Dino s'appelle en fait Mourad Ben Saoud. Ni son patron, ni Hélène et encore moins ses parents ne sont au courant de cette fausse identité... Dans dix jours débute le ramadan et Mourad qui passe outre tous les ans devra cette fois assumer la promesse faite à son père malade. Faire le ramadan à sa place... Pour Dino, l'italien, cela ne va pas être simple.
Note de la presse : 3/5
Note des spectateurs : 3/5 (Pour 1365 notes : 20 % de *****, 25 % de ****, 30 % de ***, 10 % de **, 16 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 1 092 419 entrées
Couleur
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français

Secrets de tournage :

Un sujet sérieux
Avec L’Italien, Olivier Baroux a cherché à donner forme à un film drôle, mais orienté par rapport à une problématique sérieuse, à savoir les questions d’identité. De ce fait, cette thématique entre en adéquation avec le parcours de Kad Merad, qui est né d’un père algérien et d’une mère française.

Et de 3 !
Après Safari (2009) et Ce soir, je dors chez toi (2007), Olivier Baroux réalise, avec L’Italien, son troisième long métrage.

Le scénario
A l’origine, le script de Nicolas Boukhrief et Eric Besnard (qui avaient collaboré sur Le Convoyeur, en 2003) était plus sombre et plus réaliste que ce qu’on peut voir dans le film d'Olivier Baroux. Ce n’est qu’après le travail de réécriture entreprit par Kad et Olivier que L’Italien est finalement davantage axé sur le genre comique, tout en abordant un sujet d'actualité : "Nicolas Boukhrief ne vient pas de la comédie et avec Éric Besnard ils ont eu la bienveillance d’imaginer que nous saurions transposer le sujet dans un registre plus léger", explique Olivier Baroux. "Au début, j’ai eu besoin de remettre à plat l’essentiel, pour avoir le sentiment de m’approprier le film : le personnage principal ne jouait pas à être un parfait italien, mais se faisait passer pour un bon français, parfois jusqu'à la caricature. Sans doute trop, puisqu’à un moment, pour ne pas perdre la face vis-à-vis de ses collègues il en venait à adopter des attitudes racistes et le film ne devenait pas forcément drôle pour tout le monde !", ajoute-t-il.

Retrouvailles !
Hormis Kad Merad et Olivier Baroux, qui ont travaillé ensemble à maintes reprises aussi bien pour la scène que pour le cinéma, Valérie Benguigui et Philippe Lefebvre se retrouvent à nouveau après Safari (réalisé par Olivier Baroux) et Pur week-end, deux comédies avec Kad Merad dans le rôle titre.

Habitués...
Etant donné qu’ils travaillent ensemble depuis une vingtaine d’années, Olivier Baroux explique que Kad Merad est l’acteur avec lequel il communique le moins sur un plateau de tournage : "Nous avons tellement parlé "avant" (ça fait quand même vingt ans que ça dure) que sur le plateau ça va très vite. Je passe plus de temps avec les autres acteurs", conclut le metteur en scène.

Une dispute
Kad Merad a pris les scènes de prières très à cœur, puisqu’il les a travaillées avec un coach pour être le plus crédible possible à l’écran. Olivier Baroux nous fait part d’une dispute qu’il a eue avec son partenaire au sujet de ce type de scène : "Ça nous a valu une saine engueulade lorsque je lui ai dit que je voulais filmer la prière sur la terrasse, au soleil levant. Il m’a dit "pas question, la prière c’est dedans !" Je lui ai dit qu’au nom de la beauté du plan, on pouvait faire une petite entorse à l’orthodoxie ! Et en fait, on a utilisé les deux", confie-t-il.
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Je ne suis pas un homme facile Je ne suis pas un homme facile France 2018 Comédie 98 min.

1272 3/4
  Vu mais non dispo 01 Français 21/10/2021
Eléonore Pourriat Vincent Elbaz, Marie-Sophie Ferdane, Pierre Bénézit, Blanche Gardin, Céline Menville, Moon Dailly, Willy Cartier, Christèle Tual
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=263240.html
Damien, Don Juan célibataire, se retrouve propulsé dans une société matriarcale ou il tombe amoureux d'Alexandra, femme puissante et croqueuse de jeunots. Pour lui plaire, Damien tente de décrypter les codes inversés de ce nouveau monde.
En imaginant un monde où les rôles hommes-femmes sont inversés, le film met en lumière les effets du patriarcat sur notre quotidien et ce, jusque dans de petits détails que l'on ne remarque pas toujours tant cela nous semble aujourd'hui normal.

Le retournement de situation final ne manque pas d'efficacité pour montrer que ce qui est absurde dans une situation (la domination féminine), l'est tout autant dans l'autre (domination masculine).
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Ma femme est une actrice Ma femme est une actrice France 2000 Comédie 93 min.

30 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 18/04/2004
Yvan Attal Charlotte Gainsbourg, Yvan Attal, Terence Stamp, Noémie Lvovsky, Ludivine Sagnier
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=28474.html
Yvan, journaliste sportif pour une chaîne câblée, vit avec Charlotte, vedette de cinéma, ce qui s’avère au quotidien pour lui un vrai « truc de fou ». Même si la notoriété peut parfois s’avérer utile, comme au volant vis-à-vis de la police, Yvan doit en effet composer avec la célébrité de sa compagne : autographes sans cesse sollicités, dîners à l’extérieur, sempiternels déplacements professionnels et surtout, ces scènes d’amour qui lui laissent une impression bizarre. Surtout lorsque Georges, une vague connaissance trop curieuse, fait naître le doute sur la fidélité d’une femme actrice lorsqu’elle embrasse un partenaire séduisant… C’est bien le moment, alors que Charlotte tourne à Londres avec le charismatique John ! Yvan saute dans l’Eurostar et va faire une scène à son épouse…

Sur place, un malentendu le laisse pétrifié : comme la jeune actrice refusait de tourner nue, elle a demandé par plaisanterie que toute l’équipe se déshabille, ce qui est advenu ! Yvan croit débarquer en pleine partie fine et regagne Paris. Pour mieux comprendre les explications de Charlotte sur cet épisode incongru, le jeune homme s’inscrit dans un cours de théâtre, où une élève, Géraldine, tombe bientôt sous son charme.
Alors que sa sœur Nathalie et son mari Vincent se chamaillent sans relâche parce qu’elle entend élever son enfant dans la tradition judaïque – donc le faire circoncire –, Yvan ne parvient pas à surmonter sa jalousie et retourne à Londres, où il surprend Charlotte et John en train de… jouer aux échecs. Il se montre peu aimable envers son rival présumé et se voit reprocher cette excessive jalousie par Charlotte. Nouvelle dispute et nouveau départ d’Yvan… À Paris, il repousse Géraldine, qui n’en comprend pas la raison et insiste, lui donnant un baiser… juste au moment où Charlotte est revenue passer une journée à Paris ! Mais, heureusement, après une franche explication, l’heure de la réconciliation peut sonner…
Alors qu’enfin, le fils de Nathalie et Vincent naît, Charlotte apprend qu’elle est enceinte à son tour. La seconde nouvelle est qu’elle a décroché un bout d’essai avec Leonardo Di Caprio : les ennuis d’Yvan ne feraient-ils que commencer ?
Avec ce premier long métrage, Yvan Attal nous régale d’une comédie ironique, délurée et souvent touchante. Il évite avec élégance la complaisance et le narcissisme que pouvait laisser craindre son sujet et filme avec amour sa Charlotte, qui n’a jamais été aussi naturelle, lumineuse et mutine.

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Mafia Blues Analyze This USA 1999 Comédie 102 min.

106 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 05/07/2004
Harold Ramis Robert De Niro, Billy Crystal, Lisa Kudrow
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=20404.html
Une réunion des principaux mafiosi de la côte Est doit se tenir dans le New Jersey. Paul Vitti, un puissant parrain new-yorkais, devrait y assister, ne serait-ce que pour contrecarrer l’irascible et ambitieux Primo Sindone. Dominic Manetta, qui s’est occupé de Paul depuis la mort de son père, l’y encourage vivement. Mais depuis quelque temps, Paul est taraudé d’insomnies, de cauchemars et de bouffées d’angoisse. Un obscur sentiment de culpabilité, un rejet viscéral de la violence l’empêchent d’exercer correctement son « métier ».

La situation s’aggrave lorsque Dominic meurt sous ses yeux, victime d’un attentat qui les visait tous les deux. Le problème doit être impérativement résolu avant que ses rivaux n’en tirent parti. Le seul à être dans la confidence est Jelly, son fidèle garde du corps. Justement, ce dernier vient d’être percuté en voiture par Ben Sobel, un psychiatre qui a tenu à lui laisser ses coordonnées. Paul consulte Ben et exige qu’il le remette sur pied avant la fameuse assemblée. Ben se voit donc nanti malgré lui d’un patient dangereux, terriblement pressé et allergique à toute mention du complexe d’Œdipe.

Lorsque Ben part à Miami retrouver sa fiancée Laura MacNamara, Paul le suit et le fait enlever en pleine nuit afin de résoudre un problème de panne sexuelle. Il s’invite ensuite avec toute sa famille au cocktail donné en l’honneur des fiancés, ce qui irrite Scott, le père de Laura, persuadé que son futur gendre a des rapports privilégiés avec la pègre.



Pis encore, le jour du mariage, un cadavre atterrit au milieu des petits fours : il s’agit d’un tueur chargé d’éliminer Paul, que Jelly a réussi à défenestrer. De retour à New York, l’existence de Ben devient encore plus compliquée. En effet, le FBI qui l’a filé et qui a remarqué la monumentale fontaine que lui a offerte Vitti, lui demande de soutirer à son client des indications concernant la réunion des mafiosi. Comme Ben hésite, ils lui font écouter des bandes trafiquées, censées prouver que Paul a l’intention de l’éliminer.

Cependant, en cherchant à se renseigner, le psychiatre découvre un fait beaucoup plus important : Paul a assisté, enfant, à l’assassinat de son père ; il avait même repéré le tueur, mais comme il venait de se faire sermonner, il n’avait rien dit. Mis en présence de la vraie cause de ses angoisses et de son sentiment de culpabilité, Paul s’effondre en larmes. Impossible, dans ces conditions de se présenter à l’assemblée. Ben doit donc l’y représenter, en se faisant passer pour le nouveau « consigliere ». Il réussit brillamment à assurer la relève jusqu’à ce que Paul, enfin remis de ses émotions, ne vienne lui-même annoncer qu’il a décidé de se retirer des affaires. L’intervention du FBI provoque une fusillade généralisée. Ben est blessé par une balle destinée à Paul.

Éperdu de reconnaissance, ce dernier lui demandera de poursuivre, à Sing Sing où il purge sa peine, leurs séances de psychanalyse.
Mafia blues est une déception donc, mais pas un navet… loin de là. On rit malgré tout de bon coeur, grâce en partie au numéro de Billy Cristal et à un casting de seconds rôles de premier choix.
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Maison du bonheur (la) Maison du bonheur (la) France 2005 Comédie 100 min.

1264 3/4
  Vu mais non dispo 01 Français 31/08/2021
Dany Boon Dany Boon, Michèle Laroque, Daniel Prévost, Zinedine Soualem, Laurent Gamelon, Line Renaud, Michel Vuillermoz, Gaëlle Bona
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=61186.html
Un mari radin décide d'être enfin généreux avec sa femme en lui offrant une maison de campagne. Mais il ne peut pas s'empêcher de faire des économies et choisit donc de faire confiance à un agent immobilier douteux et à des ouvriers foireux qui vont transformer sa surprise en cauchemar.
Riche en rebondissements, un peu long, mais finalement plaisant, ce film est surtout une très bonne occasion de voir du bon théâtre de boulevard sur grand écran. C'est déjà pas mal.
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Marie-Francine Marie-Francine France 2016 Comédie 95 min.

1252 3/4
  Vu mais non dispo 01 Français 27/07/2021
Valérie Lemercier Valérie Lemercier, Patrick Timsit, Hélène Vincent, Philippe Laudenbach, Denis Podalydès, Nadège Beausson-Diagne, Marie Petiot, Anna Lemarchand
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=247484.html
Trop vieille pour son mari, de trop dans son boulot, Marie-Francine doit retourner vivre chez ses parents... ... à 50 ans ! Infantilisée par eux, c'est pourtant dans la petite boutique de cigarettes électroniques qu'ils vont lui faire tenir, qu'elle va enfin rencontrer Miguel. Miguel, sans oser le lui avouer, est exactement dans la même situation qu'elle. Comment vont faire ces deux-là pour abriter leur nouvel amour sans maison, là est la question...
Le thème du retour des adultes chez leurs parents est ici traité avec beaucoup de douceur, et un peu de burlesque. Timsit surprend en embrassant un registre solaire et bienveillant, aux antipodes de son cynisme habituel.
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Mary à tout prix There's something about Mary USA 1998 Comédie 114 min.

131 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 03/02/2005
Peter et Bobby Farrelly Cameron Diaz , Matt Dillon , Ben Stiller , Lee Evans , Chris Elliott
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=18478.html
Timide et maladroit, Ted Stroehmann semble voué à une existence morne de raté. Pourtant, il a naguère connu le grand amour avec la reine du collège, Mary. Belle, intelligente et drôle, elle possédait toutes les qualités, y compris la bonté, puisqu'elle s'occupait avec un dévouement sans faille de Warren, son frère handicapé mental. C'est d'ailleurs pour remercier Ted d'avoir défendu Warren contre une bande de voyous qu'elle lui avait demandé d'être son cavalier au bal de fin d'année. Hélas, l'idylle tourna court, Ted s'étant malencontreusement coincé les parties génitales dans la fermeture à glissière de son pantalon de smoking. Pendant qu'il récupérait à l'hôpital, Mary partit avec sa famille et disparut de sa vie.
Des années plus tard, à l'instigation de Dom, son copain de bureau, Ted décide de retrouver Mary. Il engage donc Pat Healy, un détective aussi habile que malhonnête, qui ne tarde pas à retrouver Mary en Floride. Elle a changé d'identité afin d'échapper à un maniaque qui la harcelait. Elle habite avec Magda, une vieille coquette à la peau tannée et continue de s'occuper de Warren et de ses camarades handicapés. Comme elle est toujours aussi belle, intelligente et drôle, Healy entreprend de la garder pour lui. D'une part, il raconte à Ted que Mary est obèse, pourvue d'enfants et se déplace en fauteuil roulant. D'autre part, en espionnant la jeune fille, il découvre ses rêves secrets. Avec l'aide de Sully, son contact local, il réussit à se faire passer auprès d'elle pour l'homme idéal.
Sur ces entrefaites, Ted décide malgré tout d'aller retrouver Mary. Celle-ci est alors l'objet des attentions de Ted et Healy, mais aussi de Tucker, un livreur de pizzas jouant les architectes hémiplégiques afin d'attirer sa compassion, ainsi que de Dom... qui s'avère être le dangereux maniaque auquel elle avait voulu échapper. Après une kyrielle de quiproquos, magouilles, bévues et mésaventures, tout rentre dans l'ordre et Ted peut enfin connaître le bonheur parfait en compagnie de sa dulcinée.

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Mouse Hunt Souris (la) USA 1998 Comédie 99 min.

1088 3/4
  Vu mais non dispo 01 Français 09/04/2020
Gore Verbinski Nathan Lane, Lee Evans, Vicki Lewis
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=16498.html
A la mort de leur père, Ernie et Lars Smuntz héritent d'un oeuf en céramique, d'une boite de cigares bien entamée, d'une vieille fabrique de ficelles et d'une maison délabrée en rase campagne. Les deux frères apprennent que leur bicoque est en fait un des derniers joyaux architecturaux du XIXème siècle qui, une fois restaurée, pourrait leur rapporter une belle fortune. Mais voilà : une petite souris règne sur les lieux, et elle est bien décidée à y rester. Arnie et Lars vont user de tous les stratagèmes pour se débarrasser de leur hôte gênant.
Avant les célèbres " Pirates des caraïbes ", Gore Verbinski réalisait une petite comédie sans autres prétentions que faire rire. Pari réussi ! Hilarant du début à la fin, chaque scène ayant son charme bien à elle, le film peut se classer sans problème parmi les meilleurs comédies américaines ( mais aussi françaises ! ). Avec en plus une histoire originale et un scénario très bien ficelé ! La réalisation est très bonne et les acteurs s'en donnent à cœur joie et s'éclatent à fond ! Le dénouement est quant à lui aussi ironique qu' inattendue. Une excellente comédie qui nous fait mourir de rire du début à la fin. Aucun regret.
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Oui, mais ... Oui, mais ... France 2001 Comédie 104 min.

144 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 07/05/2005
Yves Lavandier Gérard Jugnot , Emilie Dequenne , Cyrille Thouvenin , Alix De Konopka , Vanessa Jarry
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=29325.html
Eglantine est une adolescente presque comme les autres. A 17 ans, elle est en pleine découverte de la sexualité avec un petit copain pressé d'arriver à ses fins. Son apprentissage de l'amour est d'autant moins facile que son père est de moins en moins présent et que sa mère, dépressive chronique, se révèle franchement étouffante. Lorsque le chemin d'Eglantine croise celui de Moenner, un psy qui lui propose une thérapie brève, la jeune fille n'hésite pas longtemps.
TOUT, TOUT, TOUT VOUS SAUREZ TOUT SUR LA PSYCHO...
La volonté délibérée de vulgariser la thérapie brève (sorte de psychothérapie particulièrement adaptée à la période charnière qu'est l'adolescence) sous forme de comédie était particulièrement séduisante. Oui, mais...
Oui, mais voilà ! A force de trop vouloir clarifier, simplifier son propos, Yves Lavandier (il connaît sans nul doute son sujet), qui refuse de se prendre au sérieux, a préféré nous offrir une comédie certes séduisante et attachante mais un poil trop explicative.
Le scénariste réalisateur décrit en effet une tranche de vie de la jeune Eglantine, une adolescente de 17 ans coincée entre une mère poule étouffante et dépressive et un p'tit ami pressé de copiner. Ne sachant comment se sortir seule de ses problèmes existentiels, la jeune fille accepte l'aide de Moenner, un psy charismatique qui lui propose la fameuse « thérapie brève ».
ORIGINAL MAIS DIDACTIQUE !
Afin d'aider le spectateur non initié, Yves Lavandier a eu la bonne idée de demander à son psy (Jugnot, face caméra) de commenter ses faits et gestes, invitant ainsi ses spectateurs/clients à suivre sa prescription. Ce procédé assez original est l'un des principaux attraits du film mais aussi sa réelle limite car si dans un premier temps il séduit sans problème, il finit par lasser tant l'approche est didactique et la réalisation « pépère »... On attendait une leçon de mise en scène de la part de ce scénariste réputé (script doctor et auteur de « La Dramaturgie », manuel de 540 pages sur les mécanismes du récit), au final, on obtient une gentille et honnête comédie romantique essentiellement sauvée par ses comédiens.
LES CHARMES « DISCRETS » DE L'ADOLESCENCE
Découverte dans le rôle titre écrasant de ROSETTA et vue récemment en « comtesse » dans LE PACTE DES LOUPS, Emilie Dequenne prouve avec ce nouveau rôle qu'elle est aussi à l'aise dans la gravité que dans la comédie. Elle est le moteur et le pivot gracieux de ce film où elle croise, entre autres, le touchant Gérard Jugnot et l'attachant Cyrille Thouvenin, révélation de LA CONFUSION DES GENRES. S'il manque parfois cruellement de rythme, ce portrait acidulé d'une jeune fille recèle néanmoins quelques scènes fortes et originales (celle du dépucelage, la tentative de suicide de la mère... ) et distille un charme réel mais fragile. On en sort avec le sourire et le sentiment d'avoir partagé quelques instants de la vie d'une jeune fille vraiment formidable. Oui, mais...
Mcinema.com (Jean-Luc Brunet)
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Péril Jeune (le) Péril Jeune (le) France 1994 Comédie 101 min.

240 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 13/03/2006
Cédric Klapisch Romain Duris (Tomasi), Vincent Elbaz (Alain Chabert), Nicolas Koretzky (Maurice ''momo'' Zareba), Julien Lambroschini (Bruno), Joachim Lombard (Leon), Julie-Anne Rauth (Marie), Hélène De Fougerolles (Christine), Elodie Bouchez (Sophie), Lisa Faulkner (Barbara), Jackie Berroyer (Jo), Antoine Chappey, Marina Tomé, Zinedine Soualem, Eric Barbier, Cédric Klapisch, Santiago Amigorena, Renee Le Calm.
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=9204.html
Quelques jeunes hommes se retrouvent plusieurs années après avoir quitté le lycée. Ils assistent pendant son accouchement la compagne de leur meilleur ami, mort une semaine auparavant d'une overdose. C'est pour eux l'occasion de confronter leurs souvenirs.
** autre copie sur divx-29 **

Note des spectateurs : 4/4

Fiche technique :

Box Office France : 645 639 entrées
N° de visa : 83169
Couleur
Format de projection : 1:85.1
Format de production : 35 mm

Secrets de tournage :

Premier film traitant de la jeunesse
Le Péril jeune est en quelque sorte le premier long métrage de Cédric Klapisch traitant de la jeunesse. Ce dernier abordera à nouveau ce sujet à travers Peut-être (1999), une comédie dans laquelle des jeunes fêtent un réveillon futuriste à l'approche du Nouvel An, et L'Auberge espagnole (2002), où il est question des séjours étudiants à l'étranger.

De jeunes talents prometteurs
Le Péril jeune marque les débuts à l'écran de jeunes acteurs très prometteurs comme Romain Duris, qui collaborera à nouveau avec Cédric Klapisch sur Chacun cherche son chat, Peut-être et L'Auberge espagnole, Vincent Elbaz, qui retrouvera le cinéaste pour Ni pour, ni contre (bien au contraire), Hélène De Fougerolles, également à l'affiche de Chacun cherche son chat et Elodie Bouchez.

Oeuvre d'une collection Arte
Le Péril jeune s'inscrit dans le cadre d'une collection produite pour Arte, Les Années lycée. Le film fut d'ailleurs diffusé sur la chaîne télévisée quelques mois avant sa sortie en salles.

Tourné au lycée Montesquieu de Paris
Le tournage se déroula au lycée Montesquieu, à Paris.

Une courte apparition de Cédric Klapisch
Le réalisateur Cédric Klapisch fait ici une courte apparition en jeune père sortant de la maternité.

Un film récompensé
Le Péril jeune remporta le Grand prix du Festival du film d'humour de Chamrousse et le FIPA d'or.

645 639 entrées en France
A sa sortie en salles, le film totalisa 645 639 entrées sur l'ensemble du territoire français.


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Prénom (le) Prénom (le) France 2011 Comédie 109 min.

648 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 20/11/2012
Alexandre de La Patellière, Matthieu Delaporte Patrick Bruel (Vincent), Valérie Benguigui (Elisabeth), Charles Berling (Pierre), Guillaume De Tonquédec (Claude), Judith El Zein (Anna), Françoise Fabian (Françoise), Yaniss Lespert (Le livreur de pizza), Miren Pradier (Infirmière Bracelet), Alexis Leprise (Apollin), Juliette Levant (Myrtille).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=188448.html
Vincent, la quarantaine triomphante, va être père pour la première fois. Invité à dîner chez Élisabeth et Pierre, sa sœur et son beau-frère, il y retrouve Claude, un ami d’enfance. En attendant l’arrivée d’Anna, sa jeune épouse éternellement en retard, on le presse de questions sur sa future paternité dans la bonne humeur générale... Mais quand on demande à Vincent s’il a déjà choisi un prénom pour l’enfant à naître, sa réponse plonge la famille dans le chaos.
Note de la presse : 3,2/5
Note des spectateurs : 4,1/5 (Pour 6168 notes : 20% de *****, 45% de ****, 23% de ***, 6% de **, 2% de *, 4% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 1 nomination
Distributeur : Pathé Distribution
Box Office France : 3 308 544 entrées
Année de production : 2011
Date de sortie DVD : 19 septembre 2012
Langue : Français
Date de sortie Blu-ray : 19 septembre 2012
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage

Secrets de tournage :

Adaptation
Le Prénom n'est autre que l'adaptation cinématographique de la pièce de théâtre à succès éponyme et dont ses auteurs, Mathieu Delaporte et Alexandre de La Patellière, se sont eux-mêmes chargés de la mise en scène.

Un sujet sensible
Le choix des prénoms attribués aux nouveaux-nés a toujours été un sujet sensible de notre société, agrémenté de désaccords familiaux ou encore d'avis d'amis pas toujours très flatteurs. Le réalisateur Alexandre de La Patellière en a particulièrement fait les frais : "En bons "bobos" que nous sommes, nous avons donné à nos enfants des prénoms assez originaux. A l'occasion de vacances communes en famille, on a pu remarquer combien cela provoquait des réactions épidermiques, même dans un univers policé comme le nôtre !", confie-t-il.

Cherchez l'intrus !
Tous les comédiens principaux du film étaient à l'affiche de la pièce de théâtre sauf un : Charles Berling ; son personnage, Pierre, ayant été interprété sur les planches par Jean-Michel Dupuis.

Au présent !
Ici, pas de flashbacks, ni d'intrigues secondaires ! Les auteurs-réalisateurs Mathieu Delaporte et Alexandre de La Patellière ont fait en sorte de conserver le cœur du récit, lequel faisait le succès de leur pièce, en insistant particulièrement sur le rythme et la spontanéité du jeu des acteurs afin de rendre Le Prénom le plus réaliste possible.

La face cachée des comédiens
"Le plaisir de travailler au quotidien avec des acteurs, c'est aussi de les redécouvrir, d'utiliser autrement leur potentiel. Faire exploser les emplois habituels en montrant d'autres visages insoupçonnés", estime le réalisateur Alexandre de La Patellière. En ce sens, chaque comédien revêt un caractère bien particulier dans Le Prénom : un bling bling de droite (Patrick Bruel), un intello de gauche (Charles Berling), la maîtresse de maison explosive (Valérie Benguigui), le timide (Guillaume De Tonquédec) et la blonde hystérique (Judith El Zein). Toute ressemblance avec un membre de votre famille ne serait que purement fortuite !

L'anecdote de Benguigui
Valérie Benguigui (Elisabeth), qui avait choisi d'attribuer à ses fils les prénoms de César et Abraham, a dû faire face aux remarques déplacées de ses parents. Par conséquent, lorsque Abraham est né, la comédienne et son mari ont décidé d'appeler leur fils Eli pendant une matinée à la clinique. Pas convaincus, estimant que le petit "n'avait pas une tête d'Eli", les parents lui ont alors rendu son prénom originel ! "Et aujourd'hui, tout va bien pour tout le monde !", plaisante Valérie Benguigui.

250 contre 1
Avant d'être adaptée au cinéma, la pièce de théâtre "Le Prénom" a profité de pas moins de 250 représentations au Théâtre Edouard VII de Paris. Une aubaine pour la majorité des comédiens, lesquels n'ont donc pas eu besoin de longues séances de répétitions avant d'entamer le tournage.

Une famille de producteurs
Le producteur du film, Dimitri Rassam, est le fils de Jean-Pierre Rassam dont le beau-frère n'était autre que Claude Berri ; ce qui fait donc du fils de ce dernier, Thomas Langmann (The Artist), son cousin !

Un vrai faux appartement
Le décor de l'appartement parisien du film a entièrement été pensé par la chef décoratrice Marie Cheminal. C'est en tombant sous le charme de son travail réalisé sur le film Paris (2008) de Cédric Klapisch que les deux auteurs-réalisateurs lui ont proposé d'intégrer le projet.

11
11, comme le nombre de semaines nécessaires au tournage du film, lequel a débuté au mois d'août 2011.

Guillaume de Tonquédec
Son nom ne vous dit peut-être rien, mais Guillaume De Tonquédec (Claude) a joué de nombreuses fois les personnages secondaires au cinéma (Frantic, Parlez-moi de la pluie, Deux jours à tuer, Les Meilleurs amis du monde, etc.), tout en s'illustrant à la télévision (Commissaire Cordier, Fais pas ci, fais pas ça, etc.).

Une plus grande liberté qu'au théâtre
Reprenant intégralement les différentes séquences de la pièce, Le Prénom se dote également de plusieurs scènes ajoutées spécialement pour l'occasion, comme celles avec Françoise Fabian, laquelle joue la mère de Pierre (Patrick Bruel) et Elisabteh (Valérie Benguigui) : "Ce sont des petits espaces de liberté où nous (les comédiens) avons pu inventer des choses que nous ne faisions qu'imaginer au théâtre", confie l'acteur Guillaume De Tonquédec.

Du théâtre au cinéma
Avant Le Prénom, d'autres films ont fait l'objet d'un passage de la scène à l'écran. Parmi eux, citons Mélo d'Alain Resnais, Le Limier de Joseph L. Mankiewicz, Le Père Noël est une ordure de Jean-Marie Poiré ou encore Le Dîner de cons de Francis Veber.
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Randonneurs (les) Randonneurs (les) France 1996 Comédie 95 min.

1167 3/4
  Disponible 01 Français 02 MKV 19/01/2021
Philippe Harel Benoît Poelvoorde, Karin Viard, Vincent Elbaz, Philippe Harel, Géraldine Pailhas, Zinedine Soualem, Marine Delterme, Clara Bellar
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=14301.html
Deux filles et trois garçons partent en randonnée sur l'île de Beauté. La difficulté des chemins escarpés de la Corse va les révéler à eux-mêmes.
Ce film paraît léger parce qu’on y rit souvent, mais l’aventure fugitive de ces gens ordinaires révèle un vrai défi : apprendre à découvrir, à supporter et à aimer les autres.
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Rat Race Rat Race Canada 2001 Comédie 112 min.

3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 18/04/2004
Jerry Zucker John Cleese, Rowan Atkinson, Whoopi Goldberg, Cuba Gooding Jr., Jon Lovitz
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=28822.html
Donald Sinclair, le propriétaire du plus gros, du plus distingué et du plus excentrique casino de Las Vegas, a élaboré un nouveau concept de jeu pour ses partenaires avides d'argent. L'idée est simple : six équipes de deux personnes concourent pour une cagnotte de deux millions de dollars. De quoi faire rêver les douze participants !

Ces derniers sont prêts à tout pour mettre la main sur les fameux billets verts. L'argent en question se trouve dans un coffre-fort situé à l'autre bout du pays. La première équipe à se rendre sur les lieux remportera le gros lot.
Ce que les candidats ne savent pas toutefois, c'est que Donald et ses riches associés parient sur leurs moindres faits et gestes. Une course, c'est bien beau, mais ça manque de piquant. Alors Donald va leur en mettre plein la vue.

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Rosalie Blum Rosalie Blum France 2015 Comédie 95 min.

876 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 13/08/2016
Julien Rappeneau Noémie Lvovsky, Kyan Khojandi, Alice Isaaz, Anémone, Sara Giraudeau, Camille Rutherford, Philippe Rebbot, Nicolas Bridet
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=221612.html
Vincent Machot connaît sa vie par cœur. Il la partage entre son salon de coiffure, son cousin, son chat, et sa mère bien trop envahissante. Mais la vie réserve parfois des surprises, même aux plus prudents... Il croise par hasard Rosalie Blum, une femme mystérieuse et solitaire, qu'il est convaincu d'avoir déjà rencontrée. Mais où ? Intrigué, il se décide à la suivre partout, dans l'espoir d'en savoir plus. Il ne se doute pas que cette filature va l’entraîner dans une aventure pleine d’imprévus où il découvrira des personnages aussi fantasques qu’attachants. Une chose est sûre : la vie de Vincent Machot va changer…


Réaliser une comédie quand on est le fils d'un des maîtres français du genre demande réflexion. Après avoir travaillé comme scénariste (pas seulement avec son père Jean-Paul), Julien Rappeneau livre un premier long métrage minutieusement concocté et manifestement personnel, alors qu'il s'agit de l'adaptation d'une bande dessinée de Camille Jourdy. Tous les personnages y semblent au bord de la vie, sur le point de s'y lancer. Ou de s'y relancer, comme Rosalie Blum.

Cette épicière de Nevers a l'âge d'avoir une grande famille mais vit isolée, comme en retrait de l'existence. Un jour, elle devient le centre des préoccupations d'un coiffeur qui se met à la suivre partout, persuadé qu'il la reconnaît, sans pourtant la connaître... Il s'appelle Vincent Machot et, même s'il a l'âge de voler de ses propres ailes, il habite toujours chez sa maman. Pour y voir clair sur lui et son petit manège, qu'elle a bien repéré, Rosalie Blum le fait suivre par sa nièce, Aude. Cette jeune fille a, elle, l'âge de commencer à travailler, mais elle n'arrive pas à se lever le matin...

En suivant tour à tour ces chemins solitaires qui se croisent et pourraient se rencontrer, Julien Rappeneau construit un récit en forme de puzzle. Avec une adresse de conteur, il en assemble les pièces jusqu'à la dernière, la plus magique. Un univers attachant prend forme, où la fantaisie réveille un élan dans des existences cernées par l'ennui ou l'échec. « Rosalie Blum » devient le nom de code d'un mystère qui peut jaillir de la routine, d'une aventure qui commence en faisant un pas de côté, en déréglant les circuits où chacun est enfermé... Cette attention aux aiguillages de la vie se mêle à une drôlerie juvénile, comme dans une intrigue du Club des Cinq. Pour faire le lien entre légèreté et sensibilité, une distribution astucieuse a été réunie : le comique Kyan Khojandi, révélé par la télévision dans Bref, joue parfaitement le timide Vincent, étouffé par sa mère fofolle, Anémone. Et Noémie Lvovsky donne à Rosalie Blum un visage qui stimule l'imagination : on peut y lire la lassitude comme un émerveillement toujours possible...

— Frédéric Strauss
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Rupture pour tous Rupture pour tous France 2016 Comédie 91 min.

1131 3/4
  Vu mais non dispo 01 Français 18/08/2020
Eric Capitaine Benjamin Lavernhe, Elisa Ruschke, Aïssa Maïga, Brigitte Roüan, Camille Chamoux, Antoine Gouy, Jérôme Niel, Sam Karmann
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=241158.html
Mathias Lonisse, créateur de la société Love is dead, est un artisan de la séparation amoureuse. Il est mandaté pour rompre à la place de celles et ceux qui pour une raison ou une autre préfèrent s’éviter cette tâche bien souvent pénible et délicate. Mathias assume parfaitement son métier, et effectue chaque mission avec un grand sens du professionnalisme, jusqu’au jour où maman décide de quitter papa…
Sans tomber dans l'absurde ou le non sens, mais en les frôlant délicieusement, "Rupture pour tous" est dans la lignée de "La Loi de la jungle", par son humour décalé. Il rejoint le film d'Antonin Peretjatko par un style très bédéiste, dans ses décors, les personnages et un comique irrévérencieux.
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Scary Movie Scary Movie USA 2000 Comédie 84 min.

1323 3/4
  Vu mais non dispo 01 Français 20/05/2022
Keenen Ivory Wayans Anna Faris, Shawn Wayans, Marlon Wayans, Shannon Elizabeth, Kurt Fuller, Carmen Electra, Jon Abrahams, Regina Hall
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=26077.html
Un soir, Drew Becker recoit un appel anonyme d'un maniaque. Traquée dans sa maison, puis dans son jardin, elle finit par se faire tuer. Sa mort plonge ses camarades de lycée en plein cauchemar, d'autant qu'ils doivent désormais faire face à un tueur en série, caché parmi eux. Flairant le scoop, la journaliste Gail Hailstorn débarque en ville, bien décidée à harceler Cindy Campbell et ses amis à propos de cette histoire...
Très intelligent, très bien mis en scène, rythmé au quart de poil, « Scary Movie » est horriblement mode, vif, malpoli et allégrement mal léché. Le genre de film qui, au-delà de 25 ans, vous fait prendre un coup de vieux.
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Sens de la fête (le) Sens de la fête (le) France 2017 Comédie 116 min.

1170 3/4
  Vu mais non dispo 01 Français 25/01/2021
Eric Toledano, Olivier Nakache Jean-Pierre Bacri, Gilles Lellouche, Eye Haïdara, Jean-Paul Rouve, Vincent Macaigne, Alban Ivanov, Benjamin Lavernhe, Suzanne Clément
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=247291.html
Max est traiteur depuis trente ans. Des fêtes il en a organisé des centaines, il est même un peu au bout du parcours. Aujourd'hui c'est un sublime mariage dans un château du 17ème siècle, un de plus, celui de Pierre et Héléna. Comme d'habitude, Max a tout coordonné : il a recruté sa brigade de serveurs, de cuisiniers, de plongeurs, il a conseillé un photographe, réservé l'orchestre, arrangé la décoration florale, bref tous les ingrédients sont réunis pour que cette fête soit réussie... Mais la loi des séries va venir bouleverser un planning sur le fil où chaque moment de bonheur et d'émotion risque de se transformer en désastre ou en chaos. Des préparatifs jusqu'à l'aube, nous allons vivre les coulisses de cette soirée à travers le regard de ceux qui travaillent et qui devront compter sur leur unique qualité commune : Le sens de la fête.
S'appuyant sur une galerie de personnages de bras cassés attachants et des dialogues savoureux, les réalisateurs maîtrisent de bout en bout leur sujet, faisant monter la sauce avec un sens impeccable du tempo.
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Un petit boulot Un petit boulot France 2015 Comédie 97 min.

889 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 03/09/2016
Pascal Chaumeil Romain Duris, Michel Blanc, Alice Belaïdi, Gustave Kervern, Alex Lutz, Charlie Dupont, Philippe Grand'Henry, Thomas Mustin
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=236312.html
Jacques habite une petite ville dont tous les habitants ont été mis sur la paille suite à un licenciement boursier. L'usine a fermé, sa copine est partie et les dettes s’accumulent. Alors quand le bookmaker mafieux du coin, lui propose de tuer sa femme, Jacques accepte volontiers...
Tueur à gages ? Un petit boulot presque comme un autre dans la sinistrose post-industrielle d'aujourd'hui... C'est l'argument, forcément farcesque, du dernier film de Pascal Chaumeil, dont L'Arnacoeur associait déjà avec succès romance et profession hors norme (en l'occurrence, briseur de ménages). Mais le cinéaste, décédé juste après le tournage, délaisse un peu la comédie sentimentale pour aborder l'impitoyable monde du travail, armé d'un solide humour noir et d'une certaine tendresse.

Adapté du roman de Iain Levison, Un petit boulot parie sur l'incongruité et le décalage : un garçon honnête à la recherche d'un job et d'une vie simple — Romain Duris, plus cool que jamais en barbu éberlué — se découvre un don pour faire disparaître ses semblables sur commande. Ce faisant, il retrouve une certaine dignité... A travers lui, c'est la revanche des prolos, malmenés par des cols blancs à la mèche impeccable et au verbe marketé. Une ode potache à la solidarité face au capitalisme sauvage. Et si cette vision du monde ouvrier sent un peu la naphtaline, les dialogues à la Michel Audiard et les numéros d'acteurs font mouche : Michel Blanc en canaille locale, pas si dure, ou Alex Lutz, méchamment hilarant en petit chef cynique, expert pour « réorganiser » la vie de ses subalternes. — Mathilde Blottière
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Une Epoque Formidable Une Epoque Formidable France 1991 Comédie 90 min.

411 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 22/12/2010
Gérard Jugnot Gérard Jugnot (Michel Berthier), Richard Bohringer (Toubib), Victoria Abril (Juliette Berthier), Chick Ortega (Mimosa), Eric Prat (Malakian), Julien Harlay (Vincent), Patrick Timsit (Le Borgne), Eric Laporte (Le Clochard Parfum), Charlotte De Turckheim (Rita), Michèle Laroque (La Chasseuse De Têtes), Ticky Holgado (Crayon), Zabou Breitman (La Journaliste), Raymond Aquilon (L'Antillais), Catherine Alcover (Mme Cohen), Pierre Chevalier (L'Interne Mou), Beryl Le Lasseur (Emilie), Isabelle Courger (L'Amie Hôtesse), Emmanuel Salinger (Acteur), Franck De La Personne (Acteur).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=6838.html
A travers l'épopée de Berthier, ex-cadre supérieur chez les SDF (sans domicile fixe), une comédie pathétique et tendre sur ce qu'on appelle les nouveaux pauvres.

Note des spectateurs : 3/5 (Pour 1604 notes : 46 % de *****, 29 % de ****, 17 % de ***, 1 % de **, 6 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 1 672 754 entrées
N° de visa : 75306
Couleur
Format du son : Dolby
Format de projection : 1.33 : 1
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français
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Visiteurs (les) Visiteurs (les) France 1993 Comédie 105 min.

826 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 26/04/2016
Jean-Marie Poiré Jean Reno, Christian Clavier, Valérie Lemercier, Marie-Anne Chazel, Christian Bujeau, Isabelle Nanty, Didier Bénureau, François Lalande
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=5241.html
Comment en l'an de grace 1112 le comte de Montmirail et son fidele ecuyer, Jacquouille la Fripouille, vont se retrouver propulses en l'an 1992 apres avoir bu une potion magique fabriquee par l'enchanteur Eusaebius leur permettant de se defaire d'un terrible sort.
Peut-être la meilleure comèdie française des annèes 90! Quoi de plus universel que les histoires de descendance et de rapports sociaux? Au dèpart on pense que le film de Jean-Marie Poirè reprendra quelque peu l'esprit des Monty Python puis finalement, le scènario accumule les scories du boulevard! C'est grâce à cette astucieux mèlange d'anachronismes et mots d'auteur, le tout enveloppè dans une mise en scène grand spectacle, que la mècanique comique fonctionne! On y trouve quelques moments hyper-efficaces, que renforcent d'excellentes performances d'acteurs (Valèrie Lemercier en tête qui recevra le Cèsar de la meilleure actrice dans un second rôle ) complètant la puissance comique du duo Christian Clavier-Jean Rèno! Quand à l'aspect "revival new-age" du script, il n'est sans doute pas ètranger au triomphe! "Les visiteurs" ont contaminè le language de la rue qui s'est appropriè les "Okaaay!" et les "Mais qu'est ce que c'est que ce bin's?" clamès par Clavier alias Jacquouille la fripouille ou susurrès avec l'accent d'Auteuil par Lemercier! Tournè dans les magnifiques dècors de Carcassonne, le film a bènèficiè d'effets spèciaux inèdits en France qui ont permis les face-à-face de Jacquouille et Jacquard, et les dèformations hallucinatoires du sublime château des Montmirail! Une comèdie culte et d'anthologie aux prodigieuses recettes ou Clavier, Rèno et Lemercier y sont dèsopilants et dont certaines rèpliques sont dèja passèes à l'ètat des proverbes! Magnifique B.O composè et orchestrè par le compositeur français Éric Lèvi dont le titre est tirè du projet musical Era! Okaaay...
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Yes Man Yes Man USA 2008 Comédie 103 min.

1218 3/4
  Vu mais non dispo 01 Français 19/05/2021
Peyton Reed Jim Carrey, Zooey Deschanel, Bradley Cooper, John Michael Higgins, Rhys Darby, Danny Masterson, Terence Stamp, Sasha Alexander
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=130082.html
Carl Allen est au point mort. No future... jusqu'au jour où il s'inscrit à un programme de développement personnel basé sur une idée toute simple : dire oui à tout ! Carl découvre avec éblouissement le pouvoir magique du "Yes", et voit sa vie professionnelle et amoureuse bouleversée du jour au lendemain : une promotion inattendue, une nouvelle petite amie... Mais il découvrira bientôt que le mieux peut être l'ennemi du bien, et que toutes les occasions ne sont pas bonnes à prendre...
Yes Man délivre un message basique: il vaut mieux s'ouvrir que de se fermer à tous. C'est léger comme une bulle de savon. Mais en ces temps de crise où le moral est dans les chaussettes, nous sommes preneurs.
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11 Commandements (les) 11 Commandements (les) France 2003 Comédie 85 min.

425 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 23/12/2010
François Desagnat Michaël Youn (Mike), Vincent Desagnat (Vincent), Benjamin Morgaine (Ben), William Geslin (Willy), Hichem Bonnefoi (Tefa), Jurij Prette (Yuri), Jean-Christophe Campan (L'Arbitre), Dieudonné (Le Dieu De La Blague), Gad Elmaleh (Gad), Djibril Cissé (Djibril), Amélie Mauresmo (Amélie), Juliette Arnaud (Juliette), Virginie Tocque (La Prof De Danse), Francia Séguy (Le Chauffeur Du Dieu De La Blague), Patrick Timsit (Toto).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=51366.html
Le monde va mal, les humains ne rigolent plus, la situation est grave. Le Dieu de la blague n'a plus qu'une solution : Michaël Youn et sa bande.Leur mission : accomplir '' Les 11 commandements '' de la blague pour remettre les peuples sur le droit chemin de la rigolade en repoussant les limites de la connerie. Danser la valse en apesanteur à 15 000 mètres d'altitude, inonder une maison pour la transformer en piscine, jouer au beach volley avec une érection contrôlée, faire du roller sous somnifères... Rien n'arrête Michaël Youn et sa bande, et en plus, ils le font pour de vrai !
Note de la presse : 3/5
Note des spectateurs : 2/5 (Pour 6456 notes : 22 % de *****, 16 % de ****, 15 % de ***, 2 % de **, 45 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 2 968 873 entrées
Budget : 4 350 000 euros
N° de visa : 109 247
Couleur
Format du son : Dolby SRD
Format de projection : 1.85 : 1
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français

Secrets de tournage :

La genèse du projet
Avec Les 11 commandements, Michaël Youn et sa bande transposent en France l'univers du programme Jackass, où une bande d'hurluberlus tente les choses les plus osées et dangereuses, en temps réel et sans trucages. Michaël Youn explique la genèse du projet : "J'avais des propositions de rôles pour l'été mais c'était des comédies traditionnelles, et j'ai le temps pour le traditionnel. Je voulais expérimenter autre chose. En plus, j'avais la frustration de plein de conneries du "Morning live" qui nous restaient à faire. Et puis, quand on a vu que les gars de Jackass avaient réussi à amener leur univers de la télé au cinéma, on s'est dit qu'on pouvait aussi y amener notre univers à nous. Une autre forme de divertissement, une alternative aux comédies classiques."

On prend les mêmes...
Les 11 commandements voit le retour de la délirante équipe de La Beuze. François Desagnat et Thomas Sorriaux officient une nouvelle fois à la réalisation, à l'écriture et devant la caméra alors que Michaël Youn rempile dans le rôle-vedette.

Qui sont les conards ?
Pour Les 11 commandements, Michaël Youn s'est entouré d'une bande d'amis avec laquelle il a formé Les Conards. On retrouve dans cette troupe très spéciale Vincent Desagnat et Benjamin Morgaine, acolytes de Youn dans l'émission du Morning live, William Geslin, compositeur de la musique des Bratisla Boys, Hichem Bonnefoi, un producteur de rap rencontré sur le tournage de La Beuze, et Jurij Prette, un ami italien.

Un lourd bilan
Au terme de l'aventure des 11 commandements, Michaël Youn tire le bilan des aventures les plus osées de sa bande. Pour avoir outrepassé les lois et dépassé leurs limites, ils ont ainsi enregistré "7 arrestations, 2 procès, une interdiction préfectorale, une quinzaine de contrôles de police, un tympan perforé, un nez cassé, 2 côtes cassées, 17 points de suture, 2 entorses, 2 épanchements de synovie, une allergie cutanée à l'eau de la Seine, 3 évanouissements et une quinzaine de vomis. Sans compter les 400 000 euros environ versés en dommages et intérêts."

Apparitions
Quelques célébrités ont accepté de prendre part aux drôles de jeux de Michaël Youn et sa bande. Le long-métrage bénéficie ainsi des présences des acteurs Gad Elmaleh et Patrick Timsit, du comique Dieudonné, du footballeur Djibril Cissé, et de la joueuse de tennis Amélie Mauresmo.

Un nouveau tube...
En 2002, le long-métrage La Beuze avait été accompagné du tube Le Frunkp. Un an plus tard, Michaël Youn et sa bande, sous l'appellation Les Conards, ont également composé une chanson pour les besoins des 11 commandements : intitulé Comme des conards, celle-ci est sortis dans le commerce le 20 janvier 2004 et reprend la mélodie du standard américain My Sharona du groupe The Knack.

...et un clip signé Kounen !
C'est le réalisateur Jan Kounen (Dobermann, Blueberry, l'expérience secrète) qui a signé le vidéoclip de la chanson Comme des conards.

Info ou intox ?
Selon Michaël Youn, Les 11 commandements serait l'épisode 3 d'une trilogie dont les deux premiers volets sortiront dans un futur proche : l'épisode 2 Les 11 doigts de la main l'année prochaine, puis l'épisode 1 Le Train sifflera 11 fois un peu plus tard.

Voyage en Russie
Si la grande majorité du tournage des 11 commandements s'est déroulée en France, toute l'équipe a fait un petit détour par Moscou pour les besoins des séquences en apesanteur. Celles-ci ont été filmées dans un centre aéronautique russe.
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Adaptation Adaptation USA 2002 Comédie 116 min.

333 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 23/01/2007
Spike Jonze Nicolas Cage (Charlie Kaufman / Donald Kaufman), Meryl Streep (Susan Orlean / La Mère De Susan), Chris Cooper (John Laroche), Jane Adams (Margaret), Jim Beaver (Ranger Tony), Brian Cox (Robert Mckee), John Cusack (Lui-Même), Gary Farmer (Buster Baxley), Judy Greer (Alice), Curtis Hanson (Le Mari De Susan), Gregory Itzin (Le Procureur), Peter Jason (Alan Lerner), Catherine Keener (Elle-Même), Litefoot (Russell), Ron Livingston (Marty), Lupe Ontiveros (Le Thérapeute), David O. Russell (Lui-Même), Tilda Swinton (Valerie), Stephen Tobolowsky (Steve Neely), Roger Willie (Randy), Bob Yerkes (Darwin), Maggie Gyllenhaal (Caroline Cunningham).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=28432.html
Le scénariste Charlie Kaufman est rongé par le doute. Engagé pour adapter à l'écran un livre tiré de la vie de John Laroche, chasseur et trafiquant d'orchidées dans les Everglades, il est totalement bloqué. Comme Susan Orlean, la brillante journaliste new-yorkaise qui a rédigé le roman, Charlie est incapable de vivre une véritable histoire d'amour.

Donald, son frère jumeau, aggrave la situation : non seulement, il réussit sans peine comme scénariste, mais il remporte également un franc succès auprès des femmes, ce qui n'est pas le cas de Charlie.

Un jour, ce dernier croit avoir trouvé une solution : il va utiliser ses problèmes personnels comme base d'un scénario sur Laroche et Susan Orlean. Mais alors que l'inspiration vient et que l'histoire prend forme, Charlie va déclencher une série d'évènements qui vont bouleverser la vie de tous les protagonistes.
Fiche technique :

Budget : 19 millions de $
Couleur
Format du son : SDDS
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :


Tourné en 2002, Adaptation marque les retrouvailles de Spike Jonze avec son scénariste Charlie Kaufman, trois ans après Dans la peau de John Malkovich qui avait glané trois nominations aux Oscars 2000. Les deux compères avaient également collaboré sur Human Nature de Michel Gondry, écrit par Charlie Kaufman et produit par Spike Jonze.


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Age d'Homme (l') Age d'Homme (l') France 2007 Comédie 88 min.

384 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 01/06/2009
Raphael Fejtö Romain Duris, Aïssa Maïga, Clément Sibony
o
Samuel a 30 ans. Ex-célibataire endurci, il vit depuis un an avec une photographe : Tina mais il prend peur au moment de s'engager.
Il se donne alors vingt-quatre heures pour décider s'il va rompre ou non avec cette femme qu'il aime, persuadé qu'elle le quittera tôt ou tard.
A ses côtés, Samuel peut compter sur Jorge et Mounir, ses confidents attitrés.

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Angel-A Angel-A France 2005 Comédie 90 min.

430 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 23/12/2010
Luc Besson Jamel Debbouze (Andre), Rie Rasmussen (Angela), Gilbert Melki (Franck), Serge Riaboukine (Pedro), Akim Chir (Le Chef Des Malfrats), Loïc Pora (Le Malfrat 2), Jérôme Guesdon (Le Malfrat 3), Michel Bellot (Planton Us), Olivier Claverie (Le Secrétaire Us), Solange Milhaud (La Femme De Saint-Lazare), Laurent Jumeaucourt (Le Dragueur), Franck-Olivier Bonnet (Le Dernier Client), Grigori Manoukov (Le Serveur Roumain), Alain Zef (Le Sommelier), Jean-Marco Montalto (Le Réceptionniste), Eric Balliet (Garde Du Corps Franck), Michel Chesneau (Le Flic Commissariat), Venus Boone (Actrice).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=61511.html
Un jeune homme qui ne s'aime pas va apprendre à s'aimer au contact d'une jeune femme qu'il rencontre à Paris...
Note de la presse : 3/5
Note des spectateurs : 3/5 (Pour 2749 notes : 27 % de *****, 19 % de ****, 14 % de ***, 1 % de **, 39 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 830 353 entrées
Budget : 15 000 000 €
N° de visa : 113 436
N&B
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français

Secrets de tournage :

Luc Besson de retour à la réalisation
Angel-A marque le retour à la réalisation de Luc Besson qui n'avait plus tourner de films depuis Jeanne d'Arc en 1999. Ces dernières années, le cinéaste s'était essentiellement consacré à la production d'oeuvres qui ont connu un grand succès commercial comme les sagas de Taxi et du Transporteur.

Le come-back de Jamel Debbouze
Avec Angel-A, l'humoriste Jamel Debbouze effectue, tout comme Besson, son grand retour au cinéma. Depuis Astérix et Obélix : mission Cléopâtre en 2002, le comédien s'était contenté de timides apparitions dans Les Clefs de bagnole et She hate me de Spike Lee.C'est durant le Festival de Cannes 2005 que Jamel Debbouze a évoqué le projet Angel-A (encore non baptisé à l'époque) en des termes très mystérieux, déclarant au magazine Première qu'il allait tourner "une comédie romantique avec un monstre du cinéma mondial. (...) Je ne peux pas vous en parler. Tout ce que je peux vous dire, c'est que c'est une bombe !"

Rie Rasmussen, la nouvelle muse de Luc Besson
Luc Besson a longuement entretenu le mystère sur l'actrice principale du film, ce qui a eu pour effet de générer les rumeurs les plus folles concernant l'identité de l'heureuse élue. Parmi les noms qui ont circulé, on retiendra ceux de Sara Forestier, Milla Jovovich et Kate Nauta échappée du Transporteur II.Mais c'est finalement la belle et méconnue Rie Rasmussen qui a remporté les faveurs du cinéaste. Née en 1978, ce mannequin d'origine danoise est devenue la figure emblématique des marques Victoria Secret et Gucci. Entamant une carrière cinématographique, elle s'est illustrée en 2002 dans Femme fatale de Brian De Palma, puis s'est essayée à la réalisation avec un court métrage intitulé Thinning the herd, présenté au Festival de Cannes 2004 et produit par... EuropaCorp, la société de Luc Besson.

Tournage top secret
Le tournage, exclusivement parisien, s'est déroulé sur sept semaines durant l'été 2005 dans la plus grande discrétion, et ce malgré le blocage d'un grand nombre de rues et des quais de Seine. Quelque temps avant la sortie du film, on ignorait encore l'histoire et la composition du casting, Luc Besson ne souhaitant révéler qu'un minimum de choses.

Reconstitution de l'ambassade américaine
S'étant vu refuser l'autorisation de tourner dans l'ambassade américaine à Paris, Luc Besson et son équipe ont été contraints de la recréer complètement.

"Filmé à l'arrache"
Du propre aveu de Luc Besson, "certains plans avaient des allures d'opération commando. Il fallait aller très vite, ne faire que deux ou trois prises, poursuit le cinéaste dans une interview accordée au magazine Première. D'autant plus que les conditions météo, soleil-nuage-soleil, ne nous laissaient que des fenêtres de tir très courtes."

2e film tourné en N&B
Angel-A est le deuxième film de Luc Besson tourné en noir et blanc, le premier étant Le Dernier combat en 1983.
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Antoinette dans les Cévennes Antoinette dans les Cévennes France 2020 Comédie 95 min.

1132 2/4
  Disponible 01 Français 02 MKV 21/08/2020
Caroline Vignal Laure Calamy, Benjamin Lavernhe, Olivia Côte, Denis Mpunga
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=272217.html
Le film fait partie de la Sélection Officielle Cannes 2020
Des mois qu’Antoinette attend l’été et la promesse d’une semaine en amoureux avec son amant, Vladimir. Alors quand celui-ci annule leurs vacances pour partir marcher dans les Cévennes avec sa femme et sa fille, Antoinette ne réfléchit pas longtemps : elle part sur ses traces ! Mais à son arrivée, point de Vladimir - seulement Patrick, un âne récalcitrant qui va l'accompagner dans son singulier périple…
"Antoinette dans les Cévennes" fait du bien, avec modestie et finesse, tout en mariant harmonieusement le ton personnel et l’ardeur populaire.
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Arnacoeur (l') Arnacoeur (l') France 2010 Comédie 105 min.

405 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 21/12/2010
Pascal Chaumeil Romain Duris (Alex), Vanessa Paradis (Juliette), Julie Ferrier (Mélanie), François Damiens (Marc), Helena Noguerra (Sophie), Andrew Lincoln (Jonathan), Jacques Frantz (Van Der Becq), Amandine Dewasmes (Florence), Jean-Yves Lafesse (Dutour), Jean-Marie Paris (Goran), Tarek Boudali (Le Manager De L'Hôtel 'Montecarlo Bay'), Philippe Lacheau (Le Compagnon), Geoffrey Bateman (Le Beau-Père De Juliette), Natasha Casheman (La Belle-Mère De Juliette), Hiromi Asai (La Femme D'Affaires Japonaise), Sophie Jezequel (L'Employée De Bureau), Audrey Lamy (La Policière), Dominique Gaffieri (Le Commissaire Priseur), Elodie Frenck (La Copine D'Alex), Camille Figuerreos (La Joueuse De Curling), Nina Melo (La Jeune Femme Au Gospel), Adina Cartianu (La Bibliothécaire), Patrick Massiah (Franck), Julien Arruti (Le Frère De Florence).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=148441.html
Votre fille sort avec un sale type ? Votre soeur s'est enlisée dans une relation passionnelle destructrice ? Aujourd'hui, il existe une solution radicale, elle s'appelle Alex. Son métier : briseur de couple professionnel. Sa méthode : la séduction. Sa mission : transformer n'importe quel petit ami en ex. Mais Alex a une éthique, il ne s'attaque qu'aux couples dont la femme est malheureuse.Alors pourquoi accepter de briser un couple épanoui de riches trentenaires qui se marie dans une semaine ?
Note de la presse : 4/5
Note des spectateurs : 4/5 (Pour 9652 notes : 53 % de *****, 28 % de ****, 14 % de ***, 2 % de **, 4 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 3 736 253 entrées
Couleur
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français

Secrets de tournage :

Baptême du feu !
L'Arnacoeur est le premier long métrage réalisé par Pascal Chaumeil, qui avait débuté en tant qu'assistant réalisateur pour Régis Wargnier (Je suis le seigneur du chateau), avant d'officier à la télévision (sur la série Fais pas ci, fais pas ça notamment).

L'amour Duris
Au moment de choisir son acteur principal, le nom de Romain Duris est apparu comme une évidence pour Pascal Chaumeil : "Je rêvais d'un acteur naturellement glamour. Je ne voulais pas avoir à créer un pouvoir de séduction par des artifices de scénario. Peu de comédiens de sa génération ont son charisme. Les films de Cédric Klapisch dans lesquels il a joué prouvent aussi que Romain est fait pour la comédie."

Presque tiré d'une histoire vraie
Le scénariste Laurent Zeitoun a eu l'idée de L'Arnacoeur suite à une histoire au sein de sa famille : "Ma cousine germaine était amoureuse d'un garçon méprisable qui la rendait malheureuse. Il avait fait tatouer le prénom de son ex sur son bras et clamait qu'il l'aimait encore ! [Mon oncle] m'a dit : "Il faut lui présenter un mec bien qui lui ouvrira les yeux." En rigolant, je lui ai répondu : "Paie un comédien de la ligue d'improvisation et explique-lui ce qu'aime ta fille !" (...) L'idée du métier de briseur de couples vient de là !"

Le film vu par François Damiens
"D'un côté, on nage en plein romantisme. Vanessa Paradis et Romain Duris forment un très beau couple. On ne peut que s'identifier à eux", explique François Damiens. "Et d'un autre côté, il y a de la comédie avec Julie Ferrier et moi. Le film va balloter les spectateurs d'un genre à l'autre, les surprendre, les émouvoir."

Marc vu par François Damiens
"Marc est un peu gauche par moments. Il n'est pas très discret. Il passe souvent pour un benêt. Mais ça n'en est pas un", explique François Damiens. "Il s'occupe des missions côté technique. Il est très consciencieux et vit dans l'ombre d'Alex. Il a besoin de reconnaissance. C'est un adulte qui est resté un ado jusque dans son accoutrement. Il est un peu décalé par rapport à la réalité !"

Un trio de clowns
"Si je devais comparer le trio Alex-Marc-Mélanie à des clowns, Romain Duris serait Contre-pitre, François Damiens l'Auguste et moi le Clown Blanc !", explique Julie Ferrier. "Mélanie est une femme tout terrain. Elle monte les missions. Elle recadre. Mais ça ne l'empêche pas de s'amuser et de péter les plombs. Derrière son côté dur c'est une chouette personne. Elle veut toujours bien faire."

Juliette vue par Vanessa Paradis
"Avec le réalisateur, on a pensé au glamour des films hollywoodiens des années 40 ou 50. Il ne cherchait pas une Juliette glamour tendance féline. Il la voulait glamour avec du peps", explique Vanessa Paradis. "Je lui ai apporté un côté autoritaire et pêchu. Mes costumes eux aussi sont glamour. J'ai souvent des talons hauts qui me donnent une démarche ultra féminine. Je ne pouvais pas me tenir autrement que très droite et rouler des hanches !"

Un couple à l'ancienne
Au moment de faire naître le couple de L'Arnacoeur, le scénariste Laurent Zeitoun s'est inspiré du film New York-Miami de Frank Capra (1934), emmené par Clark Gable et Claudette Colbert.

Politiquement (in)correct ?
Pour Pascal Chaumeil, le réalisateur, L'Arnacoeur et son briseur de couples n'est "pas totalement [un film] politiquement correct. Il y a presque un petit commentaire social sous-jacent. Alex (Romain Duris) vient d'un milieu plus populaire que Juliette (Vanessa Paradis), la jeune femme qu'il doit séduire. En filigrane, il est question de choc des classes. [...] Les méthodes utilisées par Alex sont parfois douteuses mais son travail consiste à aider des femmes dans leur choix de vie. Au final, c'est peut-être un peu moral !"

Deuxième première fois
Réunis au casting de Paris, Romain Duris et Julie Ferrier ne s'étaient toutefois pas donnés la réplique. C'est maintenant chose faite grâce à L'Arnacoeur.
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Astérix et Obélix : au service de Sa Majesté Astérix et Obélix : au service de Sa Majesté France 2012 Comédie 109 min.

897 2/4
  Disponible 01 Français 03 Divers 29/09/2016
Laurent Tirard Gérard Depardieu, Edouard Baer, Guillaume Gallienne, Vincent Lacoste, Valérie Lemercier, Fabrice Luchini, Catherine Deneuve, Charlotte Le Bon
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=177895.html
50 avant Jésus Christ. César a soif de conquêtes. A la tête de ses glorieuses légions il décide d'envahir cette île située aux limites du monde connu, ce pays mystérieux appelé Brittania, la Bretagne.La victoire est rapide et totale. Enfin... presque. Un petit village breton parvient à lui résister, mais ses forces faiblissent. Cordelia, la reine des Bretons, décide donc d’envoyer son plus fidèle officier, Jolitorax, chercher de l’aide en Gaule, auprès d’un autre petit village, connu pour son opiniâtre résistance aux Romains…Dans le village gaulois en question, Astérix et Obélix sont déjà bien occupés. Le chef leur a en effet confié son neveu Goudurix, une jeune tête à claques fraîchement débarquée de Lutèce, dont ils sont censés faire un homme. Et c'est loin d'être gagné.Quand Jolitorax arrive pour demander de l'aide, on décide de lui confier un tonneau de potion magique, et de le faire escorter par Astérix et Obélix, mais aussi Goudurix, car ce voyage semble une excellente occasion pour parfaire son éducation. Malheureusement, rien ne va se passer comme prévu...
Fatigués, Astérix et Obélix? Pas du tout. Ils sont plus vifs et plus drôles que jamais, la potion magique fait toujours son effet et le quatrième épisode de leurs aventures au cinéma, "Astérix et Obélix au service de sa Majesté" (ce mercredi 17 sur les écrans français) est peut-être le plus réussi de tous.

Après Claude Zidi ("Astérix et Obélix contre César", 1999), Alain Chabat ("Astérix et Obélix: Mission Cléopâtre", 2002, jusqu'à présent le meilleur) et le duo Thomas Langmann-Frédéric Forestier ("Astérix aux Jeux olympiques", 2008, le moins bon des trois), c'est Laurent Tirard, le réalisateur du "Petit Nicolas", qui reprend le flambeau.

Gérard Depardieu est toujours Obélix, mais Astérix a un nouveau visage: après Christian Clavier (deux fois) et Clovis Cornillac, c'est Edouard Baer qui est chargé ici d'incarner la gouaille, la débrouillardise et la résistance gauloises à l'envahisseur. Et il campe un Astérix inédit, qui se pose des tas de questions existentielles.

Le film est tiré de deux albums dans lesquels les héros gaulois allaient voir au-delà des frontières de leur petit village: "Astérix chez les Bretons" et "Astérix et les Normands".

En 50 avant Jésus-Christ, Jules César (Fabrice Luchini) et ses légions décident d'envahir l'Angleterre, dont la reine, Cordelia (Catherine Deneuve), décide de ne pas se laisser faire. Elle envoie son plus fidèle lieutenant, Jolitorax (Guillaume Gallienne), chercher de l'aide, sur le continent, dans ce petit village gaulois connu pour sa résistance aux Romains et sa potion magique. Astérix et Obélix acceptent donc de lui confier un tonneau de potion magique et de le raccompagner chez lui, emmenant avec eux le jeune neveu du chef du village, Goudurix (Vincent Lacoste), une tête à claques fraîchement débarquée de Lutèce et dont il faut parfaire l'éducation.

Une fois sur l'île, les Gaulois vont découvrir un peuple aux drôles de coutumes, jouer à cache-cache avec les envahisseurs romains, et affronter aussi des mercenaires qui boivent dans le crâne de leurs ennemis et ne connaissent pas la peur: les Normands...

Avec un scénario assez élaboré, ce nouvel "Astérix" ne craint pas la comparaison avec les trois précédents. Mais c'est surtout l'humour, la qualité des dialogues et une certaine profondeur dans le comportement des personnages qui font du film une vraie réussite.

Pour la première fois, Astérix et Obélix se posent des questions sur leur amitié, qui n'est plus une façade. Depardieu fait d'Obélix un personnage plus touchant, plus susceptible que d'habitude, tandis qu'Edouard Baer oscille, pour Astérix, entre un intello frimeur et pince-sans-rire et un dragueur solitaire et pathétique (façon Michel Blanc dans "Les Bronzés").

Car, pour la première fois aussi, les femmes ont des seconds rôles importants: Catherine Deneuve en reine d'Angleterre, Charlotte Le Bon en fiancée de Jolitorax et Valérie Lemercier qui joue sa mère (et pour laquelle Obélix a le béguin). Il y a donc des idylles, des tentatives de séduction et des interrogations sur la vie de couple: Astérix et Obélix, "deux types qui vivent ensemble avec un chien?", souligne l'effronté Goudurix.

Ce dernier personnage, interprété par Vincent Lacoste (rendu célèbre par "Les beaux gosses" il y a trois ans) et pratiquement créé pour l'occasion (il a une toute petite place dans la BD), est l'un des plus drôles du film, dans lequel Dany Boon, en barbare normand pas très méchant, fait aussi une apparition savoureuse.

Le scénario baigne dans un anachronisme permanent et qui faisait déjà le charme des BD, la société actuelle étant évoquée dans le cadre gallo-romain: sans-papiers, jeunesse parisienne, vie londonienne, reine d'Angleterre, audit des dépenses romaines, homosexualité, immigration, rugby, psychanalyse, etc... C'est donc parodie à tous les étages dans cet "Astérix" à l'humour parfois très fin, comme ce clin d'oeil à "Star Wars" dans un dialogue entre César et Astérix, ou cette évocation d'"Orange mécanique" dans une scène avec Dany Boon.

Dialogues ciselés, rires assurés, mais aussi scènes d'action: le scénario réserve un peu de suspense et la 3D de la réalisation fait notamment des prises de potion magique des moments surprenants, avec des trucages innovants sans être trop lourds.

Bref, on est partant pour un numéro cinq, ce que n'exclut pas Anne Goscinny, la fille du scénariste René Goscinny décédé en 1977: "tant que des producteurs, des scénaristes et des acteurs en auront envie, il faudra continuer. S'ils ne transgressent pas l'oeuvre pour le seul plaisir de la transgression mais qu'ils se l'approprient pour en faire un film de qualité égale à l'oeuvre originale, alors oui, il y en aura d'autres!"
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Bananas Bananas USA 1971 Comédie 82 min.

494 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 25/12/2010
Woody Allen Woody Allen (Fielding Mellish), Louise Lasser (Nancy), Carlos Montalban (Le Général Vargas), Natividad Abascal (Yolanda), Jacobo Morales (Esposito), Howard Cosell (Lui-Même), Mary Jo Catlett (La Femme De L'Hôtel), Danny Devito (Un Homme Dans La Suite Nuptiale), Sylvester Stallone (Un Voyou), Charlotte Rae (Mrs. Mellish), Dorothi Fox (J. Edgar Hoover).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=1913.html
C'est en soutenant un pays sud-americain soumis a la dictature militaire que Fielding Mellish rencontre une jeune militante. Seulement il n'est pas assez viril dans ses positions pour plaire a la belle.

Note des spectateurs : 3/5 (Pour 175 notes : 4 % de *****, 32 % de ****, 44 % de ***, 4 % de **, 16 % de *)

Fiche technique :

Budget : 2 000 000 $
Couleur
Format du son : Mono
Format de projection : 1.37 : 1
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais
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Barbecue Barbecue France 2014 Comédie 98 min.

1237 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 29/06/2021
Eric Lavaine Lambert Wilson, Franck Dubosc, Florence Foresti, Guillaume De Tonquédec, Lionel Abelanski, Jérôme Commandeur, Sophie Duez, Lysiane Meis
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=222422.html
Pour ses 50 ans, Antoine a reçu un cadeau original : un infarctus. A partir de maintenant, il va devoir "faire attention". Or, Antoine a passé sa vie entière à faire attention : attention à sa santé, à ce qu'il mangeait, attention à sa famille, à accepter les travers de ses amis, et à avaler de trop nombreuses couleuvres… Désormais, il va adopter un nouveau régime. Mais en voulant changer sa vie, on change forcément celle des autres…
Ici, chaque sujet est traité de façon équitable, contribuant à faire de ce Barbecue à la cuisson satisfaisante un véritable instant de convivialité. On pardonnera volontiers quelques lourdeurs scénaristiques pour saluer ce divertissement sans prétention qui donne envie de se faire la malle, rapidement, entre amis.
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Big Nothing Big Nothing UK 2006 Comédie 86 min.

511 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 07/01/2011
Jean-Baptiste Andrea David Schwimmer (Charlie), Simon Pegg (Gus), Alice Eve (Josie), Natascha Mcelhone (Penelope), Jon Polito (Agent Hymes), Mimi Rogers (Mme Smalls), Billy Asher (Député Garman), Mitchell Mullen (Reverend Smalls), Amber Rose Sealey (Superviseur Du Centre D'Appels), Sarah Edmondson (Isabella), Olivia Peterson (Emily), Colin Stinton (Max).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=109227.html
A l'insu de sa femme policière, un professeur frustré et au chômage décide de prendre sa revanche sur la vie en s'associant avec un arnaqueur imprévisible et son ambitieuse ex-petite-amie dans un plan de chantage ''à toute épreuve''. Mais lorsque tout ne se passe pas comme prévu, ils découvrent vite que rien dans la vie n'est à toute épreuve.... et que tout à un prix...

Note des spectateurs : 3/5 (Pour 325 notes : 23 % de *****, 24 % de ****, 35 % de ***, 5 % de **, 14 % de *)

Fiche technique :

Budget : 8 000 000 $9
Couleur
Format du son : Dolby Digital EX
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais
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Bons Baisers de Bruges In Bruges UK 2008 Comédie 107 min.

373 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 18/05/2009
Martin McDonagh Ralph Fiennes, Zeljko Ivanek, Colin Farrell, Brendan Gleeson
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=127122.html
Ray et Ken, deux tueurs à gages 02 Anglais, veulent se faire oublier à l’étranger. Harry, leur patron, a suggéré la ville de Bruges. Ray est un jeune coq un peu fou-fou qui s’ennuie vite dans la cité flamande. Ken, son mentor, s’amuse bien à visiter les musées. Ray tombe amoureux d’une belge, la jolie Chloé. Mais Ken reçoit un soir un coup de fil de Harry : ce dernier veut que Ken tue Ray au plus vite. Le jeune serait sanctionné à cause du meurtre accidentel d’un enfant lors de leur dernière opération… Ken sait que s’il n’obéit pas à Harry, tout va s’effondrer…mais il a beaucoup d’affection pour Ray qui ne se doute de rien. Ray est cependant complètement dévasté par ce qu’il a fait à Londres.
L'avis de la rédaction
VOIR BRUGES ET MOURIR
Avec un tel titre français, on pouvait s’attendre à tout et surtout au pire, à savoir un de ces petits films indépendants un peu mal fichus et vite oubliés. Mais Martin McDonagh est un malin : en plantant son duo de tueurs britons dans une Belgique blafarde, il crée tout de suite un dépaysement certain. Brendan Gleeson en sage déboussolé et Colin Farrell en recrue désespérée forment un duo improbable au départ mais qui fonctionne parfaitement. On pense parfois à LOST IN TRANSLATION pour leur côté hébété d’étrangers désarçonnés par leur nouvel environnement. La filiation avec l’œuvre des frères Coen est également évidente. Sur un canevas somme toute classique, le film ose beaucoup en se concentrant principalement sur les rapports humains. L’apparition tardive de Ralph Fiennes (qu’on n’entendait jusqu’alors uniquement au téléphone) donne un final à la fois simple et éclatant. Un petit film qui peut donner de bonnes leçons à beaucoup de gros budgets.

Jean-Christophe Derrien
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Brice 3 Brice 3 France 2016 Comédie 95 min.

945 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 25/02/2017
James Huth Jean Dujardin, Clovis Cornillac, Bruno Salomone
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=238953.html
Brice, le surfeur niçois excellant dans l'art de brocarder les autres, vit désormais seul dans une paillote sur la plage. Si le monde n'est assurément plus le même, lui n'a pas changé et semble se satisfaire de son quotidien routinier dans l'attente d'une immense vague pour surfer. Un jour, il découvre une bouteille à la mer avec un message de Marius. Son ami lui demande de prendre le premier avion pour lui venir en aide. Chassé de sa cabane par les autorités locales, Brice se hâte de partir à l'autre bout du monde à la recherche de son meilleur copain. Mais lors de leurs retrouvailles, le surfeur apprend qu'il est lui aussi en danger...
Une scène de manga à la Dragon Ball Z, du rap, un bout de comédie musicale qui rappelle Bob l'éponge, et surtout des gags et des vannes encore plus débiles que dans Brice de Nice (2005) : ce deuxième volet tardif (le 3 du titre est une bonne blague) vise ouvertement un public pré-ado, celui qui se marre devant Touche pas à mon poste.

Avec Brice, vieux gamin au QI de plancton, un ou deux éclats de rire incontrôlés restent possibles, mais tant de bêtise assumée et la joyeuse mo­cheté de la mise en scène finissent par fatiguer même les anciens fans de l'homme en jaune. La seconde partie, où le roi de la casse tombe sur « un club de vacances de lui », dirigé par son double maléfique, séduit un peu plus, surtout grâce à la morale non dénuée d'autodérision qui s'y glisse : trop d'ego tue l'humour... — Guillemette Odicino

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Brice De Nice Brice De Nice France 2004 Comédie 98 min.

245 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 13/03/2006
James Huth Jean Dujardin (Brice De Nice), Bruno Salomone (Igor D'Hossegor), Clovis Cornillac (Marius), Elodie Bouchez (Jeanne), Alexandra Lamy (La Sirène), François Chattot (Le Père De Brice), Mathias Mlekuz (Eudes L'Avocat), Antoine Duléry (Micky La Légende).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=56143.html
Eternel ado de presque trente ans, délaissé par son père affairiste et une mère absente, Brice s'est réfugié dans une posture, un ''style'' avec lesquels il exprime son être essentiel, son véritable vécu intrinsèque. Il est devenu un surfeur, winner, ascendant snowboarder.

Comme Bodhi, le personnage de Patrick Swayze dans Point break, Brice attend la vague, SA vague... à Nice !

Personne pourtant ne se risque à se moquer de Brice : redoutable bretteur du langage, Brice s'est fait une spécialité de ''casser'' tout et tout le monde par le truchement de ses réparties verbales. Car Brice de Nice le surfeur est également un grand casseur.

Il fallait bien qu'un jour Brice soit rattrapé par la réalité...


AUTRE COPIE SUR CD-246
Note de la presse : 2/4 Note des spectateurs : 2/4

Fiche technique :

Budget : 5,34 millions d'euros
Box Office France : 4 377 192 entrées
N° de visa : 109670
Couleur
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français

Secrets de tournage :

Aux origines de Brice
Tout est parti d'un dénommé Brice, qui fréquentait la même classe de terminale que Jean Dujardin et qui passait son temps à casser les gens en se prenant pour quelqu'un d'intelligent etde très spirituel. Afin d'obtenir un personnage intéressant, le comédien a décidé de "mixer" ce drôle d'individu, archivé dans un coin de sa tête, avec un surfeur. En effet, habitant à l'époque la région du Médoc, Jean Dujardin avait l'occasion de croiser des surfeurs et de les observer, "du moins ceux qui préféraient jongler ou frimer au lieu d'aller à la baille". Pour les détails vestimentaires et stylistiques, ce dernier raconte : "Au niveau de son "staïle", la perruque blonde s'est imposée tout de suite. Pareil pour l'espèce de fausse dent au cou et le tee-shirt bien jaune et bien moulant que j'ai acheté dans un magasin de fringues de filles. Un copain des beaux-arts a eu l'idée d'y inscrire le prénom avec la typo de Nike, ce qui faisait extrêmement prétentieux."Ainsi est né en 1995 Brice de Nice, qui est très vite devenu le personnage phare des premiersspectacles de Jean Dujardin.

Genèse du projet
Alors que la mode au cinéma est au trentenaire lambda rongé par les problèmes existentiels, Jean Dujardin avait envie de créer un rôle de composition, un type original et souriant. Il a alors réuni ses divers sketchs et s'est adjoint les services de son amie scénariste Karine Angeli, qui écrivait pour Un gars, une fille, la série à succès qui a popularisé Jean Dujardin. "Avoir un point de vue féminin sur le sujet m'intéressait", ajoute ce dernier.

Clin d'oeil à "The Party"
Pour la séquence de la Yellow party, James Huth s'est librement inspiré de The Party de Blake Edwards. Au sujet du réalisateur, Jean Dujardin déclare : "Il aime décaler ce qui est déjà décalé. Il va parfois très loin, mais il se goure rarement. Avec James, on a aussi voulu semer plein de petits gags très furtifs. Comme la scène où un petit vieux se plaint d'avoir mal au dos et Brice arrive pour s'asseoir et lui prend sa chaise : le petit vieux se casse alors la figure. On ne fera qu'entendre sa chute, mais on ne la verra pas. Je raffole de ce genre de gags."

Jean Dujardin se prépare physiquement
Avant le tournage, Jean Dujardin a suivi une préparation physique avec un coach durant cinq mois, à raison de six heures par semaine. Il a d'abord fait de l'assèchement et a ensuite travaillé les poids, en surveillant son alimentation et en prenant un peu de protéines.

Rencontre entre Dujardin et Cornillac
La première rencontre entre Jean Dujardin et Clovis Cornillac eut lieu en mars 2004, lors de la manifestation "Printemps du cinéma?, dont les deux comédiens étaient les parrains. Clovis Cornillac se souvient : "On ne se connaissait pas, mais le courant est tout de suite passé entre nous. On a bu quelques verres ensemble et je lui ai demandé quels étaient ses projets. Il m'a alors parlé de ce pseudo surfeur de Brice. L'idée m'a fait hurler rire et je lui ai dit : ?Il te manque un personnage ? Ne cherche plus, tu l'as devant toi?. Jean s'est bien sûr montré extrêmement surpris. Pourtant, de mon côté, je savais, grâce à la manière dont s'est déroulée notre rencontre, que je faisais le bon choix." Le lendemain, la lecture du scénario n'a fait que confirmer la première impression de Clovis Cornillac.

Une bande-son signée Bruno Coulais
La bande-son de Bruno Coulais mélange divers styles musicaux comme le rock, la bossa ou le funk, notamment pour la chanson phare du film, Le Casse de Brice, interprétée par Jean Dujardin. A propos de ce compositeur qui a également signé la musique des Choristes, James Huth déclare : "Bruno Coulais est un magicien de l'impalpable. Il exprime, en le magnifiant, un univers que vous ne pouvez décrire. Quelle chance de pouvoir profiter de son talent !"


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Bronzés font du ski (les) Bronzés font du ski (les) FRANCE 1979 Comédie 90 min.

40 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 18/04/2004
Patrice Leconte Josiane Balasko, Gérard Jugnot, Marie-Anne Chazel, Christian Clavier, Michel Blanc, Thierry Lhermitte
http://www.dvdfr.com/dvd/dvd.php?id=240
Les huit amis qui s’étaient connus dans un club de vacances d’été en Côte d’Ivoire se retrouvent aux sports d’hiver à Val d’Isère. Bernard et Nathalie, enrichis, affichent leur superbe et n’hésitent pas à chasser l’occupant, resté un jour de trop, de l’appartement qu’ils ont loué. Gigi, maintenant mariée à Jérôme, tient une crêperie. Christiane leur revient transformée par l’amour qu’elle a trouvé auprès d’un affable sexagénaire, Marius. Popeye, toujours frimeur, donne des leçons de ski et laisse croire qu’il tient une boutique d’articles de sport alors qu’en réalité il n’en est que l’employé. Surpris en train de dérober trois cents francs dans la caisse et contraint de les rendre, il doit les emprunter à Bernard. Jean-Claude, lui, erre et fantasme dans le vide, croyant vainement à la rencontre féminine qui va transformer sa vie. Jetant son dévolu sur la plus belle monitrice de ski, une certaine Anne Laurencin, il demande à ce qu’elle l’accompagne toute la journée du lendemain. Mais à l’heure dite, il apprend qu’elle est malade, et remplacée par… un moniteur peu charmant ! Peu auparavant, il avait emprunté le télésiège sans savoir que c’était l’heure de la fermeture et s’était retrouvé immobilisé, oublié de tous, à mi-pente. Ce n’est qu’au milieu de la nuit que, las, il s’était résigné à sauter pour rentrer, tout penaud, à l’hôtel. Le personnel y est exaspéré par ses demandes incessantes, et bien inutiles, pour obtenir une chambre double.
Popeye n’a pas ce genre de problème. Le logement, il le trouve gratis, chez l’une, chez l’autre, de nuit en nuit. Avec madame Camus, ça semblait devoir durer. Seulement voilà ! Monsieur Camus arrive à la station plus tôt que prévu. Solution : Martine. Mais celle-ci aurait bien aimé qu’il vienne chez elle autrement que pour trouver un toit. Jeté dehors, Popeye demande asile à Jean-Claude. Cohabitation difficile. Tous se retrouvent autour d’une table à la crêperie, où Marius s’amuse à rendre la fondue immangeable. Puis ils partent en excursion, hors pistes, et s’égarent. Jérôme, Popeye et Bernard partent chercher du secours. Jean-Claude reste avec «Météo», Nathalie et Gigi, espérant, en désespoir de cause, «conclure» avec ces dernières. En fait, ils étaient tout près d’un village, où les paysans leur font goûter quelques «douceurs» de leur cru. Et les vacances s’achèvent…

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Camping 2 Camping 2 France 2009 Comédie 99 min.

413 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 22/12/2010
Fabien Onteniente Franck Dubosc (Patrick Chirac), Richard Anconina (Jean-Pierre Savelli), Mathilde Seigner (Sophie Gatineau), Antoine Duléry (Paul Gatineau), Claude Brasseur (Jacky Pic), Mylène Demongeot (Laurette Pic), Christine Citti (Madame Chatel), Alysson Paradis (La Femme Du Patron De La Boutique De Surf), Marco Bonini (Shamalack), Laurent Olmedo (Le 37), Abbes Zahmani (Mendez), Vincent Moscato (Mario), Julie De Bona (Pauline), Enna Balland (Liza), Benoît Simonpietri (Sébastien Gatineau), Charlie Barde (Aurélie Gatineau), Daphné Chollet (La Pine-Co), Eric Naggar (Le Maire), Paco Cabezas (Lopez Carril), Lucía Sánchez (Madame Gandarias), Jean-Claude Bolle-Reddat (Couecou), Luc Palun (Adjudant Péage), Hélène Viviès (Fille Friterie), Peyo Lizarazu (Julien Prof De Surf), Sébastien Terrasson (Sosie Michael Jackson), Marilyne Canto (Valérie), Gilbert Cadoche (Médecin), Anne Cazeneuve (Infirmière), Clément Koch (Collègue Mmc), Yann Pradal (Policier Cabanon), Nicolas Gob (Gendarme Péage), Philippe Lellouche (Le Collègue De Jean-Pierre).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=112171.html
Arcachon. Mois d’août. Jean-Pierre Savelli, employé aux Mutuelles d’Assurances de Clermont-Ferrand, apprend que Valérie, sa fiancée, veut faire un break. Pour se ressourcer et retrouver calme et sérénité, il décide de changer de destination de vacances... Il atterrit au Camping des Flots Bleus et tombe sur Patrick Chirac et sa bande de campeurs irréductibles. Les vacances peuvent commencer ! Apéro !
Note de la presse : 3/5
Note des spectateurs : 2/5 (Pour 3136 notes : 15 % de *****, 11 % de ****, 23 % de ***, 11 % de **, 39 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 3 942 785 entrées
Budget : 23 070 000 euros
Couleur
Format du son : Dolby SR
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français

Secrets de tournage :

Changement de campeur
Gérard Lanvin devait initialement reprendre le rôle qu'il tenait dans Camping, mais en raison de certains désaccords avec la production et certains acteurs, il ne prend finalement pas part au projet de Camping 2. C'est Richard Anconina qui récupère donc la place laissée vacante par Gérard Lanvin.

Un budget en hausse
Devant un tel succès la suite est devenue inévitable et s'accompagne comme souvent d'une augmentation significative de budget. Le financement a ainsi explosé passant de 14 millions d'euros pour le premier à plus de 24 millions pour ce second volet !

Un succès populaire
A l'occasion de la sortie du premier opus, le film rencontre son public avec brio et réunit alors près de 6 millions de spectateurs, occupant ainsi la tête du box-office français pendant quatre semaines consécutives. Il se permet même le luxe de devancer le troisième opus du blockbuster Mission: Impossible 3 sorti pourtant à la même époque.

La Belle équipe
Franck Dubosc interrogé sur ses partenaires à l'écran raconte : "On a gardé le même esprit, c’est aussi la difficulté d’un numéro 2. Les gens ont envie de retrouver les mêmes choses et, en même temps, il faut du changement. C’est comme les vacances, on veut retrouver le même endroit et aller ailleurs. Il faut garder certains ingrédients etrajouter quelques éléments. Richard Anconina en fait partie, il y a aussi de nouvelles intrigues mais nous avons gardé un petit dénominateur commun. Nous avons nos personnages forts : Jacky Pic, les Gatineau et Patrick Chirac".

Un personnage en mutation?
Franck Dubosc donne son avis sur son personnage : "Très honnêtement, je crois qu’il n’a pas évolué alors que lui en est persuadé ! Il est mature, il est prêt pour l’amour comme il dit.C’est le Patrick de la maturité, il ne rentrera pas seul à Dijon. On découvre quand même qu’il essaie d’aller au bout de sa mission. Il reste un personnage sympathique, il est même plus attendrissant dans Camping 2."

Et de trois!
C’est le troisième film de Franck Dubosc avec Fabien Onteniente après Disco et Camping. L'acteur-humoriste évoque les difficultés liées au tournage et revient sur ses relations avec le réalisateur : " Il y avait une tension supplémentaire, il fallait être au niveau du premier. Je ne sais pas s’il a changé, en tout cas je le connais mieux, nos rapports ont changé, on va plus vite. Il a peut-être de plus en plus d’angoisses mais il les maîtrise de mieux en mieux, donc cela fait une balance."

Le Camping en chansons...
Franck Dubosc alias Patrick Chirac avoue aimer les chansons de Claude Barzotti, et il y en a deux dans le film : «Le rital» et «Le Chant des solitaires». Le comédien apprécie aussi la musique qu’avait composée Frédéric Botton sur Camping et qui est reprise dans Camping 2. "Quand je l’entends, cela me fait chaud au coeur," confie t-il.

On connaît la chanson...
Pendant le pré-générique, on entend la chanson de Gilbert O’Sullivan « Alone again ». Très fréquemment utilisée au cinéma, elle apparaît dans Deux en un , Stuart Little 2, L' Âge de glace 3 - Le Temps des dinosaures ou encore Virgin suicides.

Un Camping 3 ?
Interrogé sur le sujet Franck Dubosc déclare : "D’abord, s’il y avait un 3, ce ne serait pas forcément au camping des Flots Bleus ! Si l’histoire est bonne, si les copains sont là, pourquoi pas… Voyons ce que va mériter le 2 et nous verrons bien !"

Un autre Camping à la base?
Le réalisateur Fabien Onteniente explique : "Au départ, je voulais faire un film avec Franck sur les voyages «all inclusive» mais après avoir passé une semaine à Cancun, en voyant les plages de sable blanc, je me suis dit que je n’allais pas remettre Dubosc en maillot de bain. C’est à ce moment-là que nous avons décidé d’écrire Camping 2. Je me suis d’abord demandé comment je voyais la société aujourd’hui, quels étaient mes problèmes et ceux des gens, et nous avons écrit en fonction de cette évolution."

Campeurs célébres
Deux invités-surprise font une apparition dans Camping 2 : Laurent Cabrol et Peyo Lizarazu, le frère de Bixente Lizarazu.
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Cause Toujours ! Cause Toujours ! France 2003 Comédie 87 min.

365 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 14/06/2008
Jeanne Labrune Victoria Abril (Jacinthe), Jean-Pierre Darroussin (Bruno), Sylvie Testud (Léa), Didier Bezace (Laurent), Claude Perron (Judith), Richard Debuisne (Le Muet), Dominique Besnehard (Le Droguiste), Bruno Fontaine (Le Chef D'Orchestre).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=54233.html
Mon premier est une mite (exaspérante).
Mon second est un muet (énigmatique).
Mon troisième est une maison (inquiétante).
Mon tout est un film, en forme de fantaisie, sur le soupçon et son contraire : la confiance.
Fiche technique :

Budget : 5,22 millions d'euros
Box Office France : 251 833 entrées
Box Office Paris : 67 923 entrées
N° de visa : 108681
Couleur
Format du son : SRD + DTS
Format de projection : 1.85 : 1
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français

Secrets de tournage :


Après Ca ira mieux demain et C'est le bouquet !, Jeanne Labrune signe avec Cause toujours ! une nouvelle "fantaisie". C'est la réalisatrice elle-même qui emploie ce terme pour qualifier des comédies qui épinglent les travers de la société contemporaine. Dans Ca ira mieux demain, sorti en 2000, l'intrigue tournait autour d'une commode. Deux ans plus tard, c'est un bouquet de fleurs qui reliait les personnages de C'est le bouquet !. Cette fois, la cinéaste a pris pour point de départ... une mite !


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Cherchez Hortense Cherchez Hortense France 2012 Comédie 100 min.

690 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 17/09/2014
Pascal Bonitzer Jean-Pierre Bacri (Damien), Kristin Scott Thomas (Iva), Isabelle Carré (Aurore), Marin Orcand Tourres (Noe), Claude Rich (Sebastien Hauer), Arthur Igual (Antoine), Jackie Berroyer (Lobatch), Masahiro Kashiwagi (Satoshi), Jérôme Beaujour (Campuche), Benoît Jacquot (Kevadian), Iliana Lolic (Vera), Francis Leplay (Marcoy), Philippe Duclos (Henri H), Joséphine Derenne (Blandine Hauer), Agathe Bonitzer (Laetitia).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=201454.html
Damien, professeur de civilisation chinoise, vit avec sa femme, Iva, metteur en scène de théâtre, et leur fils Noé. Leur histoire d’amour s’est enlisée dans une routine empreinte de lassitude. Pour éviter à une certaine Zorica d’être expulsée, Damien se trouve un jour piégé par Iva, qui le somme de demander l’aide de son père, conseiller d’État, avec lequel il entretient une relation plus que distante. Cette mission hasardeuse plonge Damien dans une spirale qui va bouleverser sa vie…
Note de la presse : 3,5/5
Note des spectateurs : 2,9/5 (Pour 1 098 notes : 6% de *****, 20% de ****, 35% de ***, 24% de **, 11% de *, 5% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 3 nominations
Distributeur : Le Pacte
Box Office France : 508 652 entrées
Année de production : 2012
Budget : 6 500 000 €
Date de sortie DVD : 9 janvier 2013
Langue : Français
Date de sortie Blu-ray : 9 janvier 2013
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage
N° de Visa : 127976

Secrets de tournage :

Casting
Pour sa nouvelle comédie, Pascal Bonitzer a opté pour un casting de taille en réunissant l'actrice franco-britannique Kristin Scott Thomas avec Jean-Pierre Bacri (César du meilleur acteur dans un second rôle pour sa prestation dans On connaît la chanson d'Alain Resnais en 1997) et Isabelle Carré (César de la meilleure actrice pour Se souvenir des belles choses de Zabou Breitman en 2003).

Les retrouvailles musicales
Après avoir collaboré avec Alexeï Aïgui pour deux autres de ses films, Je pense à vous (2006) et Le Grand alibi (2008), Pascal Bonitzer a retrouvé le compositeur russe pour lui confier la bande originale de Cherchez Hortense.

Production
Producteur d'André Téchiné (Les Témoins, 2006 ; Impardonnables, id.) et de Roman Polanski (Carnage, 2011), Saïd Ben Saïd a également assuré la production du film de Pascal Bonitzer sorti en 2007 : Le Grand alibi. Il le retrouve ici pour produire Cherchez Hortense, qui bénéficie d'un budget de 6,5 millions d'euros.

Siège du PCF!
On voit dès la bande annonce du film une pièce verte avec une moquette au mur et du béton nu, qui n'est autre que l'une des salles de réunion du siège du parti communiste français qui se situe place Colonel Fabien dans le 19ème arrondissement de Paris.

Mostra de Venise 2012
Cherchez Hortense a été sélectionné à la 69ème édition de la Mostra de Venise parmi les longs métrages présentés hors compétition.
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Christ(off) Christ(off) France 2017 Comédie 91 min.

1147 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 20/10/2020
Pierre Dudan (II) Michaël Youn, Lucien Jean-Baptiste, Victoria Bedos, Bernard Le Coq, Jarry, Simon Astier, JoeyStarr, Vincent Desagnat
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=254173.html
Le Père Marc souhaite récolter des fonds pour construire un hôpital pour enfants en Haïti. Avec son groupe de musique chrétienne, il organise une tournée dans toute la France. A 33 ans, Christophe vit encore chez sa mère. Chanteur raté mais guitariste de talent, il croise le chemin du Père Marc qui le recrute. Condition sine qua non : Chris doit se faire passer pour un membre du clergé ! Planqué sous une soutane, au sein de son groupe d’Apôtres un long chemin de croix commence alors pour Christ(Off)…
Les Fans de Michaël Youn et des films à la sauce Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu seront ravis. Les autres... Auront du mal à se faire un nouvel avis.
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Cité De La Peur (la) Cité De La Peur (la) France 1994 Comédie 99 min.

534 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 07/01/2011
Alain Berbérian Alain Chabat (Serge Karamazov), Sam Karmann (Emile Gravier), Hélène De Fougerolles (Sandy), Rosanna Arquette (Elle-Même), Chantal Lauby (Odile Deray), Gérard Darmon (Le Commissaire Patrick Bialès), Dominique Farrugia (Simon Jérémi), Tchéky Karyo (La Première Victime), Jean-Pierre Bacri (Une Victime), Daniel Gélin (Une Victime), Eddy Mitchell (Une Victime), Pierre Lescure (Lui-Même), Patrick Lizana (Grimaldi), Jean-Christophe Bouvet (Alain), Eric Prat (Garcia), Marc De Jonge (Le Patron De Serge Karamazov), Valérie Lemercier (La Veuve Joyeuse), Dave (Lui-Même), Patrice Laffont (Lui-Même), Artus De Penguern (Sens), Michel Hazanavicius (Régis), Daniel Toscan Du Plantier (Lui-Même), James Cameron (Lui-Même), Olivier Doran (Jean), Christian Gazio (L'Infirmier Dans L'Ambulance), Florence Viala (Martine), Philippe Chany (Le Voisin Du Crétin Dans La Foule), Pierre Amzallag (Bestel), Bruno Carette (Mizou Mizou (Images D'Archives)), Claire Hammond (La Journaliste Pipelette 2), Christian Moro (Un Assistant D'Odile), Florence Joubert (Susan Dans ''red Is Dead''), Hélène Rodier (Janine), Géraldine Bonnet-Guérin (Tiffany), Sophie Mounicot (La Journaliste Pipelette 1), Gérard Lanvin ((Scène Coupée)), Dominique Besnehard (Le Journaliste Au Caméo), Pierre Héros (Lui-Même), Henri De Turenne (Le Récitant Du Documentaire Tissu (Voix)).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=9400.html
Odile Deray, attachée de presse, vient au Festival de Cannes pour présenter le film ''Red is Dead''. Malheureusement, celui-ci est d'une telle faiblesse que personne ne souhaite en faire l'écho. Mais lorsque les projectionnistes du long-métrage en question meurent chacun leur tour dans d'étranges circonstances, ''Red is dead'' bénéficie d'une incroyable publicité. Serge Karamazov est alors chargé de protéger le nouveau projectionniste du film...

Note des spectateurs : 4/5 (Pour 16354 notes : 59 % de *****, 20 % de ****, 9 % de ***, 2 % de **, 10 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 2 279 190 entrées
N° de visa : 83054
Couleur
Format du son : Dolby SR
Format de projection : 1.85 : 1
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français

Secrets de tournage :

Production
Les Nuls proposent initialement La Cité de la peur à Claude Berri, qui avait déjà côtoyé le groupe sur Canal+, mais celui-ci ne préfère pas s'en occuper, jugeant le film " un peu débile ". Finalement, la réalisation est confiée à Alain Berbérian qui réalisait déjà les clips de fausses publicités et les parodies de bandes-annonces du groupe comique.
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Clefs De Bagnole (les) Clefs De Bagnole (les) France 2003 Comédie 94 min.

357 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 13/06/2008
Laurent Baffie Daniel Russo, Alain Chabat, Pascal Sellem, Laurent Baffie, Gérard Depardieu, Jamel Debbouze
http://cinema.aliceadsl.fr/film/default.aspx?filmid=FI014779
D’après un très sérieux rapport scientifique, une personne qui conduirait pendant soixante ans passerait vingt-trois jours de son existence à courir après ses clefs de bagnole... vingt-trois, eh oui, vingt-trois ! LES CLEFS DE BAGNOLE est l’histoire d’un type qui cherche... ses clefs de bagnole ! Ayant l’habitude de les ranger dans la poche gauche de son jean, il va lui falloir un peu plus d’une heure et demie pour s’apercevoir qu’elles étaient dans sa poche droite. Avant de tourner cette œuvre d’une vie, Laurent Baffie fait la tournée des producteurs pour la financer. Claude Berri, Alain Terzian et Charles Gassot, entre autres, vont décliner l’offre. Ce que vont faire également les plus grands acteurs français, comme Daniel Auteuil, Patrick Bruel, Yvan Attal et de très nombreux autres.
L'avis de la rédaction

C’EST PAS DANS LA POCHE !
Au risque de faire plaisir au masochiste Laurent Baffie, je confirme. N’allez pas voir son film, c’est une merde ! (comme proclamé sur l’affiche) Enfin, pas tout à fait ! Il ne faut pas abuser non plus, même si la tentation est grande de battre le réalisateur avec le bâton qu’il tend au spectateur à longueur de film. LES CLEFS DE BAGNOLE, c’est du grand « n’importe quoi », qui parfois fait rire mais le plus souvent exaspère. L’histoire de ce réalisateur qui tente de refourguer sa fausse bonne idée de long métrage au « Tout Paris » du cinéma constitue pourtant un excellent point de départ…mais de court métrage. De même, le pré-générique du film avec des acteurs et des producteurs consternés par le pitch que tente de leur refourguer Baffie, est réellement très drôle, mais malheureusement les ressorts comiques du scénario manquent cruellement d’élan et ne tiennent pas vraiment la route. Un constat d’autant plus évident lorsque l’on (re)découvre en avant-programme de ces CLEFS DE BAGNOLE, HOT DOG, court métrage hilarant du même Baffie.DERAPAGE INCONTROLE
Son casting hors norme (de Galabru à Depardieu en passant par Bruel, Lindon, Lanvin, Chabat et de nombreux autres), ses effets spéciaux, ses clins d’œil ciné en nombres et son côté potache parfaitement assumé ne suffisent malheureusement pas à faire des CLEFS DE BAGNOLE une grande comédie. Loin de là ! Alors, malgré la bonne volonté et le sympathique « je-m’en-foutisme » de Baffie, son premier essai ne ressemble qu’à une blague de potaches, qui se seraient donné les moyens d’aller au bout de leur délire. Quelques millions d’euros de dilapidés mais, après tout, vous avez bien le droit de dépenser vos sous comme bon vous semble, cher Baffie ! De là à vouloir partager ses souvenirs de vacances avec le plus grand nombre, il y a un pas que l’acteur-réalisateur n’était pas obligé de franchir. Ce n’est pas avec ces CLEFS DE BAGNOLE que l’on va enfin prendre le trublion du paf au sérieux. Mais est-ce vraiment ce qu’il cherche ?
Jean-Luc Brunet
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Click : télécommandez votre vie Click : télécommandez votre vie USA 2006 Comédie 107 min.

315 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 14/01/2007
Frank Coraci Adam Sandler (Michael Newman), Kate Beckinsale (Donna Newman), David Hasselhoff (le patron de Michael), Christopher Walken (Morty)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=47179.html
Michael Newman travaille comme un forcené en espérant que son patron reconnaîtra enfin sa valeur, mais il se l'est juré : plus tard, quand il en aura le temps, il s'occupera enfin de sa femme et de ses deux enfants...Après une nouvelle nuit blanche, épuisé, Michael s'énerve parce qu'il n'arrive même plus à distinguer laquelle de ses télécommandes met la télévision en marche. Il décide alors de se procurer la télécommande parfaite, qui lui permettra de commander tous ses appareils...Celle qu'il va trouver est un modèle unique, fait pour lui changer la vie... Très vite, Michael s'aperçoit que ce petit bijou a des capacités extraordinaires, comme de baisser le son du chien, de faire une vraie pause ou de passer en avance rapide sur une querelle avec sa femme. Michael contrôle désormais tout son univers, et les possibilités semblent infinies...
Huit ans après la comédie Waterboy, Adam Sandler décide à nouveau de tourner sous la direction de Frank Coraci pour la comédie fantastique, Click : télécommandez votre vie.
Malheureusement, à part quelques gags inspirés, c'est la sempiternelle histoire du père de famille absent qui va réaliser que les siens sont finalement plus importants que son job.

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Comment c’est loin Comment c’est loin France 2015 Comédie 90 min.

819 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 10/04/2016
Orelsan, Christophe Offenstein Orelsan (Orel), Gringe (Gringe), Seydou Doucouré (Bouteille), Claude Urbiztondo Llarch (Claude)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=236147.html
Après une dizaine d’années de non-productivité, Orel et Gringe, la trentaine, galèrent à écrire leur premier album de rap. Leurs textes, truffés de blagues de mauvais goût et de références alambiquées, évoquent leur quotidien dans une ville moyenne de province. Le problème : impossible de terminer une chanson. À l’issue d’une séance houleuse avec leurs producteurs, ils sont au pied du mur : ils ont 24h pour sortir une chanson digne de ce nom. Leurs vieux démons, la peur de l’échec, la procrastination, les potes envahissants, les problèmes de couple, etc. viendront se mettre en travers de leur chemin.
Un soir, cinq ans auparavant, Orel (Orelsan lui-même, délicieusement mou) et Gringe (sacré comédien, à suivre), deux potes rappeurs amateurs, avaient mis le feu sur une radio locale de Caen. Contactés par deux producteurs qui lançaient leur label, ils leur avaient promis de composer un titre « qui parle à tout le monde ». Cinq ans plus tard ? Rien. Orel végète comme gardien de nuit dans un hôtel et fréquente une fille qui ne lui convient pas. Gringe développe des théories fumeuses sur les inconvénients du travail. D'où l'ultimatum de leurs producteurs, excédés : vingt-quatre heures, pas une seconde de plus, pour écrire, enfin, cette « p... de chanson »...

C'est quoi un film qui parle à tout le monde ? Le chanteur Orelsan répond avec ce premier long métrage, une comédie existentielle (si, si), drôle et juste, sur les mille et une manières de tromper l'ennui quand on ne sait pas encore quoi faire de sa vie à trente balais. Dans un décor de province filmé à bonne distance (ni pathétique ni idéalisé), avec une mise en scène simple mais précise, il s'amuse des clichés du film rap et capte le vide qu'on remplit comme on peut : transformer un arrêt de bus en petit théâtre absurde, par exemple. Ou faire d'une visite de sa propre grand-mère un beau moment de vérité. Ponctuée de répliques hilarantes, la mini-odyssée de ces losers (temporaires !) à l'amitié durable, trimballe aussi une vraie mélancolie (« Tu te souviens quand on a commencé à kiffer, comme ça, la médiocrité ? »)... Comment c'est loin fait penser au Marche à l'ombre de Michel Blanc, sous influence d'un Ken Loach en veste de survêt. — Guillemette Odicino
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Dents de la nuit (les) Dents de la nuit (les) France 2008 Comédie 86 min.

374 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 18/05/2009
Stephen Cafiero, Vincent Lobelle Hélène De Fougerolles, Julie Fournier, Vincent Desagnat, Patrick Mille, Sam Karmann, Frédérique Bel
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=126903.html
Sam, Prune et Alice sont trois trentenaires qui ne jurent que par la nuit. Fêtards invétérés, ils se débrouillent toujours pour entrer dans les soirées les plus branchées. Lorsqu’ils décrochent des invitations pour la mystérieuse soirée Médicis, ils sont aux anges. Arrivés sur les lieux, un château perdu, ils déchantent vite. Leurs hôtes ne sont pas animés des meilleures intentions. Ce sont des vampires qui veulent faire de leurs invités le repas d’un festin. Les trois amis doivent en plus traîner de nouvelles connaissances : Edouard, l’archétype du boulet et Jessica, blonde vraiment écervelée.
L'avis de la rédaction

DENTS DE L’ENNUI
Rares sont les comédies qui marchent sur les plates-bandes de l’horreur, si ce n’est pour la parodier. LES DENTS DE LA NUIT relèvent le défi de cette originalité. Ce pourrait être un gage de réussite mais ce n’est qu’une promesse en l’air, car cet angle n’est qu’une porte ouverte à des gags beaucoup moins originaux. Malgré une atmosphère visuelle réussie, le film sonne faux à force d’enchaîner des répliques éventées qui plombent les acteurs, à moins que ce ne soit le contraire. Cette faillite est due paradoxalement à une volonté de vouloir trop bien faire. Ainsi, le mélange des genres est mal négocié à cause d’effets spéciaux trop réussis pour amuser. L’histoire s’enferre alors dans les écueils du film collégial en s’éparpillant entre ses nombreux acteurs. On assiste à une plate revue de seconds rôles qui surjouent des caricatures. Pour tromper l’ennui du spectateur, les réalisateurs se sont au moins fait plaisir en soignant l’accessoire, avec un joli générique, de beaux décors et une bande originale bien sentie. Ils ont juste oublié de s’attarder sur l’essentiel, l’écriture des gags et la profondeur des personnages.
Anthony Clément
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Dépression et des potes Dépression et des potes France 2012 Comédie 95 min.

1271 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 01/10/2021
Arnaud Lemort Fred Testot, Jonathan Lambert, Arié Elmaleh, Ary Abittan, Laurence Arné, Gyselle Soares, Charlie Bruneau, Anne Depetrini
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=197678.html
Franck a tout pour être heureux. Une jolie fiancée brésilienne, un boulot intéressant et pourtant… En vacances sur une plage de rêve à l’île Maurice, il déprime. De retour à Paris, le diagnostic du médecin tombe : il est en dépression. Quand il retrouve sa bande de potes qu’il n’a pas vus depuis 6 mois, il leur annonce la nouvelle. Chacun va s’investir pour lui faire remonter la pente. Mais on s’aperçoit très vite qu’ils sont aussi déprimés que lui. C’est finalement tous ensemble qu’ils vont essayer de retrouver un équilibre.
Sens de la dérision, goût du bon mot, flair pour capter les vicissitudes de l'homme contemporain : avec cette comédie, Arnaud Lemort donne envie d'être pote avec lui. Film amical, donc.
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Des nouvelles de la planète Mars Des nouvelles de la planète Mars France 2015 Comédie 101 min.

1125 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 05/08/2020
Dominik Moll François Damiens, Vincent Macaigne, Veerle Baetens, Jeanne Guittet, Tom Rivoire, Olivia Côte, Michel Aumont, Catherine Samie
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=236711.html
Philippe Mars, ingénieur informaticien divorcé, essaye tant bien que mal de mener une vie tranquille, entre un fils collégien devenu subitement végétarien, une fille lycéenne obsédée par la réussite, une soeur artiste peintre aux oeuvres terriblement impudiques et une ex-femme qui bosse à la télé… L’irruption accidentelle de Jérôme, un collègue légèrement perturbé, achève de transformer son existence en chaos. Mais dans un monde qui a perdu la raison, la folie est-elle vraiment si mauvaise conseillère ?
Une comédie inégale mais aussi profondément inventive et attachante, où la rencontre entre la tornade Vincent Macaigne et le doux rêveur François Damiens laisse surgir l’insolite et le rêve au cœur de la normalité.
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Deuxième Vie Deuxième Vie France 2000 Comédie 100 min.

626 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 13/11/2012
Patrick Braoudé Patrick Braoudé (Vincent), Isabelle Candelier (Sonia), Maria de Medeiros (Laurie), Daniel Russo (Ronny), Gad Elmaleh (Lionel), Elie Semoun (Steve Michaud), Thierry Lhermitte (Forsan), Sonia Vollereaux (Carole), Wojciech Pszoniak (Le père de Vincent), Ginette Garcin (Henriette), Malik Zidi (le serveur du cybercafé), Rémy Roubakha (le Juif), Frédérique Bel (la petite amie du père de Vincent), Doud (un policier), Anne Abel (Marina), Jim Redler (Cédric).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=26080.html
A trente ans, Vincent est incapable de faire le moindre choix dans la vie. Jusqu'au jour où le destin décide de choisir à sa place. Sa voiture s'écrase contre une colonne Morris et, lorsqu'il en sort, il réalise qu'il a été propulsé seize ans plus tard. Il est devenu père de famille, PDG sans scrupules et odieux avec ses anciens amis.
Note de la presse : 2,7/5
Note des spectateurs : 2,7/5 (Pour 76 notes : 13% de *****, 19% de ****, 13% de ***, 31% de **, 19% de *, 6% de °)

Fiche technique :

Distributeur : UFD
Année de production : 2000
Box Office France : 375 419 entrées
Date de sortie DVD : 10 octobre 2008
Langue : Français
Colorimétrie : Couleur
Format de production : 35 mm
Type de film : Long-métrage
Format audio : DTS
Format de projection : 1.85 : 1

Secrets de tournage :

Les origines du projet
Francis Palluau (co-scénariste du film), un vieil ami de Patrick Braoudé, apporta un jour un scénario au réalisateur, lui demandant des conseils pour l'améliorer. Au départ, le héros était projeté dans le futur à la suite d'un accident de voitures. Patrick Braoudé eut l'idée d'en faire une réflexion sur l'importance des choix, qui peuvent s'avérer décisifs pour l'avenir.Le réalisateur résume ainsi son projet : « C'est un type qui effectue un tour sur lui-même, qui bascule dans son futur et qui découvre ce qu'il est devenu plus tard. Mais il manque un truc au personnage. S'il est projeté dans le futur parce qu'il refuse de faire des choix quand il est jeune, cela oriente le film vers une sorte de conte philosophique. »

Patrick Braoudé, réalisateur
Acteur et réalisateur, Patrick Braoudé compte à son actif quatre longs métrages : Génial, mes parents divorcent ! (1991), Neuf mois (1994), Amour et confusions (1997) et Deuxième vie. Auteur de ses propres scénarios, il a cosigné ceux de Black Mic Mac (Thomas Gilou, 1986), de Un père et passe (Sébastien Grall, 1987) et de Nine months (Chris Columbus, 1995).En tant que comédien, il a joué dans Je hais les acteurs (Gérard Krawczyk, 1986), L'été en pente douce (id., 1987), Dis-moi oui (Alexandre Arcady, 1995), XY, drôle de conception (Jean-Paul Lilienfeld, 1996), Quasimodo d'El Paris (Patrick Timsit, 1999) et Je veux tout (Guila Braoudé, id.).

Daniel Russo et Patrick Braoudé
Patrick Braoudé dirige pour la troisième fois le comédien, après Génial, mes parents divorcent ! et Neuf mois.

La Coupe du Monde au service de Patrick Braoudé
« Scénaristiquement, j'avais besoin de faire comprendre très vite aux gens qu'il s'était écoulé beaucoup de temps. On s'est fixé sur seize ans à partir du moment où nous avons choisi la coupe du monde et ses images que tout le monde a vues et gardées en mémoire. Il suffisait de monter les Champs-Elysées le soir de la finale pour identifier l'événement. Ensuite, on s'est demandé quel autre repère prendre dans le passé. Et c'est vrai que l'image de Battiston descendu par Schumacher est également très forte dans l'inconscient collectif et que même les gens qui n'aiment pas le foot s'en souviennent. D'où l'idée de 82. »

Isabelle Candelier (Sonia)
Découverte dans le moyen métrage de Bruno Podalydès, Versailles Rive-Gauche (1992), Isabelle Candelier a notamment joué dans La fille de l'air (Maroun Bagdadi, 1992), Les truffes (Bernard Nauer, 1995), Des nouvelles du bon Dieu (Didier Le Pêcheur, 1996), Dieu seul me voit (Bruno Podalydès, 1998), Le créateur (Albert Dupontel, 1999) et André le magnifique (Emmanuel Silvestre et Thibault Staib, 2000).
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Doudou (le) Doudou (le) France 2017 Comédie 82 min.

1334 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 18/07/2022
Philippe Mechelen, Julien Hervé Kad Merad, Malik Bentalha, Guy Marchand, Ludovic Berthillot, Avant Strangel, Enya Baroux, Romain Lancry, David Salles
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=250744.html
Michel a perdu le doudou de sa fille à l’aéroport de Roissy. Il dépose un avis de recherche avec une récompense. Sofiane, employé à l’aéroport, y voit l’occasion de se faire un peu d’argent et prétend avoir retrouvé la peluche. Le mensonge révélé, Michel et Sofiane se lancent malgré tout sur les traces du doudou. Une mission plus compliquée que prévu...
Avec une galerie de seconds rôles déjantés (David Salles en maître-chien, Guy Marchand), les situations loufoques s’enchaînent jusqu’au dénouement final émouvant.
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Dumb and Dumber Dumb and Dumber USA 1994 Comédie 101 min.

2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 18/04/2004
Bobby & Peter Farrelly Jim Carrey, Jeff Daniels, Lauren Holly, Teri Garr, Mike Starr, Karen Duffy, Charles Rocket
Lloyd et Harry sont deux amis de longue date. Depuis le lycée, ils partagent de nombreuses aventures, toutes plus loufoques les unes que les autres. Sous-doués au QI proche de zéro, les deux compères rivalisent de stupidité. Un jour, dans un aéroport, Lloyd a le coup de foudre pour une jeune et jolie jeune fille, Mary. Par mégarde, il croît comprendre que cette dernière a perdu sa valise, remplie de billets verts et décide de la suivre pour la lui rendre. Malgré eux, Lloyd et Harry viennent de déjouer les plans de deux gangsters qui les prennent alors en chasse…

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Éléonore Éléonore France 2020 Comédie 85 min.

1219 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 19/05/2021
Amro Hamzawi Nora Hamzawi, André Marcon, Dominique Reymond, Julia Faure, Arthur Igual, Thomas Scimeca, Violaine Gillibert, Josephine de la Baume
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=267162.html
Sous la pression de sa mère et de sa sœur, Eléonore, apprentie écrivain, change de vie et devient l’assistante d’un éditeur spécialisé dans les romances érotiques.
Dans la peau de cette jeune femme maladroite et touchante, Nora Hamzawi, au coeur de chaque scène et sans jamais cabotiner, impose sa drôlerie transgressive et sa délicate singularité.
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Embarras Du Choix (l') Embarras Du Choix (l') France 2016 Comédie 98 min.

1330 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 19/06/2022
Eric Lavaine Alexandra Lamy, Arnaud Ducret, Jamie Bamber, Anne Marivin, Sabrina Ouazani, Lionnel Astier, Jérôme Commandeur, Arnaud Henriet
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=248355.html
Frites ou salade ? Amis ou amants ? Droite ou gauche ? La vie est jalonnée de petites et grandes décisions à prendre. LE problème de Juliette c’est qu’elle est totalement incapable de se décider sur quoi que ce soit. Alors, même à 40 ans, elle demande encore à son père et à ses deux meilleures amies de tout choisir pour elle. Lorsque sa vie amoureuse croise la route de Paul puis d’Etienne, aussi charmants et différents l’un que l’autre, forcément, le cœur de Juliette balance. Pour la première fois, personne ne pourra décider à sa place…
Une comédie romantique sympathique, bien qu’assez convenue, dont la réussite doit beaucoup à l’abattage et au charme pétillant de son interprète principale.
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Famille Bélier (la) Famille Bélier (la) France 2014 Comédie 106 min.

789 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 05/02/2016
Eric Lartigau Louane Emera, Karin Viard, François Damiens, Eric Elmosnino, Roxane Duran, Luca Gelberg, Ilian Bergala, Stephan Wojtowicz
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=214860.html
Dans la famille Bélier, tout le monde est sourd sauf Paula, 16 ans. Elle est une interprète indispensable àses parents au quotidien, notamment pour l’exploitation de la ferme familiale. Un jour, poussée par son professeur de musique qui lui a découvert un don pour le chant, elle décide de préparer le concours de Radio France. Un choix de vie qui signifierait pour elle l’éloignement de sa famille et un passage inévitable à l’âge adulte.
"C’est l’histoire d’une jeune fille dont tous les proches sont sourds et qui va s’extraire de son milieu grâce au chant." Pitcher "La Famille Bélier" revient à vendre une énième comédie française formatée s’appuyant sur un ressort plus ou moins tordu du genre : "Je suis un grand bourgeois et mes quatre filles sont mariées à des types de religions différentes." C’est mal connaître Éric Lartigau, cinéaste formé"à l’école de l’absurde ("H", "Mais qui a tué Pamela Rose ?") et nourri"de screwball comedies ("Prête-moi ta main" en était l’illustration réussie), dont les obsessions se sont affirmées dans "L’Homme qui voulait vivre sa vie", récit d’une réinvention individuelle. Destinée à reprendre la ferme familiale, Paula (Louane Emera, une vraie révélation) va ainsi revoir ses ambitions à la hausse, sous l’impulsion d’un prof de chant caustique, et provoquer un séisme domestique. Il y a du Billy Elliot dans cette histoire d’émancipation sociale et familiale qui laisse une chance à tous les personnages, observés avec une rare justesse pimentée de subtiles touches d’humour. Le cinéma muet s’invite lui aussi dans les scènes entre Karin Viard et François Damiens, qui se sortent avec brio de leurs numéros d’équilibristes. Leur expressivité, liée au handicap de leurs personnages, n’est jamais utilisée comme un artifice mais permet au comique, d’abord, puis à l’émotion, enfin, d’affleurer.
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Fatal Fatal France 2009 Comédie 95 min.

403 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 01/12/2010
Michaël Youn Michaël Youn (Fatal), Stéphane Rousseau (Chris Prolls), Isabelle Funaro (Athena Novotel), Armelle (Heidi), Ary Abittan (David Fontana), Fabrice Eboué (Bruce Keita), Vincent Desagnat (Pedro Summer), Jérôme Le Banner (Hervé Willard), Jean Benguigui (Tony Tarba), Catherine Allegret (Milka), Yin-Tung Chu (Kim), Reem Kherici (Malaisia), Bianca Gervais (Eva Gine), Hakim Ghorab (Damon), Nathaniël Siri (Gaspard), Zach Reece (John-David).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=134542.html
Fatal... c'est Fatal Bazooka, un rappeur bling-bling et hardcore. En fait, un personnage de sketch créé par Michaël Youn dans son show-télé ''Morning Live'', puis développé dans l'album ''T'as vu'' vendu à plus de 500 000 exemplaires. Ce film raconte ce que serait devenu ce rappeur s'il en avait vendu... 15 millions ! Fatal est désormais une énorme star. Des millions de fans, des dizaines de tubes, 4 Music Awards de la Musique du meilleur artiste de l'année, une ligne de vêtements, un magazine et prochainement l'ouverture de son propre parc d'attraction : Fataland. Il est le N°1 incontesté. En apparence tout va bien... mais en réalité, Fatal ne sait plus où il va, parce qu'il ne sait plus d'où il vient : depuis ses débuts, il fait croire qu'il a grandi dans le ghetto... alors qu'en fait, il est né dans un petit village de Savoie, en plein coeur des Alpes. Mais on ne peut pas être un ''gansta'' quand on est un fils de bergers de Savoie, alors Fatal a préféré cacher ses origines et oublier son passé...
Note de la presse : 3/5
Note des spectateurs : 3/5 (Pour 2230 notes : 35 % de *****, 25 % de ****, 21 % de ***, 5 % de **, 14 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 1 196 899 entrées
Budget : 13 000 000 euros
Couleur
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français

Secrets de tournage :

Du petit au grand écran...
Succès musical, Fatal Bazooka est né en 2002 de l'imagination de Michaël Youn lors de l'émission matinale de M6, le Morning Live. Michaël Youn et ses acolytes ont depuis sorti un album intitulé "T'as vu" et plusieurs singles dont "Fous ta cagoule", "Mauvaise foi nocturne" avec Pascal Obispo ou encore "en compagnie" de la chanteuse Yelle.

Un acteur-réalisateur
Le défi consistant à porter la double casquette d’acteur-réalisateur a été relevé par Michaël Youn, non sans difficulté : "Un acteur a besoin de s’abandonner, alors que le réalisateur doit avoir un œil sur tout. Il me semble que le second l’a emporté sur le premier."

L'avis du producteur
Ilan Goldman (99 francs, La Môme, etc.), le producteur de Fatal, avait récemment produit La Rafle, dans un genre cinématographique bien différent. Mais pour lui, ces deux films ont en commun le fait qu'il s'agisse d'histoires possédant une forte identité en termes de sens : "Fatal est une comédie satirique qui touche des sujets importants, universels. Mais ce qui m'intéresse au delà du film c'est qu'il est l'expression même dans l'état d'esprit dans lequel se trouve Michaël. C'est un artiste qui est au départ un jeune provocateur hyper doué, qui a senti à un moment un fort désir et l'obligation d'évoluer, d'avoir à dire quelque chose", confie-t-il.

Retrouvailles
Fatal marque la septième collaboration entre Michaël Youn et Vincent Desagnat au cinéma, après Incontrôlable (2006), Iznogoud (2005), Le Carton (2004), Les 11 commandements (2004), La Beuze (2002) et La malédiction de la mamie (2000).

Un champion de kick boxing
A noter également la présence au casting du champion de kick boxing Jérôme Le Banner, qui n'en est pas à sa première expérience d'acteur puisqu'il avait déjà partagé l'affiche de plusieurs films, dont Scorpion (Julien Seri) et Astérix aux Jeux Olympiques (Thomas Langmann, Frédéric Forestier).

Pourquoi Stéphane Rousseau ?
Michaël Youn revient sur le fait d'avoir choisi Stéphane Rousseau (Les Invasions barbares en 2003) pour prêter ses traits au personnage de Chris Prolls, l'adversaire de Fatal Bazooka : "Quand il a passé les essais, il dégageait un côté Jean-Claude Van Damme universel, du genre je m'adresse à la terre en totalité, qui m'a beaucoup plu", confie-t-il.

Dénoncer la misogynie de certains clips
Fatal peut aussi être vu comme un film engagé, puisque Michaël Youn affirme avoir voulu dénoncer, par le biais du comportement de son personnage, la misogynie fortement ancrée dans les clips qui défilent sur les chaînes télévisées.

Sources d'inspiration
Pour construire le personnage de Fatal, un rappeur au sommet de sa gloire et de son mode de vie, Michaël Youn s'est inspiré de plusieurs célébrités faisant le succès des magazines people, telles que Paris Hilton, Puff Daddy ou encore Britney Spears.

Pas seulement drôle
Même si Fatal est une satire, Michaël Youn insiste sur le fait qu'il s'agit aussi d'un film proposant une réflexion sur la célébrité et ses problématiques : "Que se passe-t-il quand on est mis dans la lumière, quand du jour au lendemain on devient une vedette, quand les gens vous reconnaissent dans la rue ? Et puis qu'arrive-t-il quand on replonge dans l'ombre. (...) Fatal parle des has-been, de la difficulté à rester sincère en face des caméras et du public, ce qui est difficile. Dans ce sens c'est un film très personnel", explique-t-il.

Une idée
L'idée de faire un film sur le personnage de Fatal est venue à Michaël Youn au moment où il a commencé à réfléchir à une histoire évoquant une sorte d'archétype de la réussite brusquement "traîné dans la boue" : "Il aurait pu être footballeur ou joueur de tennis. Et puis j'ai pensé à Fatal que nous avions créé au Morning Live. J'ai imaginé qu'il connaissait un succès énorme, qu'il était devenu une star, accro au succès, et qu'il allait morfler", se remémore-t-il.

Un tournage canadien
Initié début 2009, et après quelques repérages à Montréal, Michaël Youn a réellement commencé le tournage de son premier long métrage en tant que réalisateur au mois d'Août 2009, tournage qui s'est achevé en septembre de la même année.

La compagne de Michael Youn au casting
Isabelle Funaro, sa compagne depuis deux ans, incarne une bimbo superficielle répondant au nom d’Athéna Novotel. Michaël Youn confie : «Toute ressemblance avec un personnage existant n’est absolument pas fortuite». Cependant, au départ, il confesse avoir hésité à l'engager : « J’avais très peur qu’elle puisse être mauvaise à cause de moi. C’est normal d’agir ainsi pour celle qu’on aime. Mais Isabelle a co-écrit le scénario, elle voulait se lancer. L’équipe, dont mon producteur, y croyait du comme fer. J’ai cédé pour un essai. (...) Toutes mes angoisses se sont envolées. Elle va aussi loin que moi dans la comédie, sinon plus. (...) J’ai été plus dur avec Isabelle qu’avec les autres. Ça n’a pas été tous les jours facile pour elle. »

Les influences cinématographiques
Interrogé sur ses modèles cinématographiques, Michaël Youn confie : "J’aimerais que le film ressemble aux comédies de Ben Stiller ou de Peter et Bobby Farrelly. Ce sont mes influences. "

Fatal : entre Joey et Johnny?
Dans une interview accordée au journal Le Parisien, Michaël Youn révèle s'être inspiré de chanteurs bien connus de la scène musicale française : « Le film évoque l’histoire d’un type qui serait entre Joey Starr et Johnny Hallyday », selon lui.
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Fils du Français (le) Fils du Français (le) France 1999 Comédie 107 min.

484 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 25/12/2010
Gérard Lauzier Fanny Ardant (Anne), Josiane Balasko (Suzanne), Thierry Frémont (Jean), David-Alexandre Parquier (Benjamin Laviel), Luca Barbareschi (Aureliano), George Aguilar (Le Chef Indien), Eric Boucher (Christian Laviel), Daniel Ceccaldi (Monsieur Oliver), Cyrille Bonnet (Marcel), Fanny Valette (Iracema).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=21708.html
L'epopee de Benjamin, neuf ans, et de ses deux grands-meres qui se detestent a la recherche de son pere, chercheur d'or au Bresil. Poursuivis par des tueurs, un jaguar qui deteste l'opera, des Indiens qui tombent amoureux des deux mamies, ils finissent par retrouver Jean, le meilleur ami du pere de Benjamin. Parce que le papa, lui, est rentre a Paris... Enfin, c'est ce qu'ils croyaient.
Note de la presse : 3/5
Note des spectateurs : 2/5 (Pour 40 notes : 15 % de *****, 15 % de ****, 23 % de ***, 0 % de **, 46 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 539 076 entrées
Budget : 17,07 millions d'euros
N° de visa : 95502
Couleur
Format du son : Dolby Digital DTS
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français

Secrets de tournage :

La part de l'autobiographie chez Lauzier :
"Quand on cherche un sujet, on fait un tour de ce qui vous est proche, de ce que l'on connaît le mieux, on s'accroche à la réalité comme à une bouée (...). La part de l'autobiographie de tout mon travail est donc facilement décelable. Mon père, ce héros raconte les rapports entre ma fille et moi. (...) Quant à P'tit Con... c'est moi, sinon, jamais je n'aurais osé appeler le personnage comme ça. Flaubert disait bien " Madame Bovary, c'est moi". On a l'identification que l'on peut ! "

Gérard Lauzier et sa passion pour le Brésil :
Il la doit à un ami brésilien qu'il suivit alors que celui-ci rentrait chez lui pour les vacances. Gérard Lauzier avait l'intention de ne séjourner que trois mois là-bas. " J'y suis resté huit ans ", déclare-t-il, avant d'ajouter que " le Brésil, c'est ma jeunesse ".

Un Brésil reconstitué :
L'action du film se déroulant au Brésil, il aurait été logique que le tournage s'y déroulât. Mais les coûts de production, prohibitifs au Brésil, ont rendu se projet impossible.Les paysages que l'on voit dans Le Fils du Français sont donc ceux du Vénézuéla et de l'Orénoque (fleuve à la frontière entre le Brésil et la Colombie).

Thierry Frémont confirme son talent d'acteur de comédie :
Sous la direction de Bernie Bonvoisin (Les Démons de Jésus, Les Grandes Bouches), le public le découvrit comme un véritable acteur de comédie. Un peu à la manière d'un Buster Keaton, il parvient à faire rire sans jamais se départir de son sérieux (ni de sa rage).En 1999, Thierry Frémont a également tourné dans Nadia et les hippopotames de Dominique Cabréra.

Josiane Balasko à propos de son personnage :
" Je vois un peu mon personnage comme un capitaine Haddock en jupons, toujours en train de râler, tandis qu'elle est souriante en permanence, même et surtout quand elle lâche des vâcheries. "
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Friendzone Friendzone France 2021 Comédie 88 min.

1360 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 28/11/2022
Charles Van Tieghem Mickael Lumière, Manon Azem, Fadily Camara, Eva Danino, Constance Arnoult, Eloise Valli, Bruno Sanches, Maxime Gasteuil
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=295778.html
N'en pouvant plus des relations platoniques, Thibault croit voir sa chance tourner lorsqu'il rencontre Rose. Mais comment passer de meilleur pote à petit ami ?
Sympathique comédie romantique, qui sans révolutionner le genre, s'en sort convenablement grâce à la fraicheur de son casting et une certaine justesse.
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Gamins (les) Gamins (les) France 2013 Comédie 98 min.

1343 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 17/08/2022
Anthony Marciano Alain Chabat, Max Boublil, Sandrine Kiberlain, Mélanie Bernier, Arié Elmaleh, Elisa Sednaoui, Alban Lenoir, François Dunoyer
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=201181.html
Tout juste fiancé, Thomas rencontre son futur beau-père Gilbert, marié depuis 30 ans à Suzanne. Gilbert, désabusé, est convaincu d’être passé à côté de sa vie à cause de son couple. Il dissuade Thomas d’épouser sa fille Lola et le pousse à tout plaquer à ses côtés. Ils se lancent alors dans une nouvelle vie de gamins pleine de péripéties, persuadés que la liberté est ailleurs.
Mais à quel prix retrouve t-on ses rêves d’ado ?...
Le duo Boublil-Chabat fonctionne. Les comédiens s'entendent comme larrons en foire dans cette histoire potache, croisement parfait entre la comédie romantique et le film de potes.
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Grand partage (le) Grand partage (le) France 2015 Comédie 102 min.

795 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 15/02/2016
Alexandra Leclère Karin Viard, Didier Bourdon, Valérie Bonneton, Michel Vuillermoz, Josiane Balasko, Patrick Chesnais, Sandra Zidani, Michèle Moretti
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=231919.html
Un hiver pire que jamais. Le gouvernement publie un décret obligeant les citoyens français les mieux logés à accueillir chez eux pendant la vague de froid leurs concitoyens en situation précaire. A l’heure du Grand Partage, un vent de panique s’installe à tous les étages dans un immeuble très chic de la capitale.
On rit beaucoup du couple bobo, tiraillé entre ses valeurs de gauche et son refus de cohabiter avec un inconnu (...) On est moins convaincu par le bourgeois réac qui se laisse attendrir par sa locataire SDF.
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I Love You Coiffure I Love You Coiffure France 2020 Comédie 90 min.

1320 2/4
  Vu mais non dispo 21/04/2022
Muriel Robin Muriel Robin, Ary Abittan, Nikos Aliagas, Thierry Ardisson, Pierre Arditi, Roselyne Bachelot, François Berléand, Michèle Bernier
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=286015.html
Liliane, patronne d’un modeste salon de coiffure en province pour lequel elle a consacré sa vie, et Maud, qui a fondé une famille à Paris où elle vit la grande vie auprès de son mari et ses deux enfants, sont deux sœurs jumelles que tout oppose et qui se disputent la garde de leur mère. Au fil d’une journée pas comme les autres, nous découvrons leur entourage et leur quotidien hauts en couleur mêlant joies, névroses, souvenirs, engueulades, potins et autres petites contrariétés…
Muriel Robin offre ici une fiction qui compile ses meilleurs sketchs tout en racontant l’histoire de deux sœurs que tout oppose. À la fois dans la peau de tous ses personnages de scène, l’humoriste s’est entourée d’une pléiade d’artistes venus de tous horizons. Du jamais vu ! On vous promet une soirée riche en rires et en surprises !
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Idiocracy Idiocracy USA 2006 Comédie 84 min.

402 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 27/11/2010
Mike Judge Luke Wilson (Le 2ème Classe Joe Bowers), Dax Shepard (Frito), Maya Rudolph (Rita), David Herman (Le Secrétaire D'Etat), Mitch Baker (Le Docteur), Tom Beaver (Dan Fisk), Robert Musgrave (Sergent Keller), Kevin Cacy (L'Assistant De L'Avocat), Anthony Campos (Le Secrétaire À La Défense), Ricky Cavazos (Le Propriétaire Du Parc / Le Prisonnier), Mark Chavarria (Le Conducteur Du Monte-Charge), Joseph Cheatham (Le Docteur De La Salle D'Attente), Josh Christman (Le Petit Garçon), Ryan Christopher (Le Docteur), Peter Cornwell (Le Conducteur), Terry Crews (Le Président Camacho), Jack Cruz (Un Patient À L'Hôpital), Patrick Fischler (Acteur), Joanna Gallagher (Actrice), Ruben Gonzales (L'Entourage Du Président Camacho), Charles E. Gray (Le Conducteur Ivre), Bruce Hayes (Le Client De Costco / L'Interné), Brendan Hill (Le Secrétaire D'Energy), Darlene Hunt (Actrice), Marc Hustvedt (Le Jeune Punk), Katie Knighten (La Groupie Du Président Camacho), Jason Konopisos (Un Policier), Justin Long (Un Docteur), Jeremy Lopez (Le Catcheur), Michael Mccafferty (Officier Collins), William Mcminn (L'Élève Du Jardin D'Enfant / Le Petit Garçon À L'Anniversaire), Javier Merida (Le Client De Costco), Evan Miller (Charles Chaplin), James Moreno (Le Juré Du Premier Rang), Erica Paniagua (La Fille De L'Entrepôt), Rajiv Patel (Acteur), Hugo Pérez (Roadie), Leila Plummer (La Troisième Fille Enceinte), Ryan Ransdell (Clevon), Andrew Rice (Un Client), Brenna Rivas (Une Groupie Du Président Camacho), Stephen Root (Le Juge Hank), Sara Rue (L'Avocate Générale), Christopher Ryan (Un Docteur), Thomas Haden Church (Le Pdg De Brawndo), Laetitia Bertrand (Un Patient De L'Hôpital), Timothy Judd (Acteur), Beth Gosnell (La Femme Qui Regarde La Voiture Exploser), Eric Anderson (Le Membre De La Cour), Greg Pitts (Acteur), Randal Reeder (Acteur), Andrew Wilson (Acteur), Brad Jordan (Acteur), Heather Kafka (Actrice), Kimo Keoke (Acteur).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=109539.html
Joe Bowers, l'Américain moyen par excellence, est choisi par le Pentagone comme cobaye d'un programme d'hibernation, qui va mal tourner. Il se réveille 500 ans plus tard et découvre que le niveau intellectuel de l'espèce humaine a radicalement baissé et qu'il est l'homme le plus brillant sur la planète...
Note de la presse : 3/5
Note des spectateurs : 3/5 (Pour 956 notes : 20 % de *****, 20 % de ****, 24 % de ***, 5 % de **, 31 % de *)

Fiche technique :

N° de visa : 117301
Couleur
Format du son : Dolby SR - Digital DTS - Digital
Format de projection : 1.85 : 1
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

Sept ans d'absence
Idiocracy marque le retour de Mike Judge à la réalisation, après six ans d'absence. Son dernier long métrage, Office Space, inédit en France, date de 1999.

Tournage
Le tournage d'Idiocracy s'est déroulé durant le mois de mai 2004 à Austin au Texas.

Titre provisoire
Le titre du scénario était au départ The United States of Uhh-merica, tandis que le titre provisoire durant le tournage était 3001.

De Beavis and Butthead à Idiocracy
Le réalisateur avoue avoir eu l'idée d'Idiocracy pendant le tournage du film d'animation Beavis et Butt-Head se font l'Amerique (1997). Il pensait à la façon dont allait évoluer notre monde, sachant que l‘homme n'a plus de prédateur naturel et vit de plus en plus longtemps.

Histoire de famille
Andrew Wilson, qui a un petit rôle dans le film, est le frère de Luke Wilson qui joue le personnage principal. Ils ont déjà joué ensemble dans plusieurs films, dont les plus connus sont Charlie et ses drôles de dames 1 et 2 ainsi que La Famille Tenenbaum (avec leur troisième frère, Owen).
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Ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants Ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants France 2004 Comédie 100 min.

157 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 07/05/2005
Yvan Attal Charlotte Gainsbourg , Alain Chabat , Emmanuelle Seigner , Alain Cohen , Angie David , Anouk Aimée , Johnny Depp , Aurore Clément
http://cinema.tiscali.fr/fichefilm.aspx?id=FI015249&file=http
Vincent et Gabrielle forment un jeune couple heureux, qui renouvelle constamment ses modes de séduction, même s'il y a quelques frictions, notamment sur l'éducation de leur enfant de cinq ans. Ce n'est rien à côté des scènes de ménage que subit Georges, sous la domination d'une furie féministe, Nathalie. Les deux hommes envient la liberté de leur ami Fred, qui passe ses journées à organiser ses aventures sexuelles du soir, tout en rêvant de se ranger. Vincent passe pour un mari modèle mais il a une maîtresse. Gabrielle l'apprend vite, mais décide de lui cacher qu'elle est au courant. Elle fantasme tous les jours en faisant visiter des appartements à des hommes. Pourtant, son objectif est de faire revenir Vincent.
DU GRAND CINEMA... TROP RICHE ET BRANCHE
Attention, embourgeoisement ! Après MA FEMME EST UNE ACTRICE, Yvan Attal réalisateur vise le « grand cinéma », le « choral », le « sociétal », muni d'une carte blanche du producteur Claude Berri. La première partie ravit avec sa belle image et son montage audacieux. On aime aussi les comédiens : Charlotte Gainsbourg, radieuse, et Alain Chabat, toujours aussi marquant et à l'aise dans tous les registres. Et puis, la sympathique comédie de moeurs, parfaitement jouée, se met à nous amener très loin, en l'espace d'une séquence, celle du magasin de disques. C'est la classe internationale, la poésie romantique culottée à la Paul Thomas Anderson (MAGNOLIA, PUNCH-DRUNK LOVE). Yvan Attal se lâche, bravo. Mais, il fait vite entrer son film dans la mode déprime chic. Les mâles s'ennuient dans leur Mercedes sur fond de musique estampillée « Inrockuptibles ». Le personnage de Fred fustige bien « ce modèle bourgeois révolu » mais jamais le film n'ose remettre en cause son propre étalage d'opulence. D'ailleurs, Yvan Attal cherche comment conclure. Il tombe dans un autre cliché, l'utopie « bobo-écolo » et expédie ses personnages en quelques secondes caricaturales. Heureusement qu'il termine de nouveau sur du cinéma original. Cela nous laisse de l'espoir pour la suite.
Mcinema.com (Yann Kerloc'h)
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Jet Set Jet Set France 1999 Comédie 105 min.

392 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 14/06/2010
Fabien Onteniente Samuel Le Bihan (Mike), Lambert Wilson (Arthus De Poulignac), Bruno Solo (Jimmy), Estelle Larrivaz (Lydia), Lorànt Deutsch (Fifi), Laurent Brochand (Rodolphe De Botron), Aurore Clément (Nicole Chutz), Ornella Muti (Camilla Balbeck), José Garcia (Mellor Da Silva), Valérie Benguigui (La Baronne), Elli Medeiros (Danièle Joubert), Enzo Onteniente (Théo), Antoinette Moya (La Mère De Mike), Karim Attia (Karim), Cathy Guetta (Mercedes), Emmanuel De Brantes (Un Présentateur), Guillaume Gallienne (Evrard), Anne-Charlotte Pontabry (Elle-Même), Armelle (Frénégonde), Christophe Favre (Un Ami De Mellor Da Silva).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=24805.html
Pour sauver leur bar de la faillite, Jimmy et Fifi, deux potes de banlieue, ont une illumination: faire venir la jet-set parisienne, cette caste habituee a avoir sa photo dans les magazines people. Pour reussir, ils demandent a Mike, beau gosse et comedien au chomage, d'infiltrer la jet pour se constituer un carnet d'adresses de VIP. Au milieu des stars ephemeres du show-biz, des fils a papa, des veuves de milliardaires, Mike va devenir l'incontournable prince Di Segafredi. Mais, a frequenter la jet, on risque de perdre plus que son ame.
Note de la presse : 2/4
Note des spectateurs : 2/4 (Pour 1606 notes : 2 % de ****, 21 % de ***, 31 % de **, 18 % de *, 28 % de °)

Fiche technique :

Box Office France : 1 912 895 entrées
Budget : 5 660 000 euros
N° de visa : 97975
Couleur
Format du son : Dolby SR
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français


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Joe's appartment Joe's appartment USA 1996 Comédie 77 min.

378 2/4
  Disponible 01 AVI 18/05/2009
John Payson Jerry O'Connell, Megan Ward, Robert Vaughn
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=31124.html
Joe (Jerry O'Connell) serait l'unique locataire de l'immeuble new-yorkais et vétuste dans lequel il vient d'emménager, si l'endroit n'était déjà occupée par une colonie de cafards chantants et dansants avec laquelle il sympathise. Ensemble, ils vont tenter d'empêcher le sénateur Dougherty (Robert Vaughn) de raser leur habitat.

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Looking For Eric Looking For Eric UK 2008 Comédie 119 min.

421 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 22/12/2010
Ken Loach Eric Cantona (Lui-Même), Steve Evets (Eric Bishop), Stephanie Bishop (Lily), John Henshaw (Meatballs), Gerard Kearns (Ryan), Stefan Gumbs (Jess), Lucy-Jo Hudson (Sam), Cole Williams (Daisy), Dylan Williams (Daisy), Matthew Mcnulty (Eric Jeune), Laura Ainsworth (Lily Jeune), Max Beesley (Le Père D'Eric), Kelly Bowland (La Petite Amie De Ryan), Julie Brown (L'Infirmière), Justin Moorhouse (Spleen), Des Sharples (Jack), Greg Cook (Moine), Mick Ferry (Le Juge), Smug Roberts (Smug), Johnny Travis (Travis), Steve Marsh (Zac), Cleveland Campbell (Buzz), Ryan Pope (Fenner).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=136219.html
Eric Bishop, postier à Manchester, traverse une mauvaise passe.Sous son nez, ses deux beaux fils excellent dans des petits trafics en tous genres, sa fille lui reproche de ne pas être à la hauteur et sa vie sentimentale est un désert.Malgré la joyeuse amitié et la bonne humeur de ses collègues postiers qui font tout pour lui redonner le sourire, rien n'y fait...Un soir, Eric s'adresse à son idole qui, du poster sur le mur de sa chambre semble l'observer d'un oeil malicieux. Que ferait à sa place le plus grand joueur de Manchester United ?Eric en est persuadé, le King Cantona peut l'aider à reprendre sa vie en mains...
Note de la presse : 4/5
Note des spectateurs : 4/5 (Pour 2156 notes : 31 % de *****, 40 % de ****, 18 % de ***, 2 % de **, 8 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 504 647 entrées
Couleur
Format du son : Dolby SRD
Format de projection : 1.85 : 1
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

Sur la Croisette
Looking for Eric a été sélectionné en compétition au 62e Festival de Cannes en 2009. Habitué du festival, le réalisateur a remporté la Palme d'or en 2006 pour Le Vent se lève.

Looking for Ken
Le réalisateur revient sur l'origine du projet : "J'ai reçu un message me disant qu'Eric Cantona souhaitait entrer en contact avec moi. C'était il y a deux ou trois ans. Sans lui, ce filmn'aurait jamais existé. Un producteur français, Pascal Caucheteux, s'était entretenu avec Rebecca O'Brien, la productrice, et avait suggéré que nous nous rencontrions, lui, Eric et nous. Nous connaissions évidemment Eric Cantona, l'homme public et le footballeur d'exception. Et eux savaient que Paul Laverty, le scénariste, et moi nous intéressions au football. Eric avait quelques idées, toutes très intéressantes, en particulier une histoire sur sa relation avec un fan. Paul et moi ne voyions pas comment nous pouvions faire fonctionner cela en termes de narration, de personnages et de développement, mais nous avons trouvé que c'était un domaine intéressant à explorer – non seulement la joie et le plaisir du football et le rôle qu'il joue dans la vie des gens, mais aussi la notion de célébrité et la manière dont on construit la popularité de quelqu'un à travers la presse et la télévision. Dans l'esprit des gens, les célébrités ont quelque chose de surhumain."

Un producteur français, why not ?
C'est la première fois que l'02 Anglais Ken Loach travaille avec la société de production française Why not, la maison qui finance les oeuvres d'Arnaud Desplechin, Jacques Audiard ou Bruno Podalydès. Parmi les autres maisons de production qu'on trouve au générique de Looking for Eric figurent celle des frères Eric Cantona et celle... des frères Luc Dardenne.

Engagement
Le scénariste Paul Laverty, qui a d'abord cru à une blague lorsque Ken Loach lui a dit qu'Eric Cantona l'avait contacté, évoque son premier contact avec l'ex-footballeur : "Nous nous sommes rencontrés pour parler d'un court traitement qu'Eric Cantona et ses frères avaient préparé pour la société de production française Why Not. Le sujet portait sur un vrai fan qui avait suivi Eric quand celui-ci avait été transféré de Leeds United à Manchester United, perdant au passage son travail, ses amis et sa famille. J'ai trouvé qu'il y avait là un certain potentiel mais en fin de compte, une fiction et la liberté qu'elle permettait, m'attiraient plus encore. Peut-être est-ce la terrible grippe dont je souffrais quand nous nous sommes rencontrés ce jour-là, mais à mesure que nous parlions, mon esprit s'est mis à dériver vers tous ces souvenirs, ces magnifiques buts qu'Eric avait marqués, ses flashs d'inspiration, son tempérament, son fameux coup de pied de karaté, la conférence de presse " des sardines ", les chants de la foule, et puis surtout ce moment qui était resté gravé dans ma tête, ce but extraordinaire qu'il a marqué contre Sunderland. Il a tout de suite été clair pour moi comme pour Ken que la personnalité d'Eric, sur le terrain et en dehors, ouvrait un champ de possibilités absolument fascinantes."

Dream team
Ken Loach retrouve ses collaborateurs habituels : le scénariste Paul Laverty (dix films en commun, dont deux court métrages), mais aussi le chef-opérateur Barry Ackroyd, le monteur Jonathan Morris ou encore la productrice Rebecca O'Brien.

Jouer col-le-ctif !
Selon Ken Loach, Looking for Eric est avant tout "une histoire sur l'amitié et sur le fait de s'accepter tel que l'on est. C'est un film contre l'individualisme : on est plus fort en groupe que seul. Certains éprouveront peut-être une certaine condescendance envers cette idée, mais ce film parle de la solidarité entre amis, en prenant pour exemple un groupe de supporters de foot. Il est aussi question de l'endroit où vous travaillez et de vos collègues. Même si cela peut sembler banal de dire cela, ce n'est pas dans le vent de l'époque. Ou du moins ça ne l'est plus depuis trente ans. Ceux qui vous entourent ne sont plus vos camarades, ils sont vos concurrents."

Jeu de l'ego
A propos du fait de jouer son propre rôle, Eric Cantona confie : "Dans le film, je suis le Eric Cantona qui existe dans l'esprit d'Eric Bishop, dans son imagination. C'est ainsi qu'il me voit. Cela m'a conduit à prendre pas mal de distance par rapport à moi-même, c'était de l'autodérision et j'ai beaucoup aimé cela. J'ai travaillé sur d'autres films, des films où je pouvais me cacher derrière un personnage, mais dans celui-ci je devais être moi-même. C'était un sentiment étrange (...) Ce fut une bonne expérience, très spéciale. C'est comme être, tout en se regardant être. Il faut trouver la spontanéité, être soi-même, mais dans une fiction. C'était un exercice étrange, mais passionnant." Précisons que les proverbes que prononce le personnage ont tous été écrits par Paul Laverty... "Ils m'ont beaucoup fait rire quand je les ai lus – et je soupçonne qu'ils ont beaucoup fait rire Paul quand il les a écrits ! Cela ne me gênait pas du tout de les dire, au contraire : je les aimais beaucoup. Les buts ont été choisis par eux, mais je suis d'accord avec leur choix. Je trouve qu'il y a un bon équilibre, avec des buts à 20 ou 30 m, des lobs, des têtes... Des types de buts différents."

Ooh Aah Cantona !
Si le film n'est nullement un documentaire sur Eric Cantona, le cinéaste s'est inspiré de la personnalité du footballeur, très populaire en Grande-Bretagne : "En parlant avec Eric, ses réflexions sur le sport, sur sa place, sur ce qu'il a tenté de faire et son approche du football sont devenues partie intégrante du projet. Lorsqu'Eric rentre dans une pièce , il a un charisme, un magnétisme considérable. Les comédiens parlent de " projection naturelle " à propos de cette capacité à communiquer depuis la scène jusqu'au fin fond de la salle sans apparemment rien faire de spécial. Eric savait faire cela sur un terrain de football – il communiquait avec 70 000 personnes. C'est une capacité naturelle absolument extraordinaire. A Manchester, il a été traité avec respect, admiration et affection. Nous avons dû dissimuler sa présence – c'est la première fois que j'avais des paparazzis rôdant autour du plateau. Et si on marchait avec lui dans la rue, la circulation ralentissait et les gens lui attrapaient la main. Je suis allé à un match avec lui à Old Trafford. Même sans savoir qu'il était là, les gens chantaient les chansons de Cantona. Ils scandaient son nom alors qu'il n'était pas venu depuis dix ans ! Et puis ils ont découvert qu'il était là pour de bon, et ça a été la folie. Des hommes adultes pleuraient !"

La conquête de l'Evets
Steve Evets a eu un parcours pau banal avant d'obtenir le premier rôle de Looking for Eric. Issu d'un milieu ouvrier, le jeune homme s'engage dans la Marine Marchande, mais en est renvoyé trois ans plus tard. Il raconte : "J'avais fait toutes sortes de trucs, j'avais sauté deux fois d'un bateau au Japon, j'avais passé mon 18e anniversaire dans un bordel de Bombay – c'était une expérience très libératrice ! J'étais comme un jeune chien fou à l'époque. Puis j'ai trouvé un job de livreur de tuyaux industriels pour une boîte, parce que je n'avais pas d'autre option. Je me suis marié, ça a foiré et la boîte m'a licencié. Alors j'ai décidé de faire ce que j'avais en tête : être acteur, ou un truc créatif" Il a alors troqué son nom de famille, Murphy, pour le palindrome Evets. Il a trouvé quelques rôles comme comédien, et même joué de la basse avec le groupe The Fall, avant de se brouiller avec son imprévisible leader Mark E. Smith...

Surprise...
Originaire de Manchester, comme la plupart des supporters du film, Steve Evets, qui joue le rôle principal, ignorait jusqu'au derneir moment qu'Eric Cantona jouerait dans le film ! "Il savait seulement qu'il était impliqué comme producteur", raconte le réalisateur, qui précise : "Le jour où Cantona devait commencer à jouer, nous l'avons conduit discrètement dans la maison et dans la chambre. J'ai dit à Steve : " La lumière n'est pas bonne. Il va falloir qu'on mette du noir pour atténuer les reflets. Donne-nous dix minutes. " Steve est sorti fumer une cigarette, Eric Cantona s'est caché derrière un drap noir que nous avons placé autour de la caméra, puis nous avons joué la scène. Steve regardait en direction du poster grandeur nature de Cantona. Eric s'est glissé derrière lui et il s'est mis à parler. La surprise a été totale."

Le souffle d'Eric
Si Eric Cantona joue de la trompette dans le film, ce n'est pas par hasard... Dans la vraie vie, lorsqu'il a été suspendu pendant 9 mois, le footballeur s'était mis à cet instrument de musique.
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Lost In Translation Lost In Translation USA 2003 Comédie 100 min.

60 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 19/04/2004
Sofia Coppola Bill Murray, Scarlett Johansson, Giovanni Ribisi, Anna Faris, Akiko Takeshita
Bob Harris, un acteur célèbre sur le déclin, arrive à Tokyo pour tourner une publicité. Il sait qu’en acceptant cette offre, il renie son envie de jouer la comédie pour répondre à son besoin d’argent. Une fois à Tokyo, il oublie même de souhaiter l’anniversaire de son fils. Dans sa chambre, incapable de communiquer avec sa femme et victime du décalage horaire, il ne trouve pas le sommeil. Dans ce même hôtel, est installée Charlotte, venue accompagner son mari photographe à la mode. Pendant une grande partie de la journée, il est occupé en prises de vue, et elle s’ennuie toute seule. Une nuit, Charlotte et Bob qui n’arrivent pas à dormir, se rencontrent au comptoir du bar de l’hôtel. Malgré leur forte différence d’âge, ils vont passer une partie de leurs journées et de leurs soirées ensemble...
Après VIRGIN SUICIDES, son bouleversant hymne aux difficultés de l’adolescence, Sofia Coppola était attendue au tournant. Avec LOST IN TRANSLATION, la réalisatrice prouve non seulement que son talent n’était pas éphémère, mais elle livre encore un très beau film, mélancolique et drôle.
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Made In China Made In China France 2019 Comédie 88 min.

1110 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 11/06/2020
Julien Abraham Frédéric Chau, Medi Sadoun, Julie de Bona, Steve Tran, Mylène Jampanoï, Clémentine Célarié, Li Heling, Bing Yin
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=253842.html
François, jeune trentenaire d’origine asiatique, n’a pas remis les pieds dans sa famille depuis 10 ans après une violente dispute avec son père Meng. Depuis, il essaie toujours d’éviter les questions sur ses origines, jusqu’à mentir en faisant croire qu’il a été adopté. Mais lorsqu’il apprend qu’il va être père, il réalise qu’il va devoir renouer avec son passé et ses origines. Poussé par sa compagne Sophie, il se décide à reprendre contact avec les siens et retourne dans son XIIIème arrondissement natal pour leur annoncer la bonne nouvelle, accompagné de son meilleur ami Bruno. François est accueilli à bras ouverts par sa famille, à l’exception de son père et de son jeune frère. Le retour dans sa communauté ne va pas être si simple…
"Made in China", la comédie qui bouscule gentiment les clichés

Le comédien Frédéric Chau ("Qu’est-ce qu’on a fait au bon Dieu") s’est inspiré de sa propre histoire pour écrire ce "feel good movie". Quand un jeune homme d’origine asiatique décide de renouer des liens avec sa communauté d’origine… Un peu trop prévisible, le film a le mérite d’explorer un terrain rarement arpenté par le cinéma français.

Frédéric Chau, l’un des rares acteurs français d’origine asiatique identifiés par le grand public, a fait ce constat : si plusieurs comédies "communautaires" avaient triomphé ces dernières années (La vérité si je mens, Bienvenue chez les Chtis…), la version asiatique restait encore à écrire. Avec Kamel Guemra, il s’y est donc attelé, avant de faire appel au réalisateur Julien Abraham pour mettre le projet en image.

Le résultat est globalement réussi : un film joyeux et tonique, forcément réducteur. Mais qui tord tout de même le cou aux stéréotypes. Avec, dans le rôle du distributeur de clichés, le bon pote Bruno, qui ne rate jamais une occasion d’aligner un lieu commun sur ces asiatiques "qui mangent du chien" ou qui "rachètent tous les bar-tabacs".

Comme trop souvent dans ces comédies françaises aux visées consensuelles, le point de faiblesse se situe dans les ressorts scénaristiques. Très vite, on imagine le chemin que le film va emprunter et son issue forcément consensuelle.

Pour nous amener au cœur du Chinatown du 13e arrondissement de Paris, Made in China s’attache au personnage de François (Frédéric Chau), photographe, un peu bobo et très intégré, qui vit avec une bretonne, Sophie, laquelle est enceinte de leur premier enfant. François n’a pas revu son père depuis dix ans. C’est l’occasion ou jamais. Débute un processus de retrouvailles à tâtons, ponctué de rechutes et de jolis moments de communion.

Derrière les rires (parfois) et les sourires (souvent), pointe la très sérieuse question de l’identité, plus brûlante que jamais. Comment conjuguer ses racines, ses traditions, sa famille, ses sphères professionnelles, amicales et son mode de vie ? La conclusion est ici forcément positive, tout se goupille pour le mieux, comédie oblige. Frédéric Chau – dont le duo avec Medi Sadoun fonctionne bien - dit avoir voulu déclarer son amour à sa communauté et la remercier pour ce qu’elle lui a apporté. Objectif atteint, avec élégance.
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Manière forte (la) The Hard Way USA 1991 Comédie 111 min.

1196 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 30/03/2021
John Badham Michael J. Fox, James Woods, Stephen Lang, Annabella Sciorra, Luis Guzman, Penny Marshall, LL Cool J, Mary Mara
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=6902.html
Nick Lang, dont la célébrité à Hollywood n'est plus à faire, décide de donner un nouvel élan à sa carrière en incarnant dans son prochain film un policier au caractère bien trempé. Pour cela, il part à New-York rejoindre celui dont il sera momentanément le co-équipier attentif : le vrai policier John Moss. L'inexpérience de l'un et les intrépidités de l'autre vont les entraîner dans de nombreuses péripéties...
Une excellente comédie doublée d'un film d'action qui ne se prend pas au sérieux et où le duo formé James Woods et Michael J. Fox fonctionne à merveille. Les deux acteurs sont en pleine auto-dérision et prennent leur pied à jouer dans ce film décomplexé. Rien d'exceptionnel mais très divertissant.
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Marley & moi Marley & Me USA 2009 Comédie 100 min.

1210 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 26/04/2021
David Frankel Owen Wilson, Jennifer Aniston, Eric Dane
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=126412.html
Jenny et John viennent tout juste de se marier sous la neige du Michigan et décident de partir s'installer sous le soleil de Floride. Alors que l'envie d'avoir un premier enfant se profile chez Jenny, John espère retarder l'échéance en lui offrant un adorable chiot sur les conseils avisés de son collègue Sébastien, un séducteur profitant pleinement de son célibat. C'est ainsi que Marley, un jeune labrador, prend place au sein du couple. En grandissant, l'animal se révèle aussi craquant que dévastateur et la maison devient un véritable terrain de jeu, où plus rien ne peut échapper à sa voracité. Mais l'envie de fonder une famille ressurgit, et Jenny attend désormais son premier enfant. Au rythme des années et des catastrophes qu'il provoque, Marley sera le témoin d'une famille qui se construit et s'agrandit, devant faire face à des choix de carrière, des périodes de doute et des changements de vie. Pour Jenny et John, même si Marley est le pire chien du monde, cette tornade d'énergie leur témoignera une affection et une fidélité sans limite, pour leur enseigner la plus grande leçon de leur vie.
Une bonne comédie drôle et émouvante qui offre une histoire familiale agréable à regarder tout en montrant bien l'amitié entre l'homme et le chien.
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Même Pas Mal ! Dodgeball : A True Underdog Story USA 2004 Comédie 92 min.

275 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 26/12/2006
Rawson Marshall Thurber Ben Stiller (White Goodman), Vince Vaughn (Peter La Fleur), Christine Taylor (Kate Veatch)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=52644.html
Peter LaFleur est le charismatique et sous-estimé propriétaire d'un club de gym, pompeusement appelé Average Joe's. Mais l'endroit attire les convoitises de White Goodman, une puissante figure du monde du sport, propriétaire du rutilant Globo Gym.

Une banque commissionne une experte, Kate Veatch, pour s'infiltrer dans les rouages directionnels de l'Average Joe's afin de finaliser l'OPA de la petite salle de gym par le géant complexe de fitness. Mais c'était sans compter sur les charmes enfantins de Peter qui, rapidement, acquiert à sa cause la belle Kate.

Une alternative se présente à eux pour sauver l'Average Joe's : se lancer dans une compétition de dodgeball avec pour adversaires les gros bras du Globo Gym.
Fiche technique :

Box Office France : 292 939 entrées
Box Office Paris : 89 720 entrées
N° de visa : 110908
Couleur : Couleur
Format du son : Dolby SR
Format de projection : 2.35 : 1 Cinémascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :


Avec Même pas mal (Dodgeball), le septième art surfe sur une nouvelle mode qui fait beaucoup d'adeptes outre-atlantique : le Dodgeball. Dans ce jeu, équivalent de "la balle aux prisonniers", deux équipes tentent de toucher le maximum d'adversaires avec une balle, chaque personne touchée étant faite prisonnière. Le Dodgeball est né dans les cours de récréation. Mais depuis peu, ce jeu enfantin connaît un essor étonnant chez les adultes, surtout aux Etats-Unis, où cette discipline très particulière est en train de devenir un véritable phénomène culturel. De nombreux clubs ont ainsi surgi dans les plus grandes villes du pays et des compétitions voient le jour. En remerciement pour avoir aidé à populariser le Dodgeball, l'acteur Gary Cole fut invité à une compétition à Chicago.


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Méthode Bannen (la) The Bannen Way USA 2010 Comédie 93 min.

568 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 08/01/2011
Jesse Warren Vanessa Marcil (Madison), Gabriel Tigerman (Zeke), Mark Gantt (Neal Bannen), Michael Ironside (Chef Bannen), Robert Forster (Mr. B), Michael Lerner (L'Homme), Ski Carr (Sonny), Autumn Reeser (Jailbait), Brianne Davis (Bombshell), Brittany Ishibashi (Stiletto), Brynn Thayer (Margaret Bannen), Roman Varshavsky (Dimitri), Paul Duke (Hans), Dean Kreyling (Finch), Jeffery R. Newman (Francis).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=186491.html
Neal Bannen, séducteur et escroc né, souhaite débuter une nouvelle vie et oublier son passé criminel. Pas si facile de sortir indemne du monde illégal, sa route sera donc semée d'embûches...

Note des spectateurs : 3/5 (Pour 8 notes : 0 % de *****, 50 % de ****, 0 % de ***, 0 % de **, 50 % de *)

Fiche technique :

Couleur
Format du son : stéréo
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Tourné en : 02 Anglais
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Millions Millions UK/USA 2004 Comédie 98 min.

493 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 25/12/2010
Danny Boyle Alex Etel (Damian Cunningham), Lewis Mcgibbon (Anthony Cunningham), James Nesbitt (Ronnie Cunningham), Daisy Donovan (Dorothy), Christopher Fulford (Le Pauvre), Pearce Quigley (Le Policier Communautaire), Alun Armstrong (St Pierre), Enzo Cilenti (St Francis), Cornelius Macarthy (Gonzaga), Leslie Phillips (Lui-Même), James Quinn (L'Agent Immobilier), Frank Cottrell Boyce (Le Professeur), Kolade Agboke (Ambrosius), Nasser Memarzia (St. Joseph), Kathryn Pogson (St. Clare), Jane Hogarth (Mère), Harry Kirkham (Acteur).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=51940.html
Deux enfants découvrent par hasard le butin provenant du braquage d'une banque. Sept jours avant le passage à l'euro, Anthony, neuf ans, décide d'investir dans l'immobilier. Mais de peur que le marché s'effondre, Damian, son ami de sept ans, préfère aider les plus démunis...
Note de la presse : 3/5
Note des spectateurs : 3/5 (Pour 250 notes : 20 % de *****, 33 % de ****, 22 % de ***, 2 % de **, 22 % de *)

Fiche technique :

Couleur
Format du son : Dolby
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

L'homme de l'ombre
Le scénario de Millions est signé Frank Cottrell Boyce, collaborateur attitré du prolifique 02 Anglais Michael Winterbottom. Il a signé entre autres les scripts de Butterfly Kiss, Welcome to Sarajevo, Rédemption et 24 hour party people. Boyce a démarré comme critique de télévision pour la presse écrite. Il est aujourd'hui l'un des scénaristes 02 Anglais les plus renommés et respectés, en dépit de son ironie occasionnelle ! Il tient un rôle secondaire dans Millions, celui d'un professeur spécialisé dans la Nativité...

Politique-fiction
Le film suggère que l'Angleterre passera très prochainement à l'Euro : il ne s'agit évidemment pas d'une réalité, ni même d'un souhait des auteurs ! Le scénariste voyait simplement dans ce postulat l'occasion de développer une histoire ayant pour base la valeur de l'argent.

Des enfants et des hommes
Danny Boyle a travaillé, pour ce nouveau film, avec des comédiens peu connus et, dans le cas des deux rôles principaux, avec deux jeunes comédiens débutants. Il a déclaré vouloir faire mentir l'adage selon lequel tout film mettant en scène des enfants ou des animaux serait voué à un tournage infernal !
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Mon Voisin Le Tueur 2 The Whole Ten Yards USA 2004 Comédie 98 min.

117 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 29/07/2004
Howard Deutch Bruce Willis, Matthew Perry, Amanda Peet, Kevin Pollack
http://www.cinefil.com/newsiteweb/ListeFilms.cfm?titre=the%20whole%20ten%20yards
Le tueur Jimmy La Tulipe mène désormais une vie rangée au Mexique avec sa femme Jill, aspirante tueuse. Oz, son ancien voisin, vient le supplier de sauver sa femme de la mafia bulgare. Ce faisant, le naïf a mené d'indésirables visiteurs au repaire de Jimmy. Lequel n'a plus vraiment le choix, s'il veut survivre à cette envahissante mafia...

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Mystère de la chambre jaune (le) Mystère de la chambre jaune (le) France 2002 Comédie 118 min.

172 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 10/05/2005
Bruno Podalydès Sabine Azéma , Denis Podalydès , Pierre Arditi , Claude Rich , Olivier Gourmet , Jean-noël Brouté , Michael Lonsdale
http://cinema.tiscali.fr/fichefilm.aspx?id=FI014349&file=http
On a tenté d'assassiner la belle Mathilde, fille du célèbre Professeur Stangerson. Le jeune reporter Joseph Rouletabille, et son ami et photographe Sainclair, se rendent au château du Glandier pour élucider le mystère. Ils ne sont pas les seuls : sur place, se trouvent également le Juge de Marquet et son greffier, ainsi que le célèbre inspecteur Frédéric Larsan. Qui est l'agresseur ? Quel est son mobile ? Et surtout comment a-t-il pu s'échapper de la chambre jaune ? Celle-ci était fermée de l'intérieur, et l'assassin a très mystérieusement disparu. L'inspecteur Larsan soupçonne d'emblée Robert Darzac, le fiancé de Mademoiselle Stangerson...
LIBERTÉ LEROUX
"Le Mystère de la chambre jaune", illustre roman policier de Gaston Leroux, adapté par le réalisateur de LIBERTÉ OLÉRON : voilà une idée pour le moins saugrenue ! Le roman, un peu tiré par les cheveux, a déjà été transposé maintes fois au cinéma, mais surtout au théâtre : unité de lieu et de temps, et surtout beaucoup de bavardages. Et pourtant, force est de constater qu'on passe deux heures absolument délicieuses, en compagnie d'une troupe de comédiens hors pair. Bruno Podalydès réussit un drôle de pari : concilier son univers personnel plutôt "barré" et une intrigue policière d'un autre siècle. Il n'a toutefois pas su éviter tous les pièges de cette adaptation littéraire : on peut reprocher au film quelques longueurs ici et là, et surtout une fin peu plausible, interminable, avec un monologue beaucoup trop explicatif. Le réalisateur a-t-il eu peur de prendre trop de libertés avec Gaston Leroux ?

UNE DÉLICIEUSE TROUPE D'ACTEURS
En fait, pour apprécier pleinement ce mystère, il faut savoir laisser de côté l'intrigue purement policière, et s'intéresser à tout le reste. On croise de tout dans les couloirs de ce château : un garde-chasse apache, un dindon apprivoisé, une horloge qui bouge la nuit, un parquet trop bien ciré, des voitures solaires... L'humour loufoque, cher au metteur en scène, se mêle aisément à des séquences plus dramatiques, plus sentimentales, "à l'ancienne". Le casting est à l'image du film, à la fois très hétéroclite et complètement cohérent. Si les acteurs sont tous parfaits, on retiendra en particulier Olivier Gourmet, qui donne une ampleur mélodramatique saisissante à son rôle d'amoureux éconduit, et Claude Rich, qui compose un savoureux juge, toujours un peu à l'Ouest. Denis Podalydès dans le rôle de Rouletabille, sorte de Tintin lunaire, n'était peut-être pas évident sur le papier, mais l'acteur accomplit brillamment sa tâche. Enfin, Pierre Arditi est formidable dans un rôle inhabituel. Vous n'êtes pas au bout de vos surprises.
Mcinema.com (Marc Kressmann)
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Opération 118 318, sévices clients Opération 118 318, sévices clients France 2010 Comédie 86 min.

1255 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 10/08/2021
Julien Baillargeon Bruno Hausler, Booder, Lionnel Astier, Jackie Berroyer, Anouk Feral, Nicolas Ullmann, David Azencot, Francis Coffinet, Sandrine Le Berre
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=185767.html
Mathieu Polivennes, jeune banquier d’affaires brillant, est envoyé en urgence en Haute-Loire pour redresser le call center (centre d’appels) de la Cecredico, société de crédit à la consommation, filiale de la banque qui l’emploie. A quelques semaines des élections, le dépôt de bilan du centre d’appels dans un département de l’Auvergne profonde ferait désordre et nuirait gravement au parachutage électoral de Segondas, grand patron de la banque.

Armé de ses BlackBerry et de son lap top dernier cri, Mathieu s’attend à une mission facile : il a fait l’ENA...
Or, le parachutage de Mathieu Polivennes dans l’univers du « phoning », des services clients et de l’outsourcing ne se déroule pas comme prévu. Aveuglé par ses certitudes, ignorant les ressources de l’équipe de télé-conseillers pourtant bourrée de bonnes intentions, il tente d’appliquer des méthodes qu’il a apprises, totalement inopérantes dans ce lieu perdu au milieu de la France. Un compte à rebours est même engagé avant la délocalisation du call center… en OFFSHORE !

Mais son chemin va croiser celui de Kader, télévendeur débrouillard qui, avec ses collègues, a quelques idées pour sauver leur centre d’appels : créer une hotline pour les suicidaires, remotiver les équipes ; ce qui serait même fantastique, ce serait de décrocher un gros contrat…
Une comédie artisanale sur le monde du travail qui n'est pas dépourvue de pertinence et d'impertinence.
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Osmose Osmose France 2004 Comédie 75 min.

368 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 14/06/2008
Raphael Fejtö Romain Duris (Rémi), Clément Sibony (Abel), Rachid Djaïdani (Fabe), Mathilde Bertrandy (Lucie), Zoé Félix (La Fille De La Fin), Karole Rocher (La Vendeuse), Maïwenn (Une Amie À La Fête), Stéphanie Braunschweig (Louise), Farid Chenaine (Le Père), Isaac Sharry (Le Jaloux Violent), Agathe Teyssier (La Bretonne), Ouassini Embarek (Le Vendeur De Chaussures), 4 À 4 Productions, France (Exportation/distribution Internationale).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=51964.html
Abel croule sous les numéros de téléphone de ses conquêtes, Rémi se pose des questions métaphysiques sur son look, Lucie est fan de cinéma d'auteurs obscurs tandis que son Fab, lui, c'est la boxe qu'il aime. Entre fête, lavomatique, et petit café au soleil la chronique de leur amitié et de leur complicité.
Fiche technique :

N° de visa : 105 064
Couleur
Format du son : Dolby stéréo
Format de projection : 1.85 : 1
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français

Secrets de tournage :


Osmose est le premier long métrage de Raphael Fejto, dont le visage n'est pas inconnu des spectateurs. Adolescent en 1987, il était Bonnet, l'un des héros d' Au revoir les enfants de Louis Malle, aux côtés de Gaspard Manesse, qui interprétait Julien. Il est par ailleurs auteur et illustrateur de livres pour enfants.


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Paris pieds nus Paris Pieds Nus France 2016 Comédie 83 min.

1015 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 12/03/2018
Fiona Gordon, Dominique Abel Fiona Gordon, Dominique Abel, Emmanuelle Riva, Pierre Richard, Philippe Martz, Frédéric Meert, David Palatino, Olivier Parenty
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=239055.html
Fiona, bibliothécaire canadienne, débarque à Paris pour venir en aide à sa vieille tante en détresse. Mais Fiona se perd et tante Martha a disparu. C’est le début d’une course-poursuite dans Paris à laquelle s’invite Dom, SDF égoïste, aussi séducteur que collant.
Après les rues géométriques du Havre (La Fée), le couple de clowns mélancoliques Abel et Gordon, également coréalisateurs de L'Iceberg et Rumba, investit la bucolique île aux Cygnes, à Paris. Ils y rejouent leurs chassés-croisés amoureux. Elle débarque de son Canada réfrigéré pour rendre visite à une vieille tante qui perd la boule (Emmanuelle Riva, dans son avant-dernier rôle) ; il vit dans une tente au pied de la réplique de la statue de la Liberté.

Au terme d'un festival de gags burlesques dans un crématorium, sur une péniche-restaurant et sur la tour Eiffel, le clochard céleste et la touriste déboussolée finiront-ils par s'aimer ? Un indice : Les Lumières de la ville, de Chaplin, semble le modèle inavoué du duo belgo-canadien depuis ses débuts... — Jérémie Couston
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Pas très normales activités Pas très normales activités France 2012 Comédie 84 min.

1006 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 04/09/2017
Maurice Barthélémy Norman Thavaud, Stéfi Celma, Maurice Barthélémy, Rufus, François Bureloup, Mauricette Gourdon, Michel Scourneau, Dominique Marcas, Tess Barthélemy, Kristoph Fluder
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=207786.html
Une maison isolée, un jeune couple, un vidéaste pervers, un muet. Le tout donnant lieu à des activités normales... mais pas très !
Après Casablanca Driver, Papa et Low Cost, Maurice Barthélémy revient avec une belle grosse parodie de "paranormal activity". Que peut donner un paranormal activity façon Barthélémy ? Et bien ça donne "Pas très normales activités" et putain que c'est bon, le scénario est super bien barré, la réalisation est excellente, Stéfi Celma est superbe, Maurice Barthélémy est mortel, Rufus est excellent, François Bureloup est à mourir de rire et Norman Thavaud bien que je ne sois absolument pas fan de ce qu'il fait, je dois reconnaître qu'il ma bien fais rire. Le film n'est pas 100% blagues comme l’était le monstrueux low cost mais il reste mortellement fun et horriblement jouissif, à voir et à revoir sans se lasser.
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Pension complète Pension complète France 2015 Comédie 85 min.

836 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 09/05/2016
Florent Siri Franck Dubosc, Gérard Lanvin, Pascale Arbillot, Audrey Dana, Nader Boussandel, Catherine Lachens, Marc Barbé, Nora Hamzawi
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=235399.html
François et Charlotte dirigent ensemble un hôtel-restaurant gastronomique au bord de la mer mais leur relation conjugale n’est pas au beau fixe : obsessionnel acharné, François veut sa première Étoile au Guide Michelin tandis que Charlotte, à l’aube de la quarantaine, ne rêve que d’un premier enfant. Cette situation, déjà compliquée, va littéralement exploser le jour où le premier mari de Charlotte, Alex, débarque dans leur vie alors que tout le monde le croyait mort dans le terrible tsunami de 2004…
Estampillé « comédie irrésistible de cette fin d’année », Pension complète est un film d’une tristesse absolue. Pâtissant d’une trame dramatique aussi pataude que prévisible, meurtri par une palanquée de gags rances, et servant sans honte une morale d’un autre âge, le dernier long-métrage de Florent Emilio Siri affiche les stigmates du mépris nauséabond que porte une partie de la production cinématographique française à l’égard des spectateurs… Seulement, il ne suffit pas de déterrer une oeuvre profondément ancrée dans son époque (La Cuisine au beurre était porté par Bourvil et Fernandel), d’employer un duo d’acteurs auréolé du succès financier de Camping et d’user, encore et toujours, des mêmes artifices humoristiques pour prétendre livrer à la plèbe une comédie populaire. Pension complète n’a bénéficié d’aucune couverture médiatique probante (à l’exception d’une exposition télévisuelle cordialement octroyée par ses distributeurs) et sort un 30 décembre pour justifier maladroitement ses percées dérisoires au box-office… Le projet n’est parvenu - et ne parviendra - à convaincre personne, ni ses producteurs, ni ses acteurs, et encore moins son réalisateur.
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Petit Meurtre Entre Amis Shallow Grave UK 1994 Comédie 95 min.

474 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 25/12/2010
Danny Boyle Kerry Fox (Juliet Miller), Christopher Eccleston (David Stephens), Ewan Mcgregor (Alex Law), Keith Allen (Hugo), Ken Stott (L'Inspecteur Mccall), Colin Mccradle (Cameron), Peter Mullan (Andy), Gary Lewis (Male Visitor), John Hodge (Mitchell), Tony Curran (L'Agent De Voyage), John Bett (Brian Mckinley), Leonard O'Malley (Tim), Billy Riddoch (Le Directeur De Journal), Victoria Nairn (La Visiteuse), David Scoular (La Victime Du Distributeur Automatique De Billet), Grant Glendinning (La Victime De La Baignoire), Victor Eadie (La Victime Du Congélateur), Bill Denistoun (Le Maître De Cérémonies), Elspeth Cameron (La Femme Âgée), Paul Doonan (Le Jeune Homme De La Rédaction), Jean Marie Coffey (La Gothique), Robert David Macdonald (Lumsden), Frances Low (Le Médecin).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=12323.html
A la recherche du colocataire idéal, trois amis font passer un examen d'entrée très strict à bon nombre de postulants jusqu'à ce qu'ils découvrent la perle rare en la personne de Hugo. Celui-ci se révèlent tellement discret qu'il meurt en silence, enfermé dans sa chambre, quelques heures seulement après avoir emménagé. Avec le corps se trouve une valise pleine de billets qui va rapidement avoir raison d'une longue amitié.
Interdit aux moins de 12 ans


Note des spectateurs : 4/5 (Pour 4181 notes : 52 % de *****, 32 % de ****, 12 % de ***, 0 % de **, 4 % de *)

Fiche technique :

Couleur
Format du son : Dolby SR
Format de projection : 1. 66
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais
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Petits Flocons (les) Petits Flocons (les) France 2018 Comédie 80 min.

1183 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 01/03/2021
Joséphine de Meaux Joséphine de Meaux, Grégoire Ludig, Gustave Kervern, Thomas Scimeca, Adèle Gillain, Alix Gavoille, Marie-Eve Musy, Erwan Grivot
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=266586.html
Des sommets enneigés, le ciel bleu... En vacances à la montagne, Wanda ne peut pas skier, sa jambe a triplé de volume à cause d’une phlébite. Pas de veine pour une mannequin jambe ! Pendant que son mari Thomas et leurs deux enfants s’éclatent sur les pistes, Wanda se console en s’occupant de son invité Sami, un ex-taulard fraichement sorti de prison. Mais les moniteurs de ski et l’air de la montagne ont tôt fait de monter à la tête de tout ce petit monde ...
Bof, pas terrible....... On rigole un petit peu mais dommage que le scénario ne soit pas plus maîtrisé.
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Pièce (la) Pièce (la) France 2016 Comédie 88 min.

940 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 25/02/2017
Lamine Diakite Thiébaut Viel, Fahmi Guerbaa, Dawala Badiri Diakite
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=247645.html
Sam est un sans-abri qui vit dans une cité HLM. Agressé par le Caïd du quartier, il va redonner un sens à sa vie grâce à une simple pièce de deux euros. Il décide d'aider les gens autour de lui, même si pour cela, il lui faudra parfois contourner la loi.
Super film ! A voir et apprécier à ça juste valeur, drôle et à la fois touchant, à devenir nostalgique on y retrouve l'âme de notre enfance où on ne faisait pas de différence entre les gens et surtout l'entraide présente.
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Prix à payer (le) Prix à payer (le) France 2007 Comédie 95 min.

1327 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 19/06/2022
Alexandra Leclère Christian Clavier, Nathalie Baye, Gérard Lanvin, Géraldine Pailhas, Patrick Chesnais, Anaïs Demoustier, Maud Buquet, Francis Leplay
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=110585.html
Jean-Pierre Ménard, las de voir sa femme lui refuser le "devoir conjugal", décide de lui couper les vivres en instaurant une nouvelle règle entre eux : "Pas de cul, pas de fric !"
Certaines scènes font rire. Le film n'est pas complètement réussi, le rythme est inégal, mais la musique de fond - l'enui, le vide - est persistance et il y a une certaine audace à réaliser une comédie aussi désespérée qui joue à cache-cache avec la misogynie.
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Problemos Problemos France 2017 Comédie 85 min.

1007 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 13/09/2017
Eric Judor Eric Judor, Célia Rosich, Michel Nabokov, Eddy Leduc, Blanche Gardin, Youssef Hajdi, Marie Helmer, Dorothée Pousséo
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=248226.html
Jeanne et Victor sont deux jeunes Parisiens de retour de vacances. En chemin, ils font une halte pour saluer leur ami Jean-Paul, sur la prairie où sa communauté a élu résidence. Le groupe lutte contre la construction d’un parc aquatique sur la dernière zone humide de la région, et plus généralement contre la société moderne, la grande Babylone. Séduits par une communauté qui prône le « vivre autrement », où l’individualisme, la technologie et les distinctions de genre sont abolis, Jeanne et Victor acceptent l’invitation qui leur est faite de rester quelques jours. Lorsqu’un beau matin la barrière de CRS qui leur fait face a disparu…la Communauté pense l’avoir emporté sur le monde moderne. Mais le plaisir est de courte durée…à l’exception de leur campement, la population terrestre a été décimée par une terrible pandémie. Ce qui fait du groupe les derniers survivants du monde. Va-t-il falloir se trouver de nouveaux ennemis pour survivre ?
Éric Judor signe une fable écolo absurde inaboutie, mais qui distille néanmoins un sympathique parfum d’anarchie.

Il y a dans ce titre, Problemos, comme une sorte de je-m’en-foutisme, de côté bricolé qui définit assez bien le film, portrait d’une communauté zadiste établie en rase campagne et luttant contre la construction d’un parc aquatique. À l’image de ses protagonistes, fringués comme des sacs et le cheveu gras, la mise en scène ne témoigne d’aucun effort particulier : la photo et le découpage sont gentiment paresseux. Oui, mais il y a Judor. Judor, le sale gosse dans un corps d’adulte. Capable, à l’instar de Jerry Lewis, de faire vriller le réel, de le tordre à son humour régressif et de masquer ponctuellement les faiblesses coupables de la direction artistique.

Sans trop de problèmes

Judor, donc. À la fois chef d’orchestre et soliste, entouré d’inconnus et d’acteurs de complément, qui ne se donne pas le beau rôle en père de famille obsédé par la routine (ironie) et par les jeunes filles. Qui lutte, une heure trente durant, contre ses pulsions scatos et libidineuses, conférant à Problemos des allures de grande comédie pincée, assez loin du feu d’artifice burlesque et trash attendu, malgré quelques saillies redoutables –l’ado qui confond dans son fil d’actualité virtuel «pain de mie» et «pandémie», le môme surnommé «l’enfant» pour ne pas le stigmatiser. L’incroyable dernier plan, qui survient comme un cheveu sur la soupe, ne témoigne-t-il pas d’une volonté éteinte d’aller vers quelque chose d’autrement plus radical ? Ce Problemos caché reste cependant à fantasmer.
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Prof pas comme les autres (un) Fack ju Göhte ++ Autres 2013 Comédie 118 min.

1148 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 20/10/2020
Bora Dagtekin Elyas M'Barek, Karoline Herfurth, Katja Riemann, Jana Pallaske, Alwara Höfels, Jonas Holdenrieder, Uschi Glas, Jella Haase
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=209260.html
Zeki Müller, petit escroc, sort de prison avec pour seul but de retrouver un butin qu’il a enterré. Le problème est que depuis, un gymnase s’est construit au-dessus. Afin de  récupérer son argent, Zeki n’a pas d’autre choix que de se faire embaucher comme enseignant suppléant dans l’école dont dépend le gymnase. Il devient ainsi le pire enseignant de tous les temps. La nuit, Zeki creuse secrètement ; la journée, il utilise des méthodes peu orthodoxes pour amener des élèves indisciplinés sur la bonne voix. Cette approche pédagogique est condamnée par sa collègue Lisi, enseignante peu respectée qui va trouver en Zeki, non seulement un allié mais également une personne douée d’une certaine intégrité morale.
Le délire trash et ultracoloré révèle un capital sympathie inattendu, au point de déboucher sur un état des lieux plutôt fin quant aux bienfaits de la street culture dans la transmission du savoir.
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Profs (les) Profs (les) France 2013 Comédie 88 min.

1207 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 20/04/2021
Pierre-François Martin-Laval Christian Clavier, Isabelle Nanty, Pierre-François Martin-Laval
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=210211.html
Avec ses 12% de réussite au bac, le lycée Jules Ferry est le pire lycée de France. Ayant déjà épuisé toutes les méthodes conventionnelles, l’Inspecteur d’Académie, au désespoir, s’en remet aux conseils de son Adjoint. Ce dernier lui propose de recruter une équipe de professeurs selon une nouvelle formule : aux pires élèves, les pires profs pour soigner le mal par le mal… C’est sa dernière chance de sauver l’établissement, à condition de dépasser le seuil des 50% de réussite au bac. L'inspecteur accepte, pour le meilleur... et pour le pire.
Après le nanardesque "King Guillaume", Pierre-François Martin-Laval passe avec les "encouragements" ! Sa version "live" de la BD des "Profs" est une succession désopilante de sketches qui ravive les délires humoristiques des "Sous-doués passent le bac". Bref, quasiment le retour du Zidi qu'on aimait...
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Qu'est-ce qu'on a encore fait au Bon Dieu? Qu'est-ce qu'on a encore fait au Bon Dieu? France 2018 Comédie 99 min.

1136 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 18/09/2020
Philippe de Chauveron Christian Clavier, Chantal Lauby, Ary Abittan, Medi Sadoun, Frédéric Chau, Noom Diawara, Frédérique Bel, Julia Piaton
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=262394.html
Le retour des familles Verneuil et Koffi au grand complet ! Claude et Marie Verneuil font face à une nouvelle crise. Leurs quatre gendres, Rachid, David, Chao et Charles sont décidés à quitter la France avec femmes et enfants pour tenter leur chance à l’étranger. Incapables d’imaginer leur famille loin d’eux, Claude et Marie sont prêts à tout pour les retenir. De leur côté, les Koffi débarquent en France pour le mariage de leur fille. Eux non plus ne sont pas au bout de leurs surprises… 
Qu'est-ce qu'on a encore fait au bon Dieu ? : un film plus réussi encore que le premier

Cinq ans après l'incroyable succès de Qu'est-ce qu'on a fait au bon Dieu ?, le réalisateur Philippe de Chauveron revient avec la suite des aventures de la famille Verneuil. Présenté en avant-première le 1er janvier, ce second volet tout aussi drôle et polémique, ne décevra pas les fans lors de sa sortie officielle.

Mardi 1er janvier, le distributeur de Qu'est-ce qu'on a encore fait au bon Dieu? avait organisé des avant-premières dans toute la France. L'idée? Lancer le bouche-à-oreille avant la sortie de cette comédie française, le 30 janvier. Devant le Gaumont Opéra à 18 heures, la foule était au rendez-vous. Dans la grande salle Art déco, il n'y avait plus un fauteuil de libre. Des familles, des bandes de copains... Tous bien décidés à passer un bon moment pendant les fêtes de fin d'année. À entendre les éclats de rire fréquents et les applaudissements à la fin, tout le monde a passé une bonne soirée. Nous aussi.

Ce second opus est encore meilleur que le premier sorti en 2014. Le scénario cosigné Philippe de Chauveron et Guy Laurent est particulièrement bien écrit. Les répliques fusent. Les rebondissements sont multiples. Certaines scènes comme celle entre un jambon, le chien Clovis et André Koffi sont vraiment drôles. Entre les clichés racistes, les remarques franchouillardes et l'humour, la crête est fine mais les deux scénaristes s'en sortent bien.

Cette fois, Claude (Christian Clavier) et Marie Verneuil (Chantal Lauby) sont de nouveau catastrophés. Leurs quatre filles et leurs gendres veulent quitter la France. Odile et David apprennent l'hébreu pour partir en Israël, Chao et Ségolène rêvent de Shanghaï, Isabelle et Rachid veulent devenir avocats à Alger tandis que Laure et Charles pensent à s'installer à Bombay, où Charles veut faire carrière à Bollywood. André Koffi est tout aussi effondré: sa fille Viviane va se marier avec une femme (Claudia Tagbo). Au passage, on note qu'en Côte d'Ivoire, être lesbienne n'a rien d'évident.

On retrouve avec plaisir Christian Clavier en notaire retraité qui lit Le Figaro Magazine et s'improvise en Stéphane Bern quand il fait visiter à ses gendres les châteaux de la Loire. À ses côtés, Chantal Lauby en grand-mère désespérée est toujours aussi drôle. Comme ses filles et Madeleine Koffi, Marie Verneuil est plus futée que les hommes. Ceux-là en prennent pour leur grade. Claude Verneuil est aussi buté qu'André Koffi. David Benichou (Ary Abittan) est un crétin. Chao Ling (Frédéric Chau) est un pleutre. Charles Koffi (Noom Diawara) se met à pleurer quand il faut aider son épouse.

Produit par Romain Rojtman, Qu'est-ce qu'on a encore fait au bon Dieu? promet d'être un grand succès au box-office. La seule question est combien de millions de spectateurs iront le voir? On note tout de même une petite erreur de scripte. Rojtman est le grand spécialiste des comédies chez UGC (Joséphine, Les Profs, Ducobu ...) mais sans doute pas un grand connaisseur en aéronautique. Quand les Verneuil rentrent de Pékin, ils sont dans un A380, qu'on voit en vol dans le ciel et en scènes d'intérieur dans la cabine. Mais quand l'avion atterrit à Roissy-Charles-de-Gaulle, ce n'est plus un A380. Ce n'est pas grave. C'est drôle aussi.
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Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu? Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu? France 2014 Comédie 97 min.

1135 2/4
  Disponible 01 Français 02 MKV 18/09/2020
Philippe de Chauveron Christian Clavier, Chantal Lauby, Ary Abittan, Medi Sadoun, Frédéric Chau, Élodie Fontan, Frédérique Bel, Julia Piaton
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=222259.html
Claude et Marie Verneuil, issus de la grande bourgeoisie catholique provinciale sont des parents plutôt "vieille France". Mais ils se sont toujours obligés à faire preuve d'ouverture d'esprit...Les pilules furent cependant bien difficiles à avaler quand leur première fille épousa un musulman, leur seconde un juif et leur troisième un chinois. Leurs espoirs de voir enfin l'une d'elles se marier à l'église se cristallisent donc sur la cadette, qui, alléluia, vient de rencontrer un bon catholique.
Et si c'était par l'humour que se résolvaient les problèmes ? Dans une société où les questions de mixité raciale n'ont jamais été aussi à fleur de peau, la nouvelle comédie de Philippe de Chauveron (« l'Elève Ducobu ») est une irrésistible entreprise de dynamitage des clichés tenaces qui en forment le cortège. Très efficacement écrite par le réalisateur et le scénariste Guy Laurent, « Mais qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu ? » raconte comment de grands bourgeois provinciaux très vieille France, Claude et Marie Verneuil (Christian Clavier et Chantal Lauby), parents de quatre filles, sont jusqu'ici tombés de Charybde en Scylla en matière de gendre à leurs yeux idéal.

Dans la chic et proprette mairie de Chinon, Isabelle (Frédérique Bel) a épousé Rachid Benassem (Medi Sadoun), qui est musulman, Odile (Julia Piaton) s'est donnée à David Benichou (Ary Abittan), qui est juif ; quant à Ségolène (Emilie Caen), elle a convolé avec Chao Ling (Frédéric Chau), qui est chinois. Autant dire que la quatrième, Laure (Elodie Fontan), est dans ses petits souliers blancs. Certes, son amoureux (Noom Diawara) s'appelle Charles, de quoi satisfaire Claude Verneuil resté fervent gaulliste ; certes, il est d'une famille catholique et pratiquante, mais il y a un hic. Car Charles se nomme aussi Koffi et il est de Côte d'Ivoire... La jeune femme s'est bien gardée d'apporter cette précision à ses parents, lesquels se consolaient de ce signe du ciel.

« Mais qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu ? », comédie française de Philippe de Chauveron, avec Christian Clavier, Chantal Lauby, Ary Abittan, Medi Sadoun, Frédéric Chau, Noom Diawara, Frédérique Bel...
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Radin Radin France 2016 Comédie 89 min.

925 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 28/01/2017
Fred Cavayé Dany Boon, Laurence Arné, Noémie Schmidt
François Gautier est radin ! Economiser le met en joie, payer lui provoque des suées. Sa vie est réglée dans l’unique but de ne jamais rien dépenser. Une vie qui va basculer en une seule journée : il tombe amoureux et découvre qu’il a une fille dont il ignorait l’existence. Obligé de mentir afin de cacher son terrible défaut, ce sera pour François le début des problèmes. Car mentir peut parfois coûter cher. Très cher…
Le thème est évidemment riche de situations comiques, d'où une belle série de gags servis par Dany Boon, toujours à son aise entre farce pure et émotion. Dommage que le scénario, trop économe en créativité, laisse le sentiment d'un comique de situation un peu répétitif.
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Rasta rockett Cool Runnings USA 1993 Comédie 108 min.

1155 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 03/11/2020
Jon Turteltaub Leon Robinson, Doug E. Doug, John Candy, Rawle D. Lewis, Malik Yoba, Raymond J. Barry, Peter Outerbridge, Paul Coeur
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=9895.html
L'histoire véridique de quatre Jamaïcains qui ont un rêve fou : obtenir une médaille d'or dans une discipline olympique qui leur est totalement inconnue et impossible à pratiquer chez eux : le bobsleigh !
Une comédie entrainante, à l'idée originale et au scénario bien ficelé. L'humour fonctionne bien et les personnages sont attachants. Un film agréable et divertissant, qui respire la bonne humeur !
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Retour à Zombieland Zombieland: Double Tap USA 2019 Comédie 99 min.

1062 2/4
  Disponible 01 Français 02 MKV 29/10/2019
Ruben Fleischer Woody Harrelson, Jesse Eisenberg, Emma Stone, Abigail Breslin, Rosario Dawson, Zoey Deutch, Luke Wilson, Thomas Middleditch
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=176293.html
Le chaos règne partout dans le pays, depuis la Maison Blanche jusqu’aux petites villes les plus reculées. Nos quatre tueurs doivent désormais affronter de nouvelles races de zombies qui ont évolué en dix ans et une poignée de rescapés humains. Mais ce sont les conflits propres à cette « famille » improvisée qui restent les plus difficiles à gérer…
En règle générale les suites de comédies à concept peinent à retrouver la magie de l’original se contentant bien souvent d’en reprendre la recette désormais éventée (on pense bien entendu ici à Ghostbusters dont une des vedettes offrait un des meilleurs gags du premier Zombieland ). Quand en plus la dite suite débarque dix ans après le premier film dans un genre qui a été épuisé par des dizaines de films et de séries dans la décennie écoulée, l’inquiétude est d’autant plus grande. Toujours écrit par le tandem Rhett Reese & Paul Wernick , que le succès de Bienvenue à Zombieland et des deux Deadpool a définitivement inscrit dans la liste des scénaristes qui comptent à Hollywood (ils signent celui de 6 Underground le film de Michael Bay attendu sur Netflix en fin d’année) et réalisé par Ruben Fleisher que le triomphe de l’ignoble Venom a remis en selle ce Retour à Zombieland s’avère être une réussite.

On retrouve donc Columbus le névrosé (Jesse Eisenberg), le guerrier redneck Tallahassee (Woody Harrelson), la sarcastique Wichita (Emma Stone) et la rebelle Little Rock (Abigail Breslin) désormais une véritable famille recomposée vivant la grande vie dans LA Maison Blanche. Mais Little Rock la plus jeune du groupe souhaite vivre sa propre vie et fugue en compagnie de sa sœur, affolée par la demande en mariage de Columbus. La cadette fini par abandonner son aîné pour partir avec Berkley (Avan Jogia) un hippie qui veut lui faire découvrir la mystérieuse colonie de Babylon. Wichita rejoint alors ses anciens compagnons pour l’aider à retrouver sa sœur d’autant qu’une nouvelle variété de zombies particulièrement agressive baptisée par Columbus les T-800 rode..

Reese, Wernick et Fleisher reprennent immédiatement le rythme sans manquer une mesure, tous les éléments qui ont fait le succès du précédent sont de retour l’humour , l’action , le gore et le soin apporté aux personnages avec un rythme encore plus soutenu pour compenser la familiarité. Le quatuor d’acteurs dont la carrière entre temps a pris une autre dimension (Stone a remporté un Oscar pour La La Land, Harrelson a été nommé pour Three Billboards Outside Ebbing Missouri, et Eisenberg pour The Social Network) se retrouvent avec la même aisance et une complicité palpable. Bien sur la dynamique entre leurs personnages est semblable au précédent mais les péripéties du nouveau film permettent de l’éclairer sous un angle un peu différent. La relation entre Talhassee et Little Rock se fait plus paternelle (une évolution émouvante puisque on se souvient qu’il avait perdu son jeune fils) et Columbus abandonné par Wichita va en nouer une nouvelle qui va se révéler un des points forts du film. Contrairement au premier film qui se concentrait sur quatre personnages Retour à Zombieland élargit l’univers du film à de nouveaux-venus en particulier Madison une caricature de » valley-girl » – figure d’adolescente californienne blonde, stupide et superficielle sur le modèle d’une Britney Spears ou d’une Paris Hilton – qui se révèle un personnage incroyablement drôle mais aussi terriblement attachant grâce à la performance incroyable de Zoey Deutch (Everybody Wants Some!!, la série de Ryan Murphy The Politician sur Netflix) . La tension entre Wichita et Madison , deux femmes complètement opposées et les réactions agacées d’Emma Stone dynamisent le film.
Autres nouveaux venus dans Retour à Zombieland Nevada (Rosario Dawson) une fan d’Elvis Presley dur à cuire qui habite prés de l’ancienne demeure du King aux cotés Albuquerque (Luke Wilson) et Flagstaff (Thomas Middleditch) qui sont de véritables doppelgängers des personnages interprété par Harrelson et Eisenberg. Si Albuquerque et Talhassee entrent vite en compétition, les deux autres se trouvent dans une synchronicité parfaite. Le gag si il est plus ou moins repris du Shaun of the Dead d’Edgar Wright est parfaitement exécuté, ne s’étire pas trop et donne lieu à une séquence d’action parmi les plus dynamiques de l’année , véritable démonstration de mise en scène. Les nouvelles variétés de zombies que ce soit les « Homer » (comme Simpson) , les « Hawking » (comme Steven) et les fameux » T-800? ne divergent pas trop du modèle standard mais les séquences de massacre de zombie (et les prix du dégommage de zombie du mois) sont aussi efficaces que celles du premier volet.

On pourra arguer que Retour à Zombieland n’a pas vraiment de direction ni d’autre objet que de passer un peu plus de temps avec ses personnages et ne fait donc pas la preuve de la nécessité de son existence. Néanmoins c’est un film parfaitement conscient de ses atouts et des attentes du public qui n’a d’autres ambitions que de les satisfaire et y parvient haut la main. Sa réussite tient à ce qu’il parvient à retrouver le ton de l’original sans essayer de reproduire à tout prix sa structure mais sans chercher non plus à s’en éloigner de façon artificielle.

Conclusion : Certes la recette est la même mais qu’est ce qu’elle est efficace ! Non-stop, bien écrit , drôle du début à la fin Retour à Zombieland tire le meilleur de la complicité du casting original et marque la découverte du tempérament comique de Zoey Deutch .

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Retour chez ma mère Retour chez ma mère France 2016 Comédie 91 min.

895 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 24/09/2016
Eric Lavaine Josiane Balasko, Alexandra Lamy, Mathilde Seigner, Philippe Lefebvre, Jérôme Commandeur, Cécile Rebboah, Didier Flamand, Patrick Bosso
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=243501.html
Aimeriez-vous retourner vivre chez vos parents ? À 40 ans, Stéphanie est contrainte de retourner vivre chez sa mère. Elle est accueillie les bras ouverts : à elle les joies de l'appartement surchauffé, de Francis Cabrel en boucle, des parties de Scrabble endiablées et des précieux conseils maternels sur la façon de se tenir à table et de mener sa vie… Chacune va devoir faire preuve d’une infinie patience pour supporter cette nouvelle vie à deux. Et lorsque le reste de la fratrie débarque pour un dîner, règlements de compte et secrets de famille vont se déchaîner de la façon la plus jubilatoire. Mais il est des explosions salutaires. Bienvenue dans un univers à haut risque : la famille !
Retourner vivre chez sa mère quand on a 40 ans, c'est l'enfer si l'appartement est surchauffé, si maman a un amant et si l'on règle ses comptes avec ses frères et soeurs... Dans Incognito, son meilleur film à ce jour, Eric Lavaine ciblait les ­petites gênes et les grandes hontes entre amis. C'est à nouveau le cas dans cette comédie familiale « à l'italienne », vipérine et joliment amère dans ses meilleurs moments. Face à Audrey Lamy, toujours dans le tempo, Josiane Balasko s'éclate en sexagénaire coquette et épanouie. Sans oublier Mathilde Seigner, inspirée pour jouer les odieuses au coeur blessé. — Guillemette Odicino
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RRRrrrr !!! RRRrrrr !!! France 2004 Comédie 98 min.

351 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 19/05/2008
Alain Chabat Maurice Barthélémy (Pierre, le chef), Jean-Paul Rouve (Pierre, le blond), Pierre François Martin-Laval (Pierre, la touffe), Marina Foïs (Guy), Elise Larnicol (Pierre, la femme du chef), Pascal Vincent (Pierre, le préveneur de nuit), Edith Le Merdy (Pierre, la maman du blond), Sebastien Thiery (Pierre, le fouillologue), Joey Starr (l'essayeur de gourdins), Alain Chabat (Pierre, le guérissologue), Gérard Depardieu (le chef des Cheveux Sales), Jean Rochefort (Lucie), Juliette Poissonnier (Pierre, la gardeuse), Gilles David (Pierre, le trop grand 1), Jean-Paul Bonnaire (Pierre, le trop grand 2), Damien Jouillerot (le piégeur 1), Samir Guesmi (le piégeur 2), Valérie Lemercier (Pierre, la prof de guitare-couture)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=50145.html
Il y a 37 000 ans, deux tribus voisines vivaient en paix... à un cheveu près. Pendant que la tribu des Cheveux Propres coulait des jours paisibles en gardant pour elle seule le secret de la formule du shampooing, la tribu des Cheveux Sales se lamentait.
Son chef décida d'envoyer un espion pour voler la recette. Mais un événement bien plus grave allait bouleverser la vie des Cheveux Propres : pour la première fois dans l'histoire de l'humanité, un crime venait d'être commis. Comment découvrir son auteur ?
Au temps des mammouths et des moumoutes commence la première enquête policière de l'Histoire.
Le premier film écrit par et avec Les Robins des Bois s'adresse aux fans des... Robins des Bois. Pour une bonne et une mauvaise raison. La bonne, c'est que les joyeux drilles (...) font toujours la part belle au non-sens déconnant. La mauvaise, c'est qu'il faut être inconditionnel de la troupe pour se satisfaire des rares trouvailles qui font office de film.
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Science Des Rêves (la) The Science Of Sleep France 2005 Comédie 105 min.

362 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 13/06/2008
Michel Gondry Gael Garcia Bernal (Stéphane Miroux), Charlotte Gainsbourg (Stéphanie), Alain Chabat (Guy), Miou-Miou (Christine Miroux), Emma De Caunes (Zoé), Aurélia Petit (Martine), Pierre Vaneck (Pouchet), Stéphane Metzger (Sylvain), Sacha Bourdo (Serge), Inigo Lezzi (M. Persinnet), Jean-Michel Bernard (Le Policier Qui Joue Du Piano), Alain De Moyencourt (Gérard), Yvette Petit (Ivana), Bertrand Delpierre (Le Présentateur Jt), Eric Mariotto (Le Policier).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=36287.html
Venu travailler à Paris dans une entreprise fabriquant des calendriers, Stéphane Miroux mène une vie monotone qu'il compense par ses rêves. Devant des caméras en carton, il s'invente une émission de télévision sur le rêve.Un jour, il fait la connaissance de Stéphanie, sa voisine, dont il tombe amoureux. D'abord charmée par les excentricités de cet étonnant garçon, la jeune femme prend peur et finit par le repousser. Ne sachant comment parvenir à la séduire, Stéphane décide de chercher la solution de son problème là où l'imagination est reine...
Fiche technique :

Budget : 6 000 000 $
Box Office France : 569 780 entrées
N° de visa : 111 715
Couleur
Format du son : Dolby SR + Dolby SR-DTS & SDDS
Format de projection : 1.85 : 1
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français

Secrets de tournage :


Les deux premiers films réalisés par Michel Gondry, Human Nature et Eternal sunshine of the spotless mind ont tous deux été tournés aux Etats-Unis. Le Français signe avec La Science des rêves sa première réalisation dans son pays natal avec au casting une majorité d'acteurs français. Michel Gondry a déclaré qu'étant autobiographique, le film devait être tourné en France, lieux des périodes de sa vie auxquelles il fait référence dans La Science des rêves.


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Séminaire (le) Séminaire (le) France 2008 Comédie 95 min.

737 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 28/06/2015
Charles Nemes Bruno Solo (Hervé Dumont), Yvan Le Bolloc'h (Jean-Claude Convenant), Armelle (Maeva Capucin), Gerard Chaillou (Jean-Guy Lecointre), Alain Bouzigues (Philippe Gatin), Jeanne Savary (Jeanne Bignon), Valérie Decobert-Koretzky (Fred), Scali Delpeyrat (le coach), Virginie Hocq (Actrice), Nathalie Levy-Lang (Actrice), Charles Nemes (Le médecin).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=135543.html
C'est entre espoir et crainte que six employés de la société Geugène se rendent à Paris pour participer à un séminaire de motivation. Parmi eux, Hervé, délégué syndical duplice, et Jean-Claude, qui se décrit lui-même comme le roi de la vente. Pour Jean-Claude, ce séjour est l'occasion inespérée de reconquérir sa femme, qui l'a quitté avec enfants et bagages quand il a incendié leur pavillon pour toucher de l'argent des assurances. Flanqué d'Hervé, qui a tout de suite vu en l'assistante de leur coach une candidate à l'écart conjugal, Jean-Claude va quadriller la capitale à sa recherche et fera la preuve que les innocents peuvent parfois trouver une épingle dans une botte de foin. Tout irait presque normalement si Hervé ne faisait une découverte alarmante : le séminaire n'est qu'un prétexte à une évaluation masquée du personnel en vue d'un redéploiement. Ce que tous traduisent par ''plan social''. Ils passent de la docilité à la révolte, retournant les acquis du séminaire contre leurs employeurs indélicats...
Note de la presse : 3/5
Note des spectateurs : 1,8/5 (Pour 1 536 notes : 9% de *****, 13% de ****, 8% de ***, 28% de **, 22% de *, 19% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 1 nomination
Distributeur : TFM Distribution
Box Office France : 482 382 entrées
Année de production : 2008
Date de sortie DVD : 20 août 2009
Langue : Français
Date de sortie Blu-ray : 20 août 2009
Format de production : 35 mm
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage
N° de Visa : 120553

Secrets de tournage :

La saga continue !
Le Séminaire est la suite d'Espace détente, adaptation de la série Caméra Café diffusée sur M6.

4/3 ???
Les premières scènes du Séminaire sont diffusées en salles au format 4/3, avant de "s'élargir" à un format cinéma tradtionnel au bout de quelques minutes. Un clin d'oeil au passif télévisuel de la joyeuse bande de Caméra Café. Autre clin d'oeil, une séquence "machine à café" entre Bruno Solo et son compère Yvan Le Bolloc'h.

Yvan Le Bolloc'h en musique
Yvan Le Bolloc'h participe à la bande originale du film (à la guitare) aux côtés de son frère et de leur groupe "Ma guitare s'appelle revient".

Changement de réalisateur
La réalisation d'Espace détente a été assuré par le duo d'acteurs Bruno Solo et Yvan Le Bolloc'h. Pour Le Séminaire, c'est à Charles Nemes qu'ils délèguent la mise en scène du film. Bruno Solo raconte:" j'avais envie que la mise en image du Séminaire aille plus loin que la simple illustration appliquée du scénario. Je sentais qu'il me fallait le point de vue d'un cinéaste. Une valeur ajoutée". Yvan Le Bolloc'h ajoute qu'il n'était pas très emballé à l'idée de céder la réalisation à quelqu'un d'autre, "Le premier réflexe un peu enfantin, fut de se dire: pas question qu'un étranger vienne mettre son nez dans notre histoire! Il suffit d'apprécier le résultat aujourd'hui pour comprendre à quel point c'était idiot".

Un réalisateur... acteur
Le réalisateur Charles Nemes apparaît dans le film, dans un petit rôle de médecin rendant visite à Fred, la compagne de Vévert / Bruno Solo.

La direction d'acteur
C'est Bruno Solo qui durant le tournage du film Le Séminaire a assuré la direction d'acteur. Charles Nemes déclare, que même si en tant que réalisateur il a une distance par rapport au film que Bruno Solo et Yvan Le Bolloc'h n'ont plus étant acteurs, "La plupart du temps j'ai laissé faire, ne revenant que par touches et inflexions, quand je sentais qu'il le fallait. Ce sont des acteurs extrêmement précis, qui prennent vite les bonnes résolutions" précise

Charles Nemes consultant!
Pour le nouvel épisode cinématographique adapté de la série Caméra Café, Charles Nemes a été contacté pour la réalisation. Il n'est pas l'auteur du film, mais il a été consulté au fur et à mersure de l'avancement de l'écriture du scénario. "Je n'étais pas là pour dire comment, ou quoi faire, mais pour commencer à leur donner des pistes de structure pour la mise en cinéma; et pour suggérer que le projet reste dans les clous du budget de production" raconte Charles Nemes.

Réduction des personnages
Espace détente, première adaptation de la série Caméra Café, reprend la totalité des personnages présents dans la série. Pour alléger le scénario, certains rôles ont été supprimé, le récit est recentré sur six personnages uniquement.

Bruno Solo dans "H"
Avant Le Séminaire, Bruno Solo avait déjà joué sous la direction de Charles Nemes dans un épisode de la série H.

Qu'est ce qu'un séminaire?
D'après Bruno Solo, "un séminaire sert à créer un lien dans une boîte entre le patron et ses cadres; à donner l'illusion qu'après ça on connait mieux ce patron, pour s'apercevoir le lundi devant la machine à café qu'il ne vous reconnaît toujours pas! Je ne dis pas de manière catégorique que ce soit une technique de management utile ou nulle, je pense en tout cas que c'est un terreau fantastique pour une comédie". Pour l'écriture, Jérôme Arpégis, Alexandre Arpégis et Frédéric Le Bolloc'h ont fait beaucoup de recherches sur le sujet. Il y a quelques années, l'équipe de Caméra Café avait suivi un séminaire au sein de Calt. " Le coach nous avait fait former deux équipes, les bleus, les rouges, comme dans Koh Lanta, mais avec des tests psychologiques! " se souvient Bruno Solo.
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Sens De La Vie (le) Monty Python's The Meaning Of Life UK/USA 1982 Comédie 107 min.

280 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 27/12/2006
Terry Gilliam, Terry Jones Terry Gilliam (Walters/M'Dame Joeline/ M. Brown), Michael Palin (M. Pycroft/ Narrateur 1/ Carter), Terry Jones (Prêtre/Biggs/Sergeant), Graham Chapman (Obstétricien/Harry Blackitt/Wymer), John Cleese (Doc Spencer/Humphrey Williams/Sturridge), Eric Idle (le chanteur / M. Moore/ Mme Blakitt), Carol Cleveland (la serveuse)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=1957.html
Les vieux employés d'une compagnie d'assurances se révoltent contre les jeunes loups qui les asservissent. Telle est la séquence d'ouverture de cette satire loufoque sur l'existence, de la vie à la mort, en passant par la religion, le mariage, la guerre...
Fiche technique :

Couleur : Couleur
Format du son : Dolby
Format de projection : 1.85 : 1
Format de production : 35 mm


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Serial Mother Serial Mom USA 1994 Comédie 95 min.

560 2/4
  Disponible 02 Anglais 01 AVI 08/01/2011
John Waters Kathleen Turner (Beverly R. Sutphin / Mrs. Wilson), Sam Waterston (Eugene Sutphin), Ricki Lake (Misty Sutphin), Scott Wesley Morgan (Detective Pike), Walt Macpherson (Detective Gracey), Matthew Lillard (Chip Sutphin), Mary Jo Catlett (Rosemary Ackerman), Justin Whalin (Scotty ''scott'' Barnhill), Patricia Dunnock (Birdie), Mink Stole (Dottie Hinkle), Suzanne Somers (Elle-Même), Peter Bucossi (Le Policier Débutant), John Waters (Ted Bundy), Mary Vivian Pearce (Acheteuse De Livres), Traci Lords (Carl'S Date), Joan Rivers (Elle-Même).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=10103.html
Beverly est une femme parfaite, une mère accomplie, une excellente cuisinière, un membre actif de l'association des parents d'élèves. Bref, c'est une supermaman. En fait, Beverly n'est pas tout à fait le personnage qu'on imagine. Elle est bien plus que ça. Elle est bien pire que ça.
Interdit aux moins de 12 ans


Note des spectateurs : 3/5 (Pour 482 notes : 48 % de *****, 33 % de ****, 12 % de ***, 0 % de **, 7 % de *)

Fiche technique :

Couleur
Format du son : Dolby
Format de projection : 1. 66
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais, Allemand
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Tais-toi ! Tais-toi ! France 2002 Comédie 85 min.

911 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 25/10/2016
Francis Veber Gérard Depardieu (Quentin), Jean Reno (Ruby), Richard Berry (Vernet), André Dussollier (le psychiatre), Jean-Pierre Malo (Vogel), Jean-Michel Noirey (Lambert), Laurent Gamelon (Mauricet), Aurélien Recoing (Rocco)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=48382.html
Ruby n'a qu'une idée en tête : se venger de l'homme qui a assassiné la femme qu'il aimait. Quentin n'a en tête que très peu de neurones. Juste assez pour être d'une grande gentillesse et d'une bêtise à entrer dans le Livre des Records.Les chemins des deux hommes vont se croiser, celui du dur qui n'est que désir de meurtre et celui du simple qui tutoie les anges.La gentillesse catastrophique de Quentin parviendra-t-elle à désamorcer la violence meurtrière de Ruby, c'est le sujet de Tais-toi !.
Après un détour par Le Placard (2000), comédie sociologique plutôt maladroite, Francis Veber revient à ce qui le met en joie depuis toujours : marier la carpe et le lapin. L'attelage impossible réunit cette fois un petit braqueur simple d'esprit nommé Quentin (Depardieu) et un cerveau du grand banditisme, Ruby (Jean Reno). Autrement dit, un âne et un pur-sang, puisque Quentin trouve à Ruby des airs de cheval de course. C'est une combinaison gagnante : Tais-toi ! lance une cavalcade qui a un certain sens du délire ­ séjour à l'asile compris, et descente chez un jockey en prime. Veber réussit surtout la phase d'échauffement. Pour amener Ruby à faire connaissance avec Quentin, il s'amuse comme un gamin. Même s'il tire toujours sur les mêmes ficelles, ici celles de L'Emmerdeur, de La Chèvre, du Dîner de cons, son plaisir de scénariste est intact. Une sorte de naïveté nouvelle l'accompagne même, qui doit beaucoup au personnage du niais, très enfantin, et pas seulement quand il passe dans un magasin de jouets. Depardieu s'est visiblement laissé porter par ce Quentin gentiment illuminé, qui se réjouit d'avoir trouvé un bon copain. Avec lui, le film prend la voie d'une cocasserie émouvante. Jean Reno endosse avec fair-play le rôle plus mécanique du contrarié qui risque de péter les plombs, poursuivi par ce boulet et par la police. A eux deux, ils assurent un spectacle comique que la mise en scène pousse du côté du théâtre : comme souvent chez Veber, les décors sont simplifiés jusqu'à frôler l'artifice. Quand le scénario se met à vouloir jouer la carte de la comédie d'action, le film reste donc un peu figé. Le récit n'échappe plus aux conventions, et le numéro de duettistes mon- tre ses limites. Mais jusqu'au bout la fantaisie fait son chemin, à travers la volubilité du bienheureux Quentin, increvable rêveur pour qui le sens de la vie n'est pas un mystère : il ouvrira avec Ruby un café baptisé « Les deux amis ». On attend la suite ? Frédéric Strauss
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Tatie Danielle Tatie Danielle France 1990 Comédie 110 min.

1206 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 20/04/2021
Étienne Chatiliez Tsilla Chelton, Catherine Jacob, Eric Prat, Laurence Fevrier, Isabelle Nanty, Neige Dolsky, Mathieu Foulon, Gary Ledoux
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=5562.html
A la mort de son principal souffre-douleur, Odile, sa gouvernante, Mme Billard, veuve du colonel Edouard Billard, est secourue par ses charmants neveux. Pour Tatie Danielle, le champ de bataille s'élargit et elle va pouvoir exercer sa tyrannie sur ses neveux Billard.
Ce film nous montre avec intelligence à quel point on peut rire de la méchanceté et, tout comme La Vie est un Long Fleuve Tranquille, des clichés. On déguste Tatie Danielle comme un bon dessert.
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Taxi Taxi France 1998 Comédie 86 min.

641 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 14/11/2012
Gérard Pirès Frédéric Diefenthal (Emilen), Samy Naceri (Daniel Morales), Marion Cotillard (Lily), Emma Wiklund (Petra), Bernard Farcy (Le commissaire Gibert), Manuela Gourary (Camille), Edouard Montoute (Alain), Georges Neri (Joe), Malek Bechar (Rachid), Tara Römer (Une collègue d'Emilien), Paul Silve (le Préfet), Thierry Melia (le caissier de la banque), Denis Braccini (le chef pompier), Jérôme Leleu (Jean Bat), Stéphane Algoud (Jimmy), Richard Sammel (Chef des braqueurs allemands).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=17106.html
Daniel est un fou du volant. Cet ex-livreur de pizzas est aujourd'hui chauffeur de taxi et sait échapper aux radars les plus perfectionnés. Pourtant, un jour, il croise la route d'Emilien, policier recalé pour la huitième fois à son permis de conduire. Pour conserver son taxi, il accepte le marché que lui propose Emilien : l'aider à démanteler un gang de braqueurs de banques qui écume les succursales de la ville à bord de puissants véhicules. Road-movie urbain sur un scénario de Luc Besson, également producteur.
Note des spectateurs : 2,2/5 (Pour 181041 notes : 12% de *****, 23% de ****, 12% de ***, 23% de **, 13% de *, 18% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 2 prix et 5 nominations
Distributeur : ARP Sélection
Box Office France : 6 483 975 entrées
Année de production : 1998
Budget : 8 120 000 euros
Saga : Taxi
Langue : Français
Date de sortie DVD : 14 novembre 2007
Format de production : 35 mm
Format audio : Dolby numérique
Colorimétrie : Couleur
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Type de film : Long-métrage

Secrets de tournage :

La musique de Marseille par IAM
Luc Besson a contacté le groupe de rap marseillais IAM pour qu'il signe un titre de la bande originale. De là, le groupe a eu envie de composer toute la musique du film. IAM écrivait ainsi sa première bande originale.

Mercedes Vs Peugeot
Un énorme travail technique a été nécessaire sur les séquences d'action du tournage. En particulier, une scène de poursuite en voitures dans la rue du Panier (une rue très étroite de Marseille), impliquant deux Mercedes grises E300 (le gang des Mercedes, conduites par les allemands), le fameux taxi Peugeot 406 et la voiture travelling, a nécessité la présence d'une trentaine d'assistants supplémentaires.

Six taxis différents
Six modèles ont été utilisés pour filmer sous tous les angles le célèbre Taxi. Le premier était un taxi normal, le second servait à montrer le taxi lorsqu'il se transforme, le troisième permettait de filmer l'intérieur de la voiture, le quatrième était doté d'un volant supplémentaire à droite, ce qui permettait à un pilote professionnel de piloter tandis que Samy Nacéri faisait semblant de conduire, le cinquième était profilé comme une voiture de course très rapide, tandis que le sixième servait de voiture travelling.

Un succès phénoménal
Le succès de Taxi (plus de 6 millions d'entrées en France) a logiquement entraîné une suite. Taxi 2 a vu le jour sur les écrans français deux ans plus tard, signé Gérard Krawczyk. Pour un coût de 100 millions de francs, le film sera vu par plus de 10 millions de spectateurs rien qu'en France. Un nouvel opus, toujours réalisé par Gérard Krawczyk et toujours produit par Luc Besson, devrait voir le jour en 2003.

Un décor idéal : Marseille
Au-delà du fait que Marseille représente tout un univers propre aux personnages du film Taxi, la ville s'est révélée être un lieu de tournage idéal : la ville est en effet la plus étendue de France, elle est bordée par la mer, traversée par trois autoroutes et certaines rues de la vielle ville descendent à pic.
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Terminal (le) The Terminal USA 2004 Comédie 128 min.

1278 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 06/12/2021
Steven Spielberg Tom Hanks, Catherine Zeta-Jones, Stanley Tucci, Chi McBride, Diego Luna, Barry Shabaka Henley, Kumar Pallana, Zoe Saldana
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=40882.html
Viktor Navorski est l'un de ces milliers de touristes, venus des quatre coins du monde, qui débarquent chaque jour à l'Aéroport JFK de New York. Mais, à quelques heures de son arrivée, voilà qu'un coup d'État bouleverse sa petite république d'Europe Centrale, mettant celle-ci au ban des nations et faisant de Viktor... un apatride. Les portes de l'Amérique se ferment devant lui, alors même que se bouclent les frontières de son pays : Viktor est bel et bien coincé...
Derrière les thèmes habituels se profilent la vision d'une Amérique terre de fantasmes aux fondations sclérosées et un sens de l'abnégation face aux aléas de la vie assez inédits. Associée à des acteurs parfaits, cette richesse thématique et émotionnelle fait du Terminal un des Spielberg les plus drôles et les plus touchants.
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Thank You For Smoking Thank You For Smoking USA 2004 Comédie 92 min.

321 2/4
  Disponible 02 Anglais 01 AVI 19/01/2007
Jason Reitman Aaron Eckhart (Nick Naylor), Robert Duvall (Captain), Katie Holmes (Heather Holloway), Maria Bello (Polly Bailey), Cameron Bright (Joey Naylor), Adam Brody (Jack)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=58839.html
Lobbyiste séduisant et ambitieux, Nick Naylor met son charme, son talent et son sourire carnassier au service de la société Big Tobacco pour contrer les ravages de la politique de prévention contre le tabagisme.De conférence de presse en talk-show télévisé, il défend l¹indéfendable, mais a du mal à convaincre son ex-femme qu¹il peut être un père modèle pour son fils.
Fiche technique :

Budget : 65 000 000 $
Box Office France : 245 037 entrées
N° de visa : 116290
Couleur
Format du son : Dolby numérique
Format de projection : 2.35 : 1 Cinémascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :


Thank You for Smoking est présenté en compétition officielle dans le cadre du Festival du Film Américain de Deauville de 2006.


Pour le tournage de Thank You for Smoking, la production tenait absolument à représenter le milieu politique de la manière la plus réaliste possible. Pour cela, Jason Reitman s'est rendu à Washington accompagné de David O. Sacks, qui y avait travaillé comme assistant parlementaire. Sur place, les deux hommes ont rencontré des députés, des lobbyistes et des administrateurs du Congrès. Reitman et Sacks ont également visité les bureaux et les salles d'audience du Sénat, ainsi que les lieux fréquentés par les lobbyistes. Pour finir, le réalisateur est allé à la rencontre de membres du Centre de Contrôle des Maladies et même de jeffrey Wigand, dénonciateur des pratiques des fabricants de tabac, campé par Russell Crowe dans Révélations de Michael Mann.


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Tout feu tout flamme Tout feu tout flamme France 1982 Comédie 107 min.

1133 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 12/09/2020
Jean-Paul Rappeneau Jeanne Marine, Isabelle Adjani, Yves Montand, Lauren Hutton, Alain Souchon, Jean-Luc Bideau, Pinkas Braun, Jean-Pierre Miquel
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=8429.html
Une jeune et brillante polytechnicienne joue le rôle de chef de famille en l'absence de son père, aventurier séducteur qui fait de brèves apparitions à leur domicile parisien.
Jean-Paul Rappeneau aime les acteurs et ça se voit à l'écran ! Visiblement, la paire Adjani-Montand lui rend au centuple l'amour qu'il leur porte ! Souvent brillant, comique à souhait, énergique, amusant, parfois cocasse, ce film prouve combien Jean-Paul Rappeneau sait faire du cinéma... Et du bon !
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Très Très Grande Entreprise (ma) Très Très Grande Entreprise (ma) France 2008 Comédie 102 min.

489 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 25/12/2010
Pierre Jolivet Roschdy Zem (Zak), Jean-Paul Rouve (Denis), Marie Gillain (Mélanie), Adrien Jolivet (Kevin), Arlette Thomas (Mme De Marthod), Nicolas Marié (Maître Dessax), Wilfried Romoli (Romolli), Guilaine Londez (Brigitte Lamarcq), Anne Loiret (Sophie Dantec), Eric Prat (Boisselier), Vikash Dhorasoo (Sanjay), Cyril Couton (Philippe Malzieux), Scali Delpeyrat (Boissy D'Anglas), Ludovic Bergery (Philippe), Serge Larivière (M. Andretti), Philippe Soutan (M. Godeau), Denis Ménochet (Gilles), Marie-Philomène Nga (Mme Kotto), Hugues Boucher (Franck Le Fleuriste), David Seigneur (Sacha), Pierre Jolivet (L'Avocat De Naterris), Michelle Goddet (La Juge), Asil Rais (Mr. Bandauri), Yannick Nasso (Arthur), Philippe Chaine (Employé Naterris), Ydire Saïdi (Vigile Parking), Frédéric Rall (Le Neveu Marthod), Zeida Attali (Réceptionniste Naterris), Isalinde Giovangigli (Plaignante 1), Marie-Anne Cordonnier (Plaignante 2), José Heuze (Plaignant 3), Jing Jin-Oswaldt (Hue), David Le Rheun (Serveur Naterris), Christian Julien (Le Garde Du Corps), Alberte Trepy (La Nounou), Pablo Beugnet (Jean-Hubert).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=132383.html
D'un côté, Naterris, très très grande multinationale d'agro-chimie, 9 milliards d'euros de chiffre d'affaires. De l'autre, Zaccharias, Mélanie, Denis et Kevin, ostréiculteur, aide-comptable, restaurateur, ouvrier... Des gens normaux, quoi. Au milieu, un étang pollué par Naterris, dont nos gens normaux sont riverains. Après deux ans d'une âpre procédure, Naterris est condamnée à leur verser une indemnité ridicule, à eux qui ont tout perdu.A l'inverse des autres plaignants prêts à accepter ce maigre pourboire, ces quatre-là décident de faire appel pour que justice leur soit '' vraiment '' rendue. Mais pour faire appel, ils n'ont que trente jours et doivent impérativement découvrir un élément nouveau au siège de Naterris, dont l'imposant gratte-ciel domine le parvis de la Défense.Mélanie, Zaccharias, Kevin et Denis décident donc de monter à Paris. Leur mission n'est pas impossible mais s'annonce... très, très difficile !
Note de la presse : 3/5
Note des spectateurs : 3/5 (Pour 582 notes : 11 % de *****, 23 % de ****, 35 % de ***, 3 % de **, 28 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 216 087 entrées
N° de visa : 119321
Couleur
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français

Secrets de tournage :

Un lointain écho à "Ma petite entreprise"
A la lecture du titre La Très très grande entreprise, il est difficile de ne pas faire le lien avec l'un des plus gros succès de Pierre Jolivet, Ma petite entreprise, et ce même si l'un n'est pas la suite de l'autre. "Il me semble que si Ma petite entreprise s'inspirait du cinéma 02 Anglais d'un Stephen Frears ou d'un Full Monty - comédies, certes, mais inscrites dans des milieux sociaux bien spécifiques - La Très très grande entreprise renoue plutôt avec la comédie italienne des années 1960-1970, par ce qu'elle avait de politique, explique le réalisateur. Avec insolence mais sans la noirceur de Affreux, sales et méchants de Scola, par exemple. Par le biais de la comédie, avec Simon Michaël, nous avons essayé d'écrire un film sur l'engagement. En face de phénomènes qui nous dépassent, il est plus amusant de se battre que de s'écraser. Au départ, le combat de ces personnages est simple : "Je ne suis pas assez dédommagé, j'en veux plus." En chemin, ils se rendent compte que le combat est ailleurs, au-delà. Le véritable enjeu devient moral et non plus uniquement financier. Voilà le coeur du film : partis à l'attaque de façon relativement poujadiste, ils vont devenir des héros emblématiques et idéalistes."

Note d'intention
Au départ, Pierre Jolivet avait en tête de faire un film sur la mondialisation. "Pas de dénoncer aveuglément toutes les sociétés qui gagnent de l'argent et qui, grâce à cela, font travailler du monde, commente le cinéaste. Mais s'attaquer à celles qui sont prêtes absolument à tout pour avoir "une croissance à 2 chiffres" à la demande des actionnaires. Et ce qui représente le mieux ce phénomène, ce sont souvent ces multinationales inatteignables, indestructibles, ces mastodontes face auxquels le simple citoyen se sent désemparé, désarmé. En changeant de taille, l'entreprise change de nature. Amie dans Ma petite entreprise, elle est ici l'ennemie. Mais le combat est inégal et semble désespéré. C'était ça le pari du film, mettre de l'allégresse dans une situation désespérée, faire un film engagé dont le rire est le passeport. Car faire un film militant, c'est bien, c'est courageux, mais il est rarement vu par ceux que ça concerne. Fred parlait du chômage, peu de chômeurs l'ont vu, il n'a marché que dans les centres-villes. D'où mon désir de passer par la comédie."

Roschdy Zem / Pierre Jolivet : quatrième !
La Très très grande entreprise marque la quatrième collaboration de Roschdy Zem avec le réalisateur Pierre Jolivet, après Fred (1997), Ma petite entreprise (1999) et Filles uniques (2003). "Le rôle a été écrit pour moi, raconte le comédien. C'est flatteur, mais ça fait peur. L'image que le réalisateur a de moi n'est-elle pas erronée ? Est-ce qu'il ne me surestime pas ? Va-t-il me demander de faire des choses que je ne sais pas faire ? Ceux qui ne me connaissent qu'à travers mes films, me voient souvent dans des rôles austères, durs, violents. On est responsable de ce qu'on dégage ; avec le recul, l'âge et l'expérience, on prend plus conscience de l'image que l'on donne de soi. Les réalisateurs qui me connaissent plus intimement, comme Pierre Jolivet, semblent avoir envie d'aller chercher en moi un côté comique que j'ai dans la vie ! Mais dans le travail, quand je ne connais pas les gens, je me renferme."

En détail
La Très très grande entreprise comporte une multitude de petits détails, dont beaucoup ont été amenés par les acteurs au cours des répétitions. "Par exemple, Roschdy se balade toujours avec sa brosse à dents ou se coupe les ongles. C'est une chose qu'il nous a sortie je ne sais d'où et qui, du coup, génère des réactions très diverses chez les autres, explique Marie Gillain. Mélanie qui demande dans quel sens le train va rouler car "si je m'assois à contre-sens, je vomis", ce n'était pas dans le scénario, c'est Pierre qui l'a inventé en répétition. J'ai aussi suggéré que mon personnage porte des tas de bagues. Et j'ai été chercher des petits bijoux semblables à ceux que portent les filles qui travaillent dans les supermarchés. Un peu attendrissants, un peu pathétiques, mais révélateurs. Ce petit dauphin monté sur un anneau, c'est le genre de bague qu'on porte quand on a 13 ou 14 ans - mais elle l'avait gardée."

Jean-Paul Rouve cuistot et homo
Jean-Paul Rouve compose ici un rôle de cuistot homo. "Jouer un homo, c'est comme jouer un flic, il y a une façon de l'aborder, confie le comédien. Cela dépend où l'on place le curseur. En faire une folle, c'est un cliché. Mais l'occulter, c'est insultant. Avec Pierre, on choisit la voie médiane : on le dit, c'est fait, on ne se pose pas la question, mais quand il s'énerve, par exemple, il faut qu'on sente quelque chose, une petite touche, un geste, un phrasé. Il est homo, ça fait partie de sa personnalité mais ce n'est pas ce qui le définit, ce n'est donc pas la première chose à jouer. Qu'il soit cuisinier, en revanche, oui."

Jolivet vs. Jolivet
Adrien Jolivet retrouve ici son père qui l'avait dirigé précédemment dans Zim and co.. "C'est toujours un immense plaisir de travailler avec son père, confie l'acteur. C'est comme prendre des vacances entre amis. En même temps, faut bosser, il ne vous passe rien. ça a été moins stressant que sur Zim and co.. D'abord, parce qu'on avait déjà tourné ensemble. Et puis après Zim, j'ai tourné avec d'autres réalisateurs, je me sentais plus à l'aise. Enfin, ici, je n'avais pas le rôle principal, j'étais donc plus tranquille. En revanche, je me suis retrouvé en compagnie de gens qui ont beaucoup tourné, et avec de grands cinéastes. Essayer d'être à la hauteur du film et de ces acteurs-là m'a pas mal angoissé."

Manu Katché pour la musique
La musique du film est signée Manu Katché, batteur et pianiste émérite connu pour avoir travaillé avec Sting et Peter Gabriel et pour avoir été membre du jury de l'émission "La Nouvelle Star" sur M6 de 2004 à 2007. "J'ai commencé par lire le scénario. ça m'a donné une première idée de la musique à composer, se souvient le musicien. Pierre m'ayant dit : "Je la mettrai ici, là, et là... de toute façon, ce que tu composeras m'ira parfaitement", je n'avais pas à me mettre dans un état second pour composer. Puis j'ai vu quelques images, ça m'a donné d'autres idées musicales et aussi permis de mieux configurer le film que je m'étais fait dans ma tête. D'où une deuxième série de musiques. Et Pierre a pioché dans les deux. En toute liberté. Sachant qu'à tel ou tel moment, en fonction de l'action, il pourrait vouloir privilégier la contrebasse plutôt que le thème joué par les cuivres ou la mélodie au piano plutôt que l'accompagnement, je lui ai donné toutes les pistes d'enregistrement. C'était son désir et je lui faisais totalement confiance, car nous avons, depuis longtemps, la même vision des choses."

Vikash Dhorasoo en avocat indien
A signaler l'apparition de Vikash Dhorasoo, ancien joueur de l'équipe de France de football et réalisateur du controversé Substitute, en avocat indien.
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Tuche (les) Tuche (les) France 2010 Comédie 95 min.

912 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 01/11/2016
Olivier Baroux Jean-Paul Rouve (Jeff Tuche / Jacquou Tuche), Isabelle Nanty (Cathy Tuche), Claire Nadeau (Mamie Suze), Theo Fernandez (Donald), Sarah Stern (Stéphanie), Pierre Lottin (Wilfried), Fadila Belkebla (Mouna), David Kammenos (Omar)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=141890.html
A Bouzolles, tout le monde connaît la famille Tuche. Jeff, Cathy et leurs trois enfants vivent du système D. Respectueuse de la philosophie Tuche, « l’homme n’est pas fait pour travailler », toute la famille s’emploie à être heureuse malgré le cruel manque de revenus.Leurs vies étaient toutes tracées. Ils seraient toujours pauvres, mais heureux. Mais un bouleversement va mettre en péril ce fragile équilibre. Les Tuche vont devenir riches, très riches. 100 millions d’euros gagnés à « L’Euroloterie » vont tout changer.Quitte à changer de vie, autant changer de lieu. Quoi de plus logique pour les Tuche que d’aller vivre à Monaco, là où Cathy a toujours rêvé d’habiter.Ils devront se faire accepter, s’intégrer dans leur nouvelle patrie, changer leurs habitudes sans changer leurs sentiments. La partie n’est pas gagnée pour cette famille qui a comme adage « Tuche pour un, Un pour Tuche ».
Le scénario emprunte sa situation de départ à une série américaine des années 1960, The Beverly Hillbilies. On y voyait une famille de petits blancs des monts Ozark s'installer dans la banlieue chic de Los Angeles après que la découverte de pétrole sous leur ferme les eut rendu riches à millions. Ici, les Tuche, fiers héritiers d'une famille de chômeurs touchent le gros lot et élisent domicile à Monte Carlo.

Ce choix explique la date de sortie du film, fixée à la veille du mariage princier, prévu le 2 juillet 2011, plutôt qu'au mercredi réglementaire. C'est hélas le trait le plus distinctif de cette comédie d'une timidité qui finit par étouffer tout le potentiel comique de la situation de départ.

Il faut d'abord surmonter un prologue qui présente la famille Tuche, installée depuis des générations à Bouzolles commune fictive d'un département fictif. La voix off d'un petit garçon explique que jadis son grand père réussit à persuader tout le village de se cotiser pour lui permettre de ne pas travailler, inventant ainsi le chômage. Après s'être placé ainsi légèrement à droite de Milton Friedman, le film rétropédale pour expliquer que Jeff, le patriarche de l'actuelle génération a longtemps été salarié d'une usine de roulements à billes. Il est interprété par Jean-Paul Rouve qui arbore une coupe de cheveux inspirée des plus belles heures du football professionnel allemand et s'exprime dans un accent synthétique qui mêle des intonations antillaises et ch'tis. C'est absurde et c'est quand le film s'avance sur cette voie loin de la logique et de la cohérence qu'il est le plus amusant. Rouve trouve en Isabelle Nanty une partenaire idéale, elle est de ces actrices qui osent le ridicule et l'arrivée du couple et de leurs enfants (dont la jeune Stéphanie, ainsi nommée en hommage à la belle-soeur de Charlène) à Monaco fait un petit sketch plutôt amusant.

Le reste – leur amitié avec leurs voisins libanais, leur admission au Country Club – est à la fois prévisible et surprenant, à force de dérobades devant les obstacles comiques. Le scénario – de Philippe Mechelen – se refuse aussi bien à moquer l'inculture et la bêtise des Tuche qu'à brocarder les mœ des habitants du Rocher. Restent des situations convenues – un escroc urs tente de dépouiller Jeff Tuche de ses millions, l'idylle entre Stéphanie Tuche et un joueur de l'A.S. Monaco (un parti qui a perdu de son attrait depuis la fin du tournage), d'une gentillesse un peu forcée qui finit par lasser.

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Un peu, beaucoup, aveuglément Un peu, beaucoup, aveuglément France 2014 Comédie 91 min.

1342 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 15/08/2022
Clovis Cornillac Clovis Cornillac, Mélanie Bernier, Lilou Fogli, Philippe Duquesne, Grégoire Oestermann, Boris Terral, Stefan Godin, Manu Payet
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=231703.html
Machin, inventeur farfelu mais surtout misanthrope, a besoin de calme pour travailler. Il est si odieux qu'il fait fuir tous ses voisins, toujours trop bruyants à son goût. C'est alors que Machine, une pianiste, emménage dans l'appartement mitoyen. Contre toute attente, Machin et Machine apprennent à se connaître et même à s'apprécier, le tout sans se voir, à travers le mur ridiculement fin et mal insonorisé qui sépare leurs logements. Ils décident de se donner rendez-vous. Hélas, Machin a voulu se faire passer pour un ténébreux italien. Aussi Machine, tombant sur un véritable Italien, passe par erreur son rendez-vous avec ce dernier. Une belle comédie, où Mélanie Bernier et Clovis Cornillac campent deux charmants introvertis.
Clovis Cornillac signe un premier film drôle, sincère et touchant. Les codes du genre sont respectés, l’humour fait mouche sans être lourd et les tourtereaux séduisent (l’acteur-réalisateur et la pétillante Mélanie Bernier). Une comédie réussie.
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Viager (le) Viager (le) France 1972 Comédie 0 min.

829 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 26/04/2016
Pierre Tchernia Pierre Tchernia, Michel Serrault, Claude Brasseur, Michel Galabru, Jean-Pierre Darras, Rosy Varte, Odette Laure, Yves Robert
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=4708.html
Au debut des années 30, condamné à terme par son médecin, un célibataire de 59 ans met en viager une proprieté à Saint-Tropez. Mais il s'obstine à ne pas mourir, ce qui ne fait pas l'affaire de tout le monde...
Très bonne comédie francaise des années 70 . Le film raconte l'histoire dans les annees 30 de Louis martinet ( michel seraut ) un célibataire de 59 ans qui d'après son médecin Léon galipeau ( michel galabru ) n'a plus que deux ans a vivre . Léon galipeau fait alors une proposition a Louis martinet . il decide d'acheter en viager la maison de Louis Martinet . Le viager consiste a payer une maison et a être propriétaire de cette maison que le jour ou son propriétaire meurt . Léon galipeau est persuader qu'il aura la maison pour une boucher de pain dans a peine 2 ans a la mort de louis martinet . Mais au bout de 2 ans Louis martinet n'est toujour pas mort et se porte même en pleine santé . Les années passe et louis martinet se porte de mieux en mieux et Léon galipeau continue de payer le viager de la maison sans pouvoir en profiter . enerver par la situation il decide d'utiliser tout les stratagème pour " aider " Louis a mourir ... Une très bonne comédie au scénario originale très bien écrit et réaliser par pierre Tchernia . Le film est porter par un très bon casting . Michel seraut est excellent dans le rôle de Louis martinet personnage sympathique et très naïf . Michel galabru génial dans le rôle du machiavelique médecin Léon galipeau . sans oublier Claude brasseur dans le rôle du petit Noël qui a bien grandit . A noter l'apparition de gerard Depardieu dans l'un de ses tout premiers rôles a l'écran . la reconstitution des années 30 est très bonne grâce a de super décor et costumes . un film remplit de scénes cocasse ( la famille galipeau qui fait visiter les monuments de paris a louis martinet pour essayer de le tuer . la famille galipeau obliger de dormir a six dans un poulailler alors que Louis martinet dort tranquillement dans la maison ... ) et de répliques hilarantes ( Faite moi confiance ) . Un très bon moment .
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Vie scolaire (la) Vie scolaire (la) France 2019 Comédie 111 min.

1354 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 08/10/2022
Grand Corps Malade, Mehdi Idir Zita Hanrot, Liam Pierron, Soufiane Guerrab, Moussa Mansaly, Alban Ivanov, Antoine Reinartz, Hocine Mokando, Gaspard Gevin-Hié
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=266409.html
Une année au coeur de l'école de la république, de la vie... et de la démerde ! Samia, jeune CPE novice, débarque de son Ardèche natale dans un collège réputé difficile de la ville de Saint-Denis. Elle y découvre les problèmes récurrents de discipline, la réalité sociale pesant sur le quartier, mais aussi l'incroyable vitalité et l'humour, tant des élèves que de son équipe de surveillants. Parmi eux, il y a Moussa, le Grand du quartier et Dylan le chambreur. Samia s'adapte et prend bientôt plaisir à canaliser la fougue des plus perturbateurs. Sa situation personnelle compliquée la rapproche naturellement de Yanis, ado vif et intelligent, dont elle a flairé le potentiel. Même si Yanis semble renoncer à toute ambition en se cachant derrière son insolence, Samia va investir toute son énergie à le détourner d'un échec scolaire annoncé et tenter de l'amener à se projeter dans un avenir meilleur...
Après "Patients", Grand Corps Malade et Mehdi Idir récidivent dans le feel-good movie, sur fond d'égalité des chances.
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Vous N'Aurez Pas L'Alsace Et La Lorraine Vous N'Aurez Pas L'Alsace Et La Lorraine France 1977 Comédie 92 min.

246 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 13/03/2006
Coluche Coluche (Le Roi Gros Pif), Dominique Lavanant (La Reine Madeleine), Gérard Lanvin (Le Chevalier Blanc), Anémone (La Cousine Lucienne), Martin Lamotte (Le Bouffon), Michel Blanc (Antremont), Roland Giraud (Le Duc D'Orléans), Gérard Jugnot (Le Premier Capitaine Des Mousquetaires), Thierry Lhermitte (Le Héraut D'Armes), Marie-Anne Chazel (La Reine De Flandre), Christian Clavier (Le Narrateur), Luis Rego (Le Lieutenant Des Mousquetaires).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=31416.html
Les mousquetaires font la collecte de l'impôt et abusent de leurs pouvoirs en pillant tout. Le roi Gros Pif passe son temps à table en compagnie de la reine et de ses ministres. Mais une conspiration, menée par la reine, le bouffon et le cardinal, met fin au règne du tyran...
Note des spectateurs : 3/4

Fiche technique :

Couleur
Format du son : Mono
Format de projection : 1:66
Format de production : 35 mm

Secrets de tournage :

Coluche derrière la caméra
Avec Vous n'aurez pas l'Alsace et la Lorraine, Coluche s'essaie pour la première et unique fois à la réalisation. Il ne renouera pas l'expérience, insatisfait par le résultat final et l'échec commercial du film.

Une belle brochette d'acteurs
Vous n'aurez pas l'Alsace et la Lorraine regroupe une belle brochette de jeunes acteurs comiques qui faisaient alors leurs premières armes à l'écran. Parmi ceux-ci, Gérard Lanvin, Roland Giraud, Dominique Lavanant et également la quasi-totalité des membres du Splendid : Thierry Lhermitte, Gérard Jugnot, Michel Blanc, Christian Clavier et Marie-Anne Chazel.

On m'appelle le chevalier blanc
Gérard Lanvin reprend ici le rôle de chevalier d'opérette qu'il jouait au café-théâtre dans la pièce La Revanche de Louis XI. La chanson "On m'appelle le chevalier blanc" qu'il ne cesse d'interpréter durant le film a été composée par Serge Gainsbourg.


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8 Rue de l'Humanité 8 Rue de l'Humanité France 2021 Comédie 125 min.

1274 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 26/10/2021
Dany Boon Dany Boon, François Damiens, Laurence Arné, Yvan Attal, Alison Wheeler, Tom Leeb, Liliane Rovère, Jorge Calvo
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=283590.html
Les rues de Paris sont vides et silencieuses. Alors que certains ont préféré fuir la capitale, sept familles sont restées confinées dans un immeuble du 11ème au 8 rue de l’humanité avec entre autres ; une patronne de bistrot qui cherche le moyen de rester ouvert. Un scientifique ambitieux qui veut trouver le vaccin et ne plus jamais s’occuper d’analyses d’urines. Un hypocondriaque en panique mais heureux d’avoir enfin raison, sa femme avocate qui se bat pour concilier vie professionnelle et vie de famille, un coach sportif en ligne qui grossit au fil des semaines, sa fiancée enceinte qui fait le buzz en devenant chanteuse anti Covid, un riche self-made-man désespéré de ne pas avoir le niveau scolaire de son fils de 8 ans… et deux enfants de 8 et 10 ans qui, grâce au confinement, vont tomber amoureux.
Le nouveau film du comédien et réalisateur, une farce qui évoque les conséquences de la pandémie sur une petite copropriété, s’avère sympathique mais un peu ennuyeux.
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Ah ! si j'étais riche... Ah ! si j'étais riche... France 2002 Comédie 105 min.

33 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 18/04/2004
Michel Munz, Gérard Bitton Jean-Pierre Darroussin, Valeria Bruni-Tedeschi, Richard Berry, François Morel, Zinedine Soualem
http://www.dvdfr.com/dvd/dvd.php?id=8322
Aldo est représentant pour des produits capillaires. Il vit avec Alice, une femme sensible qui travaille beaucoup pour payer les dettes de son mari. Elle finit par craquer et lui annonce son désir de divorcer afin de refaire sa vie à Montpellier. Gérard, le nouveau patron d’Aldo, a des vues sur Alice. Il a de plus l’intention de faire le ménage dans l’entreprise en perte de vitesse : Aldo et ses amis sont menacés de licenciement. Mais le destin fait un signe à Aldo : il gagne plusieurs millions d’euros au loto. Dès lors, il décide de ne rien dire jusqu’au divorce et, bien qu’immensément riche, entreprend de continuer à vivre comme un pauvre...
On attendait beaucoup mieux de la part des scénaristes de LA VÉRITÉ SI JE MENS, qui réalisent là leur premier film. Scénario sans éclat et pas très drôle, casting mal dirigé (mis à part Valéria Bruni-Tedeschi et François Morel), mise en scène inexistante... Bref, tout ceci est très moyen !
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Alexandre le Bienheureux Alexandre le Bienheureux France 1967 Comédie 100 min.

676 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 10/05/2014
Yves Robert Philippe Noiret (Alexandre), Jean Carmet (La Fringale), Marlène Jobert (Agathe), Françoise Brion (La Grande), Paul Le Person (Sanguin), Tsilla Chelton (Madame Bouillot), Léonce Corne (Lamendin), Pierre Richard (Colibert), Pierre Maguelon (Verglandier), Antoinette Moya (Angele Sanguin), Madeleine Damien (Actrice).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=2511.html
Lorsque sa femme meurt, Alexandre décide de se consacrer à sa grande passion: la paresse. Il se couche pour plusieurs semaines. Son chien lui rapporte les provisions que lui sert la jolie Agathe, qui finit par le séduire. Mais, au moment de l'épouser, il se ravise, sa liberté et sa paresse risquant d'être compromises.
(Pour : 39% de *****, 34% de ****, 15% de ***, 8% de **, 3% de *, 0% de °)

Fiche technique :

Année de production : 1967
Box Office France : 2 219 405 entrées
Date de sortie DVD : 27 août 2013
Date de sortie Blu-ray : 24 avril 2013
Langue : Français
Colorimétrie : Couleur
Format de production : 35 mm
Type de film : Long-métrage
Format audio : Mono
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Alibi.com Alibi.com France 2017 Comédie 90 min.

1074 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 02/04/2020
Philippe Lacheau Philippe Lacheau, Élodie Fontan, Julien Arruti, Tarek Boudali, Nathalie Baye, Didier Bourdon, Medi Sadoun, Vincent Desagnat
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=247411.html
Greg a fondé une entreprise nommée Alibi.com qui crée tout type d'alibi. Avec Augustin son associé, et Medhi son nouvel employé, ils élaborent des stratagèmes et mises en scène imparables pour couvrir leurs clients. Mais la rencontre de Flo, une jolie blonde qui déteste les hommes qui mentent, va compliquer la vie de Greg, qui commence par lui cacher la vraie nature de son activité. Lors de la présentation aux parents, Greg comprend que Gérard, le père de Flo, est aussi un de leurs clients...
Dans cette histoire de menteur pris à son propre piège, avec variations exponentielles, tout y est. Avec en prime de nobles seconds rôles : Nathalie Baye et Didier Bourdon épatantissimes. Une comédie ? Mieux : un feu d'artifice.
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All Inclusive All Inclusive France 2019 Comédie 92 min.

1174 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 02/02/2021
Fabien Onteniente Franck Dubosc, François-Xavier Demaison, Josiane Balasko, Thierry Lhermitte, Caroline Anglade, Amelle Chahbi, Yvick Letexier, Kev Adams
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=253174.html
Planté par sa fiancée à l’aéroport, Bruno s’envole seul pour une semaine dans un club de vacances All Inclusive aux Caraïbes. Une mauvaise nouvelle n’arrivant jamais seule, il va devoir partager sa chambre avec Jean-Paul Cisse, éternel célibataire très envahissant. Avec  Lulu, retraitée et veuve très open, Caroline, Manon et Sonia, trois copines venues enterrer le divorce de la première et Edouard Laurent, le directeur du Club Caraïbes Princess, les deux vacanciers ne sont pas prêts d’oublier leur séjour sous le soleil des cocotiers.
Pour les fans de Franck Dubosc principalement.
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Amour Et Amnésie 50 First Dates USA 2003 Comédie 99 min.

195 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 19/01/2006
Peter Segal Adam Sandler (Henry Roth), Drew Barrymore (Lucy Whitmore), Rob Schneider (Ula), Sean Astin (Doug Whitmore), Lusia Strus (Alexa), Dan Aykroyd (Le Dr. Keats), Amy Hill (Sue), Allen Covert (Tom), Blake Clark (Marlin Whitmore), Maya Rudolph (Stacy), Pomaika'I Brown (Nick).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=49077.html
La vie de Henry Roth est simple. Lorsque ce vétérinaire spécialiste des animaux marins polaires ne travaille pas au parc Sea Life de Hawaï, il se consacre à son autre passion : les aventures sans lendemain avec de jolies touristes en mal de romantisme. Henry refuse toute liaison sérieuse par peur de compromettre son rêve de partir en Alaska étudier les morses...

Pourtant, lorsqu'il rencontre Lucy, il est tout de suite fasciné. Enfreignant sa propre règle qui lui interdit de charmer des jeunes femmes du coin, Henry aborde Lucy, discute agréablement avec elle et obtient même un rendez-vous pour le lendemain.

Lorsqu'il s'y présente, Lucy ne le reconnaît pas et hurle à l'agression. Henry va découvrir que la jeune femme souffre d'une étrange maladie qui, chaque nuit, lui fait tout oublier. S'il veut vivre quelque chose avec elle, chaque jour devra être comme le premier...
Note de la presse : 2/4 Note des spectateurs : 2/4

Fiche technique :

Couleur
Format du son : Dolby Digital DTS
Format de projection : 2:35.1 Cinémascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

Retrouvailles Sandler / Barrymore
Amour et amnésie marque les retrouvailles d'Adam Sandler et Drew Barrymore, les deux acteurs ayant déjà été partenaires dans la comédie romantique Demain on se marie en 1998. Tous deux participent également à la production de ce film, Drew Barrymore via sa société Flower Films et Adam Sandler avec sa compagnie Happy Madison.

2e collaboration Peter Segal / Adam Sandler
C'est la seconde fois que Peter Segal dirige Adam Sandler à l'écran, les deux hommes ayant déjà collaboré sur la comédie Self control en 2003.

Lieux de tournage
Amour et amnésie a été tourné en douze semaines, six à Los Angeles et six à Hawaï, plus une journée en Alaska, au large de Whittier, dans la baie du Prince Guillaume Sound. Les plus importants décors construits à Los Angeles ont été ceux des intérieurs du Hukilau Café, de la maison des Whitmore, ainsi que le bureau de Henry. A Hawaï, une grande partie des prises de vues se sont déroulées au parc aquatique Sea Life.

Une météo changeante
A Hawaï, l'équipe du film dut composer avec une météo extrêmement changeante. Peter Segal confie : " A Hawaï, nous étions en permanence en extérieur et tout nous échappait. La nature y est magnifique, mais le temps change si vite que la moindre scène avec un panorama devient un cauchemar. "


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Antilles sur seine Antilles sur seine France 2000 Comédie 104 min.

17 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 18/04/2004
Pascal Légitimus Pascal Légitimus, Chantal Lauby, Med Hondo, Edouard Montoute, Thierry Desroses
http://www.dvdfr.com/dvd/dvd.php?id=4220
Horace, maire de Marie-Galante, refuse de céder des terrains de sa commune convoités par une redoutable femme d’affaires qui veut construire un immense complexe immobilier. Conséquence : Lucia, l’épouse d’Horace, est kidnappée lors d’un séjour à Paris. Horace et ses deux fils partent dans la capitale pour la retrouver. Ils vont faire appel au Commandant Herman, chargée de l’enquête, et à toute la communauté antillaise pour arrêter les méchants.
Un film attachant comme tous les premiers films, mais, malgré une sincérité réelle et l'absence de cynisme, le film ne fonctionne pas.
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Astérix & obélix : mission cléopâtre France Comédie 0 min.

2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 30/12/2020
Alain Chabat .
http://www.allocine.fr
Furieuse que le puissant Jules César remette en cause la grandeur de sa culture, Cléopâtre, reine d’Égypte, accepte le défi d’édifier, en trois mois, la plus fabuleuse demeure du monde dans le désert. Si elle réussit en ce temps record, l’empereur reconnaîtra publiquement la supériorité du peuple égyptien. Or, plutôt que de faire appel à Amonbofis, l’architecte officiel dont elle trouve le travail trop classique, Cléopâtre confie le projet au lent et malhabile Numérobis, qui risque de servir de nourriture aux crocodiles s’il ne répond pas aux attentes de la reine. Désespéré, Numérobis part à la recherche de Panoramix, un ami de son père, qui sait fabriquer un philtre qui pourrait le tirer d’affaire. Au village de ces « irréductibles Gaulois », le druide accepte de l’accompagner en Égypte avec Astérix et Obélix, terrorisant les pirates au passage… Jaloux, Amonbofis met tout en œuvre pour faire échouer son concurrent et pousse les ouvriers à se révolter contre leurs conditions de travail. Les réclamations de l’ouvrière Itinéris, « qu’on ne capte pas toujours », convainquent Panoramix de distribuer à tous la potion magique, qui leur permettra de bâtir plus vite. Mais Amonbofis, ayant soudoyé le convoyeur pour qu’il se débarrasse de sa cargaison, oblige les Gaulois à chercher de nouvelles pierres avec Otis, le scribe trop bavard. Lors de cette escapade semi-touristique, Obélix, qui se dit affamé, brise le nez du Sphinx… Avant leur retour, nos amis échappent une nouvelle fois au traquenard de Nexusis, sbire d’Amonbofis. Le splendide palais étant presque achevé, Amonbofis s’associe à César pour le détruire. Heureusement, Cléopâtre intervient et, malgré sa mauvaise foi, César s’incline. Les Romains ayant fini la construction aux côtés des Égyptiens, Astérix retrouve la suivante dont il est tombé amoureux, des manuscrits de la bibliothèque d’Alexandrie sont offerts à Panoramix, Obélix peut enfin se goinfrer et Numérobis, qui s’est débarrassé d’Amonbofis, est finalement couvert d’or…
***** attention: ancienne fiche: infos partielles
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Astérix aux Jeux Olympiques Astérix aux Jeux Olympiques France 2007 Comédie 113 min.

501 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 25/12/2010
Thomas Langmann Clovis Cornillac (Astérix), Gérard Depardieu (Obélix), Alain Delon (Jules César), Benoît Poelvoorde (Brutus), Stéphane Rousseau (Alafolix), Vanessa Hessler (Princesse Irina), Jérôme Le Banner (Cornedurus), José Garcia (Couverdepus), Franck Dubosc (Assurancetourix), Bouli Lanners (Samagas), Jean-Pierre Cassel (Panoramix), Alexandre Astier (Malosinus), Michael Bully Herbig (Pasunmotdeplus), Santiago Segura (Docteurmabus), Nathan Jones (Humungus), Zinedine Zidane (Numérodix), Michael Schumacher (Schumix), Tony Parker (Tonus Parker), Jamel Debbouze (Acteur), Sim (Agecanonix), Adriana Karembeu (Madame Agecanonix), Jean Todt (Acteur), Amélie Mauresmo (Amélix), Elie Semoun (Le Juge Omega), Luca Bizzarri (Le Juge Alpha), Paolo Kessisoglu (Le Juge Beta), Francis Lalanne (Lalannix), Jean-Pierre Castaldi (Un Centurion), Pierre Tchernia (Le Narrateur), Vernon Dobtcheff (Un Druide), Vincent Moscato (Le Lutteur De La Délégation De Rhodes), Arsène Mosca (L'Envoyé Du Roi De Grèce), Mónica Cruz (Esmeralda), Dany Brillant (Le Goûteur De Miroir), Roland Menou (Goutteur De Bain), A. Lora (Le Contremaître De La Galère), Aaron Kirman (Un Athlète Romain), Bernard Lopez (Un Gaulois), Chouki Gtari (Un Garde Du Corps De Numérobis), Christophe Vassort (Le Légionnaire Sur La Palissade), Christophe Boyer De Choisy (L'Athlète Avec La Flamme Olympique), Cyril Corral (Un Légionnaire), Enrico Brignano (Le Commentateur Sportif), Dorothée Jemma (Bonemine), Eduardo Gómez (Cétautomatix), Eduardo Macgregor (Un Druide), Delphine Depardieu (Une Servante), Elric Thomas (Abraracourcix), Frédéric Forestier (Un Légionnaire), Javier Cidoncha (Un Enfant Gaulois), Iñigo Navares (Un Enfant Gaulois), Farid Khider (Le Lanceur De Javelot Grec), Jean-Christophe Barc (Un Civil Grec), Ludovic Bauer (Un Garde Prétorien), Laurent Devaux (Un Garde Prétorien), Luis Valdivieso Capell (Nésousix), Micha Rivault (Un Légionnaire), M. Oudjail (Un Marchand), Michel Berre (Un Centurion), Michail Krasnoborov Redwood (Moveric-Ferrari), Mustapha El-Atrassi (Un Soldat Romain), Mouloud Achour (Mouloudus), Momo Debbouze (Le Secrétaire De Numérobis), P. Ardura (Un Commissaire De Course), Rachid Bouchareb (L'Athlète Égyptien), Patrice Thibaud (L'Entraineur), Roland Menou (Un Légionnaire (Non Crédité)), R. Peralta (Le Fauconnier), Romain Tideschini (Patafix), Tony Gaultier (Ordralphabétix), Stéphane De Groodt (Numeric), S. Guabintani (Un Marchand), Yann Palleiro (Un Garde Prétorien), Elsa Pataky (Actrice), Arnold Overhaart (Stopix), (Acteur).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=61259.html
Pour remporter les Jeux Olympiques et permettre au jeune Alafolix d'épouser la Princesse Irina, Astérix et Obélix devront affronter le machiavélique Brutus, fils de César, au cours d'une Olympiade.
Note de la presse : 2/5
Note des spectateurs : 2/5 (Pour 12177 notes : 7 % de *****, 7 % de ****, 13 % de ***, 1 % de **, 73 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 6 791 276 entrées
Budget : 78 000 000 euros
N° de visa : 115670
Couleur
Format du son : Dolby numérique
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français

Secrets de tournage :

Clovis Cornillac, l'irréductible gaulois
Après Astérix et Obélix contre César en 1999 et Astérix et Obélix : mission Cléopâtre en 2002, Christian Clavier n'a pas souhaité enfiler à nouveau le costume de l'irréductible petit gaulois. C'est donc Clovis Cornillac qui prête ses traits à Astérix.

Le boulet de Frédéric Forestier
L'un des scénaristes et co-réalisateur du film, Frédéric Forestier, a signé en 2005 la comédie Le Boulet; énorme succès en salle avec plus de 3 millions d'entrées. Portée par le duo Benoît Poelvoorde et Gérard Lanvin, le film était scénarisé et produit par Thomas Langmann, réalisateur d'Astérix aux Jeux Olympiques.

De l'Espagne à Athènes
A l'origine, le troisième volet des aventures d'Astérix devait s'intituler Astérix en Hispanie, réalisé par Gérard Jugnot. Mais le projet a finalement capoté. C'est finalement Thomas Langmann qui met sur pied Astérix aux jeux Olympiques, via sa société "La petite Reine".

La préparation du tournage
Après la visite de plusieurs sites en Europe et en Afrique du Nord, ce sont les tout nouveaux studios d'Alicante, " La Ciudad de la luz ", en Espagne qui sont choisis. 95% du tournage s'est déroulé ici. En dehors d'une situation climatique idéale, d'une infrastructure flambant neuve, ces studios disposent aussi de vastes terrains vierges dominant la mer sur lesquels a été installé le plus vaste décor jamais construit pour un film français : le stade olympique.

Un budget pharaonique
Avec un budget avoisinant les 78 millions d'euros, Astérix aux Jeux Olympiques est le second plus gros projet de l'histoire du cinéma français, derrière les 90 millions de dollars du Le Cinquième élément de Luc Besson. A titre de comparaison, Astérix et Obélix contre César et Astérix et Obélix : mission Cléopâtre étaient respectivement dotés d'un budget de 41 et 49 millions d'euros. Vendu dans une soixantaine de pays, Astérix aux jeux Olympiques a en outre bénéficié d'un budget marketing record de 20 millions d'euros.

In memoriam
Astérix aux Jeux Olympiques est l'un des derniers rôles de Jean-Pierre Cassel, père de Vincent Cassel, sous les traits du druide Panoramix. L'acteur est en effet décédé en avril 2007.

Idées fixes
Dès le départ, Thomas Langmann souhaitait bâtir le scénario du film autour de deux idées clés. La première devait montrer un duo-duel entre César et Brutus, lequel n'a qu'une idée en tête : prendre la place de son père. La seconde était une histoire d'amour entre un jeune gaulois et la princesse grecque que convoite aussi Brutus, mais dont la main sera promise au vainqueur des Jeux Olympiques.

Les costumes en chiffres
Le film compte plus de 1000 costumes différents, dont 10 robes rien que pour la princesse grecque Irina, presque autant pour les cuirasses et toges de Jules César et Brutus, des tenus d'athlètes, les toges des spectateurs, plus de 300 perruques, des centaines de postiches de nattes, de moustaches, de barbes et autres accessoires.

Sportifs de haut niveau
Quoi de mieux que de montrer, même le temps d'une courte scène, des sportifs de haut niveau lorsque l'on est aux Jeux Olympiques ? Telle est en tout cas l'une des idées de Thomas Langmann, qui n'a pas hésité à convaincre des stars du sport comme Amélie Mauresmo; Zinedine Zidane; Michael Schumacher en conducteur de char qui ressemble étrangement à une célèbre écurie ou encore Tony Parker, à prêter leur concours dans le film !

La course de char
Si le légendaire Ben-Hur avait sa course de char, Astérix a aussi la sienne ! C'est bien sûr un des moments forts du film. Cascades et chevaux ont été confiés à un grand spécialiste, l'Espagnol Ricardo Cruz, qui a notamment travaillé sur Le Dernier samouraï avec Tom Cruise et sur Alexandre d'Oliver Stone. Près de 60 chevaux ont été mobilisés pour l'occasion et entraînés à la course de char pendant huit semaines.

Les effets numériques
Astérix aux Jeux Olympiques fait appel à plus de 1000 trucages numériques en post-production ! Ils ont d'ailleurs mobilisé une équipe de près de 200 personnes à temps plein, qui s'est également chargée de faire de nombreuses extensions numériques de décors comme les gradins du stade, ou les palais de Samagas et de César.

Rien n'est trop beau pour le sport
La piste du stade, entièrement construite, mesure à elle seule 265 m de long. La construction du site a mobilisé à temps plein près de 150 personnes. Un décor qui devait en outre résister aux dures conditions climatiques de la région d'Alicante : un vent venant de la mer, un air chargé d'humidité, une chaleur écrasante en août...

Comiques nouvelle génération
Pour les rôles secondaires, la production a souhaité engager des acteurs Européens, la plupart du temps des comiques très populaires dans leurs pays. On trouve donc Michael Herbig, l'équivalent de Mike Myers en Allemagne ; l'Espagnol Santiago Segura, mais aussi Dany Boon, Franck Dubosc, le Québécois Stéphane Rousseau, Jamel Debbouze, Elie Semoun...

Par Mercure, arrêtes ton char !
Clin d'oeil amusant et anachronique, les chars qui participent à la course dans l'arène sont loin de ce que l'on a l'habitude de voir...Il y en a même un, rouge étincelant que conduit Michael Schumacher, qui ressemble plus à une Formule 1 sortie d'une célèbre écurie italienne qu'à un char antique ! Rien d'étonnant au fond, lorsque l'on sait que ce dernier a été six fois champion du monde !

Un gaulois qui s'exporte !
Depuis la parution d' Astérix le Gaulois en 1961, créé par les géniaux René Goscinny et Albert Uderzo, les 33 albums que constituent les aventures de l'irréductible village de gaulois se sont vendus à plus de...300 millions d'exemplaires dans le monde ! Ils sont même traduits dans plus de 70 langues, y compris...en latin !

Les lieux de tournage
Le film a été tourné quelques jours dans la forêt de Fontainebleau pour l'environnement du petit village des gaulois, ainsi qu'à Alicante en Espagne, pendant plusieurs mois.

Un grand nom de la photo
C'est Thierry Arbogast qui signe la photographie du film. Très réputé dans sa discipline, il a en outre signé la photographie de nombreux films de Luc Besson, dont Nikita, Le Cinquième élément et Jeanne d'Arc. On lui doit aussi celle des Les Rivières Pourpres de Mathieu Kassovitz, et du survolté Le Baiser mortel du dragon.

Une décoratrice de renom
La conception du gigantesque stade olympique a été confiée à Aline Bonetto, la fidèle décoratrice de Jean-Pierre Jeunet, qui travaille avec lui depuis Delicatessen, et pour qui elle a créé les décors des tranchées d'Un Long dimanche de fiançailles (qui lui a valu son deuxième César et sa première citation à l'Oscar).

Costumes sur mesure
La créatrice des décors n'est pas la seule complice de Jean-Pierre Jeunet sur le plateau, puisque c'est Madeline Fontaine, nominée aux Césars pour Le Fabuleux destin d'Amélie Poulain et César pour Un Long dimanche de fiançailles, qui a été choisie pour les costumes.

Poelvoorde fils de Delon !
C'est en 2005 que Benoît Poelvoorde a révélé qu'il jouerait Brutus, le fils adoptif et perfide de Jules César. Un Empereur des Gaules incarné par une légende du cinéma : Alain Delon. "Je vais être le fils de Delon ! T'imagines Delon en César déclamer : " Avé moi ! Mais comment ai-je pu engendrer un fils aussi vilain ? " Et moi je lui réponds : " Papa ! Papa ! On se ressemble quand même un peu...Si si regarde ! On a les mêmes yeux !" a-t-il déclaré.

Un rêve d'enfant
C'est Thomas Langmann qui est à l'origine de la transposition au cinéma des aventures du petit gaulois. Il a en effet fait croire, il y a 15 ans, qu'il était mandaté par son père, Claude Berri, pour jeter les bases d'un tel projet et a organisé, avec la complicité de la fille du dessinateur d'Astérix, Sylvie Uderzo, la rencontre entre les deux hommes.

Cartons au Box-office
Astérix et Obélix contre César, réalisé par Claude Zidi en 1999, a fait le chiffre astronomique de 9 millions d'entrées France. Trois ans plus tard avec Astérix et Obélix : mission Cléopâtre, Alain Chabat pulvérise ce chiffre déjà élevé : près de 15 millions de spectateurs.

Le roi Arthur s'invite aux JO !
Alexandre Astier, bien connu des téléspectateurs en roi Arthur désabusé dans les aventures décalées, anachroniques et hilarantes de Kaamelott, campe dans Astérix aux Jeux Olympiques le chef des Prétoriens Malosinus, fidèle de Brutus.
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Au Poste! Au Poste! France 2018 Comédie 71 min.

1115 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 16/06/2020
Quentin Dupieux Benoît Poelvoorde, Grégoire Ludig, Marc Fraize, Anaïs Demoustier, Orelsan, Philippe Duquesne, Jacky Lambert, Jeanne Rosa
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=252378.html
Un poste de police. Un tête-à-tête, en garde à vue, entre un commissaire et son suspect.
La nonchalance moustachue de Ludig opposée au zèle nicotiné d’un Poelvoorde en feu (la fumée qu’il inhale sort d’ailleurs de son ventre par un trou), crée rapidement des étincelles.
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Au Secours, J'ai 30 Ans ! Au Secours, J'ai 30 Ans ! France 2004 Comédie 93 min.

271 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 26/12/2006
Marie-Anne Chazel Pierre Palmade (Yann), Giovanna Mezzogiorno (Kathy), Nathalie Corré (Tara), Franck Dubosc (Léo Melvil), François Morel (Thomas), Marthe Villalonga (Jeanne-Marie), Arnaud Giovaninetti (Romain), Bernard Yerlès (Gwen), Marie-Anne Chazel (la voix de la mère de Cathy au téléphone), Thierry Lhermitte (lui-même)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=54102.html
Ils sont amis depuis l'enfance et se sont juré de toujours s'entraider. Ensemble, Kathy, Tara et Yann ont quitté leur île bretonne pour s'installer à Paris. Alors que Yann est heureux avec Alfredo, son compagnon, les deux filles connaissent des vies sentimentales plutôt désastreuses.

Tara, aussi rieuse que peu sûre d'elle, se fait esclavagiser par Thomas, petit prof égocentrique et mesquin. Elle compense ses frustrations amoureuses et professionnelles pour une boulimie dévastatrice.

Secrète, Kathy vit seule et s'arrange pour qu'aucun homme ne l'approche, pas même Romain, l'un de ses collègues fasciné par son humour et sa beauté. La découverte de la maladie de Yann va tout remettre en cause.

Convaincu qu'il ne lui reste que peu de temps à vivre, Yann oblige ses deux amies à reprendre leur vie en main. Opérant un véritable chantage à l'amitié, il leur fixe un ultimatum...
Fiche technique :

Budget : 5,33 millions d'euros
Box Office France : 227 865 entrées
Box Office Paris : 44 340 entrées
N° de visa : 109 264
Couleur : Couleur
Format du son : Dolby SRD/DTS EX
Format de projection : 1.85 : 1
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français

Secrets de tournage :


Marie-Anne Chazel confie ce qui lui a donné envie de passer derrière la caméra : "J'avais envie de raconter une histoire à ma façon et je me sentais enfin prête. Je ne suis pas venue à la réalisation par principe ou parce que beaucoup de mes camarades l'avaient fait, mais vraiment pour exprimer une sensibilité autrement que par le seul jeu."


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Auberge Rouge (l') Auberge Rouge (l') France 2007 Comédie 90 min.

530 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 07/01/2011
Gérard Krawczyk Josiane Balasko (Rose), Christian Clavier (Martin), Gérard Jugnot (Le Père Carnus), Jean-Baptiste Maunier (Octave), Sylvie Joly (La Comtesse De Marcillac), Anne Girouard (Marie-Odile De Marcillac), François-Xavier Demaison (Simon Barbeuf), Frédéric Epaud (Violet), Juliette Lamboley (Mathilde), Urbain Cancelier (Philippe De Marcillac), Laurent Gamelon (Le Bûcheron), Olivier Saladin (Le Cocher), Jean-Christophe Bouvet (Maître Rouget), Igor Skreblin (Le Montreur D'Ours), Christian Bujeau (Le Capitaine), Jan Rouiller (Duflot).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=119641.html
A la fin du XIXème siècle, la sinistre auberge du Croûteux se dresse au milieu des sauvages montagnes du massif des Pyrénées. L'établissement est tenu par Martin et Rose, un couple d'aubergistes qui fait régulièrement assassiner par Violet - leur fils adoptif sourd muet - les voyageurs solitaires pour les détrousser. Par un soir d'orage, le bon père Carnus a sous sa responsabilité un adolescent qu'il doit conduire à un monastère perdu dans la montagne...
Note de la presse : 2/5
Note des spectateurs : 2/5 (Pour 1240 notes : 13 % de *****, 20 % de ****, 26 % de ***, 2 % de **, 39 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 799 355 entrées
N° de visa : 116414
Couleur
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français

Secrets de tournage :

Inspiré d'un fait divers
L'histoire de L'Auberge rouge est inspirée d'un authentique et horrible fait divers survenu en Ardèche dans les années 1830 : Pierre et Marie Martin, deux anciens fermiers devenus propriétaires de l'Auberge de Peyrebeille, sont reconnus coupables d'avoir assassiné et détroussé des voyageurs ayant eu le malheur de venir frapper à leur porte. Ils seront guillotinés dans la cour même de leur établissement, devant une foulede près de 30 000 personnes.

Le remake d'un classique
L'Auberge rouge est le remake de L'Auberge rouge de Claude Autant-Lara, réalisé en 1951 avec Fernandel et Francoise Rosay en vedettes.

Avant Autant-Lara et Krawczyk...
Avant d'inspirer les cinéastes Claude Autant-Lara (L'Auberge rouge, 1951) et Gérard Krawczyk (L'Auberge rouge, 2007), "l'affaire de l'auberge rouge" fournit à Honoré de Balzac la matière d'un roman publié en 1831 dans La Revue de Paris, édité en volume chez Gosselin dans les Nouveaux contes philosophiques. Ce roman fut lui-même à l'origine d'un film muet réalisé par Jean Epstein en 1923 (L'Auberge rouge).

La genèse du projet
Christian Clavier souhaitait depuis longtemps revisiter le classique de Claude Autant-Lara. L'acteur et coscénariste de cette nouvelle version explique : "Ça remonte à l'époque de ma collaboration avec Jean-Marie Poiré. J'avais vu le film d'Autant-Lara étant enfant, et il m'avait beaucoup impressionné : c'était à la fois un conte, avec Carette et Francoise Rosay qui étaient très effrayants, et une comédie grâce à Fernandel. Le mélange des deux en faisant un film très intéressant, vraiment à part." En 2005, Clavier décida qu'il était temps de redonner un nouveau souffle à cette histoire et proposa l'idée au producteur Christian Fechner, son complice, producteur de la saga des Bronzés. Celui-ci lui avouera d'ailleurs avoir également songé à faire un remake du film d'Autant-Lara. Une coïcidence qui ne pouvait que les convaincre de se lancer dans ce passionnant challenge.

Un remake infidèle et respectueux
Donner naissance à cette nouvelle Auberge rouge a été un véritable challenge. Christian Clavier explique : "Le problème, avec les remakes, c'est que si c'est pour refaire la même chose, ce n'est pas très intéressant. Il faut savoir être infidèle tout en respectant ce qui fait la force de l'original." Ainsi, à partir du postulat de base de L'Auberge rouge de Claude Autant-Lara (un assassin qui se confie à sa victime, un prêtre), Clavier et son compère d'écriture Michel Delgado se sont réappropriés le film. C'est Gérard Jugnot, le prêtre de la nouvelle version, qui parle le mieux de cette nouvelle vision : "Ils ont effectué un gros travail de dépoussiérage. Tout en conservant l'esprit caustique insufflé par Jean Aurenche et Pierre Bost, ils ont étoffé les personnages des voyageurs. Surtout, ils ont rendu le prêtre plus actif : la note sur laquelle jouait Fernandel dans le film original était uniquement une note de peur ; là, le père Carnus va vraiment mettre des bâtons dans les roues des assassins."

Trois bronzés dans l'auberge
L'Auberge rouge réunit trois membres de la troupe du Splendid, qui ont notamment connu le succès avec des films comme Les Bronzés ou Le Père Noël est une ordure. Ainsi, deux ans après Les Bronzés 3 amis pour la vie, c'est Josiane Balasko, Christian Clavier et Gérard Jugnot que l'on retrouve dans cette auberge pas comme les autres.

Un casting comique en or
Outre les "bronzés" Josiane Balasko, Christian Clavier et Gérard Jugnot, la distribution de L'Auberge rouge donne la part belle à de nombreux comiques hexagonaux, de toutes générations : on retrouve ainsi l'expérimentée Sylvie Joly, le jeune François-Xavier Demaison, Anne Girouard, la Guenièvre de la série Kaamelott ou encore Olivier Saladin de la troupe des Deschiens.

L'Auberge : un personnage à part entière
L'auberge de L'Auberge rouge se devait d'être un personnage à part histoire du film. Pour le chef décorateur Jacques Bufnoir, ce fut un véritable challenge de donner naissance à cette bâtisse chargée de tant d'histoire(s). Mais devait-elle être forcément rouge ? "Pas forcément",explique-t-il. "Au départ, elle était d'un blanc crayeux puis j'ai eu l'idée du rouge. J'en ai parlé à Gérard Krawczyk mais on hésitait car le rouge, c'est casse-gueule. D'un autre côté, il me paraissait intéressant d'avoir cette tâche rouge au milieu du vert des sapins, je trouvais que cela renforçait l'aspect dramatique du lieu." Bufnoir et son équipe d'artisans ont ensuite effectué un gros travail de patine sur l'extérieur comme l'intérieur de l'auberge : le bois a été brûlé, passé à la brosse métallique, peint, décapé afin que l'endroit sente le vécu. Par ailleurs, les murs de l'auberge ont été bâtis légèrement de biais : ils ont "du pied", ce qui a pour effet d'alourdir le lieu, de le rendre plus oppressant."

De l'importance des costumes
Pour habiller les comédiens de L'Auberge rouge, Gérard Krawczyk a fait appel au chef costumier Olivier Beriot, avec qui il avait déjà collaboré sur Fanfan La Tulipe. Celui-ci explique : "Comme pour Fanfan, on est dans un film en costumes rigolo, décalé. Là, on est en 1830, en pleine Restauration. C'est une époque que je n'avais jamais abordée au cinéma. J'ai donc commencé par me plonger dans les caricatures de Daumier. Son travail m'a beaucoup inspiré."
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Being Light Being Light France 2001 Comédie 95 min.

366 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 14/06/2008
Jean-Marc Barr, Pascal Arnold Romain Duris (Maxime Lecocq), Elodie Bouchez (Justine), Jean-Marc Barr (Jack Lesterhoof), Isabelle Candelier (Vanessa), Philippe Duquesne (M. De La Martinière), Jean-Christophe Bouvet (Le Réceptionniste).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=28633.html
Maxime, un jeune homme de 25 ans, débarque à Paris, mais souhaite rejoindre Justine, la femme qu'il aime, en Inde. Au bar de l'hôtel Raphaël, il fait la connaissance de Jack Lesterhoof, un riche homme d'affaires qui lui propose de devenir son interprète pour un rendez-vous important. Maxime accepte.

Les deux hommes deviennent bientôt amis. Jack décide de faire un break, de rompre avec la routine et d'accompagner Maxime en Inde.

Fiche technique :

Budget : 6 millions de FF
Couleur
Format du son : Dolby numérique
Format de projection : 1.85 : 1
Format de production : DV
Tourné en : Français

Secrets de tournage :


Le tournage de Being light s'est déroulé en Inde. Pour Jean-Marc Barr, le choix s'est porté sur cette destination lointaine car le souhait était de faire le film en "un lieu qui transmette l'esprit". Tourner dans ce pays fut une expérience unique et un peu risquée. "Concrètement, on tournait dans la rue, sans autorisation et en équipe réduite. Donc on a vraiment pu capter la vie de la rue, les marchés, les villages, les temples, la mer. On a commencé le film sans même avoir les visas indiens. Si tout tombait à l'eau, on avait un investissement de 6 millions de francs pour rien", raconte ainsi Jean-Marc Barr.


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Beuze (la) Beuze (la) France 2002 Comédie 90 min.

395 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 22/12/2010
François Desagnat Michaël Youn (Alphonse), Vincent Desagnat (Scotch), Zoé Félix (Dina), Alex Descas (Shaft), Lionel Abelanski (Perez), Jean-Francois Gallotte (Marceau), Hans Meyer (Rudolf Maier), Youssef Diawara (Sam), Makan Sidibé (Dave), Ginette Garcin (Madame Batin), Kool Shen (Lord Fatal), Laurent Pons (V.R.), Catherine Benguigui (La Spécialiste De Rap), Gad Elmaleh (Le Spécialiste Des Stups), Benjamin Morgaine (Le Dj Du Bar De La Plage), Omar Sy (Michel Dembélé, Le Voisin), Kad Merad (Le Directeur De Pacific Recordings), Frédérique Bel (La Fille Nue Dans Le Spot Publicitaire), Valérie Benguigui (Actrice).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=48388.html
Alphonse Brown, fils caché de James Brown, et Scotch sont amis depuis l'enfance. Ils vivent au Havre de petits deals minables jusqu'au jour où Alphonse se fait serrer.Après un an de prison, il retrouve Scotch et la liberté avec la ferme intention de tirer un trait sur les galères du passé pour suivre les traces de son père dans la musique. Le soir de la libération d'Alphonse, sa vie et celle de Scotch vont basculer quand ils découvrent dans un bunker, une vieille malle au contenu mystérieux.Alors qu'ils débarquent à Paris dans l'espoir d'entamer une grande carrière dans la musique, ils vont vite se rendre compte que leur trésor est l'objet de toutes les convoitises...
Note de la presse : 2/4
Note des spectateurs : 2/4 (Pour 3650 notes : 12 % de ****, 13 % de ***, 18 % de **, 31 % de *, 27 % de °)

Fiche technique :

Box Office France : 1 982 196 entrées
Budget : 5,27 millions d'euros
N° de visa : 105279
Couleur
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français

Secrets de tournage :

"Le Frunkp"
Le titre-phare de la bande originale de La Beuze, à savoir "Le Frunkp", a été remanié par Faf Larage (rappeur déjà apparu dans le collectif One shot pour Taxi 2). Interprété par Michaël Youn sous le pseudonyme Alphonse Brown, cet essai ne représente pas une première pour le comédien dans le domaine de la chanson puisqu'il avait déjà fait danser la France entière avec Stach stach, au sein de son groupe Les Bratisla boys.

Gad Elmaleh et Michaël Youn
Gad Elmaleh, qui apparaît dans La Beuze, n'est pas un inconnu dans l'univers de Michaël Youn. Le comédien a en effet enregistré une chanson aux côtés des Bratisla boys en 2002, intitulée It's kyz mai life.

Des apparitions surprenantes
De nombreuses personnalités ont accepté de figurer au générique de La Beuze. On retrouve ainsi des acteurs comiques, tels que Gad Elmaleh, Kad Merad, Omar Sy, mais aussi d'autres apparitions plus surprenantes, telles que Ginette Garcin et Kool Shen, dont c'est la deuxième apparition cinématographique après Old School en 2000.

Le retour de Benjamin
Michaël Youn a rencontré ses deux meilleurs amis au cours de ses études : Vincent Desagnat et Benjamin Morgaine, qui l'ont toujours accompagné lors de ses différents sketches dans l'émission Morning Live ainsi que dans le groupe-gag Les Bratisla boys. L'affiche de La Beuze pourrait penser à croire que le groupe s'est réduit à Michaël et Vincent. Erreur : Benjamin fait une courte apparition dans le film, en DJ du bar de la plage.

Un coach personnalisé
Michaël Youn et Vincent Desagnat ont bénéficié d'un coach personnel qui leur permettait de se perfectionner lors de leurs répétitions sur le tournage. Ils ont choisi Eric Théobald, qui est également le metteur en scène du spectacle de Michaël Youn, le one-man-show "Pluskapoil".

Reformation d'une équipe
Tout le monde ou presque se connaissait déjà sur le tournage de La Beuze. En effet, Michaël Youn et Vincent Desagnat avaient déjà joué sous la direction de François Desagnat et Thomas Sorriaux dans un court métrage réalisé en 2000, et intitulé La Malediction de la mamie. La "mamie" en question était jouée par Francia Séguy, qui n'est autre que la grand-mère de Benjamin Morgaine, le troisième trublion des Bratisla boys.

Tournage familial
Le réalisateur de La Beuze, François Desagnat, n'est autre que le grand frère de Vincent Desagnat, l'un des interprètes principaux du film.

Le choix de Zoé Félix
La comédienne Zoé Félix n'a pas été immédiatement retenue pour le tournage de La Beuze. Elle connaissait déjà François Desagnat, mais le personnage de Dina était censée être au départ métis. Or, quelques jours avant le début du tournage, la comédienne initialement prévue s'est désistée, laissant l'opportunité à Zoé Félix de démontrer ses talents au directeur de casting. Celui-ci assura aux deux réalisateurs que la jeune femme était le mieux placée pour reprendre le rôle.


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Bison (le) Bison (le) France 2003 Comédie 96 min.

2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 18/04/2004
Isabelle Nanty Isabelle Nanty, Edouard Baer, Pierre-François Martin Laval, Nicolas Marais, Marie Martin, Tilly Mand
http://www.dvdfr.com/dvd/dvd.php?id=9833
Louis Le Bison est un "bobo" de quarante ans, pianiste à ses heures perdues. Il vient d'emménager dans un appartement cossu des quartiers chics de Paris. Amateur de calme, il voit ses matinées écourtées par le bruit de l'aspirateur de Dorine, sa voisine de palier, et accessoirement gardienne de l'immeuble. Chez elle, l'ambiance est bien plus tumultueuse. Enceinte, la concierge vient de se faire quitter par son mari Joël, lassé par le train-train quotidien. Elle s'occupe tant bien que mal de ses quatre enfants turbulents et tente de garder le moral. Mais pour ne pas s'effondrer, Dorine a besoin d'un petit coup de pouce. Et même s'il ne semble pas déterminé à s'investir, Le Bison est le seul qui puisse l'aider...

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Boire et déboires Blind Date USA 1987 Comédie 96 min.

1184 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 01/03/2021
Blake Edwards Bruce Willis, Kim Basinger, John Larroquette, William Daniels, George Coe, Mark Blum, Phil Hartman, Stephanie Faracy
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=2649.html
Walter davis, ancien artiste devenu analyste dans une importante société financière, rencontre Nadia par l'intermédiaire de son frère Ted. Mais celle-ci est extrèment sensible à l'alcool. Walter charmé oublie ce détail et fait boire Nadia ...
Le scénario est original, Bruce Willis nous offre une de ses meilleurs interprétation dans le registre comique et forme un couple plein de charme avec la merveilleuse et sexy Kim Basinger!!!
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Borat, Leçons Culturelles Sur L'Amérique Au Profit Glorieuse Nation Kazakhstan Borat USA 2005 Comédie 90 min.

346 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 04/05/2008
Larry Charles Sacha Baron Cohen (Borat), Ken Davitian (Azamat Bagatov), Pamela Anderson (Elle-Même).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=109678.html
Borat, reporter kazakh, est envoyé aux Etats-Unis par la télévision de son pays pour y tourner un reportage sur le mode de vie de cette nation vénérée comme un modèle. Au cours de son périple, il rencontre de vraies personnes dans des situations authentiques, avec les conséquences les plus incroyables. Son comportement à contre-courant provoque les réactions les plus diverses, et révèle les préjugés et les dessous de la société américaine. Aucun sujet n'échappera à sa soif d'apprendre, même les plus extrêmes. Un vrai choc des cultures...
Fiche technique :

Budget : 18 000 000 $
Box Office France : 782 938 entrées
N° de visa : 116230
Couleur
Format du son : Dolby SR + Dolby SR-DTS & SDDS
Format de projection : 1.85 : 1
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

Sacha "Borat" Cohen
Borat est un personnage créé par le comique 02 Anglais, Sacha Baron Cohen, plus connu sous le nom d'Ali G. Originaire du Kazakhstan, Borat Sagdiyev est un journaliste fictif de la télévision kazakh, apparu pour la première fois en Angleterre sur Channel 4 dans l'émission Da Ali G show. Faussement candide, il tentait de soulever les paradoxes et l'hypocrisie de la société la société britannique par le biais d'interviews satiriques où ses questions misogynes, homophobes et antisémites ne manquaient pas de provoquer des réactions inattendues...

Tensions diplomatiques
Le personnage de Borat, et sa manière de présenter le Kazakhstan sous un jour peu flatteur (les habitants y sont homophobes, obnubilés par le sexe et boivent de "l'urine de cheval fermenté"), n'a pas manqué de soulever la polémique auprès des autorités politiques du pays d'Asie Centrale qui a multiplié les communiqués condamnant l'humour de Sacha Baron Cohen. Toujours aussi provocateur, Borat a alors publié un message vidéo en réponse aux attaques où il déclare, non sans ironie, qu'il "soutient la décision de son gouvernement de poursuivre ce juif". Si le gouvernement kazakh affirme n'avoir jamais eu l'intention d'attaquer Sacha Baron Cohen, il l'a toutefois invité à se rendre véritablement au Kazakhstan pour se rendre compte de la réalité du pays.

Interdit en Russie
Le distributeur russe de Borat a décidé de ne pas montrer le film dans son pays afin de ne pas choquer la sensibilité des russes, estimant qu'ils pouvaient se sentir visés par les caricatures de Sacha Baron Cohen.

Borat à la Maison Blanche
Pendant la voyage officiel du président kazakh, Nursultan Nazarbayev, à Washington, Borat a publié un communiqué de presse expliquant que le dirigeant était en fait venu aux Etats-Unis pour faire la promotion de son film. Multipliant les provocations, le faux journaliste est allé au même moment à la Maison Blanche pour remettre une invitation à George W. Bush pour la projection de son film. Il a toutefois été poliment éconduit par les autorités. Donald Rumsfeld, Bill Gates, O. J. Simpson et Mel Gibson ont eux aussi été invités.

Contre le racisme
En dehors de son personnage de Borat, Sacha Baron Cohen a longtemps lutté contre le racisme et les discriminations. Sa thèse d'étudiant intitulée "Un cas d'erreur d'identités - l'alliance entre Juifs et Noirs" examinait la nature de la coopération entre les communautés afro-américaine et juive et suggérait des moyens d'améliorer les relations actuelles. De plus son émission Da Ali G Show a été recommandée pour son effet positif sur les relations interraciales par la CRE (Commission for Racial Equality).

Dans la peau de Borat Sagdiyev
Borat, fidèle à lui-même, s'est exprimé à propos des Etats-Unis : "Nous voulons être comme Américains. L'Amérique a les plus belles femmes du monde ? par exemple Liza Minnelli et Elizabeth Taylor. Amérique s'intéresse aussi surtout à la démocratie et au porno. J'aime bien ! Je être très excité faire ce film !"

Azamat, producteur kazakh
Azamat Bagatov (Ken Davitian) est le (faux) producteur kazakh qui a permis à Borat de partir aux Etats-Unis "Je participe à ce projet parce que j'ai une grande expérience de l'industrie du cinéma et de la télévision,explique-t-il. Au cours de ces vingt dernières années, j'ai personnellement visionné 27 films. J'ai aussi eu ce job parce que je suis le seul et unique producteur du Kazakhstan." Extrêmement fier du film, Borat ajoute : "Aucune dépense n'a été épargnée pour porter le film à l'écran. Ce documentaire être film le plus cher jamais fait au Kazakhstan. Il a coûté 48 millions de tenge ? à peu près 5000 dollars américains. Le Ministère de l'Information a participé budget en vendant uranium à hommes au teint marron."

Le Kazakhstan en... Roumanie
Les premières scènes de Borat, où il présente son village natal, n'ont pas été tournées au Kazakhstan mais en Roumanie, à Moroieni, un petit village de tsiganes situé à deux heures au Nord de Bucarest. Reconnaissants pour la coopération et la gentillesse des habitants, la production et Sacha Baron Cohen leur ont fait cadeau d'ordinateurs, de sacs à dos, de matériel, et de livres pour l'école locale.

Tournage mouvementé
La productrice exécutive Monica Levinson a dû passer une nuit en prison après un malentendu avec la police New-Yorkaise. Elle avait emprunté à un hôtel local un téléphone, un radio-réveil, et un édredon, destinés à être utilisés comme accessoires. Même s'ils avaient une autorisation de tournage et une police d'assurance de cinq millions de dollars pour les biens perdus ou volés, la police de New York n'a rien voulu entendre et a procédé aux arrestations. Par la suite, le FBI a régulièrement dû suivre l'équipe du film ainsi que Borat, qui n'a jamais révélé sa véritable identité.

Avalanche de procès
Pour tourner Borat, Sacha Baron Cohen n'est jamais sorti de son personnage de reporter kazakh faisant croire qu'il tournait un véritable documentaire étranger. Suite à la sortie du film aux Etats-Unis, certaines personnes apparaissant dans le film n'ont pas hésité à poursuivre Sacha Baron Cohen en justice, estimant qu'il avait utilisé leur image à leur insu et qu'il les avait humiliés en public. C'est le cas notamment du concessionnaire automobile, de la famille qui accueille Borat et des étudiants qui l'ont invité à boire un verre dans leur camping-car. A l'étranger, les figurants roumains se sont également sentis touchés par le film qui les fait passer pour des gens racistes, homophobes et irresponsables.

Borat au cinéma
Ce n'est pas la première fois que le personnage de Borat a droit aux honneurs du grand écran. Il a déjà été brièvement aperçu dans Ali G face à Ali G lui-même lors d'un dîner mondain.

Récompensé par... Groland
Borat a reçu le Gro Prix du Festival du Film Grolandais de Quend-Plage-les-Pins en 2006.

Présenté, tant bien que mal, à Toronto
Borat a été présenté en avant-première au festival du Film de Toronto en septembre 2006. Le faux reporter s'est d'abord fait remarqué en arrivant sur le tapis rouge conduisant une charrette tirée par des femmes déguisées en paysannes... Il s'est ensuite livré à une séance de question réponses avec le public après l'interruption du film suite à un problème technique.


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Boss (le) The Man USA 2005 Comédie 85 min.

336 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 08/07/2007
Les Mayfield Samuel L. Jackson (L'Agent Spécial Derrick Vann), Eugene Levy (Andy Mcshane), Luke Goss (Joey), Miguel Ferrer (L'Agent Peters), Randy Butcher (Le Flic Du Commissariat), Susie Essman (Le Lieutenant Carbone), Peter Kosaka (L'Homme Dans L'Ascenseur), Anthony Mackie (Booty), Gigi Rice (Susan), Kevin Rushton (Thug), Horatio Sanz (Diaz), Rachael Crawford (Dara Vann).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=48222.html
Sale temps pour l'agent fédéral Derrick Vann... Son coéquipier, mouillé dans un gigantesque vol d'armes, vient d'être retrouvé assassiné. Soupçonné à son tour, Vann n'a que quelques heures pour coincer le gang et retrouver l'arsenal, qui va être revendu et dispersé...

Cette mission s'annonçait déjà assez compliquée sans que Vann soit en plus obligé de faire équipe avec un malheureux représentant en matériel dentaire, Andy Fiddler, que les trafiquants ont pris par erreur pour l'acheteur du butin...

Vann n'a pas le choix : pour piéger les redoutables criminels, lui, le pro, va devoir s'associer avec un civil gaffeur et trop bavard. Prendre des risques était son métier, mais rien ne l'avait préparé à en prendre autant avec un boulet pareil...
Note de la presse : 2/4 Note des spectateurs : 2/4 (37 critiques : 7 ****, 10 ***, 6 **, 8 *, 6 °)

Fiche technique :

Budget : 20 millions de $
Box Office France : 39 878 entrées
N° de visa : 113877
Couleur
Format du son : Dolby SR + Dolby SR-DTS & SDDS
Format de projection : 1.85 : 1
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

Rencontre dans un talk-show
Plusieurs stars ont été envisagées pour le rôle de Derrick Vann, jusqu'à ce que Eugene Levy et Samuel L. Jackson se rencontrent lors d'un talk-show. "C'est au cours de cette émission que Jackson a exprimé son désir de travailler avec Levy, explique Les Mayfield... Après avoir lu le scénario, Jackson a accepté de jouer Derrick Vann."

Eugene Levy impressionné par Samuel L. Jackson
Pour Eugene Levy, Samuel L. Jackson est "un acteur extrêmement préparé." Il poursuit : "Il est bon dès la première prise. Je suis complètement à l'opposé. Je pars dans tous les sens, parfois j'invente un truc qui marche, parfois je me plante. Il faut que j'essaie plusieurs choses pour trouver la bonne. Et quand je faisais fausse route, je me sentais mal vis-à-vis de Sam qui lui, tape juste dès la première fois !"

L'évolution du personnage de Derrick Vann
Steve Carpenter a travaillé le scénario pendant neuf mois, en portant son attention sur le personnage de Derrick Vann, qui devait être crédible en tant qu'agent sous couverture. Dansles premières versions du scénario, Vann était plus jeune et moins extrême, puis il a évolué graduellement.

Tourné comme un film dramatique
Les Mayfield souhaitait que Le Boss soit tourné comme l'aurait été un film dramatique. Comme l'explique le directeur de la photographie Adam Kane, "les comédies sont éclairées de manière assez crue, pour tout révéler." Il ajoute : "Ici, nous avons préféré une lumière plus sculptée, qui valorise les ombres et les contrastes. Les angles de caméra donnent de l'espace à l'image, du volume. Ils font exister l'environnement dans lequel vivent les personnages. La caméra est davantage utilisée comme un outil de révélation des protagonistes."Un autre point qui éloigne volontairement Le Boss du style visuel habituel des comédies est le choix des couleurs : dans le film, les teintes sont désaturées, aussi bien pour les décors et les costumes que pour les véhicules - à l'exception de la maison de Dara, l'ex-femme de Vann, qui est une sorte d'oasis de couleur dans le film.

Tournage à Toronto
Le film a été entièrement tourné à Toronto durant huit semaines. L'équipe a rencontré d'importantes difficultés face à la météo. Le directeur de la photographie Adam Kane explique : "Les mois d'avril, mai et juin à Toronto peuvent être très froids. Nous avons eu de la pluie, de la neige fondue, du verglas et de la grêle. En un sens, cela nous servait parce que ça renforçait l'aspect film noir, mais c'était parfois tellement sombre que le côté dramatique surpassait lacomédie. Parvenir à un équilibre a été très difficile."

La Cadillac de Samuel L. Jackson
Vann et Andy passent une grande partie de l'histoire à conduire en ville. Lors de la préproduction, Samuel L. Jackson a choisi une Cadillac Coupé de Ville. Le responsable des véhicules, Wayne Ireland, a trouvé trois modèles des années 81 à 84. Ireland a ensuite travaillé avec l'équipe des effets spéciaux pour les préparer pour les prises de vues. Une voiture a été équipée d'un système hydraulique pour les scènes où Vann utilise son véhicule pour coincer Booty contre un grillage et le poursuit dans une ruelle.Wayne Ireland explique : "Nous avons restructuré le châssis à l'avant et à l'arrière. Il a fallu installer des vérins capables de soulever la carrosserie sans casser. Des batteries, des pompes et des tuyaux ont été installés sous le cadre, agissant chacun sur des parties séparées du châssis."


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Calmos Calmos France 1976 Comédie 107 min.

462 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 25/12/2010
Bertrand Blier Jean-Pierre Marielle (Paul), Jean Rochefort (Albert), Brigitte Fossey (Suzanne), Bernard Blier (Le Prêtre), Claude Piéplu (Le Soldat), Dora Doll (Sergeant), Pierre Bertin (La Chanoine), Michel Fortin (L'Homme Chevauché), Claudine Beccarie, Sylvie Joly, Gérard Jugnot (Acteur), Liliane Rovère (Actrice), Jacques Denis (Acteur), Dominique Lavanant (Actrice), Francoise Bertin (Actrice), Nicole Garcia (Actrice), Florence Giorgetti (Actrice), Valérie Mairesse (Actrice), Sylvie Matton (Actrice), Marthe Villalonga (Actrice).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=14889.html
Excedes par les femmes, deux comperes quittent tout pour aller vivre dans un village ou ils se livrent au plaisir de la bonne chere. Bientot, des milliers d'hommes suivent leur exemple. Mais les femmes n'ont pas dit leur dernier mot.

Note des spectateurs : 4/5 (Pour 86 notes : 17 % de *****, 39 % de ****, 26 % de ***, 9 % de **, 9 % de *)

Fiche technique :

Couleur
Format du son : Mono
Format de projection : 1.33 : 1
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français
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Camping Camping France 2005 Comédie 95 min.

261 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 26/10/2006
Fabien Onteniente Gérard Lanvin (Michel Saint-Josse), Mathilde Seigner (Sophie Gatineau), Franck Dubosc (Patrick Chirac), Claude Brasseur (Jacky Pic) ,Mylène Demongeot (Laurette Pic), Antoine Duléry (Paul Gatineau)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=61577.html
Au camping des Flots Bleus, ça débarque de toute la France.

Comme tous les ans, c'est le moment des retrouvailles autour de l'apéro d'usage pour les familles d'habitués.

Sauf que cette année, les Pic n'ont plus leur emplacement 17, les Gatineau font tente à part, et Patrick Chirac, le playboy de Dijon, se fait plaquer par sa femme.

C'est dans ce camping que Michel Saint Josse, chirurgien esthétique à Paris, se retrouve bien malgré lui pour y subir les problèmes existentiels d'une espèce jusqu'alors inconnue de lui : le campeur...
Fiche technique :

Budget : 14,23 millions d'euros
Box Office France : 5 468 335 entrées
N° de visa : 112 560
Couleur
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français

Secrets de tournage :

Pour le réalisateur Fabien Onteniente, Camping était l'occasion de rendre hommage à cette période particulière de l'année que sont les vacances : "J'aime observer les groupes, les communautés, et surtout étudier les individus lorsqu'ils doivent vivre ensemble. Pour Camping, mon envie première était de faire un film sur les vacances, sujet qui touche tout le monde. J'avais le souvenir ensoleillé des Bronzés, de L'Hôtel de la plage, bref, de tous ces films mêlant loisirs et intrigues durant cette parenthèse bien spéciale où la France est au repos."
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Camping 3 Camping 3 France 2015 Comédie 105 min.

886 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 03/09/2016
Fabien Onteniente Franck Dubosc, Claude Brasseur, Mylène Demongeot, Antoine Duléry, Gérard Jugnot, Michèle Laroque, Leslie Medina, Louka Meliava
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=209487.html
Comme chaque été, au Camping des Flots Bleus se retrouvent pour leurs vacances nos amis, Les Pic, Jacky et Laurette, Gatineau, tout juste divorcé de Sophie, le 37, et Patrick Chirac fidèle à ses habitudes.Cette année, Patrick a décidé de tester le co-voiturage... Pensant traverser la France avec Vanessa, il se retrouve avec trois jeunes dijonnais : Robert le charmeur, Benji le beau gosse et José la grande gueule.Bien évidemment, après le co-voiturage, Patrick se voit contraint de tester le co-couchage…
Camping des Flots bleus, troisième ! On s'attendait au pire. Non, le film est moyen : à la frontière entre gags médiocres (notamment sur l'homosexualité) et moments très réussis. Car Fabien ­Onteniente a eu, cette fois, une vraie bonne idée : forcer son Patrick Chirac à partager sa tente et son Benco avec trois jeunes. Cette cohabitation entre ce gentil ringard et ces petits mecs plutôt branchés est l'occasion d'une réflexion tendre (et de quelques répliques vraiment drôles) sur la difficulté des rapports filiaux et les travers de chaque génération. Qu'est-ce qui est le plus ridicule ? Aimer un vieux tube de Mort Shuman ou être candidat à la Nouvelle star ? Ne pas ­savoir rédiger un Texto ou ne plus être capable de communiquer autrement ?

En maillot de bain au milieu des pins, la complicité s'instaure plus facilement entre les jeunes qui ont du mal à grandir et les vieux qui refusent d'être adultes. Comme Jacky (Claude Brasseur, en grande forme) qui fait carrément semblant de perdre la boule pour retrouver les joyeuses facéties de l'enfance... Dommage que Fabien ­Onteniente, plutôt lucide sur le jeunisme, y sacrifie lui-même, en lorgnant vers Babysitting ou en choisissant Maître Gims pour la chanson du film. Car c'est dans l'émotion qu'il est le meilleur, tout comme Franck ­Dubosc, qui assume avec panache le pathétique et le slip moulant du personnage. — Guillemette Odicino.
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Casablanca Driver Casablanca Driver France 2004 Comédie 90 min.

156 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 07/05/2005
Maurice Barthélémy Alain Chabat , Dieudonné , Isabelle Nanty , Sam Karmann , Chantal Lauby , Patrick Chesnais
http://cinema.tiscali.fr/fichefilm.aspx?id=FI014991&file=http
Casablanca Driver est le plus mauvais boxeur de tous les temps, ou du moins de cette année 1969. Suite à un malheureux concours de circonstances, il se retrouve face au champion de l'époque : Jimmy La Renta. Le combat s'annonce totalement inégal, et l'issue risque d'être fatale pour ce gringalet de « Casa ». Ses parents adoptifs, son ex-femme, et même son entraîneur, veulent le dissuader de monter sur le ring. Mais Casablanca tient bon. Et si le miracle avait lieu ? Ce vrai-faux documentaire retrace la vie de celui qui est en passe de devenir un boxeur mythique.
ROBIN DES RINGS
Dans le genre « premier film réalisé par un comique venu de la télé », Maurice Barthélémy, des Robins des Bois, s'en sort plus que bien. Il a réussi une oeuvre personnelle, déconnante à souhait, et visuellement très maîtrisée. Ce pastiche de film documentaire, sorte de WHEN WE WERE KINGS absurde sauce RAGING BULL, surprend par un sens incroyable du détail. On a vraiment l'impression de regarder un docu américain du début des années 70, tant au niveau du cadrage, de l'image, des décors, des looks, du montage, que de la voix off... Pour les amateurs du genre, c'est à mourir de rire. Plus qu'une satire télévisuelle, CASABLANCA DRIVER propose une vraie histoire tragi-comique, parsemée de gags débiles, d'apparitions divines (unique Plastic Bertrand !) et de touches d'humour très BD. Contrairement au décevant RRRrrrr !!!, l'humour particulier des Robins est ici beaucoup mieux structuré. Bien sûr, tout ne fonctionne pas et il y a facilement un quart d'heure en trop. C'est le (petit) prix à payer pour un moment de détente garanti.
Mcinema.com (Marc Kressmann)
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Ce Que Pensent Les Hommes He's Just Not That Into You USA 2009 Comédie 130 min.

618 2/4
  Disponible 02 Anglais 01 AVI 27/04/2012
Ken Kwapis Ben Affleck (Neil), Jennifer Aniston (Beth), Drew Barrymore (Mary), Jennifer Connelly (Janine), Kevin Connoly (Connor), Bradley Cooper (Ben), Ginnifer Goodwin (Gigi), Scarlett Johansson (Anna), Kris Kristofferson (Ken), Justin Long (Alex), Natasha Leggero (Amber), Busy Philipps (Kelli Ann), Angela V. Shelton (Angela), Frances Callier (Français), Brandon Keener (Jarrad), Leonardo Nam (Joshua), Rod Keller (Bruce), Wilson Cruz (Nathan), Brooke Bloom (Paige), Hedy Burress (Laura), Sasha Alexander (Catherine), Cory Hardrict (Tyrone), Rene Lopez (Gregory), Mike Beaver (Cousin Jay), Kai Lennox (Devon), Shane Edelman (George), Stephen Jared (Steven), Jarrett Grode (''droopy''), Alex Dodd (Skip), Bill Brochtrup (Trent), Corey Pearson (Jude), John Ross Bowie (Dan), Peter O'Meara (Bill), Morgan Lily (La Fillette De 5 Ans), Trenton Rogers (Le Garçonnet De 6 Ans), Michelle Carmichael (La Mère), Kristen Faye Hunter (La Jeune Fille En Pleurs), Sabrina Revelle (L'Amie Qui La Console), Zoë Jarman (Une Étudiante), Alia Rhiana Eckerman (Une Étudiante), Julia Pennington (Une Sous-Chef), Renee Scott (Une Sous-Chef), Chihiro Fujii (Une Japonaise), Sachiko Ishida (Une Japonaise), Claudia Dimartino (Une Joggeuse), Eve Curtis (Une Joggeuse), Carmen Perez (Une Recruteuse), Traycee King (Une Recruteuse), Délé (Une Africaine), Eunice Nyaradzo (Une Africaine), Anita Yombo (Une Africaine), Niki J. Crawford (La Serveuse N°1), Joan M. Blair (La Caissière), Ana Bugarim (La Prof De Yoga), Annie Ilonzeh (La Fille Séduisante), Melanie Stephens (La Serveuse N°2), Nicole Steinwedell (La Fille 'Sans Étincelles'), Erik David (L'Homme Séduisant Au Bar), Sally Nisbet (L'Invitée Au Mariage), Sydney Lauren (La Fille Très Grande), Googy Gress (Cousin Dominic), Derek Waters (Un Invité), Nana Hill (Une Invitée), Jocelin Donahue (La Jolie Fille), Kevin Connolly (Connor).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=127742.html
Ce que pensent les hommes est une réjouissante comédie romantique qui dresse un portrait provocateur, hilarant et libérateur de l'incompréhension entre hommes et femmes. Tandis qu'un groupe de jeunes femmes brillantes, originales et extrêmement déterminées s'efforcent de déchiffrer le langage amoureux, elles nous entraînent dans une réjouissante quête éperdue du grand amour...
Une chose reste certaine : s'il ne vous appelle pas, s'il ne couche pas avec vous, s'il est marié à quelqu'un d'autre ou s'il couche avec une autre... il y a de grandes chances qu'il ne s'intéresse pas à vous !
Note de la presse : 2/5
Note des spectateurs : 3/5 (Pour 3135 notes : 9% de *****, 20% de ****, 6% de ***, 28% de **, 25% de *, 11% de °)

Fiche technique :

Titre original : He's Just Not That Into You
Distributeur : Metropolitan FilmExport
Box Office France : 652 613 entrées
Année de production : 2009
Date de sortie DVD : 23 septembre 2009
Langue : 02 Anglais
Date de sortie Blu-ray : 23 septembre 2009
Format de production : 35 mm
Colorimétrie : Couleur
Format audio : DTS, Dolby Digital
Type de film : Long-métrage
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope

Secrets de tournage :
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Ce que veulent les femmes What Women Want USA 2001 Comédie 127 min.

128 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 22/12/2004
Nancy Meyers Mel Gibson , Helen Hunt , Marisa Tomei , Alan Alda , Ashley Johnson , Bette Midler
http://cinema.tiscali.fr/fichefilm.aspx?id=FI012114&file=http
Un homme superbe, ce Nick Marshall. A quarante-cinq balais, tout prouve qu'il est un mec. Mais attention, un vrai de vrai, LE Macho à l'américaine ! La clope au bec (ça, c'est plutôt rare), toujours bien rasé, les abdos hyper dessinés (à se demander si ce sont des vrais), ce qu'il faut de poils, un regard à tomber par terre, et bien sûr le sourire éclatant laissant entrevoir ses dents d'une blancheur immaculée. Un genre qui plaît aux femmes, c'est sûr ! Aux mecs aussi d'ailleurs... Le bellâtre attend d'être nommé à un poste important dans son travail, mais va se faire doubler par une femme. La honte ! Victime d'un malencontreux accident, il découvre qu'il peut entendre ce que pensent les femmes. Il va s'en servir pour piquer les idées de celle qui, à ses yeux, n'aurait jamais dû avoir ce poste.
WHAT GIBSON WANT
On imagine déjà volontiers Mel Gibson devant les caméras triomphantes d'un JT de 20h, répondant aux questions aseptisées du journaliste à la chevelure chaque soir plus importante, pour promouvoir sa première grande comédie. Un sujet pour le moins original, mais qui ne va pas au bout de son énormité : voilà le problème majeur du film de Nancy Meyers. Après une imbécillité passée inaperçue en France et intitulée A NOUS QUATRE, son deuxième long métrage est un véritable carton outre-Atlantique (la maligne est productrice du film, qui a déjà rapporté plus de 160 millions de dollars de recette), et s'apprête à connaître le même sort en Europe.
L'histoire est pourtant d'une simplicité atterrante : un homme superbe, bientôt la cinquantaine, chauvin et misogyne, va magiquement être doté d'un don surnaturel en pouvant entendre ce que pensent les femmes. Pas bête, et pour accéder à un poste convoité, l'homme va s'en servir pour piquer les idées de ses coéquipières de boulot et par-là même devenir un être sensible et délicat. Tel un chat mal castré, l'homme se féminise ainsi peu à peu, doté d'une sensibilité exacerbée (c'est tout le problème de la seconde partie du film)... La réussite de CE QUE VEULENT LES FEMMES repose avant tout sur son casting et ses effets comiques souvent désopilants. Et toute la première partie du film est un vrai moment de plaisir.
UNE HEURE RIGOLOTE, UNE HEURE BETIFIANTE ET MORALISATRICE
Les Américains sont capables du pire comme du meilleur. Le meilleur réside ici dans l'interprétation de Mel Gibson où il se révèle être enfin le grand comédien qu'il aurait pu être s'il avait consenti à être plus exigeant avec lui-même (excepté son rôle à contre emploi dans PAYBACK notamment). Les moments où il utilise son don avec un machiavélisme certain sont par exemple très réussis : une scène malheureusement trop courte où il consulte une psychothérapeute (interprétée par une Bette Midler hilarante) pour lui faire part de cette anomalie, une autre avec sa gourde fille (adolescente boutonneuse qui mériterait une bonne paire de claques), et plusieurs autres encore où il déjoue d'une manière assez jubilatoire voire jouissive les pensées des femmes. Mais les sempiternelles sacro-saintes valeurs américaines reviennent à la charge (encore et toujours !) dans la dernière demi-heure, Dieu se faisant écho d'une morale insidieuse, la rédemption et la culpabilité du mensonge gâchant l'engagement comique du film. Le film tourne ainsi court et reste au médiocre niveau du bien pensant, n'égratigne plus franchement, puis s'enlise complètement. La mise en scène, sans aucune inventivité, n'est pas toujours à la hauteur des situations, mais cette suite d'effets comiques (au procédé évidemment répétitif) est dans l'ensemble assez désopilante pour permettre de rire sans complexe devant ce film faussement bon enfant, qui force malgré tout la sympathie. Malgré sa dernière demi-heure épouvantable et sirupeuse.
Mcinema.com (Olivier Salvano)
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Ce Soir Je Dors Chez Toi Ce Soir Je Dors Chez Toi France 2007 Comédie 84 min.

513 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 07/01/2011
Olivier Baroux Jean-Paul Rouve (Alex), Mélanie Doutey (Laëtitia), Kad Merad (Jacques), Rhiles Djarouane (Eugène), Hélène Patarot (Tanaka), Philippe Lefebvre (Pierre-Yves), Sarah Stern (Clem), Audrey Dana (Manureva), Alain Doutey (Le Père De Laetitia), Fanny Deblok (Chantal), Arielle Séménoff (La Mère De Laetitia), Valéry Schatz (Le Standardiste De New-York), Chantal Trichet (La Concierge), Flavien Tassart (Le Serveur Du Oulstreham), Monique Couturier (La Vieille Dame Libraire), Jean-Paul Bathany (Le Barman De La Brasserie), Frédéric Proust (Le Médecin).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=109666.html
Alex aime Laëtitia. Laëtitia a 30 ans. Elle est belle, drôle, effervescente, solaire. Laëtitia aime Alex. Elle adore même Jacques, le meilleur ami et l'éditeur d'Alex ; bref c'est la femme de sa vie, la mère de ses futurs enfants, sa lumière, sa raison de vivre mais... Alex préfère quand même qu'elle reste bien chez elle... ''La vie à deux : oui ! mais pas dans le même appartement...''Librement adapté des Bandes dessinées de DUPUY & BERBERIAN ''Monsieur Jean'' publiées chez Les Humanoïdes Associés.
Note de la presse : 2/5
Note des spectateurs : 3/5 (Pour 1160 notes : 15 % de *****, 25 % de ****, 33 % de ***, 0 % de **, 28 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 511 261 entrées
N° de visa : 117 137
Couleur
Format du son : Dolby Digital DTS
Format de projection : 1.85 : 1
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français

Secrets de tournage :

La moitié de Kad & O passe à la réalisation
Ce soir, je dors chez toi marque la première réalisation pour le cinéma d'Olivier Baroux, le O du populaire duo comique Kad & O, qu'il forme depuis plusieurs années avec Kad Merad. Il revient sur cette envie de toujours de passer derrière la caméra : "J'ai grandi en regardant la télévision, puis à l'adolescence j'ai découvert le cinéma, qui a pris le relais. C'est un art qui m'a toujours passionné. Tout jeune, j'étais plutôt fan de cinéma américain, mais le goût du cinéma français est venu avec la maturité. La réalisation m'a intéressé très tôt, dès que l'on a commencé à faire des sketches avec Kad. Il fallait alors décider des axes caméra et c'était toujours moi qui mettais en scène et qui montais. Cela s'est fait naturellement, je m'en occupais et je me suis rendu compte que cela ne répondait pas seulement à une nécessité, mais aussi à un goût. J'aime ça !"

L'adaptation d'une BD
Ce soir, je dors chez toi est une libre adaptation des bandes dessinées Monsieur Jean du duo Dupuy-Berberian, publiées chez Les Humanoïdes Associés. À l'occasion de la sortie du film, Les Humanoïdes Associés proposent d'ailleurs une nouvelle édition en Intégrales, avec la sortie de deux volumes comprenant chacun deux histoires.

La genèse du projet
Olivier Baroux revient sur la genèse de Ce soir, je dors chez toi, sa première réalisation pour le cinéma : "J'ai d'abord travaillé sur un projet très personnel, Une vie de rêve, sur lequel j'ai passé trois ans à écrire, mais le film a eu du mal à se monter et rien n'avançait vraiment. C'est alors que Cyril Colbeau-Justin, Jean-Baptiste Dupont et Alain Terzian sont venus me proposer Ce soir, je dors chez toi. Il s'agissait d'une adaptation de la bande dessinée de Dupuy-Berberian, "Monsieur Jean", sur laquelle Michel Delgado et Jean-Paul Bathany avaient déjà travaillé. J'ai d'abord été hésitant parce que je me demandais si j'étais capable de m'en occuper, et c'est là qu'Alain Terzian m'a proposé de me le réapproprier complètement en me laissant carte blanche. Je n'ai pas lu la BD et avec Jean-Paul Bathany, nous avons donc tout repris pour rapprocher vraiment le projet de mon univers. On a gardé les personnages et la trame et on a travaillé. Là où je suis heureux, c'est que lorsque Charles Berberian a découvert le film, il a retrouvé ses personnages et il a aimé."

Entre rire et émotion
Le néo-cinéaste Olivier Baroux explqiue quelle direction il a voulu prendre avec Ce soir, je dors chez toi et quels sentiments il a voulu procurer aux spectateurs : "La première version était beaucoup plus romantique. Il ne s'agissait pas pour moi d'effacer cet aspect-là, mais de le mélanger à de la comédie. J'avais envie que le spectateur puisse vraiment rire entre deux moments d'émotion, voire pendant ! Je n'avais pas trop d'inquiétude sur l'humour parce que j'ai un peu d'expérience, mais j'étais plus timide sur la romance ! (...) Le ton du film s'est défini naturellement. Je n'ai pas cherché le décalage systématique par rapport à une comédie romantique classique. Je suis rentré dans l'histoire, et c'est l'approche que nous en avons eue et ce que je suis qui lui ont donné son propre ton. Il ne s'agissait pas d'être parodique ou cynique, mais de raconter une romance atypique avec un esprit qui n'est pas celui habituellement employé pour ces films."

Le choix des acteurs
Olivier Baroux ne tarit pas d'éloge sur ses deux comédiens principaux. "Paradoxalement, je connaissais plus Jean-Paul Rouve par l'aspect collègue de comédie que personnellement, et j'ai eu l'occasion de le découvrir humainement sur ce film", explique le cinéaste. "C'est quelqu'un de profond, d'humain, qui réfléchit beaucoup. J'aimais aussi l'idée que l'on puisse le découvrir dans un registre inédit, où il apparaît plus tendre, plus serein, sans rien perdre de son humour. (...) Je trouve que lui et Mélanie sont cohérents, les personnages qu'ils ont composés fonctionnent mal à la perfection !" Concernant Mélanie Doutey, Olivier Baroux estime que son rôle "était exigeant parce qu'elle devait avoir le charme, mais aussi l'énergie, le côté pétillant. Elle devait pouvoir mener le jeu tout en étant fragile. Dès le premier jour de tournage, j'ai été impressionné. Elle dégage quelque chose de spontané, de vif et de tendre tout en étant crédible en manipulatrice qui va prendre Alex à son propre jeu."

Kad, évidemment...
Pour sa première réalisation, Olivier Baroux ne pouvait pas ne pas donner un rôle à son complice de toujours, Kad Merad. Il explique que tout ne s'est pourtant pas passé de la plus simple des manières : "Lorsque je lui ai annoncé qu'on m'avait proposé ce projet, il a tout de suite réagi. Il en avait entendu parler, il m'a aussitôt demandé si j'avais quelqu'un pour le rôle de Jacques. Je lui ai répondu qu'on cherchait, il s'est alors enthousiasmé en disant qu'il allait le jouer ! Et il a appelé son agent, il a dit à tout le monde qu'il avait le rôle ! Je n'ai même pas eu le temps de lui demander ! Même si j'en rigole en disant qu'il s'est imposé, c'est un cadeau de plus sur ce film parce que j'adore ce qu'il a fait du personnage. Au-delà du plaisir personnel d'avoir mon complice sur ce premier film, il a été fantastique. C'est lui qui a défini le look de son personnage en se souvenant d'un éditeur qu'il avait croisé un jour."

Mélanie Doutey en famille
Alain Doutey et Arielle Séménoff, qui jouent les parents de Mélanie Doutey dans Ce soir, je dors chez toi, sont les véritables parents de la comédienne.
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Confiance Règne (la) Confiance règne France 2003 Comédie 98 min.

340 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 03 Divers 08/11/2007
Etienne Chatiliez (Star Wars30 Ansle Dossier), (Même Pas Peur !cliquez Ici), Etienne Chatiliez (Réalisateur), Vincent Lindon (Christophe), Cécile De France (Chrystèle), Pierre Vernier (Jacques Terion), Béatrice Costantini (Françoise Terion 2), Christian Waldner, Eric Berger (Ludo), Martine Chevallier (Françoise Terion), Jacques Boudet (Philippe Terion), Anne Brochet (Perrine Beverel), Jean-Marc Roulot (Henri Beverel), Claudie Guillot (Hélène Loustalier), André Wilms (Monsieur Burrel), Evelyne Didi (Madame Burrel), Jean-Luc Porraz (Le Banquier).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=53820.html
La vie n'ayant rien prévu pour eux, ils ne lui demandent rien.

C'est pourquoi Chrystèle Burrel et Christophe Gérard, malgré leur éducation inexistante et leur absence de valeurs morales, passent de place en place où ils sont employés comme domestiques avec une insouciance et une joie de vivre qui laissent rêveur.

Pour eux, la vie est douce. D'autant plus douce qu'avant de se rencontrer, eux qui ne faisaient confiance à personne et ignoraient même qu'on puisse tenir à quelqu'un, se sont trouvés et n'ont pas envie de se perdre.

Pourtant, il n'est pas bien malin et pas toujours fiable, son Totophe. Et lui, faut-il qu'il l'aime sa Chrystèle pour accepter qu'elle le trompe.

Oui. Même chez les bêtes de cet acabit, l'amour existe. Et quand l'amour est là, la confiance règne...
Fiche technique :

Budget : 12,75 millions d'euros
Box Office France : 494 712 entrées
Box Office Paris : 130 429 entrées
N° de visa : 107 696
Couleur
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français

Secrets de tournage :

Acteurs fétiches...
Le comédien André Wilms retrouve Etienne Chatiliez pour la troisième fois. Après son interprétation de Monsieur Le Quesnoy dans La Vie est un long fleuve tranquille et du psy dans Tanguy, il est Monsieur Burrel dans La Confiance règne. C'est également une nouvelle expérience sous la direction de Chatiliez pour Eric Berger et Jacques Boudet qui retrouvent le réalisateur après le succès de Tanguy .

Retrouvailles...
Après Tanguy, c'est la deuxième collaboration de Laurent Chouchan et Etienne Chatiliez. Le réalisateur déclare au sujet de son scénariste :"Laurent se met complètement à mon service, ce qui est déjà rare. Il n'essaye pas de faire son film, il fait mon film. Il y a beaucoup de connivence entre nous, c'est une vraie collaboration. Je sais raconter, il sait écrire. Il manie très bien les rouages spécifiques du scénario."

Autoportrait ?
Le personnage de Ludo, interprété par Eric Berger est selon dires d'Etienne Chatiliez une caricature de lui-même : "pour imaginer le personnage de Ludo, je me suis servi de quelqu'un que je connais bien : c'est moi. Il est réglo, couillon, ordonné, à cheval sur les horaires, respectueux des règles, etc. Je finis par savoir à peu près qui je suis et à travers Ludo, je me fous de ma propre gueule. C'est ma caricature".

Riches VS pauvres ... le retour
Le réalisateur reprend un de ses thèmes de prédilection : l'opposition riches / pauvres. Déjà au coeur de La Vie est un long fleuve tranquille et du Bonheur est dans le pré, La Confiance règne exploite de nouveau ce ressort comique. Etienne Chatiliez commente : "j'ai passé mon enfance dans le nord de la France. C'est une région où ces deux mondes co-existaient : les bourgeois d'un côté et les pauvres des corons de l'autre. J'ai toujours aimé les deux et je crois que je resterai éternellement le cul entre deux chaises : je serai toujours le bourgeois des pauvres et le gauchiste des bourgeois."

Un couple détonnant...
Le duo formé par Cécile de France et Vincent Lindon incarne un couple des loufiats sans foi ni loi. Etienne Chatiliez explique :"J'ai un immense respect pour les humbles, les tarés, les neuneus, les idiots du village, les Bourvil, pour ceux qui sont en bas de l'échelle, qui ne savent rien et qui pourtant assènent de grandes vérités. (...) Christophe et Chrystèle, ce sont des animaux, des primates, ils n'ont pas été élevés. Ils n'ont aucune sophistication, aucune éducation (...). Quant à leur façon d'être voyou, elle est extrêment limitée. Ils ne font qu'écrémer les très riches pour qui, vu ce qu'ils se font voler, cela ne change strictement rien. Ils sont incapables de préméditation. Leur fonctionnement se situe presque au niveau réflexe : il y a un truc qui est là, on le pique et on se barre en courant.


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Copains Pour Toujours Grown Ups USA 2010 Comédie 102 min.

517 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 07/01/2011
Dennis Dugan Adam Sandler (Lenny Feder), Kevin James (Eric Lamonsoff), Chris Rock (Kurt Mckenzie), David Spade (Marcus Higgins), Rob Schneider (Rob Hilliard), Salma Hayek (Roxanne Chase-Feder), Maria Bello (Sally Lamonsoff), Maya Rudolph (Deanne Mckenzie), Joyce Van Patten (Gloria), Ebony Jo-Ann (Ms. Ronzoni), Di Quon (Rita), Steve Buscemi (Wiley), Tim Meadows (Malcolm), Madison Riley (Jasmine), Jamie Chung (Amber), Ashley Loren (Bridget), Jake Goldberg (Greg Feder), Cameron Boyce (Keithie Feder), Alexys Nycole Sanchez (Becky Feder), Colin Quinn (Dickie Bailey), Ada-Nicole Sanger (Donna Lamonsoff), Frank Gingerich (Bean Lamonsoff), Morgan Gingerich (Bean Lamonsoff), Nadji Jeter (Andre Mckenzie), China Anne Mcclain (Charlotte Mckenzie), Norm Macdonald (Geezer), Tim Herlihy (Le Pasteur), Colin Quinn (Bailey), Dan Patrick (Norby), Blake Clark (Bobby 'Buzzer' Ferdinando), Jonathan Loughran (Robideaux), Kevin Grady (Muzby), Richie Minervini (Tardio), Jackie Sandler (La Femme De Tardio), Sadie Sandler (La Fille De Tardio), Sunny Sandler (La Fille De Tardio), Dennis Dugan (Arbitre), Lisa M. Francis (La Femme De Bailey), Berkeley Holman (Le Fils De Bailey), Michael Cavaleri (Lenny Feder (Enfant)), Andrew Bayard (Eric Lamonsoff (Enfant)), Jameel Mcgill (Kurt Mckenzie (Enfant)), Kyle Brooks (Marcus Higgins (Enfant)), Joshua Matz (Rob Hilliard (Enfant)), J.D. Donaruma (Le Père D'Higgins), Billy Concha (Porteur D'Affiche), Alec Musser (L'Homme Au Parc Aquatique), Henriette Mantel (Serveuse), Hunter Silva (Bailey (Enfant)), Christopher Borger (Malcolm (Enfant)), Connor Panzner (Robideaux (Enfant)), Jeremy Weaver (Muzby (Enfant)), Daniel Cohen (Ii) (Tardio (Enfant)), Jonathan Crowley (Petit Garçon), Daniel Lowney (Acteur), Elle Hartman (Actrice), Zoe Hartman (Actrice), Jack Hartman (Acteur), Athena Currey (Actrice).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=103306.html
Après trente ans sans se voir, cinq copains d’enfance se retrouvent pour partager un week-end avec femmes et enfants. Leurs relations reprennent là où elles en étaient restées trois décennies plus tôt, et ils vont vite découvrir que vieillir ne signifie pas forcément grandir…
Note de la presse : 1/5
Note des spectateurs : 3/5 (Pour 901 notes : 21 % de *****, 21 % de ****, 25 % de ***, 12 % de **, 21 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 275 358 entrées
Couleur
Format du son : DTS|21006@SDDS|21022@Dolby Digital
Format de projection : 1.85 : 1
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

Un film 100% Adam Sandler!
Le scénario du film est signé Adam Sandler en collaboration avec Fred Wolf. C'est également la société de production de l'acteur, Happy Madison, qui produit le film.

Enceinte un jour...
La dernière fois qu'on avait vu Maya Rudolph sur grand écran, c'était dans Away We Go de Sam Mendes (2009), où elle jouait une femme enceinte. C'est une nouvelle fois le cas dans Copains pour toujours, sauf que la grossesse de l'actrice est cette fois-ci belle et bien réelle.

Que de retrouvailles!
On retrouve ici la crème de la comédie populaire américaine. La plupart des acteurs se connaissent très bien et sont amis de longue date. C'est loin d'être la première fois que l'acteur Adam Sandler collabore avec le réalisateur Dennis Dugan: Terminagolf, (1996), Big Daddy (1999), Quand Chuck rencontre Larry (2007) ou encore Rien que pour vos cheveux (2008). L'acteur Chris Rock a également déjà tourné avec Dennis Dugan dans Le Ninja de Beverly Hills (1997) ou encore dans Rien que pour vos cheveux où il partage l'affiche avec Adam Sandler. Ce dernier retrouve un autre acteur sur le tournage de Copains pour toujours, Kevin James, à qui il donnait déjà la réplique dans Amour et amnésie (2004), Quand Chuck rencontre Larry ou encore Rien que pour vos cheveux. L'acteur Rob Schneider est aussi un habitué des comédies à la "Sandler" puisqu'ils étaient déjà partenaires dans Waterboy (1998), Big Daddy, Mr Deeds, Amour et amnésie, Mi-temps au mitard (où il retrouve Chris Rock), Quand Chuck rencontre Larry, Rien que pour vos cheveux et il joue une nouvelle fois devant la caméra de Dennis Dugan dans La Revanche Des Losers (2006).

Un entraîneur de basket sur le tournage
Les cinéastes ont engagé un ancien joueur de la NBA, Pooh Richardson, pour entraîner les acteurs pour le grand match de la fin du film. David Spade, qui joue Marcus Higgins, raconte : "Au début, je me suis dit que nous n’avions pas besoin de savoir jouer comme des pros. Je pensais que nous allions juste échanger quelques balles et rigoler avec Pooh, mais quand il est arrivé, les choses sérieuses ont commencé. Il nous a fait travailler le dribble, les passes avec rebond, les placements et les paniers. C’était super, il nous a appris 18 tactiques différentes. On n’avait jamais si bien joué, on a l’air de vrais pros dans le film."

Salma Hayek mariée!
C'est la première fois que le nom de l'actrice Salma Hayek apparaît suivi du nom de son mari, François-Henri Pinault, ce qui donne "Salma Hayek Pinault"!

Une comédie familiale en famille
En plus d'être entouré de ses proches amis eux aussi comédiens, Adam Sandler retrouve sa femme Jackie Sandler, et ses filles, Sadie Sandler et Sunny Sandler, qui apparaissent dans le film comme la famille de Richie Minervini, alias Tardio. Jackie Sandler a déjà joué plusieurs fois aux côtés de son mari, dans des petits rôles: Big Daddy (1999), Little Nicky (2000), Amour et amnésie (2003), Quand Chuck rencontre Larry (2007), et Histoires enchantées (2007).

Conditions climatiques très chaudes!
Les scènes de flashback du match de basketball ont été tournées à Huntington St. YMCA à Boston alors qu'il faisait près de 40 degrés au mois d'août, dans un gymnase sans air conditionné. Adam Sandler a d'ailleurs aidé le réalisateur Dennis Dugan à diriger les acteurs pendant ces séquences.
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Cyprien Cyprien France 2008 Comédie 98 min.

777 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 04/01/2016
David Charhon Elie Semoun (Cyprien / Jack Price), Léa Drucker (Helena), Laurent Stocker (Stanislas), Vincent Desagnat (Kiki), Elisa Tovati (Aurore Diamentais), Catherine Deneuve (Vivianne), Elise Otzenberger (Emmanuelle), Mouloud Achour (Juju), Jean-Michel Lahmi (Godzilla), Julie de Bona (Amandine), Cécile Breccia (Gina McQueen), Odile Vuillemin (Sidonie), Maxime Motte (Maxime), Stéphane Custers (Erwan), Marianne Borgo (la convive), David Charhon (le styliste), Clémence Gabriel (la stagiaire), Mauricette Gourdon (La concierge), Serge Larivière (Casper Boudoni), Christophe Leothier (William), François Lescurat (Le chasseur), Brigitte Lo Cicero (la femme 1), De Thibault Lussy (Thibault), Gerald N'Guyen (le sbire japonais), Julie Nicolet (la femme 2), Laurence Porteil (Laurence), Christophe Vassort (le coursier), Marc Zhu (Takashi), Mylène Ragon (Une secrétaire).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=135816.html
A 35 ans, toujours puceau, Cyprien est un garçon timide et mal dans sa peau dont la vie n'a rien à voir avec celle des mannequins qui peuplent les pages de Dress Code, le magazine de mode pour lequel il travaille comme responsable informatique. Cyprien aime les ordinateurs, Retour vers le futur, les ordinateurs, les jeux vidéos en réseau, les ordinateurs, ses potes du cybercafé, et surtout les ordinateurs. Il est bien gentil, mais les filles pour lui, c'est comme achever le dernier monstre du dernier niveau du plus dur des jeux vidéos sans manettes : un rêve inaccessible.
Lorsque Cyprien perd son job, sa vie s'effondre. Mais c'est sans compter sur un petit coup de pouce du destin... Il va en effet découvrir un déodorant magique qui le transforme en beau gosse ultime et irrésistible en quelques pschitts. La chance va peut-être enfin lui sourire...
Note de la presse : 2,1/5
Note des spectateurs : 1,5/5 (Pour 3 753 notes : 9% de *****, 9% de ****, 4% de ***, 20% de **, 21% de *, 37% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 1 nomination
Distributeur : Mars Distribution
Box Office France : 675 552 entrées
Année de production : 2008
Date de sortie DVD : 25 août 2009
Langue : Français
Date de sortie Blu-ray : 25 août 2009
Format de production : 35 mm
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage
Format de projection : 1.85 : 1
N° de Visa : 117827

Secrets de tournage :

Cyprien : des petites annonces au grand écran
Cyprien marque le passage sur grand écran du personnage culte imaginé par Elie Semoun, celui toujours en quête d'une "blonde à forte poitrine", joué à la télévision dans les célèbres Petites annonces d'Elie. Elie Semoun explique comment ce personnage est né : "J'ai eu l'idée de ce personnage il y a des années : un type, qui passait dans la rue en bas de chez moi avec de grosses lunettes et un énorme casque de walkman sur la tête, chantait comme s'il était seul au monde. En le voyant, je me suis demandé comment un mec comme ça pouvait arriver à se taper une "jolie blonde à forte poitrine". Tout est parti du décalage entre son apparence et ce que je pensais être ses rêves, comme pour tous mes personnages, d'ailleurs."

Mais qui est Cyprien ?
Elie Semoun définit le personnage de Cyprien : "Il est émouvant, sympathique et attachant. Au final, on a envie d'être copain avec lui. C'est un ado-adulte à part. On ne sait pas vraiment l'âge qu'il a, ni s'il a une sexualité. Il ressemble à ces ados pas très à l'aise dans leur peau qui marchent les bras le long du corps. Ca m'a inspiré." Et de poursuivre sur l'univers du personnage : "On a créé l'univers de Cyprien, qui auparavant n'existait que devant un rideau de photomaton, en le rendant accro à internet, pour en faire le premier personnage "nerd" français. Pour lui qui n'a ni vie sociale, ni vie sentimentale, c'est assez cohérent. Tous mes personnages sont comme ça : ils sont face à un monde dans lequel ils n'arrivent pas à trouver leur place. Cyprien est un vrai gentil, toujours positif, même quand il se fait jeter, c'est pour ça qu'on l'aime bien. Ca fait ressortir le côté dur et cruel du monde qui nous entoure, et c'est encore plus visible dans l'univers de ce magazine de mode."

Une comédie drôle, mais pas seulement...
Elie Semoun voit Cyprien comme un film drôle mais aussi émouvant. Il précise : "L'humour n'est pas une fin en soi. Je n'aime pas la blague pour la blague, sans rien derrière. En faisant rire, je veux aussi parler de choses qui touchent et qui émeuvent. Parce que je pense que beaucoup de gens peuvent se reconnaître dans ce qui arrive à Cyprien."

Quand Cyprien rencontre... Catherine Deneuve !
Le casting de Cyprien est complètement décalé. On retrouve, aux côtés d'Elie Semoun, des habitués du registre comique tels Léa Drucker, Vincent Desagnat et Jean-Michel Lahmi, mais aussi Mouloud Achour, chroniqueur télé au Grand Journal, ainsi que des comédiens qu'on pourrait croire assez éloignés d'une comédie de ce type comme Laurent Stocker, Sociétaire de la Comédie Française, et... Catherine Deneuve ! Le réalisateur David Charhon évoque la présence au générique de la grande actrice française : "Pour ce rôle de Vivianne, nous voulions une comédienne impressionnante, dôtée d'une aura incroyable. Elle est une icône, une star absolue, et l'avoir était un rêve. Je n'étais pas certain qu'elle accepterait le film. Lorsque nous nous sommes rencontrés, je suis arrivé avec plein de références, comme je le fais souvent. Je lui ai dit que j'imaginais le film non comme une farce, mais comme une comédie décalée. Je lui ai parlé de l'ambiance visuelle. Séduite, elle a donné sa réponse assez rapidement. Travailler avec elle a été un tel bonheur que nous continuons à nous voir. En tant que comédienne, elle a toujours pris beaucoup de risques. Très généreuse, elle donne beaucoup dans le travail. Tout cela fait une distribution assez surprenante."

Des "monstres" attachants
Elie Semoun évoque les personnages qu'il aime écrire et dont Cyprien fait partie : "La base de mes spectacles, c'est la solitude, la misère humaine. Ca touche le public par le rire, mais aussi de manière plus personnelle. Mes personnages ont beau êtres des monstres, on s'y attache. Je ne les méprise pas du tout, au contraire, ils sont tous un peu moi, mes faiblesses, ma solitude."

Références 80's
Les références visuelles sont nombreuses dans Cyprien, des Les Goonies à War games, en passant par La Guerre des étoiles, des "oeuvres qui font partie de cette culture "pop corn" qui a émergé dans les années 80, et qui est une sorte de prolongement de l'univers des nerds", comme l'explique le réalisateur David Charhon, qui précise : "Fan de Wes Anderson, je voulais vraiment une comédie très visuelle, dans un univers complet." Enfin, à noter que la bande-origine du film puise également dans le catalogue des 80's.

Un réalisateur venu de la pub et du court
Cyprien est le premier long-métrage de David Charhon (qui apparaît dans le film, en styliste lors de "la fête glacée"). Spécialisé dans la réalisation de films publicitaires (plus d'une soixantaine de spots à son actif pour Playstation, Renault, Badoit, Printemps, Citroën...), il a écrit et réalisé deux courts métrages, L'Homme invisible (2002) et surtout Le Secret de Salomon (2007), récompensé dans de nombreux festivals (Prix du Public à Brest et Bruxelles, Prix du Public et Prix TPS Star au Festival Franco-Britannique du Touquet et Prix Spécial du Jury et Prix de la Jeunesse à Meudon).

Un peu d'Edouard Baer au générique ?
C'est une coïncidence, mais Léa Drucker et Jean-Michel Lahmi, tous deux au casting de Cyprien, font partie de la troupe comique d'Edouard Baer.

La première production d'Arthur
Cyprien est la première production cinématographique de l'animateur télé Arthur, via sa société de production Serenity Films.

Retrouvailles
Cyprien marque la seconde collaboration entre Elie Semoun et Laurent Stocker, qui avaient travaillé ensemble en 2005, sur le film Aux abois de Philippe Collin.

Titre alternatif
Avant que ne soit définitivement adopté le titre Cyprien, le film s'est un temps appellé Le Bigleux.
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Désastreuses aventures des orphelins Baudelaire (les) Lemony Snicket's A Series of Unfortunate Events USA 2004 Comédie 108 min.

161 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 07/05/2005
Brad Silberling Jim Carrey , Meryl Streep , Jude Law , Timothy Spall , Liam Aiken
http://cinema.tiscali.fr/fichefilm.aspx?id=FI015499&file=http
Les enfants Baudelaire sont exceptionnels : Violette, l'aînée, est déjà une grande inventrice. Klaus se souvient de tout ce qu'il lit, c'est-à-dire des dizaines d'ouvrages par semaine. Prunille, encore bébé, a la fâcheuse tendance de tout mordiller... Lorsque leurs parents périssent dans le mystérieux incendie de leur demeure, le monde des enfants s'écroule. Confiés à un lointain membre de la famille, le Comte Olaf, ils ne tardent pas à comprendre que l'ignoble personnage, qui leur impose toutes les corvées, en veut à leur héritage et à leur vie. Décidés à s'en sortir, les trois garnements, armés de leur intelligence et de leur amour commun, vont tout faire pour échapper à Olaf et résoudre l'énigme de la mort de leurs parents.
PAS SI DÉSASTREUX, MAIS...
Rares sont les contes dégageant cette force macabre pouvant ravir les adultes pour qui l'enfance n'est pas toujours un bon souvenir. Ces DÉSASTREUSES AVENTURES DES ENFANTS BAUDELAIRE débutent sur les chapeaux de roue, tant le premier quart d'heure recèle d'humour, d'ironie et de méchanceté glauque. Mélange savant entre Dickens pour le misérabilisme et Tim Burton pour la démesure visuelle, le film sombre pourtant rapidement dans une routine narrative, exposant qui l'ignominie du Comte Olaf, qui l'inventivité des enfants. Ce ronronnement du récit transforme alors ce faux film pour adultes en vrai déluge de bons sentiments pour têtes blondes. Un défaut majeur qui ne remet pourtant pas en cause l'incroyable travail plastique sur la photo et les décors ni l'extraordinaire performance de Jim Carrey et d'une flopée de seconds rôles, dont l'hilarante Meryl Streep. Avec autant de crédits, il est alors légitime de regretter que le foisonnement de rebondissements ne serve pas plus une profondeur nostalgique et méfiante à l'égard de l'enfance. Un spectacle honnête, à réserver surtout aux plus jeunes.
Mcinema.com (Aurelien Allin)
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Diable S'Habille En Prada (le) The Devil Wears Prada USA 2005 Comédie 110 min.

316 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 14/01/2007
David Frankel Meryl Streep (Miranda Priestly), Anne Hathaway (Andrea Sachs), Emily Blunt (Emily), Stanley Tucci (Nigel)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=61445.html
Fraîchement diplômée, Andrea débarque à New York et décroche le job de rêve. Mais en tant qu'assistante de la tyrannique rédactrice en chef d'un prestigieux magazine de mode, elle va vite découvrir ce que le mot ''enfer'' veut dire...
Fiche technique :

N° de visa : 116105
Couleur
Format du son : Dolby SR + Digital SR-D + DTS & SDDS
Format de projection : 2.35 : 1 Cinémascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :


Le Diable s'habille en Prada est une adaptation du roman éponyme écrit par Lauren Weisberger. Véritable best-seller narré à la première personne, il a été traduit dans 27 langues.


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Envy Envy USA 2004 Comédie 95 min.

138 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 07/05/2005
Barry Levinson Ben Stiller (Tim Dingman), Jack Black (Nick Vanderpark), Rachel Weisz (Debbie Dingman), Christopher Walken (J-Man), Amy Poehler (Natalie Vanderpark).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=45434.html
Deux voisins, également très bons amis, voient leurs relations se détériorer, lorsque l'un d'entre eux devient riche en commercialisant son invention. L'autre va alors envier sa fortune.



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Espace détente Espace détente France 2004 Comédie 102 min.

1045 2/4
  Disponible 01 Français 02 MKV 22/04/2019
Bruno Solo, Yvan Le Bolloc'h Marie Vincent, Bruno Solo, Yvan Le Bolloc'h, Thierry Frémont, Sylvie Loeillet, Gerard Chaillou, Shirley Bousquet, Alexandre Pesle
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=53298.html
Au fond de la Veule, imaginaire province française, vivote la Geugène Electro Stim, une moyenne entreprise, qui survit grâce à la fabrication et à la vente de la C14, appareil de stimulation électrique ancien, mais peu cher.L'opportunité d'un nouveau produit, le BodyCompact, va jeter cette communauté tranquille dans les affres d'un libéralisme sans foi ni loi. La venue d'un expert, Arnaud Roussel, chargé d'optimiser la mise sur le marché du BodyCompact, va chambouler les coeurs et corrompre les âmes...
Le film, gourmand, veut tout montrer, tout dire et ne sacrifier aucun personnage (...). Résultat : on ne sait plus trop où donner de la touillette, avec l'impression relativement frustrante qu'il y a cinq films en un, et qu'aucun n'est complètement abouti. (...) On ira pour rire, et ça, le film sait le faire. (...) De quoi se marrer à tous les degrés
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Fils du Mask (le) Son of the Mask USA 2003 Comédie 97 min.

173 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 10/05/2005
Lawrence Guterman Jamie Kennedy , Alan Cumming , Traylor Howard , Liam Falconer , Ryan Falconer
http://cinema.tiscali.fr/fichefilm.aspx?id=FI015674&file=http
Tim Avery est dessinateur. Il attend son heure de gloire en travaillant dans un parc d'attractions. Véritable adolescent attardé, il joue avec son chien lorsqu'il n'est pas plongé dans ses cartoons. Il ne se sent pas prêt à être père alors que Tania, sa compagne, rêve d'un enfant. Tout bascule le jour où son fidèle ami canin trouve un mystérieux masque. Tim l'endosse et part pour une folle soirée qui finit au lit avec Tania. Neuf mois après, leur fils naît de ces ébats, doté des pouvoirs du Mask ! Le bébé va susciter la jalousie du chien. Porteur à son tour de l'objet magique, il va tout faire pour éliminer le bambin. Et sur ce, voilà que déboule l'inventeur du masque, Loki, fils du terrible dieu nordique Odin. Il est bien décidé à se le réapproprier pour retrouver l'estime de son père...
ET TEX AVERY SE RETOURNA DANS SA TOMBE...
Les suites inspirent souvent la crainte. Le générique du FILS DU MASK, délaissé par les stars du premier opus, renforce cette appréhension. Le film le confirme : on est bien face à un avatar laborieux dont la seule ambition est de faire rire les plus petits à grands coups d'effets spéciaux. Ceux-ci sont assénés sans aucune inventivité et ne sont d'ailleurs que la copie bruyante de ceux du MASK où s'amusait Jim Carrey. On frise même le plagiat assumé avec des hommages récurrents voire lourdingues à Tex Avery. Les clins d'oeils se multiplient sans apporter une dimension nouvelle avec notamment le chien « maské » qui invente tous les stratagèmes pour se débarrasser du bébé, tel le coyote aux trousses de Bip-Bip. La 3D altère même le charme des cartoons d'antan et dénature des gags éculés. Ce pillage en règle n'obéit qu'à la paresse et n'est sauvé par aucune touche personnelle. Cela est déjà assez agaçant mais le scénariste a cru bon d'y adjoindre une fable familiale qui exalte les valeurs de la paternité et de l'amour filial. Déjà bien sonné par l'avalanche d'effets spéciaux redondants, on atteint alors les sommets de la soupasse commerciale destinée à fédérer les générations. LE FILS DU MASK, porté par des acteurs grimaçants, signe là sa propre caricature de film raté.
Mcinema.com (Anthony Clément)
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Fous d'Irène Me, Myself & Irene USA 2000 Comédie 117 min.

508 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 07/01/2011
Peter Farrelly Jim Carrey (Officier Charlie Baileygates / Hank Evans), Renée Zellweger (Irene P. Waters), Chris Cooper (Lieutenant Gerke), Anthony Anderson (Jamaal Baileygates), Mongo Brownlee (Lee Harvey Baileygates), Jerod Mixon (Shonte Jr. Baileygates), Tony Cox (Shonte Jackson), Daniel Greene (Dickie Thurman), Rob Moran (Trooper Finneran), Michael Bowman (Whitey / Casper), Kevin J. Flynn (Dick), Richard Jenkins (Boshane), Richard Tyson (Le Propriétaire Du Magasin D'Armes), Robert Forster (Colonel Partington), Steve Tyler (Le Docteur À La Maternité), Googy Gress (Un Gars Dans La Rue), Traylor Howard (Layla), Steve Sweeney (Ed Le Voisin), Mike Cerrone (Officier Stubie), Zen Gesner (Agent Peterson), Dan Murphy (Agent Steve Parfitt), Andrew Phillips (Lee Harvey À 9 Ans), Mark L. Levine (Le Golfeur), Bob Mone (Officier Delicato), Bruce Duncan (Le Conducteur De Train), Herbie Flynn (Herb Le Barbier), Christine Dicarlo (Une Journaliste Tv), Justin Chandler (Shonté Jr. À 9 Ans), Jeremy Maleek Leggett (Jamaal À 9 Ans), Mike Swanson (Un Détective (Non Crédité)), Rex Allen Jr. (Le Narrateur (Vo)), Tanner Wiley (Lui-Même (Non Crédité)), Tara Perkins (La Golfeuse), Heather Dyson (Une Journaliste), Bob Weeks (Le Conducteur Du Train).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=25037.html
Charlie Baileygates est un policier souffrant de troubles de la personnalite. Apres avoir suivi un traitement medical, il se voit confier la mission d'escorter Irene Waters dans un autre Etat, ou elle est recherchee pour une grave violation au code de la route. Mais Charlie entame ce voyage en oubliant ses medicaments, permettant par la-meme a son alter ego derange, Hank, de refaire surface. Et lorsque les deux personnalites commencent a se disputer l'amour de leur belle prisonniere, Irene se rend compte qu'elle est finalement attiree... par les deux.
Note de la presse : 4/5
Note des spectateurs : 3/5 (Pour 4324 notes : 32 % de *****, 40 % de ****, 16 % de ***, 4 % de **, 8 % de *)

Fiche technique :

Budget : 51 000 000 $
N° de visa : 99809
Couleur
Format du son : Dolby numérique
Format de projection : 1.85 : 1
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

Retrouvailles
Jim Carrey a déjà joué dans un film des frères Farrelly… en 1994, pour Dumb and Dumber

De Bobby Farrelly :
« Fous d'Irène regorge de bonnes vieilles blagues, que nous nous sommes contentés de piquer dans nos anciens films.Plus sérieusement, nous espérons qu'il fera rire autant que Mary. J'y vois au moins deux ou trois scènes qui devraient déclencher la même hilarité, et confirmer que nous sommes encore très loin de la maturité. »

Une formule qui a fait ses preuves :
Avec Fous d'Irène les Farrelly ont de nouveau associés un acteur « sérieux » et un comique…C'était, Randy Quaid et Woody Harrelson dans Kingpin, Jeff Daniels et Jim Carrey pour Dumb and Dumber, Matt Dillon et Ben Stiller pourMary à tout prix. Dans Fous d'Irène, au tandem Renée Zellweger/Jim Carrey est associé le « duo » Robert Forster/Chris Cooper.

Robert Forster (« Le colonel Partington ») :
Né à Rochester (Etat de New York) en 1941, Robert Forster a démarré sa carrière au cinéma à la fin des années 60. Sa filmographie en 2000 comporte plus d'une cinquante de films, principalement dans le cinéma d'action et le thriller.Sa carrière connaît cependant un second souffle grâce à son personnage de Max Cherry, dans Jackie Brown, de Quentin Tarantino, qui lui vaut une nomination à l'Oscar du meilleur second rôle.

De Renée Zellweger (“Irène”) :
“Je connaissais jusqu'ici deux sortes de goûts : le bon et le mauvais. Il me restait à découvrir celui des Farrelly. Je n'avais jamais rien vu de tel ! Vous ne pouvez pas imaginer ce que ces gars sont capables d'inventer et ce qu'ils m'ont fait faire. J'espère que Papa ne verra jamais ce film, il ne s'en remettrait pas !Les frères Farrelly font exploser les tabous. Ils se mettent sur l'écran des choses de la vie qui nous font honte ou nous plongent dans un mortel embarras. Confrontés à ce refoulé, nous ne pouvons que nous esclaffer d'un rire hystérique. »
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Garde Rapprochée Man Of The House USA 2003 Comédie 100 min.

349 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 19/05/2008
Stephen Herek Tommy Lee Jones (Roland Sharp), Shannon Marie Woodward (Emma Sharp), Vanessa Ferlito (Heather), Paula Garces (Therese), Kelli Garner (Barb), Monica Kenna (Evie), Christina Millian (Anne), Anne Archer (Molly Mccarthy), Brian Van Holt (Eddie Zane), Paget Brewster (Binky Beauregard), Shea Whigham (Ranger Holt), Cedric The Entertainer (Percy Stevens), Terry Parks (Riggs), Tom Reynolds (Jack Carter), Rick Perry (Lui-Même), R. Lee Ermey (Capitaine Nichols).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=40026.html
Sharp est un Texas Ranger qui a voué sa vie à la traque du crime et à la défense de la justice. Habitué à tous les dangers, spécialiste du haut risque, il est aujourd'hui à la recherche d'un informateur essentiel, qu'il compte débusquer avec l'aide d'un ex-détenu devenu prêtre, Percy Stevens.Lorsque cet indic clé est abattu, l'affaire se complique. Sharp doit désormais protéger les seuls témoins du meurtre... cinq pom-pom girls de l'Université du Texas ! Pour que sa couverture soit crédible, Sharp doit emménager avec ces cinq jeunes filles incontrôlables et déchaînées...Il pensait avoir déjà rencontré le pire. Il se trompait...
Fiche technique :

Couleur
Format de projection : 2.35 : 1 Cinémascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :


Le producteur Steven Reuther a découvert cette histoire en 2002. Elle était originellement centrée sur un membre du FBI et se déroulait en Virginie. L'idée de voir un agent un peu coincé contraint de protéger cinq jeunes filles l'a très vite réjoui."Plus j'y pensais, explique le producteur, plus je trouvais qu'il fallait aller au bout du concept, imaginer plus dur, plus strict qu'un agent du FBI. J'ai tout de suite songé aux Texas Rangers, et l'association s'est aussitôt faite avec Tommy Lee Jones. Il est l'image incarnée de la rigueur, ses différents rôles l'ont installé dans un personnage de dur à cuire intègre, franc, inébranlable. L'idée de pouvoir jouer avec tout cela était vraiment excitante."


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Grand soir (le) Grand soir (le) France 2011 Comédie 92 min.

770 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 19/11/2015
Benoît Delépine, Gustave Kervern Benoît Poelvoorde (Benoît Bonzini alias NOT), Albert Dupontel (Jean-Pierre Bonzini), Brigitte Fontaine (La Mère – Marie-Annick Bonzini), Areski Belkacem (Le Père – René Bonzini), Bouli Lanners (Le Vigile), Serge Larivière (Le Directeur du Grand Litier), Stéphanie Pillonca-Kervern (L’Ex-femme de Jean-Pierre), Miss Ming (La Jeune femme muette), Chloe Mons (La Punkette), Yolande Moreau (La Mère de la punkette), Gérard Depardieu (Juvénal, l'homme qui lit l'avenir dans le verre de saké), Didier Wampas (Le chanteur des Wampas), Vincent Tavier (Le client Grand Litier), Joseph Dahan (Le serveur La Pataterie (as Jo Dahan)).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=195334.html
Les Bonzini tiennent le restaurant 'la Pataterie' dans une zone commerciale. Leur fils ainé, Not, est le plus vieux punk à chien d'Europe. Son frère, Jean Pierre, est vendeur dans un magasin de literie. Quand Jean Pierre est licencié, les 2 frères se retrouvent. Le Grand Soir, c'est l'histoire d'une famille qui décide de faire la révolution... à sa manière.
Note de la presse : 3,7/5
Note des spectateurs : 2,5/5 (Pour 2 765 notes : 7% de *****, 20% de ****, 24% de ***, 21% de **, 11% de *, 16% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 3 prix et 5 nominations
Distributeur : Ad Vitam
Box Office France : 431 696 entrées
Année de production : 2011
Date de sortie DVD : 16 octobre 2012
Langue : Français
Date de sortie Blu-ray : 16 octobre 2012
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage
N° de Visa : 129367

Secrets de tournage :

Le duo Kervern-Delépine
Le Grand soir est le cinquième film co-réalisé par Benoît Delépine et Gustave Kervern. Depuis leur premier film Aaltra en 2004, les deux réalisateurs enchaînent les tournages et sortent un film tous les deux ans. Ils renouvellent l'expérience cette année avec Le Grand soir, sélectionné dans la section Un Certain Regard au Festival de Cannes 2012 et s'inscrivant clairement dans la continuité de leur cinéma d'auteur bien spécifique.

Poelvoorde et Dupontel : une première !
Etonnés de n'avoir jamais vu les deux acteurs réunis dans un film, Delépine et Kervern ont tout fait pour les convaincre de jouer ensemble dans Le Grand soir. Delépine nous éclaire sur ce choix : "On les avait déjà fait tourner de petites scènes dans nos films, donc il existait une forme de fraternité. Les réunir était notre challenge : c’est inouï que deux personnes, avec le même goût du cinéma et de l’humour noir, n’aient jamais joué ensemble. Ce sont deux personnalités très différentes et il a fallu les convaincre."

On inverse les rôles !
Après avoir interprété le rôle du policier "tatillon" dans le film d'Albert Dupontel, Enfermés dehors (2005), Gustave Kervern fait à son tour appel à l'acteur-réalisateur pour jouer dans Le Grand soir. Il s'agit de la troisième collaboration de Dupontel avec le fameux duo grolandais, après Avida (2006) et Louise-Michel (2008).

Les surprises du casting
Après le caricaturiste politique Siné dans Louise-Michel (2008), le duo nous surprend à nouveau avec la première apparition au cinéma de Brigitte Fontaine dans le rôle de la mère. A ses côtés, dans le rôle du père, on retrouve Areski Belkacem qui découvre lui aussi l'univers de Kervern et Delépine. Outre leur jeu d'acteur, les deux musiciens ont participé à la bande originale du film. Dès le départ, les deux réalisateurs ont demandé à Brigitte d'écrire un texte et à Areski de le mettre en musique.

"La sorcière qui fume dans la forêt"
C'est autour d'un dîner que les deux réalisateurs ont proposé à Brigitte Fontaine de prendre part à leur film. Après lui avoir "pitché" le scénario, sa première réaction a été de refuser le rôle en prétendant qu'elle n'est prête à jouer qu'une sorcière bretonne qui fume dans la forêt. Quelques semaines plus tard, le duo lui a envoyé une copie du scénario en remplaçant les termes "la mère" par "la sorcière qui fume dans la forêt". La chanteuse a alors lu le scénario en entier et a tout de suite accepté de faire partie de l'aventure.

Les Wampas chez les Grolandais !
"Les Wampas", le fameux groupe français du "yéyé-punk", ont été invités par Kervern et Delépine dans une scène clé du film. Le groupe a été filmé au BT59, une salle de concert à Bègles, pour rythmer une scène onirique dans laquelle Benoît Poelvoorde s'imagine en train de slammer pendant le concert, et où on le voit avec son frère interprété par Albert Dupontel porté par la foule. Il s'agit ici de la deuxième collaboration des "Wampas" avec les deux réalisateurs. Leur musique a clôturé en 2004 le premier Delépine-Kervern : Aaltra.

L'agresseur de Sarkozy invité au tournage
Suite à l'agression de Nicolas Sarkozy à Brax en juin 2011, Benoît Delépine et Gustave Kervern ont lancé un appel invitant l'agresseur Hermann Fuster au tournage de leur film Le Grand soir. Ce dernier a répondu présent et a participé au film en faisant de la figuration. Fidèle à leur humour grolandais, les deux réalisateurs l'ont filmé dans le rôle d'un vigile qui agrippe le punk à chien interprété par Benoît Poelvoorde.

Le chien de Poelvoorde, un vrai punk !
Le chien qui a accompagné le personnage de Not (le plus vieux punk à chien, interprété par Benoît Poelvoorde) a mordu toute l'équipe pendant le tournage ! Le premier assistant des deux réalisateurs s'est même retrouvé à l'hôpital à cause de lui. Toutefois, le chien, idéal pour son rôle, a enrichi certaines scènes du film, dont Delépine parle avec humour : "Quand on le voit bouffer les ballons ou lécher la gerbe de son maître, c’est lui qui en a eu l’idée. Il est l’inverse du clébard de The Artist."

Angoulême et Bordeaux
Le tournage a eu lieu à Angoulême et à Bordeaux pour plusieurs raisons, dont la principale a été le besoin d'un énorme centre commercial. De plus, les réalisateurs se sont familiarisés avec ces endroits après le tournage de Mammuth qui s'est également déroulé à Angoulême.
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Groom Service Four Rooms USA 1995 Comédie 98 min.

335 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 24/01/2007
Allison Anders, Alexandre Rockwell, Robert Rodriguez Tim Roth (Ted, Le Groom), Sammi Davis (Jezebel (Segment The Missing Ingredient)), Valeria Golino (Athena (Segment The Missing Ingredient)), Madonna (Elspeth (Segment The Missing Ingredient)), Lili Taylor (Raven (Segment The Missing Ingredient)), Jennifer Beals (Angela (Segments The Man From Hollywood Et The Wrong Man)), Antonio Banderas (L'Homme (Segment The Misbehavers)), Tamlyn Tomita (La Femme (Segment The Misbehavers)), Salma Hayek (La Danseuse De La Télé (Segment The Misbehavers)), Paul Calderon (Norman (Segment The Man From Hollywood)), Quentin Tarantino (Chester (Segment The Man From Hollywood)), Lawrence Bender (Long Hair Yuppy Scum), Marisa Tomei (Margaret), Bruce Willis (Non Crédité (Leo (Segment The Man From Hollywood)).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=28202.html
** chercher l'image **

Le groom d'un hôtel de luxe présente quatre histoires, se passant dans quatre chambres différentes.The missing ingredient : des sorcières tentent d'invoquer l'esprit de la déesse Diana.The wrong man : un homme armé séquestre sa femme.The misbehavers : un gangster, sa femme et ses deux enfants logent dans une chambre.The man from Hollywood : un acteur arrogant a organisé une fête.
Fiche technique :

Couleur
Format du son : Dolby
Format de projection : 1.85 : 1
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais


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H2G2 : le guide du Voyageur galactique The Hitchhiker's Guide to the Galaxy USA 2004 Comédie 108 min.

189 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 14/10/2005
Garth Jennings Martin Freeman , Mos Def , Sam Rockwell , John Malkovich , Warwick Davis
http://cinema.tiscali.fr/fichefilm.aspx?id=FI016019&file=http
Arthur Dent est habitué aux sales journées. Mais celle qui commence est particulièrement savoureuse : sa maison doit être détruite, il découvre que son meilleur ami, Ford Prefect est un alien, et que la Terre doit être rasée dans quelques heures pour permettre aux peuples de l'espace de construire une autoroute interstellaire. Il n'a qu'un seul moyen de survivre : suivre Ford et embarquer dans un vaisseau spatial. Il débute alors la plus grande aventure de sa vie et se met en quête du sens de l'existence.
C'EST QUOI LA VIE ?
Comme beaucoup de films commerciaux, H2G2 a un problème majeur : sa bande annonce. Extrêmement accrocheuse elle est aussi, malheureusement, trompeuse. On retrouve bien dans le film le rythme enlevé, quelques petites blagues rigolotes et autres clins d'oeil malins compilés dans le clip promo, mais le problème est que sur la durée, le résultat est beaucoup moins efficace, voire franchement fatigant. L'entrain et les bonnes idées indéniables du réalisateur Garth Jennings ne suffisent pas à masquer la légèreté d'un scénario laborieux. Car absurde ne veut pas forcément dire embrouillé. Et mine de rien, tout décalé qu'il est, le film contient aussi son lot de bons sentiments et de passages obligés. Loin d'être un bijou d'impertinence façon Monty Python ou Mel Brooks, H2G2 tient plutôt de la comédie inoffensive pour enfants. Celle qui pousse à sourire ponctuellement et fait passer le temps l'air de rien. Mais aussi celle que l'on oublie une fois rentré chez soi. Avec le même ton burlesque, SHAUN OF THE DEAD montre qu'un divertissement peut être infiniment plus marquant.
Mcinema.com (Hugo de Saint Phalle)
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I Feel Good I Feel Good France 2017 Comédie 103 min.

1032 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 11/10/2018
Benoît Delépine, Gustave Kervern Jean Dujardin (Jacques), Yolande Moreau (Monique), Joseph Dahan (Manu (le menuisier)), Lou Castel (Grégory (le costaud)), Jean-Benoît Ugeux (Vincent (le libraire)), Jean-François Landon (Jean-François (le cuisinier))
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=257816.html
Monique dirige une communauté Emmaüs près de Pau. Après plusieurs années d’absence, elle voit débarquer son frère, Jacques, un bon à rien qui n’a qu’une obsession : trouver l’idée qui le rendra riche. Plus que des retrouvailles familiales, ce sont deux visions du monde qui s’affrontent.
Le meilleur Kervern et Delépine depuis Le grand soir. Jean Dujardin dans son meilleur rôle depuis The Artist. We feel good.

C’est l’histoire de deux trajectoires opposées qui ont fini par se croiser. À ma gauche, le duo Kervern-Delépine, chantre d’un cinéma social anar parcouru d’un humour absurde “à la Blier”. À ma droite, Jean Dujardin, incarnation du cinoche du dimanche soir dans sa grande diversité -parodies sophistiquées, comédies plan-plan, drames et polars solides. A priori, rien de commun entre ces trois-là sinon l’envie de se réinventer, d’aller là où on ne les attend pas. C’est patent pour Dujardin qui fait régulièrement le coup de s’inviter chez les grands pour donner un peu plus de relief à sa carrière. Blier (encore lui) et Lelouch n’ont d’ailleurs eu qu’à se féliciter de l’accueillir dans leurs univers singuliers où le trublion s’est glissé avec une aisance de caméléon. Pour Kervern et Delépine, l’enjeu était différent, presque risqué : choisir Dujardin en tête d’affiche n’a pas sur le papier la même signification pour eux que prendre Depardieu ou Poelvoorde dont l’ADN est proche de leurs préoccupations sociétales et artistiques. En clair, Dujardin chez Kervern et Delépine, c’est l’équivalent de Vincent Lindon chez Stéphane Brizé, soit une star installée parmi les anonymes au service d’un discours antisystème parfaitement rôdé par les deux compères grolandais. Ça passe ou ça casse. Dans le cas qui nous intéresse, ça passe drôlement bien.

Money for nothing
Jean joue Jacques, un quadragénaire déphasé comme en témoigne la première séquence qui le voit marcher à contre-courant d’une autoroute, vêtu d’un simple peignoir blanc, claquettes aux pieds. Le ton absurde est donné. Le gugusse débarqué chez sa sœur, Monique, qui dirige une communauté Emmaüs dans le sud-ouest. Elle ne l’a pas vu depuis des années. Qu’attend-il d’elle ? Un toit, un emploi ? Elle lui donne les deux mais Jacques s’en fout, lui ce qu’il veut, c’est devenir riche ; trouver l’idée géniale -en l’occurrence, une start-up de chirurgie esthétique low cost- qui en fera un rentier façon Mark Zuckerberg du beauf. On comprend subitement pourquoi les réalisateurs ont choisi Dujardin, pour son sourire goguenard de vainqueur, typique de cette France macronienne lancée à grande vitesse et sans filets sur les rails de la reconquête entrepreneuriale -amusant, à ce titre, de voir qu’un mème circule ces derniers temps sur les réseaux sociaux, comparant les rictus carnassiers de Macron et de l’interprète d’OSS 117. « Je veux qu’on me vouvoie, je veux ma loge à Roland-Garros », tel est le mantra de cet apprenti patron en sandales, indifférent au sort de ses compagnons-ouvriers par aveuglement idéologique, que les réalisateurs filment avec une tendresse inattendue. Après avoir déploré l’effritement du tissu social (Mammuth) et appelé à l’insurrection citoyenne (Louise-Michel, Le Grand Soir), Kervern et Delépine apparaissent en effet réconciliés avec le monde, la quête imbécile de Jacques suffisant à leurs yeux à disqualifier les prétendues vertus du capitalisme effréné.

Le temps de l’amour
Yolande Moreau, formidable, incarne la sœur du héros, modèle de dévouement et de bienveillance. C’est l’œil du spectateur, celle à travers qui les lubies de Jacques passent pour des caprices d’enfant qui le rendent si attachant. Le sacrifice que Monique consent pour remettre son frère dans le droit chemin est d’une délicatesse folle et témoigne d’un léger changement de cap : rarement le cinéma de Kervern et Delépine n’avait été aussi empli de bonté et de sentimentalisme, débarrassé de ses blagues “harakiriennes” qui en désamorcent souvent la portée émotionnelle. All you need is love.

I feel good, en salles le 26 septembre 2018
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Ibiza Ibiza France 2018 Comédie 86 min.

1180 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 23/02/2021
Arnaud Lemort Christian Clavier, Mathilde Seigner, Joey Starr, Olivier Marchal, Frédérique Bel, Louis-Do de Lencquesaing, Alexis Corso, Xavier Robic
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=264956.html
Philippe et Carole, tous deux divorcés, viennent de se rencontrer.Très amoureux, Philippe est prêt à tout pour se mettre les deux ados de Carole dans la poche. Il propose un deal au fils aîné : s'il a son bac, c'est lui qui choisit leur lieu de vacances.Et ce sera Ibiza !Mais pour Philippe, plutôt habitué à de paisibles vacances dans la Baie de Somme, c'est un véritable choc.
Christian Clavier plongé malgré lui dans l’enfer du soleil, du sexe et de la chnouf : une comédie riche de toutes les situations possibles, et légère, légère, comme les maillots de bain des filles du coin …
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Jamais le premier soir Jamais le premier soir France 2013 Comédie 91 min.

1003 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 29/08/2017
Melissa Drigeard Alexandra Lamy, Mélanie Doutey, Julie Ferrier, Jean-Paul Rouve, Grégory Fitoussi, Julien Boisselier, Arnaud Henriet, Michel Vuillermoz
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=219617.html
Julie est une jeune femme pétillante mais continuellement malheureuse en amour. Se faire larguer par coursier à son travail semble donc lui porter le coup de grâce. Mais le livre "Le bonheur, ça s’apprend" devient sa bible et elle en applique les conseils à la lettre au travail et en amour. Cette nouvelle lubie de "pensée positive" laisse sceptiques ses deux meilleures amies dont la vie amoureuse n’est pas non plus au beau fixe. Quand l’une, Louise, entretient une liaison secrète avec son boss, l’autre, Rose, subit le quotidien d’un couple en bout de course. Devenue cliente régulière d’une librairie où elle dévalise le rayon "épanouissement personnel", Julie va y faire des rencontres qui vont peut-être enfin changer sa vie…
C'est avec joie que j'ai pu voir réunies ces trois comédiennes de talents et qui ne lésinent pas sur les émotions. On est emporté par cette histoire simple mais drôle. Rouve égal à lui même, bel acteur. Le couple Lamy Rouve fonctionne pour notre plus grand plaisir. Au cinéma enfin Julie Ferrier qui est sublime dans ces "one woman show". Le trio de femmes est un régal. Un film qui nous fait respirer et qui nous diverti, à voir pour une partie de plaisir. Beau casting. Vive les femmes !!!
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Je Crois Que Je L'Aime Je Crois Que Je L'Aime France 2006 Comédie 90 min.

488 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 25/12/2010
Pierre Jolivet Vincent Lindon (Lucas), Sandrine Bonnaire (Elsa), François Berléand (Roland Christin), Kad Merad (Rachid), Liane Foly (Jeanne Larozière), Helene De Saint-Père (Sophie), Guilaine Londez (Brigitte), Albert Dray (Albert), Pierre Diot (Francis), Mar Sodupe (Lola), Clementine Poidatz (Marina), Venantino Venantini (Della Ponte), Brian Bigg (Sumo Yakeshi), William Boisgérault (Boissière), Silvana Gasparini (Antonia), Nancy Tate (L'Ex-Femme De Lucas).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=108911.html
Lucas, un riche industriel de 43 ans, célibataire, sort tout juste d'un terrible chagrin d'amour. Il rencontre alors Elsa, une jolie céramiste réputée de 38 ans à qui il a commandé une fresque pour décorer le hall de son entreprise. Irrésistiblement attiré par la jeune femme, Lucas va tenter de la conquérir.Mais s'il est très habile en affaires, il n'est pas du tout sûr de lui en amour. Il va donc charger le détective privé de sa société, Roland Christin, de découvrir pour quelles raisons étranges cette jolie femme est encore célibataire, en mettant les méthodes d'investigation les plus modernes au service d'un sentiment ancestral : l'amour.
Note de la presse : 4/5
Note des spectateurs : 3/5 (Pour 916 notes : 16 % de *****, 29 % de ****, 30 % de ***, 1 % de **, 24 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 833 357 entrées
N° de visa : 111979
Couleur
Format de projection : 1.85 : 1
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français

Secrets de tournage :

Parlez-nous d'amour
C'est la première fois que Pierre Jolivet s'essaie à la comédie romantique. Le cinéaste s'explique : "Avec Je crois que je l'aime, j'avais envie de faire un film d'amour, parce que je n'en avais jamais fait (...) Et parler d'amour, ça fait presque aussi peur que l'amour lui-même... Mais je ne pouvais en parler qu'à travers un personnage de mon âge. Vivant maritalement depuis un certain temps, je n'ai plus fait la cour à une femme depuis près de vingt ans. D'une certaine façon, ça me manque, évidemment." Son acolyte Simon Michaël note de son côté : "On n'a pu écrire cette comédie sur l'amour que parce qu'à travers notre travail, on avait atteint un niveau de connaissance et de confiance réciproques qui nous permettait de traiter d'un sujet aussi personnel."

Quelques jours de plus
Je crois que je l'aime marque les retrouvailles de Sandrine Bonnaire et Vincent Lindon, vingt ans après Quelques jours avec moi de Claude Sautet. Lindon y incarnait Fernand, le petit ami de la domestique Francine interprétée par Bonnaire.

Pierre and co (1)
En dix ans, de Fred à Je crois que je l'aime en passant par Ma petite entreprise, Le Frère du guerrier et Filles Uniques et Vincent Lindon et Pierre Jolivet auront travaillé cinq fois ensemble. "J'aime sa façon de me regarder, et j'aime l'image de moi qu'il me renvoie, confie l'acteur à propos de son cinéaste-fétiche. "Avec Pierre, je me rends compte que l'une de nos étapes favorites est le moment où l'on cherche la tenue du personnage : du chômeur de Fred, avec son blouson de cuir et sa moustache, au guerrier du XIIIe siècle, en passant par la Petite entreprise, pour finir cravaté, en costume strict du grand patron, avec une belle et grosse voiture. Quelle ascension sociale que celle-là ! C'est quasiment un "morphing" comme ils le font dans certaines gazettes avec le costume d'un côté et les dates de l'autre."

Pierre and co (2)
Dès son premier long métrage, Strictement personnel en 1985, Pierre Jolivet a fait appel à François Berléand. Aujourd'hui très sollicité, l'acteur était alors totalement inconnu du grand public. Et c'est d'ailleurs grâce à un autre film de Jolivet, Strictement personnel, qu'il accède à la notoriété quelques années plus tard (avec à la clé un César du Meilleur second rôle en 2000). Les seuls films du réalisateur dans lesquels Berléand n'apparaisse pas sont Force majeure ainsi que le précédent Zim and co.. A propos de ce film, l'acteur plaisante : "D'accord, il n'y avait pas de rôle pour moi ; d'accord, c'était un film sur des ados ; d'accord, il ne voulait que des inconnus, et des acteurs identifiables auraient détourné l'attention, mais je m'en foutais, je voulais juste être là, pour assister aux vrais débuts de son fils Adrien que j'ai connu tout petit."

Elsa, "une fille couillue"
Sandrine Bonnaire brosse le portrait d'Elsa : "C'est un artisan, donc une manuelle, et un artiste qui crée des fresques en céramique d'une beauté confondante. Elle a une personnalité si particulière qu'il paraît normal qu'elle ait pour amis à la fois Peter Gabriel et un champion du monde de sumo. Éclectique, exotique, frondeuse, elle a souvent raison et elle l'affirme. Elle est têtue... Une fonceuse. Quand elle a décidé d'un truc, elle y va. Elle veut terminer un boulot, elle le fait. Elle a décidé, pendant toute une période de sa vie, qu'elle serait seule, elle l'a fait... Si je devais la résumer d'un mot, je dirais que c'est une fille couillue. Elle me permet d'aborder la comédie car contrairement à l'image qu'on peut avoir de moi, je ne me suis jamais sentie aussi dramatique ou malheureuse que mes personnages."

Bien connu des services
Comme les cinq films précédents de Pierre Jolivet, Je crois que je l'aime a été co-écrit par Simon Michaël, un ancien flic qui fit ses premières armes comme scénariste au milieu des années 80. Il fut notamment le collaborateur de Claude Zidi ((Association de malfaiteurs, La Totale...), avant de devenir le fidèle complice de Jolivet.

Bien renseigné
Dans Je crois que je l'aime, Lucas demande au détective privé de so société d'enquêter sur la femme qu'il aime. L'occasion pour le scénariste Simon Michaël de se plonger dans ses souvenirs : "Je ne m'en suis jamais caché : jadis, j'ai appartenu à un régiment de parachutistes qui faisait du renseignement, j'ai aussi travaillé aux Renseignements Généraux, et c'est une de mes passions fondamentales (...) Je connais bon nombre d'anciens de la DGSE, des RG ou de la DST qui sont aujourd'hui employés par de grandes entreprises. On leur demande parfois des choses surprenantes."

De la chanson au cinéma, au fur et à mesure...
Le rôle de la businesswoman québecoise est tenu par la chanteuse Liane Foly. C'est la deuxième expérience cinématographique de l'interprète d'Au fur et à mesure, qui était en 1995 à l'affiche de Zadoc et le bonheur aux côtés de Tchéky Karyo. Elle connaît bien la famille Jolivet, l'humoriste Marc Jolivet (frère de Pierre) ayant mis en scène ses spectacles au début des années 90. Le cinéaste déclare à propos de la comédienne : "Du fait qu'elle soit auteur-compositeur et interprète, [elle] a une oreille monstrueuse et un sens inné du rythme. Dès les premières lectures du scénario, on sentait qu'elle avait en elle un disque dur qui enregistrait toutes les musiques des phrases. C'est aussi pourquoi elle peut prendre tous les accents."

L'ivresse du mensonge
Après s'être inspiré de Loik Le Floch Prigent pour L'Ivresse du pouvoir de Chabrol, François Berléand a pris comme modèle, pour une des scènes du film, un autre fameux homme de pouvoir. Il se souvient : "Une des répliques qui m'a fait le plus rire à la lecture, c'est celle où mon personnage dit : "J'ai travaillé sous Mitterrand, vous savez..." Je voyais déjà dans son regard une lueur de duplicité jubilatoire... Je me suis d'ailleurs inspiré du débat entre Mitterrand et Chirac quand celui-ci lui disait : "Regardez-moi droit dans les yeux et dites-moi que vous ne mentez pas." Mitterrand l'a regardé droit dans les yeux : "Mais non, bien sûr !" Alors qu'il était évident qu'il mentait !"

Le titre
Au départ, Pierre Jolivet avait pensé intituler son film Irrésistible.

Casting
Juliette Binoche avait été pressentie pour jouer le rôle d'Elsa.
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Je reste ! Je reste ! France 2002 Comédie 102 min.

162 2/4
  Disponible 01 AVI 07/05/2005
Diane Kurys Vincent Pérez , Sophie Marceau , Vincent Perez , Charles Berling , Colette Maire , Pascale Roberts , Sasha Alliel
http://cinema.tiscali.fr/fichefilm.aspx?id=FI014691&file=http
Marie-Do et Bertrand, mariés depuis quinze ans, ont vécu heureux et ont eu un enfant... Mais Bertrand est devenu un mari macho et maniaque : il n'écoute que du Brel, ne mange que de l'agneau, ne boit que du bordeaux, fait du vélo tous les dimanches. Marie-Do n'a pas le droit de travailler, juste celui de le suivre pendant son entraînement, d'emmener leur fils à l'école, et d'aller au cinéma. Jusqu'au jour où elle rencontre Antoine, scénariste charmeur et apparemment très attentif à ses malheurs. C'est décidé : Marie-do va se débarrasser de son insupportable mari et vivre avec Antoine. Sauf que tout ne se passe pas vraiment comme prévu : Bertrand, têtu, ne veut pas quitter le domicile conjugal, et Antoine, malin, trouve dans cette histoire une inépuisable source d'idées pour son scénario...
15 ANS DE MARIAGE
L'usure du couple serait-elle un sujet « tendance » ? Après 7 ANS DE MARIAGE de Didier Bourdon, JE RESTE ! est une nouvelle comédie sur le même thème, dont les deux héros, mariés depuis quinze ans, se crêpent le chignon à longueur de journée. Et c'est assez jouissif. Mesdames, si vous avez rêvé de Vincent Perez en mari idéal, oubliez ! Pour son premier rôle de comédie pure, l'acteur en fait des tonnes et se révèle franchement drôle en antipathique chronique. D'abord étonné de le voir aussi peu à son avantage (moulé dans une informe tenue de cycliste ou barbouillé de mercurochrome), on se demande ensuite jusqu'où il est capable d'aller. Au final, Perez se lâche et s'en sort si bien qu'il vole presque la vedette à Sophie Marceau, elle aussi rarement vue dans ce registre. Messieurs, si vous avez toujours vu en Sophie Marceau l'épouse parfaite, vous allez être gâtés en la découvrant en femme mûre, mère de famille resplendissante et volontaire. Même si la star manque parfois un peu de naturel dans son jeu, Diane Kurys a parfaitement réussi à sublimer son aura et sa plastique. (La séquence d'essayage de robes devant Charles Berling est un séduisant clin d'oeil à la Vic de LA BOUM devenue PRETTY WOMAN).
DES COMEDIENS POPULAIRES POUR UNE COMEDIE POPULAIRE
Dans le rôle du troisième larron, Charles Berling a du mal à s'imposer, mais on perçoit la bonne entente entre ces trois acteurs de la même génération, ravis d'être réunis pour une comédie populaire. Le scénario possède suffisamment de rebondissements pour qu'on ne s'ennuie pas, et ce même si le divorce n'arrive qu'au bout de 45 minutes ! Malgré une mise en scène archi-classique (certains diront vieillotte), le film reste drôle, y compris dans des scènes d'hystérie générale proches du théâtre de Boulevard. Pour mettre en perspective cette histoire de triangle amoureux mille fois vue, Diane Kurys et Florence Quentin ont eu une idée originale : une « mise en abîme scénaristique » avec le personnage de l'auteur qui s'attribue l'histoire du film. Un peu tiré par les cheveux, le procédé s'essouffle vite, et la deuxième moitié de JE RESTE ! tourne en rond. Diane Kurys fait durer son plaisir (mais gâche le nôtre), comme si elle avait du mal à quitter son trio de comédiens. Si on leur donnait rendez-vous dans dix ans ?
Mcinema.com (Stéphanie Thonnet)
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Joséphine Joséphine France 2012 Comédie 88 min.

1083 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 02/04/2020
Agnès Obadia Marilou Berry, Mehdi Nebbou, Bérengère Krief, Amelle Chahbi, Charlie Dupont, Alice Pol, Cyril Gueï, Caroline Anglade
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=212729.html
Joséphine, 29 ans trois-quart, obnubilée par la taille de ses fesses, source de tous ses problèmes, n’a toujours pas trouvé l’homme de ses rêves non-fumeur-bon-cuisinier-qui-aime-les-chats-et-qui-veut-plein-d’enfants. Sa seule consolation, c’est qu’elle vit avec Brad Pitt… consolation de courte durée puisque c’est son chat. Quand sa soeur lui annonce son mariage, c’est la goutte d’eau qui fait déborder la tasse à café. Elle s’invente alors une histoire d’amour avec un riche chirurgien brésilien qui lui a demandé sa main et l’emmène vivre au bout du monde. Facile à dire… Ce (petit) mensonge va l’entraîner dans un tourbillon d’aventures.
Le tout se regarde sans déplaisir.

Inspiré de la BD sucrée de Pénélope Bagieu, Joséphine raconte les péripéties d'une célibataire trentenaire, complexée par ses fesses rebondies et soutenue par une bande de copines. Oui, Joséphine ressemble un peu à Bridget Jones, sans le journal mais avec le copain homo. Non, l'histoire ne réinvente pas le genre de la comédie romantique au féminin. Au détour des sentiers rebattus, le scénario dévoile pourtant un certain savoir-faire au travers d'un postulat habile: obligée de se cacher chez elle après une péripétie tirée par les cheveux, Joséphine va épier un collègue et découvrir un prince charmant. Certes, Agnès Obadia a déjà été plus audacieuse (Romaine par moins 30, en 2009), et le récit peine parfois aux entournures, mais le tout se regarde sans déplaisir.
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Ladykillers The Ladykillers USA 2004 Comédie 104 min.

160 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 07/05/2005
Joel Et Ethan Coen Tom Hanks , Irma P. Hall , Marlon Wayans , J.k. Simmons , Tzi Ma , Ryan Hurst
http://cinema.tiscali.fr/fichefilm.aspx?id=FI015023&file=http
Le Professeur Dorr, un Sudiste élégant et courtois, a décidé de dévaliser le casino d'une bourgade tranquille. Il a pour cela un plan machiavélique : percer un tunnel jusqu'à la salle du coffre. Ainsi, il réunit quelques hommes dont un spécialiste en explosifs, un gros bras et un jeune infiltré au sein même du casino. Dorr décide de s'installer chez une vieille dame auprès de laquelle il se fait passer pour le leader d'un groupe de musique baroque. Il faut que la ruse marche car cette dernière habite tout près de l'endroit stratégique et... dispose d'une cave aux murs particulièrement friables ! Mais quand elle découvre la raison exacte de leur présence, les malfaiteurs se retrouvent obligés de la tuer. Ce qui s'avère bien plus difficile que prévu...
MELODIE MINEURE
Avec LADYKILLERS, les frères Coen accueillent un petit nouveau dans leur famille de cinéma : Tom Hanks. Habitué aux comédies, l'acteur de FORREST GUMP et ARRETE-MOI SI TU PEUX s'intègre avec prestance dans l'univers si typique des cinéastes. On retrouve ici leur amour pour les histoires cocasses, le sud des Etats-Unis, la musique et les personnages décalés. Le décalage, Hanks le réussit aisément en apportant au professeur qu'il campe classe et fin phrasé. Il joue sur l'intonation, les expressions du visage et quelques tics de comportement, quitte à en rajouter un peu trop dans cet aspect maniéré. Malgré tout, l'acteur constitue bien l'attraction principale de cette comédie rigolote mais assez sage. Techniquement, les frères Coen ont déjà été plus ambitieux, même si leurs cadres sont toujours aussi beaux et la lumière de Roger Deakins, qui collabore ici avec eux pour la huitième fois, toujours aussi pénétrante. Ce ne sera pas faire injure aux deux frangins que de considérer LADYKILLERS comme un opus mineur de leur filmographie. A ranger plutôt à côté de O'BROTHER que de BARTON FINK, FARGO ou THE BARBER.
Mcinema.com (Hugo de Saint Phalle)
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Les Copains Les Copains France 1964 Comédie 95 min.

1060 2/4
  Disponible 01 Français 02 MKV 20/10/2019
Yves Robert Philippe Noiret, Pierre Mondy, Claude Rich, Michael Lonsdale, Guy Bedos, Christian Marin, Jacques Balutin, Hubert Deschamps
https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Copains_(film)
Sept inséparables décident de prendre quelques jours de vacances pour mettre au point trois énormes canulars destinés à bafouer les corps constitués : l'armée, l'église et l'administration... Ils jettent leur dévolu de manière presque arbitraire sur deux paisibles sous-préfectures du Puy-de-Dôme en Auvergne : Ambert et Issoire, car celles-ci les lorgnaient d'un mauvais œil sur une carte de France.

Broudier, déguisé en ministre, débarque à la caserne d'Ambert et fait déclencher une manœuvre nocturne. Le lendemain, Bénin, habillé en révérend père, prononce dans l'église d'Ambert un sermon contraire aux préceptes de l'Église, tandis que Lesueur, un peu plus tard dans la journée, perturbe l'inauguration par le député d'une (fausse) statue de Vercingétorix à Issoire. Pour clore les vacances, la joyeuse bande de copains décide de teindre en rose la source de la Seine…
Cette comèdie joyeusement anarchiste et nostalgique rassemble Pierre Mondy, Claude Rich, Michael Lonsdale, Guy Bedos, Christian Marin, Jacques Balutin, sous la houlette de Philippe Noiret, une bande de potaches montès en graine qui partent en guerre contre la bêtise et les institutions, à coups de blagues d'ados attardès! Rèveil en fanfare dans une caserne, inauguration d'une statue animèe figurent parmi les morceaux de bravoure de cette farce inoubliable signèe Yves Robert qui entonne un hymne à la joie de vivre, pour laquelle Georges Brassens crèa la chanson culte "Les copains d'abord"! Un grand classique du cinèma français.
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Loin du périph Loin du périph France 2022 Comédie 119 min.

1324 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 31/05/2022
Louis Leterrier Omar Sy, Laurent Lafitte, Izïa Higelin, Dimitri Storoge, Stéphane Pézérat, Jo Prestia, Flavie Péan, Catherine Schaub-Abkarian
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=289478.html
Dix ans après avoir fait équipe, Ousmane et François, deux flics que tout oppose, reforment à contrecœur leur tandem de choc. Pas franchement ravis de se retrouver, ils mettent le cap sur une petite ville des Alpes pour enquêter sur un meurtre particulièrement sordide. Mais, alors qu'ils pensent avoir élucidé l’affaire, Ousmane et François découvrent une réalité bien plus terrifiante ! De surprises en rebondissements, leur escapade loin du périph les pousserait même à s’apprécier …
Entre explosions et courses-poursuites, le film lorgne sur les productions américaines façon Michael Bay, mais se consomme surtout comme un bon “buddy movie” (film de potes).
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Love And Monsters Love And Monsters USA 2020 Comédie 109 min.

1313 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 01/03/2022
Michael Matthews Dylan O'Brien, Jessica Henwick, Michael Rooker, Dan Ewing, Ariana Greenblatt, Ellen Hollman, Pacharo Mzembe, Amali Golden
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=209011.html
Un jeune homme tente de survivre dans un monde post-apocalyptique envahi par des monstres. Un expert lui enseigne comment les combattre...
C'est à cette veine hollywoodienne que « Love and Monsters » appartient. Des petits films astucieux et pas prétentieux, taillés sur mesure pour les samedis pluvieux. Voilà le cinéma que l'on appelle affectueusement le « cinoche ».
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Mac (le) Mac (le) France 2009 Comédie 90 min.

538 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 07/01/2011
Pascal Bourdiaux José Garcia (Chapelle / Ace), Gilbert Melki (Tiago Mendès), Carmen Maura (La Mère D'Ace Et De Chapelle), Arsène Mosca (Sami), Jo Prestia (Marco), Catalina Denis (Luna), Alain Fromager (Mazin), Laurent Bateau (Rafart), Marie Laetitia Bettencourt (Inès), Mouni Farro (Najma), Doudou Masta (Slim), Michel Ferracci (Le Sbire De Mendès), Sylvain Wiltord (Acteur), Paco Boublard (Doggy Bag).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=146955.html
Il a 36 heures pour devenir... Le Mac !
Note de la presse : 3/5
Note des spectateurs : 3/5 (Pour 2334 notes : 26 % de *****, 24 % de ****, 30 % de ***, 8 % de **, 13 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 1 481 381 entrées
N° de visa : 122 890
Couleur
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français

Secrets de tournage :

Un seul acteur possible
Thomas Langmann a mis 5 ans à faire ce film car il n'imaginait pas le film sans José Garcia, qui refusait pendant un temps de faire ce film. Alors, dès qu'il rencontrait l'acteur, Thomas Langmann s'empressait de lui parler de la nouvelle version du scénario du Mac jusqu'à ce que ce dernier finisse par accepter.

Autre réalisateur envisagé
Thomas Langmann avait d'abord envisagé Thomas Gilou pour réaliser Le Mac, mais plusieurs divergences de points de vue à propos du scénario ont obligé le producteur à chercher quelqu'un d'autre.

La Vérité si je mens...
Le Mac rassemble une nouvelle fois José Garcia et Gilbert Melki, 9 ans après La Vérite si je mens ! 2.

Une équipe familière
José Garcia avait déjà travaillé avec certains membres de l'équipe du Mac comme Stéphane Le Parc (directeur de la photographie), Eric Catelan (cadreur), Dominique Colladant (Superviseur maquilleur), Pierre-Yves Gayraud (costumes).

Premier long-métrage
Le Mac est le premier long-métrage de Pascal Bourdiaux.

Un physique de Mac
Pour passer d'un type mou, vouté (le frère banquier) à un type nerveux, musclé (le Mac), José Garcia courait une heure le matin avant le tournage et faisait de la musculation le soir.

Un Gars, une fille
Le Mac marque les retrouvailles du réalisateur Pascal Bourdiaux et de l'acteur Arsène Mosca, 7 ans après la fin de la série Un Gars, une Fille. Pascal Bourdiaux a réalisé plus de la moitié des épisodes tandis qu'Arsène Mosca a interprété plusieurs personnages secondaires différents de la série.
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Machine à Démonter Le Temps (la) Hot Tub Time Machine USA 2010 Comédie 99 min.

525 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 07/01/2011
Steve Pink John Cusack (Adam), Clark Duke (Jacob), Craig Robinson (Nick), Rob Corddry (Lou), Sebastian Stan (Blaine), Lyndsy Fonseca (Jennie), Crispin Glover (Phil), Chevy Chase (Le Réparateur), Charlie Mcdermott (Chaz), Lizzy Caplan (April), Collette Wolfe (Kelly), Aliu Oyofo (Nick (Jeune)), Jake Rose (Adam (Jeune)), Brook Bennett (Lou (Jeune)), Crystal Lowe (Zoe), Jessica Paré (Tara), Kellee Stewart (Courtney), Julia Maxwell (Lucy), Geoff Gustafson (Dr. Jeff), Odessa Rojen (Courtney (Jeune)), Viv Leacock (Le Père De Courtney), Jamie Switch (Chuck), Blaine Anderson (Mc), Michael Roberds (Le Manager), Daren A. Herbert (Le Réceptionniste), Ecstasia Sanders (La Fille Au Club), Josh Heald (Terry), William Zabka (Rick), Jacob Blair (Gunnar), Rob Labelle (Stewart), Robert Wu (M. Wang).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=141509.html
Une bande d'amis remonte, grâce à un jacuzzi, le temps jusqu'en 1986, la période de leur adolescence...
Note de la presse : 2/5
Note des spectateurs : 3/5 (Pour 260 notes : 11 % de *****, 18 % de ****, 34 % de ***, 20 % de **, 16 % de *)

Fiche technique :

Couleur
Format du son : Dolby Digital DTS
Format de projection : 1.85 : 1
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

Il suffira d'un titre
L'acteur John Cusack s'est engagé sur La Machine à démonter le temps rien que pour son titre. En version original, le film s'appelle The Hot Tub Time Machine, à traduire par "Le jacuzzi à voyager dans le temps".

Retrouvailles
La Machine à démonter le temps est une nouvelle occasion pour l'acteur John Cusack et le réalisateur Steve Pink de collaborer sur un même film. Steve Pink a participé aux productions du film Tueurs à gage (1997), du téléfilm La Traque sauvage (1999) et de High Fidelity, dont il a écrit le scénario. Trois films dont John Cusack tient le rôle principal.

Tournage
Le tournage du film s'est déroulé au Canada, dans les studios de Vancouver, puis s'est installé dans la station de ski de Fernie en Colombie britannique.

John Cusack acteur/producteur
L'acteur John Cusack est aussi producteur du film. Il avait tenu cette double casquette sur Tueurs à gage (1997), La Traque sauvage (1999) et High Fidelity (2000). Il avait partagé son métier de producteur avec Steve Pink, réalisateur de La Machine à démonter le temps.

Un habitué des voyages temporels
Ce n'est pas la première fois que Crispin Glover participe à un film où les héros voyagent dans le temps. En effet, l'acteur a interprété le personnage de George McFly dans Retour vers le futur de Robert Zemeckis, aux côtés de Michael J. Fox.
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Madame Edouard Madame Edouard France 2004 Comédie 97 min.

175 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 10/05/2005
Nadine Monfils Annie Cordy , Michel Blanc , Didier Bourdon , Josiane Balasko , Dominique Lavanant , Olivier Broche , Rufus , Andréa Ferréol
http://cinema.tiscali.fr/fichefilm.aspx?id=FI015080&file=http
A Bruxelles, on découvre des cadavres de jeunes femmes, ensevelis derrière des tombes de collectionneurs de peintres célèbres. A chacune d'elles, il manque l'avant bras droit. De fil en aiguilles, Léon, dont la passion secrète est le tricot, dénoue les intrigues de cette sombre histoire. Au coeur de l'affaire : Madame Edouard, le « travelo-ménagère » du bistrot « La Mort subite ». Un bar où l'on rencontre une faune haute en couleurs... Comme Nina, la secrétaire du commissaire qui ne parle que de ses boucles d'oreilles, Babelutte, le chien du commissaire, sorte de Rantanplan du polar, un nain camelot, ou encore un curé qui pique des attaches-trombones dans les grands magasins pour fabriquer des représentations du Christ, grandeur nature...

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Mafia Blues 2 : la rechute Analyze That USA 2002 Comédie 95 min.

71 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 19/04/2004
Harold Ramis Robert De Niro, Billy Crystal, Lisa Kudrow, Joe Viterelli, Cathy Moriarty-Gentile
Paul Vitti a passé deux ans dans la prison de Sing Sing. A quelques jours de sa libération, il survit à deux tentatives d’assassinat. Traumatisé par cette situation, Vitti devient dépressif, excepté les rares moments où il déclame à qui veut l'entendre tous les airs de West Side Story. Ben Sobel, son ancien psychothérapeute, est appelé à la rescousse. Mais Ben n’est pas non plus au mieux de sa forme : son père vient de décéder. Les autorités décident de confier Vitti à Sobel, pour le remettre en état avant son passage devant la commission probatoire. Ben a trente jours pour réussir. Mais Paul Vitti n’est pas un patient comme les autres...

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Malavita The Family France/USA 2013 Comédie 112 min.

774 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 18/12/2015
Luc Besson Robert De Niro (Fred Blake - Giovanni Manzoni), Michelle Pfeiffer (Maggie Blake), Tommy Lee Jones (Robert Stansfield), Dianna Agron (Belle Blake), John D'Leo (Warren Blake), Jimmy Palumbo (Di Cicco), Domenick Lombardozzi (Caputo), Vincent Pastore (Gros Willy), Stan Carp (Don Luchese), Jon Freda (Rocco), Michael J. Panichelli Jr. (Billy the Bug), Paul Borghese (Albert), Anthony Desio (Bernie), Raymond Franza (Paulo), Ted Arcidi (Tommy), David Belle (Mezzo), Cédric Zimmerlin (M. Lemercier), Jan Hammenecker (Manager), Mario Pecqueur (Voisin - Roses), Tonio Descanvelle (Plombier), Dominic Chianese (Vinnie Caprese), Terron Jones (Gary), Kresh Novakovic (Vincenze), Barbara Bolotner (Waitress), Paulette Frantz (Supermarket Customer), Claudine Acs (Supermarket Customer), Christopher Craig (Priest), Dominique Serrand (Mayor), Christophe Kourotchkine (Sewage Plant Manager), Caroline Arrouas (Chimox Secretary), Nicolas Wanczycki (Young Cop), Gaëlle Jeantet (Woman in Bar), Oisin Stack (Henri), Annie Mercier (Madame Arnaud), Florence Muller (Madame Mangin), Jonas Bloquet (Andre), Côme Levin (J.P.), Camille Gigot (André - J.P.'s Friend), Vincent Claude (Chubby - J.P.'s Friend), Paul Lefèvre (Acteur), Tom Hudson (Acteur).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=207801.html
Fred Blake alias Giovanni Manzoni, repenti de la mafia new-yorkaise sous protection du FBI, s’installe avec sa famille dans un petit village de Normandie.
Malgré d’incontestables efforts d’intégration, les bonnes vieilles habitudes vont vite reprendre le dessus quand il s’agira de régler les petits soucis du quotidien…
Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs

Note de la presse : 2,3/5
Note des spectateurs : 3/5 (Pour 5 557 notes : 3% de *****, 18% de ****, 31% de ***, 25% de **, 14% de *, 9% de °)

Fiche technique :

Distributeur : EuropaCorp Distribution
Box Office France : 958 586 entrées
Année de production : 2013
Budget : 30 000 000 $
Date de sortie DVD : 12 mars 2014
Langue : 02 Anglais, Français
Date de sortie Blu-ray : 12 mars 2014
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage
N° de Visa : 129721

Secrets de tournage :

Adaptation d'un roman
Malvita est adapté du roman éponyme de Tonino Benacquista. L'auteur n'a pas souhaité collaborer au scénario mais a beaucoup accompagné le film. "Je savais qu’EuropaCorp [société de production et de distribution de Luc Besson] pouvait produire un film qui puisse être distribué aussi bien aux États-Unis qu’en France, ce qui était très tentant étant donné le sujet. D’autre part, le casting me semblait primordial (...). Il fallait des acteurs américains indiscutables qui portent en eux leur propre légende et qui, quand ils apparaissent à l’écran, n’ont pas besoin de convaincre", déclare-t-il.

Recrutement de De Niro
Luc Besson a rapidement imaginé Robert De Niro dans le rôle principal. "Je n’en ai pas parlé à Tonino Benacquista. Au contraire, je lui ai demandé qui il verrait dans le rôle de Fred. Et il m’a répondu qu’il rêverait de le proposer à Robert De Niro. On l’a donc appelé, on lui a envoyé le livre", raconte le cinéaste. De Niro a aimé le livre, et après s'être attelé à l'écriture, Besson a envoyé le scénario au comédien, qui s'est embarqué dans l'aventure.

De Niro et la mafia
Lorsque l'on regarde la filmographie de Robert De Niro, on s'aperçoit que les films de mafia, ça le connaît ! Il avoue que c'est le tournage des Affranchis, de Martin Scorsese, qui lui a été le plus utile pour Malavita. "Étant donné le milieu d’où mon personnage est issu et le contexte mafieux du film, Luc m’a immédiatement dit : Tu connais des choses que j’ignore totalement alors n’hésite pas à me donner des conseils", raconte-t-il.

Jouer VRAIMENT avec Robert De Niro
Parmi les raisons qui ont poussé Michelle Pfeiffer à accepter le projet, l'envie de donner la réplique à Robert De Niro était en tête de liste. En effet, les deux acteurs avaient déjà partagé l'affiche de deux films, mais sans jamais avoir de scènes communes (le film d'aventures Stardust, le mystère de l'étoile, et la comédie romantique Happy New Year). Ils ne s'étaient donc encore jamais retrouvés au même moment sur un plateau !

Un cinéaste qui travaille vite
Les acteurs de Malavita sont unanimes lorsqu'ils affirment que l'une des caractéristiques principales de Luc Besson est d'être un cinéaste qui travaille très rapidement. "Il est d’une grande rapidité (...). Il ne perd pas de temps avec le clap ou avec d’autres protocoles du même genre", déclare Robert De Niro. Un propos que l'on retrouve dans la bouche de Tommy Lee Jones. "Ce qui est à la fois difficile et stimulant, c’est (...) qu’il faut être constamment réactif. Il m’arrive par moments de prendre un peu trop mon temps pour me préparer à une scène : il a fallu que je me fasse un brin violence pour changer mes habitudes de travail", confie de son côté Michelle Pfeiffer.

Rencontre sous le signe de la gaffe
Dianna Agron et John D'Leo, qui incarnent les enfants Blake, Belle et Warren, sont arrivés en Normandie deux semaines avant les autres acteurs. Ils se sont rencontrés au moment des essais maquillage. Dianna Agron revient sur une anecdote amusante concernant leurs premiers échanges : "Je me suis approchée de lui et je lui ai fait la bise. On s’est mis à discuter jusqu’à ce qu’il me demande : « Et toi, tu fais quoi sur ce film ? La coiffure ? Le maquillage ? » Je lui ai répondu : « Je suis ta soeur! » Il a rougi jusqu’aux oreilles et c’est devenu un sujet de blague entre nous."

Premières fois pour Tommy Lee Jones
Bien que connaissant Luc Besson depuis des années et ayant déjà travaillé avec lui à plusieurs reprises (Besson a notamment produit son film Trois enterrements), Tommy Lee Jones n'avait encore jamais joué sous sa direction. C'est aussi la première fois qu'il partage l'affiche avec Robert De Niro !

Scène préférée
La scène que Dianna Agron a préféré interpréter est une séquence durant laquelle elle frappe des garçons prêts à abuser d'elle à coups de raquette de tennis. "Non seulement je n’avais jamais tourné une situation pareille mais j’ai dû apprendre tous les gestes techniques propres à une scène de combat. J’ai fait de la danse quand j’étais petite et j’ai eu le sentiment que c’était très proche d’une chorégraphie", confie l'actrice. Il se trouve que cette scène est aussi la préférée de la productrice Virginie Besson-Silla !

De scénariste/producteur à réalisateur
Au départ, il n'était pas prévu que Luc Besson réalise le film. Il devait simplement l'écrire et le produire. Lorsque Robert De Niro a rejoint le projet, ils ont réfléchi à un potentiel cinéaste idéal pour le mettre en scène. Michelle Pfeiffer et Tommy Lee Jones ont ensuite rejoint l'équipe. "Je me suis dit qu’il était hors de question de confier ce projet à qui que ce soit ! Comme je connais bien la culture américaine et la culture française, j’ai fini par vouloir le réaliser moi-même. Robert est très malin parce qu’il ne m’a rien dit avant que je ne me laisse tenter par l’idée. Il m’a demandé pourquoi je ne le réaliserais pas moi-même. Et je lui ai dit : « C’est bon, tu as gagné »", indique Besson.

Tournage en Normandie
Une grande partie du tournage de Malavita s'est déroulée en Normandie, là où prend place l'action du film. "J’ai une maison de famille en Normandie : quand j’ai lu le livre, je me suis rendu compte que la petite ville où se déroule l’intrigue est à une dizaine de kilomètres de chez moi", révèle Luc Besson. "La maison que nous avons trouvée est à 7 ou 8 km de chez moi (...), ce qui était très pratique. Pour être franc, quand on a entamé les repérages, j’ai demandé à ce qu’on me montre les maisons qui se trouvaient dans un rayon de 20 km autour de chez moi car c’était beaucoup plus simple pour moi de me rendre d’un endroit à l’autre. Au final, tous les comédiens ont séjourné chez moi."

Choc des cultures
Malavita, c'est aussi l'histoire d'un choc culturel : une famille d'Américains qui débarquent en Normandie et se retrouvent confrontés à l'incompréhension de la population locale. Or, le réalisateur connaît bien les deux cultures, française et américaine. "J’ai passé quelques années aux États-Unis et j’ai donc une double culture et une grande affection pour ces deux pays : il fallait tout simplement que je fasse ce film !", s'exclame Luc Besson, en poursuivant : "J’ai un peu égratigné les Américains et je me suis surtout moqué des Français. J’ai vécu en Normandie mais j’ai aussi vécu à New York et à Los Angeles, du coup, c’était amusant de réunir ces deux cultures dans un petit village."

Des acteurs américains en Normandie
D'après la productrice, Virginie Besson-Silla, épouse de Luc Besson, les comédiens étaient enchantés de venir en France, notamment pour bien manger ! L'un des acteurs, Jimmy Palumbo, se souvient : "Je me souviendrai longtemps de ce petit restaurant dans la propriété de Luc Besson où il n’y avait que six ou sept tables et où nous mangions tous les soirs : pendant six dîners de suite, Tommy Lee Jones s’est assis à notre table, à Domenick et moi, pendant qu’autour de nous, Robert De Niro et Michelle Pfeiffer dînaient ! Un autre soir encore, on a vu Harvey Keitel débarquer !"

Enregistrement des répétitions
Il est arrivé pendant le tournage que le réalisateur enregistre une séquence pendant les répétitions : "S’il trouve la répétition d’une scène satisfaisante, il n’hésite pas à la mettre en boîte. C’est ce qui s’est passé pour la séquence du barbecue : il a filmé la répétition et c’est la prise qu’il a conservée au montage. C’est ça, la méthode Luc Besson !", explique Domenick Lombardozzi, qui interprète l'un des agents du FBI chargés de la sécurité de la famille Blake.

Une dernière partie compliquée à tourner
Pour Besson, la dernière partie du film a été la plus compliquée à orchestrer. Pour cause, tous les acteurs étaient dans un lieu différent et devaient se retrouver de manière synchrone au même endroit ! "Le père est à un endroit, la mère à un autre, la fille est dans la rue, le fils est à la gare, et Tommy Lee Jones est à un autre endroit encore, tandis que les mafieux se rapprochent. Il fallait donc beaucoup de coordination pour que tous ces personnages, dispersés aux quatre coins de la ville, soient présents dans la scène jusqu’à ce que leurs chemins se croisent et qu’ils se retrouvent au même endroit pendant deux minutes. (...) Il fallait que je vérifie que chaque comédien arrive sur place au bon moment, et que cela réponde à une logique. C’était un cauchemar !", révèle Besson.

Tournage à la Cité du Cinéma
Luc Besson a tourné une partie de Malavita dans les studios de la Cité du Cinéma, qu'il a lui-même inaugurée en septembre 2012 après en avoir porté le projet. La Cité du Cinéma, important pôle cinématographique, est située en Seine-Saint-Denis et héberge notamment les Studios de Paris. "C’était le premier long métrage que j’y tournais en tant que réalisateur (...). C’est extrêmement pratique et cela ressemble à n’importe quel studio américain : (...) c’est très fonctionnel car tout est réuni au même endroit – les bureaux, les décors, les salles de montage, les labos etc. Du coup, on ne perd pas de temps. C’est un rêve, pour un cinéaste, de travailler dans de telles conditions et les plateaux sont flambant neufs", déclare Besson.

Soirées films de mafia pour John D'Leo
Le comédien John D'Leo avait lu le roman de Tonino Benacquista dont est adapté Malavita. Pour se préparer à jouer le fils d'un grand ponte de la mafia, le jeune comédien confie avoir regardé "énormément de films de mafia" et essayé de s'en inspirer. Il a d'ailleurs bien failli ne pas décrocher le rôle. C'est ce que raconte Luc Besson : "Au départ, John D’Leo n’était pas bon. En réalité, il avait tellement envie de décrocher le rôle qu’il surjouait et qu’en en faisant des tonnes, il tuait toute spontanéité. Du coup, j’ai dû déconstruire ce qu’il avait construit."

Marty Scorsese parrain du film
Le cinéaste Martin Scorsese a accepté d'être le producteur exécutif de Malavita. Luc Besson raconte : "Quand on a pensé à Robert De Niro pour le rôle principal, on s’est dit qu’on devrait demander à Martin Scorsese s’il accepterait de participer au projet car on lui rend hommage et que son nom est même cité dans le film. On lui a donc envoyé le scénario : il a été emballé, il a beaucoup ri et nous a donné son accord très rapidement."

Michelle Pfeiffer chez les gangsters
Michelle Pfeiffer n'en est pas à son premier coup d'essai en matière de films de gangsters. En effet, c'est dans le Scarface de Brian De Palma qu'elle a été révélée au grand public, en 1983. Elle y incarnait la sublime Elvira, la femme fatale convoitée par Tony Montana.

De Glee à Besson
Dianna Agron, qui interprète la fille de Robert De Niro et Michelle Pfeiffer dans Malavita, est surtout connue pour avoir incarné la chef des pom-pom girls, Quinn Fabray, dans la série à succès Glee. C'est d'ailleurs la fille de Luc Besson qui, fan de la série, lui a fait connaître la comédienne : "J’ai rencontré Dianna Agron grâce à ma fille qui en est folle depuis qu’elle l’a découverte dans la série Glee. Elle m’a montré quelques épisodes, je lui ai dit que je la trouvais charmante et il se trouve qu’elle était à Paris."

Robert De Niro dans "Léon" !
Pour son film culte Léon, Luc Besson avait en tête de donner le rôle de Jean Reno à Robert De Niro ! Malavita a ainsi constitué l'occasion parfaite pour les deux hommes de collaborer ensemble.
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Mes Meilleurs Copains Mes Meilleurs Copains France 1988 Comédie 110 min.

363 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 13/06/2008
Jean-Marie Poiré Gérard Lanvin (Richard Chappoteaux), Christian Clavier (Jean-Michel Tuilier), Jean-Pierre Bacri (Eric Guidolini Dit Guido), Philippe Khorsand (Antoine Jobert), Louise Portal (Bernadette Legranbois), Jean-Pierre Darroussin (Dany Péquou), Marie-Anne Chazel (Anne), Didier Pain (Lou Bill Baker), Elisabeth Margoni (Monique), Jacques François (M. Thuillet), Didier Kaminka (Le Patient D'Anne).
http://www.cinemovies.fr/fiche_film.php?IDfilm=3764
Amis de longue date, Richard, chef d'entreprise, Jean-Michel, dentiste, «Guido», publicitaire, Antoine, metteur en scène, et Dany s'apprêtent à fêter dignement l'égérie de leur jeunesse, la Québécoise Bernadette Legranbois, rock-star de passage à Paris pour un concert à l'Olympia. Ensemble, ils ont autrefois expérimenté la vie en communauté, l'amour libre, les premiers «joints», les concerts de rock dans les terrains vagues, le théâtre révolutionnaire à la sortie des usines ou la philosophie du nirvana. Mais les années s'écoulant, ils ont peu à peu remisé leurs utopies contestataires au profit d'une vie bourgeoise rangée, à l'exception de Dany, indécrottable «babacool», qui vit aux crochets de Richard...
Fiche technique :

N° de visa : 68411
Couleur
Format du son : Dolby
Format de projection : 1. 66
Format de production : 35 mm

Secrets de tournage :


Film sur une bande de copains qui se retrouvent après plusieurs années, Mes Meilleurs Copains fait écho aux Copains d'abord de Lawrence Kasdan réalisé en 1984. Kenneth Branagh fera de même en 1992 avec Peter's Friends.


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Mort vous va si bien (la) Death Becomes Her USA 1992 Comédie 105 min.

94 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 21/05/2004
Robert Zemeckis Meryl Streep, Goldie Hawn, Isabella Rossellini, Bruce Willis, Ian Ogilvy, Adam Storke, Nancy Fish, Sydney Pollack
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=5782.html
Broadway, 1978. Madeline Ashton, star sur le déclin, se produit dans une piteuse comédie musicale. Parmi les spectateurs, un seul se montre enthousiaste : Ernest Menville, brillant chirurgien esthétique, fiancé à Helen Sharp, amie de longue date de Madeline. Par intérêt autant que par jalousie, cette dernière s'empresse de mettre le grappin sur Ernest et l'épouse. Sous sa tutelle tyrannique, il sombre dans l'alcoolisme et se reconvertit dans le maquillage de cadavres. Après être devenue obèse et à demi folle, Helen décide de se venger. Mincie, rajeunie, elle fait un retour en force en tant qu'auteur à succès d'un guide de beauté. Dépitée, Madeline se risque à consulter Lisle von Rhuman, une ancienne vedette du muet sur qui le temps ne semble pas avoir de prise. Celle-ci vend (très cher) à Madeline un élixir qui lui redonnera, pour dix ans, une apparence juvénile, après quoi elle devra s'éclipser discrètement comme l'ont fait, avant elle, Garbo, Elvis, James Dean et Marilyn. Pendant ce temps, Helen (qui doit sa métamorphose au même élixir), persuade Ernest d'assassiner Madeline. L'actrice fait une chute mortelle dans les escaliers, mais survit pourtant et, embaumée par Ernest, retrouve son aspect antérieur. Après une violente bagarre, Madeline et Helen se réconcilient. Elles insistent auprès d'Ernest pour qu'il boive à son tour la potion et puisse ainsi, éternellement, leur servir de. Mais, au dernier moment, il renonce à ces artifices et quitte les deux femmes.

Après quarante ans d'une vie de famille heureuse, il mourra paisiblement. Deux mégères décrépites assisteront incognito à son enterrement : Helen et Madeline. Une chute les entraînera toutes deux vers la dislocation totale...
Une bonne comédie horrifique ! Les acteurs jouent très bien. Bruce Willis m'a surpris en jouant un rôle dont il n'a pas l'habitude.
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N'importe qui N'importe qui France 2013 Comédie 81 min.

812 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 25/03/2016
Raphaël Frydman Rémi Gaillard, Nicole Ferroni, Alban Ivanov, Sylvain Katan, Franc Bruneau, Grégory Nardella, Quentin Jodar, Brigitte Moati
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=219933.html
Rémi Gaillard est un humoriste qui s'est fait connaître en publiant des vidéos sur Internet où il se plonge dans des situations complètement potaches (comme se déguiser en cosmonaute dans un terrain de golf pour y voler des balles ou se déguiser en Pac-Man dans un supermarché pour le mettre à sac) avec un slogan : « C'est en faisant n'importe quoi qu'on devient n'importe qui. ».

Cependant, ses facéties ne plaisent pas à tout le monde, à commencer par sa femme, qui aimerait tant vivre avec un homme, et non plus avec un pitre. Lorsqu'elle décide de le quitter temporairement, Rémi tombe en dépression et quand elle revient, elle décide de l'emmener chez le médecin qui lui prescrit une tonne de médicaments. Dès lors, l'humoriste devient complètement muet.

Il est embauché en tant que commercial dans un garage automobile avec un nouveau slogan : « Ne comptez plus sur moi pour faire n'importe quoi ! ». Il semble avoir retrouvé une vie normale et sa femme attend même un heureux événement. Rémi n'hésite même pas à fermer la porte au nez de ses amis. Mais il a des hallucinations, voyant pleins de gens déguisés autour de lui, comme dans ses sketchs. Un jour, l'un de ses amis lui envoie un message, menaçant de faire n'importe quoi à sa place s'il refuse de revenir à ses vieilles habitudes. Rémi ne répond pas et plus tard, il apprendra que son compagnon est mort en voulant faire l'escargot sur l'autoroute. Accusant le coup, l'humoriste se remet à parler et redevient peu à peu ce qu'il était et rassemble ses troupes.

Après avoir jeté son assiette sur sa femme au dîner, Rémi annonce que « Et c'est que le début. ». Les 20 dernières minutes du film nous proposent de voir ou de revoir un certain nombre de sketchs de l'humoriste.
Ce film à petit budget (moins de 2 M€) mais à très gros potentiel détaille la vie quotidienne burlesque de ces braconniers du gag et de la provocation. Car, eux aussi, hors des « gaillardises », ont une vraie vie quand ils ne harcèlent pas les joueurs de golf, les pêcheurs à la ligne ou les policiers de Montpellier. Ou quand ils ne font pas exploser en bataille de choux à la crème une très chic cérémonie de mariage. On navigue du côté des Deschiens pour les dialogues et costumes, de « Jackass » pour le caractère sportif des provocs, le tout turbocompressé par Benny Hill pour la répétition des courses-poursuites. « C'est l'histoire d'un type qui ne peut pas s'empêcher de faire n'importe quoi, de réaliser ce que les autres n'osent pas faire, d'avoir envie de se déguiser à bientôt 40 ans. Ce soir, c'était beaucoup d'émotion, même si cette ovation était attendue. A Montpellier, nous jouons à domicile, devant nos amis. Le vrai challenge, c'est pour les projections suivantes. Savoir comment le film sera reçu et apprécié ailleurs », explique Rémi Gaillard, intrépide, provocateur... et lucide. Ses distributeurs de la société Wild Bunch se font moins de souci. Ils ont appuyé leur stratégie sur les 5,9 millions de fans Facebook de Rémi Gaillard. Le film est déjà vendu dans 20 territoires dans le monde, dont l'Inde, l'Espagne, l'Italie, l'Allemagne. Rémi Gaillard sillonne le sud de la France et la Belgique pour assurer la promo mousse à raser. Les policiers et les pêcheurs à la ligne peuvent savourer. Ils ont quelques semaines de répit devant eux avant de nouvelles aventures sur le Net.
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Nuit au musée : Le Secret des Pharaons (la) Night at the Museum 3: Secret of the Tomb USA 2014 Comédie 97 min.

716 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 14/03/2015
Shawn Levy Ben Stiller (Larry Daley/Laaa), Robin Williams (Theodore Roosevelt/Voix de Garuda), Owen Wilson (Jedidiah), Steve Coogan (Octavius), Ricky Gervais (Dr McPhee), Dan Stevens (Lancelot), Rebel Wilson (Tilly), Skyler Gisondo (Nick Daley), Rami Malek (Ahkmenrah), Patrick Gallagher (Attilaa Le Hun), Mizuo Peck (Sacajawea), Ben Kingsley (Pharaon Merenkahre), Crystal the monkey (Dexter), Dick Van Dyke (Cecil), Mickey Rooney (Gus), Bill Cobbs (Reginald), Andrea Martin (Rose (Archiviste)), Rachael Harris (Madeline Phelps), Matt Frewer (Archibald Stanley), Brad Garrett (Voix de la tête de l’île de Pâques), Percy Hynes-White (CJ), Brennan Elliott (Robert Fredericks), Kerry van der Griend (Néandertal 1), Matthew Harrison (Néandertal 2), Jody Racicot (Néandertal 3), Randy Lee (Hun 1), Darryl Quon (Hun 2), Paul Chih-Ping Cheng (Hun 3), Anjali Jay (Shepseheret), Matty Finochio (Sentinelle romain), Patrick Sabongui (Amir), Louriza Tronco (Andrea), Neve Gachev (Invité au théâtre), Demi Kazanis (Patron du théâtre), Nils Hognestad (Cowboy), Jacqueline Ryan (Riche donnateur), Zivile Kaminskaite (Riche donnateur du gala), Michael Patrick Denis (Père du jeune Ahkmenrah), Theo Devaney (Lord Nelson), Brian Woodward (Patron de théâtre), Sayed Kassem (Assyrian), James Neate (Augustus), Jozef Aoki (Shogun japonais), Bomber Hurley-Smith (Sentinelle romain), Stefano Villabona (Photographe du Gala), Leah Perkins (Conductrice de la BMW), Dmitrious Bistrevsky (Statue grecque), Jill Buchanan (Passant), Sophie Levy (Sophie), Craig March (Policier de NY #2), Martyn Mayger (Conducteur de la voiture aux enchères), Amir M. Korangy (Travailleur égyptien), Seth Whittaker (Garde du musée #2), Pete Meads (Passant), Stuart Matthews (Patron de théâtre), Kishore Bhatt (Patron de théâtre), Shaun Lucas (Patron de théâtre/Passant), Jordan Gardiner (Riche donnateur), Helena Kalvak (Inuit), Chris Woods (Patron de théâtre), Orpheus Spiliotopoulos (Passant), Arpit Chaudhary (Patron de théâtre), Todor Maxim (Garde du musée), Sian Doughty (Patron de théâtre), Hugh Jackman (Acteur), Alice Eve (Actrice).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=218483.html
Ben Stiller réendosse le rôle de Larry, le gardien de musée le plus survolté, dans le dernier volet de la saga La Nuit au Musée. Il quitte New York pour Londres où il va vivre sa plus grande aventure. Accompagné de ses amis le Président Roosevelt, Attila, le Romain Octavius, Jedediah et le pharaon Ahkmenrah, ainsi que de nouveaux personnages délirants, il va tenter de sauver la magie avant qu’elle ne disparaisse à tout jamais.
Note de la presse : 2,8/5
Note des spectateurs : 3,5/5 (Pour 1 690 notes : 6% de *****, 26% de ****, 42% de ***, 17% de **, 8% de *, 1% de °)

Fiche technique :

Distributeur : Twentieth Century Fox France
Box Office France : 1 282 690 entrées
Année de production : 2014
Langue : 02 Anglais
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage
N° de Visa : 141154

Secrets de tournage :

?Les adieux du Captain
La Nuit au Musée : Le Secret des Pharaons est l’une des dernières apparitions de l’acteur Robin Williams retrouvé mort le 11 août 2014, à son domicile de Californie. Williams avait, avant sa mort, tourné dans cinq nouveaux films inédits en France : The Angriest Man in Brooklyn (sorti aux Etats-Unis en mai 2014), le téléfilm Merry Friggin' Christmas, Boulevard, Absolutely Anything et La Nuit au Musée : Le Secret des Pharaons dans lequel il reprend son rôle de Theodore Roosevelt.

Mickey Rooney
La Nuit au Musée : Le Secret des Pharaons est le dernier film dans lequel joue Mickey Rooney, mort le 6 avril 2014 à l’âge de 93 ans. L’acteur jouait Gus, l’un des anciens gardiens du musée, dans le premier film de la trilogie, rôle qu’il reprend pour ce dernier volet.

Un dernier pour la route
Après le succès des deux premiers films La Nuit au Musée (2006) et La Nuit au Musée 2 (2009), la possibilité d’un troisième épisode avait été évoquée dès 2010. Il aura quand même fallu attendre quatre années pour découvrir le dernier volet de la trilogie.

Des petits nouveaux
Pour ce nouveau et dernier chapitre de La Nuit au Musée, de nouveaux acteurs ont rejoint le casting. Ainsi, aux côtés de Ben Stiller, Robin Williams et Owen Wilson, on a pu découvrir Rebel Wilson en gardienne de nuit du British Museum, Dan Stevens, célèbre pour la série Downton Abbey, en Lancelot et l’oscarisé Ben Kingsley en Pharaon. Autre nouveauté, l’acteur Skyler Gisondo reprend le rôle de Nick Daley, le fils de Larry (Ben Stiller), à la place de Jake Cherry.

Tournage
Une grande partie de l’action de La Nuit au Musée : Le Secret des Pharaons ayant lieu au British Museum et à Londres, l’équipe du tournage a posé ses valises dans la capitale britannique pour des prises de vues réelles en janvier 2014. Elle s'est également installée dans le musée de New York et dans le désert canadien près de Kamloops, en Colombie-Britannique (pour la scène d'ouverture).

Annulation
Un spin-off centré sur les personnages de Jedediah (Owen Wilson) et Roosevelt (Robin Williams) devait voir le jour. Suite à la mort de Robin Williams, le projet a été abandonné, la production ne souhaitant pas, pour le moment, trouver un remplaçant pour le rôle de l'acteur.

Indissociable
C'est la troisième fois que l'on retrouve le réalisateur Shawn Levy derrière la caméra pour cette franchise. Il a en effet réalisé les trois films de la saga (La Nuit au musée, La Nuit au musée 2 et La Nuit au musée : Le Secret des Pharaons).

Ben Kingsley l'Egyptien
Hébreu contre les Egyptiens dans Exodus : Gods and Kings, Ben Kingsley passe ici de l'autre côté en incarnant le pharaon égyptien Merenkahre dans La Nuit au musée : Le Secret des Pharaons.

Un gentil chez les méchants
Figure chevaleresque noble et courageuse de la légende arthurienne, Lancelot du Lac joué par Dan Stevens sera pourtant ici le "méchant" de La Nuit au musée : Le Secret des Pharaons, où il s'opposera à Larry Daley (Ben Stiller) et Theodore Roosevelt (Robin Williams).

Cher Papa
Que ce soit pour Ahkmenrah (Rami Malek), Larry (Ben Stiller) ou Nick (Skyler Gisondo), la relation avec le père (qu'il soit réel, ou figuré) est centrale. En effet, Ahkmenrah retrouve son père (Ben Kingsley), tandis que Nick trouve en Lancelot (Dan Stevens) un père de substitution et Larry une figure paternelle en Teddy (Robin Williams).

Schizophrénie ?
Un nouveau personnage fait son apparition dans La Nuit au musée : Le Secret des Pharaons. Il s'agit de Laaa, néandertal du British Museum ressemblant étrangement à... Larry ! C'est donc Ben Stiller lui-même qui incarne son "double" préhistorique.

Chargé !
La place du très célèbre Trafalgar Square a été entièrement fermée le temps d’une nuit. Dan Stevens, qui devait la traverser à cheval, a été très impressionné par le tournage de la scène. Il explique : "Il fallait que je traverse Trafalgar Square de nuit, à cheval et en armure. Faire fermer la place est déjà un exploit, mais la traverser au galop était très intimidant".

Sacrée charge
Le costume de Dan Stevens, qui interprète Lancelot, pesait 23 kilos ! Tous les mouvements de l’acteur, qui manie l’épée à de nombreuses reprises, ont ainsi nécessité de nombreux efforts.

Crystal un jour…
Comme dans La Nuit au musée et La Nuit au musée 2, Dexter, petit singe capucin espiègle et malpoli est incarné par Crystal, dressée par Thomas Gunderson.

Gros dur au cœur tendre
Dans la réalité, Attila le Hun était un guerrier redoutable et redouté, qui créa une des armées les plus puissantes de l’Antiquité. Dans le film, sous ses airs de gros durs, se cache en réalité un homme au cœur tendre !

Place au numérique
Presque la moitié des plans du film La Nuit au Musée : Le Secret des Pharaons a été retouchée par ordinateur, afin de créer les effets visuels (notamment pour l’animation des personnages du musée etc).

Casse-tête chinois
La scène la plus compliquée et la plus impressionnante à tourner a été celle où Lancelot, Larry et Teddy se retrouvent coincés dans une lithographie de M.C. Escher appelée "Relativité", sorte d’univers impossible fait de plans multiples. Une grande partie de la scène a été réalisée en studio, tandis que le reste a été retravaillé sur ordinateur. Shawn Levy explique : "Chaque plan est composé de plusieurs images qui se superposent et comprend plusieurs plans de gravité, et il y en a 60 ! Soixante plans de trois couches chacun… Vous imaginez le travail pour créer une séquence homogène et unifiée ? Cela nous demandait énormément de temps, de concentration et de dévouement, mais je pense que le résultat en vaut la peine et que les spectateurs en resteront bouche bée !"

Cowboys, Indiens et chevaliers…
Pour réaliser les costumes, Marlene Stewart a fait de nombreuses recherches, notamment sur les armures médiévales, le processus de momification etc. Les bandelettes des momies ont été les costumes les plus fastidieux à réaliser : de grands draps de lins ont été teints, découpés puis vieillis pour avoir l’air d’être vieux de 300 ans.
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Nuit Au Musée 2 (la) Night At The Museum : Battle Of The Smithsonian USA 2009 Comédie 105 min.

535 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 07/01/2011
Shawn Levy Ben Stiller (Larry Daley), Robin Williams (Theodore Roosevelt), Hank Azaria (Kah Mun Rah/le Penseur/lincoln), Amy Adams (Amelia Earhart), Owen Wilson (Jedidiah), Steve Coogan (Octave), Ricky Gervais (Mr. Mcphee), Alain Chabat (Napoleon), Christopher Guest (Ivan Le Terrible), Bill Hader (General Custer), Jon Bernthal (Al Capone), Jonah Hill (Le Garde Du Smithsonian), Thomas Lennon (Wilbur Wright), Eugene Levy (Einstein), Craig Robinson (Tuskegee Airman #2), Mizuo Peck (Sacajawea), Rami Malek (Ahkmenrah), Ben Garant (Orville Wright), Jake Cherry (Nick Daley), Patrick Gallagher (Attila Le Hun), Keith Powell (Tuskegee Airman #1), Matthew Harrison (Neanderthal), Samuel Patrick Chu (L'Adolescent #1), Nicole Wilson (Le Professeur), Alberta Mayne (La Fille Qui Embrasse), Nick Dash (Ulysses S. Grant), Regina Taufen (Gina, La Secrétaire), Kerry Van Der Griend (Neanderthal), Darryl Quon (Le Hun #2), Rick Dobran (Neanderthal), Jay Baruchel (Marin Joey Motorola), Clint Howard (Contrôleur Mission Air And Space #1), Shawn Levy (Le Père Infomercial), Dick Van Dyke (Cecil), Ed Helms (Acteur), Robert Ben Garant (Orville Wright), Paul Kevin Jonas (Cherub #1 (Voix)), Joe Jonas (Cherub #2 (Voix)), Nick Jonas (Cherub #3 (Voix)), Brad Garrett (Easter Island Head (Voix)).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=130318.html
Le plus grand musée du monde vient d'accueillir de nouvelles expositions, et parmi elles, l'ancestrale tablette des pharaons aux pouvoirs magiques. Désormais la nuit, toutes les animations du musée prennent vie, y compris le maléfique pharaon Kahmunrah et ses acolytes Al Capone, Ivan le Terrible et Napoléon. Le gardien de musée Larry et ses vieux amis le Président Roosevelt, Attila, T-Rex, le romain Octavius et Jedediah le cowboy vont devoir livrer une bataille acharnée et délirante contre ces animations malintentionnées.
Note de la presse : 3/5
Note des spectateurs : 3/5 (Pour 2265 notes : 13 % de *****, 21 % de ****, 31 % de ***, 6 % de **, 29 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 1 602 535 entrées
Budget : 150 000 000 $
Couleur
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

Le musée réouvre ses portes !
Comme son titre le laisse entendre, La Nuit au musée 2 est la suite de La Nuit au musée, qui s'était classé parmi les plus gros succès de 2007 avec plus de 250 millions de dollars de recettes aux Etats-Unis, et plus de 2,2 millions d'entrées en France.

Et de six !
La Nuit au musée 2 est le sixième long métrage réalisé par Shawn Levy, un spécialiste des comédies à qui l'on doit notamment La Panthère Rose ou La Nuit au musée.

Plus vrai que nature
Des autorisations pour filmer des scènes de La Nuit au musée 2 situées à la National Art Gallery sur les lieux étant - logiquement - impossibles à obtenir, le chef décorateur Claude Paré a du en reconstruire une réplique en studio. Au final, cette dernière est tellement réaliste qu'il déclare : "Notre décor n'est pas une copie exacte de l'original, mais je ne serais pas surpris d'apprendre que le lendemain de la sortie du film, des membres du comité directeur auront demandé qui a autorisé le tournage d'un film dans la National Art Gallery !"

Filmer au musée
L'un des plus gros défis de l'équipe de La Nuit au musée 2 a été de pouvoir tourner au Smithsonian. Ils ont finalement obtenu les précieuses autorisations... mais que pour les heures d'ouverture du musée, celui-ci ne fermant ses portes pour aucun homme ni film : "Quand nous tournions au Smithsonian, c'était un peu comme être au théâtre parce que Ben [Stiller] devait jouer ses scènes devant des centaines de spectateurs", explique Shawn Levy.

Ils reviennent au musée
Outre Ben Stiller, Owen Wilson (Jedediah), Steve Coogan (Octavius), Robin Williams (Theodore Roosevelt), Mizuo Peck (Sacagawea), Patrick Gallagher (Attila), Ricky Gervais (McPhee), Dick Van Dyke (Cecil) et le singe Dexter font leur retour dans La Nuit au musée 2.

French touch
Pour sa première incursion à Hollywood, Alain Chabat incarne ni plus ni moins que son compatriote, l'Empereur Napoléon Bonaparte : "Je joue un Napoléon très colérique, excessivement nerveux, très bruyant et court sur pattes avec un chapeau énorme et un problème avec sa taille. Comme les trois autres méchants, il a un ego démesuré et un sacré caractère."

Comme on se retrouve !
Interprète du pharaon Kahmunrah dans La Nuit au musée 2, Hank Azaria retrouve Ben Stiller pour la quatrième fois, après Mystery Men, Polly et moi et Même pas mal ! (Dodgeball).

Ironie, quand tu nous tiens
Interprète de l'aviatrice Amelia Earhart dans le film, Amy Adams possède une particularité : elle a peur de voler !

Amelia par Amy
"Je ne pouvais tout simplement pas refuser de jouer un tel personnage historique. Amelia Earhart était une héroïne, et son audace et sa force font d'elle un modèle", raconte son interprète, Amy Adams. "C'est le partenaire idéal pour Larry parce qu'elle le pousse à se souvenir de qui il est vraiment, à voir ce qui est important pour lui, et à ne jamais laisser s'échapper les opportunités qui s'offrent à lui. Je me suis beaucoup documentée sur Amelia, mais le film n'est pas un biopic sur elle. En fait, je joue une version idéalisée d'Amelia qui met en avant ses qualités les plus remarquables."

Et l'amour dans tout ça ?
Petite nouveauté pour Larry (Ben Stiller) dans ce film : il se retrouve au coeur d'une histoire d'amour. Un changement qui n'a pas déplu au comédien : "Je me sentais un peu seul dans le premier film parce que c'était Larry contre les créatures du musée. Mais cette fois, Larry a quelqu'un avec qui courir dans les allées du Smithsonian et cela a rendu la chose beaucoup plus excitante pour moi."

Pas d'ennui au musée !
"Pour raconter cette histoire délirante, intelligente, amusante, pleine d'action et d'émotion, nous voulions les meilleurs acteurs possible", explique Shawn Levy. "Avec des gens comme Ben Stiller et Amy Adams, mais aussi Owen Wilson, Robin Williams, Hank Azaria, Christopher Guest, Bill Hader, Ricky Gervais et Alain Chabat qui sont tous des génies de l'improvisation, des auteurs de comédie respectés, et des acteurs qui savent comment surprendre le public, la qualité du jeu devant la caméra est aussi excellente que le talent créatif dont a fait preuve notre équipe technique, et c'est ce qui rend ce film si spécial."

Un peu d'histoire
Véritable temple de la culture, de l'éducation et de la découverte, le Smithsonian est le plus grand complexe de musées au monde, avec ses 18 musées et galeries, ses 9 centres de recherche et ses plus de 136 millions d'objets et de spécimens. Le Smithsonian a été fondé en 1846 grâce à un legs mystérieux de 500 000 $ du scientifique 02 Anglais James Smithson qui, bien qu'il n'ait jamais mis les pieds aux États-Unis, voulait que le pays construise un endroit spécial dédié " à l'expansion et à la diffusion du savoir ". C'est l'un des musées les plus visités au monde. Tous les ans, 25 millions de visiteurs viennent admirer et découvrir les reliques qu'il abrite, parmi lesquelles les magnifiques tableaux de la National Art Gallery et les vieux avions du National Air & Space Museum. La Nuit au musée 2 est le premier film d'action et d'aventure à avoir été tourné au Smithsonian Institute.

Deux grands esprits se rencontrent
La Nuit au musée 2 est le deuxième film on l'on peut retrouver Abraham Lincoln et Napoléon, qui s'étaient déjà "rencontrés" dans Bill & Ted's Excellent Adventure, en 1989.
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Papy fait de la résistance Papy fait de la résistance France 1983 Comédie 106 min.

1081 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 02/04/2020
Jean-Marie Poiré Michel Galabru, Gérard Jugnot, Roland Giraud, Dominique Lavanant, Jacqueline Maillan, Jacques Villeret, Josiane Balasko, Michel Blanc
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=30717.html
En 1943, les Bourdelle se voient eux aussi envahis par les Allemands, et se retrouvent logés à la cave. Le fils, GuyHubert, dissimulé derrière les traits d'un coiffeur homosexuel, est en fait Super-Résistant, sorte de Zorro du moment, et qui complote contre les nazis.
Film burlesque dont l'humour est indescriptible. Ce film tourne en ridicule les heures les plus sombres de l'histoire avec des personnages complètement maladroits et imbéciles, des situations rocambolesques, une sorte de super-héros / fantomas … C'est un film dont on est soit sensible à l'humour (auquel cas, on passe un bon moment), soit on y est insensible (auquel cas, on s'ennuie ferme). Je fais clairement partie de la première moitié. Les acteurs sont excellents. Christian Clavier est toujours très bon en râleur sympathique. Jacqueline Maillan est absolument géniale et totalement folle. Dominique Lavanant, Martin Lamotte, Michel Galabru sont très bien. Roland Giraud est excellent. Quant à Jacques Villeret et Gérard Jugnot, ils sont complètement fous. Il y a quelques très drôles seconds rôles (incarnés par les excellents Jacques François, Josiane Balasko, Jean Carmet, Thierry Lhermitte, …). Le film est un peu longuet à la fin, mais on passe un moment très drôle.
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Parasites (les) Parasites (les) France 1999 Comédie 87 min.

544 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 07/01/2011
Philippe De Chauveron Lionel Abelanski (Mathias, Dit Schizo), Atmen Kélif (Jean-Luc), Estelle Skornik (Brigitte), Elie Semoun (Brigadier Schmitt), Oulage Abour (Oulage), Frédéric Saurel (Théo), Sabine Bail (Patricia), Pascal Elbé (Benoît), Roland Marchisio (Bruno), Sabrina Van Tassel (Coralie), Léonor Varela (Fidelia), Jean-Francois Gallotte (Brigadier Gilbert), Ariane Pirié (Madame Drey), Jean-Luc Porraz (Monsieur Drey), André Penvern (Albert Wurtz), Noam Morgensztern (Xavier).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=15558.html
C'est décidé. Le soir du réveillon organisé par Brigitte, Oulage la séduira et l'embrassera enfin. Il a tout prévu. C'est le moment ou jamais, car Brigitte a organisé une soirée costumée dans la maison de ses parents. Il a tout prévu... sauf la présence a la fête d'une bande de parasites particulièrement tenaces: une ex-petite amie alsacienne qui s'accroche, un brigadier de police maniaco-depressif, un drogué en manque, une ravissante Cubaine en quête de papiers et bien d'autres encore qui vont tout faire pour empêcher son entreprise de séduction.
Note de la presse : 2/5
Note des spectateurs : 3/5 (Pour 454 notes : 66 % de *****, 13 % de ****, 10 % de ***, 0 % de **, 11 % de *)

Fiche technique :

Couleur
Format du son : Dolby
Format de projection : 1.85 : 1
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français

Secrets de tournage :

Double-emploi pour Oulage Abour
Le comédien Oulage Abour, qui tient la vedette des Parasites, est également l'un des deux scénaristes du film, en compagnie du réalisateur Philippe de Chauveron. Avant Les Parasites où il officie donc à deux postes, Oulage Abour ne s'était illustré qu'en tant que comédien, dans Tom est tout seul, XXL et Bingo, ce dernier bénéficiant déjà de l'écriture de Philippe de Chauveron.

Elie Semoun sur grand écran
Les Parasites met en vedette le comique français Elie Semoun. Ce dernier, qui a débuté sur grand écran dans Les Trois Freres, s'est ensuite surtout illustré dans des comédies comme Les Démons de Jésus, Tout doit disparaître et Deuxième Vie. Elie Semoun s'est également essayé à des genres différents comme le thriller (Stringer) ou le drame (Love me).
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Petite Zone De Turbulences Petite Zone De Turbulences France 2009 Comédie 108 min.

573 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 08/01/2011
Alfred Lot Michel Blanc (Jean-Pierre), Miou-Miou (Anne), Mélanie Doutey (Cathie), Gilles Lellouche (Philippe), Cyril Descours (Mathieu), Yannick Renier (Olivier), Jolhan Martin (Hugo), Wladimir Yordanoff (David), Jean-Yves Chatelais (Dr Bargouthian), Eric Caravaca (Fabien), Sylvain Sanchez (Le Prêtre), Pierre Trapet (Le Clochard), Elizabeth Commelin (La Voisine), Nathalie Richard (La Psy), Sophie Cattani (L'Infirmière), Marie-Christine Orry (Tante Lucie), Dominique Parent (Oncle Alain), Christian Lecavelle (Le Plombier), David Seigneur (Titof), Lauriane Riquet (Sarah), Olivia Higginbottom (La Réceptionniste).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=144618.html
Jean-Pierre, récemment retraité, est hypocondriaque...Anne, sa femme, le trompe avec un ancien collègue de bureau...Sa fille Cathie, divorcée et mère d'un petit garçon de cinq ans, vie avec Philippe, un '' brave '' garçon, que Mathieu, le frère homo de Cathie, appelle '' Bac moins six ''...Quand JP découvre une petite tâche sur sa peau au niveau de sa hanche droite, que Cathie lui annonce qu'elle épouse '' Bac moins six '', que Mathieu se fait larguer parce qu'il hésite à inviter son amant au mariage de sa soeur et que JP apprend fortuitement que sa femme le trompe, l'équilibre familial implose.Disputes, règlements de comptes, insultes ... JP, Anne, Cathie, Mathieu et Philippe ne s'épargnent rien !Et traversent, ensemble, une petite zone de turbulence...
Note de la presse : 3/5
Note des spectateurs : 3/5 (Pour 946 notes : 19 % de *****, 24 % de ****, 33 % de ***, 5 % de **, 19 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 530 238 entrées
Budget : 10 000 000 euros
N° de visa : 122884
Couleur
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français

Secrets de tournage :

Adapté du roman "Une situation légèrement délicate"
Une petite zone de turbulences est l'adaptation du roman Une situation légèrement délicate écrit par Mark Haddon et paru chez NiL Editions. A la lecture du livre, Michel Blanc a tout de suite été séduit par le mélange des genres. " Autrement dit, ces situations qui se mettent à dégénérer au fur et à mesure que les personnages se voient happés par des gouffres d'emmerdements, raconte le comédien-cinéaste. JP, Anne et les autres font des choses plutôt étranges. Ils manquent de cartésianisme, ils ont une part de folie. JP, par exemple, souffre d'hypocondrie. Mais les hypocondriaques ne se vont pas jusqu'à se mutiler. JP, si. Et encore... Alfred a filmé la scène de manière supportable. Parce que moi, en lisant le roman, j'ai failli vomir. "

Genèse du projet
Yves Marmion, qui a produit Embrassez qui vous voudrez en 2002, souhaitait faire un autre film avec Michel Blanc comme cinéaste. Il lui a alors donné Une situation légèrement délicate, le roman de Mark Haddon, pour qu'il écrive le scénario et le réalise. Mais l'ancien membre du Splendid déclina sa deuxième proposition. Il trouvait le projet trop proche d'Embrassez qui vous voudrez. Le producteur se tourna donc vers le réalisateur Alfred Lot après avoir vu son premier long métrage La Chambre des morts. Ce dernier se souvient : "Il m'avait proposé plusieurs projets de polar. Je les avais refusés, à l'exception du troisième sur lequel je suis, d'ailleurs, en train de travailler. Il m'a alors fait lire le texte de Michel (...) Michel avait écrit une adaptation hilarante et généreuse : elle durait 2h40 ! Il fallait réduire mais j'ai vite eu le sentiment de me retrouver dans une confiserie où je n'avais plus qu'à choisir entre les fraises Tagada et les oursons ! Je me suis donc glissé dans sa version. J'aimais la façon dont les protagonistes s'exprimaient. Ils avaient tous une façon extrêmement drôle et imagée d'échanger. Ça ressemblait à la vie, sans y ressembler vraiment. "

Un film sur l'engagement amoureux
Michel Blanc définit Une petite zone de turbulences comme un film sur l'engagement amoureux. " " Choisir, c'est renoncer ", écrivait André Gide qui en connaissait un rayon, raconte le comédien-cinéaste. Les personnages partagent tous, au fond, le même problème : parvenir à s'avouer qu'ils s'aiment ou, pour certains d'entre eux, continuer à se le dire. Mathieu, le fils d'Anne et JP, n'accepte de voir son fiancé que trois soirs par semaine. Il a une trouille panique de s'engager. Les hommes, généralement plus cavaleurs que les femmes, ont parfois du mal à renoncer à la multiplicité. Cathie, leur fille, sent que son coeur a la bonne intuition c'est " Bac moins six " qu'il lui faut mais, cette bonne intuition, sa tête la refuse. "

Retrouvailles...
Une petite zone de turbulences est un film placé sous le signe des retrouvailles. Retrouvailles pour Michel Blanc et Miou-Miou qui s'étaient donné la réplique en 1986 dans Tenue de soirée de Bertrand Blier... Retrouvailles à l'écran pour Gilles Lellouche et Mélanie Doutey, amants à la ville et partenaires dans Narco (2004), On va s'aimer (2006) et Ma place au soleil (2007)... Et enfin retrouvailles pour Gilles Lellouche et le réalisateur Alfred Lot, tous deux ayant collaboré par le passé sur le thriller La Chambre des morts.

Tournage en scope
Depuis le départ, le réalisateur Alfred Lot avait envie d'un film chic et élégant. Quelque chose qui soit en phase avec cette famille bourgeoise. " Le vrai scope est encore aujourd'hui sans doute plus pour très longtemps le format qui offre la plus belle image, confie le cinéaste. Les contraintes liées à son utilisation, lourdeur des optiques notamment, ont eu une incidence sur le film. Alors que j'envisageais de tourner davantage de scènes à l'épaule, je me suis finalement beaucoup amusé avec la Dolly, ce qui à l'arrivée correspondait encore mieux à l'esprit du film. "

Miou-Miou vue par Alfred Lot
" Miou-Miou force l'empathie, un atout crucial pour le personnage qu'elle incarne. Parce qu'Anne n'est pas immédiatement un personnage sympathique. Elle trompe son mari et se soucie davantage du jugement des autres que du bonheur des membres de sa famille. Miou-Miou lui a apporté son humanité et sa douceur. "
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Placard (le) Placard (le) France 2001 Comédie 84 min.

29 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 18/04/2004
Francis Veber Daniel Auteuil, Gérard Depardieu, Thierry Lhermitte, Michèle Laroque, Michel Aumont
http://www.dvdfr.com/dvd/dvd.php?id=3938
François Pignon est, depuis vingt ans, comptable dans une entreprise qui fabrique des préservatifs. Or, cet employé discret vient d’apprendre son licenciement prochain. Séparé de sa femme Christine, méprisé par son fils Frank, Pignon est sur le point de se jeter par la fenêtre lorsque son voisin de palier, Jean-Pierre Belone, prévient son geste et propose de l’aider. « Sortez du placard et avouez votre homosexualité », lui suggère-t-il. « Je ne pourrais jamais jouer les homos », objecte François. « Ne changez rien » rétorque Belone qui truquera des photos pour y faire figurer son protégé, les fesses à l’air, dans une attitude compromettante, avant de les envoyer, anonymement, à son employeur. L’effet escompté est immédiat : “On ne peut virer un homo” conviennent Kopel, le patron, et Guillaume, un de ses collaborateurs. Seul, Félix Santini, le chef du personnel, s’oppose à cette décision, manifestant une homophobie viscérale. Il est prié de se taire ; bien plus, pour l’embarrasser, Guillaume lui conseille de redoubler de prévenance à l’égard de Pignon sous peine d’être lui-même viré ! Mielleux, Félix courtise Pignon, l’invite à déjeuner, vante les mérites du rugby – il entraîne l’équipe maison – sport qui favorise les contacts virils et les douches collectives…

Au service comptabilité, Ariane croit à l’homosexualité de son collègue. Mais Mlle Bertrand, leur chef, a des doutes : l’homme sur la photo, avec la tête de Pignon, a un tatouage sur l’épaule. Un soir, au bureau, elle fait boire François qui s’endort. Alors qu’elle s’emploie à lui enlever sa chemise, un veilleur de nuit survient ; elle n’en saura pas plus. Conseillé par Belone, Pignon va se plaindre auprès de Kopel de harcèlement sexuel.

« C’est dégueulasse ! » tonne Santini lorsque Pignon est tabassé par deux rugbymen masqués. Le brave Félix, en gage d’amitié sincère, venait juste d’offrir au comptable un superbe pull en cachemire rose. Plus tard, abandonné par sa femme qui l’accuse de le tromper, Félix proposera à Pignon de vivre ensemble avant d’échouer, en pleine dépression, dans une maison de repos. En revanche, tout va bien pour Pignon. Il a trôné sur un char publicitaire de la Gay Pride, un préservatif sur la tête. Il a été vu à la télé par Frank, admiratif. En revanche, Christine ne lui a témoigné qu’une curiosité vexatoire. Pignon a aussi sauvé la situation de Mlle Bertrand, menacée à son tour de licenciement. Et, à l’issue du pot amical qui réunit tout le personnel pour fêter le retour de Félix, il prouve son hétérosexualité à la jeune femme, sur une table et sous l’œil de Kopel qui, soudain, se pose des questions sur la sexualité de son collaborateur. Quant à Belone, qui avait été lui-même congédié, autrefois, pour homosexualité, il congratule son ami.
Aucune esbroufe technique de la part de Francis Veber. L’auteur-réalisateur est entièrement dévoué à la cause de ses comédiens (Daniel Auteuil et Gérard Depardieu sont épatants) et de son scénario. LE PLACARD est un modèle d’efficacité, une comédie pleine de fantaisie promise au plus grand succès.
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Pour le plaisir Pour le plaisir France 2000 Comédie 82 min.

145 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 07/05/2005
Dominique Deruddère François Berléand , Samuel Le Bihan , Nadia Farès , Olivier Gourmet , Lorant Deutsch , Cécile Cassel
http://cinema.tiscali.fr/fichefilm.aspx?id=FI015069&file=http
Dans une petite ville du Nord, François, garagiste, va consulter Vincent, psychologue. Il lui confie que son épouse, la plus belle femme de la région, ne peut prendre du plaisir qu'avec des assassins. Le praticien lui conseille de jouer le jeu et de lui faire croire qu'il a commis un crime. Le seul problème, c'est qu'au moment où le garagiste s'accuse d'un meurtre auprès de sa femme, un homme est réellement tué à proximité du garage : l'affreux Maurice Weckmann, une brute épaisse qui cognait sa femme, et qui était détesté par toute la ville. François, emprisonné, devient une star locale. Mireille, une majorette, s'éprend de lui et cherche à le faire sortir...
PLAISIR ANECDOTIQUE
Il y a un petit univers populo british assez cocasse dans le nouveau film du Flamand Dominique Deruddere (EVERYBODY FAMOUS !). L'intrigue, qui met un temps fou à démarrer, s'annonce savoureuse avec son lot de retournements de situations et sa critique (très) légèrement acerbe du goût de la célébrité, un thème récurrent chez le réalisateur. Malheureusement, le scénario ludique de Guy Zilberstein ne tient pas toutes ses promesses, et les piques tournent court, se transformant le plus souvent en clichés. On sourit mais on bâille aussi. Le réalisateur a du mal à tenir un rythme digne, notamment vers la fin terriblement lancinante, et les acteurs peinent pour la plupart à faire exister des personnages caricaturaux. Dommage pour Samuel Le Bihan qui tenait là un joli contre-emploi. Heureusement, il nous reste François Berléand, impeccable, Olivier Gourmet (qui devrait recevoir le César du meilleur voleur de scènes) et, dans un tout petit rôle, Anne Kessler.
Mcinema.com (Marc Kressmann)
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Profs 2 (les) Profs 2 (les) France 2015 Comédie 92 min.

1208 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 20/04/2021
Pierre-François Martin-Laval Kev Adams, Isabelle Nanty, Didier Bourdon
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=224323.html
Les pires Profs de France débarquent en Angleterre pour une mission ultra-secrète. Avec Boulard, le Roi des cancres, ils sont parachutés dans le meilleur lycée du pays, et ils vont appliquer leurs célèbres méthodes sur la future élite de la nation. L'enjeu est énorme : de leur réussite dépendra l'avenir du Royaume tout entier... Cette année : aux meilleurs élèves, les pires profs quand même !!!
Ambiance bon enfant pour ce deuxième volet qui se passe « dans le château d’Harry Potter ». Un dépaysement plutôt agréable, avec une touche d’exotisme britannique qui saura plaire à tout le monde.
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Psy Psy France 1980 Comédie 100 min.

485 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 25/12/2010
Philippe De Broca Patrick Dewaere (Marc), Anny Duperey (Colette), Dominique Besnehard (Michel), Michel Creton (Bob), Jean-Pierre Darroussin (Jacques), Catherine Frot (Babette), Jennifer (Mariène), Charlotte Maury Sentier (Sybille), Jean-François Stévenin (Jo), Michel Muller (Ii (Félix).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=28301.html
Marc et Colette dirigent des groupes de psychothérapie. Un jour, l'ancienne maîtresse de Marc débarque avec Bob dans le but de se cacher et de fuir la police. Ce qui mettra sans dessus-dessous leur petites séances...

Note des spectateurs : 3/5 (Pour 15 notes : 50 % de *****, 50 % de ****, 0 % de ***, 0 % de **, 0 % de *)

Fiche technique :

Couleur
Format du son : Mono
Format de production : 35 mm
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RAID Dingue RAID Dingue France 2016 Comédie 105 min.

987 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 30/05/2017
Dany Boon Alice Pol, Dany Boon, Michel Blanc, Yvan Attal, Sabine Azéma, Patrick Mille, François Levantal, Anne Marivin
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=238378.html
Johanna Pasquali est une fliquette pas comme les autres. Distraite, rêveuse et maladroite, elle est d'un point de vue purement policier sympathique mais totalement nulle. Dotée pourtant de réelles compétences, sa maladresse fait d'elle une menace pour les criminels, le grand public et ses collègues.Assignée à des missions aussi dangereuses que des voitures mal garées ou des vols à l'étalage, elle s'entraîne sans relâche pendant son temps libre pour réaliser son rêve : être la première femme à intégrer le groupe d'élite du RAID.Acceptée au centre de formation du RAID pour des raisons obscures et politiques, elle se retrouve alors dans les pattes de l'agent Eugène Froissard (dit Poissard), le plus misogyne des agents du RAID. Ce duo improbable se voit chargé d'arrêter le redoutable Gang des Léopards, responsable de gros braquages dans les rues de la capitale.Mais avant de pouvoir les arrêter, il faudrait déjà qu"ils parviennent à travailler en binôme sans s'entretuer au cours des entraînements ou des missions de terrain plus rocambolesques les unes que les autres.
Tout en continuant à régner sur la comédie française, Dany Boon devient plus partageur. Il donne, cette fois, la vedette à Alice Pol, qui fait un carton dans le rôle d'une flic gaffeuse, rêvant si follement d'intégrer le Raid que son papa, Michel Blanc, ministre de l'Intérieur, finit par la pistonner. Il y a aussi de la place pour Yvan Attal en terroriste travesti et, bien sûr, pour un sergent instructeur contrarié que campe Dany Boon lui-même, dont la raideur virile renouvelle ses compositions de grand dadais. Un petit vent sympathique pousse cette comédie vers le cinéma de divertissement tel que le pratiquait Jean-Marie Poiré au temps de L'Opération Corned-Beef (1991). — Frédéric Strauss
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Rattrapage Rattrapage France 2016 Comédie 85 min.

1238 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 05/07/2021
Tristan Séguéla Anthony Sonigo, Jimmy Labeeu, Tanguy Onakoy, Max Baissette de Malglaive, Vincent Desagnat, Ramzy Bedia, Albert Delpy, Baptiste Lorber
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=252056.html
Guillaume et ses amis ont prévu d'aller au plus grand festival de musiques électroniques du monde pour fêter leur bac sauf que... Guillaume est au rattrapage et qu’il devra réviser tout le week-end ! Seul à avoir le permis pour conduire sa bande d'amis, ces derniers arrivent à le convaincre de ne rien dire à ses parents et de venir quand même. Ils promettent de l’aider à étudier sur place. Un plan imparable… Enfin… c’est ce qu’ils croyaient.
Ne vous attendez pas à voir un film d'auteur, le scénario est on ne peut plus basique mais c'est un film qui détend.
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Ripoux 3 (les) Ripoux 3 (les) France 2003 Comédie 104 min.

63 2/4
  Disponible 01 Français 03 Divers 19/04/2004
Claude Zidi Philippe Noiret, Thierry Lhermitte, Lorànt Deutsch, Chloé Flipo, Jean-Luc Bideau, Bernardette Lafont
Voilà dix ans que René et François se sont séparés… René se retrouve embarqué dans une affaire de blanchiment d'argent. Chen, l'organisateur du trafic, lui confie un sac contenant un million d'euros qui disparaît dans les égouts. René, poursuivi par la communauté chinoise et par François, n'a qu'une solution : disparaître ! Grâce à un ami directeur de clinique, il organise sa mort et décède officiellement. Il prend alors l'identité de Morzini qui succombe d'un arrêt du cœur. Pris pour ce dernier, il doit jouer le rôle d’un père face à une fille qu’il ne connaît pas, et paraître au courant d’un mystérieux coup dont une femme vient lui parler… François est amené à aider son ancien complice en embarquant dans l'aventure Julien, son stagiaire, qui croit subir un enseignement d'un style nouveau.

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Rois mages (les) Rois mages (les) France 2000 Comédie 102 min.

2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 18/04/2004
Didier Bourdon, Bernard Campan Didier Bourdon, Bernard Campan, Pascal Légitimus, Virginie de Clausade, Claude Brosset
http://www.dvdfr.com/search/search.php?multiname=rois+mages
Sur le point de rendre hommage au petit Jésus, les rois mages sont victimes d’un phénomène spatio-temporel qui les téléporte en l’an 2001 à différents endroits de la planète. Malgré l’accueil chaleureux des autochtones, chacun d’eux reprend la route et distrait, gagne Paris, au lieu de continuer vers Tel Aviv. Bien qu’ils ne passent pas inaperçus avec leurs turbans, bijoux, amples vêtements et leur curieuse façon de s’exprimer, leur détermination à accomplir leur mission reste entière. Pendant qu’un groupe d’handicapés mentaux adopte Melchior, Gaspard retrouve Balthazar et découvre le monde contemporain. Ils demandent asile au Ritz, mangent des hamburgers. Ayant suivi Jo, un jeune délinquant au grand cœur, Melchior retrouve Gaspard alors que Balthazar disparaît… Ils le rejoignent chez la jolie Macha, qu’il prend pour le guide qui les conduira à Jésus et qui les envoie chez un psychanalyste.

Macha est bientôt épuisée par les exubérances de Balthazar, Melchior et Gaspard, par l’appartement sens dessus dessous, le va-et-vient des gourous qu’ils invitent et les castings de Jésus dans les couloirs de l’immeuble. Chassés, les rois mages se rendent dans une église avec l’espoir de voir le Messie. Mais ils constatent que leurs effigies ne sont pas ressemblantes, et un prêtre leur annonce qu’il n’y aura pas de crèche vivante cette année… Amusée, finalement, à l’idée de passer son anniversaire avec ces trois énergumènes, Macha les invite à une fête organisée par Hoeder, dirigeant d’une importante chaîne de télévision qui emploie sa mère. À cause de son égocentrique mère, Macha fuit cette soirée qui tourne vite au vinaigre. Jo et les mages la retrouvent totalement « défoncée » dans une boîte à la mode, en compagnie de Guillaume, son malveillant petit ami et dealer. Une overdose la conduit à l’hôpital, pendant qu’Hoeder, illuminé à la recherche de Dieu, s’approprie les rois mages, qu’il est bien le seul à avoir reconnu. Macha sombre tandis que ses nouveaux amis deviennent des vedettes de la télévision. Ils s’esquivent d’un grand débat organisé pour eux le soir de Noël. Et après avoir échappé à leurs fans, survécu à un accident et volé une ambulance, ils se réfugient dans le métro où ils croisent Jo, qui a empêché Macha de se suicider à « Bonne Nouvelle ». Le hasard n’existant pas, Jo, Macha et les rois mages découvrent un bébé abandonné à la station Étoile.

Leurs présents offerts, Gaspard, Melchior et Balthazar s’éclipsent, tandis que Hoeder, pris de folie, cherche encore l’enfant parmi les voitures circulant au pied de l’Arc de Triomphe.
Si LES ROIS MAGES provoque le sourire, on est loin de s'esclaffer comme au bon vieux temps des TROIS FRERES. Cette nouvelle comédie au scénario paresseux évoque furieusement LES VISITEURS, la comédie phare des années 90, sans en posséder le rythme.
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Roxane Roxane France 2018 Comédie 88 min.

1117 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 25/07/2020
Mélanie Auffret Guillaume De Tonquédec, Léa Drucker, Lionel Abelanski, Kate Duchene, Liliane Rovère, Michel Jonasz, Jean-Yves Lafesse, Baptista Perais
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=265424.html
Toujours accompagné de sa fidèle poule Roxane, Raymond, petit producteur d’œufs bio en centre Bretagne a un secret bien gardé pour rendre ses poules heureuses : leur déclamer les tirades de Cyrano de Bergerac. Mais face à la pression et aux prix imbattables des grands concurrents industriels, sa petite exploitation est menacée. Il va avoir une idée aussi folle qu'incroyable pour tenter de sauver sa ferme, sa famille et son couple : faire le buzz sur Internet.
Mélanie Auffret, au lieu de faire le nid d’un conte naïf au charme délicieux (focus sur l’histoire de Roxane et de son maître), bifurque sur le terrain social, arpentant de long en large le malaise paysan : il y a menace de mort sur les petits producteurs bio, mis sur la paille par la grande distribution. L’affaire est si sérieuse que toute poésie s’envole, le surréalisme ailé plombé par un réalisme dur.
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Rtt Rtt France 2008 Comédie 88 min.

558 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 08/01/2011
Frédéric Berthe Kad Merad (Arthur), Mélanie Doutey (Emilie Vergano), Manu Payet (Serkine), Francis Renaud (Leroy), Pierre Laplace (Peyrac), Daniel Duval (Segal), Nathalie Levy-Lang (Florence), Arthur Dupont (Didier), Géraldine Nakache (Muriel Serkine), Laurent Claret (Robert Jouclat), Arthur Benzaquen (Barry), Eric Naggar (Le Client Du Magasin).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=129330.html
Arthur vit des jours tranquilles entre Florence, sa compagne depuis cinq ans, et son magasin de sport spécialisé. Tout va parfaitement bien jusqu'au jour où Florence lui annonce sans préavis qu'elle le quitte pour un autre homme, qu'elle va même se marier, qu'elle part vivre désormais à l'étranger. Sous le choc, Arthur est pourtant convaincu que Florence ne sait plus trop ce qu'elle fait. Il n'aura de cesse de la retrouver, même lorsqu'il apprend que le mariage a lieu dans quelques jours à Miami. Il n'est certes pas invité, mais sa décision est prise : il ira à ce mariage.Au même moment, Emilie Vergano réalise d'une main de maître un vol de tableau dans un célèbre musée parisien pour le compte d'un commanditaire vivant lui aussi à Miami. Arthur et Emilie vont alors se croiser à l'aéroport de Paris en partance pour le continent américain et ne vont plus vraiment se quitter pour une raison assez simple : recherchée par la police, Emilie a placé la toile volée dans le sac d'Arthur. Ce dernier va alors être embarqué dans une aventure qu'il n'avait pas, mais pas du tout, prévu... à l'occasion de ses quelques jours de RTT.
Note de la presse : 2/5
Note des spectateurs : 2/5 (Pour 1184 notes : 8 % de *****, 12 % de ****, 23 % de ***, 9 % de **, 48 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 1 007 032 entrées
N° de visa : 110213
Couleur
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français, 02 Anglais

Secrets de tournage :

Note d'intention
Frédéric Berthe définit RTT comme " une comédie d'aventure romantique exotique comme on n'en avait pas fait depuis très longtemps ". " Le challenge était de mélanger plusieurs genres dans quelque chose qui ait du rythme, de l'humour et de l'émotion, explique le réalisateur. C'est aussi l'histoire d'un couple atypique, attachant, loin des super-héros hors de la vie que le cinéma met souvent en scène. Je trouve cela rafraîchissant. On a envie de les suivre, on a envie qu'ils s'en sortent, et on a envie qu'ils s'en sortent ensemble ! "

Retrouvailles Kad Merad / Mélanie Doutey
RTT marque les retrouvailles de Kad Merad et Mélanie Doutey qui s'étaient déjà donné la réplique deux ans plus tôt dans la comédie romantique d'Olivier Baroux Ce soir, je dors chez toi.

Le choix de Mélanie Doutey
Pour le rôle d'Emilie, c'est Frédéric Berthe qui a eu l'idée de Mélanie Doutey. " Il y a peu de rôles d'action pour les femmes en France et Mélanie s'est d'abord posé des questions sur la bonne façon de faire exister son personnage, se souvient le réalisateur. Elle s'est prise au jeu, y a cru, et s'est révélée totalement crédible. Elle s'est beaucoup amusée. Tout comme dans la vie, elle est somptueuse, alliant le charme à une vraie force de caractère. Grâce à elle, ce personnage au départ uniquement beau et froid gagne en humanité, en failles, et se révèle. Même si on a le plus souvent l'habitude de la voir dans des films d'auteur, je trouve génial que le grand public puisse la découvrir dans ce genre de cinéma populaire au sens noble du terme. Elle y est aussi à sa place. "

De l'Afrique du Sud à Miami
Dans le scénario d'origine, il était question que l'action de RTT se déroule en Afrique du Sud, dans des décors s'apparentant à ceux de A la poursuite du diamant vert. Mais comme Kad Merad venait juste d'y tourner Safari, Frédéric Berthe et les producteurs ont pensé que tourner à nouveau dans ce pays ne serait pas une bonne chose pour la réussite du film. C'est Cyril Colbeau-Justin de LGM Productions qui a alors eu l'idée de déplacer l'action de RTT à Miami. " Il y a une dizaine d'années, faire des treks au milieu du désert ou dans la forêt amazonienne représentait une aventure et Miami était un univers visuel surexploité, confie le réalisateur. Une décennie plus tard, la situation s'est inversée. Plus grand monde ne tourne en Floride et on a tout à coup l'occasion de la redécouvrir en la filmant autrement. La ville et la région sont incroyables. Je ne connaissais pas cette ville, mais il est indéniable qu'elle offre, comme les Etats-Unis, une vraie part de rêve. "

Dates et lieux de tournage
Le tournage a débuté le 22 septembre 2008 à Paris et s'est déroulé sur 3 semaines à Miami et 7 semaines aux Everglades.

Accident en air boat
Durant le tournage de la scène aux marais des Everglades, Kad Merad et Mélanie Doutey ont été victimes d'un accident en air boat. " Mélanie en garde une cicatrice à la jambe et j'ai eu une côte cassée, confie l'acteur de Bienvenue chez les Ch'tis. On a surtout eu une grosse trouille ! "

Sophie Marceau et Jean-Paul Rouve pressentis
En 2004, c'est Sophie Marceau et Jean-Paul Rouve qui étaient pressentis pour incarner ce couple d'aventuriers en herbe. A la même époque, il était prévu que Julien Seri, alors réalisateur des Fils du vent, porte à l'écran la première mouture du scénario écrit par le trio Matthieu Delaporte, Alexandre de La Patellière et Julien Rappeneau.
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Scooby-Doo Scooby-Doo USA 2001 Comédie 87 min.

20 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 18/04/2004
Raja Gosnell Matthew Lillard, Freddie Prinze Jr, Sarah Michelle Gellar, Linda Cardellini, Rowan Atkinson
http://www.warnerbros.fr/movies/scoobydoo/home.html
Deux ans après s’être résolus à fermer la Mystère et Cie, le super-chien Scooby-Doo et ses copains Fred, Daphné, Sammy et Véra se retrouvent sur Spooky Island, un parc d'attractions. Les cinq limiers au flair inimitable ont été appelés sur place après une cascade d’incidents paranormaux. Le maître de l’île, l’excentrique Emile Mondavarious, craint que le site ne soit réellement hanté, et compte sur la petite bande pour résoudre au plus vite ces troublantes énigmes. Oubliant leurs désaccords, les cinq acceptent avec enthousiasme cette périlleuse mission. Faux esprits, monstres bidons, effets spéciaux... Scooby et ses copains croyaient avoir tout vu. Mais Spooky Island leur fera découvrir qu’ils ont encore beaucoup à apprendre pour sauver leur vie... et le reste du monde !
Le casting est honorable et l’esprit du dessin animé conservé, mais en voulant plaire à ses deux cibles marketing (les trentenaires nostalgiques et les enfants), SCOOBY-DOO risque de décevoir tout le monde. Le chien-titre, reconstitué en 3-D, est très laid à regarder.
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Scooby-Doo 2- Les monstres se déchaînent Scooby-Doo 2- Monsters Unleashed USA 2003 Comédie 91 min.

80 2/4
  Disponible 01 Français 13/05/2004
Raja Gosnell Freddie Prinze Jr., Sarah Michelle Gellar, Matthew Lillard, Linda Cardellini, Neil Fanning
Pour Mystère et Cie, le soir de l’inauguration du Musée de Criminologie de Coolville, c’est la gloire. Daphné, Fred, Sammy, Véra et Scooby-Doo n’ont cependant guère le temps de savourer cet instant. En effet, leurs vieux ennemis refont surface : le Fantôme Ptérodactyle, le Spectre du Chevalier Noir, le Fantôme 10000 volts et autres abominations sèment à nouveau la terreur partout où ils apparaissent. La presse, après avoir encouragé nos héros, finit par les égratigner et les rendre responsables de la situation. Sammy et Scooby-Doo perdent confiance en eux et se demandent s’ils sont vraiment des héros. De son côté, Véra est amoureuse et perd tous ses moyens. Daphné ne veut pas être prise pour une simple « bimbo » et Fred n’est plus très sûr d’être le leader idéal pour le groupe...

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See You Yesterday See You Yesterday USA 2019 Comédie 84 min.

1280 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 12/12/2021
Stefon Bristol Eden Duncan-Smith, Danté Crichlow, Brian Bradley, Marsha Stephanie Blake, Taliyah Whitaker, Myra Lucretia Taylor, Wavyy Jonez, Frank Harts
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=270433.html
C.J. et Sebastian, deux lycéens passionnés de sciences, passent tout leur temps libre à travailler sur leur dernière invention : des sacs à dos permettant de voyager dans le temps. Quand le frère aîné de C.J. est tué par la police, les deux meilleurs amis décident de mettre leur technologie expérimentale à l'épreuve dans l'espoir fou de sauver Calvin.
Plutôt bon dans le premier quart d'heure (Marty en est le principal responsable), "See You Yesterday" se perd ensuite dans les profondeurs d'un scénario lorgnant vers le coup d'essai. Le film est long (en court-métrage ça peut encore passer), prévisible et cheap par dessus le marché. Au plus les personnages s'empêtrent dans leur truc, au plus on se demande quelle en sera la conclusion. Et quand elle tombe, elle n'est pas subtile, juste un brin démago, moralisatrice voire racoleuse.. Bof..
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Seuls Two Seuls Two France 2008 Comédie 94 min.

1281 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 16/12/2021
Eric Judor, Ramzy Bedia Eric Judor, Ramzy Bedia, Benoît Magimel, Kristin Scott Thomas, Élodie Bouchez, Omar Sy, MC Jean Gab'1, Fred Testot
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=129240.html
Gervais, policier à Paris, maladroit et entêté, est la risée de son commissariat. Depuis des années, il file sans relâche un esthète de la cambriole, drôle et narquois, Curtis qui, chaque fois, lui échappe et le ridiculise. Un beau matin, après une course poursuite manquée, Gervais se réveille dans une capitale vidée de tous ses habitants. Tous ? Pas tout à fait. Un second individu fonce dans les rues désertes au volant d'une Formule 1 : Curtis ! Voilà nos deux héros seuls au monde, peut-être l'occasion d'enterrer la hache de guerre et de profiter de la situation...Mais ce serait sans compter sur la droiture de Gervais et surtout sur son obstination. Pour lui, la place de Curtis est en prison et rien ne saurait le faire dévier de sa mission...
La quantité semblant prévaloir sur la qualité, le pire et le meilleur cohabitent. Seuls two avance en sautillant, alternant entre ce que le duo a fait de mieux et une blague potache à gros budget beaucoup trop longue.
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Sortilège du scorpion de jade (le) The Curse Of The Jade Scorpion USA 2001 Comédie 102 min.

496 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 25/12/2010
Woody Allen Woody Allen (C. W. Briggs), Helen Hunt (Betty Ann Fitzgerald), Dan Aykroyd (Chris Magruder), Charlize Theron (Laura Kensigton), Elizabeth Berkley (Jill), David Ogden Stiers (Voltan), John Tormey (Sam), John Schuck (Mize), Kaili Vernoff (Rosie), Brian Markinson (Al), John Doumanian (Un Employé De Bureau), Peter Gerety (Ned), Kevin Cahoon (Le Livreur), Philip Levy (Acteur), Wallace Shawn (George Bond), Dick Hyman (Le Leader Du Groupe), Herb Lovelle (Le Gardien De Nuit), Tina Sloan (Une Invitée Chez Kensington), Ramsey Faragallah (Un Inspecteur), Arthur J. Nascarella (Tom), Irwin Corey (Charlie), Dan Moran (Acteur), Bruce Brown (Radio Announcer), Vince Giordano (Rainbow Room All Star), Michael Mulheren (Herb Coopersmith), Kenneth Edelson (Voltan'S Participant), Howard Erskine (Kensington Guest), Judy Gold (Voltan'S Participant), Ira Wheeler (Kensington Guest), Ray Garvey (Police Station Cop), Patrick Horgan (Kensington Guest), Bob Dorian (Mike), Maurice Sonnenberg (Employé De Bureau), Carmen (Rose Kensington), Brian Mcconnachie (Voltan'S Participant), Carole Bayeux (Voltan'S Assistant), Chuck Wilson (Rainbow Room All Star), Peter Linari (Acteur), Trude Klein (Actrice).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=33339.html
En 1940, à New York, Betty Ann Fitzgerald a été engagée pour moderniser la compagnie d'assurances North Coast. Cette énergique et arriviste enquêtrice affiche d'emblée ses ambitions en déclarant la guerre aux méthodes de travail quelque peu obsolètes de C.W. Briggs, le meilleur détective de la boîte. Afin d'apaiser les tensions, Chris Magruder, le patron de la North Coast, les incite à participer à une fête organisée pour l'anniversaire d'un collaborateur de C.W. Briggs. Au cours de la soirée, le magicien Voltan hypnotise C.W. Briggs et Miss Fitzgerald à l'aide du scorpion de Jade. Le sortilège va entraîner les deux ennemis jurés dans de rocambolesques aventures.
Note de la presse : 4/5
Note des spectateurs : 3/5 (Pour 1160 notes : 32 % de *****, 33 % de ****, 27 % de ***, 2 % de **, 6 % de *)

Fiche technique :

Couleur
Format du son : Dolby numérique
Format de projection : 1.85 : 1
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

Les habitués de Woody allen
Sur ce film, on peut retrouver dans l'équipe technique des habitués des films de Woody Allen : le directeur de la photographie Zhao Fei, le chef décorateur Santo Loquasto, la monteuse Alisa Lepselter et la chef costumière Suzanne McCabe .Santo Loquasto, qui travaille avec le metteur en scène depuis de nombreuses années, connaît bien cette ambiance des années 40 puisqu'il a notamment conçu les décors de Radio Days et Coups de feu sur Broadway.Dans le casting, il s'agit de la cinquième collaboration entre Woody Allen et David Ogden Stiers, l'interprète de Volgan, l'hypnotiseur.

Les actrices et les années 40
Charlize Theron que l'on a déjà pu voir sous la direction de Woody Allen dans Celebrity a accepté de jouer dans son film à la suite d'une proposition plus que flatteuse. En effet, il lui a affirmé que s'il avait eu l'occasion de touner le film dans les années 40, il aurait choisi Lauren Bacall pour son rôle.De leurs cotés, Helen Hunt et Elizabeth Berkley ont préparé leurs rôles en visionnant des classiques des années 40 tels que Assurance sur la mort ou La Dame du vendredi qui leur fournirent des informations utiles sur les styles et les ambiances de l'époque.

La tournée des festivals
Le Sortilège du scorpion de Jade a été présenté en compétition aux Festivals de Venise et de Deauville 2001.
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Starsky et Hutch Starsky & Hutch USA 2003 Comédie 100 min.

116 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 28/07/2004
Todd Phillips Ben Stiller, Owen Wilson, Vince Vaughn, Juliette Lewis, Snoop Dogg
Bay City, Californie, 1975. Acharné du combat contre le crime, le détective David Starsky a épuisé tous ses équipiers. Même s’il est un bon flic, le détective Ken « Hutch » Hutchinson est un peu trop cool pour son job et son attirance pour l’argent facile lui fait parfois franchir la ligne blanche. Pour le capitaine Dobey, leur supérieur, il n’y a qu’une seule chose à faire : les associer. Contraints de faire équipe ensemble, Starsky et Hutch découvrent un cadavre sur la côte de Bay City. Avec l’aide de l’informateur de Hutch, Huggy les bons tuyaux, les deux policiers se plongent dans une enquête qui va les conduire tout droit à un richissime et intouchable homme d’affaires.

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Supercondriaque Supercondriaque France 2014 Comédie 108 min.

678 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 20/07/2014
Dany Boon Dany Boon (Romain Faubert), Alice Pol (Anna Zvenka), Kad Merad (Dr. Dimitri Zvenka), Jean-Yves Berteloot (Anton Miroslav), Judith El Zein (Norah Zvenka), Marthe Villalonga (La mère de Dimitri), Valérie Bonneton (Isabelle), Bruno Lochet (Le Flic de l'immigration).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=212120.html
Romain Faubert est un homme seul qui, à bientôt 40 ans, n’a ni femme ni enfant. Le métier qu’il exerce, photographe pour dictionnaire médical en ligne, n’arrange rien à une hypocondrie maladive qui guide son style de vie depuis bien trop longtemps et fait de lui un peureux névropathe. Il a comme seul et véritable ami son médecin traitant, le Docteur Dimitri Zvenska, qui dans un premier temps a le tort de le prendre en affection, ce qu’il regrette aujourd’hui amèrement. Le malade imaginaire est difficilement gérable et Dimitri donnerait tout pour s’en débarrasser définitivement. Le docteur Zvenska pense avoir le remède qui le débarrassera en douceur de Romain Flaubert : l’aider à trouver la femme de sa vie. Il l’invite à des soirées chez lui, l’inscrit sur un site de rencontre, l’oblige à faire du sport, le coach même sur la manière de séduire et de se comporter avec les femmes. Mais découvrir la perle rare qui sera capable de le supporter et qui par amour l’amènera à surmonter enfin son hypocondrie s’avère plus ardu que prévu...
Note de la presse : 2,4/5 (Pour : 13% de *****, 26% de ****, 24% de ***, 16% de **, 10% de *, 11% de °)

Fiche technique :

Distributeur : Pathé Distribution
Année de production : 2014
Box Office France : 5 230 493 entrées
Date de sortie DVD : 26 juin 2014
Date de sortie Blu-ray : 26 juin 2014
Langue : Français
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage

Secrets de tournage :

Et de 4 !
Après La Maison du bonheur en 2005, le succès de Bienvenue chez les Ch'tis en 2008 et Rien à déclarer en 2010, Dany Boon signe avec Supercondriaque son quatrième film en tant que scénariste réalisateur.

Un duo qui vaut de l'or...
Après Bienvenue chez les Ch'tis en 2008, on retrouve le duo comique qui avait fait le succès du film avec plus de vingt millions d'entrées. Kad Merad et Dany Boon occupent à nouveau les têtes d'affiche et Supercondriaque marque ainsi la deuxième collaboration entre les deux hommes. A noter que l'on retrouve également au casting Jérôme Commandeur. Il interprétait l'inspecteur Lebic dans "Bienvenue chez les Ch'tis" ainsi que le conducteur français dans Rien à déclarer.

Un duo qui vaut de l'or...
Après Bienvenue chez les Ch'tis en 2008, on retrouve le duo comique qui avait fait le succès du film avec plus de vingt millions d'entrées. Kad Merad et Dany Boon occupent à nouveau les têtes d'affiche et Supercondriaque marque ainsi la deuxième collaboration entre les deux hommes. A noter que l'on retrouve également au casting Jérôme Commandeur. Il interprétait l'inspecteur Lebic dans "Bienvenue chez les Ch'tis" ainsi que le conducteur français dans Rien à déclarer.

Maladie contagieuse
L'histoire de Supercondriaque est en fait une autodérision de la part de Dany Boon. Il avoue être lui-même très craintif de tomber malade et que cela tourne parfois à l'obsession. Faire rire le public en se basant sur sa propre personnalité donne une histoire plus sincère et plus prompte à la "folie" selon le réalisateur.

Maladie contagieuse
L'histoire de Supercondriaque est en fait une autodérision de la part de Dany Boon. Il avoue être lui-même très craintif de tomber malade et que cela tourne parfois à l'obsession. Faire rire le public en se basant sur sa propre personnalité donne une histoire plus sincère et plus prompte à la "folie" selon le réalisateur.

Le Ch'nord
Avant de se pencher sur le projet de Supercondriaque, Dany Boon voulait réaliser un film intitulé Une jolie ch'tite famille. Ecoutant son entourage qui lui a fait remarquer que c'était encore un film sur le Nord, il a alors remis en chantier le projet de Supercondriaque qu'il avait en tête depuis un certain temps.

Le Ch'nord
Avant de se pencher sur le projet de Supercondriaque, Dany Boon voulait réaliser un film intitulé Une jolie ch'tite famille. Ecoutant son entourage qui lui a fait remarquer que c'était encore un film sur le Nord, il a alors remis en chantier le projet de Supercondriaque qu'il avait en tête depuis un certain temps.

Un sujet de société
Au-delà de sa dimension comique, Supercondriaque traite en réalité d'un vrai phénomène de société : l'auto-médication. Le film tente de montrer de quelle façon il est possible de vivre lorsqu'on est hypocondriaque. Dany Boon confie : "Je voulais montrer les difficultés des rapports humains en société pour un type malade comme Romain (...). Sur le fond, je trouve que l’hypocondrie est un phénomène très bourgeois, en ce sens qu’il faut avoir le temps et l’argent d’en souffrir !"

Un sujet de société
Au-delà de sa dimension comique, Supercondriaque traite en réalité d'un vrai phénomène de société : l'auto-médication. Le film tente de montrer de quelle façon il est possible de vivre lorsqu'on est hypocondriaque. Dany Boon confie : "Je voulais montrer les difficultés des rapports humains en société pour un type malade comme Romain (...). Sur le fond, je trouve que l’hypocondrie est un phénomène très bourgeois, en ce sens qu’il faut avoir le temps et l’argent d’en souffrir !"

De la comédie mais pas que...
Si Supercondriaque est avant tout un film comique, Dany Boon le considère comme le film de la maturité. On retrouve ainsi un mélange des genres avec notamment du romantisme et de l'action : "Je voulais réussir à emmener mon personnage principal dans des situations qui le poussent à se transformer et cela passait par des genres cinématographiques différents."

De la comédie mais pas que...
Si Supercondriaque est avant tout un film comique, Dany Boon le considère comme le film de la maturité. On retrouve ainsi un mélange des genres avec notamment du romantisme et de l'action : "Je voulais réussir à emmener mon personnage principal dans des situations qui le poussent à se transformer et cela passait par des genres cinématographiques différents."

Casting
Dany Boon a déclaré à propos du casting du film qu'il avait été très content de retrouver Kad Merad et l'alchimie qu'ils avaient sur le tournage de Bienvenue chez les Ch'tis. Il confie également qu'Alice Pol a un réel talent comique qui a permis à leur duo de prendre le pas sur le duo qu'il forme avec Kad Merad. Il ajouté que le rendu du film rend juste car les membres du casting correspondent à leurs personnages dans la vie réelle.

Casting
Dany Boon a déclaré à propos du casting du film qu'il avait été très content de retrouver Kad Merad et l'alchimie qu'ils avaient sur le tournage de Bienvenue chez les Ch'tis. Il confie également qu'Alice Pol a un réel talent comique qui a permis à leur duo de prendre le pas sur le duo qu'il forme avec Kad Merad. Il ajouté que le rendu du film rend juste car les membres du casting correspondent à leurs personnages dans la vie réelle.

Restons zens !
Comme chacun de ses films depuis le succès de Bienvenue chez les Ch'tis, Supercondriaque est très attendu par le public. Ce n'est pas pour autant que Dany Boon se met une pression outre mesure : "Cette pression (...) ne m’a jamais empêché de me sentir libre et heureux dans le travail. Mon but principal c’est de faire rire les gens et de divertir mon public. Je le fais avec d’autant plus de sincérité que je pourrais arrêter de travailler ! Je suis dans l’envie, pas dans le besoin… Je peux entendre tout ce que l’on a à me dire sur un de mes films, au moins ça prouve qu’on s’y intéresse mais le plus important restera toujours la relation avec le public…"

Restons zens !
Comme chacun de ses films depuis le succès de Bienvenue chez les Ch'tis, Supercondriaque est très attendu par le public. Ce n'est pas pour autant que Dany Boon se met une pression outre mesure : "Cette pression (...) ne m’a jamais empêché de me sentir libre et heureux dans le travail. Mon but principal c’est de faire rire les gens et de divertir mon public. Je le fais avec d’autant plus de sincérité que je pourrais arrêter de travailler ! Je suis dans l’envie, pas dans le besoin… Je peux entendre tout ce que l’on a à me dire sur un de mes films, au moins ça prouve qu’on s’y intéresse mais le plus important restera toujours la relation avec le public…"

Surnom
A force de le diriger en tant qu'acteur, Dany Boon a trouvé un surnom à Kad Merad : "son stradivarius", car Dany considérait Kad comme un instrument au service du film.

Surnom
A force de le diriger en tant qu'acteur, Dany Boon a trouvé un surnom à Kad Merad : "son stradivarius", car Dany considérait Kad comme un instrument au service du film.

Alice Pol
L'actrice était déjà apparue sur grand écran aux côtés de Dany Boon, puisqu'elle incarnait Corinne la soeur d'Isabelle (jouée par Diane Kruger) dans Un Plan Parfait de Pascal Chaumeil en 2012. Elle pense d'ailleurs que c'est ce film qui a motivé le choix de Dany Boon pour la choisir dans le rôle d'Anna.

Alice Pol
L'actrice était déjà apparue sur grand écran aux côtés de Dany Boon, puisqu'elle incarnait Corinne la soeur d'Isabelle (jouée par Diane Kruger) dans Un Plan Parfait de Pascal Chaumeil en 2012. Elle pense d'ailleurs que c'est ce film qui a motivé le choix de Dany Boon pour la choisir dans le rôle d'Anna.

Une joyeuse colonie !
Pour Supercondriaque, Dany Boon est sorti hors des frontières françaises puisqu'une partie du film a été tournée en Hongrie (pour les scènes se déroulant au pays imaginaire du Tcherkistan). L'ambiance qui régnait sur le tournage a renforcé les liens entre les comédiens, Alice Pol assimile même le tournage à une colonie de vacances : "Pour les scènes en Hongrie, nous tournions de nuit, ce qui nous obligeait à partir vers 14h pour un retour à 7h du matin : au bout d’un moment, vous ne savez plus où vous êtes ni où vous habitez ! Donc nous prenions le petit déjeuner tous ensemble et ensuite, au lit ! Il y a là-dedans quelque chose de l’ordre de la colonie, de l’enfantin que j’ai vraiment adoré et dont nous avons tous profité…"

Une joyeuse colonie !
Pour Supercondriaque, Dany Boon est sorti hors des frontières françaises puisqu'une partie du film a été tournée en Hongrie (pour les scènes se déroulant au pays imaginaire du Tcherkistan). L'ambiance qui régnait sur le tournage a renforcé les liens entre les comédiens, Alice Pol assimile même le tournage à une colonie de vacances : "Pour les scènes en Hongrie, nous tournions de nuit, ce qui nous obligeait à partir vers 14h pour un retour à 7h du matin : au bout d’un moment, vous ne savez plus où vous êtes ni où vous habitez ! Donc nous prenions le petit déjeuner tous ensemble et ensuite, au lit ! Il y a là-dedans quelque chose de l’ordre de la colonie, de l’enfantin que j’ai vraiment adoré et dont nous avons tous profité…"

Le bon accent
Pour avoir cet accent slave qu'a son personnage, le comédien Jean-Yves Berteloot a dû s'entraîner pendant plusieurs semaines avec une professeure ukrainienne. Il a également dû apprendre à mal prononcer l'anglais, ce qui n'a pas été une mince affaire puisque l'acteur parle et joue couramment dans la langue de Shakespeare !

Le bon accent
Pour avoir cet accent slave qu'a son personnage, le comédien Jean-Yves Berteloot a dû s'entraîner pendant plusieurs semaines avec une professeure ukrainienne. Il a également dû apprendre à mal prononcer l'anglais, ce qui n'a pas été une mince affaire puisque l'acteur parle et joue couramment dans la langue de Shakespeare !

Un retour
Supercondriaque marque le retour sur le grand écran de Jean-Yves Berteloot. L'acteur, qui ne tourne pas énormément pour le cinéma, a notamment été dirigé par Ron Howard dans le Da Vinci Code en 2006 et par Clint Eastwood dans son Au-delà en 2011. Il explique : "C’est vrai que Dany m’a donné l’opportunité de jouer un rôle plus inattendu voire même un peu spécial ! C’est un personnage qui se construit par petites pastilles et qui est distillé tout au long du film. Est-ce que grâce à cela on fera plus appel à moi ? Vous savez, j’ai été blessé, inquiet voire jaloux par moments de ne pas plus tourner pour le cinéma mais j’ai aussi un certain nombre d’années de métier, notamment à la télévision, dont je suis très fier."

Un retour
Supercondriaque marque le retour sur le grand écran de Jean-Yves Berteloot. L'acteur, qui ne tourne pas énormément pour le cinéma, a notamment été dirigé par Ron Howard dans le Da Vinci Code en 2006 et par Clint Eastwood dans son Au-delà en 2011. Il explique : "C’est vrai que Dany m’a donné l’opportunité de jouer un rôle plus inattendu voire même un peu spécial ! C’est un personnage qui se construit par petites pastilles et qui est distillé tout au long du film. Est-ce que grâce à cela on fera plus appel à moi ? Vous savez, j’ai été blessé, inquiet voire jaloux par moments de ne pas plus tourner pour le cinéma mais j’ai aussi un certain nombre d’années de métier, notamment à la télévision, dont je suis très fier."
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Tanguy Tanguy FRANCE 2001 Comédie 108 min.

28 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 18/04/2004
Etienne Chatiliez Sabine Azéma, André Dussollier, Eric Berger, Hélène Duc, Aurore Clément, Patrick Bouchitey
http://www.dvdfr.com/dvd/dvd.php?id=8679
Édith et Paul Guetz ont un fils unique, Tanguy, qui, à vingt-huit ans, partage encore leur confortable appartement. La mère est décoratrice, le père ingénieur et le fils, surdoué et spécialiste en tout ce qui est extrême-oriental, travaille à sa thèse tout en donnant des cours de chinois en faculté. Tanguy se trouve bien chez ses parents, il y reçoit même ses nombreuses petites amies. En apparence, c’est l’harmonie. En apparence seulement… Édith consulte un analyste en cachette car elle ne supporte plus son rejeton ; Paul, lui, doit affronter les commentaires ironiques de sa propre mère, qui trouve la situation anormale. Le jour où Tanguy annonce qu’il ne part pas à Pékin comme prévu, Édith craque, en parle à Paul et ils décident de lui rendre la vie impossible pour le faire fuir de la maison. Tanguy supporte sans bien comprendre, puis part huit jours en stage en Chine, au grand soulagement des siens. Mais il revient au bout de huit jours !

Les parents réussissent quand même à le convaincre d’habiter seul et lui louent un appartement dans le quartier chinois, pour ne pas le dépayser. Mais le fiston, qui ne supporte pas la solitude, a des crises d’angoisse et se retrouve à l’hôpital. Il est de retour à la maison, et là, c’est la guerre. Quand le père découvre que son fils gagne plus que lui, il le met dehors. Cela se termine devant les tribunaux et la loi se range du côté de Tanguy : les parents sont condamnés à héberger à nouveau leur enfant. Les choses tourneraient à l’absurde et au drame si Tanguy ne partait enfin s’installer à Pékin, où il épouse une jolie Chinoise. Les parents et la grand-mère sont invités pour la venue d’un bébé et c’est la réconciliation dans la ville encombrée de cyclistes et sur la Grande Muraille.
En dépit d'une fin ratée et de quelques baisses de régime, cette nouvelle comédie d'Etienne Chatiliez est savoureuse et jubilatoire. Le couple Dussollier/Azéma, en pleine forme, se (et nous) régale.

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Tanguy, le retour Tanguy, le retour France 2018 Comédie 93 min.

1076 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 02/04/2020
Étienne Chatiliez André Dussollier, Sabine Azéma, Eric Berger, Emilie Yili Kang, Nicolas Tang, Weiting Chao, Olivier Claverie, Domitille Bioret
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=260395.html
16 ans plus tard, Tanguy, qui a maintenant 44 ans, revient chez ses parents avec sa fille Zhu sous le bras car Meï Lin l’a quitté. Catastrophés de voir leur "tout-petit" dans cet état, Paul et Édith font tout pour lui redonner goût à la vie, sans réaliser que ce faisant, ils tressent la corde pour se pendre. Car Tanguy recommence à se sentir bien chez ses parents…
Même s’il se révèle moins féroce, ce retour ne détonne pas de la première mouture, mais tout l’effet de surprise s’est envolé. Reste le plaisir de retrouver André Dussollier et Sabine Azéma qui s’amusent toujours autant à jouer les parents terribles.
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The Legend of Barney Thomson The Legend of Barney Thomson UK 2014 Comédie 96 min.

896 2/4
  Disponible 01 Français 27/09/2016
Robert Carlyle Robert Carlyle, Emma Thompson, Ray Winstone, Martin Compston, James Cosmo, Ashley Jensen, Tom Courtenay, Kevin Guthrie
http://www.senscritique.com/film/The_Legend_of_Barney_Thomson/16134074#
Barney Thomson est un coiffeur de Glasgow maladroit et timide qui vit une vie médiocre. Et cette vie sans intérêt est sur ??le point de basculer en cinq secondes, en entrant dans le monde absurde des serial killers.
Carlyle s'octroie le premier rôle dans son film d'humour noir aux rôles épais et rugueux comme des écossais ; celui du loser extrême né au fond d'un baquet de merde.
Le cinéma écossais est au cinéma britannique ce qu'est le cinéma belge au cinéma français ; une ode au goût douteux pleine de drolitude.
Ce n'est pas un chef d’œuvre mais ça vaut le coup d’œil.
A noter : l'exceptionnelle performance d'Emma Thompson en vieille écossaise vulgaire accro aux jeux.

Impératif : à voir en VO pour le doux accent de Glasgow :)
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Trois frères, le retour (les) Trois frères, le retour (les) France 2013 Comédie 106 min.

729 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 06/06/2015
Didier Bourdon, Bernard Campan, Pascal Légitimus Didier Bourdon (Didier Latour), Bernard Campan (Bernard Latour), Pascal Légitimus (Pascal Latour), Sofia Lesaffre (Sarah), Daniel Russo (Beau-père de Michael), Biyouna, Antoine du Merle (Michael), Christian Hecq, Fatima Adoum (Sabrina), Peter Hudson (Avocat), Mona Walravens (Actrice), Alison Wheeler (Actrice), Philippine Leroy-Beaulieu (Actrice), Christophe Guybet (Acteur).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=169812.html
Ils sont trois,
Ils sont frères,
Ils sont de retour.
15 ans après, Didier, Bernard et Pascal sont enfin réunis... par leur mère...
Cette fois sera peut-être la bonne.
Note de la presse : 1,8/5
Note des spectateurs : 3/5 (Pour 6 986 notes : 18% de *****, 27% de ****, 21% de ***, 17% de **, 10% de *, 8% de °)

Fiche technique :

Distributeur : Wild Bunch Distribution
Année de production : 2013
Box Office France : 2 240 876 entrées
Budget : 10 000 000 d'euros
Date de sortie DVD : 30 juillet 2014
Date de sortie Blu-ray : 30 juillet 2014
Langue : Français
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage
N° de Visa : 137615

Secrets de tournage :

18 ans après, ils reviennent !
Les Trois Frères, le retour est la suite directe des Trois Frères sorti fin 1995. Porté par le trio comique le plus en vogue de l'époque, ce premier volet avait explosé le box-office français avec 6,8 millions d'entrées. Le film avait également remporté le César de la meilleure première oeuvre en 1996.

Mais que devenaient-ils ?
Au pic de leur popularité, les Inconnus connaissent une période de turbulence entre le milieu des années 90 et le début des années 2000, naviguant entre la séparation (pour des problèmes contractuels avec leur ex-manager Paul Lederman) et la reformation. Après la sortie des Rois Mages (2001), les trois compères mènent leurs carrières chacun de leur côté : Didier Bourdon continue à réaliser, scénariser et/ou apparaitre dans des longs-métrages comiques tels que Fanfan La Tulipe (2003) Sept ans de mariage (2003), Madame Edouard (2004), Vive la vie (2005), Madame Irma (2006), Bouquet Final (2008) ou encore Bambou (2009).

Le saviez-vous ?
Le trio des Inconnus était initialement un quintuor. En plus de Didier Bourdon, Bernard Campan et Pascal Légitimus, on retrouvait Smaïn et Seymour Brussel. Ces deux derniers quittèrent le groupe un an après sa création.

Les Inconnus déjà réunis... en 2009
Les trois hommes s'étaient déjà croisés dans un même film. C'était à l'occasion du film Bancs Publics (Versailles rive-droite), sorti en 2009 et réalisé par Bruno Podalydès.

Un second volet né... au théâtre
Le projet de ce second volet a pris forme il y a de cela 2 ans, lorsque le trio s'était retrouvé sur scène pour deux représentations du spectacle de Mathilda May et Pascal Legitimus : "Ça ne nous était pas arrivé depuis 1995", explique Bernard Campan, en poursuivant : "Il s'est passé un tel truc dans la salle. On a senti un tel amour..."

Michael is back !
Antoine Du Merle, qui incarnait le petit Michael dans le film précédent, est de nouveau présent. Avec une vingtaine d'années en plus, bien évidemment.

Un tournage catastrophique (?)
Dans le making-of dévoilant les coulisses du tournage, il semblerait que les choses n'aient pas été aussi simples. En effet, Pascal Légitimus et Didier Bourdon livrent clairement leur souhait de voir Bernard Campan quitter l'aventure, le jugeant mou et absent. Quant à Pascal Légitimus, il semble que le succès l'ait rendu très imbu de sa personne, l'acteur jouant les divas sur le plateau... Evidemment, ce making-of est totalement humoristique !

Un tournage dans la région parisienne
Comme dans le premier volet, l'action se déroule dans la région parisienne.

Sans langue de bois
Avec leur franc-parler habituel, Bernard Campan et Didier Bourdon n'ont pas été tendres sur l'état du cinéma français actuel, ainsi que la manière dont les comédies populaires sont financées, mises en scène et présentées au public. De leur avis personnel, des budgets faramineux sont mis à disposition pour ces longs-métrages, sans qu'ils ne présentent un scénario crédible et travaillé. Les deux hommes ont également fustigé le cachet de certains comédiens, non proportionnels aux échecs commerciaux des films dans lesquels ils jouent.

Les Inconnus sur le web
Dans le cadre de leur promotion sur le film, les Inconnus ont fait leur retour non seulement sur les plateaux de télévision mais aussi sur le Net. Ainsi, on a pu les voir collaborer avec le Palmashow, duo d'humoristes composé de Grégoire Ludig et David Marsais qui ont tous deux connu le succès grâce à leurs émissions diffusées sur Youtube et Dailymotion. Un autre humoriste-web s'est vu "dérangé" par les Inconnus : Norman Thavaud et sa célèbre chaine sur Youtube dans laquelle il diffuse ses nombreuses vidéos.

Le million ! Le million ! Le million !
Le retour des Trois frères fait le plein : en seulement 5 jours d'exploitation, la comédie a ressemblé près d'un million de téléspectateurs, soit le meilleur score pour un long métrage français depuis Sur la piste du marsupilami d'Alain Chat en 2012.

Une critique sévère
Le jour de sortie des Trois frères, le retour, le film a fait face à des critiques presse plutôt sévères, tranchant assez fortement avec le public qui a été très nombreux à voir le film dès le premier jour.
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Trois heures, l'heure du crime Three O'Clock High USA 1987 Comédie 97 min.

1056 2/4
  Disponible 01 Français 02 MKV 01/10/2019
Phil Joanou Casey Siemaszko, Richard Tyson, Jeffrey Tambor, Philip Baker Hall, Scott Tiler, Mitch Pileggi, John Rothman, John P. Ryan
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=195207.html
Un lycéen nerd, Jerry Mitchell, est contraint d'écrire une nouvelle pour le journal officiel de l'établissement à propos d'un nouveau venu, Buddy Revell, qui est réputé pour être un vrai barjo. Quand Jerry heurte accidentellement Buddy, ce dernier le met au défi de le retrouver à 3 heures du matin dans le parking du lycée pour régler leurs comptes. Jerry va devoir tout faire pour éviter la confrontation avec ce psychopathe.
Jerry Mitchell, un adolescent, se réveille en retard à 7 h 30 alors qu'il est censé ouvrir à 7 h la « boutique étudiante » dont il est responsable à l'école. Sentant que ce n'est que le début d'une journée laborieuse, il fonce à l'école en voiture avec sa sœur Brei, prenant en chemin sa petite amie Franny. Une fois à l'école, tout le monde parle d'un nouvel élève nommé Buddy, réputé particulièrement difficile. Jerry l'aperçoit à la boutique, ainsi qu'une étudiante, Karen, qui ne le laisse pas indifférent. La recette de la semaine, 470 dollars, étant excellente, Jerry est félicité par son professeur, M. Rice.

Jerry participe au journal de l'école avec son meilleur ami Vincent Costello qui en est le rédacteur en chef. Vincent décide de publier un article sur Buddy et charge Jerry de le rédiger. Peu après, Jerry croise Buddy dans les toilettes et l'agace involontairement en lui parlant de l'article qu'il doit écrire sur lui. Jerry commet alors l'irréparable : il ose toucher l'épaule de Buddy ! Ce dernier, en rogne, donne rendez-vous à Jerry à 15h, à la fin des cours, sur le parking de l'école, pour réparer cet affront.

Alors qu'il ne lui reste que six heures pour éviter le combat, Jerry cherche toutes sortes de moyens d'échapper à sa destinée. Son ami Vincent tente d'abord de mettre Buddy hors d'état de nuire en cachant un couteau dans son casier avant de prévenir le proviseur. Jerry tente de quitter l'école mais il retrouve le couteau planté dans le volant de sa voiture puis est repéré par le vigile de l'école qui trouve le couteau et mène Jerry au bureau de discipline.

Vincent propose ensuite à Jerry de demander l'aide de Craig Mattey, un solide sportif. Craig accepte, à condition d'être payé 350 dollars. Pressé d'en finir, Jerry vide le tiroir-caisse de la boutique, mais en voulant ouvrir le tiroir-caisse réticent avec l'aide d'un extincteur, il met la boutique sens dessus dessous. Ayant reçu la somme demandée, Craig se rend à la bibliothèque où Buddy est tranquillement en train de lire. Craig se montre agressif vis-à-vis de Buddy, qui devient furieux lorsque Craig le touche. Buddy met facilement Craig hors d'état de nuire, faisant au passage tomber tout le mobilier de la bibliothèque par un effet domino, apercevant finalement Jerry et Vincent qui observaient discrètement la scène.

Brei, la sœur de Jerry, a une autre idée : provoquer un professeur afin de se retrouver à 15h en retenue, hors de portée de Buddy. Jerry passe à l'acte lors du cours de littérature qui suit en faisant le résumé d'un livre imaginaire Honey Goes to Hollywood et en se comportant de façon provocatrice. Mais loin d'être outrée, Miss Farmer, son professeur, succombe à son charme viril et en vient à embrasser Jerry, qui s'évanouit. Il se réveille à l'infirmerie où il apprend que Miss Farmer lui a laissé son numéro de téléphone pour la soirée… Puis il retourne à la boutique où il retrouve Franny qui a allumé des bougies pour qu'ils honorent enfin leur « lien ». Cependant, après un bref baiser, Franny s'en va brusquement. Alors qu'il enlève les bougies, Jerry voit arriver M. Rice accompagné d'un shérif qui enquête sur le cambriolage de la boutique.

Jerry retourne en classe pour une interrogation d'algèbre prévue de longue date. À côté de lui se trouve Buddy qui tente de copier sur Jerry. Le professeur les surprend et les envoie chez M. O'Rourke, le sous-proviseur. Sous la pression, Jerry finit par « avouer » que c'est lui qui copiait sur Buddy. Pour en avoir le cœur net, O'Rourke demande alors à Buddy de résoudre au tableau deux des équations de l'interrogation, ce qu'il fait sans problème. Sur le chemin du retour vers la salle de classe, Jerry propose à Buddy de lui donner 350 dollars contre l'annulation de leur combat. Buddy accepte l'offre, non sans traiter Jerry de mauviette. Se sentant profondément insulté, Jerry lui demande aussitôt de restituer l'argent en lui assurant qu'il sera bien présent à 15h sur le parking comme convenu.

Alors que l'horloge sonne 15h, tous les étudiants de l'école se précipitent sur le parking pour assister au combat. Buddy a d'abord l'avantage et s'apprête à ne faire qu'une bouchée de Jerry. Plusieurs autres personnes interviennent, permettant à Jerry de reprendre ses esprits. Il se saisit finalement du poing américain de Buddy et parvient à le mettre K.O. sous les acclamations des élèves. La police arrive alors, mais O'Rourke intervient pour qu'ils laissent Jerry tranquille jusqu'au lendemain après cette journée éprouvante.

Le lendemain, Jerry reçoit le support inattendu de ses camarades d'école qui viennent en nombre à la boutique lui acheter des feuilles de papier à 1 dollar pièce, lui permettant ainsi de renflouer rapidement la caisse. Parmi eux, Buddy restitue les 350 dollars avant de repartir sans mot dire. Finalement, Miss Farmer fait son apparition et embrasse fougueusement Jerry, le présage d'une excellente journée !
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Venise n'est pas en Italie Venise n'est pas en Italie France 2019 Comédie 95 min.

1079 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 02/04/2020
Ivan Calbérac Benoît Poelvoorde, Valérie Bonneton, Helie Thonnat, Eugène Marcuse, Coline D'Inca, Luna Lou, Véronica Novak, Nicolas Briançon
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=241649.html
La famille Chamodot est fantasque et inclassable. Bernard, le père, un peu doux-dingue, fait vivre tout le monde dans une caravane, et la mère, Annie teint les cheveux de son fils Émile en blond, parce que, paraît-il, il est plus beau comme ça !!! Quand Pauline, la fille du lycée dont Émile est amoureux, l’invite à Venise pour les vacances, l’adolescent est fou de joie. Seul problème, et de taille, les parents décident de l’accompagner avec leur caravane, pour un voyage aussi rocambolesque qu’initiatique. 
Tout convenu qu’il soit, le double message – la valeur de l’amour familial et la nécessité de s’affranchir des diktats familiaux pour se trouver – peut séduire, comme ses images inondées de soleil. Mais à trop faire reposer les ressorts comiques sur les travers de parents maladroits et pesants, le film finit par pâtir des mêmes défauts.
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Vérité si je mens 2 (la) Vérité si je mens 2 (la) France 2001 Comédie 105 min.

42 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 18/04/2004
Thomas Gilou Richard Anconina, José Garcia, Bruno Solo, Gilbert Melki, Gad Elmaleh, Gilbert Melki, Daniel Prévost
http://www.dvdfr.com/search/search.php?multiname=La+verit%E9+si+je+mens
Cinq ans ont passé. Eddie Vuibert a deux filles avec Sandra. Sa bande de copains reste soudée et taquine encore le pauvre cousin de Patrick, Serge, qui apparaît en sous-vêtements à son anniversaire. Dans le Sentier, les affaires ne sont plus ce qu’elles étaient. En cherchant des débouchés, Eddie, Dov et Yvan tombent entre les griffes d’Eurodiscount, une chaîne d’hypermarchés dirigée par le malin Denis Vierhouten, qui les met en faillite en les obligeant, après qu’ils aient payé de multiples pots-de-vin, à reprendre sans condition une grosse commande prétendument sous-taillée. Pour survivre, Eddie travaille avec Yvan, sur les marchés, en cachette de Sandra, qui dépense sans connaître la situation. Lasse des turpitudes de son volage époux, Karine chasse Dov, qui part avec Patrick aux États-Unis. Serge noue une idylle avec Chochana, une jeune fille de bonne famille à laquelle il laisse imprudemment croire qu’il est très riche. Situation qui crée des quiproquos lorsque leurs parents se rencontrent pour préparer leur mariage et l’oblige, malgré les conseils de Patrick, à travailler pour l’escroc Willy Journo. Rentré calmé, Dov reconquiert Karine après une aventure avec Yvan, censé la surveiller. Eddie n’échappe pas deux fois à l’huissier, ses biens et la marchandise vendus au marché sont saisis ; il est mis en garde à vue avec Yvan, découvre que leur logo est utilisé par Eurodiscount et que l’expert et le banquier, qui devaient l’aider, sont les complices de Vierhouten. Mais Sandra, qui attend un fils, lui pardonne de ne lui avoir rien dit. La vengeance d’Eddie va mobiliser tous ses amis. Même Serge, qui s’est mis à dos Patrick – ayant profité de son absence pour jouer les seigneurs à ses frais – et Willy Journo, furieux qu’il ait dépensé son argent au lieu de le blanchir. Ils partent en Tunisie dans une fausse usine de confection, où Patrick doit attirer Vierhouten pour qu’il passe une grosse commande à Dov, poussé par un Serge gaffeur mais efficace. Eddie prend sa revanche lorsque moyennant plusieurs dizaines de millions, il livre à Vierhouten, qui n’avait pas vérifié les cotes du patron, des ensembles à la taille de poupée. Toujours tourmenté par ses copains, Serge se marie enfin…
Une comédie efficace au service de ses acteurs. Les bons mots fusent, chacun se lâche avec un plaisir évident, et ça fonctionne. Ces nouvelles aventures de la bande du Sentier ne laissent pas un souvenir impérissable mais nous font passer un agréable moment grâce, notamment, à la prestation « ENORME » de José Garcia.
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Very bad things Very bad things USA 1998 Comédie 100 min.

75 2/4
  Disponible 01 AVI 19/04/2004
Peter Berg Jon Favreau, Cameron Diaz, Christian Slater, Daniel Stern, Jeanne Tripplehorn, Jeremy Piven
À quelques jours d'épouser l'ambitieuse, snob et autoritaire Laura Garretty, Kyle Fisher décide d'enterrer sa vie de garçon en compagnie de ses quatre meilleurs copains : Charles Moore (son ami d'enfance, aujourd'hui mécanicien), Robert Boyd (un agent immobilier grande gueule et irascible) et les frères Adam et Michael Berkow (qui travaillent dans la même banque que lui et se détestent cordialement). Tandis que Laura s'occupe des derniers préparatifs de la cérémonie, les cinq garçons se retrouvent dans une luxueuse suite d'un grand hôtel de Las Vegas. Robert a tout prévu pour animer la soirée : alcool, drogues et même une strip-teaseuse, Tina, recrutée pour l'occasion. Après qu'elle ait exécuté son numéro, Michael entraîne la jeune femme dans la salle de bains et, au cours de leurs ébats, lui fracasse accidentellement le crâne contre un portemanteau. Adam veut avertir la police, mais Robert est d'avis qu'il vaut mieux étouffer l'affaire en enterrant discrètement la victime dans le désert. À peine a-t-il réussi à convaincre ses compagnons qu'un agent de sécurité, alerté par le tapage, fait irruption. Sans hésiter, Robert lui plonge un tire-bouchon dans le cœur. C'est donc deux cadavres qu'il faut à présent découper, emballer, puis transporter dans le désert. De retour dans leur environnement familier, les cinq hommes tentent d'oublier la tragédie, mais le poids de leur culpabilité les étouffe. Kyle et Charles sont bourrelés de remords; Adam devient complètement paranoïaque et en veut de plus en plus à Michael; Robert, sous ses airs assurés, est en proie à une dangereuse folie meurtrière. À l'issue d'une violente dispute, Michael, au volant de sa voiture, percute mortellement Adam. Juste avant de trépasser, ce dernier murmure quelques mots à l'oreille de son épouse Lois. Une confession ? Dans le doute, Robert étrangle Lois, fait porter la responsabilité du meurtre à Michael et lui tire une balle dans la tête afin de simuler son suicide. Effondré par l'évolution de la situation (et par l'annonce qu'Adam l'a chargé de l'éducation de ses deux insupportables rejetons), Kyle avoue tout à Laura. Il en faudrait plus, toutefois, pour que celle-ci renonce à un mariage auquel elle se prépare depuis 27 ans. Lorsque Robert menace, par ses exigences, de perturber la cérémonie, elle n'hésite pas à l'assommer (il meurt quelques minutes plus tard en tombant dans l'escalier). Cependant, la justice immanente aura le dernier mot. En allant enterrer le cadavre de Robert, Charles et Kyle sont victimes d'un accident de voiture qui les laisse handicapés. Laura passera donc le reste de sa vie à s'occuper de deux invalides et de deux enfants odieux...

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Very bad trip The Hangover USA 2009 Comédie 90 min.

928 2/4
  Disponible 01 Français 02 MKV 08/02/2017
Todd Phillips Bradley Cooper, Ed Helms, Zach Galifianakis
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=131394.html
Au réveil d'un enterrement de vie de garçon bien arrosé, les trois amis du fiancé se rendent compte qu'il a disparu 40 heures avant la cérémonie de mariage. Ils vont alors devoir faire fi de leur gueule de bois et rassembler leurs bribes de souvenirs pour comprendre ce qui s'est passé.
"Very Bad Trip" : misère des rituels masculins à Las Vegas
Todd Phillips met en scène une succession de mésaventures burlesques et bizarres.

En résumé, c'est lorsqu'un film parvient à mettre en lumière l'aspect ridicule, obscène et régressif de la vie elle-même qu'il réussit son coup. Very Bad Trip fait indiscutablement partie de ces réussites. On y assiste pourtant à une enfilade de situations incongrues, s'additionnant comme par le jeu d'un cadavre exquis cinématographique. Et pourtant, à aucun moment n'est véritablement perdu de vue tout lien avec un certain réalisme.

Quatre copains se paient une virée à Las Vegas pour enterrer la vie de garçon de l'un d'eux. Au lendemain de la nuit orgiaque prévue, ils se réveillent dans leur chambre d'hôtel. Celle-ci est dévastée, l'un d'eux a une dent en moins. Ils n'ont absolument aucun souvenir de ce qui s'est passé et constatent, horrifiés, l'absence du futur marié. C'est que le plus idiot d'entre eux avait glissé une drogue dans le premier verre bu la veille escomptant un effet désinhibant. Celle-ci a surtout eu pour conséquence d'effacer les dernières heures de la mémoire des fêtards.

Les trois compères partent à la recherche de leur compagnon disparu en remontant ce qui pourrait avoir été le fil des événements, s'appuyant sur des indices qui sont autant de problèmes à régler pour eux. Que fait un bébé dans leur armoire ? Pourquoi y a-t-il un tigre dans leur salle de bains et un Chinois nu, vociférant et agressif, dans leur coffre de voiture ? Le boxeur Mike Tyson apparaîtra et quelques autres bizarreries apparentes se dérouleront.

Et cette reconstitution hasardeuse et burlesque provoquera d'autres mésaventures puisqu'il semble que les compères se soient en effet mis a dos un certain nombre de personnes, dont des gangsters et la police de Las Vegas. La force du film de Todd Phillips est, on l'a compris, d'appuyer son apparent délire sur un certain nombre de comportements et de lieux à la fois authentiques et parfaitement ridicules. Les comportements épinglés, c'est d'abord le rituel mâle de l'enterrement de vie de garçon, et plus généralement le relâchement programmé et circonscrit des bonnes manières, qui sont ici révélés dans leur stupidité foncière et leur conformisme terrassant. Le lieu, c'est surtout Las Vegas, endroit irréel et absurde, théâtre illusoirement situé hors de l'Histoire et de la société.

PROCESSUS D'INFANTILISATION

A l'origine de la sauvagerie burlesque du film réside la constatation que les relations entre les hommes et les femmes ne sont construites que sur la peur et l'agressivité. Very Bad Trip, c'est la complainte du mâle d'aujourd'hui, engagé dans un irrésistible processus d'infantilisation destiné à le faire échapper aux griffes des femmes indépendantes et volontaires.

Une séquence du film est particulièrement édifiante : celle où il apparaît qu'une prostituée écervelée de Las Vegas pourrait faire une épouse plus désirable pour un des protagonistes que l'autoritaire et geignarde fiancée qui l'attend à la maison. Cette apparente misogynie, qui veut sans doute épingler une forme contemporaine de matriarcat, semble loin de ce que l'on appelle le "politiquement correct".
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Vie Moins Ordinaire (une) A Life Less Ordinary UK/USA 1997 Comédie 103 min.

479 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 25/12/2010
Danny Boyle Ewan Mcgregor (Robert Lewis), Cameron Diaz (Celine Naville), Holly Hunter (O'Reilly), Delroy Lindo (Jackson), Dan Hedaya (Gabriel), Stanley Tucci (Elliot), Tony Shalhoub (Al), Ian Holm (Naville), Christopher Gorham (Walt), Maury Chaykin (Tod), Timothy Olyphant (Hiker), Judith Ivey (La Mère De Celine), Ian Mcneice (Mayhew), Frank Kanig (Ted), Mel Winkler (Francis 'Frank' Naville).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=64445.html
Robert vient d'être licencié, sa petite amie le quitte et de surcroît personne ne veut croire au roman qu'il veut écrire. Alors, pour se détendre, il enlève la fille de son patron et part en cavale avec elle sur les bras.

Note des spectateurs : 3/5 (Pour 738 notes : 36 % de *****, 32 % de ****, 19 % de ***, 6 % de **, 8 % de *)

Fiche technique :

Budget : 12 millions de $
Couleur
Format du son : Dolby numérique
Format de projection : 1.85 : 1
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais
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Vilain (le) Vilain (le) France 2008 Comédie 86 min.

409 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 22/12/2010
Albert Dupontel Albert Dupontel (Le Vilain), Catherine Frot (La Mère), Bouli Lanners (Korazy), Nicolas Marié (Doc William), Bernard Farcy (Inspecteur Elliot), Christine Murillo (Mlle Somoza), Philippe Duquesne (Le Peintre Roux), Xavier Robic (Le Secrétaire De Korazy), Husky Kihal (Le Collègue Peintre), Jacqueline Herve (Huguette), Jenny Bellay (Simone), René Morard (Raymond), Andre Chaumeau (Hippolyte), Jeanne Cellard (Léonie), Philippe Uchan (Mr Cozic), Brigitte Aubry (Mme Cozic), José Fumanal (Le Père Du Vilain), Valérie Kirkorian (Doublure De Catherine Frot Pour Le Rôle De La Mère).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=132084.html
Un braqueur de banques, le Vilain, revient après 20 ans d'absence se cacher chez sa mère Maniette. Elle est naïve et bigote, c'est la planque parfaite. Mais celle-ci découvre à cette occasion la vraie nature de son fils et décide de le remettre dans le '' droit chemin ''. S'ensuit un duel aussi burlesque qu'impitoyable entre mère et fils.
Note de la presse : 4/5
Note des spectateurs : 3/5 (Pour 1978 notes : 28 % de *****, 27 % de ****, 25 % de ***, 6 % de **, 14 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 921 581 entrées
Couleur
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français

Secrets de tournage :

La gentille avant le vilain
Avant de tourner ensemble dans Le Vilain, Albert Dupontel et Catherine Frot s'étaient déjà donnés la réplique dans Odette Toulemonde de Eric-Emmanuel Schmitt.

Le "clown" de Catherine
Albert Dupontel explique pourquoi il a choisi de faire jouer Catherine Frot plutôt qu'une actrice de l'âge du personnage de Maniette (78 ans) : "Une comédienne de l'âge du rôle aurait apporté plus de réalisme et moins de burlesque. J'avais vraiment besoin du "clown" de Catherine pour faire tenir cette fable."

Marié fidèle
Fidèle à Albert Dupontel - il a joué dans tous ses films - Nicolas Marié est bien présent au casting. Il incarne ici le doc William.

Influences...
Parmi les influences visuelles du film, Albert Dupontel cite notamment Terry Gilliam, les frères Coen "à leur meilleure époque", les Monty Pythons, Paul Thomas Anderson et Mackendrick dans ses comédies.

Le Vilain gentil
Au regard de la filmographie de Dupontel, Le Vilain peut paraître plus sage que ses précédents films : "Il est moins trash certes, explique-t-il, mais surtout plus nuancé. Bernie exprimait une colère très sincère contre le monde environnant. Pareillement, Le Vilain exprime une vraie tendresse pour les gens. De la même façon que pour Bernie je n'ai aucune envie de trahir mon humeur présente... Et on verra pour la suite."

Les références de Maniette
Pour jouer le personnage de Maniette, Catherine Frot s'est inspirée de sources très diverses : "Helen Mirren dans The Queen de Stephen Frears, le portrait de sa mère peint par David Hockney, ma propre grand-mère et tous ces visages de vieilles dames que j'ai croisés dans la rue. A posteriori, en voyant le film Là-haut de Pixar, j'ai naturellement identifié Maniette à Carl, ce petit papi étonnant qui accomplit ses rêves à 78 ans..."

Pénélope...
Quelque mots sur la petite tortue Pénélope... "C'est le premier personnage secondaire du film auquel j'ai pensé ! explique Dupontel. Je cherchais un animal domestique qui aurait survécu à la jeunesse du Vilain et qui soit, lui aussi, ivre de vengeance... Je tiens à dire qu'elle a tout fait elle-même alors qu'on avait prévu moult manip entre 3D et maquette animée..."

Catherine Frot primée à Sarlat !
Catherine Frot a remporté le Prix d'Interprétation Féminine au Festival du film de Sarlat pour son rôle dans le Vilain d'Albert Dupontel, lui aussi présent à l'avant-première du film.

30 millions d'amis
La scène où les chats et le chien attaquent le personnage de Bouli Laners, un mannequin a été utilisé que l'on ne verra d'ailleurs que de dos, quand aux chats ils ont été "énervés" par leurs dresseurs pour qu'ils attaquent ensuite devant la caméra le faux Bouli Laners. Le chien lui, plus difficile à dompter, a nécessite une manoeuvre plus originale, puisqu'en dehors de l'objectif de la caméra, au dessus du mannequin, un petit panier a été suspendu avec un lapin dedans pour attirer le chien vers le personnage et donc vers sa tête et ses épaules.
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Walter Walter France 2018 Comédie 95 min.

1340 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 15/08/2022
Varante Soudjian Issaka Sawadogo, Alban Ivanov, Judith El Zein, David Salles, Alexandre Antonio, Karim Jebli, Nordine Salhi, Samuel Bambi
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=269720.html
Pour Goran et son équipe de braqueurs amateurs, le plan était presque parfait : pénétrer de nuit dans un hypermarché pour dévaliser une bijouterie. Mais ces « bras cassés » n’avaient pas prévu l’arrivée d’un vigile pas comme les autres : Walter, un ex-chef de guerre africain qui va les envoyer en enfer…
Une bande de bras cassés au QI de moins de 0 est embarqué de le casse d'un super marché mais attention au "Rambo" caché dans le vigile ! Cette parodie très sympathique aux relents "social" se laisse regarder sans déplaisir. Tout est exagéré à loisir, ça ne se prend pas au sérieux une seconde, c'est une super comédie qui déménage et s'en donne à coeur joie dans la dérision.
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Whatever Works Whatever Works USA 2009 Comédie 92 min.

497 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 25/12/2010
Woody Allen Larry David (Boris Yellnikoff), Evan Rachel Wood (Mélodie Celestine), Ed Begley Jr. (John), Patricia Clarkson (Marietta), Henry Cavill (Randy James), Michael Mckean (Joe), John Gallagher Jr. (Perry), Lyle Kanouse (Ed), Willa Cuthrell-Tuttleman (Enid), Christopher Evan Welch (Howard), Marcia Debonis (La Fille Au Restaurant Chinois), Jessica Hecht (Helena), Olek Krupa (Morgenstern), Carolyn Mccormick (Jessica), Nicole Patrick (L'Amie De Perry), Conleth Hill (Brockman), Chris Nuñez (Concert Goer), Kristen Johnston (Actrice), Adam Brooks (Boris' Friend #1), Yolonda Ross (Boy'S Mother), James Thomas Bligh (Emt #1), Cassidy Gard (Market Shopper), Samantha Bee (Chess Mother), Steve Antonucci (Flea Market Shopper), Clifford Lee Dickson (Boy On Street).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=134107.html
Boris Yellnikoff est un génie de la physique qui a raté son mariage, son prix Nobel et même son suicide. Désormais, ce brillant misanthrope vit seul, jusqu'au soir où une jeune fugueuse, Melody, se retrouve affamée et transie de froid devant sa porte. Boris lui accorde l'asile pour quelques nuits. Rapidement, Melody s'installe. Les commentaires cyniques de Boris n'entament pas sa joie de vivre et peu à peu, cet étrange couple apprend à cohabiter. Malgré son esprit supérieur, Boris finit par apprécier la compagnie de cette simple jeune femme et contre toute attente, ils vont même jusqu'à se marier, trouvant chacun leur équilibre dans la différence de l'autre.Un an plus tard, leur bonheur est troublé par l'arrivée soudaine de la mère de Melody, Marietta. Celle-ci a fui son mari, qui l'a trompée avec sa meilleure amie. Découvrant que sa fille est non seulement mariée, mais que son époux est un vieil excentrique bien plus âgé qu'elle, Marietta s'évanouit. Pour détendre l'atmosphère, Boris emmène Melody et sa mère au restaurant avec un ami, Leo Brockman...
Note de la presse : 4/5
Note des spectateurs : 4/5 (Pour 3071 notes : 37 % de *****, 32 % de ****, 17 % de ***, 2 % de **, 12 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 880 600 entrées
Budget : 15 000 000 $
Couleur
Format de projection : 1.85 : 1
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

Un héros en chasse un autre
Lorsque Woody Allen s'est lancé dans l'écriture de son scénario, il imaginait, dans le rôle de Boris Yellnikoff, l'acteur Zero Mostel. Mais, lorsqu'en 1977, l'acteur comique américain décède, Woody Allen laisse un temps l'écriture de son scénario. Ce n'est que très récemment qu'il décida de s'y remettre. Après avoir longuement réfléchi au potentiel remplaçant de Mostel, le réalisateur s'est rendu compte que seul Larry David avait assez d'humour pour se glisser dans la peau du personnage principal.

Woody Allen/Larry David: Troisième !
Larry David et Woody Allen n'en sont pas à leur première collaboration. Le duo se retrouve en effet, 22 ans après Radio Days et 20 ans après New York Stories, film collectif réalisé par Martin Scorsese, Francis Ford Coppola et Woody Allen.

Un habitué des petits rôles
Larry David, qui n'en est pas à sa première collaboration avec Woody Allen, n'a pourtant joué que de tous petits rôles sous sa direction... Dans Radio Days, il n'est à l'image que très brièvement puisqu'on ne voit... que son crâne chauve ! Lorsqu'il reçoit le scénario de Whatever works, l'acteur s'attendait, une nouvelle fois, à ne faire qu'une brève apparition à l'écran. Amusé, il raconte: "J'ai ouvert le scénario, et sur la première page, le nom de Boris était partout. Par curiosité, je suis allé à la page 50, et Boris était encore là. Puis je suis allé à la dernière page, et Boris y était aussi ! Là, j'ai réalisé qu'on m'offrait un sacré rôle!"

Un Larry David peu confiant...
En acceptant le rôle de Boris, Larry David s'est très vite senti dépassé par sa mission. Persuadé que Woody Allen avait commis une erreur en pensant à lui, il ne se sentait pas à la hauteur du rôle. Héros de la série éponyme Larry et son nombril, l'acteur avoue n'apprendre aucun texte puisque les épisodes sont très souvent réalisé dans la hâte. Pas habitué aux longues tirades, typique d'un cinéma allenien souvent très bavard, ce film a donc été une vraie nouveauté dans la carrière de l'acteur.

Evan Rachel wood se bêtifie !
Héroïne du film Thirteen, Evan Rachel Wood a très souvent interprété des personnages ultra mature. A l'inverse, pour Whatever works, la jeune actrice a dû se glisser dans la peau d'une fille un peu idiote. Un exercice pas si évident qu'elle raconte: "Je ne prétends pas être un génie, mais j'ai quand même eu du mal à jouer une fille bête. Par contre, j'ai trouvé ça très amusant. Il a fallu que je me moque de moi-même, que je fasse l'idiote et que je me donne en spectacle. On devrait tous faire ça au moins une fois !"

Une équipe complice
Nouer une relation mère-fille n'a pas été difficile pour Patricia Clarkson et Evan Rachel Wood. Très vite, les deux actrices se sont senties très complices. A tel point que, sur le tournage, l'aînée trouva un surnom pour la plus jeune: "Sweet pea". Ce surnom, originaire du sud, a beaucoup amusé Evan Rachel Wood puisque c'est comme ça que la surnomme également... sa maman !

Un tournage éprouvant
Woody Allen, adepte des longues scènes, contraignait ses acteurs à rester concentré du début à la fin. Un exercice pas toujours facile lorsque l'on donne la réplique à Larry David ! "On pouvait faire des plans magistraux de dix pages, et arrivés une page avant la fin de la scène, tout gâcher parce que Larry disait un truc qui me faisait exploser de rire...", raconte Evan Rachel Wood. Et Patricia Clarkson de renchérir: "Il est hilarant !"

Du personnage principal au réalisateur
Auteur du scénario, ce n'est pas par hasard si Woody Allen a imaginé un personnage "misanthrope" et "allergique à la race humaine". Le réalisateur, certes moins extrémiste que son Boris Yellnikoff, a tout de même quelques similitudes avec lui... Il raconte: "J'ai écrit le scénario, on y retrouve donc évidemment ma façon de voir les choses. Mais Boris est un personnage que j'ai créé. Il n'exprime pas exactement ce que je ressens. Il est une exagérationextrême de mes sentiments."

New York, New York
Woody Allen, réalisateur New Yorkais par excellence, est de retour dans sa ville fétiche ! Après s'être exilé à Londres pour les tournages de Match Point, Scoop et Le Rêve de Cassandre, puis à Barcelone pour le tendre et acide Vicky Cristina Barcelona, le voilà de retour dans sa ville de prédilection, quatre ans après Melinda et Melinda.

Woody Allen et la chance
Le réalisateur new yorkais est vraisemblablement très attaché au "facteur chance". Selon Woody Allen, elle "est responsable de 90% de ce qui se passe dans notre vie". Un postulat bien exploité lors de l'écriture du scénario de Match Point qui repose sur le principe du "mieux vaut avoir de la chance que d'être bon..."
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Wrong Wrong France/USA 2012 Comédie 93 min.

1153 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 30/10/2020
Quentin Dupieux Jack Plotnick, Eric Judor, Alexis Dziena, Steve Little, William Fichtner, Regan Burns, Mark Burnham, Arden Myrin
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=197655.html
Dolph a perdu son chien, Paul. Le mystérieux Master Chang pourrait en être la cause. Le détective Ronnie, la solution. Emma, la vendeuse de pizzas, serait un remède, et son jardinier, une diversion ?Ou le contraire. Car Paul est parti, et Dolph a perdu la tête.
Au fond, Dupieux se contente de partir de situations aberrantes, comme on lancerait les dés, puis de les développer avec une logique à toute épreuve jusqu'à ce qu'elles finissent pas s'assembler miraculeusement dans un ensemble cohérent.
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Wrong Cops Wrong Cops France 2013 Comédie 82 min.

1159 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 21/11/2020
Quentin Dupieux Mark Burnham, Eric Judor, Steve Little, Marilyn Manson, Grace Zabriskie, Arden Myrin, Eric Roberts, Eric Wareheim
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=206675.html
Los Angeles 2014. Duke, un flic pourri et mélomane, deale de l’herbe et terrorise les passants. Ses collègues au commissariat: un obsédé sexuel, une flic maître chanteur, un chercheur de trésor au passé douteux, un borgne difforme se rêvant star de techno… Leur système fait de petites combines et de jeux d’influence se dérègle lorsque la dernière victime de Duke, un voisin laissé pour mort dans son coffre, se réveille.
Psychopathes ou abrutis, ou les deux à la fois, les personnages de Dupieux font désespérer de l'humanité. Mais pas d'un cinéma libre et déjanté.
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Zoolander Zoolander USA 2001 Comédie 89 min.

725 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 27/03/2015
Ben Stiller Ben Stiller (Derek Zoolander), Owen Wilson (Hansel), Will Ferrell (Jacobim Mugatu), Christine Taylor (Matilda Jeffries), Milla Jovovich (Katinka), Jerry Stiller (Maury Ballstein), David Duchovny (J.P. Prewitt), Jon Voight (Larry Zoolander), Vince Vaughn (Luke Zoolander), Judah Friedlander (Scrappy Zoolander), David Bowie (Lui-même), Donald Trump (Lui-même), Christian Slater (Lui-même), Natalie Portman (Elle-même), Stephen Dorff (Lui-même), Billy Zane (Lui-même), Lukas Haas (Lui-même), James Marsden (John Wilkes), Cuba Gooding Jr. (Lui-même), Lenny Kravitz (Lui-même), Gwen Stefani (Elle-même), Alexander Skarsgård (Meekus), Irina Pantaeva (Irina), Jennifer Coolidge (Designer américain), Claudia Schiffer (Elle-même), Endre Hules (Designer allemand), Nora Dunn (Designer britannique), Andy Dick (Olga, la masseuse), Garry Shandling (Lui-même), Andrew Wilson (Membre du clan de Hansel), Fabio (Lui-même), Heidi Klum (Elle-même), Jerry Stahl (Reporter à VH1), Justin Theroux (Evil DJ), David Pressman (Membre d'une tribu maori), Fred Durst (Lui-même), Richard Stanley (Videur du night-club / Biff), Lance Bass (Lui-même), Paris Hilton (Elle-même), Vikram Chatwal (Membre du clan d'Hansel), Jennifer McComb (Modèle de Mugatu), Patton Oswalt (Photographe), Johann Urb (Garde du corps de Mugatu), Asio Highsmith (Rufus), Kevyn Aucoin (Maquilleur de Derek), Veronica Webb (Elle-même), Randall Slavin (Assassin de JFK), Tyson Beckford (Lui-même), Steve Kmetko (Lui-même), Amy Stiller (Membre du clan de Hansel), Luther Creek (Un hôte étrange du loft), Colin McNish (Membre de la sécurité du night-club), Theo Kogan (Fille tatouée), John Vargas (Designer italien), Matt Levin (Archie), Eric Winzenried (Rico), Tom Ford (Lui-même), Alexa Nikolas (Fille), Nathan Lee Graham (Todd), Dechen Thurman (Hôte du loft), Darren Copeland (Chargé de sécurité du night-club), Godfrey (Janitor Derek), Shabazz Ray (Videur du night-club / Maurice), Herb Lieberz (Lecteur du Time Magazine), Kashana (Membre du clan de Hansel), Zoya (Videur du night club), Alexandre Manning (Brint), Gilbert King (Videur), K-Roc (Lui-même), Svetlana (Rendez-vous de Billy Zane), Angel 11:11 (Hôte du loft), Boris Kachscovsky (Etudiant de Zoolander), Carmen Kass (Elle-même), Charles L. Brame (Abraham Lincoln), Eliot Johnson (Acteur), Richie Richie (Acteur), Frederic Fekkai (Acteur), Lam Bor (Acteur), Rohan Quine (Acteur), Ric Pipino (Acteur), Stan Chu (Acteur), Woodrow W. Asai (Acteur), Taj Crown (Acteur), Mitch Winston (Acteur), Ming Ho Kum (Acteur), Naveen Kanal (Acteur), Mason Webb (Acteur).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=28967.html
Derek Zoolander, un célèbre mannequin, est à l'apogée de sa carrière. Couronné trois fois de suite Top model de l'année, il est sur le point de recevoir son quatrième trophée lorsque ce titre lui est ravi par un jeune et ambitieux challenger : Hansel.Effondrée, l'idole des podiums décide d'abandonner l'univers futile de la mode pour se ressourcer au sein de sa famille en Pennsylvanie. C'est alors que Maury Ballstein, son agent, et Jacobim Mugatu, un styliste déjanté, proposent à Zoolander de devenir la star de la nouvelle ligne de vêtements Derelicte. Zoolander accepte, mais il est loin de s'imaginer que le diabolique Mugatu, secondé de la troublante Katinka, s'apprête à lui effectuer un lavage de cerveau. Ainsi lobotomisé, Derek pourrait exécuter plus facilement ses ordres, à savoir assassiner le président de la Malaisie.
Note de la presse : 3,4/5
Note des spectateurs : 2,5/5 (Pour 3 170 notes : 20% de *****, 22% de ****, 16% de ***, 24% de **, 9% de *, 9% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 1 nomination
Distributeur : United International Pictures (UIP)
Box Office France : 142 911 entrées
Année de production : 2001
Budget : 28 000 000 $
Date de sortie DVD : 12 septembre 2002
Langue : 02 Anglais
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage
N° de Visa : 103964

Secrets de tournage :

Malick et Zoolander
Terrence Malick est un fan absolu de Zoolander. Dévoilée dans un entretien du Chicago Tribune, l'information a de quoi surprendre. Et pourtant, le directeur artistique du maître est formelle : "Je pense que Zoolander est un des films préférés de tous les temps de Malick (...) il le regarde tout le temps et aime en citer des répliques", explique-t-il. Une année, à l'occasion de l'anniversaire de Malick, Ben Stiller lui avait même fait parvenir une vidéo dans laquelle il était déguisé en... Derek Zoolander !

Séquences manquantes
Zoolander a été l'une des premières comédie américaines à sortir après les attentats du 11 septembre. Tournés à New York, les rushs originaux comprenaient des prises de vue où l'on pouvait apercevoir les tours jumelles du World Trade Center. Ces images ont été supprimées au montage.

Un succès en demi-teinte
Les résultats de Zoolander au box office ont été assez mitigés. Pour un budget de près de 30 millions de dollars, les recettes du film se sont en effet élevées à 45 172 250 dollars sur le territoire américain et 60 780 981 dollars dans le monde. Toutefois, les scores impressionnants des ventes de DVD ont permis au long métrage de contrebalancer ce relatif échec, et de devenir petit à petit une comédie culte.

Similitudes fortuites
Zoolander renferme des similitudes saisissantes avec le roman Glamorama, diatribe éloquente sur l'univers de la mode rédigée par Bret Easton Ellis en 1998. Tout en restant une farce, le film se montre en effet assez précis sur l'industrie de la mode. Même la séquence des lits superposés dans l'appartement de Derek s'appuie sur un fait réel. Cindy Crawford et Jules Asner partageait par exemple un dortoir semblable durant les premiers mois de leur carrière de top model. Les concordances avec l'œuvre de l'écrivain américain ont poussé ce dernier à poursuivre Ben Stiller pour plagiat, mais l'affaire n'a toutefois pas eu de répercussions.

Origine du projet
A la base, le personnage de Derek Zoolander a été créé par Ben Stiller à la fin des années 90 pour la chaîne VH1. Maître de cérémonie, celui-ci devait donner corps à un personnage exubérant pour couvrir les Fashion Awards. Face à l'engouement suscité par sa prestation, l'acteur prit alors la décision de réaliser un film autour du fameux histrion.

Clin d'oeil à Wes Anderson
Lorsque Derek et Hansel se déguisent pour se faufiler dans le bureau de Maury, la combinaison de Hansel a une étiquette sur laquelle est inscrit le nom "Kumar". C'est un hommage à Kumar Pallana. Cet acteur aux multiples caméos apparaît notamment dans la plupart des films de Wes Anderson. On peut ainsi l'apercevoir dans Bottle Rocket, Rushmore, La Famille Tenenbaum ou encore dans A bord du Darjeeling Limited. A noter que Ben Stiller est aussi de la partie dans The Royal Tenenbaums.

Zoolander mal accueilli en Malaisie
En raison de l'intrigue - le top model Derek Zoolander est chargé d'assassiner le Président de Malaisie -, l'organisme de censure malaisien s'est opposé à la diffusion de Zoolander dans le pays avant de laisser aux exploitants le choix de le projeter ou non en salles.

Retour du tandem Stiller / Wilson
Ben Stiller retrouve dans Zoolander Owen Wilson, son partenaire de Mon beau-père et moi.

Milla Jovovich à nouveau mannequin
Zoolander permet à Milla Jovovich, qui incarne ici Katinka, la troublante complice de Mugatu (Will Ferrell), de refaire une incursion dans un milieu qui lui est très familier, celui du mannequinat.

Un film en famille
Pour les besoins de Zoolander, son troisième film (après Génération 90 et Disjoncté), Ben Stiller a fait appel à trois membres de sa famille : sa mère Anne Meara interprète une contestataire à la cérémonie des Trophées VH1/Vogue, sa soeur Amy Stiller joue une collaboratrice d'Hansel, tandis que son père Jerry Stiller incarne l'agent Maury Ballstein.

Une multitude de guest stars
Au casting principal se sont jointes de nombreuses stars de la haute couture, parmi lesquelles Claudia Schiffer, Veronica Webb, Tommy Hilfiger, Tom Ford et Tyson Beckford, mais également des célébrités comme David Bowie, Garry Shandling, Donald Trump, Christian Slater ou encore Natalie Portman.
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Bronzés 3 (les) - Amis Pour La Vie Bronzés 3 (les) - Amis Pour La Vie France 2005 Comédie 97 min.

260 1/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 26/10/2006
Patrice Leconte Thierry Lhermitte (Popeye ), Gérard Jugnot (Bernard Morin), Josiane Balasko (Nathalie Morin), Michel Blanc (Jean-Claude Dusse), Christian Clavier (Jérôme), Marie-Anne Chazel (Gigi), Ornella Muti (Graziella Lespinasse), Dominique Lavanant (Christiane), Bruno Moynot (Jambier), Martin Lamotte (Miguel), Caterina Murino (Helena), Doris Kunstmann (Mme Franken), Arthur Jugnot (Benjamin)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=59308.html
En 1978, Popeye, Gigi, Jérôme, Bernard, Nathalie et Jean-Claude faisaient connaissance en Côte d'Ivoire dans un club de vacances. Amours, coquillages et crustacés.Un an plus tard, retrouvailles du groupe d'amis à Val d'Isère. Tire-fesses, fartage et pistes verglacées.Après le Club Med et le ski, ils n'ont cessé de se voir, de se perdre de vue, de se retrouver, de se reperdre, de se revoir pour des semaines de vacances volées à une vie civile assommante.Depuis quelques années, ils se retrouvent chaque été, pour une semaine, au Prunus Resort, hôtel de luxe et de bord de mer, dont Popeye s'occupe plus ou moins bien en tant que gérant, et qui appartient à sa femme, Graziella Lespinasse, héritière d'une des plus grosses fortunes italiennes.Que sont devenus les Bronzés 27 ans après ? Réponse hâtive : les mêmes, en pire.
Fiche technique :

Budget : 35 000 000 euros
Box Office France : 10 355 930 entrées
N° de visa : 112 631
Couleur
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français

Secrets de tournage :

Film français événement de l'année 2006, cette suite directe - 27 ans après ! - des Bronzés (1978) et des Bronzés font du ski (1979) marque les retrouvailles à l'écran de toute l'équipe du Splendid (Marie-Anne Chazel, Michel Blanc, Gérard Jugnot, Christian Clavier, Thierry Lhermitte et Josiane Balasko). Leur dernière apparition collégiale remonte au film de Michel Blanc, Grosse fatigue, en 1994.
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Coursier (le) Coursier (le) France 2009 Comédie 95 min.

500 1/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 25/12/2010
Hervé Renoh Michaël Youn (Sam), Géraldine Nakache (Nadia), Jimmy Jean-Louis (Loki), Catalina Denis (Louise), Natalia Dontcheva (Iris), Frédéric Chau (Rico), Didier Flamand (Maurice), Gianni Giardinelli (Ice), Jean-Marie Lamour (Le Boss).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=141733.html
Sam est coursier. Il sillonne Paris, souvent au mépris des règles élémentaires du code de la route. Alors qu'il doit impérativement assister à un mariage pour tenter de sauver son couple avec Nadia, il n'a pas d'autre choix que d'accepter une course urgente pour son boss... Course qui va faire de cette journée, le pire cauchemar de sa vie.
Note de la presse : 3/5
Note des spectateurs : 3/5 (Pour 641 notes : 20 % de *****, 16 % de ****, 33 % de ***, 10 % de **, 21 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 258 019 entrées
Couleur
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français

Secrets de tournage :

Répliques improvisées
Quelques répliques de Frédéric Chau et Fatsah Bouyahmed furent partiellement improvisées par les deux comiques, Hervé Renoh leur ayant laissé carte blanche afin d'imaginer comment leurs personnages devaient réagir pour certaines séquences. Ils ont donc adapté leurs gags par rapport aux répliques déjà écrites dans le scénario.

Casting
Le réalisateur de Coursier envisageait déjà Catalina Denis pour le rôle de Louise après l'avoir vu dans le film Go Fast, mais ce n'est que lorsqu'elle passa le casting, qu'Hervé Renoh compris immédiatement que c'était elle qui jouerait le rôle. Petit détail amusant, Catalina Denis était la première actrice à se présenter au casting pour ce rôle.

Scénario finalisé
Une fois arrivé chez EuropaCorp, Hervé Renoh a repris le scénario avec la collaboration de Romain Levy tout en prenant en compte les suggestions de Pierre-Ange Le Pogam, Hugo Bergson et Michaël Youn. Selon le réalisateur/scénariste : "Le résultat est l'aboutissement de ce que je n'avais pas réussi à écrire seul au départ. Il y a eu un véritable échange d'idées, de suggestions...".

Cascades
Michaël Youn a réalisé toutes ses cascades lui-même excepté celle du saut en scooter à Montmartre.

Stage de livreur
Michaël Youn s'est initié au métier de livreur durant un stage de quelques jours dans une véritable entreprise de livraisons. Selon l'acteur, les personnes qui recevaient un paquet remis pas Michaël Youn croyaient à une caméra cachée.
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Dikkenek Dikkenek ++ Autres 2006 Comédie 84 min.

400 1/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 11/11/2010
Olivier Van Hoofstadt Jean-Luc Couchard (Jc), Dominique Pinon (Stef), Jérémie Renier (Greg), Marion Cotillard (Nadine), Mélanie Laurent (Natacha), Catherine Jacob (Sylvie), Florence Foresti (Le Commissaire Laurence), François Damiens (Claudy), Marie Kremer (Fabienne), Catherine Hosmalin (La Femme De Mich), Mourade Zeguendi (Aziz).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=61252.html
JC et Stef sont des amis d'enfance. Inséparables.JC est LE dikkenek belge, un donneur de leçon à cinq balles, un moralisateur, un tombeur de minettes, bref une grande gueule intégrale, coiffé comme un peigne.Stef est tout le contraire. Il cherche le Grand Amour, mais vu qu'il ne bouge pas de son lit, il va avoir du mal à trouver.JC lui explique donc la méthode : faire un sans-faute du point A jusqu'au point G.Entre ces deux points, JC et Stef vont croiser : Claudy, le directeur des abattoirs d'Anderlecht et photographe amateur (de chair fraîche), Greg, un bébé-manager vissé à son portable, Natacha, une nymphette désoeuvrée, Fabienne, une pauvre petite fille de riches, Nadine, une institutrice qui préfère la schnouf aux tables de multiplication, ainsi que Laurence, une commissaire de police fâchée avec les conjugaisons, qui ponctue ses phrases à coups de gros calibre.
Note de la presse : 2/5
Note des spectateurs : 3/5 (Pour 3076 notes : 33 % de *****, 21 % de ****, 17 % de ***, 2 % de **, 27 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 122 871 entrées
N° de visa : 112307
Couleur
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français

Secrets de tournage :

Expression belge
Dikkenek, ou Diquenèque, est l'expression bruxelloise désignant un "gros cou", l'équivalent français d'une personne prétentieuse ou vantarde. Dans le film, il est incarné par J.C, qui prend un grand plaisir à donner des leçons à toutes les personnes croisant sa route.

Premier film
Dikkenek est le premier long-métrage d'Olivier Van Hoofstadt, pour lequel il co-signe le scénario avec l'inconnu, Olivier Legrain. Cependant, Olivier Van Hoofstadt possède déjà une expérience cinématographique, il a ainsi réalisé en 1997 le court métrage Keo.

Luc Besson en Belgique
Dikkenek marque la première coproduction d'EuropaCorp et Luc Besson avec la Belgique. C'est en découvrant les courts métrages d'Olivier Van Hoofstadt, Parabellum et Keo, tous les deux avec José Garcia, que le réalisateur français a désiré contribuer au financement et au développement de ce premier long métrage.

La France envahit la Belgique
Le casting de Dikkenek, coproduction franco-belge, est essentiellement dominé par des acteurs français, puisque s'y côtoie Marion Cotillard, Catherine Jacob, Mélanie Laurent ou encore Dominique Pinon. Seul, Jérémie Renier, l'une des têtes d'affiche de cette comédie, est de nationalité belge.

Une petite nouvelle
Florence Foresti fait, avec Dikkenek, ses premiers pas au cinéma. Elle est surtout connu pour ses talents de comique au sein de l'équipe d'On a tout essayé, menée par Laurent Ruquier.

Cours de belge
Le dialogue de Dikkenek permet aux spectateurs de découvrir des expressions typiquement belges (par exemple, car-wash signifie flirt, ou une tutte veut dire une idiote), ainsi que des tics de langage (anglicismes, belgicismes, accents ou encore "faux-amis") que les deux scénaristes ont mis en place.
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Embrassez qui vous voudrez Embrassez qui vous voudrez France 2002 Comédie 103 min.

1087 1/4
  Vu mais non dispo 01 Français 09/04/2020
Michel Blanc Jacques Dutronc, Charlotte Rampling, Lou Doillon, Sami Bouajila, Karin Viard, Vincent Elbaz, Denis Podalydès, Clotilde Courau
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=34176.html
Entre Paris et Le Touquet, deux couples et leurs enfants se croisent. Leur rencontre va fortement perturber leurs vacances.D'un côté, une bourgeoise chic et oisive de la banlieue parisienne voit le couple qu'elle forme avec un riche agent immobilier s'enliser. Elle a également une amie sans le sou qui ne veut pas le montrer et une fille très délurée qui a pour amant un employé de son père.De l'autre, une femme très belle est persécutée par un mari jaloux, qui est lui-même confronté à un play-boy collectionneur de conquêtes.
Embrassez qui vous voudrez fait tourner cette ronde en bourrique jusqu'à déboussoler les archétypes pour en faire des beaux personnages au bord de l'asphyxie dans leurs marasmes existentiels, carburant d'une comédie aussi noire et survoltée qu'un ciel d'orage sur une plage du Nord.
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Enquête corse (l') Enquête corse (l') France 2003 Comédie 92 min.

163 1/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 07/05/2005
Alain Berbérian Jean Réno , Christian Clavier , Caterina Murino , Didier Flamand , Albert Dray
http://cinema.tiscali.fr/fichefilm.aspx?id=FI015208&file=http
Jack Palmer est le meilleur détective privé de la place de Paris. Aucune mission ne lui fait peur. Un notaire, Dargent, lui confie la mission de retrouver Ange Leoni pour lui remettre un titre de propriété. Mais Ange se trouve sur l'Ile de Beauté et se révèle être un des principaux chefs indépendantistes, recherché par toutes les polices. Très vite, Palmer comprend qu'en Corse, tout fonctionne différemment du continent. Il aura un peu de mal à se faire accepter par les autochtones, mais l'amour trouvera quand même son chemin... Comment va réagir Ange Leoni une fois retrouvé ?
EMBARGO SUR LES GAGS
Tout d'abord, une précision : L'ENQUETE CORSE n'est en aucun cas une catastrophe, un de ces films hystériques ou vulgaires auquel on aurait pu s'attendre. Le film d'Alain Berbérian (LA CITE DE LA PEUR) est une honnête adaptation de la BD best-seller de Pétillon. La première partie, bien rythmée, est très fidèle et se permet même d'être plus cohérente que la série des petites saynètes savoureuses d'origine. Même s'il n'a pas conservé le look désopilant de Jack Palmer, Christian Clavier l'interprète tout en retenue. Jean Reno, s'il en fait parfois des tonnes, est parfait en chef indépendantiste solitaire et sanguin. Mais la seconde partie, qui introduit une romance absente de la BD, est beaucoup moins aboutie et devient vite interminable. D'autant que l'actrice italienne Caterina Murino, visiblement doublée pour la version française, est franchement à côté de ses pompes. C'est dommage, parce que l'ensemble, sans être vraiment hilarant, est agréable à regarder. Pour une fois, Clavier n'a pas voulu jouer la carte de la surenchère. C'est tout à son honneur. Mais quelques gags en plus n'auraient pas été de refus.
Mcinema.com (Benjamin Pachter)
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Incontrôlable Incontrôlable France 2005 Comédie 90 min.

355 1/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 13/06/2008
Raffy Shart Michaël Youn (Georges), Hélène De Fougerolles (Marion), Thierry Lhermitte (Denis), Hippolyte Girardot (Roger), Patrick Timsit (Marc), Shirley Bousquet (Catherine), Cyrielle Clair (Grace), Francoise Bertin (Mamie), Jacky Nercessian (Pierre-Emmanuel), Régis Laspalès (Le Prêtre), Gilles Gaston-Dreyfus (Docteur Clair), Christophe Fluder (L'Agent Francky), Julia Faure (Rose), India Weber (La Petite Soeur 1), Delphine Chaneac (La Petite Soeur 2), Sabine Perraud (La Petite Soeur 3), Med Hondo (La Voix De Rex), Rebecca Hampton (Rebecca), Vincent Desagnat (Un Amoureux Du Parc), Eric Le Roch (L'Homme Des Pompes Funèbres), Dolly Golden (Fille Du Rêve / Fille Du Parc).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=59991.html
Imaginez. Un beau matin, votre corps décide de ne plus vous obéir. Pire, il n'en fait qu'à sa tête, prend un malin plaisir à vous mettre dans les situations les plus humiliantes, et passe son temps à vous vanner avec la voix de l'âne de Shrek ! Cet étrange phénomène, c'est ce qui arrive au pauvre Georges, devenu incontrôlable bien malgré lui...
Fiche technique :

Box Office France : 751 210 entrées
N° de visa : 112 797
Couleur
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français

Secrets de tournage :


Quand Raffy Shart a proposé à Michaël Youn le rôle de Georges il y a deux ans, il lui a fait lire une première version qui ne ressemblait pas vraiment à celle d'aujourd'hui. L'histoire d'un homme qui avait perdu le contrôle de chacun de ses membres, c'est-à-dire que ses deux bras, ses deux jambes, son nez, son ventre, sa bouche ou encore son sexe s'agitaient indépendamment et parlaient avec une voix différente. Le réalisateur-scénariste avait même prévu de rajouter des yeux et des effets spéciaux sur chacun de ces membres.Le comédien et le producteur Abel Nahmias trouvaient l'idée très originale, mais un peu trop compliquée. Les trois hommes ont alors retravaillé le script afin de revenir à une structure plus imaginable pour un cerveau humain en se concentrant sur la dualité du personnage.


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Mensonges Et Trahisons Et Plus Si Affinités... Mensonges Et Trahisons Et Plus Si Affinités... France 2003 Comédie 90 min.

215 1/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 20/01/2006
Laurent Tirard Edouard Baer (Raphaël), Marie-Josée Croze (Muriel), Clovis Cornillac (Kevin), Alice Taglioni (Claire), Eric Berger (Jeff), Jean-Michel Lahmi (Max), Catherine Salviat (La Directrice Littéraire), Jean-Christophe Bouvet (L'Éditeur), Edith Le Merdy.
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=54019.html
Un écrivain traverse une crise existentielle majeure. Il veut quitter sa petite amie du moment, doit rédiger la biogaphie d'un footballeur professionnel dont la femme n'est autre que l'ex-femme de sa vie...
Note de la presse : 2/4 Note des spectateurs : 2/4

Fiche technique :

Box Office France : 743 201 entrées
Box Office Paris : 302 836 entrées
N° de visa : 108295
Couleur
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français

Secrets de tournage :

De Hollywood à Studio
Laurent Tirard évoque son parcours avant ce premier long-métrage : "Lorsque j'avais 16 ans, j'ai commencé par réaliser des courts-métrages en Super 8 puis, tout de suite après mon bac, je suis parti étudier le cinéma aux Etats-Unis. Une fois mon diplôme obtenu, j'ai fait comme la plupart des étudiants là-bas, je suis allé à Hollywood. Au bout de six mois, je suis devenu lecteur de scénarios chez Warner, d'abord pour Joel Silver puis pour Roland Joffé. C'est à mon retour que je suis entré à la rédaction de Studio Magazine. Je pensais que ce détour par le journalisme ne durerait qu'un an ou deux, mais j'y suis resté sept ans et je ne le regrette vraiment pas." Il signe ensuite deux courts-métrages, De source sûre avec Hélène De Fougerolles (1999) et Demain est un autre jour avec François Berléand (2001).

Le choix des comédiens
En écrivant le rôle de Raphaël, le cinéaste songait à des comédiens anglo-saxons tels que Hugh Grant ou Edward Norton - la voix off du film lui a d'ailleurs été inspirée par Fight club. D'autre part, c'est le directeur de casting qui lui a soufflé le nom de Marie-Josée Croze, quelques jours avant que la Canadienne n'obtienne le Prix d'interprétation pour son interprétation de junkie dans Les Invasions barbares.

Les intentions du cinéaste
"J'ai commencé par prendre des notes, faire des observations sur certaines choses dont j'avais envie de parler, des remarques comme "les hommes vivent dans le fantasme, les femmes dans la réalité". J'ai donc fait se rencontrer un homme qui vit particulièrement dans le fantasme puisque c'est même son métier, et une femme très ancrée dans la réalité. A la base, il y avait une envie confuse de parler de tas de choses de ma génération, et j'ai écrit une histoire me permettant de le faire. Il y est question de choix, de hasard, de regret, de chance, de tout ce qui nous rend malade sur le coup et qui nous fait tellement rire quelques années plus tard."

Le rôle de sa vie ?
A propos de sa ressemblance supposée avec le personnage qu'il interprète dans le film, le comédien Edouard Baer confie : "On va encore me dire que ce rôle a été écrit pour moi, que c'est mon portrait, et que je me suis contenté d'improviser. Je ne suis pas là pour prouver que j'ai travaillé dur, mais j'espère que ce sentiment erroné qui pourrait devenir assommant pour le public n'occultera pas le travail d'écriture, celui du metteur en scène et de toute l'équipe. J'espère que c'est le bon rôle dans un bon film, bien dialogué, avec des situations fortes, car je n'en ferai plus de semblable. Je voulais le faire bien une fois, et je pense que c'est le cas."

France-Québec : et plus si affinités...
Mensonges et trahisons... est le premier long métrage français dans lequel apparaît Marie-Josée Croze. L'actrice évoque ses liens anciens avec la culture hexagonale : "J'ai grandi au Québec, mais toutes mes influences sont françaises. J'ai toujours écouté de la musique française, vu des films français. J'essaie de prendre ce qu'il y a de mieux partout. En tant que québecoise, je ne me sens pas si différente des gens d'ici. Quand je suis avec des amis new-yorkais, je ne voix pas de différence non plus. Je me définirais plus par ce qui nous rapproche que par les différences. On retrouve partout les mêmes problèmes en amitié et en amour."

Le sacre de Clovis
Au moment du tournage de ce film, le prolifique Clovis Cornillac se déployait sur deux autres plateaux. Il se souvient : "J'ai joué Mensonges et trahisons au même moment que La Femme de Gilles de Frédéric Fonteyne et Un long dimanche de fiançailles de Jean-Pierre Jeunet. La veille, je me trouvais dans une tranchée sous une pluie d'obus, et le lendemain j'étais en train de pleurer parce que ma femme ne me comprenait pas ! Entre les deux, j'étais footballeur ! C'était sport, mais idéal !"

Le premier film d'un journaliste
Mensonges et trahisons... est le premier long-métrage réalisé par Laurent Tirard, qui fut journaliste à Studio Magazine. Avant lui, plusieurs rédacteurs de ce mensuel dédié au 7e art sont devenus metteurs en scène. Denis Parent réalise ainsi en 2002 Rien que du bonheur, dont le héros était justement un critique de cinéma. Par ailleurs, Marc Esposito, qui est déjà l'auteur en 1992 d'un documentaire sur Patrick Dewaere, signe en 2003 Le Coeur des hommes. Enfin, début 2004, on a pu voir Une vie à t'attendre, le drame sentimental de Thierry Klifa avec Patrick Bruel et Nathalie Baye.

Un autre titre
Initialement, le film avait pour titre Un autre que moi.


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Paul Paul UK/USA 2011 Comédie 102 min.

1351 1/4
  Vu mais non dispo 01 Français 23/09/2022
Greg Mottola Simon Pegg, Nick Frost, Jason Bateman, Kristen Wiig, Bill Hader, Joe Lo Truglio, Jane Lynch, Blythe Danner, Seth Rogen, Steven Spielberg
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=131015.html
Depuis 60 ans, Paul, un extraterrestre, vit sur terre et collabore avec le gouvernement américain. Il se cache à l'abri des regards dans une base militaire ultra secrète... Paul est à l'origine de tout ce qu’on a pu imaginer sur les extraterrestres, du merchandising aux scénarios de Rencontres du troisième type , E.T. ou encore X Files. Hélas pour lui, maintenant que le gouvernement américain lui a soutiré toutes les informations intéressantes sur la vie extraterrestre, il décide de se débarrasser de lui. Paul réussit alors à s'échapper et tombe nez à nez avec deux adolescents attardés fans de science-fiction qui sillonnent les États-Unis en camping car. Paul les convainc de l'emmener avec eux et de l'aider à quitter la terre. La tâche s’avère d'autant plus difficile pour nos deux "héros du dimanche" qui sont poursuivis par un flic implacable assisté de deux pieds nickelés du FBI...
Une comédie spéciale " geek " pleine d'allusions à "Star Trek", "ET", "Star Wars" interprétée par Simon Pegg et Nick Frost, l'irrésistible duo de "Shaun of the Dead".
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Pepi, Luci, Bom et autres filles du quartier Pepi, Luci, Bom Y Otras Chicas Del Montón Espagne 1980 Comédie 78 min.

454 1/4
  Disponible 03 Espagnol 01 AVI 24/12/2010
Pedro Almodóvar Carmen Maura (Pepi), Eva Siva (Luci), Olvido Gara (Bom), Felix Rotaeta (Le Policier/son Jumeaux), Pedro Almodóvar (Emcee), Concha Grégori (Charito, Le Voisin De Luci), Kiti Manver (La Chanteuse), Cecilia Roth (La Fille De La Publicité), Julieta Serrano (La Femme Habillée Comme Scarlett O'Hara), José Luis Aguirre, Carlos Tristancho (Acteur), Eusebio Lazaro (Acteur), Fabio Mcnamara (Roxy), Assumpta Serna (Actrice), Pastora Delgado (Acteur), Ricardo Franco (Acteur).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=6103.html
Pepi qui cultive de la marijuanna dans des pots sur son balcon est decouverte par un flic qui la fait chanter, la viole et la deflore. Pour se venger Pepi decide de seduire Luci, la femme du policier, femme au foyer devouee et soumise. Premier long metrage d'Almodovar dont il declare: ''Ce n'est ni un film realiste, ni une analyse de moeurs, ni un portrait de la societe. Encore qu'il cadre bien avec un certain type de gens desinvoltes que l'on rencontre a Madrid, tout a fait superficiels et qui semblent naviguer dans la fiction.''

Note des spectateurs : 3/5 (Pour 46 notes : 0 % de *****, 0 % de ****, 100 % de ***, 0 % de **, 0 % de *)

Fiche technique :

Couleur
Format du son : stéréo
Format de projection : 1. 66
Format de production : 35 mm
Tourné en : Espagnol

Secrets de tournage :

Un travail de longue haleine !
Pedro Almodóvar a réalisé Pepi, Luci, Bom et autres filles du quartier dans une durée d'environ un an et demi.

Une production collective !
Une partie du budget de Pepi, Luci, Bom et autres filles du quartier, premier long métrage réalisé par Pedro Almodóvar, a été apporté par des amis du réalisateur, suite à une collecte.

Découverte dans un spot pub !
Cecilia Roth, une des actrices récurrentes d'Almodóvar, apparaît pour la première fois dans l'un des spots publicitaires qui se trouvent dans Pepi, Luci, Bom et autres filles du quartier. 20 ans plus tard, elle est l'actrice principale de Tout sur ma mere.

Parfois le travail paie !
Réalisé avec très petit budget et sur une très longue durée, le film restera finalement 3 ans à l'affiche en Espagne, rapportant 40 millions de pesetas, c'est à dire 2 millions de francs.
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Taxi 5 Taxi 5 France 2018 Comédie 102 min.

1134 1/4
  Vu mais non dispo 12/09/2020
Franck Gastambide Franck Gastambide, Malik Bentalha, Bernard Farcy, Salvatore Esposito, Edouard Montoute, Sabrina Ouazani, Sand Van Roy, Anouar Toubali
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=250627.html
Sylvain Marot, super flic parisien et pilote d’exception, est muté contre son gré à la Police Municipale de Marseille. L’ex-commissaire Gibert, devenu Maire de la ville et au plus bas dans les sondages, va alors lui confier la mission de stopper le redoutable « Gang des Italiens », qui écume des bijouteries à l’aide de puissantes Ferrari. Mais pour y parvenir, Marot n’aura pas d’autre choix que de collaborer avec le petit-neveu du célèbre Daniel, Eddy Maklouf, le pire chauffeur VTC de Marseille, mais le seul à pouvoir récupérer le légendaire TAXI blanc.
Si le casting a fait peau neuve, les recettes restent inchangées, avec un enchaînement de courses-poursuites et de cascades à un rythme effréné, de l’humour parfois potache et des personnages souvent à côté de la plaque.
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Tout pour l'oseille Tout pour l'oseille France 2003 Comédie 94 min.

179 1/4
  Disponible 01 AVI 10/05/2005
Bertrand Van Effenterre Bruno Putzulu , Sylvie Testud , Laurent Lucas , Thomas Jouannet , Patrick Braoudé , Christophe Alévèque
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=54011.html
Avec Paulo, son frère attardé aux brusques accès de violence, Charlie tente de trouver de quoi rembourser Frédéric, un de leurs amis qui leur a prêté de l'argent. Truands minables, les deux frangins n'arrivent à rien. De son côté, Prune, l'amie de Charlie, travaille comme femme de ménage dans le siège d'une association caritative. Un jour, elle surprend Patrick Croissard, le directeur, stocker de l'argent dans son coffre. Elle décide donc de prendre les choses en main et de monter un coup pour s'emparer des billets. Elle met alors Frédéric, Charlie et Paulo au courant de son projet. Mais c'est sans compter sur Marion et Antoine, deux employés de l'association en instance de divorce, et surtout sans Croissard, filou lui-même...
RIEN POUR L'HUMOUR
Pour réaliser son long métrage, Bertrand van Effenterre dit s'être inspiré d'une maxime de Frank Capra sur l'importance du rythme dans les comédies. Du rythme, il y en a effectivement dans TOUT POUR L'OSEILLE. Mais c'est la comédie qu'on cherche en vain. Si l'on ébauche, sur les 94 minutes du film, deux ou trois sourires, c'est par pure politesse. En plus, cette histoire de minables en quête d'argent pose un vrai problème de fond. On sent que le réalisateur et son scénariste ont voulu parler de la vraie vie. Celle de l'intérim, celle de ceux qui « font les peintres artisans pour continuer à faire les artistes-peintres ». Mais ils n'hésitent pas à situer leurs personnages dans des décors aberrants. Par exemple, Charlie et Prune qui « galèrent » vivent dans une sorte de loft façon « Marie-Claire Maison »... Heureusement, on peut compter sur les comédiens pour nous distraire. Sylvie Testud et Laurent Lucas sont parfaits comme d'habitude. Sauf qu'en plus, l'acteur d'HARRY, UN AMI QUI VOUS VEUT DU BIEN est à mille lieues de ses rôles habituels. Il donne tort à ceux qui le voyaient enfermé dans les personnages de bruns ténébreux. Vivement la comédie (drôle) qui saura l'utiliser !
Mcinema.com (Camille Brun)
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Tribunal Fantôme Nothing But Trouble USA 1991 Comédie 94 min.

587 1/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 30/11/2011
Dan Aykroyd Demi Moore (Diane Lightson), Dan Aykroyd (Le Juge Alvin Valkenheiser / Bobo), Chevy Chase (Chris Thorne), John Candy (Dennis / Eldona), Valri Bromfield (Miss Purdah), Taylor Negron (Fausto Squiriniszu), Bertila Damas (Renalda Squiriniszu), Raymond J. Barry (Mark), John Wesley (Sam), Peter Aykroyd (Mike).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=111540.html
Un homme d'affaires se retrouve enfermé avec ses amis dans une étrange demeure.
Note des spectateurs : 3/5 (Pour 6 notes : 25% de *****, 0% de ****, 25% de ***, 50% de **, 0% de *, 0% de °)

Fiche technique :

Titre original : Nothing But Trouble
Année de production : 1991
Langue : 02 Anglais
Format de production : 35 mm
Colorimétrie : Couleur
Format audio : Dolby
Type de film : Long-métrage
Format de projection : 1.37 : 1
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Vie et Tout le Reste (la) Anything Else USA 2002 Comédie 108 min.

467 1/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 25/12/2010
Woody Allen Woody Allen (David Dobel), Jason Biggs (Jerry Falk), Christina Ricci (Amanda), Jimmy Fallon (Bob Styles), Stockard Channing (Paula), Danny Devito (Harvey), Fisher Stevens (Le Manager), Kadee Strickland (Brooke), Anthony Arkin, Diana Krall (Elle-Même), William Hill (Le Psychiatre), Kenneth Edelson (Le Maître D'Hôtel), David Conrad (Dr. Reed), Joseph Lyle Taylor (Bill), Erica Leerhsen (Connie), Adrian Grenier (Ray Polito), Anthony J. Ribustello (Le Voyou), Ray Garvey (Le 2e Voyou), Wynter Kullman (Emily), Zach Mclarty (Ralph), Frank Stellato (Acteur).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=46729.html
Entre Jerry, jeune écrivain comique, et Amanda, ça a été le coup de foudre. Tout les rapprochait, une vie de bonheur s'ouvrait et pourtant... Pas si simple la vie au jour le jour avec Amanda, un peu névrosée, boulimique, jamais ponctuelle et qui devient hystérique dès que Jerry la touche. Pas facile non plus de se séparer de son agent quand on est son unique client. Et très dur de partager son appartement avec sa belle-mère....Heureusement pour Jerry, il y a Dobel, un confrère qui a un avis sur tout : les femmes, la vie, l'art, la survie et comment sauver le couple de Jerry et Amanda...
Note de la presse : 4/5
Note des spectateurs : 3/5 (Pour 818 notes : 29 % de *****, 29 % de ****, 19 % de ***, 1 % de **, 21 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 471 077 entrées
Budget : 18 millions de dollars
N° de visa : 109000
Couleur
Format du son : DTS
Format de projection : 1.85 : 1
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

En Ouverture de la Mostra de Venise
Après Hollywood ending qui avait fait l'Ouverture du Festival de Cannes en 2002, Anything else a fait celle, toujours hors-compétition, de la Mostra de Venise 2003.

La découverte de Jason Bings
"Quand j'ai commencé à travailler sur le film, explique Woody Allen à propos du comédien Jason Biggs, je n'avais jamais entendu parler de lui. Je n'avais rien vu de Jason Biggs. Je ne connaissais même pas son nom. J'essayais de trouver un comédien, et quelqu'un m'a passé une vidéo d'une scène d'une minute qu'il avait tournée. Je l'ai simplement regardé et je me suis dit : il est parfait. Durant le tournage, je n'ai pas eu besoin de le diriger. Il est naturel et charmant. J'ai été chanceux de le trouver."

Allen/ Ricci, admiration réciproque
" On me demande souvent quelle est la comédienne avec qui je n'ai jamais travaillé et avec qui je voudrais travailler, déclare Woody Allen, et d'emblée je réponds Christina Ricci. Je suis un de ses grands admirateurs depuis des années et là, elle m'a vraiment convaincu." Pas en reste, l'actrice a reconnu son admiration pour le cinéaste et son oeuvre et précisé qu'" Amanda (étant) un personnage si typiquement Allenien, je me suis dit que tant qu'à tourner dans un film de Woody, autant interpréter la quintessence de la fille selon Woody Allen".

Jason Biggs / Christina Ricci, 2ème
Anything else marque la deuxième collaboration entre Jason Biggs et Christina Ricci, les deux comédiens ayant auparavant été partenaires dans le drame Prozac nation, encore inédit en France, au moment de la sortie du film de Woody Allen.

Dans la peau de Dobel
"Contrairement à mon personnage de David Dobel, explique Woody Allen, je suis plutôt pacifiste et non héroïque. Je suis radicalement contre les armes. Je pense même que les chasseurs ne devraient pas en posséder. J'ai inventé cet individu et, franchement, si j'avais été plus jeune, j'aurais joué le rôle de "Contrairement à mon personnage, je suis plutôt pacifiste et non héroïque. Je suis radicalement contre les armes. Je pense même que les chasseurs ne devraient pas en posséder. J'ai inventé cet individu et, franchement, si j'avais été plus jeune, j'aurais joué le rôle de Jason Biggs. Mais je ne pouvais pas, alors j'ai pensé que j'étais un candidat acceptable pour cet emploi."

Woody dans tous ses états
Avec Anything else, la vie et tout le reste, Woody Allen signe son 33ème long métrage en quarante années de carrière. Comme souvent, Woody Allen est à la fois réalisateur, interprète et scénariste. Pour cette dernière casquette, le maître new-yorkais de la comédie a reçu pas moins de 13 nominations.

Tout pour la musique
"Pour moi, précise Woody Allen, le moment le plus agréable de la réalisation d'un long-métrage est la sélection de la musique. J'opère toujours de la même façon. Quand je termine un film, je le regarde tranquillement puis je me tourne vers ma collection de disques. Je prends un morceau que j'écoute pendant la projection. Si ça me plait, je garde. Si ça ne me plait pas, je range le disque. Billie Holiday représente une sorte de point de vue triste et romantique sur l'amour. Elle était donc un choix judicieux pour Anything else, la vie et tout le reste ."
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Visiteurs 2 (les) : Les couloirs du temps Visiteurs 2 (les) : Les couloirs du temps France 1998 Comédie 118 min.

827 1/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 26/04/2016
Jean-Marie Poiré Jean Reno, Christian Clavier, Muriel Robin, Marie-Anne Chazel, Philippe Nahon, Claire Nadeau, Christian Bujeau, Olga Sékulic
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=1919.html
Un coup de théâtre interrompt les préparatifs du mariage de Godefroy de Montmirail et de Frenegonde de Pouille. On vient de dérober au duc, le père de Frenegonde, la dentelette de Sainte-Rolande, relique sacrée qui assure fecondité aux femmes de la famille de Pouille ainsi que tous ses bijoux. Ce sont Jacquouille et Ginette qui ont fait ce larcin et sont partis dans le présent. Il ne reste plus qu'une solution à Godefroy s'il veut réaliser son mariage et assurer sa descendance : repartir dans le présent, recupérer les bijoux, la dentelette et Jacquouille la fripouille.
Très bonne suite du film culte " les visiteurs " . l'histoire reprend exactement la ou c'est arrêter le premier volet . jacquard est coincer au moyen âge tandis que jacquouille passe du bon temps dans le présent . la situation est catastrophique car les couloirs du temps n'on pas été refermer et que chacun doit reprendre sa place dans le temps au plus vite sous peine de repercution irréversible sur chacune des deux époques . Et si cela ne suffisait pas la bijouterie du père de frenegonde est dans le présent avec jacquouille . Godefroy n'aura d'autre choix que de retourner dans le présent retrouver la bijouterie sous peine de voir son mariage annuler ... Un deuxième opus des visiteurs plus drôle et plus rythmer mais qui souffre un peu de la présence de Muriel robin un peu agaçante dans le rôle de Béatrice / frenegonde . muriel robin remplace valerie lemercier qui n'a pas souhaiter reprendre son double rôle de Béatrice / frenegonde . Je préférais largement Valérie lemercier dans ce double rôle beaucoup plus crédible et beaucoup plus à l'aise . Muriel Robin surjoue un peu trop le rôle et n'est pas toujour très crédible en conteste bourgeoise . le duo jean Reno / Christian clavier fonctionne toujour très bien . Le duo est toujour aussi hilarant surtout Christian clavier qui excelle dans le rôle de jaquouille . Les deux vont vivre de nouvelles mésaventures hilarantes à travers le temps pour notre plus grand plaisir . Le reste du casting est toujour niquel notamment Christian bujeau et marie Anne Chazel . Le film enchaîne les gags très drole ( jacquouille qui explose la télé , jacquouille qui coupe le tuyau d'eau ... ) et les répliques hilarantes ( dame Béatrice la pouffiasse , couper l'eau , sa déroule , la boitel a troubadour a flamber ... ) . L'effet de surprise a un peu disparu par rapport au premier volet . Une très bonne suite malgré quelle soit un peu inférieure a l'originale et qui connu également un gros succès en salle ( plus de 8 millions d'entrées ) . La fin du film nous laisse en plein suspense.
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Dernier Mercenaire (le) Dernier Mercenaire (le) France 2021 Comédie 112 min.

1261 1/4
  Vu mais non dispo 01 Français 24/08/2021
David Charhon Jean-Claude Van Damme, Alban Ivanov, Samir Decazza, Assa Sylla, Djimo, Patrick Timsit, Eric Judor, Nassim Lyes
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=285558.html
Richard Brumère dit « La brume » une véritable légende des services secrets, disparu depuis des années, est de retour en France. L’immunité qu'il avait négociée il y a vingt-cinq ans pour son fils caché, Archibald, est étrangement levée. Pour le sauver d'une opération mafieuse dont il est innocent mais qui pourrait lui coûter la vie, La Brume va devoir réactiver ses contacts un peu vieillissants, faire équipe avec une bande de jeunes plus ou moins téméraires, affronter un bureaucrate zélé, gérer les rapports père-fils nouveau pour lui, mais surtout trouver le courage de révéler à Archibald qu’il est son père.
Le film n’est qu’un inventaire réducteur, sans finesse ni surprise, de tout ce qui a fait de Jean-Claude Van Damme une icône de la pop culture, quoi que l’on pense de lui
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Siffleur (le) Siffleur (le) France 2008 Comédie 87 min.

540 1/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 07/01/2011
Philippe Lefebvre François Berléand (Armand/maurice Teillard), Thierry Lhermitte (Jean-Patrick Zapetti), Virginie Efira (Candice), Sami Bouajila (Karim Chaouche), Fred Testot (Xavier Mazini), Constance Dollé (Sofia), Clémentine Célarié (Viviane Vatinet), Stéphane De Groodt (Martial), Alain Chabat (Le Contrôleur Des Impôts), Alexandra Mercouroff (Laurence Rondeau), Arnaud Henriet (Bruno), Jean-Noël Brouté (Thierry Vasseau-Vessières), Sacha Bourdo (Acteur), Philippe Lefebvre (L'Inspecteur), Karim Adda (Francis), Anne Marivin (Standardiste Chez Zapetti), Olivier Doran (Voix Commentaire).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=129241.html
Armand coule une pré-retraite dorée sous le soleil de la Côte d'Azur, entre sa boutique de prêt-à-porter, sa Viviane chérie et... son jardin secret : l'Aline Roc. Une terrasse, vue sur la mer, où, chaque midi, en dégustant sa sole grillée, il s'isole, s'évade et rêve. Oui, mais voilà, l'Aline Roc va être vendu...
Note de la presse : 2/5
Note des spectateurs : 2/5 (Pour 815 notes : 9 % de *****, 10 % de ****, 31 % de ***, 13 % de **, 37 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 436 547 entrées
N° de visa : 119377
Couleur
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français

Secrets de tournage :

Financement original
En matière de financement, Le Siffleur innove, puisqu'il marque la naissance d'un partenariat entre EuropaCorp et un groupe de 400 internautes, qui ont investi 50 000 euros via le site participatif Peopleforcinema.com, sur lequel chacun peut miser la somme qu'il désire.

Première !
Acteur et scénariste, Philippe Lefebvre passe pour la première fois derrière la caméra avec ce Siffleur.

Plongeon
A la base, les plongeons du personnage de Candice (Virginie Efira) devaient être bien plus gracieux. Mais c'est lorsque la comédienne a avoué à Philippe Lefebvre qu'elle plongeait "comme une enclume", que le néo-réalisateur a modifié le script pour y insérer ce running-gag.

Inspiration américaine
Philippe Lefebvre a imaginé le personnage de Jean-Patrick Zapetti (Thierry Lhermitte) comme l'équivalent de celui joué par Alec Baldwin dans Glengarry (1993).

Le look du film
"Avec Christophe Offenstein, le chef-opérateur, on voulait montrer deux facettes de la Côte-d'Azur", explique Philippe Lefebvre. "[Le côté] historique, à travers Armand (François Berléand), avec des endroits authentiques, comme ce petit restaurant dans cette crique; et le clinquant, à travers les autres personnages. Dans leur tête, ils vivent à Miami. La lumière devait aller dans ce sens."

Fidélité du ton
Au moment d'adapter le roman de Laurent Chalumeau, Philippe Lefebvre a tenu à rester fidèle au ton de l'auteur, qu'il compare à celui de Michel Audiard.

D'après une idée de François Berléand...
C'est François Berléand qui a suggéré à Philippe Lefebvre d'adapter le roman de Laurent Chalumeau, alors qu'ils tournaient Ne le dis à personne, sous la direction de Guillaume Canet. Un livre qui lui avait été conseillé par... Thierry Lhermitte.

Auto-clin-d'oeil
Au cours d'une discussion entre Sami Bouajila, Fred Testot et Sacha Bourdo, devant un magasin d'électro-ménager, on peut apercevoir, sur une télé, des images de Seuls Two, film co-écrit par Philippe Lefebvre.

La voix de son pote
Dans un reportage que regarde Armand (François Berléand), on peut entendre la voix d'Olivier Doran, qui avait dirigé Philippe Lefebvre dans Pur week-end, après avoir co-écrit le scénario avec lui.

Un Siffleur à Sarlat !
Le film s'est vu décorer du Prix du conseil régional d'Aquitaine au Festival du film de Sarlat. Philippe Lefebvre, le réalisateur, Thierry Lhermitte et Virginie Efira étaient présents à l'avant-première du film.
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Visiteurs - La Révolution (les) Visiteurs - La Révolution (les) France 2015 Comédie 110 min.

869 1/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 29/07/2016
Jean-Marie Poiré Jean Reno, Christian Clavier, Franck Dubosc, Karin Viard, Sylvie Testud, Marie-Anne Chazel, Ary Abittan, Alex Lutz
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=221713.html
Bloqués dans les couloirs du temps, Godefroy de Montmirail et son fidèle serviteur Jacquouille sont projetés dans une époque de profonds bouleversements politiques et sociaux : la Révolution Française... Plus précisément, la Terreur, période de grands dangers pendant laquelle les descendants de Jacquouille La Fripouille, révolutionnaires convaincus, confisquent le château et tous les biens des descendants de Godefroy de Montmirail, aristocrates arrogants en fuite dont la vie ne tient qu'à un fil.
L’avis du « Monde » - A éviter

Il aura donc fallu attendre dix-huit ans avant de pouvoir assister au troisième volet des Visiteurs, de Jean-Marie Poiré, franchise comique française de la maison Gaumont, qui occupe un rang très haut, tant dans le box-office que dans l’imaginaire national. L’aventure, commencée en 1993, poursuivie en 1998, dérapant en 2001 sur un fâcheux remake américain qui aura contribué à retarder ce troisième volet, met aux prises un tandem croustillant – Jean Reno sous les traits du seigneur Godefroy de Montmirail, Christian Clavier sous ceux de son écuyer Jacquouille la Fripouille, qui avait valu à l’auteur de ces lignes de laborieux quolibets, mais cela est une autre histoire. Ledit tandem – qui requalifie les antagonismes psychologiques et sociaux du couple De Funès-Bourvil, chez Gérard Oury – a pour principale occupation d’errer dans le temps, grâce à une astuce scénaristique inaugurale et néanmoins récurrente (un sorcier qui s’embrouille dans ses formules).

Godefroy et Jacquouille, après avoir visité les XIIe, XXe et XXIe siècles, reviennent aujourd’hui stationner au XVIIIe siècle, après qu’une énième embrouille de formule les a expédiés en 1794, en pleine Terreur, plutôt qu’au Moyen Age. Il s’ensuit, cela nous coûte de le dire, un film franchement décevant, au scénario erratique, à la mise en scène laborieuse, à l’esthétique hideuse.
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Johnny English Johnny English UK 2002 Comédie 90 min.

66 0/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 19/04/2004
Peter Howitt Rowan Atkinson, Natalie Imbruglia, Ben Miller, John Malkovich, Tim Pigott-Smith, Nina Young
Informés d'un odieux complot contre les Joyaux de la Couronne britannique, les services secrets 02 Anglais mettent sur le coup leur meilleur agent : Numéro 1... Mais celui-ci se fait descendre aussitôt. Il est rapidement rejoint dans l'autre monde par tous les agents secrets 02 Anglais. Le responsable de cette hécatombe ? Pascal Sauvage, un dangereux milliardaire français qui fomente un plan machiavélique contre la Grande-Bretagne. Pour l'arrêter, il n'y a plus que Johnny English. Plus habitué à son travail de bureau qu'à la vie dangereuse d'espion, Johnny English est une véritable catastrophe ambulante !

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Mexican Pie The Quest USA 2003 Comédie 80 min.

216 0/4
  Disponible 01 AVI 20/01/2006
Jason A. Carbone, Mike Fleiss
http://www.cinemovies.fr/fiche_film.php?IDfilm=8462
Une plongée dans le fameux Spring Break des étudiants américains... Focus sur une bande de potes (Eddie, Hans, Kyle, Josh) complètement tarés, partant à Mexico où l'un d'entre eux espère perdre son pucelage. Fêtes, alcool, sexe...

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Neverland Finding Neverland USA 2003 Comédie 101 min.

143 0/4
  Disponible 01 AVI 07/05/2005
Marc Forster Johnny Depp , Kate Winslet , Dustin Hoffman , Julie Christie , Radha Mitchell
http://cinema.tiscali.fr/fichefilm.aspx?id=FI015470&file=http
Londres, début du 20e siècle. James M. Barrie, auteur dramatique, sort d'un échec critique et commercial retentissant avec sa dernière pièce. Son mariage avec la comédienne Mary Ansell est dans l'impasse. En arpentant quotidiennement les allées de Kensington Gardens, il fait la connaissance de Mme Llewelyn Davies et de ses quatre jeunes fils, George, Jack, Peter et Michael. Ils vont devenir tous très complices et Barrie se fera un plaisir de leur conter moult contes fantastiques. De ces séances imaginaires, Barrie va concevoir son chef d'oeuvre, « Peter Pan ».
GENESE
La mode des making-of ne date pas d'hier : tout lecteur passionné a toujours voulu savoir comment son auteur préféré a conçu un chef d'oeuvre. NEVERLAND ne se veut pas une véritable biographie, mais une interprétation des évènements autour de la genèse de la fameuse pièce « Peter Pan ». Johnny Depp incarne avec une certaine réserve l'auteur James M Barrie. Le nouveau film du réalisateur de l'excellent A L'OMBRE DE LA HAINE est cependant peu convaincant, malgré une bonne interprétation et un certain sens esthétique, avec des séquences contées réussies. Malheureusement, le reste de la mise en scène est plutôt fade et le script joue trop la carte du mélo. Paradoxalement, excepté dans les dernières minutes, on est jamais vraiment ému. Peut-être que l'idée d'adapter la vie de cet auteur n'était finalement pas si bonne que ça. En tout cas, on peut admirer l'oeuvre et se désintéresser de l'écrivain...
Mcinema.com (Jean-Christophe Derrien)
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Vie c'est siffler (la) La vida es silbar ++ Autres 1999 Comédie 106 min.

134 0/4
  Disponible 03 Espagnol 01 AVI 06/02/2005
Fernando Pérez Luis Alberto Garcia , Coralia Velos , Claudia Rojas
http://cinema.tiscali.fr/fichefilm.aspx?id=FI010094&file=http
Bébé, une jeune fille de 18 ans, est heureuse et ne comprend pas pourquoi les autres ne le sont pas. Elle raconte l'histoire de trois personnages qui ne sont pas heureux dans La Havane d'aujourd'hui. Mariana la danseuse qui, pour décrocher un rôle, promet à Dieu de ne pas se retrouver dans le lit d'un homme avant cela. Julia qui rêve de s'occuper du bien-être des autres et de celui des animaux mais elle est sujette à de fréquents évanouissements. Elpidio, jeune musicien mulâtre, a été abandonné par sa mère. Depuis, il est obsédé par elle. Tous les trois devront faire des choix difficiles...
A la recherche du bonheur perdu
"La vie c'est ce qui se passe pendant qu'on fait d'autres choses." C'est cette pensée de John Lennon qui ouvre le film. Belle pensée, mais ambitieuse idée de la traiter en images, et Fernando Pérez a du mal à mener sa barque à bon port. Pourtant, ce n'est pas le premier film du réalisateur, célèbre à Cuba, notamment pour ses documentaires. Avec LA VIE C'EST SIFFLER, titre pour le moins philosophique, il signe un film très littéraire, trop littéraire. Mais il y va avec de gros sabots et manque de subtilité. Dès le début, l'histoire est sans queue ni tête. C'est Bebé, charmante jeune fille de dix-huit ans qui est censée en être le fil conducteur. Sautant allègrement du coq à l'âne, Bebé nous raconte l'histoire de Mariana, Julia et Elpidio. Bebé est heureuse dans La Havane de cette fin de siècle, mais elle ne comprend pas pourquoi ses trois compatriotes ne le sont pas. Est-il possible de vivre heureux aujourd'hui à Cuba ?
Ne pas être en retard au rendez-vous du destin
LA VIE C'EST SIFFLER est un film de plus sur la fin de siècle, mais, avant toute chose, un film sur le choix, le sacrifice, l'abandon Mariana, la première de cet énigmatique trio de héros, est une jeune danseuse qui rêve d'interpréter Gisèle sur scène. Pour obtenir le rôle, elle promet devant Dieu de ne plus jamais coucher avec un homme. Mariana devient Gisèle, mais elle devra choisir entre l'amour et sa promesse. La seconde, Julia, a, elle aussi, un problème : elle s'évanouit souvent, sans raison et n'importe où. Elle consulte un psychologue qui lui révèle la cause de ses troubles. Julia devra choisir : accepter le diagnostic ou continuer à s'évanouir pour le reste de sa vie. Enfin, Elpidio est un jeune musicien, qui a été abandonné par sa mère, Cuba (comme par hasard) Depuis, il est obsédé par ce qu'est devenue cette femme. Et lui aussi devra faire des choix.
Un insolite défi aux règles établies
Au fil des minutes, tel une araignée, Fernando Pérez tisse sa toile autour des personnages. Leurs destins se rapprochent, pour n'en faire qu'un. Et c'est dans cette deuxième partie que les choses deviennent plus claires, le film plus intéressant... si vous ne vous êtes pas endormis avant ! LA VIE C'EST SIFFLER est un film - puzzle, dont vous assemblerez les pièces si vous parvenez à vous laisser prendre au jeu, ou si vous connaissez bien Cuba. Le réalisateur intrigue le spectateur, en défiant toutes les règles établies du cinéma : continuité du récit sans cesse bousculée, perception perturbée des personnages très bien rendue dans les cadrages, les couleurs. Prédominance des bruits de la rue sur les dialogues, impression que les personnages volent au-dessus de la réalité, que l'absurde fait partie de leur quotidien. Et au final, un film insolite, étrange, avec quelques bonnes choses, des scènes hors du temps (les petits vieux alignés dans leurs rocking-chairs, la touchante histoire de la danseuse...). La fin est un pur délire onirique, avec un soupçon de Kusturica, une pincée d'Almodovar... On reprochera simplement au résultat de n'être pas très bien dosé.
Mcinema.com (Stéphanie Thonnet)
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99 Francs 99 Francs France 2007 Comédie 100 min.

507 
  Disponible 01 Français 01 AVI 07/01/2011
Jan Kounen Jean Dujardin (Octave), Jocelyn Quivrin (Charlie), Patrick Mille (Jeff), Vahina Giocante (Sophie), Elisa Tovati (Tamara), Nicolas Marié (Duler), Dominique Bettenfeld (Jean-Christian Gagnant), Antoine Basler (Marc Maronnier), Fosco Perinti (Giovanni), Dan Herzberg (Steve), Jan Kounen (Pyjaman / Le Spectateur De La Salle De Cinéma), Frédéric Beigbeder (Octave En Bad Trip), Arsène Mosca (Le Dealer), François Berléand (Le Comédien Dans La Pub Eram (Images D'Archives)), Grégory Ragot (Pubard 'La Ross'), Claude Petit (Le Président), David Clark (First Assistant Director), Cho Yongsou (Salaud #5), Niels Dubost (Père Groobad), Rodolphe Chabrier (Acteur), Dioucounda Koma (Salaud #2), Catherine Davenier (Mère Sophie), Cyril Lecomte (Acteur), Nicky Marbot (Cuistot), Olivier Rosenberg (Seb), Cendrine Orcier (Fabienne), Tristan Petitgirard (Cadre # 1 Gagnant), Anton Yakovlev (Salaud #4), Aurélie Boquien (Mère Groobad), Cécile Breccia (Mannequin Photo), Titouan Laporte (Enfant Gagnant), David Daouda (Acteur), Joachim Staaf (Salaud #3), Alexandra Ansidei (Christèle), Fabrice Abraham (Fabrice), Rachel Berger (La Stagiaire), Ana Bara (Maman Supermarché), Karine Fellous (Madame Gagnant), Diamilex Alexander (Christina), Cédric Barbereau (Cadre #2 Gagnant), Béruchet (Régisseur Plateau Photo), Christophe Hatey (Jeune Policier), Luis Martinez-Saiz (Acteur), Max Bennet (Acteur), Mathis Jamet (Acteur), Jean-Félix Cuny (Acteur), Philippe Lamendin (Acteur).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=60627.html
Octave est le maître du monde : il exerce la profession de rédacteur publicitaire. Il décide aujourd'hui ce que vous allez vouloir demain. Pour lui, ''l'homme est un produit comme les autres''. Octave travaille pour la plus grosse agence de pub du monde : Ross & Witchcraft, surnommée ''La Ross''. Il est couvert d'argent, de filles et de cocaïne. Pourtant, il doute.Deux événements vont bouleverser le cours de la vie d'Octave. Son histoire d'amour avec Sophie, la plus belle employée de l'agence, et une réunion chez Madone pour vendreun film de pub à ce géant du produit laitier. Le doué Octave déjante alors et décide de se rebeller contre le système qui l'a créé, en sabotant sa plus grande campagne.De Paris, où négocient les patrons d'agences, à Miami, où l'on tourne un spot sous antidépresseurs, de Saint-Germain-des-Prés à une île perdue d'Amérique Centrale, Octave parviendra-t-il à échapper à sa prison dorée ?
Note de la presse : 3/5
Note des spectateurs : 3/5 (Pour 8832 notes : 34 % de *****, 25 % de ****, 14 % de ***, 1 % de **, 25 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 1 231 520 entrées
N° de visa : 101080
Couleur
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français

Secrets de tournage :

L'adaptation d'un best-seller
99 F est l'adaptation du best-seller homonyme de Frédéric Beigbeder sorti en 2000 aux Editions Grasset et vendu à plus de 500 000 exemplaires. Si ce portrait sous acide du monde de la pub, inspiré de la propre expérience de l'auteur, est ensuite ressorti sous les titres de 14,99 euros puis de 6,20 euros, les producteurs du film ont préféré garder le titre original pour son adaptation cinématographique.

La seconde adaptation du roman
99 F est la seconde adaptation du roman de Frédéric Beigbeder. Le comédien Gilbert Ponté en avait déjà fait une version théatrale, en 2002 au théâtre parisien Trevise, dans laquelle il jouait seul sur scène.

Dujardin est Octave
Pour 99 F, c'est le très populaire acteur Jean Dujardin qui se glisse dans la peau du publicitaire Octave Parango. Lorsque le projet d'adaptation du roman 99 francs était entre les mains d'Antoine de Caunes, en 2003, c'est Edouard Baer qui était en lice pour incarner ce personnage pas comme les autres.

Dujardin : vous aller adorer le détester !
Pour Jan Kounen, Jean Dujardin représente le Octave Parango idéal dans le sens où il est capable de jouer un personnage que l'on adore détester. Le cinéaste précise : "Quand j'ai commencé à travailler sur le film, Alain Goldman m'a dit que j'étais libre par rapport au casting. Et dès que j'ai lu le scénario, j'ai pensé à Jean Dujardin. Pourquoi ? Je l'avais vu dans Brice de Nice et je trouvais qu'il avait une capacité extraordinaire à faire aimer un imbécile arrogant. Or il se trouve que dans 99 F, j'avais besoin de faire aimer un intelligent sensible arrogant, et ce après l'avoir d'abord rendu détestable ! Comme le dit Octave : "J'espère que vous me détesterez pour mieux détester l'époque qui m'a créé.""

Une satire... avec des bouts de comédie dedans
Jean Dujardin estime qu'"il fallait de vrais moments de comédies dans 99 F pour pouvoir dire des choses. Plus on est léger, plus on est second degré et plus on tape fort. Ça marche par contraste. C'était cette entente-là qu'il nous fallait trouver. Tout ça chapeauté par "Beig" (Frédéric Beigbeder)."

Jan Kounen, de "Blueberry" à "99 F"
C'est lors du tournage de Blueberry que le cinéaste Jan Kounen a entendu parler pour la première fois du projet 99 F. Il explique : "Je voyais abstraitement l'objet : un film enlevé et corrosif sur le monde de la pub. (...) C'est la lecture du bouquin qui m'a donné le désir de faire le film. Un film sur notre monde, sur la société de consommation. La partie artistique du film m'intéressait, car elle m'offrait l'opportunité d'expérimenter, d'être pleinement créatif par rapport à la matière. On me proposait en tant que cinéaste de faire quelque chose que je n'aurais pas fait de moi-même : aller dans un univers mental – alors que j'étais dans un univers contemplatif – et de changer de mode de fonctionnement."

Quand Beigbeder adoube Dujardin...
Frédéric Beigbeder, l'auteur du roman 99 francs est admiratif du travail effectué par Jean Dujardin sur le film. Il met notamment en avant la prise de risque de l'acteur en s'impliquant dans ce projet : Il faut remercier Jean d'avoir pris ce risque. Quand le film aura eu un grand succès, tout le monde trouvera ça logique, mais il a été très courageux de faire ici de l'humour méchant. Jusqu'ici, il pratiquait un humour reposant sur l'absurde, la naïveté, la parodie... Là, il inaugure un ton nouveau : il est cynique, arrogant, puissant, dangereux... C'est très intéressant. C'est un tournant pour lui. Il a eu raison de foncer, de ne pas avoir peur. C'est exceptionnel ce qu'il propose dans le film. Je trouve qu'il a des points communs avec Jean Yanne..."

Les références selon Dujardin
Jean Dujardin évoque les références de 99 F : "C'est un projet rare. Très rare. Comme références, toutes proportions gardées, il y a Fight Club, Trainspotting... Ça vaut le coup de se défoncer pendant 54 jours pour ça."

... et Jan Kounen
Pour Frédéric Beigbeder, 99 F est tout simplement "le meilleur film de Jan Kounen." Et de rajouter : "C'est très très spectaculaire, très visuel, très créatif. Et Jan va apparaître enfin comme le réalisateur de génie qu'il est. Il a réussi à s'approprier mon roman et à en faire une oeuvre intime, personnelle, en parfaite cohérence avec tous ses travaux précédents. Notamment ses documentaires, Darshan - l'étreinte et D'autres mondes. C'est vraiment ça puisque Octave cherche un autre monde."

Kounen / Giocante : deuxième
99 F marque la seconde collaboration du cinéaste Jan Kounen avec l'actrice Vahina Giocante, quatre ans après Blueberry.

L'ambition d'un producteur
Le producteur Alain Goldman explique ce qui l'a attiré dans le fait d'adapter le roman de Frédéric Beigbeder sur grand écran : "J'avais trouvé le livre génial. Il m'a beaucoup fait rire. Mais, au-delà de l'aspect chronique de la fin des années 90, ce livre m'intéressait parce qu'il traitait de la prise de conscience de la détérioration de l'environnement et du fait que la consommation n'est pas la finalité de l'être humain, qu'être est aussi important qu'avoir. Je me suis dit : voilà un sujet de film formidable, à la fois éphémère - parce que reposant sur la description d'une époque - et durable - ses préoccupations étant devenues prépondérantes dans le monde occidental d'aujourd'hui. (...) J'avais envie de prendre mon temps pour produire un film qui tente de durer, envie de façonner un objet cinématographique à part, une satire qui puisse peut-être nous faire prendre conscience qu'un certain nombre de dangers nous guettent. Je voulais un film un peu complexe, déjanté, et en même temps drôle... Un film qui ait du relief, accessible mais singulier."

Jan Kounen, finalement...
Pour adapter sur grand écran cette satire du monde de la pub, les noms d'Antoine de Caunes et de Mathieu Kassovitz ont d'abord été évoqués, tout comme celui de Frédéric Beigbeder lui-même, l'auteur du roman d'origine. C'est finalement Jan Kounen (Dobermann, Blueberry), réalisateur ayant lui même travaillé dans l'univers de la publicité, qui se charge de l'adaptation.

Le rôle de Beigbeder
Alors qu'il était pressenti pour adapter lui-même son ouvrage sur grand écran et se donner le rôle principal du film, Frédéric Beigbeder se contente finalement d'un contrôle artistique sur le script, le choix du réalisateur et des acteurs, et d'une petite apparition clin d'oeil au générique de 99 F. Habitué du cinéma, Frédéric Beigbeder a déjà fait des apparitions dans Tu vas rire mais je te quitte de Philippe Harel, Imposture de Patrick Bouchitey et Comme t'y es belle ! de Lisa Azuelos.

La pub à l'honneur
On peut voir la pub réalisée par Ridley Scott pour le Macintosh réalisé en 1984, et uniquement des Mac tout au long du film.

Antoine de Caunes et Edouard Baer pressentis.
En 2003, Antoine de Caunes était pressenti pour adapter le roman avec Edouard Baer dans le rôle d'Octave.
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Astérix et Obélix contre César Astérix et Obélix contre César France 1999 Comédie 109 min.

898 
  Disponible 01 Français 01 AVI 29/09/2016
Claude Zidi Christian Clavier, Gérard Depardieu, Roberto Benigni, Michel Galabru, Claude Piéplu, Daniel Prévost, Pierre Palmade, Laetitia Casta, Andréa Ferréol, Terry Jones, Michel Elias
http://www.premiere.fr/film/Astrix-et-Oblix-Au-service-de-Sa-Majest
50 avant Jesus Christ. César a soif de conquêtes. A la tête de ses glorieuses légions il décide d'envahir cette île située aux limites du monde connu, ce pays mystérieux appelé Brittania, la Bretagne. La victoire est rapide et totale. Enfin... presque. Un petit village Breton parvient à lui résister, mais ses forces faiblissent. Cordelia, la reine des Bretons, décide donc d’envoyer son plus fidèle officier, Jolitorax, chercher de l’aide en Gaule, auprès d’un autre petit village, connu pour son opiniâtre résistance aux Romains… Dans le village gaulois en question, Astérix et Obélix sont déjà bien occupés. Le chef leur a en effet confié son neveu Goudurix, une jeune tête à claques fraîchement débarquée de Lutèce, dont ils sont censés faire un homme. Et c'est loin d'être gagné. Quand Jolitorax arrive pour demander de l'aide, on décide de lui confier un tonneau de potion magique, et de le faire escorter par Astérix et Obélix, mais aussi Goudurix, car ce voyage semble une excellente occasion pour parfaire son éducation. Malheureusement, rien ne va se passer comme prévu...D’après les albums de René Goscinny et Albert Uderzo Astérix chez les Bretons et Astérix et les Normands - Existe en version 3D.
Après le catastrophique Astérix aux jeux Olympiques, les rênes de la franchise ont été confiées à Marc Missonnier et Olivier Delbosc (Fidélité Films), qui ont aussitôt mis dans la boucle Laurent Tirard, avec lequel ils avaient honorablement adapté Le Petit Nicolas. Dès les premières séquences, on comprend qu’un effort considérable a été fourni pour redonner à la saga ses bulles de noblesse : scénario fun et cohérent, dialogues ciselés, direction artistique irréprochable (stylisation aussi efficace que subtile)... Tirard s’emploie avec succès à détricoter tout ce qui a été fait dans l’épisode précédent, gigantesque entreprise marketing sans âme ni signature. Comme Alain Chabat avant lui, le réalisateur s’appuie sur une distribution homogène où le moindre second rôle est incarné par une pointure (Catherine Deneuve, Dany Boon) ou une vraie gueule de cinoche (Michel Crémadès, Jean-Michel Lahmi). Il trouve surtout en Édouard Baer l’Astérix que nous appelions de tous nos voeux : impertinent, rabat-joie, résolu. C’est la très bonne pioche du film, au même titre que Guillaume Gallienne en Jolitorax et Vincent Lacoste en Goudurix. Après Sur la piste du Marsupilami, voilà une nouvelle grosse production qui ne prend pas le spectateur pour un simple consommateur. Quelque chose a décidément changé dans la comédie française.
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Baby-Sittor The Pacifier USA 2004 Comédie 91 min.

352 
  Disponible 01 Français 01 AVI 19/05/2008
Adam Shankman Vin Diesel (Shane Wolfe), Brittany Snow (Zoe Plummer), Brad Garrett (L'Entraîneur), Morgan York (Lulu Plummer), Max Thieriot (Seth Plummer), Cade Courtley (Wyatt), Adam Shankman (Le Moniteur D'Auto-École), Lauren Graham (Principal Claire), Faith Ford (Julie), Jordan Allison (Kurt), Anne Fletcher (Liesel), Catherine Burdon (L'Enseignante).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=55106.html
Shane Wolfe, un soldat d'élite, se voit confier la protection des enfants d'un scientifique assassiné. Coincé entre les plus redoutables des tueurs et une ado rebelle, un jeune qui déprime, une fan de kung-fu de 8 ans, son petit frère de 3 ans et un bébé, Shane va devoir se battre d'une main et faire chauffer le biberon de l'autre !
Fiche technique :

Box Office France : 751 030 entrées
Couleur
Format du son : Dolby SR + Digital SR-D + DTS & SDDS
Format de projection : 2.35 : 1 Cinémascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : Anglais

Secrets de tournage :


L'acteur Vin Diesel est surtout connu pour ses rôles de personnages musclés, à l'image de l'agent Xander Cage dans le survitaminé xXx, ou, plus sobre, dans Un homme à part. Sans oublier le personnage de l'anti-héros nyctalope, alias Riddick, dans le dyptique Pitch Black / Les Chroniques de Riddick. Baby-sittor marque ainsi sa première incursion dans le registre de la comédie familiale. Il raconte : "Le scénario du film m'a plu parce qu'il m'offrait l'occasion de montrer autre chose au public. (...) Et ce film a été l'une des expériences les plus agréables que j'aie connues!".


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Big Movie Epic Movie USA 2007 Comédie 92 min.

510 
  Disponible 01 Français 01 AVI 07/01/2011
Jason Friedberg Kal Penn (Edward), Adam Campbell (Peter), Jennifer Coolidge (La Saleté Blanche De Gnarnia), Jayma Mays (Lucy), Faune Chambers (Susan), Crispin Glover (Willy), Héctor Jiménez (Monsieur Tumnus), Tony Cox (Bink), Fred Willard (Aslo), Darrell Hammond (Le Capitaine Jack Swallows), Kevin Hart (Le Moine Albinos), Carmen Electra (Mystique), Ryan De Quintal (Un Cameraman De Punk'D), Sabi Dorr (Le Forgeron), Monica Ford (Soeur Incarnation), Michelle Misty Lang (Une James Bond Girl), Arturo Gil (Oompa Loompa), Ricardo Gil (Oompa Loompa), Danny Jacobs (Borat), Lindsey Kraft (Malicia), Jill Latiano (Keira), Jim Piddock (Magneto), Rico Rodriguez (Chanchito), Scott L. Schwartz (Hagrid), Brooklyn Freed (Une James Bond Girl), Darko Belgrade (James Bond), Kevin Mcdonald (Harry Potter), Paul Zies (Acteur), David Carradine (Le Conservateur Du Musée), Crista Flanagan (Hermoine), Kahshanna Evans (Storm), George Alvarez (Ron), Danny Jacobson (Borat/pirate With Eye Patch), Tad Hilgenbrink (Cyclops), Jareb Dauplaise (Nacho Libre), Dana Seltzer (Hôtesse De L'Air), Dane Farwell (Dumbledore), David Lehre (Ashton Kutcher Look-Alike).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=124549.html
Il était une fois quatre orphelins à qui il allait arriver des problèmes. L'un d'eux avait été élevé par le conservateur du Louvres - où rôdait un assassin albinos, la seconde avait été traumatisée par l'attaque de serpents dans son avion, le troisième sortait juste d'une école de mutants et le dernier était un réfugié du Catch libre mexicain...Lorsque ensemble, ils visitent une chocolaterie, ils tombent sur une armoire enchantée qui leur ouvre le passage vers le fabuleux pays de Gnarnia (le G ne se prononce pas). Dans ces contrées merveilleuses, ils rencontrent un flamboyant pirate des îles, une bande d'étudiants en troisième année de magie et un lion majestueux aussi sage qu'obsédé. Tous vont unir leurs forces pour essayer de mettre une pâtée à la terrifiante Saleté Blanche. Dans ce cas précis, le fait que le mal triomphe serait-il vraiment une catastrophe ?
Note de la presse : 1/5
Note des spectateurs : 1/5 (Pour 2084 notes : 3 % de *****, 4 % de ****, 6 % de ***, 1 % de **, 85 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 252 689 entrées
N° de visa : 117241
Couleur
Format du son : Dolby SR + Dolby SR-DTS & SDDS
Format de projection : 1.85 : 1
Format de production : 35 mm
Tourné en : Anglais

Secrets de tournage :

Scary, Sexy et Big !
Jason Friedberg et Aaron Seltzer, deux des six auteurs de la série Scary Movie, qui ont depuis réalisé Sexy movie, vont ici encore plus loin dans la parodie. Le second explique : "Avant d'avoir l'idée de nous en moquer, nous avons adoré ces films. Ils nous ont inspirés ! Da Vinci code, , X-Men et bien d'autres sont devenus tellement célèbres que les tourner en ridicule en devient un plaisir. Les mélanger à une histoire inspirée d'un des plus grands succès pour enfants qui soient promettait beaucoup de bonheur..."

Objectif crédibilité !
Paul Schiff, le producteur de Big Movie, explique : "Notre principal souci sur ce projet était d'être crédibles en nous moquant de films énormes aux budgets astronomiques. Toutes les productions que nous tournons en dérision ont bénéficié de décors et d'effets spéciaux avec lesquels nous ne pouvions pas rivaliser et pourtant, il fallait que le public identifie clairement les lieux, les ambiances, les costumes et les trucages !" Rodney M. Liber, producteur éxécutif sur le projet, ajoute : "Chacune des superproductions que nous ridiculisons avait sa propre unité visuelle et son propre style. En les mélangeant toutes, nous nous retrouvions à gérer autant d'univers différents, qu'il fallait imbriquer dans un tout correspondant à notre vision. Nous mélangeons pas moins de vingt scénarios et tous les codes visuels qui vont avec !"

Parodies en série
Dans Big Movie, plusieurs blockbusters américains sont parodiés comme Le Monde de Narnia, Harry Potter, Charlie et la chocolaterie, Pirates des Caraïbes, Da Vinci code, X-Men, Superman Returns, Borat et même des émissions américaines comme Punk'D, émission de caméra cachée avec des stars animée par Ashton Kutcher, MTV Cribs ou encore Lazy Sunday.

Sur un air de comédie
Plusieurs acteurs qui ont déjà joué dans Sexy movie se retrouvent au générique de Big Movie : Adam Campbell était déjà le héros de Sexy movie, Faune Chambers apparaissait dans F.B.I. Fausses Blondes Infiltrées des frêres Wayans, Kal Penn est aussi le héros de Van Wilder : The Rise of Taj et on retrouve Jayma Mays, jeune comédienne déjà aperçue dans plusieurs séries comme Six pieds sous terre, Joey et Studio 60.

Le sens de l'auto-dérision
Dans Big Movie, deux acteurs jouent dans la parodie de leurs propres films. On pouvait déjà apercevoir Kal Penn en complice de Lex Luthor dans Superman Returns et Héctor Jiménez jouait le compagnon squelettique de Jack Black dans Super Nacho.
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Bottle Rocket Bottle Rocket USA 1996 Comédie 92 min.

885 
  Disponible 02 Anglais 01 AVI 03/09/2016
Wes Anderson Owen Wilson, Luke Wilson, Rob Lowe, Andrew Wilson, James Caan, Teddy Wilson, Janie Tooley, Lumi Cavazos
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=39496.html
A peine sortie de l'hôpital où il était traité pour dépression, Anthony rejoint son ami Dignan. Les deux hommes imaginent un plan de casse. Ils décident d'aller demander l'aide de Mr. Henry.
On retrouve dans cette œuvre de jeunesse de Wes Anderson son goût pour les excentriques socialement ineptes, son regard plein de bienveillance pour ses personnages et sa vision très "zen" des aléas de l'existence. Tous ces éléments font de Bottle Rockett une expérience cinématographique pleine d'authenticité et de charme. En revanche, sur le plan technique, ce premier long-métrage n'est pas aussi travaillé que ces successeurs et souffre d'un rythme placide qui ne plaira pas à tous les spectateurs. Cela n'en reste pas moins une comédie touchante, doublée d'une belle réflexion sur l'amour et l'amitié.
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Brooklyn Boogie Blue in the Face USA 1995 Comédie 85 min.

1127 
  Disponible 02 Anglais 02 MKV 14/08/2020
Wayne Wang Harvey Keitel (VF : Bernard-Pierre Donnadieu) : Auggie Wren
Victor Argo (VF : Michel Fortin) : Vinnie
Giancarlo Esposito (VF : Greg Germain) : Tommy Finelli
Lou Reed (VF : Michel Papineschi) : L'homme aux étranges lunettes
Mel Gorham : Violet
Jim Jarmusch : Bob
Roseanne Barr (VF : Monique Thierry) : Dot
Jared Harris : Jimmy Rose
Malik Yoba (VF : Emmanuel Jacomy) : Le vendeur de montres
Stephen Gevedon : Dennis
José Zúñiga : Jerry
Michael J. Fox (VF : Vincent Violette) : Pete Maloney
Peggy Gormley : Sue
Lily Tomlin : La mangeuse de gaufres
Madonna (VF : Marie-Christine Darah) : Le télégramme chantant
Mira Sorvino (VF : Rafaele Moutier) : La jeune femme volée
Keith David : Jackie Robinson
RuPaul : Le danseur dans la rue
Sharif Rashed : Le gamin voleur de sac
https://fr.wikipedia.org/wiki/Brooklyn_Boogie
Se situant dans la continuité immédiate de Smoke, Brooklyn Boogie n'en constitue pas véritablement la suite. Ce film se présente comme un défilé de personnages hauts en couleurs (et parfois très connus), à l'intérieur du débit de tabac tenu par Auggie Wren (voir Smoke). Tourné en quelques jours, il est cependant le résultat de plusieurs mois de montage, et reflète l'affection particulière de l'écrivain américain Paul Auster pour le quartier de Brooklyn et ses habitants.
Entre fiction et documentaire, Brooklyn Boogie est un hommage au plus grand quartier de New York. C'est aussi un film très drôle, grâce aux personnages loufoques qui vont et viennent dans le bureau de tabac d'Auggie, toujours brillamment interprété par Harvey Keitel. C'est un pur chef d'oeuvre, qui rend de bonne humeur et qu'il faut regarder détendu, en se passant de réflexion...
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Burn After Reading Burn After Reading USA 2008 Comédie 95 min.

444 
  Disponible 01 Français 01 AVI 24/12/2010
Joel Coen George Clooney (Harry Pfarrer), Brad Pitt (Chad Feldheimer), Frances Mcdormand (Linda Litzske), John Malkovich (Osbourne Cox), Tilda Swinton (Katie Cox), Richard Jenkins (Ted Treffon), Elizabeth Marvel (Sandy Pfarrer), David Rasche (L'Officier De La Cia), J.K. Simmons (Le Supérieur De La Cia), Olek Krupa (Krapotkin), Michael Countryman (Alan), J.R. Horne (L'Avocat Des Divorces), Hamilton Clancy (Peck), Armand Schultz (Olson), Pun Bandhu (Un Invité À La Fête), Karla Mosley (Une Invitée À La Fête), Jeffrey Demunn (Le Chirurgien Esthétique), Richard Poe (Le Client Du Cours De Stretching), Carmen M. Herlihy (La Cliente Qui S'Informe), Raul Aranas (Manolo), Judy Frank (La Secrétaire De L'Avocat), Sandor Tecsy (L'Escorte À L'Ambassade Russe), Yury Tsykun (L'Homme Âgé À L'Ambassade), Brian O'Neill (Hal), Matt Walton (Del), Lori Hammel (L'Animatrice De L'Émission Du Matin), Crystal Bock (Le Chargé De Relations Publiques), Patrick Boll (L'Homme De Sandy), Logan Kulick (Le Patient De 4 Ans), Dermot Mulroney (La Star De Coming Up Daisy), Jacqueline Wright (Monica), Lenny Venito (Acteur), Kevin Sussman (Acteur), David Huddleston (Acteur), Devin Rumer (Acteur), Bill Massof (Acteur), Eric Richardson (Acteur), Robert Prescott (Process Server), Tim Miller (Drunk Singer).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=122744.html
Osbourne Cox, analyste à la CIA, est convoqué à une réunion ultrasecrète au quartier général de l'Agence à Arlington, en Virginie. Malheureusement pour lui, il découvre rapidement l'objectif de cette réunion : il est renvoyé. Cox ne prend pas très bien la nouvelle. Il rentre chez lui à Georgetown pour écrire ses mémoires et noyer ses ennuis dans l'alcool - pas nécessairement dans cet ordre. Sa femme, Katie, est consternée, mais pas vraiment surprise. Elle a une liaison avec Harry Pfarrer, un marshal fédéral marié pour qui elle décide alors de quitter Cox.Quelque part dans une banlieue de Washington, à des années-lumière de là, Linda Litzke, employée au club de remise en forme Hardbodies Fitness, a du mal à se concentrer sur son travail. La seule chose qui l'intéresse, c'est l'opération de chirurgie esthétique d'ampleur qu'elle désire subir. Elle compte sur son collègue, Chad Feldheimer, pour faire son boulot à sa place. Linda est à peine consciente que le directeur de la salle de sport, Ted Treffon, est fou d'elle, même si elle rencontre d'autres hommes via Internet.Lorsqu'un CD contenant des informations destinées au livre de Cox tombe accidentellement entre les mains de Linda et Chad, tous deux décident de tirer parti de cette aubaine. Alors que Ted se fait du souci, persuadé que ''rien de bon ne sortira de tout ça'', les événements se précipitent et échappent bientôt à tout contrôle, occasionnant une série de rencontres aussi dangereuses qu'hilarantes...
Note de la presse : 4/5
Note des spectateurs : 3/5 (Pour 7188 notes : 22 % de *****, 26 % de ****, 25 % de ***, 2 % de **, 26 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 1 458 345 entrées
Couleur
Format du son : Dolby SR + Digital SR-D + DTS & SDDS
Format de projection : 1.85 : 1
Format de production : 35 mm
Tourné en : Anglais

Secrets de tournage :

En ouverture de la Mostra
Burn after reading a été choisi pour faire l'ouverture de la Mostra de Venise en 2008.

Clooney, triple idiot
C'est la troisième fois que George Clooney tourne sous la direction des frères Coen après O'Brother en 2000 et Intolérable cruauté en 2003. Ces trois comédies forment une trilogie, baptisée par les réalisateurs "Trilogie des idiots". En revanche, c'est la première fois que les Coen dirigent Brad Pitt, le complice de Clooney dans la saga Ocean's eleven, John Malkovich et Tilda Swinton. "L'idée de ce film est partie de notre envie d'écrire des rôles différents pour des acteurs et actrices que nous connaissions bien", note Joel Coen. Nous pensions que ce serait amusant de confronter George Clooney, Richard Jenkins, Frances McDormand et Brad Pitt. Le film marque aussi leur collaboration avec Jenkins, et leur septième avec McDormand, la compagne de Joel Coen.

Après l'Oscar
Dans la filmographie des Coen, le délirant Burn after reading succède au très noir No Country for Old Men, Oscar du Meilleur film en 2008. Mais les deux projets ont en fait été développés parallèlement. "Nous avons écrit le script de Burn after reading à peu près au moment où nous étions en train de travailler sur l'adaptation de No country for old men", précise Joel Coen.

T'as le look, coco !
La tenue vestimentaire a été déterminante pour que les comédiens s'emparent de leur personnage. "Le défi était de taille : il fallait donner à George Clooney et Brad Pitt l'allure de types ordinaires ! ", se souvient la costumière Mary Zophres. Clooney lui a demandé s'il pouvait porter une chaîne en or. "A partir de cet accessoire", note-t-il, "tout s'est mis en place de façon très naturelle. Je savais très exactement à quoi devait ressembler ce type. Le pantalon bien haut sur la taille, un peu ringue.... J'avais le sentiment d'être vraiment loufoque (...) Mais quand j'ai vu Brad Pitt se balader en short de lycra moulant, j'ai su que j'étais dans le ton !" A porpos de ce dernier, la costumière souligne : "Lyn Quiyou [chef coiffeuse] lui a créé une coiffure avec les cheveux tout droits sur la tête et une horrible bande blonde au milieu. Cette coiffure fait beaucoup pour son personnage. Tout comme sa tenue de sport." Choisir le costume que lui fait porter Linda a été plus délicat : "Même un costume bon marché rend bien sur Brad. Nous avons donc dû lui faire un costume spécialement mal coupé, qui tombe mal, avec une "coupe spéciale cadre", c'est-à-dire un costume taillé pour un homme corpulent. Nous avons ajouté une cravate de laine très laide que nous avons elle aussi créée tout spécialement." Enfin, la peruque de Frances McDormand est inspirée de coiffures que l'on a pu voir à Washington au moment de l'affaire Monica Lewinsky...

Brad Pitre et George Clowney
"Les personnages de Burn after reading sont des andouilles, mais des andouilles sympas. Nous avons demandé à nos acteurs de réveiller l'andouille qui sommeillait en eux", expliquent les réalisateurs. " Le nouveau Brad Pitt avoue : "Je ne m'attendais pas à ce que mon personnage soit un abruti au crâne vide, machouilleur de chewing-gum, buveur de Gatorade et accro à l'iPod. C'est un idiot total... mais il a bon coeur. Je considère donc ce rôle comme un tremplin pour ma carrrière !" Clooney note de son côté : Malgré le contexte de Washington, ce film est d'abord l'histoire de gens remarquablement bêtes qui font des choses stupides impliquant, entre autres, le sexe. Il ajoute, à propos de son personnage : "Les Coen inventent toujours chez mes personnages quelque chose qui les obsède. Dans O'Brother, c'étaient les cheveux. Dans Intolérable cruauté, c'étaient les dents, pour Burn after reading, c'était... vous le verrez bien !" >

Les lieux du film
Burn after reading a été majoritairement tourné dans la région de New York, car les réalisateurs souhaitaient rester près de chez eux et de leurs familles, mais aussi parce que George Clooney travaillait sur un autre projet aux environs de New York. C'est à Paramus, dans le New Jersey, que les décorateurs ont trouvé le bâtiment abandonné et vide qui allait devenir le centre de Fitness. Celui-ci était si ressemblant que des habitants de Paramus sont venus demander une inscription au club....

Des réalisateurs modèles
Acteur mais aussi réalisateur, George Clooney parle de l'influence qu'exercent sur lui les frères Coen :"Je m'efforce toujours d'instaurer sur les plateaux des films que je réalise le même fonctionnement qu'Ethan et Joel sur les leurs. Leur style est tout simplement le meilleur et le plus agréable (...) J'ai appris d'eux à utiliser les storyboards, les prévisualisations des plans, et à distribuer les pages qui concernent la journée de tournage à tout le monde sur le plateau. J'ai même engagé leur storyboarder, Todd Anderson, sur les films que j'ai réalisés."

Comédie et espionnage
Ethan Coen précise : "S'il faut donner à ce film une étiquette, on peut dire que c'est une comédie. Nous en avons déjà fait plusieurs. Mais l'univers de Washington, des espions et des intrigues... tout ça, c'est nouveau pour nous." Son frère ajoute cependant : "Il y a bien longtemps, nous avons réalisé notre propre adaptation en super 8 du livre d'Allen Drury Advise and content [adapté par Otto Preminger dans Tempête à Washington). C'a été la dernière fois que nous avons tenté une exploration des arcanes de l'espionnage et de la politique..."

Agent trouble
Le titre du film rappelle celui d'un ouvrage de mémoires rédigé par un ancien directeur de la CIA, Stansfield Turner, Burn Before Reading: Presidents, CIA Directors, and Secret Intelligence. Mais, même si le héros de Burn after reading est un agent de la CIA qui travaille à l'écriture d'un livre de souvenirs, cette comédie n'est nullement une adaptation de l'ouvrage de Stansfield.

Deakins décline
Depuis Barton Fink, Roger Deakins a signé la photographie de tous les films des Coen. Mais pour Burn after reading, les réalisateurs ont dû faire appel à un autre directeur photo, Emmanuel Lubezki (Sleepy Hollow, la légende du cavalier sans tête, Les Fils de l'homme) car Deakins s'était engagé sur d'autres projets. On retrouve au générique du film de nombreux autres collaborateurs habituels des cinéastes, comme le compositeur Carter Burwell ou Mary Zophres.

Supercherie (1)
Le montage du film est signé Roderick Jaynes : il s'agit en fait d'un pseudonyme qu'utilisent fréquemment Joel et Ethan Coen. La supercherie se décline également sur le dossier de presse du film, puisque une (fausse) biographie de ce Roderick Jaynes a été rédigée dans cette brochure destinée au journalistes. On y apprend que ce technicien, qui réside dans le Sussex "avec son chien Otto", est particulièrement expérimenté puisqu'il a"entamé sa carrière au département montage des studios de Sheppertond ans les années 30. Il a travaillé sur quelques-uns des films britanniques les plus marginaux des années 50 et 60." On y découvre par ailleurs qu'il est "réputé dans le milieu du cinéma pour son style vestimentaire impeccable" et qu'il est "le plus grand collectionneur au monde de nus de Margaret Thatcher -dont la plupart ont été dessinés d'après nature."

Supercherie (2)
On aperçoit dans Burn after reading l'affiche d'un faux film intitulé Coming up Daisy, présenté comme étant une adaptation d'un roman de Cormac McCarthy (tout comme No Country for Old Men...), réalisée par Sam Raimi, avec au casting Claire Danes et Dermot Mulroney.

Amants/ennemis
Après avoir été la rivale de George Clooney dans Michael Clayton (rôle qui lui valut l'Oscar du Meilleur secônd rôle en 2008), Tilda Swinton incarne cette fois sa maîtresse.

L'âme de Saul
L'affiche stylisée de Burn after reading est un hommage évident à Saul Bass, grand graphiste américain décédé en 1996, célèbre pour la création de génériques, mais aussi pour la conception d'affiches de films, parmi lesquelles celles de Sueurs froides, L'Homme au bras d'or ou West Side Story.
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Créateur (le) Créateur (le) France 1999 Comédie 92 min.

537 
  Disponible 01 Français 01 AVI 07/01/2011
Albert Dupontel Albert Dupontel (Darius), Philippe Uchan (Victor), Michel Vuillermoz (Simon), Claude Perron (Chloé Duval), Nicolas Marié (Pierre), Patrick Ligardes (Gildas), Dominique Bettenfeld (Jésus), Terry Jones (Dieu), Michel Fau (Nicolas), Xavier Tchili (Mietek), Paul Le Person (Le Floch), Emmanuelle Bougerol (La Voisine), Jean-Noël Brouté (Le Coiffeur De Chloé), Isabelle Candelier (La Journaliste), Violette Palcossian (La Barmaid), Frédéric Constant (Le Voisin En Colère), Laëtitia Lacroix (Angélique), Marie Daëms (Odette).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=19527.html
Auteur à succès, Darius voit des affiches annonçant sa nouvelle pièce. Soudain pris de panique, il se rappelle qu'il a oublié de l'écrire...
Note de la presse : 3/5
Note des spectateurs : 3/5 (Pour 880 notes : 51 % de *****, 20 % de ****, 13 % de ***, 2 % de **, 15 % de *)

Fiche technique :

Couleur
Format du son : Dolby SR
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français

Secrets de tournage :

Albert Dupontel, réalisateur et comédien.
Le Créateur est le second long métrage réalisé par Albert Dupontel, après Bernie (1996).Elève d'Antoine Vitez à l'Ecole du Théâtre National de Chaillot, Albert Dupontel a tenu différents rôles au cinéma. On a pu le voir dans La bande des quatre (Jacques Rivette), Once More (Paul Vecchiali), Chacun pour toi (Jean-Michel Ribes), Un héros très discret (Jacques Audiard), Serial Lover (James Huth), La maladie de Sachs (Michel Deville).

Albert Dupontel, à propos de Bernie et du Créateur :
"(...) je ne sais pas si Bernie est ce que je sais faire. A l'époque, ça correspondait à un état d'esprit, une envie. Le Créateur en est une autre, mais il y a néanmoins un point commun entre ces deux films, c'est l'envie de parler de choses dramatiques de façon "farcesque" et burlesque. Comme Le Créateur est moins rattaché à une réalité sociale que Bernie, il paraît plus personnel. En fait, il est rattaché à une angoisse collective qui est celle de la création. L'autre point commun à ces deux films : Bernie et Darius sont deux personnages qui se battent contre la Mort ; ils se débattent contre l'inévitable. La vie est une course contre la Mort et ce n'est pas le meilleur qui gagne..." (extrait du dossier de presse).

Jean-Claude Thibaut, directeur de la photographie, à propos de son travail avec Albert Dupontel :
"Il voulait trouver un équivalent visuel à l'idée de Création. Ce qui signifiait pour lui quelque chose de dramatique, de dense, de sombre. Il ne souhaitait pas que le film soit éclairé comme une comédie légère. Nous nous sommes inspirés des tableaux d'un peintre danois, Hammershoï qui sont d'une intensité à la fois douce et dure. Ce que voulait Albert, c'est une image granuleuse mais qui laisse sa part au grand spectacle, d'où l'emploi du scope. Il est rare de pouvoir faire en France une comédie éclairée de manière assez sombre. Si Albert m'a laissé libre choix au niveau des couleurs, nous nous sommes tenus à son découpage qui était constitué d'un pavé deux fois gros comme le scénario et que nous avons appliqué à la lettre."

Un montage plus long que prévu...
Initialement, le montage ne devait durer que quatre mois. Trois mois supplémentaires ont été nécesaires. Scott Stevenson, chef monteur, en donne la raison :"Parce que Albert a décidé, ce en quoi je l'ai soutenu à 100 %, de se donner le temps de chercher les moyens de perfectionner son film, de remettre en question des choses qui avaient été tournées et ne pas se contenter de ce qui était déjà en boîte. Le film est le résultat d'un travail d'équilibriste entre les questions de fond, le traitement et l'humour pur d'Albert. Il fallait que les morceaux choisis collent artistiquement et aussi du point de vue de la longueur, qu'ils se calent sur les images tournées. Il a donc fallu laisser beaucoup de temps aux musiciens."

Terry Jones dans le rôle de Dieu
C'est le metteur en scène des "Monty Python", Terry Jones, qui interprète le rôle de Dieu.Albert Dupontel l'a rencontré par l'intermédiaire de Noëlle Deschamps qui s'occupe d'une association d'aide à l'écriture de scénario, "Equinoxe".
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Deux en un Stuck on You USA 2003 Comédie 118 min.

1309 
  Disponible 01 Français 02 MKV 11/02/2022
Bobby Farrelly, Peter Farrelly Matt Damon, Greg Kinnear, Meryl Streep, Eva Mendes, Jessica Cauffiel, Jesse Ventura, Jay Leno, Jack Nicholson
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=42951.html
Bob et Walt Tenor sont deux frères siamois. Loin d'être un malheur, cette situation leur vaut un succès inespéré dans leur petite bourgade. Mais Walt rêve de faire du cinéma. Malgré sa réticence, Bob accepte.
Arrivé à Hollywood, Walt décroche son premier rôle mais dans un film porno... La diva Cher les engage dans sa nouvelle série. Alors qu'elle espérait torpiller le show pour se libérer de son contrat, l'émission fait un tabac...
Après trois ans de chat sur internet, Bob va rencontrer sa May qui ignore tout de la situation. Les deux frères sont confrontés à une décision qui changera leur vie à jamais...
Avec Deux en un, les Farrelly se convertissent à la social-démocratie de la différence, au régressif sympa, continuant de proposer leurs anomalies à la sphère conventionnelle, mais n'insistant pas devant un refus.
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DieuMerci ! DieuMerci ! France 2015 Comédie 95 min.

881 
  Disponible 01 Français 01 AVI 19/08/2016
Lucien Jean-Baptiste Lucien Jean-Baptiste, Baptiste Lecaplain, Delphine Théodore, Olivier Sitruk, Firmine Richard, Michel Jonasz, Jean-François Balmer, Edouard Montoute
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=235845.html
À sa sortie de prison, Dieumerci, 44 ans, décide de changer de vie et de suivre son rêve : devenir comédien. Pour y arriver, il s’inscrit à des cours de théâtre qu'il finance par des missions d'intérim. Mais il n'est pas au bout de ses peines. Son binôme Clément, 22 ans, lui est opposé en tout. Dieumerci va devoir composer avec ce petit "emmerdeur". Il l’accueille dans sa vie précaire faite d'une modeste chambre d'hôtel et de chantiers. Au fil des galères et des répétitions, nos deux héros vont apprendre à se connaître et s’épauler pour tenter d'atteindre l'inaccessible étoile.
On va être gentil avec cette comédie dramatique de l'auteur de La Première Etoile. Car Lucien Jean-Baptiste met tout son coeur dans cette histoire, très autobiographique, d'un homme frappé par le pire des drames qui réalise son rêve : devenir comédien... Comment un Black et un petit bourge (Baptiste Lecaplain, très bien ) s'agacent, s'entraident pour mieux jouer ensemble... Roméo et Juliette ! Ce film de potes témoigne joliment, en creux, de la difficulté à être un acteur noir en France, de la vie harassante des ouvriers intérimaires et de l'ambiance pas piquée des vers dans les hôtels sans étoile de la Goutte-d'Or. Attachant... — Guillemette Odicino
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Donne-Moi Ta Main Leap Year USA 2009 Comédie 95 min.

542 
  Disponible 01 Français 01 AVI 07/01/2011
Anand Tucker Amy Adams (Anna), Matthew Goode (Declan), Adam Scott (Jeremy), John Lithgow (Jack Brady), Noel O (Seamus), Tony Rohr (Frank), Pat Laffan (Donal), Alan Devlin (Joe), Ian Mcelhinney (Le Prêtre), Dominique Mcelligott (La Mariée), Mark O'Regan (Le Capitaine), Maggie Mccarthy (Eileen), Peter O'Meara (Ron), Macdara Ó Fatharta (Le Père Malone), Kaitlin Olson (Libby), Liza Ross (Edith), Marcia Warren (Adele), Michael J. Reynolds (Jerome), Ben Caplan (L'Agent Immobilier), Catherine Walker (Kaleigh), Michael Fitzgerald (Fergus), Brian Milligan (Bobbo), Flaminia Cinque (Carla), Vincenzo Nicoli (Stefano), John Burke (Acteur), Martin Sherman (Acteur), Declan Mills (Acteur), Annika Hammerton (Actrice).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=139966.html
Anna habite Boston avec son petit ami Jeremy. Tout lui réussit. Il ne lui manque plus qu’une seule chose : une bague de fiançailles… Lassée d’attendre la demande, elle décide de s’envoler pour l’Irlande afin de retrouver Jeremy et le demander en mariage le 29 février comme l’autorise une tradition locale. Mais son avion est détourné et il va lui falloir traverser tout le pays. Son voyage sera mouvementé et une rencontre va bouleverser son projet…
Note de la presse : 2/5
Note des spectateurs : 3/5 (Pour 234 notes : 35 % de *****, 22 % de ****, 14 % de ***, 14 % de **, 16 % de *)

Fiche technique :

Couleur
Format du son : Dolby SR + Digital SR-D + DTS & SDDS
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : Anglais

Secrets de tournage :

Comment tout a commencé...
Deborah Kaplan explique comment lui est venue l'idée d'écrire un scénario centré sur cette célèbre tradition irlandaise, qui veut que ce soit la femme qui demande la main de son petit ami à cette date du 29 février : "Je consultais un site d’informations, nous étions le 29 février, et je tombe sur ce titre : "Jour de l’année bissextile : les Irlandaises font leur demande en mariage." J’ai demandé à Harry : "Ça ne te fait pas penser à un film ?" Nous avons laissé nos travaux en plan et en l’espace de deux semaines, nous tenions les grandes lignes de notre histoire. Deux semaines plus tard, nous la vendions à Spyglass. Nous avons ensuite écrit le scénario très rapidement, et Amy s’est jointe au projet. Tout est allé très vite", se remémore Deborah Kaplan.

Et de 6 !
Anand Tucker réalise, avec Donne-moi ta main, son sixième long-métrage après The Red Riding Trilogy - 1983, le troisième volet de la célèbre trilogie centrée sur la corruption au nord de l'Angleterre, sorti en salles début 2010.

Repères Matthew Goode
Matthew Goode, incarnant le personnage principal du film, est un acteur britannique, qui a récemment interprété l'amant défunt de Colin Firth dans A Single Man. En 2005, il donnait la réplique à Jonathan Rhys-Meyers et Scarlett Johansson dans Match Point, le film culte de Woody Allen.

Une collaboration de longue date
Les scénaristes Deborah Kaplan et Harry Elfont sont habitués à collaborer ensemble sur des scénarios de comédies ou de comédies romantiques, comme par exemple pour Le Témoin amoureux (2008) ou Famille à louer (2004).

Le choix Goode
Le producteur Gary Barber revient sur le choix Matthew Goode pour incarner cet irlandais aux manières grossières mais avec une personnalité généreuse, dont Anna (Amy Adams) va petit à petit tomber amoureuse : "Matthew s’est imposé car nous l’avions fait jouer dans The Lookout, dans lequel il avait prouvé la diversité de son talent. Nous l’avions également vu dans Match Point, où il incarnait son personnage romantique à la perfection. Nous savions qu’il collerait au rôle, fort de son talent pour le drame et de son don pour la comédie. Il est bel homme, avec un petit air de voyou qui sied parfaitement au film.", explique-t-il.

Le compositeur
C'est la première fois que le metteur en scène Anand Tucker ne collabore pas avec Barrington Pheloung, son compositeur fétiche, qui a ainsi été remplacé par Randy Edelman, à qui l'on doit, notamment, les musiques de plusieurs comédies américaines, telles Beethoven, The Mask, Six jours sept nuits, etc. Il est aussi connu pour avoir composé la musique de la célèbre série MacGyver.

L'Irlande, un personnage...
Donne-moi ta main, centré sur une héroïne perdue dans le fin fond de l'Irlande, a principalement été tourné en décors extérieurs, contribuant ainsi à faire de ce pays un personnage à part entière du film, un lieu propice au rapprochement des deux protagonistes principaux : "C’est un pays qui, s’il n’est pas coupé du monde moderne, offre de nombreuses occasions de se perdre. On peut y suivre de longues routes sans croiser un seul restaurant, une seule station service. L’isolement étant à l’origine du rapprochement de nos deux personnages, il nous fallait, dans un souci de crédibilité, nous assurer qu’ils ne pourraient même pas se faire prendre en stop. Anna et Declan étaient forcés d’évoluer ensemble", note le producteur Jake Weiner.

Un tueur en série au casting !
A noter la présence du comédien John Lithgow, qui a récemment interprété le grand méchant dans la saison 4 Dexter.

Infos diverses
Le film a été tourné en Irlande, pour un budget de 19 millions de dollars. Il en a déjà rapporté environ 25 aux Etats-Unis, depuis sa sortie qui a eu lieu début mars 2010.
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Fauteuils D'Orchestre Fauteuils D'Orchestre France 2005 Comédie 106 min.

520 
  Disponible 01 Français 01 AVI 07/01/2011
Danièle Thompson Cécile De France (Jessica), Albert Dupontel (Jean-François Lefort), Valérie Lemercier (Catherine Versen), Claude Brasseur (Jacques Grumberg), Suzanne Flon (La Grand-Mère De Jessica), Laura Morante (Valentine), Christopher Thompson (Frédéric Grumberg), Dani (Claudie), Guillaume Gallienne (Pascal), Sydney Pollack (Un Metteur En Scène), Annelise Hesme (Valérie), François Rollin (Marcel), Daniel Benoin (Daniel Bercoff), Francoise Lépine (Magali Garrel), Michel Vuillermoz (Félix), Christian Hecq (Grégoire), Julia Molkhou (Margot), Laurent Mouton (Serge), Marc Roufiol (Claude Mercier), Eve Ruggiéri (Eve Ruggieri), Sabrina Ouazani (Rachida).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=59645.html
Une actrice populaire mais rêvant de cinéma intimiste, un pianiste surdoué qui rêve de jouer devant un public ignorant et naïf, un collectionneur qui vend en un soir toute l'oeuvre de sa vie, une jeune provinciale qui tente sa chance à Paris, car sa grand mère lui a dit : ''je n'avais pas les moyens de vivre dans le luxe, alors j'ai décidé d'y travailler.''
Tous ces personnages et leurs compagnons vont se croiser et se retrouver le temps d'une soirée au Café des Théâtres, où ils viendront soigner leur névrose devant un café ou un ''tartare frites''.
Note de la presse : 3/5
Note des spectateurs : 3/5 (Pour 3324 notes : 34 % de *****, 31 % de ****, 19 % de ***, 1 % de **, 15 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 1 968 438 entrées
N° de visa : 112 436
Couleur
Format du son : Dolby
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français

Secrets de tournage :

Dédié à Suzanne Flon
Suzanne Flon qui interprète la grand-mère de Jessica (Cécile de France) est décédée en juin 2005 peu après la fin du tournage à l'âge de 87 ans. Fauteuils d'orchestre lui est dédié.

En famille
Le scénario de Fauteuils d'Orchestre a été écrit par Danièle Thompson en collaboration avec son fils Christopher Thompson comme ses deux précédents long-métrages, La Bûche et Décalage horaire.

Une provinciale débarquée à Paris
Cécile de France incarne le rôle d'une jeune femme qui devient serveuse après avoir quitté Mâcon pour Paris. Elle est le fil conducteur entre les différents personnages de l'histoire. Une expérience qui rappelle à l'actrice belge ses débuts quand elle s'est installée dans la capitale : " Jessica ressemble un peu à ce que j'étais en débarquant à Paris. (...) On a soif d'apprendre. Jessica n'a pas encore ce visage fermé, ce masque, que les parisiens se forgent pour se protéger du stress de leur vie. Jessica est toute fraîche, disponible. Moi aussi, j'étais comme ça, et j'ai puisé dans ma mémoire émotive afin de retrouver cet état de confiance et presque d'insouciance."

Valérie Lemercier, la comédienne exaltée
Valérie Lemercier interprète une comédienne passionnée par sa profession. Jouant dans un soap la nuit, dans une pièce de Feydeau la journée, elle n'arrête jamais: "Danièle en a fait un personnage vraiment comique, c'était essentiel pour moi. C'est ce que je préfère. A travers Catherine, Danièle veut dire que rien n'est grave, et à travers ses films, elle aime à rendre la vie légère. Rien que pour ça, j'ai envie de l'embrasser."

Claude Brasseur et Christopher Thompson, le père et le fils
Claude Brasseur , le père et le fis entretiennent des relations conflictuelles. Ils n'arrivent pas à se comprendre. "Manifestement, entre eux, le dialogue n'a jamais existé et il est peut-être d'autant plus inexistant que la mère n'est plus là pour faire le lien. Pendant les quelques jours que durent le film, on s'aperçoit que si la manière de renouer est maladroite ou brutale, la crise qu'ils traversent est une sorte d'apaisement." explique Christopher Thompson, qui a écrit son propre personnage. Claude Brasseur est un collectionneur qui décide de vendre toutes ses oeuvres d'art. L'acteur a déjà collaboré dans La Boum avec Danièle Thompson, qui avait participé à l'écriture du scénario.

Albert Dupontel, le pianiste virtuose
Le personnage de Jean-François Lefort est celui d'un pianiste virtuose qui enchaîne les concerts mais qui souhaite une vie plus simple. Pour préparer ce rôle qu'Albert Dupontel a considéré comme une chance à saisir, l'acteur a travaillé en collaboration avec François-René Duchâble, un pianiste qui l'a coaché pendant toute la durée du tournage. Danièle Thompson s'est inspiré de la vie de ce pianiste pour composer le rôle de Jean François Lefort. Durant un mois, Albert Dupontel s'est exercé pour jouer ce qui correspond à deux lignes du concerto N° 5 de Beethoven. Il y a quelques plans dans le film où c'est lui qui joue.

Laura Morante, l'épouse du pianiste
Laura Morante est l'épouse du pianiste, planifie la vie professionnelle de son mari dans les moindres détails. Elle a du mal à comprendre le changement d'orientation de son époux qui aspire à changer de vie. En écrivant le rôle de Valentine, Danièle Thompson pensait à une actrice qui ressemblerait à Laura Morante qu'elle avait vu dans La Chambre du fils de Nanni Moretti. C'est finalement l'actrice italienne qui joue le personnage de Valentine.

Dani, la gardienne du théâtre
Dani incarne une gardienne de théâtre qui a passé toute sa vie dans l'ombre des artistes : " J'aime chez cette Claudie qu'on puisse toujours compter sur elle. C'est une femme qui ne porte aucun jugement sur les artistes. Elle est subjuguée par ce qu'ils font. elle eleur est reconnaissante du rêve et même, juste de les voir, ça peut lui suffire." Pour incarner le rôle de Claudie, Dani a accepté de se teindre les cheveux en roux à la demande de Danièle Thompson.

Sydney Pollack, le metteur en scène américain
Sydney Pollack et Danièle Thompson se sont rencontrés au Festival de Cannes de 1986. Depuis, ils sont restés amis. Dans Fauteuils d'orchestre, Sydney Pollack incarne un metteur en scène à la recherche d'une actrice française pouvant jouer le rôle de Simone de Beauvoir. Au début, la réalisatrice lui avait proposé de jouer son propre rôle mais le réalisateur désirait faire l'acteur pour le plaisir d'être quelqu'un d'autre. Ce n'est pas la première fois que Sydney Pollack incarne une personnalité du show business. Il avait déjà endossé le rôle d'un imprésario au côté de Dustin Hoffman dans Tootsie. Depuis, il est apparu également dans d'autres films réalisés par ses amis comme Maris et femmes de Woody Allen et Eyes wide shut de Stanley Kubrick. Valérie Lemercier, quand à elle avait obtenu un second rôle dans le film Sabrina réalisé par Sydney Pollack.

José Garcia indisponible
C'est José Garcia qui devait initialement interpréter le rôle du metteur en scène mais le comédien qui n'était pas disponible aux dates de tournage a été remplacé par Sydney Pollack.

Une réalisatrice parmi des réalisateurs.
La distribution de Fauteuils d'Orchestre compte quatre réalisateurs : Sydney Pollack, Albert Dupontel, Daniel Benoin et Valérie Lemercier. "Mais tous ont réussi à me le faire oublier" explique Danièle Thompson.

Un titre de Cali
La chanson du générique de fin, Je viens te chercher est interprétée par le chanteur Cali.
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Filles De Bonne Famille Uptown Girls USA 2002 Comédie 92 min.

233 
  Disponible 01 Français 01 AVI 13/03/2006
Boaz Yakin Brittany Murphy (Molly Gunn), Dakota Fanning (Ray Schleine), Heather Locklear (Roma Schleine), Marley Shelton (Ingrid), Donald Faison (Huey).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=45073.html
Molly Gunn, la fille d'une légende du rock décédée, passe ses journées à faire du shopping et ses nuits dans les discothèques. Mais lorsque son conseiller lui vole tout son héritage, elle est forcée de trouver un emploi et devient la nourrice de la jeune Ray Schleine, une petite fille riche et cynique. Au contact l'une de l'autre, Molly va alors apprendre les responsabilités tandis que Ray va apprendre ce que veut dire ''être un enfant''.
Note de la presse : 1/4 Note des spectateurs : 1/4

Fiche technique :

Couleur
Format de production : 35 mm

Secrets de tournage :

Changement de titre
Uptown girls s'intitulait au départ Molly Gunn en référence au nom du personnage féminin principal.

Piper Perabo pressentie
Piper Perabo a un temps été pressentie pour incarner le personnage de Molly Gunn.

Date et lieu de tournage
Le tournage débuta le 29 juin 2002 à New York. Pour ce faire, Boaz Yakin se désista du projet Batman beyond, basé sur la série télévisée animée.


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Grand Embouteillage (le) L'Ingorgo - Una Storia Impossibile Italie 1978 Comédie 113 min.

468 
  Disponible 01 Français 01 AVI 25/12/2010
Luigi Comencini Annie Girardot (Irène), Alberto Sordi (De Benedetti), Marcello Mastroianni (Marco), Fernando Rey (Carlo), Ángela Molina (Martina), Ugo Tognazzi (Le Professeur), Stefania Sandrelli (Teresa), Gérard Depardieu (Franco), Miou-Miou (Angela), Patrick Dewaere (Un Jeune Homme).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=1380.html
Les reactions de plusieurs automobilistes coinces dans un monstrueux embouteillage.

Note des spectateurs : 3/5 (Pour 28 notes : 38 % de *****, 8 % de ****, 38 % de ***, 0 % de **, 15 % de *)

Fiche technique :

Couleur
Format du son : Mono
Format de projection : 1.33 : 1
Format de production : 35 mm
Tourné en : Italien
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Grimsby - Agent trop spécial The Brothers Grimsby USA 2016 Comédie 84 min.

846 
  Disponible 01 Français 01 AVI 25/05/2016
Louis Leterrier Sacha Baron Cohen, Mark Strong, Isla Fisher, Rebel Wilson, Gabourey Sidibe, Penélope Cruz, Annabelle Wallis, Ian McShane
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=211078.html
Nobby Butcher n’a pas de boulot, mais cela ne l’empêche pas d’être heureux. Il a tout ce dont il peut rêver dans la vie : le foot, une petite amie géniale… et neuf gamins. Pour que son bonheur soit complet, il ne lui manque que son petit frère, Sebastian, dont il a été séparé quand ils étaient enfants. Après trente ans de recherches, Nobby retrouve finalement la trace de Sebastian à Londres. Il ignore que celui-ci est devenu le meilleur agent du MI6… Leurs retrouvailles tournent à la catastrophe, et voilà les deux frères en cavale. C’est alors qu’ils découvrent un complot visant à détruire le monde… Pour sauver l’humanité – et son frère – Nobby va devoir se lancer dans sa plus grande aventure. Pourra-t-il passer de l’état de bouffon niais à celui d’agent secret ultrasophistiqué sans faire trop de dégâts ?
Questions de cours : au mitan du film, dans quelle partie anatomique d'une femelle éléphant nos deux héros poursuivis en Afrique par des tueurs décident-ils de se réfugier ? Et quel organe de l'éléphant mâle a vocation à combler cette cavité, rendant tout à coup l'espace très confiné ? Bien sûr, vous avez réussi l'examen, et c'est ce qui fait le charme de Grimsby, agent trop spécial : se douter jusqu'où Sacha Baron Cohen pourrait aller dans le trash, le mauvais goût, le « comique des fluides ». Puis constater qu'il y va bel et bien, et plus loin encore.

On sait gré au créateur de Borat d'avoir abandonné les films-concepts (comme Brüno, sur la mode) et de revenir avec une modeste comédie d'espionnage, plus dans la veine d'Austin Powers (2 et 3) que de Kingsman. Il y joue un prolo bas du front, hooligan et chômeur, vivant à Grimsby, ville du nord de l'Angleterre, qui retrouve enfin son petit frère, devenu espion (Mark Strong, vu dans La Taupe, justement). On se fiche de la vague intrigue et du monde à sauver : ce qui compte, c'est l'orgie colossale de quiproquos insensés et de gags politiquement incorrects, comme ces faux Donald Trump et Harry Potter accidentellement atteints par le virus du sida... Bien sûr, on peut trouver tout cela choquant. Mais le fait est qu'on rit à gorge déployée devant cet acharnement à transgresser, régressif et libérateur. — Aurélien Ferenczi

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Habitants (les) De Noorderlingen ++ Autres 1992 Comédie 105 min.

1197 
  Disponible 05 Autres 02 MKV 30/03/2021
Alex Van Warmerdam Alex Van Warmerdam, Annet Malherbe, Leonard Lucieer, Jack Wouterse, Rudolf Lucieer, Loes Wouterson, Veerle Dobbelaere, Dary Some
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=13036.html
Une femme qui, sur les conseils d'une statue de Saint-François, se prive de nourriture pour plaire au Seigneur. Un enfant qui, fasciné par la guerre civile au Congo, se déguise en Noir et se fait appeler Lumumba. Un facteur bien indiscret, un garde-chasse myope et stérile, un boucher à l'appétit sexuel débordant qui ne manque pas d'imagination pour capturer ses proies. Voici quelques éléments d'une comédie des plus insolites sur la vie des habitants d'un lotissement perdu, dans le Nord de l'Europe.
Il y a de quoi s'émerveiller dans ce récit si farfelu, fourmillant d'idées saugrenues et qui en même temps ne cesse de nous renvoyer à nous-mêmes.
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Homme à la hauteur (un) Homme à la hauteur (un) France 2016 Comédie 99 min.

921 
  Disponible 01 Français 01 AVI 28/12/2016
Laurent Tirard Jean Dujardin (Alexandre), Virginie Efira (Diane), Cédric Kahn (Bruno), César Domboy (Benji), Manöelle Gaillard (Nicole), François-Dominique Blin (Sébastien), Stéphanie Papanian (Coralie), Edmonde Franchi (Monique)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=235380.html
Diane est une belle femme. Une très belle femme. Brillante avocate, elle a de l’humour et une forte personnalité. Et comme elle vient de mettre un terme à un mariage qui ne la rendait pas heureuse, la voilà enfin libre de rencontrer l’homme de sa vie. Le hasard n’existant pas, Diane reçoit le coup de fil d’un certain Alexandre, qui a retrouvé le portable qu’elle avait égaré. Très vite, quelque chose se passe lors de cette conversation téléphonique. Alexandre est courtois, drôle, visiblement cultivé... Diane est sous le charme. Un rendez-vous est rapidement fixé. Mais la rencontre ne se passe pas du tout comme prévu…
C'est son ex, Bruno, l'avocat séducteur, qui a les mots les plus directs et les plus indélicats : Diane, qui a été sa femme et reste son associée, « s'est chopé un nain riche... ». Explication : comme dans une comédie romantique, la jolie blonde a perdu son téléphone, et celui qui l'a retrouvé, à la troublante voix suave, lui a donné rendez-vous. Sauf que là, patatras, Blanche-Neige tombe sur Atchoum (ou l'équivalent) : Alexandre mesure 1,36 m, ses pieds ne touchent pas terre quand il se cale dans un fauteuil et, à l'inverse, son front ne dépasse que d'une poignée de millimètres du volant quand il conduit sa voiture. Un beau mec, puisqu'il a les traits de Jean Dujardin, ici architecte de renom, mais modèle réduit... Les situations burlesques et cruelles dans lesquelles Laurent Tirard (et son scénariste attitré Grégoire Vigneron) plonge ce couple en rodage sont souvent irrésistibles. Un exemple : un type vissé à son portable bouscule Dujardin, le fait tomber, continue sa conversation, se retourne : « Attends, j'ai renversé un enfant. Ah non, ce n'est pas un enfant... » Les effets spéciaux ajoutent à l'étran­geté, renversant les proportions, inventant un être singulier... « Ce n'est pas vraiment un nain, poursuit Bruno, un lilliputien, peut-être ? »

Peut-on tomber amoureux(se) d'une personne à ce point... différente ? C'est un sujet pour les frères Farrelly, qui l'ont à demi traité dans L'Amour extra-large, vantant la beauté intérieure de l'individu. Mais Laurent Tirard, qui a trouvé ce sujet dans un film argentin inédit en France (Corazón de León, en 2013), aime moins la co­médie dérangeante que la fable — à la Marcel Aymé, disons. Pas de sous-texte graveleux : si la taille finit par compter aux yeux de l'héroïne, ce n'est pas tant en elle-même qu'à cause du regard féroce des autres sur ces centimètres en moins. S'amorce, alors, une réflexion sur la différence, généreuse, mais parfois au bord de la mièvrerie. Quand il est farcesque, le film est drôle. Quand il est romantique, il est plus convenu. Les scènes où la question du handicap est abordée sérieusement sont intéressantes. Pourquoi ne sont-elles pas plus nombreuses ?

Un homme à la hauteur a pourtant deux atouts majeurs. D'abord l'interprétation du trio principal : face à Dujardin, très sobre, la blonde Virginie ­Efira possède un indéniable abattage comique — et quelque chose de direct, de franc qui est très attachant. Son ex est joué comme un irrésistible sale mec par le réalisateur Cédric Kahn. Ensuite, la mise en scène « ligne claire » de Laurent Tirard ne manque pas d'élégance, plutôt une rareté dans les comédies françaises. Un doute de fond subsiste : et si le « nain » Dujardin n'avait pas été riche, et donc ultra bien sapé, et sacrément généreux, l'héroïne l'aurait-elle seulement regardé, ce petit bonhomme ? — Aurélien Ferenczi
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Il est de retour Er ist wieder da ++ Autres 2015 Comédie 116 min.

831 
  Disponible 01 Français 01 AVI 28/04/2016
David Wnendt Oliver Masucci, Christoph Maria Herbst, Fabian Busch, Katja Riemann, Michael Kessler, Nina Proll, Franziska Wulf, Michael Ostrowski
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=225657.html
Adolf Hitler se réveille soixante-dix ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale dans un parc de Berlin à quelques pas du mémorial de l'Holocauste. Très rapidement, il décide de reprendre du service pour remettre ce pays dans le droit chemin…
La question n'est plus de savoir si l'on peut rire d'Adolf Hitler. Le débat a été tranché, tant que le regard demeure critique. «Le cinéma allemand peut aussi plaisanter sur lui», écrit Die Welt. «Attention, plaisanterie à moustache», avertit Der Spiegel. Si Er ist wieder da (Il est de retour en allemand) dérange par moment, c'est parce qu'il mélange fiction et réalité, à l'image de Borat, de l'humoriste Sacha Baron Cohen.

Adolf Hitler est filmé dans les rues de Berlin avec de vrais passants ou de vrais touristes qui, amusés et n'imaginant évidemment pas être en présence du «vrai Hitler», prennent des photos avec lui. Quel est le sens d'un «selfie avec Hitler?»,s'interroge Die Deutsche Welle.

L'acteur Oliver Masucci a raconté, dans une interview à Bild, son expérience d'apparaître en tant qu'Hitler dans la rue: «C'était incroyable, j'étais l'attraction.» D'autres scènes, comme celle filmée devant l'entrée du local du parti néo-nazi NPD, sont en revanche totalement mises en scène. Ce mélange déstabilise, selon les critiques allemands.

La mise en abyme se poursuit avec l'apparition d'une équipe de télévision qui voit dans cet Adolf Hitler un bon client médiatique. Elle lui offre une tribune télévisuelle. Comme si le danger, encore aujourd'hui, résidait dans le fait de ne pas prendre les idées d'extrême droite au sérieux.
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Kika Kika Espagne 1993 Comédie 114 min.

446 
  Disponible 03 Espagnol 01 AVI 24/12/2010
Pedro Almodóvar Veronica Forque (Kika), Victoria Abril (Andrea Caracortada), Peter Coyote (Nicholas), Rossy De Palma (Juana), Alex Casanovas (Ramón), Santiago Lajusticia (Pablo), Anabel Alonso (Amparo), Bibiana Fernández (Susana), Manuel Bandera (Chico Carretera), Charo Lopez (Rafaela), Francisca Caballero (Doña Paquita).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=9113.html
Galerie de personnages contradictoires dont Kika, naïve ingénue sans la moindre once d'orthodoxie est le personnage central.
Interdit aux moins de 12 ans


Note des spectateurs : 3/5 (Pour 289 notes : 10 % de *****, 28 % de ****, 31 % de ***, 3 % de **, 28 % de *)

Fiche technique :

Couleur
Format du son : Dolby
Format de projection : 1.85 : 1
Format de production : 35 mm
Tourné en : Espagnol
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Kinky Boots Kinky Boots UK 2005 Comédie 107 min.

317 
  Disponible 01 AVI 14/01/2007
Julian Jarrold Linda Bassett (Mel), Joel Edgerton (Charlie), Chiwetel Ejiofor (Lola), Sarah-Jane Potts (Lauren)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=108679.html
A la mort soudaine de son père, Charlie Price a fait ce qu'il a pu pour reprendre la petite entreprise familiale, une fabrique de chaussures, mais ce n'est pas vraiment son truc, et l'entreprise risque la faillite.

A Londres, il fait la connaissance de Lola, une drag queen, qui lui fait découvrir le monde de la mode et ses extravagances. Charlie en tire une idée révolutionnaire : faire des chaussures érotiques.

Encouragé par la dynamique Lauren, Charlie engage Lola afin d'imaginer des chaussures sensuelles pour femmes désirant séduire.
A la fabrique, ce projet qui piétine les traditions est accueilli avec réticence, et Lola n'est pas la bienvenue. Pourtant, malgré la fronde et les reproches de sa petite amie, Nicola, Charlie tient bon et avance avec Lola.
Dans quelques semaines se tiendra le salon de Milan. Un succès pourrait remettre la fabrique à flot...
Fiche technique :

Couleur
Format de production : 35 mm
Tourné en : Anglais

Secrets de tournage :

Cette comédie s'inspire d'une histoire vraie, celle d'un patron d'une fabrique de chaussures dans le Northamptonshire qui fit preuve d'ingéniosité pour relancer l'activité de son entreprise en mettant sur le marché des chaussures érotiques d'abord destinées à des travestis.


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Nouvelles aventures d'Aladin (les) Nouvelles aventures d'Aladin (les) France 2014 Comédie 107 min.

792 
  Disponible 01 Français 01 AVI 10/02/2016
Arthur Benzaquen Kev Adams, Jean-Paul Rouve, Vanessa Guide, William Lebghil, Audrey Lamy, Arthur Benzaquen, Eric Judor, Michel Blanc
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=228897.html
À la veille de Noël, Sam et son meilleur pote Khalid se déguisent en Père-Noël afin de dérober tout ce qu’ils peuvent aux Galeries Lafayette. Mais Sam est rapidement coincé par des enfants et doit leur raconter une histoire... l’histoire d’Aladin... enfin Sa version. Dans la peau d’Aladin, Sam commence alors un voyage au coeur de Bagdad, ville aux mille et une richesses... Hélas derrière le folklore, le peuple subit la tyrannie du terrible Vizir connu pour sa férocité et son haleine douteuse. Aladin le jeune voleur, aidé de son Génie, pourra-t il déjouer les plans diaboliques du Vizir, sauver Khalid et conquérir le coeur de la Princesse Shallia ? En fait oui, mais on ne va pas vous mentir, ça ne va pas être facile !
Un vizir (Jean-Paul Rouve) qui veut être calife à la place du calife (Michel Blanc). Une princesse canon (Vanessa Guide) qui se languit, au côté de sa servante (Audrey Lamy). Un petit voleur à la tire nommé Aladin (Kev Adams) qu'un génie facétieux (Eric Judor) va métamorphoser en prince charmant plein aux as, tels sont les ingrédients de ce couscous cinématographique qui va faire le bonheur des 12-15 ans, cibles évidentes de ce sympathique blockbuster à la française.
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Oss 117, Le Caire Nid D'Espions Oss 117, Le Caire Nid D'Espions France 2005 Comédie 99 min.

338 
  Disponible 01 AVI 08/07/2007
Michel Hazanavicius Jean Dujardin (Hubert Bonisseur De La Bath, Oss 117), Bérénice Bejo (Larmina El Akmar Betouche), Aure Atika (La Princesse Al Tarouk), Philippe Lefebvre (Jack), Constantin Alexandrov (Setine), Said Amadis (Le Porte-Parole Égyptien), Laurent Bateau (Gardenborough), Claude Brosset (Armand Lesignac), François Damiens (Raymond Pelletier), Youssef Hamid (Imam), Khalid Maadour (Le Suiveur), Arsène Mosca (Loktar), Abdallah Moundy (Slimane), Eric Prat (Plantieux), Richard Sammel (Moeller).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=61099.html
Égypte, 1955, le Caire est un véritable nid d'espions.Tout le monde se méfie de tout le monde, tout le monde complote contre tout le monde : Anglais, Français, Soviétiques, la famille du Roi déchu Farouk qui veut retrouver son trône, les Aigles de Kheops, secte religieuse qui veut prendre le pouvoir. Le Président de la République Française, Monsieur René Coty, envoie son arme maîtresse mettre de l'ordre dans cette pétaudière au bord du chaos : Hubert Bonisseur de la Bath, dit OSS 117.
Note de la presse : 3/4 Note des spectateurs : 3/4 (1127 critiques : 432 ****, 322 ***, 164 **, 111 *, 98 °)

Fiche technique :

Budget : 14 090 000 euros
Box Office France : 2 295 169 entrées
N° de visa : 113138
Couleur
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français

Secrets de tournage :

Une oeuvre d'espionnage culte
OSS 117, Le Caire nid d'espions est adapté des romans d'espionnage OSS 117 écrits par Jean Bruce, parus entre 1949 et 1963.

Le 8e OSS sur grand écran... mais très différent !
OSS 117, Le Caire nid d'espions marque la huitième apparition de l'agent OSS 117 sur grand écran, après OSS 117 n'est pas mort (1956), OSS 117 se déchaîne (1963), Banco à Bangkok pour OSS 117 (1964), Furia à Bahia pour OSS 117 (1965), Atout coeur à Tokyo pour OSS 117 (1966), Pas de roses pour OSS 117 (1968) et OSS 117 prend des vacances (1970). Différence notable, les sept premiers films adoptaient un ton tout à fait classique de film d'espionnage, alors que le film emmené par Jean Dujardin est ouvertement parodique.

Décaler une série B très 50's
L'idée d'OSS 117, Le Caire nid d'espions est venue du producteur Nicolas Altmeyer, producteur du film avec son frère Altmayer. Il se souvient : Tout a commencé par la découverte de quelques vieux romans "OSS 117" dans la bibliothèque de nos parents. Les couvertures aux dessins stylisés très colorés, ces scènes d'action un peu désuètes et ce look années cinquante, ont réveillé une foule de souvenirs en moi. A ces images s'ajoutaient les films de l'époque. Nous avons eu l'idée de transposer cet univers dans le cinéma d'aujourd'hui. Ces séries B ont plus de quarante ans et même si elles sont démodées, elle ont aussi un charme et un humour qu'elles n'avaient pas à l'époque. Il nous a semblé qu'il suffirait de les décaler légèrement, de pousser vers la comédie pour obtenir quelque chose d'intéressant. A cette envie s'ajoutait la nostalgie du Technicolor, des premiers James Bond, et des films d'Hitchcock."

Détourner les codes des romans d'origine
Pour le scénariste Jean-François Halin, les romans OSS 117 de Jean Bruce "contiennent tout ce qui fut la France des années cinquante, la quatrième République, la fin de l'empire colonial, un rapport à la femme assez macho, assez misogyne mais aussi une certaine condescendance vis-à-vis des peuples colonisés. Ces éléments ne sont certainement pas le reflet de la personnalité de Jean Bruce, mais l'expression d'une époque. Je pense que Jean Bruce aurait le recul nécessaire pour rire de ce film. Il n'était pas pensable de redonner vie à son oeuvre en respectant son premier degré original, notre monde a trop changé ! Alors j'ai tout repris et tout accentué pour montrer aussi que beaucoup de ce qui fait notre société aujourd'hui est issu de ce temps-là."

OSS Dujardin
L'arrivée de Jean Dujardin dans le smoking de l'agent OSS 117 s'est faite très naturellement. "Au moment de l'écriture, je ne savais pas qui incarnerait OSS", explique le scénariste Jean-François Halin. "Nous souhaitions juste qu'il soit drôle et beau, avec un physique à la Sean Connery ! J'avais vu Jean dans "Un gars, une fille" et au cinéma dans Toutes les filles sont folles dans lequel il est très bon. D'un seul coup, je me suis mis à écrire pour lui." Le réalisateur Michel Hazanavicius est quant à lui très enthousiaste au sujet de leur collaboration : "Lui et moi avons tout de suite senti que nous allions nous régaler ! J'ai très vite pris conscience de sa puissance de jeu. Pour moi, c'est une vraie rencontre. Nous avons travaillé dans une confiance mutuelle absolue. J'adorais le voir aller regarder au combo entre les prises, voir son oeil pétiller. (...) C'est un acteur fabuleux, précis, charismatique. Il habille le plan, sa présence structure l'image et il travaille tous les aspects de son jeu. (...) De plus, il est l'un des seuls en France sur le créneau un peu déserté du beau mec viril. Il est un des rares à pouvoir incarner les héros."

Dujardin parle de son rôle
Pour Jean Dujardin, incarner l'agent OSS 117 a été une aventure unique. Il raconte : Il y a deux rôles que tout acteur rêve de jouer : un cow-boy et un agent secret ! On m'a proposé OSS 117 bien avant le tournage de Brice de Nice. Le culte du héros est si peu répandu en France qu'en rencontrer un est une vraie chance ! Il y avait en plus une réelle finesse d'écriture et l'envie de détourner sans parodier. En tant que comédien, c'était l'occasion de créer un personnage de composition comme je les adore. Dix mois en costard, les cheveux noir corbeau, à travailler sa façon de parler pour retrouver la musique un peu chantante des doublages français de l'époque, la gestuelle, le look, la façon de marcher, c'est un régal !"

Un agent très spécial
Le scénariste Jean-François Halin et le réalisateur Michel Hazanavicius décrivent leur agent OSS 117. Pour le premier, "le personnage est traité au premier degré. Il est doué pour beaucoup de choses mais il n'a aucune intuition. Même s'il est franchement misogyne, heureusement pour lui, les femmes sont là pour l'aider à penser ! Lui reste convaincu qu'il est seul maître à bord et qu'elles rêvent toutes de coucher avec lui..." Quant au second, il avance que leur OSS 117 "est ancré dans son époque, il est misogyne, colonialiste, homophobe... C'est une sorte de synthèse ! Tout ce qui n'est pas français, blanc, masculin et de son âge, lui est inférieur ! Evidemment, tout le discours du film, si tant est qu'il y en ait un, c'est d'en rire !" Et Halin de conclure : "OSS 117 est tout sauf méchant. Sa bonne foi totale lui donne un côté enfantin. Cela le dédouane, mais Larmina et Slimane ont un rôle absolument essentiel dans la compréhension du personnage. Ils sont garants du positionnement du film. Ils permettent de voir que le film se moque du personnage et ne doit surtout pas être pris au premier degré."

Un OSS 117 pour tous
Pour le scénariste Jean-François Halin, OSS 117, Le Caire nid d'espions possède plusieurs niveaux de lecture : On peut voir le film comme un film d'espionnage, un film d'époque, une comédie d'action, une comédie de dialogues, le tout avec un regard décalé et un peu ironique sur ce temps-là. Sans aucune prétention, je trouvais également intéressant d'aborder certaines questions très actuelles sous un angle léger. L'idée n'était pas de rire de quelqu'un, mais avec tout le monde. Notre volonté à tous était de faire un film frais, du vrai cinoche qui vous amuse et vous emmène dans une Egypte digne de Tintin ou de Blake et Mortimer."

Un petit air de Canal +
OSS 117, Le Caire nid d'espions possède un petit goût de chaîne cryptée. Le réalisateur et dialoguiste Michel Hazanavicius a fait ses armes sur Canal +, travaillant avec les Nuls et réalisant notamment les films de détournement Le Grand détournement ou la classe américaine et Derrick contre Superman. Quant au scénariste Jean-François Halin, il est l'une des plumes les plus célèbres de la chaîne cryptée, avec à son actif l'émission Nulle Part Ailleurs, 7 jours au Groland et surtout Les Guignols de l'info, durant la période du célèbre trio Halin-Gaccio-Delépine (1990-1996).

Des références pour un nouveau OSS
Le producteur Nicolas Altmayer a promis à Martin Bruce, la fille du créateur des romans OSS 117, qu'OSS 117, Le Caire nid d'espions serait plus proche du Magnifique de Philippe de Broca que d'Austin Powers. Pour Altmayer, "l'idée était de mélanger l'atmosphère des classiques de l'époque avec l'humour du magazine Pilote, celui de Marcel Gotlib, Goscinny..."

Tournage marocain
Le tournage d'OSS 117, Le Caire nid d'espions s'est déroulé sur une durée de 54 jours, dont quatre semaines au Maroc pour les extérieurs en décors naturels. Le reste a été reconstitué en majorité en studio.


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Plan B (le) The Back-Up Plan USA 2009 Comédie 107 min.

539 
  Disponible 01 Français 01 AVI 07/01/2011
Alan Poul Jennifer Lopez (Zoe), Alex O (Stan), Michaela Watkins (Mona), Noureen Dewulf (Daphne), Eric Christian Olsen (Clive), Danneel Harris (Olivia), Anthony Anderson (Le Père Au Terrain De Jeu), Melissa Mccarthy (Carol), Jennifer Elise Cox (Vendeuse Babyland), Tom Bosley (Arthur), Linda Lavin (Nana), Adam Rose (Louie), Maribeth Monroe (Lori), Robert Klein (Docteur Scott Harris), Carlease Burke (Tabitha), Amy Block (Sara), Cesar Millan (Lui-Même), Peggy Miley (Shirley), Sadie May Beebe (Dakota), Logan Lauriston (Mack), Barbara Perry (La Chanteuse Du Mariage), Chalo Gonzalez (Le Leader Du Groupe De Musique), Art Frankel (L'Homme Qui Dit ''pas Moi''), Anslem King (Conducteur De Taxi), Elisabeth Abbott (Femme Enceinte N°1), Lili Mirojnick (Femme Enceinte N°2), Donna Ponterotto (Femme À La Salle De Sport), Manos Gavras (Mario), Samantha Hall (La Fille De Mona (4 Ans)), Jared Gilmore (Le Fils De Mona (6 Ans)), Rowan Blanchard (Le Fils De Mona (7 Ans)), Wes Whitehead (Le Client Qui Achète Du Fromage).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=141699.html
Lassée d’attendre un hypothétique Prince Charmant, Zoe a décidé de faire un bébé toute seule. Le jour même de l’insémination, elle rencontre Stan, qui pourrait bien être l’homme dont elle rêvait… Zoe se rend vite compte que démarrer à la fois une grossesse et une histoire d’amour est plutôt compliqué, surtout lorsque l’homme n’est pas le père de l’enfant, et qu’en plus il ne sait même pas qu’elle est enceinte… De son côté, Stan a bien du mal à comprendre Zoe, qui tente de cacher les premiers signes de sa grossesse. Ils ne savent rien l’un de l’autre, chacun a ses propres doutes, le bébé sera bientôt là et la vie s’acharne à les placer dans les situations les plus impossibles… Tout le monde peut tomber amoureux, se marier et avoir un bébé. Mais prendre les choses à l’envers et commencer par le bébé, c’est une autre aventure…
Note de la presse : 2/5
Note des spectateurs : 3/5 (Pour 1197 notes : 21 % de *****, 15 % de ****, 29 % de ***, 12 % de **, 23 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 530 067 entrées
Couleur
Format du son : Dolby Digital
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : Anglais

Secrets de tournage :

Retrouvailles
Même s'ils n'y ont partagé aucune scène, Anthony Anderson et Alex O'Loughlin ont chacun interprété un personnage récurrent de la série The Shield : le premier un redoutable chef de gang, le second un policier efficace intégrant l'équipe de Vic Mc Key.

Lieux de tournage
Bien qu’ayant choisi de tourner la plus grande partie du film à Los Angeles, les cinéastes ont aussi tourné pendant deux semaines à New York. Durant ces quelques jours, Alan Poul et son équipe ont redoublé d’effort pour s’assurer que New York était convenablement montré dans le film. De nombreuses scènes ont été filmées dans la ville et ses environs, notamment sur la Cinquième Avenue qui borde Central Park, sur le marché de Tribeca, sur Park Avenue, à Greenwich Village, et chez Gray’s Papaya sur la Sixième Avenue. Tourner à New York a permis aux cinéastes de ne pas perdre de vue le look et l’ambiance de la Grosse Pomme en tournant à Los Angeles.Todd Black explique : "Nous ne voulions pas que les décors ressemblent à un Los Angeles transformé en New York. Nous avons donc décidé de filmer certaines scènes clés à New York pour que l’ensemble paraisse le plus authentique possible. Au final, le film paraît avoir été entièrement tourné à New York.". Le backlot de la Warner Bros a fourni aux cinéastes le lieu parfait sur lequel construire les différents endroits de Manhattan montrés dans le film. Le chef décorateur Alec Hammond déclare : "C’est un endroit absolument unique parmi les backlots de la ville. Où que vous regardiez, vous voyez des immeubles aux architectures très différentes les unes des autres qui donnent vraiment l’impression que l’on se trouve au beau milieu de New York.". Etant un environnement contrôlé, le backlot de la Warner Bros a offert aux cinéastes une polyvalence qu’ils n’auraient pas eue en ville. Plusieurs lieux de Los Angeles ont aussi servi de doublure pour New York, dont une ferme dans les montagnes de Santa Monica qui a servi de décor pour la ferme de Stan dans le nord de l’Etat de New York, et le Pasadena Elks Lodge de Pasadena qui a servi pour les intérieurs du Shady Brook Retirement Center, la maison de retraite de Nana dans le Queens.

1ère fois
Le Plan B est le premier film réalisé par Alan Poul. Ce dernier est surtout connu pour avoir mis en images plusieurs épisodes de séries à succès (tels que Six pieds sous terre ou Rome) et pour son travail de producteur (Candyman, C'est pas mon jour, etc.). C'est également la première fois que Kate Angelo écrit un scénario pour le cinéma.

Retour à la comédie romantique
Jennifer Lopez revient à un genre cinématographique qu'elle connaît bien : la comédie romantique. Sa filmographie comprend plusieurs films de ce type, comme Un Mariage trop parfait, Coup de foudre à Manhattan, Amours troubles ou encore Shall we dance ? La Nouvelle vie de Monsieur Clark.

Graffitis
Sur l'un des murs du quartier où le personnage joué par Jennifer Lopez travaille, on peut voir des graffitis en forme de coeur où il est inscrit "M.A + J.L", ce qui semble être une référence évidente au couple que forme dans la vraie vie la chanteuse-actrice avec Marc Anthony.

Enceinte dans la vie et au cinéma
Après presque trois ans d'absence au cinéma pour cause de grossesse, Jennifer Lopez revient dans ce film où elle joue une femme enceinte! Elle affirme que cela a été plus facile pour elle de rentrer dans la peau de son personnage vu qu'elle avait elle-même vécu cette situation il y a peu de temps. Les sensations lui sont donc revenues très facilement:"Ayant fait moi-même l’expérience de la maternité pour la première fois il y a peu de temps, j’ai trouvé que le scénario sonnait particulièrement juste. Toutes ces petites blagues sur la grossesse, la fatigue, la faim insatiable et les bouleversements hormonaux, je savais ce que c’était !"

Les relations amoureuses dans le désordre?
La scénariste Kate Angelo a eu l’idée de son premier film en observant ses amies trentenaires se débattre avec la question de la maternité. Elle explique : "Arrivée à un certain âge, vous commencez à entendre le tic-tac de l’horloge biologique. Si à ce moment-là, vous n’avez pas encore rencontré l’homme de votre vie, il faut trouver d’autres moyens pour fonder une famille". Pour le producteur, Todd Black, l'intérêt principal du film est de montrer aujourd'hui que les schémas traditionnels de la vie amoureuse sont dépassés et qu'il est tout à fait possible à chacun de trouver l'ordre qu'il lui convient: "Kate Angelo a écrit une histoire à la fois très drôle et très contemporaine. Nous sommes en 2010, aujourd’hui les gens vivent leur vie comme bon leur semble, sans se soucier des règles. Se marier et ensuite faire des enfants est un modèle dépassé. C’est le message que ce film fait passer avec beaucoup d’humour et de tendresse."

Le nouveau visage de la comédie romantique
Pour le rôle de Stan, les cinéastes ont cherché un nouveau visage, un homme sexy, drôle, viril, mais aussi sensible. Trouver un acteur réunissant toutes ces qualités s’annonçait difficile, mais les cinéastes ont découvert l’acteur australien Alex O'Loughlin. Todd Black se souvient : "Nous avons organisé une lecture avec Jennifer et Alex, et dès la première minute cela a été l’alchimie parfaite. Alex est arrivé très préparé. Il savait parfaitement ce qui était drôle et il était prêt à aller très loin dans l’humour. C’est très excitant en tant que producteur de découvrir un nouveau talent. J’en suis vraiment très fier. Je suis impatient de voir la suite de sa carrière, il a tout pour devenir une star majeure."
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Prof pas comme les autres 2 (un) Fack ju Göhte 2 ++ Autres 2015 Comédie 115 min.

1149 
  Disponible 01 Français 02 MKV 20/10/2020
Bora Dagtekin Elyas M'Barek, Karoline Herfurth, Katja Riemann, Jana Pallaske, Volker Bruch, Alwara Höfels, Jella Haase, Lena Klenke
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=226145.html
Zeki Müller (Elyas M'barek) est toujours prof au Lycée Goethe et toujours amoureux d'Elisabeth "lisi" Shnabelstedt (Karoline Herfurth). Gudrun, la proviseur, (Katja Riemann) est en concurrence avec Erika, la proviseur du lycée Shiller. Toutes deux veulent gagner la campagne de "Lehrer Werden" traduit littéralement par "Devenir Enseignant" qui ferait un gros coup de pub pour le lycée gagnant. Pour honorer son image, Schiller envoie des dons pour des petits Thaïlandais et soutient une école partenaire. Un jour Zeki apprend la mort d'un de ses complices lors du casse qu'il a fait 14 mois plus tôt. Le défunt avait laissé une lettre pour Zeki :

"Au cas où je ne sortirais pas vivant d'ici sache que le butin est dans ton réservoir."

Zeki prend donc le butin, mais il doit attendre que les 3ème B passent leur BAC et après il pourra avoir son bar qu'il veut s’offrir. En attendant il décide de cacher les diamants dans la mascotte du lycée qui comporte une fermeture à l'arrière. Lisi va alors prendre toutes les peluches pour les mettre dans le conteneur en direction de la Thaïlande. Zeki va donc vouloir organiser un voyage en Thaïlande pour récupérer son magot.
«Un prof pas comme les autres» ayant connu le succès en Allemagne, pas étonnant donc que les producteurs et l'équipe aient rapidement mis une suite en chantier. Zeki Müller, le truand devenu professeur, est donc de retour, dans une comédie du même niveau que le premier opus. Quelques gags font en effet mouche, mais le tout n'est guère marquant.
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Prof pas comme les autres 3 (un) Fack ju Göhte 3 ++ Autres 2017 Comédie 120 min.

1150 
  Disponible 01 Français 02 MKV 20/10/2020
Bora Dagtekin Elyas M'Barek, Jella Haase, Sandra Hüller, Katja Riemann, Max von der Groeben, Gizem Emre, Aram Arami, Lena Klenke
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=248091.html
Depuis sa sortie de prison, Zeki Müller, un ancien braqueur devenu professeur par un étrange concours de circonstances, travaille au lycée Goethe, dirigé par l'excentrique proviseur Gudrun Gerster. Cette année, il est bien décidé à faire passer le bac à tous ses élèves. Mais la tâche s'annonce particulièrement ardue pour cet enseignant pas comme les autres. D'autant que ses méthodes peu conventionnelles ne sont pas du goût de sa nouvelle collègue Biggi Enzberger et que certains de ses élèves semblent plus intéressés par leur vie amoureuse que les cours.
Le troisième volet d'une série de comédies potaches ayant rencontré un beau succès en Allemagne. Divertissant, mais le concept commence à s'essouffler.
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Qui perd gagne Qui perd gagne France 2004 Comédie 92 min.

146 
  Disponible 01 AVI 07/05/2005
Laurent Bénégui Thierry Lhermitte , Elsa Zylberstein , Maurice Bénichou , Samir Guesmi , Jean-pierre Malo , Côme Levin , Michel Aumont
http://cinema.tiscali.fr/fichefilm.aspx?id=FI015052&file=http
Jacques est un joueur professionnel qui a eu autrefois des problèmes avec des casinos. De son côté, Angèle est capitaine des renseignements généraux, directrice de la brigade des jeux. Ensemble, ils vivent depuis quelques temps une liaison secrète qui, si elle était révélée, poserait problème autant à l'un qu'à l'autre. Un jour, un professeur de mathématiques prétend avoir trouvé la formule permettant de gagner au Loto. Epaulé par un publicitaire, il devient rapidement une énorme star. Angèle est persuadée qu'il y a arnaque, mais par les moyens d'enquête traditionnels, elle ne trouve rien. Elle va donc se faire aider par Jacques...
LES JEUX SONT (MAL) FAITS
La comédie façon vieille France, périmée avant même d'être sortie, a encore de beaux jours devant elle. C'est tout en cas le constat navrant que QUI PERD GAGNE, le nouveau long métrage de Laurent Bénégui, nous pousse à faire. Comment le réalisateur de deux petits films personnels et amusants comme AU PETIT MARGUERY et MAUVAIS GENRE, a pu se retrouver à la tête de cette lourde machine à faire rire, enrayée et inefficace ? Impossible de parler de mise en scène, on est ici au simple niveau de la mise en image. Pour ce cinéma qui sent la naphtaline, basé pour beaucoup sur le scénario et les acteurs, cela n'est pas forcément un problème. Mais QUI PERD GAGNE n'est même pas bien écrit (l'histoire est bourrée d'invraisemblances et jamais on ne rit) et à peine bien interprété. Pendant que Thierry Lhermitte et Elsa Zylberstein ronronnent, on se demande ce que le formidable Maurice Bénichou est allé faire dans cette galère. En fait, QUI PERD GAGNE, c'est plutôt « qui perd son temps ». Et comme le temps, c'est de l'argent...
Mcinema.com (Camille Brun)
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Rushmore Rushmore USA 1998 Comédie 89 min.

884 
  Disponible 02 Anglais 01 AVI 03/09/2016
Wes Anderson Jason Schwartzman, Bill Murray, Olivia Williams, Seymour Cassel, Brian Cox, Mason Gamble, Connie Nielsen, Luke Wilson
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=21344.html
Les mésaventures de Max Fischer, élève de la Rushmore Academy. Personnage hors normes, génie fougueux et brouillon, Max ne peut fournir qu'un minimum d'efforts à ses études et s'est résigné à devenir l'un des pires cancres de son établissement. En dépit de ses échecs scolaires et des admonestations répétées de son directeur, Rushmore n'en reste pas moins à ses yeux un paradis et un sanctuaire idéal pour exercer en toute liberté son inlassable créativité.
Blazer bleu marine, lunettes d'intello et frange noire, Max Fisher a tout de l'écolier modèle. Mais ce n'en est pas un. Un cancre, peut-être ? Pas tout à fait, Max est bien trop sérieux... La première qualité de Rushmore, situé en grande partie dans un lycée américain de prestige, c'est de balayer élégamment les stéréotypes. Ni génie précoce ni glandeur invétéré, Max Fisher est un garçon curieux, difficile à cerner. Un phénomène avec lequel on va petit à petit faire connaissance. Sans qu'au final on ne soit jamais sûr de ce qu'il est. D'origine modeste, débordant d'imagination et obstiné, Max ne fait rien en classe, mais il anime avec fougue une bonne dizaine de clubs (ball-trap, aviation, kung-fu...), écrit des pièces de théâtre et cause aux femmes comme un adulte. Au fil du récit, son portrait de loser exalté s'étoffe, puis cède la place à un triangle amoureux original qui réunit notre jouvenceau, Mr Blume (Bill Murray), un industriel neurasthénique tombé sous son charme, et miss Cross, professeur gracieuse qui chavire leur coeur. L'amitié et la trahison, l'amour et la jalousie, tous ces thèmes éculés sont ici réactivés par le biais de deux excentriques lunaires et d'une muse : trois solitaires qui cachent leurs blessures avec classe. Fable lycéenne, roman d'apprentissage sentimental, comédie douce-amère... on serait bien en mal de classer ce film coloré, qui a le charme d'une rêverie mélancolique. Plus d'une fois, on se croirait dans les années 60. De fait, rien ne dit que l'action se situe réellement aujourd'hui. Rushmore est un drôle de film intemporel. Collage d'instantanés façon pop art, cadrages originaux, BO épatante (des Kinks aux Who, en passant par Yves Montand !), tout concourt au bain de jouvence. On n'est pas loin du clip, mais un clip nouvelle manière, romantique et mystérieux... Jason Schwartzman, véritable révélation, mélange de Dustin Hoffman jeunot et de chanteur pop, ne sourit jamais ; Bill Murray, burlesque dans un registre totalement impassible (un grand acteur, on ne le dira jamais assez), non plus. Et si c'était ça le secret du film : faire la gueule en beauté. Jacques Morice.
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S.O.S. Fantômes Ghostbusters 2006 USA 2016 Comédie 117 min.

899 
  Disponible 01 Français 01 AVI 29/09/2016
Paul Feig Melissa McCarthy, Kristen Wiig, Kate McKinnon, Leslie Jones (II), Chris Hemsworth, Charles Dance, Michael K. Williams, Andy Garcia
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=126155.html
Nouvelle version de la comédie surnaturelle S.O.S Fantômes avec un casting féminin. Les fantômes n’ont qu’à bien se tenir !
Il y avait de quoi avoir peur. Très peur. D’abord parce que l’idée de remaker un classique des années 80 "intouchable" qui, de l’avis général, avait déjà tous les atouts pour plaire, n’avait sur le papier pas beaucoup de sens. Ensuite, modernité oblige, le travail d’adaptation a simplement consisté à constituer un casting 100% féminin. Joli défi dans l’industrie machiste d’Hollywood, mais l’argument artistique est, hum…, assez mince. Si on ajoute la bande-annonce la plus détestée de l’histoire de Youtube… ça ne faisait pas de très bons indices quant à la qualité de ce remake.

Mais le film arrive enfin. Et, tadam : il est plutôt réjouissant. La force de ce remake, c’est précisément son casting. Les reines du SNL sont là : Melissa McCarthy, Kristen Wiig, Kate McKinnon et Leslie Jones portent la comédie vers des sommets de drôlerie teigneuses, loufoques ou sophistiquées. L’alchimie est parfaite entre les quatre dames qui ont chacune leur style de comédie et la mise en scène de Paul Feig laisse suffisamment de liberté aux comédiennes pour qu’elles puissent exister. Feig fait preuve d’un sens du rythme et d’une sophistication souvent réjouissante (mais parfois trop bizarre pour fonctionner). Evidemment, il y a quelques moments de flottements (le final dans Central Park) ou quelques caméos paresseux. Et puis l’impression que Feig a voulu être trop respectueux de l’original pour s’affranchir totalement du premier Ghostbuster (tout y est du slime à la chanson en passant par la bagnole). Ce n’est peut-être pas très original. Mais ce nouveau Ghostbuster a finalement réussi et ça tombe bien. Pierre Lunn

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Soyez sympas, rembobinez Be Kind Rewind France/USA 2008 Comédie 94 min.

1202 
  Disponible 01 Français 02 MKV 30/03/2021
Michel Gondry Jack Black, Yasiin Bey, Danny Glover, Mia Farrow, Melonie Diaz, Matt Walsh, Marcus Carl Franklin, Arjay Smith
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=110281.html
Un homme dont le cerveau devient magnétique efface involontairement toutes les cassettes du vidéoclub dans lequel l'un de ses amis travaille. Afin de satisfaire la demande de la plus fidèle cliente du vidéoclub, une femme démente, les deux hommes décident de réaliser les remakes des films effacés parmi lesquels "SOS Fantômes", "Le Roi Lion" et "Robocop".
Avec Soyez sympa, rembobinez, comédie complètement déjantée, le cinéaste français bascule de la fantaisie théorique acidulée (...) à un burlesque follement original, alliant outrance et finesse, maîtrise et improvisation, avec une maestria à couper le souffle.
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Tuche 2 (les) - Le rêve américain Tuche 2 (les) - Le rêve américain France 2015 Comédie 94 min.

995 
  Disponible 01 Français 01 AVI 06/07/2017
Olivier Baroux Jean-Paul Rouve, Isabelle Nanty, Claire Nadeau, Sarah Stern, Pierre Lottin, Théo Fernandez, Ken Samuels, Susan Almgren
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=231178.html
À l’occasion de l’anniversaire de « coin-coin », le benjamin de la fratrie, la famille Tuche part le retrouver aux États-Unis : les choses ne vont pas se passer comme prévu, mais alors pas du tout.
Le cinéma français, a fortiori comique, en goguette aux States ? Ça n'a pas toujours donné de bons résultats : naufrage des Visiteurs en Amérique, exil inutile de Jamel et Foresti dans Hollywood. A chaque fois, la conquête des collines de L.A. prend des airs de vacances dorées et/ou de coûteux caprices. J'oubliais Nous York, épisode trop « friendly » de Géraldine Nakache, comme une mauvaise copie.

Faut-il remonter au Gendarme à New York, l'un des meilleurs de la série, et sa belle parodie de West side story pour trouver un voyage réussi ? Ah oui, Restons groupés, de Jean-Paul « Unifrance » Salomé, comédie de mœurs un peu plus ambitieuse que les précédents titres cités, ne s'en sortait pas mal en satire des Voyages Fram. Et Les Tuche ? Dans son genre – soyons précis, pesons nos mots –, la suite américaine des aventures de nos Ch'nords toujours mise scène par Olivier Baroux est assez savoureuse. Sans doute parce que l'Amérique qu'on y voit est celle où se côtoient tous les particularismes, toutes les excentricités, et que, là-bas, les Tuche font un peu moins taches.

Vous n'avez pas vu le n°1 – 1,5 million d'entrés en 2011 ? On vous résume : sur la lancée du triomphe des Ch'tis, une autre communauté voisine de l'Escaut s'étale sur nos écrans : les Tuche ont gagné au loto et montrent l'étendue de leur ignorance/particularisme jusqu'aux rivages dorés du rocher monégasque. Carabistouilles en pagaille suivent. L'opus 2 les montre de retour au bercail, profitant des 100 millions délivrés par la Française des Jeux (et qui, ce sera peut-être l'épisode 3, ne dureront pas éternellement) avec un vrai sens de la philantropie (le père Tuche a racheté l'entreprise du coin pour en faire une coopérative) et de la feignantise (interdiction d'arriver à l'heure au travail) qu'on ne peut qu'applaudir. Puisque le cadet est en séjour linguistique aux Etats-Unis, pourquoi ne pas aller le rejoindre ?

On se fiche de l'histoire, prétexte à enfiler les gags. Car, les compositions sont savoureuses : Jean-Paul Rouve est vraiment fort en Jeff Tuche, chevelure et syntaxe à la Tony Vairelles, l'ex-attaquant du RC Lens, parce qu'il tient sa caricature, mêle idiotie profonde et vraie humanité ; mais Isabelle Nanty, Cathy Tuche, n'est pas mal non plus, dans un registre plus classique. Et Claire Nadeau, en Mamie « Suze », perpétuellement bourrée, parlant un sabir que seuls les derniers Sioux finiront par comprendre, est irrésistible...

Bien sûr, rien n'est très neuf : Dany Boon et les Deschiens sont passés par là, plusieurs gags sur les « différences culturelles » sont attendus, mais tout cela est fait avec suffisamment de joie et d'esprit, moqueur et tendre à la fois, pour qu'on rie franchement. A l'image du coming out inattendu du fils Tuche, personnage qui se veut rappeur et s'est donc rebaptisé Tuche Daddy (c'est bête mais c'est drôle), vaguement sosie d'un autre footeux (Florian Thauvin, encore en activité, celui-ci), et joué avec une voix de nez par Pierre Lottin.

Sa romance avec le fils du jardiner mexicain, débutée par une amusante séquence façon clip rap homoérotique, est l'ultime rebondissement d'un rigolo road trip. Qui apprend aux Tuche que l'Amérique n'est pas pour eux : le pays qui glorifie l'enrichissement par le travail, eux qui préfèrent l'enrichissement par le rien-faire ? Non merci. J'étais de bonne humeur, ce matin-là, au Gaumont Opéra ? Sans doute, et que ce court papier ne vous prive pas de ce film d'art et d'essai bulgare que vous lorgnez avec délice. Carton annoncé, Les Tuche 2, le rêve américain n'ont pas besoin de vous. Mais si vous les croisez, ne les discriminez pas.

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Very bad trip 2 The Hangover Part II USA 2011 Comédie 102 min.

929 
  Disponible 01 Français 01 AVI 08/02/2017
Todd Phillips Bradley Cooper, Ed Helms, Zach Galifianakis
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=147508.html
Phil, Stu, Alan et Doug s’offrent un voyage exotique en Thaïlande, à l’occasion du mariage de Stu. Après l’inoubliable soirée d’enterrement de sa vie de garçon à Las Vegas, Stu ne veut rien laisser au hasard et opte pour un brunch léger, sans risque, avant la cérémonie. Mais les choses ne se passent pas toujours comme prévu. Ce qui s'est passé à Las Vegas est imaginable à Las Vegas, mais ce qui se passe à Bangkok dépasse l’imagination...
"Very Bad Trip 2" : le désarroi du mâle, tome 2
Suite moins réussie d'une comédie américaine au succès phénoménal.

Avec une recette de près de 280 millions de dollars (199 millions d'euros) sur le seul marché américain pour un coût de 35 millions, Very Bad Trip (titre "français" de The Hangover, la "gueule de bois") fut un inattendu et massif succès commercial en 2009. Cette comédie virile et régressive, réalisée par Todd Phillips, mettait en scène trois hommes qui aident un ami, en passe d'être marié, à enterrer sa vie de garçon à Las Vegas.

Drogués, ils se retrouvaient au petit matin, sans mémoire de la nuit et ayant égaré le futur marié. La reconstitution des événements mettait au jour les frasques déchaînées (mariage éclair avec une prostituée, vol d'une voiture de police, démêlés avec un gangster chinois, etc.) d'une poignée de mâles libérés de leurs femmes, dévoilant le refoulé du macho frustré.

La quête entamée par les quatre personnages à la recherche de leur mémoire s'apparentait à une plongée au coeur des désirs les plus inavouables de l'homme occidental, victime d'un matriarcat auquel il essaierait d'échapper. Effleurant avec bonheur un certain irrespect pour une vision "correcte" des relations entre les hommes et les femmes, reconnaissant l'altérité sexuelle, Very Bad Trip faisait souvent mouche en ne négligeant pas une certaine obscénité dans les gags et les situations.

Le succès du film a engendré une suite. Ce Very Bad Trip 2 fonctionne sur une stricte reprise de la situation de base, déplacée pour le coup en Thaïlande, l'humour s'appuyant en partie de cette impression de répétition.

Un singe fumeur

Venus fêter le mariage d'un des leurs, les trois protagonistes se retrouvent dans la chambre sordide d'un hôtel de Bangkok, cherchant à reconstituer les événements de la nuit afin de retrouver le jeune frère disparu de la future mariée. Ce qui arrachait des rires dans le premier volet apparaît ici nettement plus poussif.

Les personnages de l'épisode 1, comme le gangster chinois efféminé, semblent sous-utilisés, tout comme la ville de Bangkok. Les nouveaux comparses burlesques (un singe fumeur et dealer, un bonze paralytique) n'ont pas la force comique nécessaire. On peut penser que la démarche de ces héros a priori viscéralement hétérosexuels représente une descente vers la découverte de leurs désirs inavoués, qu'ils ont pu réaliser avant de les refouler. Dans le premier film, c'était sans doute celui d'épouser une prostituée plutôt qu'une petite-bourgeoise autoritaire. Ici, c'est peut-être celui de se faire sodomiser, comme en témoigne une hilarante séquence avec un transsexuel. Le récent film des frères Farrelly, Bon à tirer, en disait finalement plus et avec davantage de subtilité sur la solitude sexuelle et affective du mâle occidental.
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Very bad trip 3 The Hangover Part III USA 2013 Comédie 100 min.

930 
  Disponible 01 Français 01 AVI 08/02/2017
Todd Phillips Bradley Cooper, Ed Helms, Zach Galifianakis
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=194160.html
Deux ans ont passé. Phil (Bradley Cooper), Stu (Ed Helms) et Doug (Justin Bartha) mènent des existences tranquilles et heureuses. Ils ont fait disparaître leurs tatouages et se sont rachetés une conduite. Aux dernières nouvelles, Leslie Chow (Ken Jeong), qui attirait les catastrophes, a échoué dans une prison en Thaïlande : depuis qu'il n'est plus dans le secteur, nos trois lascars ont - presque - oublié leurs folles virées nocturnes à travers les quartiers sordides de Las Vegas, à moitié shootés, et le jour où ils se sont fait kidnapper, tirer dessus et prendre en chasse par une bande de dangereux dealers à Bangkok...
Le seul de la Meute à ne pas avoir trouvé son équilibre est Alan (Zach Galifianakis). Se cherchant toujours, la brebis galeuse du groupe a arrêté les médocs et donné libre cours à ses impulsions, ce qui, dans son cas, revient à ne reculer devant rien et à ne se fixer aucune limite... Jusqu'à ce qu'il traverse une crise douloureuse et qu'il se mette en quête du soutien dont il a besoin.
Et qui mieux que ses trois meilleurs copains pourraient l'aider à s'engager dans la bonne voie ? Cette fois, il n'y a pas de mariage, ni de fête d'enterrement de vie de garçon. Qu'est-ce-qui pourrait donc bien dégénérer ? Mais quand la Meute s'en mêle, il faut être prêt à tout ! Et pour boucler la boucle, la petite bande doit retourner là où tout a commencé : à Las Vegas...
Ce qu'on aime dans les deux premiers films de Todd Phillips, c'est la reconstitution, façon puzzle, d'une cuite dont personne ne se souvient. Ici, pas de gueule de bois. Bradley Cooper et ses copains retournent à Las Vegas, sobres, pour délivrer leur pote kidnappé par un gangster. Humour potache toujours efficace, mais intrigue linéaire. Résultat divertissant, mais nettement moins cinglé...
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Visiteurs en Amérique (les) Just Visiting France/USA 2001 Comédie 95 min.

828 
  Disponible 26/04/2016
Jean-Marie Poiré Jean Reno, Christian Clavier, Christina Applegate, Matthew Ross, Tara Reid, Brigdgette Wilson-Sampras, Malcolm McDowell, Lorenzo Clemons
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=32547.html
Durant la guerre de cent ans, le duc français Thibault de Malfète s'apprête à épouser Rosaline, la fille du roi de Grande-Bretagne. Cependant, Earl de Warrick a l'intention de s'opposer au mariage. Une sorcière lui a concocté une potion à offrir au duc Thibault. Celui-ci, ne soupçonnant pas la traîtrise, l'ingurgite. Aussitôt victime d'hallucinations, il tue accidentellement sa bien-aimée. Un geste irréversible qui lui vaut la peine de mort. Le duc Thibault est toutefois sauvé par son fidèle serviteur, André le Pâté, et le magicien 02 Anglais. Celui-ci leur prépare un breuvage qui leur permettra de remonter le temps et ainsi de pouvoir empêcher la mort de Rosaline. Mais il oublie d'inclure dans la potion un élément crucial et les deux hommes se retrouvent plongés dans les couloirs du temps. Les deux lascars aboutissent en l'an 2000 à Chicago, dans une chambre reconstruite dans un grand musée à l'occasion d'une exposition sur le Moyen-Âge. Cet événement culturel a été organisé par la conservatrice Julia Malfète qui n'est autre que la descendante de Rosaline et constitue la clé de leur retour chez eux.
"Oh non monseigneur , ils ont massacré un film génial ! Comme ça puire !" " Oh les vils geux ! Je le vengerais ! Que trépasse si je faiblis !" Comment est-ce posssible ? Pourquoi avoir fait un remake américain ( ils sont pourtant rarement réussis ! ) Ils auraient du se douter qu'ils feraient un navet avec ce visiteurs en amérique !! Et se cacher sous le pseudonyme de Jean-Marie Gaubert ne cache en rien votre responsabilité dans l'histoire, M.Poiré ! Enfin bon, au lieu de me lamenter sur un tel gachis, regardons plutôt ce qui n'a pas fonctionné. Vous le savez, un remake doit quand même respecter l'oeuvre originale pour ne pas arriver a quelque chose de complétement opposé. Mais respecter l'oeuvre originale ne veut pas dire copier les scénes au mot a mot !!!!! En plus, cela ne sert à rien, vu que ce n'est même pas drôle ! Enfin quoi, on les connait les gags et si ils ont fonctionné dans le premier, cela ne veut pas dire qu'ils fonctionneront dans le remake ! Et d'ailleurs, c'est moi ou un maximum de scénes se terminent par une chute ? Je n'aurais qu'une seule phrase à dire dessus, c'est :" à quoi ça sert ?" Vous voulez voir des gens qui se pétent la figure ? Regardez VidéoGag ! Et là , vous allez me dire : " au moins, ils ont respecté le film original !" Je vous réponderais : André le pâté. Non, ce n'est pas la nouvelle marque lancée par mon voisin mais le nom de Christian Clavier dans ce film...euh non, je ne peux pas appeler ça un film. Renommer Guillaume, Thibaut, ça passe encore. Mais rennomer le cultissime Jacquouille la fripouille, André le paté, c'est inacceptable ! D'accord ça rime, mais ça veut dire quoi ? Je veux dire, qu'au moyen-âge, on pouvait interpeller un maraud en criant :" Halte là, fripouille !" Mais je vois mal un seigneur crier :"Halte là , pâté !" Heureusement, l'interprétation des deux acteurs est acceptable, bien que largement en dessous de celle du premier film. Mais le reste du casting, quelle catastrophe. Julia, jouée par Christina Applegate, mon dieu qu'elle est cruche ! Aucun caractére, sérieusement, on la croirait sorti d'un Twilight ! ( je vais me faire massacrer pour ce commentaire ! ) Et pour la scéne où elle déclare avoir le courage d'une lionne, je dirais plutôt qu'elle est dynamique comme un molusque. Et le mari, comme il le dit lui-même a la fin en quittant le plateau du film précipitament ( il a eu une lueur d'intelligence ) est super cliché ! Et pour celle qui remplace Ginette la clocharde,...ce n'est pas une clocharde !! Ca a peut-être choqué les distributeurs américains de voir une sans-abri dans le film, donc ils l'ont remplacé par une jolie jeune jardiniére qui tombe étrangement amoureuse de Christian Clavier ( taux de probabilité : 1%. Drink cola zero, more possibility. ) et qui tient un étrange discours : " il faut se libérer de son boss." Oh bien sûr, ce n'est pas elle qui se faisait battre par son patron sans rien dire ? Le magicien, joué par Malcom McDowrll, est quand à lui ridicule et surtout pas drôle !! Il y a pas mal d'effets visuels réussis mais il y a quand même quelque chose de dommage : ça ne sert à rien.
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Waiter! Ober ++ Autres 2006 Comédie 97 min.

1198 
  A charger 30/03/2021
Alex Van Warmerdam Alex Van Warmerdam, Ariane Schluter, Mark Rietman, Thekla Reuten, Jaap Spijkers, Line Van Wambeke, Waldemar Kobus, Fedja Van Huet
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=125330.html
Edgar a un job minable de serveur dans un restaurant miteux.
Sa femme est malade, ses voisins sont désagréables et sa liaison extraconjugale ne lui offre guère de plus qu'une maigre satisfaction sexuelle.
A 50 ans, Edgar a beau être un personnage de fiction, il en a ras-le-bol d'une existence aussi misérable. Il décide donc d'aller se plaindre à l'homme qui a crée son personnage. Il fait irruption chez Herman, l'écrivain, et sa femme, Suzie, pour lui expliquer qu'il veut en finir avec son mariage, qu'il désire une nouvelle petite amie, de nouveaux voisins, et qu'il en a assez d'être traité comme un paillasson par les clients du restaurant.
Mais il va apprendre à ses dépens que sa vie est au-delà de la fiction...

Cette fable sur le bonheur impossible et la cocasserie des rapports entre l'écrivain et sa créature recèle des dialogues parfois savoureux (à propos du cabillaud), des gags et des délires, sur un rythme inégal.
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When In Rome When In Rome USA 2010 Comédie 90 min.

576 
  Disponible 01 Français 01 AVI 08/01/2011
Mark Steven Johnson Kristen Bell (Beth), Josh Duhamel (Nick), Jon Heder (Lance), Anjelica Huston (Celeste), Dax Shepard (Gale), Will Arnett (Antonio), Alexis Dziena (Joan), Kate Micucci (Stacy), Peggy Lipton (Priscilla), Luca Calvani (Umberto), Keir O'Donnell (Le Prêtre), Bobby Moynihan (Puck), Kristen Schaal (Ilona), Judith Malina (La Grand-Mère D'Umberto), Lee Pace (Brayd Sacks), Natalie Joy Johnson (La Secrétaire), Brian Golub (Le Secrétaire), Charlie Sanders (Le Joueur De Poker #1), Eugene Cordero (Le Joueur De Poker #2), Eric Zuckerman (Le Chauffeur), Pasquale Esposito (Le Policier #1), Valentina Roma (Le Rencard De Nick), Francesco De Vito (Cabbie), Carlo Giuliano (L'Invité Du Mariage #1), Tommaso Matelli (L'Invité Du Mariage #2), Bob Dwyer (Le Policier), Ebony Jo-Ann (Le Client), Erin Miller (La Mécène), Quisha Saunders (Kim), Alexa Havins (Lacy), Carlo D'Amore (L'Interprète Italien), Geoffrey Cantor (Dr. Goldfarb), Abe Goldfarb (Le Cadre #1), J.T. Arbogast (Le Cadre #2), Lawrence Taylor (Lui-Même), Shaquille O'Neal (Lui-Même), David Lee (Lui-Même), Brian Kenny (Lui-Même), Gloria Colonnello (L'Invitée Du Mariage #3), John Mainieri (L'Homme Dans L'Ascenseur), George Deihl Jr. (Le Reporter), Brook Whitmore (Le Barman De La Fête Au Guggenheim), Bing Putney (Le Serveur De La Fête Au Guggenheim), Elizabeth Olin (La Fille De La Fête Au Guggenheim #1), Jessica Howell (La Fille De La Fête Au Guggenheim #2), Ghostface Killah (Le Dj De La Fête Du Guggenheim), Danny Devito (Acteur), Don Johnson (Acteur), Courtney S. Bunbury (Sports Celebrity), Dave Allen (Shirtless Male Model), Peter Donald Badalamenti Ii (Ace Frehley), Angelina Aucello (Espn Party Guest), Denise Vasi (Gala Hostess), Zach Woods (Drunk Guy), Maria Diaz (Mom), Russ Spiegel (Guitarist/bandmember), Dat Phan (Kwon), Sebastian Saraceno (Acteur), Stephen Jutras (Acteur), Kamuela Kim (Actrice), Nico Toffoli (Acteur).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=134125.html
Une agent immobilier mène une vie professionnelle réussie mais a du mal à vivre une relation amoureuse durable. Lorsque sa jeune soeur part se marier à Rome sur un coup de tête, elle prend un vol pour la capitale italienne et, arrivée sur place, récupère des pièces trouvées au fond d'une célèbre fontaine de l'amour. De retour aux Etats-Unis, elle se rend compte qu'une multitude de soupirants l'attendent...
Fiche technique :

Couleur
Format du son : Dolby SR + Digital SR-D + DTS & SDDS
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

35 ans après
When in Rome est le premier film à compter Anjelica Huston et Danny DeVito dans son casting depuis 1975 (Vol au-dessus d'un nid de coucou).

Et de quatre !
When in Rome est le quatrième long métrage réalisé par Mark Steven Johnson, qui change de registre après deux films de super-héros consécutifs (Daredevil et Ghost Rider).
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Woody et les Robots Sleeper USA 1973 Comédie 88 min.

581 
  Disponible 02 Anglais 01 AVI 13/01/2011
Woody Allen Woody Allen (Miles Monroe), Diane Keaton (Luna Schlosser), John Beck (Erno Windt), Mary Gregory (Le Docteur Melik), Don Keefer (Le Docteur Tryon), John Mcliam (Le Docteur Aragon), Bartlett Robinson (Le Docteur Orva), Chris Forbes (Rainer Krebs), Mews Small (Dr. Nero), Peter Hobbs (Dr. Dean), Susan Miller (Ellen Pogrebin), Lou Picetti (M.C.).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=1899.html
En 2173, un homme congelé est ramené à la vie par des chirurgiens révolutionnaires. Arrêté, il se débat dans une société gadgetisée dont la vie est reglée par des robots.

Note des spectateurs : 3/5 (Pour 269 notes : )

Fiche technique :

Budget : 3 millions de $
Couleur
Format du son : Mono
Format de projection : 1.85 : 1
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

4ème film de Woody
Quatrième réalisation de Woody Allen après Prends l'oseille et tire-toi (1969), Bananas (1971) et Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le sexe... sans jamais oser le demander (1972) (Lily la tigresse, 1966, étant un film Japonais de Senkichi Taniguchi qu'Allen remonta avec de nouveaux dialogues), Woody et les robots fut tourné à Denver. Le réalisateur avait en effet repéré, dans une revue d'architecture, la photo d'une maison au style avnt-gardiste se trouvant dans cette ville.

En parodiant 2001...
La voix de l'ordinateur est celle de Douglas Rain, qui parodie ainsi un de ses propres rôles : celui - vocal - de l'ordinateur HAL 9000 de 2001 : l'odyssée de l'espace.
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Zoolander 2 Zoolander 2 USA 2016 Comédie 102 min.

833 
  Disponible 01 Français 01 AVI 04/05/2016
Ben Stiller Ben Stiller, Owen Wilson, Penélope Cruz, Kristen Wiig, Will Ferrell, Cyrus Arnold, Benedict Cumberbatch, Nathan Lee Graham
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=146631.html
Blue Steel. Le Tigre. Magnum… Des regards si puissants qu’ils arrêtent des shuriken en plein vol et déjouent les plans de domination mondiale les plus diaboliques. Un seul top model est capable de conjurer autant de puissance et de beauté dans une duck-face : Derek Zoolander ! Quinze ans après avoir envoyé Mugatu derrière les barreaux, Derek et son rival/meilleur ami Hansel, évincés de l’industrie de la mode suite à une terrible catastrophe, mènent des vies de reclus aux deux extrémités du globe. Mais lorsqu’un mystérieux assassin cible des popstars célèbres, les deux has-been des podiums se rendent à Rome pour reconquérir leur couronne de super mannequins et aider la belle Valentina, de la Fashion Police d’Interpol, à sauver le monde. Et la mode.
Nouvelle satire du monde de la mode, Zoolander 2, débarque en salles ce mercredi 2 mars. Besoin d’une bonne dose d’humour crétin ? Ben Stiller vous a concocté le film qu’il faut !

En salles ce mercredi 2 mars, le duo de mannequins crétins formé par Derek Zoolander (Ben Stiller) et Hansel McDonald (Owen Wilson), découvert il y a bientôt quinze ans dans Zoolander, réinvesti les podiums et les salles de cinéma pour une suite survoltée (réalisée par Ben Stiller, on retrouve son ami Justin Theroux au scénario) principalement conçue pour les fans : Zoolander 2.

Bien qu’ils aient délaissé le métier depuis des années à la suite d’un tragique accident, Derek Zoolander et Hansel McDonald acceptent de reprendre du service afin de remettre de l’ordre et des paillettes dans leur vie. Mais défiguré, vieillissant et ringard, le duo de choc au regard puissant va devoir jouer des coudes pour se refaire une place sous les projecteurs. C’est à Rome que les deux compères tentent un come-back sur les podiums, tout en aidant Valentina (Penélope Cruz), une ex-mannequin bikini officiant pour la Fashion Police d’Interpol, à coincer un mystérieux assassin de stars. Car attention, les pop stars de la planète sont les nouvelles proies en vogue d’un tueur en série.

>>> Exclu. Ben Stiller se cramponne aux seins de Penélope Cruz dans Zoolander 2 ! (VIDEO)

Ce second volet des aventures désopilantes des célèbres mannequins crétins démarre fort, en maltraitant l’idole des jeunes : Justin Bieber. Une suite survoltée et absurde, misant davantage sur l’action, dont la pléiade de stars au casting (Benedict Cumberbatch, Ariana Grande, Katy Perry, Sting…) peaufine l’image de marque. Bien que peu novateur, Zoolander 2 multiplie références et crétineries, et sort ses plus beaux atouts pour séduire. Une suite abracadabrantesque, dans la juste lignée de son aîné, qui devrait faire fonctionner vos zygomatiques. Attention aux rides !
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Forrest Gump Forrest Gump USA 1994 Comédie dramatique 140 min.

49 4/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 19/04/2004
Robert Zemeckis Tom Hanks, Robin Wright, Sally Field, Gary SInise, Mykelti Williamson
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=10568.html
Assis sur un banc public, Forrest Gump raconte sa vie à des passants… Il est né dans une petite ville de l’Alabama, affligé de deux handicaps : un quotient intellectuel en-dessous de la moyenne et une paralysie partielle des jambes qui l’oblige à porter des prothèses. Mais sa mère, «Mama» Gump, ne s’avoue pas vaincue et décide de l’envoyer à l’école, où il subit les brimades de ses condisciples, à l’exception de Jenny Curran, qui devient son amie. Un jour où il est poursuivi par des voyous, Forrest (dont la démarche ataxique a inspiré le jeu de scène d’Elvis Presley) découvre qu’il peut courir très vite. Cette aptitude lui permet, au collège, d’être sélectionné dans l’équipe de football et de rencontrer le président Kennedy.

Tandis que Jenny, rêvant d’une carrière à la Joan Baez, se retrouve à chanter des mélodies folk sur la scène d’une boîte de strip-tease, Forrest part pour le Viêt-nam où il sert sous les ordres du lieutenant Dan Taylor, descendant d’une lignée de militaires. Il se lie d’amitié avec «Bubba» Blue qui le persuade, quand la guerre sera finie, de se lancer avec lui dans la pêche à la crevette. Mais au cours d’une offensive, Bubba est tué et Forrest, qui a transporté un à un tous les hommes de sa compagnie, s’en tire avec une légère blessure. À l’hôpital, alors que Dan, désespéré d’avoir été amputé des deux jambes et de n’être pas mort au combat comme ses illustres ancêtres, sombre dans l’amertume, l’alcoolisme et la misanthropie, Forrest apprend à jouer au ping-pong, sport où il excelle bientôt.

Après avoir été décoré par le président Johnson, il revoit Jenny dans une manifestation pacifiste, mais elle repart aussitôt pour San Francisco. Devenu champion de ping-pong, Forrest est félicité par le président Nixon, dont il provoque involontairement la chute en signalant à la police la présence de cambrioleurs dans l’immeuble du Watergate. Il se lance ensuite dans la pêche à la crevette et s’associe avec Dan, qu’il sauve ainsi de la déchéance. Après maints déboires, ils finissent par faire fortune. Forrest perd sa mère, mais retrouve Jenny. Droguée et suicidaire, celle-ci lui offre une nuit d’amour avant de le quitter à nouveau. Forrest se met alors, pendant trois ans, à courir sur les routes d’Amérique, suivi par une foule d’adeptes qui le prennent pour un messie. Juste avant de mourir d’un virus inconnu, Jenny lui fait signe une dernière fois afin de lui confier la garde de l’enfant qu’elle a eu de lui, appelé… Forrest.

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Valseuses (les) Valseuses (les) France 1974 Comédie Dramatique 115 min.

434 4/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 23/12/2010
Bertrand Blier Gérard Depardieu (Jean-Claude), Miou-Miou (Marie-Ange), Patrick Dewaere (Pierrot), Jeanne Moreau (Jeanne Pirolle), Brigitte Fossey (Femme Dans Le Train), Isabelle Huppert (Jacqueline), Christian Alers (Henri, Le Père De Jacqueline), Dominique Davray (Ursula), Jacques Chailleux (Jacques Pirolle), Michel Peyrelon (Le Médecin), Gérard Boucaron (Carnot), Eva Damien (La Femme Du Médecin), Marco Perrin (L'Inspecteur Dans Le Supermarché), Jacques Rispal (Le Maton), Sylvie Joly (Actrice), Gérard Jugnot (Acteur), Marie Kéruzoré (Actrice), Christiane Muller (La Mère De Jacqueline), Thierry Lhermitte (Le Portier), Michel Pilorge (L'Homme Sur Le Scooter).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=324.html
Liés par une forte amitié, deux revoltés en cavale veulent vivre à fond leurs aventures. Cette fuite sera ponctuée de provocations et d'agressions mais également de rencontres, tendres instants de bonheur éphémères.
Interdit aux moins de 16 ans


Note des spectateurs : 3/5 (Pour 2936 notes : 46 % de *****, 26 % de ****, 14 % de ***, 1 % de **, 13 % de *)

Fiche technique :

Couleur
Format du son : Mono
Format de projection : 1. 66
Format de production : 35 mm
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8 mile 8 mile USA 2002 Comédie dramatique 111 min.

68 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 19/04/2004
Curtis Hanson Eminem, Kim Basinger, Mekhi Phifer, Brittany Murphy, Evan Jones, Omar Benson Miller
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=41011.html
1995. A la suite d’une déception sentimentale, Jimmy Smith junior, surnommé Rabbit, retourne vivre chez sa mère dans la banlieue de Detroit. Rabbit est un rappeur blanc, sans légitimité : inséré dans un groupe black, il peine à se faire accepter par le reste du milieu rap de Detroit. Aussi lui manque-t-il la confiance nécessaire pour gagner les « duels vocaux » où s’affrontent rappeurs débutants et confirmés. Mais Rabbit a du talent. Et s’il veut faire son trou dans le monde du rap, il devra composer avec les problèmes qui lui tombent sur le râble : une mère irresponsable, un beau-père de son âge, un travail tuant à l’usine, des copains pas toujours futés et des ennemis rappeurs ne voulant pas le voir traverser la 8 mile, ligne qui sépare les banlieues blanches et noires de Detroit.
Son en français, musiques en 02 Anglais.
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Bernie Bernie France 1996 Comédie Dramatique 87 min.

509 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 07/01/2011
Albert Dupontel Albert Dupontel (Bernie Noël), Roland Blanche (Donald Willis), Roland Bertin (Ramonda), Hélène Vincent (La Mère), Claude Perron (Marion), Catherine Samie (La Grand-Mère), Emmanuelle Bougerol (Marie-Solange Clermont), Alain Libolt (Me Clermont), Philippe Uchan (Député Vallois), Antoinette Moya (L'Agent Immobilier), Eric Elmosnino (Le Vendeur Vidéo), Paul Le Person (Bernie, Le Gardien), Lucía Sánchez (Maria), Nicolas Marié (Le Commissaire), Michel Vuillermoz (Le Travesti), Bernard Bastareaud (Le Rasta), Marie-Philomène Nga (La Femme De Ménage).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=15895.html
Quand il quitte l'orphelinat, Bernie Noël est âgé de trente ans. Il n'a qu'un seul but : connaître ses origines. Commence alors un parcours semé d'embûches pour ce garçon névrosé et déconnecté du monde réel qui va semer le désordre partout où il passera.
Interdit aux moins de 12 ans


Note des spectateurs : 4/5 (Pour 4821 notes : 58 % de *****, 17 % de ****, 12 % de ***, 4 % de **, 10 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 849 722 entrées
Budget : 2,21 millions d'euros
N° de visa : 88 891
Couleur
Format du son : Dolby
Tourné en : Français

Secrets de tournage :

Excès de vitesse
Pour le tournage de la scène sur le périphérique où Bernie ainsi que sa "compagne", Marion, en voiture, se font flasher par le radar, le périphérique était temporairement fermé, ce qui permis a l'équipe de tournage de pouvoir tourner. Une incompréhension est survenue : ils ne devaient pas rouler trop vite, ils ont eu le temps de faire les prises visibles dans le film avant de se faire disputer et donc écartés de la route. Fort heureusement pour eux les prises étaient bonnes, car autrement ils n'aurait pas pu les refaire.

les clochards de l'échangeur
Quand Bernie s'apprête a retrouver son père "caché" avec les clochards de l'échangeur, ceux visibles dans la scène sont de vrais SDF qui vivent réellement sous cet échangeur, Albert Dupontel les a embauchés pour d'une part augmenter la crédibilité et la sincérité de cette scène, mais simplement pour rendre service car, naturellement, ils ont eu un petit salaire en échange de leur participation... Et c'est d'ailleurs de la qu'a commencer a naître l'idée du film "Enfermés Dehors".

Paysage
La scène finale, lorsque Bernie rêve plus ou moins éveillé qu'il est avec Marion et ses parents sur des chevaux dans un magnifique paysage ... eh bien ce paysage est celui qu'il avait affiché dans son appartement. Ce détail, bien que parfaitement volontaire, est passé plutôt inaperçue car l'affiche de chez Bernie est peu filmée.

Détail technique
Pour le tournage de la scène ou Marion se pique et demande a Bernie de se retourner, Albert Dupontel a utilisé ce qui s'appelle une bifocale, cela consiste a avoir deux valeurs de lentille pour le même plan, grâce a cela on voit Albert Dupontel, au premier plan, aussi nettement que Clause Perron, qui elle se situe a l'arrière plan. Cependant la limite de la seconde lentille apposée est visible sur le bord de l'épaule gauche de Albert Dupontel, qui est très légèrement floue ...

Claude Perron
Bernie est le premier film de la carrière de Claude Perron, qui jouera d'ailleurs également dans les deux long-métrages qu'Albert Dupontel fera après (Le créateur et Enfermés dehors)
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Buffet froid Buffet froid France 1979 Comédie Dramatique 95 min.

461 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 25/12/2010
Bertrand Blier Gérard Depardieu (Alphonse Tram), Bernard Blier (L'Inspecteur Morvandieu), Jean Carmet (L'Assassin), Michel Serrault (Le Quidam Du R.E.R), Geneviève Page (La Veuve), Jean Benguigui (Le Tueur), Marco Perrin (Le Maçon En Sous Vêtements), Carole Bouquet (La Jeune Femme Vengeresse), Bernard Crombey (Le Médecin), Denise Gence (L'Hôtesse), Jean Rougerie (Eugène Léonard).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=2651.html
Tout commence quand Alphonse Tram, chômeur, rencontre un inconnu dans les couloirs déserts du R.E.R. Il le retrouve quelques temps plus tard assassiné avec son propre couteau. Dans la tour immense qu'il habite, il fait alors successivement connaissance d'un commissaire de police et de l'assassin de sa femme et se retrouve entrainé dans une série de meurtres plus surréalistes les uns que les autres.

Note des spectateurs : 4/5 (Pour 1162 notes : 55 % de *****, 33 % de ****, 6 % de ***, 1 % de **, 4 % de *)

Fiche technique :

Couleur
Format du son : Mono
Format de projection : 1.85 : 1
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français

Secrets de tournage :

Un scénario en or
Pour ce film qu'il considère comme le plus réussi techniquement, Bertrand Blier précise par ailleurs qu'il est celui qu'il a mis le moins de temps à tourner. Affirmant alors se méfier "de plus en plus des sujets qu'(il) comprend trop bien", Blier a écrit d'un seul jet cette histoire surréaliste inspirée par la personnalité même de Gérard Depardieu. L'idée d'un personnage qui aurait toujours un couteau dans la poche de son manteau, d'un manteau qu'il ne quitterait d'ailleurs jamais. Une histoire récompensée par le César du meilleur scénario.

Tel père, tel fils
Comédien de légende, à l'aise chez Marcel Carné comme chez Georges Lautner et dont la carrière survole cinquante ans de cinéma, Bernard Blier n'a pas hésité à donner du verbe chez son fils, Bertrand Blier comme il l'avait fait en servant avec une rare truculence les dialogues ciselés par Michel Audiard. A trois reprises il sera ainsi l'un des interprètes inspirés de Calmos, Buffet froid et Notre histoire aux côtés d'Alain Delon et Nathalie Baye.

Trio infernal
Figure récurrente du cinéma de Bertrand Blier, la forme du trio est une constante de presque tous ses films. Dans les Les Valseuses, il crée ainsi l'évènement et le scandale en réunissant et révélant au public Gérard Depardieu, Patrick Dewaere et Miou-Miou . Dans Préparez vos mouchoirs, il retrouve à nouveau Depardieu et Dewaere, qui sont alors rejoints par Carole Laure . Depardieu, Bernard Blier et Jean Carmet composent par la suite le trio infernal qui anime Buffet froid. Dans Tenue de soirée, il bouscule les conventions du vaudeville en proposant le triptyque mari, femme et amant du mari, incarné pour l'occasion par Michel Blanc. Dans Trop belle pour toi, enfin, le coeur de Depardieu balance sur fond de Schubert entre Josiane Balasko et Carole Bouquet.

Une complicité fructueuse
Comme Robert De Niro et Martin Scorsese de l'autre côté de l'Atlantique, Bertrand Blier et Gérard Depardieu ont su depuis Les Valseuses nouer des relations particulièrement fructueuses sur le plan artistique et tourner sans hésitation à sept reprises, jusqu'à la tonitruante apparition du comédien en motard fou dans Les Acteurs.

Un quidam nommé Serrault
Déjà présent en voisin complice du trio composé par Gérard Depardieu, Patrick Dewaere et Carole Laure dans Préparez vos mouchoirs, Michel Serrault campe, et pour une apparition plutôt brève, le personnage du quidam assassiné dans le RER, au début du film. On le retrouvera une troisième fois sous la direction de Blier, pour une toute aussi courte participation, aux côtés de Jean-Paul Belmondo, dans Les Acteurs.

Trop belle pour lui
Révélée par Luis Buñuel dans Cet obscur objet du desir, Carole Bouquet fait avec Buffet froid son entrée dans l'univers glacé et sophistiqué de Bertrand Blier. Le cinéaste donnera d'ailleurs à la comédienne l'un des trois rôles principaux d'une histoire tournée dix ans plus tard et couronnée de succès et dont elle est le coeur, Trop belle pour toi.

Un four pour son buffet
Avec seulement un peu plus de 777 000 entrées en France à l'hiver 1979, dont à peine 250 000 pour Paris, Buffet froid est un grave échec pour Bertrand Blier, d'autant plus lourd que les rares spectateurs de l'époque à aller voir le film demandent le plus souvent à se faire rembourser comme après une mauvaise pièce. Incompris, l'oeuvre de Blier a heureusement son lot de supporters qui auront tôt fait d'établir sa réputation de film "culte".
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Cercle des poètes disparus (le) Dead Poets Society USA 1989 Comédie dramatique 128 min.

719 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 27/03/2015
Peter Weir Robin Williams (John Keating), Ethan Hawke (Todd Anderson), Robert Sean Leonard (Neil Perry), Josh Charles (Knox Overstreet), Gale Hansen (Charlie Dalton), Dylan Kussman (Richard Cameron), Allelon Ruggiero (Steven Meeks), James Waterston (Gerard Pitts), Lara Flynn Boyle (Ginny Danburry), Norman Lloyd (Mr Nolan), Kurtwood Smith (Mr Perry), Carla Belver (Mme Perry), Leon Pownall (McAllister), George Martin (Dr Hager), Alexandra Powers (Chris Noel), Melora Walters (Gloria), Jamie Kennedy (Acteur), Bill Rowe (Dormitory Porter), Alan Pottinger (Bubba), Debra Mooney (Mrs Anderson), John Cunningham (Mr Anderson), Kevin Cooney (Joe Danburry), Keith Snyder (Russell), Joe Aufiery (Le professeur de chimie), Pamela Burrell (Le professeur sévère), Robert Gleason (Le père de Spaz), Kurt Leitner (Lester), Ashton W. Richards (Le professeur d'éducation physique), Allison Hedges (Fairy), Andrew Hill (L'étudiant senior), Barry Godin (Le professeur de langues (non crédité)), Catherine Soles (Le manager du stage), Chris Hull (Ace), Christine D'Ercole (Titania), Charles Lord (Mr Dalton), Hoover Sutton (Un professeur de Welton), Colin Irving (Chet Danburry), James J. Christy (Spaz), Jason Woody (Woodsie), John Martin Bradley (Bagpiper), Jonas Stiklorius (Jonas), Jane Moore (Mrs Danburry), Steve Mathios (Steve), Matt Carey (Hopkins), Richard Stites (Stick), Sam Stegeman (Sam), Nancy Kirk (La mère d'un élève (non créditée)), Simon Mein (Le vicaire de Welton), Robert J. Zigler III (Beans), Nicholas K. Gilhool (Shroom), Craig Johnson (Dewey), Welker White (Tina).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=5280.html
Todd Anderson, un garçon plutôt timide, est envoyé dans la prestigieuse académie de Welton, réputée pour être l'une des plus fermées et austères des États-Unis, là où son frère avait connu de brillantes études.C'est dans cette université qu'il va faire la rencontre d'un professeur de lettres 02 Anglaises plutôt étrange, Mr Keating, qui les encourage à toujours refuser l'ordre établi. Les cours de Mr Keating vont bouleverser la vie de l'étudiant réservé et de ses amis...
Note de la presse : 4/5
Note des spectateurs : 4,2/5 (Pour 29 628 notes : 53% de *****, 27% de ****, 9% de ***, 6% de **, 3% de *, 2% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 4 prix et 11 nominations
Box Office France : 6 598 785 entrées
Distributeur : Warner Bros. France
Budget : 16 400 000 $
Année de production : 1989
Langue : 02 Anglais
Date de sortie DVD : 15 juin 2009
Format de production : 35 mm
Date de sortie Blu-ray : 5 septembre 2012
Format audio : Dolby
Colorimétrie : Couleur
Format de projection : 1.85 : 1
Type de film : Long-métrage

Secrets de tournage :

Un film tourné chronologiquement
Le Cercle des poètes disparus a été tourné dans l'ordre chronologique de son scénario, fait plutôt rare pour un tournage. Le réalisateur Peter Weir souhaitait ainsi que le développement des relations entre les élèves et Mr Keating soient encore plus naturelles.

Une phrase mythique
La célèbre phrase "Carpe Diem" ("Vis l'instant présent" en français), répétée tout au long du Le Cercle des poètes disparus, est inscrite pour l'éternité dans la plaque de ciment de Robin Williams, plaque de postérité visible au Mann's Chinese Theatre de Los Angeles.

Tom Schulman oscarisé
Le Cercle des poètes disparus est basé sur les propres souvenirs de collège du scénariste Tom Schulman. Ce fut d'aileurs son premier scénario, qu'il écrivit en 1985. Il remporta l'Oscar du Meilleur Scénario Original cinq ans plus tard.

Liam Neeson pressenti
C'est Liam Neeson qui devait dans un premier temps incarner le professeur Keating dans Le Cercle des poètes disparus, au moment où la réalisation avait été confié à Jeff Kanew. Mais dès que ce projet est passé dans les mains de Peter Weir, c'est finalement à Robin Williams que fut confié le rôle.
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Déclin De L'Empire Américain (le) The Decline Of The American Empire Canada 1986 Comédie Dramatique 95 min.

606 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 18/04/2012
Denys Arcand Dominique Michel (Dominique), Dorothée Berryman (Louise), Louise Portal (Diana), Genevieve Rioux (Danielle), Pierre Curzi (Pierre), Rémy Girard (Rémy).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=2481.html
Tandis que Rémy, Pierre, Claude et Alain, professeurs à la faculté d'histoire, préparent un dîner de gourmets, leurs compagnes, Dominique, Louise, Diane et Danielle, s'entraînent dans un club de musculation esthétique. Les hommes discutent des femmes, les femmes discutent des hommes. De ces deux conversations jaillissent le mensonge d'une époque et la volonté pour chaque protagoniste d'un bonheur individuel sans arrêt bafoué.
Note des spectateurs : 3/5 (Pour 734 notes : 13% de *****, 33% de ****, 10% de ***, 18% de **, 15% de *, 11% de °)

Fiche technique :

Titre original : The Decline of the american empire
Récompenses : 1 nomination
Année de production : 1986
Date de reprise : 1 octobre 2003
Langue : Français
Date de sortie DVD : 2 mars 2010
Format de production : 35 mm
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage

Secrets de tournage :
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Ecume des jours (l') Ecume des jours (l') France 2013 Comédie dramatique 90 min.

1201 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 30/03/2021
Michel Gondry Romain Duris, Audrey Tautou, Gad Elmaleh, Omar Sy, Aïssa Maïga, Charlotte Le Bon, Sacha Bourdo, Philippe Torreton
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=196832.html
L’histoire surréelle et poétique d’un jeune homme idéaliste et inventif, Colin, qui rencontre Chloé, une jeune femme semblant être l’incarnation d’un blues de Duke Ellington. Leur mariage idyllique tourne à l’amertume quand Chloé tombe malade d’un nénuphar qui grandit dans son poumon. Pour payer ses soins, dans un Paris fantasmatique, Colin doit travailler dans des conditions de plus en plus absurdes, pendant qu’autour d’eux leur appartement se dégrade et que leur groupe d’amis, dont le talentueux Nicolas, et Chick, fanatique du philosophe Jean-Sol Partre, se délite.
L’univers perpétuellement fantasque du livre peut donner le vertige, notamment dans la première partie. La seconde, plus calme, plus tragique, dans un superbe noir et blanc, est d’une infinie beauté.
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Elisa Elisa France 1995 Comédie dramatique 115 min.

636 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 14/11/2012
Jean Becker Vanessa Paradis (Marie Desmoulin), Gérard Depardieu (Jacques Desmoulin), Clotilde Courau (Solange), Sekkou Sall (Ahmed), Florence Thomassin (Elisa), Werner Schreyer (Le conducteur), Michel Bouquet (Samuel), José Garcia (Passager du taxi), Laurentine Milébo (Actrice), Firmine Richard (Cliente PMU), Philippe Léotard (Le fumeur de gitanes), Catherine Rouvel (Manina), Melvil Poupaud (Le fils du pharmacien), Olivier Saladin (Kevin), Bernard Verley (L'entrepreneur), Reine Barteve (La grand-mère), Gerard Chaillou (Claude Chapelier), André Julien (Le grand-père), Samir Guesmi (Acteur).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=11477.html
Une adolescente part à la recherche de son père, responsable de la tragédie qui a couté la vie à sa mère.
Note des spectateurs : 2,7/5 (Pour 1081 notes : 35% de *****, 24% de ****, 17% de ***, 13% de **, 6% de *, 5% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 2 prix et 2 nominations
Box Office France : 2 473 193 entrées
Année de production : 1995
Budget : 11,16 millions d'euros
Date de sortie DVD : 1 avril 2008
Langue : Français
Format de production : 35 mm
Colorimétrie : Couleur
Format audio : Dolby SR
Type de film : Long-métrage
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
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Parasite Parasite Corée du Sud 2019 Comédie dramatique 132 min.

1052 3/4
  Disponible 05 Autres 02 MKV 05/07/2019
Bong Joon-Ho Song Kang-Ho, Lee Sun-kyun, Cho Yeo-jeong, Choi Woo-sik, Park So-Dam, Lee Jeong-eun, Chang Hyae Jin, Jung Hyeon-jun
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=255238.html
Ki-taek, sa femme Chung-sook, leur fils Ki-woo et leur fille Ki-jung sont sans emploi et vivent entassés dans un appartement malsain en entresol. Ils piratent le réseau Wi-Fi de leurs voisins et survivent en pliant des boîtes à pizza cartonnées.

Un jour, ils reçoivent la visite d’un étudiant qui demande à Ki-woo, son ami, de le remplacer pour donner des cours privés d'02 Anglais à une jeune fille, Da-hye : il est amoureux de celle-ci et ne fait pas confiance aux autres étudiants. Ki-jung, douée pour les arts, fabrique un faux diplôme de l'université Yonsei pour Ki-woo, qui va se présenter au superbe domicile des parents de la jeune fille. Vite accepté, il séduit rapidement la fille et met en confiance la mère, Mme Park, une femme au foyer un peu naïve. Comme celle-ci voit des chefs-d’œuvre (à la Basquiat) dans les gribouillages de son fils Da-song, un petit garçon très instable depuis le jour où il a vu un « fantôme » sortir de la cave, Ki-woo la persuade d'embaucher comme professeur de dessin sa sœur Ki-jung, qu'il présente comme Jessica, une art-thérapeute très recherchée formée aux États-Unis.

Ki-jung s'impose tout aussi rapidement dans la maison. Reconduite un soir au métro par le chauffeur de M. Park, qui tente vainement de la séduire, elle ôte discrètement sa culotte et la dépose sur le sol de la voiture. Son plan réussit : M. Park, découvrant le sous-vêtement, renvoie son chauffeur pour avoir « franchi la ligne » en couchant avec une femme sur le siège où lui-même est transporté. Ki-jung parle alors à M. Park d'un excellent chauffeur qu'elle a connu autrefois, un peu âgé mais distingué : c'est en réalité son père, embauché à son tour.

Enfin c'est la mère, Chung-sook, qui, sur la recommandation de Ki-taek, entre elle-même dans la maison à la place de la gouvernante de la maison, lorsque les trois acolytes manipulent Mme Park en lui faisant croire que cette dame, allergique à la peau de pêche, est tuberculeuse et ne doit plus être mise en contact avec des enfants.

Dès lors, les deux familles vivent partiellement sous le même toit et profitent de leurs salaires. À l'occasion d'une sortie de la famille Park pour un week-end de camping pour l'anniversaire de Da-song, la famille pauvre peut profiter de la maison pour elle toute seule. Ils se saoulent dans le salon, regardant l'orage par la grande baie vitrée quand survient l'ancienne gouvernante, qui se rend dans la cave sous un prétexte : elle cherche en réalité à accéder au bunker souterrain pour apporter de la nourriture à son mari, qu'elle y héberge en secret depuis plusieurs années pour fuir des créanciers réclamant de l'argent qu'il a perdu dans une affaire montée par Ki-taek. Après une altercation, l'ancienne gouvernante manque d'envoyer une vidéo révélant la parenté des nouveaux employés, mais les Ki reprennent le dessus et elle est finalement enfermée dans le bunker avec son mari, gravement blessée.

Peu après, un violent orage fait revenir la famille Park à la maison. Chung-sook les accueille tandis que son mari et ses enfants se cachent comme ils le peuvent. Ils finissent par passer une partie de la nuit sous la table basse du séjour, juste devant M. et Mme Park qui couchent sur le canapé, surveillant leur fils qui s'est installé sous une tente indienne dans le jardin tout en tenant des propos déplaisants sur l'« odeur » de leurs serviteurs. Parvenant finalement à s'échapper sous une très forte averse, ils arrivent dans leur appartement entièrement inondé par les égouts et finissent la nuit dans un gymnase, ayant récupéré quelques objets de valeur affective.

Le lendemain, Mme Park décide d'organiser, pour l'anniversaire de son fils, une grande réception à laquelle elle invite de manière impromptue un grand nombre d'amis. Ki-taek doit participer à une fausse bataille d'Indiens dont le jeune fils de M. Park triomphera, ce qui l'humilie. Pendant ce temps, Geun-sae, le mari de l'ancienne gouvernante, écrasé de douleur par la mort de sa femme poussée dans l'escalier par Chung-sook, attaque Ki-woo qui était descendu au bunker avec une roche à la main pour tuer le couple. Geun-sae, déterminé à se venger, blesse le jeune homme à la tête, laissant celui-ci inanimé au sol, puis il s'empare d'un couteau de cuisine et sort dans le jardin familial, où il tue Ki-jung et blesse de nombreux convives au hasard avant d'être lui-même tué d'un coup de broche par Chung-sook. Da-song, le fils des Park, s'évanouit lorsqu'il réalise que le « fantôme » qu'il avait vu autrefois n'est autre que le mari de l'ex-gouvernante. Dans la confusion générale, M. Park veut fuir pour emmener son fils inconscient à l'hôpital, ignorant la blessure grave de Ki-jung face à qui il s'est retourné en se bouchant le nez, cherchant à ramasser les clés de la voiture tombées par terre au moment de la rixe entre Geun-sae et Chung-sook. Devant cet ultime geste de mépris, Ki-taek saisit le couteau, poignarde M. Park et disparaît sans laisser de trace.

Un mois plus tard, Ki-woo sort de l'hôpital. Malgré les chefs d'inculpation, il n'est condamné qu'à une peine de prison avec sursis comme sa mère. En observant l'ancienne maison des Park depuis une colline, il se rend compte qu'une lumière clignote ; se rappelant que le mari de la gouvernante utilisait une commande électrique pour communiquer par morse avec le fils Park, il comprend que son père est caché lui-même dans le bunker et utilise ce procédé pour lui envoyer un message à tout hasard. Ki-woo rédige lui-même une lettre pour son père ; il y explique qu'il est décidé à obtenir une bonne situation pour devenir riche et racheter la maison, imaginant le jour de l'emménagement où son père pourra enfin sortir du bunker.
Parasite, une fable furieuse et politique magistrale

Bong Joon-ho revient au thriller explosif et en Corée pour une nouvelle satire politique et sociale imparable. Drôle, violent, baroque, maîtrisé : une Palme d'Or imparable.

Bong Joon-ho aime les mélanges et l’impureté. Depuis plus de vingt ans, il fouille les poubelles de son pays pour les emballer dans des films enragés, punks et passionnants. Memories of Murder, entrelaçait le thriller et la chronique rurale en racontant la poursuite d'un tueur en série par une bande de flics de campagne consternants. The Host était un film de monstre qui faisait dans la satire politique, le mélo familial, le tract écolo warrior et la comédie. Mother ? Un drame familial construit comme un mille-feuilles avec une couche de mélo filial, une autre de métaphore sociale et une parabole psychanalytique comme glaçage.

Des genres et des tonalités différentes mais à chaque fois un même schéma. A partir de l’observation de drames humains riquiquis, Bong Joon-ho construit des fictions explosives qui échappent à la norme. Il réinvestit les genres pour mieux les dissoudre, les concasser, et faire surgir à la place un objet grandiose et grotesque, kafkaien et terrifiant, malaxant des ingrédients et des références a priori incompatibles. Après ce tiercé démentiel, Bong avait tenté sa chance en langue 02 Anglaise avec Le Transperceneige et Okja deux superproductions internationales où sa puissance de feu se diluait un peu. Parasite apparaît donc d’abord comme un retour aux sources : en Corée et à sa critique dialectique et littérale du « Korean Dream ». Comme Memories of Murder, The Host et Mother Parasite traque les monstres qui prospèrent sur l’amnésie des années de dictature, la corruption et un capitalisme destructeur.

C'est la blague du festival : il ne faut pas dévoiler les ressorts des films qu'on voit. On ne dira donc pas trop de l’intrigue du film qui joue sur de multiples rebondissements et dont, il faut l'avouer, une partie du plaisir repose précisément sur les effets de surprises. Mais posons le décor. Parasite commence à la manière d’Affreux, sales et méchants, par la description d’une tribu prolo. Ki-Taek, sa femme, son fils et sa fille forment une famille unie, mais pauvre. Ils vivent dans un appart en sous-sol qui ressemble à un cloaque. Les poivrots pissent sur leurs fenêtres, leurs chiottes explosent et déversent la flotte des égouts dans le salon... l'enfer. Ils tentent comme ils peuvent de joindre les deux bouts et s’en sortent grâce à des combines minables (plier des boites à pizza pour gagner un peu d’argent). Un jour, un copain de Ki-Woo, le fils, lui propose un job bien payé : faire le prof d’02 Anglais pour une fille de riches. Ki-Woo accepte et active alors un engrenage qui va faire sortir la famille de son trou et la propulser dans un vortex de luxe et de violence folle. En s’invitant chez les riches, Ki-Taek et sa famille vont provoquer le chaos, transformer la rancœur et le sentiment d'injustice en énergie furieuse et vitale. Tout le film s’organise donc autour de ces morpions qui vont renverser l’ordre social. Mais s’agit-il vraiment des parasites du titre ? Bong ne visait-il pas plutôt les privilégiés ? Ou, le titre étant au singulier, ne pensait-il pas plutôt à un invité-surprise de dernière minute ?

Comme dans ses films précédents, Bong s’amuse donc avec les genres, reprenant les codes du home invasion, construisant un simili film de casse (avec recrutement des membres et mise en place d’un plan infaillible) et troussant une farce où les chamailleries de la famille deviennent le ressort de scènes de comédie d'un film qui est au fond aussi drôle qu'inquiétant. Car, malgré l’humour dévastateur du début, Parasite devient vite un film à suspens où la tragédie le dispute à la bouffonnerie : quand le destin s’abat sur cette maison de rêve le film bifurque vers la métaphysique et l’absurde kafkaïen. Tout cela est comme toujours chez le cinéaste, mis en boite avec une maestria furieuse : les lents travellings dans la maison, la photographie glacée et luxuriante, le jeu subtil des acteurs entre agitation et hébétude, l'efficacité cinglante des cadres et la structure quasi théâtrale de la dramaturgie font de ce Parasite une oeuvre jubilatoire en même temps qu'un instrument critique redoutable. Bong Joon-ho décrit un monde (le notre) qui, privé d'idéal politique crédible et de toute vision morale des rapports humains, retourne à la sauvagerie dont il avait cru péniblement s'extirper et s’enferme dans une spirale dont on ne sortira qu’amputé. Le désossage des travers du capitalisme et de la puissance aliénante du fric innerve une épopée aux soubresauts virtuoses. Ca mériterait au moins un prix de la mise en scène, Alejandro. Une Palme, même ?

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Ruée Vers L'Or (la) The Gold Rush USA 1925 Comédie dramatique 96 min.

304 3/4
  Disponible 01 AVI 13/01/2007
Charles Chaplin Charles Chaplin (le prospecteur), Mack Swain (Big Jim McKay), Tom Murray (Black Larsen), Georgia Hale (Georgia)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=2260.html
Un prospecteur d'or seul part pour l'Alaska où il a entendu dire que l'or est à portée de pelle. Il y rencontre d'autres prospecteurs parfois prêt à tout et déjà atteind de la fièvre de l'or, et tombe amoureux de la belle Georgia dont il va tenter de gagner le coeur...
Fiche technique :

Budget : 923 000 $
N&B
Format du son : Mono
Format de projection : 1.33 : 1
Format de production : 35 mm
Tourné en : Muet

Secrets de tournage :


La fameuse scène où Charles Chaplin mange une chaussure a nécessité trois jours de tournage et soixante-trois prises pour satisfaire le réalisateur. La botte était faite en réglisse et Chaplin se retrouva par la suite hospitalisé à la suite d'un choc insulinique.


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Slumdog Millionaire Slumdog Millionaire UK/USA 2008 Comédie dramatique 120 min.

502 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 25/12/2010
Danny Boyle Dev Patel (Jamal Malik), Mia Drake (Adele), Freida Pinto (Latika), Anil Kapoor (Prem Kumar), Madhur Mittal (Salim), Imran Hasnee (Agent De Sécurité), Anand Tiwari (Newscaster), David Gilliam (Clark), Anupam Shyam (Old Villager), Uday Chopra (Punnoose), Saurabh Shukla (Sergeant Srinivas), Irrfan Khan (Inspecteur De Police), Mahesh Manjrekar (Javed), Rajendranath Zutshi (Directeur), Ankur Tewari (Dave), Tanay Chheda (Middle Jamal), Ayush Mahesh Khedekar (Youngest Jamal), Azharuddin Mohammed Ismail (Youngest Salim), Meghana Jhalani (Présentateur), Faezeh Jalali (Présentateur), Deepali Dalvi (Dancer At Javed'S Safehouse), Rufee Ahmed (Double For Irrfan Khan), Sandeep Kaul (Floor Manager), Udayan Baijal (Cricket Commentator), Homai Billimoria (Kbc Contestant), Umar Khan (Autorickshaw Driver), Syed Fazal Hussain (Autorickshaw Driver), Varun Bagri (Call Centre Trainee), Taira Colah (Nasreen), Dheeraj Waghela (Javed Goon), Pradeep Solanki (Javed Goon), Kedar Thapar (Javed Goon), Tabassum Khan (Woman At Brothel), Saeeda Shaikh (Woman At Brothel), Siddesh Patil (Older Arvind), Singh Shera Family (Family In Train), Ankur Vikal (Maman), Devesh Rawal (Blue Boy), Sharib Hashmi (Prakash), Sanchita Couhdary (Jamal'S Mother), Abdul Hamid Sheikh (Javed Goon), Ajit Pandey (Javed Goon), Alka Satpute (Woman At Brothel), Amit Leonard (Javed Goon), Anju Singh (Présentateur), Anisha Nagar (Dancer At Javed'S Safehouse), Anjum Sharma (Opérateur), Arfi Lamba (Bardi), Ashutosh Lobo Gajiwala (Middle Salim), Chirag Parmar (Young Arvind), Christine Matovich Singh (Opera Singer #1), Virendra Chatterjee (Acteur), Farzana Ansari (Actrice), Salim Chaus (Acteur), Himanshu Tyagi (Acteur), Sunil Kumar Agrawal (Acteur), Jira Banjara (Acteur), Thomas Lehmkuhl (Acteur), Saurabh Agarwal (Acteur), Virender Kumar (Acteur), Feroz Abbas Khan (Acteur), Rhea Lawyer (Actrice), Sheikh Wali (Acteur), Nazneen Shaikh (Actrice), Janet De Vigne (Actrice), Kinder Singh (Acteur), Jeneva Talwar (Actrice), Tanvi Ganesh Lonkar (Actrice), Nigel Caesar (Acteur), Satya Mudgal (Acteur), Sitaram Panchal (Acteur), William Relton (Acteur).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=129924.html
Jamal Malik, 18 ans, orphelin vivant dans les taudis de Mumbai, est sur le point de remporter la somme colossale de 20 millions de roupies lors de la version indienne de l'émission Qui veut gagner des millions ? Il n'est plus qu'à une question de la victoire lorsque la police l'arrête sur un soupçon de tricherie.Sommé de justifier ses bonnes réponses, Jamal explique d'où lui viennent ses connaissances et raconte sa vie dans la rue, ses histoires de famille et même celle de cette fille dont il est tombé amoureux et qu'il a perdue.Mais comment ce jeune homme est-il parvenu en finale d'une émission de télévision ? La réponse ne fait pas partie du jeu, mais elle est passionnante.
Note de la presse : 4/5
Note des spectateurs : 4/5 (Pour 16173 notes : 64 % de *****, 21 % de ****, 8 % de ***, 1 % de **, 6 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 2 681 115 entrées
N° de visa : 122158
Couleur
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais, Hindi

Secrets de tournage :

Adaptation
Slumdog Millionaire est l'adaptation britannique d'un roman indien de Vikas Swarup : "Les Fabuleuses aventures d'un Indien malchanceux qui devient milliardaire". Simon Beaufoy, le scénariste, explique les difficultés qu'il a pu rencontrer lors de l'adaption scénaristique :"La principale difficulté était de préserver l'esprit de l'oeuvre originale tout en transformant les personnages littéraires en personnages cinématographiques. Le livre se présente sous la forme de douze nouvelles qui ne suivent pas le personnage de sa naissance à l'âge adulte. C'est plutôt décousu et certaines apparaissent comme de petits contes, discrets, sans aucun lien avec les personnages principaux. Il n'y a pas de fil conducteur continu dans la narration."

Des thèmes récurrents
Avec Slumdog Millionnaire, Danny Boyle revient à l'un de ses thèmes de prédilection : l'argent et ses conséquences. Il y avait déjà consacré quatre films (la trilogie Petits meurtres entre amis / Trainspotting / Une vie moins ordinaire, et Millions au titre évocateur).

Des acteurs confirmés et d'autres non
Alors que Slumdog Millionaire marque les débuts au cinéma de Dev Patel et Freida Pinto, les autres acteurs sont loin d'être débutants. C'est le cas de Anil Kapoor, qui interprète le présentateur, qui a joué dans un centaine de films hindi et a remporté de nombreux prix ; de Irfan Khan, qui s'est remarqué dans des films américains (dont Un coeur invaincu et A bord du Darjeeling Limited) ; et enfin, de Madhur Mittal qui a lui aussi joué dans de nombreux films hindi (One Two Ka Four) ainsi que dans plusieurs émissions et séries télévisées de son pays.

La collaboration entre Dev Patel et Danny Boyle
Pour son premier long-métrage, le jeune Dev Patel a eu besoin du soutien et des instructions du réalisateur :"Je devais jouer des scènes très émouvantes et d'autres plus physiques. Cela a été un travail épuisant. Danny Boyle sait parfaitement tirer de vous l'émotion qu'il recherche. Par exemple, dans la scène où Jamal remporte l'émission, je devais repenser à Latika, dont mon personnage est amoureux. Pour m'aider, l'équipe a diffusé des images d'elle et de l'enfance de Jamal sur un écran devant moi. Se souvenir de cette époque devenait facile et le sourire que j'ai à la fin de la scène n'est pas joué. Danny Boyle encourage l'improvisation. Parfois, après une prise, bien que satisfait, il nous demande de rejouer la scène avec une perspective totalement différente. Il donne des indications comme "imagine que tu ressens cela" ou "il t'est arrivé telle chose". L'histoire prend alors une autre tournure et on obtient quelque chose de beaucoup plus riche."

Dev Patel
Il est toujours difficile pour un réalisateur de trouver l'acteur idéal pour interpréter le personnage principal. C'est grâce à sa propre fille que Danny Boyle a pu trouver sa perle rare : "Caitlin est une fan de la série "Skins". Elle a parlé de Dev Patel à sa mère, qui dirigeait le casting au Royaume Uni. Je n'y avais pas pensé mais ce choix nous a ensuite paru évident. Cela nous a conduits à prendre des acteurs plus jeunes. Nous avions d'abord pensé faire jouer les personnages adolescents par des jeunes de 18 ans. A la fin du film, Jamal aurait dû avoir environ 25 ans, mais j'ai réalisé qu'il était important que ce soit à l'âge de 13 ans que tout lui arrive. C'est ce qui rend la situation extrême, inacceptable et très indienne. Nous avons ainsi opté pour trois âges clés : 7 ans, 13 ans et 18 ans. Ce que les personnages vivent durant ces courtes périodes est suffisant pour remplir toute une vie."

Loveleen Tandan
C'est grâce à Loveleen Tandan que Danny Boyle a pu trouver son casting. Mais étant indienne, Loveleen Tandan a aussi beaucoup aidé le réalisateur sur de nombreux plans :"Le rôle de Loveleen n'a cessé de croître. On lui a demandé de servir d'interprète et de diriger les enfants avec moi, en m'aidant à y voir plus clair dans les complexités culturelles de la vie dans la rue. On lui a finalement confié la direction de la deuxième équipe qui nous suivait à travers la ville. Par moments, elle a vraiment joué le rôle de coréalisatrice. Je n'aurais jamais pu faire ce film sans elle."

Salim et Latika jeunes
Danny Boyle a auditionné de nombreux enfants en 02 Anglais pour interpréter les personnes à l'âge de 7 ans, mais il était difficile de trouver des enfants qui puissent évoluer dans des bidonvilles alors qu'ils viennent de classes moyennes. Il y est finalement parvenu grâce -une nouvelle fois- à Loveleen Tandan, qui est allée directement chercher deux jeunes enfants dans la rue et a traduit rapidement le texte pour que la scène soit jouée en Hindi. Le résultat est à la hauteur des espérances de l'équipe, comme l'explique le producteur Christian Colson: "Les personnages ont soudain pris vie et on a continué ainsi. Cette décision prise un peu par hasard a vraiment contribué à donner au film une touche d'authenticité supplémentaire. Elle nous a aussi permis de trouver trois jeunes acteurs incroyables."

Différentes manières de filmer
L'Inde est un pays difficile pour les tournages. Danny Boyle et son équipe ont ainsi dû souvent ruser et se mêler aux touristes pour certaines prises de vues. Grâce à la nouvelle caméra numérique SI-2K, ils ont pu capturer des images plus vraies que nature, comme l'explique le réalisateur : "Même équipées de gyroscopes pour les stabiliser, les SI-2K restaient assez petites pour passer partout. Anthony Dod Mantle, le directeur photo, a réussi à capter la vie qui grouillait autour de nous sans que les habitants nous remarquent. On a aussi utilisé ce que nous appelions une CanonCam, qui consistait en un appareil photo Canon capable de prendre 12 images à la seconde, car les gens ne se méfient pas d'un appareil photo. Le film est donc un mélange de différentes technologies. Anthony devait porter un disque dur sur son dos qui enregistrait les images. Ce dispositif lui donnait des airs de touriste danois bien chargé se baladant dans les rues des bidonvilles alors qu'en réalité, il était en train de filmer."

Unanimité
Le scénariste Simon Beaufoy, ainsi que les producteurs Christian Colson et Tessa Ross se sont immédiatement mis d'accord sur le nom de Danny Boyle. Selon Colson: "Il nous est apparu comme le réalisateur idéal. Nous lui avons envoyé le scénario, qu'il a lu et tout de suite accepté". "Danny a le sens du rythme pour chaque scène. Tout en restant fidèle à mon travail, il parvient à faire passer sa vision très originale. Le film porte indubitablement la marque de son style, même si on y retrouve chacun des mots que j'ai pu écrire. Il me consultait dès qu'il voulait apporter un changement." ajoute le scénariste.

Récompenses et Nominations
Slumdog Millionaire a été récompensé de nombreux prix; aux British Independant Film Award il a reçut le prix du Meilleur Film, du Meilleur réalisateur pour Danny Boyle et du Meilleur Second Rôle pour Dev Patel. Aux Boston Society of Film Critics ainsi qu'aux New-York Film Critics Online le prix du Meilleur Film. Enfin aux Satellite Awards et à LAFCA, respectivement : Meilleur Film et Meilleur Réalisation, et Meilleur Réalisateur. Slumdog Millionaire est nominé aussi aux SAG pour Dev Patel, dans la catégorie Meilleur Second Rôle masculin et Meilleur ensemble d'acteurs; enfin aux Golden Globes 2009 pour le Meilleur Film dramatique et Meilleur Réalisateur.

Une collaboration qui marche
C'est la cinquième collaboration entre Danny Boyle et le directeur de la photographie Anthony Dod Mantle. Les deux hommes ont en effet travaillé ensemble sur "Vacuuming Completely Nude in Paradise", "Strumpet", 28 jours plus tard et Millions. Anthony Dod Mantle n'est autre que le directeur-photo de Le Dernier roi d'Ecosse, film pour lequel il a remporté le BIFA de la Meilleure photographie.

Une nouvelle collaboration
Sur Slumdog Millionnaire Danny Boyle ne travaille pas avec Alex Garland, son scénariste attitré depuis La Plage. Il fait équipe pour la première fois avec Simon Beaufoy (Full Monty / Le Grand jeu).
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Smoke Smoke USA 1995 Comédie dramatique 110 min.

1128 3/4
  Vu mais non dispo 01 Français 14/08/2020
Paul Auster Harvey Keitel, William Hurt, Stockard Channing, Forest Whitaker, Giancarlo Esposito, José Zuniga, Ashley Judd, Harold Perrineau
https://fr.wikipedia.org/wiki/Smoke_(film)
Ce film rassemble des tranches de vie de plusieurs personnages qui gravitent autour du Brooklyn Cigar Company, un débit de tabac de Brooklyn tenu par Auggie (Harvey Keitel). Celui-ci tente de gérer tant bien que mal le retour d'une de ses ex-petites amies (Stockard Channing) qui lui apprend qu'il a probablement une fille (Ashley Judd), aujourd'hui enceinte et droguée, et de s'occuper de son commerce qu'il prend en photo tous les matins pour évaluer le temps qui passe.

L'écrivain Paul Benjamin (William Hurt), l'un des fidèles clients d'Auggie, tente, lui, de continuer de vivre après que sa femme enceinte a été tuée, victime d'une balle perdue près du débit de tabac. Alors qu'il se débat avec le manque d'inspiration, son quotidien est bouleversé par l'arrivée de Rashid (Harold Perrineau), un jeune noir quelque peu mythomane qui lui a sauvé la vie, et qui est à la recherche de son père.
Écrit par Paul Auster, ce film hommage au quartier de Brooklyn et de ses habitants est une petite merveille sans prétentions que l'on voit avec plaisir. Le film raconte plusieurs histoires réalistes et touchantes qui parlent de la vie de tous les jours avec justesse sans jamais nous ennuyer. Le casting rassemblé est excellent allant de William Hurt à Harvey Keitel en passant par Forest Whitaker, tous campant d'attachants personnages avec leurs faiblesses et leurs défauts mais humains avant tout.
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The Grand Budapest Hotel The Grand Budapest Hotel USA 2013 Comédie dramatique 100 min.

1031 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 17/09/2018
Wes Anderson Ralph Fiennes (M. Gustave), Tony Revolori (Zéro), F. Murray Abraham (Mr. Moustafa), Mathieu Amalric (Serge X.), Adrien Brody (Dmitri), Willem Dafoe (Jopling), Jeff Goldblum (Kovacs), Harvey Keitel (Ludwig), Jude Law (Young Writer), Bill Murray (M. Ivan), Edward Norton (Henckels), Saoirse Ronan (Agatha), Jason Schwartzman (M. Jean Jason), Léa Seydoux (Clotilde), Tilda Swinton (Madame D.), Tom Wilkinson (Author), Owen Wilson (M. Chuck)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=207825.html
Le film retrace les aventures de Gustave H, l’homme aux clés d’or d’un célèbre hôtel européen de l’entre-deux-guerres et du garçon d’étage Zéro Moustafa, son allié le plus fidèle.La recherche d’un tableau volé, oeuvre inestimable datant de la Renaissance et un conflit autour d’un important héritage familial forment la trame de cette histoire au coeur de la vieille Europe en pleine mutation.
The Grand Budapest Hotel de Wes Anderson est une des oeuvres les plus acclamées dans la filmographie son auteur, artiste à l'univers riche et accessible, fait de maîtrise absolue autant que de liberté euphorisante. Ce film d'un réalisateur dont la cinéphilie n'a rien à envier à celle d'un Tarantino ou P.T. Anderson marque une étape singulière dans la carrière d'un artiste que l'on caricature trop souvent décorateur de maisons de poupées.

Doté une nouvelle fois d'un casting pléthorique (Ralph Fiennes, Saoirse Ronan, Tilda Swinton, Léa Seydoux, Bill Murray...), Wes Anderson confectionne le récit enchâssé dans trois époques d'une vie riche en rebondissements, celle de Zero Moustafa. Réfugié politique, lobby boy, fugitif, milliardaire, son parcours délirant offre au réalisateur l'occasion de jouer comme jamais avec la grammaire visuelle qui est la sienne : décors saturés de détails, formats d'images divers, variété des styles et des tonalités... Le spectateur ne sait plus où donner de la tête, admirant simultanément ce menu pantagruélique autant que sa cohérence impressionnante.

À première vue, The Grand Budapest Hotel s'inscrit avec évidence dans l'œuvre d'Anderson. Il compose toujours ses scènes autour de vignettes virtuoses, joue du pathétique autant que de l'humour, décompose des figures de style cinématographiques connues (la fusillade, la poursuite, l'évasion) pour mieux mettre en évidence l'absurdité de ces mêmes conventions et laisser ses personnages y évoluer avec une liberté rafraichissante. Comme toujours, la beauté de l'image et du découpage va de paire avec un humour aussi féroce que délicat (comme en témoigne le sort réservé ici aux chats et aux avocats). Pour autant, l'artiste est loin de se complaire dans un système rigide et nous propose aujourd'hui une digression thématique logique, qui entraîne son récit et sa galerie de personnages très loin de son univers habituel.

Tout l'humour et la poésie que convoque habituellement le metteur en scène convergent ici jusqu'à une conclusion bouleversante, qui confère aux sourires qui l'ont précédé une dimension tragique implacable (comme dans La Vie aquatique). Si le rire est la politesse du désespoir, alors il convient de ne pas s'y tromper, le nouveau chef d'œuvre de Wes Anderson, sous ses dehors de fantaisie sucrée, est l'épitaphe d'une culture soldée par ses héritiers. Il est des oraisons funèbres plus émouvantes que les plus suaves déclarations d'amour.
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The Secret: Dare to Dream The Secret: Dare to Dream USA 2020 Comédie dramatique 103 min.

1259 3/4
  Vu mais non dispo 01 Français 16/08/2021
Andy Tennant Katie Holmes, Josh Lucas, Jerry O'Connell, Celia Weston, Aidan Pierce Brennan, Chloe Lee, Katrina Begin, Samantha Beaulieu
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=273783.html
Miranda Wells est une jeune veuve devant élever seule ses 3 enfants. Mais l'arrivée de Bray Johnson, un homme mystérieux, va redonner de l'élan à cette famille.
Je ne suis pas un spécialiste des comédies dramatique, j'ai regardé ce film sans y croire et surprise je me suis accroché à cette histoire car elle est d'un humanisme exemplaire !
c'est un bon film romantique avec une fin comme je les aime.
Les acteurs jouent parfaitement leurs rôles. Ce film vu sur Netflix est une surprise et a une très bonne note d'ailleurs des spectateurs.
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Vie très privée de Monsieur Sim (la) Vie très privée de Monsieur Sim (la) France 2015 Comédie dramatique 102 min.

1318 3/4
  Vu mais non dispo 01 Français 29/03/2022
Michel Leclerc Jean-Pierre Bacri, Mathieu Amalric, Valeria Golino, Linh-Dan Pham, Isabelle Gélinas, Vimala Pons, Félix Moati, Vincent Lacoste
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=229905.html
Monsieur Sim n’a aucun intérêt. C’est du moins ce qu’il pense de lui-même. Sa femme l’a quitté, son boulot l’a quitté et lorsqu’il part voir son père au fin fond de l’Italie, celui-ci ne prend même pas le temps de déjeuner avec lui. C'est alors qu'il reçoit une proposition inattendue : traverser la France pour vendre des brosses à dents qui vont "révolutionner l'hygiène bucco-dentaire". Il en profite pour revoir les visages de son enfance, son premier amour, ainsi que sa fille et faire d’étonnantes découvertes qui vont le révéler à lui-même.
Librement adaptée d'un roman de l'anglais Jonathan Coe, avec une fin très sensiblement différente, cette "Vie très privée de Monsieur Sim" est un road-movie sensible à plusieurs entrées qui raconte comment, en coupant les amarres, on peut paradoxalement retrouver ses racines.
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A bord du Darjeeling Limited The Darjeeling Limited USA 2007 Comédie dramatique 107 min.

880 3/4
  Disponible 02 Anglais 01 AVI 16/08/2016
Wes Anderson Owen Wilson, Adrien Brody, Jason Schwartzman, Amara Karan, Camilla Rutherford, Wally Wolodarsky, Waris Ahluwalia, Barbet Schroeder
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=115736.html
Trois frères qui ne se sont pas parlé depuis la mort de leur père décident de faire ensemble un grand voyage en train à travers l'Inde afin de renouer les liens d'autrefois.Pourtant, la "quête spirituelle" de Francis, Peter et Jack va vite dérailler, et ils se retrouvent seuls, perdus au milieu du désert avec onze valises, une imprimante, une machine à plastifier et beaucoup de comptes à régler avec la vie...Dans ce pays magique dont ils ignorent tout, c'est alors un autre voyage qui commence, riche en imprévus, une odyssée qu'aucun d'eux ne pouvait imaginer, une véritable aventure d'amitié et de fraternité...
A bord du Darjeeling Limited liquide rapidement le paternel, le temps d'un prologue dans une gare indienne où l'on voit Bill Murray courir en vain après un train - le Darjeeling Limited. Le convoi s'ébranle, et Murray reste sur le quai pour ne plus jamais réapparaître.

Tout l'enjeu du film est de savoir comment Wes Anderson va survivre à ce meurtre symbolique. La réponse est un peu inquiétante, A bord du Darjeeling Limited a conservé l'aspect - précieux et chantourné - des précédents films d'Anderson, mais a perdu l'aura de mystère et de perversité qui les entourait.

L'un des compartiments de première classe du convoi est occupé par une fratrie américaine : Peter (Adrien Brody) et Jack (Jason Schwartzman) Whitman ont répondu à l'invitation de leur frère Francis (Owen Wilson) qui les a conviés à un voyage de découvertes spirituelles, un an après la mort de leur père.

Francis leur a caché - pas très adroitement - leur vraie destination : un couvent catholique sur les contreforts de l'Himalaya où leur mère, Patricia (Anjelica Huston), a pris le voile.

SCÉNARIO INVENTIF

Au fil des kilomètres, le voyage se transforme en longue session de thérapie familiale. Les souffrances et les rancoeurs accumulées remontent à l'air surchauffé, Peter est paniqué à l'idée de sa prochaine paternité, Jack poursuit sans joie sa carrière d'érotomane, Francis s'essaie sans grand succès au rôle de patriarche. Récemment encore, Wes Anderson chorégraphiait ces figures universellement familières en un ballet baroque qui leur conférait une nouveauté, une grâce qu'on ne leur connaît plus dans la vraie vie.

On devine que le réalisateur a compté sur l'Inde, sur sa culture, son art, sa langue, pour jeter une nouvelle lumière sur les affres oedipiennes d'une famille new-yorkaise. Peut-être parce que cette réalité indienne est trop forte, même passée au filtre d'un scénario inventif, l'effet est exactement inverse : les personnages ne sont plus touchants, mais irritants, les situations ne sont plus joyeusement délirantes, mais tristement absurdes.

Reste que la manière de Wes Anderson est toujours aussi assurée et charmeuse, si bien que l'on peut presque oublier cette déception en s'abreuvant de trouvailles de décor ou de mise en scène, en se satisfaisant du spectacle d'acteurs au travail.

Pour les bagages monogrammés de la fratrie Whitman ou l'exquis personnage d'hôtesse du rail que joue Amara Karan, on peut monter A bord du Darjeeling Limited sans craindre l'ennui.

On rêve quand même ce qui aurait pu être, d'autant plus fort que le film est précédé d'un court métrage, Hôtel Chevallier, qui met en scène Jason Schwartzman dans le rôle de Peter Whitman et Natalie Portman dans le rôle d'une maîtresse toxique dont il n'arrive pas à se défaire. C'était peut-être là, du côté du duel entre hommes et femmes, que Wes Anderson aurait dû s'aventurer.
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A perfect day, un jour comme un autre A Perfect Day Espagne 2015 Comédie dramatique 106 min.

816 3/4
  Disponible 02 Anglais 01 AVI 29/03/2016
Fernando León de Aranoa Benicio Del Toro, Tim Robbins, Mélanie Thierry, Olga Kurylenko, Fedja Stukan, Eldar Residovic, Sergi López, Nenad Vukelic
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=227703.html
Sophie, une jeune Française, vient d'arriver dans un pays d'Europe de l'Est en pleine guerre. Elle rejoint un groupe d'humanitaires, parmi lesquels Mambrú, un homme désabusé qui ne souhaite qu'une chose, rentrer chez lui. Un autre, surnommé «B», est l'élément le plus surprenant de la bande, prenant parfois des décisions déconcertantes. Dans le groupe, il y a également Katya, une ancienne maîtresse de Mambrú. Damir est leur interprète et bientôt, tous croisent le chemin d'un jeune garçon, Nikola. Leur travail se complique quand ils apprennent que le cadavre d'un homme, coincé dans un puits, pollue l'unique source d'eau potable des environs...
Peut-on rire du quotidien accablant des travailleurs humanitaires, lors du conflit des Balkans, à la fin des années 1990 ? L'Espagnol Fernando León de Aranoa (Les Lundis au soleil), qui a couvert la guerre en Bosnie mais aussi filmé des membres de Médecins sans frontières en Ouganda, le prouve avec cette comédie absurde, à la fois naïve et noire, qui rappelle le cinéma des frères Coen ou le Mash d'Altman.

Face au toujours charismatique Benicio Del Toro, Tim Robbins est hilarant en vieux cow-boy charitable, et Mélanie Thierry, parfaite en petit soldat idéaliste. Mais, parfois, il devient impossible de rire : deux corps pendus dans une maison bombardée ou un bus entier de prisonniers sauvés in extremis : on passe de l'horreur à l'espoir. — Guillemette Odicino
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American beauty USA Comédie dramatique 0 min.

3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 18/04/2004
Sam Mendes .
http://www.allocine.fr
Lester Burnham occupe un poste bien rémunéré dans une agence de publicité et possède une grande villa dans une élégante banlieue résidentielle. Pourtant, à l’approche de la cinquantaine, le bilan de sa vie ne le satisfait guère : son travail l’indiffère, son épouse Carolyn, prospère agent immobilier, est constamment au bord de l’hystérie et sa fille Jane est en pleine crise d’adolescence…

Leurs plus proches voisins sont un couple d’homosexuels (tous deux prénommés Jim) et l’étrange famille Fitts : la mère Barbara, silencieuse et désemparée, le père, colonel à la retraite sévère et refoulé, qui n’a pas hésité à faire interner son fils Ricky pendant deux ans parce qu’il l’avait surpris à fumer de la marijuana. Constamment espionné et astreint à d’humiliantes analyses d’urine, Ricky consacre ses loisirs à filmer « la beauté du monde », qu’il s’agisse d’un sac en plastique ballotté par le vent ou de Jane, qui l’attire par son visage intéressant et une sensibilité comparable à la sienne.

Angela Hayes, la meilleure amie de Jane, représente quant à elle l’idéal de la beauté américaine type : blonde, yeux bleus, allure sportive et pas plus intelligente qu’il ne faut pour devenir, comme elle le souhaite, mannequin-vedette. Dès l’instant où il l’aperçoit dans son numéro de majorette, Lester tombe sous le charme d’Angela et décide de changer de vie. Il démissionne de son travail, trouve un modeste emploi de serveur dans un fast-food et se met à faire de la musculation. Il s’approvisionne régulièrement en cannabis auprès de Ricky, lequel, à l’insu de son père, finance son équipement vidéo dernier cri grâce à ce commerce lucratif. Pendant ce temps, Carolyn s’acharne à vendre des villas, cultiver ses roses et entretenir son intérieur. Épouse insatisfaite, elle devient la maîtresse de son principal concurrent, Buddy Kane, auto-proclamé « roi de l’immobilier ».

En quelques jours, les événements se précipitent. Surpris par Lester en compagnie de Carolyn, Kane, pour éviter les ennuis, rompt illico. Soupçonné par son père d’avoir des relations sexuelles avec Lester, Ricky saute sur l’occasion pour se faire chasser de chez lui et retrouver sa liberté. Il envisage de partir pour New York et Jane se dit prête à l’accompagner. Angela s’offre à Lester mais celui-ci, apprenant qu’elle est vierge, renonce à concrétiser son fantasme. En plein désarroi, le colonel Fitts, dont l’homophobie cachait des tendances homosexuelles inavouées, fait à son tour des avances à Lester, qui les repousse. Déboussolée par la défection de Kane, Carolyn rentre chez elle, armée d’un pistolet pour tuer son mari. Mais ce dernier a déjà été abattu… par Fitts.
***** attention: ancienne fiche: infos partielles
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American Splendor American Splendor USA 2003 Comédie Dramatique 101 min.

611 3/4
  Disponible 02 Anglais 01 AVI 30/12/2020
Shari Springer Berman, Robert Pulcini Paul Giamatti (Harvey Pekar), Harvey Pekar (Lui-Même), Hope Davis (Joyce Brabner), Danielle Batone (Elle-Même), Molly Shannon (Joyce), Joyce Brabner (Elle-Même), James Urbaniak (Robert Crumb), Maggie Moore (Alice Quinn), Earl Billings (M. Boats), Judah Friedlander (Toby Radloff), Madylin Sweeten (Danielle), Josh Hutcherson (Robin).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=52671.html
Harvey Pekar, un documentaliste à la vie terne, entrevoit dans la bande dessinée une façon d'exprimer ses frustrations. Si son premier album, American Splendor, rencontre le succès, son existence lui paraît toujours aussi vide. Harvey rencontre alors Joyce Brabner, son âme sœur qui partage un même mal de vivre.
Note de la presse : 4/5
Note des spectateurs : 3/5 (Pour 288 notes : 36% de *****, 33% de ****, 3% de ***, 21% de **, 6% de *, 0% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 1 prix et 8 nominations
Distributeur : Diaphana Films
Année de production : 2003
Langue : 02 Anglais
Format de production : 35 mm
Colorimétrie : Couleur
Format audio : Dolby SRD
Type de film : Long-métrage
Format de projection : 1.85 : 1

Secrets de tournage :
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Arrête-moi si tu peux Catch Me if You Can USA 2002 Comédie dramatique 141 min.

1359 3/4
  Vu mais non dispo 01 Français 19/11/2022
Steven Spielberg Leonardo DiCaprio, Tom Hanks, Christopher Walken, Martin Sheen, Nathalie Baye, Amy Adams, Jennifer Garner, James Brolin
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=35973.html
Dans les années soixante, le jeune Frank Abagnale Jr. est passé maître dans l'art de l'escroquerie, allant jusqu'à détourner 2,5 millions de dollars et à figurer sur les listes du FBI comme l'un des dix individus les plus recherchés des Etats-Unis. Véritable caméléon, Frank revêt des identités aussi diverses que celles de pilote de ligne, de médecin, de professeur d'université ou encore d'assistant du procureur. Carl Hanratty, agent du FBI à l'apparence stricte, fait de la traque de Frank Abagnale Jr. sa mission prioritaire, mais ce dernier reste pendant longtemps insaisissable...
Outre des répliques savoureuses (les métaphores paternelles, tout un poème), le film tire sa force comique grâce à des scènes d'escroqueries, où souvent les victimes tendent le bâton pour se faire battre, qui atteignent des sommets de fantaisie. Un côté ludique renforcé par le clinquant des Sixties.
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Casse-tête chinois Casse-tête chinois France 2013 Comédie dramatique 117 min.

693 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 22/09/2014
Cédric Klapisch Romain Duris (Xavier), Audrey Tautou (Martine), Cécile de France (Isabelle), Kelly Reilly (Wendy), Sandrine Holt (Ju), Margaux Mansart (Mia), Pablo Mugnier-Jacob (Tom), Li Jun Li (Nancy), Flore Bonaventura (Isabelle de Groote), Benoît Jacquot (Le père de Xavier), Amin Djakliou (Lucas), Sharrieff Pugh (Ray), Clara Abbasi (Jade), Adrian Martinez (L'acteur), Alex Kruz (Le mari latino calme), Doug Drucker (Le tatoué dans la parade #1), Alex Ziwak (Le voyageur européen branché), Joseph Basile (Le hipster du métro), Allen Lewis Rickman (Le mari propriétaire), Natasha Tax (La fille hassidique), Yelena Shmulenson (L'épouse du propriétaire), Brady Bryson (Le garçon dans le métro), Peter McRobbie (L'agent du bureau immigration), Jason Kravits (L'avocat de Xavier), Byron Jennings (L'avocat de Wendy), Peter Hermann (John), Martine Demaret (La mère de Xavier), Vanessa Guide (L'infirmière), Dominique Besnehard (L'éditeur), Zinedine Soualem (M. Boubakeur, le voisin), Kyan Khojandi (Antoine Garceau), Jose Soto (Miguel), Phil Nee (Chauffeur de taxi chinois), Xavier Alcan (L'associé de l'éditeur), Dominic Colon (Carlos Fernandez), Luis Vega (Mari latino #2).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=193911.html
Xavier a maintenant 40 ans. On le retrouve avec Wendy, Isabelle et Martine quinze ans après L’Auberge Espagnole et dix ans après Les Poupées russes.
Note de la presse : 3,4/5
Note des spectateurs : 3,9/5 (Pour 5 155 notes : 10% de *****, 40% de ****, 30% de ***, 13% de **, 4% de *, 2% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 2 prix et 3 nominations
Distributeur : StudioCanal
Box Office France : 1 515 154 entrées
Année de production : 2013
Date de sortie DVD : 8 avril 2014
Langue : Français, 02 Anglais, Espagnol, Yiddish, Chinois
Date de sortie Blu-ray : 8 avril 2014
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage
N° de Visa : 129901

Secrets de tournage :

Le casse-tête de l'auberge des poupées russes
Casse-tête chinois est le troisième volet de la trilogie entamée avec L'Auberge Espagnole et Les Poupées russes. C'est aussi le onzième long métrage réalisé par Cédric Klapisch, et le septième dans lequel il dirige Romain Duris, sachant que les deux hommes n'ont pas travaillé ensemble depuis Paris, en 2008.

L'amour Duris
S'il y retrouve logiquement Kelly Reilly et Cécile de France pour la troisième fois de sa carrière, Casse-tête chinois marque la quatrième collaboration entre Romain Duris et Audrey Tautou, qui se sont également donné la réplique sur L'Ecume des jours de Michel Gondry.

Globe trotters
Après Paris, Barcelone, Londres et Saint-Petersbourg, Romain Duris et ses compagnons quittent cette fois-ci l'Europe pour visiter New Tork.

Pas de fils, pas de film
Les vies des personnages principaux ont naturellement changé depuis Les Poupées russes. On retrouve ainsi 10 ans plus tard Xavier, notre héros globe-trotteur, toujours incarné par Romain Duris et désormais père de deux enfants. Cédric Klapisch a attendu de réunir suffisamment de choses intéressantes à raconter avant de tourner cette suite, mais également que son acteur fétiche ait lui-même des enfants dans la vraie vie pour que son personnage soit plus crédible : "Je n’aurais peut-être pas refait ce troisième film s’il n’avait pas eu d’enfants", confie-t-il.

Fortune Cookie
Si Cédric Klapisch avait déjà eu l’idée et le titre de ce troisième volet à Saint-Pétersbourg lors du tournage des Poupées russes, c’est pourtant à New York, dans un restaurant chinois, que la grosse pomme lui est apparue comme évidence.

Retour aux sources
En décidant de scénariser Casse-tête chinois à New York, Cédric Klapisch a pu retrouver la ville dans laquelle il avait étudié il y a environ 25 ans. Son fils a même été scolarisé dans la rue où il habitait dans les années 80.

Des hommes sans loi
En 1986, Cédric Klapisch tournait le court métrage In Transit à New York. Il n’a malheureusement jamais pu réaliser un plan qui lui tenait à cœur. De retour dans la ville qui ne dort jamais, le réalisateur a enfin pu tourner cette scène en l’adaptant au scénario de Casse-tête chinois. Rien ne pouvait l’arrêter. La preuve, cette scène a été tournée sans aucune autorisation !

Absents du film mais pas du cœur
S’il s’agit bel et bien de la suite de L’Auberge Espagnole et des Poupées russes, plusieurs personnages des deux premiers volets ne seront pas présents dans Casse-tête chinois. Le réalisateur souhaitait les intégrer à l’histoire, mais il n’y est pas parvenu de manière logique : "J’ai vraiment essayé d’écrire des scènes avec William, Anne-Sophie ou les coloc de L’Auberge espagnole… ça n’a jamais fonctionné !"

New York New York
Cédric Klapisch revient sur les raisons qui l’ont poussé à choisir New York pour tourner cette suite : "C’est la ville la plus métissée, la plus mélangée du monde… Tous les continents sont à New York, toutes les races, tous les cultes. Beaucoup plus qu’à Londres, Shanghaï ou Pékin qui sont déjà des villes très cosmopolites. (…) Ces trois films racontent la génération des gens qui ont grandi en parallèle avec la formation de l’Europe et l’idée de la mondialisation. Du coup New York qui est la capitale mondiale des migrateurs était un choix justifié. C’est le côté "Hub" qui est inspirant à New York."

Harcèlement
Les quatre acteurs principaux attendaient ce troisième volet avec impatience. Certains, comme Cécile de France, allaient jusqu’à relancer régulièrement le cinéaste !

Comme un ouragan…
Après une longue galère pour trouver un financement, le tournage a été perturbé par l’ouragan Sandy : "Quand l’ouragan est arrivé, ça a été le pompon ! Dans ces cas-là il faut être "Taï chi"… Votre seule façon de rester debout c’est d’utiliser la force de l’adversaire. Parce que sinon quoi qu’il arrive, cet adversaire est plus fort que vous", précise le metteur en scène Cédric Klapisch. L’équipe de tournage, toujours positive, a vu ici l’occasion de tourner des plans dans un New York déserté, chose assez rare au cinéma.

Donnant donnant
Cédric Klapisch revient sur la difficulté de trouver un remplaçant à Jacno, le père de Xavier, décédé en 2009. Benoît Jacquot lui est apparu comme une évidence : "J’avais envie qu’il y ait une cohérence physique mais pas seulement. Deux infos étaient données sur le père de Xavier dans L’Auberge espagnole : il travaille dans la finance et, comme Jacno, il a aussi un côté rock’n’roll. Du coup pour trouver le remplaçant c’était super difficile. Et je ne sais pas pourquoi, mais au moment de la sortie des Adieux à la reine, je me suis dit que Benoît avait un physique qui pourrait marcher à côté de Romain et j’y croyais pour les aspects «finance et rock’n’roll»… Certes il y avait une inconnue sur sa capacité à jouer… et pour cause puisqu’il n’a quasiment jamais fait l’acteur ! Mais finalement je l’ai appelé un jour et je lui ai demandé : "Benoît, tu accepterais ?" Il y a eu un blanc. Et il m’a répondu : "J’accepte si toi tu acceptes de jouer dans mon prochain film." Du coup j’étais emmerdé parce que c’est un drôle de miroir qu’il m’a tendu… Mais je trouvais ça intéressant que le père de Xavier soit joué par un réalisateur, alors du coup j’ai dit oui. (…) Mais j’espère qu’il a oublié… (rires)."

Père et fils
Benoit Jacquot, le nouveau père de Xavier, avait déjà rencontré Romain Duris à l’occasion de son film Adolphe.

C’est du chinois
Dans une des scènes du film, Martine, le personnage d’Audrey Tautou, doit parler chinois. Même si la conversation ne dure que deux minutes, la comédienne, qui souhaitait tout de même avoir l’air parfaitement crédible, a décidé de prendre des cours de cette langue, deux heures par jour pendant six semaines.

American way of life
Entre une équipe de plus de 100 personnes à gérer, les règlements pantagruéliques des syndicats et une vingtaine de camions pour se déplacer, le tournage du film aux États-Unis a été une véritable croisade, comme le précise Cécile De France : "On se sentait tous petits. Et puis je voyais bien que Cédric, malgré sa bonne humeur, n’était pas dans son élément. Ce qui nous a fait un peu peur au début : alors qu’il a l’habitude de créer dans l’esprit de la nouvelle vague, d’improviser, de donner le texte le matin même, là tout était régi d’une manière tellement stricte."

Le dernier voyage de Xavier ?
Si Cédric Klapisch avait déjà envisagé une suite aux Poupées russes, Casse-tête chinois marque selon lui le dernier voyage de Xavier, à moins qu’il ne trouve une autre aventure à raconter dans 10, 20 ou 30 ans.

Angou-ment
Cette suite est extrêmement attendue par le public. Aussi Cédric Klapisch, conscient de l’attente des spectateurs, a mis plus de 8 mois à l’écrire contre 3 semaines pour L’Auberge Espagnole. Lors de sa présentation au festival d’Angoulême, Casse-tête chinois a réuni plus de 4 000 fans.
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Coeur Des Hommes (le) Coeur Des Hommes (le) France 2002 Comédie Dramatique 107 min.

354 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 13/06/2008
Marc Esposito Gérard Darmon (Jeff), Jean-Pierre Darroussin (Manu), Bernard Campan (Antoine), Marc Lavoine (Alex), Ludmila Mikaël (Françoise), Fabienne Babe (Lili), Zoé Félix (Elsa), Florence Thomassin (Juliette), Catherine Wilkening (Nanou), Jules Stern (Arthur), Amélie Gabillaud (Viviane), Guillaume Crozat (Nono), Rebecca Potok (Marie-Hélène), Anna Gaylor (La Mère De Manu), Alice Taglioni (Annette, L'Avocate).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=48422.html
Alex, Antoine, Jeff et Manu, quatre amis à la fois solides et immatures, sont au tournant de leur vie d'adulte. Ils se voient régulièrement, aiment tchatcher, s'engueuler et rire ensemble. Issus de milieux populaires, ils ont atteint leurs objectifs professionnels : Alex et Jeff ont créé un petit groupe de presse sportive qui marche bien, Antoine est prof de gym dans un grand lycée parisien, Manu a une boutique charcuterie-traiteur qui ne désemplit pas. Ce printemps-là, une série d'événements, la mort d'un père, l'infidélité d'une femme, le mariage d'une fille, les touche et les rapproche encore davantage. Confrontés à des situations qu'ils ne maîtrisent pas, ils se font des confidences, s'expliquent, s'aident, s'affrontent et se remettent en question. Leur rapport aux femmes est au coeur de tous leurs problèmes, de toutes leurs conversations, de tous leurs conflits...
Fiche technique :

Budget : 5,03 millions d'euros
Box Office France : 1 563 280 entrées
N° de visa : 104778
Couleur
Format de projection : 1.85 : 1
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français

Secrets de tournage :


Parmi les films qui ont suscité sa passion pour le cinéma et les acteurs, Marc Esposito souligne l'importance des comédies italiennes des années 70, et notamment celles avec Alberto Sordi. Dans un registre plus dramatique, il évoque les films de Claude Sautet comme Vincent, François, Paul et les autres ou Les Choses de la vie.


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Comme Une Image Comme Une Image France 2003 Comédie dramatique 110 min.

273 3/4
  Disponible 01 AVI 26/12/2006
Agnès Jaoui Marilou Berry (Lolita), Agnès Jaoui (Sylvia), Jean-Pierre Bacri (Etienne), Laurent Grévill (Pierre)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=51309.html
Lolita Cassard, vingt ans, en veut au monde entier, parce qu'elle ne ressemble pas aux filles des magazines, et aimerait tellement se trouver belle, au moins dans le regard de son père, trouver son regard tout simplement.

Etienne Cassard regarde peu les autres, parce qu'il se regarde beaucoup lui-même et qu'il se sent vieillir.

Pierre Miller, un écrivain, doute de ne jamais rencontrer le succès, jusqu'au moment où il rencontre Etienne Cassard.

Sylvia Miller, un professeur de chant, croit en son mari, en son talent, mais doute du sien et de celui de son élève Lolita, jusqu'au moment où elle se rend compte qu'elle est la fille d'Etienne Cassard, cet auteur qu'elle admire tant.

C'est l'histoire d'êtres humains qui savent très bien ce qu'ils feraient s'ils étaient à la place des autres mais qui ne se débrouillent pas très bien à la leur, qui la cherchent tout simplement.
Fiche technique :

Budget : 11,73 millions d'euros
Box Office France : 1 629 469 entrées
Box Office Paris : 427 646 entrées
N° de visa : 107 893
Couleur : Couleur
Format du son : SRD + DTS
Format de projection : 2.35 : 1 Cinémascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français

Secrets de tournage :


Présenté en compétition au Festival de Cannes 2004 où il avait été l'un des chouchous de la presse internationale, Comme une image y a remporté le Prix du scénario. Le jury était présidé par Quentin Tarantino. Pour la montée des marches qui précéda la projection officielle du film, l'équipe du film arborait un autocollant sur lequel était écrit "solidarité avec les intermittents" -ceux-ci étaient alors en conflit avec le gouvernement, qui souhaitait modifier leur statut.


Comme est image est le premier film projeté dans une salle spécialement équipée pour les malvoyants et les malentendants, inaugurée au cinéma L'Arlequin, à Paris, le 22 septembre 2004. Les films y sont projetés avec sous-titrage et audio-description, une voix-off venant décrire les actions des personnages en complément des dialogues.


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Démons de Jésus (les) Démons de Jésus (les) France 1997 Comédie dramatique 117 min.

262 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 30/10/2006
Bernie Bonvoisin Thierry Frémont (Jésus), Yann Collette (Morizot), Patrick Bouchitey (Dédé), Victor Lanoux (Jo), Martin Lamotte (Coldet), Nadia Farès (Marie), José Garcia (Bruno Piacentini), Elie Semoun (Gérard), Marie Trintignant (Levrette)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=16034.html
Les aventures de la famille Jacob, quelques mois avant celle de Mai 68, composée d'un père alcoolique, d'une mère au foyer, de deux frères arnaqueurs, d'un autre intello, du dernier qui se demande pourquoi il va a l'école et enfin d'une soeur trop belle pour eux.
C'est vrai. Un premier film .... impressionnant ! D'autant plus qu'on ne le savoure réellement à sa juste valeur qu'au deuxième ou troisième visionnage. Quelle richesse et quelle gallerie d'acteurs, tous dans une espèce d'enchère à celui qui sortira la prestation la plus réaliste, le plus touchante, la plus époustouflante !!! Un moment d'état de grâce. Simplement du grand art !!!
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Eternal Sunshine Of The Spotless Mind Eternal Sunshine Of The Spotless Mind USA 2004 Comédie Dramatique 108 min.

519 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 07/01/2011
Michel Gondry Jim Carrey (Joel Barish), Kate Winslet (Clementine Kruscynski), Kirsten Dunst (Mary), Mark Ruffalo (Stan), Elijah Wood (Patrick), Tom Wilkinson (Le Docteur Mierzwiak), Thomas Jay Ryan (Frank), Jane Adams (Carrie), Debbon Ayer (La Mère De Joel), David Cross (Rob), Ryan Whitney (Joel Jeune), Deirdre O'Connell (Hollis), Lauren Adler (La Patineuse), Gerry Robert Byrne (Train Manager), Victor Rasuk (Acteur), Ellen Pompeo (Actrice), Josh Flitter (Acteur), Dylan Gallagher (Acteur).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=40191.html
Joel et Clementine ne voient plus que les mauvais côtés de leur tumultueuse histoire d'amour, au point que celle-ci fait effacer de sa mémoire toute trace de cette relation. Effondré, Joel contacte l'inventeur du procédé Lacuna, le Dr. Mierzwiak, pour qu'il extirpe également de sa mémoire tout ce qui le rattachait à Clementine. Deux techniciens, Stan et Patrick, s'installent à son domicile et se mettent à l'oeuvre, en présence de la secrétaire, Mary. Les souvenirs commencent à défiler dans la tête de Joel, des plus récents aux plusanciens, et s'envolent un à un, à jamais.Mais en remontant le fil du temps, Joel redécouvre ce qu'il aimait depuis toujours en Clementine - l'inaltérable magie d'un amour dont rien au monde ne devrait le prive. Luttant de toutes ses forces pour préserver ce trésor, il engage alors une bataille de la dernière chance contre Lacuna...
Malgré son thème fashion, les facéties de notre esprit, le film est avant tout une histoire d'amour aussi ingénieuse dans son traitement que bouleversante dans la vision qu'elle offre du couple. Au diapason de cette symphonie légère et inventive, les comédiens apportent charme et sobriété.
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Fight Club Fight Club USA 1999 Comédie dramatique 135 min.

48 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 19/04/2004
David Fincher Edward Norton, Brad Pitt, Meat Loaf Aday, Helena Bonham Carter, Rachel Singer, Jared Leto
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=21189.html
Expert en assurance, le Narrateur occupe une situation enviable dans une grande compagnie automobile. Mais sa vie survoltée et sa solitude l’ont rendu insomniaque. C’est en fréquentant les clubs d’entraide et de soutien aux malades incurables qu’il parvient à retrouver le sommeil. Puis il fait la connaissance de Marla, une fille aussi déboussolée que lui, avant de croiser dans un avion un certain Tyler Durden, un anarchiste qui se dit représentant en savons, et qui le fascine dès leur première rencontre. Tyler est tout ce qu’il n’a jamais été, et ose tout ce qu’il n’a jamais pu faire : beau, charismatique, il sait canaliser son trop plein d’énergie. Ensemble, ils créent le “Fight Club”, une association très fermée dont les membres se défoulent en de violents combats clandestins. Après la destruction par la dynamite de son propre appartement, le Narrateur a élu domicile dans la maison en ruines de Tyler, que Marla commence elle aussi à fréquenter. Tyler devient l’amant de Marla, excitant la jalousie de son rival. Puis, se développant à une allure vertigineuse, le « Fight Club » étend ses ramifications secrètes au niveau national et devient un organe néo-fasciste très hiérarchisé. Ses membres s’attaquent systématiquement aux produits symboles de la société de consommation. C’est alors que Tyler disparaît. Le Narrateur le cherche dans tous les États-Unis jusqu’au moment où il découvre qu’il est schizophrène et que le personnage était le fruit de sa propre imagination. Ce n’est qu’en s’automutilant d’une balle dans la tête qu’il pourra se débarrasser de Tyler. Marla se retrouve à ses côtés pour contempler le résultat des actions terroristes qu’il a commanditées : les immeubles de la ville explosent les uns après les autres…
Corrosif, incisif, résolument "fin de siècle", FIGHT CLUB est le film événement de cet automne Un film-culte en puissance.
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Human Nature Human Nature France/USA 2001 Comédie dramatique 96 min.

1203 3/4
  Disponible 01 Français 02 MKV 30/03/2021
Michel Gondry Tim Robbins, Patricia Arquette, Rhys Ifans, Miranda Otto, Robert Forster, Mary Kay Place, Hilary Duff, Peter Dinklage
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=28830.html
Lila (Patricia Arquette), une naturaliste à la pilosité abondante, et Nathan (Tim Robbins), un scientifique obsédé par les bonnes manières, ont perdu foi en la race humaine. Elle a trouvé le repos en allant vivre dans la jungle et en s'entourant d'animaux. Lui mène des expériences sur des souris en espérant rendre les hommes meilleurs.

Sur leur route, ils font la connaissance de Puff (Rhys Ifans), un homme-singe recueilli dans la jungle, et tentent de l'éduquer. Mais Lila va se battre pour préserver l'âme vierge et innocente de cet individu hors norme.
Une construction subtile, une mise en scène à effets intelligents, un humour loufoque, pince-sans-rire, une certaine insolence pour se moquer du conformisme hypocrite et vanter la différence : joyeusement amorale, c'est une bonne surprise, venant d'Hollywood.
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Incroyable histoire de l'Île de la Rose (l') L'incredibile storia dell'isola delle rose Italie 2020 Comédie dramatique 118 min.

1260 3/4
  Vu mais non dispo 01 Français 24/08/2021
Sydney Sibilia Elio Germano, Matilda De Angelis, Tom Wlaschiha, Luca Zingaretti, Fabrizio Bentivoglio, Leonardo Lidi, François Cluzet, Ascanio Balbo
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=283679.html
L'histoire de ‘L'île de la Rose’, une plate-forme construite de toute pièce par l'ingénieur Giorgio Rosa en 1968 au large de la côte Italienne en dehors des eaux territoriales qui devient bientôt un état indépendant. Rosa attire ainsi l'attention du monde, et du gouvernement.
Cette histoire incroyable, mais vraie, donne lieu à une savoureuse comédie italienne, qui fait revivre l'esprit contestataire et ludique des utopies libertaires de 1968
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Maladie De Sachs (la) Maladie De Sachs (la) France 1999 Comédie dramatique 107 min.

250 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 11/06/2006
Michel Deville Albert Dupontel (Docteur Bruno Sachs), Valérie Dréville (Pauline), Dominique Reymond (Mme Leblanc), Etienne Bierry (Monsieur Renard), Philippe Lehembre (Monsieur Guilloux), Marianne Groves (Une voisine), Marie-France Santon (Madame Borgès), Bernard Waver (Monsieur Deshoulières), Nathalie Boutefeu (Viviane), Albert Delpy (le client de la pharmacie), Amanda Langlet (la femme de la brasserie), Serge Riaboukine (l'ivrogne)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=20445.html
Confronte a la souffrance, a l'angoisse, a la violence des rapports humains, a tout ce qui rend malade, le docteur Sachs, revolte contre l'arrogance du savoir medical et le sentiment de son insuffisance, tombe malade de lui-meme. C'est la maladie de Sachs. Par petites touches, par petites phrases, les patients font le portrait du medecin.
Note de la presse : 3/4 Note des spectateurs : 3/4

Fiche technique :

Couleur
Format du son : Dolby numérique
Format de production : 35 mm

Secrets de tournage :

Ils ont déjà travaillé avec Michel Deville
Bernard Waver ("M.Deshoulières") et Anne Fassio ("La femme constipée") : Toutes peines confonduesSylvie Jobert ("La femme avortée"), Amanda Langlet ("La femme de la brasserie") et Sandra Chéres ("Mme Calvino") : La divine poursuite

Coïncidences...
Albert Dupontel ("le docteur Sachs") et Valérie Dréville ("Pauline Kasser") ont fait l'école de Chaillot sous la direction du metteur en scène Antoine Vitez...Valérie Dréville a fait le Conservatoire d'Art Dramatique comme, Dominique Reymond ("Mme Leblanc"), Pierre Diot ("L'homme au gel anesthésique"), François Clavier ("Docteur Boulle"), Claire Hammond ("La femme qui ne peut pas prendre de rendez-vous"), Christine Brücher ("La mère d'Annie") ou Sophie Gourdin ("La femme qui a une fille métisse")...Nicolas Marié, qui interprète le capitaine des pompiers, a joué dans les deux films réalisés par Albert Dupontel : Bernie et Le créateur

Albert Dupontel à propos de son travail avec Michel Deville :
"J'ai été très impressionné par sa manière de travailler. Le scénario du film était fort bien écrit, Michel avait fait un découpage très minutieux et précis. Sur le tournage, Michel ne se "couvre" pas, il fait de longs plans-séquences qui correspondent exactement à son découpage et au montage qu'il a en tête. Il tourne de manière fluide et audacieuse, avec une grande maîtrise. Si je compare son travail de mise en scène au mien, c'est l'exacte antithèse : moi, je tourne beaucoup de plans différents par scène."

Michel Deville... directeur de casting
Le choix des comédiens a été fait par Michel Deville lui-même sans l'intermédiaire d'un directeur de casting, mais avec parfois l'avis d'amis comédiens ou agents artistiques."Mon premier travail, précise le réalisateur, est de multiplier les rencontres, d'accumuler les photos, les cassettes, de rechercher des comédiens avec qui j'ai déjà tourné ou dont j'ai remarqué le travail, au théâtre ou dans un film, dont j'ai aimé une photo, une lettre...Il y a des évidences et des coups de foudre : la première rencontre est alors la bonne, le comédien repart avec le scénario ! Il y a aussi des hésitations : plusieurs possibilités de rôles pour un seul acteur, ou plusieurs acteurs pour un seul rôle. J'ai peu d'a priori, je n'attache pas d'importance à la ressemblance avec le personnage décrit dans le scénario. Je ne respecte que les données indispensables à la compréhension de l'histoire."(extrait du dossier de presse)

De Martin Winckler, l'auteur du roman :
"Le 14 avril 98, un coup de fil des Editions P.O.L. m'annonce que Michel Deville a lu "La Maladie de Sachs" et envisage d'en faire un film. A ce moment-là, le livre n'était pas un succès de librairie et le Livre Inter ne lui avait pas été décerné. J'étais loin de m'attendre à ce que quiconque veuille adapter mon "pavé" à l'écran (...).Dans ma mémoire de cinéphile, le nom de Michel Deville est associé à des films très personnels, et par-dessus tout à l'adaptation d'un bouquin formidable : "Le dossier 51". Le roman de Gilles Perrault partage avec le mien un point commun essentiel : il décrit un individu au travers de ce que les autres savent, disent et découvrent de lui. Transposer ce livre à l'écran était une gageure, mais Deville en avait fait un film magistral sans sacrifier l'esprit du livre(...).Pour ma part, je suis un écrivain comblé : le film de Michel Deville est si dense que je défie quiconque de lui reprocher d'avoir "coupé" dans le roman.(...) Il n'a pas "adapté" "La Maladie de Sachs", il l'a adoptée."(Extrait du dossier de presse)


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Moonrise Kingdom Moonrise Kingdom USA 2012 Comédie dramatique 94 min.

1023 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 17/08/2018
Wes Anderson Bruce Willis (le capitaine Sharp), Frances McDormand (Laura Bishop), Kara Hayward (Suzy), Edward Norton (le chef scout Ward), Jared Gilman (Sam), Bill Murray (Walt Bishop), Harvey Keitel (Pierce), Seamus Davey-Fitzpatrick (Roosevelt), Jakee Ryan (Lionel), LJ Foley (Izod), Jason Schwartzman (le cousin Ben), Tilda Swinton (l'assistante sociale)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=187864.html
Sur une île au large de la Nouvelle-Angleterre, au cœur de l’été 1965, Suzy et Sam, douze ans, tombent amoureux, concluent un pacte secret et s’enfuient ensemble. Alors que chacun se mobilise pour les retrouver, une violente tempête s’approche des côtes et va bouleverser davantage encore la vie de la communauté.
Wes Anderson a toujours pratiqué un cinéma insulaire, comme une bulle stylisée, un défi à la réalité. Cette fois, non seulement il se retranche sur une véritable île, mais il invoque le paradis forcément perdu d’une Amérique encore innocente — celle des sixties. Et si tous ses héros adultes se comportaient, jusqu’alors, comme des mômes inconsolables, Moonrise Kingdom place pour la première fois au centre de vrais enfants, deux petits amoureux. A travers le branle-bas de combat déclenché par leur disparition, le cinéaste parvient à faire exister toute une flopée de personnages tragi-comiques. Le chef scout (Edward Norton) dévoré de culpabilité. Les parents de la fugueuse, las d’eux-mêmes et de leur couple (Bill Murray, Frances McDormand). Le flic (Bruce Willis), amant sans espoir de la mère.

Lorsque les éléments se déchaînent sur tout ce petit monde, Moonrise Kingdom ­devient franchement haletant, entre cartoon et film catastrophe. Or cette efficacité n’enlève rien à l’art du microdrame, du déchirement en sourdine qui caractérise le cinéaste. La crique des fugueurs sentimentaux est rayée de la carte par la tempête ? Le fait est signalé en passant. Un simple effet collatéral, sans grande importance, et d’autant plus bouleversant. Avec l’épilogue, euphémique et sublime, on a l’impression d’assister à l’invention de la nostalgie.
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Mule (la) The Mule USA 2018 Comédie dramatique 116 min.

1325 3/4
  Vu mais non dispo 01 Français 08/06/2022
Clint Eastwood Clint Eastwood, Bradley Cooper, Laurence Fishburne, Michael Peña, Dianne Wiest, Andy Garcia, Ignacio Serricchio, Alison Eastwood
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=262272.html
À plus de 80 ans, Earl Stone est aux abois. Il est non seulement fauché et seul, mais son entreprise risque d'être saisie. Il accepte alors un boulot qui – en apparence – ne lui demande que de faire le chauffeur. Sauf que, sans le savoir, il s'est engagé à être passeur de drogue pour un cartel mexicain.
Extrêmement performant, il transporte des cargaisons de plus en plus importantes. Ce qui pousse les chefs du cartel, toujours méfiants, à lui imposer un "supérieur" chargé de le surveiller. Mais ils ne sont pas les seuls à s'intéresser à lui : l'agent de la DEA Colin Bates est plus qu'intrigué par cette nouvelle "mule".
Entre la police, les hommes de main du cartel et les fantômes du passé menaçant de le rattraper, Earl est désormais lancé dans une vertigineuse course contre la montre...
En retrait des rôles d’acteur depuis longtemps, le cinéaste revient à l’écran, réac et malin, et s’inspire de l’histoire d’un vieil horticulteur devenu passeur de drogue. Vrai road-movie et faux thriller captivant, "la Mule" résonne de façon bouleversante avec sa propre vie.
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Nous trois ou rien Nous trois ou rien France 2014 Comédie dramatique 102 min.

1347 3/4
  Vu mais non dispo 01 Français 05/09/2022
Kheiron Kheiron, Leïla Bekhti, Gérard Darmon, Zabou Breitman, Alexandre Astier, Kyan Khojandi, Arsène Mosca, Jonathan Cohen
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=230045.html
D’un petit village du sud de l’Iran aux cités parisiennes, Kheiron nous raconte le destin hors du commun de ses parents Hibat et Fereshteh, éternels optimistes, dans une comédie aux airs de conte universel qui évoque l’amour familial, le don de soi et surtout l’idéal d’un vivre-ensemble.
De leur rencontre à la naissance de leur fils, de la traque en Iran à l’intégration en France, le jeune réalisateur capte chaque moment essentiel du parcours et de la relation des ses parents (incarnés par Kheiron lui-même et Leïla Bekhti) avec sincérité et finesse. Joli.
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Papillon sur l'épaule (un) Papillon sur l'épaule (un) France 1978 Comédie Dramatique 95 min.

580 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 13/01/2011
Jacques Deray Lino Ventura (Roland Fériaud), Nicole Garcia (Sonia), Claudine Auger (La Femme À L'Imperméable), Paul Crauchet (Raphaël), Jean Bouise (Le Docteur), Roland Bertin (Le Haut Fonctionnaire), Xavier Depraz (Miguel), Dominique Lavanant (La Jeune Femme), José Ruiz Lifante (Le Commissaire), Jacques Maury (Goma), Laura Betti (Mme Carrabo).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=15874.html
Roland Fériaud, un homme sans histoire, est séquestré dans une étrange clinique. On le questionne au sujet d'une mallette, mais il s'aperçoit bientôt qu'il y a eu erreur sur la personne...

Note des spectateurs : 3/5 (Pour 26 notes : )

Fiche technique :

Couleur
Format du son : Mono
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français

Secrets de tournage :

Jacques Deray / Jean-Claude Carrière : cinq collaborations
Le réalisateur Jacques Deray et le scénariste Jean-Claude Carrière collaborèrent à cinq reprises, sur : Borsalino (1970), Un peu de soleil dans l'eau froide (1971), Le Gang (1977), Un papillon sur l'épaule (1978) et Un homme est mort (1982).
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Petits mouchoirs (les) Petits mouchoirs (les) France 2010 Comédie dramatique 154 min.

1042 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 26/03/2019
Guillaume Canet François Cluzet, Marion Cotillard, Benoît Magimel, Gilles Lellouche, Jean Dujardin, Laurent Lafitte, Valérie Bonneton, Pascale Arbillot
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=146632.html
A la suite d'un événement bouleversant, une bande de copains décide, malgré tout, de partir en vacances au bord de la mer comme chaque année. Leur amitié, leurs certitudes, leur culpabilité, leurs amours en seront ébranlées. Ils vont enfin devoir lever les "petits mouchoirs" qu'ils ont posés sur leurs secrets et leurs mensonges.
Loin de céder à la tentation de l'éparpillement, le scénario plonge dans les abysses d'un sujet fort, l'amitié, dont il explore les ambiguïtés avec une précision de télépathe, une lucidité cruelle et une intuition de médium générationnel.
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Préparez Vos Mouchoirs Préparez Vos Mouchoirs France 1978 Comédie Dramatique 108 min.

475 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 25/12/2010
Bertrand Blier Gérard Depardieu (Raoul), Carole Laure (Solange), Patrick Dewaere (Stéphane), Riton Liebman (Christian), Michel Serrault (Le Voisin), Sylvie Joly (La Passante), Michel Beaune (Le Docteur Rue), Jean Rougerie (Monsieur Beloeil), Eleonore Rirt (Madame Beloeil), Liliane Rovère (La Barmaid).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=4914.html
A bout d'idées, Raoul demande à Stéphane de l'aider à rendre le sourire à Solange, sa femme. Ensemble, ils partent s'occuper d'une colonie de vacances où Solange finit par tomber amoureuse de Christian, un jeune surdoué de 13 ans qui s'ennuie autant qu'elle...

Note des spectateurs : 4/5 (Pour 223 notes : 22 % de *****, 48 % de ****, 26 % de ***, 0 % de **, 4 % de *)

Fiche technique :

Couleur
Format du son : Mono
Format de projection : 1.37 : 1
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français

Secrets de tournage :

Retour aux sources et Oscar à la clé
Après un détour surréaliste et sarcastique avec Calmos où il a avoué s'être lui-même déçu, Bertrand Blier réunit à nouveau Gérard Depardieu et Patrick Dewaere, quatre années après le triomphe critique et public obtenu par Les Valseuses. Carole Laure rejoint l'univers de Blier, le film obtient l'Oscar du meilleur film étranger en 1979.

Des personnages hauts en couleur
Un homme qui croise un inconnu à qui il offre sa femme. Ce dernier possédant l'intégral des livres des poches et n'avouant écouter que des musiques signées Mozart. Un voisin râleur, mais qui aide le trio à kidnapper le jeune surdoué dont s'est éprise la jeune femme et qui tombe amoureux de la mère de celui-ci. Autant de situations surréalistes et de personnages hauts en couleur qui garantissent à Préparez vos mouchoirs un joli succès en salles en permettant au film de franchir la barre des 1 300 000 spectateurs. Loin derrière le triomphe remporté par Les Valseuses, mais beaucoup plus que les films suivants du réalisateur dont les mêmes audaces surréalistes finiront pas rebuter le plus grand nombre, à l'exception des notables performances de Tenue de soirée et Trop belle pour toi.

Un parfum de Québec
Apparue pour la première fois sur les écrans dans Mon enfance à Montréal, Carole Laure crée la sensation en apparaissant nue dans une baignoire remplie de chocolat dans Sweet Movie, mais c'est surtout dans Préparez vos mouchoirs que la comédienne et chanteuse québecoise se révèle au grand public. Pour mieux coller au personnage qu'il avait imaginé, Bertrand Blier lui fait d'ailleurs porter une perruque, afin de cacher sa longue chevelure brune qui lui donnait trop d'éclat.

Une révélation nommée Riton
Exécutant ses premiers pas sous la caméra de Bertrand Blier, le jeune Riton Liebman impose sa fragile silhouette et son éloquence particulière face à Gérard Depardieu et Patrick Dewaere. Dans Préparez vos mouchoirs, il campe ainsi de manière très convaincante le personnage de Christian Beloeil, un adolescent prisonnier dans un corps d'enfant et qui séduit Carole Laure et la sauve de l'ennui. On le retrouve 25 ans plus tard aux côtés d'Isabelle Nanty dans Le Bison (et sa voisine Dorine).

Tout pour la musique
A travers le deuxième mouvement de son fameux Concerto pour clarinette, qui sera également le thème principal du film Out of Africa - Souvenirs d'Afrique, Wolgang Amadeus Mozart est un des principaux "personnages" de Préparez vos mouchoirs, comme le sera Schubert, quelques années plus tard, dans Trop belle pour toi. Au sujet du divin Amadeus et à l'occasion d'une réplique devenue culte, le personnage de Stéphane (interprété par Patrick Dewaere) déclare à l'attention de son ami Raoul (campé par Gérard Depardieu :"C'est pas compliqué, avant de te rencontrer, c'était mon seul pote".
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Rain Man Rain Man USA 1988 Comédie dramatique 133 min.

722 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 27/03/2015
Barry Levinson Dustin Hoffman (Raymond Rabbitt), Tom Cruise (Charlie Babbitt), Valeria Golino (Susanna), Jerry Molen (Dr. Bruner), Jack Murdock (John Mooney), Michael D. Roberts (Vern), Ralph Seymour (Lenny), Lucinda Jenney (Iris), Bonnie Hunt (Sally Dibbs), Kim Robillard (Small Town Doctor), Beth Grant (Actrice), Barry Levinson (Docteur/ médecin), Michael C. Hall (II) (Acteur).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=4572.html
A la mort de son père, Charlie Babbitt, homme d'affaires pressé, hérite d'une vieille Buick qu'il convoitait depuis longtemps mais se voit spolié de quelque trois millions de francs versés à l'Institution psychiatrique Wallbrook au profit d'un bénéficiaire anonyme. Charlie se rend a Wallbrook et découvre l'heureux bénéficiaire. Il s'agit de Raymond, savant autiste, celui qu'il appelait dans son enfance Rain Man, qui représente ses seuls souvenirs heureux et qui n'est autre que son frère.
Note de la presse : 3,6/5
Note des spectateurs : 4,2/5 (Pour 26 069 notes : 40% de *****, 43% de ****, 11% de ***, 4% de **, 1% de *, 1% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 7 prix et 14 nominations
Distributeur : United International Pictures (UIP)
Box Office France : 6 473 196 entrées
Année de production : 1988
Budget : 25 000 000 $
Date de sortie DVD : 30 septembre 2009
Langue : 02 Anglais
Date de sortie Blu-ray : 10 septembre 2014
Format de production : 35 mm
Colorimétrie : Couleur
Format audio : Dolby SR, Dolby stéréo
Type de film : Long-métrage
Format de projection : 1.85 : 1

Secrets de tournage :

Inspiré de faits réels
Raymond -Rain Man- Babbitt a vraiment existé ou Presque ! Le personnage incarné par Dustin Hoffman est en effet inspiré de Kim Peek, un Américain, atteint du syndrome du savant, à la mémoire exceptionnelle. Barry Morrow, le scénariste de Rain man, l’avait rencontré pour préparer le film, ainsi que d’autres personnes savantes. Kim Peek est devenu célèbre suite à ce film et était régulièrement invité dans des émissions de télévision. Il est décédé d’une crise cardiaque en 2009 à l’âge de 58 ans.

Le plus gros succès de Barry Levinson en France
Rain Man est le plus gros succès du réalisateur Barry Levinson (Harcèlement, Sphère, Good morning Vietnam…) en France. Le film sorti le 15 mars 1989 a attiré plus de 6,4 millions de spectateurs. Il s’est hissé à la première place du box-office français en 1989 ; idem aux Etats-Unis où le film a généré le plus gros box-office de l’année, avec $172 millions.

Fidèle à Dustin Hoffman
Dustin Hoffman est l’acteur avec lequel Barry levinson a travaillé le plus : il l’a dirigé pour la première fois dans Rain Man, ce qui a valu un Oscar à Hoffman, puis dans Sleepers en 1996, Des hommes d’influence en 1997 et Sphere en 1998.

Inversion des rôles
Dustin Hoffman avait un temps été pressenti pour incarner le rôle tenu par Tom Cruise. Le scénario avait été envoyé à Bill Murray pour le rôle-titre. Côté réalisateur, Steven Spielberg, Sydney Pollack et Martin Brest ont été impliqués dans le projet.

Une scène interdite à bord des avions !
Une scène de Rain Man montre la crise d’angoisse de Raymond au moment de prendre l’avion avec son frère Charlie. Il énumère à ce moment-là des statistiques plutôt inquiétantes sur les risques d’accident. Cette scène a pour cette raison été coupée de la version du film disponible à bord dans la plupart des compagnies aériennes.

Un caméo de Barry Levinson
Barry Levinson fait une petite apparition, non créditée au générique, dans la peau d’un médecin. Le cinéaste a également fait un caméo dans le film Jimmy Hollywood et a fait l’acteur dans une poignée de films, dont quelques-uns de Mel Brooks à la fin des années 70-80.

Le clin d'oeil de "Very Bad Trip"
Le premier volet de Very Bad Trip comporte une scène hommage à Rain Man. L’une des séquences reprend quasiment plan pour plan l’arrivée de Tom Cruise et Dustin Hoffman dans le casino à Las Vegas, avec Bradley Cooper et Zach Galifianakis à la place. Le titre Iko Iko de The Belle Stars illustre les deux scènes. Un épisode des Simpson (« L’enfer du jeu », dans la saison 5) fait également référence à cette scène, de même que le film Las Vegas 21.

La voix de Bruce Willis
Tom Cruise n’a pas la même voix française que dans ses films les plus récents. Les plus avertis reconnaitront le timbre de Patrick Poivey, voix de Bruce Willis depuis plus de 20 ans ! Patrick Poivey l’a doublé dans neuf films, dans les années 80-90, dont Top Gun et La Couleur de l’argent. Depuis, Yvan Attal et Jean-Philippe Puymartin, souvent associé à Tom Hanks, lui ont succédé.

Autisme et cinéma
Rain Man a mis un coup de projecteur sur un sujet encore peu abordé au cinéma à l’époque, l’autisme. Si le long métrage de Barry Levinson s’intéresse à un exemple particulier, à savoir le syndrome du savant, le film traite de l'autisme avec finesse, tendresse et humour. Depuis, de nombreux films portant plus ou moins directement sur ce sujet ont été produits, aussi variés que Forrest Gump, Le Huitième jour, Sam, je suis Sam ou encore le documentaire Elle s’appelle Sabine.
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Sailor Et Lula Wild At Heart USA 1990 Comédie dramatique 127 min.

609 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 18/04/2012
David Lynch Nicolas Cage (Sailor Ripley), Laura Dern (Lula Pace Fortune), Willem Dafoe (Bobby Peru), Crispin Glover (Cousin Dell), Diane Ladd (Marietta Pace Fortune), Isabella Rossellini (Perdita Durango), Harry Dean Stanton (Johnnie Farragut), Grace Zabriskie (Juana), Sheryl Lee (Glinda), Sherilyn Fenn (La Fille De L'Accident), J.E. Freeman (Acteur), David Patrick Kelly (Dropshadow), Freddie Jones (George Kovich), John Lurie (Sparky), Jack Nance (Oo Spool), Pruitt Taylor Vince (Copain), Calvin Lockhart (Acteur), Marvin Kaplan (Acteur), William Morgan Sheppard (Acteur).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=5981.html
Sailor et Lula, deux jeunes amoureux, fuient Marietta, la mère de la jeune fille qui s'oppose à leurs amours, ainsi que toute une série de personnages dangereux et mystérieux qui les menacent. L'amour triomphera-t-il de la violence qui les entoure ?
Interdit aux moins de 12 ans

Note de la presse : 4/5
Note des spectateurs : 4/5 (Pour 3445 notes : 33% de *****, 28% de ****, 8% de ***, 15% de **, 11% de *, 5% de °)

Fiche technique :

Titre original : Wild at Heart
Récompenses : 1 prix et 6 nominations
Distributeur : Mission
Budget : 9,5 millions de $
Année de production : 1990
Date de reprise : 25 mai 2011
Langue : 02 Anglais
Date de sortie DVD : 4 mai 2010
Format de production : 35 mm
Date de sortie Blu-ray : 19 octobre 2010
Format audio : Dolby SR
Colorimétrie : Couleur
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Type de film : Long-métrage

Secrets de tournage :
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Vie rêvée de Walter Mitty (la) The Secret Life of Walter Mitty USA 2013 Comédie dramatique 114 min.

734 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 06/06/2015
Ben Stiller Ben Stiller (Walter Mitty), Kristen Wiig (Cheryl), Shirley MacLaine (Edna), Adam Scott (Ted Hendricks), Kathryn Hahn (Odessa), Sean Penn (Sean O'Connell), Patton Oswalt (Todd Maher), Ólafur Darri Ólafsson (Le pilote islandais), Adrian Martinez (Hernando), Gary Wilmes (Le père de Walter), Terence Bernie Hines (Gary), Paul Fitzgerald (Don Proctor), Nicole Neuman (Rachel), Alex Anfanger (Chris), Jonathan C. Daly (Tim Naughton), Barbara Vincent (Femme d'affaire), Liz Mikel (Agent TSA), Zivile Kaminskaite (Touriste), Alan D. Purwin (Coordinateur aérien), Alex Kruz (Time/Life employé), Lucinda Lewis (Time/Life employé), Jay Ferraro (Time/Life employé), Wes Pope (Time/Life employé), Philip Odango (Time/Life employé), George Aloi (Time/Life employé), William Henderson White (Time/Life employé), Kelly Southerland (Homme d'affaire du rêve), Chloe Elaine Scharf (Fille de l'homme d'affaire), Rob Tode (Voisin de Cheryl), Dennis Rees (Voyageur), Aleksandra Myrna (Voyageuse), Tommy Bayiokos (Agent de change), Nancy Digonis (Spectatrice), Leeann Hellijas (Stewart), Katelynn Bailey (Etudiante), Gurdeep Singh (Conducteur de taxi), Jenny Rostain (Femme d'affaire), Joey Slotnick (Acteur), Finise Avery (Actrice).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=206710.html
Walter Mitty est un homme ordinaire, enfermé dans son quotidien, qui n’ose s’évader qu’à travers des rêves à la fois drôles et extravagants. Mais confronté à une difficulté dans sa vie professionnelle, Walter doit trouver le courage de passer à l'action dans le monde réel. Il embarque alors dans un périple incroyable, pour vivre une aventure bien plus riche que tout ce qu'il aurait pu imaginer jusqu’ici. Et qui devrait changer sa vie à jamais.
Note de la presse : 3,2/5
Note des spectateurs : 4/5 (Pour 8 806 notes : 15% de *****, 41% de ****, 25% de ***, 11% de **, 4% de *, 3% de °)

Fiche technique :

Distributeur : Twentieth Century Fox France
Box Office France : 963 155 entrées
Année de production : 2013
Budget : 90 000 000 $
Remake de : La Vie secrète de Walter Mitty
Langue : 02 Anglais
Date de sortie DVD : 4 juin 2014
Date de sortie Blu-ray : 4 juin 2014
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage
N° de Visa : 138106

Secrets de tournage :

La double vie de Walter Mitty
La Vie rêvée de Walter Mitty est une libre adaptation d'une comédie datant de 1947 intitulée La Vie secrète de Walter Mitty. A l'époque, c'est le comédien Danny Kaye qui interpréta le rôle de Walter aujourd'hui joué par Ben Stiller dans sa version 2013.

La vie réalisée de Ben Stiller
Avec La Vie rêvée de Walter Mitty, Ben Stiller signe sa cinquième réalisation de long métrage pour le cinéma après Génération 90 (1994), Disjoncté (1996), Zoolander (2001) et le récent Tonnerre sous les tropiques (2008). Il est d'ailleurs - pour la cinquième fois consécutive - à la fois devant et derrière la caméra puisqu'il joue le rôle-titre de Walter Mitty tout comme dans toutes ses réalisations en dehors de Disjoncté dont le rôle principal fut offert à Jim Carrey.

Avant Stiller
Avant d'être un long métrage de 1947 sous le nom de La Vie secrète de Walter Mitty, l'histoire était racontée sous forme de nouvelle rédigée par l'auteur James Thurber. Publiée en 1939 sous le nom de The Secret Life of Walter Mitty, elle a également inspiré l'adaptation d'une série d'animation en 1975 où le personnage central était un chat nommé Waldo Kitty.

67 ans pile poil !
La date de sortie française du film n'est pas dénuée de sens : sortant le 1er janvier 2014, il fait directement écho au film original La Vie Secrète de Walter Mitty qui est sorti un 1er janvier en 1947 aux Etats-Unis. Pourtant, sur le nouveau continent, il sort le 25 décembre, le lien est donc exclusivement Européen.

La nouvelle star "hot" du cinéma
Le public français n'aura jamais autant vu le volcan Eyjafjallajökull sur grand écran que pendant la saison 2013-2014. Après avoir donné son nom à la comédie de Dany Boon, Eyjafjallajökull (2013), il tient une place importante dans le scénario de La Vie rêvée de Walter Mitty et, comme dans le film français, entre en éruption.

La vie secrète de la famille Goldwyn
Les producteurs du film de Ben Stiller sont Samuel Goldwyn Jr. et John Goldwyn, actuellement à la tête de la société Samuel Goldwyn Films, qui avait produit à l'époque La Vie secrète de Walter Mitty (1947) sous la houlette du producteur Samuel Goldwyn, père de Junior et grand-père de John Goldwyn.

Rendez-vous presque manqué
La Vie rêvée de Walter Mitty aurait pu signer la deuxième collaboration entre le scénariste Steven Conrad et le réalisateur Gore Verbinski qui était pressenti pour réaliser le film mais retenu par le tournage de Lone Ranger, naissance d'un héros (2013), il a dû refuser. Après leur première collaboration pour The Weather Man (2005), ils ont tout de même travaillé sur le même projet puisque Verbinski est resté au poste de producteur exécutif sur le film de Ben Stiller.

D'une pierre deux jobs !
Alors que les producteurs recherchaient activement un réalisateur et après avoir essuyé les refus de Steven Spielberg, Ron Howard ou encore Gore Verbinski pour conflit d'emploi du temps, ils ont rencontré Ben Stiller. Il venait pour le rôle principal de Walter Mitty et s'est montré très intéressé par l'histoire et le personnage à tel point qu'il a donné aux producteurs sa vision des choses. C'est ainsi qu'ils lui ont également proposé de réaliser le film.

Sortez l'argentique !
La Vie rêvée de Walter Mitty a été intégralement tourné en pellicule. Un moyen de tourner qui devient de plus en plus désuet face au numérique mais qui était important pour le réalisateur Ben Stiller au niveau de la cohérence avec le scénario du film. Son personnage est développeur sur pellicule pour le magazine Life qui s'apprête à publier son dernier numéro papier pour passer au format numérique sur Internet.

Des rires aux muscles
En tant que réalisateur, Ben Stiller a mis ses comédiens principaux dans des situations dont ils n'ont pas l'habitude d'être. Ainsi, Kristen Wiig, célèbre pour ses rôles de comédie au cinéma et qui a été découverte dans le Saturday Night Live a, pour la première fois, joué dans une scène d'action de pyrotechnie dans l'un des rêves de Walter Mitty, lorsque son immeuble explose. Adam Scott, lui aussi habitué à la comédie, s'est retrouvé dans une scène onirique étonnante lors d'un combat avec Ben Stiller pour laquelle il fut suspendu par des câbles au-dessus de New-York lors du tournage.

The real Life
Le magazine Life dans La Vie rêvée de Walter Mitty est un magazine américain qui a réellement existé. Créé en 1883, il a existé jusqu'en 2009 et était le premier magazine de photojournalisme. Depuis l'arrêt de la publication papier, il existe toujours sous la forme d'un site Internet, exactement comme dans le scénario du film de Ben Stiller.

Y'a pas photo !
Pour les besoins du tournage, l'équipe de La Vie rêvée de Walter Mitty a dû contacter l'actuel rédacteur en chef du site Internet Life.com, Bill Shapiro, étant donné qu'ils utilisent le nom et la charte graphique du magazine. Il s'est avéré que Shapiro avait fait le même métier que le personnage de Ben Stiller au sein du magazine, ce qui a été une source d'information inespérée pour l'équipe.

Une équipe qui gagne !
Pour l’aider dans la réalisation de La Vie rêvée de Walter Mitty, Ben Stiller a rassemblé une équipe composée de personnes qu'il connait bien puisqu'il travaille avec depuis Zoolander (2001). Il s'agit du chef décorateur Jeff Mann, du chef monteur Greg Hayden et du producteur Stuart Cornfeld, qui ont également collaboré avec le réalisateur sur Tonnerre sous les tropiques (2008).

Les femmes d'Adam
Le comédien Adam Scott retrouve dans La Vie rêvée de Walter Mitty deux actrices auxquelles il a donné la réplique auparavant. Tout d'abord Kristen Wiig avec qui il a joué dans Friends With Kids (2012) et également Kathryn Hahn, sa partenaire dans la série Parks and Recreation (2009).

Certifié authentique !
Dans un souci d'authenticité, Ben Stiller a souhaité tourner le plus possible en conditions réelles. Ainsi, de nombreux plans ont été tournés dans le véritable hall du magazine Life qui appartient au magazine Time. Les séquences d'action à New-York ont été jouées dans la ville même, au milieu de la circulation, avec Ben Stiller et Adam Scott suspendus au-dessus des passants. Lors du plongeon de Stiller dans l'océan, c'est dans l'Atlantique que cela s'est déroulé et non dans un bassin.

Seul au monde
Lors du plongeon de Ben Stiller dans l'Océan Atlantique, le comédien a dû, pour les besoins d'un plan, se retrouver dans l'eau jusqu'au cou, seul. Il raconte : "Nous nous trouvions en pleine mer, à plus de 1,5 kilomètre des côtes, avec des creux de plus de deux mètres – qui sont très impressionnants lorsqu’on se trouve dans l’eau. Le bateau où se trouvait la caméra s’est éloigné pour revenir pour la scène, mais durant deux minutes je me suis retrouvé tout seul au beau milieu de l’Atlantique Nord. J’étais seul en pleine mer avec une mallette en attendant que la caméra revienne, et je me suis dit : « J’espère qu’ils vont réussir à me retrouver ! ». J’ai ressenti un réel danger, c’est dans des moments comme celui-là que l’on se dit que c’est ça, le vrai cinéma."
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Volver Volver Espagne 2005 Comédie Dramatique 121 min.

455 3/4
  Disponible 03 Espagnol 01 AVI 24/12/2010
Pedro Almodóvar Penélope Cruz (Raimunda), Carmen Maura (Abuela Irene), Lola Dueñas (Sole), Chus Lampreave (Tìa Paula), Yohana Cobo (Paula), Pepa Aniorte (Voisin/voisine), Yolanda Ramos (La Présentatrice Tv), Antonio De La Torre (Le Mari De Raimunda), Carlos Blanco (Emilio), Leandro Rivera (Le Barman), Carmen Machi (La Soeur D'Agustina), Pilar Castro (L'Assistante De Yolanda), Raimunda Sanchez Exposito (La Vieille Dame À L'Enterrement), Blanca Portillo (Agustina), Maria Isabel Diaz (Regina), Concha Galán (Voisin/voisine), Estrella Morente (Singer ''volver'').
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=59605.html
Madrid et les quartiers effervescents de la classe ouvrière, où les immigrés des différentes provinces espagnoles partagent leurs rêves, leur vie et leur fortune avec une multitude d'ethnies étrangères.Au sein de cette trame sociale, trois générations de femmes survivent au vent, au feu, et même à la mort, grâce à leur bonté, à leur audace et à une vitalité sans limites.
Note de la presse : 5/5
Note des spectateurs : 4/5 (Pour 9656 notes : 54 % de *****, 25 % de ****, 10 % de ***, 1 % de **, 10 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 2 291 912 entrées
N° de visa : 114 638
Couleur
Format du son : Dolby numérique
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : Espagnol

Secrets de tournage :

Présenté à Cannes
Volver est présenté en compétition au Festival de Cannes 2006, et a reçu le Prix du meilleur scénario et le Prix collectif de la meilleure interprétation féminine.

Almodovar et Cannes
Pedro Almodovar est un habitué du Festival de Cannes. Il a tout d'abord été président du jury en 1992, mais ce n'est qu'en 1999 avec Tout sur ma mère que l'une de ses oeuvres est en compétition officielle. Il obtient d'ailleurs le Prix de la mise en scène. Le réalisateur espagnol revient sur la croisette cinq ans plus tard pour présenter hors compétition La Mauvaise éducation. Son film Volver est une nouvelle occasion pour lui de prétendre à la Palme d'or du 59ème Festival de Cannes.

Le tournage
Après un tournage difficile avec La Mauvaise éducation, Pedro Almodovar a retrouvé le plaisir de faire un film : "Avec celui-ci [Volver] j'ai pris plus de plaisir, parce que l'avant dernier a été un enfer. J'avais oublié ce qu'était un tournage sans avoir l'impression d'être toujours au bord de l'abîme. Ce qui ne veut pas dire que Volver soit de meilleure qualité que mon dernier film, (d'ailleurs, jesuis très fier d'avoir tourner La Mauvaise éducation), mais cette fois-ci j'ai moins souffert. En fait, je n'ai pas du tout souffert.

Retrouvailles
Entre drame et comédie, Pedro Almodovar revient ici à un style qui lui est plus familier : "Volver est un film qui englobe plusieurs retrouvailles. Je reviens à la comédie. Je reviens à l'univers féminin, à La Mancha (c'est sansaucun doute le film de La Mancha, avec son langage, les coutumes, les patios, la sobriété des façades, les rues pavées...) Je retravaille avec Carmen Maura (cela fait 17 ans que nous n'étions plus ensemble), avec Pénélope Cruz, Lola Dueñas, Chus Lampreave. Je reviens à la maternité, comme origine de la vie et de la fiction. Et naturellement à ma mère."

Une comédie dramatique ?
"Je suppose que Volver est une comédie dramatique. Il y a desséquences amusantes et des séquences dramatiques. Son ton imite "la vie", mais sans être une comédie de moeurs. C'est plutôt un naturalisme irréel, si ça pouvait exister." Le réalisateur espagnol se plaît ainsi à mélanger les genres : "J'ai toujours mélangé les genres et je continue à le faire. Pour moi c'est quelque chose de naturel. Le fait d'inclure un fantôme dans l'histoire est un élément comique, surtout si on le présente d'une façon réaliste."

Mort et fantômes
Volver met en scène l'apparition du fantôme de la mère auprès de sa fille et de ses petits-enfants. Ainsi la mort et toutes les croyances qui l'entoure se trouvent au centre du film : "Dans mon village ces choses arrivent, (j'ai grandi en écoutant des histoires de fantômes), bien que je ne crois pas à ces apparitions. Sauf si ça arrive aux autres, ou dans la fiction.". "Volver est un hommage aux rites sociaux des habitants de mon village avec la mort et les morts. Les morts ne meurent jamais. J'ai toujours admiré et envié l'aisance avec laquelle ils parlent avec les morts, cultivent leur mémoire et soignent leurs tombeaux."Ce film a alors permis à Pedro Almodovar de prendre conscience de l'importance de la mort dans la vie de chacun ainsi que dans la sienne : "Je n'ai jamais accepté la mort, je ne l'ai pas compris non plus (je l'ai déjà dit). Mais pour la première fois, je crois que je peux la regarder en face, même si je continue à ne pas la comprendre ni à l'accepter. Mais je commence à me faire à l'idée qu'elle existe."

"La Familia"
Film sur la famille avec ses trois générations de femmes - grand-mère, mère et fille : "La famille de Volver est une famille de femmes. (...)D'ailleurs, Volver rend hommage à la voisine solidaire, cette femme célibataire ou veuve, qui vit seule et qui fait sienne la vie de la personne âgée qui vit à côté. Ma mère a vécu les dernières années entourée et assistée par ses voisines." Mais Volver est aussi un film fait avec les femmes de la famille du réalisateur : "Mes propres soeurs ont été des conseillères pour tout ce qui concerne La Mancha, ou l'intérieur de la maison. (...)Moi je me suis détaché assez tôt et je me suis transformé en un urbain impertinent. Quand je veux retrouver les usages et les traditions de La Mancha, ce sont elles sont mes guides."

Les femmes à l'honneur
De Talons aiguilles en passant par Tout sur ma mère, Pedro Almodovar a toujours aimé parler des femmes, il en fait de même avec ses actrices : "La seule arme que tu possèdes, à part la mise en scène réaliste, ce sont les acteurs. En l'occurrence, les actrices. J'ai la chance qu'elles soient toutes spectaculaires. Le grand spectacle ce sont elles.""Une autre bénédiction du tournage, c'est que toutes les filles étaient toutes très unies aussi bien dans la vie comme le travail, elles avaient entre elles une relation merveilleuse un peu comme une famille. Et ça l‘objectif le capte très bien."

Retrouvailles avec Carmen
Volver marque les retrouvailles de Pedro Almodovar avec l'une de ses actrices fétiches, Carmen Maura, qu'il n'avait pas dirigé depuis Matador : "Il y avait une incertitude, mais heureusement Carmen l'a effacé dès que nous avons commencé à travailler ensemble. (...)Carmen n'a pas du tout changé comme actrice, et la redécouvrir a été merveilleux. Je n'ai rien appris parce que je le savais déjà, mais maintenir le feu intacte après deux décennies est une tâche admirable et difficile, ça je ne peux pas le dire de tous les acteurs avec lesquels j'ai travaillé."

Penelope Cruz / Raimunda
Héroïne de Volver, égérie d'Almodovar, l'actrice latine Penélope Cruz est le coeur de ce film : "La regarder a été un grand plaisir pendant le tournage. (...)Penélope Cruz est une actrice qui a du caractère, mais c'est le mélange de cette émotivité fulgurante qui font d'elle une actrice indispensable. (...)Le reste c'est du coeur, de l'émotion, du talent, de la vérité et un visage que la caméra adore. Et moi aussi."Le choix de l'actrice pour le rôle de Raimunda lui a permis d'explorer de nouvelles facettes de son jeu : "Quand il le faut, elle possède une énergie explosive, mais Raimunda est aussi une femme fragile, très fragile. Elle sait (et doit, quand le scénario l'exige) être furieuse et l'instant suivant s'effondrer comme une petite fille sans défense. Cette troublante vulnérabilité de Penélope Cruz m'a énormément surpris, ainsi que la rapidité qu'elle a de se connecter avec ce sentiment. C'est un spectacle impressionnant de voir en premier plan les yeux secs et menaçants de Penélope Cruz qui soudain se remplissent de larmes, des larmes qui parfois jaillissent comme un torrent, ou bien dans d'autres scènes s'humidifient sans jamais déborder."

La rivière
La rivière prend une place importante dans le dernier film d'Almodovar métaphore du temps mais aussi écho à sa propre enfance : "Les souvenirs les plus joyeux de mon enfance sont liés avec la rivière. (...) La rivière, les rivières, c'était toujours la fête. C'est dans l'eau d'une rivière que j'ai découvert la sensualité. De mon enfance et mon adolescence c'est sans aucun doute la rivière ce qui me manque le plus."

Avis d'écrivains
L'assistante de Pedro Almodovar, Lola Garcia a envoyé le scénario de Volver à deux écrivains. Ceux-ci ont envoyé leurs impressions une fois leurs lectures achevées.Juan José Millás : "J'ai lu le scénario d'un trait. L'hyperréalisme des premières scènes te met dans une situation de tension émotionnelle énorme. (...)Volver est un jeu de main narratif permanent, un instrument prodigieux. Et on ne sait jamais où est le truc. Dans ce scénario il n'y a pas une seule frontière que Pedro Almodovar n'ait osé franchir. Il se déplace sur la ligne qui sépare la vie de la mort comme un funambule sur un fil."Gustavo Martín Garzo : J'ai beaucoup aimé le scénario de ton nouveau film. Dans sa totalité, je le trouve très familier, c'est bien toi. (...)Ce mélange qui te caractérise de candeur et perversité qui rend drôles les choses les plus atroces, et sait trouver la beauté et l'espérance là où elles n'existent plus, je trouve que c'est une des choses les plus merveilleuses de ton cinéma. (...)Voilà comment je vois ce scénario, comme un conte."
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Voyage au Groenland (le) Voyage au Groenland (le) France 2016 Comédie dramatique 98 min.

969 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 01/04/2017
Sébastien Betbeder Thomas Blanchard, Thomas Scimeca, François Chattot
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=246812.html
Thomas et Thomas cumulent les difficultés. En effet, ils sont trentenaires, parisiens et comédiens... Un jour, ils décident de s'envoler pour Kullorsuaq, l'un des villages les plus reculés du Groenland où vit Nathan, le père de l'un d'eux. Au sein de la petite communauté inuit, ils découvriront les joies des traditions locales et éprouveront leur amitié.
Trentenaires adulescents sans enfants ni nana, deux potes comédiens s'envolent pour le Groenland, où le père de l'un d'eux a eu la curieuse idée de s'établir. Pas mal de loufoquerie dans cette comédie douce-amère, qui prend son temps pour nous toucher, nous faire rire ou rêver, dans des paysages de glace insolites. Le scénario aurait mérité d'être un peu plus étoffé — le caractère juvénile des antihéros et leur maladresse virent parfois à la facilité. Mais le film parle bien des différences culturelles et de la difficulté à se réaliser. Et exhale un charme certain, dépaysant à coup sûr.
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Nouvelle vie de Paul Sneijder (la) Nouvelle vie de Paul Sneijder (la) Canada/France 2016 Comédie dramatique 114 min.

908 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 15/10/2016
Thomas Vincent Thierry Lhermitte, Géraldine Pailhas, Pierre Curzi, Guillaume Cyr, Hugo Dubé, Gabriel Sabourin, Aliocha Schneider, Vassili Schneider
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=243546.html
Suite à un rarissime accident, Paul Sneijder ouvre les yeux sur la réalité de sa vie de « cadre supérieur » à Montréal : son travail ne l’intéresse plus, sa femme l’agace et le trompe, ses deux fils le méprisent…Comment continuer à vivre dans ces conditions ? En commençant par changer de métier : promeneur de chiens par exemple ! Ses proches accepteront-ils ce changement qui le transformera en homme libre ?
Victime d'un terrible accident d'ascenseur à Montréal, un quinquagénaire (Thierry Lhermitte, que l'on n'a jamais vu ­aussi sobre) remet en question son existence bien ordonnée pour devenir promeneur de chiens... Le Cas Sneijder, l'un des meilleurs romans de Jean-Paul Dubois, était aussi drôle que noir. Si Thomas Vincent (Le Nouveau Protocole) a su restituer l'humour décalé et absurde du livre, il n'assume pas jusqu'au bout son désespoir — au risque de l'affadir. Mais, tourné en grande partie dans l'atmosphère ouatée de l'hiver québécois, le film reste très juste dans sa représentation de la dépression et des névroses. Et Géraldine Pailhas, pour une fois dans un rôle de teigne, fait merveille dans un registre burlesque inattendu. — Samuel Douhaire
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4L 4 latas Espagne 2019 Comédie dramatique 104 min.

1230 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 07/06/2021
Gerardo Olivares Jean Reno, Hovik Keuchkerian, Susana Abaitua, Juan Dos Santos, Arturo Valls, Enrique San Francisco, Francesc Garrido, Ileana Wilson
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=264439.html
Espérant retrouver un ami mourant et le voir renouer avec sa fille, deux vieux potes réitèrent avec elle un road trip familier à travers le désert, de l'Espagne au Mali.
Deux amis partent rejoindre avec sa fille leur copain qui est parti il y 10 ans au Mali. Il s'agit clairement d'un road movie qui oscille entre comédie aventure et drame psychologique. Les paysages sont magnifiques et les acteurs parfaitement complémentaires. L'exercice d'équilibre entre les genres n'est pas facile. Un film sympathique.
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A Dog Year A Dog Year USA 2009 Comédie dramatique 80 min.

1098 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 03/05/2020
George LaVoo Jeff Bridges, Lauren Ambrose, Lois Smith, Domhnall Gleeson, Welker White, Elizabeth Marvel, Pamela Holden Stewart, Deirdre O'Connell
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=184685.html
Jon Katz, écrivain en panne d'inspiration, est au bout du rouleau. Son comportement a depuis longtemps fait fuir sa femme, partie s'installer chez sa soeur. L'auteur, qui s'enfonce dans sa déprime, ne répond même plus au téléphone. Un matin, sa vie est bouleversée quand un chenil lui fait parvenir, sans qu'il comprenne pourquoi, un chien de berger, victime de mauvais traitements. Malgré un départ difficile, Jon décide de garder le chien et quitte New York pour s'installer dans une ferme isolée, bien décidé à gagner l'affection de l'animal ...
Un excellent film. Jeff Bridges incarne un écrivain en manque d'inspiration. Domhnall Gleeson interprète son voisin. Lauren Ambrose joue le rôle de sa fille . Une bonne comédie sur l'alchimie entre le maître et son chien.
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Acid House The Acid House UK 1999 Comédie dramatique 76 min.

133 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 06/02/2005
Paul Mc Guigan Ewen Bremner , Martin Clunes , Stephen Mccole , Jemma Redgrave
http://cinema.tiscali.fr/fichefilm.aspx?id=FI011119&file=http
Boab, un jeune homme qui, le même jour, perd sa place dans l'équipe locale de foot; est mis à la porte par ses parents, se fait plaquer par sa fiancée qui s'est trouvé un nouvel amant, enfin se fait arrêter par les forces de l'ordre alors qu'il est surpris en train de soulager sa frustration sur une cabine téléphonique.

Bref, tous les malheurs s'abattent sur lui. Réfugié dans son pub favori, il rencontre un étrange personnage qui se présente comme étant Dieu. . Or, Dieu (Maurice Roeves), découragé par les frasques d'un tel loser, décide de le châtier et de le transformer en mouche. Ce Dieu vengeur plus que miséricordieux va lui permettre de prendre une revanche sur ceux qui l'ont humilié.
Dans la nouvelle qui donne au film son titre, l'esprit d'un junkie se retrouve chez le nourrisson d'un couple bourgeois. Cet échange de personnalités provoque évidemment son lot d'imprévus...
DOUCHE ECOSSAISE
L'auteur de Trainspotting, Irvine Welsh voit son univers glauque porté à l'écran de nouveau avec, cette fois, une adaptation cinématographique de deux courtes nouvelles. On peut se demander pourquoi le volet intitulé " A Soft Touch " est absent de la version diffusée en France alors qu'il l'a été dans tous les pays où le film a été distribué.
ACID HOUSE traduit bien l'esprit de son auteur (qui a lui-même écrit le scénario) en brossant un portrait sans concession d'une génération perdue pour qui l'humour désespéré sert de bouée de sauvetage.
Situé dans une banlieue d'Edimbourg et baigné par un accent typique, le film sert un propos drôle, cynique et cru qui ne sera pas du goût de tous, mais qui a tout de même le mérite de transcender le malheur d'originale façon...
Le spectateur est confronté au sort de Boab un jeune homme qui, le même jour, perd sa place dans l'équipe locale de foot, est mis à la porte par ses parents, se fait plaquer par sa fiancée qui s'est trouvé un nouvel amant et enfin se fait arrêter par les forces de l'ordre alors qu'il est surpris en train de soulager sa frustration sur une cabine téléphonique.

Bref, tous les malheurs s'abattent sur lui. Réfugié dans son pub favori, il rencontre un étrange personnage qui se présente comme étant Dieu. Or, Dieu découragé par les frasques d'un tel loser, décide de le châtier et le transforme Boab en mouche. Ce Dieu vengeur plutôt que miséricordieux va lui permettre de prendre une revanche sur ceux qui l'ont humilié.
Dans la nouvelle qui donne au film son titre, l'esprit d'un junkie se retrouve chez le nourrisson d'un couple bourgeois. Cet échange de personnalités provoque évidemment son lot d'imprévus...

UN BAD TRIP MUSICAL
ACID HOUSE est un " bad trip " bénéficiant d'une bande musicale exceptionnelle : Primal Scream, Nick Cave, Barry Adamson, Beth Orton, The Chemical Brothers, The Verve, et d'autres. On y trouve même une chanson originale du groupe Oasis, écrite spécifiquement pour ce film.
Le réalisateur Paul McGuigan, qui signe son premier long métrage, demeure fidèle à l'esprit de l'auteur. Venant du documentaire, il dresse un tableau réaliste de l'état de la culture populaire : foot, pub, musique et débrouille.
Ancien photographe, il livre des instantanés, des flashs par trop esthétisants. La volonté d'être bête et méchant tombe parfois dans la facilité. Comme dans TRAINSPOTTING, figure une scène de scatologie, un quasi - exercice imposé. Cette complaisance illustre les difficultés du film. On reste parfois étranger à ces personnages et à leurs problèmes.
Encore plus hard que le film de Danny Boyle, l'oeuvre séduira à coup sûr les amateurs avides d'expériences intenses. Les autres risquent de trouver l'atmosphère un peu lourde...
Mcinema.com (Emmanuel Quintin)
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Adieu Gary Adieu Gary France 2008 Comédie Dramatique 75 min.

416 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 22/12/2010
Nassim Amaouche Jean-Pierre Bacri (Francis), Dominique Reymond (Maria), Yasmine Belmadi (Samir), Sabrina Ouazani (Nejma), Alexandre Bonnin (José), Hab-Eddine Sebiane (Abdel), Mhamed Arezki (Icham), Mohamed Mahmoud Ould Mohamed (Le Père D'Abdel Et Nejma), Azzedine Bouabba (Azzedine), Bernard Blancan (Le Voisin De Francis), Frédéric Hulné (Le Laborantin), Abdelhafid Metalsi (Le Nouveau Voisin), Samir Joubran (Le Joueur De Oud), Riad Berhail (Homme Supermarché), Mariam Koné ('Lange).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=138072.html
Au milieu de nulle part, une cité ouvrière vidée de sa population depuis quelques années déjà.Pourtant, certains habitants ont décidé d'y rester, plus par choix que par nécessité, parce que c'est là qu'ils sont nés et qu'ils ont grandi.Parmi eux il y a Francis, l'ouvrier consciencieux qui continue d'entretenir la machine sur laquelle il a travaillé toute sa vie ; Samir, son fils , qui revient dans le quartier après une longue absence ; mais aussi Maria, la voisine, vivant seule avec son fils José qui veut croire que son père est Gary Cooper.Il va donc l'attendre tous les jours dans la ruelle de ce no man's land contemporain, qui ressemble à s'y méprendre à un décor de Western...
Note de la presse : 4/5
Note des spectateurs : 3/5 (Pour 244 notes : 12 % de *****, 31 % de ****, 27 % de ***, 4 % de **, 26 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 118 507 entrées
N° de visa : 113334
Couleur
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français

Secrets de tournage :

Primé à Cannes
A Cannes, Adieu Gary a remporté le Grand Prix de la Semaine de la Critique.

La patte d'Amaouche
Adieu Gary est le premier long métrage de Nassim Amaouche. Né en 1977, il suit des études de sociologie puis intègre l'Institut International de l'Image et du Son. En 2003, il signe le court métrage De l'autre côté, présenté à la Semaine de la Critique à Cannes (déjà...) et dans de nombreux autres festivals. En 2005, il réalise Quelques miettes pour les oiseaux, documentaire tourné à la frontière entre la Jordanie et l'Irak, sélectionné entre autres à Locarno et Venise.

Nouveau western
Le réalisateur explique comment il a choisi la cité ouvrière, élément essentiel du film : "Adieu Gary parle de la fin d'une certaine époque ouvrière... et du début d'une autre, d'une transformation. Le décor du film devait en être ce double reflet sans surligner mon propos. Plus simplement, je cherchais un lieu cinématographique. Mes producteurs et moi savions que cela n'allait pas être des repérages faciles et ils m'ont permis de les débuter très tôt. J'ai longtemps cherché et fini par trouver la Cité Blanche du Teil, en Ardèche, une cité ouvrière construite par le groupe Lafarge au début du siècle, qui a compté jusqu'à 1200 habitants et n'en abrite plus que 4 aujourd'hui. Elle porte tous les stigmates d'une époque révolue en étant toutefois encore habitée. Sa rue principale qu'on jurerait sortie d'un décor de western a fini de me convaincre totalement. Je n'avais quasiment rien à réécrire, à peine à adapter. C'était là-bas et pas ailleurs qu'il fallait tourner."

Tout le monde il peut être beau...
Nassim Amaouche justifie ses partis pris : "Je voulais faire un film en prise directe avec une réalité sociale sans m'interdire quoi que ce soit au niveau formel, ne pas forcément aller vers le naturalisme absolu parce que mes personnages sont issus du monde ouvrier. Je comprends les réticences "morales" de certains réalisateurs qui ne veulent pas esthétiser la misère ; mais pourquoi s'interdire de "rendre beaux" ceux qui y vivent ? Les prolos ont eux aussi droit aux projecteurs, aux travellings et au 35 mm. La morale est pour moi la recherche d'une certaine vérité et la vérité n'est pas nécessairement la vraisemblance (...) La tendresse n'est pas un gros mot à mes yeux. Je l'assume totalement (...) Ma plus grande fierté serait d'avoir raconté une histoire qu'on peut trouver gentille, sucrée mais qu'au final, pendant le générique, les spectateurs se disent que le bonbon avait un arrière-goût acidulé."

Bacri investi(t)
Très impliqué dans le projet, Jean-Pierre Bacri joue l'un des rôles principaux d'Adieu Gary, mais il en est aussi l'un des producteurs, via la société Les films A4, dont il est l'un des fondateurs.

Une image d'Apprenti
Le chef-opérateur de Adieu Gary est Samuel Collardey, réalisateur du documentaire très remarqué L'apprenti, portrait d'un agriculteur en herbe, lauréat du Prix Louis-Delluc du Premier film en 2008.

Affaire de croyance
Nassim Amaouche revient sur la place de la religion dans la vie des habitants de la cité : "Que dans certains quartiers populaires on soit plus sensible à la religion qu'à Karl Marx est une réalité objective ; j'ai fait de mon mieux pour rester descriptif, ne pas imposer de jugement. À titre personnel, je ne crois pas que la croyance religieuse aide à mieux vivre ensemble et pourtant je deviens plus optimiste lorsque je rencontre des gens qui croient fort en quelque chose plutôt qu'en rien du tout. La transformation de ce local en mosquée exprime à la fois une certaine tristesse (voire une certaine peur) et un réconfort possible face à un changement, des mutations, de l'énergie, de la vie qui s'affirment."

Holy oud
La musique du film a été composée par le Trio Joubran, groupe palestinien reconnu, composé de trois frères virtuoses du oud.

L'ombre de Cassavetes
Voir Shadows de John Cassavetes a conforté Nassim Amaouche dans l'idée qu'il n'était pas forcément nécessaire de s'attarder sur les différentes origines des membres d'une même famille. C'est pourquoi, dans son film, la question du mariage mixte n'est pas centrale.

Adieu Angela
Ángela Molina avait été pressentie pour tenir le rôle féminin principal du film.

Cooper coupé
Au départ, le titre du film était Adieu Gary Cooper
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Age Des Ténèbres (l') Age Des Ténèbres (l') Canada 2007 Comédie Dramatique 108 min.

361 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 13/06/2008
Denys Arcand Marc Labreche (Jean-Marc Leblanc), Diane Kruger (Véronica Star), Sylvie Léonard (Sylvie Cormier-Leblanc), Caroline Neron (Carole Bigras-Bourque), Rufus Wainwright (Le Prince Chantant), Macha Grenon (Béatrice De Savoie), Emma De Caunes (Karine Tendance), Didier Lucien (William Chérubin), Rosalie Julien (Laurence Métivier), Jean-René Ouellet (Saint-Bernard De Clairvaux), André Robitaille (Le Supérieur Médiat), Hugo Giroux (Thorvald Le Viking), Christian Bégin (Le Motivateur Hilare), Thierry Ardisson (Lui-Même), Laurent Baffie (Lui-Même), Bernard Pivot (Lui-Même), Pierre Curzi (Pierre), Françoise Graton, Benoît Brière (Le Médecin), Pauline Martin (Mme. Sigouin-Wong), Pierre Bernard, Monia Chokri, Richard Thériault, Paule Baillargeon, Jacques Lavallée (Romaric), Silvio Orvieto (M. Gallucio), Michel Rivard (Le Curé), Marie-Michèle Desrosiers (Une Femme Du Choeur), Violette Chauveau (Une Dame Au Banquet), Gaston Lepage (Un Gardien), Gilles Pelletier (Raymond Leclerc), Johanne Marie Tremblay (Constance Lazure), Lise Roy, Eugénie Beaudry, Eve Gadouas, Karen Elkin, Luc Senay, Véronique Cloutier (Line), Chantal Lacroix (Lucie), Danny Gilmore (Un Écuyer), Isabelle Roy (Louise), Natalie Hamel-Roy (Paule), Evelyne De La Chenelière (Guylaine), Danielle Fichaud, Gisèle Trépanier, Elizabeth Lesieur (Nicole Pâquet-Plourde), Camille Léonard Rioux, Kimberly St-Pierre-King.
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=111838.html
Dans ses rêves, Jean-Marc est un preux chevalier, une vedette du théâtre et du cinéma, un romancier à succès qui fait tomber les femmes à ses pieds et dans son lit... Dans la réalité, c'est un quidam, un gratte-papier, un mari insignifiant, un père raté qui fume en cachette... Mais Jean-Marc résiste aux tentations de son pays de Cocagne et décide de se donner une nouvelle chance dans le monde réel.
Fiche technique :

Budget : 10 000 000 euros
Box Office France : 70 679 entrées
N° de visa : 116045
Couleur
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français

Secrets de tournage :


Le réalisateur Denys Arcand explique que c'est au sortir de l'intense promotion des Invasions barbares que l'idée de L'Age des ténèbres lui est venue à l'esprit : "Grâce au succès des Invasions barbares, j'ai passé un an à faire le tour du monde pour me faire interviewer. Ça a duré un an entre Cannes et les Oscars l'année suivante. Au bout de trois mois, je me disais : "Est-ce qu'il y a quelqu'un qui aimerait être à ma place ?" Et je me suis mis à imaginer un type qui n'est jamais apparu à la télévision, personne ne lui a jamais tendu un micro. Il rêve d'être interviewé, il rêve de rencontrer des stars de cinéma, et de donner son avis sur l'état de la société."


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Bande à Bonnot (la) Bande à Bonnot (la) France 1968 Comédie Dramatique 90 min.

465 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 25/12/2010
Philippe Fourastié Bruno Cremer (Jules Bonnot), Jacques Brel (Raymond La Science), Annie Girardot (Marie La Belge), Jean-Pierre Kalfon (Garnier), Michel Vitold (Kilbatchiche), Anne Wiazemsky (La Vénus Rouge), Nella Bielski (Rirette), Francois Dyrek (Carrouy), Marc Dudicourt (Le Commissaire), Fred Personne (L'Encaisseur), Pascal Aubier (Eugène Dieudonné), Armand Mestral (Jouin), François Moro-Giafferi (L'Armurier), Leonce Corne (Actrice), Dominique Maurin (Soudy).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=2378.html
Les faits et méfaits d'une célèbre bande d'anarchistes qui finira tragiquement...

Note des spectateurs : 3/5 (Pour 28 notes : 29 % de *****, 50 % de ****, 14 % de ***, 7 % de **, 0 % de *)

Fiche technique :

Couleur
Format du son : Mono
Format de projection : 1. 66
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français
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Breezy Breezy USA 1973 Comédie dramatique 107 min.

1216 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 11/05/2021
Clint Eastwood Clint Eastwood, William Holden, Kay Lenz, Roger C. Carmel, Marj Dusay, Joan Hotchkis, Jamie Smith-Jackson, Shelley Morrison
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=28247.html
Jeune hippie, Breezy erre, sans attaches. Un jour, alors qu'elle fait du stop, elle échappe à un homme qui voulait abuser d'elle et finit par rencontrer Frank, un riche agent immobilier quinquagénaire. Bien qu'intrigué par la jeune fille, il refuse de l'héberger. Il finit par accepter, quand elle est reconduite devant sa porte par des policiers auprès de qui elle a prétendu être sa nièce. Ils finissent par devenir amants. Pour sa troisième réalisation, Clint Eastwood change radicalement de style, avec cette chronique intimiste et très touchante. Mal-aimé, le film fut malheureusement un échec en son temps. Pourtant, il est superbe, et annonce la mélancolie bouleversante de «Sur la route de Madison». A redécouvrir.
Aimer au delà des préjugés ! Voilà un film qui confronte plusieurs mondes : celui de la jeunesse hippies des années 70 à celui de la société respectable et riche, s'attachant au bien matériels ; opposition de deux générations, ou l'amour ne semble pas avoir sa place. Faut il aimer pour vivre ou vivre pour aimer ? Clint Eastwood nous entraine dans une histoire ou le regard des autres peut tout gâcher, ou se remettre en cause est le meilleur moyen de comprendre l'autre et de se découvrir, ou il faut savoir saisir le bonheur quand il vient à passer car la vie nous donne rarement d'autres chances, surtout quand elle est déjà bien avancée ! Un film tendre et romantique qui amène à la réflexion.
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Chaos Chaos France 2001 Comédie Dramatique 109 min.

486 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 25/12/2010
Coline Serreau Vincent Lindon (Paul), Catherine Frot (Hélène), Rachida Brakni (Malika), Line Renaud (Mamie), Aurélien Wiik (Fabrice), Ivan Franek (Touki), Léa Drucker (Nicole), Jacques Poitrenaud (Le Collègue De Paul 2), Julie Durand, Valérie Benguigui (La Femme Médecin), Gilles Cohen (L'Homme Médecin), Afif Ben Badra (Acteur).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=28175.html
Un soir, en conduisant en ville, un couple bourgeois, Hélène et Paul, est témoin d'une scène violente : Malika, une prostituée, est poursuivie par des truands. La jeune fille appelle à l'aide, tente de se réfugier dans la voiture du couple, mais Paul verrouille les portières du véhicule. Malika est alors tabassée et laissée pour morte sur le trottoir.Le conducteur s'empresse de nettoyer sa voiture pour faire disparaître les traces de sang, tandis que sa femme cherche à savoir ce qu'est devenue cette jeune fille. Elle la retrouve dans le service de réanimation d'un hôpital parisien et la soutient dans sa lente résurrection, délaissant quelque peu son foyer.Mais les proxénètes qui ont agressé Malika n'entendent pas la laisser tranquille, et bientôt Hélène se retrouve impliquée dans une histoire qui la dépasse : elle entreprend de redonner goût à la vie à la prostituée et de la tirer des griffes de ses bourreaux.
+++ Index HS mais visionnage ok +++

Note de la presse : 3/5
Note des spectateurs : 4/5 (Pour 546 notes : 43 % de *****, 28 % de ****, 7 % de ***, 0 % de **, 22 % de *)

Fiche technique :

Couleur
Format du son : Dolby SRD
Format de projection
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Coeur Des Hommes 2 (le) Coeur Des Hommes 2 (le) France 2006 Comédie dramatique 115 min.

674 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 08/05/2014
Marc Esposito Bernard Campan (Antoine), Gérard Darmon (Jeff), Jean-Pierre Darroussin (Manu), Marc Lavoine (Alex), Ludmila Mikaël (Françoise), Zoé Félix (Elsa), Florence Thomassin (Juliette), Catherine Wilkening (Nanou), Fabienne Babe (Lili), Valérie Kaprisky (Jeanne), Marianne Viard (Joëlle), Valérie Stroh (Karine), Anna Gaylor (la mère de Manu), Valérie Steffen (l'avocate), Emilie Chesnais (Charlotte), Caroline Gillain (Margot), Myriam Lagrari (Sandrine), Jules Stern (Arthur), Olivier Rosemberg (Olivier), Albane Duterc (la croupière), Guillaume Crozat (Nono), Amélie Gabillaud (Viviane), Olivier Pages (le copain de Jeanne), Renaud Bossert (le concierge), Thomas Treutenaere (le gendre de Manu), Georges Fracass (le mari de Karine), Jean Haas (le baryton), Roger Miremont (le psy), Romann Berrux (Gaston), Naomie Chainho (Marylou), Valérie Leboutte (la fille ex-aequo), Jeanne Bertin (la fille du chocolat), Christophe Favre (Le maître d'hôtel).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=110655.html
Alex, Antoine, Jeff et Manu, quatre amis, quatre ans plus tard. Leurs rapports avec les femmes, leur amitié, leurs secrets partagés, leurs sentiments de culpabilité, leur volonté de changer, de s'améliorer...
Note de la presse : 2,5/5 (Pour : 35% de *****, 26% de ****, 5% de ***, 16% de **, 9% de *, 8% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 4 nominations
Distributeur : Pathé Distribution
Box Office France : 1 820 320 entrées
Année de production : 2006
Date de sortie DVD : 25 février 2014
Langue : Français
Format de production : 35 mm
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage

Secrets de tournage :

Scène coupée
Raymond Domenech a joué son propre rôle dans une scène du film, qui n'a pas été gardée au montage.

Episode 2
Le Coeur des hommes 2 raconte la suite des aventures vécues par Jeff, Antoine, Alex et Manu dans Le Coeur des hommes. Sorti en 2003, ce premier opus a été un véritable succès au Box-Office, avec 1 563 280 entrées réalisées en France. Le deuxième épisode se déroule quatre ans après le premier, comme le temps réel qui s'est écoulé entre les deux films.

Une suite, tout de suite !
C'est dès le début de l'écriture du Coeur des hommes que le réalisateur Marc Esposito a ressenti l'envie et le besoin d'en concevoir une suite. Il ne se trouvait qu'à la troisième page de son manuscrit lorsqu'il s'est dit qu'il devait continuer : "J'ai eu immédiatement le sentiment en racontant l'histoire de ces quatre personnages qu'un seul film ne suffirait pas. Lorsque j'ai donné la première version du scénario à lire à mon producteur Pierre Javaux, je lui ai dit en riant que si ça marchait, on pourrait en faire deux ou trois, et même une série télé."

Vers l'amitié
Même si entre le tournage du Coeur des hommes et le tournage de sa suite, les comédiens principaux ont rarement été réunis, ils sont malgré tout parvenus à nouer une relation privilégiée. Une amitié que Marc Esposito a eut vite fait de remarquer :"Ca n'avait rien à voir avec le 1 où c'est moi qui étais leur point commun. Là, ils n'avaient plus besoin de moi pour servir de lien. C'est magique que ça ait marché comme ça entre eux. Et je trouve émouvant la manière dont chacun vient me dire : 'Ah il m'a touché Gérard hier quand il a fait...'. Comme chacun d'eux est ressenti comme mon pote par les autres, chacun veut me montrer qu'il aime les autres, avec aussi le côté : 'Il est bien, ton pote !'".

Un troisième rendez-vous
C'est la troisième fois que Marc Esposito dirige Jean-Pierre Darroussin, Zoé Félix et Marc Lavoine. En 2005, le réalisateur a de nouveau choisi le trio de comédiens pour tourner dans Toute la beauté du monde.

Quand Darmon donne son mot
Si dans l'esprit de Marc Esposito, les histoires qu'allaient traverser ses personnages étaient très précises, il en a malgré tout changer quelques aspects en cours de route. C'est le personnage de Jeff qui a connu la plus forte mutation lors du procéssus d'écriture, essentiellement parce que Gérard Darmon trouvait qu'il méritait plus de profondeur. "Il y avait plus de moments où il râlait, son personnage était trop juste 'un mec que ça embête de vieillir'. J'ai bien vu quand on en a discuté avec Gérard que, même s'il était emballé par l'ensemble, cette idée-là ne lui plaisait pas beaucoup, et il avait raison."

Les Valérie s'incrustent dans la bande
Le Coeur des hommes 2 réunit le même groupe d'acteurs. Toutefois, le réalisateur a jugé intéressant de faire intervenir deux nouveaux visages au sein de ce second épisode. Sans faire exprès, il a même invité deux Valérie à rejoindre la bande. Ainsi, Valérie Kaprisky et Valérie Stroh font figure de "petites nouvelles" face aux "anciens", déjà présents au générique du Coeur des hommes.

Pour la toute première fois
Dans Le Coeur des hommes 2, les personnages interprétés par Bernard Campan et Valérie Kaprisky sont très proches. Pourtant, les deux acteurs n'avaient jamais tourné ensemble et ne s'étaient même jamais croisés de leur vie. A la demande de Bernard Campan, il se se sont rencontrés avant le tournage, l'acteur ayant estimé qu'il était important qu'ils discutent de leurs personnages.

Darmon et Lavoine, plus proches que jamais
Avant de tourner ensemble Gérard Darmon et Marc Lavoine se connaissaient déjà. Mais, les deux films les ont véritablement engagés vers la voie d'une amitié sincère, qui s'étend désormais en dehors des territoires du cinéma, comme l'explique Gérard Darmon :"La musique nous a aussi beaucoup rapprochés. Quelque part, il a été l'instigateur de mon album, il m'a présenté les bonnes personnes, il l'a suivi comme ça avec pudeur et discrétion mais avec beaucoup d'attention... Et puis je suis devenu le parrain de son fils..."

Du cinéma au livre
Marc Esposito est tellement fan de ses personnages qu'il a même écrit un livre qui raconte l'élaboration du Coeur des hommes 2. De la préparation à la post-production, les étapes du film se racontent aussi sur papier (Editions du moment).
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Coeur Des Hommes 3 (le) Coeur Des Hommes 3 (le) France 2012 Comédie dramatique 114 min.

675 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 30/12/2020
Marc Esposito Bernard Campan (Antoine), Jean-Pierre Darroussin (Manu), Eric Elmosnino (Jean), Marc Lavoine (Alex), Florence Thomassin (Juliette), Catherine Wilkening (Nanou), Lucie Phan (Estelle), Zoé Félix (Elsa), Julie Bernard (Alice), Valérie Stroh (Karine), Marianne Viard (Joëlle), Alexandra London (Marie), Elisa Servier (Sophie), Sandy Besse (Katia), Matteo Fabre (Léo), Nora Mazouz (Lola), Patrick Bonnel (Le chirurgien), Myriam Lagrari (Sandrine), Olivier Rosemberg (Nicolas), Simon Bonnel (Thomas), Emilie Chesnais (Charlotte), Christophe de Choisy (Cédric), Jennifer Maria (Astrid), Aïssatou Diop (Farah), Anna Gaylor (La mère de Manu), Jules Stern (Arthur), Camille Bardery (La fille à la carte de visite), Jin Jin (Beth), Carine Kouassi (L’infirmière), Anatole Thibault (Le buraliste), Anthony Levesque (Le chef de projet).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=148103.html
Alex, Antoine et Manu rencontrent Jean, un solitaire, qui ignore les plaisirs de l'amitié. Peu à peu, ils apprennent à se connaître, à s'apprécier. Jean est touché par la complicité et l'affection qui nourrit leur relation, il découvre le bonheur d'être ensemble. Quand leurs aventures sentimentales et les épreuves de la vie les bousculent, ils se regroupent pour les partager, pour se tenir chaud. De confidences en éclats de rires, le trio redevient un quatuor.
Note de la presse : 1,8/5 (Pour : 12% de *****, 25% de ****, 27% de ***, 18% de **, 10% de *, 8% de °)

Fiche technique :

Distributeur : Diaphana Distribution
Année de production : 2012
Box Office France : 463 346 entrées
Date de sortie DVD : 25 février 2014
Date de sortie Blu-ray : 25 février 2014
Langue : Français
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage

Secrets de tournage :

Quand Jeff rime avec griefs
A la base, Jeff, le personnage incarné par Gérard Darmon, était prévu dans le scénario comme pour les deux premiers volets. Seulement, le comédien, en froid avec Marc Esposito pour d’obscures raisons, n’a pas souhaité faire partie de l’aventure. Comme il était impensable pour le cinéaste que Jeff soit joué par un autre acteur, il a donc décidé de réécrire le scénario en intégrant un nouveau personnage, Jean, campé par Eric Elmosnino. Mais il y avait un risque, celui que les trois autres acteurs principaux n’adhèrent pas à cette idée, comme précise le metteur en scène : "Il aurait suffi que l'un des trois n'aime pas, et tout tombait à l'eau. Dans mon esprit, on pouvait faire une suite cohérente avec un nouveau, pas avec deux."

Ma copine tombe à l’eau, qui reste ?
Face à l’échec de son précédent film Mon pote porté par le tandem Edouard Baer/Benoît Magimel, Marc Esposito, qui souhaitait réaliser Ma copine, a alors compris qu’il n’obtiendrait jamais le budget nécessaire. Dans cet embryon de scénario qui n’a malheureusement jamais vu le jour, le cinéaste avait réservé un important second rôle à Eric Elmosnino. C’est donc en toute logique qu’il s’est adressé à lui pour incarner Jean dans Le Cœur des hommes 3.

Ma copine tombe à l’eau, qui reste ?
Face à l’échec de son précédent film Mon pote porté par le tandem Edouard Baer/Benoît Magimel, Marc Esposito, qui souhaitait réaliser Ma copine, a alors compris qu’il n’obtiendrait jamais le budget nécessaire. Dans cet embryon de scénario qui n’a malheureusement jamais vu le jour, le cinéaste avait réservé un important second rôle à Eric Elmosnino. C’est donc en toute logique qu’il s’est adressé à lui pour incarner Jean dans Le Cœur des hommes 3.

Number five, inévitable
Si Le Cœur des hommes 3 rencontre le même succès que les deux précédents volets (1,5 et 1,8 million d'entrées en France), le réalisateur confie qu’une ou plusieurs suites seraient plus qu’envisageables : "C'est sûr qu'on a tous très envie de se retrouver. J'aimerais beaucoup aller jusqu'à 5. Au moins !"

Number five, inévitable
Si Le Cœur des hommes 3 rencontre le même succès que les deux précédents volets (1,5 et 1,8 million d'entrées en France), le réalisateur confie qu’une ou plusieurs suites seraient plus qu’envisageables : "C'est sûr qu'on a tous très envie de se retrouver. J'aimerais beaucoup aller jusqu'à 5. Au moins !"

Eric 'Benjamin' Elmosnino
Dans le scénario, Jean est projeté au cœur d’un groupe d’amis auquel il s’intègre petit à petit. Eric Elmosnino, comme dans le film, atterrissait dans une bande déjà soudée sur le tournage du Coeur des hommes 3. Si l’acteur connaissait déjà Marc Lavoine d’un festival dans le Sud et avait hâte de tourner avec le trio originel, il appréhendait tout de même le premier contact : "Je n’avais pas très envie de faire le malin ! (...). J’étais un peu comme une jeune fille qui se rend à son premier rencard !" Mais le courant est tout de suite passé avec les autres acteurs, comme le précise Lavoine : "Eric est comme un nouveau frère. Il s’est intégré à cette bande qui ressemblait d’ailleurs à une famille."

Eric 'Benjamin' Elmosnino
Dans le scénario, Jean est projeté au cœur d’un groupe d’amis auquel il s’intègre petit à petit. Eric Elmosnino, comme dans le film, atterrissait dans une bande déjà soudée sur le tournage du Coeur des hommes 3. Si l’acteur connaissait déjà Marc Lavoine d’un festival dans le Sud et avait hâte de tourner avec le trio originel, il appréhendait tout de même le premier contact : "Je n’avais pas très envie de faire le malin ! (...). J’étais un peu comme une jeune fille qui se rend à son premier rencard !" Mais le courant est tout de suite passé avec les autres acteurs, comme le précise Lavoine : "Eric est comme un nouveau frère. Il s’est intégré à cette bande qui ressemblait d’ailleurs à une famille."

Triangulaire
S’il n’est pas rare de tourner simultanément avec plusieurs caméras pour des raisons pratiques dans les blockbusters américains, il est en revanche peu commun d’en utiliser 3 pour une comédie romantique française. Le réalisateur Marc Esposito a choisi d’utiliser ce procédé pour que les comédiens puissent tous jouer en même temps et sans interruption. Le rendu est beaucoup plus fluide : "Tout son travail avec les trois caméras est fascinant. (…) C’est d’une précision hallucinante, d’une grande rigueur. J’imagine bien le travail que cela demande en amont. Pour les acteurs, c’est un plaisir total de pouvoir jouer ensemble les scènes dans la continuité…", confie Bernard Campan.

Triangulaire
S’il n’est pas rare de tourner simultanément avec plusieurs caméras pour des raisons pratiques dans les blockbusters américains, il est en revanche peu commun d’en utiliser 3 pour une comédie romantique française. Le réalisateur Marc Esposito a choisi d’utiliser ce procédé pour que les comédiens puissent tous jouer en même temps et sans interruption. Le rendu est beaucoup plus fluide : "Tout son travail avec les trois caméras est fascinant. (…) C’est d’une précision hallucinante, d’une grande rigueur. J’imagine bien le travail que cela demande en amont. Pour les acteurs, c’est un plaisir total de pouvoir jouer ensemble les scènes dans la continuité…", confie Bernard Campan.

Soap
On retrouve dans le troisième volet de la saga énormément de points communs avec les deux premiers volets. Aussi, Marc Esposito ne considère pas réellement son œuvre comme une trilogie : "En fait, Le Cœur des hommes est plus proche de séries comme Friends ou Desperate housewives, (…) Nous sommes en effet exactement dans un schéma de série avec des décors récurrents, des problématiques récurrentes, des personnages récurrents – il doit y avoir une quinzaine d'acteurs communs aux trois films, jusqu’aux enfants qui grandissent et qu’on retrouve de film en film…"

Soap
On retrouve dans le troisième volet de la saga énormément de points communs avec les deux premiers volets. Aussi, Marc Esposito ne considère pas réellement son œuvre comme une trilogie : "En fait, Le Cœur des hommes est plus proche de séries comme Friends ou Desperate housewives, (…) Nous sommes en effet exactement dans un schéma de série avec des décors récurrents, des problématiques récurrentes, des personnages récurrents – il doit y avoir une quinzaine d'acteurs communs aux trois films, jusqu’aux enfants qui grandissent et qu’on retrouve de film en film…"

Les nouvelles filles d’à côté
Le personnage de Jean (Eric Elmosnino) multiplie les aventures. Il a donc fallu ajouter beaucoup de personnages féminins par rapport aux deux films précédents. Les actrices choisies devaient être suffisamment différentes physiquement pour éviter que les spectateurs ne les confondent : "Ça m'était arrivé sur le premier Coeur des hommes, où je m'étais rendu compte, avec stupeur, qu'une partie du public avait cru qu'Alice Taglioni et Valérie Steffen jouaient le même personnage ! Elles ne se ressemblent pas du tout, elles ont quinze ans d'écart, mais elles sont blondes toutes les deux, et on les voyait dans le même décor, avec le même partenaire (Alex-Marc). Depuis, je suis très vigilant là-dessus !"

Les nouvelles filles d’à côté
Le personnage de Jean (Eric Elmosnino) multiplie les aventures. Il a donc fallu ajouter beaucoup de personnages féminins par rapport aux deux films précédents. Les actrices choisies devaient être suffisamment différentes physiquement pour éviter que les spectateurs ne les confondent : "Ça m'était arrivé sur le premier Coeur des hommes, où je m'étais rendu compte, avec stupeur, qu'une partie du public avait cru qu'Alice Taglioni et Valérie Steffen jouaient le même personnage ! Elles ne se ressemblent pas du tout, elles ont quinze ans d'écart, mais elles sont blondes toutes les deux, et on les voyait dans le même décor, avec le même partenaire (Alex-Marc). Depuis, je suis très vigilant là-dessus !"

Adèle trop chère
En plus des thèmes présents dans les deux premiers films et d’un troisième spécialement créé par un nouveau compositeur, Marc Esposito rythme Le Cœur des hommes 3 avec énormément de chansons. Le cinéaste, qui aime beaucoup Adele, souhaitait qu’elle fasse partie de la bande originale du film. Seulement, le temps que le projet se monte, la diva est devenue une star de renommée internationale et l’argent nécessaire à l’achat des droits dépassait amplement le budget réservé à la musique...

Adèle trop chère
En plus des thèmes présents dans les deux premiers films et d’un troisième spécialement créé par un nouveau compositeur, Marc Esposito rythme Le Cœur des hommes 3 avec énormément de chansons. Le cinéaste, qui aime beaucoup Adele, souhaitait qu’elle fasse partie de la bande originale du film. Seulement, le temps que le projet se monte, la diva est devenue une star de renommée internationale et l’argent nécessaire à l’achat des droits dépassait amplement le budget réservé à la musique...

Production et syndicalisme ne sont pas antinomiques
Marc Esposito était réalisateur et scénariste du premier volet, producteur exécutif du deuxième et producteur délégué du troisième (un producteur délégué est la personne juridiquement et financièrement responsable d’un film) : "Je trouve normal de m’en préoccuper. D’ailleurs, je m’en suis toujours mêlé, même sans être producteur. J’ai toujours refusé, par exemple, de faire des films où les gens n’étaient pas payés au moins au tarif syndical."

Production et syndicalisme ne sont pas antinomiques
Marc Esposito était réalisateur et scénariste du premier volet, producteur exécutif du deuxième et producteur délégué du troisième (un producteur délégué est la personne juridiquement et financièrement responsable d’un film) : "Je trouve normal de m’en préoccuper. D’ailleurs, je m’en suis toujours mêlé, même sans être producteur. J’ai toujours refusé, par exemple, de faire des films où les gens n’étaient pas payés au moins au tarif syndical."

Inspiré de faits réels… Ou pas !
Pour créer le personnage de Jean, le metteur en scène s’est inspiré de son interprète Eric Elmosnino. Jean présente donc plusieurs similitudes avec le comédien : "Des petits détails comme le fait que j’ai 47 ans, que je fume beaucoup mais d’autres choses encore… Cela me faisait drôle et c’était très touchant... Bon, "la filière classique, l’ENA et Polytechnique...", c’est moins vrai ! Dès que j’ai lu cela, je me suis d’ailleurs demandé comment j’allais le dire sans faire rire !"

Inspiré de faits réels… Ou pas !
Pour créer le personnage de Jean, le metteur en scène s’est inspiré de son interprète Eric Elmosnino. Jean présente donc plusieurs similitudes avec le comédien : "Des petits détails comme le fait que j’ai 47 ans, que je fume beaucoup mais d’autres choses encore… Cela me faisait drôle et c’était très touchant... Bon, "la filière classique, l’ENA et Polytechnique...", c’est moins vrai ! Dès que j’ai lu cela, je me suis d’ailleurs demandé comment j’allais le dire sans faire rire !"

Love birds
Durant le tournage, Eric Elmosnino a été surpris du changement flagrant d’ambiance entre les scènes avec ses 3 compères et les scènes sans : "J’avais un peu l’impression de faire deux films et je pense que c’était la même chose pour les autres. Il y avait les jours où l’on était tous les quatre – et là, on est au cœur du Cœur des hommes – et il y avait les jours où on ne se voyait pas, où chacun vivait ses histoires en solo. La tonalité, la couleur, l’humeur des scènes n’étaient pas les mêmes. Et ce n’était d’ailleurs pas la même ambiance sur le plateau. Tout d’un coup, on se retrouvait seul."

Love birds
Durant le tournage, Eric Elmosnino a été surpris du changement flagrant d’ambiance entre les scènes avec ses 3 compères et les scènes sans : "J’avais un peu l’impression de faire deux films et je pense que c’était la même chose pour les autres. Il y avait les jours où l’on était tous les quatre – et là, on est au cœur du Cœur des hommes – et il y avait les jours où on ne se voyait pas, où chacun vivait ses histoires en solo. La tonalité, la couleur, l’humeur des scènes n’étaient pas les mêmes. Et ce n’était d’ailleurs pas la même ambiance sur le plateau. Tout d’un coup, on se retrouvait seul."

Cabourg, mon amour
Les premières lectures avec les 4 acteurs principaux ont constitué la parfaite occasion d'intégrer Eric Elmosnino à la bande. Le réalisateur a donc décidé de tous les réunir à Cabourg (une ville située dans le département du Calvados) : "On a beaucoup parlé, beaucoup bu, beaucoup rigolé… Immédiatement, le courant est passé entre eux". Marc Lavoine ajoute : "Cabourg, pour Le Cœur des hommes, c’est un lieu emblématique. Dans le film, c’est là que les quatre se retrouvent sans les femmes, sans les enfants, pour prendre leurs distances avec leur vie parisienne, pour faire le point, pour fêter quelque chose ou parce que l’un d’eux veut parler aux autres d’un sujet qui lui tient à cœur. Eh bien, cette fois-ci, Cabourg a joué le même rôle dans la vie !"

Cabourg, mon amour
Les premières lectures avec les 4 acteurs principaux ont constitué la parfaite occasion d'intégrer Eric Elmosnino à la bande. Le réalisateur a donc décidé de tous les réunir à Cabourg (une ville située dans le département du Calvados) : "On a beaucoup parlé, beaucoup bu, beaucoup rigolé… Immédiatement, le courant est passé entre eux". Marc Lavoine ajoute : "Cabourg, pour Le Cœur des hommes, c’est un lieu emblématique. Dans le film, c’est là que les quatre se retrouvent sans les femmes, sans les enfants, pour prendre leurs distances avec leur vie parisienne, pour faire le point, pour fêter quelque chose ou parce que l’un d’eux veut parler aux autres d’un sujet qui lui tient à cœur. Eh bien, cette fois-ci, Cabourg a joué le même rôle dans la vie !"

Version 10.0
Marc Esposito possède une manière bien particulière de rédiger ses scénarios. Il met toutes ses idées sur papier puis fait le tri au fur et à mesure. Ce vaste processus donne ainsi naissance à de nombreuses versions de la même histoire : "Cela peut durer un an quasiment à temps plein. Pour le 3, nous avons tourné la version 10", explique-t-il.

Version 10.0
Marc Esposito possède une manière bien particulière de rédiger ses scénarios. Il met toutes ses idées sur papier puis fait le tri au fur et à mesure. Ce vaste processus donne ainsi naissance à de nombreuses versions de la même histoire : "Cela peut durer un an quasiment à temps plein. Pour le 3, nous avons tourné la version 10", explique-t-il.
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Elle l'adore Elle l'adore France 2014 Comédie dramatique 104 min.

1326 2/4
  Vu mais non dispo 08/06/2022
Jeanne Herry Sandrine Kiberlain, Laurent Lafitte, Pascal Demolon, Olivia Côte, Nicolas Bridet, Sébastien Knafo, Lou Lesage, Muriel Mayette
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=221613.html
Muriel est esthéticienne. Elle est bavarde, un peu menteuse, elle aime raconter des histoires souvent farfelues. Depuis 20 ans, Muriel est aussi la première fan du chanteur à succès Vincent Lacroix. Avec ses chansons et ses concerts, il occupe presque toute sa vie.
Lorsqu'une nuit Vincent, son idole, sonne à la porte de Muriel, sa vie bascule. Elle est entrainée dans une histoire qu’elle n’aurait pas osé inventer.
Efficace, le film doit beaucoup à son duo d'acteurs, l'un glaçant en salaud machiavélique et mielleux, l'autre géniale en dévote un poil mytho, à l'instinct de survie pourtant insoupçonné
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Elling Elling ++ Autres 2001 Comédie dramatique 89 min.

1344 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 29/08/2022
Petter Naess Per Christian Ellefsen, Sven Nordin, Marit Pia Jacobsen, Jorgen Langhelle, Per Christensen, Eli Anne Linnestad, Joachim Rafaelsen, Per Gørvell
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=43387.html
Après la mort de sa mère, Elling, un quadragénaire coupé du monde extérieur et sans repères, est admis dans un centre spécialisé. Il y fait la rencontre de Kjel, un ermite robuste avec lequel il partage la chambre.

Deux ans plus tard, la direction de l'établissement décide de les réhabiliter à la vie en société et les installe ensemble dans un appartement des services sociaux d'Oslo. Là, une nouvelle vie commence, pleine de péripéties...
Petter Naess signe ici une comédie assez convenue, à base de comique de situation, et proche du théâtre filmé. A la fois réflexion légère sur la normalité et film sur l'amitié, Elling repose surtout sur les épaules, frêles ou musclées, des deux personnages principaux.
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Famille Tenenbaum (la) The Royal Tenenbaums USA 2001 Comédie dramatique 108 min.

1029 2/4
  Disponible 01 Français 02 MKV 17/09/2018
Wes Anderson Gene Hackman (Royal Tenenbaum), Gwyneth Paltrow (Margot Helen Tenenbaum), Luke Wilson(Richie Tenenbaum), Ben Stiller (Chas Tenenbaum), Anjelica Huston (Etheline Tenenbaum), Owen Wilson (Eli Cash), Bill Murray (Raleigh St. Clair), Danny Glover (Henry Sherman)
Chez les Tenenbaum, les enfants ont toujours été des génies. Tout jeunes, Chas était déjà un maître de la finance, Margot une dramaturge exceptionnelle et Richie un joueur de tennis hors pair. Mais un jour, Etheline, leur mère, demande le divorce. Elle ne supporte plus le caractère égoïste de Royal Tenenbaum, son mari. Cette crise familiale a une influence négative sur le développement personnel de leurs progénitures.Vingt ans plus tard, Royal écume les palaces, Etheline s'adonne à l'archéologie, Chas tente d'élever ses deux fils après la mort de son épouse, Richie est un champion déchu et Margot s'est marié avec un psy. Le père Tenenbaum annonce bientôt à ses enfants qu'il ne lui reste plus longtemps à vivre. Il souhaite se réconcilier avec eux et s'invite dans la maison familiale en prétextant une grave maladie.
Le comique immobile et magnétique de Wes Anderson, la sophistication décadente et la mélancolie fantaisiste de sa mise en scène, font de cette Famille Tenenbaum un objet décidément étrange, et confirment qu'une oeuvre est née.
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Happiness Therapy Silver Linings Playbook USA 2012 Comédie dramatique 122 min.

718 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 30/12/2020
David O. Russell Bradley Cooper (Pat Solitano), Jennifer Lawrence (Tiffany), Robert De Niro (Pat Solitano Sr.), Jacki Weaver (Dolores Solitano), Chris Tucker (Danny), Anupam Kher (Dr. Patel), John Ortiz (Ronnie), Shea Whigham (Jake), Julia Stiles (Veronica), Paul Herman (Randy), Dash Mihok (Officier Keogh), Matthew Russell (III) (Ricky D'Angelo), Cheryl L. Williams (Mère de Tiffany), Patrick McDade (Le père de Tiffany), Brea Bee (Nikki), Regency Boies (Regina), Phillip Chorba (Jordie), Anthony Lawton (Dr. Timbers), Patsy Meck (Nancy (la principale du lycée)), Rick Foster (Annonceur concours de danse), Bonnie Aarons (Rosalie D'Angelo), Ted Barba (Doug Culpepper), Elias Birnbaum (Ami Ricky D'Angelo #1), Matthew Michels (Ami Ricky D'Angelo #2), Vaughn Goland (Robert), Thomas Walton (Fan des ''Giants sont nuls''), Pete Postiglione (Avocat au bar), Richard Eklund III (Fan des Eagle), Sanjay Shende (Indien #1), Mihir Pathak (Indien #2), Ibrahim Syed (Indien #3), Madhu Narula (La femme du Dr. Patel), Samantha Gelnaw (Fiancée de Jake), Tiffany E. Green (Tanya).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=145397.html
La vie réserve parfois quelques surprises…Pat Solatano a tout perdu : sa maison, son travail et sa femme. Il se retrouve même dans l’obligation d’emménager chez ses parents. Malgré tout, Pat affiche un optimisme à toute épreuve et est déterminé à se reconstruire et à renouer avec son ex-femme.Rapidement, il rencontre Tiffany, une jolie jeune femme ayant eu un parcours mouvementé. Tiffany se propose d’aider Pat à reconquérir sa femme, à condition qu’il lui rende un service en retour. Un lien inattendu commence à se former entre eux et, ensemble, ils vont essayer de reprendre en main leurs vies respectives.
Un duo électrique dirigé tout en finesse par un David O. Russell qui signe un amour de comédie barrée, quelque part entre le meilleur de Woody allen et la Nora Ephron de "Quand Harry rencontre Sally." Classe.
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Je suis à vous tout de suite Je suis à vous tout de suite France 2015 Comédie dramatique 100 min.

788 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 05/02/2016
Baya Kasmi Vimala Pons, Mehdi Djaadi, Agnès Jaoui, Ramzy Bedia, Laurent Capelluto, Claudia Tagbo, Camélia Jordana, Anémone
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=226530.html
Hanna a 30 ans, beaucoup de charme et ne sait pas dire non : elle est atteinte de la névrose de la gentillesse. Ce drôle de syndrome familial touche aussi son père, Omar, "épicier social" et sa mère, Simone, "psy à domicile". Avec son frère Hakim, focalisé sur ses racines algériennes et sa religion, le courant ne passe plus vraiment. Mais un événement imprévu oblige Hanna et Hakim à se retrouver...
Comme ses parents, Hanna a un drôle de syndrome : elle ne sait pas dire non. Elle en vient même à se prostituer par "gentillesse", tandis que son frère, lassé des moqueries sur ses convictions religieuses, se radicalise. De ce postulat aussi drôle qu’intrigant, la coscénariste du "Nom des gens" et d’"Hippocrate" tire une comédie atypique, vivante, bordélique, bourrée de répliques bien senties et de situations décalées. Prolongement de "J’aurais pu être une pute", son court métrage avec, déjà, la formidable Vimala Pons, "Je suis à vous tout de suite" pose un regard plein d’indulgence sur la société française, ce qui, par les temps qui courent, ne se refuse pas.
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Kill Bill 2 Kill Bill Volume 2 USA 2004 Comédie dramatique 135 min.

109 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 12/07/2004
Quentin Tarantino Uma Thurman, David Carradine, Michael Madsen, Daryl Hannah, Gordon Liu
(Sortie le 17 mai) Après avoir éliminé Vernita Green et O-Ren Ishii, la Mariée est toujours assoiffée de vengeance. Pour accomplir ce massacre salvateur, il lui reste encore trois personnes à abattre : Budd, le mystérieux tueur à chapeau, dont on ne sait pas grand chose, Elle Driver, la blonde à l’œil bandé et, bien sûr, ce salaud de Bill, qui a tout fomenté. Celui-là, la Mariée se le garde pour la fin. Elle commence donc par Budd, aujourd’hui videur d’une boîte de nuit minable dans le grand ouest américain. Bon à rien, il habite dans une caravane pourrie, plantée au beau milieu du désert. Mais, tout looser qu’il est, il y a peu de chances pour qu’il se laisse faire aussi facilement...
Plus écrit et moins survolté que le premier épisode, KILL BILL VOLUME 2 reste malgré tout aussi culotté et réussi. L’écriture flamboyante et la mise en scène inventive du maître Tarantino y sont pour beaucoup. Mais le casting cinq étoiles également.
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Manhattan Manhattan USA 1979 Comédie dramatique 96 min.

495 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 25/12/2010
Woody Allen Woody Allen (Isaac Davis), Diane Keaton (Mary Wilke), Michael Murphy (Yale Pollack), Mariel Hemingway (Tracy), Meryl Streep (Jill), Karen Allen (Actrice De Télévision N°2), David Rasche (Acteur De Télévision N°3), Wallace Shawn (Jeremiah), Mark Linn-Baker (Acteur Shakespeerien), Frances Conroy (Actrice Shakespeerienne), Anne Byrne (Emily), Karen Ludwig (Connie), Michael O'Donoghue (Dennis), Anne Byrne Hoffman (Emily).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=1617.html
Isaac Davis est un auteur de sketches comiques new-yorkais de 42 ans que son épouse Jil vient de quitter. Celle-ci vit maintenant avec une autre femme, Connie, et écrit un livre sur son ancienne vie conjugale. Isaac, quant à lui, entretient avec une collégienne de 17 ans, Tracy, une liaison dont il lui rappelle le caractère éphémère. Il l'abandonne bientôt pour se mettre en ménage avec Mary Wilke, la maîtresse de Yale Pollack, son meilleur ami.
Note de la presse : 5/5
Note des spectateurs : 4/5 (Pour 2158 notes : 54 % de *****, 25 % de ****, 7 % de ***, 1 % de **, 12 % de *)

Fiche technique :

N° de visa : 51117
Couleur
Format du son : Mono
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

Allen pas satisfait de son film
Selon la légende, Woody Allen était à l'époque si mécontent de son travail sur Manhattan qu'il offrit à United Artist de réaliser un autre film gratuitement s'ils acceptaient de laisser celui-ci reposer au fond d'un placard. Mais ce sentiment s'applique à chacun des films du réalisateur, toujours déçu lorsqu'il visionne pour la première fois une de ses oeuvres. Depuis, Woody Allen a changé d'opinion, avouant même que Manhattan est l'un de ses films les plus réussis avec La Rose pourpre du Caire (1985).

Pluie de récompenses
Bien que Woody Allen ne fût pas content de son film, Manhattan a obtenu de nombreuses récompenses en 1980. Entre autres: le César du meilleur film étranger, le prix du meilleur réalisateur de la NSFC (National Society of Film Critics Award) et de la NYFCC (New York Film Critics Circle Awards) ainsi que BAFTA (l'équivalent 02 Anglais des Oscars) du meilleur film.

Diane et Woody
C'est la cinquième apparition de Diane Keaton dans un film de Woody Allen. Elle a auparavant joué sous sa direction notamment dans Annie Hall, Guerre et Amour, et apparaît par la suite dans Interieurs et Radio Days.

Un film en noir et blanc
Pour son huitième long métrage, Woody Allen a choisi le noir et blanc. En effet, la gamme de dégradés offre au réalisateur un moyen détourné de faire passer les sentiments de ses protagonistes.

Manhattan en CinémaScope
Manhattan est à ce jour le seul film de Woody Allen à avoir été tourné sous le format 2:35, appelé CinémaScope. Cela permettait à Woody Allen de donner une perspective globale de la ville de New York, qu'il considère comme un personnage essentiel du film.

Chez Elaine
Le film Manhattan se termine sur une vue d'une enseigne au néon, Elaine's. C'est une référence personnelle au monde du célèbre cinéaste new yorkais, Elaine's étant l'un de ses endroits de prédilection, qu'il fréquentait à l'époque depuis des années.

Pas de studio
Véritable ode à sa ville, il était inconcevable pour Woody Allen de tourner la moindre portion de Manhattan en studio. Le film a entièrement été tourné en décors naturels, intérieurs compris.

Susan Morse et Woody Allen
La fidèle monteuse des films de Woody Allen, Susan E. Morse, travaillait pour le compte du réalisateur new yorkais pour la première fois de sa carrière avec Manhattan. Ele était effectivement auparavant l'assistante de Ralph Rosenblum, précédent collaborateur de Woody Allen sur le montage de ses films. Lorsque les deux hommes cessèrent leur collaboration, la jeune femme l'a appelé pour demander au cinéaste qu'elle serait ravie de travailler avec lui. Il a accepté et ont travaillé ensemble jusqu'en 1998, Celebrity marquant leur dernière réalisation commune.

Gros succès en France
Manhattan est l'un des plus gros succès de Woody Allen en France. Bénéficiant d'une ressortie sur les écrans de l'hexagone en février 2002, Manhattan a rassemblé plus de deux millions trois cent mille spectateurs dans les salles.

Gershwin et Woody
Woody Allen a utilisé la musique du compositeur interprète américain George Gershwin pour la bande son de Manhattan. Il s'est également rappelé que l'artiste avait eu une douleur à l'oreille gauche avant de mourir, symptôme avant coureur d'une tumeur au cerveau. Lorsque le réalisateur s'est mis à ressentir cette même douleur durant le tournage de Manhattan, Woody Allen, connu pour être quelque peu hypocondriaque, a tenu a se soumettre à une série d'examens qui n'ont jamais révélé quoi que ce soit de préoccupant.
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Monde Meilleur (un) Pay It Forward USA 2000 Comédie dramatique 123 min.

571 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 08/01/2011
Mimi Leder Kevin Spacey (Eugene Simonet), Helen Hunt (Arlene Mckinney), Haley Joel Osment (Trevor Mckinney), Jay Mohr (Chris Chandler), Jim Caviezel (Jerry), Jon Bon Jovi (Ricky), Angie Dickinson (Grace), David Ramsey (Sidney), Gary Werntz (Thorsen), Colleen Flynn (La Femme Sur Le Pont), Marc Donato (Adam), Kathleen Wilhoite (Bonnie), Liza Snyder (Michelle), Jeannetta Arnette (L'Infirmière), Hannah Werntz (La Fille De Thorsen), Tina Lifford (Le Proviseur), Loren D. Baum (Petit Dur (1)), Nico Matinata (Petit Dur (2)), Zack Duhame (Petit Dur (3)), Shawn Pyfrom (Shawn), Alexandra Kotcheff (Alexandra), Bradley White (Jordan), Christi Colombo (Christi), Phillip Stewart (Phillip), Justin Parsons (Justin), Myeshia Dejore Walker (Myeshia), Brenae Suzanne Davey (Brenae), Molly Kate Bernard (Molly), Andrew Patrick Flood (Andy), Tameila N. Turner (Tameila), Julian Correa (Julian), Carrie Ann Sullivan (Une Écolière), Patricia Deanda (Change Girl), Ryan Berti (Jeune Dans Le Couloir (1)), Gabriela Rivas (Jeune Dans Le Couloir (2)), Carrick O'Quinn (L'Homme À La Fenêtre), Stephanie Feury (La Femme À La Fenêtre), Bernard White (Le Policier), Tom Bailey (Liquid Man (1)), Tim Dezarn (Liquid Man (2)), Jonathan Nichols (Liquid Man (3)), Ron Keck (Clochard (1)), John Powers (Clochard (2)), Bob Mccracken (Le Type Louche), Frank Whiteman (Le Médecin), Eugene Osment (Le Policier), Kendall Tenney (Journaliste De Télévision (1)), Sue Tripathy (Journaliste De Télévision (2)), Rusty Meyers (Le Vendeur De Journeaux), Leslie Dilley (Le Gouverneur), Jeanetta Arnette (Infirmière), Tim De Zarn (Liquid Man #2), Joe Rampino (Acteur), Phillip D. Stewart (Acteur).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=28027.html
Une nouvelle année scolaire commence pour Trevor McKinney, un garçon de douze ans, une année qui ne ressemblera à aucune autre et changera peut-être la vie de milliers d'hommes. Le jour de la rentrée, Trevor reçoit de la part de son professeur Eugene Simonet un sujet de devoir pour le moins inhabituel : trouver une solution pour rendre le monde meilleur et la mettre en pratique.

Plus mûr, plus sensible que ses camarades, Trevor prend très au sérieux ce devoir. Il suggère d'aider de façon désintéressée trois personnes qui deviendront ses obligées, et chacune d'entre elles devra passer le relais à trois inconnus qui en feront de même à leur tour.

On ne peut pas changer le monde à douze ans, mais on peut tenter de redonner espoir à son entourage : une mère déboussolée, un professeur solitaire et un SDF sont des cobayes de rêve pour un garçon inventif, généreux, en manque d'affection.
Note de la presse : 2/5
Note des spectateurs : 4/5 (Pour 2618 notes : 49 % de *****, 28 % de ****, 11 % de ***, 1 % de **, 10 % de *)

Fiche technique :

Couleur
Format du son : DTS
Format de projection : 1.85 : 1
Format de production : 35 mm

Secrets de tournage :

Lauréats et candidat à l'Oscar
Un monde meilleur réunit deux lauréats à l'Oscar : Kevin Spacey (American beauty) et Helen Hunt (Pour le meilleur et pour le pire), aux côtés de Haley Joel Osment, également nominé pour Sixième sens.

Leslie Dixon scénariste
Elle a débuté sa carrière de scénariste avec l'une des comédies les plus populaires de Bette Midler, Une veine pas croyable d'Arthur Hiller. Depuis, elle a écrit d'autres scénario, parmi lesquels Madame Doubtfire, de Chris Colombus, et Thomas Crown de John McTiernan.

Et 1 et 2 et 3… pour Mimi Leder
Un monde meilleur est le troisième long métrage réalisé par Mimi Leder, après Le pacificateur et Deep impact.

Mimi Leder à propos d'Haley Joel Osment :
« J'ai été impressionnée par le comportement d'Haley. Il s'est montré digne en tout point d'Helen et Kevin, et a même été un authentique challenger. C'est un comédien étonnant, d'une probité, d'une maîtrise et d'une maturité exceptionnelle. Il confère à son personnage une grande dignité. Il pense et ressent profondément chaque mot qu'il prononce. »
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Nouveau (le) Nouveau (le) France 2015 Comédie dramatique 81 min.

1077 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 02/04/2020
Rudi Rosenberg Réphaël Ghrenassia, Joshua Raccah, Johanna Lindstedt, Eytan Chiche, Guillaume Cloud Roussel, Géraldine Martineau, Max Boublil, Gabriel Nahum
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=229881.html
La première semaine de Benoit dans son nouveau collège ne se passe pas comme il l’aurait espéré. Il est malmené par la bande de Charles, des garçons populaires, et les seuls élèves à l’accueillir avec bienveillance sont des « ringards ». Heureusement, il y a Johanna, jolie suédoise avec qui Benoit se lie d’amitié et tombe sous le charme. Hélas, celle-ci s'éloigne peu à peu pour intégrer la bande de Charles. Sur les conseils de son oncle, Benoit organise une soirée et invite toute sa classe. L’occasion de devenir populaire et de retrouver Johanna.
Enfin une comédie qui parle avec acuité de l'adolescence en mode scolaire avec ses grandes solitudes et ses déconcertantes aspérités. On adore ce film pertinent, touchant, ébouriffant et ses cas d'école !
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Papa Papa France 2005 Comédie dramatique 80 min.

356 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 13/06/2008
Maurice Barthélemy Alain Chabat, Martin Combes, Anne Benoit, Judith Godrèche, Yaël Abecassis
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=56995.html
Louis et son père traversent la France. Voiture, autoroutes, motels, stations-service, musique et petits gâteaux. Ils rejoignent la maman de Louis, qui n’a pas vu son fils depuis quelques mois. Regard dans le vague et moue boudeuse, Louis est un enfant réservé. Au contraire de son père, un médecin mal rasé et farceur, qui multiplie les blagues dans l’espoir de dérider son fils. Mais rien n’y fait. L’enfant conserve toujours son air lointain, semblant ne jamais apprécier l’humour de son père. Il faut dire que Louis, son père et sa mère ont vécu une aventure qui ne prête pas à sourire, et dont le papa de Louis cauchemarde chaque nuit.
L'avis de la rédaction

PAPA ET LOUIS SONT DANS UNE AUTO
Maurice Barthélemy confirme son goût du risque. Après un premier film « faux documentaire », CASABLANCA DRIVER, cet ex-Robin des Bois se plonge, avec PAPA, dans le road-movie psychologique en forme de comédie (sic). Et le pari est gagné. Certes, les sentiments d’attente et de danger qui sous-tendent le film peinent à tenir le spectateur en haleine jusqu’au final. Et, à la façon des « whodunit » (ndlr, genre policier dont l’unique but est de découvrir le tueur), ne tiendront jamais le choc d’un second visionnage. Mais qu’importe. Pour le spectateur qui le découvre, PAPA est une œuvre unique et parfaitement juste qui raconte l’intimité : d’un voyage, d’une relation, d’un passé, d’un secret. Mélange d’hyperréalisme et de délire comique confiné à un habitacle de voiture, il vaut par sa réalisation discrète, ses dialogues et la qualité de ses deux comédiens. Souvent mal à l’aise dans les rôles dits « sérieux », Chabat parvient ici à épaissir son personnage de comique sans en perdre le mordant. Quant au jeune Martin Combes, il fait face de manière admirable. Sa carrière est à suivre, tout comme celle de l’audacieux Barthélémy-réalisateur.
Guillaume Tion
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Parlez-moi de vous Parlez-moi de vous France 2012 Comédie dramatique 89 min.

927 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 01/02/2017
Pierre Pinaud Karin Viard, Nicolas Duvauchelle, Nadia Barentin
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=192121.html
À 40 ans, Mélina est la voix la plus célèbre de France. Animatrice à la radio, la nuit à l’antenne elle résout les problèmes affectifs et sexuels des auditeurs avec impertinence, humour et sans tabou. Tout le monde connaît sa voix, mais personne ne connaît son visage.
Dans la vie, elle évite tout contact et vit comme une vieille fille dans les beaux quartiers. Partie à la recherche d’une mère qu’elle n’a jamais connue, elle découvre que celle-ci vit au sein d’une famille nombreuse, en banlieue. Elle décide de s'approcher d'elle, incognito....
Genre : ... mais ne me touchez pas.

Elle a l'air tellement sûre d'elle, Mélina, cette animatrice radio vedette à la voix de velours, quand elle confesse ses auditeurs, toutes les nuits, sans tabou. Il n'y a que son équipe pour savoir à quel point, en réalité, elle est glacée, avec son chignon et ses tailleurs de blonde hitchcockienne.

C'est bien connu, quand on écoute les autres, c'est pour éviter de parler de soi... Quand cette femme parfaite rentre dans son grand appartement chic, elle s'enferme dans un placard, comme la petite fille abandonnée qu'elle est restée. Soudain, à 40 ans, Claire, c'est son vrai prénom, décide de retrouver sa mère...

Après Les Miettes, son court métrage muet (et césarisé), Pierre Pinaud passe au long avec ce portrait de femme qui s'est construit un personnage. Une femme de fiction, en quelque sorte, qui part à la rencontre du réel. Ce pourrait être un drame, mais le réalisateur tire cette tentative de renaissance affective vers le loufoque, et même la violence est gagnée par le burlesque... Le film repose beaucoup sur Karin Viard : elle est épatante en clown blanc tiré à quatre épingles, pompes Louboutin et gants noirs (toucher la vraie vie, quelle horreur !), propulsée dans une banlieue où l'on parle et où l'on existe fort. Jolie idée, surtout, que cette fin, ouverte et sans paroles : pas un happy end gnangnan, juste l'espoir que le masque de Claire est définitivement tombé.
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Randonneurs Amateurs A Walk in the Woods USA 2014 Comédie dramatique 105 min.

775 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 02/01/2016
Ken Kwapis Robert Redford (Bill Bryson), Nick Nolte (Stephen Katz), Emma Thompson (Catherine Bryson), Mary Steenburgen (Jeannie), Nick Offerman (REI Dave), Kristen Schaal (Mary Ellen), R. Keith Harris (Sam Bryson), Randall Newsome (Animateur télé), Hayley Lovitt (Donna), Linds Edwards (Darren), Susan McPhail (Beulah), Gaia Wise (Becca), Tucker Meek (Petit-fils), Chandler Head (Petite-fille), Sandra Ellis Lafferty (Veuve Deborah), John Schmedes (Gene), Derek Krantz (Jeune randonneur #1), Andrew Vogel (Jeune randonneur #2), Stephanie Astalos-Jones (Serveuse), Kevin Harrison (II) (Randonneur), Bridget Gethins (Jensine du terrain de camping), Alex Van (Bunkhouse Peter), John Kap (Mari de Bealuh), Mimi Gould (Jeannie's Mother), Rowan Bousaid (Agent de location), Njema Williams (Chauffer de taxi), Chrystee Pharris (Agent de billeterie), Hayley H. Long (Randonneur dans un chalet), Dc Martin (Randonneur dans un chalet), Marcy Conway (Randonneur dans un chalet), Steve Goodrich (Randonneur dans un chalet), Tony Caudill (Randonneur dans un bunker), Walter Hendrix III (Patron de la blanchisserie), Fred Galle (Présentateur télé), Joel Rogers (Croque-mort), Katie Groshong (Lesbienne #1), Rachel Woodhouse (Lesbienne #2), Roger A. Harrison (Randonneur de sentier), Perry Ball (Chauffeur), Kai Schmoll (Veste), Patti Schellhaas (Dîneur au restaurant), Dylan Lowe (Petit gland #1), Andrew Wicklum (Petit gland #2), Eric Elijah Rogers (Petit gland #3), Erick Wofford (Randonneur de jour), Leslie Kimbell (Avocat), Speir Rahn (Cliente de restaurant), Marshall Choka (Patron du restaurant), Duke McNeil (Garde forestier), Donald J.Koko (Technicien télé).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=108681.html
Célèbre écrivain, Bill Bryson refuse de s'accorder une retraite bien méritée, mais trop tranquille, auprès de son adorable épouse et de sa famille. Au contraire, il se lance un nouveau défi : parcourir les 3500 km de l'Appalachian Trail, sentier de randonnée préservé et sauvage qui relie la Géorgie au Maine.
Les difficultés de l’exercice augmenteront lorsqu'il accepte la présence d'un compagnon de route – son viel ami Stephen Katz qu'il a perdu de vue depuis longtemps. Séducteur invétéré particulièrement malchanceux, Katz espère pouvoir échapper à ses dettes et vivre une dernière aventure avant qu'il ne soit trop tard.
Seul problème : les deux hommes n'ont pas du tout la même conception de l’aventure…


Fiche technique :

Distributeur : Metropolitan FilmExport
Année de production : 2014
Langue : 02 Anglais
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage

Secrets de tournage :

Adaptation d'un roman
A Walk in the Woods est l’adaptation d’un roman de voyage du même nom accouché par Bill Bryson. Ce livre a été écrit dans un style humoristique et décrit le voyage de Bryson et de son ami Katz ainsi que l’histoire du sentier des Appalaches. Le réalisateur Ken Kwapis a lui-même affirmé que le roman de Bryson était le nec plus ultra des mémoires de voyage.

On garde la forme
Malgré leur âge avancé, Robert Redford et Nick Nolte ont réalisé leurs propres cascades. Nolte a affirmé : "J’ai fait toutes les cascades et parfois je me demandais si on allait survivre ou pas."

Jeu de la chaise musicale
Au fil des années, plusieurs réalisateurs se sont portés volontaires pour tourner A Walk in the Woods. Ainsi, Chris Columbus, Barry Levinson et Richard Linklater se sont succédés mais on tous fini par abandonner pour des raisons inconnues. Au final, c’est Ken Kwapis qui s’est occupé de finaliser le projet.

Paul Newman pressenti !
Déjà en 1998, Robert Redford et Paul Newman, habitués à tourner ensemble, ont cherché à monter le projet (le second aurait joué le personnage de Nick Nolte). Mais finalement les choses de se sont pas faites et la mort de Newman en 2008 a placé le projet au point mort...

Pas le même âge
Contrairement aux deux personnages du livre qui avaient tous les deux 44 ans lorsqu'ils ont entamé cette randonnée, Robert Redford et Nick Nolte avaient chacun plus de 70 ans au moment du tournage de Randonneurs Amateurs.

Retrouvailles
Nick Nolte et Robert Redford avaient déjà tourné ensemble dans le thriller Sous surveillance réalisé par le deuxième.

Le sentier des Appalaches
Le très célèbre sentier des Appalaches dans lequel se lance les deux personnages principaux s'étend sur 3 510 kilomètres à l'est des Etats-Unis et relie le mont Springer en Géorgie au mont Katahdin dans le Maine. Manitenu par plusieurs clubs de randonnée, il traverse la Géorgie, la Caroline du Nord, le Tennessee, la Virginie, la Virginie-Occidentale, le Maryland, la Pennsylvanie, le New Jersey, l'État de New York, le Connecticut, le Massachusetts, le Vermont, le New Hampshire le Maine et se poursuit au Canada par le sentier international des Appalaches.

La randonnée au cinéma
Plusieurs films se centrent sur la randonnée ou divers périples en pleine nature, comme Saint-Jacques... La Mecque, Les Randonneurs, Randonnée pour un tueur, Mortelle Randonnée ou Vertige pour citer différents genres. Mais les films qui se rapprochent sans doute le plus de Randonneurs amateurs sont Into the Wild et Wild, pour leur représentation de la randonnée ou du périple comme une aventure existentielle.

BO nature
Le groupe de musique indie folk Lord Huron a composé et interprété cinq morceaux du film : "She Lit a Fire", "Brother", "The Ghost on the Shore", "Ends of the Earth" et "The Birds Are Singing at Night". La production a choisi de faire appel aux services du groupe parce que sa musique donne l'impression à celui qui l'écoute d'être dans un parc naturel.
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Trainspotting Trainspotting UK 1996 Comédie Dramatique 93 min.

607 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 18/04/2012
Danny Boyle Ewan Mcgregor (Mark 'Rent-Boy' Renton), Ewen Bremner (Daniel 'Spud' Murphy), Jonny Lee Miller (Simon David 'Sick Boy' Williamson), Kevin Mckidd (Tommy Mackenzie), Robert Carlyle (Francis 'Franco' Begbie), Kelly Macdonald (Diane), Shirley Henderson (Gail), Peter Mullan (Swanney), Irvine Welsh (Mikey), Kevin Allen (Andreas), Keith Allen (Dealer), Hugh Ross (Homme), James Cosmo (Mr. Renton), Stuart Mcquarrie (Gavin/us Tourist), Susan Vidler (Allison), Finlay Welsh (Shérif), Pauline Lynch (Lizzy), Kate Donnelly (Femme), Billy Riddoch (Gail'S Father), Victor Eadie (Homme), Annie Louise Ross (Gail'S Mother), Eileen Nicholas (Mrs. Renton), Dale Winton (Game Show Host), Fiona Bell (Diane'S Mother), Vincent Friell (Diane'S Father), Eddie Nestor (Estate Agent).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=14788.html
Les aventures tragi-comiques de Mark Renton, junkie d'Edimbourg, qui va tenter de se séparer de sa bande de copains, losers, menteurs, psychopathes et voleurs.
Interdit aux moins de 16 ans

Note des spectateurs : 4/5 (Pour 17564 notes : 52% de *****, 30% de ****, 6% de ***, 7% de **, 2% de *, 2% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 1 nomination
Année de production : 1996
Budget : 3 500 000 $
Date de sortie DVD : 23 mars 2006
Langue : 02 Anglais
Date de sortie Blu-ray : 10 janvier 2012
Format de production : 35 mm
Colorimétrie : Couleur
Format audio : Dolby numérique
Type de film : Long-métrage
Format de projection : 1. 66

Secrets de tournage :
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Trainspotting 2 T2 Trainspotting UK 2017 Comédie dramatique 117 min.

954 2/4
  Disponible 01 AVI 15/03/2017
Danny Boyle Ewan McGregor, Ewen Bremner, Jonny Lee Miller, Robert Carlyle, Kelly Macdonald, Anjela Nedyalkova, Irvine Welsh, Shirley Henderson
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=197410.html
D’abord, une bonne occasion s’est présentée. Puis vint la trahison.Vingt ans plus tard, certaines choses ont changé, d’autres non.Mark Renton revient au seul endroit qu’il ait jamais considéré comme son foyer.Spud, Sick Boy et Begbie l’attendent.Mais d’autres vieilles connaissances le guettent elles aussi : la tristesse, le deuil, la joie, la vengeance, la haine, l’amitié, le désir, la peur, les regrets, l’héroïne, l’autodestruction, le danger et la mort. Toutes sont là pour l’accueillir, prêtes à entrer dans la danse...
Un commentaire ironique sur une pop-culture en boucle sur elle-même.

Iggy Pop appelle ça la "Post Pop Depression". C’est le titre de son dernier album, mais aussi, plus largement, un slogan censé résumer notre époque, ce monde post-Bowie où les icônes du XXème siècle tombent comme des mouches, où les hommages et les "RIP" émus saturent quotidiennement Facebook, où la pop culture passe son temps à contempler les vestiges de sa splendeur passée. En s’asseyant devant Trainspotting 2 (T2 pour les intimes), impossible ne pas entendre les réflexions philosophiques de l’Iguane bourdonner à nos oreilles. Déjà parce qu’Iggy Pop était l’une des grandes stars du premier Trainspotting, qui avait contribué à faire découvrir sa musique à une nouvelle génération au mitan des nineties. Ensuite parce qu’il y a quelque chose de fondamentalement étrange, has-been, hors-sujet, à remuer les glorieux souvenirs brit-pop de l’année 1996 (souvenez-vous : la rivalité Blur-Oasis ! Le New Labour de Tony Blair ! Kate Moss ! Les Spice Girls !) en pleine gueule de bois post-Brexit. Les temps ont changé, et pas sûr que Renton et ses copains aient grand-chose à dire là-dessus. Le sociopathe rigolo Bebgie annonçait-il Donald Trump ? A-t-on vraiment besoin de remuer tout ça ? Veut-on vraiment retomber dans la Post Pop Depression ?

Fan service

Danny Boyle n’ayant jamais été un réalisateur porté sur la nostalgie (il n’aura filmé dans sa vie que des aventuriers, des explorateurs, des utopistes, des types qui vont de l’avant, de Sunshine à Steve Jobs), il lui faut trois plans (ce qui chez lui dure quelque chose comme un quart de seconde) pour nous faire comprendre qu’il partage nos angoisses, et a justement décidé d’en faire le sujet de son film. T2 Trainspotting jouera donc en permanence sur deux tableaux. Face A : c’est un film de "copains d’avant", de retrouvailles entre potes, où les sentiments se partagent équitablement entre la joie et la mélancolie, quelque part entre Nous irons tous au paradis et Le Dernier Pub avant la fin du monde, mais saupoudré de fan service. Il s’agit ici de prendre des nouvelles des personnages, 21 ans après. Qu’a fait Renton à Amsterdam pendant tout ce temps ? Spud a-t-il fini par décrocher ? Sick Boy est-il toujours obsédé par Sean Connery ? Begbie finira-t-il par se venger de la trahison de Renton ? Et Ewan McGregor, alors ? A-t-il perdu son accent écossais à Hollywood ? Robert Carlyle est-il toujours aussi cool ? Il y a des gens que ces questions intéressent (l’auteur de ces lignes en fait partie) et ce film est pour eux (pour moi). Trainspotting 2, c’est Le Réveil de la Force pour les fans d’Oasis. Un concert de reformation où les vieilles gloires, sur scène, jouent consciencieusement tous les tubes. Puis il y la face B, plus retorse : un film-concept où il s’agit de faire se promener les personnages (et nous avec) dans les souvenirs du premier film, exactement comme le Marty McFly de Retour vers le futur 2 déambulait dans les scènes les plus iconiques de Retour vers le futur, et finissait par tomber nez à nez avec lui-même. Boyle agite et remixe ici TOUS les fétiches de Trainspotting ("Lust for life", "Perfect Day", "Born Slippy", la drogue, le cameo d’Irvine Welsh, les chiottes répugnantes…) et ouvre une faille spatio-temporelle, un précipice qui engloutit tout et qu’il filme avec son habituelle furie stroboscopique, esthétiquement plus proche de Trance, d’ailleurs (couleurs vulgaires et flashy, obsession pour les vitres et les reflets, décadrages zinzin…) que de Trainspotting premier du nom, histoire de démontrer que, pendant qu’on compte nos cheveux blancs, lui devient de plus en plus immature et irresponsable en vieillissant.

Fantômes post-punk

On peut très bien décider que tout ça est totalement vain et passer son chemin. On peut aussi se souvenir que ce vertige temporel était déjà à l’œuvre en 96. Film-totem absolu des nineties, Trainspotting mettait en réalité en scène des junkies végétant dans l’Angleterre 80’s de Thatcher, des fantômes post-punk qui n’allaient pas tarder à être ringardisés par la génération des raves, de l’ecsta et de l’Hacienda de Manchester. On l’a oublié, mais Transpotting était un film d’époque, qui parlait déjà de la morbidité de la nostalgie, de la nécessité de brûler les vaisseaux et de trahir ses amis d’enfance. Danny Boyle en est sans doute plus conscient que quiconque, vu qu’il filme aujourd’hui une réflexion rigolarde sur la crise de la quarantaine, mais qu’il avait DEJA 40 ans au moment du premier film. T2 Trainspotting est donc ce commentaire joyeusement ironique, mais jamais cynique, sur une pop culture en train de se mordre la queue, en boucle perpétuelle sur elle-même, et orchestre dans ces dernières minutes une jolie pirouette méta où vingt années d’obsession culturelle pour Trainspotting semblent se dissoudre dans les limbes du temps. L’ultime plan du film dit tout ça à la perfection, et incite tous les junkies de la nostalgie que nous sommes, les addicts à la mélancolie, à ouvrir les fenêtres et à respirer un bol d’air pur. Mais pourquoi aller voir Trainspotting 2, alors ? Oh, c’est juste en souvenir du bon vieux temps. Un dernier fix avant de décrocher pour de bon.
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Vétos (les) Vétos (les) France 2019 Comédie dramatique 92 min.

1211 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 26/04/2021
Julie Manoukian Noémie Schmidt, Clovis Cornillac, Carole Franck
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=267951.html
Au cœur du Morvan, Nico, dernier véto du coin, se démène pour sauver ses patients, sa clinique, et sa famille. Quand Michel, son associé et mentor, lui annonce son départ à la retraite, Nico sait que le plus dur est à venir. « T’en fais pas, j’ai trouvé la relève. » Sauf que… La relève c’est Alexandra, diplômée depuis 24 heures, brillante, misanthrope, et pas du tout d’accord pour revenir s’enterrer dans le village de son enfance. Nico parviendra-t-il à la faire rester ?
On est presque dans le film jeune public sans le lyrisme propre à un Belle et Sébastien, par exemple. Pas sûr que les enfants soient réceptifs à la problématique sociale des vétérinaires de campagne. Reste un gentil film pour âmes sensibles.
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Vie très privée de Monsieur Sim (la) Vie très privée de Monsieur Sim (la) France 2015 Comédie dramatique 102 min.

825 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 19/04/2016
Michel Leclerc Jean-Pierre Bacri (François Sim), Mathieu Amalric (Samuel), Valeria Golino (Luigia), Linh-Dan Pham (Liam), Isabelle Gélinas (Caroline), Vimala Pons (Poppy)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=229905.html
Monsieur Sim n’a aucun intérêt. C’est du moins ce qu’il pense de lui-même. Sa femme l’a quitté, son boulot l’a quitté et lorsqu’il part voir son père au fin fond de l’Italie, celui-ci ne prend même pas le temps de déjeuner avec lui. C'est alors qu'il reçoit une proposition inattendue : traverser la France pour vendre des brosses à dents qui vont "révolutionner l'hygiène bucco-dentaire". Il en profite pour revoir les visages de son enfance, son premier amour, ainsi que sa fille et faire d’étonnantes découvertes qui vont le révéler à lui-même.
"La vie très privée de Monsieur Sim", il faut se l'avouer, n'a rien d'un film drôle et c'est bien dans cette histoire adaptée du roman éponyme de Jonathan Coe, que Jean-Pierre Bacri a trouvé sans doute son rôle le plus grave et le plus profond. En effet, sans être vraiment utilisé à contre-emploi, car bougonnant à souhait en faisant la moue comme lui seul sait le faire, l'acteur a ici un rôle qui le démarque en lui donnant une force et donc un véritable impact... Et là, franchement c'est une vraie composition que lui offre Michel Leclerc, tout comme d'ailleurs au spectateur qui n'a qu'à s'en réjouir ! Cette histoire de solitude qui pourrait être celle de tout un chacun, est superbement écrite et ce road-movie initiatique la met en exergue magistralement, sous couvert d'une autre histoire, bien paradoxale, celle de rencontres et de retrouvailles ! Mauvaise estime de soi, timidité, lâcheté, maladresse en tous genres et négligence, la complexité du personnage de François nous est présentée sur un plateau où tous les ingrédients sont là pour qu'on se régale de long en large. Cet homme qui arpente la France en tant que visiteur médical (en... brosses à dents écologiques !), va réaliser sa mission telle une expérience très personnelle vue comme un voyage de reconnaissance, une piqure de rappel de son enfance et de sa jeunesse passée. C'est ainsi qu'il va vivre (et revivre) quelques moments décisifs, dont lui seul pourra se servir, et peut-être remodeler sa vie, ou pas. Éviter ses écueils ou ses bourdes, recoller les morceaux, communiquer véritablement, donner de soi-même et partager, François en aura-t-il donc la capacité et les moyens pour enfin se réaliser ? C'est ainsi qu'on s'accroche et qu'on suit à la lettre, cette personnalité tendre et sensible, seule et bien malheureuse de l'être mais malgré tout toujours prête à rebondir, ou du moins ce qu'elle veut bien en dire ou prétendre ! Finalement, comme dit son ex épouse "François aurait bien besoin de voir quelqu'un !" Mais qui ?, répondra-t-il !!! Mais si, et c'est bien sûr, ce sera Emmanuelle, la voix féminine du GPS à qui il livrera tous ses problèmes, véritable thérapeute prêt à tout encaisser sans juger... Quoique... Unique vraiment, émouvant souvent, tendre et triste pourtant... Malgré ses quelques moments drôles, ce film pourtant lumineux et délicat, est une peinture sans concession de l'espèce humaine dont la solitude pour beaucoup, s'installe tristement et insidieusement, bien qu'on en soit l'artisan. La note finale met cependant un peu d'espoir à ce tableau désenchanté et heureusement ! Bravo pour cette belle réussite sensible et originale...
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Wide Awake Wide Awake USA 1998 Comédie dramatique 88 min.

370 2/4
  Disponible 02 Anglais 01 AVI 14/06/2008
M. Night Shyamalan Joseph Cross (Joshua A. Beal), Rosie O'Donnell (Soeur Terry), Camryn Manheim (Soeur Sophia), Vicki Giunta (Soeur Béatrice)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=44633.html
Joshua entre en cinquième dans une école privée Catholique. Alors qu'il tente de se remettre de la mort de son grand-père, il va vivre une année riche en expériences...

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A La Petite Semaine A La Petite Semaine France 2002 Comédie dramatique 100 min.

234 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 13/03/2006
Sam Karmann Gérard Lanvin (Jacques), Jacques Gamblin (Francis), Clovis Cornillac (Didier), Julie Durand (Camille), Florence Pernel (Laurence), Liliane Rovère (Colette), Vincent Moscato (Le Sbire), Etienne Chicot (Marcel), Philippe Nahon (Roger), Josiane Stoleru (Denise), Désir Carré (La Trompette), Jean-Paul Bonnaire (L'Enclume), Jean-Claude Lecas (La Fouine), Jean-Pierre Lazzerini (Le Moqueur), Sarah Haxaire (Josiane), André Thorent (Lucien).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=47400.html
La première semaine de liberté de Jacques, qui vient de passer cinq ans derrière les barreaux, aux côtés de Francis, Didier, Camille et les autres, dans le petit monde des ''débrouillards'' du Saint-Ouen d'aujourdhui.
Note de la presse : 3/4 Note des spectateurs : 3/4

Fiche technique :

Budget : 6,3 millions d'euros
Couleur
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français

Secrets de tournage :

Une semi-autobiographie
En décrivant les états d'âme d'un voyou quinquagénaire qui sort pour la énième fois de prison et qui décide de changer de vie, Désir Carré s'est largement inspiré de sa propre expérience. Après quatre incarcérations, Désir Carré a décidé de prendre des cours de théâtre et s'est lancé dans l'écriture du scénario d'A la petite semaine. Désir Carré joue d'ailleurs le rôle de La Trompette dans le film.

A l'origine : une amitié
Jean-Pierre Bacri, Sam Karmann et Désir Carré se rencontrent alors qu'ils sont garçons de café et ouvreurs. Les deux premiers font la carrière que l'on connaît et le troisième devient un voyou séjournant à plusieurs reprises en prison. Il y a peu, Désir Carré transmet à Jean-Pierre Bacri un séquencier de 17 pages qui séduit Sam Karmann. Ce dernier décide de le réaliser alors qu'il avait un autre projet en préparation.

La démythification des voyous
Ce film montre le quotidien des voyous très loin des clichés sur le milieu. Désir Carré dit à ce sujet : "Moi je voulais faire un petit croc-en-jambe au milieu que je connaissais. Parce que j'ai vu plein de films où la façon dont on en parle est très cliché, avec les calibres et tout ça. C'est carrément de la science-fiction pour moi. Je voulais aussi montrer des gens qui savent pas bien où ils vont et qui sont pas bien où ils sont. Et qui sont un peu trop dans un milieu fermé pour ouvrir les yeux sur autre chose."

Des acteurs connus
Sam Karmann avait des idées très précises sur les acteurs principaux du film : "Très vite j'ai pensé que, pour le trio, il me fallait des acteurs connus, pour que le public s'amuse à les voir jouer ces personnages, qu'il soit au spectacle avec eux, comme je l'étais avec Désir. Ce n'est pas qu'une chronique sociale, c'est aussi une comédie sociale."

Un second film de Sam Karmann
Après Kennedy et moi (1999), A la petite semaine est le second long métrage de Sam Karmann qui se consacrait jusqu'alors à sa carrière de comédien. Il est également producteur d'A la petite semaine via la société les Films A4 dans laquelle Jean-Pierre Bacri a également des intérêts.

Les femmes
Si les rôles féminins sont tous secondaires, ils n'en sont pas moins importants, chargés de mettre en perspective le parcours des hommes . Sam Karmann déclare à ce sujet : "Finalement, on s'aperçoit qu'en les traitant comme on les a traitées, c'est-à-dire en écho, et bien c'est elles qui portent le "message" du film. Camille, Denise, Josiane, Laurence, elles font toutes des choix qu'elles assument, contrairement aux hommes."

Un petit rôle pour Sam Karmann
Sam Karmann joue un tout petit rôle dans son film : celui d'un employé de l'ANPE qui apparaît 1 minute 30 à l'écran.


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A Serious Man A Serious Man USA 2008 Comédie Dramatique 105 min.

429 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 23/12/2010
Ethan Coen Michael Stuhlbarg (Larry Gopnik), Sari Lennick (Judith Gopnik), Richard Kind (Arthur Gopnik), Fred Melamed (Sy Ableman), Aaron Wolff (Danny Gopnik), Jessica Mcmanus (Sarah Gopnik), Adam Arkin (Don Milgram), George Wyner (Rabbi Nachter), Amy Landecker (Mme. Samsky), Katherine Borowitz (Mimi Nudell), Fyvush Finkel (Reb Groshkover), Steve Park (M. Park), Allen Lewis Rickman (Velvel), Raye Birk (Docteur Shapiro), Peter Breitmayer (Gar Brandt), Alan Mandell (Rabbi Marshak), Ari Hoptman (Arlen Finkle), Charles Brin (Mar Turchik), Benjy Portnoe (Ronnie Nudell), Jane Hammill (Natalie), Yelena Shmulenson (Dora), Andrew S. Lentz (Mark Sallerson), Jack Swiler (Howard Altar), Simon Helberg (Rabbi Scott), Michael Lerner (Solomon Schlutz), Warren Keith (Dick Dutton), Scott Thompson Baker (Sci-Fi Movie Hero), Tim Russell (Detective # 1), Jim Lichtscheidl (Détective # 2), Piper Sigel-Bruse (D'Vorah Piper), Phyllis Harris (Hebrew School Tea Lady), Claudia Wilkens (Marshak'S Secretary), Jon Kaminski Jr. (Mike Fagle), David Kang (Clive Park), Brent Braunschweig (Mitch Brandt), Michael Engel (Acteur), Jim Cada (Acteur), Michael Tezla (Acteur), Rita Vassallo (Actrice), Hannah Nemer (Actrice), Ronald Schultz (Acteur), Tyson Bidner (Acteur), Wayne A. Evenson (Acteur), Neil Newman (Acteur).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=128311.html
1967. Larry Gopnik, professeur de physique dans une petite université du Midwest, vient d'apprendre que sa femme Judith allait le quitter. Elle est tombée amoureuse d'une de ses connaissances, le pontifiant Sy Ableman. Arthur, le frère de Larry, est incapable de travailler et dort sur le canapé. Danny, son fils, a des problèmes de discipline à l'école hébraïque, et sa fille Sarah vole dans son portefeuille car elle a l'intention de se faire refaire le nez. Pendant ce temps, Larry reçoit à la fac des lettres anonymes visant à empêcher sa titularisation, et un étudiant veut le soudoyer pour obtenir son diplôme. Luttant désespérément pour trouver un équilibre, Larry cherche conseil auprès de trois rabbins. Qui l'aidera à faire face à ses malheurs et à devenir un mensch, un homme bien ?
Note de la presse : 4/5
Note des spectateurs : 3/5 (Pour 2416 notes : 23 % de *****, 15 % de ****, 22 % de ***, 7 % de **, 33 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 508 815 entrées
Couleur
Format du son : Dolby Digital DTS
Format de projection : 1.85 : 1
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

La comédie dramatique
L'un des registres préféré des frères Coen est celui de la comédie dramatique. Avant Serious Man, ils s'étaient déjà illustré dans ce genre avec Burn After Reading (2008) ou Ladykillers (2004) en donnant une vision critique des Etats-Unis en mettant l'accent sur le cynisme des personnages face à des situations imprévues aux conséquences souvent dramatiques.

Vers un monde d'inconnus
Alors que leur précédent Burn After Reading sorti en 2008 comptait un casting de stars, le casting du film Serious Man n'est composé que d'acteurs et actrices moins connus du grand public, voire même inconnus sur grand écran.

La même personne au téléphone
La voie de du personnage de Dick Dutton, l'employé du Colombia Record Club qui harcèle Larry au téléphone est celle de Warren Keith. L'acteur avait déjà travaillé avec les frères Coen en 1996 pour le film Fargo. Ironie du sort... dans ce film, c'était également pour faire une voix, celle de Reilly Diefenbach, un agent financier qui téléphone à Jerry Lundegaard que Warren Keith avait été casté.

La musique de CCR
Les morceaux du groupe de rock n'roll des seventies "Creedence Clearwater Revival" sont souvent utilisés par les frères Coen pour les musiques de leur films. Ainsi, dans A serious man, leur chanson Cosmos Factory est mentionnée. Et leur musique joue également un rôle important dans The Big Lebowski.

Un nom peut en cacher un autre... et des fois le même !
- Les noms des personnages qui conduisent le bus scolaire avec Danny Gopnick sont les noms des enfants avec qui les frères Coen ont grandi. - L'avocat pénaliste qui a été conseiller à Larry, Ron Meshbesher est en fait un avocal de Minneapolis. Il appartient à la firme "Meshbesher and Spencer". L'adresse figurant sur l'enveloppe à la fin du film est leur adresse actuelle dans le centre ville.- Quand Larry regarde le liste de la classe à la fin du film, le nom du dernier étudiant y figurant est Mary Zophres. Sachez que Mary Zophres est le nom de la costumière du film.
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Combien Tu M'Aimes ? Combien Tu M'Aimes ? France 2005 Comédie dramatique 95 min.

267 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 06/11/2006
Bertrand Blier Monica Bellucci (Daniela), Bernard Campan (François), Gérard Depardieu (Charlie), Jean-Pierre Darroussin (André Migot), Farida Rahouadj (la voisine), Edouard Baer (Edouard)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=57218.html
Dans le Pigalle des boîtes de nuit, la Beauté professionnelle, c'est Daniela. Quand le client la voit, il a le souffle coupé.

Le client vient de gagner gros au loto. C'est François. Il demande à Daniela ''Combien tu prends ?'' et lui propose immédiatement de devenir sa femme. Elle accepte...

Mais on ne quitte pas comme ça Charly et le monde de la nuit...
Fiche technique :

Box Office France : 519 635 entrées
N° de visa : 111478
Couleur
Format du son : Dolby SRD
Format de projection : 1.85 : 1
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français

Secrets de tournage :


Comme beaucoup de films "high concept" , c'est à dire reposant sur une idée forte et accrocheuse, Combien tu m'aimes est né... simplement. Bertrand Blier s'explique: "j'ai d'abord pensé à un homme qui passe tous les soirs devant un bardans lequel se trouve une fille sublime. Ce qui est une chose banale.Moi j'habite près de Pigalle et il m'est arrivé de passer devant des barsoù il y a des filles vraiment sublimes, pas des demi-portions mais devrais canons. C'est un type dont on imagine qu'il a une vie privée pastrès reluisante, probablement par timidité. Il n'a pas le physique quicorrespond aux canons de notre époque. Il en souffre. Il est un petitpeu "houellebecquisé". Le choix des acteurs est très important danscette histoire. Un film c'est quoi ? Le choix des acteurs. On peut toujoursécrire une histoire mais quand on n'a pas les acteurs, l'histoirereste dans le tiroir.


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Enfants Du Pays (les) Enfants Du Pays (les) France 2005 Comédie dramatique 87 min.

281 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 27/12/2006
Pierre Javaux Michel Serrault (Gustave), William Nadylam (Malick), Emma Javaux (Camille), Pascal Nzonzi (Baye Dame)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=61446.html
France, mai 1940. Dans un petit village à la frontière belge, derrière l'immense forêt des Ardennes.Contrairement aux autres habitants qui ont fui dans la crainte d'une invasion allemande, Gustave a décidé de rester avec ses deux petits enfants, Camille, une jeune adolescente et Etienne, un petit garçon. Un beau matin débarque un groupe de tirailleurs sénégalais qui se sont perdus. Gustave réagit avec méfiance devant l'irruption de ''colonisés'' possiblemement dangereux sans leur chef blanc,ses petits enfants ne résisteront pas longtemps aux sentiments humains et à la fantaisie des intrus...
Fiche technique :

Budget : 5 170 000 euros
Box Office France : 66 142 entrées
N° de visa : 109 663
Couleur : Couleur
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français

Secrets de tournage :


Pierre Javaux a respecté le la chronologie des évènements du début de la Deuxième Guerre Mondiale. L'action des Enfants du pays se déroule entre le 10 et le 12 mai 1940, période qui marque la fin de la drôle de guerre. Le 10 mai, l'Allemagne attaque la Belgique et traverse les Ardennes deux jours plus tard. Etant donné que les effectifs des soldats étaient insuffisants dans cette région, l'Arméee française a fait appel à des Tirailleurs Sénégalais.


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Invasions barbares (les) Invasions barbares (les) Canada/France 2003 Comédie dramatique 99 min.

135 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 06/02/2005
Denys Arcand Rémy Girard , Stéphane Rousseau , Marie-josée Croze , Marina Hands , Dorothée Berryman , Yves Jacques
http://cinema.tiscali.fr/fichefilm.aspx?id=FI014379&file=http
Rémy, divorcé, la cinquantaine, est à l'hôpital. Son ex-femme Louise rappelle d'urgence leur fils Sébastien, installé à Londres. Sébastien hésite : son père et lui n'ont plus rien à se dire depuis longtemps. Finalement, il accepte de revenir à Montréal pour aider sa mère et soutenir son père. Dès son arrivée, Sébastien remue ciel et terre, joue de ses relations, bouscule le système de toutes les manières possibles pour adoucir les épreuves qui attendent Rémy. Il ramène aussi au chevet de son père la joyeuse bande qui a marqué son passé : parents, amis et anciennes maîtresses. Que sont-ils devenus à l'heure des invasions barbares ?
LES CHOSES DE LA VIE
Denys Arcand a laissé tomber un peu de la verdeur de son DECLIN DE L'EMPIRE AMERICAIN pour se laisser aller à plus d'émotion avec les retrouvailles des mêmes personnages, dix-sept ans après, dans LES INVASIONS BARBARES. Le film est un dosage savant entre répliques tordantes, moments touchants, et une certaine gravité, jamais pesante. La mise en scène n'a rien d'original ni de surprenant car Denys Arcand cadre bien son oeuvre dans son cinémascope. On sent que tout est millimétré, et répond à un rythme très préparé. Mais l'humour fonctionne, dans des pings-pongs verbaux bien sentis, avec notamment des dialogues imagés. Le spectateur peut se délecter en écoutant l'évocation de toutes les modes politiques en « ismes » auxquelles se sont adonnés les cinquantenaires, ou une déclinaison bidonnante des temps du verbe « pomper » qui devrait faire date. Les acteurs s'en donnent à coeur joie, avec une énergie enjouée. En tête, Rémy Girard, dans le rôle de... Rémy, malade, ne tombe jamais dans le piège de l'émotion complaisante, et Stéphane Rousseau, show man en vogue actuellement, incarne la nouvelle génération.
Mcinema.com (Olivier Pélisson)
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J'ai Toujours Rêvé D'Être Un Gangster J'ai Toujours Rêvé D'Être Un Gangster France 2007 Comédie dramatique 108 min.

604 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 18/04/2012
Samuel Benchetrit Anna Mouglalis (La Serveuse), Edouard Baer (Le Braqueur), Jean Rochefort (Jean), Jean-Pierre Kalfon (Max), Laurent Terzieff (Emile), Venantino Venantini (Joe), Roger Dumas (Ii) (Pierrot), Alain Bashung (Lui-Même), Arno (Lui-Même), Bouli Lanners (Léon), Serge Larivière (Paul), Selma El Mouissi (Malaury), Gérald Laroche (Le Patron), Gabor Rassov (Le Cuisinier), Samuel Benchetrit.
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=110966.html
L'histoire d'un braqueur sans arme dont la victime est elle-même une braqueuse, armée. Deux kidnappeurs amateurs qui enlèvent une adolescente suicidaire. Deux chanteurs qui parlent d'un tube volé. Cinq septuagénaires qui se retrouvent pour un dernier coup...
Note de la presse : 3/5
Note des spectateurs : 4/5 (Pour 1889 notes : 28% de *****, 35% de ****, 3% de ***, 16% de **, 10% de *, 7% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 3 prix et 4 nominations
Distributeur : Mars Distribution
Box Office France : 241 015 entrées
Année de production : 2007
Budget : 2 800 000 euros
Date de sortie DVD : 26 septembre 2008
Langue : Français
Format de production : 35 mm
Colorimétrie : N&B
Format audio : Dolby Digital
Type de film : Long-métrage
Format de projection : 1.37 : 1

Secrets de tournage :
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Lui Lui France 2020 Comédie dramatique 88 min.

1276 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 12/11/2021
Guillaume Canet Guillaume Canet, Virginie Efira, Mathieu Kassovitz, Laetitia Casta, Nathalie Baye, Patrick Chesnais, Gilles Cohen
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=286347.html
Un compositeur en mal d’inspiration, qui vient de quitter femme et enfants, pense trouver refuge dans une vieille maison à flanc de falaise, sur une île bretonne déserte. Dans ce lieu étrange et isolé, il ne va trouver qu’un piano désaccordé et des visiteurs bien décidés à ne pas le laisser en paix.
Revendiquant l’influence du Bertrand Blier de Buffet froid et de Merci la vie, le cinéaste arpente des territoires de fiction troublants et signe un film inégal, mais original.
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Ma voisine danse le ska Ma voisine danse le ska Canada 2003 Comédie dramatique 90 min.

174 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 10/05/2005
Nathalie Saint-Pierre Alexandrine Agostini, Frédéric Desager
http://www.telefilm.gc.ca/data/production/prod_2264.asp?c=1
Auguste, ayant perdu sa femme et son enfant, a aussi perdu le goût de vivre. Alors qu'il s'apprête à commettre l'irréparable, sa voisine de palier le rappelle à l'ordre dans des circonstances des plus inusitées... Il est belge, photographe, et provocateur. Elle est mère d'une petite fille, célibataire et libidineuse. Chassé-croisé de solitudes sur fond urbain.
Depuis 1987, Nathalie Saint-Pierre consacre toutes ses énergies à apprendre la réalisation et la production cinématographiques, tant à l’université que sur les plateaux de tournage. Son premier film, L’Abîme appelle l’abîme, a été sélectionné dans plusieurs festivals et fut en lice pour le meilleur court métrage aux Rendez-Vous du cinéma québécois en 1997. Elle est membre du collectif de cinéastes indépendants Les Films de l’Autre avec qui elle a réalisé et produit en 2001 le court métrage Quand j’ai eu trente ans ou comment j’ai viré su’ l’top. Ma Voisine dans le ska est son premier long métrage.
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Merci la vie Merci la vie France 1990 Comédie Dramatique 117 min.

483 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 25/12/2010
Bertrand Blier Charlotte Gainsbourg (Camille), Anouk Grinberg (Joëlle), Michel Blanc (Raymond Pelleveau Jeune), Jean Carmet (Raymond Pelleveau), Catherine Jacob (Evangéline Pelleveau), Gérard Depardieu (Dr Worms), Annie Girardot (La Mère), Jean-Louis Trintignant (L'Officier Ss), Jacques Boudet (Craven), François Perrot (Maurice, Le Réalisateur), Yves Rénier (Robert, Le Garde), Didier Bénureau (2ème Réalisateur), Anouk Ferjac (La Mère À La Clinique), Philippe Clévenot (Le Producteur), Thierry Frémont (François).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=6554.html
La randonnée de deux jeunes filles, sur les routes, pendant l'occupation allemande...

Note des spectateurs : 3/5 (Pour 76 notes : 21 % de *****, 43 % de ****, 7 % de ***, 0 % de **, 29 % de *)

Fiche technique :

Couleur
Format du son : Dolby
Format de projection : 1.37 : 1
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Nous Finirons Ensemble Nous Finirons Ensemble France 2018 Comédie dramatique 135 min.

1050 2/4
  Disponible 01 Français 02 MKV 02/07/2019
Guillaume Canet François Cluzet, Marion Cotillard, Gilles Lellouche, Laurent Lafitte, Benoît Magimel, Pascale Arbillot, Clémentine Baert, Valérie Bonneton
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=261787.html
Préoccupé, Max est parti dans sa maison au bord de la mer pour se ressourcer. Sa bande de potes, qu’il n’a pas vue depuis plus de 3 ans débarque par surprise pour lui fêter son anniversaire ! La surprise est entière mais l’accueil l’est beaucoup moins... Max s’enfonce alors dans une comédie du bonheur qui sonne faux, et qui mettra le groupe dans des situations pour le moins inattendues.Les enfants ont grandi,  d’autres sont nés, les parents n’ont plus les mêmes priorités...  Les séparations, les accidents de la vie... Quand tous décident de ne plus mettre de petits mouchoirs sur les gros bobards, que reste-t-il de l’amitié ?
Plus noire, plus amère et par là même plus passionnante que Les Petits Mouchoirs, une suite éclatante.

L’exercice de la suite rappelle que le cinéma est au moins autant une industrie qu’un art. Dans 99,99 % des cas, on surfe sur un succès sans prendre le temps de creuser les situations et les personnages. L’unique mot d’ordre : battre le fer tant qu’il est encore chaud. À cette aune, Nous finirons ensemble détonne. D’abord, parce qu’on ne peut guère l’accuser de surfer sur une quelconque vague quand le carton des Petits Mouchoirs remonte à déjà neuf ans. C’est même une sacrée gageure que de se lancer dans une aventure où les protagonistes ont bien plus à perdre qu’à gagner. Il y a neuf ans – à l’exception de François Cluzet et de Marion Cotillard, déjà oscarisée –, Gilles Lellouche, Laurent Lafitte, Pascale Arbillot & co ne bénéficiaient pas de la même notoriété qu’aujourd’hui. D’une certaine manière, ils remettent leur titre en jeu sur un terrain plus que mouvant. Mais il y a quelque chose d’encore plus singulier dans le désir de se lancer dans cette suite. Un pari encore plus dingue. Le public aura-t-il envie de retrouver ces personnages alors que le succès des Petits Mouchoirs repose sur un étrange malentendu ? Comment une œuvre aussi amère sur les rapports humains a-t-elle pu à ce point symboliser chez certains une célébration de l’amitié ? Et quel empressement aurait-on, dès lors, à prendre des nouvelles de ceux qui semblent n’avoir d’amis que le nom ? Or, très vite, on comprend que cette question sera justement au centre de ce deuxième épisode, plus mature et plus dense. La scène d’ouverture donne le la. La bande ne se retrouve pas banalement, s’enlaçant et s’embrassant à qui mieux mieux. Elle le fait à contrecœur. Parce que la mort de leur pote Ludo a tout fait exploser et causé des plaies profondes. Même si ne plus se voir leur manque. En tout cas, à certains d’entre eux. L’idée naît donc chez ceux-là d’aller faire une surprise à Max (François Cluzet) pour son anniversaire. Et le résultat tourne court. La surprise, vite éventée, n’enchante pas Max. Ces mains tendues – contre leur gré pour certaines – l’agressent : il a tout perdu et a honte de l’avouer à ceux qu’il invitait autrefois en grand seigneur chaque été ; Véronique (Valérie Bonneton) l’a quitté ; ses affaires ont périclité et il est obligé de mettre sa maison en vente. Et même s’il a retrouvé l’amour auprès de Sabine, interprétée par Clémentine Baert, le fait de voir redébouler cette bande le renvoie violemment à ce passé glorieux.
Les Petits mouchoirs ou le triomphe de la bande de potes de Guillaume Canet

PERTE D’ILLUSION
Cette ouverture comme à reculons donne le tempo de ce qui va suivre, à rebours des Petits Mouchoirs. Aux oubliettes les non-dits et le pathos. Avec une décennie de plus dans les pattes, les personnages n’ont plus de temps à perdre. Beaucoup ont perdu leurs illusions : Marie (Marion Cotillard), qui rêvait de changer le monde, est revenue de tout ; Antoine (Laurent Lafitte), qui voulait percer comme acteur, est l’assistant corvéable à merci d’Éric (Gilles Lellouche), devenu la star que lui ne sera jamais, et Vincent (Benoît Magimel) sait qu’entre Max et lui, toute histoire d’amour est impossible. Tous ont conscience que ce n’est pas parce qu’on a été amis un jour qu’on doit l’être toujours. Que pour finir ensemble, il faut se dire en face les remords, les regrets et les reproches. Il faut en mettre – et s’en prendre – plein la gueule.

CYNISME ASSUMÉ
Canet excelle dans ces élans cathartiques. Dans l’écriture comme dans la mise en scène, plus tenues et acérées que sur Les Petits Mouchoirs. Sa satire des rapports humains fait mouche : on y rit souvent jaune et on y humilie plus fréquemment qu’à son tour. Les moments de pure comédie sont plus rares : le film assume son cynisme. Mais s’il cogne, c’est pour mieux caresser. Car quand l’émotion naît, elle ne paraît pas factice. Oui, les êtres humains sont imparfaits, un peu lâches, fourbes et autocentrés, assure ici Canet. Mais il n’y a pourtant qu’une seule façon pour eux de s’en sortir : ensemble. En dépit de leurs lâchetés, de leurs fourberies et de leurs ego. C’est exactement la raison pour laquelle on aime ce Nous finirons ensemble : parce qu’il ne cherche jamais à être aimable et vous attrape par surprise. Et apporte la preuve de l’épaisseur acquise par son metteur en scène, toujours aussi brillant dans sa direction d’acteurs – anciens comme nouveaux venus (José Garcia en concurrent de Max à qui il veut tout piquer : ses restaurants, sa baraque, sa femme...). Et si on leur donnait rendez-vous dans dix ans ?
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Simone, une star est ... créée Simone USA 2002 Comédie dramatique 115 min.

130 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 22/12/2004
Andrew Niccol Al Pacino , Catherine Keener , Pruitt Taylor Vince , Jay Mohr , Winona Ryder , Elias Koteas
http://cinema.tiscali.fr/fichefilm.aspx?id=FI013659&file=http
A Hollywood, Viktor Taransky n'a plus la cote. Son nouveau film connaît une fin prématurée lorsque son actrice principale quitte le tournage et refuse que ses scènes voient le jour. Tout le monde le lâche. Il cherche désespérément le moyen de rebondir lorsqu'un fan lui fait cadeau d'une véritable révolution avant de mourir : SIMulation ONE, la première actrice virtuelle complètement crédible. Viktor tient enfin la comédienne idéale, synthèse de toutes les beautés, et entièrement soumise à son maître, qui garde jalousement son secret. La jeune femme séduit les foules et Viktor renoue avec le succès. Bientôt, le phénomène auquel il a donné la vie lui échappe totalement.
TROP BELLE POUR ETRE VRAIE
Pour son deuxième film, Andrew Niccol, auteur du cultissime BIENVENUE A GATTACA, a modernisé le thème de Pygmalion : il a remplacé le sculpteur par un réalisateur qui, tel un Frankenstein positif, crée de toutes pièces l'actrice idéale, parfaite physiquement et soumise à toutes ses demandes. On voit bien là où veut en venir Niccol : une farce visionnaire et caustique sur Hollywood et les masses, dans la droite lignée de HOLLYWOOD ENDING. Le début est plutôt prometteur, grâce à la prestation de Winona Ryder qui s'auto-parodie, et d'Al Pacino, malicieux et désespéré. Mais très vite, on s'aperçoit que si l'acteur se démène autant, quitte à tomber dans le grotesque, c'est seulement pour tenter de faire vivre un script finalement creux. L'idée de départ tourne en rond, d'autant qu'elle avait été traitée bien plus efficacement dans DES HOMMES D'INFLUENCE ou même THE TRUMAN SHOW, scénarisé par Andrew Niccol lui-même.
PLUS DISNEY QUE WOODY
On a surtout un peu de mal à "gober" cette histoire de star inaccessible qui fascine la Terre entière. La Simone en question, une création digitale à partir d'une vraie actrice canadienne (Rachel Roberts, non créditée au générique), possède le charisme d'une top-model pour eau de Cologne. D'ailleurs, toute l'esthétique du film baigne dans une ambiance publicitaire très années 80. Les personnages (les journalistes véreux un peu crétins, l'ex impitoyable mais qui est au fond une petite fille, la fille ado bien plus sage que tous les adultes...) ont l'épaisseur psychologique d'un Walt Disney, et la fin, ratée, louche carrément vers le mièvre. C'est à se demander si le réalisateur ne subit pas exactement ce qui arrive à son alter-ego sur celluloïd ! Toutefois, il ne faut pas faire la fine bouche : SIMONE reste un bon divertissement sans prétentions, un poil intello, mais malgré tout bien en-deçà de nos espérances. Ou, devrait-on dire, de nos illusions.
Mcinema.com (Benjamin Braddock)
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The Fundamentals Of Caring The Fundamentals Of Caring USA 2016 Comédie dramatique 93 min.

1225 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 01/06/2021
Rob Burnett Paul Rudd, Craig Roberts, Selena Gomez, Jennifer Ehle, Megan Ferguson, Patti Schellhaas, Blake Sewell, Walter Hendrix III
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=234664.html
Face aux nombreuses pertes qu'il doit affronter, un homme prend des cours pour devenir aide soignant, et sa vision du monde s'en trouve changée.
Film gentillet dont on connait la fin attendue, à l'image de l'ensemble entre rires et presque larmes. Des interprétations toutefois réussies mais un ensemble très laconique. Difficile de faire de la comédie dramatique avec un tel thème.
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Toute ressemblance... Toute ressemblance... France 2018 Comédie dramatique 83 min.

1189 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 17/03/2021
Michel Denisot Franck Dubosc, Jérôme Commandeur, Caterina Murino, Sylvie Testud, Denis Podalydès, Laurent Bateau, Jeanne Bournaud, Marilyne Canto
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=251872.html
Depuis son arrivée fracassante à la tête du 20 Heures, Cédric Saint Guérande, dit « CSG » est LE présentateur préféré des français. Ses audiences insolentes attisent les jalousies même au sein de La Grande Chaîne dont il est la star incontestée. Sa soif de pouvoir est sans limites, ce qui déplait au nouveau président de la chaîne. La guerre est déclarée entre les deux hommes pour le plus grand plaisir de CSG. Jeux de pouvoir, réseautage, manipulations et coups bas : la lutte sera sans merci, et l’issue forcément spectaculaire. Bienvenue dans les jeux du cirque médiatique !
Cette satire du milieu de la télé, menée par Franck Dubosc, empile clichés sur clichés et tourne à vide pendant une heure vingt-trois.
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Will Hunting Good Will Hunting USA 1997 Comédie Dramatique 126 min.

617 2/4
  Disponible 02 Anglais 01 AVI 27/04/2012
Gus Van Sant Matt Damon (Will Hunting), Robin Williams (Sean Maguire), Ben Affleck (Chuckie Sullivan), Minnie Driver (Skylar), Stellan Skarsgard (Gerard Lambeau), Casey Affleck (Morgan O'Mally), Cole Hauser (Billy Mcbride), John Mighton (Tom), Harmony Korine (Jerve), Alison Folland (Un Étudiant Du Mit), Vik Sahay (Un Étudiant Du Mit), Scott William Winters (Clark), George Plimpton (Henry Lipkin), Barna Moricz (Vinnie), Richard Fitzpatrick (Timmy), Philip Williams (Terry/head Custodian), Kevin Rushton (Courtroom Guard), David Eisner (Executive #3), Steven Kozlowski (Carmine Friend #1), Christopher Britton (Executive #2), Bruce Hunter (Nsa Agent #1), James Allodi (Agent De Sécurité), Chas Lawther (M.I.T. Professor), Jimmy Flynn (George H. Malone, The Judge), Joe Cannon (Procureur), Frank Nakashima (Executive #1), Robert Talvano (Nsa Agent #2), Ann Matacunas (Court Officer), Rachel Majorowski (Krystyn), Colleen Mccauley (Cathy), Dan Washington (Barbershop Quartet #4), Derrick Bridgeman (M.I.T. Student #2), Shannon Egleson (Actrice), Rob Lynds (Acteur), Rob Lyons (Acteur), Ralph St. George (Acteur), Patrick O'Donnell (Acteur), Matt Mercier (Acteur), Libby Geller (Actrice), Jennifer Deathe (Actrice), Jessica B. Morton (Actrice), Francesco Clemente (Acteur).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=363.html
Will Hunting est un authentique génie mais également un rebelle aux élans imprévisibles. Il est né dans le quartier populaire de South Boston et a arrêté très tôt ses études, refusant le brillant avenir que pouvait lui procurer son intelligence. Il vit désormais entouré d'une bande de copains et passe son temps dans les bars a chercher la bagarre et à commettre quelques petits délits qui risquent bien de l'envoyer en prison. C'est alors que ses dons prodigieux en mathématiques attirent l'attention du professeur Lambeau, du Massachusetts Institute of Technology...
Note des spectateurs : 4/5 (Pour 125747 notes : 50% de *****, 32% de ****, 7% de ***, 6% de **, 3% de *, 2% de °)

Fiche technique :

Titre original : Good Will Hunting
Récompenses : 2 prix et 8 nominations
Budget : 10 000 000 $
Année de production : 1997
Langue : 02 Anglais
Format de production : 35 mm
Date de sortie Blu-ray : 24 avril 2012
Format audio : Dolby numérique
Colorimétrie : Couleur
Format de projection : 1.85 : 1
Type de film : Long-métrage

Secrets de tournage :
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Dans Paris Dans Paris France 2006 Comédie dramatique 90 min.

358 1/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 13/06/2008
Christophe Honoré Guy Marchand, Héléna Noguerra, Marie-France Pisier, Joana Preiss, Louis Garrel, Romain Duris
http://cinema.aliceadsl.fr/film/dvd/default.aspx?filmid=FI017010
Guillaume et Jonathan sont frères. Le film suit leurs mésaventures sentimentales pendant les fêtes de Noël, et dessine ainsi le portrait d'une famille dont la devise serait "Prend la peine d'ignorer la tristesse des tiens".
L'avis de la rédaction

AVIS PARTAGES
L’AMOUR À LA VILLE 4/5
Auteur exigeant et productif, Christophe Honoré dynamite son univers. DANS PARIS revisite en effet joyeusement ses grandes lignes. Soit deux frères et leur père dans un appartement parisien : l’un en pleine dépression, l’autre débordant de fantaisie. Plus léger, ludique et optimiste, Honoré livre une comédie de mœurs truffée de références. Nouvelle vague, chronique de couple, pièce de boulevard, fantaisie musicale, tout y passe, mais sans effet catalogue. Car le cinéaste s’amuse et maîtrise son œuvre. Après l’escapade campagnarde plus aride, le retour à la capitale remporte la mise. La vie circule entre les personnages et entre les plans, sans oublier l’humour et la tendresse, qui tissent le lien familial. Le plaisir naît aussi du dosage habile entre rupture et continuité. Rupture avec les films précédents, ruptures de ton, et savoureuses intrusions, comme la chanson téléphonée entre Romain Duris et Joana Preiss. La continuité, elle, se fait grâce aux acteurs, fidèles jeunes loups réunis en émouvante fratrie, ou ancien couple de cinéma qui se chamaille en cuisine. Les répliques tombent à pic, les situations amusent, les gestes touchent, et la judicieuse distribution distille tout son art. On en redemande.Olivier PélissonQUITTER LA VI(LL)E 2/5
Dans les années 60 les jeunes cinéastes français qui formaient la Nouvelle Vague voulaient faire entrer la « vraie vie » au cinéma. Alors quand on voit DANS PARIS, ces innombrables séquences « remakes » de scènes de films de la Nouvelle Vague, et qu'on pense surtout à une parodie pas drôle ou une nouvelle campagne de pub pour les chewing-gums « Stimorol » (après celle qui imitait les films d'Ingmar Bergman), on se dit que Christophe Honoré a raté son pari. S'il n'avait pas eu le talent de Romain Duris, le charisme et l'énergie de Louis Garrel, il aurait même été possible de parler de ratage complet. Car s'il y a bien quelques moments sympas dans le troisième long métrage de l'ancien critique de cinéma, il y a surtout une prétention sans borne, qui saute aux yeux dès les premières séquences à la campagne et une puissante odeur de naphtaline. C'est bien simple, on a l'impression de feuilleter un ennuyeux catalogue de décoration des années 70 ! Pour ce qui est de la vraie vie, de l'émotion, ce n'est pas DANS PARIS qu'il faut chercher.Camille Brun
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Las Vegas Parano Fear and Loathing in Las Vegas USA 1998 Comédie dramatique 118 min.

115 1/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 28/07/2004
Terry Gilliam Johnny Depp, Benicio Del Toro, Tobey Maguire, Craig Bierko, Gary Busey, Christina Ricci
1971. Les années soixante et le rêve hippie sont définitivement enterrés. L'Amérique se vautre avec délectation dans le cynisme et le matérialisme. Seuls quelques individus marginaux et iconoclastes résistent au conformisme ambiant. Parmi eux, le journaliste Raoul Duke, chargé de couvrir pour un magazine sportif la course de motos Mint 400 devant se dérouler dans le désert de Las Vegas. Au volant d'une rutilante décapotable, le coffre bourré de substances illicites (poppers, mescal, L.S.D., cocaïne, amphétamines...), le voilà en route pour la ville des casinos avec son ami l'avocat chicano Dr Gonzo. En chemin, ils prennent un auto-stoppeur qui, effrayé par leur comportement erratique, leur fausse compagnie à la première occasion.

À Las Vegas, ils s'installent au Mint Hotel, où le photographe Lacerda prend contact avec eux. La paranoïa des deux compères s'accentue au fil des heures et ils finissent barricadés dans leur chambre, bientôt transformée en champ de bataille et gigantesque dépotoir. Pour Raoul, les motifs psychédéliques de la moquette s'animent dangereusement et le bar de l'établissement se remplit de lézards menaçants.

Gonzo, pour sa part, s'invente une rivalité amoureuse avec Lacerda. Ils assistent à la course de motos dans un état second, puis se font expulser sans ménagement du spectacle de Debbie Reynolds. Gonzo étant retourné à Los Angeles sans payer la note, Raoul doit lui aussi quitter subrepticement l'hôtel. Sur l'autoroute, il est pris en chasse par un policier qui exige de lui... un baiser.

Raoul apprend qu'il doit couvrir une convention de procureurs sur... les méfaits de la drogue ! Retournant à Las Vegas, il s'installe au Flamingo où il retrouve Gonzo, cette fois accompagné de Lucy, une jeune artiste spécialisée dans les portraits de Barbra Streisand. L'adolescente ayant mal supporté les hallucinogènes que Gonzo lui a fait prendre, Raoul conseille à son ami de l'installer dans un autre hôtel et de ne plus la revoir. Les deux compagnons sombrent dans le délire le plus total et dévastent complètement leur chambre du Flamingo.

Au départ de son enquête, Raoul avait eu l'idée d'une nouvelle forme de journalisme où des heures de conversations enregistrées et de documents sonores bruts seraient livrés tels quels au lecteur. Mais le matériel amassé s'avère inutilisable dans le cadre d'un article. En revanche, il pourrait donner lieu à un roman, dont le titre serait "Las Vegas Parano"...


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Monde est à toi (le) Monde est à toi (le) France 2017 Comédie dramatique 101 min.

1193 1/4
  Vu mais non dispo 01 Français 22/03/2021
Romain Gavras Karim Leklou, Isabelle Adjani, Vincent Cassel, Oulaya Amamra, Gabby Rose, Sam Spruell, Mounir Amamra, Mahamadou Sangaré
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=255993.html
François, petit dealer, a un rêve : devenir le distributeur officiel de Mr Freeze au Maghreb. Cette vie, qu’il convoite tant, vole en éclat quand il apprend que Dany, sa mère, a dépensé toutes ses économies. Poutine, le caïd lunatique de la cité propose à François un plan en Espagne pour se refaire. Mais quand tout son entourage : Lamya son amour de jeunesse, Henri un ancien beau-père à la ramasse tout juste sorti de prison, les deux jeunes Mohamed complotistes et sa mère chef d’un gang de femmes pickpockets, s’en mêle, rien ne va se passer comme prévu !
Pas vraiment hilarant, parfois relevé par des caméos de François Damiens et Philippe Katerine ou quelques mimiques de Vincent Cassel, le film s'avère inoffensif derrière son vernis sardonique d'escroquerie généralisée. Beaucoup d'agitation dans ce panier de crabes, et rien de très mordant.
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Grand rôle (le) Grand rôle France 2003 Comédie dramatique 89 min.

171 0/4
  Disponible 01 AVI 10/05/2005
Steve Suissa Peter Coyote , Stéphane Freiss , Bérénice Béjo , Lionel Abelanski , Olivier Sitruk , Laurent Bateau
http://cinema.tiscali.fr/fichefilm.aspx?id=FI015365&file=http
Maurice est un comédien d'une quarantaine d'années. Il vit avec Perla qu'il aime éperdument. Il passe une bonne partie de son temps avec son groupe d'amis, tous juifs d'origine comme lui et tous comédiens en galère. Un jour, Rudolph Grichenberg, un des cinéastes les plus célèbres du monde, organise un casting sur Paris pour son prochain film. Le groupe d'amis s'y rend. Mais seul Maurice est retenu. Avec le réalisateur, le contact passe bien et Grichenberg lui annonce même qu'il a le rôle. Arrivé chez lui, Maurice apprend que Perla est atteinte d'un cancer incurable. Alors quand son agent lui explique que le rôle a finalement été attribué à une star, Maurice décide de ne rien dire à Perla et de lui faire croire que le tournage commence pour lui...
LE PETIT FILM
Une chose qu'on ne pourra pas ôter à Steve Suissa, qui signe avec LE GRAND ROLE son deuxième long métrage, c'est la constance. Car la critique de L'ENVOL, sa première réalisation, pourrait tout aussi bien s'appliquer à ce nouveau film. On sent bien que le comédien-cinéaste aime ses personnages et se sent proche de son histoire. Pourtant, il ne parvient jamais à transmettre cette tendresse au spectateur. Toutes les aventures de Maurice et de ses amis, on les suit, de loin, pas fâché mais légèrement indifférent. On ne croit même jamais tellement à tout ce qu'il se passe dans leur vie. Alors là où il faudrait rire, on esquisse un timide sourire. Et là où il faudrait pleurer, on étouffe poliment un bâillement. On se moque même franchement quand, à la fin, tous les personnages y vont de leur compliment sur le personnage principal et son mensonge (« c'est un héros anonyme »). Il y a heureusement de bonnes choses qui viennent de temps en temps relever le ton, comme François Berléand, hilarant en agent artistique soupe au lait. Mais elles sont simplement suffisantes pour nous faire attendre la fin. Pas plus.
Mcinema.com (Camille Brun)
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Y tu Mama Tambien Y tu Mama Tambien Mexique 2000 Comédie dramatique 105 min.

120 0/4
  Disponible 03 Espagnol 01 AVI 05/09/2004
Alfonso Cuaron Maribel Verdu, Gael Garcia Bernal, Diego Luna, Ana Lopez Mercado, Nathan Grindberg
http://www.labutaca.net/films/5/ytumamatambien.htm
Julio et Tenoch, tous deux 17 ans, font promettre à leurs petites amies partant en Italie qu’elles ne les tromperont pas en vacances. De leur côté, restant au Mexique, les deux garçons rencontrent Luisa, une Espagnole de 28 ans, lointaine cousine par alliance de Tenoch. Ils flirtent avec elle lors d’une soirée, sans plus. Un peu plus tard, Luisa, recevant des nouvelles dévastatrices, décide de répondre à l’invitation des deux jeunes hommes à partir découvrir la Baie du Ciel, une plage légendaire. Le curieux trio prend la route ; sexe et amitié se mêleront de façon trouble...

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Au bout des doigts Au bout des doigts France 2017 Comédie dramatique 106 min.

1224 
  Disponible 01 Français 02 MKV 26/05/2021
Ludovic Bernard Jules Benchetrit, Lambert Wilson, Kristin Scott Thomas, Karidja Touré, André Marcon, Michel Jonasz, Elsa Lepoivre, Xavier Guelfi
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=259834.html
La musique est le secret de Mathieu Malinski, un sujet dont il n’ose pas parler dans sa banlieue où il traîne avec ses potes. Alors qu’un des petits cambriolages qu’il fait avec ces derniers le mène aux portes de la prison, Pierre Geitner, directeur du Conservatoire National Supérieur de Musique l’en sort en échange d’heures d’intérêt général. Mais Pierre a une toute autre idée en tête… Il a décelé en Mathieu un futur très grand pianiste qu’il inscrit au concours national de piano. Mathieu entre dans un nouveau monde dont il ignore les codes, suit les cours de l’intransigeante « Comtesse » et rencontre Anna dont il tombe amoureux. Pour réussir ce concours pour lequel tous jouent leur destin, Mathieu, Pierre et la Comtesse devront apprendre à dépasser leurs préjugés…
Une histoire simple et cousue de fil blanc à laquelle la musique classique apporte un supplément d’âme assez bienvenu.
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Boys Don'T Cry Boys Don'T Cry USA 1999 Comédie Dramatique 114 min.

597 
  Disponible 02 Anglais 01 AVI 18/04/2012
Kimberly Peirce Hilary Swank (Teena Brandon / Brandon Teena), Chloë Sevigny (Lana Tisdel), Alison Folland (Kate), Alicia Goranson (Candace), Brendan Sexton Iii (Marvin Thomas Nissen), Peter Sarsgaard (John Lotter), Jeanetta Arnette (La Mère De Lana), Rob Campbell (Brian), Matt Mcgrath (Lonny), Cheyenne Rushing (Nicole), Robert Prentiss (Un Routier), Craig Erickson (Un Routier), Jerry Haynes (Le Juge), Gail Cronauer (Actrice), Guilford Adams (Le Père De Teena), Ryan Thomas Brockington (Kiss), Natalie Zea (Actrice).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=26275.html
Teena Brandon, une jeune adolescente du Nebraska, assume mal sa condition de fille. Elle déménage à Falls City et devient Brandon, un garcon aux cheveux courts, très vite adopté par une bande de désoeuvrés. Teena-Brandon s'intègre au groupe mais reste toujours prisonnière de cette crise d'identité sexuelle qui l'a hantée sa vie entière. Elle tombe amoureuse de Lana, la petite amie de John. En découvrant la vérité sur Teena, ce dernier entre dans une rage meurtrière. D'après un fait divers authentique.
Interdit aux moins de 16 ans

Note de la presse : 4/5
Note des spectateurs : 4/5 (Pour 1633 notes : 37% de *****, 37% de ****, 6% de ***, 10% de **, 5% de *, 4% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 1 prix et 1 nomination
Année de production : 1999
Budget : 2 000 000 $
Langue : Anglais
Date de sortie Blu-ray : 16 février 2011
Format de production : 35 mm
Colorimétrie : Couleur
Format audio : Dolby
Type de film : Long-métrage
Format de projection : 1.85 : 1

Secrets de tournage :
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Cité de la joie (la) City of Joy USA 1992 Comédie dramatique 135 min.

997 
  Disponible 01 Français 01 AVI 26/07/2017
Roland Joffé Patrick Swayze, Ayesha Dharker, Pauline Collins, Om Puri, Shabana Azmi, Santu Chowdhury, Imran Badsah Khan, Art Malik
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=33138.html
Hazari Pal et sa famille vivent à Bihar, petit village d'Inde. Incapables de rembourser le prêt qu'ils ont contracté, ils sont expulsés de leur logement et forcés de s'exiler à Calcutta pour démarrer une nouvelle vie, dans l'espoir de revenir un jour à Bihar. Il rencontre alors un américain, le docteur Max Lowe, et ensemble ils se lient d'amitié avec un travailleur du coin, Joan Bethel.
Une belle histoire qui nous plonge au cœur de l'Inde contemporaine avec sa misère ses tensions ses castes ses rites sa violence et ses trafics. Passionnant car criant de vérité.
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Délices de Tokyo (les) An Japon 2015 Comédie dramatique 113 min.

1051 
  Disponible 01 Français 03 Divers 03/07/2019
Naomi Kawase Kiki Kirin, Masatoshi Nagase, Kyara Uchida, Miyoko Asada, Etsuko Ichihara, Miki Mizuno, Taiga, Wakato Kanematsu
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=235589.html
Les dorayakis sont des pâtisseries traditionnelles japonaises qui se composent de deux pancakes fourrés de pâte de haricots rouges confits, « AN ».Tokue, une femme de 70 ans, va tenter de convaincre Sentaro, le vendeur de dorayakis, de l’embaucher. Tokue a le secret d’une pâte exquise et la petite échoppe devient un endroit incontournable...
Ou comment Naomi Kawase, en partant d’une situation un peu idyllique, sous-tendue par la beauté du décor ambiant (cerisiers en fleur), instille le trouble, et élabore une fable émouvante sur la tolérance et l’amitié. Et ce, sans oublier la dimension épicurienne de l’histoire.

Mamie gâteau. Portrait d’un trio marginal – un cuisinier, une adolescente et une vieille dame – qui fabrique et vend des dorayakis (minipancakes à la pâte de haricots sucrée). Grâce à la recette de la vieille dame un peu fantaisiste, leur petit salon de thé devient un endroit couru. Mais tout s’effondre lorsqu’on découvre que la cuisinière douée est une ancienne lépreuse. Ou comment Naomi Kawase, en partant d’une situation un peu idyllique, sous-tendue par la beauté du décor ambiant (cerisiers en fleur), instille le trouble, et élabore une fable émouvante sur la tolérance et l’amitié. Et ce, sans oublier la dimension épicurienne de l’histoire.
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Détention Detention USA 1997 Comédie Dramatique 83 min.

274 
  Disponible 01 AVI 26/12/2006
Darryl Lemont Wharton Justin Black, Charisse Brown, Bertram Dailey
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=18290.html
Prof d'ecole secondaire, Mrs Deakins a puni cinq de ses élèves qui ne fichent rien mais chez qui elle voit des possibilites. Elles les retient apres la classe et leur demande de repondre a trois questions: ''Qui etes-vous?'' ''De quoi revez-vous?'' ''De quoi avez-vous peur?''

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Effroyables jardins Effroyables jardins France 2002 Comédie dramatique 95 min.

183 
  Disponible 01 AVI 14/05/2005
Jean Becker Jacques Villeret , André Dussollier , Thierry Lhermitte , Benoît Magimel , Isabelle Candelier , Suzanne Flon
http://cinema.tiscali.fr/fichefilm.aspx?id=FI014185&file=http
Chaque dimanche, c'est la même histoire. Lucien embarque avec sa mère et sa soeur dans la voiture déglinguée de son père, Jacques, l'instituteur du village. Chaque dimanche, la famille au grand complet assiste au spectacle de clown amateur que Jacques donne dans les kermesses des environs. Face à la haine de cet enfant pour son père qu'il trouve ridicule, André, l'ami de la famille, décide de révéler au jeune garçon le passé de Jacques. Tout commence pendant la Seconde Guerre Mondiale. André et Jacques, amis fidèles et amoureux de la même femme, prennent le pari fou, pour séduire la belle, de jouer les résistants. Leur acte héroïque va les entraîner dans une drôle d'histoire...
LECON D'HUMANITE FILMEE
Le fond de commerce de Jean Becker, c'est la France avec ses petits villages, ses kermesses, ses courses de vélo et ses bonnes gens. Ses acteurs fétiches sont entre autres Jacques Villeret et André Dussollier. Une nouvelle fois, le réalisateur réunit tout ce qu'il aime en accueillant dans ses EFFROYABLES JARDINS quelques nouveaux venus : Thierry Lhermitte, Benoît Magimel et Isabelle Candelier. Si l'ambiance campagnarde chère au réalisateur demeure, ce nouveau film est plus grave et plus sombre que les précédents. Car en adaptant la nouvelle éponyme de Michel Quint, Jean Becker s'attaque à un sujet moins champêtre qu'à son habitude : la Seconde Guerre Mondiale, les collabos, la résistance et la mémoire.
UN ROMAN "ROMANCE"
Avec les scénaristes, Jean Becker a "romancé" le roman pour en faire une histoire plus épique, plus prenante, plus spectaculaire aussi, bref pour en faire un film... et une réussite. On ne retrouve certes du livre que l'idée principale, celle d'un gamin qui découvre que son père qui le traîne de bal en foire a envers deux hommes une lourde dette. Mais les jardins de Becker sont pavés de bonnes inventions. Il a su donner à ses personnages et à ses acteurs plus d'ampleur et d'intensité qu'on en trouve dans le roman. Jacques Villeret, à la fois instituteur rigolo et clown triste, et André Dussollier, châtelain ruiné et chapelier raté, forment un duo drôle, fort et touchant. L'adaptation signée Becker a cela d'intéressant qu'en s'éloignant de l'oeuvre originale, elle lui est restée fidèle et permet au réalisateur d'atteindre le sommet de sa quête d'humanité. Le pari n'était pas gagné d'avance, mais qu'on se rassure, ces jardins-là n'ont vraiment rien d'effroyables ! Bien au contraire.
Mcinema.com (Xavier Pichard)
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Folle journée de Ferris Buelle (la) Ferris Bueller's Day Off USA 1986 Comédie dramatique 102 min.

1057 
  Disponible 01 Français 01 AVI 01/10/2019
John Hughes Matthew Broderick, Alan Ruck, Mia Sara, Jeffrey Jones, Jennifer Grey, Cindy Pickett, Lyman Ward, Edie McClurg
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=46543.html
Un cancre invétéré, Ferris Bueller, convainc sa petite amie et son meilleur ami hypocondriaque (dont le père a une Ferrari) de sécher les cours pour aller passer la journée à Chicago. Pendant qu'ils font les 400 coups dans la grande ville, le proviseur et la soeur de Ferris tente, chacun de leurs côtés, de prouver aux parents que leur fils est un cancre et qu'il a séché.
Prototype (trop) souvent copié mais jamais égalé du teen-movie à l’américaine, Ferris Bueller’day off a su marquer toute une génération et imposer par la même les stéréotypes de telles comédies. Avec son discours désinvolte et son interaction avec la caméra, le personnage est d’autant plus attachant que le film est, comme savait si bien le faire John Hughes, parfaitement ancré dans l’esprit des années 80, jouant sur l’image et le rythme. Matthew Broderick, même s’il a depuis été relégué au rang d’acteur de seconde zone pour nanars, était pourtant irrésistible dans ce rôle mythique de cancre plein de bonnes idées pour manipuler tout le monde, aussi bien ses parents que le serveur du restaurant. Parmi ses victimes, le proviseur retors qu’incarne Jeffrey Jones est lui-aussi particulièrement hilarant. Le scénario, aussi astucieux que son héros, et la mise en scène survoltée et tout aussi ingénieuse permettent à cette comédie de référence de cumuler des situations surprenantes, comme le caméo de Charlie Sheen, et même des extraits cultes comme le fameux "twist and shout" collectif.
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Ivresse Du Pouvoir (l') Ivresse Du Pouvoir (l') France 2005 Comédie Dramatique 110 min.

269 
  Disponible 01 Français 01 AVI 06/11/2006
Claude Chabrol Isabelle Huppert (Jeanne Charmant Killman), François Berléand (Humeau), Patrick Bruel (Sibaud), Robin Renucci (Philippe), Marilyne Canto (Erika), Thomas Chabrol (Félix), Jean-François Balmer (Boldi)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=60027.html
Jeanne Charmant Killman, juge d'instruction, est chargée de démêler une complexe affaire de concussion et de détournements de fonds mettant en cause le président d'un important groupe industriel. Elle s'aperçoit que plus elle avance dans ses investigations, plus son pouvoir s'acccroît. Mais au même moment, et pour les mêmes raisons, sa vie privée se fragilise.

Deux questions essentielles vont bientôt se poser à elle : jusqu'où peut-elle augmenter ce pouvoir sans se heurter à un pouvoir plus grand encore ? Et jusqu'où la nature humaine peut-elle résister à l'ivresse du pouvoir ?
Fiche technique :

Box Office France : 1 079 449 entrées
N° de visa : 111353
Couleur
Format du son : SRD + DTS
Format de projection : 1.85 : 1
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français

Secrets de tournage :


L'Ivresse du pouvoir est présenté en compétition au Festival de Berlin en 2006.


Si Claude Chabrol travaille en famille, il aime aussi faire appel à des comédiens qu'il a déjà dirigés, même si on compte quelques nouveaux venus, et non des moindres, de François Berléand à Patrick Bruel en passant par Marilyne Canto. L'Ivresse du pouvoir ne déroge pas à la règle : en dehors d'Isabelle Huppert, on retrouve ainsi Robin Renucci (un des héros de Masques en 1987) et Jean-François Balmer, mari de Madame Bovary, qui tourna aussi dans Le Sang des autres et Rien ne va plus. Citons également, parmi les grands seconds rôles, Roger Dumas et Pierre Vernier, qui en sont à leur cinquième collaboration avec le metteur en scène, ou encore le greffier Yves Verhoeven (sixième long métrage en commun). Derrière la caméra, on compte aussi plusieurs habitués : la scénariste Odile Barski, complice sur cinq longs métrages depuis Violette Nozière, le chef-opérateur Eduardo Serra (cinq films) et, last but not least, la monteuse Monique Fardoulis (24 longs métrages !)


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Jardin Secret (le) The Secret Garden USA 1993 Comédie dramatique 102 min.

231 
  Disponible 01 AVI 20/01/2006
Agnieszka Holland Kate Maberly (Mary Lennox), Maggie Smith (Mrs Medlock), John Lynch (Lord Craven), Heydon Prowse (Colin Craven), Andrew Knott (Dickon), Laura Crossley (Martha).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=9606.html
Une jeune orpheline recueillie par son oncle dans un lugubre manoir du Yorkshire va decouvrir en explorant la propriete un jardin laisse a l'abandon. Elle decide d'en faire son domaine et, aidee d'un jeune domestique, elle va redonner vie non seulement au jardin mais egalement aux habitants de la triste demeure.



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Joyeuses Funérailles Death At A Funeral USA 2007 Comédie Dramatique 90 min.

528 
  Disponible 01 Français 01 AVI 07/01/2011
Frank Oz Matthew Macfadyen (Daniel), Rupert Graves (Robert), Alan Tudyk (Simon), Daisy Donovan (Martha), Kris Marshall (Troy), Andy Nyman (Howard), Jane Asher (Sandra), Keeley Hawes (Jane), Peter Vaughan (Oncle Alfie), Ewen Bremner (Justin), Peter Dinklage (Peter), Thomas Wheatley (Le Révérend), Peter Egan (Victor), Angela Curran (L'Amie De Sandra), Kelly Eastwood (Katie), Gareth Milne (Edward), Brendan O'Hea (Le Fossoyeur), Jeremy Booth (Le Parent Du Défunt).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=128990.html
Le jour des funérailles du patriarche, famille et amis arrivent chacun avec leur dose de problèmes. Daniel, le fils, va revoir son frère rival Robert, célèbre romancier parti vivre aux États-Unis. Martha, la cousine, veut à tout prix faire accepter à son père vieux-jeu son nouveau fiancé qui a accidentellement avalé une pilule hallucinogène... Mais les vraies complications commencent lorsqu'un invité mystérieux, menace de dévoiler un terrible secret de famille... Daniel et sa joyeuse bande vont user de tous les moyens pour enterrer le père... et ses confidences.
Note de la presse : 3/5
Note des spectateurs : 4/5 (Pour 1792 notes : 40 % de *****, 29 % de ****, 18 % de ***, 2 % de **, 11 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 253 723 entrées
Couleur
Format du son : Dolby SR + Dolby SR-DTS & SDDS
Format de projection : 1.85 : 1
Format de production : 35 mm
Tourné en : Anglais

Secrets de tournage :

Le retour de Frank Oz
Frank Oz a dû attendre deux ans avant d'être de nouveau sollicité pour un projet. Il n'avait pas travaillé depuis Et l'homme créa la femme en 2004.

Drogué par accident
L'acteur Alan Tudyk, vu en 2004 dans la comédie En cloque, mode d'emploi, prête ses traits à Simon, le très sérieux fiancé de Martha (Daisy Donovan), qui, après avoir accidentellement avalé un ecstasy, part dans des délires incohérents. Pour interpréter avec justesse les aléas de cette drogue, Alan Tudyk a interrogé des gens qui en avaient pris : "Ils l'avaient vécu différemment. Je voulais reproduire les différentes phases qui jalonnent cette expérience, des plus drôles aux plus inquiétantes". Il ajoute : "Pendant les premières minutes du film, Simon est très crispé, puis il passe le reste du temps à délirer. C'est vraiment très drôle. C'était beaucoup plus complexe que je ne le pensais. C'est plus facile d'être saoul, dans ce drôle d'état où vos mouvements semblent ralentis. Alors qu'avec cette drogue, tout va plus vite et tout peut m'arriver. Simon passe par des états d'extase, de paranoïa, de peur et de toute puissance en seulement quelques heures. C'était franchement épuisant. J'avais l'impression d'être un enfant surexcité, sauf qu'on lui fait faire la sieste et que je n'ai pas eu de sieste !".

Une réaction enthousiaste
Le producteur Laurence Malkin et le jeune scénariste Dean Craig ont été surpris de la réaction très enthousiaste de Frank Oz lorsqu"ils lui ont proposé le script du film. Laurence Malkin raconte : "Lors de notre première conversation, Frank a souligné à quel point Joyeuses funérailles était à la fois très britannique et très universel par ses personnages et les situations familiales dans lesquels tout le monde peut se reconnaître. Cette idée a dès lors guidé presque toutes nos décisions (...) Frank s'est totalement approprié l'histoire, exploitant ces moments où la vie surprend et où du chaos surgit parfois la réconcilitation ". Et le cinéaste d'ajouter : "c'est la montée en puissance du désespoir qui rend l'histoire drôle".

Couple à la ville, couple à l'écran
Matthew MacFadyen et Keeley Hawes, qui se donnent la réplique dans le film, vivent vraiment ensemble.

Un film primé
Joyeuses funérailles a remporté un Cinemax Audience Award en 2007 au festival du film de comédies à Aspen, dans le Colorado.

Du tragique au comique
A l'origine, le scénariste Dean Craig n'envisageait pas du tout d'écrire une pure comédie mais un film plutôt sombre mâtiné de comédie noire, porté sur une famille endeuillée se réunissant le temps d'un enterrement. L'idée lui est venu alors qu'il assistait lui-même à l'enterrement d'un membre de sa famille. Il raconte : "c'était l'enterrement de mon grand-père il y a quelques années de cela. C'était un moment très difficile à gérer, sombre; mais rien ne se passait comme prévu. C'était tellement insensé que je me suis dit que ca ferait un bon point de départ pour une comédie noire. Je trouvais aussi intéressant et fort ce sentiment qui nait lors de funéraille : tout le monde se concentre sur le mort mais la vie continue."

Lara croft au casting !
L'actrice Keeley Hawes, très peu connue en France, est depuis 2006 la voix officielle de la célèbre héroïne vidéoludique Lara Croft.

Tournage en temps records
Le film a été tourné en l'espace d'à peine sept semaines dans les environs de Londres et surtout aux studios britanniques Ealing. Un lieu jadis célèbre pour ses "Ealing Comedies" des années 40-50. De l'aveu même de l'équipe du film, Joyeuses funérailles tente d'en capter l'esprit et l'humour, souvent noir et féroce. Les studios Ealing ont marqué de leur empreinte des classiques de la comédie britannique de l'après-guerre et des années cinquante, comme Noblesse oblige dans lequel un extraordinaire Alec Guinness campe pas moins de sept rôles; ou encore Tueurs de dames.
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Kes Kes UK 1969 Comédie dramatique 110 min.

589 
  Disponible 02 Anglais 01 AVI 18/04/2012
Ken Loach David Bradley (Ii) (Billy Casper), Colin Welland (M. Farthing), Freddie Fletcher (Jud Casper), Lynne Perrie (Mme Casper), Brian Glover (M. Sugden), Bob Bowes (M. Gryce), Bernard Atha (Le Conseiller Professionnel), Geoffrey Banks (Le Prof De Maths), Duggie Brown (Le Laitier), Ted Carroll (Acteur), Bill Dean (Le Vendeur Du Fish And Chip).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=4551.html
Billy Casper vit dans une petite ville minière du nord-est de l'Angleterre, à Barnsley, dans le Yorkshire. Il a une douzaine d'annéeset l'univers dans lequel il vit ne correspond pas à son attente. Sa mère ne s'occupe guère de lui son frère aîné Jude, le traite en souffre-douleur. Quelques petits travaux avant l'heure d'ouverture de l'école et de menus larcins lui procurent un peu d'argent de poche. A l'école, Billy est distrait indiscipliné, entouré de camarades et de professeurs plus hostiles qu'amicaux.. Un jour, Billy déniche un jeune rapace; il vole alors dans une librairie un traité de fauconnerie et entreprend de dresser l'oiseau. Il se donne tout entier à cette tâche et lorsqu'un professeur, attentif, lui demande d'exposer à la classe l'art de dresser un faucon, Billy réussit à intéresser tous ses camarades...Mais le gamin a détourné une petite somme d'argent que son frère lui avait confiée pour jouer aux courses : Jude se vengera en tuant l'oiseau, le seul ami de l'enfant.
Note de la presse : 5/5
Note des spectateurs : 4/5 (Pour 148 notes : 32% de *****, 53% de ****, 5% de ***, 5% de **, 0% de *, 5% de °)

Fiche technique :

Année de production : 1969
Date de sortie DVD : 5 avril 2011
Date de reprise : 20 mai 2009
Langue : Anglais
Colorimétrie : Couleur
Format de production : 35 mm
Type de film : Long-métrage
Format audio : Mono
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L'Eté de Kikujiro Kikujirô no natsu Japon 1999 Comédie dramatique 121 min.

1121 
  Disponible 05 Autres 02 MKV 25/07/2020
Takeshi Kitano Takeshi Kitano, Yusuke Sekiguchi, Rakkyo Ide, Akaji Maro, Kayoko Kishimoto, Kazuko Yoshiyuki, Beat Kiyoshi, Great Gidayu
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=27667.html
Masao s'ennuie. Les vacances scolaires sont là. Ses amis sont partis. Il habite Tokyo avec sa grand-mère dont le travail occupe les journées. Grâce à une amie de la vieille femme, Masao rencontre Kikujiro, un yakusa vieillissant, qui décide de l’accompagner à la recherche de sa mère qu'il ne connait pas. C’est le début d’un été pas comme les autres pour Masao…
Virtuose du bricolage comique et de l'improvisation sans filet, Kitano nous offre (...) un très joyeux spectacle avec ce qu'il faut de couacs et de rosserie.
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Mr. Ove En Man Som Heter Ove ++ Autres 2015 Comédie dramatique 116 min.

1017 
  Disponible 05 Autres 02 MKV 20/03/2018
Hannes Holm Rolf Lassgård, Bahar Pars, Ida Engvoll, Filip Berg, Stefan Gödicke, Chatarina Larsson, Börje Lundberg, Tobias Almborg
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=232806.html
Depuis le décès de sa femme et son licenciement, Ove se sent vieux et terriblement inutile. À longueur de journée, il erre dans sa maison comme une âme en peine. Pour s’occuper, il multiplie les rondes de sécurité dans sa copropriété et harcèle ses voisins pour le moindre manquement au règlement intérieur… À 59 ans, grincheux et dépressif, Ove n’attend plus qu’une seule chose de la vie : la mort ! Il décide donc d’en finir… mais ses tentatives de suicide échouent lamentablement. La situation se corse lorsque de nouveaux voisins emménagent, affreusement sympathiques : Parvaneh, une jeune Iranienne, son mari et leurs charmants enfants. Sans cesse importuné, Ove n’a plus un instant à lui pour se pendre tranquillement. Pire : à force de nouvelles rencontres et d’amitiés improbables, il se pourrait bien qu’Ove reprenne goût à la vie…


Dans le rôle, Rolf Lassgård, qui a incarné neuf fois à la télé le bourru inspecteur Wallander de Mankell, fait merveille. En prime, dans cette comédie grinçante, une charge salutaire contre les "cravateux", un dilemme exclusivement suédois : faut-il être Volvo ou Saab ? un éloge des chats de gouttière, et une méthode pour converser avec les victimes d’AVC.

L’histoire d’amour, en flash-back, du jeune ouvrier Ove et de sa belle et cultivée Sonja, ne s’imposait guère, mais elle n’empêche pas le film d’atteindre son but : essuyer les larmes avec le sourire. J.G.
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My One and Only My One and Only USA 2009 Comédie Dramatique 108 min.

436 
  Disponible 01 Français 01 AVI 23/12/2010
Richard Loncraine Renée Zellweger (Anne Deveraux), Chris Noth (Dr Harlan Williams), Kevin Bacon (Dan Devereaux), Nick Stahl (Bud), Logan Lerman (George Devereaux), Troy Garity (Becker), David Koechner (Bill Massey), J.C. Mackenzie (Tom), Eric Mccormack (Charlie), Molly C. Quinn (Paula), Mark Rendall (Robbie), Phoebe Strole (Wendy), Steven Weber (Wallace Mcallister), Robin Weigert (Hope), Dan John Miller (Mickey), Paul L. Nolan (Martin Kamen), Veronica Taylor (Nancy), Maury Ginsberg (Mr. Dillon), Lauren Klein (Mrs. Donahue), Anthony Addabbo (Frank - Hotel Detective), Rachel Specter (Sherry), Ed Matz (William Penn Doorman), Ronald Hamilton (Cowboy), Christian Di Salvo (Slave), Lyndsay Rini (Adolescente), Tara Garwood (Diner Woman), Aaron Leventman (Caméraman), Camilla Dominguez (Diner Rollerskater), Chris Kies (Ted), Christopher Phillips (Head Hotel Door Man), Daniel Ferro (Bellhop), Jonathon Ruckman (Acteur), Kirk Lambert (Acteur), Matthew Bowerman (Acteur), Clay Steakley (Acteur), Jennifer Christopher (Actrice), Holly Palmer (Actrice), Thomas C. Hessenauer (Acteur).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=134177.html
Dans les années 50, Anne Deveraux voyage de ville en ville afin de trouver le prince charmant qui sera suffisamment fortuné pour l'aider à prendre soin de ses enfants...

Note des spectateurs : 4/5 (Pour 22 notes : 25 % de *****, 13 % de ****, 50 % de ***, 13 % de **, 0 % de *)

Fiche technique :

Couleur
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : Anglais
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Notre histoire Notre histoire France 1984 Comédie Dramatique 110 min.

487 
  Disponible 01 Français 01 AVI 25/12/2010
Bertrand Blier Nathalie Baye (Donatienne/marie Therese/ Genevieve), Alain Delon (Robert Avranche), Jean-François Stévenin (Chatelard), Michel Galabru (Emile Pecqueur), Sabine Haudepin (Carmen), Genevieve Fontanel (Madeleine Pecqueur), Jean-Pierre Darroussin (Le Second Passager), Gérard Darmon (Duval), Vincent Lindon (Brechet), Jean Reno (Un Voisin), Ginette Garcin (La Fleuriste), Bernard Farcy (Farid), Paul Guers (Clark), Jean-Louis Foulquier (Bob).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=7005.html
Abordé dans un train par une jeune femme en quête d'une aventure, un garagiste alcoolique s'installe dans la vie de celle-ci contre son gré.

Note des spectateurs : 3/5 (Pour 57 notes : 11 % de *****, 33 % de ****, 33 % de ***, 11 % de **, 11 % de *)

Fiche technique :

Couleur
Format du son : Mono
Format de projection : 1. 66
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français

Secrets de tournage :

Un César pour Delon...
L'interprétation d'un homme désabusé dans l'univers surréaliste de Bertrand Blier pour Notre histoire a permis à Alain Delon de récolter l'unique César de sa carrière.

...et pour Blier aussi.
Bertrand Blier fut également primé aux César pour son scénario où l'auteur des Valseuses retrouvait sa veine "surréaliste" qu'il avait illustré dans Buffet froid.

Retrouvailles Delon/ Blier dans Les Acteurs
Héros de Notre histoire, Alain Delon fera une nouvelle et brève apparition dans l'univers de Bertrand Blier pour Les Acteurs.
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Ombres Du Coeur (les) Shadowlands UK 1993 Comédie Dramatique 131 min.

605 
  Disponible 01 Français 01 AVI 18/04/2012
Richard Attenborough Anthony Hopkins (C.S. ''jack'' Lewis), Julian Fellowes (Desmond Arding), Michael Denison (Harry Harrington), Andrew Seear (Bob Chafer), John Wood (Christopher Riley), Debra Winger (Joy Gresham), James Frain (Peter Whistler), Joseph Mazzello (Douglas Gresham), Peter Firth (Dr Craig).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=9970.html
Les amours de C. S. Lewis, brillant professeur d'Oxford et auteur à succès et d'une jeune romancière juive américaine qui va déconcerter ce célibataire endurci.
Note des spectateurs : 4/5 (Pour 48 notes : 14% de *****, 43% de ****, 29% de ***, 14% de **, 0% de *, 0% de °)

Fiche technique :

Titre original : Shadowlands
Récompenses : 2 nominations
Année de production : 1993
Format de production : 35 mm
Format audio : Dolby SR
Colorimétrie : Couleur
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Type de film : Long-métrage
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Peggy Sue s'est mariée Peggy Sue Got Married USA 1986 Comédie dramatique 100 min.

1348 
  Disponible 01 Français 12/09/2022
Francis Ford Coppola Kathleen Turner, Nicolas Cage, Barry Miller, Catherine Hicks, Joan Allen, Kevin J. O'Connor, Jim Carrey, Lisa Jane Persky
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=2435.html
1985 : les anciens du lycée Buchanan, classe 1960, se retrouvent pour leur vingt-cinquième réunion. Ce soir, ils sont venus en habit d'époque, jupes gonflantes, robes des sixties, brosse et noeuds pap' pour les garçons. Peggy, très populaire en 1960, se retrouve reine de la soirée avec pour partenaire son mari, Charlie, le rocker. Mais ce tandem si brillant jadis est sur le point de se séparer. Revoyant son mari dans sa prime jeunesse, Peggy, encore amoureuse, s'évanouit. Elle s'enfonce dans le rêve et revit ces fameuses années 1960...
Une bonne comédie de Francis Ford Coppola avec un scénario original et bien construit et le tout avec de bon acteurs , Nicolas Cage Kathleen Turner ou encore dans un petit rôle Jim Carrey .
A voir au moins une fois on passe un bon moment dans cette ambiance année 60.
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Printemps, été, automne, hiver... et printemps Bom yeoreum gaeul gyeoul geurigo bom Corée du Sud 2003 Comédie dramatique 103 min.

1120 
  Disponible 05 Autres 02 MKV 25/07/2020
Kim Ki-duk Kim Ki-duk, Young-Min Kim, Yeong-Su Oh, Jae-kyeong Seo, Seo Jae-Kyung, Yeo-jin Ha, Dae-Han Ji, Ji-a Park
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=53773.html
Un maître zen et son disciple vivent au coeur d'un temple bouddhiste en bois : au fil des saisons, leurs sentiments évoluent...
Kim redonne (...) ses lettres de noblesse à l'art du repérage. le premier gage de réussite de ce chef-d'oeuvre fut d'avoir trouvé ce paysage édénique de lacs et de collines et d'avoir pris le temps d'en explorer tous les recoins, toutes les richesses, pendant quatre saisons entières (...). La beauté de ces paysages vous éblouira, mais n'oubliez pas de tendre également l'oreille, le pinceau de Kim est aussi sonore.
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Hot Fuzz Hot Fuzz UK 2007 Comédie, Policier, Action 120 min.

1146 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 14/10/2020
Edgar Wright Simon Pegg, Nick Frost, Martin Freeman, Bill Nighy, Timothy Dalton, Robert Popper, Joe Cornish, Jim Broadbent
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=108917.html
A Londres, le policier Nicholas Angel est le meilleur de son équipe. Tellement bon qu'il fait passer ses collègues pour de simples gardiens de la paix. Le chef de la brigade décide donc de le "promouvoir" dans le petit village de Sandford, où il ne se passe rien. Aux côtés du policier local Danny Butterman qui rêve de devenir Mel Gibson, Nicholas règle quelques contraventions sans grand intérêt. Une série de crimes étranges va le remettre dans l'action...
"Shaun of the Dead" le suggérait déjà de manière appuyée, et "Hott Fuzz" le confirme avec brio : le duo Edgar Wright/Simon Pegg fait partie du cercle très fermé des artistes geeks qui parviennent à canaliser leur passion pour la transcender et proposer une véritable réflexion
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Marche De L'Empereur (la) Marche De L'Empereur (la) France 2004 Documentaire 85 min.

237 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 13/03/2006
Luc Jacquet Romane Bohringer (Voix De La Narratrice), Charles Berling (Voix Du Narrateur), Jules Sitruk (Voix Du Narrateur), Morgan Freeman (Voix Du Narrateur (Version Américaine)).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=57615.html
L'histoire des manchots empereurs et de leur cycle de reproduction est unique au monde. Elle mêle amour, drame, courage et aventure au coeur de l'Antarctique, région la plus isolée et inhospitalière de la planète.

Un scénario offert par la nature, qui se perpétue depuis des millénaires et que les hommes n'ont découvert qu'au début du XXème siècle.

La Marche de l'empereur raconte cette histoire extraordinaire...
Note de la presse : 3/4 Note des spectateurs : 3/4

Fiche technique :

N° de visa : 110967
Couleur
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français

Secrets de tournage :

Genèse d'une passion
L'histoire de la passion de Luc Jacquet pour l'Antarctique remonte à 1992, alors que le futur ornithologue faisait ses études à Lyon. Il vit un jour une annonce sur un panneau à la faculté, qui cherchait quelqu'un prêt à partir plusieurs mois en Terre Australe pour faire des recherches et rapporter des images de manchots empereurs. Il se souvient: "Etant d'un naturel autant porté sur la nature et l'aventure que sur le baroud et les conditions extrêmes, ce genre de proposition ne pouvait que m'intéresser. D'ailleurs, déjà à cette époque, il s'agissait de faire des images de manchots empereur."

Naissance d'un projet
Le projet de La Marche de l'empereur a été long et parfois difficile. La parole au réalisateur Luc Jacquet: "L'empereur, c'est le plus grand, le plus beau. Il fallait que j'ai la carrure, et puis il fallait les moyens. J'ai commencé à écrire l'histoire il y a quatre ans et le projet a mûri peu à peu, au fil des mois. Et puis il y a eu l'intérêt immédiat et sans réserve des producteurs. Comme on était en août et qu'il fallait partir en janvier, tout s'est enclenché à 200 à l'heure. D'un coup tout devenait une aventure rare, à tous les niveaux de fabrication. Une gigantesque conjonction d'envies concordantes avec à la clé une détermination et une énergie similaire à une opération commando. (...) j'avais l'histoire, pure, simple, sans tricherie dès qu'il s'agit de survie, d'un peuple maudit quelque part. Je savais précisément où et quand tourner. Mon découpage était fait, la scénarisation avait été minutieusement élaborée et tout ce qui restait à faire, c'était de parier sur les acteurs."

Cinéaste en herbe
Avant de réaliser ses premiers documentaires, Luc Jacquet n'avait jamais tenu une caméra de sa vie. Il partit donc à Zurich, pour être formé au 35 mm, durant une dizaine de jours. Il devait notamment s'entraîner à filmer des manchots en carton qui étaient disposés sur les glaciers des Alpes.

Un tournage très physique
En Antarctique, l'homme se déplace le plus souvent à pied, ce qui exige de très bonne condition physique. C'est ce qu'a dû faire l'équipe de tournage du film, qui devait tirer un traîneau avec près de 60 kg de matériel, tout en marchant dans une poudreuse de près d'un mètre de hauteur. Les caméras ont quant à elles dû être préparées pour résister au grand froid, les températures minimales atteignant tout de même les... - 30°C !

Incident de tournage
Les deux caméramen, Jérôme Maison et Laurent Chalet, ont failli perdre la vie au cours du tournage. Ils ont été pris dans un blizzard, que l'on appelle le White-Out, c'est-à-dire lorsque la neige est en suspension dans l'atmosphère. Ils n'ont eut la vie sauve que grâce à leurs GPS, localisés par une caravane envoyée depuis la base française de Dumont d'Urville. Alors que la visibilité était nulle, ils ont mis six heures pour faire 3 km, en regagnant la base. Les deux hommes s'en sont tirés avec quelques gelures superficielles.

Un (très) long hivernage
La majeure partie des images a été tournée par le duo formé de Jérôme Maison et Laurent Chalet, qui ont hiverné pendant de long mois. Luc Jacquet, de son côté, a tourné des scènes durant cinq mois, scénarisant par ailleurs le film, supervisant le tournage dans son ensemble et s'occupant du montage. Au total, le tournage aura duré un an (la durée d'un cycle de manchot), 120 heures d'images ayant été nécessaires.

Le Manchot empereur, dernier élément de vie
Alors que de nombreuses espèces animales nichent pendant l'été austral, seul le manchot empereur se risque à s'aventurer l'hiver en Antarctique, nichant en plein blizzard et jeunant pendant près de 115 jours. Sur ces terres désolées, sans âmes qui vivent, le manchot incarne alors "la frontière de la vie". Le réalisateur ajoute: "Il n'y a plus rien après le manchot empereur. On touche au domaine de l'abiotique. Il n'y a pas une cellule en Antarctique. Dans cet horizon blanc à perte de vue, il est le dernier guetteur, le dernier élément de vie de la planète. A supposer que cela ne soit pas déjà en soi une autre planète. Parce que si on est pas vraiment dans l'espace, on n'est plus vraiment non plus sur terre ! On est entre le réel et le fantastique."

Fondre comme neige au soleil
La période de couvaison par le mâle est très longue. Alors que la femelle est partie au loin trouver de quoi manger, pour elle et son petit, le mâle vit et puise dans ses réserves de graisse accumulée. Lorsque la femelle revient enfin, il a perdu entre 12 et 15 kg.

Un code de bonne conduite
Pour pouvoir filmer en toute quiétude les manchots empereurs, l'équipe du film s'est imposé une sorte de "code de bonne conduite". Il s'agissait d'être le plus discret possible, et de ne pas perturber la colonie de manchots. Ainsi arrivait-elle à gagner leur confiance, et pouvait les filmer au plus près. Durant la saison des amours, certains manchots esseulés, sans compagnes, s'aventuraient même sous la caméra, et cherchaient à séduire les membres de l'équipe...pour former un couple !

Une histoire des espèces
Privé de vol, le manchot est capable d'effectuer des plongées à 300 ou 400 mètres de profondeur, pendant plus d'un quart d'heure, alors que même s'il est un excellent plongeur, le pingouin ne reste pas plus de deux minutes sous l'eau. La famille du manchot (17 espèces, dont une au Galapagos) est celle des sphéniscidés. Le pingouin appartient quant à lui à la famille des alcidés. Par ailleurs, des deux espèces de pingouins existantes au monde, le petit pingouin, et le grand pingouin, disparu à cause des persécutions humaines, il n'en subsiste plus désormais qu'une seule, le petit pingouin Alca Torda, que l'on rencontre dans l'Atlantique nord seulement.

A propos de la bande originale
C'est Emilie Simon qui compose la bande originale du film. Récompensée par une Victoire de la musique (2004, catégorie "meilleur album de musiques électroniques/groove/dance"), la jeune artiste est arrivée très tôt sur le projet. Elle explique: "quand on m'a proposé le projet de La Marche de l'empereur, il se trouve que je travaillais justement sur une chanson intitulée Ice Girl, destinée à figurer sur mon second album ! Luc Jacquet et ses producteurs m'ont dit ce qu'ils attendaient de moi. On a défini les directions, les quatre ou cinq grands thèmes symboliques majeurs et tout s'est enchaîné assez rapidement. Une succession d'échanges: images contre musiques, musiques contre images...Les allers-retours se sont succédés. Il faut savoir qu'à ce moment-là, le film n'était pas encore monté dans sa continuité et chacun travaillait parallèlement à l'autre. En termes d'inspiration, il y a surtout eu l'effet immédiat des grands espaces totalement vierges, la notion d'une autre planète. Et là, ça m'a plu d'meblée !"

Le manchot en péril
Le réchauffement climatique qui affecte la planète, a aussi de grave répercussion sur la vie des manchots. En Antarctique, comme au Pôle Nord, c'est la fonte de la calotte glacière qui menace tout un écosystème. Ainsi, en 2001, dans la Mer de Rosse, en Antarctique, "deux incebergs géants se sont détachés, bloquant les colonies de manchots Adélie dans leur recherche de nourriture, les obligeant à faire un détour de plus de 50 km. La même année, de nombreux poussins de manchots empereur sont morts noyés, suite à une débâcle précoce (banquise qui s'affine et finit par se morceller, devenant sujette aux remous de la mer), avant d'avoir appris à nager." Même si ces fontes prématurées restent malgré tout un phénomène naturel, ce dernier deviendraient récurrent en cas d'augmentation graduelle et continu de la température. Des études menées par la base française Dumont d'Urville ont révélées que "la colonie de manchots empereurs de Pointe Géologie a perdu 3000 couples en 50 ans; les taux de mortalité maximum correspondant aux années 76 et 80 qui coïncident avec le retrait maximal de la banquise".

Sélection au festival de Sundance
La Marche de l'empereur a été sélectionné au Festival du film de Sundance pour 2005, dans la section "Special Screenings".


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Visages Villages Visages Villages (Faces Places) France 2016 Documentaire 89 min.

1013 3/4
  Vu mais non dispo 01 Français 11/03/2018
Agnès Varda, JR
http://www.telerama.fr/cinema/films/visages-villages,518621.php
Agnès Varda et JR ont des points communs : passion et questionnement sur les images en général et plus précisément sur les lieux et les dispositifs pour les montrer, les partager, les exposer.Agnès a choisi le cinéma.JR a choisi de créer des galeries de photographies en plein air.Quand Agnès et JR se sont rencontrés en 2015, ils ont aussitôt eu envie de travailler ensemble, tourner un film en France, loin des villes, en voyage avec le camion photographique (et magique) de JR. Hasard des rencontres ou projets préparés, ils sont allés vers les autres, les ont écoutés, photographiés et parfois affichés.Le film raconte aussi l’histoire de leur amitié qui a grandi au cours du tournage, entre surprises et taquineries, en se riant des différences.
Ce pourrait être un post-scriptum aux Plages d'Agnès (2008), superbe autobiographie, tout en inventions et bricolages, mais aussi aux Glaneurs et la Glaneuse (2000), documentaire à succès, jalonné de rencontres insolites. Comme dans ces films-là, Agnès Varda apparaît très souvent. La voilà de nouveau sur la route avec ses caméras, mais, cette fois, accompagnée par un coréalisateur et partenaire à l'image : le plasticien JR, connu mondialement pour coller ses immenses photographies sur des maisons, des ponts, des monuments. Principe de départ : l'octogénaire et le trentenaire débarquent dans des villes ou des villages français et conçoivent ensemble des installations pour rendre hommage à des gens du coin et pour faire surgir de la beauté dans des lieux familiers ou, au contraire, abandonnés. Les deux artistes, filmés comme les personnages d'une comédie à tandem, se charrient gentiment. Il ironise sur sa coupe au bol bicolore. Elle lui reproche de ne pas vouloir enlever son chapeau, et, surtout, ses lunettes noires. Rien de grave. Cette légèreté au bord de la futilité paraît d'abord fixer la limite de l'entreprise, d'autant que l'une des premières installations du duo laisse perplexe : les volontaires photographiés dans le camion de JR, une baguette de pain entre les dents, se retrouvent en posters sur les murs de leur commune... Par la suite, le film gagne en profondeur. Si JR semble le plus occupé des deux (il participe activement au collage des images géantes), Visages villages reste, avant tout, fidèle à la fantaisie créatrice et à l'esprit « marabout-bout de ficelle » qui court à travers l'oeuvre d'Agnès Varda — elle en a assuré le montage. Mais aussi à son féminisme : quand JR s'intéresse à des dockers sur le port du Havre, la cinéaste redirige son attention vers les épouses de ces messieurs.

Deux figures chères à la réalisatrice donnent d'ailleurs les plus beaux moments : l'installation, encore plus éphémère que les autres (pour cause de marée), sur le bunker d'une plage normande, d'un magnifique portrait, signé Varda en 1954, de feu Guy Bourdin (son ami, le grand photographe, qui habita là). Et l'étrange rendez-vous en Suisse avec Jean-Luc Godard, ancien « poteau » de la Nouvelle Vague. L'allure de JR et ses inamovibles lunettes rappellent à Varda la coquetterie, cinquante ans plus tôt, de JLG, qui devient ainsi un discret fil rouge du film, puis une ombre, presque un trou noir, dans les échanges entre les deux artistes.

Car, peu à peu, la différence d'âge apporte bien davantage qu'une cocasserie surjouée. Le temps qui passe et le temps qui reste deviennent des motifs récurrents. Il y a la réalité clinique des injections oculaires désormais nécessaires à la vision de la cinéaste — elle les rapproche du terrifiant plan d'oeil tranché dans Le Chien andalou, de Luis Buñuel. Il y a la mélancolie déchirante d'un vieil ouvrier interviewé dans son usine le tout dernier jour de sa vie professionnelle, et qui se sent comme « au bord d'une falaise ». Il y a ce vertige : Agnès Varda, 89 ans, à son aise dans un cimetière, plutôt pressée, dit-elle, que ce soit « fini » et, à la fois, de plain-pied avec son camarade de jeu, toute aux joies, indissociables chez elle, de vivre et de créer. — Louis Guichard
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Zona Franca Zona Franca France 2016 Documentaire 100 min.

985 2/4
  Vu mais non dispo 25/04/2017
Georgi Lazarevski
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=248513.html
En Patagonie, au coeur de la province chilienne du détroit de Magellan, un chercheur d'or, un chauffeur routier et une jeune vigile croisent la route de touristes en quête de bouts du monde. Entre débris de l'Histoire, paysage grandioses et centres commerciaux, ils révèlent ce qui n’apparaît pas sur les prospectus des tour-operators : une violence profondément enracinée dans cette terre, et qui surgit en pleine lumière lorsqu’une grève paralyse la région.
C'est l'histoire d'une terre porteuse de rêves et de fantasmes : la Patagonie, ce mythique bout du monde. On y voit, bien sûr, des paysages époustouflants de beauté : terres rocailleuses ou glacières, superbement filmées, espaces infinis et pourtant clôturés de partout. Et l'absurde déferlement des bateaux de croisière, qui vomissent leurs flots de touristes, lesquels, sitôt leurs précieux selfies réalisés, se précipitent en cohue vers Zona Franca, le plus grand centre commercial des environs. Mais le titre du film laisse à penser que la zone franche, c'est la région tout entière, pillée depuis toujours, débarrassée de ses indigènes dès les origines, hantée par la sauvagerie de tous les colonialismes. Et, pour l'heure, agitée par des mouvements sociaux consécutifs à une hausse des tarifs gaziers.

Derrière cette révolte semble gronder une antique colère, née de la dépossession, orchestrée par des puissances étrangères, des richesses d'un pays. Symbole de cette sauvagerie, l'image de l'abattoir et de son canal d'évacuation de viscères animales, dont il a fallu interdire l'accès à la population. Le comble eût été qu'elle se servît gratuitement : sombre monde. Le film s'articule autour de trois beaux portraits, loin des cartes postales, eux aussi : un chercheur d'or sans le sou, un routier activiste et une vigile fan de Pulp Fiction. Pas de commentaire. Mais des plans qui, savamment, s'entrechoquent... Ce documentaire sensible et inspiré tient de l'expérience immersive. — Pierre-Julien Marest

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Genesis Genesis France 2002 Documentaire 80 min.

300 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 13/01/2007
Claude Nuridsany, Marie Pérennou Sotigui Kouyate (le conteur)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=48424.html
Un griot africain raconte la création du monde. Une histoire à dormir debout, comme tous les contes.

La naissance de l'univers, la formation de la Terre, l'apparition de la vie, la sortie de l'eau, la conquête du paradis terrestre... Une saga furieuse et pleine de rebondissements défile sous nos yeux.
Fiche technique :

Couleur
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français

Secrets de tournage :

Claude Nuridsany et Marie Pérennou sont photographes et travaillent ensemble depuis 1969. Ils sont à l'origine du film Microcosmos, le peuple de l'herbe (1996) qui a obtenu un grand succès et reçu de nombreux prix dont cinq César (meilleurs musique, son, photographie, montage et production).
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Thrive Thrive USA 2011 Documentaire 132 min.

621 2/4
  Disponible 02 Anglais 01 AVI 27/04/2012
Kimberly Carter Gamble, Steve Gagné
http://notreterre.wordpress.com/2011/12/29/thrive-le-film/
La force de Thrive n’est pas dans sa théorie du complot mais bien dans sa présentation de solutions pour trouver de l’énergie propre et dans son essai d’ouvrir les consciences sur ce qui se passe réellement concernant la manipulation financière.

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Buena Vista Social Club Buena Vista Social Club ++ Autres 1998 Documentaire 100 min.

235 0/4
  Disponible 03 Espagnol 01 AVI 13/03/2006
Wim Wenders Compay Segundo (Lui-Même), Eliades Ochoa (Lui-Même), Ry Cooder (Lui-Même), Joachim Cooder (Lui-Même), Ibrahim Ferrer (Lui-Même), Omara Portuondo (Elle-Même), Ruben Gonzalez (Lui-Même).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=8270.html
Ry Cooder a compose la musique de Paris Texas et de The End of Violence. Au cours du travail sur ce dernier film, il parlait souvent avec enthousiasme a Wim Wenders de son voyage a Cuba et du disque qu'il y avait enregistre avec de vieux musiciens cubains. Le disque, sorti sous le nom de ''Buena Vista Social Club'', fut un succes international. Au printemps 1998, Ry Cooder retourne a Cuba pour y enregistrer un disque avec Ibrahim Ferrer et tous les musiciens qui avaient participe au premier album. Cette fois, Wim Wenders etait du voyage avec une petite equipe de tournage.
Note de la presse : 3/4 Note des spectateurs : 3/4

Fiche technique :

Box Office France : 671 479 entrées
Box Office USA : 7 002 182 $
Couleur
Format du son : Dolby Digital DTS
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais


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Etre Et Avoir Etre Et Avoir France 2002 Documentaire 104 min.

615 
  Disponible 01 Français 01 AVI 27/04/2012
Nicolas Philibert .
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=35962.html
Ce documentaire porte sur la classe unique d'une école communale, à Saint-Etienne sur Usson, en Auvergne. Le réalisateur Nicolas Philibert a ainsi filmé une de ces classes qui regroupent, autour du même maître ou d'une institutrice tous les enfants d'un même village, de la maternelle au CM2.
Note de la presse : 5/5
Note des spectateurs : 3/5 (Pour 2618 notes : 29% de *****, 39% de ****, 10% de ***, 14% de **, 5% de *, 4% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 2 prix et 2 nominations
Distributeur : Les Films du Losange
Box Office France : 1 141 730 entrées
Année de production : 2002
Date de sortie DVD : 3 novembre 2009
Langue : Français
Format de production : 35 mm
Colorimétrie : Couleur
Format audio : Dolby SR
Type de film : Long-métrage
Format de projection : 1. 66

Secrets de tournage :
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Il était une forêt Il était une forêt France 2012 Documentaire 78 min.

736 
  Disponible 01 Français 01 AVI 06/06/2015
Luc Jacquet Francis Hallé (Himself), Luc Jacquet (Scénariste), Francis Hallé (Sur une idée de).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=209348.html
Pour la première fois, une forêt tropicale va naître sous nos yeux. De la première pousse à l’épanouissement des arbres géants, de la canopée en passant par le développement des liens cachés entre plantes et animaux, ce ne sont pas moins de sept siècles qui vont s’écouler sous nos yeux. Depuis des années, Luc Jacquet filme la nature, pour émouvoir et émerveiller les spectateurs à travers des histoires uniques et passionnantes. Sa rencontre avec le botaniste Francis Hallé a donné naissance à ce film patrimonial sur les ultimes grandes forêts primaires des tropiques, au confluent de la transmission, de la poésie et de la magie visuelle. ''Il était une forêt'' offre une plongée exceptionnelle dans ce monde sauvage resté dans son état originel, en parfait équilibre, où chaque organisme - du plus petit au plus grand – connecté à tous les autres, joue un rôle essentiel.
Note de la presse : 3,4/5
Note des spectateurs : 3,6/5 (Pour 612 notes : 13% de *****, 31% de ****, 27% de ***, 16% de **, 11% de *, 2% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 1 nomination
Distributeur : The Walt Disney Company France
Box Office France : 290 773 entrées
Année de production : 2012
Date de sortie DVD : 13 mars 2014
Langue : Français
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage
N° de Visa : 133485

Secrets de tournage :

Il était une filmographie
Luc Jacquet, spécialisé dans le documentaire animalier, réalise son troisième long métrage à connaître une exploitation au cinéma après La Marche de l'Empereur (2004) et Le Renard et l'enfant (2007) son premier long métrage de fiction. Avec Il était une forêt, il revient donc au documentaire.

Sur la bonne voix
Michel Papineschi, qui offre sa voix au film en tant que narrateur, est un comédien habitué au doublage de films, puisqu'il est (notamment) la voix officielle française de l'acteur américain Robin Williams. Il a également incarné plusieurs personnages animés dont John Smith dans Pocahontas (1995) ou Mortimer de la série Les Aventures de Blake et Mortimer (1997).

Un botaniste en haut de l'affiche
Le documentaire Il était une forêt, réalisé et scénarisé par Luc Jacquet, est basé sur une idée originale de Francis Hallé, botaniste de métier, qui devient donc le personnage principal de ce documentaire appuyé sur ses connaissances spécifiques du monde des forêts. La collaboration entre les deux hommes était essentielle, le second apportant son savoir sur les forêts au premier (qui est plus spécialisé dans la réalisation de documentaires animaliers).

Des racines à la cime
Afin de rendre vivant un long métrage ayant pour sujet principal la forêt - avec des êtres immobiles - le réalisateur Luc Jacquet et le chef machiniste Benjamin Vial ont créé un système de travelling inédit qu'ils ont appelé Arbracam. Il s'agit en fait d'une caméra installée sur cordes afin de la faire mouvoir à hauteur des arbres gigantesques de près de 70 mètres de haut.

Il était deux forêts
Sans parler d'une seule forêt, Il était une forêt s'attarde sur différents lieux dans le monde afin de réunir les éléments qui font que chaque forêt est unique. C'est ainsi que la production a parcouru le monde entier afin de rapporter des images, tels que le Pérou pour la forêt amazonienne et le Gabon pour la jungle africaine.

Des feuilles de dessin
Luc Jacquet a tenu à ce que son documentaire soit entièrement story-boardé avant le tournage du film. Ce qui peut paraître particulier, d'autant que beaucoup de films de fiction ne disposent pas de story-board, s'explique avec les mots du metteur en scène : "Ce document m’a permis de faire le lien avec les équipes, de mettre en place les processus techniques et d’avoir un vrai plan de travail. On savait précisément ce que l’on venait chercher, dans quelle lumière et à quelle heure."

Cinéma Botanica
La rencontre entre le réalisateur Luc Jacquet et le botaniste Francis Hallé tient du destin puisqu'avant même de parler du projet Il était une forêt, ils se sont retrouvés à l'inauguration du parc d'attraction Terra Botanica, entièrement dédié au monde végétal, à Angers.

Loizeau est sur la branche
Emily Loizeau, chanteuse-compositrice-interprète, avait déjà participé à la bande-originale de longs métrages au cinéma dont King Guillaume (2008) ou encore Gainsbourg : vie héroïque (2010). Avec Il était une forêt, elle signe la chanson de son premier film documentaire, "Upon a Forest".

Jacques Perrin aurait pu réaliser le film
Avant de rencontrer Luc Jacquet, Francis Hallé avait proposé le projet à plusieurs cinéastes : "Des gens très connus qui n’avaient pas le temps et des gens très peu connus qui n’avaient pas les moyens. Il y avait par exemple Jacques Perrin (Le peuple migrateur) : il m’a dit que mon scénario est super (il venait de se lancer dans Océans) mais qu’il n’a pas le temps."
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Jour Sur Terre (un) Earth UK 2007 Documentaire 90 min.

572 
  Disponible 01 Français 01 AVI 08/01/2011
Alastair Fothergill Patrick Stewart (Narrateur), David Attenborough (Narrateur), Anggun (Narratrice).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=59918.html
Périple spectaculaire à travers les saisons, ce documentaire nous transporte de l'océan Arctique au printemps à l'Antarctique en plein hiver. Les toutes dernières technologies en matière de prise de vue en haute définition ont permis de tourner des images d'une beauté à couper le souffle et de mettre en valeur la vie qui palpite et bouillonne à chaque instant, sur le moindre centimètre carré de notre planète.
Note de la presse : 3/5
Note des spectateurs : 4/5 (Pour 2462 notes : 45 % de *****, 27 % de ****, 15 % de ***, 1 % de **, 12 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 1 350 451 entrées
Budget : 40 000 000 $
N° de visa : 118696
Couleur
Format du son : Dolby numérique
Format de projection : 1.85 : 1
Format de production : 35 mm
Tourné en : Anglais

Secrets de tournage :

Orchestration berlinoise
La musique de George Fenton, interprétée par le Berliner Philarmoniker a été enregistrée à la Philarmonie de Berlin. C'est la première fois qu'une musique de film était enregistrée au sein de la vénérable institution.

Le temps suspend son vol
La production une caméra HD (Haute Définition à 1 024 pixels sur 1 024), normalement utilisée pour filmer des crash-tests. Capable de filmer à raison de 2 000 images par seconde, elle peut ralentir une image jusqu'à 40 fois (soit une action de quatre secondes étirée jusqu'à cinq minutes). Très utile pour filmer la chasse du guépard ou du requin, elle ne dispense pas du talent les opérateur, qui doivent savoir où et quand se trouver pour ramener les bonnes images.

Du danger des baleineaux amicaux
Malgré leur placidité, les baleines ont également causé quelques soucis aux équipes chargées de les filmer. La mère de 14 mètres et son petit de 6 mètres se sont laissés facilement approcher, mais très joueur, le baleineau risquait plus facilement de renverser les embarquations en s'agitant. Cela ne se produisit pas, mais un battement de queue malencontreux blessa légèrement l'une des plongeurs chargés de les filmer. Sue Flood, femme et collaboratrice de Doug Allan, le directeur de la photographie fut douloureusement heurté à la cuisse et à la cheville. Cette dernière put néanmoins reprendre le travail quelques jours après.

Course aux éléphants
Partie dans le parc côtier de Skeleton, en Namibie, pour filmer les lions du désert, l'équipe s'est trouvée en présence d'une famille d'éléphants. La troupe se mit donc à les suivre, réduite à ne prendre que les cours des rivières asséchées, afin de ne pas imprimer le sol de traces qui seraient restée pendant 50 ans. Le plus gros mammifère terrestre peut en effet parcourir cinquante kilomètre en un jour et une nuit, et il n'aime guère le bruit des hélicoptères, souvent utilisés par les braconniers dans les années 1980. Pour pimenter le tout, une rivière dont le niveau a - exceptionnellement - augmenté en octobre et des tempêtes de sable dont les rafales secouaient les voitures et les grains s'infiltraient dans le matériel ont ajouté à la difficulté du tournage.

Himalaya : péril en l'hélico
Les images de l'Himalaya se sont avérée particulièrement périlleuses à obtenir à causes des conditions techniques délicates. Afin de réaliser des prises de vue à 8 500 mètres d'altitudes, la production a emprunté un hélicoptère à l'armée népalaise, ordinairement occupée à combattre les rebelles maoïstes de la région. L'équipe de tournage ne disposait donc que de 25 minutes afin de capturer le lever du soleil sur les plus hautes cimes du monde. Le givre accumulé sur la lentille de la caméra a d'abord contraint le caméraman à sortir sans harnet de l'appareil avant de la nettoyer. Un problème de masque à oxygène a ensuite contraint le pilote à redescendre brusquement à 3 000 mètres, sous peine de voir le mécanicien de l'hélicoptère s'asphyxier. La maneuvre à quelque peu surpris l'opérateur qui concentré sur ses images n'avait pas vu son camarade s'étouffer.

De l'art de rester bien au chaud
Afin de tourner avec un matériel électronique à de très basse température, les équipes de tournage ont du s'adapter à leur environnement. Gérer l'autonomie des batteries, par exemple, devient problématique car le froid vide plus vite les réserves et affecte la perception des couleurs par le capteur. Il fallait donc envelopper la caméra dans une sorte de housse chauffante, voire l'ensevelir dans la neige pour la protéger du vent. Même les pieds mobiles des caméras devaient être graissée avec des lubrifiants spéciaux pour rester utiles. Le défi est tout aussi grand pour les opérateurs, qui doivent rester immobiles pendant plusieurs heures, chose généralement déconseillée par - 30°, quand les engelures guettent.

Collaboration gouvernementale
Pour ce tournage planétaire, l'aide de certains gouvernements s'est avérée précieuses pour rapporter des images. L'équipe de la BBC a été la première autorisée par le gouvernement norvégien à accéder à Kong Karls Land, en Norvège cette région d'îles à l'est du Spitzberg, où vivent les ours polaires, où personne n'était allé depuis 25 ans. Pour ne pas troubler les ours, l'équipe n'a pas été autorisée à utiliser de véhicules à chenilles et a dû se rendre à pied sur les lieux de tournage, situés à 240km de tout lieu habité. De même, les images en haute définition de l'Himalaya ont été rendu possible grâce à l'utilisation d'un avion de reconnaissance de l'armée népalaise.

Flexibilité cinématographique
Sur les cinq années qu'à pris le projet, 250 heures ont été dédiées aux prises de vues aériennes. Un grand nombre d'images normalement très difficile, voire impossible à saisir ont été capturée grâce à la technologie de l'héligimbal Cineflex. Il s'agit d'un système de gyroscope dédié aux prises de vues aériennes, géré par ordinateur et permettant de filmer avec une stabilité normalement impensable. La chasse aux caribous par une meute de loups est ainsi une première en son genre.

La Terre vu de l'Enterprise
Les spectateurs francophone d'Un Jour sur terre profiteront de la voix de la chanteuse Anggun pour leur narrer le périple de la vie terrienne au quotidien. Les anglophones, eux, prendront une perspective plus "spatiale" puisque c'est Patrick Stewart, alias Jean-Luc Picard, capitaine du vaisseau Enterprise dans la série et les films Star Trek : Next Generation.

Plus long qu'on ne le dit
Saisir ce Jour sur terre a demandé des moyens considérables: un budget de 47 millions de dollars a permis de répartir 40 équipes de tournages sur 200 lieux différents dans 21 pays pendant cinq ans (dont deux ans de tournage). Un confort qu'Alastair Fothergill a su apprécier : "L'ampleur de Un Jour sur terre est absolument stupéfiante. Personne, dans l'histoire du cinéma, n'avait jamais disposé d'autant de temps, de ressources et de talents réunis pour faire un documentaire. Nous avons bénéficié d'une conjonction exceptionnelle de technologie, de budget, de moyens humains et matériels mais aussi de courage et de chance."

Plus qu'un catalogue d'images
Alastair Fothergill a voulu faire plus que montrer de belles images à ses contemporains: "Un jour sur Terre est fait pour s'échapper : grâce à ce film, je veux emmener les gens, leur faire découvrir les spectacles naturels époustouflants de notre planète, car peu auront la chance de voir tout cela de leurs propres yeux. Dans dix ans peut-être, dans vingt ans sûrement, on ne pourra plus saisir de telles images. Il y a donc dans ce film un message subtil mais puissant. Nous souhaitons encourager ceux qui verront Un Jour sur terre à faire quelque chose pour préserver notre si magnifique, mais si fragile planète."
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Notre révolution intérieure Notre révolution intérieure France 2016 Documentaire 75 min.

958 
  A charger 15/03/2017
Alex Ferrini
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=243355.html
Remettant en cause le monde qu'ils ont connu jusqu'à aujourd'hui, trois jeunes délaissent leur quotidien et leurs habitudes pour partir en voyage. Cette recherche de la connaissance va changer leur regard mais surtout les amener à découvrir la possibilité d'une autre existence. Une invitation à reprendre les commandes de nos propres vies...
Des jeunes gens décident de fuir notre société malade et prennent le large pour gagner Ushuaïa. Forts de la lecture de trois livres, nos altermondialistes philosophent allègrement et dénoncent les citadins abrutis qui n'ont pas su trouver la voie de « Mère nature ». Des illuminés guère lumineux, hélas. Serait-ce un documentaire sur un hôpital psychiatrique à ciel ouvert ? Le doute est permis.
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Paris Est Une Fête - Un film en 18 vagues Paris Est Une Fête France 2017 Documentaire 95 min.

1055 
  A charger 01/10/2019
Sylvain George
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=253479.html
Un film poème en 18 vagues, comme autant de scènes pour décrire Paris et ses paysages urbains traversés par un "jeune mineur étranger isolé", les attentats, les roses blanches, l'état d'urgence, le bleu-blanc-rouge, l'océan atlantique et ses traversées, les volcans, la beat-box, la révolte, la colère, la violence d’Etat, un chant révolutionnaire,  le silence, et la joie…, rien que la joie.
Paris est une fête- Un film en 18 vagues est un film documentaire expérimental français réalisé par Sylvain George en 2017. Il a été distribué dans les salles de cinéma en 2017 en France.

Il s'agit du cinquième long métrage du cinéaste Sylvain George, qui poursuit son travail sur les politiques migratoires européennes et les mouvements sociaux, en s'intéressant plus particulièrement après les Indignés en Espagne (Vers Madrid-the burning bright), au mouvement "Nuit Debout".

Ce film extrêmement poétique et politique, prend à bras le corps des questions cruciales qui ont traversé la France et l'Europe, développant tout à la fois une esthétique et un propos fort et très personnel.
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Where To Invade Next Where To Invade Next USA 2015 Documentaire 120 min.

909 
  Disponible 02 Anglais 01 AVI 22/10/2016
Michael Moore
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=239918.html
Dans son nouveau documentaire, Michael Moore décide de s'amuser à envahir le monde pour déterminer ce que les États-Unis peuvent apprendre des autres pays.
L'Afghanistan ? C'est fait. L'Irak ? Aussi. « Où lancer la prochaine invasion » (Where to invade next) ? Toujours aussi facétieux, Michael Moore imagine que l'Amérique a, cette fois, jeté son dévolu sur l'Europe tout entière. Et que c'est à lui, le militant gaucho poil à gratter, le perpétuel gêneur, qu'un aréopage de généraux surdécorés du Pentagone confie cette délicate mission. Sept ans après son film précédent (Capitalism : a love story), le voilà donc parti (en barque), armé d'un grand drapeau étoilé et de sa seule curiosité, pour nos exotiques contrées pleines de services publics et d'allo­cations chômage. Son éternelle casquette de base-ball vissée sur le crâne, il nous rejoue Candide en version yankee, s'émerveillant à chaque étape et chaque rencontre de son périple touristico-politique au paradis du « Wel­fare State » : ah, les huit semaines de congés annuels en ­Italie, oh, les conventions collectives en Allemagne...

Collecte itinérante de bonnes idées à rapporter coûte que coûte en Amérique, ce documentaire a toutes les qualités et les défauts typiques du réa­lisateur de Roger et moi et Bowling for Columbine : l'usage de la farce bouffonne et de la simplification pour faire passer ses convictions, mais aussi une indéniable et ludique efficacité dans la transmission du message.

Vu d'ici, son panorama — un thème par pays — ressemble à une divertissante collection de cartes postales politiques colorées, à la limite du cliché. On s'extasie sur l'université gratuite en Slovénie. On se balade dans une ­prison modèle de Norvège. On se délecte d'un menu gastronomique dans une cantine française (au moins trois plans de camembert). S'agacer, devant cette fresque dans l'Europe de Oui-Oui, ce serait pourtant oublier l'essentiel. Ce n'est pas à nous, citoyens du Vieux Continent, que le réalisateur s'adresse, mais à ses compatriotes. Il ne s'intéresse jamais qu'aux Etats-Unis, avec la passion obsessionnelle des patriotes bafoués. Quand il passe la frontière, c'est pour mieux dessiner, en négatif, la faillite et la violence du libéralisme maison, pour collecter les outils d'un argumentaire destiné à l'Amérique et aux Américains. Ce drôle de voyage, surtout en ces temps troublés de ­campagne électorale outre-Atlantique, détaille peu à peu un véritable programme politique, fondé sur la soli­darité sociale. A gauche toute. — Cécile Mury
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Departures Okuribito Japon 2008 Drame 131 min.

598 4/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 18/04/2012
Yojiro Takita Masahiro Motoki (Daigo Kobayashi), Tsutomu Yamazaki (Ikuei Sasaki), Ryoko Hirosue (Mika Kobayashi), Kazuko Yoshiyuki (Tsuyako Yamashita), Kimiko Yo (Yuriko Kamimura), Takashi Sasano (Shokichi Hirata), Tôru Minegishi, Tetta Sugimoto, Yukiko Tachibana (Acteur), Tatsuo Yamada (Acteur), Yukari Tachibana (Actrice), Taro Ishida (Sonezaki), Sanae Miyata (Naomi Togashi), Ryosuke Motani (Tomeo'S Father), Mitsuyo Hoshino (Kazuko Kobayashi), Tatsuhito Okuda (Acteur), Akemi Fuji (Actrice), Shinji Hiwatashi (Acteur), Hiroyuki Kishi (Acteur), Yukimi Koyanagi (Actrice), Genjitsu Shu (Acteur).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=142464.html
Dans une province rurale du nord du Japon, à Yamagata, où Daigo Kobayashi retourne avec son épouse, après l'éclatement de l'orchestre dans lequel il jouait depuis des années à Tokyo. Daigo répond à une annonce pour un emploi ''d'aide aux départs'', imaginant avoir affaire à une agence de voyages. L'ancien violoncelliste s'aperçoit qu'il s'agit en réalité d'une entreprise de pompes funèbres, mais accepte l'emploi par nécessité financière. Plongé dans ce monde peu connu, il va découvrir les rites funéraires, tout en cachant à sa femme sa nouvelle activité, en grande partie taboue au Japon.
Note de la presse : 4/5
Note des spectateurs : 4/5 (Pour 880 notes : 53% de *****, 25% de ****, 10% de ***, 8% de **, 2% de *, 2% de °)

Fiche technique :

Titre original : Okuribito
Récompenses : 1 prix
Box Office France : 75 695 entrées
Distributeur : Metropolitan FilmExport
Année de production : 2008
Langue : Japonais
Date de sortie DVD : 12 janvier 2010
Format de production : 35 mm
Format audio : Dolby Digital
Colorimétrie : Couleur
Format de projection : 1.85 : 1
Type de film : Long-métrage

Secrets de tournage :
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Pink Floyd - The Wall Pink Floyd The Wall UK/USA 1982 Drame 100 min.

73 4/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 19/04/2004
Alan Parker Bob Geldof (Pink), Christine Hargreaves (La Mère De Pink), James Laurenson (Le Père De Pink), Eleanor David (La Femme De Pink), Bob Hoskins (Le Manager), Jenny Wright (La Groupie Américaine), Joanne Whalley (Une Groupie), Kevin Mckeon (Pink Enfant), David Bingham (Pink Petit), Alex Mcavoy (Le Professeur), ellis Dale (le Docteur 02 Anglais), robert Bridges (le Docteur Américain), albert Moses (le Concierge), roger Waters (un Invité Au Mariage).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=272.html
Après le décès de son père pendant la Seconde Guerre mondiale, Pink est élevé par une mère tyrannique. Devenu rock star, il mène une vie tourmentée et s'enferme sur lui-même dans sa chambre d'hôtel. Peu à peu, il sombre dans la drogue tandis que la folie commence às'emparer de lui...
Note de la presse : 4/4
Note des spectateurs : 4/4 (Pour 2702 notes : 76 % de ****, 14 % de ***, 6 % de **, 1 % de *, 2 % de °)

Fiche technique :

N° de visa : 56 070
Couleur
Format du son : Dolby
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

Tournage
Pink Floyd The Wall a été tourné entre septembre et décembre 1981, au Québec et en Angleterre.

Récompenses
En 1983, Pink Floyd The Wall a reçu le prix de la meilleure musique originale (pour la chanson "Another Brick in the Wall") ainsi que le meilleur son aux BAFTA Awards.

Le commencement
L'écriture de l'album concept The Wall a débuté en 1977, juste après un concert donné à Montréal où le chanteur et leader des Pink Floyd, Roger Waters, a fini par craché sur l'un des spectateurs du premier rang. Après cette représentation, il constata une séparation entre le groupe et son public.

Concept initial
Le projet initial de Roger Waters comprenait un album, une tournée (avec un mur sur la scène, qui marquerait la distance entre le groupe et le public) ainsi qu'un film. Cependant, il préféra s'arrêter à une oeuvre unique et originale : un objet cinématographique illustrant la musique.

Inspiré de faits réels
Roger Waters s'est inspiré de sa propre vie pour l'écriture du scénario.

Changement de casting
Le rôle principal devait être initialement tenu par Roger Waters, mais le choix s'est finalement porté sur Bob Geldof, leader du groupe rock The Boomtown Rats. Ce chanteur irlandais est notamment connu pour ses initiatives en faveur des pays victimes de famine. Il a mis en place plusieurs concerts de soutient, comme le Live Aid, qui lui a valu être décoré de l'ordre de l'empire britannique par la reine Elisabeth II. Son interprétation de Pink reste à ce jour son unique rôle de composition dans un film.

Un dessinateur satirique
Le réalisateur Alan Parker a fait appel au dessinateur satirique britannique Gerald Scarfe, pour les animations du film. Ce dernier avait déjà travaillé pour les Pink Floyd à l'occasion de l'album Wish you were here en 1974. Elu caricaturiste de l'année lors des British Press Awards 2006, il a également écrit et réalisé de nombreux documentaires pour la BBC, fait plusieurs one-man-show et conçu les costumes et les décors de pièces de théâtres, d'opéras et de spectacles musicaux londoniens.

Improvisation
Personne n'a prévenu l'actrice Jenny Wright que Bob Geldof allait jeter une bouteille sur elle pour les besoins d'une scène. Sa réaction a donc été totalement spontanée au moment du tournage...

Apparition
Roger Waters apparaît dans le film, il se trouve parmi les invités pendant le mariage.


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Liste de Schindler (la) Schindler's List USA 1993 Drame 195 min.

1335 3/4
  Vu mais non dispo 01 Français 18/07/2022
Steven Spielberg Liam Neeson, Ben Kingsley, Ralph Fiennes, Caroline Goodall, Jonathan Sagall, Embeth Davidtz, Malgoscha Gebel, Mark Ivanir
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=9393.html
Evocation des années de guerre d'Oskar Schindler, fils d'industriel d'origine autrichienne rentré à Cracovie en 1939 avec les troupes allemandes. Il va, tout au long de la guerre, protéger des juifs en les faisant travailler dans sa fabrique et en 1944 sauver huit cents hommes et trois cents femmes du camp d'extermination de Auschwitz-Birkenau.
La Liste de Schindler est donc un film qui nous met dans tous nos états. Tous, c'est-à-dire les pires, abattement et compassion. Mais aussi les meilleurs, ceux qui donnent des envies de fraternité.
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Orange mécanique A Clockwork Orange USA 1971 Drame 137 min.

61 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 19/04/2004
Stanley Kubrick Malcolm McDowell, Patrick Magee, Michael Bates, Adrienne Corri, Warren Clarke
Dans un futur assez proche, Alex, jeune chef d'une bande de voyous, sème violence et terreur au hasard des virées des "droogs" : un clochard ivrogne, un couple dans sa maison isolée en font, entre autres, les frais, avec une brutalité exceptionnelle. Mais Alex est arrêté : pour le maître de la psychanalyse du moment, il sera le cobaye d'une cure de dé-criminalisation et de dé-sexualisation. Après un séjour en prison, on va le conditionner : c'est une cure de désintoxication de la violence. Alex commence alors à parcourir à l'envers le chemin qui l'a mené dans le laboratoire. On lui rend sa liberté après un dernière épreuve publique où il lèche les bottes de l'homme qui vient de le rosser et où il est incapable de répondre à l'appel d'une fille nue qui s'offre à lui. Il va essayer alors de se suicider...

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Taxi Driver Taxi Driver USA 1976 Drame 115 min.

566 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 08/01/2011
Martin Scorsese Robert De Niro (Travis Bickle), Jodie Foster (Iris), Harvey Keitel (Sport), Cybill Shepherd (Betsy), Albert Brooks (Tom), Leonard Harris (Charles Palantine), Peter Boyle (Wizard), Norman Matlock (Charlie T), Diahnne Abbott (L'Ouvreuse De Cinéma), Franck Adu (Homme Noir En Colère), Victor Argo (Patron De L'Épicerie), Gino Ardito (Policier Au Rallye), Garth Avery (Ami D'Iris), Harry Cohn (Chauffeur De Taxi À Bellmore), Copper Cunningham (La Prostituée Dans Le Taxi), Brenda Dickson-Weinberg (La Femme Du Soap-Opera), Harry Fischler (Le Dispatcher), Nat Grant (L'Homme À L'Autocollant), Richard Higgs (L'Homme Des Services Secrets), Beau Kayser (L'Acteur De Soap), Victor Magnotta (Le Photographe Des Services Secrets), Bob Maroff (Un Mafioso), Bill Minkin (L'Assistant De Tom), Murray Moston (Iris' Timekeeper), Harry Northup (Doughboy), Gene Palma (L'Homme De La Rue), Carey Poe (La Travailleur À La Campagne), Steve Prince (Andy, Le Vendeur D'Armes), Peter Savage (Le John), Martin Scorsese (La Silhouette Qui Observe), Robert Shields (L'Aide De Palantine), Ralph S. Singleton (Le Journaliste Télé), Joe Spinell (L'Officier), Maria Turner (La Prostitué En Colère), Robin Utt (La Travailleuse À La Campagne), Frank Adu (Angry Black Man), Nicholas Shields (Palantine'S Aide), Steven Prince (Andy - Gun Salesman).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=308.html
Vétéran de la Guerre du Vietnam, Travis Bickle est chauffeur de taxi dans la ville de New York. Ses rencontres nocturnes et la violence quotidienne dont il est témoin lui font peu à peu perdre la tête. Il se charge bientôt de délivrer une prostituée mineure de ses souteneurs.
Interdit aux moins de 12 ans

Note de la presse : 5/5
Note des spectateurs : 4/5 (Pour 9984 notes : 62 % de *****, 18 % de ****, 11 % de ***, 2 % de **, 6 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 2 701 755 entrées
Budget : 1 300 000 $
N° de visa : 45 917
Couleur
Format du son : Mono
Format de projection : 1. 66
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

L'expérience personnelle de Paul Schrader
L'histoire de Taxi driver est tirée de l'expérience personnelle de Paul Schrader. Au début des années 70, l'écrivain, tombé au plus bas, n'arrivait pas à vendre son premier scénario. Abandonné de sa femme, il était sans le sou, sombrait dans l'alcoolisme, errait dans les rues de New York et la nuit, quand il ne pouvait dormir, il fréquentait les cinémas porno.

L'ambition de Paul Schrader
Le scénariste Paul Schrader, également futur réalisateur d'American gigolo et d'Auto focus, dit avoir voulu transposer dans le contexte américain le roman L'Etranger d'Albert Camus. Il écrivit le script en une dizaine de jours seulement : une semaine pour la première ébauche et trois jours pour les modifications.

Mulligan et Bridges pressentis
Le réalisateur Robert Mulligan fut d'abord pressenti à la mise en scène, tandis que Jeff Bridges devait initialement incarner Travis Bickle. C'est le scénariste Paul Schrader qui insistera pour que ce soit Martin Scorsese et Robert De Niro qui se retrouvent derrière et devant la caméra.

Brian De Palma intéressé
Brian De Palma fut un temps intéressé pour porter à l'écran le scénario de Paul Schrader qu'il trouva sensationnel.

Neil Diamond dans le rôle de Travis
Un des producteurs intéressés par le scénario suggéra d'offrir le rôle de Travis Bickle au chanteur Neil Diamond, mais Martin Scorsese n'accepta pas un tel compromis.

Farrah Fawcett dans le rôle de Betsy
Pour le rôle de Betsy, la productrice Julia Phillips pensa à l'actrice Farrah Fawcett, mais Martin Scorsese s'opposa à ce choix et porta son dévolu sur Cybill Shepherd.

Rock Hudson dans le rôle de Palantine
Rock Hudson était pressenti dans le rôle du sénateur Charles Palantine, mais celui-ci refusa d'incarner ce personnage en raison de son engagement sur la série télévisée McMillan and wife.

Des salaires réduits
Robert De Niro et Martin Scorsese acceptèrent des salaires dérisoires afin de faire baisser le budget du film. L'acteur américain fut payé 35 000 dollars, alors qu'on lui offrait cinq fois plus pour jouer dans Un pont trop loin de Richard Attenborough au milieu d'une distribution prestigieuse.

Lieux et dates de tournage
Taxi driver fut tourné dans les rues de New York en juillet-août 1975.

La préparation au rôle
Pour se préparer au rôle de Travis Bickle, Robert De Niro travailla pendant un mois comme chauffeur de taxi. Il étudia par ailleurs les différentes formes de maladies mentales.

Une scène improvisée
Robert De Niro improvisa totalement la célèbre scène où il se parle à lui-même dans le miroir ("You're talking to me").

Une fausse coupe iroquoise
Dans les scènes où Travis Bickle apparaît coiffé à la manière iroquoise, Robert De Niro porte en fait une perruque conçue par le maquilleur Dick Smith.

Une prostituée pour modèle
Pour son rôle d'Iris, Jodie Foster prit comme modèle une véritable prostituée qui apparaît d'ailleurs dans le film comme étant son amie.

Harvey Keitel proxénète
Pour se préparer au rôle de Sport Matthew, Harvey Keitel fréquenta pendant quelque temps des proxénètes. La scène dans laquelle il danse avec Jodie Foster a été complètement improvisée.

Apparitions de Martin Scorsese
Martin Scorsese apparaît dans son propre film en client de Travis Bickle. Assis sur la banquette arrière du taxi, il explique à ce dernier qu'il veut tuer sa femme qui le trompe avec un autre homme. Le cinéaste apparaît une seconde fois dans le film, plus furtivement, au détour d'un plan panoramique.

La compagne de Robert De Niro en ouvreuse
Diahnne Abbott, alors compagne de Robert De Niro, fait une apparition dans le film comme ouvreuse d'un cinéma porno.

La mère de Martin Scorsese à l'écran
Catherine Scorsese, la mère de Martin Scorsese, apparaît sur la photo des parents d'Iris, découpée par Travis dans un journal.

Scorsese / De Niro : 8 films ensemble !
Martin Scorsese et Robert De Niro ont travaillé huit fois ensemble : sur Mean streets (1973), Taxi driver (1976), New York, New York (1977), Raging Bull (1980), La Valse des pantins (1983), Les Affranchis (1990), Les Nerfs à vif (1992) et Casino (1996).

Keitel / De Niro : deuxième !
Taxi driver marque la deuxième collaboration entre Robert De Niro et Harvey Keitel, les deux acteurs ayant auparavant été partenaires dans Mean streets. Ils se donneront par la suite la réplique dans Falling in love (1984) et Copland (1997).

5e collaboration Scorsese / Keitel
Taxi driver marque les retrouvailles de Harvey Keitel avec Martin Scorsese. Tous les deux avaient auparavant travaillé ensemble sur Who's that knocking at my door ? (1968), Mean streets (1973) et Alice n'habite plus ici (1974). Leur collaboration se poursuivra en 1988 avec La Dernière tentation du Christ.

Retrouvailles Foster / Scorsese
C'est la deuxième fois que Jodie Foster tourne sous la direction de Martin Scorsese. La jeune actrice a auparavant joué un petit rôle dans Alice n'habite plus ici de ce même réalisateur.

Brooks fait appel à Scorsese
Albert Brooks, qui joue ici le rôle de Tom, fera par la suite appel à Martin Scorsese pour une petite apparition dans sa comédie La Muse, sortie en 1999.

Schrader / Scorsese : première !
C'est la première fois que le scénariste Paul Schrader travaille avec Martin Scorsese. Les deux cinéastes remettront ça avec Raging Bull (1980), La Dernière tentation du Christ (1988) et A tombeau ouvert (1999).

1ère collaboration Scorsese / Chapman
Taxi driver marque la première collaboration entre Martin Scorsese et le directeur de la photographie Michael Chapman. Les deux hommes travailleront à nouveau ensemble sur Raging Bull (1980) et le vidéo clip de Bad de Michael Jackson en 1987.

Le compositeur Bernard Herrmann
Le compositeur Bernard Herrmann, fidèle à Alfred Hitchcock, décéda le soir de Noël 1975, soit quelques heures après avoir terminé la bande originale de Taxi driver. Martin Scorsese lui rendra hommage en reprenant le thème musical des Nerfs à vif pour son remake en 1991.

Palme d'Or à Cannes
Film de la consécration pour Robert De Niro et Jodie Foster, Taxi driver remporta la Palme d'Or au Festival de Cannes 1976.

4 nominations aux Oscars
Taxi driver a été nominé aux Oscars 1977 dans quatre catégories : Meilleur film, Meilleur acteur pour Robert De Niro, Meilleure second rôle féminin pour Jodie Foster et Meilleure musique.

La tentative d'assassinat contre Reagan
Le tireur fou John Hinckley junior, qui avait tenté d'assassiner le président Ronald Reagan en mars 1981, prétendit s'être inspiré de Taxi driver.

Jodie Foster trop jeune pour certaines scènes
À cause de son jeune âge (14 ans), Jodie Foster ne put tourner certaines scènes explicites. C'est sa soeur Connie, âgée de 21 ans, qui la doubla.

Trop violent?
À l'époque du tournage du film, la scène de la tuerie était considérée comme excessivement forte. Même aujourd'hui, elle conserve une puissance émotionnelle indiscutable. Afin d'obtenir un classement acceptable du film par la censure, Scorsese a atténué les couleurs dans cette scène, pour rendre le sang moins visible.

Al Pacino en Travis Bickle?
Lorsque l'un des producteurs, Tony Bill, a envisagé de faire le film, il a envoyé le script à Al Pacino dans l'espoir qu'il accepte le rôle principal. Pacino a refusé.

Hommage de "American Dad"
Dans l'épisode 9 de la saison 2 de la série animée "American Dad", Stan, le personnage principal voyage dans le temps et crée malencontreusement un univers parallèle où Martin Scorsese n'a pas réalisé "Taxi Driver", ce qui entraine de nombreux changements politiques et sociaux. Une illustration (caricaturale) de l'influence qu'a eu le film à son époque, doublé d'un hommage humoristique.
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Vivre vite De prisa, de prisa Espagne 1981 Drame 105 min.

390 3/4
  Disponible 01 AVI 28/05/2010
Carlos Saura Berta Socuéllamos (Ángela), José Antonio Valdelomar (Pablo), Jesús Arias (Meca), José María Hervás Roldán (Sebas), María del Mar Serrano (María), Consuelo Pascual (Abuela), André Falcon (Cajero), Yves Arcanel (Interventor), Yves Barsacq (Luis)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Vivre_vite_!
Une bande de jeunes voleurs vivent de petits coups, qui leur permettent de prendre du bon temps, de se droguer parfois, et de mener grand train au bord de la mer. Mais cette existence ne leur suffit bientôt plus. Il décident de préparer un gros coup.

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Adieu Poulet Adieu Poulet France 1975 Drame 91 min.

441 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 24/12/2010
Pierre Granier-Deferre Lino Ventura (Verjeat), Patrick Dewaere (Lefèvre), Victor Lanoux (Lardatte), Julien Guiomar (Ledoux), Pierre Tornade (Pignol), Françoise Brion (Marthe), Claude Rich (Juge Delmesse), Gérard Hérold (Moitrié), Pierre Londiche (Janvier), Valérie Mairesse (Fille Cocarde), Claude Brosset (Antoine Portor), Michel Beaune (Dupuy).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=29410.html
Un candidat républicain, Lardette, défend l'ordre et la morale. Ses hommes de main attaquent des colleurs d'affiches de gauche. L'un deux meurt. Le commissaire Verjeat et l'inspecteur Lefèvre mènent l'enquête, avec des méthodes qui déplaisent fortement à Lardette.

Note des spectateurs : 3/5 (Pour 251 notes : 24 % de *****, 45 % de ****, 17 % de ***, 3 % de **, 10 % de *)

Fiche technique :

Couleur
Format du son : Mono
Format de projection : 1.85 : 1
Format de production : 35 mm
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American history X American history X USA 1998 Drame 115 min.

26 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 18/04/2004
Tony Kaye Edward Norton, Edward Furlong, Beverly D'Angelo
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=12475.html
Élève brillant, Derek Vinyard a longtemps balancé entre une mère (Doris) plutôt tolérante, et un père (Dennis, pompier de son métier) aux idées réactionnaires bien arrêtées. Lorsque Dennis meurt au cours d'une intervention, abattu par un dealer noir, Derek choisit définitivement le camp de l'extrémisme raciste. Dès lors, l'influence bénéfique de son mentor, le professeur libéral noir Bob Sweeney, s'efface au profit de celle, pernicieuse, de Cameron, chef d'un groupuscule néo-nazi qui se sert de lui pour recruter des adeptes parmi la jeunesse désœuvrée de Californie. Derek prend pour petite amie Stacey, une raciste forcenée, et s'oppose de plus en plus fréquemment à sa sœur Davina (coupable de ne pas partager ses idées) ainsi qu'à sa mère (qui a le tort de se laisser courtiser par Murray, un professeur juif du lycée). Seul son jeune frère Danny, éperdu d'admiration, lui garde toute son affection. Un soir, Derek exécute sauvagement un Noir qui tentait de voler sa voiture. Condamné et emprisonné, il se lie tout d'abord aux détenus blancs extrémistes. Peu à peu, cependant, il les voit sous leur vrai jour et quand ils se retournent contre lui (allant jusqu'à le passer à tabac et le sodomiser), il ne trouve soutien et protection qu'auprès de Lamont, un détenu noir employé comme lui à la buanderie. C'est donc réhabilité qu'il sort de prison, fermement décidé à rompre avec ses anciens " amis " et à remettre dans le droit chemin Danny, lequel, pendant son absence, est tombé à son tour sous la coupe de Cameron. Danny vient justement de rédiger un essai provocateur à la gloire de "Mein Kampf" et Sweeney lui a infligé comme punition de raconter par écrit les événements tragiques qui ont entraîné l'incarcération de son frère. Entre les confessions de Derek et son propre examen de conscience, Danny finit par comprendre à quel point il s'est fourvoyé.

Mais on n'échappe pas si facilement au passé. Alors que Derek craint que Cameron et son bras droit, Seth, se vengent de sa " trahison " en s'en prenant à sa famille, le danger viendra d'un autre bord : dès le lendemain en effet, Danny est abattu par un jeune noir auquel l'opposait une vieille querelle raciste.

Tony Kaye ne souhaitait pas à l'origine engager Edward Norton, mais ce dernier tenait tellement au rôle de Derek qu'il accepta un salaire nettement inférieur à celui auquel il aurait pu prétendre (rôle qui lui valut une nomination à l'Oscar du meilleur acteur).
On ressort du film choqué, ébranlé, mal à l'aise... Mais pas indifférent... Tony Haye a gardé le style qui était le sien dans ses pubs : une caméra bien placée, des cadres mûrement réfléchis, une fluidité impeccable.
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An Elephant Sitting Still Da xiang xi di er zuo Chine/Hong-Kong 2018 Drame 234 min.

1072 3/4
  Disponible 05 Autres 02 MKV 20/01/2020
Yuchang Peng, Yu Zhang, Uvin Wang, Congxi Li, Xiaolong Zhang, Xiang Rong Dong, Jing Jing Guo, Miaomiao He
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=262443.html
Au nord de la Chine, une vaste ville post-industrielle et pourtant vide, plongée dans un brouillard perpétuel qui semble piéger ses habitants. Un matin, une simple altercation entre deux adolescents dans un lycée dégénère et va souder les destins de quatre individus brisés par l’égoïsme familial et la violence sociale. Une obsession commune les unit : fuir vers la ville de Manzhouli. On raconte que, là-bas, un éléphant de cirque reste assis toute la journée, immobile…
Premier et dernier long-métrage d’un jeune cinéaste chinois suicidé à l’issue du tournage de ce film-monstre d’une puissance incroyable.

Cet « Elephant » arrive précédé d’une aura particulière qui ne saurait masquer l’essentiel : le film est une merveille tant expressive, dramatique que poétique. Hu Bo, son jeune auteur de 29 ans, s’est suicidé peu après le montage de son premier - et donc - ultime film. Un film-fleuve de près de 4 heures adoubé par de prestigieux parrains : Béla Tarr et Gus van Sant dont l’imprimatur ne surprend pas au vu de ce récit en forme d’errance où chaque plan séquence tente de rendre compte de la tragédie d’un monde au ralenti. Nous sommes dans une ville post-industrielle du Nord de la Chine (non nommée) où tout est gris à l’image de cet animal de foire : un éléphant impassible et assis, que plusieurs protagonistes veulent aller voir de près histoire de se refaire une santé morale ou tout simplement guidés par une curiosité qui apporterait un peu de couleur à un quotidien sinistré. Mais cet éléphant –attention spoiler– nous ne le verrons jamais, tout au plus son barrissement viendra hanter les ultimes secondes de cet opus, nous laissant à jamais avec -c’est le paradoxe du cinéma- sa forte présence à l’esprit.

POÈTE DES AMES
Mais avant d’en arriver là, il aura fallu éprouver un récit choral, s’en immerger totalement pour en sortir comme purifié de toute la violence d’un monde où les rapports de force entre les individus entraînent inexorablement les êtres vers la nuit. Là un adolescent en pousse un autre et le tue accidentellement devenant une bête traquée, ici une jeune femme flirte avec son proviseur pour s’émanciper de l’emprise d’une mère violente, il y aussi un vieil homme promis à l’hospice par ses propres enfants las d’être encombré du patriarche ou encore une petite frappe qui tente de se remettre de la mort de son meilleur ami dont il est en partie responsable… La caméra les suit avec une égale empathie, accompagne chacun de leurs gestes, et n’hésite à laisser le hors champ infuser le périmètre toujours mouvant de ces trajectoires. La purification évoquée vient de ce que le cinéaste ne cherche pas ici un naturalisme forcé, ni à rendre compte d’une réalité spécifique mais regarde chaque être comme s’il était le dépositaire de l’humanité tout entière. Hu Bo est en cela un poète des âmes. Il traque le détail invisible au commun des mortels qui viendra augmenter notre compréhension du réel : un mur blanc, des allumettes accrochées au plafond, des silhouettes dans une maison de retraite prisonnières de leur condition, un regard inquiet, un geste furtif… Et au-dessus de tout, il y a bien-sûr cet éléphant totémique et sa sagesse qui contamine tout le film.

RÉSISTER AU TEMPS
On ne s’étonnera pas que le suicide se retrouve aux deux extrémités du film, s’assumant comme une alternative au chaos. Si des hommes ou des femmes choisissent le grand saut, d’autres restent débout et continuent d’avancer dans un bouillard qui pourrait bien finir par se dissiper. C’est en tout cas ce que suggère la puissance du pachyderme en bout de course dont le cri sonne comme un rappel à l’ordre. Car si Hu Bo a décidé d’en finir dans la vraie vie, son film résiste au temps et promet une certaine éternité à celui ou celle qui osera s’y aventurer. Le premier choc de 2019.

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Bienvenue à Marwen Welcome to Marwen USA 2018 Drame 116 min.

1036 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 13/01/2019
Robert Zemeckis Steve Carell, Leslie Mann, Eiza Gonzalez, Diane Kruger, Gwendoline Christie, Merritt Wever, Janelle Monáe, Siobhan Williams
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=224929.html
L'histoire de Mark Hogancamp, victime d'une amnésie totale après avoir été sauvagement agressé, et qui, en guise de thérapie, se lance dans la construction de la réplique d'un village belge durant la Seconde Guerre mondiale, mettant en scène les figurines des habitants en les identifiant à ses proches, ses agresseurs ou lui-même.
Un amnésique se réfugie dans un monde imaginaire peuplé de figurines. Ce portrait d’un rêveur ne pouvait que séduire Robert Zemeckis.

La fantaisie était une urgence : en sortant amnésique d’un coma provoqué par une agression terriblement violente, en avril 2000, l’Américain Mark Hogancamp se réfugia dans un univers imaginaire qu’il créa avec des figurines, dans son jardin. Un village miniature baptisé Marwen et situé en Belgique pendant la Seconde Guerre mondiale : attaquées par les soldats allemands, les maisonnettes sont défendues par le capitaine Hogie, un pilote de chasse flanqué de guerrières belles comme les parfaites poupées qu’elles sont. Non content de s’amuser avec ses jouets, le quadragénaire Mark Hogancamp devint photographe : il mit en scène les aventures des personnages qu’il avait créés, exposa ces images, devint célèbre. C’est cette étonnante histoire vraie que retrace Bienvenue à Marwen.

En l’homme blessé qui fait vivre ses visions pour survivre, Robert ­Zemeckis a reconnu un frère. Passionné depuis toujours par les effets spéciaux, le réalisateur de Retour vers le futur (1985) a ­recréé avec des moyens hollywoodiens le petit monde bricolé par Mark Hogancamp, joué par le formidable Steve Carell. Hommage d’un rêveur à un autre rêveur, le film est une superbe et réjouissante explosion de magie. Le ­capitaine Hogie et son décor de maison de poupées s’animent en un grand spectacle qui, tout à la fois, célèbre le plaisir du cinéma d’action et le parodie. Zemeckis se sent, à l’évidence, tellement dans son élément à Marwen qu’il ne lui est pas difficile d’y faire des clins d’œil à son univers à lui. Et d’abord au fameux Forrest Gump (1994). Diminué par le traumatisme qu’il a subi, pres­que retombé en enfance, Mark Hogancamp est une nouvelle figure d’innocent, de simple d’esprit comme celui que campait Tom Hanks : un être différent, ­capable de réenchanter le monde. Mais l’éloge de la naïveté se double, cette fois, d’une rêverie plus corsée sur les femmes qui entourent le capitaine ­Hogie comme son créateur. Sexy et armées, les poupées de cire ou de chair font fantasmer Mark Hogancamp et il leur emprunte leurs… escarpins. Ceplaisir fétichiste, qui lui valut d’être tabassé par des inconnus lorsqu’il en fit état dans un bar, apporte une touche d’originalité plus radicale et plus adulte à Bienvenue à Marwen. Forrest Gump en talons aiguilles, c’était inimaginable. Les temps changent.

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Carla's song Carla's Song UK 1995 Drame 127 min.

698 3/4
  Vu mais non dispo 02 Anglais 09/11/2014
Ken Loach Robert Carlyle (George), Oyanka Cabezas (Carla), Scott Glenn (Bradley), Louise Goodall (Maureen), Richard Loza (Antonio), Gary Lewis (Sammy), Salvador Espinoza (Rafael), Subash Singh Pall (Victor), Stewart Preston (McGurk), Margaret McAdam (la mère de George), Pamela Turner (Eileen), Greg Friel (le clavier), Anne Marie Timoney (Surveillant), Andy Townsley (Le chauffeur de taxi), Alicia Devine (Actrice), John Paul Leach (Le médecin), Norma Rivera (Norma), José Meneses (Harry), Rosa Amelia López (la mère de Carla).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=26261.html
Glasgow 1987. George, chauffeur de bus, est amoureux de Carla, jeune refugiée nicaraguayenne qui a fui la guerre dans son pays, après avoir été témoin d'évènements dont elle ne veut pas parler. Un jour il la sauve d'une tentative de suicide. Il décide alors de se rendre avec elle au Nicaragua sur les traces de son passé.
Note des spectateurs : 3,6/5 (Pour 72 notes : 13% de *****, 13% de ****, 50% de ***, 25% de **, 0% de *, 0% de °)

Fiche technique :

Année de production : 1995
Date de sortie DVD : 30 mars 1999
Langue : 02 Anglais, Espagnol
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage
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De Battre, Mon Coeur S'est Arrêté De Battre, Mon Coeur S'est Arrêté France 2004 Drame 107 min.

303 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 13/01/2007
Jacques Audiard Romain Duris (Tom), Niels Arestrup (Robert), Emmanuelle Devos (Chris), Linh Dan Pham (Miao-Lin), Aure Atika (Aline), Jonathan Zaccaï (Fabrice), Gilles Cohen (Sami), Mélanie Laurent (la petite amie de Minskov), Anton Yakovlev (Minskov), Emmanuel Finkiel (le professeur de piano)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=57956.html
A 28 ans, Tom semble marcher sur les traces de son père dans l'immobilier véreux. Mais une rencontre fortuite le pousse à croire qu'il pourrait être le pianiste concertiste de talent qu'il rêvait de devenir, à l'image de sa mère.Sans cesser ses activités, il tente de préparer une audition.
Fiche technique :

Budget : 5,3 millions d'euros
Box Office France : 1 059 170 entrées
N° de visa : 109961
Couleur
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français

Secrets de tournage :


De battre mon coeur s'est arrêté est le remake d'un film de 1978, Melodie pour un tueur, de James Toback. "C'est Pascal Caucheteux, alors qu'il venait de finir de produire le remake d'Assaut de Carpenter, réalisé par Jean-Francois Richet, qui m'a demandé si la réalisation d'un remake pourrait m'intéresser, et si oui, lequel", explique Jacques Audiard. "La réponse m'a semblé évidente : c'était Fingers de James Toback. Pourquoi ? Bien sûr parce que le film m'avait marqué lorsque je l'avais vu à sa sortie. Mais sans doute aussi parce que c'était un film qu'on avait du mal à revoir, qui repassait peu et qui, à force, avait créé autour de lui un mystère supplémentaire". Ce film, selon le réalisateur, "c'est un peu la queue de la comète du cinéma indépendant américain des années 70. (...) Quand j'ai revu le film avec Tonino Benacquista, je me suis demandé si je ne lui avais pas survendu ! Il y avait des trous énormes dans l'histoire, des hauts formidables mais aussi des bas redoutables. Et puis beaucoup de poses cinématographiques très datées". Ce que confirme le coscénariste du film : "Quand je l'ai vu, je n'ai pas été séduit, trop décousu, trop underground qui se cherche. J'avais des réserves sur la narration, j'y voyais les pièges d'une transposition aujourd'hui et en France. Partant de l'enthousiasme de Jacques et de mes réserves, nous nous sommes dit qu'en travaillant, nous allions trouver un objet commun".


Le personnage du père de Tom, interprété par Niels Arestrup, est pour le réalisateur "un personnage ogresque. Un ogre s'il est bien conçu, doit avoir une voix douce féminine, au-delà de son physique très mâle et très autoritaire... Poucet doit entendre la douce voix de sa mère dans l'ogre pour que son échine se froisse... Niels Arestrup a une voix comme cela. Très timbrée, féminine, susurrée... Mais les micros saturent, c'est la voix du Diable". La figure du père permet ici d'étudier les rapports filiaux, et plus précisément "ce moment où les pères deviennent les fils de leurs fils, et par voie de conséquence, celui où les fils découvrent qu'ils sont mortels". Tonino Benacquista n'est pas d'un autre avis, même s'il est persuadé que malgré la violence des rapports entre Tom et son père, "on ne peut douter qu'il y ait de l'affection entre les deux. (...) Le père est autoritaire, il a la mainmise sur son fils qu'il prend pour son exécutant, mais en même temps, il l'appelle et lui demande de l'aide. Tom le protège. Comme il est dit dans la scène pré-générique, le rapport père/fils peut s'inverser. Le père commence à s'effacer, il devient fragile, il a besoin d'assistance".


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De L'Ombre À La Lumière The Cinderella Man USA 2005 Drame 144 min.

203 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 20/01/2006
Ron Howard Russell Crowe (Jim Braddock), Renée Zellweger (Mae Braddock), Paul Giamatti (Joe Gould), Craig Bierko (Max Baer), Bruce Mcgill (Jimmy Johnston), Paddy Considine (Mike Wilson), David Huband (Ford Bond), Connor Price (Jay Braddock), Ariel Waller (Rosemarie Braddock), Patrick Louis (Howard Braddock), Rosemarie Dewitt (Sara), Linda Kash (Lucille Gould), Nicholas Campbell (Sporty Lewis), Gene Pyrz (Jake), Chuck Shamata (Père Rorick), Ron Canada (Joe Jeanette), Alicia Johnston (Alice), Troy Amos-Ross (John Henry Lewis), Mark Simmons (Art Lasky), Art Binkowski (Corn Griffin), David Litzinger (Abe Feldman), Matthew G. Taylor (Primo Carnera), Rance Howard (Al Fazin).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=28787.html
Autrefois boxeur prometteur, Jim Braddock s'est vu contraint d'abandonner la compétition après une série de défaites. Alors que l'Amérique sombre dans la Grande Dépression, Jim accepte n'importe quel petit boulot pour faire vivre sa femme Mae et leurs enfants. Il n'abandonne pourtant pas l'espoir de remonter un jour sur le ring.

Grâce à une annulation de dernière minute, Jim est appelé à combattre le deuxième challenger mondial, et à la stupéfaction générale, il gagne au troisième round. Malgré son poids inférieur à celui de ses adversaires et des blessures répétées aux mains, il accumule les victoires. Portant les espoirs et les rêves des plus démunis, celui que l'on surnomme désormais ''Cinderella Man'' s'apprête à affronter Max Baer, le redoutable champion du monde qui a déjà tué deux hommes en combat...
Note de la presse : 2/4 Note des spectateurs : 2/4

Fiche technique :

Box Office France : 319 254 entrées
Couleur
Format de projection : 2:35.1 Cinémascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

Inspiré d'une histoire vraie
De l'ombre à la lumière retrace l'histoire vraie de Jim Braddock, qui reprit sa carrière de boxeur pour nourrir sa famille durant la Grande Dépression, passant de l'anonymat et la pauvreté à la gloire en 1935 après avoir battu le champion du monde des poids lourds Max Baer lors d'un combat épique en 15 rounds. Disparu en 1974, ce personnage entré au Hall of Fame (le Panthéon) de la boxe en 1964 tenait son surnom The Cinderella Man (littéralement "L'Homme Cendrillon") de son histoire, proche de celle d'un conte de fées.

Acteur et réalisateurs pressentis
De l'ombre à la lumière devait initialement être mis en scène par Penny Marshall, puis par Billy Bob Thornton, associé à Ben Affleck dans le rôle principal. Le réalisateur d'origine suédoise Lasse Hallström avait ensuite manifesté son intérêt pour le projet, avant de renoncer quand le tournage fut repoussé pour permettre à Russell Crowe d'interpréter l'épique Master and commander : de l'autre côté du monde.

Les fils de Braddock mis à contribution
Le producteur Cliff Hollingsworth, étant de ceux que l'histoire de Jim Braddock avait bouleversés, prit contact avec l'un des neveux de Braddock, qui lui-même le mit en relation avec ses deux fils, Jay et Howard. Ils furent d'accord pour travailler avec Hollingsworth afin d'écrire l'histoire de Braddock. Au cours de nombreux entretiens, ils racontèrent les aspects de la vie de leur célèbre père que les articles de presse n'avaient pas révélés. De ces rencontres naquit un premier scénario, présentant une approche beaucoup plus personnelle de la saga de Braddock.

Retrouvailles
De l'ombre à la lumière marque les retrouvailles de Ron Howard avec Russell Crowe, les deux hommes ayant déjà collaboré sur Un homme d'exception en 2001. A ces derniers se joignit le scénariste Akiva Goldsman, également auteur du script de ce film.

Russell Crowe à l'entraînement
Parallèlement au travail de documentation que Russell Crowe a dû accomplir pour connaître l'histoire de son personnage, l'acteur devait également devenir un boxeur crédible. Il a étudié soigneusement les expressions du champion au combat, ses attitudes, sa façon de laisser tomber ses bras, de frapper. C'est sous la supervision d'Angelo Dundee, qui fut pendant 21 ans l'entraîneur de Mohamed Ali et qui eut lui-même l'occasion de voir combattre Braddock, que Crowe a entamé un programme de formation exigeant.Il n'était pas question que la star se contente de faire de la musculation pour se forger l'apparence d'un corps robuste avec des techniques nutritionnelles courantes. Pour l'amener à une parfaite condition physique, Russell Crowe a demandé à s'entraîner comme on le faisait à l'époque de Braddock. Cela impliquait du temps, différents sports classiques à même de lui forger une véritable carrure, en lui apportant puissance et endurance.Pendant qu'Angelo Dundee lui enseignait le noble art, Wayne Gordon, boxeur et entraîneur olympique, coordonnait un programme complet d'entraînement incluant de la natation, de la course de fond, du cyclisme, du kayak et de l'escalade. L'entraînement a été si intense qu'avant que ne débute le tournage, l'acteur s'est démis l'épaule, ce qui a retardé la production de sept semaines.

Pour des combats réalistes
Pour que les combats paraissent le plus réaliste possible, Ron Howard a décidé de ne pas les scénariser complètement afin d'obtenir un maximum de spontanéité. Le ring était filmé par plusieurs caméras qui, chacune, essayaient de saisir le plus fort de l'action. Il en résultait une quantité impressionnante de rushes qu'il fallait ensuite ordonner, trier et sélectionner.Ce choix de tournage impliquait un engagement total de Russell Crowe. Steve Lucescu, coordinateur des combats, explique : "Pour jouer face à Russell, nous avons engagé de vrais boxeurs. Ces gars-là ne sont pas habitués à faire semblant. Il a fallu qu'ils apprennent à retenir un peu leurs coups. Pour que Russell tienne les dizaines de prises et les heures de combat, il fallait absolument éviter les chocs qui auraient pu l'envoyer au tapis. Ça n'a pas toujours été possible et Russell a beaucoup encaissé."

Préparation au rôle pour Renée Zellweger
Pour préparer son rôle, Renée Zellweger a pu lire les lettres que Jim écrivit à Mae. Elle raconte : "Il lui a écrit plus de deux cents lettres d'amour. Ce n'était pas un érudit, mais il y a dans ses textes une telle sincérité, un tel souffle que cela en devient bouleversant. C'est une grande chance pour moi d'avoir pu accéder à cette documentation parce qu'elle m'a permis de vraiment comprendre ce qui les liait et la façon dont ils fonctionnaient."En étudiant les rares images existantes de Mae Braddock, filmée notamment lors des remises de prix ou des conférences de presse de son mari, l'actrice découvrit que "c'était une femme timide qui n'aimait ni l'exposition, ni les gens qui tournaient autour de son mari. Elle prenait toute sa dimension lorsqu'ils étaient tous les deux. Dès qu'il y avait du monde, elle s'effaçait."

Recréer l'atmosphère de l'époque
C'est au Canada que la production a découvert le lieu capable de représenter ce qu'était le Madison Square Garden des années 30. Le Maple Leaf Gardens, un ancien stade de hockey construit en 1931, s'avéra idéal. Son architecture concordait exactement et permettait de filmer les scènes avec la foule.Quelques immeubles typiques ont été également découverts, dont l'arrière-cour du Company Store, dans la baie de Toronto. Les équipes de décoration y ont ajouté beaucoup d'éléments d'époque, recréant tout l'univers de magasins fermés, d'habitations abandonnées.

Satisfait ou remboursé
Afin de booster le nombre d'entrées pour De l'ombre à la lumière, la deuxième chaîne de cinémas américains, AMC, a proposé aux spectateurs, rendus dans les salles pour assister à la projection du film, de les rembourser s'ils ne l'appréciaient pas. Cette rare opération "satisfait ou remboursé", la première remontant à 1988 pour tenter de donner un second souffle au film Mystic pizza avec Julia Roberts, intervenait alors que ce drame sur fond de boxe peinait à trouver son public.


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Extravagant voyage du jeune et prodigieux T.S. Spivet (l') The Young and Prodigious T.S. Spivet Canada/France 2013 Drame 105 min.

746 3/4
  Vu mais non dispo 02 Anglais 10/09/2015
Jean-Pierre Jeunet Kyle Catlett (T.S. Spivet), Helena Bonham Carter (Dr. Clair), Robert Maillet (Le Hobo), Callum Keith Rennie (Le Père), Judy Davis (G.H. Jibsen), Julian Richings (Ricky), Niamh Wilson (Gracie), Dominique Pinon (Deux Nuages), Amber Goldfarb (Actrice), Jakob Davies (Layton), Rick Mercer (Roy), Richard Jutras (M. Stenpock), Mairtin O'Carrigan (Le Conférencier), Noël Burton (Senator's Aide), Michel Perron (Le Vigile), Dawn Ford (La Serveuse), Harry Standjofski (Le Policier voie ferrée), Susan Glover (Cathy), James Bradford (Le Président du Smithsonian), Sylvia Stewart (Actrice), Andrew Simms (Acteur), Lisa Bronwyn Moore (Judy the Nurse), Dylan Kingwell (Acteur), Victor Cornfoot (Acteur), Benoit Priest (Acteur), Martin Brisebois (Acteur), Leigh Ann Taylor (Actrice), Rebecca Amzallag (Actrice), Kyle Allatt (Acteur), Marc Primeau (Acteur), Anne-Sophie Bozon (Actrice), Mario Geoffrey (Acteur).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=199842.html
T.S. Spivet, vit dans un ranch isolé du Montana avec ses parents, sa soeur Gracie et son frère Layton. Petit garçon surdoué et passionné de science, il a inventé la machine à mouvement perpétuel, ce qui lui vaut de recevoir le très prestigieux prix Baird du Musée Smithsonian de Washington. Sans rien dire à sa famille, il part, seul, chercher sa récompense et traverse les Etats-Unis sur un train de marchandises. Mais personne là-bas n’imagine que l’heureux lauréat n’a que dix ans et qu'il porte un bien lourd secret…
Note de la presse : 3,2/5
Note des spectateurs : 3,8/5 (Pour 2 337 notes : 8% de *****, 37% de ****, 34% de ***, 14% de **, 5% de *, 1% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 2 prix et 3 nominations
Box Office France : 636 371 entrées
Distributeur : Gaumont Distribution
Budget : 33 000 000 $
Année de production : 2013
Langue : 02 Anglais
Date de sortie DVD : 4 juin 2014
Date de sortie Blu-ray : 4 juin 2014
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage
N° de Visa : 133347

Secrets de tournage :

Un premier roman au cinéma
L'Extravagant voyage du jeune et prodigieux T.S. Spivet est l'adaptation du roman du même nom écrit par le jeune écrivain Reif Larsen publié en 2009. Il s'agit du premier roman de l'auteur américain.

Le fabuleux destin de T.S. Spivet
Jean-Pierre Jeunet a décidé de se lancer dans cette adaptation sous l'impulsion de son lecteur attitré, Julien Messemackers, qui lui a fortement conseillé de s'intéresser à ce livre en particulier. Le réalisateur avoue avoir fait cette demande pour une simple raison : "Après Micmacs à Tire-Larigot (2009), je n’avais pas envie d’écrire à nouveau une histoire originale."

Reif Larsen plonge dans son roman
L'auteur du roman Reif Larsen, dont L'Extravagant voyage du jeune et prodigieux T.S. Spivet est issu, a suivi de très près l'adaptation de son oeuvre par Jean-Pierre Jeunet, si bien que le réalisateur lui a demandé de faire une apparition à l'écran dans un caméo de figuration.

Un roman haut en couleur !
Jean-Pierre Jeunet a une façon bien particulière de travailler sur l'adaptation d'un roman : "J’ai pris le livre et j’ai commencé à le colorier : tout ce que j’aimais beaucoup ou que je pensais indispensable au récit en rouge ; ce que j’aimais moyen en jaune ; ce que je n’aimais pas du tout en vert. J’ai découpé les pages et les ai rangées dans des chemises, et à partir de là, j’ai rebâti une histoire en quelque sorte, en n’hésitant pas à mélanger les éléments", raconte le réalisateur qui s'est mis ensuite à l'écriture du scénario avec son complice d'écriture de toujours depuis La Cité des enfants perdus (1993), Guillaume Laurant.

La taca-taca-tactique du réal !
Pour Jean-Pierre Jeunet, il était impensable de faire son film aux Etats-Unis, il ne voulait pas avoir à céder sa liberté sur le "final cut" (le montage final du film). L'astuce du réalisateur a donc été de monter la production du film à Paris et de trouver des associés au Canada afin de pouvoir tourner en Amérique du Nord.

Pas si américain que ça...
Si le film paraît américain, les deux seuls éléments venant des Etats-Unis sont le roman d'origine et le jeune comédien Kyle Catlett qui incarne T.S. Spivet. En effet, le reste de l'équipe est soit français, soit canadien à l'exception d'Helena Bonham Carter qui est britannique et Judy Davis qui est australienne. Il en est de même pour les décors puisque les deux principaux lieux de tournage ont été Alberta et Montréal, respectivement province et ville canadiennes.

L'extravagant voyage de Kyle
Après avoir subi un long processus pour caster le jeune Kyle Catlett dans le rôle-titre, la production a essuyé plusieurs problèmes. En effet, lorsque Jean-Pierre Jeunet a annoncé à l'acteur qu'il avait été choisi, il venait de signer pour jouer dans la série The Following (2013) alors que son agent avait assuré sa disponibilité. Par la suite, l'équipe n'a pas pu s'arranger avec la série pour organiser un emploi du temps correct. C'est ainsi que la production a mis en place un hélicoptère privé pour faire le voyage du jeune comédien chaque nuit de la semaine.

Le jeune et prodigieux Catlett
Le discours final du film a été l'un des moments de tension énorme au moment du tournage pour Jean-Pierre Jeunet. En effet, le jeune comédien Kyle Catlett devait dire son texte - long de près de 7 minutes - d'une traite. D'autant qu'il aurait pu être facilement impressionné face à un public de 130 figurants qui l'écoutait avec la plus grande attention. Le plan a nécessité uniquement deux prises dont la première a été interrompue. Le réalisateur se souvient : "Il s’est soudain arrêté de parler, la coach lui a alors soufflé le texte, il l’a regardée et lui a dit : "Ce n’est pas un trou de mémoire, c’est une pause… Si j’ai un trou de mémoire je bougerai mon pied comme ça." Un vrai professionnel !"

3e sexe
Le personnage du sous-secrétaire du Musée Smithsonian a connu bien des changements. Dans le roman original, c'est un homme, qui est devenu une femme sous les traits de Kathy Bates. Suite à l'hospitalisation de la comédienne, le personnage est redevenu un homme alors interprété par Robin Williams, qui a fini par décliner le rôle quelques jours avant le début du tournage pour finalement passer le flambeau à une femme : Judy Davis.

Un ticket pour Jeunet !
Jean-Pierre Jeunet retrouve une nouvelle fois le comédien Dominique Pinon qui interprète le rôle de Deux Nuages. Malgré l'association évidente entre l'acteur et le réalisateur - il s'agit de leur septième collaboration depuis Delicatessen (1991) -, il a bien failli ne pas apparaître dans ce film étant donné qu'il devait donner une représentation théâtrale à Paris au moment du tournage. Il a cependant fait le déplacement jusqu'à Montréal pour une journée de tournage et est reparti aussitôt ses scènes terminées.

Faisons une pause...
Si Jean-Pierre Jeunet retrouve la quasi-intégralité de son équipe habituelle, il a dû se séparer de son directeur de la photographie fétiche, Bruno Delbonnel. Le réalisateur explique : "Il venait de faire deux films américains – Dark Shadows (2012) de Tim Burton et Inside Llewyn Davis (2013) des Frères [Joel et Ethan] Coen – et ne pouvait pas enchaîner avec un troisième et rester aussi longtemps loin de la France et de sa famille". Une aubaine pour Thomas Hardmeier qui a été choisi par le metteur en scène grâce à son CV.

Jeunet en 3D
L'Extravagant voyage du jeune et prodigieux T.S. Spivet est le premier film que Jean-Pierre Jeunet a tourné avec la technique de la 3D. Le réalisateur avoue avoir dû faire des concessions et faire bouger sa caméra plus lentement qu'il l'aurait pensé pour que cela donne un beau rendu.

Denis Sanacore parfait
Pour la musique, Jean-Pierre Jeunet a fait appel au musicien canadien Denis Sanacore, qui compose pour la première fois au cinéma. Leur collaboration est assez particulière étant donné que Jeunet lui a demandé de composer des thèmes sans forcément voir les images du film et le réalisateur a fait sa sélection après coup. La musique de Sanacore n'a d'ailleurs pas été enregistrée en studio mais chez lui : "dans son salon, en débranchant le téléphone et en faisant taire son chien", précise Jeunet.

L'extravagant Harvey Weinstein
Le producteur Harvey Weinstein a décidé de distribuer L'Extravagant voyage du jeune et prodigieux T.S. Spivet sur le territoire américain avant même que le film soit terminé. Il avait déjà distribué un autre film de Jean-Pierre Jeunet qui a eu un fort succès aux Etats-Unis, Le Fabuleux destin d'Amélie Poulain (2001) sous le sobre nom de "Amélie".

Premier rôle pour jeune premier
Le rôle de T.S. Spivet est le premier dans un long métrage au cinéma pour le jeune comédien Kyle Catlett. Il avait déjà eu quelques rôles à la télévision notamment dans Mercy Hospital (2009), Unforgettable (2011) et The Following (2013).
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Homme D'Exception (un) A Beautiful Mind USA 2001 Drame 134 min.

322 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 19/01/2007
Ron Howard Russell Crowe (John Forbes Nash Jr.), Ed Harris (William Parcher), Jennifer Connelly (Alicia Nash), Paul Bettany (Charles), Adam Goldberg (Sol)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=28384.html
En 1947, étudiant les mathématiques à l'université de Princeton, John Forbes Nash Jr., un brillant élève, élabore sa théorie économique des jeux. Pour lui, les fluctuations des marchés financiers peuvent être calculées très précisément.
Au début des années cinquante, ses travaux et son enseignement au Massachusetts Institute of Technology ne passent pas inaperçus et un représentant du Département de la Défense, William Parcher, se présente à lui pour lui proposer d'aider secrètement les États-Unis. La mission de John consiste à décrypter dans la presse les messages secrets d'espions russes, censés préparer un attentat nucléaire sur le territoire américain. Celui-ci y consacre rapidement tout son temps, et ce au détriment de sa vie de couple avec Alicia.
Ce job n'est toutefois pas sans risques : des agents ennemis surveillent ses moindres faits et gestes. Mais personne ne le croit.
Fiche technique :

Budget : 60 millions de dollars
Box Office France : 793 558 entrées
Box Office USA : 170 742 341 $
N° de visa : 104 655
Couleur
Format du son : DTS
Format de projection : 2.35 : 1 Cinémascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :


Une partie de l'action d'Un homme d'exception se déroulant dans la célèbre école de Princeton, Ron Howard a obtenu l'autorisation de tourner à l'intérieur même du campus, dont le décor n'a, selon l'aveu même des techniciens du film, que peu changé en 50 ans. D'autres campus ont également été visités, comme ceux de la Fairleigh Dickinson University dans le New Jersey ou ceux de la Fordham University dans le Bronx.


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Incendies Incendies Canada 2010 Drame 123 min.

796 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 24/02/2016
Denis Villeneuve Rémy Girard, Lubna Azabal, Mélissa Désormeaux-Poulin, Maxim Gaudette, Abdelghafour Elaaziz, Mohamed Majd, Allen Altman, Nabil Sawalha
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=179349.html
A la lecture du testament de leur mère, Jeanne et Simon Marwan se voient remettre deux enveloppes : l’une destinée à un père qu’ils croyaient mort et l‘autre à un frère dont ils ignoraient l’existence.Jeanne voit dans cet énigmatique legs la clé du silence de sa mère, enfermée dans un mutisme inexpliqué les dernières semaines précédant sa mort. Elle décide immédiatement de partir au Moyen Orient exhumer le passé de cette famille dont elle ne sait presque rien…Simon, lui, n’a que faire des caprices posthumes de cette mère qui s’est toujours montrée distante. Mais son amour pour sa sœur jumelle le poussera bientôt à rejoindre Jeanne et à sillonner avec elle le pays de leurs ancêtres sur la piste d’une mère bien loin de celle qu’ils ont connue.
Bavarde et brillante, la pièce du dramaturge Wajdi Mouawad semblait inadaptable. Denis Villeneuve (Un 32 août sur terre, Polytechnique) la porte sur grand écran avec la puissance à la fois fascinante et excessive d’un tragédien grec. En situant l’action dans un pays imaginaire quasi mythologique et en se concentrant sur les racines de la colère d’une femme humiliée plutôt que sur des considérations politiques, le réalisateur canadien ignore la tentation du mélodrame et élabore un langage cinématographique universel, parfois intelligemment contredit par la bande-son (You and Whose Army ?, de Radiohead). La violence est sourde, et le récit, dense et fragmenté, repose sur un équilibre complexe tenu de bout en bout par des acteurs très justes, malgré quelques scènes trop écrites. Un film coup-de-poing.
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Killing Gentleman The Merry Gentleman USA 2007 Drame 110 min.

420 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 22/12/2010
Michael Keaton Michael Keaton (Frank Logan), Kelly Macdonald (Kate Frazier), Mike Bradecich (Jerry), Bobby Cannavale (Michael), William Dick (Mr Weiss), Darlene Hunt (Diane).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=126398.html
Après avoir divorcé, une jeune femme décide de débuter une nouvelle vie, mais est témoin d'un meurtre...

Note des spectateurs : 2/5 (Pour 15 notes : 0 % de *****, 0 % de ****, 75 % de ***, 25 % de **, 0 % de *)

Fiche technique :

Couleur
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais
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Long Dimanche De Fiançailles (un) Long Dimanche De Fiançailles (un) France 2004 Drame 134 min.

225 3/4
  Disponible 01 AVI 20/01/2006
Jean-Pierre Jeunet Audrey Tautou (Mathilde), Gaspard Ulliel (Manech), Albert Dupontel (Célestin Poux), Jodie Foster (Elodie Gordes), Bouli Lanners (Caporal Chardolot), Thierry Gibault (Lieutenant Estrangin), Philippe Duquesne (Favart), Elina Löwensohn (La Soeur De Günther), François Levantal (Thouvenel), Florence Thomassin (La Narratrice), Dominique Pinon (Sylvain), Clovis Cornillac (Benoît Notre Dame), Jérôme Kircher (Bastoche), Chantal Neuwirth (Bénédicte), Denis Lavant (Six Sous), Jean-Pierre Becker (Esperanza), Dominique Bettenfeld (Ange Bassignano), Jean-Pierre Darroussin (Caporal Gordes Dit Biscotte), Marion Cotillard (Tina Lombardi), André Dussollier (Pierre-Marie Rouvières), Ticky Holgado (Germain Pire), Jean-Paul Rouve (Le Facteur), Jean-Claude Dreyfus (Commandant Lavrouye), Tchéky Karyo (Capitaine Favourier), Julie Depardieu (Véronique Passavant), Michel Vuillermoz (P'Tit Louis), Rufus (Un Breton).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=48349.html
En 1919, Mathilde a 19 ans. Deux ans plus tôt, son fiancé Manech est parti sur le front de la Somme. Comme des millions d'autres, il est ''mort au champ d'honneur''. C'est écrit noir sur blanc sur l'avis officiel. Pourtant, Mathilde refuse d'admettre cette évidence. Si Manech était mort, elle le saurait !

Elle se raccroche à son intuition comme au dernier fil ténu qui la relierait encore à son amant. Un ancien sergent a beau lui raconter que Manech est mort sur le no man's land d'une tranchée nommée Bingo Crépuscule, en compagnie de quatre autres condamnés à mort pour mutilation volontaire ; rien n'y fait. Mathilde refuse de lâcher le fil. Elle s'y cramponne avec la foi du charbonnier et se lance dans une véritable contre-enquête.

De faux espoirs en incertitudes, elle va démêler peu à peu la vérité sur le sort de Manech et de ses quatre camarades.
Note de la presse : 3/4 Note des spectateurs : 3/4

Fiche technique :

Budget : 45,89 millions d'euros
Box Office France : 4 451 746 entrées
Couleur
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français

Secrets de tournage :

Tautou - Jeunet...deuxième !
Après le phénoménal carton du Fabuleux destin d'Amélie Poulain en 2001, Un long dimanche de fiançailles marque les retrouvailles attendues du réalisateur Jean-Pierre Jeunet et de sa " fabuleuse " actrice Audrey Tautou.

Famille d'acteurs
Un long dimanche de fiançailles est l'occasion pour Jean-Pierre Jeunet de retrouver sa bande d'acteurs fétiches. De Dominique Pinon à Jean-Claude Dreyfus en passant par Rufus. Les comédiens, tous des habitués du cinéma de Jeunet depuis Delicatessen, ont accepté de rejoindre l'impressionnant casting de cette fresque historique.

La sacre de Clovis
Véritable révélation de l'année, le comédien Clovis Cornillac s'est illustré dans pas moins de cinq films en 2004. Acteur caméléon, il est par exemple un agriculteur sensible dans Vert paradis, un ouvrier adultère dans La Femme de Gilles, un improbable footballeur fan de Beaudelaire dans Mensonges et trahisons et plus si affinités... et un soldat de la guerre 14-18 dans Un long dimanche de fiançailles. En 2005, on le verra dans Les Chevaliers du ciel, l'adaption évenement de la BD des aventures de Tanguy et Laverdure.

Les fiançailles du cinéma et de la littérature
Récompensé du prix interallié, Un long dimanche de fiançailles n'est pas le premier roman Sébastien Japrisot à être adapté au cinéma. Compartiment tueurs signé Costa-Gavras et L'Eté meurtrier de Jean Becker avaient été porté à l'écran avec succès. Scénariste du Passager de la pluie avec Charles Bronson, ou encore d'Effroyables jardins et des Enfants du marais, Sébastien Japrisot est également réalisateur. Il réalise d'abord deux courts métrages en 1961 (L'Idée fixe et La Machine à parler d'amour ) avant de mettre en scène son premier long-métrage Les Mal-partis en 1975 puis Juillet en Septembre en 1988.

Faites entrer l'"accusée"...
Jodie Foster, détentrice de deux Oscars pour ses prestations dans Les Accusés et Le Silence des agneaux fait partie de la prestigieuse distribution du film. C'est la troisième fois que la comédienne parfaitement francophone tourne dans l'hexagone. En 1976, Claude Chabrol l'a dirigeait dans Le Sang des autres, et en 1977, dans Moi, fleur bleue de Eric Le Hung elle donnait la réplique à Jean Yanne.

La voix du succès...
Après sa prestation très remarquée comme narrateur du Fabuleux destin d'Amélie Poulain en 2001, André Dussollier, acteur au jeu subtil et au physique élégant retrouve son complice Jean-Pierre Jeunet pour Un long dimanche de fiançailles.

Pied au plancher...
Carrière à cent à l'heure pour Marion Cotillard ! Révélée au grand public dans le rôle de la petite amie compréhensive de Samy Naceri dans la saga vrombissante Taxi, véritable carton au box-office; la comédienne tourne dans deux des films évènement de 2004. Après avoir été la fiancée de Billy Crudup dans Big fish, la fable de Tim Burton, elle incarne dans Un long dimanche de fiançailles, la séduisante Tina Lombardi.

La musique
Clef de voûte du film, un soin particulier a été apporté à la musique. C'est Angelo Badalamenti, le compositeur attitré de David Lynch qui signe la B.O du film de Jean-Pierre Jeunet avec qui, il avait déjà collaboré sur La Cité des enfants perdus en 1994.

Paris ressuscité !
Des lieux emblématiques de la capitale ont été transformé ou recréé pour les besoins du film. La place de l'Opéra , le Palais du Trocadéro tel qu'il était pour l'exposition universelle, les Halles quand elles étaient encore le ventre de Paris, La gare du Nord, la gare d'Orsay quand elle était encore une gare. Tout ses lieux ont connu une seconde naissance grâce aux procédés numériques.

Le Paris des années 20
Pour recréer le Paris des années 1910-1920, Jean-Pierre Jeunet a eu recours aux procédés numériques les plus perfectionnés. De nombreuses scènes ont du être tourné devant des écrans bleus. Jeunet s'est entouré de techniciens de l'agence Duboi, spécialisés dans les effets spéciaux, et de véritables géomètres qui étaient présent sur le plateau afin de simplifier le rajout dans la même image de différents plans au moment de la post-production.

Un véritable champs de bataille.
Le plus grand défi du film a été la reconstitution de la ligne de front et des tranchées. Les contraintes techniques étaient importantes. Les tranchées, étroites, remplies de boue et d'eau devaient résister aux six semaines de tournage en extérieurs sous la pluie. 20 hectares de terrain ont ainsi été travaillés, 200 mètres de tranchées, des trous d'obus, des arbres arrachés ont été creusés et ?aménagés. Chaque centimètre carré de tranchées a été sculpté, peint, travaillé et patiné.


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Môme (la) Môme (la) France 2007 Drame 140 min.

1214 3/4
  Vu mais non dispo 01 Français 03/05/2021
Olivier Dahan Marion Cotillard, Jean-Pierre Martins, Gérard Depardieu
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=59578.html
De son enfance à la gloire, de ses victoires à ses blessures, de Belleville à New York, l'exceptionnel parcours d'Edith Piaf. A travers un destin plus incroyable qu'un roman, découvrez l'âme d'une artiste et le coeur d'une femme. Intime, intense, fragile et indestructible, dévouée à son art jusqu'au sacrifice, voici la plus immortelle des chanteuses...
Loin d'une simple biographie classique, La Môme est non seulement un passionnant voyage à travers la vie d'une femme devenue un mythe, mais également une réflexion sur la création artistique.
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Mon Oncle D'Amérique Mon Oncle D'Amérique France 1980 Drame 125 min.

266 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 06/11/2006
Alain Resnais Gérard Depardieu (René Ragueneau), Nicole Garcia (Janine Garnier), Roger Pierre (Jean Le Gall), Marie Dubois (Thérèse Ragueneau), Pierre Arditi (Zambeaux), Laurence Badie (Mme Veestrate), Henri Laborit (lui-même)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=2124.html
Trois destinées, celles d'un journaliste directeur des informations d'un poste de radio, d'un fils d'agriculteur recyclé dans une industrie textile elle-même en mutation, et celle d'une fille d'ouvrier devenue styliste, s'entrecroisent en contrepoint des théories formulées depuis son laboratoire par le professeur Laborit, biologiste et analyste des comportements des rats et des hommes vivant en société.

Jean LeGall appartient à la bourgeoisie traditionnelle. Il a de l'imagination et de l'ambition et mène une carrière politique et littéraire. Un soir, il rencontre une jeune comédienne, Janine, et, pour elle, quitte femme et enfants.
Jeannine Garnier est fille de militants communistes. Elle abandonne brusquement son environnement familial et social contraignant (et pauvre) pour "vivre sa vie". Sa vie, c'est le théâtre. Sa liaison avec Jean prend fin à la suite d'une démarche de l'épouse de ce dernier, qui utilise le chantage au sentiment. Janine change de métier, d'ambiance, devient conseillère d'un groupe industriel et commercial. C'est à ce titre qu'elle aura à s'occuper du cas de René Ragueneau.

René, fils de paysans catholiques, catholique lui-même, a abandonné le travail de la terre pour celui du textile. Il est devenu directeur d'usine . Mais la crise économique et les jeux de l'ambition humaine lui occasionnent une série de déconvenues et humiliations professionnelles. Mal armé pour les affronter, il adopte une attitude farouche et des réactions maladroites qui le conduisent à une tentative de suicide.

Selon Laborit, la conduite est réglée par trois motivations : la consommation, la récompense pour laquelle on fuit ou on lutte et l'inhibition. Notre cerveau comporte un cerveau reptilien qui assure nos réflexe de survit et qui dirige notre comportement de consommation, notre deuxième cerveau, commun avec celui des mammifères est celui de la mémoire, il guide notre comportement de récompense, on fuit les expériences que l'on sait douloureuses et on lutte pour rechercher le plaisir. Si toutes les voix sont bouchées, il reste l'inhibition qui conduit à la mort. Notre troisième cerveau, le néocortex, permet d'associer des idées provenant d'expériences différentes. Il ne nous sert bien souvent qu'à tenir un discours qui permet de justifier nos deux premiers comportements. Il devrait nous permettre de comprendre que ces deux premiers cerveaux n'instaurent entre les hommes que des comportement de domination entre les hommes. Or l'homme n'est fait que de son contact avec les autres hommes. Ne pas être conscient qu'il faut lutter contre les instincts de dominations, ne peut conduire qu'au malheur individuel et collectif.
Fiche technique :

Couleur
Format du son : Mono
Format de projection : 1.37 : 1
Format de production : 35 mm

Au fur et à mesure que les trois branches de l'histoire se développent, les interventions "hors texte" d'un savant biologiste (Henri Laborit, dans son propre rôle) nous renseignent sur certaines lois du comportement humain fondées sur l'étude du cerveau et de la physiologie animale en général. Ces théories, clairement exposées, soutiennent que les actes qu'accomplissent l'individu sont déterminés par le conditionnement de la petite enfance. Chacun réagit selon des pulsions de type primaire : la lutte avec le rival ou la fuite devant l'ennemi, selon le cas. Lorsque le sujet est incapable de choisir entre l'affrontement et la dérobade, il se produit le phénomène d'inhibition qui peut conduire à des réactions-limites comme le suicide.
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Perros Callejeros 1 (El Torete) Perros Callejeros 1 (El Torete) Espagne Drame  min.

473 3/4
  Disponible 03 Espagnol 01 AVI 25/12/2010
chercher l'info sur internet -- indisponible sur Allocine

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Samsara Samsara Chine/Hong-Kong 2001 Drame 138 min.

254 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 16/06/2006
Nalin Pan Tashi (Shawn Ku), Pema (Christy Chung), Sujata (Neelesha Bavora)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=43169.html
Après trois ans, trois mois et trois jours de réclusion volontaire dans un ermitage perdu du Ladakh, une région reculée au Nord de l'Inde, Tashi émerge d'une transe profonde. Il récupère ses forces vitales dans le monastère bouddhiste où il vit depuis l'âge de cinq ans. De retour auprès de ses compagnons lamas, il est soudain en proie à de dérangeantes pulsions sexuelles.

Au cours d'une expédition dans un village voisin, il fait la connaissance de Pema, une jeune femme dont il tombe amoureux. Des doutes l'assaillent et ébranlent son engagement spirituel. Apo, le moine doyen, décide alors de l'envoyer dans un ermitage où des textes tantriques l'initieront aux mystères de la vie sexuelle. Tashi comprend qu'il doit vivre certaines expériences s'il veut un jour y renoncer. Il choisit de quitter le monastère et de rejoindre le monde des hommes, Samsara.
Note de la presse : 2/4 Note des spectateurs : 2/4

Fiche technique :

Couleur
Format de projection : 2:35.1 Cinémascope
Format de production : 35 mm

Secrets de tournage :

Le casting
Pour les trois rôles principaux de Samsara, Nalin Pan voulait des acteurs professionnels mais anonymes. De New York à Los Angeles en passant par Paris, Londres, Hong Kong, Berlin, New Delhi, le casting fut un véritable parcours du combattant. Le rôle de Tashi fut attribué à Shawn Ku de New York, celui de Pema à Christy Chung de Hong Kong et Neelesha Bavora de Berlin a été retenue pour interpréter Sujata. Les autres rôles sont tenus par des acteurs locaux et des non professionnels. Ces derniers ont d'ailleurs appris avec un metteur en scène de théâtre indien, Anamika Haksar, à ne pas surjouer.

Tournage zen ?
Nalin Pan s'est battu sept ans pour réaliser Samsara au Ladakh. Il a rassemblé une équipe très motivée comportant quinze nationalités différentes. Le réalisateur a baptisé sa façon de filmer la "Zenematography". Toute l'équipe a ainsi vécu dans un environnement spirituel (cours de yoga, méditation...).Mais la situation politique tendue et les conditions de tournage ont failli compromettre le projet. Trois moines ont été tués par des militans cachemiris, un couvre-feu était instauré, des innondations ont retardé le tournage, l'équipe souffrait du mal de l'air... Cependant, l'équipe a refusé de s'en aller et le film a pu ainsi voir le jour.

Le Ladakh
Samsara est le premier film a avoir été entièrement tourné au Ladakh. Région de tension, située entre la Chine et le Pakistan, les autorisations de tournages sont très difficiles à obtenir (il a fallu deux ans pour ce film). Surnommée "la terre lunaire", ce désert glacé indien se trouve à 4572 mètres, ce qui en fait une des région civilisée les plus hautes au monde. Terre de moines, paysans, nomades, bergers et ermites, sa condition géographique la coupe du reste du monde.Le film a d'ailleurs été tourné durant les quatre mois fastes, car en hiver la température atteint -30°.


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Sept Vies Seven Pounds USA 2009 Drame 123 min.

561 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 08/01/2011
Gabriele Muccino Will Smith (Ben Thomas), Rosario Dawson (Emily Posa), Woody Harrelson (Ezra Turner), Barry Pepper (Dan), Michael Ealy (Le Frère De Ben), Elpidia Carrillo (Connie Tempos), Robinne Lee (Sarah Jenson), Joe Nunez (Larry), Bill Smitrovich (George Ristuccia), Tim Kelleher (Stewart Goodman), Gina Hecht (Le Docteur Breyer), Andy Milder (Le Médecin De George), Judyann Elder (Holly Apelgren), Sarah Morris (Susan), Madison Pettis (La Fille De Connie), Octavia Spencer (Kate), Quintin Kelley (Nicholas), Louisa Kendrick (La Femme De Dan), Fiona Hale (Ines), Ivan Angulo (Le Fils De Connie), Jack Yang (Acteur), Amanda Carlin (Acteur), Cynthia Rube (Actrice), Geoffrey Gould (Social Services Worker), Steve Tom (Ben'S Doctor), Yeniffer Behrens (Infirmière), Nadia Shazana (Acteur), Mark Newsom (Er Security Guard), Bojana Novakovic (Julie), Lydia A. Butler (Er Nurse), Mashae Alderman (Ben'S Brother'S Wife), Michael Spellman (Elevator Doctor), Ryan Ochoa (Choir Boy), Connor Cruise (Young Ben), David Burrus (Boy), Sam Gros (Actrice), Dale Raoul (Actrice).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=130769.html
Hanté par un secret, Ben Thomas cherche sa rédemption en transformant radicalement la vie de sept personnes qu'il ne connaît pas. Une fois son plan mis en place, plus rien ne pourra l'arrêter. C'est tout du moins ce qu'il croit. Mais Ben n'avait pas prévu qu'il tomberait amoureux de l'une de ces personnes et que c'est elle qui va le transformer...
Note de la presse : 2/5
Note des spectateurs : 4/5 (Pour 6278 notes : 44 % de *****, 23 % de ****, 15 % de ***, 1 % de **, 17 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 1 104 644 entrées
N° de visa : 121 949
Couleur
Format du son : Dolby SR + Digital SR-D + DTS & SDDS
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

Nouvelle collaboration
Sept vies marque la deuxième collaboration entre l'acteur américain Will Smith et le réalisateur italien Gabriele Muccino, tout juste deux ans après A la recherche du bonheur. Gabriele Muccino a même failli retrouver Will Smith plus tôt, puisqu'il était question qu'il mette en scène le film de super-héros Hancock (2008), finalement réalisé par Peter Berg.

Will Smith particulièrement ému
L'acteur Will Smith a été particulièrement ému par l'histoire de Sept vies : "J'ai trouvé le scénario et l'idée absolument fantastiques. Cet homme trouve un but à a vie et une raison d'exister. C'est une histoire d'amour très moderne qui ne ressemble à aucune autre. Gabriele Muccino connaît parfaitement les relations humaines, il sait où les trouver et comment les nourrir et les faire s'épanouir. Quand vous combinez ce savoir-faire avec des personnes comme Rosario Dawson et Woody Harrelson, vous avez tous les ingrédients pour faire un grand film."

Continuer quand tout va mal...
Sept vies a permis à l'acteur Will Smith d'aborder un sujet qui le fascine depuis toujours. Il explique : "Pour moi, ce film était une chance d'aborder sous un autre angle un sujet qui continue de me fasciner : comment les humains surmontent-ils leurs traumatismes ? Comment faisons-nous pour continuer de vivre quand tout va mal ? C'est de cela dont parle Sept vies. C'est une histoire de rédemption, et je suis certain que son dénouement surprendra beaucoup."

Gabriele Muccino et Will Smith : nouvelle émotion
Après A la recherche du bonheur, Gabriele Muccino offre à nouveau la possibilité à Will Smith de montrer une facette intime et touchante de sa personnalité. Le cinéaste italien explique ce qui l'a touché dans Sept vies : "Cette histoire m'a tout de suite attiré parce qu'elle raconte un parcours personnel mystérieux qui est en lui-même une véritable déclaration d'amour. Pour moi, Sept vies est lhistoire d'un homme rongé par le remords et la douleur d'avoir perdu un être cher, qui se retrouve face à ce qu'il n'attendait plus : la chance de repartir à zéro et de vivre une nouvelle vie. C'est une histoire qui fait réflechir, audacieuse, touchante et riche d'émotion. Je savais que l'échange d'idées et d'énergie qui donne tellement de force à ce film n'était possible qu'avec Will Smith."

Wil Smith retrouve Rosario
Sept vies marque la deuxième collaboration de Will Smith et Rosario Dawson, près de sept ans après MIIB.

Inspirations
Pour son travail sur Sept vies, le chef décorateur J. Michael Riva s'est inspiré de la "beauté" et du "lyrisme" de deux longs métrages : Le Scaphandre et le papillon de Julian Schnabel et Les Choses de la vie de Claude Sautet.

Premier scénario pour le cinéma
Avec Sept vies, le scénariste Grant Nieporte signe son premier scénario pour un long-métrage. Il avait auparavant fait ses armes sur des séries télévisées telles que Touche pas à mes filles et Sabrina, l'apprentie sorcière.
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The Dig The Dig UK 2021 Drame 112 min.

1236 3/4
  Vu mais non dispo 01 Français 29/06/2021
Simon Stone Ralph Fiennes, Carey Mulligan, Lily James, Arsher Ali, Johnny Flynn, Ben Chaplin, Ken Stott, Monica Dolan
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=276900.html
Une riche veuve engage un archéologue amateur pour exhumer une sépulture dans sa propriété. Ils découvrent alors un ancien navire funéraire saxon et son trésor qui pourrait bouleverser l’histoire de l’humanité. Ensemble, ils doivent se serrer les coudes face au British Museum qui entend bien s’emparer du vaisseau en prétendant l’avoir découvert …
Devant la caméra sensible de Simon Stone, une galerie de personnages écrasés par le ciel, creusent des tombes pour essayer de retrouver un peu de sens à leurs existences. Fragile et puissant, ce mélodrame étonne et émeut.
D’après le roman de John Preston.
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The Keeping Room The Keeping Room USA 2014 Drame 99 min.

1194 3/4
  Vu mais non dispo 02 Anglais 22/03/2021
Daniel Barber Brit Marling, Hailee Steinfeld, Muna Otaru, Sam Worthington, Kyle Soller, Ned Dennehy, Amy Nuttall, Nicholas Pinnock
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=215128.html
Laissées seules sans hommes et alors que la guerre de Sécession touche à sa fin, trois femmes - deux sœurs et une esclave afro-américaine - vont devoir se défendre contre l'attaque d'un groupe de soldats déserteurs de l’armée de l’Union qui se rapprochent à grands pas des états du Sud.
Un survival version western en quasi huis clos. Le scénario minimaliste, le rythme plutôt lent, mais la tension est bien présente tout au long du film.
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Vent se lève (le) The Wind that Shakes the Barley UK 2006 Drame 124 min.

1217 3/4
  Vu mais non dispo 01 Français 11/05/2021
Ken Loach Cillian Murphy, Padraic Delaney, Liam Cunningham, Orla Fitzgerald, Mary O'Riordan, Gerard Kearney, Mary Murphy, William Ruane
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=110201.html
Irlande, 1920. Des paysans s'unissent pour former une armée de volontaires contre les redoutables Black and Tans, troupes anglaises envoyées par bateaux entiers pour mater les velléités d'indépendance du peuple irlandais. Par sens du devoir et amour de son pays, Damien abandonne sa jeune carrière de médecin et rejoint son frère Teddy dans le dangereux combat pour la liberté...
A travers une reconstitution historique située en 1920, Ken Loach évoque cette guerre fratricide en assumant pleinement la dimension tragique de son histoire et sans jamais tomber dans le film à thèse. Un choix gagnant qui lui a valu la Palme d'or 2006.
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Vie Rêvée Des Anges (la) Vie Rêvée Des Anges (la) France 1998 Drame 113 min.

268 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 06/11/2006
Erick Zonca Elodie Bouchez (Isa), Natacha Régnier (Marie), Grégoire Colin (Chris), Jo Prestia (Fredo), Patrick Mercado (Charly)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=97639.html
Isa, vingt ans, bourlingue avec pour tout bagage son sac a dos et une ''philosophie de la galère'' et va de ville en ville à la recherche de petits boulots, jamais les mêmes et jamais trop longtemps. Elle arrive à Lille et rencontre Marie, vingt ans également, elle aussi fille du Nord, solitaire, comme Isa, mais sauvage, écorchée, revoltée contre sa condition sociale.
Fiche technique :

N° de visa : 87765
Couleur
Format du son : Dolby SR
Format de production : Super 16


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Ville Est Tranquille (la) Ville Est Tranquille (la) France 2000 Drame 133 min.

369 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 14/06/2008
Robert Guédiguian Ariane Ascaride (Michèle), Jean-Pierre Darroussin (Paul), Pierre Banderet (Claude), Véronique Balme (Ameline), Christine Brucher (Viviane Froment), Alexandre Ogou (Abderamane), Gérard Meylan (Gérard), Jacques Boudet (Le Père De Paul), Frédérique Bonnal (La Femme De La ''préférence Nationale''), Patrick Bonnel (Le Postier), Jacques Germain (Monsieur ''préférence Nationale''), Alain Lenglet (Le Déménageur De Piano), Julie-Marie Parmentier (Fiona), Jacques Pieiller (Yves Froment), Pascale Roberts (La Mère De Paul), Amar Toulé (Momo, Le Fère D'Abderamane), Danielle Stefan (La Prostituée), Yann Tregouët (Le Jeune Qui Provoque Gérard), Farid Ziane (Farid), Philippe Leroy (René), Julien Sevan Papazian (Sarkis), Emilie Angelini (Bébé), Margaux Tartour (Bébé), Noé Tellier (Bébé).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=26404.html
Michèle est une ouvrière à la criée aux poissons, qui s'est mise en tête de sauver sa fille toxicomane. Paul trahit ses amis dockers en grève pour devenir chauffeur de taxi.
Viviane Froment est une musicienne qui ne supporte plus la gauche réaliste que représente son mari. Abderamane, transformé par la prison, cherche à aider ses frères.
Claude a des affinités avec des militants d'extrême droite. Gérard a un rapport à la mort, la sienne et celle des autres, qui prête au mystère.
Les parents de Paul, retraités, ne voteront plus jamais. Le corps d'Ameline affiche la santé qu'elle voudrait insuffler au peuple en lui rappelant ses origines pré-monothéistes. Sarkis se bat pour le piano à queue dont il rêve.
Toutes ces personnes vivent des histoires singulières et enchevêtrées, qui se déroulent dans le même lieu au même moment, Marseille, en l'an 2000, et qui, face à la montée de l'insignifiance et de la confusion, attestent que la ville n'est pas tranquille.
Fiche technique :

Couleur
Format du son : Dolby SRD
Format de projection : 1. 66
Format de production : 35 mm

Secrets de tournage :


...Parmentier, qui était Léa Papin dans Les blessures assassines (de Jean-Pierre Denis) avant de devenir Fiona, la fille de Michèle (Ariane Ascaride), dans La ville est tranquille.


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28 jours en sursis 28 Days USA 1999 Drame 104 min.

642 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 14/11/2012
Betty Thomas Sandra Bullock (Gwen Cummings), Viggo Mortensen (Eddie Boone), Elizabeth Perkins (Lily), Steve Buscemi (Cornell), Dominic West (Jasper), Marianne Jean-Baptiste (Roshanda), Reni Santoni (Daniel), Diane Ladd (Bobbie Jean), Elizabeth Ruscio (Mrs. Cummings), Alan Tudyk (Gerhardt), Wendee Pratt (Elaine), Jim Moody (Chauffeur), Margo Martindale (Betty), Corinne Reilly (Vanessa), Azura Skye (Andrea), Rod McCary (Dr. Griffin Hartley, Soap Opera Cast), Loudon Wainwright III (Guitar Guy), Christina Chang (Bridesmaid), Mike O'Malley (Oliver), Dan Byrd (Dan, Older Boy at Gas Station), Susan Krebs (Evelyn), Jack Armstrong (Falcon, Soap Opera Cast), Ric Reitz (Father at Gas Station), Suellen Yates (Andrea's Mother), Joanne Pankow (Saleslady/Night Tech), Maeve McGuire (Groom's Mother), Bill Anagnos (NY Cabdriver), Mike Dooly (Marty), Meredith Deane (Young Lily), Frank Hoyt Taylor (Equine Therapist), Lisa Sutton (Dr. Stavros), Judith Chapman (Deirdre, Soap Opera Cast), Suzanne Davis (Darian, Soap Opera Cast), Elijah Kelley (Darnell), Andrew Dolan (Andrew, the Groom), Adam Pervis (Adam, Younger Boy at Gas Station), Brittani Warrick (Traci), Katie Scharf (Actrice), Kathy Payne (Actrice).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=25035.html
Une journaliste new-yorkaise a recours à l'alcool et à la drogue pour supporter le stress et les journées surchargées. A la suite d'un incident désastreux, où elle se trouvait sous l'emprise de l'alcool, elle se voit offrir la possibilité d'entrer dans un centre de réhabilitation. Elle va y rencontrer un étrange assortiment de personnages ayant des habitudes et des lois qui leur sont propres.
Note de la presse : 2,9/5
Note des spectateurs : 2,6/5 (Pour 132 notes : 6% de *****, 12% de ****, 18% de ***, 29% de **, 24% de *, 12% de °)

Fiche technique :

Distributeur : Columbia TriStar Films
Box Office France : 195 880 entrées
Année de production : 1999
Budget : 43 millions de $
Date de sortie DVD : 25 octobre 2005
Langue : 02 Anglais
Format de production : 35 mm
Colorimétrie : Couleur
Format audio : Dolby numérique
Type de film : Long-métrage
Format de projection : 1.85 : 1

Secrets de tournage :

Betty Thomas, la réalisatrice, en quête de nouveaux défis :
« 28 Jours, en sursis avait à mes yeux tous les atouts d'une expérience enrichissante : c'était un sujet difficile à traiter, il fallait utiliser à la fois la comédie et la satire pour révéler une trajectoire personnelle bouleversante et très dure. »

Betty Thomas, réalisatrice
28 Jours, en sursis est le quatrième long métrage de Betty Thomas (et le troisième distribué en France). Elle avait auparavant réalisé Parties intimes (1997) et Docteur Dolittle (1998).

Sandra Bullock enthousiaste
« C'était une chance à ne pas laisser passer. J'ai immédiatement vu le potentiel du scénario. C'est une grade histoire qui traite d'un sujet très actuel, non seulement parce qu'elle traite de la dépendance elle-même, mais parce qu'elle parle d'incommunicabilité. »

Un décor bucolique
Le tournage de 28 Jours, en sursis s'est déroulé à la YMCA Blue Ridge Assembly d'Asheville, en Caroline du Nord.Avec ses quelque 500 hectares de bois, ses torrents et ses fleurs sauvages, ce lieu présentait le décor bucolique idéal, propre à créer un contraste avec la dureté du propos du film.

Viggo Mortensen (Eddie Boone)
Remarqué dans The Indian Runner (Sean Penn, 1991) et dans L'Impasse (Brian de Palma, 1993), Viggo Mortensen s'impose rapidement comme un acteur complet, capable de jouer indifféremment dans des films d'action (Extrême Limite (James B. Harris, 1993), USS Alabama (Tony Scott, 1995), Daylight (Rob Cohen, 1996), A Armes égales (Ridley Scott, 1997)), que dans des registres plus subtils Portrait de femme (Jane Campion, 1996), Albino Alligator (Kevin Spacey, id.)).Viggo Mortensen a également été le héros de deux remakes, tous deux adaptés de films d'Alfred Hitchcock : Psycho (Gus Van Sant, 1998) et Meurtre Parfait (Andrex Davis, 1998).En 2000, il tourne dans la trilogie signée Peter Jackson, Le Seigneur des Anneaux.

Dominic West (Jasper)
Dominic West a notamment participé à Richard III (Richard Loncraine, 1995) Surviving Picasso (James Ivory, 1996), avant d'apparaître dans Spice World (Bob Spiers, 1997), Le Songe d'une nuit d'été (Michael Hoffman, 1999) et La Menace Fantôme (George Lucas, 1999).
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1922 1922 Canada 2017 Drame 101 min.

1275 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 08/11/2021
Zak Hilditch Thomas Jane, Molly Parker, Dylan Schmid, Kaitlyn Bernard, Neal McDonough, Brian d'Arcy James, Eric Keenleyside, Tanya Champoux
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=251477.html
Alors qu'il imagine déjà son avenir entièrement consacré à ses champs de maïs avec son fils à ses côtés, Wilfred James, un fermier, voit ses projets contrariés par sa femme qui souhaite vendre la parcelle de terrain lui appartenant pour ouvrir une boutique de vêtements en ville. Mis au pied du mur, il ne voit pas d'autre alternative que d'inviter son épouse à un voyage sans retour au fond d'un puits pour régler le problème. Après avoir manipulé son fils Henry pour le rallier à sa cause, une nuit, Wilfred passe à l'acte. Quelques temps après, une malédiction à base de drames et de rongeurs semble s'abattre sur les membres restants de la famille James...
De belles images qui accompagnent les errements et les remords psychologiques du héros, film un poil longuet.
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Adversaire (l') Adversaire (l') France 2001 Drame 129 min.

536 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 07/01/2011
Nicole Garcia Daniel Auteuil (Jean-Marc Faure), François Berléand (Rémi), François Cluzet (Luc), Emmanuelle Devos (Marianne), Géraldine Pailhas (Christine Faure), Bernard Fresson (Le Père De Christine), Alice Fauvet (Alice), Michel Cassagne (Le Père De Jean-Marc), Joséphine Derenne (La Mère De Jean-Marc), Jean-Claude Leguay (La Magistrat À La Déposition), Nadine Alari (La Mère De Christine), Olivier Cruveiller (Jean-Jacques), Anne Loiret (Cécile), Martin Jobert (Vincent), Hubert Saint-Macary (Dr Lantier), Humbert Balsan (Dr Michel Philippot), Valérie Keruzore (Actrice).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=29062.html
Ce film s'inspire du tragique destin de Jean-Claude Romand, un homme qui, un matin de janvier 1993, assassina sa femme, ses enfants et ses parents, et tenta en vain de se suicider. Responsable de ce quintuple meurtre, ce ''médecin'' criminel s'était inventé une vie de mensonges pendant près de vingt ans.
Interdit aux moins de 12 ans

Note de la presse : 3/5
Note des spectateurs : 3/5 (Pour 784 notes : 24 % de *****, 36 % de ****, 24 % de ***, 5 % de **, 10 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 1 066 195 entrées
Budget : 8,36 millions d'euros
N° de visa : 102238
Couleur
Format du son : Dolby
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français

Secrets de tournage :

Garcia retrouve Fieschi
La réalisatrice Nicole Garcia travaille ici avec son coscénariste fétiche, Jacques Fieschi, avec qui elle a signé Un week-end sur deux (1990), Le Fils prefere (1994) et Place Vendome (1998).

A Cannes
Le film a été sélectionné en compétition officielle au Festival de Cannes 2002.

Le choix du comédien
Le traitement du fait divers pourrait faire penser qu'il convient de prendre des inconnus afin d'approcher une facture documentaire qui serait le gage de l'authenticité. Mais tel n'était pas le souhait de Nicole Garcia : "moi je voulais faire une fiction... et assumer le choix de la fiction. [...] A partir de là, il y a une honnêteté artistique à se donner comme icône un comédien, un acteur avec lequel on partage le projet". Et si son choix s'est porté sur Daniel Auteuil c'est parce qu'il a "cette qualité d'intériorité très particulière, faite de familiarité et d'opacité".

Du particulier à l'universel : une vision du tragique
Laurent Cantet privilégiait dans L' Emploi du temps, autre adaptation de la même histoire, une approche universalisante sur le mensonge en détachant son film du fait divers. Au contraire, pour Nicole Garcia, il est important de garder le meurtre final. Voici ce qu'elle en dit : "Quand l'affaire Romand a été révélée, j'ai été fascinée comme beaucoup de monde, par le caractère vertigineux du mensonge, la durée incroyable de cette construction [...] Mais l'horreur du crime m'en éloignait. En même temps, il m'a toujours semblé que cette histoire prend sa dimension tragique et "romanesque" dans ce retournement ultime, sous cet horizon terrible... Là, il y a quelque chose qui l'arrache tant au cas clinique de la mythomanie, qu'au drame social. Il fallait tout prendre ensemble..."

Fait divers, violence, médiation
Pour son quatrième film, la réalisatrice s'inspire pour la première fois d'un fait réel. Malgré la fascination qu'elle éprouve pour les faits divers, la violence et l'horreur qu'ils contiennent parfois provoquent en elle une véritable répulsion. Ici, c'est par la médiation narrative du récit d'Emmanuel Carrère qu'elle a ressenti l'envie de se confronter au personnage de Jean-Claude Romand, et c'est pourquoi elle a choisi de prendre les droits du livre pour écrire le scénario plutôt que de consulter uniquement le dossier d'instruction de l'affaire. Le livre a d'ailleurs donné son titre au film.

La part sombre qu'il y a en chacun de nous...
Contrairement à ses films précédents où elle tirait une fiction originale d'un sentiment personnel particulier, la réalisatrice a dû ici partir d'éléments éloignés pour revenir à quelque chose de familier (dans le sens où cela nous rappelle à nous mêmes). Ce film est l'histoire, à la fois inouïe et familière, d'un homme qui, à ne vouloir décevoir personne, se retrouve pris de manière inextricable à son piège.
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Amours Chiennes Amores Perros Mexique 2000 Drame 153 min.

227 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 20/01/2006
Alejandro González Inárritu Goya Toledo, Alvaro Guerrero, Jorge Salinas, Emilio Echevarria, Gael Garcia Bernal (Octavio), Vanessa Bauche.
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=26066.html
Mexico. Un tragique accident de voiture. Les extremes de la vie, sous l'angle de trois histoires radicalement differentes: Octavio, un adolescent qui a decide de s'enfuir avec la femme de son frere; Daniel, un quadragenaire qui quitte sa femme et ses enfants pour aller vivre avec un top model; El Chivo, un ex-guerillero communiste devenu tueur a gages, qui n'attend plus rien de la vie.
Interdit aux moins de 12 ans

Note de la presse : 3/4 Note des spectateurs : 3/4

Fiche technique :

Interdit aux moins de 12 ans
Couleur
Format de production : 35 mm

Secrets de tournage :

Gaël Garcia Bernal (Octavio)
Né en 1978 à Guadalajara (Mexique), il a débuté très tôt sur les planches grâce à ses parents comédiens. Il a poursuivi sa carrière au théâtre et à la télévision.Amours chiennes lui offre son premier rôle au cinéma.

Vanessa Bauche (Susana)
Elle a tourné dans un certain nombre de productions internationales, parmi lesquelles Highway Patrolman de Alex Cox (1991), Le jour et la nuit de Bernard-Henri Lévy (1996) et Le masque de Zorro de Martin Campbell (1998).

Amours Chiennes sur La Croisette
Le film de Alejandro González Iñárritu a été présenté à la "Semaine de la critique", lors du 53ème festival de Cannes (2000).Amour chiennes a obtenu le Grand Prix de la Semaine de la critique.

Alejandro González Iñárritu, réalisateur
Alejandro González Iñárritu est né à Mexico en 1963. A 23 ans, il devient réalisateur, producteur et disc-jockey de la principale radio rock au Mexique : WFM. En 1987, il réalise pour la télévision le programme intitulé Magia Digital. Entre 1988 et 1990, il produit le thème musical de six longs métrages mexicains.En 1991, il crée la société de production Zeta Film. Zeta est l'un des groupes de communication et de publicité les plus prestigieux au Mexique et en Amérique Latine. Cette société orientée vers la création et la production de publicité, courts métrages et émissions de télévision, s'est tournée vers de nouveaux horizons avec la production de Amours Chiennes.Par la suite, il étudie la mise en scène théâtrale avec le polonais Ludwig Margules et la direction d'acteurs dans le Maine et à Los Angeles avec Judith Weston.En 1995, Alejandro González Iñárritu dirige son premier moyen métrage pour la télévision, "Detrás del dinero", avec Miguel Bosé.En 1999, il produit et réalise son premier long métrage Amores Perros.

De Alejandro Gonzalez Iñarritu, à propos du film :
"Amours Chiennes" est un film qui reflète avec réalisme et crudité le chaos de la ville Mexico. C'est aussi un film intense en émotions évoquant la rédemption, la complexité et la vulnérabilité de l'expérience humaine.En effet, la ville de Mexico est une expérience d'anthropologie appliquée, et je me sens intégré dans cette expérience. Je ne suis qu'une petite partie des vingt millions de personnes qui habitent dans la ville la plus grande et la plus peuplée du monde. Aucun être humain n'avait jamais vécu auparavant (survécu serait plus exact) dans une ville qui présente des niveaux pareils de pollution, de violence et de corruption, et pourtant, à sa façon invraisemblable et paradoxale, c'est aussi une ville belle et fascinante, et c'est précisément cela qu'"Amours Chiennes" représente : le fruit de cette contradiction et un petit reflet de la mosaïque baroque et complexe de la ville de Mexico."


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Chute libre Falling Down USA 1993 Drame 115 min.

1209 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 26/04/2021
Joel Schumacher Michael Douglas, Robert Duvall, Barbara Hershey
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=28231.html
Un Américain, que rien ne distingue d'un autre, patiente interminablement dans l'habitacle de sa voiture individuelle, immatriculée «D-Fens», coincée dans un énorme embouteillage à Los Angeles. Il fait une chaleur torride. Une mouche bourdonne. L'homme comprend qu'il accumule un retard tel qu'il n'arrivera pas à temps pour l'anniversaire de sa fille. Pris de fureur, il quitte sa voiture et tente de faire le chemin à pied. Il ne tolère aucun obstacle. Il dévaste une épicerie, se bat avec des voyous, met la main sur un arsenal, mitraille à tous vents et ne laisse pas une cloison debout d'un fast-food. L'inspecteur Prendergast le prend en chasse. Une illustration au montage parfaitement maitrisé des contradictions et des violences tapies au coeur de notre civilisation.
La descente aux enfers d'un cadre disjoncté dans un Los Angeles sous tension traduit le stress de notre vie quotidienne dans le monde moderne ; à travers le personnage incarné par Mike Douglas, le spectateur vit par procuration tout ce qu'on aimerait faire ou dire en face à des gens. C'est une autopsie de la violence urbaine filmée avec une précision terriblement efficace par Joël Schumacher qui réussit là probablement son meilleur film. A travers son anti-héros tragique dont le dérapage vire à la chute vertigineuse, il décrit en une journée tous les maux qui rongent la société U.S. Un thriller psychologique au constat effrayant, porté par un fantastique Michael Douglas, mais qui hélas, 3 fois hélas, n'a peut-être pas été assez reconnu en 1993.
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Deux jours à tuer Deux jours à tuer France 2008 Drame 85 min.

742 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 02/08/2015
Jean Becker Albert Dupontel (Antoine Méliot), Marie-Josée Croze (Cécile), Pierre Vaneck (le père d'Antoine), Alessandra Martines (Marion), François Marthouret (Paul), Mathias Mlekuz (Eric), Cristiana Réali (as Cristiana Reali) (Virginie), Claire Nebout (Clara), Samuel Labarthe (Etienne), Anne Loiret (Anne-Laure), José Paul (Thibault), Daphné Bürki (Bérengère), Guillaume De Tonquédec (Sébastien), Jean Dell (Mortez), Marie-Christine Adam (la mère de Cécile), Mario Pecqueur (le père de Cécile), Annick Alane (Mme Lemoine), Thierry Liagre (le propriétaire de la Jaguar), Stephan Wojtowicz (le patron du café), Xavier Gallais (l'auto-stoppeur), Denis Ménochet (Acteur), Stefan Wojtowicz (Acteur).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=110575.html
Antoine Méliot, la quarantaine, a tout pour être heureux : une belle épouse, deux enfants adorables, des amis sur lesquels il peut compter à tout instant, une jolie demeure dans les Yvelines et de l'argent. Mais un jour, il décide de tout saboter en un week-end : son bonheur, sa famille, ses amis. Que s'est-il passé chez cet homme pour qu'il change si étrangement de comportement ?
Note de la presse : 3,1/5
Note des spectateurs : 4/5 (Pour 6 300 notes : 47% de *****, 28% de ****, 7% de ***, 10% de **, 4% de *, 3% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 10 nominations
Distributeur : StudioCanal
Box Office France : 1 089 095 entrées
Année de production : 2008
Date de sortie DVD : 4 novembre 2008
Langue : Français
Date de sortie Blu-ray : 4 novembre 2008
Format de production : 35 mm
Colorimétrie : Couleur
Format audio : Dolby Digital
Type de film : Long-métrage
Format de projection : 1.85 : 1
N° de Visa : 116669

Secrets de tournage :

Adapté d'un roman
Deux jours à tuer est adapté du roman éponyme de François D'Epenoux. Un livre qu'une amie de Jean Becker lui a donné à lire alors qu'il se trouvait en Ecosse, qu'il a commencé et n'a plus quitté. Le réalisateur explique : "J'ai tout de suite été intrigué, déstabilisé même, par le comportement d'un homme qui le temps d'un week-end envoie tout promener. (...) Cette histoire me plaisait, d'autant plus qu'il y avait une véritable explication au comportement d'Antoine..."

A voir jusqu'au bout
Pour Jean Becker, la musique du générique de fin fait partie intégrante de Deux jours à tuer. Lors des projections de presse, la lumière ne se rallumait qu'à la toute fin de la chanson, et il était demandé aux journalistes de l'écouter attentivement.

Tournage à l'irlandaise
La seconde partie du film a été tournée en Irlande, dans la région des lacs du Connemara. Un endroit que Jean Becker connaissait pour y avoir passé quelques jours de vacances en famille (dans l'hôtel où avait séjourné le Général de Gaulle!). Un choix qu'il appuie par son besoin de liberté : "Je me sens bien en plein air, dans ces grands espaces, tout y est plus facile pour moi."

Un casting évident
Le réalisateur n'a eu aucun mal à choisir ses deux acteurs principaux, sur lesquels il ne tarit pas d'éloge. "Albert Dupontel est un garçon que je trouvais excellent dans ses propres films et dans ceux des autres. Je me souvenais de personnages avec un physique un peu inquiétant, avec un oeil percutant et fort. Exactement ce qu'il fallait pour assumer le comportement si étrange d'Antoine." Quant à Marie Josée Croze, "c'est une personne exquise et une très bonne comédienne. Elle a une douceur et un regard qui me touchent profondément."

Une affaire de famille
On retrouve Pierre Vaneck au casting de Deux jours à tuer sous l'oeil de Jean Becker, un acteur qu'il avait déjà dirigé dans Un nommé La Rocca, et qu'il connaît bien, puisqu'il n'est autre que son...beau-frère!

Un rôle de composition
Si l'attitude du personnage d'Antoine semblait cohérente à Albert Dupontel et qu'il dit s'y être immédiatement identifié, il déclare néanmoins qu'il ne pourrait pas être cet homme qui envoie tout valser. "Je ne suis pas sûr d'en avoir le courage et puis, franchement, je préfère ne jamais connaître ce cas de conscience."

Un souvenir glacé
Albert Dupontel garde particulièrement en mémoire une scène que Jean Becker a finalement coupée au montage : "Antoine se baigne en Irlande dans une eau à 10 degrés. On l'a faite à trois reprises pour qu'il finisse par la couper. Cela s'appelle un vrai souvenir !
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Fleur de Tonnerre Fleur de Tonnerre France 2015 Drame 100 min.

991 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 06/07/2017
Stéphanie Pillonca-Kervern Déborah François, Benjamin Biolay, Jonathan Zaccaï, Catherine Mouchet, Blanche François, Féodor Atkine, Christophe Miossec, Marthe Guérin Caufman
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=227722.html
En 1800, la Bretagne est à genoux, accablée par le régime en place et par le clergé omnipotent. Elle se meurt dans un marasme économique qui n’en finit pas et au milieu de cela, une fillette en souffrance pousse, tant bien que mal. Cette fillette c’est « Fleur de Tonnerre », une enfant isolée, malmenée par la vie et bercée par le morbide. Elle en deviendra la plus grande « serial killer » que la terre ait jamais porté et sèmera la mort, peut être juste pour être regardée et aimée.
Magnifique de bout en bout! Je n'ai pas lu le livre mais j'ai aimé les zooms sur les personnages, l'histoire bien sûr mais aussi la Bretagne et ses superbes paysages, la façon dont le film est articulé. J'ai passé un très bon moment.
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Flight Flight USA 2012 Drame 138 min.

1090 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 14/04/2020
Robert Zemeckis Denzel Washington, Don Cheadle, Kelly Reilly, John Goodman, Bruce Greenwood, Melissa Leo, James Badge Dale, Nadine Velazquez
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=193101.html
Whip Whitaker, pilote de ligne chevronné, réussit miraculeusement à faire atterrir son avion en catastrophe après un accident en plein ciel… L’enquête qui suit fait naître de nombreuses interrogations… Que s’est-il réellement passé à bord du vol 227 ? Salué comme un héros après le crash, Whip va soudain voir sa vie entière être exposée en pleine lumière.
Après une scène d'ouverture combinant nudité frontale et rails de cocaïne, puis le crash de l'avion, très réaliste, cet ovni dans la production actuelle des studios hollywoodiens se révèle ambitieux, intimiste, complexe et dérangeant. Embarquement immédiat pour un film de haut vol.
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Gran torino Gran torino USA 2009 Drame 115 min.

376 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 18/05/2009
Clint Eastwood Brian Haley, John Carroll Lynch, Geraldine Hughes, Clint Eastwood, Bee Vang
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=135063.html
Walt Kowalski, vétéran de la Guerre de Corée, vient de perdre sa femme. Inflexible, raciste, encore moralement bloqué dans les années 50, Walt n’a guère de relations avec ses fils, qui le lui rendent bien. Un jour, une famille Hmong (une ethnie asiatique) originaire du Vietnam s’installe dans la maison d’à côté. Walt voit d’un mauvais œil la désertion du quartier par les « vrais Américains » et entend bien n’avoir aucun lien avec ses voisins. Une nuit, le jeune Thao, forcé par un gang, tente de voler la voiture de Walt, une Ford Gran Torino de collection. Walt l’en empêche in extremis. La nuit suivante, le gang agresse Thao et sa famille. Walt les sauve et fait fuir les jeunes malfrats. Bientôt, il va se lier d’amitié avec Thao et sa sœur Sue.
L'avis de la rédaction

LE VIEIL HOMME ET L’ENFANT
Clint Eastwood est un sacré bougre : quelques mois seulement après l’excellent L’ECHANGE, il déboule déjà avec un nouvel opus, et parvient une nouvelle fois à viser juste. Si GRAN TORINO est traversé de thèmes purement eastwoodiens (l’adieu aux armes, la remise en question de l’héroïsme), le metteur en scène décide d’en finir avec son personnage de justicier solitaire. L’acteur/réalisateur joue donc avec délice avec son image, en fait des caisses sur les insultes racistes et le caractère renfrogné de son personnage, pour mieux mettre en lumière sa lente ouverture au monde. GRAN TORINO déborde de vie : il est traversé de nombreux moments franchement poilants tout en ne perdant jamais de vue le pan dramatique et émouvant de son histoire. GRAN TORINO gagne donc en humanité ce qu’il perd en virtuosité et en sérieux. Si bien que la métamorphose du vieux raciste paraît parfois trop poussive. La mise en scène d’Eastwood, malgré quelques superbes idées (l’élargissement du cadre à mesure de l’épanouissement du personnage / les deux scènes de confessions), reste en deçà de ses capacités. N’en demeure pas moins que GRAN TORINO reste un spectacle hautement recommandable à la fois humain, drôle, émouvant et divertissant. Du cinéma comme on l’aime.
Aurélien Allin
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Homme Sans Age (l') Youth Without Youth USA 2007 Drame 125 min.

531 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 07/01/2011
Francis Ford Coppola Tim Roth (Dominic), Alexandra Maria Lara (Veronica/laura), Bruno Ganz (Professeur Stanciulescu), Marcel Iures (Tucci), Adriana Titieni (Anetta), André Hennicke (Josef Rudolf), Adrian Pintea (Pandit), Alexandra Pirici (La Femme De La Chambre N°6), Florin Piersic Jr. (Dr. Gavrila), Zoltan Butuc (Dr. Chirila), Alexandru Repan (Dr. Chavannes), Anamaria Marinca (La Réceptionniste De L'Hôtel), Mircea Albulescu (Davidoglu), Dan Astileanu (Un Professeur), Theodor Danetti (Dr. Neculache), Andrei Gheorghe (Le Chauffeur De Taxi), Roxana Guttman (Gertrude), Dorina Lazar (La Cuisinière), Rodica Lazar (Teller), Hodorog Anton Mihail (Doru), Mihai Niculescu (Vaian), Gelu Nitu (Policier), Mirela Oprisor (Craita), Dan Sandulescu (Un Interne), Cristian Balint (Grenzschutz), Dragos Bucur (Barman), Matt Damon (Le Reporter De Life Magazine), Andi Vasluianu (Stagiaire), Fabio Scialpi (Acteur).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=108952.html
1938, en Roumanie. Dominic Matei, un vieux professeur de linguistique, est frappé par la foudre et rajeunit miraculeusement. Ses facultés mentales décuplées, il s'attelle enfin à l'oeuvre de sa vie : une recherche sur les origines du langage. Mais son cas attire les espions de tout bord : nazis en quête d'expériences scientifiques, agents américains qui cherchent à recruter de nouveaux cerveaux. Dominic Matei n'a d'autre choix que de fuir, de pays en pays, d'identité en identité. Au cours de son périple, il va retrouver son amour de toujours, ou peut-être une femme qui lui ressemble étrangement... Elle pourrait être la clé même de ses recherches. A moins qu'il soit obligé de la perdre une seconde fois.
Note de la presse : 3/5
Note des spectateurs : 2/5 (Pour 882 notes : 14 % de *****, 15 % de ****, 26 % de ***, 3 % de **, 43 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 103 620 entrées
N° de visa : 117765
Couleur
Format du son : Dolby numérique
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

L'auteur
Né en Roumanie en 1907, mort à Chicago en 1986, Mircea Eliade était un chercheur et un aventurier qui a embrassé certains préceptes de l'hindouisme sans jamais rejeter l'héritage chrétien dont il était issu. Ses expériences en Inde, où il vécut de nombreuses années durant sa jeunesse, lui laissèrent une marque indélébile. Il fut également séduit pas les théories de Carl Jung.

10 ans après...
Francis Ford Coppola évoque ce qui l'a poussé à revenir derrière la caméra, dix ans après sa dernière réalisation, L'Idéaliste en 1997 : "C'est une amie de lycée, Wendy Doniger, qui la première a attiré mon attention sur L'Homme sans âge (...) Je décidai de lire la nouvelle. À peine l'avais-je commencée que je me dis : “Je pourrais en faire un film. Je ne vais rien dire à personne. Je vais le faire, c'est tout.”L'histoire m'a touché. Comme le personnage principal, Dominic, j'étais tourmenté et englué dans mon incapacité à terminer un travail important. À 66 ans, j'étais frustré. Je n'avais pas tourné de film depuis huit ans. Mes affaires étaient florissantes mais ma soif de créativité n'était pas satisfaite.L'Homme sans âge ressemble, d'une certaine manière, à un épisode de La Quatrième dimension. Un vieux professeur rajeunit. Il profite de ce sursis pour poursuivre ses recherches sur les origines du langage. Je voulais retourner à la réalisation de films plus personnels. Ce qui veut dire des petits budgets. L'histoire se passe en Roumanie. En Roumanie ! J'ai toujours aimé explorer la périphérie des choses. Mon déménagement de Los Angeles à San Francisco participait du même désir. En catimini, j'ai donc commencé à négocier les droits de la nouvelle. J'ai commencé à réfléchir. J'ai pris un carnet et j'ai commencé le découpage du film. Soudain, l'espoir renaissait."

Langues anciennes, langues modernes
Les nombreuses langues archaïques qu'on entend au cours de L'Homme sans âge sont authentiques, certaines d'entre elles tellement anciennes qu'elles ont nécessité des recherches ardues. Pour une séquence, une langue a dû être créée de toutes pièces mais avec une telle rigueur que l'on pourrait s'en servir de base pour un nouvel idiome.

Le tournage
En février 2005, Francis Ford Coppola s'est rendu en Roumanie pour déterminer s'il serait possible de tourner là-bas L'Homme sans âge. Le cinéaste fut enchanté par ce qu'il découvrit. Grâce à la diversité de la topographie et des paysages roumains, à la présence du Danube et à la proximité de la Mer noire, il était possible de tourner aussi en Roumanie des scènes censées se passer en Suisse et en Inde, comme l'exigeait l'histoire. Finalement, une seule séquence fut tournée dans un autre pays, la Bulgarie voisine.Le tournage a débuté en octobre 2005 et a duré 84 jours. L'équipe a tourné dans différents lieux mais pour l'essentiel, les extérieurs ont été filmés à Piatra Neamt et dans la clinique d'Ana Aslan à Bucarest.

Le montage
Francis Ford Coppola et Walter Murch se retrouvent régulièrement sur des projets communs depuis plus de trente ans. Murch a été plusieurs fois nommé pour des récompenses et a remporté trois Oscar pour des films de Coppola (Le Parrain, Le Parrain II et Apocalypse Now). Ils auraient sûrement été couronnés ensemble à de nombreuses autres reprises si la carrière de Murch n'avait pas décollé, réduisant considérablement sa disponibilité. “Je lui demande toujours s'il peut travailler sur mon nouveau film”, déclare Coppola. “C'est moi qui lui ai suggéré de passer du montage son au montage image et son. C'était à l'époque de Conversation secrète.” Walter Murch, a également travaillé avec Francis Ford Coppola sur Les Gens de la pluie.

La Chute
Alexandra Maria Lara, révélée par son rôle de secrétaire d'Adolphe Hitler dans La Chute, retrouve dans L'Homme sans âge Bruno Ganz, l'acteur qui justement incarnait le dictateur Nazi dans le film de Oliver Hirschbiegel.
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Je ne suis pas un salaud Je ne suis pas un salaud France 2016 Drame 111 min.

941 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 25/02/2017
Emmanuel Finkiel Nicolas Duvauchelle, Mélanie Thierry, Maryne Cayon
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=231605.html
Lorsqu’il est violemment agressé dans la rue, Eddie désigne à tort Ahmed, coupable idéal qu’il avait aperçu quelques jours avant son agression. Alors que la machine judiciaire s’emballe pour Ahmed, Eddie tente de se relever auprès de sa femme et de son fils et grâce à un nouveau travail. Mais bientôt conscient de la gravité de son geste, Eddie va tout faire pour rétablir sa vérité. Quitte à tout perdre…
Pas un salaud, non, pas un salaud : Eddie n'est qu'un paumé qui a failli mal tourner. Mais, paradoxalement, depuis qu'il s'est fait agresser, ça va mieux pour lui. Il s'est comporté en héros : son gamin le regarde, désormais, avec fierté. Et sa femme, qui l'avait jeté, le recueille, le soigne, lui trouve même un boulot de manutentionnaire dans le grand magasin où elle travaille. Eddie, qui a tout foiré, toujours, parvient presque à se regarder en face, sans grimacer devant son reflet.

Pas un salaud, non, il n'est pas un ­salaud. Mais pas vraiment non plus le mec bien qu'il rêverait d'être et que les autres exigent qu'il soit. Chez les flics, lors de la scène d'identification, il prétend reconnaître en un jeune Arabe, Ahmed, l'un de ceux qui l'ont tabassé. C'est qu'il se sent en confiance, dans ce commissariat : valorisé, écouté, respecté. Et s'il continue à accuser le malheureux, qui nie de toutes ses forces, c'est pour conserver le respect des autres. Pour ne pas redevenir le désolant, l'immature Eddie d'avant. Pour échapper, comme dans la nouvelle de Dostoïevski, à son « double », qui, il le sait, le vaincra toujours. Pour préserver la dualité de son personnage, Emmanuel Finkiel (césar et prix Louis-Delluc pour son premier long métrage, Voyages, en 1999) filme le plus souvent Nicolas Duvauchelle (étonnant, comme Mélanie Thierry, qui interprète sa femme) dans des vitres, des glaces, des miroirs qui l'isolent davantage d'un monde où il se sent surnuméraire. C'est par masochisme qu'il s'était lancé dans cette bagarre où il ne pouvait qu'avoir le dessous. Et c'est encore pour se prouver sa propre médiocrité qu'il s'en prend à Ahmed, dont il réalise qu'il lui est supérieur : plus talentueux, plus à l'aise. Toute la mise en scène d'Emmanuel Finkiel — les plans qui semblent vibrer de nervosité, la bande-son agressive, la musique obsessionnelle — semble refléter le désordre mental d'un homme que sa faiblesse pousse inexorablement à la violence. Un individu comme tant d'autres, isolé dans une société aussi dépressive que lui, acceptant la consommation et le paraître comme drogues consolatrices.

En 1967, Jean-Luc Godard, avec La Chinoise, annonçait la révolution sous la désespérance. En 2016, Emmanuel Finkiel prédit la rage après la désolation. On l'espère mauvais prophète. — Pierre Murat

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Jimmy's Hall Jimmy's Hall UK 2014 Drame 109 min.

700 2/4
  Vu mais non dispo 02 Anglais 29/11/2014
Ken Loach Barry Ward (Jimmy), Simone Kirby (Oonagh), Andrew Scott (Père Seamus), Jim Norton (Père Sheridan), Francis Magee (Mossy), Karl Geary (Sean), Denise Gough (Tess), Brían F. O'Byrne (O'Keefe), Aisling Franciosi (Marie), Aileen Henry (Alice), Sorcha Fox (Molly), Seamus Hughes (Ruairi), Martin Lucey (Dezzie), Mikel Murfi (Tommy), Shane O'Brien (Finn), John O'Dowd (Higgins), Donal O'Kelly (Cian), Seán T. Ó Meallaigh (Journaliste), Conor McDermottroe (Acteur), Chelsea O'Connor (Actrice), Brían F. O'Byrne (O'Keefe).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=221207.html
1932 - Après un exil de 10 ans aux États-Unis, Jimmy Gralton rentre au pays pour aider sa mère à s'occuper de la ferme familiale.
L'Irlande qu'il retrouve, une dizaine d'années après la guerre civile, s'est dotée d'un nouveau gouvernement. Tous les espoirs sont permis…
Suite aux sollicitations des jeunes du Comté de Leitrim, Jimmy, malgré sa réticence à provoquer ses vieux ennemis comme l'Eglise ou les propriétaires terriens, décide de rouvrir le ''Hall'', un foyer ouvert à tous où l'on se retrouve pour danser, étudier, ou discuter. À nouveau, le succès est immédiat. Mais l'influence grandissante de Jimmy et ses idées progressistes ne sont toujours pas du goût de tout le monde au village. Les tensions refont surface.
Note de la presse : 3,4/5
Note des spectateurs : 3,8/5 (Pour 1 160 notes : 8% de *****, 35% de ****, 40% de ***, 15% de **, 1% de *, 1% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 9 nominations
Distributeur : Le Pacte
Box Office France : 451 602 entrées
Année de production : 2014
Date de sortie DVD : 5 novembre 2014
Langue : 02 Anglais
Date de sortie Blu-ray : 5 novembre 2014
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage
N° de Visa : 137840

Secrets de tournage :

Encore en compétition au Festival
Ce film est présenté en compétition au Festival de Cannes 2014. Ken Loach est parmi les « recordmen » du Festival en terme de participations : le cinéaste britannique compte pas moins de 17 sélections, depuis 1970 ! Il a reçu 5 prix, dont une Palme d’or en 2006 pour Le Vent se lève.

Histoire vraie
Pour Jimmy's Hall, le réalisateur britannique Ken Loach s'est inspiré de la pièce "Jimmy Gralton's Dancehall" écrite par Donal O'Kelly, et qui revient sur l'histoire mouvementée de Jimmy Gralton, un activiste communiste irlandais qui a pris la nationalité américaine en 1909. Il retourne sur sa terre natale en 1921 pour y ouvrir un dancing dans le comté de Leitrim. Ce dernier se fera déporter aux Etats-Unis en 1933. Il est le seul à avoir été expulsé de son propre pays sans procès.

Une équipe qui gagne
C'est de nouveau le Britannique Paul Laverty, fidèle collaborateur de Ken Loach depuis Carla's song (1995), qui signe le scénario de Jimmy's Hall. On lui doit notamment les scénarios de Sweet Sixteen (2002), pour lequel il reçoit le Prix du meilleur scénario à Cannes, ou encore Le Vent se lève, Palme d'or à Cannes en 2006.

Retour en Irlande
Déjà dans Le Vent se lève, Ken Loach prenait pour cadre les terres irlandaises. Dans Jimmy's Hall, le cinéaste britannique évoque de nouveau le conflit irlandais dans les années 20 et 30 : "Sur le plan historique, les deux oeuvres sont complémentaires : Jimmy's Hall aborde les mêmes enjeux et s’intéresse à la manière dont ils évoluent – l’État libre d’Irlande est en place depuis dix ans et il est intéressant de voir qui détient le pouvoir à présent", décrypte la productrice du film Rebecca O'Brien.

Ce qu'il reste du Hall
Si le Pearse-Connolly Hall, ce foyer ouvert à tous les Irlandais qui s'y rendaient pour danser, étudier, ou discuter dans les années 20, a été détruit le 31 décembre 1932, on peut y trouver aujourd'hui un panneau en bois rappelant l'existence de cette maison de quartier pensée par Jimmy Gralton : "Emplacement du Pearse-Connolly Hall. À la mémoire de Jimmy Gralton, socialiste originaire de Leitrim, expulsé pour ses convictions politiques le 13 août 1933."

Un expert sur le tournage
C'est de nouveau l’historien Donal Ó Drisceoil, professeur à l’University College de Cork et spécialiste de l’histoire politique et sociale de l’Irlande, qui a officié comme consultant historique sur Jimmy's Hall, après avoir collaboré avec Ken Loach sur Le Vent se lève en 2006 : "Il nous a apporté une aide précieuse, pour nous documenter sur le climat politique de l’époque, nous donner quantité de détails précis et répondre à nos innombrables questions", confie le scénariste Paul Laverty.

Parti pris artistiques
C'est dans des conditions réelles que les musiciens du film ont joué de leurs instruments. En effet, Ken Loach a insisté pour que le public puisse voir leur travail en direct et ne soit pas confronté à des pistes sonores préenregistrées : "C’est la seule manière de pouvoir voir des musiciens en train de jouer, et les échanges entre les musiciens et les danseurs, car autrement, on aurait le sentiment que quelque chose sonne un peu faux, ou qu’il manque quelque chose." Quant aux décors, le cinéaste a opté pour reconstruire le Hall de manière naturelle plutôt qu'en studio : "Lorsque l’on tourne en studio, on est tenté de ne pas construire le décor à l’échelle ; par contre, une construction grandeur nature impose une discipline que, à mon avis, le spectateur ressent." Enfin, pour être le plus fidèle possible à l'histoire de Jimmy Gralton, l'équipe du film a posé ses caméras dans le comté de Leitrim en Irlande, là où se trouvait le Hall.

Des comédiens locaux
La directrice de casting Kathleen Crawford a recruté des acteurs professionnels irlandais qui vivaient dans les alentours du comté de Leitrim : "(...) nous avons tâché de recruter les comédiens sur place, parce que le sentiment d’appartenance régionale est une dimension fondamentale dans le film, qui ne concerne pas seulement les acteurs principaux et les figurants."

Cours de danse
Pour apprendre les pas de danse du Lindy Hop (danse acrobatique) et du Step Dancing (danse traditionnelle irlandaise), les acteurs de Jimmy's Hall ont répété pendant quatre semaines à Londres puis se sont ensuite rendus en Irlande pour tourner les scènes de danse en question. Si Barry Ward, qui incarne Jimmy, était un piètre danseur à l'origine, sa partenaire dans le film, Simone Kirby, avait pratiqué la danse étant petite et s'est vite remise dans le bain.

L'ultime film de Ken Loach ?
Jimmy's Hall est présenté comme le dernier film de Ken Loach avant sa retraite cinématographique. Selon la productrice du film, Rebecca O'Brien, interrogée par Screen Daily : "[Jimmy's Hall] est probablement le dernier film de fiction de Ken. Il y a quelques idées de documentaires dans l’air, et ce sera probablement la manière de s’en aller, mais ce film est un drame historique sérieux, avec de nombreux passages émouvants, donc c’est quelque chose de conséquent à construire. Je pense qu'on devrait arrêter tant qu’on est au top."
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Lillian Lillian ++ Autres 2019 Drame 128 min.

1070 2/4
  Disponible 02 Anglais 02 MKV 08/12/2019
Andreas Horvath Patrycja Planik
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=273687.html
Lillian, échouée à New-York, décide de rentrer à pied dans sa Russie natale. Seule et déterminée, elle entame un long voyage à travers l’Amérique profonde pour tenter d’atteindre l’Alaska et traverser le détroit de Béring…
Mais surtout, la magnificence des paysages américains pourtant hostiles au gré des saisons fait de ce périple un western planant, où les vues au drone alternent avec des inserts quasi entomologiques sur la mort d’une civilisation.
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Loi du marché (la) Loi du marché (la) France 2015 Drame 93 min.

759 2/4
  Disponible 01 Français 02 MKV 12/10/2015
Stéphane Brizé Vincent Lindon (Thierry), Yves Ory (Le conseiller Pôle Emploi), Karine De Mirbeck (La femme de Thierry), Matthieu Schaller (Le fils de Thierry), Xavier Mathieu (Le collègue syndicaliste), Noël Mairot (Le professeur de danse), Catherine Saint- Bonnet (La banquière), Roland Thomin (l’acheteur mobil-home), Hakima Makoudi (La femme acheteur mobil-home), Tevi Lawson (Le formateur Pôle Emploi), Fayçal Addou (Le stagiaire formation Pôle Emploi), Dahmane Belghoul (Le stagiaire formation Pôle Emplo), Florence Herry-Leham (La stagiaire formation Pôle Emploi), Agnès Millord (La stagiaire formation Pôle Emploi), Irène Raccah (La stagiaire formation Pôle Emploi), Christian Ranvier (Le stagiaire formation Pôle Emploi), Cyril J Rolland (Le stagiaire formation Pôle Emploi), Sandrine Vang (Le stagiaire formation Pôle Emploi), Stéphanie Hurel (L’agent de sécurité N°1), Soufiane Guerrab (Le jeune homme interpellé), Gisèle Gerwig (La femme en retraite), Saïd Aïssaoui (Le directeur du magasin), Rami Kabteni (L’agent de sécurité N°2), Eric Krop (Le directeur du lycée), Françoise Anselmi (L’hôtesse de caisse interpellée N°1), Jean-Eddy Paul (L’agent de sécurité N°3), Samuel Mutlen (L’agent de sécurité N°4), Christian Watrin (Le vieil homme interpellé), Guillaume Draux (Le DRH), Sakina Toilibou (L’hôtesse de caisse interpellée N°2).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=233913.html
Le film est présenté en Compétition au Festival de Cannes 2015

À 51 ans, après 20 mois de chômage, Thierry commence un nouveau travail qui le met bientôt face à un dilemme moral. Pour garder son emploi, peut-il tout accepter ?
Note de la presse : 3,8/5
Note des spectateurs : 3,1/5 (Pour 2 087 notes : 7% de *****, 23% de ****, 26% de ***, 21% de **, 11% de *, 12% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 1 prix et 8 nominations
Distributeur : Diaphana Distribution
Box Office France : 964 359 entrées
Année de production : 2015
Date de sortie DVD : 7 octobre 2015
Langue : Français
Date de sortie Blu-ray : 7 octobre 2015
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage
N° de Visa : 141755

Secrets de tournage :

Le pourquoi du comment
Stéphane Brizé a donné quelques indications sur la manière dont il est venu à travailler sur La Loi du Marché : "Mes films ont toujours traité de l’intime mais sans mettre en écho l’homme et son environnement social. L’étape suivante était d’observer la brutalité des mécanismes et des échanges qui régissent notre monde en confrontant l’humanité d’un individu en situation de précarité à la violence de notre société. J’ai travaillé au scénario avec Olivier Gorce que je connais depuis longtemps mais avec lequel je n’avais jamais collaboré. Son analyse et son regard sur les thématiques sociales et politiques sont très pertinentes et il était le compagnon de route idéal pour ce projet."

En compétition au Festival de Cannes 2015
Le film est présenté en Compétition du Festival de Cannes 2015.

Des employés de supermarché au casting
Le film a la particularité d'être tourné principalement avec des acteurs non professionnels. Coralie Amédéo, la directrice de casting, a cherché en tout premier des personnes qui occupaient la fonction du film dans la vie. Les employés de supermarchés que l'on voit à l'écran sont donc authentiques. Un tel choix a impacté le jeu de Vincent Lindon, mais dans le bon sens du terme.

Vincent Lindon - Stéphane Brizé : troisième !
Il s'agit de la troisième collaboration entre le réalisateur et scénariste Stéphane Brizé, et Vincent Lindon, après Mademoiselle Chambon (2009) et Quelques heures de printemps (2012).Vincent Lindon au microLe Festival de Cannes en vidéo Emissions d'Actu

Véritable leader CGT
A noter la présence au casting de Xavier Mathieu, leader de la CGT de l’entreprise Continental qui fut très médiatisé à l'époque de la fermeture de son usine. Avant d'être inclus dans le film, il a tout de même dû passer des essais auprès de la directrice de casting.

Une Première
La Loi du Marché vaut à Stéphane Brizé sa première sélection cannoise. Il s'agit de son 6e long métrage, après notamment Quelques heures de printemps, Mademoiselle Chambon, Entre adultes, Je ne suis pas là pour être aimé et Le Bleu des villes.

Film documentaire
Par soucis de réalisme, Stéphane Rizé a choisi de s’entourer d’un chef opérateur n’ayant jamais travaillé sur des fictions. Il recherchait quelqu’un capable d’être autonome avec le cadre, la mise au point et l’ouverture du diaphragme. La collaboration avec Eric Dumont s’est articulée autour de discussions concernant le point de vue de chaque scène et la manière de le traduire en cadre.

Perspective
Stéphane Brizé était fasciné par le point de vue du personnage de Thierry, tout simplement central. C’est pour cela qu’il est parfois longuement filmé alors qu’il n’est pas forcément celui qui anime la scène. Le réalisateur l’a envisagé comme un boxeur qui reçoit des coups sans forcément s’attarder sur celui qui les donne. Le choix du cinémascope est d’ailleurs complètement lié à cela.

Film engagé
Le film a une portée politique. Il raconte la vie d’un homme qui a tout donné à une entreprise avant d’être mis sur la touche parce que des patrons ont décidé d’aller fabriquer le même produit dans un autre pays à la main d’œuvre moins chère. "Thierry est la conséquence mécanique de l’enrichissement de quelques actionnaires invisibles. Il est un visage sur les chiffres du chômage que l’on entend tous les jours aux informations. C’est parfois juste une brève de deux lignes mais cela cache des drames absolus. Il ne s’agissait pas par contre de s’égarer dans le misérabilisme. Thierry est un homme normal dans une situation brutale", explique le réalisateur.

Mis à l'épreuve
La Loi du marché met un point d'honneur à montrer la longue odyssée que doit entreprendre Vincent Lindon. On le voit tomber de charybde en scylla dans la réalité brute de l'humiliation sociale qui touche les chômeurs. Son périple est entravé par de nombreuses épreuves telles que les rendez-vous à Pôle-emploi, les stages qui ne débouchent sur rien, la banque qui fait la morale, l’entretien d’embauche par Skype... La durée de cette observation fait comprendre aux spectateurs que Thierry n’a absolument plus le choix lorsqu’il accepte son nouveau travail.

Piège évité
Afin de ne pas sombrer dans la représentation caricaturale des gens travaillant dans les supermarchés, Stéphane Brizé a rencontré de nombreux professionnels dont le travail est d'éviter le vol à l'étalage. Toutefois, il a pris quelques libertés en exagérant l'abus de pouvoir du directeur qui licencie ses employés à la moindre petite erreur.

Pas froid aux yeux
Stéphane Brizé est un réalisateur qui sait pertinemment ce qu’il veut. Dès le début de l’écriture, le projet était très défini et il a rapidement fait part de son désir de tourner avec une équipe légère et des acteurs non professionnels. Il a d’ailleurs proposé à Christophe Rossignon et Vincent Lindon de coproduire le projet avec eux, non seulement en s’imposant un budget limité, mais en mettant la majeure partie des trois salaires en participation tout en payant l’équipe au tarif normal. Une telle opportunité est rare dans ce métier, et cela lui a permis d’insuffler une cohérence d’ensemble. Fond, forme et cadre de financement se font écho. Ce choix ambitieux prouve qu’il existe une autre manière de faire des films à un moment où l’industrie du cinéma se questionne profondément sur ses mécanismes de financement.

Au jour le jour
Avant de s'engager sur le film et avant même de tourner, aucun acteur (professionnel ou pas) n'a pu lire intégralement le scénario. Chaque jour, les comédiens découvraient les situations qu'ils allaient devoir jouer : une méthode qui avait certainement pour but de jouer sur leurs émotions brutes.

Thématique récurrente
Dans Fred de Pierre Jolivet, Vincent Lindon campait déjà un chômeur souffrant d'un contexte économique très difficile.
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N'Oublie Jamais The Notebook USA 2004 Drame 121 min.

619 2/4
  Disponible 02 Anglais 01 AVI 27/04/2012
Nick Cassavetes Ryan Gosling (Noah Calhoun), Rachel Mcadams (Allie Hamilton), James Garner (Duke), Gena Rowlands (Allie Calhoun), James Marsden (Lon Hammond), Joan Allen (Anne Hamilton), Sam Shepard (Frank Calhoun), David Thornton (John Hamilton), Kevin Connolly (Fin), Rebecca Koon (La Tante Georgia), Deborah Hobart (La Tante Kitty), Starletta Dupois (L'Infirmière Esther), Jennifer Echols (L'Infirmière Selma), Kweli Leapart (Willa La Bonne), Ed Grady (Harry), Cullen Moss (Bodee), Traci Dinwiddie (Veronica), Riley Novak (Edmond), Heather Wahlquist (Sara Tuffington), Andrew Schaff (Matthew Jamison Iii), James Middleton (Aaron), Jamie Brown (Martha Shaw), Paul Johansson (L'Ex-Petit Ami De La Mère D'Allie), Matthew Barry (Dr. Barnwell), Robert Fraisse (Buyer #1), Mark Johnson (Photographe), Obba Babatundé (Band Leader), Jonathan Parks Jordan (Seabrook Boy), Leslea Fisher (Seabrook Girl), Scott Ritenour (Lon'S Employee), Chuck Pacheco (Chauffeur De Bus), Milton Buras (Lon'S Employee), Mark Garner (Lon'S Employee), Todd Lewis (Journaliste), Jamie Anne Allman (Martha Shaw), Peter Rosenfeld (Professor), Sylvia Jefferies (Rosemary), Daniel Czekalski (Recruitment Officer), Anthony-Michael Q. Thomas (Nurse Keith), Bradley D. Capshaw (Injured Soldier), Barbara Weetman (Buyer #2), Daniel Chamblin (Buyer #3), Elizabeth Bond (Lon'S Secretary), Lindy Newton (Actrice), Erin Guzowski (Actrice), Eve Kagan (Actrice), Frederick Bingham (Acteur), Stephanie Wheeler (Actrice), Tim Ivey (Acteur), Tim O'Brien (Acteur), Geoffrey Knight (Acteur), Hugh Robertson (Acteur), Jude Kitchens (Acteur), Julianne Keller Lewis (Actrice), John Cundari (Acteur), Meredith Zealy (Actrice), Madison Wayne Ellis (Actrice), Sherril M. Turner (Actrice), Sasha Azevedo (Actrice), Sandra W. Van Natta (Actrice), Robert Washington (Acteur), Ronald Betts (Acteur), Robert Ivey (Acteur), Meredith O'Brien (Actrice), Nancy De Mayo (Actrice), Pat Leonard (Acteur).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=47422.html
Atteinte de la maladie d'Alzheimer, Allie vit en maison de retraite. Chaque jour, Noah lui lit le même livre. Il s'agit du carnet où Allie a consigné sa propre histoire, lorsqu'elle a appris sa maladie. Pour ne pas oublier ses sentiments, elle a écrit, et Noah, inlassablement, lui relit ses propres mots.
A travers eux, on la découvre dans les années trente, éperdument amoureuse d'un jeune homme, Noah, que sa mère fera tout pour éloigner d'elle, sa situation n'étant pas jugée assez bonne.
Après des années de séparation, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, Allie s'apprête à épouser un avocat. Lorsque, par le journal, elle apprend le retour de Noah, l'envie lui prend de le revoir. Echappant à une vie de convenance, les deux jeunes gens se retrouvent et découvrent que leur amour est resté intact. Ils passeront le reste de leur vie ensemble, jusqu'à ce que la mémoire les sépare.
Note de la presse : 3/5
Note des spectateurs : 4/5 (Pour 6549 notes : 59% de *****, 27% de ****, 5% de ***, 5% de **, 2% de *, 2% de °)

Fiche technique :

Titre original : The Notebook
Distributeur : Metropolitan FilmExport
Année de production : 2004
Budget : 30 000 000 $
Date de sortie DVD : 23 juin 2005
Langue : 02 Anglais
Date de sortie Blu-ray : 10 août 2010
Format de production : 35 mm
Colorimétrie : Couleur
Format audio : DTS, SDDS, Dolby numérique
Type de film : Long-métrage
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope

Secrets de tournage :
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Peppermint Candy Bakha satang Corée du Sud 2000 Drame 130 min.

1162 2/4
  Vu mais non dispo 05 Autres 05/12/2020
Lee Chang-Dong Kyung-Gu Sol, Sori Moon, Kim Yeo-Jin, Kim In-kwon, Dae-yeon Lee, Ji-Yeon Park, Yu Yeon-Su
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=42378.html
Par un bel après-midi de printemps, quelques amis pique-niquent pour célébrer leurs retrouvailles. Yongho, un invité inattendu dont ils étaient sans nouvelles depuis des années, fait alors son apparition. Mais celui-ci se comporte de manière étrange et paraît complètement déphasé.Il fuit le groupe et court vers des rails situés sur un pont adjacent. Un train arrive. Yongho ne bouge pas... Sa vie relatée en flash backs nous permet de comprendre les raisons de son geste.
1999. Kim Yongho, désespéré, se donne la mort lors d'un pique-nique où il retrouve d'anciens camarades qu'il n'a pas vus depuis 20 ans. Le film remonte alors ces vingt dernières années à la recherche de la cause de ce suicide en relatant différents épisodes de sa vie. Se dessine alors le portrait d'un homme brisé, cynique et violent, qui se ferme délibérément à toute velléité d'humanisme.

La dureté vaut pour la douceur. La méchanceté ne s'oppose pas à l'amour. Et cela donne un film profondément noir. Car en connaissant d'entrée de jeu la fin de la partie, chaque rebondissement en fait résonner l'amertume.
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Polisse Polisse France 2011 Drame 127 min.

620 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 27/04/2012
Maïwenn Karin Viard (Nadine), Joey Starr (Fred), Marina Foïs (Iris), Nicolas Duvauchelle (Mathieu), Maïwenn (Melissa), Karole Rocher (Chrys), Emmanuelle Bercot (Sue Ellen), Frédéric Pierrot (Balloo), Arnaud Henriet (Bamako), Naidra Ayadi (Nora), Jérémie Elkaïm (Gabriel), Riccardo Scamarcio (Francesco), Sandrine Kiberlain (Mme De La Faublaise), Wladimir Yordanoff (Beauchard), Louis-Do De Lencquesaing (M. De La Faublaise), Carole Franck (Céline), Laurent Bateau (Hervé), Anne Suarez (Alice), Anthony Delon (Alex), Audrey Lamy (Mère Indigne), Riton Liebman (Franck), Sophie Cattani (Mère Droguée), Marcial Di Fonzo Bo (Prof De Gym), Lou Doillon (Sœur Melissa), Alice De Lencquesaing (Sandra), Nathalie Boutefeu (La Mère De Sandra).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=181893.html
Le quotidien des policiers de la BPM (Brigade de Protection des Mineurs) ce sont les gardes à vue de pédophiles, les arrestations de pickpockets mineurs mais aussi la pause déjeuner où l’on se raconte ses problèmes de couple ; ce sont les auditions de parents maltraitants, les dépositions des enfants, les dérives de la sexualité chez les adolescents, mais aussi la solidarité entre collègues et les fous rires incontrôlables dans les moments les plus impensables ; c’est savoir que le pire existe, et tenter de faire avec… Comment ces policiers parviennent-ils à trouver l’équilibre entre leurs vies privées et la réalité à laquelle ils sont confrontés, tous les jours ? Fred, l’écorché du groupe, aura du mal à supporter le regard de Melissa, mandatée par le ministère de l’intérieur pour réaliser un livre de photos sur cette brigade.
Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs

Note de la presse : 4/5
Note des spectateurs : 4/5 (Pour 8868 notes : 33% de *****, 40% de ****, 13% de ***, 6% de **, 4% de *, 5% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 10 prix et 16 nominations
Distributeur : Mars Distribution
Box Office France : 2 306 069 entrées
Année de production : 2011
Date de sortie DVD : 22 février 2012
Langue : Français, Italien, Roumain, Arabe
Date de sortie Blu-ray : 22 février 2012
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage

Secrets de tournage :
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Premiers, les Derniers (les) Premiers, les Derniers (les) France 2015 Drame 98 min.

861 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 27/06/2016
Bouli Lanners Albert Dupontel, Bouli Lanners, Suzanne Clément, Michael Lonsdale, David Murgia, Aurore Broutin, Philippe Rebbot, Serge Riaboukine
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=231779.html
Dans une plaine infinie balayée par le vent, Cochise et Gilou, deux inséparables chasseurs de prime, sont à la recherche d’un téléphone volé au contenu sensible. Leur chemin va croiser celui d’Esther et Willy, un couple en cavale. Et si c’était la fin du monde ? Dans cette petite ville perdue où tout le monde échoue, retrouveront-ils ce que la nature humaine a de meilleur ? Ce sont peut-être les derniers hommes, mais ils ne sont pas très différents des premiers.
Western moderne dans la plaine beauceronne : deux « chasseurs de primes » (Dupontel, très bien, et le réalisateur, Bouli Lanners) poursuivent un couple de jeunes SDF en possession d'un smartphone compromettant pour son riche propriétaire. Viennent s'en mêler quelques nervis locaux et un type baptisé Jésus. « Le vrai ? » lui demande-t-on. « Oui », répond-il...
Pour son quatrième film, l'acteur-réalisateur reste fidèle à ses obsessions picturales : paysages horizontaux qui dessinent des prisons à ciel ouvert. Mais l'humour décalé d'Eldorado ou la poésie des Géants laissent place à un ton plus hiératique. Filmer côte à côte Michael Lonsdale et Max von Sydow pour dire le tardif besoin de spiritualité de personnages sans foi ni loi est à la fois émouvant et un peu appuyé. Une certaine légèreté s'est ­envolée. — Aurélien Ferenczi

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Reactions En Chaine The Trigger Effect USA 1997 Drame 94 min.

147 2/4
  Disponible 02 Anglais 01 AVI 07/05/2005
David Koepp Kyle MacLachlan (Matthew), Elisabeth Shue (Annie), Dermot Mulroney (Joe), Michael Rooker (Gary), Richard T. Jones (Raymond), Bill Smitrovich (Steph).
http://www.cinemovies.fr/fiche_film.php?IDfilm=5705
Matt et Annie vivent dans une banlieue ordinaire, conjuguant avec un lot quotidien et stressant d'incivilités, de frustrations et de problèmes en tous genres. Ceux-ci s'enveniment quand, alors que leur fillette vient de contracter une infection, une panne générale d'électricité livre soudainement la ville aux mains de pillards...



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Sentiers De La Perdition (les) Road To Perdition USA 2001 Drame 125 min.

213 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 20/01/2006
Sam Mendes Tom Hanks (Michael Sullivan), Paul Newman (John Rooney), Jude Law (Maguire), Jennifer Jason Leigh (Annie Sullivan), Stanley Tucci (Frank Nitti), Daniel Craig (Connor Rooney), Tyler Hoechlin (Michael Sullivan Jr.), Liam Aiken (Peter Sullivan), Ciaran Hinds (Finn Mcgovern), Dylan Baker (Alexander Rance), David Darlow (Jack Kelly), Doug Spinuzza (Calvino).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=28874.html
En 1930, deux pères : Michael Sullivan, un tueur professionnel au service de la mafia irlandaise dans le Chicago de la Dépression, et Mr. John Rooney, son patron et mentor, qui l'a élevé comme son fils. Deux fils : Michael Sullivan junior et Connor Rooney, qui font chacun des efforts désespérés pour s'attirer l'estime et l'amour de leurs géniteurs.

La jalousie et l'esprit de compétition les plongent dans une spirale de violence aveugle dont les premières victimes sont la femme de Sullivan et son fils cadet Peter.

Un long voyage commence alors pour Michael Sullivan et son fils survivant. Au bout de cette route, la promesse d'une vengeance et l'espoir de conjurer l'enfer. Et peut-être l'aube d'un sentiment nouveau entre un père et son fils.
Note de la presse : 3/4 Note des spectateurs : 3/4

Fiche technique :

Couleur
Format du son : Dolby numérique
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

Al Capone à l'écran
Célèbre baron de la pègre américaine, Al "Scarface" Capone a forcément inspiré de nombreux cinéastes, avec une trentaine de films et téléfilms. Outre Robert De Niro dans Les Incorruptibles, on retiendra parmi ses incarnations Rod Steiger (Al Capone, 1959), Jason Robards (L'Affaire Al Capone, 1967), Maurice Barrier (Salut l'artiste, 1973), Ray Marioni (non crédité dans L'Homme au pistolet d'or, 1974), Ben Gazzara (Capone, 1975), et F. Murray Abraham (Dillinger and Capone et Baby Face Nelson, 1995). Sans oublier Neville Brand dans la série Les Incorruptibles, tournée de 1959 à 1963.Quant à son cousin et bras droit/homme de main Frank Nitti, il sera notamment incarné par Sylvester Stallone (Capone, 1975), Billy Drago (Les Incorruptibles, 1987), et Stanley Tucci (Les Sentiers de la perdition, 2002).

Sam Mendes et le théâtre
Sam Mendes est également passionné par la mise en scène au théâtre. Son plus grand titre de gloire, il le doit à la reprise à Broadway et sur les scènes londonniennes de la pièce Cabaret, dans laquelle évoluait l'actrice Jennifer Jason Leigh. C'est par l'intermédiaire de cette rencontre professionelle que l'actrice s'est vue confier un rôle dans Les Sentiers de la perdition.

Sam Mendes à propos de Paul Newman
Sam Mendes, a été très impressionné par l'expérience de Paul Newman : "Paul n'arrête pas de peaufiner son interprétation. Il arrivait sur le plateau après avoir passé de longues heures dans sa loge sur des détails infinitésimaux. Ce soin, cette vigilance sont encore plus remarquables si l'on songe à la carrière qu'il a menée. Chacun a ressenti sa présence sur le film comme un immense privilège."

Al Capone dans les rushes
Anthony LaPaglia a joué dans certaines scènes des Les Sentiers de la perdition le rôle d'Al Capone. Mais il a été décidé que le gangster ne devait pas apparaître dans le film, et la performance d'Anthony LaPaglia a tout simplement été supprimé au montage final. Le nom de l'acteur est néanmoins crédité au générique, dans le cadre des remerciements.

Un titre à double sens
Les Sentiers de la perdition est un titre dont le sens est double : en effet, Perdition est à la fois le nom de la ville vers laquelle se dirigent Michael Sullivan et son fils, mais également une expression métaphorique de l'Enfer, la route dont Sullivan espère bien détourner son enfant.

Les sources d'inspiration
Avant de devenir un film, Les Sentiers de la perdition est un comics créé par Max Allan Collins. Celui-ci avoue avoir été inspiré et influencé par un classique de la bande-dessinée japonaise intitulé Lone Wolf and Cub, qu'il considére comme étant un chef d'oeuvre du genre. A travers Les Sentiers de la perdition, l'auteur voulait rendre hommage à ce grand manga. De la même manière, au cinéma, sa principale source d'inspiration est asiatique, à savoir le style de John Woo.

Tom Hanks, l'ange de la mort
Les Sentiers de la perdition offre à Tom Hanks l'occasion d'élargir encore un peu plus le registre de ses interprétations. C'est la première fois que l'acteur américain incarne un personnage très sombre et violent dont le métier est de tuer. Dans le scénario, son personnage Michael Sullivan est surnommé " l'ange de la mort ".

Deuxième collaboration
Les Sentiers de la perdition est la deuxième collaboration entre le réalisateur Sam Mendes et le directeur de la photographie Conrad L. Hall. Ils avaient déjà travaillé ensemble en 1999 sur le premier film de Sam Mendes, American beauty. Selon Conrad L. Hall, le travail de Sam Mendes se cristallise autour d'une vision et son travail à lui est de contribuer à mettre en forme cette vision.


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Série Noire Série Noire France 1978 Drame 111 min.

251 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 11/06/2006
Alain Corneau Patrick Dewaere (Frank Poupart), Marie Trintignant (Mona), Bernard Blier (Staplin), Myriam Boyer (Jeanne Poupart), Jeanne Herviale (la tante),
Andreas Katsulas (Andreas Tikidès), Charlie Farnel (Marcel, l'inspecteur), Samuel Mek (le boxeur), Jack Jourdan (l'entraîneur), Fernand Coquet (le Hell's Angel)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=3962.html
Franck, représentant de commerce, traine son existence minable dans la triste banlieue parisienne. Ce porte-à-porte laborieux lui fait rencontrer Mona, dix-sept ans. Ils se découvrent un même but : fuir leur morne condition, quitte à employer les moyens les plus... expéditifs !
Interdit aux moins de 16 ans

Note des spectateurs : 4/4

Fiche technique :

N° de visa : 50197
Interdit aux moins de 16 ans
Couleur
Format du son : Mono
Format de projection : 1:66
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français

Secrets de tournage :

L'adaptation d'un roman de Jim Thompson
Série noire est l'adaptation pour le grand écran d'un roman de Jim Thompson intitulé Hell of a woman et paru dans la fameuse série de romans "Série noire", sous le titre Des cliques et des cloaques. Le long métrage est réalisé par Alain Corneau, celui-ci agissant également en tant que scénariste en compagnie de Georges Perec.

Jim Thompson : le maître du cinéma noir
Série noire n'est pas la seule adaptation cinématograpique d'une oeuvre de Jim Thompson, spécialiste du roman noir. L'Américain, qui fut l'un des scénaristes des Sentiers de la gloire de Stanley Kubrick a pu voir transposés sur grand écran certain de ses écrits : Le Guet-apens de Sam Peckinpah, le remake de Roger Donaldson, Les Arnaqueurs de Stephen Frears ou encore le Coup de torchon de Bertrand Tavernier sont tous adaptés d'oeuvres de Thompson.

Une adaptation difficile
Adapter le roman de Jim Thompson pour le grand écran posa de nombreux problèmes à Alain Corneau et Georges Perec. Les deux hommes durent réduire l'imposant récit du romancier pour un traitement cinématographique, puis s'employèrent à écrire une histoire adaptée au mode de vie français.Trois versions du scénario furent envoyées au comédien Patrick Dewaere, choix initial d'Alain Corneau pour le premier rôle du film, qui accepta immédiatement de participer au projet.

L'hommage de Bertrand Tavernier
Le cinéaste Bertrand Tavernier ne tarit pas d'éloges sur le Série noire d'Alain Corneau. Dans un entretien accordé au magazine Le Point, celui qui a déjà adapté une oeuvre de Jim Thompson avec Coup de torchon explique : "Difficile de trouver les mots, les phrases exactes pour décrire ce que l'on ressent physiquement après Série noire, tant on en sort épuisé, lessivé... Comme si l'on avait réellement participé à tout ce qui vient de se dérouler sur l'écran. Comme si l'on avait vraiment mené avec Patrick Dewaere, en même temps que lui, cette course haletante qui, par son lyrisme du sordide, sa poésie du dérisoire, renvoie directement à la fuite vertigineuse de Richard Widmark dans Les Forbans de la nuit... Mêmes personnages fantomatiques, étrangers à ce qui les entoure, prisonniers de leurs rêves, même angoisse métaphysique."

Du festival de Cannes aux Oscars
Série noire fut présenté en compétition officielle lors du Festival de Cannes 1979. L'année suivante, le long métrage fut nommé aux César dans cinq catégories : Meilleur acteur pour Patrick Dewaere, Meilleur acteur dans un second rôle pour Bernard Blier, Meilleure actrice dans un second rôle pour Myriam Boyer, Meilleur scénario original ou adaptation pour Alain Corneau et Georges Perec et Meilleur montage pour Thierry Derocles. Le film ne décrocha pas une seule récompense.


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Sleepers Sleepers USA 1996 Drame 140 min.

244 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 13/03/2006
Barry Levinson Dustin Hoffman (Danny Snyder), Kevin Bacon (Sean Nokes), Brad Pitt (Michael Sullivan), Jason Patric (Lorenzo), Billy Crudup (Tommy Marcano), Robert De Niro (Père Bobby), Vittorio Gassman (King Benny), Ron Eldard (John Reilly), Minnie Driver (Carol Martinez), Brad Renfro (Michael Sullivan Jeune).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=15709.html
Au milieu des années soixante quatre gamins du quartier populaire de Hell's Kitchen de New York sont incarcérés dans une maison de redressement à la suite d'une plaisanterie qui tourne au drame. Onze ans plus tard deux d'entre eux, marqués a vie, retrouvent le gardien sadique et tortionnaire qui les a martyrisés lors de leur détention et l'abattent froidement. Les deux autres, devenus respectivement journaliste et substitut du procureur, fidèles à la loi de Hell's Kitchen, vont tout tenter, avec le soutien du curé du quartier et du parrain de la mafia, pour les sortir de là.
Interdit aux moins de 12 ans

Note des spectateurs : 4/4

Fiche technique :

Budget : 44 millions de $
N° de visa : 91006
Interdit aux moins de 12 ans
Couleur et N&B
Format du son : Dolby numérique
Format de projection : 2:35.1 Cinémascope
Format de production : Super 35mm
Tourné en : 02 Anglais


Disponible aussi en DVD ---

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Sur mes lèvres Sur mes lèvres France 2001 Drame 115 min.

1116 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 25/07/2020
Jacques Audiard Emmanuelle Devos, Vincent Cassel, Olivier Gourmet, Serge Boutleroff, Olivier Perrier, Olivia Bonamy, Bernard Alane, Bô Gaultier de Kermoal
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=29044.html
Carla Bhem, une jeune femme de 35 ans au physique plutôt moyen et qui porte des prothèses auditives, est secrétaire à la Sédim, une agence immobilière, mais elle est payée une misère et souffre d'un manque de considération de la part de ses employeurs. Son existence triste et solitaire va prendre une tournure différente avec l'arrivée dans la société de Paul Angéli, une nouvelle recrue de 25 ans, plutôt beau gosse, mais qui n'a aucune compétence dans la promotion immobilière. Celui-ci cherche à se réinsérer après avoir fait de la prison. Une histoire d'amour improbable, doublée de manipulation réciproque, va naître entre ces deux marginaux.
Malgré ces maladresses, malgré la propension de Jacques Audiard à rendre son film plus confus qu'il ne l'est (...) le cinéaste veille à ne jamais couper les ponts avec son atout principal, c'est-à-dire le drôle de portrait d'une fille trouble, esquissé dès les premières images.
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Titanic Titanic USA 1997 Drame 194 min.

1161 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 01/12/2020
James Cameron Leonardo DiCaprio, Kate Winslet, Billy Zane, Kathy Bates, Bill Paxton, Gloria Stuart, Frances Fisher, Bernard Hill
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=5818.html
Southampton, 10 avril 1912. Le paquebot le plus grand et le plus moderne du monde, réputé pour son insubmersibilité, le "Titanic", appareille pour son premier voyage. Quatre jours plus tard, il heurte un iceberg. A son bord, un artiste pauvre et une grande bourgeoise tombent amoureux.
Titanic offre une oeuvre-monde en huis-clos sur un Atlantique glacial et sans reproche. L'histoire, inutile de la détailler plus avant elle est connue de tous. Le paquebot coule toujours à la fin et inonde le spectateur de part en part grâce à une façon de faire du cinéma qui n'existe que grâce à James Cameron.

Son cinéma est technologique, grandiose, universel, et humain. Ces qualificatifs sont toujours accompagnés de défauts mais c'est son cinéma. Titanic fait la somme de tout cela en une quasi-transatlantique. Cette somme se noue dans un visuel éclatant et une précision pouvant presque conférer au film des faux airs de papier glacé. Si encore aujourd'hui le film est éclatant visuellement c'est parce que Cameron a toujours un coup d'avance sur le cinéma à venir. Il engendre bien plus qu'il ne répète les prouesses de tournages des autres. Il suffit de voir les quelques photos des coulisses des suites d'Avatar. Si l'écran ne nous saute pas à la figure c'est qu'il se sera planté. Regardez même Alita Battle Angel du coin de l'oeil, c'est technologiquement empreint de la patte de Cameron et ce film restera visuellement supérieur à beaucoup d'autres en termes de CGI.

Au delà du visuel Titanic marque également par son exposition d'une certaine vision en castes de cette société temporaire faisant croisière vers la société américaine. Cette vision, ou ordre des choses bien réel pour lui, se heurte au grand enfouissement sous-marin après collision avec l'iceberg sur fond d'égo mal placé d'un grand manitou avare de battre le temps record de la traversée de l'Atlantique. Là s'ouvre pour le spectateur la possibilité de réfléchir à sa propre époque. Une réflexion simple certes mais pas simpliste. Qui monterait dans un canot, qui laisserait sa place, qui userait de stratagèmes déshonorables, qui remonterait sauver un grand amour, qui retournerait l'arme contre soi, qui jouerait de son instrument en contemplant le chaos qui se dessine ? Au delà de ces choix impossibles se met en place un rapport entre le présent et le passé : cette Rose entre deux âges. Réellement, au cinéma, y a-t-il plus émouvant que les yeux d'une personne au crépuscule de sa vie repensant à l'avant, surtout un passé vécu il y a si longtemps par le personnage ? Repensons un peu à la centenaire Gloria Stuart qui aujourd'hui n'est plus mais qui restera à jamais dans ce film-monde pour inviter chaque spectateur à monter à bord du Titanic encore une nouvelle fois.

Bible cinématographique car il fourmille d'intrigues, de personnages, de détails. Il se laisse même l'espace suffisant pour embrasser du bout des lèvres un autre genre cinématographique dans la dernière partie car il ne va plus s'agir de vivre mais de survivre. Un filet d'eau insidieux et rampant puis de forts torrents engloutiront ce petit monde perdu dans l'espace marin. Film-monde qui n'en devient pas hystérique ou engoncé car il ne se laisse jamais dépasser par sa propre grandeur. En se parant de proportions idéales pour chaque étape narrative le film déjoue sa propre inertie dont on sait l'issue historique avant même les explications en CGI de l'équipe de "pilleurs d'épaves". Trois heures et quart plus tard a été mis en scène devant nous le fait que rien ne dure, que tout passe en un instant et que le coeur de l'océan en est déjà revenu à ses abysses.

En définitif Titanic peut être mal-aimé, ou du moins ne pas être apprécié à sa juste valeur, tant il est aisé de ne le considérer que comme une énième histoire d'amour ayant marqué celle du cinéma, à réserver pour des dimanches après-midi interminables. Malgré tout les films catastrophe doublés d'une romance résolument libératrice et, qui plus est, ne croulant pas sous leur propre poids sont rares et précieux pour le cinéma moderne. Tout comme James Cameron.
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Truman Capote Capote USA 2005 Drame 110 min.

610 2/4
  Disponible 01 Français 02 MKV 18/04/2012
Bennett Miller Philip Seymour Hoffman (Truman Capote), Catherine Keener (Nelle Harper Lee), Clifton Collins Jr. (Perry Smith), Chris Cooper (Alvin Dewey), Bruce Greenwood (Jack Dunphy), Mark Pellegrino (Richard Hickock), Amy Ryan (Marie Dewey), Bob Balaban (William Shawn), Kwesi Ameyaw (Portier), Norman Armour (Literary Enthusiast), Marshall Bell (Warden Marshall Krutch), Michael J. Burg (Williams), John B. Destry (Pete Holt), C. Ernst Harth (Lowell Lee Andrews), Adam Kimmel (Richard Avedon), Tiffany Knight (Gloria Guiness), Jason Love (Guardien), Bess Meyer (Linda Murchak), R.D. Reid (Roy Church), Miriam Smith (Bonnie Clutter), Michelle Harrison (Babe Paley).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=61095.html
En novembre 1959, Truman Capote, auteur de Breakfast at Tiffany's et personnalité très en vue, apprend dans le New York Times le meurtre de quatre membres d'une famille de fermiers du Kansas. Ce genre de fait divers n'est pas rare, mais celui-ci l'intrigue. En précurseur, il pense qu'une histoire vraie peut être aussi passionnante qu'une fiction si elle est bien racontée. Il voit là l'occasion de vérifier sa théorie et persuade le magazine The New Yorker de l'envoyer au Kansas. Il part avec une amie d'enfance, Harper Lee.
A son arrivée, son apparence et ses manières provoquent d'abord l'hostilité de ces gens modestes qui se considèrent encore comme une part du Vieil Ouest, mais il gagne rapidement leur confiance, et notamment celle d'Alvin Dewey, l'agent du Bureau d'Investigation qui dirige l'enquête...
Truman Capote est un film de personnages.

Comprendre par là que le postulat de départ (une famille américaine assassinée), et sa résolution importe peu.
Ni totalement un biopic, ni un thriller, l'histoire va se concentrer sur la période de 4 ans pendant laquelle l'écrivain Truman Capote, à partir de ce crime va rédiger son prochain livre.
Concrètement, cela donne un rythme assez lent qui alterne les phases d'entretiens lié à l'affaire permettant de faire avancer l'intrigue, et les dîners mondains ou Capote cabotine.

Ce qui m'amène à parler de la grande force de ce film, l'interprétation absolument démente de Phillip Seymour Hoffman. On comprend immédiatement après quelques minutes que Capote est un personnage extrêmement dérangeant, à la fois charismatique et narcissique, se souciant seulement d'une chose, l'avancement de son livre. Le traitement des autres personnages ne sont également pas en reste, notamment le personnage de Perry Smith (l'un des deux suspects) très touchant, et la relation ambiguë qu'il entretient avec l'écrivain.

Faisant office de fil rouge, le développement de la relation Capote / Smith aura pour effet de renforcer ce sentiment de malaise dont on ne sait plus trop si il est lié aux circonstances du crime violent ou bien de l'écriture du roman. S'ensuit une inversion des rôles ou Smith, prisonnier sincère et humain racontera sa vie à un écrivain affamé d'histoires, incapable de penser à autre chose que son histoire et à la gloire qu'elle lui apportera.

Truman Capote nous répète qu'il possède une mémoire de 94% , malheureusement l'humain se trouvait dans les 6% restants.

Un film cruel mais réussi.
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Vol Au-Dessus D'Un Nid De Coucou One Flew Over The Cuckoo'S Nest USA 1975 Drame 129 min.

293 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 27/12/2006
Milos Forman Jack Nicholson (Randle Patrick McMurphy), Louise Fletcher (L'infirmière Mildred Ratched), William Redfield (Harding)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=2072.html
Rebellion dans un hôpital psychiatrique à l'instigation d'un malade qui se révolte contre la dureté d'une infirmière.
Fiche technique :

Couleur : Couleur
Format du son : Mono
Format de projection : 1.85 : 1
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :


Jack Nicholson disparut deux mois avant le début du tournage pour subir une opération esthétique d'implants capillaires. C'est pour cela qu'il porte dans la plupart des scènes son fameux bonnet afin de protéger son crâne.


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White God Fehér Isten ++ Autres 2014 Drame 121 min.

994 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 06/07/2017
Kornél Mundruczó Zsófia Psotta, Sándor Zsótér, Lili Horváth, Szabolcs Thuróczy, Lili Monori, Gergely Bánki, Tamas Polgar, Orsolya Tóth
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=228246.html
Pour favoriser les chiens de race, le gouvernement inflige à la population une lourde taxe sur les bâtards. Leurs propriétaires s’en débarrassent, les refuges sont surpeuplés. Lili, 13 ans, adore son chien Hagen, mais son père l’abandonne dans la rue. Tandis que Lili le cherche dans toute la ville, Hagen, livré à lui-même, découvre la cruauté des hommes. Il rejoint une bande de chiens errants prêts à fomenter une révolte contre les hommes. Leur vengeance sera sans pitié. Lili est la seule à pouvoir arrêter cette guerre.
Une adolescente roule à vélo dans les larges avenues de ­Budapest, étonnamment désertes. Soudain, une meute de deux cent cinquante chiens hurlants déboule dans son dos, toutes dents dehors. Cette image de pure terreur — garantie sans trucage numérique — ouvre avec fracas le sixième film de Kornél Mundruczó, prix Un certain regard à Cannes. Dans la Hongrie qu'imagine, voire anticipe White God, la politique de discrimination du gouvernement d'extrême droite ne vise plus seulement les Roms ou les étrangers, mais aussi les chiens. Seuls les « pure race » ont désormais droit de cité : les propriétaires d'animaux sans pedigree doivent acquitter une lourde taxe, sous peine de mise à la fourrière. C'est le sort qui menace ­Hagen, bâtard rejeté par le père de sa jeune maîtresse. A la rue, Hagen découvre la faim, les rafles, la cruauté des hommes, lors de scènes chocs que le cinéaste saisit avec une énergie et une fougue incroyables. Le comportement imprévisible de ses acteurs à quatre pattes a obligé cet héritier des grands esthètes hongrois (Miklós Jancsó et Béla Tarr) à dynamiser sa mise en scène : son cinéma, au formalisme parfois pesant, y a trouvé un nouveau souffle salutaire. Les mouvements heurtés de la caméra reflètent les émois de l'animal en lutte pour sa survie. L'incompréhension, l'effroi, la colère se lisent sur la gueule incroyablement expressive de Hagen. Au point que les séquences avec les seuls humains, pourtant solidement réalisées, paraissent presque fades...

C'est un remake de Spartacus, version canine, que réalise Mundruczó. Hagen est récupéré par un truand qui, à la suite d'un dressage pervers, métamorphose le gentil toutou en champion de combats sanguinaires. Mais comme Kirk Douglas dans le péplum de Stanley Kubrick, le gladiateur se rebelle après avoir dû tuer son rival dans l'arène. Et l'esclave devenu libre va prendre la tête de la révolte des exclus. Dans les quarante dernières minutes, angoissantes, sans une seconde de répit, le film emprunte ses effets aux classiques du cinéma d'horreur (des Oiseaux de Hitchcock au White Dog de Samuel Fuller, où un molosse était dressé pour tuer des Noirs), mais aussi aux films gore type Halloween : Hagen, à l'instar d'un tueur en série, se cache dans l'ombre pour mieux attaquer les hommes qui l'ont martyrisé. La guérilla urbaine conduite par les chiens prend alors un tour prophétique : « Ne désespérez pas davantage les damnés de la terre », semble dire Mundruczó. Ou leur rébellion sera inéluctable. Et apocalyptique... — Samuel Douhaire

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21 Grammes 21 Grams USA 2002 Drame 124 min.

294 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 27/12/2006
Alejandro González Inárritu Sean Penn (Paul Rivers), Benicio Del Toro (Jack Jordan), Naomi Watts (Cristina Peck), Charlotte Gainsbourg (Mary Rivers)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=47795.html
On dit que nous perdons tous 21 grammes au moment précis de notre mort...
Le poids de cinq pièces de monnaie.
Le poids d'une barre de chocolat.
Le poids d'un colibri.
21 grammes.
Est-ce le poids de notre âme ?
Est-ce le poids de la vie ?

Paul attend une transplantation cardiaque. Cristina, ex-junkie, est mère de deux petites filles. Jack sort de prison et redécouvre la foi.
A cause d'un accident, ils vont s'affronter, se haïr... et s'aimer.
Interdit aux moins de 12 ans

Fiche technique :

Budget : 20 millions de $
Box Office France : 738 154 entrées
Box Office Paris : 280 642 entrées
N° de visa : 109650
Interdiction : Interdit aux moins de 12 ans
Couleur : Couleur
Format du son : Dolby Digital DTS
Format de projection : 1.85 : 1
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :


Le réalisateur mexicain Alejandro González Inárritu, s'était fait connaître avec son premier film, le haletant Amours chiennes, portrait réaliste de la ville de Mexico, nommé à l'Oscar du Meilleur film étranger. Il est parti tourner 21 grammes, son deuxième opus, aux Etats-Unis, mais avec de nombreux collaborateurs de son précédent film, comme le scénariste Guillermo Arriaga, le directeur de la photographie Rodrigo Prieto, la décoratrice Brigitte Broch et le compositeur Gustavo Santaolalla. "J'avais l'impression qu'on était un groupe de rock en tournée dans les Etats-Unis, et qu'on jouait une chanson universelle", se souvient le réalisateur.


Durant l'année 2004, Sean Penn et Naomi Watts ont été partenaires sur deux films : 21 grammes et The Assassination of Richard Nixon.


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Locataire (le) The Tenant France 1976 Drame 126 min.

1080 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 02/04/2020
Roman Polanski Roman Polanski, Isabelle Adjani, Melvyn Douglas, Shelley Winters, Bernard Fresson, Claude Dauphin, Jo Van Fleet, Rufus
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=2548.html
Trelkovsky, d'origine juive polonaise, travaille dans un service d'archives et se lie difficilement avec ses collègues. Il visite un appartement inoccupé dans un quartier populaire de Paris et la concierge lui apprend que la locataire précédente s'est jetée par la fenêtre quelques jours auparavant. Trelkovsky s'installe dans l'appartement. Mais il est bientôt victime de multiples vexations de la part de ses voisins...
Réalisé en France par Polanski avant son exil forcé des U.S.A, "le locataire" est une adaptation de l'univers sarcastique et torturé de Roland topor. Ce dernier s'est inspiré pour l'écriture de ses problèmes de voisinage. Les auteurs prennent plaisir à semer la confusion (kafkaïenne) dans un décor banal et quotidien. La logique perd lentement ses repères et la folie paranoïaque s'installe progressivement., aidée par une mise en scène qui joue sur le mystère et la claustrophobie, mais qui se permet aussi des plans-séquences inédits en 1976, filmés à la Louma. L'immeuble du locataire peut se voir comme un condensé de névroses sociales et une métaphore des angoisses de ceux qui ne trouvent pas leur place (dans la jungle urbaine et son théâtre d'ombres). En plus de Roman Polanski -amusant et touchant dans son personnage de polonais timide qui bascule peu à peu dans l'irrationnel- et Isabelle Adjani, le casting compte la présence de Josianne balasko et Gérard Jugnot en employés de bureau, Eva Ionesco en fillette maladive et Shelley Winters en concierge intrusive (en concierge, donc). J'aimerais voir un film de ce genre actuellement, qui n'a pas besoin d'effets spéciaux ni de budget faramineux pour susciter le malaise. Et je souhaiterais que Polanski retrouve cette veine, entre fantastique et ironie psycho-dramatique.
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Noces Barbares (les) Noces Barbares (les) France 1987 Drame 97 min.

603 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 18/04/2012
Marion Hänsel Thierry Frémont (Ludo, Adolescent), Marianne Basler (Nicole Bossard), Yves Cotton (Ludo, Enfant), Marie-Ange Dutheil (Mademoiselle Rakoff), André Penvern (Micho), Frédéric Saurel (Tatave).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=44919.html
Ludovic est le fils de Nicole, une fille-mère qui a épousé Micho, un homme plus âgé qu'elle. Celui-ci a accepté d'adopter son fils. Ludo est le souffre-douleur de Tatave, premier fils de Micho et la cible privilégiée de son instituteur. La communication entre Ludo et sa mère est inexistante. Celle-ci le confie à une institution pour personnes retardées.
Note des spectateurs : 4/5 (Pour 15 notes : 25% de *****, 25% de ****, 25% de ***, 25% de **, 0% de *, 0% de °)

Fiche technique :

Année de production : 1987
Langue : Français
Colorimétrie : Couleur
Format de production : 35 mm
Type de film : Long-métrage
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
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Take Shelter Take Shelter USA 2011 Drame 120 min.

654 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 25/07/2013
Jeff Nichols Michael Shannon (Curtis LaForche), Jessica Chastain (Samantha LaForche), Tova Stewart (Hannah LaForche), Shea Whigham (Dewart), Katy Mixon (Nat), Kathy Baker (Sarah), Ray McKinnon (Kyle), Lisa Gay Hamilton (Kendra), Robert Longstreet (Jim), Guy Van Swearingen (Myers), Natasha Randall (Cammie).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=189944.html
Curtis LaForche mène une vie paisible avec sa femme et sa fille quand il devient sujet à de violents cauchemars. La menace d'une tornade l'obsède. Des visions apocalyptiques envahissent peu à peu son esprit. Son comportement inexplicable fragilise son couple et provoque l'incompréhension de ses proches. Rien ne peut en effet vaincre la terreur qui l'habite...
Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs

Note de la presse : 4,6/5

Fiche technique :

Récompenses : 10 prix et 22 nominations
Distributeur : Ad Vitam
Box Office France : 200 659 entrées
Année de production : 2011
Budget : 5 000 000 $
Date de sortie DVD : 31 mai 2013
Langue : 02 Anglais
Date de sortie Blu-ray : 15 mai 2012
Format de production : 35 mm
Colorimétrie : Couleur
Format audio : Dolby SRD, Dolby SR
Type de film : Long-métrage
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope

Secrets de tournage :
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The Book Of Henry The Book Of Henry USA 2017 Drame 105 min.

1021 2/4
  Vu mais non dispo 03 Espagnol 22/06/2018
Colin Trevorrow Naomi Watts, Jacob Tremblay, Jaeden Lieberher
https://fr.wikipedia.org/wiki/The_Book_of_Henry
Susan Carpenter, une mère célibataire, vit avec ses deux jeunes fils : Henry et Peter. Henry est amoureux de Christina, la fille du commissaire de police qui vit dans la même rue que lui. Malheureusement, Henry découvre que Christina mène une vie difficile aux côtés d'un beau-père dangereux qui la maltraite. Il planifie alors un plan pour sauver Christina en écrivant en détails le plan dans un livre avant de mourir d'une tumeur au cerveau. Susan découvre le livre grâce à Peter et décide de mettre le plan à exécution afin de sauver Christina
Voilà une histoire poignante d'un jeune enfant de 12 ans surdoué, de son petit frère et de sa maman (qui ne sait pas gérer ses affaires sans son petit génie qui fait ses papiers, ...).
L'histoire n'est pas difficile à résumer mais elle se complique de plus en plus à la fin ! SE complique dans le sens du sentimental, dans le psychologique et dans le moral !
Elle est poignante cette histoire ! Un enfant qui comprend les problèmes d'adultes bien trop tôt mais qui en reçoit aussi un... (pas de spoil donc pas de détail !).
Les deux frères sont très touchants et ils nous donnent vraiment envie de suivre leur histoire ! Une fille habite à côté de chez eux et un mystère tourne autour d'elle. Ce qui va ressourcer ce film et le nourrir dans le suspense : que lui arrive-t-il ? Que vont-ils faire pour l'aider ? Vont-ils l'aider ?

Les acteurs sont géniaux, peut-être pas fabuleux, mais quand même assez bien pour nous guider dans cette aventure. Pour des enfants c'est épatant ! La mère joue bien, sans plus.

L'histoire est tellement étrange et remplie de suspense, d'envie et de tristesse, qu'il est assez difficile de vous décrire tout ça sans vous spoiler et du coup sans vous casser la magie.
Alors à vos écrans et bonne vision !
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Endorphine Endorphine Canada 2015 Drame 83 min.

832 1/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 29/04/2016
André Turpin Sophie Nélisse, Lise Roy, Monia Chokri, Francis Ducharme, Anne-Marie Cadieux
http://www.cinoche.com/films/endorphine/index.html
Simone a 13 ans et elle partage son temps entre son père et sa mère. Un jour, cette dernière doit se déplacer à son travail pendant que sa fille attend dans la voiture au sous-sol. Sans nouvelle depuis un moment, Simone monte pour la retrouver et elle assiste au meurtre brutal de sa mère. Depuis ce traumatisme, l'adolescente a du mal à reconnecter avec la réalité, s'adonnant à deux jeux dangereux avec son cousin. Afin de l'aider, on décide de l'hypnotiser. Une méthode de guérison qui l'obligera à mieux comprendre son inconscient.


Découvrir David Lynch est un choc pour n'importe qui. En l'espace de quelques-uns de ses films comme Lost Highway et Mulholland Drive, on a accès à une forme différente de cinéma qui fait appel aux rêves, aux pulsions et à la psychanalyse.

C'est cet art unique en son genre que tente de s'approprier André Turpin, l'illustre directeur photo québécois (entre autres de Mommy et de Incendies) qui se tourne vers la réalisation pour la première fois depuis son acclamé Un crabe dans la tête en 2001. Endorphine semble s'abreuver aux mêmes eaux du mystère et de l'incompréhensible. L'héroïne Simone est interprétée par trois actrices d'âges différents, il y a une mort traumatisante, une rupture avec la réalité, des détours tortueux avec la chronologie et plus encore.

Sauter dans le vide de l'interprétation peut être tentant, surtout que la Belle Province n'est pas habituée à produire des oeuvres qui sortent autant de l'ordinaire (il y a eu l'incompris Possible Worlds de Robert Lepage, mais cela remonte à loin). Il faudrait pourtant se retenir, parce que le long métrage ne résiste pas longtemps à l'analyse. La trame narrative qui aurait pu être si simple se veut volontairement complexe et hermétique, prenant un malin plaisir à fourvoyer la logique. La mécanique est lourde, trop explicative et didactique, n'exploitant que partiellement son immense potentiel. Dans un genre similaire, les cauchemars de Philippe Grandrieux (Sombre, La vie nouvelle) s'avèrent plus recommandables, car eux ils sont authentiques, coulant de source au lieu d'être préfabriqués pour épater la galerie.

Voir l'essai avec les sentiments du coeur au lieu de la raison du cerveau n'est pas plus concluant. Bien interprétés par de solides comédiennes comme Sophie Nélisse et Mylène Mackay, les individus n'en demeurent pas moins peu approfondis. Ils ne révèlent aucun réel mystère, s'avérant rapidement lisses et sans relief. La réflexion sur le temps, la mémoire et la nécessité de cicatriser les plaies de traumatismes comme chez Resnais manque de finition et tourne rapidement à vide, tout comme ces hommages déguisés aux Inception et Interstellar de Christopher Nolan où un décès hante notre personnage principal.

L'émotion ne passe tout simplement pas, ankylosée par une mise en scène froide et clinique qui est, sur un simple plan technique, exceptionnelle. La composition des plans et des cadrages fascine et hypnotise. Esthétiquement, il y a des carrés et des rectangles partout, forçant le spectateur à "sortir de la case" pour mieux saisir ce qui se passe. Turpin s'amuse d'ailleurs comme un petit fou, multipliant les emprunts à des chefs-d'oeuvre comme Persona de Bergman et Rear Window d'Hitchcock avec ses fantaisies de cinéphile sans que cela n'apporte quoi que ce soit au récit en place.

Endorphine est le type de film que l'on veut aimer tant il est différent et rafraîchissant dans notre cinématographie. Un souhait qui est plus facile à dire et à écrire qu'à endosser totalement. Autant il est ambitieux et riche formellement, autant sa propension à se prendre au sérieux pour des riens évoque le procédé précieux et prétentieux. Comme exercice de style, il s'est déjà fait moins laborieux.

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The Discovery The Discovery USA 2017 Drame 102 min.

1294 1/4
  Vu mais non dispo 01 Français 02/02/2022
Charlie McDowell Robert Redford, Jason Segel, Rooney Mara, Jesse Plemons, Riley Keough, Ron Canada, Brian McCarthy (XXI), Kimleigh Smith
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=242216.html
L'histoire d'amour entre une femme au passé tragique et le fils de celui qui a prouvé l'existence de la vie après la mort.
Après un bon début on s’ennuie fermement. C’est vraiment dommage il y avait de l’idée et les acteurs sont super
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Piège de feu Ladder 49 USA 2004 Drame 115 min.

176 0/4
  Disponible 01 AVI 10/05/2005
Jay Russel John Travolta , Joaquin Phoenix , Jacinda Barrett , Robert Patrick , Morris Chestnut
http://cinema.tiscali.fr/fichefilm.aspx?id=FI015671&file=http
Jack Morrison est un pompier de la ville de Baltimore. Au cours d'une intervention dangereuse, il sauve la vie d'un homme... puis chute de plusieurs mètres et se retrouve piégé par les flammes au 11e étage d'un gigantesque entrepôt. A bout de force, bougeant difficilement, Jack n'attend plus que l'aide de ses coéquipiers, menés par le Capitaine Mike Kennedy. Dix ans plus tôt, c'est ce même Mike qui l'avait guidé dans son premier contact avec le feu. En attendant les secours, défilent dans la tête de Jack les moments les plus importants de sa jeune carrière : sa famille à la caserne, les amitiés, les mini-rivalités, le danger, le sens du devoir ; et sa famille à la ville, sa femme Linda, ses deux enfants et leur crainte de ne jamais le voir revenir.
MON POMPIER CE HEROS
Partant d'un bon sentiment, rendre « un hommage à la dignité et à la noblesse de ces authentiques héros populaires » nos amis les pompiers, le producteur Casey Silver a réuni une tripotée de bons acteurs et un réalisateur efficace pour mener à bien cet hymne au sens du devoir. Le résultat, excepté son final, a tout du conventionnel. Dans la grande tradition classique, PIEGE DE FEU, construit autour d'une série de flashs back retraçant la carrière d'un jeune pompier, enfile les clichés en ne se souciant que de leur aspect réaliste. Les acteurs évoluent donc dans des univers de peinture écaillée et autres bars patibulaires où ils nous servent des scènes convenues sur l'amitié virile, l'amour éternel, la douleur de la femme qui craint pour la vie de son mari, etc... annulant par l'ineptie du propos les efforts formels mis au service de la crédibilité. Fort heureusement, les scènes de feu sont impressionnantes. Dans le même souci de réalisme, privilégiant les feux contrôlés en décor naturel au détriment des feux virtuels, ces séquences marquent le spectateur par leur tension, la proximité du danger et sont aussi servies par les meilleurs plans du film. Pour les amateurs de bons sentiments.
Mcinema.com (Guillaume Tion)
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Rois Maudits (les) Rois Maudits (les) France 2005 Drame 115 min.

212 0/4
  Disponible 01 AVI 20/01/2006
Josée Dayan Jeanne Moreau (Mahaut d'Artois), Philippe Torreton (Robert d'Artois), Guillaume Depardieu (Louis le Hutin), Tcheky Karyo (Philippe le Bel), Gérard Depardieu (Jacques de Mornay)
http://les-rois-maudits.france2.fr/
Octobre 1307, pour réduire à néant un ordre devenu trop puissant, mais aussi pour remplir les caisses du royaume, Philippe IV le Bel fait arrêter Jacques de Molay, grand maître du Temple. Les templiers sont pourchassés, arrêtés, torturés. Leur procès va durer sept années. 1313, Robert d’Artois, comte de Beaumont, défie sa tante, la comtesse Mahaut : il veut récupérer le comté d’Artois que, selon lui, elle détient indûment. Mais Mahaut est puissante. Elle est l’un des douze pairs du royaume, elle a marié ses deux filles, Jeanne et Blanche, à deux princes royaux, Philippe de Poitiers et Charles le Bel, et sa nièce, Marguerite de Bourgogne, est mariée au futur héritier du trône, Louis de Navarre. Aussi, pour mieux atteindre Mahaut, Robert va s’attaquer à ses filles et à leur cousine, qu’il sait coupables d’adultère. Deux alliés favorisent son complot, Tolomei, puissant banquier lombard, qui lui avance de l’argent, et surtout Isabelle, fi lle de Philippe le Bel, épouse malheureuse d’Édouard II, roi d’Angleterre.
Le procès des templiers, instruit par le garde des sceaux royaux, Guillaume de Nogaret, s’achève par la condamnation au bûcher de Jacques de Molay. Le 18 mars 1314, devant une assistance nombreuse et toute la cour réunie, le grand maître lance sa malédiction : “Pape Clément ! Chevalier Guillaume de Nogaret ! Roi Philippe ! Avant un an, je vous cite à paraître au tribunal de Dieu pour y recevoir votre juste châtiment ! Maudits ! Soyez tous maudits jusqu’à la treizième génération de vos races…” Pendant ce temps, Robert referme son piège sur les frères d’Aunay…

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12 Hommes En Colère Twelve Angry Men USA 1957 Drame 95 min.

506 
  Disponible 01 Français 01 AVI 07/01/2011
Sidney Lumet Henry Fonda (Juré N°8 / Mr Davis), Martin Balsam (Juré N°1), John Fiedler (Juré N°2), Lee J. Cobb (Juré N°3), E.G. Marshall (Juré N°4), Jack Klugman (Juré N°5), Ed Binns (Juré N°6), Jack Warden (Juré N°7), Joseph Sweeney (Juré N°9 / Mr Mccardle), Ed Begley (Juré N°10), George Voskovec (Juré N°11), Robert Webber (Juré N°12), John Savoca (L'Accusé), Rudy Bond (Le Juge), James Kelly (Le Garde), Billy Nelson (Un Employé De La Cour).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=4063.html
Un jeune homme d'origine modeste est accusé du meurtre de son père et risque la peine de mort. Le jury composé de douze hommes se retire pour délibérer et procède immédiatement à un vote : onze votent coupable, or la décision doit être prise à l'unanimité. Le juré qui a voté non-coupable, sommé de se justifier, explique qu'il a un doute et que la vie d'un homme mérite quelques heures de discussion. Il s'emploie alors à les convaincre un par un.
Note de la presse : 5/5
Note des spectateurs : 4/5 (Pour 3518 notes : 82 % de *****, 15 % de ****, 2 % de ***, 0 % de **, 0 % de *)

Fiche technique :

Budget : 340 000 $
N° de visa : 19 677
N&B
Format du son : Mono
Format de projection : 1.33 : 1
Format de production : 35 mm
Tourné en : Anglais

Secrets de tournage :

Adapté d'une pièce de théâtre de Reginald Rose
12 hommes en colère est l'adaptation cinématographique d'une pièce de théâtre écrite par Reginald Rose. Cette oeuvre a fait l'objet de nombreuses autres transpositions à l'écran, dont celles réalisées par Artur Ramos en 1973, Tore Breda Thoresen en 1982, William Friedkin en 1997 et Nikita Mikhalkov en 2006 (12 razgnevannih muzhschin).

Le premier long métrage de Sidney Lumet
Produit par Henry Fonda - qui fut à l'initiative de ce projet - et tourné entièrement à New York, 12 hommes en colère est le premier long métrage de Sidney Lumet, réalisateur appartenant à l'école du direct et qui n'avait officié jusqu'alors qu'à la télévision américaine. Certains de ses films suivants seront également des adaptations d'oeuvres théâtrales et littéraires : L'Homme à la peau de serpent (Tennessee Williams, 1960), Long Day's Journey Into Night (Eugene O'Neill, 1962) et La Mouette (Anton Tchekov, 1968).

Parti pris de mise en scène
Sidney Lumet explique son parti pris de mise en scène : "j'ai tourné le premier tiers du film au-dessus du niveau des yeux, le deuxième tiers à hauteur des yeux et le dernier tiers en-dessous du niveau des yeux. Ainsi, vers la fin du film, on commençait à voir le plafond. Les murs se rapprochaient, et le plafond semblait s'abaisser. Cette sensation d'une claustrophobie grandissante m'a permis de maintenir la tension jusqu'à la fin où j'ai utilisé un angle large pour laisser le spectateur respirer."

Ours d'or à Berlin
12 hommes en colère a remporté l'Ours d'or au Festival International du Film de Berlin en 1957. L'année suivante, le film a également été nommé aux Oscars dans les catégories Meilleur film, Meilleur réalisateur et Meilleur scénario.

Sidney Lumet les retrouvera
Sidney Lumet aura à l'avenir l'occasion de diriger à nouveau certains acteurs de ce film : Henry Fonda dans Les Feux du théâtre (1958) et Point limite (1964), Martin Balsam dans Le Gang Anderson (1971) et Le Crime de l'Orient-Express (1974) ainsi que Jack Warden dans Une espèce de garce (1959), Bye Bye Braverman (1968), Le Verdict (1982) et L'Avocat du diable (1993).

Autres adaptations
En 1986, le réalisateur Indien Basu Chatterjee en a refait un remake intitulé "Ek Ruka Hua Faisla". Et en 2007, le réalisateur russe Nikita Mikhalkov en a aussi refait un remake intitulé "12".
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100 Streets 100 Streets UK 2016 Drame 93 min.

948 
  Disponible 01 Français 01 AVI 08/03/2017
Jim O'Hanlon Idris Elba, Gemma Arterton, Franz Drameh
https://www.rottentomatoes.com/m/100_streets/
Trois vies extraordinaires à Londres.
100 STREETS, a powerful ensemble drama, follows three contrasting and interwoven stories as they play out in one square mile of modern day London. A former rugby player, Max (Idris Elba), struggles to find a life off the field while fighting to save his marriage to former actress Emily (Gemma Arterton). Kingsley (Franz Drameh of CW's LEGENDS OF TOMORROW) is a small time drug dealer desperately seeking a way off the street. While completing his community service for a misdemeanor, Kinsley meets Terence (Ken Stott), a local thespian, who gives him the push he needs out of his dead end life and into a very different, creative world. George (Charlie Creed-Miles), a cab driver, and his wife Kathy (Kierston Wareing) dream of having kids, but a devastating road accident puts their hopes on hold even testing their otherwise strong marriage. Anybody can make a wrong turn, but it's the journey that allows us to find the right path.
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Ali Ali USA 2001 Drame 158 min.

166 
  Disponible 01 AVI 10/05/2005
Michael Mann Will Smith , Jamie Foxx , Jon Voight , Mario Van Peebles , Ron Silver , Jeffrey Wright, Jada Pinkett Smit
http://cinema.tiscali.fr/fichefilm.aspx?id=FI013208&file=http
1964. À l'âge de 22 ans, Cassius Clay bat Sonny Liston et devient champion du monde de boxe, catégorie poids lourds. Marqué dès son enfance par le racisme, Clay a gardé un esprit rebelle. Elijah Muhammad, l'un des principaux responsables de la « Nation of Islam », a tout de suite compris l'intérêt qu'il pourrait tirer d'une collaboration avec le champion. Celui-ci adhère au mouvement et se convertit à l'islam. Désormais, il se fait appeler Muhammad Ali et se lie d'amitié avec Malcolm X, porte-parole des « Black Muslims ». Le journaliste Howard Cosell, présentateur d'une émission télévisée, suit de près la carrière de Clay-Ali, et se lie d'amitié avec lui. Ali mène un autre combat, permanent, contre le racisme. Le président Johnson a reçu du Congrès américain l'autorisation de s'engager militairement au Viêt-nam. Ali mobilisé, refuse de partir, contre l'avis de son manager Herbert Muhammad. Il va même jusqu'à déclarer publiquement que les Vietcongs ne sont pas ses ennemis. Sanction immédiate : déchu de son titre, Ali est condamné à cinq ans d'emprisonnement. Il fait appel de la sentence. S'il échappe à la prison dans l'attente de la nouvelle décision de justice, il n'a plus le droit de boxer.
Désormais, Ali n'a plus beaucoup d'amis. Il est écarté de la « Nation of Islam ». Joe Frazier, maintenant détenteur du titre mondial, est prêt à le rencontrer à condition qu'il dispute un combat de qualification contre Jerry Quarry. Il accepte et bat Quarry. Malcolm X, en disgrâce avec la « Nation of Islam » est assassiné. Ali réintègre le mouvement tout en imposant ses conditions. La Cour suprême des États-Unis annule les sanctions : le boxeur est libre. Il affronte Frazier, mais perd.
Une autre occasion lui est donnée par l'homme d'affaires Don King, en 1974. Ali devra combattre George Foreman, le nouveau champion des lourds, au Zaïre, au cours d'un match-exhibition. Foreman se blesse à l'entraînement. Ali redoute que la rencontre soit annulée. Lors d'une conférence de presse, il provoque à nouveau son rival et l'accuse de vouloir fuir. La confrontation Ali/Foreman a bien lieu. Muhammad Ali encaisse les coups, puis attaque et met K.O. son adversaire.
Il vient de reconquérir son titre mondial.
LE RING AUX STARS
Muhammad Ali est un mythe. De la boxe, du sport et de l'histoire américaine. Il constitue ainsi un magnifique personnage de cinéma, et une aubaine pour un Will Smith en quête d'un vrai rôle dramatique. Pour l'occasion, le comédien star a subi une véritable transformation physique et mentale, façon « Actor's studio ». Sa ressemblance avec Ali est d'ailleurs quasi-parfaite. Sur le ring, tout est dans son jeu de jambes, sa capacité à encaisser les coups et à provoquer son adversaire. Dans les passages plus scénarisés, l'acteur use de tout son charisme pour devenir l'autre Ali, l'homme publique engagé, parfois arrogant, souvent grande gueule mais toujours sincère. Le reste du casting est également divin : Jon Voight (DELIVRANCE) est totalement méconnaissable en journaliste complice et Jamie Foxx (L'ENFER DU DIMANCHE) étonnant en manager instable. Mario Van Peebles (NEW JACK CITY) campe un Malcolm X convaincant, même si son rôle n'est guère étoffé. Outre le potentiel historique, le réalisateur Michael Mann (REVELATIONS, HEAT) et ses co-scénaristes ont également saisi les multiples possibilités dramatiques offertes par une vie si bien remplie : dépassement de soi, amour, trahison, engagement politique.
LA PLUME MOINS FORTE QUE LA CAMERA
Mais malgré leur choix narratif (le film couvre la période 1964-1974), les auteurs du script ont été dépassés par l'ampleur du sujet. Ali a une vie mouvementée qu'il convient d'expliquer précisément. Malheureusement, le film manque d'une ossature solide qui aurait aidé les néophytes. Contrairement au documentaire choc de Leon Gast, WHEN WE WERE KINGS (1996), ALI est construit sur un récit décousu et donc déroutant, malgré un souci louable du détail et de l'authenticité. Mais qu'importe, le plaisir est ailleurs. D'autant que Michael Mann est autrement plus doué derrière la caméra qu'avec un stylo à la main. Son traitement de l'image est admirable et ses plans formidablement bien cadrés. Les combats de boxe, réglés au millimètre, sont un modèle du genre. La virtuosité technique du cinéaste transforme le ring en une arène, à la profondeur de champ hallucinante. Véritable clip sur fond de musique 60's, la rencontre Ali - Sonny Liston (les 20 premières minutes du film) est tout simplement géniale. Les plus beaux passages resteront les errements psychologiques d'Ali / Will Smith, sur la musique envoûtante de Lisa Gerrard et Pieter Bourke. En ces instants le film devient lyrique, poétique et touchant. Un peu de douceur dans un monde de brutes.
Mcinema.com (Hugo de Saint Phalle)
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Amen Amen France 2001 Drame 130 min.

613 
  Disponible 01 Français 01 AVI 27/04/2012
Costa-Gavras Ulrich Tukur (Kurt Gerstein), Mathieu Kassovitz (Ricardo Fontana), Ulrich Mühe (Le Docteur), Marcel Iures (Le Pape), Ion Caramitru (Le Comte Fontana), Michel Duchaussoy (Le Cardinal), Horatiu Malaele (Fritsche), Friedrich Von Thun (Le Père De Gerstein), Antje Schmidt (Mme Gerstein), Hanns Zischler (Grawitz), Sebastian Koch (Höss), Erich Hallhuber (Von Rutta), Burkhard Heyl (Acteur), Angus Macinnes (Tittman), Monica Bleibtreu (Mme Hinze), Susanne Lothar (Alexandra Baltz).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=29197.html
Pendant la Seconde Guerre mondiale, Kurt Gerstein, un officier SS allemand, épaulé par un jeune jésuite, Ricardo Fontana, tente d'informer le Pape Pie XII et les Alliés du génocide des Juifs organisé par les nazis dans les camps de concentration.
Note de la presse : 3/5
Note des spectateurs : 4/5 (Pour 3976 notes : 28% de *****, 39% de ****, 11% de ***, 12% de **, 4% de *, 5% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 2 prix et 6 nominations
Distributeur : Pathé Distribution
Box Office France : 1 319 719 entrées
Année de production : 2001
Budget : 15,75 millions d'euros
Langue : Anglais
Format de production : 35 mm
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage
Format de projection : 1.85 : 1

Secrets de tournage :
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Ami, François d'Assise et ses frères (l') Ami, François d'Assise et ses frères (l') France 2016 Drame 87 min.

986 
  Disponible 01 Français 01 AVI 28/04/2017
Renaud Fely, Arnaud Louvet Jérémie Renier, Elio Germano, Yannick Renier, Alba Rohrwacher, Eric Caravaca, Marcello Mazzarella, Stefano Cassetti, Thomas Doret
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=237959.html
En 1209, en Italie, entouré d’amis et de disciples convaincus et dévoués, François d’Assise recherche la pureté et l’innocence auprès des plus démunis. Il s'attire ainsi la méfiance de l’Eglise et du pape Innocent III. Cette intrusion de la haute autorité va créer des divisions au sein de l'ordre. François est sommé par l’Eglise de réécrire le texte fondateur de leur fraternité qui deviendra l’Ordre des frères mineurs. Alors que François devient aveugle et s'éloigne des siens, Elie de Cortone, son ami de longue date, corrige certains passages du texte de François pour satisfaire le cardinal Hugolin et le pape Innocent III...
Quand, dans les premières minutes, on a vu Elio Germano rouler des yeux exorbités pour incarner François d'Assise, on a craint le pire... Heureusement, les réalisateurs s'intéressent moins au saint qui parlait aux oiseaux qu'à son meilleur disciple, Elie de Cortone. Jérémie Renier exprime avec émotion les doutes de ce religieux très politique qui, contre l'avis de son mentor et de ses frères, accepta un compromis avec le pape pour mieux établir l'ordre des Franciscains. L'Ami retrace son parcours spirituel en une suite de tableaux moins austères qu'il n'y paraît. Grâce aux chants, très beaux. Grâce, aussi, à de délicats moments de lyrisme dans une nature admirablement filmée. — Samuel Douhaire
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Anarchy Cymbeline USA 2014 Drame 98 min.

761 
  Disponible 02 MKV 26/10/2015
Michael Almereyda Ethan Hawke (Iachimo), Ed Harris (Cymbeline), Milla Jovovich (The Queen), John Leguizamo (Pisanio), Penn Badgley (Posthumus), Dakota Johnson (Imogen), Anton Yelchin (Cloten), Peter Gerety (Dr. Cornelius), Kevin Corrigan (The Hangman), Vondie Curtis-Hall (Caius Lucius), James Ransone (Philario), Spencer Treat Clark (Guiderius), Bill Pullman (Sicilius Leonatus), Delroy Lindo (Belarius), Harley Ware (Arviragus), Mauricio Ovalle (Fu Manchu), Brian McCarthy (Briton Biker), Lawrence Whitener (Briton Biker), Ross Brodar (Undercover Cop), Giuseppe Ardizzone (Rome Policeman), Ivan Cardona (Rome Police), Kristoffer Infante (Biker).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=223060.html
King Cymbeline est le leader d'un gang de bikers hors-la-loi qu'il dirige d'une main de fer. Il est engagé dans une guerre sans merci contre la police de la ville pour défendre son territoire, La jalousie et l'ambition de ses proches vont déclencher une succession de trahisons appelant la vengeance...
Note des spectateurs : 2,9/5

Fiche technique :

Récompenses : 1 nomination
Année de production : 2014
Langue : Anglais
Date de sortie DVD : 19 octobre 2015
Date de sortie Blu-ray : 19 octobre 2015
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage
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Black Snake Moan Black Snake Moan USA 2006 Drame 116 min.

614 
  Disponible 01 Français 01 AVI 27/04/2012
Craig Brewer Samuel L. Jackson (Lazarus), Christina Ricci (Rae), Justin Timberlake (Ronnie), S. Epatha Merkerson (Angela), John Cothran Jr. (Le Révérend R. L.), David Banner (Tehronne), Michael Raymond James (Gill), Adriane Lenox (Rose Woods), Neimus K. Williams (Lincoln), Leonard L. Thomas (Deke Woods), Ruby Wilson (Mayella), Kim Richards (Sandy), Claude Philips (Bojo), Jeff Pope (Batson), Amy Lavere (Jesse), John Pickle (Arty), Clare Grant (Kell), Charles Pitts (Charlie), Willie Hall (Pinetop), John Malloy (Gene), T.C. Sharpe (Archie), John Still (Herman), Tosh Newman (Conner), Cody Block (Bryan), Carnell Pepper (Melvin), David Chapman (Ii) (Red), Jo Lynne Palmer (Ella Mae), Raymond Neal (Hershel), Jared Hopkins (Le Mécano), Benjamin Rednour (Le Gardien), Kim Justis (La Serveuse), Cedric Burnside (Lui-Même), Kenny Brown (Lui-Même), Claude Phillips (Bojo).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=61131.html
Le blues a toujours fait partie de Lazarus. Jadis, dans sa bourgade du Tennessee, il en jouait en virtuose chaque week-end pour faire danser les couples. Dix ans ont passé, Lazarus s'est marié, s'est rangé, a abandonné la musique, s'est laissé piéger par la routine, s'est fait plaquer. Un puissant désir de revanche, un vif ressentiment à l'égard de celle qui l'a trahi, des élans de violence incontrôlés, des rêves de plus en plus sombres composent désormais son quotidien.
Un matin, Lazarus découvre aux abords de sa ferme le corps à demi nu d'une fille couverte d'ecchymoses et laissée pour morte au milieu de la route. C'est Rae, que chacun connaît dans cette petite ville, et dont la plupart des hommes du coin ont profité. ''Une traînée'', dit d'elle sa mère, qui n'eut pas le courage de la protéger d'un père incestueux et assista indifférente à sa précoce descente aux enfers...
Note de la presse : 3/5
Note des spectateurs : 4/5 (Pour 1632 notes : 27% de *****, 42% de ****, 7% de ***, 15% de **, 7% de *, 2% de °)

Fiche technique :

Distributeur : Paramount Pictures France
Année de production : 2006
Budget : 15 000 000 $
Date de sortie DVD : 30 novembre 2007
Langue : Anglais
Colorimétrie : Couleur et N&B
Format de production : 35 mm
Type de film : Long-métrage
Format audio : Dolby Digital DTS
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope

Secrets de tournage :
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Bloody Sunday Bloody Sunday ++ Autres 2001 Drame 107 min.

180 
  Disponible 01 AVI 13/05/2005
Paul Greengrass James Nesbitt , Tim Pigott-smith , Nicholas Farrell , Gerard Mcsorley , Kathy Kiera Clarke
http://cinema.tiscali.fr/fichefilm.aspx?id=FI013743&file=http
Dimanche 30 janvier 1972, Derry, Irlande du Nord. Le député Ivan Cooper, organisateur d'une marche pacifique pour l'égalité des droits entre catholiques et protestants, est farouchement déterminé à éviter toute violence entre les différents protagonistes. Mais malgré son dialogue avec les autorités unionistes et ses tentatives de négociation avec les forces de l'ordre britanniques, la manifestation se transforme en émeute : treize personnes sont tuées par l'armée. Cette journée, désormais inscrite dans l'Histoire sous le nom du "Bloody Sunday" (Dimanche sanglant), marque ainsi le début de la guerre civile en Irlande du Nord.
UN DIMANCHE PAS COMME LES AUTRES
BLOODY SUNDAY, qui relate l'émeute sanglante de Derry de 1972, a soulevé une polémique en Grande-Bretagne : le point de vue a été jugé trop partisan, voire anti-britannique, des erreurs d'ordre historique ont été notées... Peu importe ! Ce film, réalisé en 16 mm, le plus souvent caméra à l'épaule, donne le vertige. Construit comme un vrai-faux documentaire, il nous plonge dans la tragédie, comme rarement un long métrage ou un reportage ne l'avaient fait : on est littéralement dans l'histoire, parmi ces Irlandais pacifistes éliminés par les paras comme de simples insectes. C'est un film de guerre effrayant, hallucinant de réalisme qui prend aux tripes du début à la fin. Le réalisateur Paul Greengrass est un ancien journaliste et connaît bien son sujet. Sa mise en scène totalement maîtrisée est également servie par le jeu des acteurs, avec en tête James Nesbitt, magistral. Certes, ce n'est peut-être pas le film idéal à voir en amoureux, mais, plus qu'une leçon de cinéma vérité, BLOODY SUNDAY est un cours d'histoire au traitement radical.
Mcinema.com (Benjamin Braddock)
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Cemetery of Splendour Rak ti Khon Kaen ++ Autres 2015 Drame 122 min.

834 
  Disponible 01 Français 01 AVI 04/05/2016
Apichatpong Weerasethakul Jenjira Pongpas, Banlop Lomnoi, Jarinpattra Rueangram, Petcharat Chaiburi, Tawatchai Buawat, Sujittraporn Wongsrikeaw, Bhattaratorn Senkraigul, Sakda Kaewbuadee
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=227653.html
Des soldats atteints d’une mystérieuse maladie du sommeil sont transférés dans un hôpital provisoire installé dans une école abandonnée. Jenjira se porte volontaire pour s’occuper de Itt, un beau soldat auquel personne ne rend visite. Elle se lie d’amitié avec Keng, une jeune médium qui utilise ses pouvoirs pour aider les proches à communiquer avec les hommes endormis. Un jour, Jenjira trouve le journal intime de Itt, couvert d’écrits et de croquis étranges. Peut-être existe-t-il une connexion entre l’énigmatique syndrome des soldats et le site ancien mythique qui s’étend sous l’école ? La magie, la guérison, la romance et les rêves se mêlent sur la fragile route de Jenjira vers une conscience profonde d’elle-même et du monde qui l’entoure.


A l'attention, peut-être, de ceux qui jugent son cinéma soporifique, le malicieux Thaïlandais Apichatpong Weerasethakul a imaginé une mystérieuse maladie du sommeil frappant, en l'occurrence, des militaires. Et ce bataillon de dormeurs alités dans un ­petit hôpital de fortune devient un spectacle fascinant, source de fiction, voire de science-fiction. « Excitant ! » commente Jenjira, l'héroïne, bénévole d'âge mûr, elle-même mal en point, aux petits soins avec un bel endormi auquel personne ne rend visite. De fait, la situation tient parfois d'un dispositif érotique, ne serait-ce que pour cette érection que tel soldat inconscient laisse amplement deviner à travers ses couvertures.

Grivois, facétieux, mais aussi profondément inquiet et hanté : l'univers du cinéaste renvoie à son enfance. Fils de médecins officiant dans un hôpital cerné par la forêt, il a grandi entre le scientisme de ses parents et un animisme très répandu en Thaïlande. La maladie, les remèdes, la guérison reviennent dans toute son oeuvre, dont Oncle Boonmee... (Palme d'or 2010), au milieu de visions, de chimères et autres spectres droit sortis de la jungle. Dans ce film-ci, les soldats endormis bénéficient d'une luminothérapie futuriste aux variations de couleur du plus bel effet. Et une médium, recrutée par l'hôpital, assure un dialogue entre ces patients silencieux et leur entourage...

La jeune femme prétend accéder aux pensées secrètes du soldat veillé par Jenjira, au point de parler au nom du garçon. Tels les grands films qui explorent le monde onirique (Mulholland Drive et Inland Empire, de David Lynch, par exemple), Cemetery of splendour devient une sorte d'enquête dans un labyrinthe mental, où le spectateur garde le champ libre pour imaginer l'essentiel. Comme dans Tropical Malady, une strate de réalité en cache une autre, façon palimpseste. L'hôpital remplace une ancienne école (celle, jadis de Jenjira la bénévole), elle-même construite à la place d'un site mythique, peut-être la clé du mystère...

Ce qui est beau, c'est que chacun veut connaître les songes de l'autre : « Dis-moi ce que tu vois », demande étrangement à Jenjira le militaire enfin réveillé, celui-là même dont elle cherchait à déchiffrer les songes. Non seulement le cinéaste exalte la contem­plation, et la perte de soi dans l'objet contemplé, mais il promeut magnifiquement l'empathie, le soin et le souci de l'autre. Sommet bouleversant du film : le léchage impromptu de la jambe douloureuse et monstrueuse de Jenjira par la médium, alors possédée par l'esprit du soldat... On parle sans cesse, depuis quelques années, des feel good movies, ces films supposés nous faire du bien. Cemetery of splendour ne leur ressemble en rien, mais il pourrait revendiquer le label : il conduit à une forme d'hypnose, à ce bliss, cette béatitude émerveillée dont parlait Blissfully yours, premier film du cinéaste. S'endormir, oui, mais avec les yeux grands ouverts. — Louis Guichard

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Chouf Chouf France 2016 Drame 108 min.

931 
  Disponible 01 Français 01 AVI 08/02/2017
Karim Dridi Sofian Khammes, Foued Nabba, Zine Darar
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=241450.html
Chouf, ça veut dire "regarde" en arabe. C'est le nom des guetteurs des réseaux de drogue de Marseille. Sofiane, 24 ans, brillant étudiant, intègre le business de son quartier après le meurtre de son frère, un caïd local. Pour retrouver les assassins, Sofiane est prêt à tout.
Il abandonne famille, études et gravit rapidement les échelons. Aspiré par une violence qui le dépasse, Sofiane découvre la vérité et doit faire des choix.
Deal et vengeance dans une «no go zone» scrutée par Karim Dridi.
Le récit est tendu vers un fatum inéluctable.

Quelques jours plus tard, Chouf était présenté à Cannes, en «séance spéciale». L’embouteillage étant ce qu’il est en mai sur la Croisette, le film n’y a pas laissé un souvenir térébrant. Aussi, sa sortie en salles, quatre mois plus tard, peut-elle favoriser une revalorisation. Pour être sincère, on ne misait plus guère sur Karim Dridi, cinéaste franc du collier dans les années 90 (Pigalle, Bye Bye, Hors-jeu), dont la ténacité s’était par la suite étiolée. Renouant avec une thématique fétiche (grosso modo, il est toujours question chez le Franco-Tunisien de liens du sang et de dévastation sociale plus ou moins rédimée), Chouf déboule pourtant toutes sirènes hurlantes. Minutieusement documenté sur le monde parallèle d’une de ces «no go zones» que la télé dite d’investigation n’arrive plus à fantasmer qu’en caméra cachée, son troisième volet d’une trilogie marseillaise étalée sur vingt ans (après Bye Bye et Khamsa) agrippe crânement un récit tendu vers un fatum inéluctable récusant toute échappatoire. Sorti du quartier par le haut, l’étudiant Sofiane se retrouve ainsi poissé, après l’assassinat de son frère, sur fond de règlements de compte et de deals banalisés, faute d’alternative pour une jeunesse comme condamnée à une surenchère criminelle - la fameuse loi du talion - à laquelle, in fine, nul ne pourrait se soustraire.

Imprégné d’argot arabe et marseillais, Chouf démonte de la sorte les mécanismes sombres et inexorables d’un microcosme gangrené par le trafic et l’ennui formant la dualité d’une ghettoïsation avérée. Echo aux Bande de filles et Divines révélant un filon féminin des cités, la patibulaire distribution de Chouf (issue d’ateliers de comédie) ne fait aucune concession.
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Colonia Colonia France 2015 Drame 110 min.

866 
  Disponible 01 Français 01 AVI 20/07/2016
Florian Gallenberger Emma Watson, Daniel Brühl, Michael Nyqvist, Richenda Carey, Vicky Krieps, Jeanne Werner, Julian Ovenden, August Zirner
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=231836.html
Chili, 1973. Le Général Pinochet s'empare du pouvoir par la force. Les opposants au coup d'Etat descendent dans la rue. Parmi les manifestants, un jeune couple, Daniel photographe et son ami Lena. Daniel est arrêté par la nouvelle police politique. Il est conduit dans un camp secret, caché dans un lieu reculé au sein d'une secte dirigée par un ancien nazi. Une prison dont personne n'est jamais sorti. Pour retrouver son amant, Lena va pourtant rentrer dans la Colonia Dignidad.
Santiago du Chili, 1973. Un Allemand et une Anglaise se retrouvent dans la tourmente du coup d'Etat militaire contre Salvador Allende. Capturés pendant une manifestation, ils sont expédiés à la Colonia Dignidad, un camp secret dirigé par un ancien nazi. Cet enfer, entre secte démente et prison politique, a vraiment existé. Le film, porté par le charisme de ses comédiens, est un peu trop romanesque, mais il a le mérite d'éclairer une horreur méconnue du régime de Pinochet. — Cécile Mury.
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Confession (la) Confession (la) France 2015 Drame 116 min.

956 
  Disponible 01 Français 01 AVI 15/03/2017
Nicolas Boukhrief Romain Duris, Marine Vacth, Anne Le Ny, Solène Rigot, Amandine Dewasmes, Lucie Debay, Charlie Lefebvre, Lucas Tavernier
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=240878.html
Sous l’Occupation allemande, dans une petite ville française, l’arrivée d’un nouveau prêtre suscite l’intérêt de toutes les femmes... Barny, jeune femme communiste et athée, ne saurait cependant être plus indifférente. Poussée par la curiosité, la jeune sceptique se rend à l’église dans le but de défier cet abbé : Léon Morin. Habituellement si sûre d’elle, Barny va pourtant être déstabilisée par ce jeune prêtre, aussi séduisant qu’intelligent. Intriguée, elle se prend au jeu de leurs échanges, au point de remettre en question ses certitudes les plus profondes. Barny ne succomberait-elle pas au charme du jeune prêtre ?
Pas facile de venir après Léon Morin, prêtre (1961), beau film de Jean-Pierre Melville, avec Jean-Paul Belmondo en soutane et Emmanuelle Riva en « bouffeuse de curés » frémissante. Ni après le roman de Béatrix Beck, romancière très originale, oubliée à tort. Le réalisateur du Convoyeur et de Made in France s'en sort plutôt bien, pourtant, en accomplissant ce qu'il sait le mieux faire : du thriller sentimental. Là où Melville misait sur le décalage et une certaine perversion, Nicolas Boukhrief choisit le mélodrame nu, à suspense. Nous revoici, donc, sous l'Occupation, dans une petite ville de province, où l'arrivée d'un nouveau prêtre, le très charismatique Léon Morin, met en émoi toutes les femmes. Jeune employée à la poste, communiste athée sans nouvelles de son mari prisonnier, Barny s'agace de l'aveuglement généralisé de ses collègues. Et décide de défier l'abbé directement, dans le confessionnal.

Il y a d'abord le plaisir et l'énergie des échanges entre l'homme de foi inébranlable et la femme cultivée. Joutes verbales, nettes, catégoriques, mais respectueuses, où l'on sent, déjà, que les deux, au-delà de leur orgueil, s'encouragent mutuellement. Le rapprochement se traduit à l'image par le recours grandissant aux gros plans, ponctués de silences, à mesure que Barny doute, défaille. A mesure, aussi, que l'oppression grandissante de l'occupant, ses représailles terribles contre la Résistance, resserre l'étau... Servi par une photo délicate, tendu, de plus en plus fiévreux, le film est un captivant face-à-face, au sens propre et figuré. Entre deux visages, l'un pâle, pur, magnifique de Marine Vacth ; l'autre, opaque, sombre, de Romain Duris. Il est clair, en revanche, qu'on se serait bien passé des moments montrant Barny, en fin de vie, confessant son secret à un jeune prêtre. Mais ce faux pas ne fait pas oublier l'intensité incantatoire du « duel » amoureux, les yeux dans les yeux. — Jacques Morice

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Cria Cuervos Cria Cuervos Espagne 1976 Drame 112 min.

456 
  Disponible 03 Espagnol 01 AVI 25/12/2010
Carlos Saura Géraldine Chaplin (La Mère D'Ana Et Ana Adulte), Ana Torrent (Ana), Conchita Perez (Irène), Mayte Sanchez (Juana), Monica Randall (Paulina), Florinda Chico (Rosa), Hector Alterio (Anselmo), Josefina Diaz (La Grand-Mère), German Cobos (Nicolas Garontes), Mirta Miller (Amelia Garontes).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=160.html
Ana, 9 ans, ne dort plus la nuit dans la grande maison madrilène familiale. Ses parents sont morts récemment. Sa mère s'est éteinte de chagrin et de dépit amoureux, son père a succombé à une maîtresse vengeresse.Témoin de ces deux morts malgré elle, Ana refuse le monde des adultes et s'invente son univers. Elle s'accroche à ses rêves et ses souvenirs pour faire revivre sa mère et retrouver son amour. Elle remplit son quotidien de jeux qu'elle partage avec ses soeurs.
Note de la presse : 5/5
Note des spectateurs : 4/5 (Pour 550 notes : 54 % de *****, 27 % de ****, 11 % de ***, 3 % de **, 4 % de *)

Fiche technique :

N° de visa : 46112
Couleur
Format du son : Mono
Format de production : 35 mm
Tourné en : Espagnol

Secrets de tournage :

Récompensé à Cannes
Cria Cuervos a obtenu le Grand Prix Spécial du Jury au Festival de Cannes en 1976.

Porque te vas
Composée en 1974 par Jose Luis Perales, la chanson Porque te vas ne connaitra le succès populaire que grâce à son utilisation dans le film. Interprétée par la chanteuse Jeanette, elle devint rapidement l'une des chanons les plus célèbres du Septième Art.

Nourris les corbeaux...
Le titre du film provient du proverbe espagnol "Cria cuervos que te sacaran los ojos" qui signifie "Nourris les crobeaux, ils te crèveront les yeux".

Le refuge d'Ana
Le réalisateur Carlos Saura évoque le personnage d'Ana : "Anne est une petite fille sensible et particulièrement réceptive ; face à l'agression du monde des adultes, elle s'est fabriqué un univers personnel à part pù seuls trouvent place des êtes conformes à ce qu'elle attend d'eux. Dans cet univers, la réalité englove des souvenirs qui ont la présence de l'actualité, des désirs et des hallucinations qui se confondent avec le quotidient."
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Cry Freedom Cry Freedom UK/USA 1987 Drame 157 min.

595 
  Disponible 01 Français 01 AVI 18/04/2012
Richard Attenborough Kevin Kline (Donald Woods), Penelope Wilton (Wendy Woods), Denzel Washington (Steve Biko), John Hargreaves (Bruce), Julian Glover (Don Card), Kevin Mcnally (Ken), Zakes Mokae (Le Père Kani), Kate Hardie (Jane Woods), Josette Simon (Dr. Ramphele), Wabei Siyolwe (Tenjy), John Matshikiza (Mapetla), Juanita Waterman (Ntsiki Biko), Albert Ndinda (Alec), Graeme Taylor (Dillon Woods), Adam Stuart Walker (Duncan Woods).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=3395.html
En 1975 en Afrique du Sud, le journaliste blanc Donald Woods se lie d'amitié avec Stephen Biko le leader d'un mouvement extrémiste : ''Black Consciousness'' qu'il rencontre au cours d'un reportage. De plus en plus proches, Woods est témoin d'actes de violence de la part de la police contre la communauté noire et s'implique de plus en plus dans la lutte anti-apartheid...jusqu'à l'arrestation de Biko et sa mort dans des conditions que les autorités tentent de dissimuler...
Note des spectateurs : 4/5 (Pour 309 notes : 43% de *****, 29% de ****, 4% de ***, 21% de **, 4% de *, 0% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 3 nominations
Distributeur : United International Pictures (UIP)
Box Office France : 1 070 963 entrées
Année de production : 1987
Langue : Anglais
Format de production : 35 mm
Colorimétrie : Couleur
Format audio : Dolby
Type de film : Long-métrage
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope

Secrets de tournage :
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Dernier Roi D'Ecosse (le) The Last King Of Scotland UK 2006 Drame 125 min.

599 
  Disponible 01 Français 01 AVI 18/04/2012
Kevin Macdonald Forest Whitaker (Idi Amin), Gillian Anderson (Sarah Zach), James Mcavoy (Nicholas Garrigan), Kerry Washington (Kay Amin), David Oyelowo (Docreur Junju), Simon Mcburney (Nigel Stone), Adam Kotz (Docteur Merrit), Barbara Rafferty (Madame Garrigan), David Ashton (Docteur Garrigan (Senior)), Abby Mukiibi (Masanga), Sarah Nagayi (Tolu), Giles Foden (Le Journaliste Anglais), Stephen Rwangyezi (Jonah Wasswa), Chris Wilson (Perkins), Dick Stockley (Le Journaliste Anglais), René Peissker (Le Journaliste Allemand), Stern Jedidian (Le Journaliste Américain), Dave A. Tarun (Le Tailleur Asiatique), Clare Wandera (Secretary), Cleopatra Koheirwe (Joy), Consodyne Buzabo (Nora Amin).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=61207.html
Jeune médecin écossais tout juste diplômé, Nicholas Garrigan débarque en Ouganda en quête d'aventure et décidé à venir en aide à la population.
Peu après son arrivée, il est appelé sur les lieux d'un accident : le nouveau leader du pays, Idi Amin Dada, a percuté une vache avec sa Maserati. La façon dont Garrigan maîtrise la situation, son calme et sa franchise surprennent Amin Dada. Fasciné par l'Histoire et la culture écossaise, il trouve le jeune homme sympathique et lui propose de devenir son médecin personnel.
Séduit par le charisme du chef de l'Etat, le jeune médecin rejoint le cercle présidentiel au sein duquel il mène grand train. Bombardé confident du dictateur, piégé au coeur de la mégalomanie meurtrière d'Amin Dada, Garrigan, témoin d'enlèvements et d'assassinats, devient malgré lui peu à peu complice d'un des plus terrifiants régimes africains du XXème siècle.
Interdit aux moins de 12 ans

Note de la presse : 4/5
Note des spectateurs : 4/5 (Pour 8535 notes : 41% de *****, 38% de ****, 6% de ***, 11% de **, 3% de *, 1% de °)

Fiche technique :

Titre original : The Last King of Scotland
Récompenses : 8 prix et 7 nominations
Box Office France : 334 890 entrées
Distributeur : Twentieth Century Fox France
Budget : 6 000 000 $
Année de production : 2006
Langue : Anglais, Français, Allemand, Swahili
Date de sortie DVD : 29 août 2007
Format de production : 35 mm
Date de sortie Blu-ray : 4 janvier 2012
Format audio : Dolby Digital
Colorimétrie : Couleur
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Type de film : Long-métrage

Secrets de tournage :
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Dernière Tentation Du Christ (la) The Last Temptation Of Christ USA 1988 Drame 164 min.

592 
  Disponible 01 Français 01 AVI 18/04/2012
Martin Scorsese Willem Dafoe (Jésus-Christ), Harvey Keitel (Judas), Paul Greco (Zealot), Steve Shill (Centurian), David Bowie (Ponce Pilate), Verna Bloom (Marie, Mère De Jésus), Barbara Hershey (Marie Madeleine), Harry Dean Stanton (Saul/paul), Victor Argo (Pierre), Michael Been (Jean), Mohammed Mabsout (Apotre), Ahmed Nacir (Apotre), Mokhtar Salouf (Apotre), Giovanni Cianfriglia (Soldat Romain), Barry Miller (Jerobeam), Gary Basaraba (Andrew), Irvin Kershner (Zebedee), Paul Herman (Philip), John Lurie (James), Leo Burmester (Nathaniel), Alan Rosenberg (Thomas), Del Russel (Le Changeur), Nehemiah Persoff (Le Rabbin), Donald Hodson (Saducee), Peter Berling (Le Mendiant), Leo Marks (Satan), Peggy Gormley (Martha, Soeur De Lazare), Randy Danson (Marie, Soeur De Lazare), Andre Gregory (Acteur), Tomas Arana (Acteur), Juliette Caton (Actrice).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=4046.html
L'évocation de la vie de Jésus Christ, écartelé entre son humanité et sa divinité.
Note des spectateurs : 3/5 (Pour 767 notes : 43% de *****, 23% de ****, 8% de ***, 12% de **, 9% de *, 5% de °)

Fiche technique :

Titre original : The Last Temptation of Christ
Récompenses : 1 nomination
Box Office France : 348 204 entrées
Budget : 7 000 000 $
Année de production : 1988
Date de reprise : 30 avril 2008
Langue : Anglais
Format de production : 35 mm
Format audio : Dolby
Colorimétrie : Couleur
Format de projection : 1.85 : 1
Type de film : Long-métrage

Secrets de tournage :
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Fever Fever France 2014 Drame 80 min.

865 
  Disponible 01 Français 01 AVI 20/07/2016
Raphaël Neal Martin Loizillon, Pierre Moure, Julie-Marie Parmentier, Philippe Laudenbach, Sabrina Seyvecou, Françoise Lebrun, Marie Bunel, Pascal Cervo
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=229102.html
Paris, au début des années 2000. Damien et Pierre, deux lycéens brillants, assassinent un femme repérée dans la rue, à quelques semaines du bac... En sortant de l'immeuble de la victime, une passante, Zoé, les remarque et va développer une véritable obsession pour leur crime.
Très beau film. Damien est un personnage ambigüe, qui recherche quelque chose d'exceptionnel et qui dans sa recherche, vacille entre des moments d'extases pas loin de la folie et des chutes dans la réalité où il se retrouve face sa conscience. Il entraînera dans son délire Pierre, son meilleur ami plein d'admiration. Pierre le suivra...beaucoup trop loin. Le film pose des questions intéressantes. Jusqu'où sommes nous capable de suivre une personne qu'on aime et qu'on admire ? Et dans ce cas là, sommes nous vraiment responsable de nos actes ? Le film fait réfléchir dans une ambiance à la fois légère, portée par la musique de Camille, et pesante car la culpabilité des deux adolescents reviens sans cesse comme un écho. Il est rare, sur un premier film, de sentir déjà le style du réalisateur. Pour Raphaël Neal, c'est un pari réussi. Céline Lesage.
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Fish Tank Fish Tank UK 2009 Drame 122 min.

616 
  Disponible 01 Français 01 AVI 27/04/2012
Andrea Arnold Katie Jarvis (Mia), Kierston Wareing (La Mère), Michael Fassbender (Connor), Harry Treadaway (Kyle), Jason Maza (Liam), Jack Gordon (Homme 2), Brooke Hobby (London), Charlotte Collins (Sophie), Chelsea Chase (Andree), Sarah Counsell (Conseillère Familiale), Nick Staverson (Shouting Man), Sunanda Biswas (Breaker), Gavin Cooper (Breaker), Amir Saleem (Breaker), Jody Schroeder (Breaker), Fase Alzakwani (Breaker), Stella Mcgowan (Breaker), Mia Copas (Breaker), Anthony Geary (Van Man), Hannah-Marie Keeble (Danton Road Girl), Joanna Horton (Kelly).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=144659.html
A 15 ans, Mia est une adolescente rebelle avec une unique passion : la danse hip hop. Un jour d'été, sa mère rentre à la maison avec un nouvel amant, Connor, qui s'installe chez elles. Est-ce enfin une promesse de bonheur ou bien un leurre ?
Note de la presse : 4/5
Note des spectateurs : 4/5 (Pour 1483 notes : 23% de *****, 40% de ****, 13% de ***, 15% de **, 7% de *, 2% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 2 prix et 12 nominations
Distributeur : MK2 Diffusion
Box Office France : 190 082 entrées
Année de production : 2009
Date de sortie DVD : 3 février 2010
Langue : Anglais
Format de production : 35 mm
Colorimétrie : Couleur
Format audio : Dolby Digital
Type de film : Long-métrage
Format de projection : 1.33 : 1

Secrets de tournage :
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Green Zone Green Zone UK/USA 2010 Drame 115 min.

522 
  Disponible 01 Français 01 AVI 07/01/2011
Paul Greengrass Matt Damon (Roy Miller), Amy Ryan (Lawrie Dayne), Greg Kinnear (Clark Poundstone), Jason Isaacs (Le Lieutenant Briggs), Antoni Corone (Le Colonel Lyons), Sean Huze (Conway), Nicoye Banks (Perry), Bijan Daneshmand (Mazin Aide Zubaidi), Jerry Della Salla (Jerry Wilkins), Brendan Gleeson (Brown), Khalid Abdalla (Freddy), Michael O'Neill (Le Colonel Bethel), Yigal Naor (Al Rawi), Raad Rawi (Zubaidi), Paul Karsko (Paul Sims), Lewis Alsamari (Ali Le Vertueux), Martin Mcdougall (M. Sheen), Amar Adatia (Zain), William Meredith (Stan Dreygill), Paul Rieckhoff (Le Major Gonzalez), Tommy Campbell (Chopper), Allen Vaught (Jonathan Vaught), Edouard H.R. Gluck (Ed Johnson), Adam Wendling (Adam Michaels), Brian Vanriper (Brian Bronner), Soumaya Akaaboune (Sanaa), Aymen Hamdouchi (Ayad), Alex Moore (Le Technicien De La Cia #1), Said Faraj (Seyyed Hamza), Faical Attougui (Garde Du Corps De Al Rawi), John Roberson (Sergent D'Infanterie), James Brown (Soldat Sur Le Site Wmd), Raad Rawi (Ahmed Zubaidi), Bijan Daneshmand (Aide De Camp De Zubaidi), Bryan Reents (Aide De Camp Poundstone), Michael Judge (Technicien Jmoc), Paul Jones (Soldat Jmoc), Patrick St. Esprit (Militaire Intel 2 Star), Paul Rieckhoff (Gonzales), Martin Mcdougall (Aide De Camp Brown), Timothy Ahern (Général Vtc), Ben Sliney (Bureaucrate Vtc), Whitley Bruner (Homme De La Cia Vtc), Driss Roukhe (Tahir-Al-Malik), Muayad Ali (Qasim), Soumaya Akaboun (Sanaa).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=129054.html
Pendant l'occupation américaine de Bagdad en 2003, l'adjudant-chef Roy Miller et ses hommes ont pour mission de trouver des armes de destruction massive censées être stockées dans le désert iraquien. Ballotés d'un site piégé à un autre, les militaires découvrent rapidement une importante machination qui modifie le but de leur mission. Pris en filature par des agents, Miller doit chercher des réponses qui pourront soit éradiquer un régime véreux soit intensifier une guerre dans une région instable. En peu de temps et dans cette zone explosive, il découvrira que la vérité est l'arme la plus insaisissable de toute. L'histoire tourne autour des agissements américains en Irak et de la façon dont le gouvernement provisoire, organisé par l'administration Bush, s'est constitué d'amis loyaux du Président plutôt que de personnalités efficaces et capables. Pourquoi n'avoir placé personne, à la tête du gouvernement irakien, qui sache parler arabe ? Pourquoi n'avoir pas engagé des spécialistes de la reconstruction sociale d'après-guerre ?
Note de la presse : 4/5
Note des spectateurs : 4/5 (Pour 3534 notes : 31 % de *****, 35 % de ****, 23 % de ***, 4 % de **, 7 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 751 434 entrées
Budget : 150 000 000 dollars
Couleur
Format du son : Dolby Digital DTS
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : Anglais

Secrets de tournage :

Adaptation
Green Zone est adapté du livre de Rajiv Chandrasekaran intitulé Dans la zone verte : les américains à Bagdad. L'auteur a été journaliste pour le célèbre Washington Post (notamment pour ses enquêtes d’investigations et les révélations qui s’en sont suivies lors de l’affaire du Watergate). Il est en particulier chargé de couvrir la guerre en Afghanistan, ou encore la reconstruction de l’Irak. Il est dépêché sur place en tant qu’envoyé spécial et responsable du bureau du Post à Bagdad entre avril 2003 et octobre 2004. Arrivé six mois avant la guerre, il écrit également sur les processus d’inspections des Nations Unies en matière d’armement et sur la montée du conflit. Un an et demi d’enquête sur le terrain lui donne ainsi la matière nécessaire et il se met à rédiger son livre qui décrit le quotidien des américains chargés de la reconstruction en Irak. Son ouvrage a par ailleurs reçu de nombreuses récompenses.

Des vétérans sur le tournage
Pour tous ceux qui ont travaillé sur Green Zone, pouvoir collaborer avec des vétérans de la guerre en Irak était l’un des grands attraits du projet. En effet, une vingtaine de vétérans de guerre en Irak, une demi-douzaine d’officiers de la CIA, et le chef d’une équipe paramilitaire d’élite de la CIA, qui a capturé plusieurs des personnes les plus recherchées d’Irak, ont collaboré activement à ce projet. Le réalisateur explique : "Avoir avec nous de vrais soldats, cela a donné au film une solide assise de crédibilité, et a permis à nos acteurs principaux d’être convaincus qu’ils se trouvaient dans une situation tout à fait réelle". Le coproducteur Michael Bronner s’est adressé à des associations de vétérans américains pour trouver les interprètes des soldats de l’équipe MET D (Mobile Exploitation Team Delta) et des autres militaires. Il s’est rendu en Californie, dans l’Illinois, dans l’Iowa, le New Jersey, à New York, dans l’Oklahoma et à Washington. Il a interviewé des vétérans sur leur temps de service en Irak et sur leur relation avec les services irakiens. Pour parachever la distribution, un grand nombre de figurants militaires ont été recrutés dans les rangs des hommes et des femmes de l’armée américaine en poste aux bases militaires de Mildenhall et de Lakenheath, au Royaume-Uni. A propos de ses soldats devenus acteurs, Paul Greengrass confie : "Je pense qu’ils se sont tous trouvés happés par l’histoire de Miller, par le fait que ce soldat se détourne de son unité et dise « Je veux découvrir la vérité, quel qu’en soit le prix. Advienne que pourra. » C’est un postulat formidable pour un thriller. C’est une configuration fictive merveilleuse parce que cela vous donne un héros actif et qui se démène contre tous les obstacles pour découvrir la vérité."

Les lieux de tournage
Le film a été tourné en Espagne et au Maroc où Paul Greengrass et le chef décorateur Dominic Watkins ont recréé Bagdad en 2003, à l’intérieur et hors de la Zone Verte. Le tournage a débuté le 10 janvier 2008 à la base aérienne de Los Alcazares, au sud-est de la région de Murcie, en Espagne. Le début fut relativement facile, avec des lieux sécurisés et un climat hivernal proche de celui du sud de la Californie. Les zones d’entraînement de la base, gérées par l’armée de l’air espagnole, ont servi de décor pour le quartier général des services de renseignements irakiens, et les scènes d'extérieurs du palais républicain et d’un palais plus petit de la Zone Verte. La plupart des extérieurs de Green Zone ont été filmés dans les rues de Rabat, au Maroc, et aux alentours de la ville. L’équipe s’y est installée pour sept semaines. La partie marocaine du tournage a débuté le 2 février à Kenitra, située à 40 km au nord de Rabat. Kenitra a notamment servi de décor pour le site d’ADM de Diwaniya. La base aérienne militaire de Kenitra, ancienne base aéronavale américaine, a aussi servi de décor extérieur pour les scènes situées à l’aéroport international de Saddam. L’équipe des effets visuels a complété la transformation des lieux de tournage marocains en paysages irakiens, notamment l’aéroport, le palais républicain et la porte des Assassins. Rabat ayant eu peu de sites très reconnaissables, la ville s’est révélée particulièrement adaptée au tournage.

Un réalisateur historique
Après le tristement célèbre Bloody Sunday, dans le film du même nom, puis les attentats du 11 septembre (Vol 93), Paul Greengrass se penche ici sur la deuxième guerre en Irak, qui a débuté en 2003.

Titre alternatif
Aux débuts du projet, Green Zone devait s'appeler "Imperial Life in the Emerald City", d'après le titre du livre dont le film est adapté.

Tournage longue durée
Si Green Zone a été tourné entre septembre et décembre 2008, Paul Greengrass a néanmoins dû repasser derrière la caméra pour tourner des scènes supplémentaires, entre avril et mai 2009.

Une équipe qui gagne!
Si Green Zone marque la première collaboration entre Paul Greengrass et le scénariste Brian Helgeland, c'est en revanche la troisième fois (et la deuxième d'affilée) que Matt Damon évolue devant la caméra du réalisateur. L'acteur retrouve également Greg Kinnear au casting, son partenaire dans la comédie loufoque de Peter Farrelly et Bobby Farrelly, Deux en un. Mais ce ne sont pas les seules retrouvailles professionnelles et artistiques sur ce tournage puisque Barry Ackroyd, le directeur de la photographie, a déjà travaillé sur Vol 93, que Christopher Rouse, monteur, a collaboré aux deux derniers Jason Bourne et à Vol 93, que Peter Chiang, superviseur des effets spéciaux, a fait ceux de La Vengeance dans la peau et de Vol 93, et qu'enfin, John Powell a composé la musique originale de la trilogie Jason Bourne et de Vol 93. Paul Greengrass réunit donc une équipe d'habitués!

7 sur 7
Green Zone est le septième long métrage réalisé par Paul Greengrass.
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Her Her USA 2013 Drame 126 min.

1073 
  Disponible 01 Français 02 MKV 09/02/2020
Spike Jonze Joaquin Phoenix, Amy Adams, Rooney Mara, Olivia Wilde, Chris Pratt, Matt Letscher, Portia Doubleday, Sam Jaeger, Scarlett Johansson, Brian Cox, Soko, Spike Jonze, Bill Hader, Kristen Wiig
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=206799.html
Los Angeles, dans un futur proche. Theodore Twombly, un homme sensible au caractère complexe, est inconsolable suite à une rupture difficile. Il fait alors l'acquisition d'un programme informatique ultramoderne, capable de s'adapter à la personnalité de chaque utilisateur. En lançant le système, il fait la connaissance de 'Samantha', une voix féminine intelligente, intuitive et étonnamment drôle. Les besoins et les désirs de Samantha grandissent et évoluent, tout comme ceux de Theodore, et peu à peu, ils tombent amoureux…
"Her" est merveilleuse dystopie qui capte quelque chose de très contemporain - ce qui le rend extrêmement chaleureux à une époque de bouleversements et d'incertitudes-. La cruauté de cette fable douce et somnambulique aux allures de grand sommeil, c'est que la flamme est éteinte.
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Hero Ying Xiong Chine/Hong-Kong 2002 Drame 98 min.

327 
  Disponible 01 Français 01 AVI 19/01/2007
Zhang Yimou Jet Li (Sans Nom), Maggie Cheung (Flocon De Neige), Zhang Ziyi (Lune), Tony Leung Chiu Wai (Lame Brisée), Chen Daoming (Le Roi Qin), Donnie Yen (Ciel Etoilé).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=47263.html
Il y a deux mille ans, la Chine était divisée en sept royaumes. Chacun d'eux combattait les autres pour obtenir la suprématie, tandis que le peuple endurait la souffrance et la mort.

De ces sept royaumes, Qin était le plus virulent. Le roi de Qin était obsédé par la conquête de la Chine et le désir de devenir son premier Empereur. Les autres royaumes dépêchèrent leurs plus redoutables assassins pour l'éliminer. Le seul nom de trois de ces tueurs suffisait à répandre la terreur : Lame Brisée, Flocon de Neige et Ciel Etoilé.

A quiconque anéantirait ces trois assassins, le roi de Qin promit puissance et fortune.

Pendant dix ans, personne n'y parvint. Lorsque le mystérieux Sans Nom se présenta au palais, avec en sa possession les armes des assassins abattus, le roi fut impatient d'entendre son histoire. Assis à dix pas du monarque, Sans Nom commença alors à la raconter...
Fiche technique :

Budget : 30 000 000 $
Box Office France : 732 307 entrées
N° de visa : 108868
Couleur
Format du son : Dolby numérique
Format de projection : 2.35 : 1 Cinémascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : Mandarin

Secrets de tournage :


Hero est basé sur des évènements réels, légende racontée de génération en génération en Chine. L'histoire du film s'est déroulée lors de la " Période des Etats guerriers ", située entre 475 et 221 avant Jésus Christ, durant laquelle la Chine actuelle était divisée en sept royaumes qui se disputaient le territoire.


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Homme qui défiait l'infini (l') The Man Who Knew Infinity UK 2017 Drame 105 min.

942 
  Disponible 01 Français 01 AVI 25/02/2017
Matt Brown Dev Patel, Jeremy Irons, Toby Jones
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=225720.html
La vie de Srinivasa Ramanujan, un des plus grands mathématiciens de notre temps. Élevé à Madras en Inde, il intègre la prestigieuse université de Cambridge en Angleterre pendant la Première Guerre mondiale et y développe de nombreuses théories mathématiques sous l'égide de son professeur G.H. Hardy.

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In America In America USA 2003 Drame 106 min.

600 
  Disponible 01 Français 01 AVI 18/04/2012
Jim Sheridan Paddy Considine (Johnny), Samantha Morton (Sarah), Randall Carlton (Le 2ème Policier), Djimon Hounsou (Mateo), Neal Jones (Le 1er Policier, Service Des Immigrations), Ciaran Cronin (Frankie), Sarah Bolger (Christy), Emma Bolger (Ariel), Jer O'Leary (Thomas Bakewell), Nye Heron (Blind Man), David Wike (Barker), Sara James (Papo'S Girlfriend), Nick Dunning (Gynaecologist), Bernadette Quigley (Hospital Administrator), Frank Wood (Paediatrician), Adrian Martinez (Commerçant), Michael Sean Tighe (Frank), Rene Millan (Steve), Jason Salkey (Tony), Guy Carleton (Man At Fair), Kathleen King (Prize Giving Nun), Eilish Scanlon (Nun Playing Piano), Jennifer Seifert (Angela), Merrina Millsapp (Marina), Jason Killalee (Assistant Theatre Director), Bob Gallico (Theatre Director), Gabriela Quintero Lopez (Mexican Woman Guitarist), Carmen Regan (Docteur/ Médecin), Des Bishop (Stockbroker In Taxi), Elaine Grollman (Actrice), Chary O'Dea (Actrice), Tom Murphy (Acteur), Tamla Clarke (Actrice), Regina Roe (Actrice), Rodrigo Pineda Sanchez (Acteur), Nisha Nayar (Actrice), Molly Glynn (Actrice).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=28980.html
Après la perte tragique de leur fils, Johnny et Sarah décident de quitter l'Irlande accompagnés de leurs deux fillettes. En quête d'une vie nouvelle, ils s'installent à New York où leur rencontre avec un artiste tourmenté changera leur existence à jamais.
Note de la presse : 4/5
Note des spectateurs : 3/5 (Pour 577 notes : 55% de *****, 35% de ****, 2% de ***, 5% de **, 2% de *, 1% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 3 nominations
Distributeur : UFD
Année de production : 2003
Langue : Anglais
Format de production : 35 mm
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage

Secrets de tournage :
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In My Country In My Country UK 2003 Drame 100 min.

305 
  Disponible 01 AVI 13/01/2007
John Boorman Samuel L. Jackson (Langston Whitfield), Juliette Binoche (Anna Malan), Brendan Gleeson (De Jager), Menzi Ngubane (Dumi Mkhalipi)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=50859.html
De 1996 à 1998, le journaliste Langston Whitfield est envoyé en Afrique du Sud pour couvrir les travaux de la commission Vérité et Réconciliation qui enquête sur les crimes et violations des droits de la personne commis durant l'apartheid. Poétesse et journaliste afrikaner, Anna Malan suit avec passion les travaux de la commission et tente de faire comprendre à son confrère américain les lois africaines.
Fiche technique :

Couleur
Format de production : 35 mm
Tourné en : Anglais

Secrets de tournage :

In my country est l'adaptation d'un roman d'Antjie Krog, poétesse née en 1952. Elle est issue d'une famille d'Afrikaners, ces Blancs d'Afrique du Sud, fervents chrétiens, le plus souvent originaires de Hollande, et qui mirent en place l'Apartheid au lendemain de la Seconde guerre mondiale. Les textes que publie Antje Krog dès l'adolescence témoignent de son engagement contre ce système. Devenue enseignante dans une école réservée aux Noirs, puis journaliste, elle couvre pour une radio de 1996 à 1998 les sessions de la Commission Vérité et Réconciliation, chargée de faire la lumière sur les crimes de l'Apartheid. Elle témoignera de cette expérience particulièrement marquante dans Country of my skull, le livre dont est tiré le film de Boorman. Paru en 1999, cet ouvrage sort en France en 2004 sous le titre La douleur des mots.


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Invictus Invictus USA 2009 Drame 132 min.

591 
  Disponible 01 Français 01 AVI 18/04/2012
Clint Eastwood Morgan Freeman (Nelson Mandela), Matt Damon (Francois Pienaar), Tony Kgoroge (Jason Tshabalala), Patrick Mofokeng (Linga Moonsamy), Scott Eastwood (Joel Stransky), Robert Hobbs (Willem), Langley Kirkwood (George), Bonnie Mbuli (Comme Bonnie Henna) (Zindzi), Penny Downie (Mme Pienaar), Julian Lewis Jones (Etienne Feyder), Grant Roberts (Ruben Kruger), Graham Lindemann (Kobus Wiese), Vaughn Thompson (Rudolph Straeuli), Charl Engelbrecht (Garry Pagel), Matt Stern (Hendrick Booyens), Zak Feaunati (Jonah Lomu), Ryan Scott (Brendan Venter), Marguerite Wheatley (Nerine), Rolf E. Fitschen (Naka Drotske), Patrick Lyster (M. Pienaar), Adjoa Andoh (Brenda Mazibuko), Leleti Khumalo (Mary), Sibongile Nojila (Eunice), Shakes Myeko (Le Ministre Des Sports), Louis Minnaar (L'Entraîneur Des Springboks), Danny Keogh (Le Président De La Fédération De Rugby), Dan Robbertse (Boer), Robin Smith (Johan De Villiers), David Dukas (Le Pilote Du 747), Grant Swanby (Le Co-Pilote Du 747), Josias Moleele (Le Maquilleur), Melusi Yeni (Le Garde Du Président), Vuyo Dabula (Le Garde Du Président), Daniel Hadebe (Le Garde Du Président), Jodi Botha (L'Étudiant), Henie Bosman (L'Entraîneur De L'Université), Jakkie Groenewald (La Policière De Johannesburg), Lida Botha (Mrs. Birts), Mcneil Hendricks (Chester Williams), Patrick Holland (Jim Fleming (Voix)).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=129694.html
En 1994, l'élection de Nelson Mandela consacre la fin de l'Apartheid, mais l'Afrique du Sud reste une nation profondément divisée sur le plan racial et économique. Pour unifier le pays et donner à chaque citoyen un motif de fierté, Mandela mise sur le sport, et fait cause commune avec le capitaine de la modeste équipe de rugby sud-africaine. Leur pari : se présenter au Championnat du Monde 1995...
Note de la presse : 4/5
Note des spectateurs : 4/5 (Pour 13547 notes : 31% de *****, 38% de ****, 12% de ***, 12% de **, 4% de *, 2% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 8 nominations
Distributeur : Warner Bros. France
Box Office France : 3 110 394 entrées
Année de production : 2009
Date de sortie DVD : 6 avril 2011
Langue : Anglais
Date de sortie Blu-ray : 25 janvier 2012
Format de production : 35 mm
Colorimétrie : Couleur
Format audio : DTS, SDDS, Dolby Digital
Type de film : Long-métrage
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope

Secrets de tournage :
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Je suis un soldat Je suis un soldat France 2015 Drame 97 min.

841 
  Disponible 01 Français 01 AVI 16/05/2016
Laurent Larivière Louise Bourgoin, Jean-Hugues Anglade, Anne Benoit, Laurent Capelluto, Nina Meurisse, Nathanaël Maïni, Angelo Bison, Thomas Scimeca
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=231597.html
Le film est présenté à Un Certain Regard au Festival de Cannes 2015Sandrine, trente ans, est obligée de retourner vivre chez sa mère à Roubaix. Sans emploi, elle accepte de travailler pour son oncle dans un chenil qui s’avère être la plaque tournante d’un trafic de chiens venus des pays de l’est. Elle acquiert rapidement autorité et respect dans ce milieu d’hommes et gagne l’argent qui manque à sa liberté. Mais parfois les bons soldats cessent d’obéir.
C'est l'histoire d'une fille qui tombe. Dès la première scène, elle perd l'appartement qui symbolisait son émancipation. Retour à la case familiale, plus que modeste, où elle n'est ni rejetée ni bienvenue : manque de place, manque d'argent... A défaut de toute perspective professionnelle, c'est finalement au chenil de son oncle qu'elle se retrouve, corvéable à merci, chargée des basses oeuvres. « C'est provisoire », lui assure sa mère.

Parmi les films qui témoignent de l'actuel désarroi social (La Loi du marché, La Tête haute...), ce premier long métrage de Laurent Larivière se distingue par la pertinence de son thème : la honte. Voilà précisément le sentiment qui tire sans cesse l'héroïne vers le bas, la pousse à dissimuler aux siens son degré de dénuement. Puis à accepter, selon une spirale destructrice, de nouvelles humiliations.

Autre idée forte du réalisateur : projeter l'enfer mental de la jeune femme et son sentiment de chute dans l'environnement où elle travaille. Ce chenil saturé d'aboiements, imprégné par la crasse et les maladies, on découvre peu à peu qu'il est la plaque tournante d'un trafic d'animaux importés clandestinement des pays de l'Est. Je suis un soldat, c'est un peu « Louise et les chiens ». Autour de Louise Bourgoin, convaincante comme jamais, sa beauté ne faisant plus obstacle à une sorte de rage obscure, il y a les bêtes, plus ­effrayantes qu'attendrissantes. Et il y a les « chiens humains », trafiquants brutaux et misogynes qui fournissent massivement les animaleries.

Le film comporte quelques naïvetés et clichés (un bain de mer purificateur, comme on en a déjà vu beaucoup, vers la fin). Il n'a pas la rigueur esthétique des frères Dardenne, référence obligatoire tant on songe à une Rosetta devenue adulte. Mais ce monde cauchemardesque, où l'on compte en « caisses de chiens », et que la France « toutouphile » tient tellement à ignorer, permet à Laurent Larivière de ­dépasser le cinéma sociologique au profit d'un hyperréalisme quasi hallucinogène... Reste à espérer, comme lui, que la vie n'est jamais finie à 30 ans. — Louis Guichard

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La Cité de Dieu Cidade de Deus ++ Autres 2002 Drame 135 min.

229 
  Disponible 01 Français 03 Divers 20/01/2006
Fernando Meirelles, Katia Lund Alexandre Rodrigues, Leandro Firmino da Hora, Phellipe Haagensen, Seu Jorge, Matheus Nachtergaele, Douglas Silva, Jonathan Haagensen, Darlan Cunha
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=45264.html
Dans une favela qui a vu le jour à Rio de Janeiro dans les années soixante, Fusée est un gamin noir, pauvre, trop fragile pour devenir hors-la-loi, mais assez malin pour ne pas se contenter d'un travail sous payé. Il grandit dans un environnement violent, mais tente de voir la réalité autrement, avec l'oeil d'un artiste. Il rêve de devenir photographe professionnel.Petit Dé, un enfant de onze ans, emménage dans la Cité. Il souhaite pour sa part devenir le plus grand criminel de Rio et commence son apprentissage en rendant de menus services à la pègre locale. Il admire Tignasse et son gang, qui arraisonnent les camions et cambriolent à tout va. Tignasse donne à Petit Dé l'occasion de commettre un meurtre, le premier d'une longue série...
Un film devenu culte très peu de temps après sa sortie. La Cité de Dieu c'est l'histoire de Buscape (Fusée) et de la manière dont il va s'extirper de sa condition et d'un destin qui était déjà tout tracé dans l'une des favelas les plus dangereuses du Brésil. Passionné de photographie, Buscape va réussir à photographier la guerre des gangs qui sévit dans la Cité de dieu, si lui y arrive là où tous les photographes échouent c'est parce qu'il est un enfant de la Cité de Dieu. Au-delà de la simple histoire d'un jeune garçon qui réussi à se sortir de son environnement, la Cité de Dieu c'est aussi la mise en lumière de la violence et des trafics dans la cité devenue célèbre de Rio. Le trafic de drogue, les enfants portant des armes, la corruption de la police, les meurtres... la Cité de Dieu c'est tout ça et si la violence y est omniprésente, la présence d'enfants armés ne laissent pas indifférent. Ce film a le mérite de montrer que la vie dangereuse des cités dans les années 60 ne touchait pas que les ghettos américains. Le succès qui a entouré ce long métrage a permis de montrer une réalité très crue. Les acteurs de ce film ont très largement participé à ce succès. Enfin, la réalisation doit être soulignée, car la Cité de Dieu est un film qui ne ressemble à aucun autre et qui ne peut être confondu avec aucun autre.
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Lebanon Lebanon France 2009 Drame 92 min.

543 
  Disponible 01 Français 01 AVI 07/01/2011
Samuel Maoz Yoav Donat (Shmulik), Itay Tiran (Assi), Oshri Cohen (Hertzel), Michael Moshonov (Yigal), Zohar Strauss (Jamil), Dudu Tassa (Le Prisonnier Syrien), Ashraf Barhom (Un Phalangiste), Reymonde Amsellem (Une Mère Libanaise), Zohar Shtrauss (Gamil), Dudua Tasas.
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=170582.html
''Je venais d'avoir 19 ans en mai 1982. La vie était belle. J'étais amoureux. Ensuite on m'a demandé de partir sur une base militaire et d'être le tireur du premier tank à traverser la frontière libanaise. Cela devait être une mission d'une journée toute simple mais ce fut une journée en enfer. Je n'avais jamais tué quelqu'un avant cette terrible journée. Je suis devenu une vraie machine à tuer. Quelque chose là-bas est mort en moi. Sortir ce tank de ma tête m'a pris plus de 20 ans. C'est mon histoire.''
Note de la presse : 4/5
Note des spectateurs : 3/5 (Pour 300 notes : 19 % de *****, 27 % de ****, 30 % de ***, 8 % de **, 17 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 44 562 entrées
Couleur
Format du son : Dolby SRD
Format de projection : 1.85 : 1
Format de production : 35 mm
Tourné en : Hebreu

Secrets de tournage :

Le Lion d'Or à Venise
Le film a reçu le prix prestigieux du Lion d'Or au Festival de Venise 2009.

Un film autobiographique
Le réalisateur Samuel Maoz s'est inspiré de sa propre vie pour son film Lebanon. Dans son propre synopsis il écrit: "Je venais d'avoir 19 ans en mai 1982. La vie était belle. J'étais amoureux. Ensuite on m'a demandé de partir sur une base militaire et d'être le tireur du premier tank à traverser la frontière libanaise. Cela devait être une mission d'une journée toute simple mais ce fut une journée en enfer. Je n'avais jamais tué quelqu'un avant cette terrible journée. Je suis devenu une vraie machine à tuer. Quelque chose làbas est mort en moi. Sortir ce tank de ma tête m'a pris plus de 20 ans. C'est mon histoire."

Un film expérimental
Le parti pris de Lebanon est expériemental au niveeau de sa réalisation. La volonté du réaliteur Samuel Maoz était de présenter un point de vue personnel et subjectif comme il l'explique: "Le spectateur ne devait pas regarder une intrigue se déroulant devant ses yeux mais bien l'expérimenter, la vivre avec les acteurs. Le public ne recevrait pas d'informations supplémentaires et resterait coincé avec les acteurs dans le tank, aurait la même vue limitée de la guerre et n'entendrait que ce que les acteurs entendent. Nous avons essayé de faire en sorte que les spectateurs puissent sentir mais aussi goûter la guerre, en utilisant les effets visuels et sonores pour faire plus que raconter une histoire. J'ai réalisé que nous devions concevoir le film comme une véritable expérience pour le public pour réussir à ce que la compréhension émotionnelle soit complète."

L'inspiration Tarkovski
Le réalisateur s'est beaucoup inspiré du réalisateur russe Andrei Tarkovski et plus particulièrement à son film Stalker Par rapport à Lebanon, je peux citer une dizaine de films qui ont été importants pour moi, Hiroshima mon amour de Resnais, La Jetée de Chris Marker, Les Ailes du désir de Wenders, Apocalypse Now de Coppola, Barton Fink des frères Coen, et surtout Tarkovski. Il est l'artiste pur du temps, de l'élément liquide, et les atmosphères visuelles de ses films, notamment Solaris, Le Miroir, Stalker, ont beaucoup compté. Quand j'ai remporté le Lion d'Or avec Lebanon, en septembre dernier, j'ai tout de suite pensé à lui, qui avait gagné cette même récompense avec son premier film, L'Enfance d'Ivan en 1962. Mais je n'ai jamais essayé d'imiter. C'est une autre leçon importante venue de la pub : ne pas imiter ses références, mais les analyser pour en tirer un autre type d'influence. L'imitation est un désastre car le plan qu'on réalise alors n'est ni de celui qui tourne ni de celui qu'on singe...

Une mise en condition particulière
Le réalisateur a eu recours à un moyen assez particulier pour mettre ses acteurs en condition pour le tournage du film: "Quand j'ai choisi les cinq personnages du tank, je n'ai rien voulu leur dire d'autre que ce qui était écrit dans le scénario. Ils connaissaient l'histoire, et ce ne sont pas des mots qui peuvent faire ressentir cette expérience. Il fallait plutôt les mettre en condition. Pour cela, on a commencé à les enfermer pendant des heures dans un container, en pleine chaleur et dans l'obscurité, à le secouer, et à taper dessus avec des barres de fer. Quand ils sont sortis de là, j'ai vu sur leur visage qu'ils avaient ressentis ce qu'il fallait qu'ils ressentent. Sentir juste, pour ce film, était plus important que parler juste... Bien sûr, je n'ai demandé à personne de tuer quelqu'un, il ne s'agit pas de transformer des acteurs en monstres, on n'est pas dans Full Metal Jacket de Kubrick. Il n'y a pas eu de travail spécifique sur le texte ni sur la mise en scène avec eux, mais davantage sur ce qu'ils pouvaient ressentir face au noir, aux bruits, à la claustrophobie, face à la peur. Tout cela échappe à l'imagination : il faut avoir vécu, non pas forcément la guerre, mais une condition extrême durant quelques heures.

Un film polémique
Certaines personnes peuvent sortir du film choqués ou parfois mal à l'aise. Le réalisateur leur répond: "Je respecte ceux qui ne supportent pas mon film. Ce n'est pas un divertissement, et je ne m'attends pas à une réception unanime. J'espère seulement que, pour un spectateur qui n'aimera pas mon film, cinq le comprendront et le ressentiront. Mais la guerre est comme cela, même plus difficile que cela, évidemment... On a sans cesse l'impression de pouvoir y passer. Bien sûr, il fallait que je sois plus "propre" pour que le film soit visible. Si j'avais reconstitué la réalité de la guerre vue depuis un tank, comme je l'ai vécue, le film n'aurait tout simplement pas été visible. Là, c'est une vérité possible : créer une forme qui puisse faire ressentir la réalité de la guerre."

La guerre du Liban vu par les cinéastes israéliens
Ce n'est pas la premièe fois qu'un réalisateur s'intéresse à la guerre du Liban. Une nouvelle mouvance s'est en effet créée ces dernières années avec des films comme Valse avec Bachir d'Ari Folman ou encore Beaufort de Joseph Cedar. Samuel Maoz parle de ce genre de nouveau film dans le paysage du cinéma israélien: "Auparavant, il ne faut pas oublier Kippour d'Amos Gitaï, qui était assez semblable à propos de la guerre de 1973. Avec Folman ou Cedar, nous appartenons à une nouvelle génération. Nous ne sommes plus des pionniers, ni des survivants de l'holocauste : nous nous sommes détachés du sionisme. Nous sommes la première génération à être né en Israel, et nos intérêts sont moins centrés sur le pays, le collectif, la patrie, que sur nous-mêmes. Comment construire sa vie en Israel aujourd'hui?C'est la question de notre cinéma. Si bien que c'est à travers nos traumatismes individuels que nous abordons l'expérience de la guerre, ce qui conduit chacun d'entre nous à mener loin l'interrogation sur ce que nous avons pu subir et ressentir en 1982. Les films dont vous parlez, Bachir ou Lebanon sur la guerre du Liban, racontent cela : une prise en charge individuelle d'un traumatisme personnel."
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Million Dollar Baby Million dollar Baby USA 2004 Drame 132 min.

394 
  Disponible 01 Français 02 MKV 14/06/2010
Clint Eastwood Clint Eastwood (Frankie Dunn), Morgan Freeman (Eddie Scrap-Iron Dupris), Hilary Swank (Maggie Fitzgerald), Jay Baruchel (Danger Barch), Anthony Mackie (Shawrelle Berry), Michael Peña (Omar), Bruce Mcvittie (Mickey Mack), Benito Martinez (L'Entraîneur De Billie), Margo Martindale (Earline Fitzgerald), Jude Ciccolella (Hogan), Ned Eisenberg (Sally Mendoza), Marcus Chait (J.D. Fitzgerald), Brian O'Byrne (Le Père Horvak), Ming Lo (Le Docteur), Miguel Perez (Le Patron Du Restaurant), Susan Krebs (Une Infirmière), Jim Cantafio (Un Docteur Du Ring), Kim Strauss (Une Fan Irlandaise), Brian T. Finney (Un Fan Irlandais), Tom Mccleister (L'Avocat), Ted Grossman (Un Docteur Du Ring), Spice Williams-Crosby (Un Fan Irlandais), Erica Grant (Une Infirmière), Mark Thomason (Le Commentateur Radio), Kirsten Berman (Une Fan Irlandaise), Sunshine Chantal Parkman (Une Infirmière), Rob Maron (Un Fan Irlandais), Kim Dannenberg (Une Infirmière), Ned Eisenberg (Sally Mendoza), Mike Colter (Big Willie Little), Riki Lindhome (Mardell Fitzgerald), Lucia Rijker (Billie “the Blue Bear”), Bruce Macvittie (Mickey Mack), Brian F. O'Byrne (Father Horvak), Marco Rodriguez (Second At Vegas Fight), Joe D'Angerio (Cut Man), Jamison Yang (Paramedic), Steven M. Porter (Ref #6), V.J. Foster (Ref #3), Morgan Eastwood (Little Girl In Truck), Lo Ming (Rehab Doctor), Nina Avetisova (Vip Girl), Naveen (Pakistani), Brian Finney (Irish Fan #1), David Powledge (Counterman At Diner), Dean Familton (Ref #1), Don Familton (Ring Announcer).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=56714.html
Rejeté depuis longtemps par sa fille, l'entraîneur Frankie Dunn s'est replié sur lui-même et vit dans un désert affectif, en évitant toute relation qui pourrait accroître sa douleur et sa culpabilité.Le jour où Maggie Fitzgerald, 31 ans, pousse la porte de son gymnase à la recherche d'un coach, elle n'amène pas seulement avec elle sa jeunesse et sa force, mais aussi unehistoire jalonnée d'épreuves et une exigence, vitale et urgente : monter sur le ring, entraînée par Frankie, et enfin concrétiser le rêve d'une vie.Après avoir repoussé plusieurs fois sa demande, Frankie se laisse convaincre par l'inflexible détermination de la jeune femme. Une relation mouvementée, tour à tour stimulante et exaspérante, se noue entre eux, au fil de laquelle Maggie et l'entraîneur se découvrent une communauté d'esprit et une complicité inattendues...
Note de la presse : 4/4
Note des spectateurs : 4/4 (Pour 19928 notes : 73 % de ****, 14 % de ***, 6 % de **, 4 % de *, 3 % de °)

Fiche technique :

Box Office France : 3 160 585 entrées
Budget : 30 000 000 $
N° de visa : 112404
Couleur
Format du son : Dolby SR + Dolby SR-DTS & SDDS
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : Anglais

Secrets de tournage :

4 Oscars et 3 nominations !
Onze ans après Impitoyable, Clint Eastwood a de nouveau triomphé lors de la 77e cérémonie des Oscars, se retrouvant pour la seconde fois de sa carrière récompensé par l'Oscar du Meilleur réalisateur. Million dollar baby a pour sa part été sacré Meilleur film par l'Académie, tandis que Hilary Swank, déjà auréolée d'un Oscar pour sa prestation dans Boys don't cry, et Morgan Freeman ont respectivement remporté la fameuse statuette en or dans les catégories Meilleure actrice et Meilleur second rôle masculin.

Freeman / Eastwood : deuxième !
Morgan Freeman collabore pour la seconde fois avec Clint Eastwood. Il avait prêté ses traits au personnage de Ned, le compagnon de route et d'arme de William Munny, dans le western crépusculaire Impitoyable.

Un entraîneur anonyme
Le film est inspiré de diverses nouvelles semi-autobiographiques écrites par un certain F.X. Toole. Il s'agit en réalité de Jerry Boyd, un ancien soigneur professionnel qui a longuement fréquenté le monde de la boxe et en a capté les codes et les coutumes, l'esprit et le langage.

Un entraînement intensif de trois mois
Hilary Swank n'eut pas plus de trois mois pour se préparer au rôle de Maggie. L'actrice travailla ainsi avec Hector Roca au Gleason's Gym de Broadway. Classé parmi les meilleurs entraîneurs mondiaux par l'International Boxing Digest, ce dernier a coaché de nombreux champions dumonde, dont Iran Barkley, Arturo Gatti, Regilio Tuur et Buddy McGirt.La comédienne a également eu droit à de longues séances quotidiennes de musculation sous le contrôle de l'entraîneur et haltérophile Grant Roberts. Durant cette période, Hilary Swank eut notamment pour sparring-partner la quadruple championne du monde Lucia Rijker.

Avec l'aide du chef décorateur vétéran Henry Bumstead
Pour le choix des décors, Clint Eastwood s'est adjoint les services du chef décorateur Henry Bumstead, un vétéran de 89 ans qui travailla sur plusieurs films d'Alfred Hitchcock et remporta un Oscar pour L'Arnaque de George Roy Hill. C'est après de longues recherches qu'Henry Bumstead a découvert les photos d'un entrepôt désaffecté du centre ville de Los Angeles dont il a pensé qu'il ferait un formidable “Hit Pit”. Clint s'est alors rendu sur place et a approuvé son choix.

Côté extérieurs
Les extérieurs ont été tournés dans divers quartiers et banlieues de Los Angeles, notamment sur la promenade de Venice et sur Hollywood Boulevard. Les matchs ont, quant à eux, été filmés au Grand Olympic Auditorium.

Sandra Bullock intéressée
Sandra Bullock s'est montrée un temps intéressée pour développer ce projet et en interpréter l'héroïne. Mais elle s'est rapidement désengagée lorsque Clint Eastwood a jeté son dévolu sur le recueil de nouvelles de F.X. Toole.

Warner traîne les pieds
Les studios Warner Bros. avec lesquels Clint Eastwood est lié depuis plus d'une trentaine d'années se sont engagés tardivement sur le projet, ne le trouvant pas assez rentable financièrement. Les principaux fonds nécessaires à la production de Million dollar baby proviennent des sociétés Lakeshore Entertainment et Malposo, à l'initiative du film.


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Nell Nell USA 1994 Drame 113 min.

594 
  Disponible 01 Français 01 AVI 18/04/2012
Michael Apted Jodie Foster (Nell Kellty), Liam Neeson (Le Docteur Jerome Lovell), Natasha Richardson (Le Docteur Paula Olsen), Richard Libertini (Le Docteur Alexander Paley), Nick Searcy (Le Shérif Todd Peterson), Robin Mullins (Mary Peterson), Jeremy Davies (Billy Fisher).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=43375.html
Dans les forêts de Caroline du Nord, une vieille femme vivant en ermite décède. Le shérif Todd Peterson et le médecin local Jerome Lovell découvrent que la défunte a laissé une fille, Nell, née d'un viol survenu vingt ans auparavant. La jeune fille a été élevée à l'écart du monde et dans la crainte des hommes...
Note des spectateurs : 3/5 (Pour 521 notes : 46% de *****, 27% de ****, 7% de ***, 10% de **, 7% de *, 2% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 1 nomination
Année de production : 1994
Langue : Anglais
Format de production : 35 mm
Colorimétrie : Couleur
Format audio : Dolby
Type de film : Long-métrage
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
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Nomadland Nomadland USA 2020 Drame 108 min.

1232 
  Disponible 01 Français 02 MKV 15/06/2021
Chloé Zhao Frances McDormand, David Strathairn, Gay DeForest, Linda May, Charlene Swankie, Patricia Grier, Angela Reyes, Carl R. Hughes
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=271687.html
Après l’effondrement économique de la cité ouvrière du Nevada où elle vivait, Fern décide de prendre la route à bord de son van aménagé et d’adopter une vie de nomade des temps modernes, en rupture avec les standards de la société actuelle. De vrais nomades incarnent les camarades et mentors de Fern et l’accompagnent dans sa découverte des vastes étendues de l’Ouest américain.
Un film beau et bouleversant, aux frontières du documentaire, à la rencontre des nouveaux nomades qui prennent la route en quête d’un nouvel horizon. Magnifique France McDormand.
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Planétarium Planetarium France 2016 Drame 108 min.

966 
  Disponible 01 Français 01 AVI 23/03/2017
Rebecca Zlotowski Natalie Portman, Lily-Rose Depp, Emmanuel Salinger, Amira Casar, Pierre Salvadori, Louis Garrel, David Bennent, Damien Chapelle
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=237830.html
Paris, fin des années 30. Kate et Laura Barlow, deux jeunes mediums américaines, finissent leur tournée mondiale. Fasciné par leur don, un célèbre producteur de cinéma, André Korben, les engage pour tourner dans un film follement ambitieux. Prise dans le tourbillon du cinéma, des expérimentations et des sentiments, cette nouvelle famille ne voit pas ce que l’Europe s’apprête à vivre.
Un train de nuit traverse l'Europe, à la fin des années 1930. L'image est féerique, tellement stylisée qu'elle nous venge des reconstitutions poussiéreuses et tatillonnes, lot commun des films d'époque. Planetarium est anti-académique jusque dans sa narration, qui condense les étrangetés. D'abord, les héroïnes, deux soeurs américaines, sont spirites. Elles donnent des spectacles où l'aînée (Natalie Portman) met en scène le don de la cadette ­(Lily-Rose Depp). Ensuite, les deux jeunes femmes font connaissance, à Paris, d'un homme peu commun : un pionnier de l'industrie du cinéma (Emmanuel Salinger) qui, autre fait ­incongru, les accueille sans contrepartie dans son hôtel particulier.

Ce grand bourgeois éclairé, Korben, croit entrer en contact avec un ­esprit grâce aux pouvoirs des soeurs, et s'approcher ainsi au plus près de ses hantises secrètes. Ce n'est pas tout : il ­espère créer quelque chose de révolutionnaire en combinant son métier (le cinéma, donc) avec l'activité paranormale des deux Américaines. Il leur ouvre un monde de privilèges, de fêtes et d'expériences. La grande soeur est promue actrice, pour jouer une spirite. La plus jeune se laisse filmer dans ses pratiques occultes.

Derrière cette profusion extra­vagante de possibles, le vrai sujet, ­terrible et passionnant, se dévoile tardivement, et pour cause : c'est l'aveuglement. La tragédie de personnages qui se méprennent les uns sur les autres. Sur eux-mêmes. Sur ce qu'ils vivent. Ils ne savent pas identifier leurs ennemis. Ne voient pas venir les catastrophes, la guerre et l'antisémitisme, qui transformera le puissant Korben en paria, en victime. Que les héroïnes se disent extralucides apporte une ironie sombre. Comme dans le mythe de la caverne de Platon, comme dans un planétarium géant, les humains sont voués aux leurres. Ils agissent en somnambules. Un thème qui situe haut l'ambition de ­Rebecca Zlotowski.

Après deux films maîtrisés et plus que prometteurs (Belle Epine et Grand Central), la réalisatrice ose un romanesque luxuriant et glacé d'inquiétude. Elle navigue entre imaginaire, résonances avec notre actualité (la montée de l'extrême droite) et références historiques — notamment à Bernard Natan, producteur qui connut un destin tragique, similaire à celui de Korben. Elle fait tournoyer les signes plus qu'elle ne raconte une histoire en bonne et due forme. Il y a les grands yeux mystérieux de Lily-Rose Depp — décidément troublante en prodige, après La Danseuse où elle jouait Isa­dora Duncan, mais cette fois dans un registre de fragilité absolue. Il y a les grands yeux fous d'Emmanuel Salinger, désormais semblable au père du garçon qu'il fut dans La Sentinelle ­d'Arnaud Des­plechin — déjà sur l'antisémitisme. Il y a l'expressivité holly­woodienne de Natalie Portman — qui évoque, elle, le cinéma muet.

Planetarium est si sophistiqué qu'il contient même l'esquisse de sa propre critique. Du moins, une métaphore du risque encouru par Rebecca ­Zlotowski en agrégeant autant d'idées et d'intentions. C'est une scène où ­Korben projette à son équipe le film d'une séance de communication avec l'au-delà. Lui, fier et ému, est persuadé qu'un esprit de passage a bien imprimé la pellicule : il ne voit que ça. Les autres, non. Rien. On ne saurait mieux dire l'analogie entre cinéma et foi. C'est-à-dire l'abandon et le désir de croire que réclament les films pour qu'ils puissent nous atteindre. Celui-ci demande peut-être plus qu'un autre, mais il a beaucoup à offrir en ­retour. — Louis Guichard
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Ray Ray USA 2004 Drame 132 min.

177 
  Disponible 01 AVI 10/05/2005
Taylor Hackford Jamie Foxx , Kerry Washington , Regina King , Curtis Armstrong , Sharon Warren
http://cinema.tiscali.fr/fichefilm.aspx?id=FI015477&file=http
Ray Charles, l'artiste, mais aussi Ray Charles, l'homme. Devenu aveugle après la mort accidentelle de son frère, Ray tente sa chance comme pianiste. Très vite, il devient le leader de ses groupes et signe un contrat discographique avec Atlantic Records. Si le succès est vite au rendez-vous, Ray est en proie à ses démons : la drogue et les filles faciles. Les années passent et Ray Charles marque à chaque morceau le monde de la musique de son empreinte unique. Mais il a beaucoup de mal à gérer sa vie intime. Portrait d'un des artistes majeurs du 20e siècle.
QUAND LA MUSIQUE EST BONNE
Encore une biographie américaine d'une personnalité médiatique. Une de plus, une de trop ? La réponse est non et l'on s'en aperçoit dès les premières minutes du film. Car Jamie Foxx EST Ray Charles. L'acteur, que l'on connaît encore assez mal en France après pourtant une excellente performance dans COLLATERAL de Michael Mann, est tout simplement impressionnant tout au long du film. Certes, on peut être agacé par cette interprétation ciblée pour les Oscars, mais cette pensée dure à peine dix secondes... car Jamie Foxx nous ensorcèle littéralement. Taylor Hackford livre un film assez conventionnel dans la forme, mais nous met devant cette évidence : Ray Charles était un grand bonhomme. Cependant, RAY est loin d'être une ode aveugle à un génie : le script n'évite pas les côtés sombres de l'artiste. La musique, omniprésente, est un délice pour les oreilles et la photo magnifique. Aucune raison donc de faire l'impasse sur RAY... Vivement recommandé.
Mcinema.com (Jean-Christophe Derrien)
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Remember Me Remember Me USA 2009 Drame 113 min.

552 
  Disponible 01 Français 01 AVI 08/01/2011
Allen Coulter Robert Pattinson (Tyler Hawkins), Emilie De Ravin (Ally Craig), Chris Cooper (Le Sergent Neil Craig), Lena Olin (Diane Hirsch), Tate Ellington (Aidan Hall), Ruby Jerins (Caroline Hawkins), Pierce Brosnan (Charles Hawkins), Caitlyn Rund (Alyssa Craig À 11 Ans), Moises Acevedo (Agresseur), Noel Rodriguez (Agresseur), Kevin Mccarthy (Chef De La Police), Athena Currey (Fille À La Brosse À Dents), Gregory Jbara (Acteur), Angela Pietropinto (Serveuse Restaurant), David Deblinger (Professeur De Nyu), Lee Brock (Mère Coincée), Meghan Markle (Megan), Emily Wickersham (Fille Blonde Miami), Kelli Barrett (Fille Brune De Miami), Jon Trotsky (Musicien), Drew Leary (Musicien), Bob Colletti (Type Du Queens), Scott Burik (Type Du Queens), William Cote Kruschwitz (Type Du Queens), Doug Crosby (Type Du Queens), Chris Mckinney (Leo), Scott Nicholson (Escorte De Police), Tricia Paoluccio (Réceptionniste), Kate Burton (Janine).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=145331.html
Tyler est un jeune New-yorkais de 22 ans en rébellion contre sa famille et la société suite à un drame familial. Après une altercation avec un policier, il décide de se venger en séduisant la fille de celui-ci. Mais Ally se révèle être une jeune fille fragile et imprévisible dont il va tomber fou amoureux. Ce qui ne devait être qu'une plaisanterie cruelle se transforme vite en une histoire qui les marquera à jamais...
Note de la presse : 2/5
Note des spectateurs : 4/5 (Pour 2915 notes : 54 % de *****, 21 % de ****, 13 % de ***, 3 % de **, 9 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 466 608 entrées
Couleur
Format du son : Dolby SR + Digital SR-D + DTS & SDDS
Format de projection : 1.85 : 1
Format de production : 35 mm
Tourné en : Anglais

Secrets de tournage :

Mal aimé...
Dans How to Be, sorti en 2008, Robert Pattinson avait déjà interprété un jeune homme confronté à des problèmes familiaux.

L'avis du producteur
Patrick Wachsberger, le directeur de Summit Entertainment (la société qui produit le film), a qualifié Remember Me de drame romantique dans le style de Love Story d'Arthur Hiller, avec Ryan O'Neal et Ali McGraw.

Un deuxième film
Remember Me est le deuxième long métrage réalisé par Allen Coulter, après Hollywoodland, un thriller avec Adrien Brody sorti en 2006. Hormis ces deux films, le réalisateur possède une filmographie riche en réalisations d'épisodes de séries à succès, comme par exemple Les Soprano, Sex & the City ou Sons of Anarchy.

A l'origine...
Tout à commencé par l'histoire d'un étudiant qui s'est retrouvé au mauvais endroit, au mauvais moment, lors d'une soirée à priori ordinaire... A la base, Will Fetters, le scénariste de Remember Me, voulait entrer en fac de droit. Mais après s'être mêlé à une bagarre dans un bar, il a insulté un policier, ce qui l'amena à passer une nuit en prison. Son casier judiciaire étant marqué à vie, il a été contraint de faire une croix sur ses études de droit. C'est de cette manière qu'il a commencé à écrire cette histoire centrée sur un jeune homme perturbé, qui va tenter de séduire la fille du policier qui l'avait arrêté...

Cadre spatial et temporel
L’action du film se déroule à New York, pendant l’été qui précède les évènements du 11 septembre. Pour les Américains, il s’agit d’une période d’insouciance.

Avant Twilight
Robert Pattinson avait lu et apprécié le scénario du film avant d’avoir tourné le premier épisode de Twilight, donc à un moment où il n’était pas encore connu du grand public.

Le scénario
Nick Osborne, le producteur du film, souligne à quel point le scénariste Will Fetters s’est inspiré de son propre vécu pour écrire cette histoire : "Will s'est totalement identifié à Tyler en écrivant le scénario. Il est devenu ce jeune homme en colère qui cherche à faire quelque chose de sa vie et à trouver sa place dans le monde. Il se pose énormément de questions, et il est très angoissé... Je pense que Tyler Hawkins est fortement influencé par Will. Et c'est pour cela que le scénario sonne si juste."

New York I love you
Comme dans une multitude d'autres films (chez Woody Allen ou Martin Scorsese par exemple), les créateurs de Remember Me ont cherché à faire de la ville de New York un personnage central de l'intrigue: "En tant que New-Yorkais, j'ai toujours l'impression d'avoir de la chance quand je travaille sur un film qui se passe à New York", observe Allen Coulter. "C'est devenu un gag entre mon épouse et moi: si je lis sur la première page d'un scénario, "La scène se déroule à New York, je lui dis "J'aime ce scénario" avant même d'être allé au bout", s'amuse t-il. Pour l'équipe de tournage, le moindre détail devait paraître authentique.

Pattinson sur Tyler
Robert Pattinson nous parle de son personnage :"Tyler est arrivé à ce moment de sa vie où il doit se résoudre à quitter l'adolescence et cesser de se couper du reste du monde (...) il est en train de devenir adulte, et je crois que c'est aussi ce que je vis."

Enchaînement
Robert Pattinson a tourné Remember Me immédiatement après en avoir fini avec Twilight - Chapitre 2 : tentation.

Casting
Pour trouver l’actrice interprétant Ally Craig, la production a auditionné 180 jeunes femmes.

Le choix Brosnan
C’est après avoir vu Pierce Brosnan dans The Matador - même les tueurs ont besoin d'amis, dans lequel l'ex James Bond interprète un tueur à gages alcoolique en pleine déprime, que la production a voulu l’engager sur Remember Me. Le producteur Nick Osborne a trouvé que l’acteur avait pris beaucoup de risques en jouant dans ce film.

Très fort...
Petit détail amusant : Robert Pattinson explique avoir été marqué par la force physique de son partenaire Chris Cooper : "(...) dans la scène où il me casse la figure, je me suis rendu compte qu'il aurait réellement pu le faire... C'était un vrai choc !"

Retrouvailles
Allen Coulter retrouve ici Jonathan Freeman, son directeur de la photographie avec qui il avait déjà travaillé sur Hollywoodland. Le réalisateur revient sur l'aspect visuel du film : "On ne voulait pas non plus dénaturer les couleurs, ou que le film ait l'air trop sophistiqué ou stylisé (...) On a simplement décidé d'ajouter une légère patine à la gamme de couleurs puisque l'action se déroule dans un passé récent. (...) on a opté pour un style visuel très sobre."

Lieux de tournage
Le tournage s'est principalement déroulé dans les rues de New York. Pour cette raison, les acteurs ont dû s'habituer aux cris des fans sans arrêt attroupés autour de l'équipe de tournage. Emilie de Ravin en témoigne : " 90% du film était tourné en extérieur, majoritairement à Manhattan, et avoir les paparazzis et les fans sur place ça ajoute un élément supplémentaire. Il faut se concentrer d'avantage. (...) Plusieurs fois on a dû attendre que les gens sortent du champ, ils ne voulaient pas bouger. "
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Requiem For A Dream Requiem For A Dream USA 2000 Drame 110 min.

243 
  Disponible 01 Français 01 AVI 13/03/2006
Darren Aronofsky Ellen Burstyn (Sara Goldfarb), Jared Leto (Harry Goldfarb), Jennifer Connelly (Marion Silver), Marlon Wayans (Tyrone C. Love), Christopher Mcdonald (Tappy Tibbons), Louise Lasser (Ada), Marcia Jean Kurtz (Rae), Janet Sarno (Mme Pearlman), Suzanne Shepherd (Mme Scarlini), Jeanne Gordon (Mme Olivia), Charlotte Aronofsky (Mme Miles), Chas Mastin (Lyle Russel), Sean Gullette (Arnold, Le Psy), Samia Shoaib (L'Infirmière), Peter Maloney (Docteur Pill), Abraham Abraham (King Neptune), Aliya Campbell (Alice), Te'Ron A. O'Neal (Tyrone Adolescent), Denise Dowse (La Mère De Tyrone), Bryan Chattoo (Brody), Abraham Aronofsky (L'Homme Au Journal), Robert Dylan Cohen (L'Infirmier Grenhill), Ben Shenkman (Docteur Spencer), Keith David (Big Tim), Bill Buell (Le Docteur Du Tribunal), Jimmie Ray Weeks (Le Gardien De Prison), Dylan Baker (Le Docteur Du Sud), Gregg Bello (Le Docteur E.r.), Brian Costello (Le Premier Ad), Ajay Naidu (Le Postier), Mark Margolis (M. Rabinowitz).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=26602.html
Harry Goldfarb est un junkie. Il passe ses journées en compagnie de sa petite amie Marion et son copain Tyrone. Ensemble, ils s'inventent un paradis artificiel. En quête d'une vie meilleure, le trio est entraîné dans une spirale infernale qui les enfonce toujours un peu plus dans l'angoisse et le désespoir.

La mère d'Harry, Sara, souffre d'une autre forme d'addiction, la télévision. Juive, fantasque et veuve depuis des années, elle vit seule à Coney Island et nourrit dans le secret l'espoir de participer un jour à son émission préférée. Afin de satisfaire aux canons esthétiques de la télévision, elle s'astreint à un régime draconien. Un jour, elle le sait, elle passera de l'autre côté de l'écran.
Interdit aux moins de 12 ans

Note de la presse : 3/4 Note des spectateurs : 3/4

Fiche technique :

Budget : 4,5 millions de $
Interdit aux moins de 12 ans
Couleur
Format du son : Dolby numérique
Format de projection : 1:85.1
Format de production : 35 mm

Secrets de tournage :

Coïncidences
Uli Edel est le premier réalisateur à avoir adapté un roman d'Hubert Selby Jr, Last Exit to Brooklyn, mais on lui doit aussi la réalisation de Moi, Christiane F?, autre film sur l'enfer de la drogue.

Et de deux pour Darren
Requiem for a Dream est le deuxième long métrage du scénariste et réalisateur Darren Aronofsky.Son premier, Pi avait été découvert au Festival de Deauville 1998, avant de sortir en France en 1999.

Jay Rabinowitz, chef monteur
Il a travaillé sur de nombreuses production indépendantes et il est le collaborateur attitré de Jim Jarmusch. Jay Rabinowitz a été assistant monteur sur Down by law et Mystery train avant de devenir chef monteur de Night on earth, Dead man, The year of the horse et Gost dog.

Jared Leto (Harry Golfarb)
Né en Louisiane, Jared Leto a débuté au cinéma dans Le patchwork de la vie de Jocelyn Moorhouse, dans lequel jouait également Ellen Burstyn. On a pu le voir depuis dans, Urban Legend de Jamie Blanks, La ligne rouge de Terrence Malick, Fight club de David Fincher, Une vie volée de James Mangold ou American psycho de Mary Harron.

D'après Hubert Selby Jr
Requiem for a Dream est la deuxième adaptation cinématographique d'un livre de l'auteur culte Hubert Selby Jr. Last Exit to Brooklyn, d'après un roman autobiographique écrit en 1964", avait été porté à l'écran par Uli Edel en 1988.Ludovic Cantet a consacré un documentaire à l'écrivain américain :Hubert Selby Jr, deux ou trois choses....

Requiem en France
En l'an 2000, le film a été présenté hors compétition au Festival de Cannes et au Festival de Deauville ("Panorama").


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Shame Shame UK 2011 Drame 99 min.

612 
  Disponible 02 Anglais 01 AVI 27/04/2012
Steve Mcqueen (Ii) Michael Fassbender (Brandon), Carey Mulligan (Sissy), James Badge Dale (David), Nicole Beharie (Marianne), Lucy Walters (La Fille Du Métro), Elizabeth Masucci (La Femme En Costume), Robert Montano (Le Serveur Du Restaurant), Amy Hargreaves (La Femme De L'Hôtel), Anna Rose Hopkins (Carly), Chazz Menendez (Le Copain Balèze), Calamity Chang (Fille De La Dernière Nuit), Deedee Luxe (Fille De La Dernière Nuit), Hannah Ware (Samantha), Briana Marin (Serveuse), Charisse Bellante (La Fille À La Webcam).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=185457.html
Le film aborde de manière très frontale la question d'une addiction sexuelle, celle de Brandon, trentenaire new-yorkais, vivant seul et travaillant beaucoup. Quand sa sœur Sissy arrive sans prévenir à New York et s'installe dans son appartement, Brandon aura de plus en plus de mal à dissimuler sa vraie vie...
Interdit aux moins de 12 ans

Note de la presse : 4/5
Note des spectateurs : 3/5 (Pour 2641 notes : 16% de *****, 30% de ****, 19% de ***, 15% de **, 10% de *, 10% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 3 prix et 20 nominations
Distributeur : MK2 Diffusion
Box Office France : 381 812 entrées
Année de production : 2011
Budget : 6 500 000 $
Date de sortie DVD : 18 avril 2012
Langue : 02 Anglais
Date de sortie Blu-ray : 18 avril 2012
Format de production : 35 mm
Colorimétrie : Couleur
Format audio : Dolby numérique
Type de film : Long-métrage
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope

Secrets de tournage :
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Social Network (The) The Social Network USA 2010 Drame 120 min.

723 
  Disponible 01 Français 01 AVI 27/03/2015
David Fincher Jesse Eisenberg (Mark Zuckerberg), Justin Timberlake (Sean Parker), Andrew Garfield (Eduardo Saverin), Max Minghella (Divya Narendra), Rooney Mara (Erica), Dakota Johnson (Amelia Ritter), Brenda Song (Christy Lee), Armie Hammer (Cameron Winklevoss), Josh Pence (Tyler Winklevoss), Joseph Mazzello (Dustin Moskovitz), Malese Jow (Alice), Caleb Landry Jones (Mec de la Fraternité), Adina Porter (L'associée de Gretchen), Trevor Wright (L'homme en soutien-gorge), Shelby Young (K.C.), Marcella Lentz-Pope (La collocataire d'Erica), Eli Jane (Club 66 Girl), John Getz (Sy), Cherilyn Wilson (La fille sous coke), Adrienne Rusk (Club 66 Girl), David Selby (Gage), Yoko Okumura (L'asiatique sexy), Riley Voelkel (Fille du Final club), Natalina Maggio (Mannequin), Mark Saul (Bob), Stream (Piéton), Scott Lawrence (Maurice), Brian Palermo (Le professeur de Harvard), Liam Ferguson (Brian), Lacey Beeman (Tina), Abhi Sinha (Vikram), Julianna Milton (L'employée de Facebook), Pamela Roylance (Directeur), Kelley Koski (Danseuse), Monique Edwards (Banquière), Crystal Hoang (La hackeuse aux shots), Annabelle Amirav (Mannequin), Tia Robinson (Serveuse du club), Patrick Mapel (Chris Hughes), Nikki Mata (Fille de la sororité), Oliver Muirhead (M. Ken Wright), Tessa Sugay (Danseuse), Cedric Sanders (Reggie), Toby Meuli (Will Johnson), Caitlin Gerard (Ashleigh), Dustin Fitzsimons (Le président du club), Eamon Brooks (Bobby), Jeff Martineau (Bobby le copain du portier), Jared Hillman (Mackey), Douglas Urbanski (Larry Summers), Naina Michaud (Fille du Final club), Emma Fitzpatrick (Sharon), Denise Grayson (Gretchen), Jenifer Cononico (Serveuse de cocktails), Kyle Fain (Eric), John Hayden (M. Winklevoss), Brett A. Newton (Etudiant à Harvard), Katie Watkins (Patronne du club 66), Eric Naroyan (Directeur d'Harvard), Hesley Harps (La fille du Final Club), Bryan Forrest (Etudiant d'Harvard), Nick Smoke (Le copain de Divya), Vincent Rivera (Serveur), James Shanklin (Prince Albert), Christopher Khai (Steven), Tony DeSean (Serveur), Alexandra Ruddy (La serveuse Ruby Skye), Cayman Grant (L'avocat de P. Theil), Alex Reznik (Conseiller du Prince Albert), Jeff Rosick (Gars du dortoir n°2), Melanie Booth (Fille de la sororité), Lindsay Stuart (Serveuse de cocktails), Bryan Barter (Billy Olsen), Rashida Jones (Marylin Delpy), Paul S. Kim (Rob), Michael James Worth (Mec du bar), Taigtus Woods (Etudiant du Club 66), Carrie Armstrong (Journaliste à la Cour), Jayk Gallagher (Etudiant B), Andrew Thacher (Policier 2), Randy Evans (Etudiant primé), Dale Basescu (Taille basse), Patrick Donahue (II) (Sam), Chad Davis (L'homme au soutien-gorge n°2), Franco Vega (Policier), Tyler Corbin (La fille de Harvard), Luke Jackett (Barman revêche), Joseph Porter (Etudiant d'Harvard), Noah Baron (Etudiant), Jonathan Baron (Etudiant d'Harvard), Mike Ahuja (DJ), Ian Verdun (Employé de Facebook), Ben Cho (Le portier n°3), Burke Walton (Membre du groupe A Capella), Matthew Barriga (Gars défoncé).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=147912.html
Une soirée bien arrosée d'octobre 2003, Mark Zuckerberg, un étudiant qui vient de se faire plaquer par sa petite amie, pirate le système informatique de l'Université de Harvard pour créer un site, une base de données de toutes les filles du campus. Il affiche côte à côte deux photos et demande à l'utilisateur de voter pour la plus canon. Il baptise le site Facemash. Le succès est instantané : l'information se diffuse à la vitesse de l'éclair et le site devient viral, détruisant tout le système de Harvard et générant une controverse sur le campus à cause de sa misogynie. Mark est accusé d'avoir violé intentionnellement la sécurité, les droits de reproduction et le respect de la vie privée. C'est pourtant à ce moment qu'est né ce qui deviendra Facebook. Peu après, Mark crée thefacebook.com, qui se répand comme une trainée de poudre d'un écran à l'autre d'abord à Harvard, puis s'ouvre aux principales universités des États-Unis, de l'Ivy League à Silicon Valley, avant de gagner le monde entier...Cette invention révolutionnaire engendre des conflits passionnés. Quels ont été les faits exacts, qui peut réellement revendiquer la paternité du réseau social planétaire ? Ce qui s'est imposé comme l'une des idées phares du XXIe siècle va faire exploser l'amitié de ses pionniers et déclencher des affrontements aux enjeux colossaux...
Note de la presse : 4,4/5
Note des spectateurs : 4/5 (Pour 19 628 notes : 22% de *****, 43% de ****, 21% de ***, 8% de **, 3% de *, 3% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 11 prix et 20 nominations
Distributeur : Sony Pictures Releasing France
Box Office France : 1 437 547 entrées
Année de production : 2010
Budget : 40 000 000 $
Date de sortie DVD : 29 août 2011
Langue : 02 Anglais, Français
Date de sortie Blu-ray : 12 octobre 2011
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage
N° de Visa : 127310

Secrets de tournage :

Histoire vraie
The Social Network est librement adapté de la vie de Mark Zuckerberg, le créateur du réseau social Facebook.

Adaptation d'un roman
Le film est adapté du livre de Ben Mezrich "The accidental Billionaires", titré en France "La revanche d'un solitaire".

Et de huit !
Il s'agit du huitième film réalisé par David Fincher.

Première BO pour Trent Reznor
Trent Reznor, le leader du groupe rock industriel américain "Nine Inch Nails" (littéralement "les clous de 9 pouces") compose sa première bande originale de film pour The Social Network.

Tour jumeaux
Les jumeaux du film ne sont en fait qu'une seule et même personne. L'acteur Armie Hammer joue Cameron Winklevoss, tandis que Josh Pence ne sert que de doublure-corps à Tyler Winklevoss. La tête de Hammer a été rajoutée en post-production sur le corps de Pence !

Publicité déguisée
Aaron Sorkin (le scénariste du film) a fait une apparition dans la saison 7 de la série Entourage, portant sur les coulisses du monde du cinéma. Dans cette série, Sorkin joue son propre rôle. Il rencontre Jessica Simpson qui lui parle du film The Social Network qu'elle a beaucoup aimé. La scène se passe dans l'épisode 5 intitulé "Bottoms Up".

Justin Timberlake victime de piratage !
Ironie du sort, le chanteur Justin Timberlake incarne Sean Parker, le créateur du site peer-to-peer d'échange de MP3 "Napster", qui a été fermé pour violation des droits d'auteurs.

Scènes censurées
Une première version du film a été envoyée à l'entreprise Facebook, qui a demandé des modifications mais aussi la suppression de certaines scènes.

Cent prises pour une scène
Rooney Mara et Mark Zuckerberg ont dû recommencer la scène d'introduction une centaine de fois pour aboutir au résultat voulu par David Fincher.

Retrouvailles
The Social network marque les retrouvailles de David Fincher et de Jeff Cronenweth. Les deux hommes avaient déjà travaillé ensemble sur The Game ou Seven pour lesquels Cronenweth avait été engagé comme assistant directeur photo. Il était déjà le directeur de la photographie de Fight Club (1999), du même réalisateur.

Place aux jeunes !
C'est le premier film réalisé par David Fincher sans véritable star en haut de l'affiche. Habitué à Brad Pitt, Michael Douglas, Jake Gyllenhaal ou Morgan Freeman, The Social Network laisse la part belle à la jeune génération d'Hollywood comme Jesse Eisenberg et Andrew Garfield.

Des acteurs "associaux"
Les acteurs principaux du film (Justin Timberlake et Andrew Garfield) n'ont pas de compte Facebook et Jesse Eisenberg, l'interprète de Mark Zuckerberg, a même créé un compte à l'occasion du film.

Le retour de Justin Timberlake
Le chanteur Justin Timberlake joue dans le film, mais ne participe pas à la bande originale du film, qui est signée Trent Reznor.

Fans créatifs
Le site internet français http://www.thesocialnetwork-mosaic.com a lancé avant la sortie du film une idée d'affiche pour The Social Network. Chaque pixel de l'image est une photo de profil d'un anonyme de Facebook. Chacun a pu envoyer sa photo et participer au projet. 24 800 images ont été réunies pour voir le projet aboutir.

Clin d'oeil
Au début du film, Mark révèle à Eduardo qu'il a triché à un examen via une page Facebook pirate. Un bref plan nous révèle que le nom utilisé pour ce compte est... Tyler Durden, nom du personnage interprété par Brad Pitt dans le Fight Club du même David Fincher.
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Sorry We Missed You Sorry We Missed You UK 2019 Drame 100 min.

1061 
  Disponible 01 Français 02 MKV 20/10/2019
Ken Loach Kris Hitchen, Debbie Honeywood, Rhys Stone, Katie Proctor, Ross Brewster, Charlie Richmond, Julian Ions, Sheila Dunkerley
https://fr.wikipedia.org/wiki/Sorry_We_Missed_You
Ricky, Abby et leurs deux enfants vivent à Newcastle. Leur famille est soudée et les parents travaillent dur. Alors qu’Abby travaille avec dévouement pour des personnes âgées à domicile, Ricky enchaîne les jobs mal payés ; ils réalisent que jamais ils ne pourront devenir indépendants ni propriétaires de leur maison. C’est maintenant ou jamais ! Une réelle opportunité semble leur être offerte par la révolution numérique : Abby vend alors sa voiture pour que Ricky puisse acheter une camionnette afin de devenir chauffeur-livreur à son compte. Mais les dérives de ce nouveau monde moderne auront des répercussions majeures sur toute la famille…
Pour Yannick Vely de Paris Match, « C'est excellemment bien joué, toujours juste dans les scènes familiales et il faut avoir un coeur de pierre (ou peut-être de critique) pour résister à la montée lacrymale. Mais le film est «Kenloachien» en diable et épouse la trajectoire doloriste habituelle, avec un méchant patron qui presse ses faux employés comme des citrons et une suite de péripéties malheureuses annoncées dans le scénario. »1.

Pour Sophie Benamon de Première, « Petit cousin de Moi, Daniel Blake, situé dans la même ville, ce film est un concentré de ce que Ken Loach fait de mieux : s'approcher au plus près des tragédies individuelles noyées dans le rouleau compresseur de la société d'aujourd’hui. Les comédiens sont parfaits de justesse. »2.

Pour Jean-Claude Raspiengeas de La Croix, « Encore une fois, Paul Laverty et Ken Loach vont à l'os. Situations ordinaires et percutantes, dialogues directs, suspense de la vie quotidienne tendu jusqu'au point de rupture, casting impeccable, et même scènes humoristiques en contrepoint de leur dramaturgie réaliste qui se resserre comme un nœud coulant. »3.
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Syriana Syriana USA 2004 Drame 128 min.

287 
  Disponible 01 AVI 27/12/2006
Stephen Gaghan George Clooney (Robert Barnes), Matt Damon (Bryan Woodman), Jeffrey Wright (Bennett Holiday), Chris Cooper (Jimmy Pope), William Hurt (Stan)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=55415.html
L'héritier du trône d'un émirat arabe, le Prince Nasir, réformiste et progressiste, décide d'accorder les droits de forage de gaz naturel à une compagnie chinoise, au détriment du géant texan Connex Oil.

Connex rachète alors la petite compagnie Killen, une fusion qui attire l'attention du Ministère de la Justice à Washington. Benett Holiday, ambitieux avocat du cabinet Sloan Whiting, veille au bon déroulement de cette opération douteuse.

Bob Barnes, vétéran de la CIA qui se préparait à ''pantoufler'', se voit proposer une dernière mission : éliminer le prince Nasir.

Bryan Woodman, expert en ressources énergétiques, se rend à un gala organisé par le Prince Nasir. Son jeune fils meurt accidentellement lors de cette soirée.

Ces événements auront une incidence directe sur la vie d'un jeune ouvrier pakistanais de la Connex.
Fiche technique :

Budget : 50.000.000 $
Box Office France : 605 489 entrées
N° de visa : 114469
Couleur : Couleur
Format du son : Dolby SR - Digital DTS - Digital
Format de projection : 2.35 : 1 Cinémascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :


Syriana est présenté en Sélection officielle, hors compétition, au Festival de Berlin en 2006.


George Clooney a décroché en 2006 l'Oscar du Meilleur second rôle pour Syriana.


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Temps du loup (le) Temps du loup (le) France 2002 Drame 113 min.

661 
  Disponible 01 Français 01 AVI 25/07/2013
Michael Haneke Isabelle Huppert (Anne Laurent), Béatrice Dalle (Lisa Brandt), Patrice Chéreau (Thomas Brandt), Rona Hartner (Arina), Maurice Bénichou (M. Azoulay), Olivier Gourmet (Koslowski), Brigitte Roüan (Béa), Lucas Biscombe (Ben), Hakim Taleb (le garçon), Anaïs Demoustier (Eva), Thierry Van Werveke (Jean), Serge Riaboukine (le meneur), Franck Gourlat (le marchand d'eau), Daniel Duval (Georges), Maryline Even (Mme Azoulay), Florence Loiret-Caille (Nathalie Azoulay), Branko Samarovski (le gendarme), Michaël Abiteboul (l'homme en arme), Pierre Berriau (l'homme du châlet), Costel Cascaval (Constantin), Luminita Gheorghiu (Mme Homolka).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=41233.html
Anne, son mari et leurs deux enfants, Ben, un petit garçon, et Eva, une adolescente, fuient leur ville à la suite d'une catastrophe pour rejoindre leur refuge privé à la campagne. Mais ils s'aperçoivent que leur résidence secondaire est occupée par des étrangers.
Cette confrontation n'est que le début d'un douloureux apprentissage : rien n'est plus comme avant. Ce qui commence comme une histoire de famille devient rapidement un drame collectif.
Note de la presse : 2,8/5

Fiche technique :

Distributeur : Les Films du Losange
Année de production : 2002
Box Office France : 30 993 entrées
Date de sortie DVD : 18 mai 2010
Langue : Français, Roumain
Colorimétrie : Couleur
Format de production : 35 mm
Type de film : Long-métrage
Format audio : DTS
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope

Secrets de tournage :
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The Hours The Hours USA 2001 Drame 114 min.

601 
  Disponible 01 Français 01 AVI 18/04/2012
Stephen Daldry Nicole Kidman (Virginia Woolf), Julianne Moore (Laura Brown), Meryl Streep (Clarissa Vaughn), Allison Janney (Sally), Ed Harris (Richard), Claire Danes (Julia), Toni Collette (Kitty), Eileen Atkins (Barbara), Stephen Dillane (Leonard Woolf), John C. Reilly (Dan Brown), Miranda Richardson (Vanessa Bell), Jeff Daniels (Louis Waters), Christian Coulson (Ralph Partridge), Linda Bassett (Nelly Boxall), Margo Martindale (Mrs. Latch), Daniel Brocklebank (Rodney In Flower Shop), Sophie Wyburd (Angelica Bell), Jack Rovello (Richie Brown), Michael Culkin (Docteur/ Médecin), Colin Stinton (Hotel Clerk), Lyndsey Marshal (Lottie Hope), Carmen De Lavallade (Clarissa'S Neighbor), Charley Ramm (Julian Bell), George Loftus (Acteur).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=29157.html
Dans la banlieue de Londres, au début des années vingt, Virginia Woolf lutte contre la folie qui la guette. Elle entame l'écriture de son grand roman, Mrs Dalloway.
Plus de vingt ans après, à Los Angeles, Laura Brown lit cet ouvrage : une expérience si forte qu'elle songe à changer radicalement de vie.
A New York, aujourd'hui, Clarissa Vaughn, version moderne de Mrs Dalloway, soutient Richard, un ami poète atteint du sida.
Comment ces histoires vont-elles se rejoindre, comment ces trois femmes vont-elles former une seule et même chaîne ? La littérature est si puissante qu'un chef-d'oeuvre peut, par-delà les époques, modifier irrévocablement l'existence de celles qui le côtoient.
Note de la presse : 4/5
Note des spectateurs : 4/5 (Pour 3487 notes : 53% de *****, 25% de ****, 3% de ***, 7% de **, 9% de *, 3% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 1 prix et 9 nominations
Distributeur : TFM Distribution
Box Office France : 995 291 entrées
Année de production : 2001
Langue : 02 Anglais
Format de production : 35 mm
Colorimétrie : Couleur
Format audio : Dolby Digital DTS
Type de film : Long-métrage
Format de projection : 1.85 : 1

Secrets de tournage :
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Tourbillon de la vie (le) Tourbillon de la vie (le) France 2022 Drame 121 min.

1364 
  A charger 22/12/2022
Olivier Treiner Lou de Laâge, Raphaël Personnaz, Isabelle Carré, Grégory Gadebois, Esther Garrel, Sébastien Pouderoux, Denis Podalydès, Aliocha Schneider
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=288544.html
Les grands tournants de notre existence sont parfois dus à de petits hasards. Si Julia n’avait pas fait tomber son livre ce jour-là, aurait-elle croisé Paul ? Ou sa vie aurait-elle pris une toute autre direction ?
Nos vies sont faites d’infinies possibilités. Pour Julia, il suffit d’un petit rien tellement de fois ; tous ces chemins qu’elle aurait pu suivre, toutes ces femmes qu’elle aurait pu être…
Choisit-on son destin ? A quoi tiennent l’amour ou le bonheur ?
On se laisse prendre à ce vertige, à cette rêverie sur les éternelles questions du hasard, du destin et du libre arbitre.
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Vie passionnée de Vincent Van Gogh (la) Lust for Life USA 1956 Drame 122 min.

957 
  Disponible 01 Français 01 AVI 15/03/2017
Vincente Minnelli, George Cukor Kirk Douglas, Anthony Quinn, James Donald, Pamela Brown, Everett Sloane, Niall MacGinnis, Noel Purcell, Henry Daniell
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=36147.html
1878. Vincent Van Gogh arrive en Belgique pour se rendre ensuite en Provence où Gauguin le rejoint. Après le départ de ce dernier, Van Gogh se coupe une oreille et se fait interner dans un asile...
La Vie Passionnée De Vincent Van Gogh est un très bon film. Même si l'on est à la base pas intéressé, ou attiré comme moi par le grand peintre qu'est Van Gogh, il faut bien l'admettre ; ce n'est pas grave car cela n'empêchera pas d'apprécier le métrage et cela me conforte à l'idée de m'y avoir un peu poussé à le regarder car nous sommes ici en présence d'un grand film qui relate de manière admirable et excellente la vie tourmenté et mouvementé du célèbre peintre. Une réalisation magistrale et parfaite surtout pour l'époque avec des couleurs vives qui rappellerons et mettrons en abîme certains tableaux de Vincent Van Gogh. La bande son aurait pu servir encore mieux cette sublime réalisation mais qu'importe puisqu'elle est tout de même présente et passable. Du fait de cette réalisation parfaite, le film n'a pas pris une ride en tout cas pour moi et n'a donc pas vieilli. Malheureusement on trouvera quelques petites longueurs mais rien de bien méchant pour autant. Le gros point fort ira pour le casting et les interprétations aux petits oignons des acteurs où Kirk Douglas joue à la perfection et est habité par son personnage du peintre Van Gogh car il excelle dans ce rôle et bénéficie avec ce film de l'un de ses rôles les plus importants de sa carrière, Anthony Quinn brillant dans le personnage de Paul Goguin et les bons James Donald, Pamela Brown. En clair un très bon biopic considéré même comme le meilleur se concentrant sur la vie du célèbre peintre, dont je ne puis pour le moment en juger mais où je ne peux que vous recommander celui-là qui reste un grand et beau film qui maîtrise parfaitement son sujet. Pourtant pas le genre auquel j'affectionne ni même son sujet, il est un incontournable du cinéma à voir. Ma note : 8/10 !
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Whiplash Whiplash USA 2014 Drame 107 min.

714 
  Disponible 02 Anglais 02 MKV 12/02/2015
Damien Chazelle Miles Teller (Andrew Neyman), J.K. Simmons (Terence Fletcher), Paul Reiser (Le père d'Andrew), Melissa Benoist (Nicole), Jayson Blair (Travis), Austin Stowell (Ryan), Chris Mulkey (Oncle Frank), Damon Gupton (Mr. Kramer), Nate Lang (Carl Tanner), Suanne Spoke (Tante Emma), Charlie Ian (Dustin), Kofi Siriboe (Le bassiste), Kavita Patil (Sophie), C.J. Vana (Metz), Max Kasch (Voisin du dortoir), Tarik Lowe (Terrence le pianiste), Calvin C. Winbush (Saxophoniste), Tyler Kimball (Saxophoniste #2), Rogelio Douglas Jr. (Trompettiste), Adrian Burks (Trompettiste #2), Joseph Bruno (Technicien), Michael D. Cohen (Le machiniste Dunellen), Jocelyn Ayanna (Passant), Keenan Henson (Conducteur de camion), Janet Joskins (Passant), April Grace (Rachel Bornholdt), Clifton Eddie (Batteur), Marcus Henderson (Un bassiste), Tony Baker (Machiniste), Henry G. Sanders (Red Henderson), Sam Campisi (Andrew à 8 ans), Jimmie Kirkpatrick (Trompettiste # 2), Tian Wang (JVC Pianiste), Keenan Allen (Membre #1), Ayinde Vaughn (Membre #2), Shai Golan (Membre #3), Yancey Wells (Membre #4), Candice Roberge (Etudiant #1), Krista Kilber (Etudiant #2).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=225953.html
Andrew, 19 ans, rêve de devenir l’un des meilleurs batteurs de jazz de sa génération. Mais la concurrence est rude au conservatoire de Manhattan où il s’entraîne avec acharnement. Il a pour objectif d’intégrer le fleuron des orchestres dirigé par Terence Fletcher, professeur féroce et intraitable. Lorsque celui-ci le repère enfin, Andrew se lance, sous sa direction, dans la quête de l’excellence...
Note de la presse : 4,1/5
Note des spectateurs : 4,4/5 (Pour 3 905 notes : 31% de *****, 45% de ****, 13% de ***, 5% de **, 4% de *, 2% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 9 prix et 14 nominations
Distributeur : Ad Vitam
Box Office France : 332 903 entrées
Année de production : 2014
Budget : 3 300 000 $
Date de sortie DVD : 7 mai 2015
Langue : 02 Anglais
Date de sortie Blu-ray : 7 mai 2015
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage
N° de Visa : 141166

Secrets de tournage :

Second film
Whiplash est le second film de Damien Chazelle après Guy and Madeline on a Park Bench (2009). Il le réalisa alors qu’il n’était encore qu’un étudiant à Harvard, et le film fut nommé « meilleur film de l’année 2009 » par le NY Times et par plusieurs autres critiques.

Du court au long
Ne trouvant pas de financement pour Whiplash, Damien Chazelle en fit un court-métrage qu'il présenta au Festival du film de Sundance en 2013. Il remporta le prix du Jury du court-métrage, ce qui permit au réalisateur d'avoir les fonds suffisants pour en faire un long métrage.

Filmer chaque concert comme s’il était le dernier
Damien Chazelle sait à quel point le métier de batteur est difficile. Il tenait à ce que chacun le comprenne et a ainsi voulu filmer chaque concert comme s’il était crucial, comme s’il n’y avait rien de plus important que l’excellence de la prestation. Il rajoute : "Pour rendre compte des émotions que je ressentais pendant mes années en tant que batteur, je voulais filmer chaque concert comme s’il s’agissait d’une question de vie ou de mort, une course-poursuite ou disons un braquage de banque. Je voulais capturer tous les détails dont je me souvenais, tous les efforts pour parvenir à l’interprétation d’un morceau de musique. Les boules Quiès, les baguettes cassées, les ampoules, les coupures, le bruit du métronome, la sueur et la fatigue."

Tournage express
Whiplash a été tourné en seulement dix-neuf jours en Californie à Santa Clarita.

Damien Chazelle, un homme apeuré par son chef d’orchestre
Le réalisateur a vécu des années compliquées au Conservatoire, et a, avec Whiplash, pu retranscrire ses expériences à l’écran en étant le plus réaliste possible. Il commente : "Il existe beaucoup de films sur la joie que procure la musique. Mais en tant que jeune batteur d’un orchestre de jazz dans un conservatoire, je ressentais bien plus souvent de la peur. La peur de rater une mesure, de perdre le tempo. Et surtout, la peur de mon chef d’orchestre. Avec Whiplash, je voulais réaliser un film qui ressemble à un film de guerre ou de gangsters – un film dans lequel les instruments de musique remplacent les armes à feu et où l’action ne se déroule pas sur un champ de bataille, mais dans une salle de répétition ou sur une scène de concert."

Le coup de baguette
Bien que Miles Teller soit batteur depuis ses quinze ans, il a dû prendre des cours à raison de quatre heures par jour, trois fois par semaine, pour parfaire sa technique. Malgré cela, il n'a réalisé "que" 70% des prestations du film, le reste ayant été doublé par son professeur. Comme son personnage, la performance du jeune comédien lui a provoqué des saignements et nombreuses cloques...

Un batteur expérimenté
Damien Chazelle a lui-même été batteur dans un conservatoire de jazz durant quatre ans, avant de se consacrer au cinéma.

Oui Chef !
Le réalisateur confie s'être inspiré des films de guerre, de trafic de drogue ou encore de sport lors de l'écriture du scénario, bien que ce soit un milieu musical que Whiplash dépeint. C'est notamment au travers de la relation du professeur à l'élève que l'on peut apercevoir un sentiment d'addiction et la dureté de l'apprentissage militaire.

Un film rythmé
Damien Chazelle a fait du montage un véritable jeu de baguette, dans le sens où celui-ci devait être rapide, punchy et rythmé, comme peut l'être la musique d'un batteur.

Thématique proche
Miles Teller, acteur principal de Whiplash, figure au casting du prochain long métrage de Damien Chazelle, La La Land, aux côtés d’Emma Watson. Le film est actuellement en pré-production, et est attendu pour 2015. Il racontera l’histoire d’une actrice débutante et d’un pianiste de jazz tombant amoureux à Los Angeles.

Un film très remarqué à Deauville et à Sundance en 2014
Damien Chazelle a reçu le Grand Prix et le Prix du public à Deauville, et Whiplash le Grand Prix du jury et le Prix du public à Sundance.

Un drame présenté à Cannes
Whiplash a été présenté à la Quinzaine des réalisateurs lors du Festival de Cannes 2014.

J.K. Simmons, un passionné de musique
Après avoir été diplômé de l’Université du Montana, J.K. Simmons se destinait au métier de compositeur. Damien Chazelle lui offre donc un rôle le rapprochant de son premier amour, la musique.
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Brazil Brazil UK 1985 Fantastique 142 min.

19 4/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 18/04/2004
Terry Gilliam Jonathan Pryce, Robert De Niro, Michael Palin, Kim Greist, Ian Holm, Katherine Helmond
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=142.html
Dans un État monstrueux, où chaque citoyen n'est plus qu'un rouage dans l'immense machine bureaucratique... Au ministère de l'Information, qui régente la vie des individus, Sam Lowry est un employé sans ambition - que son supérieur, M. Kurtzmann, entretient dans cette modestie afin qu'il reste à ses côtés et ne grimpe jamais les échelons. Dans le privé, Sam ne voit que sa mère Ida, qui ne s'intéresse qu'à sa chirurgie esthétique. Il se contente donc de rêver : il se voit en Icare héroïque, croisant parfois dans les cieux une jeune fille angélique...

Mais un jour, sa vie se trouve bouleversée : à la suite d'une erreur d'ordinateur provoquée par un scarabée, un certain M. Buttle est éliminé par la police à la place d'un résistant-plombier clandestin très recherché : Harry Tuttle. Chargé d'indemniser la pauvre veuve Buttle, Sam découvre que la voisine de celle-ci - Jill Layton - ressemble étrangement à la femme de ses rêves. Elle disparaît. Sam se lance à sa recherche. Pour cela, il accepte le "piston" du ministre Helpmann et commet les plus audacieuses folies afin de protéger celle qu'il prend pour une résistante. Mais l'État-monstre le poursuit pour ses liens avec Tuttle. Capturé avec Jill, en passe d'être supplicié par Jack Lint, son collègue et ex-ami, Sam est heureusement sauvé par Tuttle et ses hommes, qui couvrent sa fuite. Il peut enfin partir avec Jill vers un monde idéal... qu'il n'atteindra qu'en pensée, étant en fait mort sous la torture.

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Retour vers le futur 1 Back to the future USA 1985 Fantastique 116 min.

10 4/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 18/04/2004
Robert Zemeckis Michael J. Fox, Christopher Lloyd, Lea Thompson, Crispin Glover, Thomas F Wilson, Claudia Wells
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=448.html
Lorsque le jeune McFly veut échapper à l'atmosphère familiale - son père George est un homme timoré qui se fait terroriser par son chef de bureau, Biff Tannen, et sa mère Lorraine boit un peu trop en racontant des sornettes ! - il rend visite à "Doc" Brown - un savant farfelu, qui va bientôt lui présenter sa toute dernière invention : une machine à explorer le temps. Le savant a intégré celle-ci à une DeLorean, voiture de sport très puissante et, pour la faire marcher, il a dû tout simplement voler du... plutonium ! Au moment où Doc Brown montre cette petite merveille à Marty, à une heure du matin, sur un parking désert, surviennent des terroristes libyens, auxquels le savant avait promis une partie du plutonium; les terroristes abattent Doc. Marty se réfugie dans la voiture et le mécanisme se met en marche...

Marty se retrouve ainsi brutalement propulsé trente ans en arrière, dans une petite ville proprette et non polluée qui n'a rien à voir avec celle de 1985 ! Et le plus étonnant, c'est que Marty découvre ses futurs parents, à l'époque où ils n'avaient pas plus de 17 ans : son futur père, George, est déjà le garçon peu audacieux qu'il restera toute sa vie, malmené par son camarade de classe Biff Tannen - son futur chef ! Quant à Lorraine, Marty découvre une jeune fille charmante, qui n'est pas loin de tomber amoureuse de lui... Marty va donc devoir faire des efforts insensés pour que ses futurs géniteurs se rencontrent vraiment, comme cela s'est passé. Après tout, c'est la condition même de sa naissance... Pour ce, Marty sollicite l'aide du jeune Doc !

Finalement, après toutes sortes de stratagèmes dus à Marty, George McFly se fera remarquer par Lorraine. Et Marty, après avoir - au passage - réinventé le rock'n roll, pourra repartir vers 1985... mais retrouvera un Doc bien vivant et des parents grace à lui singulièrement différents de ceux qu'il avait quittés !

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Retour vers le futur 2 Back to the future - Part II USA 1989 Fantastique 107 min.

11 4/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 18/04/2004
Robert Zemeckis Michael J. Fox, Christopher Lloyd, Lea Thompson, Crispin Glover, Thomas F Wilson, Elisabeth Shue
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=5247.html
A peine remis de son équipée dans le passé, Marty McFly voit à nouveau surgir le docteur Brown aux commandes de sa DeLorean à voyager dans le temps. Les problèmes, cette fois, ne concernent pas les parents de Marty - George et Lorraine - mais les enfants qu'il aura avec sa petite amie Jennifer. En effet, en 2015, Marty Jr, influencé par Griff Tannen, s'apprête à commettre un hold-up qui lui vaudra quinze ans de prison, et vingt à sa soeur Marlene, qui aura tenté de la faire évader. Brown, Marty et Jennifer se transportent donc en 2015 et Marty neutralise Griff et sa bande avant que le hold-up ne soit commis. Par ailleurs, il découvre chez une antiquaire un almanach donnant les résultats de toutes les compétitions sportives de 1950 à l'an 2000. Biff Tannen, grand-père de Griff et soupirant éconduit de Lorraine, s'en empare ainsi que de la DeLorean, repart en faire don... à lui-même en 1955. Lorsque Marty retourne en 1985. sa paisible petite ville est devenue une sorte de Las Vegas livrée au jeu et à la violence sur laquelle règne l'ignoble Biff. Ayant fait fortune grâce à des paris sportifs, il a tué George et épousé Lorraine. qu'il a rendue alcoolique. Une seule solution : retourner en 1955, lors de la fameuse soirée où Marty était déjà intervenu pour favoriser l'idylle de ses parents, et empêcher par tous les moyens que l'almanach n'entre en possession de Diff. La tâche de Marty et Brown ne sera pas facile, d'autant plus qu'ils doivent éviter à tout prix de rencontrer leurs doubles. Marty réussira cependant à brûler le maudit almanach. annulant ainsi les effets pervers de l'intervention du vieux Biff. Mais Doc et sa voiture disparaissent soudain, foudroyés. Désespéré, Marty reçoit alors une lettre de Brown lui demandant de le rejoindre dans l'Ouest Sauvage au siècle dernier.

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Retour vers le futur 3 Back to the future - Part III USA 1990 Fantastique 119 min.

12 4/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 18/04/2004
Robert Zemeckis Michael J. Fox, Christopher Lloyd, Mary Steenburgen, Thomas F Wilson, Lea Thompson, James Tolkan
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=29289.html
Marty McFly et " Doc " Brown n'ont pas fini de voyager dans le temps. Revenu et bloqué en

1955, Marty reçoit une lettre de son vieil ami datée de 1885 : devenu forgeron, dans la bourgade encore pionnière de Hill Valley, Brown a besoin de pièces de rechange pour réparer sa DeLorean endommagée. Or, une tombe du cimetière annonce que le savant a été lâchement abattu le 7 septembre 1885 par lé hors-la-loi Buford Tannen. Marty se transporte au 2 septembre 1885 : il n'a que cinq jours pour empêcher ce malheur. Dans l'Ouest Sauvage, il est recueilli par son arrière-arrière-grand-père Seamus. Empruntant le pseudonyme de " Clint Eastwood". Sur le point d'être lynché par Buford et sa bande, il est sauvé de justesse par Brown. Le combustible avec lequel fonctionne la DeLorean n'étant pas encore inventé. Brown a l'idée de faire propulser la voiture par une locomotive lancée à toute vitesse. Tandis qu'ils repèrent les lieux, ils empêchent la carriole de Clara Clayton de s'écraser dans un ravin. La jeune institutrice se passionne pour l'astronomie et les romans de Jules Verne. Entre elle et Brown, c'est le coup de foudre immédiat. Mais Marty ramène son ami à la raison : s'ils ne veulent pas provoquer de dégâts irréparables dans l'espace-temps. le savant doit rejoindre son époque d'origine. 1985. Après avoir corrigé Tannen grâce à quelques astuces empruntées aux westerns-spaghetti, Marty prend place au volant de la DeLorean. Encore sur la locomotive, Brown se rend compte qu'il a embarqué une passagère imprévue. Clara, et décide de rester avec elle. Marty regagne seul le présent. Mais peu après. il reçoit la visite du savant aux commandes d'une nouvelle machine à voyager dans le temps. Brown est accompagné de sa femme Clara et de leurs deux enfants...Jules et Verne.

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Beetlejuice Beetlejuice USA 1988 Fantastique 92 min.

83 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 20/05/2004
Tim Burton Alec Baldwin, Geena Davis, Michael Keaton, Jeffrey Jones, Catherine O'Hara, Winona Ryder
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=4312.html
Adam et Barbara Maitland vivaient heureux dans leur ravissante maison du Connecticut lorsqu'un stupide accident de voiture les expédie brutalement au royaume des morts. En réalité, pas tout à fait. Comme le leur explique Juno, chargée de l'accueil des " récemment décédés ", ils devront habiter - ou plutôt hanter - pendant encore 125 ans leur doux foyer, sans pouvoir en sortir. Or, la maison a été vendue à un couple de New-Yorkais, Charles Deetz, promoteur immobilier en pleine dépression nerveuse, et son épouse Delia, une artiste snob qui s'empresse de revoir l'aménagement intérieur avec l'aide de son ami, le décorateur Otho. Adam et Barbara souffrent le martyre de voir leur maisonnette transformée en loft néo-postmoderne et en galerie d'exposition pour les horribles sculptures de Delia. Ils trouvent cependant une alliée en Lydia, la fille de Charles, adolescente suicidaire et medium. Ils essaient d'abord de semer la panique au cours d'un repas donné par les Deetz, mais les invités se déclarent à tous les sens du terme, enchantés. Malgré les mises en garde de Juno, ils contractent Beteigeuse (prononcer " Beetlejuice "), un démon vulgaire et libidineux, qui se veut expert en l'art de chasser les vivants importuns. L'intervention de Betelgeuse se révèle très efficace, mais Otho réussit à invoquer Adam et Barbara, dont les corps ressuscités commencent à se détériorer à toute vitesse.

Pour les sauver, Lydia invoque à son tour Betelgeuse, qui n'accepte d'agir que si elle consent à l'épouser. Marché conclu. Sauvés d'une dégradation fatale, Adam et Barbara réussiront à interrompre le mariage et après avoir renvoyé le démon dans son au-delà, vivront en bonne intelligence avec les Deetz, dans leur jolie maison.

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Donnie Darko Donnie Darko USA 2001 Fantastique 104 min.

982 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 15/04/2017
Richard Kelly Jake Gyllenhaal, Maggie Gyllenhaal, Drew Barrymore, Noah Wyle, Jena Malone, Mary McDonnell, Patrick Swayze, Seth Rogen
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=34193.html
Donnie Darko est un adolescent de seize ans pas comme les autres. Intelligent et doté d'une grande imagination, il a pour ami Frank, une créature que lui seul peut voir et entendre. Lorsque Donnie survit par miracle à un accident, Frank lui propose un étrange marché. La fin du monde approche et ce dernier doit accomplir sa destinée. Des événements bizarres surviennent dans la petite ville tranquille, mais Donnie sait que derrière tout cela se cachent d'inavouables secrets. Frank l'aidera à les mettre à jour, semant ainsi le trouble au sein de la communauté.
Film culte du début des années 2000, Donnie Darko est un thriller fantastique de haute volée qui en surprendra plus d’un. Porté par un tout jeune Jake Gyllenhaal (mais déjà bourré de talent), le film nous raconte l’histoire de Donnie, un adolescent de seize ans pas comme les autres, qui a pour ami Frank, une créature que lui seul peut voir et entendre. Lorsque Donnie survit par miracle à un accident, Frank lui propose un étrange marché. Des événements bizarres surviennent alors dans cette petite ville tranquille des États-Unis. La grande force du film vient bien sûr de son scénario, génialement écrit par Richard Kelly. Si au premier abord on peut trouver le film bizarre, on se rend finalement compte que toutes les scènes, les actes des personnages sont subtilement liés entre eux et forment un tout cohérent. Je ne vais pas en dire plus sur le scénario car cela serait du spoiling mais c’est vraiment très bon, surtout pour un premier film. Côté réalisation, cette dernière est correcte et les acteurs sont tous vraiment bons (Jake Gyllenhaal en tête bien évidement). De plus, j’ai trouvé la bande-son excellente et elle colle parfaitement aux scènes et à l’ambiance du film. Voilà, je ne serais que trop vous conseiller de voir Donnie Darko, ne serait-ce que pour votre culture cinématographique personnelle, mais aussi parce que c’est un excellent thriller fantastique qui mérite largement le coup d’œil. Brillant.
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Forme de l'eau (la) The Shape of Water USA 2017 Fantastique 123 min.

1014 3/4
  Vu mais non dispo 02 Anglais 11/03/2018
Guillermo del Toro Sally Hawkins, Michael Shannon, Richard Jenkins, Octavia Spencer, Michael Stuhlbarg, Doug Jones, David Hewlett, Nick Searcy
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=246009.html
Modeste employée d’un laboratoire gouvernemental ultrasecret, Elisa mène une existence solitaire, d’autant plus isolée qu’elle est muette. Sa vie bascule à jamais lorsqu’elle et sa collègue Zelda découvrent une expérience encore plus secrète que les autres…
Des meubles flottent sous l'eau, une chaussure passe lentement, une silhouette de femme se profile, une table semble dériver : rien de tragique dans ce monde submergé, juste le doux bercement de l'onde?; on est dans un conte fantastique de Guillermo del Toro, le maître de l'étrange. De film en film, il est plus inspiré, plus pointu sur l'émotion. Ici, il imagine la rencontre d'une femme de ménage muette et de la Créature du lac noir, dans une base militaire secrète, pendant la guerre froide.

C'est la love story la plus improbable du monde : pendant qu'Elisa (Sally Hawkins) passe la serpillière dans les couloirs de béton, les scientifiques torturent un monstre à écailles surgi des abysses, persuadés que les communistes ont quelque chose à voir là-dedans.

Elisa, qui vit au-dessus d'une salle de cinéma avec un vieil artiste homosexuel, est fascinée. En secret, elle offre un œuf dur à la victime enchaînée : la Créature, ensanglantée, se laisse approcher. Puis la visiteuse silencieuse revient avec de la musique. Un lien se crée, fait de pitié, de sympathie, de solidarité des opprimés. Aidée par un savant russe infiltré, Elisa prépare la grande évasion de la Créature…

Parabole flamboyante sur la tolérance, fable incroyable sur la paranoïa de ces salauds de généraux, le film est un opéra grandiose, où chaque détail, chaque décor, chaque mouvement de caméra est juste : tandis que les Soviétiques complotent, que le responsable de la sécurité (Michael Shannon) bave de haine, que l'atmosphère des années 1950 plombe chaque élan de générosité, des moments de douceur se glissent.

Peu à peu, le couple de la muette et du saurien se forme. Mais comment vont-ils…?? La surprise, toute de fantaisie, est là : Elisa mime à son amie le secret érotique de son amant surgi des océans (et je ne vous le raconte pas, étant pudique de nature). Del Toro, pétri de ciné-philie, fait des références au film de Jack Arnold ("l'Etrange Créature du lac noir", 1954) et à celui avec Fred Astaire ("En suivant la flotte", de Mark Sandrich, 1936) : charme rétro qui tempère la brutalité sanglante des hallucinés de la guerre froide. C'est comme si Terry Gilliam avait collaboré avec Douglas Sirk : la Belle n'est pas très belle, la Bête n'est pas bête, et c'est justement tout le sujet. Del Toro ("le Labyrinthe de Pan", "Hellboy", "Crimson Peak") adore panacher Lovecraft et la SF tendance bakélite. Il rend les monstres pathétiques, l'obscurité accueillante, le désir désirable, les hors-venus héroïques. Il aime ses personnages d'un amour chaud, fraternel, infini. Les méchants?? Qu'ils crèvent. D'ailleurs, c'est ce qu'ils font. Voilà qui fait (très) plaisir.

François Forestier
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Jeune Fille de l'Eau (la) Lady In The Water USA 2005 Fantastique 109 min.

432 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 23/12/2010
M. Night Shyamalan Paul Giamatti (Cleveland Heep), Bryce Dallas Howard (Story, La Nymphe), Jeffrey Wright (Mr. Dury), M. Night Shyamalan (Vick Ran), Sarita Choudhury (Anna Ran), Freddy Rodriguez (Reggie), Bob Balaban (Harry Farber), Cindy Cheung (Young-Soon Choi), June Kyoto Lu (Mrs. Choi), Mary Beth Hurt (Mrs. Bell), Bill Irwin (Mr. Leeds), Noah Gray-Cabey (Joey Dury), Ethan Cohn (L'Un Des Fumeurs), Grant Monohon (L'Un Des Fumeurs), John Boyd (L'Un Des Fumeurs), Joseph D. Reitman (L'Un Des Fumeurs), Jared Harris (L'Un Des Fumeurs), Tovah Feldshuh (Mrs. Bubchik), Tom Mardirosian (Mr. Bubchik), J. Bloomrosen (L'Homme Divorcé), Maria Rusolo (La Jeune Mariée), Monique Gabriela Curnen (Une Fille De Perez De La Torre), Maricruz Hernandez (Une Fille De Perez De La Torre), Carla Jimenez (Une Fille De Perez De La Torre), Natasha Perez (Une Fille De Perez De La Torre), Doug Jones (Un Tartutic), Todd Shaeffer (Le Conteur), Jessica Graham (Stacy (Voix)), Maggie Lakis (Feng Shui (Voix)).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=60207.html
Cleveland Heep a tenté discrètement de se perdre à jamais dans les abysses de son vieil immeuble. Mais, cette nuit-là, il découvre dans le sous-sol de la piscine une jeune nymphe sortie d'un conte fantastique. La mystérieuse ''narf'' Story est poursuivie par des créatures maléfiques qui veulent l'empêcher de rejoindre son monde. Ses dons de voyance lui ont révélé l'avenir de chacun des occupants de l'immeuble, dont le sort et le salut sont étroitement liés aux siens. Pour regagner son univers, Story va devoir décrypter une série de codes avec l'aide de Cleveland... pour peu que celui-ci arrive à semer les démons qui le hantent. Le temps presse : d'ici la fin de la nuit, leur destin à tous sera scellé...
Note de la presse : 3/5
Note des spectateurs : 3/5 (Pour 2807 notes : 27 % de *****, 21 % de ****, 15 % de ***, 1 % de **, 36 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 442 068 entrées
Budget : 55 000 000 $
Couleur
Format de projection : 1.85 : 1
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

D'après un conte pour enfants signé... Shyamalan !
La Jeune fille de l'eau est l'adaptation cinématographique d'un conte que M. Night Shyamalan imagina pour ses propres enfants. "Je raconte des histoires à mes enfants de manière très libre : n'importe quelle idée qui germe dans mon esprit est intégrée à l'histoire", explique t-il. Ainsi, le film est né d'une simple question lancée par le réalisateur à ses deux filles : saviez-vous que quelqu'un vit sous notre piscine ? "A partir de là, le récit s'est transformé en véritable odyssée. Il y avait quelque chose dans cette histoire qui me donnait envie de la raconter chaque nuit, et de la prolonger. Une fois que j'en ai eu fini, mes filles et moi continuions d'en parler et de parler des personnages. C'est un récit qui a eu une étrange résonance dans notre famille". Outre le scénario, M. Night Shyamalan a également planché avec l'artiste Crash McCreery sur les créatures qui apparaissent dans cette histoire. Si le film reste dans la tonalité fantastique que le cinéaste affectionne depuis Sixième Sens, il s'adresse toutefois à un public plus large et plus familial que ses précédentes réalisations.

Croire en cette histoire
La Jeune fille de l'eau relate l'histoire d'un concierge découvrant une nymphe dans la piscine de son hôtel, et s'avère donc un conte des plus fantastiques. Cependant, il était impératif pour M. Night Shyamalan de croire en cette rencontre, comme le font ses personnages : "Je devais croire à 100% en cette histoire pour lui donner vie en tant que film. Mon espoir est que si je vous dis la vérité -à savoir que je crois en ces évènements- alors le public sera ouvert pour recevoir ce message". Il ajoute : "Le problème quand nous grandissons, c'est que nous oublions que tout est possible. Et les choses qui étaient du domaine du possible sont devenues des histoires. Et nous sommes devenus tellement cyniques que ces histoires sont devenues des contes pour enfants. Les choses qui étaient vraies auparavant sont désormais dissimulées en contes. Dans La Jeune fille de l'eau, il existe tout un écosystème de créatures vivant au-delà de cet immeuble résidentiel. Mais les locataires doivent revenir sur des siècles de croyances pour redevenir des enfants et croire à l'impossible, et ainsi rentrer en contact avec cet autre monde qui co-existe avec le leur". Et son actrice Bryce Dallas Howard de conclure : "Je crois que nous racontons des contes de fées pour nous rappeler que nous faisons nous-mêmes partie d'une histoire. Nous faisons partie de quelque chose de plus grand que nous, et même si ce n'est pas toujours évident, je suis persuadée qu'il y a un plan global pour nous".

Note d'intention
"Mes films expriment l'état d'esprit dans lequel je me trouve, émotionellement parlant. Chaque film aborde des questions auxquelles je suis confronté en tant qu'être humain. J'essaye d'être le plus honnête possible avec les spectateurs, donc j'essaye de parler honnêtement des choses qui me touchent personnellement, dans le contexte d'une fiction que tout le monde peut apprécier. (...) J'ai eu l'idée du Village et de La Jeune fille de l'eau au même moment, mais j'étais dans un état d'esprit plus sombre à cette époque, et Le Village était un moyen d'exprimer les questions qui me hantaient. Jusqu'où serais-je prêt à aller pour protéger ma famille ? Est-ce que je me couperais de la société ? Ferais-je les bons choix ? Je n'étais pas prêt pour une histoire optimiste. Mais aujourd'hui, je me sens inspiré et plein d'espoir, et La Jeune fille de l'eau est un reflet de ça. (...) Chaque fois que je dévie de ce que je suis censé faire sur cette Terre, je me sens malheureux. Quand je vois des gens qui ne rayonnent pas, qui n'ont pas cette aura que vous discernez chez les gens qui vous inspirent, c'est parce qu'ils ne font pas ce qu'ils sont censés faire. Ils n'ont pas encore trouvé leur but ici bas. Quand les gens verront ce film, j'espère qu'ils auront à nouveau de l'espoir en eux-mêmes et pour les autres. Un espoir que chacun trouve son but et que nous puissions tous faire ce à quoi nous sommes destinés".

Cleveland Heep / Paul Giamatti, par Shyamalan
M. Night Shyamalan commença à écrire le rôle de Cleveland Heep en pensant à Paul Giamatti après avoir été touché par sa prestation dans Sideways d'Alexander Payne : "J'ai été emballé par son humour, son humanité et sa capacité à tenir le rôle principal. J'ai ressenti pour lui ce que peu d'acteurs m'ont fait ressentir". La rencontre entre les deux hommes a confirmé leur désir de travailler ensemble : "Giamatti est mon Richard Dreyfuss. Il peut vous faire rire et cependant vous faire ressentir la profondeur et la confusion de son personnage. S'en dégage alors un espoir pour l'humanité".

La nymphe Story, par Bryce Dallas Howard
"Story est le personnage le plus important de cette histoire, dans la mesure où elle va influencer l'avenir du monde. Mais elle ne s'en rend pas compte, car elle pense qu'elle n'est pas douée dans son travail de nymphe. C'est vraiment très touchant que quelqu'un qui est presque une incarnation de Dieu ne puisse pas voir combien il est important et exceptionnel. Le fait que Story doive, comme Cleveland, trouver sa voie, c'est quelque chose de très beau". Bryce Dallas Howard devait subir environ trois heures de maquillage waterproof au quotidien pour camper la nymphe et donner à sa peau une teinte translucide et aquatique : "Story n'est pas une créature habituée à la lumière du jour. Elle vit principalement dans l'eau, donc la texture de sa peau est différente".

Un homme brisé et une nymphe perdue
"Cleveland est quelqu'un de triste, un homme avec un nuage gris au dessus de sa tête", explique son interprète Paul Giamatti. "Il essaye de tirer un trait sur son passé. Il a accepté ce travail très simple de concierge pour oublier, et s'éteindre en quelque sorte". "Il a besoin de s'occuper de quelqu'un", renchérit M. Night Shyamalan. "Il a besoin de donner de sa personne et d'aider, mais il ne s'en était jamais rendu compte jusqu'à sa rencontre avec Story". Paul Giamatti ajoute : "Story lui rappelle des choses qu'il voulait oublier. Il essayait de passer à côté de la vie, mais la présence de cette nymphe ne va pas lui permettre de le faire". "Story voit que Cleveland est un homme très triste et perdu", conclut Bryce Dallas Howard. "Elle réalise qu'il n'a pas trouvé sa voie. C'est une relation magnifique, car elle va l'aider à trouver cette voie, et lui va l'aider à trouver la sienne".

Les créatures du Monde Bleu
Conçues par M. Night Shyamalan en collaboration avec le designer Crash McCreery (déjà l'oeuvre sur Le Village mais également Pirates des Caraïbes, Van Helsing et la saga Jurassic Park), les créatures qui peuplent le Monde Bleu de la nymphe Story affichent un aspect visuel totalement novateur. "C'était passionnant de créer quelque chose d'entièrement nouveau, qui ne trouve de racine nulle part", explique le cinéaste. "Je devais imaginer des créatures qui puissent exister dans notre monde sans que l'Homme puisse les repérer. Les arbres et l'herbe se sont donc imposés comme des éléments essentiels comme point de départ". Parmi les créatures issues de l'imagination des deux hommes, on retrouve le Scrunt, sorte de fauve féroce et intelligent au pelage semblable à de la pelouse ; les Tartutic, trois primates dissimulés dans les branches des arbres qui maintiennent l'ordre et la paix dans le Monde Bleu ; et enfin le Grand Eatlon, un aigle gigantesque chargé de ramener les nymphes vers la mer une fois leur mission accomplie dans le monde des hommes. Pour concrétiser ces créatures à l'écran, l'équipe du film eut recours aux effets spéciaux physiques (animatroniques, costumes...), ainsi qu'aux images de synthèse. L'occasion pour M. Night Shyamalan de collaborer pour la toute première fois de sa carrière avec les magiciens de ILM : "J'ai vu Star Wars à l'age de sept ans, et j'avais été émerveillé par le travail de ILM. Donc de collaborer avec eux sur La Jeune fille de l'eau, c'est un peu comme si j'avais bouclé la boucle".

Bryce Dallas Howard rejoint le clan Shyamalan
Révélée par sa prestation émouvante dans Le Village en 2004, Bryce Dallas Howard retrouve M. Night Shyamalan pour La Jeune fille de l'eau. Après Bruce Willis (Sixième Sens et Incassable), Joaquin Phoenix et Cherry Jones (tous deux à l'affiche de Signes et du Village), la jeune comédienne rejoint ainsi le clan des fidèles du réalisateur.

Bryce Dallas Howard, muse de Shyamalan ?
C'est lors du dernier jour de tournage du Village que M. Night Shyamalan a raconté l'histoire de La Jeune fille de l'eau à Bryce Dallas Howard. Quelques mois plus tard, lors d'une projection privée du film destinée à l'actrice et ses parents, il lui proposa le rôle de Story. "Je me suis assise par terre et je me suis mise à pleurer", se souvient la comédienne. "Ca peut sembler très dramatique comme ça, mais je me sens très proche de Night et c'était énorme à mes yeux qu'il m'invite sur ce film". Selon M. Night Shyamalan, "c'était un acte de foi. Je n'avais pas encore écrit le scénario mais je savais que je voulais qu'elle joue ce rôle".

Quand Shyamalan fait l'acteur...
Habitué des apparitions clins d'oeil dans ses films (un docteur dans Sixième Sens, un dealer dans Incassable, le "meurtrier" de la femme de Mel Gibson dans Signes, un garde-forestier dans Le Village), M. Night Shyamalan s'offre, à l'instar de son tout premier film Praying with Anger où il campait le personnage principal, un rôle plus conséquent dans La Jeune fille de l'eau. Celui de Vick Ran, une jeune écrivain qui va trouver l'inspiration et certaines réponses à ses questions lors de sa rencontre avec la nymphe Story. "Vick est un type très ordinaire, qui découvre que s'il termine ce qu'il a commencé à écrire, va provoquer quelque chose d'extraordinaire et voir son oeuvre trouver une résonance à travers le temps. Mais il devra donner sa vie pour cela. J'étais intéressé par l'idée de jouer un homme normal confronté à ce choix". Un rôle qui renvoit d'ailleurs au propre destin du cinéaste sur La Jeune fille de l'eau : face au rejet du projet par Disney, il décida en effet de jouer sa carrière et de quitter le studio pour tenter l'aventure chez Warner Bros.

James Newton Howard à la baguette
Compositeur attitré de M. Night Shyamalan depuis Sixième Sens, James Newton Howard rempile pour La Jeune fille de l'eau. Le film marque sa cinquième collaboration avec le cinéaste après Sixième Sens (1999), Incassable (2000), Signes (2002) et Le Village (2004).

L'ombre de Dylan
Très influencé par la musique de Bob Dylan durant l'écriture de La Jeune fille de l'eau, M. Night Shyamalan a inclus quatre chansons écrite par le chanteur sur la bande-originale de son film : The Times They Are A-Changing interprété par A Whisper in the Noise, Grain of Sand interprété par Amanda Ghost et It Ain't Me Babe et Maggie's Farm interprétés par Silvertide. Une première pour le cinéaste, habitué jusque-là aux BOF essentiellement symphoniques.

Back to Philadelphia
Depuis son deuxième film Wide Awake, réalisé en 1998, M. Night Shyamalan tourne tous ses films dans les environs de Philadelphie en Pennsylvanie, région qui l'a vu grandir. La Jeune fille de l'eau n'échappe pas à la règle et a été intégralement tourné à Leavittown, dans des entrepôts où ont été construits les décors du film (l'immeuble résidentiel The Cove, la piscine, les intérieurs) ainsi qu'un gigantesque bassin pour les scènes sous-marines. Confiés à Martin Childs, les décors semblaient si réels au final qu'un mémo fut distribué aux membres de l'équipe. On pouvait y lire : "N'utilisez pas les toilettes ni les salles de bain des appartements. Ils ont peut-être l'air vrais, mais ils ne le sont PAS !"

Tournage chronologique
La proximité des différents décors du film a permis à M. Night Shyamalan de tourner son film de façon chronologique. Dès la rencontre entre Cleveland Heep (Paul Giamatti) et Mr. Farber (Bob Balaban), le cinéaste a pu mettre en boîte le long métrage dans l'ordre des séquences, à l'exception des scènes aquatiques, tournées à la fin de la production.

Shyamalan producteur
Ayant gagné une certaine indépendance depuis le succès de Sixième Sens en 1999 (près de 675 millions de dollars de recettes dans le monde), M. Night Shyamalan a depuis coproduit tous ses films via sa société Blinding Edge Pictures. C'est le cas de La Jeune fille de l'eau, produit en association avec Warner Bros. et Legendary Pictures.

Bienvenue chez Warner !
Financé par Warner Bros., La Jeune fille de l'eau est le premier projet de M. Night Shyamalan depuis Sixième Sens à être produit sous une autre bannière que celle de Disney. Des plus fructueuses (plus de 2 milliards de dollars de recettes mondiales au box-office et en DVD), la collaboration entre le cinéaste et le studio aux grandes oreilles (via ses filiales Miramax, Spyglass ou Touchstone) a donné naissance à Wide Awake (1998), Sixième Sens (1999), Incassable (2000), Signes (2002) et Le Village (2004). Une relation malheureusement ternie par le refus du studio de produire La Jeune fille de l'eau, qui plongea le cinéaste dans une sévère dépression et qui le mena à casser son contrat et quitter la société pour mettre en chantier son projet chez Warner. Une mésaventure que Shyamalan, fait plutôt rare à Hollywood, dévoile en détails dans l'ouvrage The Man Who Heard Voices : Or, How M. Night Shyamalan Risked His Career on a Fairy Tale (L'Homme qui entendait des voix, ou comment M. Night Shyamalan risqua sa carrière pour un conte de fées) du journaliste Michael Bamberger, publié aux Etats-Unis le 20 juillet 2006, veille de la sortie de La Jeune fille de l'eau.

Histoire de sirènes
Interprète de la nymphe aquatique de La Jeune fille de l'eau, Bryce Dallas Howard n'est autre que la fille de Ron Howard, réalisateur de... Splash (1984), comédie dans laquelle Tom Hanks était confronté à une jolie sirène campée par Daryl Hannah. Depuis, Ron Howard a dirigé dans De l'ombre à la lumière (2005) un certain Paul Giamatti, qui n'est autre que le partenaire de Bryce Dallas Howard dans le film de M. Night Shyamalan.

Pour en savoir plus...
Les spectateurs intrigués par le mystère de La Jeune fille de l'eau peuvent en savoir (un peu) plus sur le Monde Bleu et ses habitants dans le conte pour enfants inspiré par le film, écrit par M. Night Shyamalan et illustré par Crash McCreery. Il a été publié outre-Atlantique aux éditions Little Brown.
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Ligne Verte (la) The Green Mile USA 1999 Fantastique 189 min.

124 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 05/09/2004
Frank Darabont Tom Hanks, David Morse, Bonnie Hunt, Michael Clark-Duncan, Doug Hutchinson, James Cromwell
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=22779.html
1935, pénitencier de Cold Mountain (Louisiane). Le gardien-chef Paul Edgecomb est chargé du Bloc E, où se trouve le couloir de la mort, appelé « la ligne verte » à cause de la couleur de son lino. Attaché au règlement, mais non dépourvu d’humanité, il entretient de bons rapports avec le directeur Hal Moores (dont l’épouse Melinda est atteinte d’une incurable tumeur au cerveau) et avec ses collègues, notamment Brutus Howell, doux et pacifique en dépit de son surnom de « Brutal ». Seul le nouveau venu, Percy Wetmore, l’inquiète : veule et sadique, il a obtenu ce poste par népotisme et rêve d’être celui qui, lors de la prochaine électrocution, prononcera la sentence et placera sur la tête du supplicié l’éponge humide destinée à faciliter le passage du courant. Dans le couloir de la mort se trouvent le Cajun Eduard « Del » Delacroix qui a apprivoisé une souris baptisée « Mr. Jingles », et un gigantesque Noir, John Coffey.

Bien que condamné pour le viol et le meurtre de deux fillettes, ce colosse semble inoffensif. Il possède en outre des dons de guérisseur qui lui permettent, par simple imposition des mains, de guérir Paul d’une douloureuse infection urinaire. Pourtant, même son avocat, Burt Hammersmith, le croit coupable. Percy, quant à lui, continue de mal se comporter. Il n’intervient pas quand le nouveau condamné, William « Wild Bill » Wharton, tente de s’évader et lorsque, quelques jours plus tard, ce dernier l’agrippe à travers les barreaux de sa cellule, il urine de terreur, ce qui provoque l’hilarité de Del. Peu après, Percy se venge en écrasant Mr. Jingles sous son talon, mais Coffey ressuscite l’animal. Percy aura toutefois sa revanche en omettant d’humecter l’éponge lors de l’exécution de Del. Sous les yeux des témoins horrifiés, l’électrocution dure plusieurs minutes insoutenables. Espérant guérir Melinda, Paul conduit secrètement Coffey à son chevet. Là encore, le miracle se produit. De retour à la prison, Coffey insuffle en Percy le mal qu’il a « absorbé » chez Melinda. Dans un état second, Percy abat Wharton, qui s’avère être le véritable meurtrier des fillettes. Bouleversé, Paul propose à Coffey de le faire évader, mais celui-ci refuse. Profondément émus, Paul et ses collègues procéderont à son exécution.

Soixante-quatre ans plus tard, Paul évoque ces souvenirs dans la maison de retraite où il s’est retiré. À 108 ans, il en paraît 70. Tous les jours, il apporte un peu de nourriture à Mr. Jingles, la souris dotée, comme lui, d’une étonnante longévité due à son contact avec John Coffey…

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Paradis Pour Tous Paradis Pour Tous France 1982 Fantastique 110 min.

472 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 25/12/2010
Alain Jessua Patrick Dewaere (Alain Durieux), Jacques Dutronc (Pierre Valois), Fanny Cottençon (Jeanne Durieux), Stéphane Audran (Edith), Philippe Léotard (Marc), Patrice Kerbrat (Armand), Jeanne Goupil (Sophie), Pierre Hatet (Giraud), Stéphane Bouy (Cordier), Jean-Paul Muel (Le Directeur Furieux), Didier Bénureau (Acteur).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=3284.html
Alain devient le cobaye d'un medecin qui a invente un traitement pour combattre les etats depressifs et rendre les gens parfaitement heureux.

Note des spectateurs : 3/5 (Pour 34 notes : 20 % de *****, 30 % de ****, 40 % de ***, 10 % de **, 0 % de *)

Fiche technique :

Couleur
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français
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Sixième Sens (le) The Sixth Sense USA 1999 Fantastique 107 min.

628 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 13/11/2012
M. Night Shyamalan Bruce Willis (Le docteur Malcolm Crowe), Haley Joel Osment (Cole Sear), Toni Collette (Lynn Sear), Olivia Williams (Anna Crowe), Donnie Wahlberg (Vincent Grey), Bruce Norris (Stanley Cunningham), Peter Anthony Tambakis (Darren), Jeffrey Zubernis (Bobby), Glenn Fitzgerald (Sean), Greg Wood (Mr. Collins), Angelica Torn (Mrs. Collins), Trevor Morgan (Tommy Tammisimo), Lisa Summerour (la demoiselle d'honneur), M. Night Shyamalan (Dr. Hill), Mischa Barton (Kyra Collins), Kadee Strickland (Visitor No 5), Patrick F. McDade (Shaken Driver), Samia Shoaib (Young Woman Buying Ring), Jose L. Rodriguez (Mari), Nico Woulard (Hanged Child), Janis Dardaris (Kitchen Woman), Tony Michael Donnelly (Gunshot Boy), Keith Woulard (Hanged Male), Sarah Ripard (Visitor #3), Marilyn Shanok (Woman at Accident), Michael J. Lyons (Visitor #6), Firdous Bamji (Young Man Buying Ring), Candy Aston-Dennis (Anna's Mother), Carol Nielson (Hanged Female), Ellen Sheppard (Mrs. Sloan), Heidi Fischer (Actrice), Gino Inverso (Acteur), Holly Rudkin (Actrice), Hayden Saunier (Actrice), Jodi Dawson (Actrice), Kate Kearney-Patch (Actrice), Tom McLaughlin (Acteur), Ronnie Lea (Acteur), Samantha Fitzpatrick (Actrice), Neill Hartley (Acteur), Wes Heywood (Acteur).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=22092.html
Cole Sear, garconnet de huit ans est hanté par un terrible secret. Son imaginaire est visité par des esprits menaçants. Trop jeune pour comprendre le pourquoi de ces apparitions et traumatisé par ces pouvoirs paranormaux, Cole s'enferme dans une peur maladive et ne veut reveler à personne la cause de son enfermement, à l'exception d'un psychologue pour enfants. La recherche d'une explication rationnelle guidera l'enfant et le thérapeute vers une vérité foudroyante et inexplicable.
Interdit aux moins de 12 ans

Note de la presse : 4,2/5
Note des spectateurs : 4,3/5 (Pour 38883 notes : 49% de *****, 33% de ****, 8% de ***, 6% de **, 3% de *, 1% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 8 nominations
Box Office France : 7 754 617 entrées
Distributeur : Gaumont Buena Vista International (GBVI)
Budget : 55 000 000 $
Année de production : 1999
Langue : 02 Anglais
Date de sortie DVD : 21 octobre 2009
Format de production : 35 mm
Date de sortie Blu-ray : 13 août 2008
Format audio : DTS
Colorimétrie : Couleur
Format de projection : 1.85 : 1
Type de film : Long-métrage

Secrets de tournage :

Des chiffres à faire tourner la tête :
265 millions de dollars ! Depuis sa sortie le 6 août 1999, c'est la recette engrangée par le film aux Etats-Unis.Ce chiffre phénoménal permet au Sixième Sens d'accéder à la deuxième place du box-office de l'année 1999, juste derrière Star Wars-La Menace Fantôme.

Le Sixième Sens plus fort que Les Dents de la Mer :
Grâce à son succès exceptionnel, le film est devenu - après seulement cinq semaines d'exploitation aux Etats-Unis - le 12ème plus gros succès de tous les temps. Il devance même Les Dents de la Mer de Steven Spielberg.

Bruce Willis séduit par le scénario :
" Night (Shyamalan) est un homme qui possède une attitude futée bien à lui. Il ajoute beaucoup de sens et de mystère au scénario. Je n'ai connu que trois cas où je me suis décidé pour un rôle à la seule lecture du scénario. Sixième Sens est l'un d'eux."

La vocation précoce M. Night Shyamalan :
Le réalisateur du Sixième Sens s'est essayé à la mise en scène dès l'âge de dix ans. A dix-sept ans, sa filmographie comptait déjà quarante-cinq titres (des courts métrages).En 1992, il signe son premier long métrage, Praying with Anger (élu meilleur film de l'année par l'American Film Institute). En 1997, M. Night Shyamalan signe Wide Awake.

Les références de M. Night Shyamalan :
" Sixième Sens appartient à la veine de Rosemary's Baby, Répulsion ou La Malédiction : un genre qui ancre la peur dans la réalité. Les situations et les émotions sont vécues par des personnages crédibles, des enfants et des adultes que nous pourrions connaître. "

Toni Collette "Lynn Sear" :
Elle s'est révélée sur le plan international grâce à son interprétation dans Muriel de Paul J. Hogan (1994). Depuis, on a pu la voir dans Emma, l'entremetteuse de Douglas McGrath, The James Gang de Mike Barker, mais surtout dans Velvet Goldmine de Todd Haynes et dans Huit Femmes et demie de Peter Greenaway.

Olivia Williams, comédienne :
Sa première apparition à l'écran remonte à 1997 (Postman de Kevin Costner). Depuis, les spectateurs français ont pu la voir dans Rushmore de Wes Anderson.Le prochain film d'Olivia Williams sera Four Dogs Playing Poker. Il s'agit d'un thriller signé par Paul Rachman.

Haley Joel Osment, la révélation du Sixième Sens :
En 1995, il est le fils de Tom Hanks et Robin Wright dans Forrest Gump. En 1996, il partage l'affiche de Bogus avec Gérard Depardieu et Whoopi Goldberg.Haley Joel Osment apparut également au générique de Mixed Nuts (la version américaine du Père Noël est une ordure) et de For Better and Worse.

Frank Marshall, producteur heureux :
On lui doit deux trilogies (Indiana Jones et Retour vers le Futur), un diptype (Gremlims I & II) et quelques uns des gros succès du cinéma américain (E.T., Qui veut la peau de Roger Rabbit ?, L'Aventure Intérieure).Son talent s'exerce également sur des films moins grand public, tels que le légendaire (et longtemps resté invisible) The Other Side In The Wind d'Orson Welles ou The Last Waltz de Martin Scorsese.Par ailleurs, Frank Marshall a déjà réalisé trois films (Arachnophobie, Les Survivants et Congo).

Frank Marshall (producteur) à propos de l'interprétation de Haley Joel Osment :
" Haley s'est tout de suite approprié le personnage (...). Il a travaillé avec beaucoup de sérieux et d'attention, analysant minutieusement toutes répliques, les personnages, leurs relations et les enjeux du film. Il ne se contentait pas de mémoriser ses dialogues, il soutenait le regard de ses partenaires et comprenait exactement ce qu'ils disaient. C'est pour cela que nous y croyons et redoutons ses hallucinations en comprenant ses souffrances. "

100 millions de dollars
C'est la somme que Bruce Willis a reçu grâce à ce film car il a demandé une part des recettes avant même qu'il ne sorte. On peut dire qu'il a eu du flair sur ce coup-là.
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Tout Nouveau Testament (le) Tout Nouveau Testament (le) France 2014 Fantastique 114 min.

778 3/4
  Disponible 01 Français 02 MKV 06/01/2016
Jaco van Dormael Benoît Poelvoorde (Dieu), Yolande Moreau (La femme de Dieu), Catherine Deneuve (Martine), François Damiens (François), Pili Groyne (Ea), Marco Lorenzini (Victor), Serge Larivière (Marc), Laura Verlinden (Aurélie), Didier de Neck (Jean-Claude), Romain Gelin (Willy).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=222641.html
Dieu existe. Il habite à Bruxelles. Il est odieux avec sa femme et sa fille. On a beaucoup parlé de son fils, mais très peu de sa fille. Sa fille c’est moi. Je m’appelle Ea et j’ai dix ans. Pour me venger j’ai balancé par SMS les dates de décès de tout le monde…
Note de la presse : 3,2/5
Note des spectateurs : 2,5/5 (Pour 2 704 notes : 11% de *****, 26% de ****, 16% de ***, 14% de **, 14% de *, 18% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 1 prix et 8 nominations
Distributeur : Le Pacte
Box Office France : 779 860 entrées
Année de production : 2014
Date de sortie DVD : 13 janvier 2016
Langue : Français
Date de sortie Blu-ray : 13 janvier 2016
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage
N° de Visa : 140572

Secrets de tournage :

Genèse du film
Film aux accents fantastiques flirtant avec le registre du conte, Le Tout Nouveau Testament est né de la façon suivante : "Thomas Gunzig, mon coscénariste, et moi, sommes partis de l'idée : Dieu existe, il habite à Bruxelles. Et si Dieu était un salaud ? Et si, en plus d'un fils, il avait également eu une fille dont personne n'aurait jamais parlé ? Et si celle-ci avait dix ans et que Dieu, son père, se montre si odieux qu'elle se venge en balançant par SMS sur internet le secret le mieux gardé de son père : les dates de décès de chacun des habitants de la planète ? Dès lors, les références aux religions se transformaient en un conte surréaliste. Je ne suis pas croyant mais j'ai reçu une éducation catholique. Je m'intéresse aux religions comme je m'intéresse aux belles histoires", explique le metteur en scène Jaco Van Dormael.

Changement de titre
Le Tout Nouveau Testament avait précédemment pour titre "La Fille de Dieu".

Poelvoorde à la place d'Auteuil
Le personnage de Dieu devait à l'origine être incarné par Daniel Auteuil. Le comédien a été remplacé par Benoit Poelvoorde.

"Dieu est un sale type"
"Un film qui nous a fait énormément rire : Dieu habite à Bruxelles et c'est un sale type !", selon Edouard Waintrop, délégué général de la Quinzaine des réalisateurs.

Sélection en festival
Le film a été présenté en exclusivité lors de la dernière édition du Festival de Cannes où il concourrait dans la section de la Quinzaine des réalisateurs.

La crème des acteurs belges
Hormis Catherine Deneuve, le reste du casting du film est entièrement composé de comédiens belges parmi les plus célèbres de leurs générations. Beaucoup travaillent pour la première fois avec Jaco Van Dormael, à l'image de Benoït Poelvoorde, Yolande Moreau ou François Damiens. D'autres, en revanche, avaient déjà tourné pour le cinéaste belge comme Serge Larivière dans Mister Nobody ou Didier De Neck pour Le Huitième jour.

Un conte
Selon Jaco Van Dormael, Le Tout Nouveau Testament emprunte au registre du conte, notamment dans sa forme, de telle sorte qu'une personne n'ayant pas reçu d'instruction religieuse puisse rapprocher le film à des contes célèbres tels que "Le Petit Chaperon Rouge" ou "Alice au pays des merveilles". Le réalisateur a souhaité pousser le registre du conte jusque dans les décors et les accessoires, à l'image du tunnel reliant la machine à laver de l'appartement de Dieu au Lavomatic qu'emprunte Ea puis son père.

Bruxelles je t'aime
Après la grosse production que fut Mister Nobody, tournée dans plusieurs pays, Jaco Van Dormael a souhaité poser sa caméra dans une seule ville : Bruxelles. Le réalisateur tenait en effet à montrer la ville dans laquelle il habite et où le mélange culturel et linguistique est important. D'autre part, le fait de situer Le Tout Nouveau Testament dans la capitale belge répond également à un enjeu dramatique puisque Jaco Van Dormael voulait que son film existe dans un lieu tangible, une ville qui soit en permanence en travaux et où rien ne fonctionne.

Un film féministe ?
Le réalisateur donne une image plutôt négative de Dieu incarné ici par Benoït Poelvoorde. En revanche, sa fille et sa femme, respectivement campées par Pili Groyne et Yolande Moreau, sont présentées comme des résistantes qui finissent par faire entendre leur voix. Jaco Van Dormael explique son choix : "Dans Le Tout Nouveau Testament, Dieu n'a de pouvoir que parce qu'il oblige sa femme et sa fille à la boucler. Et si dieu avait été une femme, qu'est-ce que ça aurait donné ?"

La collaboration avec Thomas Gunzig
C'est la première fois que Jaco Van Dormael signe un scénario avec un coscénariste, ici Thomas Gunzig. Jusqu'à présent, le cinéaste belge avait toujours travaillé seul sur l'écriture de ses films, mettant parfois plusieurs années à imaginer un scénario, à l'image de celui de Mister Nobody qui lui a demandé cinq ans. A l'inverse, Jaco Van Dormael, avec l'aide de Thomas Gunzig qu'il voyait chaque après-midi, n'a mis "que" six mois à rédiger le scénario du Tout Nouveau Testament.

La musique d'An Pierlé
Jusqu'à présent, la musique des films de Jaco Van Dormael était signée par son frère Pierre Van Dormael décédé en 2008 juste après avoir travaillé sur Mister Nobody. C'est donc la première fois que le metteur en scène travaille avec un nouveau compositeur, en l'occurrence la compositrice et interprète flamande An Pierlé à qui il a demandé des morceaux de piano.

Bienséance
En s'attaquant à un sujet religieux, Jaco Van Dormael aurait pu craindre de choquer l'église catholique. Sa réponse à cette question est la suivante : "J'y ai très peu pensé. Je n'ai aucun plaisir à choquer. Je n'ai pas essayé non plus de ne pas choquer. J'ai seulement raconté un conte."

Méthode de travail
A la manière de Federico Fellini qui consignait ses rêves dans des carnets, Jaco Van Dormael procède de la sorte en ayant recours aux rêves pour construire l'intrigue de son film : "Avec l'âge, je travaille beaucoup en rêvant. Je me couche en pensant à un passage précis du film, ou à un moment du découpage, et le matin, je me réveille avec la scène. C'est une économie de travail assez étonnante", explique-t-il.

La révélation Pili Groyne
Le film est vu du point de vue d'Ea, la fille de Dieu incarnée par la jeune comédienne Pili Groyne. Jaco Van Dormael l'avait déjà rencontrée il y a quelques années chez des amis et avait été séduit par sa maturité. Lors de l'étape des essais du Tout Nouveau Testament, il n'a fait aucun doute pour le réalisateur que la jeune fille était parfaite pour le rôle principal. Pili Groyne commence déjà à avoir une solide expérience en Belgique puisqu'elle a déjà tourné avec des cinéastes prestigieux du plat pays tels que Jean-Pierre et Luc Dardenne pour Deux Jours, une nuit ainsi que Fabrice Du Welz avec Alleluia.
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Au-delà Hereafter USA 2010 Fantastique 128 min.

1113 3/4
  Disponible 01 Français 03 Divers 11/06/2020
Clint Eastwood Matt Damon, Cécile de France, Thierry Neuvic, George McLaren, Frankie McLaren, Bryce Dallas Howard, Cyndi Mayo Davis, Lisa Griffiths
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=140633.html
Au-delà est l'histoire de trois personnages hantés par la mort et les interrogations qu'elle soulève. George est un Américain d'origine modeste, affecté d'un "don" de voyance qui pèse sur lui comme une malédiction. Marie, journaliste française, est confrontée à une expérience de mort imminente, et en a été durablement bouleversée. Et quand Marcus, un jeune garçon de Londres, perd l'être qui lui était le plus cher et le plus indispensable, il se met désespérément en quête de réponses à ses interrogations. George, Marie et Marcus sont guidés par le même besoin de savoir, la même quête. Leurs destinées vont finir par se croiser pour tenter de répondre au mystère de l'Au-delà.
Un Clint Eastwood plein de vie dans son «Au-delà»

SURNATUREL Le réalisateur revient avec un film sur le rapport entre les vivants et les morts ...

Tout commence par une scène de raz-de-marée éblouissante transportant le spectateur en Thaïlande en 2004. Dans Au-delà de Clint Eastwood, la journaliste Cécile de France survit à la catastrophe après avoir frôlé la mort en étant emportée par les eaux. Matt Da­mon, médium communiquant avec les défunts, et George McLaren, un bambin inconsolable après le décès accidentel de son frère, sont aussi des familiers de la faucheuse.

Les destins de ce trio vont s'entremêler devant la caméra du réalisateur de Gran Torino, qui livre un film fascinant et mortifère quoiqu'un un brin fumeux. Les passages se déroulant en France tendent à prouver que le cinéaste est plus à l'aise dans le monde anglo-saxon que dans un studio de télé parisien. Malgré ce travers et un mysticisme appuyé, Au-delà reste séduisant dans la façon dont un réalisateur vieillissant taquine la mort comme pour la défier.
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Autres (les) The Others Espagne 2001 Fantastique 105 min.

652 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 25/07/2013
Alejandro Amenábar Nicole Kidman (Grace), Elaine Cassidy (Lydia), Christopher Eccleston (Charles), Fionnula Flanagan (Bertha Mills), Alakina Mann (Anne), Eric Sykes (Edmund Tuttle), James Bentley (Nicholas), Renée Asherson (le fantôme de la vieille femme), Gordon Reid (L'assistant), Keith Allen (Mr. Marlish), Michelle Fairley (Mrs. Marlish), Aldo Grilo (Jardinier), Alexander Vince (Victor Marlish).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=26832.html
En 1945, dans une immense demeure victorienne isolée sur l'île de Jersey située au large de la Normandie, vit Grace, une jeune femme pieuse, et ses deux enfants, Anne et Nicholas. Les journées sont longues pour cette mère de famille qui passe tout son temps à éduquer ses enfants en leur inculquant ses principes religieux. Atteints d'un mal étrange, Anne et Nicholas ne doivent en aucun cas être exposés à la lumière du jour. Ils vivent donc reclus dans ce manoir obscur, tous rideaux tirés.Un jour d'épais brouillard, trois personnes frappent à la porte du manoir isolé, en quête d’un travail. Grace, qui a justement besoin d'aide pour l'entretien du parc ainsi que d’une nouvelle nounou pour ses enfants, les engage. Dès lors, des événements étranges surviennent dans la demeure...
Le jeune réalisateur espagnol Alejandro Amenabar nous plonge avec sobriété dans le cadre angoissant de ce thriller psychologique. Si son ambiance fantastique lorgne du côté de " Sixième Sens ", le film est bien ficelé et le suspense ménagé jusqu'au bout.
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Belle verte (la) Belle Verte (la) France 1996 Fantastique 99 min.

190 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 14/10/2005
Coline Serreau Vincent Lindon , Philippine Leroy-beaulieu , James Thierrée , Samuel Tasinaje , Francis Perrin
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=15287.html
Mila quitte sa planète lointaine et atterrit en plein Paris. Elle y découvre des gens irascibles qui vivent dans un air irrespirable, et mangent n'importe quoi. Cette nourriture la rendant malade, elle doit «se recharger» au contact de nourrissons et s'introduit pour cela dans une maternité. L'infirmière, Macha, et le chef du service, Max, la surprennent. «Déconnecté», Max passe du stress agressif à la conscience de la vanité de tant d'agitation et de faux-semblants, jusque là vécus avec son épouse Florence et leur fils Raoul. Il rêve de l'état de bonheur qui règne sur la planète de Mila depuis que toutes notions de profit et de pouvoir y ont été abolies. Agressée par les rythmes musicaux modernes, Mila lui fait découvrir les joies de la musique de Jean-Sébastien Bach, qui d'ailleurs a été envoyé sur Terre par sa planète tout comme, quelques siècles plus tôt, celui que les hommes ont crucifié, Jésus-Christ. Puis elle fait tout pour permettre à Macha de garder le bébé qui, abandonné par sa mère bosniaque (car le père est serbe), doit être confié à la DDASS.
Ne voyant pas revenir Mila, ses deux fils Mesaje et Mesaul décident de venir la rejoindre sur Terre. Une erreur les fait atterrir chez les Aborigènes d'Australie qui, très proches de leur propre civilisation, ne répondent en rien à la description des Terriens par leur mère. Celle-ci leur communique son emplacement géographique par un message télépathique qui a pour effet d'affoler tous les systèmes électroniques environnants. Elle les accueille à Paris avec Macha et sa soeur Sonia, dont ils tombent aussitôt amoureux et qu'ils emmèneront avec eux sur leur planète, en compagnie du bébé.

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Big fish Big Fish USA 2003 Fantastique 125 min.

114 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 28/07/2004
Tim Burton Ewan McGregor, Albert Finney, Billy Crudup, Jessica Lange, Helena Bonham Carter, Steve Buscemi
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=28644.html
Entre Edward Bloom et son fils Will, les relations ne sont pas au beau fixe. Journaliste en poste à Paris, marié à une française qui doit bientôt accoucher, Will ne parle plus à son père depuis le jour de son mariage.

Edward est un homme insaisissable, un beau parleur dont le passe-temps favori est de raconter des histoires rocambolesques, qu'il jure avoir vécues. Mais Will en a assez de ces fanfaronnades peuplées de poissons géants et de sorcières. Il aimerait connaître enfin réellement son père, d'autant que ce dernier, atteint d'une grave maladie, est en fin de vie.

Will décide alors de se rendre à son chevet, d'oublier les disputes. Son objectif : percer enfin les secrets si mystérieux de son paternel.

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Blade Runner Blade Runner USA 1982 Fantastique 114 min.

84 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 20/05/2004
Ridley Scott Harrison Ford, Rutger Hauer, Sean Young, Daryl Hannah, Edward James Olmos, Joanna Cassidy
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=1975.html
En 2019, Los Angeles est devenue une mégapole polluée, surpeuplée et bruyante. Deckard, un ancien policier,, un “Blade Runner” est recruté par Bryant pour traquer et éliminer un groupe de quatre "répliquants" – Batty, Pris, Leon et Zhora – créatures humaines artificielles échappées de leur espace réservé qui ont déjà tué plusieurs personnes.

Deckard rencontre Tyrell, le constructeur des répliquants, qui lui demande de tester son assistante Rachel. Le "Blade Runner" conclut que cette jolie femme est aussi un être artificiel. Rachel, qui est effectivement un répliquant sophistiqué et doté de sentiments humains, ignorait sa vraie nature. Troublée, elle cherche appui auprès de Deckard qui, peu à peu, s'attache à elle et en fait sa compagne.

Deckard traque les autres répliquants. Il découvre d'abord Zhora, danseuse avec serpent mécanique, qu'il abat après une folle poursuite dans les rues encombrées. Leon le surprend et s'apprête à le tuer, lorsque Rachel surgit providentiellement et tire sur l'agresseur. Pris, elle, a trouvé refuge chez Sebastian, le généticien qui a conçu les répliquants. Batty, le chef du groupe et le plus déterminé à survivre, la rejoint. Grâce à Sebastian, ils entrent dans la forteresse de Tyrell, leur “père”. Batty sent sa force vitale diminuer. Tyrell ne pouvant rien pour lui, il le tue ainsi que Sebastian.

Deckard retrouve la trace de Pris et de Batty. Après une lutte violente, il tue Pris. Physiquement plus fort que Deckard, Batty le désarme et le poursuit sur les toits. En fin de course, Batty, sentant sa vie s'arrêter, épargne Deckard. Bryant donne l'ordre à ce dernier d'abattre Rachel. Au lieu de quoi Deckard s'enfuit avec elle, loin de Los Angeles.

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Cité Des Enfants Perdus (la) La Cité Des Enfants Perdus (la) France 1994 Fantastique 112 min.

299 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 13/01/2007
Jean-Pierre Jeunet, Marc Caro Ron Perlman (One), Judith Vittet (Miette), Daniel Emilfork (Krank), Dominique Pinon (le scaphandrier / les clones), Jean-Claude Dreyfus (Marcello), Geneviève Brunet (Zette, "La pieuvre"), Odile Mallet (Line, "La pieuvre"), Rufus (La Pelade), Ticky Holgado (le vieux saltimbanque), Serge Merlin (le chef des cyclopes), François Hadji-Lazaro (le cyclope tueur), Marc Caro (Ange-Joseph), Mapi Galan (Lune), Thierry Gibault (Brutus), Jean-Louis Trintignant (La voix d'Irvin), Mireille Mossé (Melle Bismuth), Dominique Bettenfeld (Bogdan)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=9683.html
Une cité portuaire sombre et repoussante est touchée par des disparitions d'enfants. Ils sont enlevés par le vieux Krank qui subit un vieillissement accéléré parce qu'il ne rêve plus. Il fait enlever les enfants perdus de la cité portuaire afin de leur voler leurs rêves. Krank vit sur une île artificielle, une sorte de plate-forme pétrolière perdue dans le brouillard, où il règne sur une étrange communauté : une naine, six clones d'un semi-débile et des hommes de mains aveugles à qui on a greffé une vue artificielle.
Fiche technique :

Budget : 13,72 millions d'euros
Box Office France : 1 304 898 entrées
N° de visa : 81374
Couleur
Format du son : DTS
Format de projection : 1.85 : 1
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français

Secrets de tournage :


Un jeu vidéo d'aventure fut tiré de La Cité des enfants perdus. Celui-ci, réalisée par la société 02 Anglaise Psygnosis (disparue depuis) et lointainement supervisé par Marc Caro et Jean-Pierre Jeunet, ne connut toutefois qu'un maigre succès. Si la performance graphique était en effet indéniable, les mécanismes de jeu souffraient en revanche de défauts rédhibitoires, tels qu'une certaine difficulté pour ramasser les objets ou actionner des mécanismes.


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Dans La Peau De John Malkovich Being John Malkovich USA 1999 Fantastique 112 min.

201 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 20/01/2006
Spike Jonze John Cusack (Craig Schwartz), Cameron Diaz (Lotte Schwartz), Catherine Keener (Maxine), John Malkovich (John Malkovich), Mary Kay Place (Floris), Orson Bean (Dr Lester), Ned Bellamy (Derek Mantini), Charlie Sheen (Charlie), Dustin Hoffman (Lui-Même), Michelle Pfeiffer (Elle-Même), Brad Pitt (Lui-Même), Winona Ryder (Elle-Même), Gary Sinise (Lui-Même), David Fincher (Christopher Bing), Spike Jonze (L'Assistant De Derek Mantini).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=20588.html
Craig Schwartz est marionnettiste de rue, mais ne parvient pas à vivre de son art. Lotte, son épouse, s'intéresse beaucoup plus à ses animaux qu'à lui. Devant leurs difficultes financières, le jeune homme trouve un emploi au septième étage du building de l'entreprise Lester. En classant des dossiers, Craig découvre une porte dérobée et l'emprunte. Celle-ci le conduit pour quinze minutes à l'intérieur de John Malkovich. Cette prodigieuse découverte va lui permettre de changer de vie.
Note de la presse : 3/4 Note des spectateurs : 3/4

Fiche technique :

Budget : 13 millions de $
Box Office France : 717 200 entrées
Box Office USA : 22 863 596 $
N° de visa : 98674
Couleur
Format du son : Dolby numérique
Format de projection : 1:85.1
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

Propos de Spike Jonze, le réalisateur, au sujet du scénario :
« J'ai tout de suite aimé ce script et ai décidé de le tourner. L'écriture était stupéfiante. C'était drôle, intelligent, avec d'excellents personnages et un rythme dense et soutenu. »

Catherine Keener, comédienne :
Actrice fétiche de Tom Dicillo (Johnny Suede, Ca tourne à Manhattan, Box Of Moonlight et Une Vraie Blonde), Catherine Keener est également apparu au générique de Dans la peau d'une blonde de Blake Edwards, de Hors d'atteinte de Steven Soderbergh, et de Entre amis et voisins de Neil La Bute.

Une affaire de famille :
De quoi Spike Jonze parle-t-il lorsqu'il reçoit sa belle-famille à déjeuner ? Eh bien, de cinéma bien sûr !Le beau-père de Spike n'est autre que Francis Ford Coppola (Le Parrain, Apocalypse Now, Cotton Club), et sa femme, Sofia (la fille de Francis Coppola), a déjà mis en scène Virgin Suicides (présenté au festival de Cannes 1999).

Novice mais déjà star :
Si vous vous intéressez un tant soit peu à la musique, le nom de Spike Jonze doit vous dire quelque chose...En effet, avant de s'atteler à la réalisation de Dans la peau de John Malkovich, Spike Jonze s'est fait un nom dans le monde du clip-vidéo. C'est à lui que l'on doit le légendaire "Sabotage" des Beastie Boys. Il a également dirigé quelques vidéos pour Björk, Fat Boy Slim ou encore Daft Punk.

Spike Jonze n'est pas venu pour rien...
En effet, le réalisateur est reparti du Festival de Deauville avec deux prix en poche : le Grand Prix du Cinéma Indépendant Américain et le Prix de la Critique Internationale.

Dans la peau de John Malkovich en festivals :
Dans la peau de John Malkovich a non seulement été présenté au festival de Deauville, le festival du cinéma américain, mais également au festival de Venise, la célèbre Mostra.


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Den osynlige (L'Invisible) Den osynlige ++ Autres 2002 Fantastique 101 min.

1295 3/4
  Vu mais non dispo 05 Autres 05/02/2022
Joel Bergvall, Simon Sandquist Gustaf Skarsgård, Tuva Novotny, Li Brådhe, Thomas Hedengran, Joel Kinnaman
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=214632.html
Niklas (Gustaf Skarsgård) organise son départ pour Londres pour suivre des études d'écriture, échappant ainsi à l'emprise de sa mère (Li Bråhde) qui l'élève seule depuis la disparition de son père. Mais le jour de son départ des garçons de la clique d'Annelie (Tuva Novotny), une étudiante problématique impliquée dans un vol, viennent l'agresser en pleine forêt jusqu'à ce qu'ils le tuent, en le considérant le responsable du mouchardage de ce vol.

Le lendemain matin, Niklas sort de la forêt et va au lycée, mais tout le monde le considère invisible et il comprend qu'il est devenu un fantôme, il doit alors résoudre le mystère de sa mort avant de mourir définitivement. Et la seule personne qui peut l'aider est Annelie...
Un bon drame fantastique nordique, dans la thématique de "Ghost" et quelques ajustements. Ici, pas de "comédie", ni de thriller, uniquement un drame qui en engendre d'autres et le questionnement du pardon (discutable). Interprétations froides, rythme lent mais soutenable, originalité du scénario et de la fin
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Dernier Combat (le) Dernier Combat (le) France 1982 Fantastique 95 min.

433 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 23/12/2010
Luc Besson Pierre Jolivet (L'Homme), Jean Reno (La Brute), Jean Bouise (Le Docteur), Fritz Wepper (Le Capitaine).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=168.html
A la suite d'une catastrophe mondiale, la lutte pour la survie s'organise. Certains pronent la violence, d'autres veulent construire une nouvelle société.

Note des spectateurs : 3/5 (Pour 240 notes : 19 % de *****, 25 % de ****, 25 % de ***, 4 % de **, 27 % de *)

Fiche technique :

N&B
Format du son : Mono
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Format de production : 35 mm

Secrets de tournage :

Le premier long métrage du tandem Besson
Avec Le Dernier combat, Luc Besson entame sa carrière de réalisateur de longs métrages. Pour l'occasion, il recrute Jean Réno. Le cinéaste retrouvera le comédien dans quatre longs métrages : Subway (1985), le Grand bleu (1988), Nikita (1990) et Léon (1994).Luc Besson avait fait la connaissance de Jean Réno lors de la phase de pré-production des Bidasses aux grandes manoeuvres (Raphaël Delpard, 1981), où Luc Besson était premier assistant. La carrure et la haute stature du comédien impressionnèrent Besson, qui fit logiquement appel à lui pour incarner La Brute de son premier court métrage.

L'Avant-dernier inspire Le Dernier
Avant de réaliser son premier long métrage, Luc Besson avait signé L'Avant-dernier (1981), un court métrage sur le même sujet. Ce film réunissait déjà Pierre Jolivet et Jean Réno dans les rôles principaux. Eric Serra composa les partitions des deux films.

Un petit budget devenu trop grand
Disposant d'un budget de 600.000 F, Luc Besson réalisa finalement son film pour la somme de 3 289 949 F. Le réalisateur, gérant de sa société de production Les Films du Loup, obtint un délai pour payer sa dette et évita ainsi la faillite. Détail cocasse : son banquier n'accorda à Luc Besson qu'un découvert de 2500 F lorsque celui-ci réclama son soutien.

L'apport de Jolivet et de Bouise
Collaborateur de la première heure de Luc Besson, Pierre Jolivet ne se contenta pas jouer dans le film. Il co-signa le scénario du film et participa à la production. Le travail de Besson et Jolivet paracheva celui qu'il avait accompli sur L'Avant-dernier. Le rôle tenu par Pierre Jolivet devait initialement être incarné par François Cluzet. Mais, engagé sur d'autres projets, dut décliner la proposition de Besson.La présence de Jean Bouise a également été déterminante. Alors qu'il était le seul acteur de renom de la distribution, il a accepté de ne toucher qu'un cachet modique pour sa prestation. Besson le dirigera par la suite dans Subway, Le Grand bleu et Nikita. Jean Bouise mourut peu de temps après la fin du tournage de Nikita, et ne vit jamais le film fini.

Primé à Avoriaz
Ce premier film français de science-fiction, muet et en noir et blanc fut sélectionné au Festival du Cinéma Fantastique d'Avoriaz en 1983. Il y obtint le Prix Spécial du Jury. Cette récompense ouvrit les portes à Luc Besson de la société Gaumont, qui produira son deuxième long métrage, Subway, un projet que la firme à la marguerite avait tout d'abord écarté.

De Paris à la Tunisie
Les scènes qui montrent des ruines ont été tournées à Paris, et plus précisément dans les chantiers qui fleurissent dans la capitale. Le tournage était fonction de l'état d'avancement de ces chantiers. Ainsi, certaines séquences du film furent-elles tournées à l'endroit où fut ériger le siège de CANAL +, le long de la Seine. La dune du Pyla fut choisie pour tourner le plan sur l'avion. Les autres paysages désertiques du film furent tournées dans le désert tunisien.
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Dreamcatcher, l'attrape-rêves Dreamcatcher USA 2002 Fantastique 134 min.

35 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 18/04/2004
Lawrence Kasdan Thomas Jane, Morgan Freeman, Tom Sizemore, Jason Lee, Damian Lewis, Timothy Olyphant
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=41300.html
Jonesy, Beaver, Pete et Henry sont quatre amis d’enfance. Petits, ils ont, un jour, sauvé la vie d’un petit garçon qui, en échange, leur a donné à chacun un don surnaturel. Agés d'une trentaine d'années, ils se réunissent une fois par an dans un chalet perdu en pleine forêt, et évoquent leur passé et la lourdeur de leur don au quotidien. Là, ils découvrent un jour un homme égaré et porteur d’une étrange maladie. Ce qu’ils prenaient pour une simple indigestion est en fait une infection mortelle, très contagieuse et d’origine extra-terrestre. Les choses se compliquent encore quand l’armée et le colonel Kurtz s’en mêlent et bouclent le secteur.

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Drôle de Noël de Scrooge (le) Disney's A Christmas Carol USA 2009 Fantastique 96 min.

753 3/4
  Disponible 30/12/2020
Robert Zemeckis Jim Carrey (Ebenezer Scrooge / L'Esprit des Noëls passés / L'Esprit du Noël présent / L'Esprit des Noëls à venir), Gary Oldman (Bob Cratchit / Tiny Tim / le fantôme de Marley / Marley jeune), Colin Firth (Fred), Robin Wright (Belle / Fan), Bob Hoskins (Mr Fezziwig / le vieux Joe), Cary Elwes (Dick Wilkins / le violoniste fou / l'homme d'affaires), Fionnula Flanagan (Mrs. Dilber), Jacquie Barnbrook (Mrs. Fezziwig), Leslie Zemeckis (la femme de Fred), Paul Blackthorne (le mari de Belle), Lesley Manville (Mrs. Cratchit), Sage Ryan (enfants (rôles multiples)), Sammi Hanratty (enfants (rôles multiples)), Molly C. Quinn (enfants (rôles multiples)), Daryl Sabara (enfants (rôles multiples)), Raymond Ochoa (enfants (rôles multiples)), Fay Masterson (Martha Cratchit/Caroline), Sonje Fortag (Freds Housemaid/Phantom), Ron Bottitta (Cook/Caroler/Carriage Driver), Tarah Paige (Danseur/ danseuse), Beckie King (Danseur/ danseuse), Kelly Connolly (Danseur/ danseuse), Ryan Ochoa (Young Cratchit boy/Young Sleigh boy/Ignorance Boy/Tiny Tim/Beggar Boy), Ryan Ochoa (enfants (rôles multiples)), Robert Zemeckis (Scénariste), Charles Dickens (D'après l'oeuvre de).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=129922.html
Parmi tous les marchands de Londres, Ebenezer Scrooge est connu comme l'un des plus riches et des plus avares. Ce vieillard solitaire et insensible vit dans l'obsession de ses livres de comptes. Ni la mort de son associé, Marley, ni la pauvre condition de son employé, Bob Cratchit, n'ont jamais réussi à l'émouvoir.
De tous les jours de l'année, celui que Scrooge déteste le plus est Noël. L'idée de répandre joie et cadeaux va définitivement à l'encontre de tous ses principes ! Pourtant, cette année, Scrooge va vivre un Noël qu'il ne sera pas près d'oublier...
Tout commence la veille de Noël, lorsqu'en rentrant chez lui, Scrooge a d'étranges hallucinations. Le spectre de son ancien associé lui rend la plus effrayante des visites, et lui en annonce d'autres, aussi magiques que troublantes...
Scrooge se voit d'abord confronté à l'Esprit des Noëls passés, qui le replonge dans ses propres souvenirs, réveillant en lui des blessures oubliées et des regrets profondément enfouis...
Note de la presse : 3,2/5
Note des spectateurs : 3,4/5 (Pour 2 843 notes : 18% de *****, 30% de ****, 19% de ***, 19% de **, 7% de *, 7% de °)

Fiche technique :

Distributeur : Walt Disney Studios Motion Pictures France
Box Office France : 1 366 272 entrées
Année de production : 2009
Budget : 200 000 000 $
Date de sortie DVD : 1 décembre 2010
Langue : 02 Anglais
Date de sortie Blu-ray : 1 décembre 2010
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage
N° de Visa : 124555

Secrets de tournage :

Moteur... accent !
Interprète de 8 des personnages du film, Jim Carrey a du faire un gros travail pour donner à chacun une personnalité vocale différente. C'est ainsi qu'il a, par exemple, pris un accent de Sheffield pour jouer l'esprit du Noël présent, ou un accent irlandais pour celui des Noëls passés.

Note d'intention
"J'ai découvert cette histoire lorsque j'étais enfant et, comme des millions de gens à travers le monde, elle m'a fasciné. Elle était à la fois fantastique et très humaine, un peu sombre et porteuse de beaucoup d'espoirs." explique le réalisateur Robert Zemeckis. "Comme toutes les grandes histoires, celle-là méritait d'être présentée à une nouvelle génération. Notre sentiment était qu'aucun film n'avait jamais été complètement fidèle à l'esprit de l'oeuvre originale. Lorsque vous lisez le texte de Dickens, vous découvrez qu'il est remarquablement dense, souvent drôle, parfois effrayant et surtout, très imagé. C'est exactement comme si Dickens avait écrit son histoire pour en faire un film ; le style est très visuel et très cinématographique. C'est la plus merveilleuse histoire de voyage dans le temps qui ait jamais été écrite et en retournant à l'essence même de l'oeuvre telle qu'elle a été imaginée par Dickens, nous retrouvions toute sa force."

Un classique
Le Drôle de Noël de Scrooge est l'adaptation du classique de Charles Dickens, A Christmas Carol (traduit en France sous deux titres : Un chant de Noël et Un conte de Noël). Publié pour la première fois le 19 décembre 1843, cet ouvrage a bercé depuis toutes les générations de lecteurs, particulièrement anglo-saxons, et inspiré la télévision et le cinéma avec plus de 75 adaptations, parfois non-officielles à l'image de Fantômes en fête ou Hanté par ses ex.

Dickens à l'écran
Outre les différentes adaptations de A Christmas Carol, Charles Dickens a également connu les honneurs du grand et du petit écran à travers les différentes relectures de Oliver Twist, Nicholas Nickleby, David Copperfield ou De grandes espérances.

Performance-capture
Après Le Pôle Express (2004) et La Légende de Beowulf (2007), Le Drôle de Noël de Scrooge est le troisième film de Robert Zemeckis en performance-capture (il dirige d'ailleurs le studio ImageMovers Digital, entièrement dédié à cette technologie). Une technologie dérivée de la motion-capture, qui ne se contente plus de capturer les mouvements mais aussi les performances des comédiens, afin de les réinjecter dans des personnages virtuels au sein d'un environnement digital. Tournés sur des plateaux quasi-vides, à 360°, les plans sont ensuite retravaillés en post-production, offrant aux réalisateurs une totale liberté de mise en scène. Pour le réalisateur, "cette technologie accorde une liberté créative absolue et valorise à la perfection le travail des acteurs. Vous associez l'émotion et l'aspect spectaculaire d'une réalisation qui peut se nourrir de tous les ingrédients visuels imaginables." Pour Jim Carrey, "le procédé de performance capture modifie les habitudes de tournage mais pour moi, cela ne bride absolument pas la créativité du comédien. Hormis le fait que vous êtes habillé comme un extraterrestre et que vous jouez devant des écrans verts, vous vous sentez comme sur une scène de théâtre. Le travail sur le jeu est extrêmement précis et les dizaines de caméras qui vous filment ne manquent aucun détail."

3D
Avec Le Drôle de Noël de Scrooge, Robert Zemeckis s'essaye pour la première fois à l'expérience 3D, offrant ainsi une vraie immersion au coeur du Londres de Charles Dickens. le film marque par contre la deuxième expérience en relief de Daryl Sabara, à l'affiche en 2004 de Mission 3D Spy kids 3.

Carrey... ment partout !
Grâce à la performance-capture, Jim Carrey interprète non pas un mais huit rôles dans Le Drôle de Noël de Scrooge. "Jim est un artiste hors norme", souligne Robert Zemeckis. "Lorsque vous l'observez en train de jouer, vous vous apercevez que chaque muscle de son corps, chaque geste, du plus infime au plus spectaculaire, sert l'émotion qu'il dégage. Pour ce film, il n'interprète pas moins de huit personnages différents. Il incarne Scrooge aux divers âges de sa vie, mais également les trois esprits de Noël. (...) Les Esprits étant des prolongements de Scrooge, il était normal qu'ils aient tous un peu de Scrooge en eux. Partant de là, il paraissait naturel que Jim Carrey joue tous les rôles." Pour l'acteur, "Jouer plusieurs âges du personnage était un véritable challenge parce qu'il faut retrouver pour chacun ce qui fait sa nature profonde. Il faut changer la voix, la gestuelle, l'attitude et le rythme de jeu. Un enfant ne bouge pas comme un vieillard. Du coup, je ne joue pas Scrooge mais plusieurs personnes qui sont Scrooge ! Le fait de jouer les trois esprits de Noël est une idée de Robert et là encore, il y avait un passionnant défi à relever. Il fallait incarner trois entités distinctes, qui ont chacune leur personnalité et leurs caractéristiques. C'était passionnant !"

Inspiration
Adapté à de nombreuses reprises sur grand et petit écran, Scrooge a été abordé de façon différente par chacun des comédiens qui s'est frotté à ce personnage de vieux grincheux. Tout comme Jim Carrey, qui y apporte sa vision tout en s'inspirant de l'une des plus célèbres interprétations du personnage. "La première fois que j'ai découvert l'histoire de Scrooge, c'était dans un film de 1951 avec Alastair Sim dans le rôle-titre. J'ai été marqué, émerveillé et je n'ai jamais oublié cette histoire. A mon sens, sa popularité s'explique par le fait qu'elle parle à chacun. Nous sommes tous un peu Scrooge, et son parcours de l'ombre à la lumière nous bouleverse. C'est tout simplement l'une des plus belles histoires de rédemption de tous les temps."

Retrouvailles
Avec Le Drôle de Noël de Scrooge, Robin Wright Penn s'essaye pour la deuxième fois de sa carrière à la performance-capture après La Légende de Beowulf réalisé par... Robert Zemeckis, pour qui elle avait également joué dans Forrest Gump. Autres retrouvailels pour le cinéaste : le retour devant sa caméra de Bob Hoskins, le héros de Qui veut la peau de Roger Rabbit ?, qui campe ici Mr. Fezziwig. Enfin, Le Drôle de Noël de Scrooge marque les retrouvailles de Robin Wright Penn et Cary Elwes, 22 ans après Princess Bride (1987).

Filiation
Cary Elwes, qui comme Jim Carrey joue plusieurs rôles dans le film (le violoniste fou de la fête de Fezziwig, Dick Wilkins, un homme d'affaires chassé par Scrooge), est attaché artistiquement mais aussi personnellement à cette histoire, puisque l'un de ses ancêtres aurait inspiré le personnage de Scrooge : "John Megid Elwes était un de mes ancêtres. Il était connu pour sa grande avarice. C'était un politicien qui a changé son nom de Megid à Elwes pour gagner les faveurs de son oncle, Sir Harvey Elwes, qui était très riche, et dont il savait qu'il allait mourir sans héritier. Son stratagème a fonctionné. A la mort de son oncle, il a hérité de toute sa fortune, et il est devenu un des grippe-sous les plus célèbres de l'histoire de l'Angleterre ! Il est notamment célèbre parce qu'il ne changeait jamais de vêtements."

Au scénario
Auteur du scénario du Drôle de Noël de Scrooge, Robert Zemeckis adapte lui-même l'oeuvre de Charles Dickens. Un exercice auquel le cinéaste se prête rarement puisqu'il a uniquement signé les scripts de La Grosse magouille, Retour vers le futur et Le Pôle Express.

Voyage dans le temps
Réalisateur de la trilogie culte des Retour vers le futur, Robert Zemeckis renoue, à travers Le Drôle de Noël de Scrooge, avec les voyages temporels.

A la baguette
La bande originale du Drôle de Noël de Scrooge est signée Alan Silvestri, à l'oeuvre sur tous les films de Robert Zemeckis (sans exception) depuis A la poursuite du diamant vert en 1984. La musique a été enregistrée à Los Angeles par un orchestre de 103 musiciens.

Andrea Bocelli
C'est le chanteur classique Andrea Bocelli qui interprète la chanson "God Bless Us Everyone", signée Alan Silvestri et Glen Ballard. "La rencontre entre Dickens et Disney est brillante et inspirée. On se sent devenir meilleur en regardant ce film parce qu'il nous permet de rêver que le mal peut être vaincu et que le bien peut triompher. On ne peut s'empêcher de ressentir de l'affection pour ce vieil avare. On ne peut pas avoir de haine pour lui. Cette histoire nous montre qu'il est toujours possible de changer et d'ouvrir son coeur. (...) 'God Bless Us Everyone' synthétise l'esprit du film. C'est une chanson douce et majestueuse d'une puissance évocatrice surprenante qui inonde les sens et nous parle de la force du pardon et de la rédemption." Outre la version 02 Anglaise, Andrea Bocelli a également enregistré une version italienne et espagnole de la chanson.

L'Angleterre victorienne
L'histoire du Drôle de Noël de Scrooge se déroule en pleine période victorienne (1837 à 1901), âge d'or de l'Empire britannique qui voit londres s'imposer comme la ville la plus peuplée du monde (1 860 000 habitants en 1845) jusqu'en 1925. L'équipe de Robert Zemeckis s'inspira des toiles, plans et gravures de l'époque pour restituer à l'écran l'ambiance raffinée et mystérieuse de la ville. Les spectateurs y découvriront ainsi le quartier de Whitechapel, la cathédrale Saint-Paul ou encore Big Ben, alors inachevé (le bâtiment, détruit en partie par un incendie en octobre 1834, fut achevé en 1859).

Titre français
Si A Christmas Carol est un titre reconnaissable entre tous outre-Atantique et outre-Manche, l'oeuvre de Charles Dickens est toutefois moins connue en France. Par ailleurs, l'existence du Conte de Noël d'Arnaud Desplechin risquait de créer une méprise dans l'esprit des spectateurs hexagonaux. Résultat : Walt Disney Studios Motion Pictures France optera pour un titre plus vendeur pour l'exploitation française : Le Drôle de Noël de Scrooge, qui crée une résonnance avec L'Etrange Noël de M. Jack (également distribué par Disney sur notre territoire).

"Humbug !"
Expression préférée de Scrooge, "Humbug !" devient "Balivernes !" en version française.

Disney et Scrooge
Le Drôle de Noël de Scrooge est la troisième adaptation Disney de l'oeuvre de Charles Dickens après Le Noël de Mickey (1983) et Noël chez les Muppets (1993). A noter que John Lasseter, désormais responsable créatif de l'animation pour Disney et Pixar, a fait ses débuts d'animateur sur Le Noël de Mickey.

La Croisette sous la neige
Les premières images du Drôle de Noël de Scrooge ont été dévoilées dans le cadre du Festival de Cannes, le 18 mai 2009. Pour l'occasion, le parvis de l'hôtel Carlton, où était organisée la projection, avait été recouvert de neige afin d'accueillir l'équipe du film (arrivée en calèche) dans une ambiance de Noël.
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Hobbit (le) : la Désolation de Smaug The Hobbit: The Desolation of Smaug USA 2013 Fantastique 161 min.

702 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 01/12/2014
Peter Jackson Martin Freeman (Bilbon Sacquet), Richard Armitage (Thorin Ecu-de-Chêne), Ian McKellen (Gandalf Le Gris), Orlando Bloom (Legolas), Evangeline Lilly (Tauriel), Cate Blanchett (Galadriel), Aidan Turner (Kili), Christopher Lee (Saroumane), Luke Evans (Bard), Hugo Weaving (Elrond), Andy Serkis (Gollum), Lee Pace (Le Roi Thranduil), Manu Bennett (Azog), Billy Connolly (Dáin Pied d’Acier), Graham McTavish (Dwalin), Stephen Fry (le Maître de Laketown), Ian Holm (Bilbo Sacquet vieux), Dean O'Gorman (Fili), James Nesbitt (Bofur), Conan Stevens (Bolg), Sylvester McCoy (Radagast le Brun), Ken Stott (Balin), Mikael Persbrandt (Beorn), William Kircher (Bifur), Peter Hambleton (Gloin), Adam Brown (Ori), Jed Brophy (Nori), Stephen Hunter (Bombur), John Bell (II) (Bain), Mark Hadlow (Dori), Terry Notary (Goblin), John Callen (II) (Oin), Jeffrey Thomas (Thror), Michael Mizrahi (Thrain), Robin Kerr (Elros), Ryan Gage (Alfrid), Ray Henwood (Net Mender), Katie Jackson (Un hobbit), Dean Knowsley (Garde Elven), Benedict Cumberbatch (Smaug / The Necromancer), Peter Jackson (Scénariste), Philippa Boyens (Scénariste), Frances Walsh (Scénariste), Guillermo del Toro (Scénariste), J.R.R. Tolkien (D'après l'oeuvre de).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=186918.html
Les aventures de Bilbon Sacquet, paisible hobbit, qui sera entraîné, lui et une compagnie de Nains, par le magicien Gandalf pour récupérer le trésor détenu par le dragon Smaug. Au cours de ce périple, il mettra la main sur l'anneau de pouvoir que possédait Gollum...
Note de la presse : 3,7/5
Note des spectateurs : 4,3/5 (Pour 15 466 notes : 21% de *****, 39% de ****, 21% de ***, 11% de **, 4% de *, 3% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 5 nominations
Box Office France : 4 701 246 entrées
Distributeur : Warner Bros. France
Année de production : 2013
Langue : 02 Anglais
Date de sortie DVD : 12 novembre 2014
Date de sortie Blu-ray : 12 novembre 2014
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage
N° de Visa : 138511

Secrets de tournage :

Le Hobbit : un timing inattendu
La première photo de La Désolation de Smaug a été dévoilée en décembre 2012, mais quelques heures après le premier cliché de Le Hobbit : la Bataille des Cinq Armées, qui est pourtant le troisième et dernier volet de la trilogie.

Un voyage longuement attendu
Evoqué depuis la sortie du Retour du roi, dernier volet de la trilogie du Seigneur des Anneaux, Le Hobbit a mis plus de temps que prévu avant de sortir de son trou. Initialement proposé à Sam Raimi, le projet a ensuite atterri entre les mains de Guillermo del Toro, qui a dû faire face à la grève des scénaristes (début 2008), aux problèmes financiers de la MGM et à divers reports avant de jeter l'éponge, en juin 2010, forçant Peter Jackson à prendre lui-même les choses en main.

Et de 10 ! Ou de 14 ?
Si l'on considère que la trilogie du Seigneur des Anneaux et la trilogie du Hobbit sont deux films, ce dernier est donc le dixième long métrage réalisé par Peter Jackson. Mais si l'on prend chaque épisode séparément, les trois volets constituent ses douzième, treizième et quatorzième passages derrière la caméra.

Le retour attendra
A l'époque où Le Hobbit devait être un dyptique, cet épisode s'appelait "Histoire d'un aller et d'un retour". Un titre qui est finalement revenu au troisième opus de la trilogie, une fois la saga élargie, celui-ci devenant "La Désolation de Smaug", du nom du dragon dont l'oeil est la dernière image du premier volet.

The Hobbit is a Freeman !
Le grand favori pour incarner Bilbo a longtemps été James McAvoy. Puis on a parlé de Daniel Radcliffe, David Tennant, Shia LaBeouf, Erryn Arkin ou Tobey Maguire, mais le rôle est finalement revenu à Martin Freeman. Vu notamment dans Hot Fuzz, où Peter Jackson faisait un caméo, l'acteur a pourtant dû refuser la proposition, dans un premier temps, pour cause de conflit d'emploi du temps avec le tournage de la série Sherlock. Mais la production a fini par trouver un arrangement pour que le comédien puisse faire les deux.

On se connaît ?
Avant Le Hobbit, Martin Freeman (Bilbo) et Benedict Cumberbatch (la voix de Smaug) se connaissaient déjà, puisqu'ils sont les héros de la série Sherlock pour la BBC depuis 2010. Il en va de même pour Orlando Bloom (Legolas) et Luke Evans (Bard l'archer) qui s'étaient côtoyés sur le tournage des Trois Mousquetaires. A noter que Jed Brophy (Nori) avait joué aux côtés de Peter Jackson dans "Brainhead".

Double casquette
Si Andy Serkis a dû réenfiler la combinaison inhérente à la performance capture, pour faire revivre Gollum, l'acteur a également expérimenté l'autre côté de la technique, en tant que réalisateur de la seconde équipe.

Les changements, c'est maintenant !
A l'origine, le rôle de Fili était destiné à Rob Kazinsky. Mais ce dernier, après avoir tourné quelques scènes, a dû déserter le plateau et jeter l'éponge pour des raisons personnelles, et a été remplacé par Dean O'Gorman. De la même façon, Saoirse Ronan, que Peter Jackson avait dirigée dans Lovely Bones, était en lice pour jouer une elfe, mais un conflit d'emploi du temps l'a empêchée de prendre part à l'aventure.

Deuxième chance
Titulaire du rôle de Radagast le Brun, Sylvester McCoy aurait pu intégrer la Terre du Milieu quelques années plus tôt, puisqu'il avait été l'un des acteurs envisagés pour interpréter Bilbo dans Le Seigneur des Anneaux.

C'est dans la boîte !
Débutées le 21 mars 2011, les prises de vues des deux volets du Hobbit se sont achevées le 6 juillet 2012, après 266 jours de tournage, soit 8 de moins qu'il n'en avait fallu à Peter Jackson pour mettre en boîte les trois épisodes du Seigneur des Anneaux.

Epique à plus d'un titre
Les trois volets du Hobbit ont été tournés avec des caméras de modèle Epic, évolution de la Red permettant des prises de vues à 48 images par seconde. Ce procédé, nommé le "High Frame Rate", permet d'augmenter la fluidité de l'image et par là, la sensation de réalité. En effet, depuis les années 1920, le standard cinéma était de 24 images par seconde.

On reeefait Tolkien !
A l'instar du Seigneur des anneaux, Bilbo le Hobbit avait déjà été adapté en film d'animation en 1977. Orson Bean y doublait le héros, tandis que la voix de Gandalf était assurée par le réalisateur John Huston.

Plus vieux que son père
C’est assez peu conventionnel mais Legolas est plus âgé que Thranduil, son père. En effet, Orlando Bloom, qui récupère son costume d’elfe qu’il avait abandonné à l’issue du Seigneur des Anneaux voilà 10 ans, est plus vieux que Lee Pace qui incarne son père, le roi des elfes de la Forêt Noire. Le premier accuse 36 ans contre 34 à son cadet de paternel.

Admiration
Alors qu’il était fortement pressenti pour incarner Thranduil, Doug Jones (Le Labyrinthe de Pan, Hellboy) s’est finalement vu "voler" le rôle au dernier moment par Lee Pace. Très admiratif du travail de ce dernier depuis qu’il l’a vu dans The Fall de Tarsem Singh, Peter Jackson a opté pour le jeune acteur de 34 ans.

La preuve par Sherlock
Il est étonnant de voir comment un personnage peut à ce point unir. Plusieurs membres du film ont, en effet, la particularité d’avoir joué dans une adaptation de Sherlock Holmes. Si Bennedict Cumberbatch triomphe à la télévision dans les habits du célèbre détective donnant la réplique à Martin Freeman, qui officie en qualité du Dr. Watson dans Sherlock, Stephen Fry a également participé à une aventure du héros de Sir Arthur Conan Doyle. L’acteur britannique était ainsi Mycroft, le frère de Sherlock, aux côtés de Robert Downey Jr. dans Sherlock Holmes – Jeu d’Ombres. De son côté, Ian McKellen alias Gandalf incarnera lui aussi l'exécrable mais génial détective dans l'adaptation du roman A Slight Trick Of The Mind. Produit entre autres par BBC Films, ce long-métrage sera réalisé par Bill Condon.

Profondément méchant
Ce second volet des aventures du Hobbit est l’occasion de découvrir le dragon Smaug dont on avait aperçu l’ombre durant le premier épisode. Pour l’incarner, Peter Jackson a misé sur Bennedict Cumberbatch, plus connu pour son rôle de Sherlock Holmes à la télévision. L’acteur se glisse pour la deuxième fois dans la peau d’un méchant en 2013 puisqu’il tenait déjà ce rôle dans Star Trek Into Darkness.

L’exemple du fils
Jed Brophy marche dans les pas de son fils. En 2003, Sadwyn Brophy apparaissait dans Le Seigneur des anneaux – le Retour du Roi sous les traits du fils d’Aragorn et Arwen dans une vision de celle-ci. Aujourd’hui, Jed a repris le flambeau en investissant la Terre du Milieu et les films de Peter Jackson en qualité de Nori, l’un des 13 nains de la compagnie menée par Thorin.

La touche féminine
Si l’on se réfère à l’histoire originale écrite par J.R.R. Tolkien, l’elfe Tauriel campée par Evangeline Lilly n’existe pas. Ce personnage est une pure invention de la part de Peter Jackson et de sa scénariste Philippa Boyens. Avec elle, ils ont souhaité apporter une énergie féminine supplémentaire. Le réalisateur a toutefois précisé qu’aucune histoire d’amour n’était prévue entre elle et Legolas (Orlando Bloom).

Avant-première mondiale
Le 4 novembre, Peter Jackson a présenté en avant-première mondiale 20 minutes du second volet de sa trilogie. Un évènement qui n’a jamais aussi bien porté son nom puisque cet extrait a été diffusé sur internet ainsi que dans des cinémas à Wellington, Londres, New York et Los Angeles, reliés entre eux grâce à une connexion satellitaire. Plusieurs membres de l’équipe du film y ont participé (Orlando Bloom, Evangeline Lilly, Andy Serkis, Luke Evans, Lee Pace).

Springfield en Terre du Milieu
Fin octobre, les créateurs de la série Les Simpsons ont tenu à faire un petit clin d’œil à la sortie du Hobbit – La Désolation de Smaug. Pour l’occasion, un générique inédit a été créé au sein duquel les membres de la famille Simpson sont grimés en personnages de la saga de Peter Jackson et traversent des décors semblables à ceux de la Terre du Milieu en vue de rejoindre… le canapé, lieu de clôture des génériques de la célèbre série.

La semaine du dragon
Créer un personnage de la dimension de Smaug n'a pas été une mince affaire pour les équipes d'effets spéciaux de Peter Jackson. Au total, une semaine a été nécessaire pour aboutir à un visuel concret.

La plainte des frères Weinstein
Le mercredi 11 décembre 2013, alors que La Désolation de Smaug est sur le point de sortir aux Etats-Unis, les frères Bob et Harvey Weinstein déposent une plainte contre Warner Bros. S'estimant spoliés par le studio, ils réclament 75 millions de dollars de dommages et intérêts. Propriétaires des droits jusqu'en 1998, les deux producteurs exigent ainsi de recevoir une partie des profits des volets 2 et 3 du Hobbit. De son côté le studio met en avant une clause du contrat de cession signé à la fin des années 90 stipulant que les Weinstein n'ont droit qu'à un pourcentage sur le premier volet.

Caméo !
A la première minute du film apparaît Peter Jackson à l'écran en tant que villageois. Un caméo également présent dans le premier Seigneur des anneaux.
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Hobbit (le) : un voyage inattendu The Hobbit: An Unexpected Journey USA 2012 Fantastique 169 min.

701 3/4
  Vu mais non dispo 01 Français 01/12/2014
Peter Jackson Ian McKellen (Gandalf), Martin Freeman (Bilbon), Richard Armitage (Thorin), Ken Stott (Balin), Graham McTavish (Dwalin), William Kircher (Bifur/Tom Troll), James Nesbitt (Bofur), Stephen Hunter (Bombur), Dean O'Gorman (Fili), Aidan Turner (Kili), John Callen (II) (Oin), Peter Hambleton (Gloin/ William Troll), Jed Brophy (Nori), Mark Hadlow (Dori/ Bert Troll), Adam Brown (Ori), Ian Holm (Bilbo âgé), Elijah Wood (Frodon), Hugo Weaving (Elrond), Cate Blanchett (Galadriel), Christopher Lee (Saroumane), Andy Serkis (Gollum), Sylvester McCoy (Radagast), Barry Humphries (Le grand gobelin), Jeffrey Thomas (Thror), Michael Mizrahi (Thrain), Lee Pace (Thranduil), Manu Bennett (Azog), Conan Stevens (Bolg), John Rawls (Yazneg), Stephen Ure (Fimbul/ Grinnah), Timothy Bartlett (Maitre Worrywort), Kiran Shah (Le gobelin scripte), Glenn Boswell (Nain mineur), Thomas Robins (Thrain jeune), Mikael Persbrandt (Beorn), Stephen Fry (Le Maître de Laketown), Ryan Gage (Alfrid), Brian Blessed (Dain), Dominic Keating (Galion), Bret McKenzie (Lindir/Grinnah), Luke Evans (Bard), Evangeline Lilly (Tauriel), Billy Connolly (Dáin Pied d’Acier), John Bell (Bain), Terry Notary (Un gobelin), Renee Cataldo (Un gobelin), Katie Jackson (Un hobbit), Dean Knowsley (Un garde elfe), Robin Kerr (Elros), Ray Henwood (Net Mender), Craig Hall (Galion), Brendan Casey (Lieutenant du roi Thranduil), Mark Mitchinson (Braga), Benedict Cumberbatch (Nécromancien), Peter Jackson (Scénariste), Philippa Boyens (Scénariste), Frances Walsh (Scénariste), Guillermo del Toro (Scénariste), J.R.R. Tolkien (D'après l'oeuvre de).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=119089.html
Dans UN VOYAGE INATTENDU, Bilbon Sacquet cherche à reprendre le Royaume perdu des Nains d'Erebor, conquis par le redoutable dragon Smaug. Alors qu'il croise par hasard la route du magicien Gandalf le Gris, Bilbon rejoint une bande de 13 nains dont le chef n'est autre que le légendaire guerrier Thorin Écu-de-Chêne. Leur périple les conduit au cœur du Pays Sauvage, où ils devront affronter des Gobelins, des Orques, des Ouargues meurtriers, des Araignées géantes, des Métamorphes et des Sorciers…Bien qu'ils se destinent à mettre le cap sur l'Est et les terres désertiques du Mont Solitaire, ils doivent d'abord échapper aux tunnels des Gobelins, où Bilbon rencontre la créature qui changera à jamais le cours de sa vie : Gollum.C'est là qu'avec Gollum, sur les rives d'un lac souterrain, le modeste Bilbon Sacquet non seulement se surprend à faire preuve d'un courage et d'une intelligence inattendus, mais parvient à mettre la main sur le ''précieux'' anneau de Gollum qui recèle des pouvoirs cachés… Ce simple anneau d'or est lié au sort de la Terre du Milieu, sans que Bilbon s'en doute encore…
Note de la presse : 3,2/5
Note des spectateurs : 4,3/5 (Pour 24 831 notes : 30% de *****, 35% de ****, 17% de ***, 10% de **, 4% de *, 3% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 6 nominations
Box Office France : 4 497 301 entrées
Distributeur : Warner Bros. France
Année de production : 2012
Langue : 02 Anglais
Date de sortie DVD : 3 septembre 2014
Date de sortie Blu-ray : 12 novembre 2014
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage
N° de Visa : 135469

Secrets de tournage :

Un livre pour enfants
Le Hobbit est le premier roman publié par J.R.R. Tolkien, linguiste et professeur à l'université d'Oxford. Tirée de l'univers que l'auteur britannique imaginait depuis plus de vingt ans, cette œuvre se destinait tout d'abord à ses propres enfants. Il mit ensuite plus d'une douzaine d'années à achever Le Seigneur des anneaux, consacré à un public plus âgé, compte tenu de sa complexité.

Et de 10 ! Ou de 14 ?
Si l'on considère que la trilogie du Seigneur des Anneaux et la trilogie du Hobbit sont deux films, ce dernier est donc le dixième long métrage réalisé par Peter Jackson. Mais si l'on prend chaque épisode séparément, les trois volets constituent ses douzième, treizième et quatorzième passages derrière la caméra.

On reeefait Tolkien !
A l'instar du Seigneur des anneaux, Bilbo le Hobbit avait déjà été adapté en film d'animation en 1977. Orson Bean y doublait le héros, tandis que la voix de Gandalf était assurée par le réalisateur John Huston.

Un voyage longuement attendu
Evoqué depuis la sortie du Retour du roi, dernier volet de la trilogie du Seigneur des Anneaux, Le Hobbit a mis plus de temps que prévu avant de sortir de son trou. Initialement proposé à Sam Raimi, le projet a ensuite atterri entre les mains de Guillermo del Toro, qui a dû faire face à la grève des scénaristes (début 2008), aux problèmes financiers de la MGM et à divers reports avant de jeter l'éponge, en juin 2010, forçant Peter Jackson à prendre lui-même les choses en main.

The Hobbit is a Freeman !
Le grand favori pour incarner Bilbo a longtemps été James McAvoy. Puis on a parlé de Daniel Radcliffe, David Tennant, Shia LaBeouf, Erryn Arkin ou Tobey Maguire, mais le rôle est finalement revenu à Martin Freeman. Vu notamment dans Hot Fuzz, où Peter Jackson faisait un caméo, l'acteur a pourtant dû refuser la proposition, dans un premier temps, pour cause de conflit d'emploi du temps avec le tournage de la série Sherlock. Mais la production a fini par trouver un arrangement pour que le comédien puisse faire les deux.

Double casquette
Si Andy Serkis a dû réenfiler la combinaison inhérente à la performance capture, pour faire revivre Gollum, l'acteur a également expérimenté l'autre côté de la technique, en tant que réalisateur de la seconde équipe.

Le Hobbit : un voyage inattendu Making Of


Les changements, c'est maintenant !
A l'origine, le rôle de Fili était destiné à Rob Kazinsky. Mais ce dernier, après avoir tourné quelques scènes, a dû déserter le plateau et jeter l'éponge pour des raisons personnelles, et a été remplacé par Dean O'Gorman. De la même façon, Saoirse Ronan, que Peter Jackson avait dirigée dans Lovely Bones, était en lice pour jouer une elfe, mais un conflit d'emploi du temps l'a empêchée de prendre part à l'aventure.

Nouveaux décors
Il y a dix ans, une partie d'une ferme dans la région de Matamata avait été transformée en Hobbitebourg. Pour Le Hobbit, l'équipe du film a investi à nouveau cette ferme néozélandaise, mais a également créé de nouveaux décors : la forêt de Rhosgobel (où habite le magicien Radagast) ainsi que la grotte de Gollum. Le directeur de la photographie Andrew Lesnie souligne au sujet de cette grotte : "Ce décor incarne le calme au milieu de la tempête. Sa tranquillité ne fait que renforcer l'atmosphère étrange et inquiétante qui règne dans cette grotte. Il s'en dégage un sentiment de solitude et de désespoir…"

Maquillage
La superviseuse des prothèses Tami Lane s'est occupée du maquillage de tous les acteurs, le procédé étant plus ou moins important selon que l'on parle d'un nain, d'un gobelin ou d'un hobbit : "Les idées ont d'abord été testées sur ordinateur sur des photographies des acteurs. Une fois la sélection achevée et les modèles perfectionnés, on crée des moules qui servent à la fabrication manuelle des masques en silicone", explique-t-elle. Le temps moyen pour appliquer une prothèse représente environ une heure et quart. La superviseuse déclare à ce sujet : "Je suis toujours impressionnée du bon état d'esprit que les acteurs affichent alors qu'ils doivent supporter chaque jour une espèce de masque pour le moins bizarre."

Epique à plus d'un titre
Les trois volets du Hobbit ont été tournés avec des caméras de modèle Epic, évolution de la Red permettant des prises de vues à 48 images par seconde. Ce procédé, nommé le "High Frame Rate", permet d'augmenter la fluidité de l'image et par là, la sensation de réalité. En effet, depuis les années 1920, le standard cinéma était de 24 images par seconde.

On se connaît ?
Avant Le Hobbit, Martin Freeman (Bilbo) et Benedict Cumberbatch (la voix de Smaug) se connaissaient déjà, puisqu'ils sont les héros de la série Sherlock pour la BBC depuis 2010. Il en va de même pour Orlando Bloom (Legolas) et Luke Evans (Bard l'archer) qui s'étaient côtoyés sur le tournage des Trois Mousquetaires. A noter que Jed Brophy (Nori) avait joué aux côtés de Peter Jackson dans "Brainhead".

Extension
Comparé à la première trilogie du Seigneur des anneaux, les studios néozélandais "Stone Street Studios" sont trois fois plus vastes. L'équipe du film a en effet occupé la quasi intégralité des 32 000 m², soit une totalité de six plateaux.

Deuxième chance
Titulaire du rôle de Radagast le Brun, Sylvester McCoy aurait pu intégrer la Terre du Milieu quelques années plus tôt, puisqu'il avait été l'un des acteurs envisagés pour interpréter Bilbo dans Le Seigneur des Anneaux.

C'est dans la boîte !
Débutées le 21 mars 2011, les prises de vues des deux volets du Hobbit se sont achevées le 6 juillet 2012, après 266 jours de tournage, soit 8 de moins qu'il n'en avait fallu à Peter Jackson pour mettre en boîte les trois épisodes du Seigneur des Anneaux.

Recalé
L'acteur Bill Bailey avait passé une audition pour le rôle de Gloin. Dans la série Les Allumés, il jouait en effet un personnage répondant au nom de "Bilbo", en référence au personnage de J.R.R. Tolkien. Malheureusement pour lui, c'est finalement l'acteur Peter Hambleton qui a hérité du rôle.

Pas de Toro, pas de Perlman
Au moment où Guillermo del Toro était envisagé pour réaliser Le Hobbit, l'acteur Ron Perlman, son comédien fétiche, s'était inscrit au casting. Cependant, lorsque le cinéaste mexicain céda sa place à Peter Jackson, Perlman se retira du projet.

Tournage à domicile
Les acteurs Ian Holm et Christopher Lee ont tourné leurs scènes à Londres aux Studios Pinewood, pour des raisons de santé. En effet, les comédiens de 81 ans (pour Holm) et 90 ans (pour Lee) ne se sentaient pas la force d'aller jusqu'en Nouvelle-Zélande pour le tournage.

Girl power !
Comparant les 13 nains du film à une équipe de rugby, la scénariste Frances Walsh a estimé qu’il fallait équilibrer un peu toute cette énergie masculine, en ajoutant un personnage féminin inédit : celui de Tauriel, incarné par l'actrice Evangeline Lilly. "C’est une décision qui vous oblige à ne pas vous comporter en fan de Tolkien mais en scénariste", a-t-elle déclaré.

Musique maestro !
L’enregistrement de la bande son du long métrage a demandé plus de trois mois de travail. La version finale du film a donc été entièrement terminée à moins d’un mois de sa sortie.

Personnage inédit
Le personnage d'Azog n'apparaissait initialement pas dans l’œuvre originale de J.R.R. Tolkien. Celui-ci était simplement mentionné dans le livre en tant que chef orque ayant provoqué la guerre entre les nains et son espèce, dans les Monts Brumeux. C'est l'acteur Manu Bennett qui a été choisi pour l'incarner.

Fanzone
La Nouvelle-Zélande, en pleine "hobbit-mania" depuis l'immense succès de la trilogie du Seigneur des anneaux, a donné cours légal à une nouvelle monnaie, mais aussi à des timbres, tout cela à l'effigie des hobbits. Le chef de cette nouvelle collection, Ivor Masters, a déclaré : "Nous sommes le seul pays au monde, avec les droits de produire des pièces commémoratives juridiques d'appels d'offres, avec des personnages de la trilogie du Hobbit, et nous sommes ravis de participer et montrer notre soutien à l'industrie du film de Nouvelle-Zélande."

Richard Armitage, Martin Freeman, Andy Serkis Interview 4


Dommage
L'actrice Saoirse Ronan avait été retenue pour le rôle d'une jeune elfe. Néanmoins, la jeune actrice de Lovely Bones a finalement décidé qu'elle devait se concentrer sur sa carrière à Hollywood plutôt que de partir en Nouvelle-Zélande pour le film.

Un nouveau procédé technique
Dans la précédente trilogie, le réalisateur Peter Jackson avait utilisé un procédé de "perspective forcée" afin de donner l'illusion que certains personnages étaient plus grands que d'autres. Néanmoins, pour Le Hobbit, la 3D rend désormais ce dispositif désuet. La production s'est donc largement servie de doublures, mais aussi du "Slave Motion Control". Ce procédé consiste à construire deux décors où se déroule l'action : le premier dimensionné pour les acteurs principaux, et le second créé sur fond vert pour les personnages plus petits ou plus grands apparaissant dans la même scène. Les comédiens peuvent ainsi jouer la séquence dans les deux décors simultanément, tandis que les caméras filment chaque décor de manière parfaitement synchronisée.

Peu appétissant
L'acteur et l'humoriste britannique Stephen Fry décrit son rôle de Maître de Laketown comme "une opportunité pour être répugnant. Peter jackson m'a fait manger des testicules !", plaisante-t-il. Il ajoute même : "J'avais un faux crâne chauve, et au-dessus une affreuse perruque, une moustache et une barbe bizarres, avec une peau rougeâtre et des ongles dégoutants... En gros, une œuvre peu appétissante."

Révélation
L'année 2012 a été chargée pour l'acteur Lee Pace. Celui-ci s'est en effet inscrit au générique de deux des films les plus attendus de l'année, avec Le Hobbit : un voyage inattendu (dans le rôle du Roi Thranduil) et Twilight - Chapitre 5 : Révélation 2e partie (dans le rôle de Garrett).

En tête du palmarès des films les plus téléchargés en 2013
Le Hobbit est le film qui a été le plus téléchargé en 2013, selon le site Torrentfreak. Sur le podium, on trouve Fast & Furious 6, Django Unchained, et sur la première marche, Le Hobbit : un voyage inattendu.
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Illusionniste (l') The Illusionist USA 2006 Fantastique 110 min.

567 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 08/01/2011
Neil Burger Edward Norton (Eisenheim), Paul Giamatti (L'Inspecteur Uhl), Jessica Biel (Sophie), Rufus Sewell (Leopold), Eddie Marsan (Josef Fischer), Tom Fisher (Wiligut), Erich Redman (Comte Rainier), Ellen Savaria (Mme Uhl), Jake Wood (Jurka), Brian Caspe (L'Assistant D'Eisenheim), Andreas Grothusen (Le Père D'Eisenheim), Karl Johnson (Docteur / Le Vieil Homme), Vincent Franklin (Loschek), Nicholas Blane (Herr Doebler), Philip Mcgough (Dr. Hofzinser), Michael Carter (Von Thurnburg), David Forest (Le Magicien Voyageur), Eleanor Tomlinson (Sophie Jeune), Aaron Johnson (Eisenheim Jeune), David Fellowes (L'Homme Respectable), Matthew Blood-Smyth (Le Jeune Homme), Ryan James (Un Homme Dans L'Assistance), Dusan Fager (Un Homme Dans L'Assistance), James Babson (Le Jeune Père).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=59275.html
Vienne, dans les années 1900. Surgit un jour le charismatique et mystérieux illusionniste Eisenheim, qui ne tarda pas à devenir l'homme le plus célèbre de la ville, l'incarnation vivante d'une magie à laquelle personne n'osait plus croire...Mais la gloire d'Eisenheim est intolérable au Prince héritier Leopold, dont la popularité décroît à mesure que grandit celle de ce showman consommé. Rationaliste convaincu, avide de pouvoir, le Prince a une raison supplémentaire de jalouser Eisenheim : ce dernier fut le grand amour de jeunesse de sa fiancée, la belle Sophie von Teschen, qui nourrit encore pour lui de très tendres sentiments.Décidé à écarter ce rival, Leopold charge son homme de confiance, l'inspecteur Uhl, d'enquêter sur l'illusionniste et de dévoiler ses impostures. Une partie serrée s'engage entre les deux hommes...
Note de la presse : 3/5
Note des spectateurs : 4/5 (Pour 6407 notes : 29 % de *****, 35 % de ****, 24 % de ***, 2 % de **, 10 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 282 108 entrées
Budget : 40 000 000 $
N° de visa : 116940
Couleur
Format du son : Dolby SR + Dolby SR-DTS & SDDS
Format de projection : 1.85 : 1
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

Festivals
L'Illusionniste de Neil Burger a été présenté au public américain et aux professionnels en 2006, lors du Festival International du Film de Newport Beach, de Seattle et du Festival du Film de Maui.

Second film
Après Interview with the assassin, resté inédit en France, le réalisateur Neil Burger présente son deuxième long métrage avec L'Illusionniste. Pour l'occasion, il endosse à nouveau la double casquette de scénariste et réalisateur.

Tournage en République Tchèque
Le tournage de L'Illusionniste s'est déroulé en avril-mai 2005 en République Tchèque, à Prague et Tábor.

Adaptation
L'Illusionniste est l'adaptation de la nouvelle écrite par Steven Millhauser, Eisenheim The Illusionist. Cette oeuvre retrace la vie d'un magicien viennois utilisant sa magie afin de conquérir le coeur de la femme qu'il désire, mais qui est promise à un autre.

De la page à l'écran
Lorsqu'il a découvert la nouvelle de Steven Millhauser, “Eisenheim l'Illusionniste”, le réalisateur Neil Burger s'est interrogé sur la capacité d'adaptation du roman sur grand écran : “Ce texte est un pur joyau, une merveille de lyrisme et de raffinement. Ses images et sa tonalité générale sont proches du cinéma, mais sa trame est d'une extrême minceur. Je n'ai pas tout de suite vu comment résoudre ce problème narratif.” Il s'est alors entretenu avec les producteurs Brian Koppelman et David Levien : “Je leur ai dit que je connaissais une nouvelle traitant de ce thème, que je rêvais depuis longtemps d'adapter. Ils ne me laissèrent pas finir ma phrase : “Ne serait-ce pas Eisenheim l'Illusionniste par hasard?” Ils connaissaient très bien ce récit... et étaient aussi perplexes que moi quant à sa transposition. Je me risquai alors à les bluffer, en prétendant avoir la solution. Koppelman et Levien décidèrent alors de prendre une option sur le texte de Millhauser.”

Changer de point de vue
Afin d'harmoniser l'intrigue, le réalisateur a changé de narrateur par rapport au roman : “La grande question était : comment traiter cette énigme ambulante qu'est Eisenheim ? La solution : adopter le point de vue de l'inspecteur, ne montrer que ce qu'il a vu ou qui lui a été rapporté par l'un de ses agents, à partir de quoi il élabore sa propre légende de l'Illusionniste. Ce n'était pas l'approche la plus facile, mais elle avait l'avantage d'être cohérente.”

Une enquête minutieuse
Le réalisateur s'est plongé dans une enquête très stricte sur la magie et le Vienne de la fin du 19ème siècle : “J'ai lu tout ce que j'ai pu trouver sur les Habsbourg, la Sécession, les tours de magie, le monde dans lequel évoluaient les illusionnistes de l'époque. La plupart des numéros décrits dans le film s'inspirent de la réalité, de même que les personnages que j'ai inventés. J'ai tenu à ce que tout cela soit aussi véridique que possible, d'autant que l'histoire se plaît à brouiller les frontières entre illusion et réalité. Désirant conférer une touche surréaliste, onirique, fantastique à certaines scènes, je tenais à ancrer solidement le film dans son époque.”

Thèmes intemporels
Neil Burger explique : “Je tenais effectivement à montrer les réalités de l'époque, mais sans en être esclave. L'Illusionniste n'est pas une étude de moeurs ou une peinture des us et coutumes viennois de la fin du 19ème siècle, mais une exploration de ces thèmes intemporels que sont le pouvoir, la perception, la vérité et l'illusion.”

Un rôle inédit
Le cinéaste explique les raisons qui l'ont poussé à choisir Edward Norton pour le rôle principal, celui de l'Illusionniste : “Lorsque j'écris, je ne me soucie généralement pas du casting. Je savais, dans ce cas précis, qu'il me fallait un acteur capable d'incarner à la fois le mystère et la dimension romantique d'Eisenheim. Edward Norton exerce son métier avec la même intelligence, la même passion que l'Illusionniste. Il en a le charisme et les appétits. On ne l'a pas souvent vu dans des rôles romantiques, et jamais dans un film d'époque. J'ai eu envie de lui proposer cet emploi inédit, qu'il ne manquerait pas d'aborder sous un angle personnel. Le choix, de toute manière, était aisé : je savais qu'Edward serait bon – il l'est toujours !”

D'acteur à... illusionniste
Selon Neil Burger, “ Edward Norton s'est totalement investi dans ce rôle et s'est lancé dans l'étude de la magie et des pratiques illusionnistes de l'époque, qu'il a reproduites à l'identique. C'est vraiment lui qui interprète tous les numéros que vous voyez à l'écran.”

Amour et magie
Edward Norton dévoile les motivations qui l'ont poussé à accepter ce film : “Beaucoup d'éléments m'attiraient dans cette histoire intensément romantique, à commencer par le caractère énigmatique, ténébreux de ce grand homme de spectacle. Dans le privé, Eisenheim est un personnage impénétrable. C'est sur scène qu'il prend vie et irradie cette présence étonnante. J'ai trouvé le contraste intéressant. Par ailleurs, je suis fan de magie, et je me faisais un plaisir d'apprendre toutes sortes d'astuces. Enfin, L'Illusionniste est une histoire d'amour, et aucun de mes films précédents ne se rattachait directement à ce genre. Eisenheim, tel le Fils Prodigue, s'est absenté durant une longue période, en quête de secrets et de savoirs, et est revenu nanti de pouvoirs et de dons incroyables. Pendant une bonne partie du film, le spectateur ignore qui il est, d'où il vient, ce qu'il a fait. J'aime particulièrement la façon dont il sera amené à se dévoiler.”

Ennemis malgré eux
Edward Norton commente la relation qui unit son personnage avec celui interpété par Paul Giamatti, l'inspecteur Uhl : “L'inspecteur se flatte de garder son quant-à-soi et de ne jamais s'impliquer personnellement dans une enquête, mais, à la fin du film, Eisenheim triomphera de ses défenses et l'amènera à partager son point de vue. Les deux hommes se respectent mutuellement et ont même une certaine complicité, liée à une communauté d'origines. Ils voudraient éviter d'être ennemis, mais y seront contraints.”

Une interpétation inattendue
Le cinéaste s'exprime à propos du choix de Paul Giamatti pour le rôle de l'inspecteur Uhl : “Je voulais, pour ce policier, un interprète légèrement décalé et inattendu. Il m'a semblé que Paul Giamatti offrirait une lecture originale d'un personnage qu'on a souvent vu à l'écran. Il n'avait jamais tenu un tel rôle, mais la force placide qu'il dégage convenait au rôle. L'inspecteur Uhl a une bonne âme, passablement usée par des années de compromissions et de décadence. Il n'était pas besoin de s'étendre longuement sur sa personnalité : l'expression de Paul nous dit tout sur ses conflits et ses tourments.”

Point commun
Edward Norton et Paul Giamatti ont tous les deux étudiés à l'Université de Yale. Norton se souvient : “Paul a toujours été l'un de mes acteurs favoris. À Yale, où je le suivais d'une année, il nous étonnait déjà en jouant des personnages bien plus âgés. C'est un intellectuel passionné, débordant de vitalité, dont je n'oublierai jamais la prestation dans Vol au-dessus d'un nid de coucou. Je retrouve cette même qualité dans son inspecteur.”

Une base antagoniste
Selon le réalisateur, “Le film repose essentiellement sur l'antagonisme du Prince Leopold et de l'Illusionniste, lesquels s'efforcent tous deux d'exploiter l'inspecteur Uhl à des fins personnelles. Leopold est un rationaliste pur et dur, allergique à toute forme de superstition ou de magie. C'est un adversaire redoutable pour Eisenheim, tant par son intelligence que par sa cruauté.”

Un prince menacé
L'acteur qui intreprète le Prince Leopold, Rufus Sewell, revient sur son personnage : “Aux yeux de Leopold, Eisenheim personnifie tout ce que le vieux monde devrait laisser derrière lui pour entrer dans la modernité. Quant à la famille royale, figée dans ses habitudes et incapable d'évoluer, elle semble vouée à s'éteindre, comme les dinosaures. Mais le plus grave, pour Leopold, c'est la popularité croissante que l'Illusionniste est en train d'acquérir au détriment de la sienne propre. Plus Eisenheim devient influent, plus le Prince voit son pouvoir se réduire.”

Un charme intemportel
Le rôle féminin est joué par la jeune actrice Jessica Biel, qui interpète le personnage de Sophie. Neil Burger affirme à son sujet : “Jessica possède une beauté intemporelle, mais le plus important c'est qu'elle est prête en tant qu'actrice à toutes les aventures. J'ai vu en Sophie une jeune femme qui a reçu une éducation très stricte et qui évolue dans un monde extrêmement raffiné dont elle aspire à s'échapper à la première occasion.”. Le producteur Michael London complète : “Le premier essai que Jessica a passé avec Edward a eu lieu un samedi soir, à Los Angeles. Nous étions tous épuisés, anxieux à l'idée de n'avoir pas encore trouvé notre jeune première, lorsqu'elle entra dans le bureau, vêtue d'une superbe robe d'époque de couleur crème. On aurait dit qu'elle sortait d'un tableau ancien. Balayant d'un coup nos préjugés, elle a révélé des dons, une persistance et une passion qui faisaient d'elle l'interprète idéale de ce rôle.”

De Prague à Vienne
Afin de restituer au mieux l'esthétique de Vienne dans les années 1900, les producteurs ont choisi la ville qui s'en rapproche le plus de nos jours, Prague. Le cinéaste Neil Burger le confirme : “On ne peut rêver mieux. La plupart des rues sont encore pavées et éclairées au gaz. La ville et ses environs regorgent de décors exceptionnels, comme cette résidence de l'Archiduc Ferdinand où nous avons tourné les scènes du pavillon de chasse.”. Le producteur Bob Yari complète : “À Prague, des siècles d'histoire vous contemplent à chaque coin de rue. Un choix de décors judicieux nous a permis de recréer une ambiance 1900 féerique et ténébreuse, où les apparences, comme dans un numéro de magie, se révèlent fréquemment trompeuses.”

Une question de couleur
Le film baigne dans une atmosphère très spécifique, qui a été souhaitée par le réalisateur : " J'aurais volontiers tourné ce film avec une caméra à manivelle! C'est en tout cas le genre de feeling que je visais pour entraîner le spectateur dans un monde de rêve et de mystère. Tout ce qu'on voit à l'écran est réel, identifiable, mais légèrement magnifié, paré d'une beauté dérangeante et un rien sinistre. En matière de couleur, ma principale référence fut ce vieux procédé : l'autochrome, qui se caractérise par une palette originale, d'une grande délicatesse. ". Le directeur de la photographie, Dick Pope, complète : “ce choix a eu une incidence directe sur les décors et costumes, du fait que nous travaillions essentiellement sur des nuances de jaune et de vert.”

Un conseiller magique
Un conseiller technique a été nécessaire avant et pendant le tournage pour les tours de magie. Cette tâche a été attribuée à James Freedman, membre du très exclusif Magic Circle et inégalable " pickpocket de scène ". Il explique l'origine d'un des tours de magie du film : “L'un des numéros présentés dans le film s'inspire du légendaire Jean Eugène Robert-Houdin, père de la magie moderne. Après avoir emprunté son mouchoir à une spectatrice, Robert-Houdin l'escamotait et faisait surgir un oranger en fleurs, d'où deux papillons s'envolaient, emportant dans les airs le fameux mouchoir. L'effet était spectaculaire ! La version que nous en présentons va encore plus loin, et frise même l'impossible. Mais n'est-ce pas le propre d'un bon tour de magie?”

Apprenti magicien
Neil Burger commente : “En cours de tournage, nous avons tous été captivés par ces numéros. Durant la première semaine, nous avons assisté avec quelque 350 figurants costumés à un tour d' Edward , qui nous bluffa tous autant que nous étions. Ce n'était pas un simple coup de chance, car une semaine, plus tard, il réussit, pour notre plus grand plaisir, à faire surgir du néant un objet. Même Jessica et Rufus sont allés le voir à la fin de ce numéro pour connaître son secret ! Il y a encore et toujours en nous le désir de croire en la magie ; c'est cela qui lui confère ce pouvoir et cette séduction si rares.”
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Incassable Unbreakable USA 2000 Fantastique 106 min.

952 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 15/03/2017
M. Night Shyamalan Bruce Willis, Samuel L. Jackson, Robin Wright, Spencer Treat Clark, Charlayne Woodard, Eamonn Walker, Leslie Stefanson, Johnny Hiram Jamison
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=27792.html
Elijah Price souffre depuis sa naissance d'une forme d'ostéogénèse. S'il reçoit le moindre choc, ses os cassent comme des brindilles. Depuis son enfance, il n'a de cesse d'admirer les superhéros, des personnages qui sont tout l'opposé de lui-même. Propriétaire d'un magasin spécialisé dans les bandes-dessinées, il épluche pendant son temps libre les vieux articles de journaux à la recherche des plus grands désastres qui ont frappé les Etats-Unis. Il se met alors en quête d'éventuels survivants, mais y parvient rarement.Au même moment, un terrible accident ferroviaire fait 131 morts. Un seul des passagers en sort indemne...
Pour son premier film "Sixième sens", M. Night Shyamalan avait fait appel à Bruce Willis pour le rôle principal. Et quand on connait le succès qu'à rencontrer ce film, il est logique de s'attendre à ce que le jeune réalisateur fasse une nouvelle fois appel au célèbre acteur pour un autre film. C'est le cas pour "Incassable" où cette fois-ci il joue le rôle de David Dunn, un homme ordinaire qui va être le seul survivant d'un accident ferroviaire. Ce miracle ne va pas passer inaperçu car un certain Elijah Price, joué par Samuel L. Jackson, qui est atteint d'une forme d’ostéogenèse, va rencontrer David Dunn pour tenter de le convaincre de l'une de ses théories. Bruce Willis et Samuel L. Jackson sont tous les deux excellents dans leur rôle respectifs, Bruce Willis prouve une nouvelle fois qu'il 'est pas qu'un simple acteur de films d'action et qu'il sait jouer bien plus. M. Night Shyamalan réalise un nouveau film captivant avec une mise en scène inventive comme il sait le faire. Il démontre à tous que "Sixième sens" n'était pas un coup de chance et qu'il a réellement beaucoup de talent. Il refait d'ailleurs appel à James Newton Howard pour composer la musique du film. Celle-ci offre une tension au film, un suspens qui ne lâche pas le spectateur jusqu'à la fin. Ce suspens accompagne un scénario très bien ficelé avec des personnages bien développés, en proie au doute et à l'espoir. "Incassable" est une nouvelle pépite d'un M. Night Shyamalan trop souvent sous estimé.
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Invasion de Los Angeles They Live USA 1988 Fantastique 94 min.

100 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 22/05/2004
John Carpenter Roddy Piper, Keith David, Meg Foster
http://www.cinemovies.fr/fiche_film.php?IDfilm=7201
Ouvrier au chômage venu de Denver, John Nada arrive à Los Angeles. Embauché sur un chantier, il loge bientôt, faute de mieux, dans un bidonville, grâce à Frank, un copain de travail. Nada découvre que des émissions pirates de télévision appelant la population à sortir de sa léthargie et à se révolter contre "eux", sont émises depuis la chapelle toute proche. Bientôt, la police cerne l'endroit et détruit le bidonville, chassant les pauvres et matraquant les pirates. Dans la chapelle, Nada trouve des lunettes noires procurant une vision de l'environnement radicalement différente : les affiches publicitaires et les livres laissent place à des slogans autoritaires - "Consommez" "Dormez", "Regardez la Télévision", "Obéissez"... - et certains citoyens - les plus aisés et des policiers - apparaissent sous un jour monstrueux. Ce sont des extra-terrestres ayant envahi la Terre, infiltré la société américaine et conditionnant les Humains grâce à la Télévision. Au terme d'une bagarre coriace, Nada parvient à faire chausser les lunettes à Frank et à le convaincre. Les deux hommes se rendent à une réunion clandestine des résistants tenant tête aux envahisseurs, et apprennent que certains Humains collaborent avec ceux-ci pour s'enrichir. Ils retrouvent Holly, une jeune femme travaillant à la Télévision, que Nada avait dû prendre en otage, et qui est désormais gagnée à leur cause. Le repaire est investi par la police, qui massacre impitoyablement les rebelles. Traqués, Nada et Frank parviennent à la station où travaille Holly. Frank est tué par celle-ci - en fait une collaboratrice. Nada l'élimine et parvient à détruire l'émetteur avant d'être lui-même abattu. En ville, les envahisseurs apparaissent enfin sous leur hideux visage...

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Norway of Life Den Brysomme Mannen ++ Autres 2006 Fantastique 95 min.

726 3/4
  Vu mais non dispo 05 Autres 12/04/2015
Jens Lien Trond Fausa Aurvag (Andreas), Petronella Barker (Anne Britt), Per Schaaning (Hugo), Birgitte Larsen (Ingeborg), Johannes Joner (Havard), Ellen Horn (Trulsen), Anders T. Andersen (Harald), Ivar Lykke (Kollega 1), Sigve Bøe (Acteur), Hanne Lindbæk (Actrice).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=111363.html
Andréas se retrouve dans une ville étrange. Il ignore comment il est arrivé là. On lui remet un emploi, un appartement et même une femme. Très vite, il s'aperçoit pourtant qu'il y a quelque chose qui cloche.
Tentant de s'enfuir, il découvre que la ville est sans issues. Il fait la connaissance de Hugo qui a découvert dans un mur de sa cave un trou dont s'échappent de merveilleux sons. Est-ce l'entrée vers ''l'autre monde'' ? Un nouveau plan d'évasion est mis sur pieds.
Note de la presse : 3,6/5
Note des spectateurs : 3,2/5 (Pour 522 notes : 26% de *****, 32% de ****, 9% de ***, 21% de **, 6% de *, 6% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 5 prix et 8 nominations
Box Office France : 32 727 entrées
Distributeur : CTV International
Année de production : 2006
Langue : Norvégien
Date de sortie DVD : 13 mars 2012
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage
N° de Visa : 117070

Secrets de tournage :

Secrets de fabrication
"J'ai voulu créer une ambiance cinématographique un peu semblable à celle de Sixième Sens, explique le réalisateur Jens Lien, et j'ai aussi été chercher du côté de l'esthétique du réalisateur Roy Andersson. Les images sont dans les tons pâles et gris. La palette de couleurs est limitée. Les décors racontent eux aussi le vide et l'absence de vie des personnages. Les mouvements de caméra sont très lents, mais parfois aussi en plans larges, travelling, et des plans structurés, chorégraphiés. J'ai voulu arriver à faire sentir que sous la surface bien lisse, il y a quelque chose qui est au bord de l'explosion."

Grand Prix à Gérardmer
Norway of Life est le grand vainqueur de l'édition 2007 du Festival du Film Fantastique de Gérardmer avec quatre récompenses : le Grand Prix, le Prix de la Critique Internationale, le Prix du Jury Jeunes et Prix du Jury Sci Fi.

Second long-métrage
Norway of Life est le second long-métrage du réalisateur Jens Lien. Il s'était auparavant fait remarquer avec son court-métrage Shut the door, sélectionné à Cannes en 2000 et avec son premier film, Jonny Vang, projeté en première au Festival de Berlin 2003 dans la section Panorama.

Pluie de récompenses
En plus de ses prix à Gérardmer, Norway of Life a remporté le Prix ACID en mai 2006 à Cannes. Le film s'est également vu décerner trois Amanda Awards (l'équivalent norvégien de nos César) : Meilleur acteur, Meilleur réalisateur et Meilleur scénario.
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Nuit a dévoré le monde (la) Nuit a dévoré le monde (la) France 2017 Fantastique 94 min.

1016 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 20/03/2018
Dominique Rocher (II) Anders Danielsen Lie, Golshifteh Farahani, Denis Lavant, Sigrid Bouaziz, David Kammenos
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=244053.html
En se réveillant ce matin dans cet appartement où la veille encore la fête battait son plein Sam doit se rendre à l’évidence : il est tout seul et des morts vivants ont envahi les rues de Paris. Terrorisé, il va devoir se protéger et s'organiser pour continuer à vivre. Mais Sam est-il vraiment le seul survivant ?
Il a frôlé l’horreur. Pendant que les autres faisaient la fête, il s’est enfermé dans une chambre et s’y est endormi. Au matin, il découvre l’appartement dévasté, couvert de traces de sang. Les zombies ont pris Paris et lui n’a plus qu’à se barricader… Curieusement, on y croit. Sans doute parce que, dans cet étonnant film d’un jeune réalisateur français, l’étrangeté ne vient pas seulement des morts-vivants, mais aussi du survivant…

Interprété par le Norvégien Anders Danielsen Lie, inoubliable figure de la solitude d’Oslo, 31 août (2011), le héros de La nuit a dévoré le monde est cet homme qui ne fait pas la fête, un taiseux qui semble avoir choisi le repli sur lui-même avant d’y être condamné, un cérébral aux émotions contrôlées. Très réussi, ce personnage sorti du roman éponyme de Martin Page contamine l’univers apocalyptique du film, le transforme en terrain de réflexion. Une scène de tir au flash ball sur des zombies qui ne réagissent pas (seule l’odeur de la chair fraîche et certains bruits les réveillent) vire à la performance conceptuelle, révélant l’absurdité d’un monde où le carnage est tellement généralisé qu’il en est devenu abstrait…

Avec une belle audace, le réalisateur accentue encore davantage la dimension philosophique de son film d’anticipation lors des deux seules rencontres que fait le rescapé. Avec un zombie qu’il a enfermé dans un ascenseur (joué, génialement, par Denis Lavant), puis avec une jeune fille qu’il a blessée en la prenant pour une mutante (alors qu’elle a les traits délicats de Golshifteh Farahani). Peur de l’Autre et besoin, malgré tout, d’un contact humain, endurcissement guerrier qui n’empêche pas l’espoir innocent d’un miracle : les idées fusent dans ces scènes conçues comme des fables. Mais l’urgence n’est jamais loin, l’effroi menace pour de bon. Une brillante accélération finale fait battre le cœur et l’on ressort de l’aventure vraiment mordu.

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Phénomènes The Happening USA 2008 Fantastique 90 min.

371 3/4
  Disponible 01 AVI 17/10/2008
M. Night Shyamalan Mark Wahlberg (Elliot Moore), Zooey Deschanel (Alma Moore), John Leguizamo (Julian), Ashlyn Sanchez (Jess), Betty Buckley (Madame Jones), Spencer Breslin (Josh), Robert Bailey Jr. (Jared), Frank Collison (Le Propriétaire De La Serre), Jeremy Strong (Le Soldat Auster), Alan Ruck (Le Directeur), Victoria Clark (La Femme Du Propriétaire De La Serre), Stéphane Debac (Un Parisien), Cyrille Thouvenin (Un Parisien), M. Night Shyamalan (Joey (Voix)), Joel De La Fuente, Cornell Womack (Le Contremaître), Tony Devon (Simon), Derege Harding (Le Conducteur De Train), Edward James Hyland (Le Professeur Wallace), Lyman Chen (Une Passagère), Shayna Levine, Susan Moses (Sally).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=126871.html
Surgi de nulle part, le phénomène frappe sans discernement. Il n'y a aucun signe avant-coureur. En quelques minutes, des dizaines, des centaines de gens meurent dans des circonstances étranges, terrifiantes, totalement incompréhensibles. Qu'est-ce qui provoque ce bouleversement radical et soudain du comportement humain ? Est-ce une nouvelle forme d'attaque terroriste, une expérience qui a mal tourné, une arme toxique diabolique, un virus qui a échappé à tout contrôle ? Et comment cette menace se propage-t-elle ? Par l'air, par l'eau, ou autrement ? Pour Elliot Moore, professeur de sciences dans un lycée de Philadelphie, ce qui compte est d'abord d'échapper à ce phénomène aussi mystérieux que mortel. Avec sa femme, Alma, ils fuient en compagnie d'un ami, professeur de mathématiques, et de sa fille de huit ans.Très vite, il devient évident que personne n'est plus en sécurité nulle part. Il n'y a aucun moyen d'échapper à ce tueur invisible et implacable. Pour avoir une mince chance de survivre, Elliot et les siens doivent à tout prix comprendre la véritable nature du phénomène, et découvrir ce qui a déchaîné cette force qui menace l'avenir même de l'espèce humaine...
Fiche technique :

Budget : 57 000 000 $
Box Office France : 1 298 662 entrées
Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs
Couleur
Format du son : Dolby SRD/DTS EX
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

Une magnifique journée pour point de départ
C'est en traversant les paysages verts et luxuriants du New Jersey que M. Night Shyamalan a eu l'idée de Phénomènes. Il se souvient : "Je rentrais à New York, c'était une journée magnifique et les arbres bordaient la route. Je me suis brusquement demandé ce qui se passerait si la nature se retournait contre nous. En un instant, j'avais toute la structure de l'histoire, les personnages s'imposaient d'eux-mêmes. J'en étais ravi parce que les films sont toujours meilleurs et plus accessibles quand c'est la structure qui prédomine. Avant même d'avoir écrit un mot du scénario, je savais que je voulais un style particulier pour ce film. J'avais envie de faire quelque chose d'électrique, d'acéré et de dynamique".

Pousser encore plus loin le "genre Shyamalan"
La première version du scénario était déjà intense, mais lorsque Twentieth Century Fox est arrivé sur le projet, le studio a suggéré que M. Night Shyamalan pouvait aller encore plus loin, en traitant son sujet comme pour un film " R-rated " (interdit aux enfants de moins de 17 ans non accompagnés d'un adulte) et tendre vers des extrêmes en termes de tension et de terreur. M. Night Shyamalan fut surpris mais excité par cette suggestion de s'aventurer là où il n'était jamais allé et par la possibilité de donner libre cours à son imagination sans se limiter: "C'était finalement la meilleure façon de traiter ce sujet, parce que c'est à la base une histoire qui parle de tabous. Si on avait fait L'Exorciste en visant une interdiction aux moins de 13 ans non accompagnés, cela n'aurait jamais donné le film culte que l'on connaît...". Le producteur Barry Mendel commente : "L'idée motrice de ce film a été de pousser plus loin ce que nous appelons "le genre Shyamalan". La Fox nous a dit qu'on devait retrousser nos manches et y aller à fond ! Sam Mercer, également producteur, ajoute : "Phénomènes porte à un niveau supérieur beaucoup des éléments surnaturels et émotionnels propres aux films de Shyamalan. Et ce film pose une question qui fait froid dans le dos : nous, les humains, sommes-nous allés trop loin ?

Une vision contemporaine des thrillers des années 50 et 60
M. Night Shyamalan envisageait de créer une sorte de vision contemporaine biaisée des thrillers paranoïaques de l'époque de la guerre froide des années 50 et 60. Ces films divertissaient tout en jouant sur l'anxiété, créant un sentiment de catastrophe imminente qui vous tenait en haleine. Et sous des dehors de divertissement, ils remettaient aussi subtilement en cause la direction que prenait la société. Des corbeaux vengeurs de Alfred Hitchcock au Godzilla atomique, sans oublier les végétaux de L'Invasion des profanateurs de sepultures de Don Siegel, bien des classiques du suspense fonctionnaient comme des films d'horreur, tout en laissant les spectateurs s'interroger sur la possibilité d'un monde où la Terre continuerait à exister... mais sans les humains. M. Night Shyamalan souhaitait retrouver dans Phénomènes la même force directrice, ce sentiment permanent d'incertitude et de peur. Mais il a franchi un pas de plus en envisageant la forme de disparition du genre humain la plus difficile à imaginer. Il commente : "Ce qui est vraiment effrayant ici, c'est que les gens se mettent à agir d'une façon radicalement opposée à celle dont ils sont supposés se conduire. Un comportement inexplicable est toujours très perturbant, et il y a beaucoup de comportements tabous dans cette histoire. Qu'est-ce qui assure la survie de l'espèce ? L'instinct de rester loin de ce qui peut nous tuer, nous blesser ou nous nuire, l'instinct de protection de nous-mêmes et des nôtres. Mais que se passerait-il si cet instinct disparaissait ? Tout basculerait incroyablement vite..."

Une fin surprenante ?
M. Night Shyamalan a aimé pouvoir s'éloigner de ce qui a fait sa réputation : des fins complètement inattendues et surprenantes. Il a envisagé dès le début l'histoire de Phénomènes comme se déroulant sur une période de 36 heures seulement, depuis les premiers symptômes du désastre jusqu'au point culminant de l'histoire, un paroxysme qui laisserait le spectateur le souffle coupé: "J'aimais l'idée de faire un film de fin du monde capable de surprendre le spectateur qui s'attend à une de ces fins dont j'ai le secret. Là, ce sera une autre forme de surprise ! Parfois, une histoire est simplement une histoire... Dans le cas de Phénomènes, c'est celle d'une famille qui s'efforce de survivre et d'apprendre à s'aimer les uns les autres, et c'est ce thème qui m'a le plus attiré. Mon objectif est toujours de faire un film qui ne vous laisse pas une seconde de répit, où vous devenez paranoïaque à propos de ce qui se passe dans le monde, à propos de choses auxquelles vous n'aviez pas vraiment réfléchi jusque-là..."

Un défi pour Mark Wahlberg
Pour jouer Elliot, M. Night Shyamalan a toujours songé à Mark Wahlberg. Malgré la diversité de son registre, le personnage d'Elliot était pour lui une nouveauté : un professeur calme, un homme sensible poussé dans ses derniers retranchements par des événements inexplicables en l'espace de quelques heures. M. Night Shyamalan était cependant convaincu que ce rôle serait parfait pour Wahlberg. Il explique : "Je connais Mark et je l'ai toujours vu ainsi, humainement parlant. Je ne connais pas ce petit dur de Boston d'autrefois, celui qui a été mêlé à des bagarres. C'est du passé, l'homme que je connais est différent. Je l'ai vu être ce genre de personne sensible à travers des petits moments de ses films précédents, par exemple dans la scène des Les Rois du désert où il appelle sa femme alors qu'il est en Iraq. Je l'ai adoré et j'avais envie de le voir ainsi dans tout un film". Mark Wahlberg, quant à lui, confie : "J'étais très heureux de pouvoir travailler avec M. Night Shyamalan. Il a fait tourner mon frère et Joaquin Phoenix et je les enviais tous les deux d'avoir eu cette chance ! Quand il m'a dit qu'il pensait à moi pour ce rôle, j'étais fou de joie ! Pourtant, aussi séduisante soit cette histoire, je savais que le rôle d'Elliot serait l'un des plus difficiles de ma carrière. J'aime les défis, mais c'était de loin le plus costaud qu'on m'ait posé ! Night était convaincu que je pouvais être cet homme innocent, mais je ne suis définitivement pas aussi innocent que ça. J'ai eu quelques soucis avec la justice, j'ai eu mon lot de problèmes, mais je crois que Night a vu que mes intentions étaient toujours bonnes. Il m'a cependant fallu étudier en profondeur ce personnage, et une grande partie de la manière dont je l'interprète est née de nos discussions avec Night et du temps que j'ai passé avec lui".


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Prophétie de l'horloge (la) The House With a Clock in its Walls USA 2018 Fantastique 106 min.

1181 3/4
  Vu mais non dispo 01 Français 01/03/2021
Eli Roth Owen Vaccaro, Jack Black, Cate Blanchett, Sunny Suljic, Colleen Camp, Renée Elise Goldsberry, Kyle MacLachlan, Lorenza Izzo
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=257034.html
Cette aventure magique raconte le récit frissonnant de Lewis, 10 ans, lorsqu’il part vivre chez son oncle dans une vieille demeure dont les murs résonnent d’un mystérieux tic-tac. Mais lorsque Lewis réveille les morts accidentellement dans cette ville, en apparence tranquille, c’est tout un monde secret de mages et de sorcières qui vient la secouer.
Ce conte fantastique pioche autant dans une magie blanche à la Harry Potter que dans la magie noire d’un univers à la Tim Burton. Sans égaler la richesse ludique de l’un ni la folie poétique de l’autre, le récit déborde de trouvailles réjouissantes (le tic-tac maléfique qui sourd des murs…) et de personnages attachants.
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Sans un bruit A Quiet Place USA 2018 Fantastique 90 min.

1235 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 21/06/2021
John Krasinski Emily Blunt, John Krasinski, Millicent Simmonds, Noah Jupe, Cade Woodward, Leon Russom, Doris McCarthy
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=254612.html
Une famille tente de survivre sous la menace de mystérieuses créatures qui attaquent au moindre bruit. S’ils vous entendent, il est déjà trop tard.
Sans chambouler les codes ou véritablement surprendre, "Sans un bruit" se place comme un sympathique petit cauchemar, suffisamment tendu, nerveux et spectaculaire, pour en excuser les faiblesses.
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SOS Fantômes Ghostbusters USA 1984 Fantastique 106 min.

92 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 20/05/2004
Ivan Reitman Bill Murray, Dan Aykroyd, Sigourney Weaver, Harold Ramis, Rick Moranis, William Atherton
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=437.html
Trois jeunes parapsychologues - Peter Venkman, Raymond Stantz et Egon Spengler - se font renvoyer de l'université de New York, où leurs recherches fantaisistes étaient peu appréciées. Au moment où ils se retrouvent au chômage, ils apprennent que des fantômes terrifient quelques new-yorkais jusque dans leur appartement... Peter, Raymond et Egon ont alors l'idée géniale de créer une petite entreprise de "chasse aux fantômes" - du genre "si vous avez un problème, appelez tel numéro et nous viendrons à votre secours", un peu comme les pompiers !... Après un démarrage un peu lent, la compagnie "S.O.S. Fantômes" est bientôt débordée par les appels... Tout va bien, donc, jusqu'au jour où une jeune et jolie femme - Dana Barrett - vient elle aussi se plaindre d'étranges phénomènes se produisant dans sa cuisine. Peter Venkman, ébloui par la beauté de Dana, se charge personnellement de l'affaire. Mais le "morceau" s'avère trop gros pour la société "S.O.S. Fantômes" : en réalité, l'immeuble où habite Dana a été investi par Gozer, le Dieu destructeur. Dès lors, Peter, Raymond, Egon et leur assistant Winston Zedmore se battront contre les immenses forces du Mal, et éviteront de justesse un tremblement de terre en plein New York, entre autres catastrophes...

Finalement, "S.O.S. Fantômes " en sortira vainqueur et ramènera la belle Dana, elle-même possédée par le Mal, à son état normal.

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Starman Starman USA 1985 Fantastique 115 min.

102 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 23/05/2004
John Carpenter Jeff Bridges, Karen Allen, Charles Martin Smith, Richard Jaeckel, Robert Phalen
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=302.html
Tout commence le 20 avril 1977 : la sonde américaine " Voyager II " est alors envoyée dans l'espace, avec à son bord des messages enregistrés par la communauté humaine, lançant un appel et une invitation aux êtres pouvant exister au-delà de la Terre...

Sept ans plus tard, un engin suspect est repéré dans le ciel américain par les radars militaires; l'engin est abattu au-dessus d'une forêt du Wisconsin, mais son "pilote" s'en est échappé et se réfugie dans la maison d'une jeune veuve, Jenny Hayden. Celle-ci est d'abord éblouie par une étrange lueur; et, lorsqu'elle reprend connaissance, elle se trouve face à un être bizarre qui ressemble trait pour trait à son défunt mari... mais n'est pas son mari ! C'est en fait l'extra-terrestre qui, à partir d'une mèche de cheveux trouvée dans l'album de photos familial, a pris la forme humaine de l'époux de Jenny...

Jenny a d'abord peur, bien sûr, mais se rend compte très vite que ce "Starman" est animé de bonnes intentions et veut surtout apprendre le maximum de choses sur les humains. Malheureusement, il ne dispose que de trois jours d'autonomie au bout desquels, sous peine de mourir, il doit rejoindre son vaisseau spatial, resté quelque part en Arizona...

Jenny va donc finalement l'aider dans son périple, lui éviter toutes sortes de déconvenues dues à une certaine bêtise humaine, tandis que, de leur côté, des militaires, des agents fédéraux – dont George Fox – et un savant spécialiste des problèmes de l'espace – Mark Shermin – recherchent activement l'extra-terrestre.

Après une nuit d'amour, Starman explique à Jenny, qui jusqu'à présent n'avait jamais pu avoir d'enfants que, bientôt elle aura un fils...

Au bout du compte, Starman échappera de justesse à tous ces individus qui voulaient l'immobiliser pour l'étudier de plus près; il regagnera son vaisseau spatial et laissera derrière lui Jenny, de nouveau tombée amoureuse... du double de son mari !

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The Host Gwoemul Corée du Sud 2006 Fantastique 119 min.

1065 3/4
  Disponible 05 Autres 01 AVI 09/11/2019
Bong Joon-Ho Kang-Ho Song, Hie-bong Byeon, Park Hae-il, Doona Bae, Ko Asung, Kim Roi-ha, Pil-Sung Yim, Lee Dong-Ho, Philip Hersh, Oh Dal-soo
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=111431.html
A Séoul, Park Hee-bong tient un petit snack au bord de la rivière Han où il vit avec les siens. Il y a son fils aîné, l'immature Gang-du, sa fille Nam-joo, une championne malchanceuse de tir à l'arc, et Nam-il, son fils cadet éternellement au chômage. Tous idolâtrent la petite Hyun-seo, la fille unique de Gang-du.Un jour, un monstre géant et inconnu jusqu'à présent, surgit des profondeurs de la rivière. Quand la créature atteint les berges, elle se met à piétiner et attaquer la foule sauvagement, détruisant tout sur son passage.Le snack démoli, Gang-du tente de s'enfuir avec sa fille, mais il la perd dans la foule paniquée. Quand il l'aperçoit enfin, Hyun-seo est en train de se faire enlever par le monstre qui disparaît, en emportant la fillette au fond de la rivière.La famille Park décide alors de partir en croisade contre le monstre, pour retrouver Hyun-seo...
La plus grande beauté de The Host : si le monstre est un événement, l'événement lui-même n'est rien d'autre qu'une arrivée, une venue. Venir, venir à, arriver, c'est le programme du film. Chaque plan est une invitation.
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Alice Au Pays Des Merveilles Alice In Wonderland USA 2009 Fantastique 109 min.

391 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 13/06/2010
Tim Burton Johnny Depp (Le Chapelier Fou), Mia Wasikowska (Alice), Matt Lucas, Helena Bonham Carter (La Reine Rouge), Anne Hathaway (La Reine Blanche), Crispin Glover (Ilosovic Stayne - Le Valet), Frances De La Tour (Tante Imogène), Geraldine James, Eleanor Tomlinson, Lindsay Duncan, Marton Csokas (Acteur), Tim Pigott-Smith (Acteur), John Hopkins (Acteur), Leo Bill (Acteur), Jemma Powell (Actrice), Amy Bailey (Actrice), Eleanor Gecks (Actrice), David Knijnenburg (Acteur), Jessica Oyelowo (La Femme À La Grosse Poitrine), Arick Salmea (Acteur), Harry Taylor (Acteur), Paul Whitehouse (Le Lièvre De Mars), John Surman (1er Collègue), Peter Mattinson (2ème Collègue), Rebecca Crookshank (L'Inconnue Au Baiser), Imelda Staunton (Le Visage Des Fleurs), Mairi Ella Challen (Alice À 6 Ans), Holly Hawkins (La Femme Au Grand Nez), Jacqueline Delamora (L'Avocate De La Reine Blanche), Lucy Davenport (La Femme Aux Grandes Oreilles), Joel Swetow (L'Homme Au Gros Ventre), Ethan Cohn (L'Homme Au Gros Menton), Richard Alonzo (L'Homme Au Grand Front), Harry Taylor (Le Capitaine Du Navire), Jim Carter (Le Bourreau), Christopher Lee (The Jabberwock), Timothy Spall (The Bloodhound), Alan Rickman (The Caterpillar), Stephen Fry (The Cheshire Cat), Noah Taylor (The March Hare), Michael Sheen (The White Rabbit), Annalise Basso (The May Pole Dancer), Michael Sheen (Mac Twisp, Le Lapin Blanc), Alan Rickman (Absolem, La Chenille), Stephen Fry (Chess, Le Chat), Barbara Windsor (Mallymkun, Le Loir), Michael Gough (L'Oiseau Dodo), Christopher Lee (Le Jabberwocky), Paul Whitehouse (Le Lièvre De Mars), Timothy Spall (Bayard).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=132663.html
Alice, désormais âgée de 19 ans, retourne dans le monde fantastique qu'elle a découvert quand elle était enfant. Elle y retrouve ses amis le Lapin Blanc, Bonnet Blanc et Blanc Bonnet, le Loir, la Chenille, le Chat du Cheshire et, bien entendu, le Chapelier Fou. Alice s'embarque alors dans une aventure extraordinaire où elle accomplira son destin : mettre fin au règne de terreur de la Reine Rouge.
Note de la presse : 2/4
Note des spectateurs : 2/4 (Pour 8101 notes : 19 % de ****, 29 % de ***, 27 % de **, 15 % de *, 9 % de °)

Fiche technique :

Budget : 250 000 000 de $
Couleur
Format du son : Dolby SR + Dolby SR-DTS & SDDS
Format de projection : 1.85 : 1
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

Le truc en plus
Selon Tim Burton lui-même, c'est la gravité, la sagesse et la maturité de Mia Wasikowska qui l'ont convaincu de donner le rôle d'Alice à la jeune comédienne : "C'est une qualité [la maturité] que j'ai toujours aimé sentir chez les gens. Cela se perçoit tout de suite dans leur regard, et nous avions besoin d'une personne capable de produire cet effet", explique le réalisateur.

Des yeux de folie
Dès la bande-annonce d'Alice au pays des merveilles, il est possible de remarquer que le Chapelier Fou (joué par Johnny Depp) a des yeux dissemblables, l'un étant dilaté, l'autre non. Sur le plan médical, une telle particularité est synonyme de sérieux troubles au cerveau.

Avis aux puristes
Alice au pays des merveilles n’est pas une transposition fidèle d’Alice au pays des merveilles ou De l’autre côté du miroir, mais une libre adaptation des deux livres de Lewis Carroll.

Tournage éclair
Les prises de vues d’Alice au pays des merveilles n’ont duré que 40 jours, entre septembre et octobre 2008, avant de laisser place à la magie des effets spéciaux.

Fidélité, quand tu nous tiens
Avec Alice au pays des merveilles, Johnny Depp tourne pour la septième fois (et la quatrième d’affilée) avec Tim Burton, soit une fois qu’Helena Bonham Carter, qui en est ici à sa sixième collaboration avec son réalisateur de mari. Le film marque par ailleurs les retrouvailles de Johnny Depp, Helena Bonham Carter, Alan Rickman et Timothy Spall, qui s’étaient donnés la réplique (en chanson) dans Sweeney Todd, le précédent film de Tim Burton.

Des sorciers au pays des merveilles
Au générique d'Alice au pays des merveilles, on retrouve Helena Bonham Carter, Alan Rickman, Timothy Spall, Imelda Staunton et Frances de la Tour, qui s'étaient déjà croisés sur quelques épisodes de la saga Harry Potter.

L'avis de Johnny
"Je suis convaincu que Lewis Carroll adorerait le film parce qu'il a été fait avec beaucoup de respect envers son oeuvre et qu'il s'enracine profondément dans l'histoire originale", explique Johnny Depp. "C'est un véritable plaisir de voir l'histoire et les personnages de Lewis Carroll s'animer à travers le regard de Tim Burton."

Underland ?
Si vous entendez beaucoup parler d'un lieu nommé "Underland", dans Alice au pays des merveilles, ne vous étonnez pas : "Underland est le pays fantastique qu'Alice a visité quand elle était enfant, mais elle a mal entendu le mot "Underland" et avait compris "Wonderland", le Pays des Merveilles", explique la scénariste Linda Woolverton. "Désormais au seuil de l'âge adulte, Alice est de retour, et elle découvre que le véritable nom de ce monde est Underland."

Alice vue par Mia
"Au début, Alice est mal à l'aise, mal dans sa peau", raconte Mia Wasikowska, son interprète. "Son expérience à Underland va la pousser à découvrir qui elle est. Elle va trouver en elle-même la force de décider de ce qu'elle veut vraiment."

Tim Disney (ou Walt Burton) ?
Selon la productrice Suzanne Todd, "Tim Burton est, à sa façon, un nouveau Walt Disney. Il est absolument unique en son genre, et l'histoire d'Alice, son voyage et l'idée qu'elle cherche qui elle est vraiment, trouvent chez lui un écho profond." Un compliment amusant dans la mesure où le metteur en scène a fait ses débuts en tant qu'animateur au sein des studios Disney.

Nouvelle approche
"Tout le monde sait à quoi ressemble Alice, il était donc important de s'éloigner de cette image et de faire d'elle une adolescente plus réaliste, plus concrète, en conservant toutefois certains aspects caractéristiques du personnage d'origine", explique Mia Wasikowska, l'interprète d'Alice. "Aborder cette histoire sous cet angle original et la faire découvrir à une nouvelle génération était passionnant."

Fou comme un chapelier
En faisant des recherches pour son personnage, Johnny Depp a découvert que les chapeliers du XIXème siècle souffraient d'empoisonnement au mercure : "L'expression "fou comme un chapelier" provient en fait des vrais chapeliers qui, pour fabriquer des hauts-de-forme en peau de castor, utilisaient une colle qui contenait une concentration élevée de mercure. Elle tâchait leurs mains et le mercure finissait par les rendre fous", raconte le comédien.

Longue transformation
Si la tête d'Helena Bonham Carter a été retouchée par ordinateur pour paraître deux fois plus grosse sur l'écran que dans la réalité, la comédienne devait néanmoins passer par une longue séance de maquillage : "Cela prenait trois heures, mais j'adore être royale. Le problème, c'est que comme elle n'arrête pas de hurler, je perdais ma voix presque tous les jours vers 10h00... (...) C'était vraiment épuisant toutes ces colères !", raconte l'actrice.

Commencer par la fin
A en croire les premières photos de tournage qui sont apparues sur le Net, Tim Burton a commencé le tournage d'Alice au pays des merveilles par la dernière scène du film.

Accessoires de tournage
Crispin Glover ne mesurant pas les 2,30 mètres de haut de son personnage, il a du tourner ses scènes avec sur des échasses. De la même façon, Matt Lucas (Tweedledee et Tweedledum) a été filmé dans un costume vert en forme de poire, qui l'empêchait d'avoir les bras collés le long du corps. Grâce à ces accessoires, les deux comédiens pouvaient ainsi mieux entrer dans la peau de leur personnage respectif, tandis que Tim Burton pouvait faire intervenir des personnes de tailles différentes dans un même plan.

De la 2D à la 3D
Si Alice au pays des merveilles est diffusé dans les salles en 3D, le long métrage a pourtant été tourné en 2D, avant d'être converti : "Je ne voyais pas l'intérêt de filmer en 3D", explique Tim Burton. "Après avoir vu le travail de conversion réalisé sur L' Etrange Noël de M. Jack 3D, je trouvais qu'il n'y avait aucune raison de faire autrement. Nous ne voulions pas que le tournage s'éternise, et au final je ne vois aucune différence de qualité."

Couture numérique
Pour mieux refléter les changements d'humeur du personnage, les habits du Chapelier Fou ont été retouchés numériquement en postproduction.

Alice au pays de la mode
Non content de prendre d'assaut les salles du monde entier, Alice au pays des merveilles a également investi le monde de la mode, puisque la collection printemps/été 2010 de Donatella Versace, des accessoires de Stella McCartney, des bijoux de Tom Binns ou des robes uniques de grands créateurs ont été inspirés par le film, tout comme un collection de bijoux de cristal issue de la maison Swarowski.

Deux BO sinon rien !
Outre la bande-originale "classique" composée par Danny Elfman, Alice au pays des merveilles bénéficie également d'une compilation composée de titres inédits signés Avril Lavigne, Franz Ferdinand, Wolfmother ou encore Tokio Hotel.

Alice au pays des billets verts
Avec plus de 116 millions de dollars de recettes pour son premier week-end d'exploitation aux Etats-Unis, Alice au pays des merveilles a réalisé le meilleur démarrage pour un mois de mars, le meilleur démarrage pour un film en 3D, le meilleur démarrage pour un film en IMAX, et le meilleur démarrage de tous les temps pour un film n'étant pas une suite.

Encore de retour
Avec le rôle du Dodo dans Alice au pays des merveilles, Tim Burton a réussi à faire sortir Michael Gough de sa retraite pour la troisième fois, après Sleepy Hollow (2000) et Les Noces funèbres (2005), et signe sa cinquième collaboration avec lui.

Avant Mia...
... les noms d'Amanda Seyfried et Lindsay Lohan avaient circulé pour le rôle d'Alice, tout comme celui de Dakota Blue Richards, qui s'est présentée au casting pour découvrir que Tim Burton cherchait une adulte pour le rôle. Ironie du sort : Mia Wasikowska n'est plus vieille que de 4 ans.

Un conte en 3D !
Seconde adaptation par Disney du classique de Lewis Carroll, Alice au Pays des Merveilles de Tim Burton est un conte fantastique coloré, décalé, déjanté ... et en 3D! En effet, le réalisateur qui refusait de faire du stop motion, a préféré mêler prises de vue réelles et animation. "La plupart des techniques ont été expérimentées au cinéma, mais on espère proposer ici un mélange assez novateur" .Tim Burton signe avec ce film sa toute première expérience en 3D... De ce fait, il faut un petit temps d'adaptation. Le réalisateur expliquait d'ailleurs pendant le tournage, que la magie de la technologie n'avait pas encore opérée. "A vrai dire, c'est une façon de travailler qui n'a rien à voir avec celle à laquelle je suis habitué. Quand on a un plateau et des acteurs, on voit tout de suite ce que cela rend, ce qu'on a. Là, c'est l'inverse... on a toutes ces pièces, et on voit le resultat final de ce qu'on a filmé que très très tard dans le processus de réalisation. Donc c'est vraiment étrange."

Fantasme et fiction
"Je voulais raconter cette histoire d'une nouvelle façon car aucune des adaptations cinéma ne m'a jamais vraiment plu. Je voulais transposer à l'écran l'imagerie que cette histoire a créée en moi", explique Tim Burton.


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Apprenti Sorcier (l') The Sorcerer'S Apprentice USA 2010 Fantastique 105 min.

431 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 23/12/2010
Jon Turteltaub Nicolas Cage (Balthazar Blake), Jay Baruchel (L'Apprenti Sorcier), Teresa Palmer (Becky), Toby Kebbell (Drake Stone), Monica Bellucci (Veronica), Alfred Molina (Maxim Horvath), Omar Benson Miller (L'Inconnu), Jake Cherry (Dave Enfant), Robert Capron (Oscar), Peyton List (Ii (Becky Enfant), Alice Krige (Morgana), James A. Stephens (Merlin), Sean Patrick Reilly (Walker), Kate Gorney (L'Étudiant En Yoga), Nicole Ehinger (Abigail), Owen J. Murphy (L'Étudiant #1), Adria Baratta (L'Étudiant #2), Rosie Moss (L'Étudiant #3), Jabari Gray (L'Ouvrier En Bâtiment), Manish Dayal (L'Employé De Bureau), Gregory Woo (Sun Lok), Indy Rishi (Le Chef Du Village), Kerry Britt (La Reine De Beauté De Chinatown), Robert Feeley (Le Citadin), Marshall Factora (Le Chef De La Communauté Chinoise), Jen Kucsak (Broom), Aristedes Philip Duval (Le Vendeur Médiéval), Wai Ching Ho (La Chinoise), Jason R. Moore (L'Agresseur Dans Métro), Sandor Tecsy (Le Russe), Marika Daciuk (La Femme Russe), Adriane Lenox (Mme Algar), Ethan Peck (Andre), Oscar A. Colon (Le Cuisinier), Joe Lisi (Le Capitaine De Police), William Devlin (Le Policier), Victor Cruz (L'Employé De Bureau Qui S'Est Fait Saisir Sa Voiture), Melissa Gallagher (La Femme Dans La Rue), Parisa Fitz-Henley (La Petite Amie De Bennet), Brandon Gill (L'Étudiant Dans La Salle De Bains), Henry Yuk (Le Transporteur De Dragons Chinois), Jordan Johnston (L'Enfant Méchant), Izuchukwu Mozie (Acteur), Amit Soni (Le Garçon Indien), Maha Chehlaoui (La Fille Sexy), Ian Alda (L'Étudiant En Physique), Ian Mcshane (Le Narrateur).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=51407.html
Balthazar Blake est un grand sorcier vivant de nos jours à Manhattan. Il tente de défendre la ville contre son ennemi juré, Maxim Horvath. Balthazar ne pouvant y arriver seul, il engage alors - un peu malgré lui - Dave Stutler, un garçon apparemment ordinaire qui a pourtant un vrai potentiel, pour devenir son apprenti. Le sorcier donne à son apprenti réticent un cours express sur l’art et la science de la magie, et ensemble, ces deux associés improbables vont tenter de stopper les forces des ténèbres. Il faudra à Dave tout son courage, et même davantage, pour survivre à sa formation, sauver la ville et embrasser la fille qu’il aime…
Note de la presse : 3/5
Note des spectateurs : 3/5 (Pour 2918 notes : 24 % de *****, 29 % de ****, 28 % de ***, 9 % de **, 9 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 1 646 526 entrées
Couleur
Format du son : Dolby SR + Digital SR-D + DTS & SDDS
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

Manhattan, un cadre spatial idéal
Pour la chef décoratrice Naomi Shohan, ayant récemment supervisé la conception des décors de Lovely Bones (Peter Jackson), l'enjeu principal dans L'Apprenti Sorcier a été de concevoir New York comme une ville à l’atmosphère réaliste, sombre, viscérale et grouillante, comportant une part importante de magie cachée : "Nous voulions montrer de façon implicite que la sorcellerie a toujours existé à Manhattan, nous avons donc cherché en ville tout ce qui pouvait être un indice de sa présence. Manhattan est pleine d’immeubles merveilleux et d’intérieurs mystérieux propices à créer le monde secret et fantastique dont nous avions besoin", explique-t-elle.

Habiller Cage...
Michael Kaplan, le directeur des costumes du film qui compte plusieurs grosses productions à son actif (Star Trek, Miami vice - Deux flics à Miami, Pearl Harbor, etc.), explique qu'il a conçu le look du sorcier Balthazar pour en faire un personnage excentrique, mais dans la limite des standards new-yorkais. Il n'a pas voulu en faire quelqu'un au look complètement en marge du reste de la population de la ville.

Contexte temporel
Jerry Bruckheimer revient sur ce qui lui a plu dans cette histoire de sorcellerie, et plus particulièrement sur l'idée qu'elle se déroule dans une époque moderne : "J’adore le monde de la magie, et pouvoir proposer au public d’aujourd’hui une histoire de sorcellerie me plaisait énormément. (...) Développer le concept central sous la forme d’une toute nouvelle histoire située dans le monde moderne nous motivait tous au plus haut point", confie le producteur.

L'apprenti sorcier
Jay Baruchel interprétant Dave Stutler, l'apprenti sorcier de Nicolas Cage, a récemment prêté sa voix au personnage principal du film d'animation Dragons. Il a également été à l'affiche de films divers, tels que En cloque, mode d'emploi (2007), Tonnerre sous les Tropiques (2008) ou Million Dollar Baby (2004).

Thème récurrent
Après L'Apprenti Sorcier, Nicolas Cage est à l'affiche d'un autre film traitant du thème de la sorcellerie, Season of the Witch, mis en scène par Dominic Sena qui a déjà dirigé l'acteur dans 60 secondes chrono en 2000.

Une carrière internationale
Après Les Vies privées de Pippa Lee, Shoot'Em Up, Les Frères Grimm ou encore Matrix Reloaded et sa suite, Monica Bellucci est à nouveau à l'affiche d'un film américain.

Sur console !
Un jeu vidéo basé sur le film est sorti le 13 juillet 2010 sur la DS, la console portable de Nintendo.

Cage et ses cheveux...
De la même manière que dans Les Ailes de l'enfer, Next ou Bangkok dangerous, Nicolas Cage interprète à nouveau un personnage aux cheveux longs !

Un mélange
Le superviseur des effets spéciaux John Frazier, un autre habitué de Jerry Bruckheimer et ses blockbusters (Armageddon, Pearl Harbor, Transformers, etc.), explique que si L'Apprenti Sorcier fait la part belle aux effets en images de synthèse, les effets mécaniques à l'ancienne ont tout de même leur place dans le film; Jon Turteltaub ayant l'habitude de travailler avec le maximum de choses réelles, qu'il renforce ensuite par des effets visuels : "Aujourd’hui les spectateurs sont plus exigeants, ils ne veulent plus voir d’effets uniquement mécaniques comme on en faisait dans les années 60 ou 70. Mais d’un autre côté, quand les choses sont entièrement faites en images de synthèse, cela ressemble parfois plus à un dessin animé qu’à un film", confie-t-il.

Alfred Molina de la partie !
A noter la présence du comédien Alfred Molina dans le rôle d'un sorcier démoniaque, récemment à l'affiche de Prince of Persia : les sables du temps. L'une de ses prestations les plus marquantes est sans doute celle qu'il a eue dans Spider-Man 2, où il jouait le grand méchant du film, le Docteur Otto Octavius.

Habituée des sorcières
Monica Bellucci, interprétant une sorcière dont Nicolas Cage est amoureux, a déjà prêté ses traits à un personnage de ce type dans Les Frères Grimm de Terry Gilliam, avec Matt Damon et Heath Ledger dans les rôles principaux.

Oscarisé !
John Nelson, le superviseur des effets visuels du film, a remporté un oscar pour son travail sur Gladiator en 2000.

Source d’inspiration
L'Apprenti Sorcier est un film rendant hommage au célèbre segment éponyme du dessin animé Fantasia, créé par Disney en 1940, et dans lequel on pouvait voir Mickey déclenchant une série d'évènements magiques qu'il n'a plus réussi à contrôler : "Comme ce film s’inspire des huit minutes les plus célèbres de Fantasia, nos options étaient plutôt réduites. Nous pouvions soit faire un petit clin d’œil prudent et passer à autre chose sans essayer de rivaliser, soit y aller franchement. Nous avons opté pour la deuxième solution... Nous avons décidé de faire notre propre version de "L’Apprenti Sorcier", une version moderne en utilisant les technologies dont nous disposons aujourd’hui – et le plus important pour moi, en conservant la même morale", note le metteur en scène Jon Turteltaub.

Un tandem lucratif
La collaboration entre le producteur Jerry Bruckheimer et la société Disney, à l'origine de la création de L'Apprenti Sorcier, a déjà donné lieu à plusieurs grosses productions qui ont été ultra-rentables, comme par exemple la saga Pirates des Caraïbes.

Cage sur son personnage
Nicolas Cage nous parle de Balthazar Blake, un sorcier âgé de plus de mille ans qui était autrefois le disciple de Merlin, et qui désormais parcourt la planète à la recherche d'un descendant de son ancien maître. C'est en la personne de Dave Stutler, un jeune sorcier au potentiel infini, qu'il le trouve : "Pour Balthazar, trouver le Premier Merlinien est une quête qui doit être accomplie coûte que coûte. La relation qu’il va nouer avec Dave est presque celle d’un père et de son fils. Balthazar pense que Dave est le Premier Merlinien parce qu’il peut porter l’anneau magique de Merlin. Même si Dave n’est pas très volontaire, Blake éprouve un vrai soulagement en l’ayant découvert. Il veut le guider, l’instruire et le former dans un grand dessein. Dave est complètement bouleversé de voir quelqu’un débarquer ainsi dans sa vie, lui annoncer qu’il est le descendant de Merlin et qu’ensemble, ils vont sauver le monde…", confie l'acteur.

Retrouvailles !
Nicolas Cage retrouve, avec L'Apprenti Sorcier, le metteur en scène Jon Turteltaub, avec qui il avait déjà travaillé sur les deux premiers opus consacrés à Benjamin Gates, le célèbre Indiana Jones des temps modernes. A noter également les retrouvailles d'Alfred Molina et Toby Kebbell, qui s’étaient déjà donné la réplique sur Prince of Persia : les sables du temps. Sans compter la collaboration entre Nicolas Cage et Jerry Bruckheimer, qui a à plusieurs reprises fait des merveilles au box-office avec des productions comme Rock, Les Ailes de l'enfer ou encore Benjamin Gates et le Trésor des Templiers.

Accident
Lors du tournage d'une scène de course-poursuite en voiture, un véhicule est entré par accident dans une pizzeria, blessant par la même occasion deux personnes.

Acteur de Blockbuster
Décidément, Nicolas Cage n'en finit plus avec les grosses productions : après avoir été à l'affiche des Ailes de l'enfer (1997), Volte/Face (1997), 60 secondes chrono (2000), Benjamin Gates et le Trésor des Templiers (2003) et sa suite (2008), Ghost Rider (2007) et Prédictions (2009), pour ne citer que ceux-ci, l'acteur interprète le personnage principal de L'Apprenti Sorcier, qui a été produit pour 150 millions de dollars, soit 50 de moins que le récent Prince of Persia : les sables du temps, un autre film issu de la collaboration entre Jerry Bruckheimer et Disney.
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Associé du diable (l') The Devil's Advocate USA 1997 Fantastique 140 min.

113 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 28/07/2004
Taylor Hackford Keanu Reeves, Al Pacino, Charlize Theron, Jeffrey Jones, Judith Ivey, Connie Nielsen, Craig T Nelson
Jeune avocat dans une ville de Floride, Kevin Lomax a, jusqu'à présent, gagné toutes ses causes. Aujourd'hui, il doit défendre Gettys, un enseignant accusé de pédophilie. Se rendant compte, à mi-procès, que son client est coupable, il choisit néanmoins, par orgueil, de faire en sorte d'obtenir son acquittement. Peu après, il reçoit des offres alléchantes d'un puissant cabinet new-yorkais dirigé par John Milton. Malgré les appréhensions de sa mère Alice, une femme très pieuse pour qui la métropole est un lieu de perdition, il décide, avec son épouse Mary Ann, de tenter l'aventure.

Au début, tout va pour le mieux : ils sont logés dans un appartement somptueux et les perspectives financières sont des plus attrayantes. Kevin doit d'abord assurer la défense de Philippe Moyez, poursuivi pour avoir égorgé une chèvre dans le cadre d'une cérémonie vaudou. Ayant fort bien rempli sa mission, il se voit confier le cas d'Alexander Cullen, un riche promoteur immobilier soupçonné d'un triple meurtre. Pendant ce temps, Mary Ann s'étiole et se met à avoir des hallucinations. Elle est convaincue que l'entourage de Milton est constitué de démons ayant pris forme humaine, qu'il est Satan en personne, qu'il l'a rendue stérile et qu'il lui impose des relations sexuelles perverses.

Tout en s'inquiétant de l'état psychologique de sa femme, Kevin continue de faire passer son travail avant tout. Par ailleurs, il est de plus en plus attiré par la richesse et la notoriété que lui offre Milton, sans compter les fêtes orgiaques et la perspective d'une liaison avec Christabella, sa pulpeuse consœur. Jaloux de sa fulgurante ascension, son collègue Eddie Barzoon menace de dénoncer les activités frauduleuses du cabinet. Peu après, on le retrouve battu à mort dans un parc. Bien qu'ayant la certitude que Cullen est coupable, Kevin réussit cependant à le faire acquitter. Sur ces entrefaites, Mary Ann se suicide et Alice apprend à son fils que Milton est son père et qu'il est effectivement le Diable. Loin de nier les faits, ce dernier demande à Kevin d'engendrer avec sa demi-sœur Christabella le futur Antéchrist.

Kevin préfère alors se tirer une balle dans la tête et se retrouve... au procès Gettys. Cette fois, il renonce à défendre son client. Certes, il a eu le courage de saborder sa carrière, mais flatté par l'attention des médias, il deviendra de nouveau une proie facile pour le Malin.

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Border Gräns ++ Autres 2018 Fantastique 108 min.

1035 2/4
  Vu mais non dispo 05 Autres 13/01/2019
Ali Abbasi Eva Melander, Eero Milonoff, Jörgen Thorsson, Viktor Åkerblom, Matti Boustedt, Andreas Kundler, Ann Petren, Sten Ljunggren, Kardo Razzazi, Natalie Minnevik
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=264011.html
Tina, douanière à l’efficacité redoutable, est connue pour son odorat extraordinaire. C'est presque comme si elle pouvait flairer la culpabilité d’un individu. Mais quand Vore, un homme d'apparence suspecte, passe devant elle, ses capacités sont mises à l'épreuve pour la première fois. Tina sait que Vore cache quelque chose, mais n’arrive pas à identifier quoi. Pire encore, elle ressent une étrange attirance pour lui...
Tina a un physique étrange et, disons-le, avec ses traits bestiaux, un visage réellement disgracieux. Tellement différent qu’on se demande comment son père, qu’elle visite tendrement dans sa maison de ­retraite, ou ses collègues de travail arrivent à la regarder sans ciller. Cette employée des douanes n’a pas son pareil pour renifler (au sens propre, les nari­nes dilatées comme celles d’une louve) non seulement les substances illicites que tentent de faire passer les voyageurs qui descendent du ferry, mais surtout leurs émotions. Quand ils transpirent la honte, la peur, la culpabilité, Tina le sent, et ne se trompe jamais. La police sollicite même son « super-pouvoir » pour débusquer, dans un ­immeuble, des pédophiles qui ont l’air au-dessus de tout soupçon.

Un jour, à son poste de douane, passe un homme qui lui ressemble : un physique aussi dérangeant que le sien, une manière de bouger et même un sexe inhabituels. Tina (Eva Melander, dans une incroyable composition derrière les prothèses) aurait-elle, enfin, trouvé son semblable ? Intriguée, fascinée, elle le piste, jusqu’à découvrir ce qu’elle est, en réalité. Une véritable métamorphose existentielle pour ­Tina, et un choc cinématographique inédit pour le spectateur.

Surprenant, le deuxième long métrage d’Ali Abbasi interroge comme ­rarement, à la manière d’un drôle de thriller et d’un conte naturaliste, les ­notions d’humanité et d’animalité. Le réalisateur adapte un roman de John ­Ajvide Lindqvist, l’auteur suédois qui avait déjà inspiré le remarquable Morse de Tomas Alfredson, où le vampirisme s’inscrivait dans le quotidien. Dans Border, c’est une autre figure mythologique qui passe pour la forme la plus pure de la nature humaine. Une étreinte folle en forêt ou une baignade dans un lac s’imposent comme des moments amoureux parmi les plus troublants vus depuis longtemps. Dans ce film où les hommes peuvent être monstrueux, ce sont les monstres qui nous donnent une superbe leçon de tendresse.

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Christine Christine USA 1983 Fantastique 110 min.

1105 2/4
  Disponible 01 Français 02 MKV 02/06/2020
John Carpenter Keith Gordon, John Stockwell, Alexandra Paul, Robert Prosky, Harry Dean Stanton, Roberts Blossom, Kelly Preston, William Ostrander
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=1164.html
La premiere fois qu'Arnie vit Christine, il tomba en extase devant cette beaute aux formes eblouissantes. C'etait dit, ils allaient lier leurs destins pour le meilleur et pour le pire. Mais Christine, la belle plymouth, modele 57, n'aime pas trop les rivales. Gare a celles qui voudront approcher Arnie!
Carpenter réalise là un film tiré d'un bouquin de Stephen King. Accrochez-vous, le film n'est peut-être pas supérieur au bouquin, mais quel talent. Le scénario est fantastique, belle prestation des acteurs, la bande-son est fabuleuse et la voiture est d'un rouge si vif que l'on ne peut pas la quitter des yeux. Il y a des scènes comme par exemple quand Christine se recompose de sa carrosserie froissée, pour tout cinéaste un moment à voir au moins une fois dans sa vie. Et les effets spéciaux (pour Christine) pour l'époque sont surprenants. A VOIR, pour tout cinéphile.
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Cinquième Elément (le) Cinquième Elément (le) France 1997 Fantastique 126 min.

54 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 19/04/2004
Luc Besson Bruce Willis, Gary Oldman, Milla Jovovich, Ian Holm, Chris Tucker, Luke Perry
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=12302.html
Égypte, 1914. Deux savants découvrent l'existence, outre l'eau, l'air, la terre et le feu, d'un cinquième élément, le seul à pouvoir sauver le monde. Ce secret est protégé par les Mondoshawan, êtres venus d'une autre galaxie, qui repartent avec la promesse d'être à nouveau présents trois cents ans plus tard lorsque le Mal reviendra. Trois siècles plus tard, en la mégalopole new-yorkaise, le président et son quartier général sont en alerte maxima à l'approche d'une gigantesque boule de feu qui va détruire la planète. L'un des conseillers, le père Cornelius, actuel dépositaire terrien du secret, affirme que le seul recours est détenu par les Mondoshawan. Mais le vaisseau de ces derniers est détruit par des chasseurs inconnus. Seule y survit une masse embryonnaire qui, récupérée par les militaires, se mue en une superbe jeune femme rousse, Leeloo. Paniquée, celle-ci s'échappe du QG avant de chuter sur le taxi de Korben Dallas qui, comme tous les autres nombreux véhicules, se déplace dans l'espace aérien de la cité. Prenant fait et cause pour elle, Korben, ancien agent des forces de sécurité, l'aide à fuir ses poursuivants et la conduit chez le père Cornelius, qui reconnaît en elle... le cinquième élément. Tous trois vont devoir retrouver une mallette contenant quatre pierres qui ont été volées par les hideux Mangalores pour le compte du puissant Zorg, incarnation du Mal.

En réalité, Zorg a trouvé la mallette vide et, se croyant spolié par les Mangalores, se livre avec eux à une guerre sans merci jusque sur Fhloston Paradise, vaisseau-hôtel de villégiature à quelques galaxies de là, où il a suivi Korben, Leeloo et Cornelius. Avant de trépasser, une de leurs victimes, une mystérieuse diva, révèle à Korben que les quatre pierres sont à l'intérieur de son corps au sang bleu. Tandis que Zorg et les Mangalores s'entre-détruisent sur Fhloston, les trois amis regagnent l'Égypte et posent les pierres, chacune sur son socle correspondant à un des quatre éléments. La boule de feu qui cinglait vers la Terre se solidifie à moins de cent kilomètres de l'impact ! Et, selon le souhait de la diva, Korben va aimer Leeloo.

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Coherence Coherence USA 2013 Fantastique 87 min.

981 2/4
  Disponible 02 Anglais 01 AVI 15/04/2017
James Ward Byrkit Nicholas Brendon, Hugo Armstrong, Emily Baldoni, Elizabeth Gracen, Lauren Maher, Lorene Scafaria, Maury Sterling, Alex Manugian
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=224546.html
Un soir, alors qu’une comète s’apprête à passer au-dessus de Los Angeles, Em se rend à un dîner entre amis et s’aperçoit en route que son téléphone portable ne marche plus. Une fois arrivée, les personnes présentes évoquent des faits étranges qui se seraient produits dans des circonstances similaires. Brusquement, la maison se retrouve plongée dans le noir. Selon Em, les événements inexplicables qui s’ensuivent sont le fait de l’un des invités qui agirait avec la complicité de résidents malveillants et potentiellement dangereux d’une habitation voisine. Alors que la tension est à son comble, les convives font une découverte inattendue qui changera, pour chacun et à jamais, le cours de son existence.
Incroyable. A couper le souffle pour les amateurs du genre "Thriller Psychologique". Après coup, on comprend bien que la mise en appétit d'une vingtaine de minutes est légitime. C'est du fantastique. Comme un livre de S.King, il faut être enraciné dans le cadre pour prendre un envol digne de ce nom ... Et que dire ! Une fois que les choses s'accélèrent, le souffle et maintenu, et ce jusqu'à la dernière minute. Des acteurs a la hauteur du scénario. Un scénario réfléchit qui nous surprend sans arrêts. On peut difficilement anticiper une issue, ce qui fait que chaque nouveau rebondissement est un véritable plaisir.
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Dark Shadows Dark Shadows USA 2012 Fantastique 112 min.

1282 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 21/12/2021
Tim Burton Johnny Depp, Michelle Pfeiffer, Helena Bonham Carter, Eva Green, Jackie Earle Haley, Jonny Lee Miller, Bella Heathcote, Chloë Grace Moretz
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=130298.html
En 1752, Joshua et Naomi Collins quittent Liverpool, en Angleterre, pour prendre la mer avec leur jeune fils Barnabas, et commencer une nouvelle vie en Amérique. Mais même un océan ne parvient pas à les éloigner de la terrible malédiction qui s’est abattue sur leur famille. Vingt années passent et Barnabas a le monde à ses pieds, ou du moins la ville de Collinsport, dans le Maine. Riche et puissant, c’est un séducteur invétéré… jusqu’à ce qu’il commette la grave erreur de briser le cœur d’Angelique Bouchard. C’est une sorcière, dans tous les sens du terme, qui lui jette un sort bien plus maléfique que la mort : celui d’être transformé en vampire et enterré vivant.
Deux siècles plus tard, Barnabas est libéré de sa tombe par inadvertance et débarque en 1972 dans un monde totalement transformé…
Trop bavards, trop superficiels, Burton et Depp ont du mal à tenir jusqu'au bout cette comédie bien moins transgressive qu'annoncée, mais dont certaines percées esthétiques marquent durablement la rétine.
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Djinns Djinns France 2009 Fantastique 100 min.

464 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 25/12/2010
Hugues Martin Grégoire Leprince-Ringuet (Michel), Thierry Frémont (Vacard), Aurélien Wiik (Saria), Saïd Taghmaoui (Aroui), Stéphane Debac (Durieux), Matthias Van Khache (Malovitch), Cyril Raffaelli (Louvier), Grégory Quidel (Max), Emmanuel Bonami (Ballant), Omar Lotfi (Kamel), Raouïa Harand (Daouïa), Karim Saidi (Acteur).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=110586.html
Algérie, 1960. Une section de paras français est envoyée à la recherche d'un avion disparu dans le désert algérien. L'épave de l'avion est rapidement localisée, mais il n'y a aucun survivant, juste une mallette estampillée ''secret défense''. Prise d'assaut par des soldats ennemis, la troupe trouve refuge dans une étrange citadelle abandonnée. Malgré les mises en garde de la Gardienne des lieux, ils réveillent les Djinns, les esprits maléfiques du désert...
Note de la presse : 2/5
Note des spectateurs : 3/5 (Pour 119 notes : 28 % de *****, 13 % de ****, 24 % de ***, 19 % de **, 17 % de *)

Fiche technique :

N° de visa : 113 412
Couleur
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français, Algérien

Secrets de tournage :

Premier film
Après avoir commencé à la télévision puis réalisé plusieurs clips, le couple à la ville et derrière la caméra que forment Hugues et Sandra Martin signe avec Djinns son premier long métrage.

C'est quoi un djinn ?
C'est à partir des nouvelles d'Edgar Allan Poe que Hugues et Sandra Martin ont travaillé leurs Djinns. Par la suite, ils ont retrouvé leurs traces dans les contes des "Mille et une Nuits", le Coran et même chez Victor Hugo. Les Djinns sont des esprits du désert dont on peut traduire le nom par "ceux qui murmurent".

Note d'intentions
Sur la naissance du projet, le réalisateur Hugues Martin précise qu'il souhaitait, avec Sandra Martin, faire un film fantastique qui se déroule hors d'un contexte quotidien. C'est lors de la réalisation d'un clip dans le désert marocain qu'ils ont décidé de mettre en scène leur long métrage dans ce décor aride et désolé. "De toutes les présences militaires dans le désert, la plus forte à nos yeux était celle de la guerre d'Algérie. Elle ajoute une autre dimension", ajoute Sandra Martin.

La nouvelle génération
Aux côtés d'acteurs confirmés comme Thierry Frémont et Saïd Taghmaoui, le film Djinns bénéficie de la participation de la fine fleur de la jeune génération de comédiens français. Grégoire Leprince-Ringuet (La Belle personne), Cyril Raffaelli (Banlieue 13), Aurélien Wiik, Matthias Van Khache et Grégory Quidel.

Pionnier du genre
De tous les films français qui ont été réalisés sur la guerre d'Algérie, Djinns est le premier à aborder ce contexte historique de façon fantastique.

Entraînement militaire
Afin de coller au plus près à la vie d'une section française pendant la guerre d'Algérie, tous les acteurs du film Djinns ont suivi un entraînement militaire de 3 jours précédant le tournage au Maroc. Matthias Van Khache se rappelle que leur instructeur leur avait une fois indiqué un petit tas composé de seulement trois pierres en leur précisant très sérieusement : "Ceci est une cachette".

La tente des chefs
Pendant le tournage de Djinns, les acteurs se souviennent que les deux réalisateurs se calfeutraient sous un drap noir pour observer le retour de ce qu'ils filmaient. Pour leur parler, il fallait les rejoindre sous cette étroite tente de fortune qui leur évitait les désagréments de la lumière et des grains de sable emportés par le vent.

Le doubleur devenu muet
Ami du réalisateur Hugues Martin et connu pour sa voix dans les jeux-vidéo et la publicité, le comédien français Emmanuel Bonami joue dans Djinns le rôle de Ballant, un mystérieux militaire français plutôt taciturne.

Drôle de village
Le village que l'on retrouve dans le film Djinns est celui d'Aït Mouloud au Maroc. Lorsque les soldats français y surgissent, Hugues Martin avait demandé aux habitants de résister à l'intervention musclée des militaires. Cependant, la plupart des plans se sont révélés inutilisables car la plupart des figurants riaient, prenant un réel plaisir à tourner cette séquence.
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Effet Papillon (l') The Butterfly Effect USA 2003 Fantastique 113 min.

241 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 13/03/2006
Eric Bress, J. Mackye Gruber Ashton Kutcher (Evan Treborn), Amy Smart (Kayleigh Miller), Elden Henson (Lenny Kagan), William Lee Scott (Tommy Miller), Eric Stoltz (George Miller), Melora Walters (Andrea Treborn), Logan Lerman (Evan Treborn À 7 Ans), Irene Gorovaia (Kayleigh À 13 Ans), John Patrick Amedori (Evan À 13 Ans), Callum Keith Rennie (Jason).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=44449.html
** problème de son sur TV ==> à lire sur PC ==> OK sur PC **
** autres exemplaires non testés sur cd-241 et divx-29

Une théorie prétend que si l'on pouvait retourner dans le passé et changer quelques détails de notre vie, tout ce qui en découle serait modifié. On appelle cela ''l'effet papillon''. Evan Treborn a cette faculté. Fasciné, il va d'abord mettre ce don au service de ceux dont les vies ont été brisées dans leur enfance. Il peut enfin repartir dans le passé et sauver la seule jeune fille qu'il ait jamais aimée.

Mais Evan va découvrir que ce pouvoir est aussi puissant qu'incontrôlable. Il va s'apercevoir que s'il change la moindre chose, il change tout. En intervenant sur le passé, il modifie le présent et se voit de plus en plus souvent obligé de réparer les effets indésirables de ses corrections...


** ne marche pas sur lecteur salon après plusieurs essais sur CD et DVD ==> à lire sur un PC
Interdit aux moins de 12 ans

Note de la presse : 2/4 Note des spectateurs : 2/4

Fiche technique :

Budget : 13 millions de dollars
Box Office France : 642 655 entrées
Box Office Paris : 218 430 entrées
N° de visa : 109838
Interdit aux moins de 12 ans
Couleur
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

De l'écriture à la caméra
Si Eric Bress et J. Mackye Gruber sont d'abord des scénaristes - ils ont notamment coécrit le scénario de Destination finale 2 - ils désiraient tellement défendre l'histoire de L'Effet papillon, qu'ils ont pris la décision de la mettre en scène. Leur producteur Eric Bress précise en effet : "Ils ne souhaitaient toujours pas vendre cette histoire. Elle leur était très personnelle. (...) Logiquement, ils en sont arrivés à la conclusion que personne n'était plus qualifié qu'eux pour la réaliser."

Un scénario mûri de longue date
Eric Bress et J. Mackye Gruber ont débuté l'écriture du projet L'Effet papillon dès 1997. En 6 ans, le script s'est très rapidement fait connaître auprès des producteurs. Chris Bender, le producteur, en témoigne : "Leur histoire a tout de suite intéressé beaucoup de monde. Ils ont reçu beaucoup d'offres d'achat, mais ils répondaient que leur scénario devait encore être peaufiné."

Jouer tous les âges
Le casting a été difficile à mettre en place : les acteurs devaient en effet être capables d'incarner des adolescents et des adultes. Eric Bress, le producteur, précise :"Ils devaient garder leur identité affective malgré les différentes variations de leur destin. Nous avons cherché des comédiens capables d'exprimer différemment une même sensibilité suivant les circonstances."

... et tous les physiques
Elden Henson, l'interprète de Lenny, le meilleur ami de Evan, a du grossir de 15 kilos et immédiatement maigrir. L'expérience l'a fortement marqué : "Ce film est un cas d'école ! Les autres changeaient de costume et de coiffure, moi, suivant mon destin, je changeais aussi de physique ! J'ai dû faire varier mon poids de plus de 15 kilos pendant le tournage. Pour moi, il y a eu deux périodes : celle où je m'empriffrais avec tout ce qui est délicieux et hypercalorique, et l'autre où je regardais mes camarades manger et où je courais tous les matins comme un forcené."

Premier rôle dramatique
Ashton Kutcher trouve dans L'Effet papillon son premier rôle dramatique : "Jusqu'à présent, j'ai surtout fait des comédies. Eric et jonathan m'ont donné l'opportunité de jouer autre chose, dit-il. Evan est un être complexe, multiple mais surtout très humain."

Un tournage canadien
Le tournage a duré huit semaines, principalement à Vancouver et ses environs (Canada) : les prises de vue principales ont été tourné au Riverview Hospital, au campus de l'Université de Colombie Britannique et à l'Ecole élémentaire Edith Cavell. Les scènes de prison ont été effectuées dans l'Etat de Washington, au Monroe Corrective Complex.


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Effet papillon 2 (l') The Butterfly Effect 2 USA 2006 Fantastique 89 min.

387 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 18/04/2010
John R. Leonetti Eric Lively, Erica Durance, Dustin Milligan, Gina Holden, David Lewis, Andrew Airlie
http://www.dvdfr.com/dvd/f31141-effet-papillon-2.html
Rescapé d'un tragique accident de voiture qui coûte la vie à sa fiancée, Nick découvre qu'il est capable de remonter dans le temps pour changer le cours des choses. Il décide alors de tout faire pour que ce drame n'ait jamais lieu et retrouver celle qu'il aime. Mais chacune de ses interventions sur le passé va entraîner une succession d'événements aux conséquences désastreuses pour le présent et même pour l'avenir&

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Evolution Evolution USA 2001 Fantastique 102 min.

110 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 28/07/2004
Ivan Reitman David Duchovny, Julianne Moore, Orlando Jones, Seann William Scott
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=29005.html
Une météorite tombe au beau milieu du désert d’Arizona, s’écrasant sur la voiture du jeune Wayne, un doux dingue qui rêve d’intégrer les pompiers. Ira Kane et Harry Block, scientifiques de l’Institut de géologie de l’État, examinent le caillou, qui semble étrangement porteur de germes. Bientôt, des vers plats apparaissent par millions à ses environs : deux jours ont suffi pour provoquer ce qui avait pris deux milliards d’années sur Terre ! Cette découverte pourrait valoir un prix Nobel à Kane, professeur déchu congédié des services de recherche de l’armée pour avoir inoculé à de nombreux soldats un vaccin aux multiples effets secondaires. Hélas, ses anciens collègues ont placé son ordinateur sous surveillance et investissent bientôt le site, sous les ordres du général Woodman, flanqué d’Allison Reed, une épidémiologiste coincée.
Écartés officiellement de l’enquête, Ira et Harry reviennent clandestinement sur le site et découvrent l’accélération inouïe du processus d’évolution, une flore et faune extra-terrestre se développant à vitesse grand V. Des amphibiens apparaissent, semant la panique : les créatures s’adaptent très vite aux conditions de vie sur Terre et se révèlent d’autant plus dangereuses, comme cet énorme ptérodactyle qu’Ira et Harry, rejoints par Wayne, traquent et abattent dans un centre commercial. Alors que Kane et le docteur Reed se chamaillent à nouveau sur la suite à donner aux opérations, le gouverneur de l’État exige des explications. Il faut agir, au lieu de quoi, en deux mois, les aliens auront pris possession de la totalité des États-Unis et l’espèce humaine disparaîtra…
Alors que le général Woodman décide une extermination au napalm, le docteur Reed démissionne pour rejoindre Kane et ses comparses, qui découvrent que la chaleur amplifie le phénomène d’évolution. Il semblerait également que, comme l’arsenic est le poison de l’humain, le sélénium pourrait être celui des extra-terrestres. Une course contre la montre s’engage alors entre l’armée et la science : le napalm a des effets catastrophiques, engendrant une créature géante monstrueuse, qu’il n’est possible de vaincre que grâce à… des milliers d’hectolitres de shampooing antipelliculaire particulièrement riche en sélénium ! Le gigantesque alien explose sous l’effet de ce singulier lavement administré par le quatuor, venu à la rescousse en camion de pompiers. Une fois la menace éradiquée, tous sont officiellement distingués tandis que Ira et Allison peuvent enfin s’avouer leur flamme.
Un film de SF pour rire plutôt sympa, avec de jolies bébêtes.
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Fantôme de Canterville (le) Fantôme de Canterville (le) France 2014 Fantastique 95 min.

877 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 16/08/2016
Yann Samuell Audrey Fleurot, Michaël Youn, Michèle Laroque, Lionnel Astier Mathilde Daffe
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=231742.html
Au fin fond d'une Bretagne de légendes, le fantôme d'Aliénor de Canterville est condamné à hanter le château de sa famille et à en faire fuir tout nouvel habitant. Elle remplit cette mission à merveille, aidée de Gwilherm, son fidèle serviteur. Mais lorsque les Otis, une famille fuyant la vie parisienne, achètent le château, Aliénor se désole car elle n'arrive pas à effrayer cette tribu du XXIe siècle... Pire : les enfants la ridiculisent et les parents l'ignorent ! Seule Virginia Otis, âgée de quinze ans, émue par le sort du fantôme de Canterville, cherchera à la délivrer de la malédiction qui pèse sur elle…
Les personnages font la navette d’une époque à l’autre. Le château est du XVIIIe siècle. La guillotine a fait son œuvre sur la tête rebondissante de Michaël Youn : surtout dans les escaliers quand elle fait aïe ! aïe ! ouille ! Voilà, face aux « Visiteurs 3 » qui s’acharnent à faire oublier la concurrence, la jolie surprise, familiale et en costumes historiques, de la semaine. Elle se nomme « le Fantôme de Canter-ville », de Yann Samuell. Le film est tiré d’une nouvelle d’Oscar Wilde. Il y est question du fantôme d’Aliénor de Canterville (Audrey Fleurot), condamné pour l’éternité à hanter le château de sa famille pour y faire fuir tout nouvel acquéreur.

Des répliques mortelles

Aliénor, qui manie l’épée comme personne, est appuyée dans sa tâche par le fidèle Gwilherm (Michaël Youn), décapité sous la Terreur. En revanche, elle n’est pas aidée par les propriétaires actuels, Elisabeth Otis (Michèle Laroque) et son époux (Lionnel Astier). Ni par leur fille Virginia et son empoté d’amoureux.

Chic ! Voilà une malicieuse comédie enrichie effets spéciaux et de dialogues efficaces. On adore cette réplique digne d’un Groucho Marx : « L’amour, c’est regarder ensemble dans la même direction la télévision. » En fine lame — elle n’a pas lésiné sur les chorégraphies d’escrime —, la somptueuse Audrey Fleurot est invitée à traverser nos murs. Quant à Michaël Youn, il prouve qu’il est un fatal comédien sans bazooka.
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Femme qui rétrécit (la) The Incredible shrinking woman USA 1981 Fantastique 88 min.

1099 2/4
  Vu mais non dispo 02 Anglais 03/05/2020
Joel Schumacher Charles Grodin, Lily Tomlin, Ned Beatty, Henry Gibson, Elizabeth Wilson, Rick Baker, John Glover, Mark Blankfield
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=40875.html
Remake avoué de L'Homme qui rétrécit de Jack Arnold. Une jeune femme, victime d'un produit chimique rétrécit jusqu'à devenir aussi petite qu'une souris. Elle fera tout pour retrouver sa taille normale, en attendant, elle sera confrontée à de multiples dangers qui parsèment sa maison.
L’homme invisible est une figure sensiblement plus répandue dans le cinéma fantastique que celle de l’homme qui rétrécit. Comme quoi, le pouvoir de se glisser un peu partout à l’insu de tout le monde réserve plus de possibilités horrifiques, comiques, voire érotiques que la disparition progressive du corps, un centimètre à la fois. La Femme qui rétrécit, disponible sur la plateforme de vidéo par abonnement OCS a priori sans restriction de durée, compte ainsi parmi la poignée de films sur le sujet, dont L’Homme qui rétrécit de Jack Arnold demeure le sommet incontesté. Contrairement à ce dernier, qui avait su exprimer les craintes typiques des années 1950, comme celle d’une catastrophe nucléaire, dans le cadre d’une série B à l’économie magnifique, le premier long-métrage de Joel Schumacher manque assez cruellement d’ingéniosité pour adapter le dispositif à son époque, le début des années ’80. Cette dernière coïncidait avec les balbutiements d’un empoisonnement coordonné de la société américaine par voie d’aliments atrocement chimiques et de l’appât du gain financier, encore accentué une fois que Ronald Reagan aura été élu président.

L’exagération du climat mercantile et artificiel qui pèse sur l’univers de La Femme qui rétrécit y devient rapidement évidente. L’environnement social dans lequel évolue Pat Kramer, interprétée avec une bonne humeur un peu trop pimpante par Lily Tomlin, est en effet digne de Pleasantville de Gary Ross et ses pavillons de banlieue aussi préservés qu’interchangeables, où la même routine superficiellement joyeuse se décline jour après jour. La palette de couleurs virant ostensiblement sur le rose et la douceur de la photographie contribuent à confirmer notre impression d’un monde hors du temps ou en tout cas hors de la réalité sociale des États-Unis. Le cadre est planté alors pour une satire en règle sur les méfaits d’une course au parfum artificiel et à la fragrance en mesure de stimuler la libido américaine, visiblement mise en veille par tant de bien-être factice. Au début, on croit effectivement apercevoir une accumulation de nuisances toxiques, qui aurait d’emblée assommé le personnage de Julianne Moore dans Safe de Todd Haynes. Cette autre femme au foyer à la docilité caricaturale finira par prendre conscience des mesures extrêmes qu’elle devra prendre pour échapper à une asphyxie certaine. Une clairvoyance qui n’est hélas pas accordée à Pat, plus bête de foire désemparée que précurseur déterminé d’une lutte environnementale essentielle.

Puis, bien trop tôt, le récit quitte le terrain miné de la mise en cause sérieuse du mode de vie à l’américaine, au profit de quelques subterfuges scénaristiques entièrement dans l’air du temps des années ’80. Une fois son diagnostique établi, Pat ne semble ainsi plus exister en termes dramatiques. Dès lors, elle devient une sensation médiatique, ses déboires conjugaux étant alors évoqués seulement de façon accessoire. Sans même parler de la dimension spectaculaire de pareille aventure, encore contée magistralement chez son pendant masculin de 1957 et réduite assez misérablement ici à une chute pas si vertigineuse dans le broyeur de déchets ménagers. Ensuite, la déviation empruntée par l’intrigue devient carrément abracadabrante, avec cette organisation secrète qui veut récupérer le sang de Pat afin de rétrécir l’humanité toute entière et asseoir son pouvoir. Même James Bond n’avait pas recours à des ficelles manichéennes aussi sommaires, que l’on avait alors plutôt habitude de rencontrer dans les séries policières hollywoodiennes qui ont bercé notre enfance.

La dernière partie du film a par conséquent recours à une forme peu élaborée du divertissement cinématographique, avec certes de rares sursauts burlesques, comme dans la course poursuite aux portes des ascenseurs, mais sinon une logique scénaristique qui n’appartient qu’à lui. La mise en scène routinière de Joel Schumacher – avant que sa carrière ne parte dans une course folle d’innombrables bas et quelques hauts – n’y est pas non plus d’un grand secours. Ni l’interprétation de Tomlin, qui tente vaillamment de faire le lien entre Jerry Lewis et Eddie Murphy avec ses rôles multiples peu concluants, mais dont le personnage est durablement incapable d’insuffler quelque gravité que ce soit à cette farce sans profondeur.
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Fin des temps (la) End of Days USA 1999 Fantastique 124 min.

639 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 14/11/2012
Peter Hyams Arnold Schwarzenegger (Jericho Cane), Gabriel Byrne (Satan), Robin Tunney (Christine York), Kevin Pollak (Chicago), CCH Pounder (l'inspecteur Margie Francis), Derrick O'Connor (Thomas Aquinas), David Weisenberg (OB), Rainer Judd (La mère de Christine), Miriam Margolyes (Mabel), Rod Steiger (le père Kovak), Udo Kier (Le prêtre), Marc Lawrence (Vieil homme), Mark Margolis (Pope), David Franco (Assistant Priest), Robert Lesser (Carson), Charles A. Tamburro (Pilote d'hélicoptère), Gary Anthony Williams (Utility Worker #2), Jack Shearer (Kellogg), Renee Olstead (Amy), Steve Kramer (Homme d'affaire), Eve Sigall (Vieille femme), Linda Pine (Evie, Head Priest's Daughter), Michael O'Hagan (Cardinal), Matt Gallini (Moine), John Nielsen (Hospital Cop), Van Quattro (Satan Priest), John Timothy Botka (Cop at Thomas'), Luciano Miele (Pope's Advisor), Denice D. Lewis (Emily), Victor Varnado (Albino), Elaine Corral Kendall (Actrice), Elliot Goldwag (Acteur), Melissa Mascara (Actrice), Lloyd Garroway (Acteur), Lynn Marie Sager (Actrice), Walter von Huene (Acteur), Michael Rocha (Acteur), Johnny Bogris (Acteur).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=21819.html
Trois jours avant le passage à l'an 2000, le diable sort de sa tanière et débarque à New York. Il part à la recherche de Christine York, une jeune femme prédestinée depuis sa naissance à lui donner un enfant, qui sera l'instrument de la destruction de l'humanité. L'ancien policier Jericho Cane, reconverti dans la protection rapprochée, va trouver Christine sur son chemin et lui offrir son aide. Traqués par Satan mais aussi par un commando intégriste du Vatican, ils vont devoir empêcher que ne se produise la fin des temps.
Interdit aux moins de 12 ans

Note de la presse : 2,6/5
Note des spectateurs : 1,8/5 (Pour 1622 notes : 11% de *****, 18% de ****, 15% de ***, 20% de **, 16% de *, 21% de °)

Fiche technique :

Distributeur : Metropolitan FilmExport
Box Office France : 1 274 690 entrées
Année de production : 1999
Budget : 83 millions de $
Date de sortie DVD : 26 septembre 2006
Langue : 02 Anglais
Format de production : 35 mm
Colorimétrie : Couleur
Format audio : Dolby SR - Digital DTS - Digital
Type de film : Long-métrage
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
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Génération perdue The Lost Boys USA 1987 Fantastique 98 min.

1191 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 17/03/2021
Joel Schumacher Jason Patric, Corey Haim, Dianne Wiest, Corey Feldman, Barnard Hughes, Edward Herrmann, Kiefer Sutherland, Jami Gertz
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=3075.html
L'un des plus célèbres mythes du cinéma fantastique, celui du vampirisme dans une adaptation résolument moderne où nos jeunes loups aux dents longues sont rockers, motards et chefs de bande, le tout situé dans le décor d'une petite station balneaire de Californie.
Version underground et rajeunis du monde des vampires. Assez convainquant et bien mené par cette petite brochette de jeunes acteurs motivés.
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Ghost Ghost USA 1990 Fantastique 126 min.

947 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 07/03/2017
Jerry Zucker Patrick Swayze, Demi Moore, Whoopi Goldberg
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=6122.html
Sam Wheat, cadre dans une banque d'affaires new-yorkaise, et Molly Jensen, sculpteur, s'aiment. Mais tout bascule lorsque Sam Wheat est agressé dans la rue et abattu. A sa grande surprise, il devient un fantôme et réussit à communiquer avec une voyante hystérique. Il tente alors d'entrer en contact avec sa femme et découvre qui a voulu le tuer.
Comme c'est Whoopi Goldberg qui joue Oda, la voyante récalcitrante, (…) sa présence suffit à faire d'une gentillette comédie fantastique quelque chose d'infiniment plus explosif.
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Gremlins Gremlins USA 1984 Fantastique 105 min.

672 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 23/11/2013
Joe Dante Zach Galligan (Billy Peltzer), Phoebe Cates (Kate), Hoyt Axton (Rand Peltzer), Kenneth Tobey (Employé de la station service), Polly Holliday (Ruby Deagle), Glynn Turman (Roy Hanson), Dick Miller (Murray Futterman), Corey Feldman (Pete F.), Frances Lee McCain (Lynn Peltzer), Keye Luke (Mr. Wing), Jackie Joseph (June Futterman), Chuck Jones (Mr. Jones), Jerry Goldsmith (Man in Telephone Booth Glancing at Camera), William Schallert (Father Bartlett), Steven Spielberg (l'homme dans la chaise électrique), Scott Brady (Sheriff Frank), Judge Reinhold (Gerald), Jonathan Banks (Deputy Brent), Edward Andrews (Mr Corben), Harry Carey Jr. (Mr Anderson), Nicky Katt (Schoolchild), Belinda Balaski (Mrs. Joe Harris), John C. Becher (Dr. Molinaro), Arnie Moore (Alex), Lois Foraker (Employé de banque), Jim McKrell (Lew Landers (WDHB-TV reporter)), Donald Elson (Man on Street), Kenny Davis (Dorry), Joe Brooks (Dave Meyers (Santa)), Mushroom (Barney), Daniel Llewelyn (Hungry Harris Child), Susan Burgess (Actrice), Karen Bean (Actrice), John Louie (Acteur), Gwen Willson (Actrice).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=339.html
Rand Peltzer offre à son fils Billy un étrange animal : un mogwai. Son ancien propriétaire l'a bien mis en garde : il ne faut pas l'exposer à la lumiere, lui éviter tout contact avec l'eau, et surtout, surtout ne jamais le nourrir apres minuit... Sinon...
Note des spectateurs : 3,9/5 (Pour 20 058 notes : 38% de *****, 39% de ****, 15% de ***, 6% de **, 1% de *, 0% de °)

Fiche technique :

Année de production : 1984
Box Office France : 3 692 532 entrées
Budget : 11 000 000 $
Date de sortie DVD : 6 avril 2011
Date de sortie Blu-ray : 2 octobre 2013
Langue : 02 Anglais
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage

Secrets de tournage :

Un androïde vedette
Robby le Robot, l'androïde vedette du classique Planète interdite (1957), fera deux apparitions pour le cinéaste Joe Dante, dans Gremlins (1984), puis dans Les Looney Tunes passent à l'action, lors de la séquence de la Zone 52.
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Grinch (le) How the Grinch Stole Christmas USA 2000 Fantastique 104 min.

15 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 18/04/2004
Ron Howard Jim Carrey, Jeffrey Tambor, Christine Baranski, Taylor Momsen, Bill Irwin
http://www.dvdfr.com/dvd/dvd.php?id=4236
Au cœur d’un minuscule flocon de neige, vivent les habitants de Whoville, qui adorent faire la fête et notamment préparer Noël. Seul le Grinch, personnage patibulaire vivant avec son chien Max tout en haut de la montagne, déteste les fêtes de fin d’année. Il exècre donc tous les Whos et ne se gêne pas pour les terroriser ou leur jouer des tours. Mais une petite fille, Cindy Lou, va frapper à la porte du Grinch pour l’inviter aux festivités…
Un joli conte de Noël, heureusement (des)servi par l'interprétation déjantée de Jim Carrey.
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Guerre des mondes (la) War of The Worlds USA 2005 Fantastique 117 min.

191 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 14/10/2005
Steven Spielberg Tom Cruise , Dakota Fanning , Miranda Otto , Justin Chatwin , Tim Robbins
http://cinema.tiscali.fr/fichefilm.aspx?id=FI015937&file=http
Docker, Ray Ferrier est le père de Robbie et Rachel, 17 et 11 ans. Ces derniers vivent avec leur mère depuis le divorce de leurs parents. La vie de Ray est plus que désordonnée et quand son ex-femme lui confie la garde des enfants, c'est avec la plus grande des craintes. Mais le danger qui va chambouler à jamais leur vie et le destin de l'humanité vient d'ailleurs. Alors qu'un redoutable orage vient d'éclater dans le quartier, Ray et les gens du voisinage assistent pantois à une scène incroyable : un immense engin à trois pieds caché sous terre surgit de nulle part et rase la ville, rue après rue. Bientôt des centaines de ces redoutables machines se mettent en marche aux quatre coins de la planète. L'invasion extraterrestre a commencé...
LE SEIGNEUR DE LA GUERRE
A tout seigneur, tout honneur : Steven Spielberg est l'un des maîtres incontestables du divertissement. Si l'on pouvait tiquer devant l'anodin ARRETE MOI SI TU PEUX ou le soporifique TERMINAL, ce nouvel opus prouve que le papa de E.T. a repris des couleurs. Que le cirque écoeurant de Tom Cruise et ses fréquents débordements sur la scientologie ne masquent pas l'essentiel : LA GUERRE DES MONDES est une réussite. Bien sûr, cette fin expédiée et son inévitable happy end peuvent agacer, tout comme les quelques baisses de régime qui affectent le récit. Mais une fois brocardés ces travers mineurs, il n'y a plus qu'à applaudir. Devant l'atmosphère sombre et glaciale, que Spielberg dépeint avec un ton radical qu'on ne lui connaissait pas. Devant l'effarante maîtrise des effets visuels qui, contrairement à ceux de la majorité des superproductions, ne souffrent aucune réserve. Devant la prestation hystérique mais bluffante de la petite Dakota Fanning (TROUBLE JEU). Le couple de cinéma Cruise-Spielberg est assurément une valeur sûre, comme l'avait déjà prouvé MINORITY REPORT. Reste qu'on aimerait voir l'acteur se focaliser sur son travail sur grand écran. Car à s'épancher comme il le fait sur sa vie privée et spirituelle, il met sérieusement en péril l'intérêt que l'on peut porter à ses projets.
Mcinema.com (Hugo de Saint Phalle)
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Harry potter 1 - à l'école des sorciers Harry Potter and the Sorcerer's Stone USA 2000 Fantastique 152 min.

37 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 18/04/2004
Chris Columbus Daniel Radcliffe, Robbie Coltrane, Ian Hart, Alan Rickman, Rupert Grint, Emma Watson, Richard Harris
http://www.dvdfr.com/dvd/dvd.php?id=5419
Brimé par son oncle et sa tante, qui l’ont adopté à la mort de ses parents, Harry Potter mène une existence malheureuse, logeant dans un placard sous l’escalier, persécuté par son cousin, le gros Dudley. Une lettre qu’il n’a pas le droit de lire est mystérieusement suivie d’une multitude d’autres, jusqu’à ce que, pour ses onze ans, Hagrid, un imposant géant barbu, force le barrage et livre lui-même la nouvelle : puissant sorcier comme ses parents, Harry est attendu à Poudlard, pour suivre des études de sorcellerie. Héros pour les sorciers du monde entier, il est le seul survivant de l’attaque de Voldemort, un génie du mal qui, avant de disparaître, le marqua d’un éclair sur le front. Laissant derrière lui sa famille de moldus (non-sorciers), Harry prend, avec le bon Hagrid, le chemin de traverse qui le conduit aux boutiques de chapeaux pointus, de capes, d’animaux extraordinaires… Puis il gagne Poudlard, où il découvre le réfectoire magique, le courrier distribué par des chouettes, les escaliers « qui vont où ils veulent », les tableaux vivants et de prestigieux professeurs : Dumbledore, Rogue, Quirrell, McGonagall… Au sein de la maison « Gryffondor », il découvre l’amitié du maladroit et rigolo Ron et de la malicieuse et jolie Hermione. Cependant, quelques indices les détournent progressivement des cours et leur font penser que le « mal » rôde dans l’école. Malgré les réprimandes de la sévère Miss McGonagall, Harry, Ron et Hermione découvrent que « celui-dont-on-ne-doit-pas-dire-le-nom » n’a pas disparu. Très faible, Harry veut reprendre des forces grâce à la pierre philosophale rapportée par Hagrid pour Dumbledore et protégée par un impressionnant chien à trois têtes. Rogue est soupçonné d’avoir voulu éliminer Harry pendant un dangereux match de « Quidditch » et d’avoir introduit un troll qui aurait pu leur coûter la vie. Les trois amis passent plusieurs épreuves, dont une sanglante partie d’échecs au cours de laquelle Ron se sacrifie pour qu’Harry franchisse la dernière étape et découvre que l’agent de Voldemort n’est pas Rogue mais le discret Quirrell. Résistant au vœu de revoir ses parents, il gagne le combat et récupère la pierre. Bien que Voldemort ait pris la fuite, Harry est traité en héros. Ses amis sont sains et saufs et leur courage leur vaut de faire remporter la coupe de l’année aux « Gryffondor ».
Le film de Chris Colombus est le reflet presque parfait du livre. Presque, car il manque au personnage principal, trop lisse, trop sage, trop fade, trop propre, une petite étincelle malicieuse au fond des yeux !
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Harry Potter 2 - et la chambre des secrets Harry Potter and the Chamber of Secrets USA 2001 Fantastique 160 min.

50 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 19/04/2004
Chris Columbus Daniel Radcliffe, Rupert Grint, Emma Watson, Kenneth Branagh, Robbie Coltrane, Richard Harris
Rentré chez son oncle et sa tante pour les vacances d’été, Harry Potter passe ses journées cloîtré dans sa chambre. Un soir apparaît Dobby, un elfe de maison. La créature met en garde Harry contre son retour à Poudlard. Là-bas, un grand danger menacerait le jeune magicien. Malgré cet avertissement, Harry retrouve Ron et Hermione pour une seconde année au château. Peu à peu, d’étranges événements se produisent. Des élèves sont retrouvés pétrifiés et une voix mystérieuse résonne aux oreilles de Harry. Avec l’aide de ses amis, Harry Potter va livrer un nouveau combat contre les forces du Mal qui une nouvelle fois tentent de le faire disparaître...
Malgré ses 2h40 et quelques longueurs, cette nouvelle aventure de Harry Potter est un vrai régal. Plus magique, plus sombre et plus drôle grâce, notamment, à l’excellente apparition de Kenneth Branagh, hilarant ! Les fans de quidditch ne seront pas déçus.
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Homme bicentenaire (l') Bicentennial man USA 1999 Fantastique 132 min.

721 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 27/03/2015
Chris Columbus Robin Williams (Andrew Martin), Wendy Crewson (Ma'am), Kiersten Warren (Galatea), Oliver Platt (Rupert Burns), Sam Neill (Richard Martin), Embeth Davidtz (Amanda Martin), Hallie Kate Eisenberg (Amanda à 7 ans), Angela Landis (Grace Martin), Lindze Letherman (Grace Martin à 9 ans), John Michael Higgins (Bill Feingold), Bradley Whitford (Lloyd Charney), Antoine Tomé, Nicholas Kazan (Scénariste), Isaac Asimov (D'après l'oeuvre de).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=27651.html
En ce début de XXIe siecle, la robotique a fait d'importants progrès. La famille Martin peut ainsi faire l'acquisition d'un robot domestique, le NDR-114, concu pour effectuer toutes les tâches ménagères. Les enfants réagissent chacun différemment à la présence d'un nouveau venu, surnommé Andrew. Grace, l'ainée, le considère comme une boite de conserve et lui ordonne de sauter du premier étage. Apres cet incident, Andrew fait preuve de créativité et developpe des sentiments. M. Martin décide de le traiter désormais comme un être humain à part entière.
Note de la presse : 2,4/5
Note des spectateurs : 3,3/5 (Pour 1 400 notes : 40% de *****, 33% de ****, 10% de ***, 10% de **, 4% de *, 4% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 1 nomination
Box Office France : 106 035 entrées
Budget : 100 000 000 $
Année de production : 1999
Langue : 02 Anglais
Date de sortie DVD : 9 avril 2003
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage

Secrets de tournage :

Robin Williams motivé :
« Ce qui m'a attiré, c'est la manière dont l'histoire aborde l'intelligence artificielle et le comportement humain. Il y a des milliers de robots similaires à celui que j'incarne, mais celui-ci a quelque chose de spécial… une curiosité, une aptitude à la fascination. »

Un costume encombrant :
Le costume que porte Robin Williams dans L'Homme Bicentenaire se compose de 250 éléments pesant au total près de 50 Kilos.Un dispositif de contrôle à distance a été employé pour rendre expressif le visage du robot.

Isaac Asimov, auteur :
L'Homme Bicentenaire est la libre adaptation d'une nouvelle d'Asimov et d'un roman, « The Positronic Man, co-écrit par Asimov et Robert Silverberg.Homme de science (doctorat en biochimie), romancier, nouvelliste de génie, Isaac Asimov (1920 – 1992) a acquis une notoriété mondiale grâce à deux cycles romanesques, « Fondation » et « Les Robots », qui ont révolutionné le monde de la science-fiction.

Sam Neill (Sir Martin) :
Dirigé par Philip Noyce (Calme Blanc, 1989), John Mc Tiernan (A La Poursuite d'Octobre Rouge, 1990), John Carpenter (Les Aventures de l'Homme Invisible, 1992), Steven Spielberg (Jurassic Park, 1993), Jane Campion (La Leçon de Piano/b>, id.), ou encore Robert Redford (L'Homme qui Murmurait à l'oreille des Chevaux, 1998), Sam Neill a également joué sous la direction de metteurs en scène européens, comme Andrzej Zulawski (Possession, 1981), Robert Enrico (La Révolution Française, 1989) et Wim Wenders (Jusqu'au Bout du Monde, 1990).

Embeth Davidtz (Little Miss / Portia) :
Les spectateurs français ont notamment pu apprécier cette comédienne dans L'Armée des Ténèbres (Sam Raimi, 1992), La Liste de Schindler (Steven Spielberg, 1993), Meurtre à Alcatraz (Marc Rocco, 1995) et Matilda (Danny de Vito, 1996).Embeth Davidtz a donné la réplique à Denzel Washington (Le Témoin du Mal, Gregory Hoblit, 1997) et Kenneth Brannagh (The Gingerbread Man, Robert Altman, 1998).En 2000, elle est à l'affiche de Mansfield Park (Patricia Rozema), d'après le roman de Jane Austin.

Oliver Platt (Rupert Burns) :
Les premières apparitions d'Oliver Platt sur grand écrand remontent à la fin des années 80 (Working Girl de Mike Nichols et Veuve mais pas trop de Jonathan Demme en 1988).Il a ensuite confirmé avec L'Expérience Interdite (Joel Schumacher, 1990), Proposition Indécente (Adrian Lyne, 1993), Benny & Joon (Jeremiah S. Chechik, id.), Les Trois Mousquetaires (Stephen Herek, id) et Funny Bones (Peter Chelsom, 1995).En 1996, Oliver Platt a retrouvé Joel Schumacher pour Le Droit de Tuer ?. En 1998, il a joué dans La Courtisane (Marshall Herskovitz), Docteur Dolittle (Betty Thomas) et Bulworth de Warren Beatty.

Chris Columbus, réalisateur :
Outre le célèbre diptyque (Maman, j'ai raté l'avion - 1990 - et Maman, j'ai encore raté l'avion - 1992), Chris Columbus a mis en scène Nuit de Folie (1987), Heartbreak Hotel (1988), Ta Mère ou Moi (1991), et Ma Meilleure Ennemie (1998).L'homme Bicentenaire marque la troisième collaboration de Chris Columbus avec Robin Williams. Ils avaient auparavant travaillé ensemble sur Madame Doubtfire (1993), Neuf Mois Aussi (1995).En 2000, les deux hommes se retrouvent pour L'Interprète.
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Homme Sans Ombre (l') Hollow Man USA 2000 Fantastique 112 min.

331 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 23/01/2007
Paul Verhoeven Kevin Bacon (Sebastian Caine), Elisabeth Shue (Linda Mckay), Josh Brolin (Mathhew Kensington), Kim Dickens (Sarah Kennedy), Greg Grunberg (Carter Abbey), Joey Slotnick (Frank Chase), Mary Randle (Janice Walton), William Devane (Docteur Howard Kramer), Rhona Mitra (La Voisine De Sebastian).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=25727.html
Un brillant scientifique, Sebastian Caine, travaille pour les services secrets. Il vient de mettre au point une formule pour rendre invisible. Apres l'avoir testee avec succes sur lui-meme, il s'apercoit qu'il ne peut plus inverser le phenomene. Ses collegues tentent alors de trouver une solution. Mais Caine devient de plus en plus obsede par son nouveau pouvoir et se persuade peu a peu que ses collegues en veulent a sa vie. Desormais, Caine va sombrer dans la folie et representer une menace reelle pour son entourage.
Interdit aux moins de 12 ans

Fiche technique :

Interdit aux moins de 12 ans
Couleur
Format du son : Dolby SR + Dolby SR-DTS & SDDS
Format de projection : 1.85 : 1
Format de production : 35 mm

Secrets de tournage :


Collaboratrice de Paul Verhoeven (Basic instinct en 1992, Showgirls en 1995, Starship Troopers en 1997), d'Adrian Lyne (Liaison fatale en 1987, L'échelle de Jacob en 1990) et d'Oliver Stone (Wall Street en 1987), Ellen Mirojnick a conçu les costumes de Always (Steven Spielberg, 1989), Chaplin (Richard Attenborough, 1992), Cliffhanger (Renny Harlin, 1993), Speed (Jan de Bont, 1994) et Strange days (Kathryn Bigelow, 1995).Ellen Mirojinick a également habillé Bill Paxton et Helen Hunt (Twister en 1996), John Travolta et Nicolas Cage (Volte/Face en 1997).


« D'un point de vue scientifique la formule de l'invisibilité semble aujourd'hui impossible. Mais c'est que l'on a dit de toutes les grandes inventions? Si l'on accepte la probabilité de l'invisibilité, alors le film est très réaliste. Ce sont en fin de compte l'intrigue, les questions que ce film soulève et la possibilité de travailler avec d'impressionnants effets spéciaux qui m'ont donné envie de faire L'homme sans ombre »


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Humains Humains France 2008 Fantastique 87 min.

492 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 25/12/2010
Jacques-Olivier Molon Sara Forestier (Nadia), Lorànt Deutsch (Thomas), Dominique Pinon (Gildas), Philippe Nahon (Professeur Schneider), Elise Otzenberger (Patricia), Manon Tournier (Elodie), Christian Kmiotek (Paulo), Marc Olinger (Le Bourgmestre), Marie-Paule Von Roesgen (La Mère Du Bourgmestre), Jérôme Gaspard (Un Tchagatta), Fred Dessains (Un Tchagatta), Pascal Ritter (Un Tchagatta), Damien Henzen (Un Tchagatta), Mathias Ambord (Un Tchagatta), Fabian Ambord (Un Tchagatta), Fränz Hausemer (Une Créature), Julien Opoix (Une Créature), Olivier Havran (Une Créature), Stéphane Rodriguez (Une Créature), Mélanie Cosentino (Une Créature), Vladimir Radovic (Une Créature), Jason Frieza (Une Créature).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=129224.html
Lorsque vous prenez le métro le matin, n'avez-vous jamais l'impression de croiser des êtres étranges aux physiques bien singuliers ? Sommes nous vraiment la seule espèce humaine sur Terre, la seule espèce a avoir survécu à des millions d'années d'évolution ?Le professeur Schneider et son fils partent dans le Lötschental dans les Alpes suisses enquêter sur une découverte scientifique qui pourrait remettre en question toute la filiation de l'espèce humaine. Ils sont accompagnés d'une jeune paléontologue, chouchoute du professeur.Une famille de touristes (Gildas, sa fille et sa nouvelle femme), venus voir le carnaval du Lötschental et ses fameux Tchagattas, se retrouvent par hasard avec eux.Le voyage prendra une tournure inattendue...
Note de la presse : 1/5
Note des spectateurs : 2/5 (Pour 412 notes : 17 % de *****, 5 % de ****, 12 % de ***, 4 % de **, 62 % de *)

Fiche technique :

Budget : 4 500 000 euros
N° de visa : 117705
Couleur
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français

Secrets de tournage :

Genèse du projet
C'est un Suisse, Sylvain Boris Schmid, qui est à l'origine du projet Humains. Les producteurs Franck Ribière et Vérane Frédiani de la Fabrique de Films furent emballés par le synopsis long qu'il leur envoya et qui parlait d'un étrange carnaval suisse méconnu ayant donné naissance à bons nombres de légendes montagnardes. A partir de là, l'idée était de proposer un film d'aventure, avec une accélération progressive de l'angoisse et des éléments dramatiques, l'enfermement et sa dimension kafkaïenne, tout en s'inscrivant dans l'histoire d'une région et un paysage alpin resté à l'état quasi brut.

Par souci d'authenticité
Les auteurs du scénario se sont inspirés de quelques légendes alpines suisses, dont celle des Tchagattas, et se sont appuyés sur les failles de la science concernant les origines de l'homme. Ils ont également fait appel à l'avis éclairé d'un anthropologue du Collège de France, Michel Brunet, pour davantage ancrer le film dans une certaine réalité scientifique.

Que sont les tchagattas ?
La vallée du Lötschental est connue pour son carnaval qui voit le village envahi par les tchagattas, une coutume ancestrale selon laquelle une fois l'an les Lötschards subissent une étrange métamorphose. Portant masque de bois, revêtus de peaux de bête et bardés de cloches, ils se transforment d'un coup en êtres primitifs et démoniaques : les tchagattas. Tous plus effrayants les uns que les autres, ils s'en vont par petits groupes sur les routes et les chemins, semant la panique.Les origines de cette tradition sont peu claires et plusieurs hypothèses sont formulées : une légende relative à des brigands déguisés en monstres au XIème siècle, fait référence aux premiers habitants de la vallée, chassés par de nouveaux venus et qui se seraient ainsi déguisés pour venir récupérer leurs biens. Une autre légende parle de révolte de la population contre la politique valaisanne au XVIème siècle. Pour d'autres ces déguisements symbolisent le retour des morts parmi les vivants ou encore la lutte contre les mauvais esprits.

Préparation au rôle pour Lorànt Deutsch et Sara Forestier
Avant le tournage, Lorànt Deutsch s'est replongé dans des écrits et des théories sur l'extinction de différentes espèces et sur l'avènement de l'homo sapiens en Europe en moins 30 000 avant Jésus-Christ. "Je voulais savoir tout ce qui était possible, envisageable, envisagé, ce qui a disparu, ce qu'on a laissé tomber, explique le comédien... J'avais envie qu'il y ait des questions et que l'on soit dans un étonnement intelligent !"Quant à Sara Forestier, elle est arrivée assez tard sur le projet mais a utilisé le temps dont elle disposait pour faire du sport avec un coach afin d'être prête à aborder physiquement ce qui l'attendait. "Une fois sur le plateau, j'ai découvert avec Humains que plus les visages sont amochés, plus le vrai charme des personnes ressort, confie l'actrice. Les traits sont beaucoup plus caractérisés, y compris les défauts et ça donne un visage qu'on n'a pas l'habitude de voir à l'écran ! J'ai beaucoup aimé ce côté brut."

De "La Nuit au musée" à "Humains"
Les créatures, leurs prothèses, leurs maquillages et leurs costumes, on les doit au Canadien Adrien Morot et à son équipe, qui sont notamment connus pour avoir supervisé les effets de maquillage de La Nuit au musée, The Fountain et La Momie : la tombe de l'Empereur Dragon.

Tournage au Lötschental
Le tournage de Humains s'est déroulé du 16 juin au 19 août 2008 au Lötschental, la plus grande vallée latérale du versant nord du canton du Valais en Suisse. Elle longe sur 20 kilomètres les sommets de la frontière entre le Valais et le canton de Berne.

Venus des effets spéciaux
Les réalisateurs Jacques-Olivier Molon et Pierre-Olivier Thévenin en connaissent un rayon sur le fantastique, puisque tous deux ont longtemps travaillé dans le domaine des effets spéciaux. Pierre-Olivier Thévenin a notamment collaboré avec le studio de Steve Johnson, XFX, sur Innocent Blood, et avec les Stan Winston Studios sur Jurassic Park, tandis que Jacques-Olivier Molon a fait ses premières classes dans la voie des effets de maquillage avec L'Humanité de Bruno Dumont, Vidocq et Le Fabuleux destin d'Amélie Poulain. En 2006, ce dernier participera à deux projets d'envergure : le gorissime A l'intérieur et Le Deuxième souffle d'Alain Corneau, un exemple d'homme et de cinéaste qui réveillera chez lui un vieux démon endormi, celui de la réalisation.
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Hypnotic Doctor sleep UK 2002 Fantastique 105 min.

781 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 06/01/2016
Nick Willing Goran Visnjic (Le docteur Michael Strother), Shirley Henderson (L'inspecteur Janet Losey), Paddy Considine (Elliot Spruggs), Fiona Shaw (Catherine Lebourg), Corin Redgrave (Inspecteur en chef Clements), Josh Richards (Keith), John Rogan (Francis Paladine), Lauren Gabrielle Volpert (Martha Strother), Sarah Woodward (Inspecteur de police Hilary Ash), Andrew French (Détective de police), Gerald Lepkowski (Journaliste), Howard Lee (Chauffeur de taxi), Andrew Woodall (Le fils Lebourg), Miranda Otto (Clara Strother), Claire Rushbrook (Grace).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=50833.html
Le docteur Michael Strother, hypnothérapeute, possède un don dangereux : lors de ses consultations, il est traversé par des flashes venant de l'esprit de ses patients. Alors qu'il essaie d'aider une femme flic, l'inspecteur Losey, à arrêter de fumer, il voit dans son esprit l'image d'une jeune fille flottant sous la surface d'un torrent. Losey travaille en fait sur une affaire dans laquelle une adolescente, Heather, a disparu.
Le Dr. Strother se retrouve bientôt impliqué, aux côtés de l'inspecteur, dans la traque d'un tueur ritualiste qui croit avoir trouvé le secret de l'immortalité. Le duo engage bientôt les services d'Elliot, l'excentrique propriétaire d'un magasin de modèles réduits, pour décrypter les tatouages bizarres laissés sur le bras de la jeune fille. L'enquête va mener Strother et Losey dans les territoires méconnus et inquiétants de croyances religieuses ésotériques.
Interdit aux moins de 12 ans

Note de la presse : 3,1/5
Note des spectateurs : 2,1/5 (Pour 332 notes : 13% de *****, 25% de ****, 5% de ***, 25% de **, 21% de *, 11% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 5 nominations
Box Office France : 100 184 entrées
Distributeur : First Look Pictures Releasing
Année de production : 2002
Langue : 02 Anglais
Date de sortie DVD : 26 janvier 2005
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage

Secrets de tournage :

La genèse du projet
En 1997, Nick Willing collabore avec la productrice Michele Camarda sur son premier long métrage, primé à Gérardmer, Forever. Après la présentation du film au festival, Camarda et Willing posent une option sur les droits du livre Doctor sleep de l'auteur américain Madison Smartt Bell, et Willing commence à travailler sur le scénario. Pendant les quatre années qui suivent, le cinéaste réalise deux téléfilms (Alice in Wonderland et Jason and the Argonauts), alors que Camarda produit trois films, mais tous deux reviennent sans cesse au script d'Hypnotic.

Le choix de Shirley Henderson
C'est Michele Camarda, également productrice de Wonderland, dans lequel a joué Shirley Henderson, qui a proposé cette actrice pour le rôle de l'inspecteur Janet Losey. Nick Willing confie : "Après avoir vu le travail de Shirley, notamment dans Wonderland, j'ai écrit les versions suivantes du scénario en pensant à elle".

Un Paddy Considine réticent
La première fois que Paddy Considine a lu le rôle d'Elliot, le propriétaire d'un obscur magasin de jouets miniatures, l'acteur a dit au réalisateur Nick Willing qu'il ne pensait pas pouvoir incarner ce personnage de farfelu. "Puis j'ai rencontré Nick, déclare-t-il, et il m'a expliqué qu'il voulait que je joue le rôle simplement, en évitant tout comportement trop ostensiblement excentrique, et je me suis senti plus libre d'endosser le rôle".

Un chef opérateur étranger à Londres
Nick Willing a fait appel au chef opérateur Peter Sova, d'origine tchèque et vivant à New York, car il avait besoin d'un directeur de la photographie qui ne soit pas de Londres. Voyant la ville avec les yeux de Michael Strother – ceux d'un étranger, Peter Sova a ainsi pu donner une vision originale de la capitale britannique en collaboration avec le chef décorateur Don Taylor.

Présenté dans plusieurs festivals
Hypnotic a été présenté en compétition officielle au Festival Fantastic'Arts de Gérardmer 2003 et au Festival du Film de Paris 2004 et a reçu le Méliès d'Argent du Meilleur film fantastique européen 2003.
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Imaginarium du docteur Parnassus (l") The Imaginarium Of Doctor Parnassus UK 2007 Fantastique 122 min.

579 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 08/01/2011
Terry Gilliam Heath Ledger (Tony), Johnny Depp (Tony (1ère Transformation)), Jude Law (Tony (2ème Transformation)), Colin Farrell (Tony (3ème Transformation)), Christopher Plummer (Dr Parnassus), Lily Cole (Valentina), Verne Troyer (Percy), Andrew Garfield (Anton), Tom Waits (M. Nick), Carrie Genzel (La Journaliste), Quinn Lord (Le Fils De 9 Ans), Ryan Grantham (Anton Petit), Paloma Faith (Sally), Johnny Harris (Le Policier), Mark Benton (Le Papa), Richard Riddell (Martin), Fraser Aitcheson (Le Policier Qui Danse), Joseph Cintron (Un Moine), Michael Eklund (Le Complice De Tony), Brad Dryborough (Le Dîneur Dégoûté), Michael Jonsson (L'Infirmier #2), Simon Day (L'Inspecteur), Mackenzie Gray (Le Moine Remplaçant), Ian A. Wallace (Le 4ème Moine), Peter New (L'Infirmier #1), Vitaly Kravchenko (Acteur), Erika Conway (La Mère Au Spectacle De Marionnettes), John Snowden (Le Chauffeur), Richard Shanks (L'Ami De Martin), Igor Ingelsman (Gregor), David Smallbone (L'Ami De Sally #2), Peter Stormare (Le Président), Emma Karwandy (Valentina'S Daughter).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=131723.html
Avec sa troupe de théâtre ambulant, '' l'Imaginarium '', le Docteur Parnassus offre au public l'opportunité unique d'entrer dans leur univers d'imaginations et de merveilles en passant à travers un miroir magique. Mais le Dr Parnassus cache un terrible secret. Mille ans plus tôt, ne résistant pas à son penchant pour le jeu, il parie avec le diable, Mr Nick, et gagne l'immortalité. Plus tard, rencontrant enfin l'amour, le Docteur Parnassus traite de nouveau avec le diable et échange son immortalité contre la jeunesse. A une condition : le jour où sa fille aura seize ans, elle deviendra la propriété de Mr Nick. Maintenant, il est l'heure de payer le prix... Pour sauver sa fille, il se lance dans une course contre le temps, entraînant avec lui une ribambelle de personnages extraordinaires, avec la ferme intention de réparer ses erreurs du passé une bonne fois pour toutes...
Note de la presse : 3/5
Note des spectateurs : 3/5 (Pour 3718 notes : 27 % de *****, 25 % de ****, 25 % de ***, 6 % de **, 18 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 535 596 entrées
Budget : 45 000 000 $
Couleur
Format du son : Dolby SR + Digital SR-D + DTS & SDDS
Format de projection : 1.85 : 1
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

Film posthume
L'Imaginarium du Docteur Parnassus est le dernier film d'Heath Ledger, décédé le 22 janvier 2008, alors que toutes ses scènes n'avaient pas encore été tournées. Sa disparition aurait même pu entraîner l'arrêt définitif du tournage, si Johnny Depp, Jude Law et Colin Farrell n'avaient pas accepté de le remplacer à chaque fois que son personnage traverse un miroir qui le conduit dans un monde parallèle. Ainsi terminé, le film est attribué à "Heath Ledger et ses amis".

Le film vu par son scénariste
"Le thème central est l'imagination, et l'importance qu'elle revêt dans notre vie et notre façon de penser. C'est un thème récurrent chez Terry [Gilliam]. Avec ce film, il est allé bien plus loin qu'il ne l'avait jamais fait. C'est vraiment son histoire", explique Charles McKeown, coscénariste du film avec Terry Gilliam. "Parmi tous les films qu'il a pu faire, L'Imaginarium du Docteur Parnassus est certainement celui qui lui ressemble le plus. Ce film offre sur l'homme et l'artiste qu'il est un regard révélateur et intime."

Le film vu par son producteur
Pour le producteur Samuel Hadida, "L'Imaginarium du Docteur Parnassus est sans doute le film le plus emblématique des différents talents de Terry [Gilliam]. Il balaye à lui seul tous les domaines dans lesquels Terry aime nous entraîner. Le film associe l'action et l'émotion à une richesse visuelle et narrative sans équivalent. Une fois de plus et probablement avec une force inédite, Terry parvient à nous emmener au-delà du miroir."

Tourner chez Terry Gilliam, mode d'emploi
"Même si l'improvisation n'a pas vraiment sa place dans un film de Terry Gilliam, il faut être prêt à s'adapter parce qu'il n'hésite pas à faire évoluer le script jusqu'à la dernière minute si c'est utile à l'histoire", explique Christopher Plummer. "De ce fait, il faut toujours faire attention à maintenir l'unité de votre personnage quoi qu'il advienne. Cela vous pousse à être vigilant, à vous appuyer sur vos partenaires et j'aime cette idée car pour moi, un film n'est pas fait de l'addition d'individualités, mais de la somme des talents et de la façon dont ils interagissent."

Parnassus vu par Christopher Plummer
"Le Docteur Parnassus, mon personnage, est un vieil homme qui certes, a le don d'entraîner les gens vers leur imaginaire, mais qui a aussi commis l'erreur de faire un pari avec le diable !", explique Christopher Plummer. "Il y a chez cet homme un côté faustien. On sent qu'il a été exubérant, décalé, mais il est aujourd'hui à l'automne de sa vie et sa seule préoccupation est de sauver sa fille. C'est peut-être pour cela qu'il est assez calme, assez désabusé et assez porté sur la boisson ! Je crois qu'il souffre d'avoir vendu son âme au diable, mais au-delà de cela, je pense qu'il a honte d'avoir du même coup vendu celle de sa fille..."

1 rôle, 4 acteurs
Si Johnny Depp, Jude Law et Colin Farrell suppléent Heath Ledger dans le rôle de Tony, chaque acteur lui apporte quelque chose de différent, comme l'explique Terry Gilliam : "Johnny apporte une énergie, un humour immédiat, quelque chose de joyeux et de décalé. Il est parfaitement à sa place dans cet univers onirique et fou. On a envie de le suivre, de le croire.Jude Law révèle une facette pétillante, charmeuse du personnage. Il est séduisant, élégant. Il dégage aussi une certaine vulnérabilité. C'est un mélange qui lui correspond parfaitement.Colin Farrell avait la lourde tâche d'incarner Tony à l'heure des choix, sur toute la fin du film. Il devait à la fois être attirant et sombre, sympathique et antipathique. Ce n'était pas évident à restituer et Colin est fantastique."

Comme on se retrouve !
L'Imaginarium du Docteur Parnassus marque la deuxième collaboration de Terry Gilliam avec Heath Ledger, Johnny Depp, Christopher Plummer, Verne Troyer et Tom Waits, qu'il avait respectivement dirigés dans Les Frères Grimm, Las Vegas parano, L'Armée des 12 singes, Las Vegas parano et Fisher King : Le roi pêcheur.

Heath Ledger vu par Terry Gilliam
"Heath était génial. Il ambitionnait de devenir réalisateur. Sur le tournage des Frères Grimm, il observait constamment le travail à la caméra. Il voulait tout apprendre, il était remarquablement intelligent. C'était quelqu'un d'exceptionnel, de sage, et l'un des acteurs les plus doués que j'aie jamais rencontrés", raconte Terry Gilliam. "Tout ce que vous lui proposiez, il l'attrapait au vol et le magnifiait. C'était un acteur d'instinct. Il y avait quelque chose de joyeux dans son jeu. Contrairement à beaucoup d'autres, il n'entretenait pas un côté névrosé, pas du tout. Il était pétillant, débordant d'une énergie communicative."

Présentation de l'Imaginarium
"L'Imaginarium est un univers situé de l'autre côté du miroir. Il révèle votre imagination, la laisse grandir, s'épanouir et vous emporter. Evidemment, il y a un prix à payer...", explique Terry Gilliam. "L'Imaginarium vous permet de survoler le plus merveilleux des mondes comme le plus affreux. Dans tous les cas, à un moment donné, vous devrez faire un choix, quelque part à la frontière entre les deux. Vous atteindrez alors des paradis toujours plus beaux, ou bien vous chuterez vers les abîmes de l'enfer."

Les origines de Parnassus
"Au départ, je cherchais à rassembler en un seul film toutes les meilleures idées que j'ai pu avoir et qui n'avaient encore jamais été exploitées. Mon envie première était aussi de réaliser un film qui synthétiserait tout ce que j'avais fait jusqu'ici, y compris dans le domaine de l'animation !", explique Terry Gilliam. "J'ai d'abord imaginé une troupe d'artistes itinérants débarquant dans le Londres moderne. La roulotte de ces gens semble appartenir à une autre époque et constitue leur habitation, mais aussi la porte par laquelle le Docteur Parnassus sublime l'imagination des gens. Il est celui qui peut vous emmener là où vous n'aviez jamais rêvé d'aller. Toute la question est de savoir s'il possède réellement un quelconque pouvoir ou s'il est un charlatan... Nous en avons nous-mêmes douté durant tout le projet !"

Heath Ledger et ses amis
Johnny Depp, Jude Law et Colin Farrell ont tous les trois versé le montant de leur salaire à la fille d'Heath Ledger, Matilda, pour que celle-ci soit à l'abri du besoin.

L'Imaginaire de Samuel Beckett
L'Imaginarium du Docteur Parnassus contient plusieurs références à la pièce En attendant Godot de Samuel Beckett, que ce soit le costume noir et le chapeau melon portés par Tom Waits, ou bien la scène au cours de laquelle Jude Law hisse une corde nouée autour de son propre cou.

Numéro 10
L'Imaginarium du Docteur Parnassus est le dixième long métrage réalisé (en solo) par Terry Gilliam, et son premier scénario original depuis celui des Aventures du baron de Münchausen.

Sélection cannoise
L' Imaginarium du Docteur Parnassus a été présenté Hors Compétition au Festival de Cannes 2009.

Origine du personnage d'Heath Ledger
Menteur chronique frappé d'amnésie, Tony est inspiré de ... Tony Blair.
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Lovely Bones The Lovely Bones UK/USA 2009 Fantastique 128 min.

424 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 22/12/2010
Peter Jackson Saoirse Ronan (Susie Salmon), Mark Wahlberg (Jack Salmon), Stanley Tucci (George Harvey), Rachel Weisz (Abigail Salmon), Susan Sarandon (La Grand-Mère De Susie), Rose Mciver (Lindsey Salmon), Christian Thomas Ashdale (Buckley Salmon), Reece Ritchie (Ray Singh), Carolyn Dando (Ruth Connors), Michael Imperioli (Len Fenerman), Jake Abel (Brian Nelson), Charlie Saxton (Ronald Drake), Amanda Michalka (Clarissa), Nikki Soohoo (Holly), Andrew James Allen (Samuel Heckler), Thomas Mccarthy (Mr. Caden), Anna George (Mme Singh), Stefania Owen (Flora Hernandez), Steven Moreti (Le Client Du Diner), Seth F. Miller (L'Entraîneur De Foot), Tina Graham (Sophie Cichetti), Peter Jackson (Le Client Du Magasin De Photos), Robyn Malcolm (Foremans Wife), Bill Fisher (Mr. Connors), Bravo (Acteur).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=56899.html
L'histoire d'une jeune fille assassinée qui, depuis l'au-delà, observe sa famille sous le choc de sa disparition et surveille son meurtrier, ainsi que la progression de l'enquête...
Note de la presse : 3/5
Note des spectateurs : 3/5 (Pour 2936 notes : 36 % de *****, 20 % de ****, 23 % de ***, 5 % de **, 16 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 286 844 entrées
Budget : 100 000 000 $
Couleur
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

L'adaptation d'un best-seller
Lovely Bones est l'adaptation du roman homonyme d'Alice Sebold, publié en 2003 et paru en France sous le titre La Nostalgie de l'Ange. Après avoir un excellent accueil critique, l'ouvrage est devenu rapidement un best-seller (plus de 3 millions d'exmplaires vendus dans le monde). C'est après l'avoir dévoré (durant le tournage du Seigneur des anneaux : les deux tours) et en avoir même pleuré que Peter Jackson a tout mis en oeuvre pour en acquérir les droits, collaborant du coup avec Film4 qui avait posé une option sur l'ouvrage. "Fran Walsh et Philippa Boyens, avec qui je travaille depuis longtemps et qui étaients fans du roman, me l'ont donné en me demandant de le lire. Tout le monde me parlait de ce livre et j'étais très curieux de savoir ce qui provoquait cet enthousiasme chez les gens. J'ai découvert une histoire extrêmement poignante et très évocatrice. A première vue, le roman parle de la plus grande peur de tous les parents, la perte d'un enfant. Mais au-delà de cela, c'est aussi une histoire sur le pouvoir rédempteur de l'amour. Et je pense que c'est pour cela qu'autant de gens ont aimé ce livre". "Une des choses brillantes qu'Alice Sebold a réussi à faire dans son livre", ajoute Philippa Boyens, "a été de donner envie au lecteur de voir Susie s'échapper de son état intermédiaire et de voir la famille Salmon réussir à surmonter cette douleur, à dépasser la tragédie sans pour autant oublier leur amour pour Susie".

Et de onze !
Lovely Bones est le onzième long métrage réalisé par Peter Jackson, et son tout premier tourné aux Etats-Unis (à Malvern, petite ville de 3200 habitants en Pennsylvanie), loin de sa Nouvelle-Zélande natale.

Au scénario
Comme sur ses précédents films (King Kong, Le Seigneur des anneaux), Peter Jackson a travaillé sur le scénario de The Lovely Bones avec son épouse Frances Walsh et leur collaboratrice Philippa Boyens. Un trio qui a reçu la bénédiction d'Alice Sebold en personne.

Un puzzle filmique
"Nous aimons beaucoup les puzzles, et je pense que nous avons vu dans 'La Nostalgie de l'ange' une sorte de grand puzzle pour scénaristes", explique Peter Jackson. "Le défi était vraiment de conserver la complexité et la poésie du livre d'Alice Sebold tout en donnant à son histoire la structure d'un film. Nous avons passé énormément de temps à chercher comment organiser les pièces du puzzle pour raconter cette histoire à l'écran sans l'alourdir". "C'était une histoire particulièrement délicate à adapter parce qu'elle est très complexe, qu'elle fait appel à beaucoup d'émotions différentes et qu'elle n'est pas linéaire", ajoute Philippa Boyens. "Cela a donc été un travail long et méticuleux. C'est une histoire qui ne manque pas d'humour noir, une histoire âpre, surprenante, magnifique et très émouvante, et Peter voulait transposer tout cela à l'écran".

Avant Peter Jackson
Lovely Bones devait initialement être réalisé par Lynne Ramsay (Le Voyage de Morvern Callar), qui finit par se désengager du projet. Parallèlement à Peter Jackson, plusieurs cinéastes majeurs tentèrent d'acquérir les droits d'adaptation du roman, dont Steven Spielberg et Jean-Pierre Jeunet. Au final, Steven Spielberg trouvera quand même moyen de participer au projet, en tant que producteur exécutif via sa société DreamWorks. "Steven aimait profondément le livre et tenait à ce que le film se fasse", se souvient Peter Jackson. "Nous avons travaillé tous ensemble de manière très fluide, et il avait un tas d'idées pour le développement du scénario et du film. Il a été d'un grand secours dès que nous avions besoin de conseils".

Brian Eno à la baguette
Peter Jackson a confié la bande-originale de Lovely Bones à Brian Eno, connu pour avoir collaboré avec David Bowie, U2 ou Coldplay... et signé la musique d'ouverture de Windows ! On lui doit également quelques musiques de film dont celle du Dune de David Lynch, ou encore The Jacket. Contacté à l'origine pour des morceaux précis, le musicien, intrigué par le projet, s'est procuré le roman d'Alice Sebold. fasciné par l'histoire, il a proposé ses services à Peter Jackson pour l'intégralité de la BOF, préférant toutefois composer "à l'émotion" en se basant sur quelques artworks et photos des décors plutôt que sur des séquences à part entière. Une approche qui facilitera également le travail de Peter Jackson, pouvant ainsi miser sur un montage plus libre.

Casting
Révélée par Reviens-moi (Nomination à l'Oscar du Meilleur second rôle) et La Cité de l'ombre, Saoirse Ronan a convaincu Peter Jackson et son équipe en envoyant une cassette d'audition confectionnée par ses soins, dans laquelle elle était dirigée par son propre père. A sa vision, le réalisateur jugera non-nécessaire tout casting supplémentaire et engagera la jeune comédienne pour camper sa tragique héroïne, Susie Salmon. "Beaucoup d'adolescentes sont venues aux auditions en se comportant déjà comme des stars de cinéma, mais pour Susie nous voulions justement le contraire, une personne qui donne le sentiment d'être une jeune fille ordinaire de 14 ans. Nous ne nous attentions pas à trouver notre Susie, qui est de Norristown en Pennsylvanie, en Irlande ! (...) Saoirse possède un instinct naturel pour le drame. Elle est intelligente, rafraîchissante et authentique. C'est une actrice née, et c'est rare."

Ryan Gosling remplacé
Le personnage de Jack Salmon, le père de l'héroïne assassinée, devait initialement être campé par Ryan Gosling, cité à l'Oscar en 2007 pour son rôle dans Half Nelson. Peter Jackson se séparera toutefois du comédien (qui avait pris une dizaine de kilos et s'était laissé pousser la barbe pour le rôle) quelques jours avant le tournage, pour "divergences artistiques" (il se dira après coup trop jeune pour le personnage). L'acteur sera remplacé au pied levé par Mark Wahlberg, en tournage dans les environs (Pennsylvanie) sur Phénomènes.

Les larmes d'un père
Pour aider sa "famille", Saoirse Ronan assurait souvent la narration de certaines scènes hors-champ. C'est ainsi qu'elle a ému aux larmes son "père", Mark Wahlberg. "J'étais tellement bouleversé que parfois, Peter disait 'C'était très bien mais on va essayer de la refaire avec un peu moins de larmes...' Et je répondais : 'D'accord, mais alors il faut que Saoirse arrête de lire'. C'était très fort, et dès que j'entendais sa voix une tristesse et un chagrin insurmontables me fondaient dessus".

Mr Harvey, le tueur
C'est Stanley Tucci (affublé de lentilles de contact, d'une moustache, de fausses dents et de quelques kilos supplémentaires), qui prête ses traits à Mr. Harvey, le tueur du film. Un véritable rôle de composition, qui a conduit le comédien dans des zones très sombres de sa psyché... "Il faut saluer le courage avec lequel il a interprété Mr Harvey", souligne Peter Jackson. "Plusieurs acteurs ont refusé le rôle parce qu'ils n'imaginaient pas pouvoir jouer ce monstre pendant plusieurs mois. (...) Stanley détestait se mettre dans la peau de ce personnage. Chaque soir, il essayait de se débarraser de cette oirceur qu'il transportait avec lui toute la journée. Tous les jours, il plongeait dans les abysses, dans le vide qui habite l'âme de George Harvey et cela rejaillit à l'écran. Il est vraiment terrifiant". Pour préparer son rôle et comprendre la psychologie des tueurs en série, l'acteur a travaillé avec un profiler et spécialiste en sciences du comportement, John Douglas. Il a même participé, dans la peau de son personnage, à un interrogatoire face à ce véritable agent du FBI, afin de mieux approfondir l'état d'esprit de Mr Harvey et manipuler à sa guise ses interlocuteurs.

L'amie du tueur
Paradoxalement, Saoirse Ronan est devenue très proche de "son" meurtrier, Stanley Tucci, durant le tournage. "Je pense que nous aurions eu du mal à jouer nos personnages sans cette confiance qui s'est établie entre nous. Nous devions absolument être à l'aise l'un avec l'autre, parce que nos scènes étaient très intenses, et par chance nous nous sommes très bien entendus. Stanley a des enfants et je savais que tourner certaines de nos scènes était très pénible pour lui. Mais cela s'est bien passé et il m'a beaucoup aidée. Il donne vraiment la chair de poule dans le rôle de Mr Harvey parce qu'il le joue comme un type normal, un homme dont Susie n'a aucune raison de se méfier".

Un ange néo-zélandais
La petite soeur de Saoirse Ronan dans Lovely Bones est interprétée par la comédienne néo-zélandaise Rose McIver, qui avait fait ses débuts à l'écran à l'âge de 5 ans en 1993 dans La Leçon de piano, dans le rôle... d'un ange.

Apparition(s) clin d'oeil
Comme à son habitude, Peter Jackson fait un petit caméo dans Lovely Bones : il campe ainsi l'un des clients (passionné par sa caméra super 8) du magasin de photos où la famille Salmon a ses habitudes. Autres apparition(s) clin d'oeil, canines cette fois : Stanley et Fergus (les carlins de Peter Jackson et Frances Walsh), Honeybunny (le golden retriever du superviseur des effets visuels Christian Rivers) et Claude (le bouledogue français de l'assistant-réalisateur Matthew Dravitzki) intégrés à la meute de chiens qu'on aperçoit dans l'entre-deux mondes de l'héroïne.

Un projet de longue haleine
Peter Jackson travaille sur Lovely Bones depuis la sortie de King Kong en 2005. Le film nécessita ainsi près de trois années de préparation, notamment pour définir la représentation à l'écran de l'entre-deux-mondes.

L'entre-deux-mondes
Ce n'est pas le paradis qui est au centre de Lovely Bones, mais l'entre-deux mondes, un au-delà propre à l'héroïne, Susie Salmon, à son esprit et à son subconscient évoluant en fonction des émotions du personnage. "Nous avons essayé de créer un monde onirique, indéfinissable et éphémère. C'est un au-delà qui reflète l'être qui l'habite, il n'y a aucun élément lié à une religion ou une autre. Je voulais que ce soit un monde mystérieux et intangible. Susie se trouve dans cet hirizon bleu, cet espace qui se trouve entre le paradis et la Terre. L'entre-deux-mondes n'est pas le paradis au sens propre du terme, c'est plutôt un sanctuaire où Susie fait une sorte de retraitre spirituelle et émotionnelle avant d'être prête à aller plus loin". Pour élaborer cet univers onirique et surnaturel et ces images incroyables, le cinéaste a collaboré avec Michael Pangrazio, un peintre sur verre spécialiste des transparences (déjà à l'oeuvre sur L'Empire contre-attaque), mais également avec l'équipe de Weta Digital (déjà à l'oeuvre sur Le Seigneur des anneaux et King Kong) supervisée par Joe Letteri et Christian Rivers. "Le monde que nous avons créé est, comme je l'appelle "super-réel"", explique ce dernier. "Il est plus intense, pus coloré et plus vivant que le monde normal. Les lois physiques ordinaires ne s'appliquent plus dans l'entre-deux-mondes" de Susie. C'était un souhait de Peter et Fran : ils voulaient un monde fait de l'étoffe des rêves"

Caméra "coup de chance"
Petite leçon de mise en scène pour les apprentis-réalisateurs, Peter Jackson et son directeur-photo Andrew Lesnie travaillent toujours à deux caméras. "Nous avons toujours aimé tourner avec deux caméras, une avec laquelle nous répétons et planifions la scène et une autre que j'appelle la caméra "coup de chance" avec laquelle il nous arrive de saisir des détails supplémentaires que nous ajoutons au plan final. Nous gardons toujours une steadycam prête à tourner".

Avant-première
Lovely Bones est présenté pour la première fois en novembre 2009 à Londres, dans le cadre de la Royal Film Performance 2009 : une soirée caritative organisée à Leicester Square en présence de la famille royale.

Sortie repoussée
Le film devait initialement sortir en février 2009, après 4 ans de production. Mais la sortie de Watchmen - Les Gardiens au même moment incita les studios à repousser la sortie à janvier 2010, et même quelques semaines plus tôt outre-Atlantique pour se "qualifier" pour la course aux Oscars.
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Malevil Malevil France 1980 Fantastique 119 min.

727 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 01/05/2015
Christian de Chalonge Michel Serrault (Emmanuel Comte), Jacques Dutronc (Colin), Jean-Louis Trintignant (Fulbert), Jacques Villeret (Mom), Robert Dhéry (Peyssou), Hanns Zischler (Le vétérinaire), Michel Berto (Bébé), Jean Leuvrais (Bouvreuil), Jacqueline Parent (Cathy), Emilie Lihou (La Menou), Pénélope Palmer (Evelyne).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=31776.html
La fin de l'été dans un petit village, une journée en apparence comme les autres et pourtant... Alors que le maire et quelques élus locaux se réunissent pour débattre d'un sujet administratif, cloitrés dans une profonde cave, une incroyable explosion se fait ressentir. Après avoir retrouvé leurs esprits, le petit groupe remonte à la surface et font face à un véritable désastre : d'origine nucléaire personne d'autre ne semble avoir survécu...
Note des spectateurs : 3,3/5 (Pour 164 notes : 27% de *****, 10% de ****, 15% de ***, 24% de **, 24% de *, 0% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 1 prix et 3 nominations
Distributeur : UGC Ph
Année de production : 1980
Date de sortie DVD : 5 mars 2013
Langue : Français
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage
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Mémoire Effacée The Forgotten USA 2003 Fantastique 91 min.

214 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 20/01/2006
Joseph Ruben Julianne Moore (Telly Paretta), Dominic West (Ash Correll), Gary Sinise (Dr. Munce), Alfre Woodard (Anne Pope), Linus Roache (L'Homme Amical), Anthony Edwards (Jim Paretta), Ken Abraham (Le Gars De La Station Service).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=51728.html
Un avion avec à son bord un groupe d'enfants s'écrase. Mais, un événement inexplicable survient : la mémoire de leur existence disparaît complètement de la société, c'est comme s'ils n'avaient jamais existé même pour leurs parents proches. Seule la mère d'une des victimes a gardé intact le souvenir de son enfant...
Note de la presse : 2/4 Note des spectateurs : 2/4

Fiche technique :

Box Office France : 249 082 entrées
Box Office Paris : 93 827 entrées
N° de visa : 111388
Couleur
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

Un rêve à l'origine du scénario
C'est un rêve de Gerald Di Pego qui est à l'origine du scénario. Une nuit, le scénariste fit un rêve étrange, dans lequel il vit une photo de famille montrant une mère, un père et leur jeune fils. Lentement, l'image commença à s'effacer, pour finir par disparaître. Gerald DiPego se réveilla en sursaut. Il était 6 h 30. La mystérieuse image continua de le hanter. Deux heures plus tard, il réveillait sa femme en lui disant " Je crois que je tiens une histoire ! ".

Nicole Kidman pressentie
Nicole Kidman devait au départ jouer le rôle finalement dévolu à Julianne Moore pour Mémoire effacée.

Alfre Woodard dans la peau d'une femme flic
Avant le début du tournage, Alfre Woodard passa du temps auprès d'une femme policier au NYPD. Elle raconte : " Cette femme policier m'a dit que dans les cas où une femme est impliquée, elle commence toujours par regarder les hommes qui l'entourent. Souvent, il est inutile d'aller plus loin. Elle dit aussi qu'elle a tendance à croire les femmes, surtout lorsque celles-ci parlent avec leur coeur. "

Tournage à New York
La ville de New York apparaît comme un véritable personnage du film. Le tournage a commencé à l'automne 2003 à Brooklyn, dans le quartier surnommé " Dumbo " (Down Under the Manhattan Bridge Overpass), situé entre les ponts de Manhattan et de Brooklyn. C'est là qu'ont été filmés les extérieurs de l'appartement d'Ash Correll et plusieurs scènes de poursuite.Plusieurs jours de tournage se sont déroulés dans le quartier de Wall Street à Manhattan, à la Chase Manhattan Plaza, avec sa sculpture Groupe de quatre arbres de Jean Dubuffet. Plusieurs scènes ont aussi été filmées à l'extérieur de New York, notamment au Harriman State Park à Rockland County et à l'aéroport de Westchester à White Plains, ainsi qu'à Long Island, dans une maison sur la plage à Hampton Bays et dans les dunes du Caumsett State Historic Park à Huntington.

Une météo imprévisible et capricieuse
Tourner à New York signifiait affronter une météo imprévisible et capricieuse. Steve Nicolaides raconte : " Le réalisateur et le patron du studio voulaient que le film ait un style visuel froid, hivernal. Nous avons commencé à tourner fin octobre, une époque très instable sur le plan météo parce qu'on passe de l'automne à l'hiver. L'histoire, elle, se déroule sur seulement deux semaines. Il faut donc faire attention à ce que ce qu'on tourne en octobre soit toujours valable quand on tourne en janvier. "

Le style visuel du film
Joseph Ruben a établi dès le départ un ensemble de règles visuelles pour le style du film. Souhaitant une atmosphère glaciale mais très belle, avec une lumière chaude seulement dans les chambres des enfants, il décida l'utilisation de longues focales pour donner un sentiment de paranoïa, l'impression d'être observé, et d'optiques grand angle pour donner une vision légèrement distordue de ce monde. Le cinéaste ajoute : "Pour la couleur, nous avons pratiquement tout supprimé, sauf dans les scènes impliquant les enfants. Il n'y a pas de rouge dans le film, sauf le roux des cheveux de Julianne."


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Men in black 2 MIB 2 USA 2001 Fantastique 90 min.

2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 18/04/2004
Barry Sonnenfeld Tommy Lee Jones, Will Smith, Lara Flynn Boyle, Rip Torn, Johnny Knoxville, Rosario Dawson
http://www.dvdfr.com/dvd/dvd.php?id=6525
Dans un coin tranquille de New York, Serleena, un extra-terrestre maléfique, atterrit et prend les traits d’un top model aperçu dans les pages d’un magazine. Avec l’aide d'un alien bicéphale, elle est prête à tout pour récupérer un objet caché quelques années auparavant sur la Terre. La planète est donc en danger, et un seul homme en sait assez pour la sauver : l’agent K. Mais depuis que sa mémoire a été effacée, il a tout oublié et est devenu un tranquille employé des postes. L’agent J, son ancien coéquipier, est chargé d’aller le chercher et de lui rendre ses souvenirs. Mais le centre MIB est dévasté par la belle alien...

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Nuit En Enfer From Dusk Till Dawn USA 1996 Fantastique 107 min.

480 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 25/12/2010
Robert Rodriguez George Clooney (Seth Gecko), Quentin Tarantino (Richard Gecko), Harvey Keitel (Jacob Fuller), Juliette Lewis (Kate Fuller), Ernest Liu (Scott Fuller), Salma Hayek (Santanico Pandemonium), Cheech Marin (Le Garde Frontière / Chet Pussy / Carlos), Danny Trejo (Razor Charlie), Tom Savini (Sex Machine), Fred Williamson (Frost), Michael Parks (Le 'Texas Ranger' Earl Mcgraw), John Saxon (L'Agent Du F.B.I. Stanley Chase), Kelly Preston (Kelly Houge, La Présentatrice), Marc Lawrence (Le Vielliard Gérant Du Motel), Brenda Hillhouse (Gloria Hill, L'Otage), John Hawkes (Pete Bottoms, Commis Du Magasin), Tito Larriva (Guitariste Et Chanteur Du Titty Twister), Peter Atanasoff (Saxophoniste Du Titty Twister), Johnny Hernandez (Batteur Du Titty Twister), Aimee Graham (Otage Blonde), Heidi Mcneal (Otage Rousse), Ernest M. Garcia (Big Emilio), Gregory Nicotero (Le Copain De Sex Machine), Cristos (Danny), Mike Moroff (Manny), Lawrence Bender (Un Homme Dans Le Restaurant), Tia Texada (Une Danseuse Du Titty Twister), Jake Mckinnon (Un Monstre), Veena Bidasha (Une Danseuse Du Titty Twister), Walter Phelan (Un Monstre), Janie Liszewski (Une Danseuse Du Titty Twister), Neena Bidasha (Une Danseuse Du Titty Twister), Ungela Brockman (Une Danseuse Du Titty Twister).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=15002.html
Deux criminels prennent une famille en otage près de la frontière mexicaine, après une cavale particulièrement sanglante durant laquelle ils ont tué un policier et kidnappé l'employée d'un magasin. Ils se rendent tous ensemble dans un bar pour routier au-delà de la frontière mexicaine, appelé le ''Titty Twister'', établissement qui leur réserve pas mal de surprises une fois la nuit tombée...
Interdit aux moins de 16 ans


Note des spectateurs : 4/5 (Pour 7621 notes : 43 % de *****, 33 % de ****, 11 % de ***, 2 % de **, 11 % de *)

Fiche technique :

Budget : 20 000 000 $
N° de visa : 90146
Couleur
Format du son : SDDS
Format de projection : 1.85 : 1
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais
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Phase IV Phase IV USA 1974 Fantastique 87 min.

1106 2/4
  Disponible 01 Français 02 MKV 02/06/2020
Saul Bass Nigel Davenport, Michael Murphy, Wesley Jonathan, James Martinez, Missy Yager, Lynne Frederick, Drew Sidora, Julie 'Jules' Urich
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=330.html
Un mystérieux signal est lance de l'espace. Sur Terre, dans le désert d'Arizona, des fourmis noires d'une espèce inconnue attaquent les humains.
A quoi peut bien ressembler un film de Saul Bass ? Evidemment à rien de connu. A mi-chemin entre SF, fable écologique et film expérimental, « Phase IV » raconte l’affrontement entre deux scientifiques et… des fourmis. La grande réussite du film est de parvenir à donner une dimension cosmique à ce conflit (la place de l’homme dans l’univers est aussi relative que celle des fourmis sur terre) et à charger les petites bestioles d’une vraie dangerosité (les prises de vue macro de la fourmilière sont toujours aussi hallucinantes et donnent au film un étrange climat anxiogène). Phase IV n’est certes pas parfait (des problèmes de rythme et un personnage féminin complètement improbable), mais il reste une vraie proposition de SF adulte, une étrange et troublante parabole sur la vanité de l’homme à vouloir contrôler la nature, alors qu’il n’en est qu’un maillon.
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Phénomènes Paranormaux The Fourth Kind UK/USA 2009 Fantastique 98 min.

437 2/4
  Disponible 02 Anglais 01 AVI 23/12/2010
Olatunde Osunsanmi Milla Jovovich (Abbey), Will Patton (Shérif August), Hakeem Kae-Kazim (Awolowa Odusami), Corey Johnson (Tommy), Enzo Cilenti (Scott Stracinsky), Elias Koteas (Abel Campos), Eric Loren (Le Député Ryan), Mia Mckenna-Bruce (Ashley Tyler), Raphael Coleman (Ronnie Tyler), Daphne Alexander (Theresa), Alisha Seaton (Cindy Stracinski), Tyne Rafaeli (Sarah Fisher), Pavel Stefanov (Timothy Fisher), Kiera Mcmaster (Joe Fisher), Sara Houghton (Jessica), Julian Vergov (Will Tyler), Yoan Karamfilov (Ralph), Charlotte Milchard (Résident De Nome #1), Valentin Ganev (Résident De Nome #2), Vladimir Kolev (Résident De Nome #3), Jay Glenn Sunberg (Résident De Nome #4), Sylvia Lultchev (Résident De Nome #5), Olatunde Osunsanmi (L'Interviewer).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=135665.html
En Alaska, des disparitions inexpliquées se produisent régulièrement depuis les années 1960. Malgré plusieurs enquêtes du FBI, la vérité n'a jamais été découverte; jusqu’à maintenant... C’est dans cette région reculée que le psychologue Abigail Tyler décide de filmer les séances d’hypnoses qu’elle mène avec des patients traumatisés afin de comprendre les raisons de leurs insomnies et peurs nocturnes. Sans le vouloir, elle va mettre à jour les preuves les plus troublantes jamais documentées sur ces mystérieuses disparitions...
Interdit aux moins de 12 ans

Note de la presse : 2/5
Note des spectateurs : 3/5 (Pour 902 notes : 18 % de *****, 20 % de ****, 23 % de ***, 14 % de **, 26 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 179 917 entrées
Couleur
Format du son : Dolby Digital
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

Budget
Phénomènes Paranormaux a été produit pour un petit budget, estimé à dix millions de dollars.

Et de 2 !
Le metteur en scène Olatunde Osunsanmi a fait ses débuts avec Joe Carnahan (L' Agence tous risques) comme assistant réalisateur, sur Mi$e à prix (2006). Phénomènes paranormaux est son deuxième long métrage (d'ailleurs produit par Joe Carnahan), après The Cavern, un film dans le style The Descent qui a été produit pour un petit budget (environ 150 000 dollars) et qui n'est pas sorti au cinéma.

Basé sur des faits réels
L'histoire de Phénomènes paranormaux est en fait basée sur des faits réels, à savoir les disparitions inexpliquées de dix personnes dans les alentours de la ville de Nome en Alaska, qui eurent lieu depuis le début des années 1990 jusqu'à aujourd'hui. Le film envisage donc la piste surnaturelle (enlèvements d'humains par des extraterrestres), ce qui a bien sûr choqué certaines associations liées à ces disparitions, celles-ci y voyant dans cette explication un manque de respect total pour les familles des victimes...

Lieux de tournage
Le film a été tourné en Californie, au Canada et, pour tout ce qui concerne la partie studio, en Bulgarie.

Signification du titre
Le titre original du film The Fourth Kind (Le Quatrième Type), est une référence à la classification de l'astronaute J. Allen Hynek sur les OVNI, correspondant à un enlèvement de personnes par des extraterrestres.
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Prédiction Knowing USA 2009 Fantastique 121 min.

410 2/4
  Disponible 02 Anglais 01 AVI 22/12/2010
Alex Proyas Nicolas Cage (John Koestler), Rose Byrne (Diana Wayland), Chandler Canterbury (Caleb Koestler), Ben Mendelsohn (Phil Beckman), Nadia Townsend (Grace Koestler), Adrienne Pickering (Allison), Liam Hemsworth (Spencer), Danielle Carter (Mlle. Taylor (1959)), Terry Camilleri (Caissier), Angie Diaz (La Journaliste), Sally Anne Arnott (Émeutière), Lara Robinson (Lucinda Embry/ Abby Wayland), Tamara Donnellan (Mère De Lucinda), Giovanni Bartuccio (Policier De Transfert Ryan), Brett Robson (Professeur Universitaire), Jake Bradley (Ami De Caleb), Clem Maloney (Émeutier), Jayson Sutcliffe (Homme D'Affaire), Andrew Lyons (Policier De Transfert), Clement Tang (Homme D'Affaire), Luke Calder (Artiste Newyorkais), D.G. Maloney (L'Étranger), Alan Hopgood (Le Révérend Koestler), Joshua Long (Caleb Jeune), Alethea Mcgrath (Mlle Taylor (2009)), David Lennie (Le Proviseur Clark (1959)), Travis Waite (Le Père De Lucinda), Gareth Yuen (Donald), Lesley Anne Mitchell (Stacey), Raymond Anthony Thomas (Le Prof), Ali Ammouchi (L'Homme En Duffle Coat).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=59827.html
Pour fêter l'anniversaire d'une école, une cérémonie est organisée au cours de laquelle une capsule temporelle contenant des messages écrits par des enfants 50 ans auparavant est déterrée et ouverte. Chaque enfant emporte chez lui un message, mais celui du petit Caleb est illisible, car il s'agit d'une suite incohérente de chiffres.D'abord amusé, son père, statisticien, essaye de trouver une signification. Horrifié, il découvre peu à peu que chaque séquence de chiffres correspond à la date exacte d'une catastrophe récente. Lorsqu'il comprend que les 3 dernières séquences prophétisent des cataclysmes à venir, une course contre la montre commence.
Note de la presse : 3/5
Note des spectateurs : 3/5 (Pour 6022 notes : 24 % de *****, 26 % de ****, 21 % de ***, 2 % de **, 27 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 1 385 756 entrées
Budget : 50 000 000 $
Couleur
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

Que mettre dans une capsule temporelle ?
Posée aux comédiens, la question a engendré une grande variété de réponses. Rose Byrne, par exemple, souhaiterait y placer "un journal intime, contenant quelques secrets personnels, pour que ce soit amusant pour la personne qui l'ouvrira", tandis que Nicolas Cage a une idée un peu plus conceptuelle : "Ce serait intéressant de mettre ce film dans une capsule temporelle, parce que cela serait alors très cubiste. Je m'en tiendrai là."

Première pour la Red One
Prédictions est le premier film à utiliser la Red One, caméra Haute Définition qui donne une nouvelle dimension au numérique, comme l'explique le directeur de la photo Simon Duggan : "Les carnations sont douces et leur rendu est fantastique. Il n'y a pas de grain apparent à l'image. On recherchait une image très réaliste et, avec la Red One, le résultat est très proche de la pellicule."

Boston à Melbourne
Le tournage de Prédictions a eu lieu à Melbourne (Australie), même si l'action du film est censée se dérouler à Boston (Etats-Unis).

Jeune mais pas bleu
Âgé de 9 ans au moment du tournage de Prédictions, le jeune Chandler Canterbury (Caleb Koestler dans le film) n'est pas un novice, puisqu'il a donné la réplique à Brad Pitt (L'Etrange histoire de Benjamin Button) et Jude Law (Repossession Mambo), et décroché un Young Artist Award pour sa prestation dans la série Esprits criminels.

Le choix de Rose Byrne
"Il y avait un petit quelque chose chez Rose qui nous a séduits, elle a une vraie fraîcheur", déclare Jason Blumenthal. "Dès le début, Alex [Proyas] était convaincu. Comme il le dit lui-même, elle est habitée par une véritable humanité. On ressent la souffrance et l'émotion qui l'étreignent lorsqu'elle découvre que les prédictions qui sont au coeur de l'intrigue remontent à sa propre mère plusieurs années auparavant."

Choix de casting évident
"On s'est dit depuis le début que Nicolas Cage était l'homme de la situation", explique Jason Blumenthal. "Nicolas a apporté au personnage une intensité émotionnelle et une vraisemblance que la plupart des acteurs n'auraient pas su donner. Je pense aussi que Nicolas se sent concerné par la plupart des thèmes que nous abordons dans le film." De son côté, Alex Proyas, qui rêvait de collaborer avec le comédien, affirme que "c'est toujours formidable d'avoir enfin l'opportunité de travailler avec quelqu'un avec qui on rêve de travailler."

Note d'intention d'Alex Proyas
"Ce qui est formidable dans Prédictions, c'est qu'il mêle émotions et relations humaines. C'est une histoire ancrée dans le réel. On ne demande pas au spectateur de croire aux contes de fées. Tout ce que nous montrons pourrait vraiment se produire."

Présentation du film par Jason Blumenthal
"Prédictions est un thriller psychologique captivant bourré d'effets spéciaux hallucinants, mais il ne se résume pas qu'à ça. Le film pose une question fondamentale : jusqu'où est-on prêt à aller pour protéger son enfant ? Accepterait-on de faire le sacrifice ultime ? C'est une idée très forte", affirme le producteur du long métrage.

Pourquoi Alex Proyas ?
Avant celui du réalisateur de The Crow, d'autres noms ont circulé pour mettre en scène ces Prédictions. Mais les producteurs ont finalement choisi Alex Proyas : "On était certain qu'avec Alex, on avait trouvé le bon metteur en scène", explique le producteur Jason Blumenthal. "Son sens visuel a dépassé toutes nos espérances. Il nous a apporté un tas d'idées scientifiques qui nous ont permis de donner vie au scénario."

Une idée qui date
Dès l'instant où le scénariste Ryne Douglas Pearson leur a présenté le point de départ de Prédictions, les producteurs Jason Blumenthal et Todd Black ont décidé d'investir dans ce projet. Sauf que les choses n'ont pas été aussi faciles que celà : "Il nous a fallu huit ans pour développer le scénario", explique Blumenthal. "L'intrigue a un peu évolué, mais les thèmes majeurs n'ont pas changé du tout. L'idée de la capsule temporelle et des prédictions nous paraissait tellement forte qu'on est parti de là pour développer l'histoire. Le concept du film nous semble aussi exaltant aujourd'hui qu'il y a huit ans. Et c'était formidable de le voir se concrétiser."

Madame Catastrophe ?
Après Sunshine et 28 semaines plus tard en 2007, Prédictions est le troisième dans lequel Rose Byrne se retrouve confrontée à une catastrophe (extinction du soleil, virus mortel, apocalypse imminente).

Et de sept !
Sept longs métrages en 29 ans de carrière, c'est le bilan qu'atteint Alex Proyas avec Prédictions.

Le bal des réalisateurs
Le projet du film Prédictions ne fut attribué en premier lieu au metteur en scène australien Alex Proyas. Tout d'abord entre les mains de la Columbia, la réalisation du film fut, tour à tour, destinée aux réalisateurs Rod Lurie et Richard Kelly. Abandonnant la production à la société Escape Artists, la première version du scénario fut retravaillée par les scénaristes Juliet Snowden et Stiles White. Ce n'est qu'en 2005 que les studios Summit Entertainment se chargent à eux seuls de la production et de la distribution de Prédictions et que Stuart Hazeldine et Alex Proyas rédigèrent un nouveau jet du scénario.
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Programmé Pour Tuer Virtuosity USA 1995 Fantastique 107 min.

232 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 20/01/2006
Brett Leonard Denzel Washington (Lieutenant Parker Barnes), Kelly Lynch (Docteur Madison Carter), Russell Crowe (Sid 6.7), Stephen Spinella (Docteur Darrel Lindenmeyer), William Forsythe (William Cochran), Louise Fletcher (Elizabeth Deane), William Fichtner (Wallace).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=32271.html
Los Angeles, 1999. Le ministere americain de la justice a mis au point le prototype du systeme d'entrainement le plus sophistique du monde pour ses services de police : un criminel virtuel, Sid 6.7, que les stagiaires traquent sur simulateur. Les choses se degradent quand Sid 6.7 brise les limites de la realite virtuelle et devient reel...

Interdit aux moins de 12 ans

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Rencontre avec Joe Black Meet Joe Black USA 1998 Fantastique 181 min.

123 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 05/09/2004
Martin Brest Brad Pitt, Anthony Hopkins, Claire Forlani, Jake Weber, Marcia Gay Harden
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=16774.html
Une nuit le magnat William Parrish ressent une violente douleur tandis qu'une voix surgissant des tenebres lui annonce sa mort prochaine. A ce moment-la, un jeune inconnu se presente a son domicile pour l'accompagner a son dernier voyage. Ce messager de l'au-dela impose a Parrish de l'heberger chez lui afin de lui donner l'occasion de partager un temps les experiences, les joies, les emotions et les drames des vivants, qui semblent lui etre etrangers. En l'espace de trois jours, Joe Black revelera toute la famille Parrish a elle-meme.

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Signes Signs USA 2001 Fantastique 105 min.

330 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 23/01/2007
M. Night Shyamalan Mel Gibson (Graham Hess), Joaquin Phoenix (Merrill Hess), Rory Culkin (Morgan Hess), Abigail Breslin (Bo Hess), Cherry Jones (L'Officier Caroline Paski), Patricia Kalember (Colleen Hess), Jose L. Rodriguez (L'Animateur Radio), M. Night Shyamalan (Ray Reddy), Merritt Wever (Tracey Abernathy), Lanny Flaherty (Mr. Nathan), Marion Mccorry (Mrs. Nathan), Michael Showalter (Lionel Prichard), Rhonda Overby (Sarah Hughes).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=41010.html
A Bucks County, en Pennsylvanie. Après la perte de sa femme, Graham Hess a rendu sa charge de pasteur. Tout en s'occupant de sa ferme, il tente d'élever de son mieux ses deux enfants, Morgan et Bo. Son jeune frère Merrill, une ancienne gloire du base-ball, est revenu vivre avec lui pour l'aider. Un matin, la petite famille découvre l'apparition dans ses champs de gigantesques signes et cercles étranges. Des extra-terrestres seraient-ils à l'origine de tels phénomènes surnaturels ? Graham et Merrill vont s'efforcer de percer le mystère qui entoure ces dessins.
Fiche technique :

Budget : 70 millions de $
Box Office France : 2 059 812 entrées
Box Office USA : 227 966 634 $
N° de visa : 106368
Couleur
Format du son : Dolby SRD
Format de projection : 2.35 : 1 Cinémascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :


Signes reposant notamment, comme Sixième Sens et Incassable sur l'effet de surprise et le suspense, M. Night Shyamalan a tenu à demander aux journalistes de ne pas trop en dévoiler sur son nouvel opus. Le dossier de presse du film s'ouvre ainsi sur un message du cinéaste : "Nous avons tous crée ce film avec l'idée de surprendre, de distraire et d'émouvoir. Signes est un voyage qui repose en grande partie sur la surprise. Les acteurs, les techniciens, tous ceux qui se sont investisdans ce film ainsi que moi-même vous serions infiniment reconnaissants de ne pas dévoiler les éléments autres que ceux contenus dans ce dossier de presse. Pour le plaisir de ceux qui découvriront Signes, je vous remercie sincèrement". M. Night Shyamalan


A la manière d'Alfred Hitchcock, comme dans ses deux précédents longs métrages, M. Night Shyamalan fait dans Signes une petite apparition clin d'oeil, mais cette fois-ci dans un rôle à la résonance plus importante : celui de Ray Reddy, un personnage essentiel à l'intrigue..."Ce n'est pas un rôle très long à l'image, mais il est important", confie le cinéaste. "J'avais une peur bleue, mais comme à chaque fois que quelque chose m'effraie, je veux le faire. Jouer face à Mel Gibson est intimidant, mais il s'est montré généreux et sécurisant". Une expérience positive également pour le comédien : "L'expérience était étonnante. En tant que réalisateur, Night sait toujours ce qu'il veut, il écoute, encourage, motive avec beaucoup d'humanité. Le retrouver soudain acteur, plus vulnérable, donnait vraiment envie de l'appuyer. Il s'est montré surprenant. On a travaillé quelques prises, la cinquième était parfaite".


Signes est présenté en avant-première au Festival du Cinéma Américain de Deauville 2002.


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Simple mortel Simple mortel France 1991 Fantastique 85 min.

503 2/4
  Disponible 01 Français 03 Divers 25/12/2010
Pierre Jolivet Philippe Volter (Stéphane), Christophe Bourseiller (Fabien), Nathalie Roussel (Brigitte), Roland Giraud (L'Expert), Maaike Jansen (La Psychanalyste), Marcel Marechal (L'Homme Du Parking), Arlette Thomas (La Concierge), Jean-Pierre Vincent (L'Autre Chauffeur), Jean-François Naudon (Un Chasseur).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=6985.html
Un individu se suicide d'une balle dans une salle de classe vide, après avoir contemplé un long moment un tableau noir couvert d'équations et de signes incompréhensibles.

Un temps indéterminé après ce suicide, un linguiste universitaire appelé Stéphane Marais (Philippe Volter), spécialiste en langues anciennes, est dans sa voiture quand il entend son autoradio, puis d'autres appareils électroniques tels qu'un radio-réveil, un baladeur à cassette, ou encore un appareil à radiographie, diffuser des messages dans une langue morte (un ancien dialecte gaélique, appelé "Teangorlach" dans le film) qu'il est l'un des rares à comprendre.

Prononcés par une voix masculine, ces messages lui semblent personnellement destinés et précisent bien qu'il ne doit pas révéler leur existence, sous peine de provoquer la mort de ceux à qui il se confierait.

Chaque nouveau message lui confie une nouvelle mission et/ou énigme, aboutissant à dénouer des situations de plus en plus périlleuses. À chaque fois, la voix indique à Stéphane Marais des enjeux de la mission, qui sont de plus en plus élevés jusqu'à concerner la survie de tous les habitants de la planète Terre.
S'il y a un genre dans lequel le cinéma français n'arrive pas du tout à s'exprimer, c'est bien le cinéma fantastique. C'est simple, les réussites se comptent sur les doigts d'une main. Pierre Jolivet fait partie des réalisateurs qui peuvent se vanter d'appartenir à cette élite. Son Simple mortel en dehors d'être son film le plus abouti, est la meilleure incursion fantastique qu'un réalisateur français ait eu l'occasion de nous offrir, depuis des lustres.

A la base de ce petit miracle, un scénario malin et mystérieux ne dévoilant son énigme que de façon parcimonieuse. C'est d'ailleurs la seule limite d'adhésion que peut avoir le spectateur. Devant un telle économie de moyens et une histoire ardue car proche de la métaphysique, il est possible de ne jamais entrer dans le film et trouver alors le temps très long. Mais si la magie opère, on est en présence d'une oeuvre fascinante. Avec deux ou trois acteurs (enfin surtout un, Philippe Volter, dans le rôle de sa vie), un Paris désertique, des instruments radiophoniques (autoradio, walkman, téléphone, fax,...), et une utilisation du cinémascope brillante qui fait écho à celle d'un Carpenter, Pierre Jolivet parvient à créer de toute pièce un suspense de tous les instants. Bien aidé également par une musique qui, au fil des minutes, instaure un climat de plus en plus lourd et grave.

Les amateurs de fantastique pur et dur seront sans doute déçus par l'absence total d'effets spéciaux mais Jolivet s'intéresse avant tout à son histoire et a parfaitement compris que l'économie de moyens dans ce genre trop souvent galvaudé par une surenchère visuelle constitue une voie royale vers la réussite. Au point que son film fait plus d'une fois penser aux meilleurs épisodes de La Quatrième dimension. Un compliment qui convient parfaitement bien au film, véritable ovni dans l'univers du cinéma français dont la vision nous semble impérative.
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SOS Fantômes 2 Ghostbusters II USA 1989 Fantastique 102 min.

93 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 20/05/2004
Ivan Reitman Bill Murray, Dan Aykroyd, Sigourney Weaver, Harold Ramis, Rick Moranis, Ernie Hudson
New York Maintenant mère d'un bébé, prénommé Oscar, Dana Barrett voit celui-ci, avec son landau, être l'objet d'un bien étrange phénomène de télékinésie en pleine rue, Elle fait alors appel à ses amis de "S.O.S Fantômes", réduits depuis cinq ans au chômage technique - il n'y a plus de revenants ! - et recyclés dans les clowneries pour enfants ou, comme Peter Venkman, dans l'animation d'une émission de télévision sur " le monde psychique". Revêtus de tenues d'ouvriers. Peter, Ray, Egon et Winston creusent la chaussée à l'endroit suspect et trouvent. en sous-sol, une rivière gluante de plasma rose chargée d'énergie négative. La police les surprend et ils passent en jugement. Le juge Wexier, qui vient de les condamner, doit se rendre à l'évidence lorsque surgissent dans le tribunal les fantômes de deux individus qu'il avait condamnés à la chaise électrique.

Au musée de Manhattan, où travaille Dana. le tableau représentant le prince Vigo, tyran des Carpathes du XVIe, siècle, s'anime et ordonne à Janosz Poha, attelé à sa restauration, de lui trouver un enfant dans lequel il pourrait se réincarner. Alertée par une première menace pour son bébé (du plasma dans la baignoire). Dana vient s'installer chez Peter. Celui-ci se rend chez le maire avec ses trois amis, qui ont constaté que les canalisations souterraines de plasma convergent toutes vers le musée. Mais le maire les éconduit après les avoir écoutés, et son assistant. Jack Hardemeyer, les fait de sa propre initiative interner en hôpital psychiatrique. C'est alors que Janosz, doté de pouvoirs paranormaux, enlève Oscar et le conduit auprès de Vigo. Tandis que le musée est entièrement cerné de plasma, les fantômes envahissent la ville, y compris ceux des passagers du " Titanic ", qui accoste au port ! Le maire se résoud enfin à faire intervenir les quatre de " S.O.S Fantômes " qui, libérés après le limogeage de Hardemeyer, trouvent une alliée inattendue en la Statue de la Liberté, venue jusqu'au musée imposer sa décisive énergie positive.

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Split Split USA 2017 Fantastique 117 min.

951 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 15/03/2017
M. Night Shyamalan James McAvoy, Anya Taylor-Joy, Betty Buckley, Haley Lu Richardson, Jessica Sula, Brad William Henke, Sebastian Arcelus, Neal Huff
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=240516.html
Kevin a déjà révélé 23 personnalités, avec des attributs physiques différents pour chacune, à sa psychiatre dévouée, la docteure Fletcher, mais l’une d’elles reste enfouie au plus profond de lui. Elle va bientôt se manifester et prendre le pas sur toutes les autres. Poussé à kidnapper trois adolescentes, dont la jeune Casey, aussi déterminée que perspicace, Kevin devient dans son âme et sa chair, le foyer d’une guerre que se livrent ses multiples personnalités, alors que les divisions qui régnaient jusqu’alors dans son subconscient volent en éclats.
L'intro est un modèle de découpage tranchant, angoissant. Sur un parking, un ravisseur supplante à la vitesse de l'éclair un père au volant, pour kidnapper trois adolescentes qu'il séquestre dans un sous-sol. M. Night Shyamalan revient aux sources du film de terreur en lui insufflant une complexité pas-sionnante. Non seulement le schizo-phrène a vingt-trois identités (l'occasion pour James McAvoy de déployer son talent), mais l'une de ses proies (Anya Taylor-Joy, tout en concentration) est une fille bizarre, asociale, une sorte de monstre elle aussi.

Huis clos aux combinaisons multiples, Split fait peur sans cesser de surprendre. Sinueux, baroque, le scénario (signé par le cinéaste lui-même) offre une plongée vertigineuse dans deux psychés en miroir. Et un retournement final, très audacieux, à teneur mélodramatique. Après une très nette baisse de régime qu'on a cru irréversible, M. Night Shyamalan confirme, dans la foulée de The Visit, qu'il est redevenu un réalisateur hollywoodien à suivre.
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Stargate, la porte des étoiles Stargate USA 1994 Fantastique 120 min.

39 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 18/04/2004
Roland Emmerich Kurt Russell, James Spader, Jaye Davidson
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=11478.html
En 1928, sur le plateau de Gizeh, des archéologues déterrent un gigantesque anneau fait d'une matière inconnue. En 1994, l'armée des États-Unis a pris les recherches en main. Daniel Jackson, jeune archéologue, est engagé par Catherine, la fille du savant qui découvrit l'anneau, pour déchiffrer les hiéroglyphes inscrits sur le pourtour. Jackson en trouve la signification, à la stupéfaction de tous : l'anneau est une porte vers les étoiles qui conduit aux confins de la galaxie. Commandé par le colonel Jack O'Neil, un commando part en exploration et Jackson se joint à lui comme élément scientifique.

Après avoir franchi la porte, le commando a la surprise de sortir d'une pyramide semblable à celle de Gizeh, érigée au beau milieu d'un désert. Un peuple de nomades vit dans cette région inhospitalière, travaillant dans des mines pour extraire le mystérieux minerai dont la porte était constituée. Jackson et O'Neil ne tardent pas à se rendre compte qu'ils sont les esclaves d'une race qui ressemble étrangement aux habitants de l'Égypte antique. Leur chef mystérieux est un extra-terrestre qui exerce une domination sans pitié après avoir pris l'apparence d'un humain baptisé Râ.
Découvrant qu'O'Neil, sur les ordres de ses supérieurs, a amené avec lui une bombe atomique pour faire sauter la porte des étoiles, Râ ordonne l'extermination du commando de terriens.

Mais, grâce à l'initiative de Jackson, O'Neil réussira à faire sauter la pyramide volante de Râ, délivrant du même coup le peuple d'esclaves. O'Neil retournera sur terre mais Jackson restera parmi les indigènes, après avoir rencontré l'amour avec la belle Sha'uri.

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The Faculty USA 1998 Fantastique 101 min.

739 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 22/07/2015
Robert Rodriguez Josh Hartnett (Zeke Tyler), Elijah Wood (Casey Connor), Jordana Brewster (Delilah Profitt), Clea DuVall (Stokely 'Stokes' Mitchell), Laura Harris (Marybeth Louise Hutchinson), Shawn Hatosy (Stan Rosado), Famke Janssen (Mlle Elizabeth Burke), Salma Hayek (infirmière Rosa Harper), Piper Laurie (Mme Karen Olson), Bebe Neuwirth (le principal Valerie Drake), Robert Patrick (Coach Joe Willis), Summer Phoenix (une élève), Douglas Aarniokoski (le coach Brun), Usher Raymond (Gabe Santora), Christopher McDonald (Mr. Frank Connor), Jon Stewart (professeur Edward Furlong), Danny Masterson (F'%# Up #1), Wiley Wiggins (F'%# Up #2), Jon Abrahams (un élève), Daniel von Bargen (Mr. John Tate), Susan Willis (Mme Jessica Brummel), Pete Janssen (Eddie 'Meat' McIvey), Christina Rodriguez (fille tatouée silencieuse), Harry Jay Knowles (Mr. Knowles), Donna Casey (Tina), Louis Black (Mr. Lewis), Libby Villari (Casey's Mom), Duane Martin (Agent # 1), Eric Jungmann (Freshman #1), Jim Johnston (P.E. Teacher), Katherine Willis (Officer #2), Mike Lutz (Hornet Mascot), Chris Viteychuk (Freshman #2).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=3494.html
Herrington High est une école comme les autres. Ses murs sont devenus peu à peu crasseux, ses manuels scolaires périmés, ses professeurs paraissent usés bien avant la retraite, ses élèves, cerveaux et crétins, sérieux ou cancres notoires, affrontent des parents qui ne les comprennent plus et des professeurs qui ne les ont jamais compris. Mais les adolescents de Herrington High se heurtent à un problème inédit. Un de leurs professeurs est tellement bizarre et inquiétant qu'ils le soupçonnent d'appartenir à une autre espèce, de venir d'une autre planète...
Interdit aux moins de 12 ans

Note de la presse : 3,4/5
Note des spectateurs : 2,8/5 (Pour 6 952 notes : 21% de *****, 37% de ****, 20% de ***, 14% de **, 5% de *, 3% de °)

Fiche technique :

Distributeur : Bac Films
Année de production : 1998
Box Office France : 1 523 626 entrées
Budget : 15 000 000 $
Date de sortie DVD : 11 octobre 2011
Date de sortie Blu-ray : 10 janvier 2012
Langue : 02 Anglais
Colorimétrie : Couleur
Format de production : 35 mm
Type de film : Long-métrage
Format audio : SDDS
Format de projection : 1.85 : 1
N° de Visa : 97286

Secrets de tournage :

Les débuts de Roberto Rodriguez, le réalisateur
Pour avoir réalisé son premier film El Mariachi avec le plus modeste budget de toute l'histoire du cinéma (7.000 dollars), Roberto Rodriguez entre dans le Livre des Records. Il a tourné El Mariachi en occupant à peu près tous les postes derrière la caméra et le finance en servant notamment de cobaye pour des tests pharmaceutiques. Le film que Roberto Rodriguez vouait à une carrière exclusivement limitée au marché mexicain remporte un grand succès dans les festivals de cinéma les plus importants (Deauville, Sundance où il décroche le Prix du Public, Munich, Edimburg, Berlin). Robert Rodriguez n'a alors que 23 ans. Il décrit cette expérience unique dans son ouvrage "Rebel without a Crew".

Les autres films de Robert Rodriguez
Fort d'un réel savoir-faire et d'une puissante représentation (l'agence artistique ICM), Robert Rodriguez entame alors la carrière dont il a toujours rêvé. Il commence par tourner le téléfilm " Roadracers ", remake délirant d'un classique de série B des années 50, qui lui permet de découvrir celle qui deviendra sa comédienne fétiche, la sculpturale Salma Hayek. Il enchaîne sur Desperado (1995), suite nettement plus argentée d'El Maricahi avec Salma Hayek et Antonio Banderas dans les rôles principaux.Dans Desperado, Robert Rodriguez offre une participation à Quentin Tarantino. C'est le début d'une fructueuse collaboration. Motivés par le même cinéma populaire, les deux hommes travaillent ensemble sur le film à sketches Four Rooms (1995) dont Robert Rodriguez réalise l'épisode "The Misbehavers". Ils recommencent l'année suivante avec Une nuit en enfer, road-movie tonitruant doublé d'un huis-clos vampirique. Robert Rodriguez y occupe les postes de réalisateur-monteur-producteur associé et Quentin Tarantino ceux de producteur-scénariste-interprète.Originaire de San Antonio (Texas), Roberto Rodriguez grandit dans une famille nombreuse. Il réalise ses premiers films dans le cadre universitaire, des courts-métrages dont les comédiens et membres de l'équipe technique sont recrutés dans la cellule familiale.

Kevin Williamson, le scénariste
Passionné de cinéma fantastique depuis son enfance, Kevin Williamson a fait une entrée remarquée dans le domaine de la terreur cinématographique avec Scream, réalisé par Wes Craven.Il est également l'auteur de Scream 2, toujours réalisé par Wes Craven, et de Souviens-toi... L'eté dernier, d'après le roman de Lois Duncan. Il a écrit Halloween-20 ans après de Steve Miner, où Jamie Lee Curtis retrouve le rôle de Laurie Strode, et... Scream 3.
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The Silence The Silence USA 2019 Fantastique 91 min.

1233 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 21/06/2021
John R. Leonetti Stanley Tucci, Kiernan Shipka, Miranda Otto, Kate Trotter, John Corbett, Kyle Harrison Breitkopf, Dempsey Bryk, Alex Hatz
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=256347.html
De terrifiantes créatures ont envahi la Terre, chassant leurs proies humaines au bruit. Pour leur échapper, les Andrews se réfugient dans un lieu isolé, mais découvrent un culte sinistre qui cherche à exploiter les sens suraiguisés de leur fille Ally, sourde depuis ses 13 ans.
Ce film va sûrement souffrir de la comparaison avec le très récent ‘Sans un bruit', mais au final celui-ci n'es pas si mal. Dommage que le scénario n'explore pas plus l'origine de ces créatures et leur soulèvement, car il faut bien le reconnaître, on a l'impression que l'humanité est vite dépassée par ces pseudos ptérodactyles de 50 cm de haut. Hormis cela, le rythme est soutenu et le tout plutôt bien joué. Sûrement pas le film du siècle, mais un honnête divertissement.
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Thelma Thelma ++ Autres 2017 Fantastique 116 min.

1108 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 02/06/2020
Joachim Trier Eili Harboe, Kaya Wilkins, Henrik Rafaelsen, Ellen Dorrit Petersen, Grethe Eltervåg, Marte Magnusdotter Solem, Anders Mossling, Vanessa Borgli
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=250686.html
Thelma, une jeune et timide étudiante, vient de quitter la maison de ses très dévots parents, située sur la côte ouest de Norvège, pour aller étudier dans une université d'Oslo. Là, elle se sent irrésistiblement et secrètement attirée par la très belle Anja. Tout semble se passer plutôt bien mais elle fait un jour à la bibliothèque une crise d'épilepsie d'une violence inouïe. Peu à peu, Thelma se sent submergée par l'intensité de ses sentiments pour Anja, qu'elle n'ose avouer - pas même à elle-même, et devient la proie de crises de plus en plus fréquentes et paroxystiques. Il devient bientôt évident que ces attaques sont en réalité le symptôme de facultés surnaturelles et dangereuses. Thelma se retrouve alors confrontée à son passé, lourd des tragiques implications de ces pouvoirs...
C’est avec une puissance d’expression visuelle sidérante, une dramaturgie digne d’un conte mythologique et une attention à l’humain jamais prise en défaut que son film envoûte, bouleverse et terrifie dans un même élan.
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Village (le) The Village USA 2003 Fantastique 108 min.

329 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 23/01/2007
M. Night Shyamalan Bryce Dallas Howard (Ivy Walker), Joaquin Phoenix (Lucius Hunt), Adrien Brody (Noah Percy), William Hurt (Edward Walker), Sigourney Weaver (Alice Hunt), Brendan Gleeson (August Nicholson), Cherry Jones (Mrs. Clack), Jayne Atkinson (Tabitha Walker), Michael Pitt (Finton Coin), Celia Weston (Vivian Percy), Judy Greer (Kitty Walker), M. Night Shyamalan (Non Crédité.
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=52912.html
Une petite communauté isolée vit dans la terrifiante certitude qu'une race de créatures mythiques peuple les bois entourant le village. Cette force maléfique est si menaçante que personne n'ose s'aventurer au-delà des dernières maisons, et encore moins pénétrer dans les bois... Le jeune Lucius Hunt, un garçon entêté, est cependant bien décidé à aller voir ce qui se cache par-delà des limites du village, et son audace menace de changer à jamais l'avenir de tous...
Fiche technique :

Budget : 60 millions de dollars
Box Office France : 2 390 539 entrées
Box Office Paris : 495 439 entrées
Box Office USA : 114 197 520 $
N° de visa : 110496
Couleur
Format du son : Dolby Digital DTS
Format de projection : 1.85 : 1
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :


Après l'avoir vu dans une pièce de Shakespeare à New York, M. Night Shyamalan a décidé de choisir Bryce Dallas Howard pour le rôle d'Ivy sans même lui faire passer d'audition tant il avait été impressionné. Il explique qu'elle avait "l'enthousiasme contagieux et l'énergie innocente d'Ivy". L'actrice qui n'est autre que la fille de Ron Howard , réalisateur d'Apollo 13 et plus récemment d'Un homme d'exception s'impose comme la véritable révélation du film.


Après la lecture du scénario du Village, Sigourney Weaver avoue ne pas avoir dormi de la nuit tant le récit l'avait captivé.


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9ème vie de Louis Drax (la) The 9th Life Of Louis Drax UK/USA 2015 Fantastique 108 min.

984 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 25/04/2017
Alexandre Aja Aiden Longworth, Jamie Dornan, Sarah Gadon, Aaron Paul, Oliver Platt, Molly Parker, Barbara Hershey, Anjali Jay
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=231200.html
Le jour de son neuvième anniversaire, Louis Drax frôle la mort dans un accident. Bien décidé à connaitre les circonstances, le docteur Allan Pascal plonge dans une enquête qui va l'amener aux frontières du réel et du fantastique.
Le nouveau film d'Aja s'éloigne encore un peu plus de l'horreur et l'épouvante qui l'ont révélées au yeux du grand public international avec son excellent remake du classique de Wes Craven.
Depuis, apres avoir fourni deux autres remakes plus (pirahna) ou moins (the mirror) réussis, Aja tente d'autres styles et surtout de nouvelles façons de raconter des histoires. Si Horns mélangeait les genres avec une certaine aisance, son nouveau film s'enlise dans un récit assez banal et plat mais raconté en mélangeant les flashbacks, le présent, les rêves, le tout sous une voix off horripilante du gamin tête à claque au centre de ce tout confus. Au final, le projet ressemble à s'y méprendre au dernier Tim Burton qui, lui aussi, oubliait totalement de faire naître de l'intérêt pour ces personnages et ne faisait que de belles images. Espèrons seulement que ce grand écart raté ne signe pas le début de la fin de la jeune carrière prometteuse du frenshy gory Alex.
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Banlieusards (les) The Burbs USA 1989 Fantastique 103 min.

364 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 14/06/2008
Joe Dante Tom Hanks (Raymond 'Ray' Peterson), Bruce Dern (Mark Rumsfield), Carrie Fisher (Carol Peterson), Dick Miller (Vic), Rick Ducommun (Arthur 'Art' Weingardner), Corey Feldman (Richard 'Ricky' Butler), Wendy Schaal (Bonnie Rumsfield), Henry Gibson (Doctor Werner Klopek), Brother Theodore (Reuben Klopek), Rick Ducommun, Robert Picardo, Rance Howard, Nicky Katt, Patrika Darbo.
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=22153.html
Un banlieusard devient peu a peu persuadé que ses nouveaux voisins étrangers sont de dangereux individus.
Fiche technique :

Couleur
Format du son : Dolby
Format de projection : 1.85 : 1
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais


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Blueberry, L'Expérience Secrète Blueberry, L'Expérience Secrète France 2002 Fantastique 124 min.

247 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 31/03/2006
Jan Kounen Vincent Cassel (Mike Blueberry), Michael Madsen (Wally Blount), Juliette Lewis (Maria), Djimon Hounsou (Woodhead), Eddie Izzard (Prosit Luckner), Colm Meaney (Mcclure), Geoffrey Lewis (Sullivan), Ernest Borgnine (Rolling Star), Vahina Giocante (Madeleine), Tchéky Karyo (L'Oncle), Temuera Morrison (Runi), François Levantal (Pete), Dominique Bettenfeld (Scarecrow), Antonio Monroy (Julio).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=28712.html
Mike Blueberry est marshall d'une petite ville tranquille à la frontière des terres indiennes. Tout bascule le jour où un mystérieux tueur, Wally Blount, transforme la bourgade en brasier. Il est à la recherche d'un trésor indien situé dans les montagnes sacrées. Blueberry part à sa poursuite, aidé par Runi, un chamane indien avec qui il a grandi. Les deux hommes doivent empêcher le tueur de pénétrer dans le sanctuaire. Mais là-bas, au coeur des montagnes sacrées, c'est aussi ses démons intérieurs que Blueberry devra combattre.
Note de la presse : 2/4 Note des spectateurs : 2/4

Fiche technique :t

Budget : 34,58 millions d'euros
Box Office France : 765 661 entrées
Box Office Paris : 176 536 entrées
N° de visa : 103779
Couleur
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français

Secrets de tournage :

L'adaptation d'une BD culte
Le long-métrage Blueberry est librement adapté de la bande dessinée éponyme créée par le duo formé de Jean-Michel Charlier et Jean Giraud, et plus précisément des volumes intitulés La Mine de l'Allemand perdu et Le Spectre aux balles d'or, issus du troisième cycle de la saga intitulé L'Or de la Sierra.

La bande-dessinée Blueberry
La bande-dessinée Blueberry, créée par Jean-Michel Charlier et Jean Giraud en 1965, comporte 27 volumes divisés en dix cycles, le dernier épisode, OK Corral, étant paru en septembre 2003 aux éditions Dargaud. Jean Giraud revient sur la genèse de la bande-dessinée : "Nous nous sommes inspirés des westerns classiques, notamment ceux d'Anthony Mann comme L' Appat ou Du Sang dans le desert. Le côté technicolor avec plein de décors et de costumes. Blueberry, c'est vraiment une transposition du western hollywoodien en BD, et curieusement, c'est la seule BD du genre. Même les américains ne l'ont jamais fait !"

La genèse du projet
L'idée de Blueberry est venu au réalisateur Jan Kounen juste après Dobermann, son premier film. "J'ai alors eu envie de faire un film sur le thème de l'expérience mystique", explique-t-il. "Mon idée n'était pas de créer une histoire totalement originale, mais de trouver un sujet existant autour de cette dimension. La structure initiale du film, je l'ai d'abord élaboré à partir du personnage de Fantomas : dans mon esprit, ce devait être un film de science-fiction."Le Français se trouva alors dans une impasse et réalisa qu'il devait plutôt plonger vers l'essence-même de l'expérience mystique, dans les traditions. "C'est le chamanisme qui m'a alors le plus intéressé. Probablement parce qu'il correspondait aussi, assez fortement, à ma façon de filmer : je suis plutôt un cinéaste un peu baroque, pas vraiment un contemplatif... Avec le chamanisme, j'avais donc le sentiment de tenir un point de départ solide, il me restait à faire le lien avec une histoire, de préférence déjà existante. Et là, j'ai immédiatement pensée à la bande-dessinée Blueberry."

A la rencontre de Jean "Moebius" Giraud
Réaliser Blueberry a permis à Jan Kounen de collaborer avec le dessinateur Jean Giraud, alias Moebius, l'auteur de la bande-dessinée éponyme qui a inspiré le film et dont il est l'un des plus fervents admirateurs. Et si les aventures de Blueberry ne comportent que très peu d'allusions au chamanisme, il n'en reste pas moins que l'oeuvre de Giraud sous le nom de Moebius comporte, elle, une grande part de mystère et de surnaturel. "C'est un peu Jean Giraud, au travers des oeuvres qu'il a réalisé en tant que Moebius, qui a fait mon "éducation mystique"", raconte Jan Kounen. "J'ai trouvé dans son oeuvre des visions et des mondes archétypaux qui ont eu sur moi beaucoup d'influence. Du coup, il y avait une sorte de logique à conjuguer dans un projet de cinéma tous les univers que Jean a créés. Et cela d'autant plus que l'univers du western m'attirait beaucoup : d'une part, parce que la veine mystqiue a été peu explorée dans un tel contexte, et d'autre part parce qu'il y a peu de réalisations très récentes dans ce domaine. Enfin, la période historique de la bande-dessinée m'a également beaucoup intéressée, une période où les cultures indiennes étaient encore en équilibre avec notre culture occidentale."

Avant Jan Kounen...
Avant que Jan Kounen ne soit désigné pour réaliser le long-métrage Blueberry, Jean Giraud avait prévu de confier les commandes du projet au cinéaste américain Walter Hill (48 heures). Les deux hommes ont collaboré jusqu'à à un stade avancé avant que le projet ne capote et que Jean Giraud fasse la rencontre de Jan Kounen.

Quant Jan Kounen se met en scène
A l'instar de Dobermann, le réalisateur Jan Kounen s'est donné un petit rôle devant la caméra dans Blueberry.

Voyages à l'autre bout du monde
Après avoir écrit le script de Blueberry, Jan Kounen s'est vite rendu compte que le chamanisme était encore quelque chose de très obscur pour lui et qu'il ne pourrait inclure cette notion dans le film sans effectuer des recherches supplémentaires. De nombreuses lectures ne lui ayant pas été suffisantes, il décida donc de partir seul à l'autre bout du monde afin de connaître le quotidien d'un chamane. Jan Kounen a effectué de nombreux voyages au Pérou et au Mexique qui lui ont permis de "découvrir de nouvelles réalités, de transformer sa vision des choses et de nourrir ainsi le scénario."

L'investissement de Vincent Cassel
Blueberry a demandé énormément d'investissement de la part de son acteur principal Vincent Cassel. Celui-ci a d'ailleurs lu de nombreux ouvrages sur le chamanisme, en particulier les livres de Carlos Castaneda. Sur le tournage du film, l'acteur a dû apprendre le Tepehuano, une langue indienne que seules mille personnes dans le monde pratiquent. Il s'est enfin astreint à un rude entraînement physique avec un coach texan, afin de monter parfaitement à cheval. Une implication dans le monde des cow-boys qui l'a amené à tuer lui-même un serpent à sonnettes qui faisait peur à un groupe de chevaux, serpent dont il a d'ailleurs conservé la queue !

Histoires de casting
Avant que Jan Kounen ne fasse appel à son ami Vincent Cassel pour incarner Mike Blueberry, les noms de Willem Dafoe, Hugh Jackman et surtout Val Kilmer circulèrent pour le rôle-titre. Val Kilmer était en effet fortement impliqué dans le projet, mais une incompatibilité d'emploi du temps empêcha à la dernière minute l'Américain de tenir la vedette du western.Les autres rôles de Blueberry furent eux aussi sujets à quelques revirements de casting. Ainsi, Milla Jovovich était initialement pressentie pour incarner le rôle de Maria finalement dévolu à Juliette Lewis. Quant à Michael Madsen, il s'est présenté à Jan Kounen avec la ferme intention d'incarner Mike Blueberry, avant que le cinéaste ne lui fasse prendre conscience qu'il était parfait pour le rôle de Wally Blount.

Le chamanisme selon Jan Kounen
"La culture indienne aborde des questions fondamentales comme celles de la nature, de la réalité, ou de la conscience de façon très sophistiquée qui, en comparaison, nous font vraiment apparaître comme des êtres primitifs. (...) Le chamanisme, c'est une science de l'esprit. Les Indiens d'Amazonie et du Mexique mettent en pratique cette technologie par l'entremise d'agents extérieurs : les plantes. Ce sont des agents bouleversants, littéralement, parcequ'ils nous font pénétrer un plan de réalité plus large, et aborder de façon différente la conscience de soi. Alors, la mort de votre identité vous apparaît comme une porte vers l'autre réalité. Voilà la réalité chamanique."

Un père et une fille à l'écran
Dans Blueberry, la comédienne Juliette Lewis partage l'affiche avec son père Geoffrey Lewis en incarnant le rôle de... sa fille. C'est la seconde fois qu'ils sont au générique d'un même film après Way of the gun, en 2000.

Une promotion originale !
Pour une partie de la promotion de Blueberry, Jan Kounen et Vincent Cassel jouent la carte de l'originalité et de l'humour, en utilisant les réseaux de téléchargement de fichiers informatiques P2P (Peer to Peer, dont le plus célèbre, Kazaa), ceux-là mêmes qui ont permis l'échange de plus de 87 millions de films à travers le monde en 2003.Une version très spéciale du film a ainsi été proposé au format DivX sur les réseaux P2P, proposant aux internautes "pirates" les premières minutes du long métrage, soudain interrompues par Jan Kounen et son héros Vincent Cassel. Via un discours complice et malin, ils invitent les cinéphiles à découvrir le film en salles le 11 février prochain, et non sur un écran d'ordinateur, peu propice à restituer la qualité de son et d'image sur laquelle l'équipe travaille maintenant depuis plus de deux ans. Cadeau des deux compères pour ces longues heures de téléchargement, des images exclusives du tournage commentées par le réalisateur et ses collaborateurs.D'une durée d'une vingtaine de minutes, la séquence se conclut par le générique du film -hommage à tous ceux et toutes celles qui y ont oeuvré- avant de se répéter en boucle pour atteindre les 700 mb et ainsi simuler le poids de la version complète du film. Imaginée collectivement par l'équipe de Blueberry, cette initiative clin d'oeil cherche surtout à parler autrement d'un film et à ramener les spectateurs vers les salles.


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Cité Des Anges (la) City Of Angels USA 1997 Fantastique 113 min.

596 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 18/04/2012
Brad Silberling Nicolas Cage (Seth), Meg Ryan (Maggie Rice), Andre Braugher (Cassiel), Dennis Franz (Nathalie Messinger), Colm Feore (Jordan), Robin Bartlett (Anne), Sarah Dampf (Susan), Joanna Merlin (Teresa), Rhonda Dotson (La Mère De Susan), Nigel Gibbs (Le Docteur), Jay Patterson (Air Traffic Controller), Kieu Chinh (Asian Woman), Shishir Kurup (Jimmy), E.J. Callahan (Waiter At Johnnie'S), Brian Markinson (Tom, Surgical Fellow), Chad Lindberg (Balford'S Son), John Putch (Man In Car), Bernard White (Circulating Nurse #2), Deirdre O'Connell (Mrs. Balford), Harper Roisman (Old Man In Library), Peter Spellos (Mack Truck Driver), Mik Scriba (Ouvrier), Nick Offerman (Ouvrier), Rainbow Borden (Holdup Man), David Moreland (Frank, Messinger'S Son-In-Law), William Stanford Davis (Construction Foreman), Kim Murphy (Balford'S Daughter), Christian Aubert (Foreign Visitor In Car), Alexander Folk (Convenience Store Clerk), Dan Desmond (Mr. Balford), Wanda-Lee Evans (Nurse In Messinger'S Room), Geoffrey Thorne (Big Orderly), Sid Garza-Hillman (Bibliothécaire), Cherene Snow (Sewing Woman), Kristina Malota (Hannah, Messinger'S Granddaughter), Lauri Johnson (Woman In Car), Kylie Tyndall (Hannah'S Friend), Keaton Tyndall (Hannah'S Friend), Tudi Roche (Messinger'S Daughter), Hector Velasquez (Acteur), Jim Kline (Acteur), Marlene Kanter (Actrice), Wanda Christine (Actrice).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=17811.html
Seth est un ange des temps modernes: une créature céleste qui aspire à se rendre utile sur terre. Pour ce faire, il prend de temps en temps une apparence humaine, mais la mission exige le plus souvent qu'il reste invisible. Les êtres les plus sensibles soupçonnent de temps en temps sa présence lorsque, pris par une angoisse, ils ont la sensation qu'une main invisible à l'oeil nu vient se poser sur eux, dissiper leurs ennuis.
Note des spectateurs : 4/5 (Pour 4739 notes : 42% de *****, 26% de ****, 8% de ***, 11% de **, 9% de *, 4% de °)

Fiche technique :

Titre original : City of Angels
Distributeur : Warner Bros. France
Box Office France : 1 024 559 entrées
Année de production : 1997
Budget : 55 000 000 $
Remake de : Les Ailes du désir
Langue : 02 Anglais
Format de production : 35 mm
Format audio : DTS
Colorimétrie : Couleur
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Type de film : Long-métrage

Secrets de tournage :
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Dark City Dark City USA 1998 Fantastique 95 min.

298 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 13/01/2007
Alex Proyas William Hurt (Inspecteur Frank Bumstead), Richard O'Brien (Mr Hand), Jennifer Connelly (Emma Murdoch), Rufus Sewell (John Murdoch), Kiefer Sutherland (Docteur Daniel Schreber)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=7165.html
Un matin, un homme se reveille dans une chambre d'hotel. John Murdoch decouvre qu'il est recherche pour une serie de meurtres sadiques. Cependant, il ne se souvient de rien. Traque par l'inspecteur Bumstead, il cherche a comprendre et part a la recherche de son identite. Il s'enfonce dans un labyrinthe mysterieux ou il croise des creatures douees de pouvoirs effrayants. Grace au docteur Schreber, Murdoch reussit a se rememorer son passe et la serie d'atroces assassinats dont il est le suspect numero un.
Fiche technique :

Budget : 27 000 000 $
Couleur
Format du son : SDDS
Format de projection : 2.35 : 1 Cinémascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :


Certains décors de Dark City ont été réutilisés dans Matrix : il s'agit principalement des sombres toits d'immeubles sur lesquels Trinity tente d'échapper aux agents.


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Dark Water Dark Water Japon 2002 Fantastique 97 min.

238 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 13/03/2006
Hideo Nakata Hitomi Kuroki (Yoshimi Matsubara), Rio Kanno (Ikuko Matsubara (5 Ans)), Mirei Oguchi (Mitsuko Kawai), Asami Mizukawa (Ikuko Matsubara (16 Ans)).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=46362.html
Yoshimi Matsubara vient de divorcer. Elle élève seule, dans des conditions difficiles, Ikuko, sa fille âgée de six ans. Pour améliorer leur quotidien, elle décide d'emménager dans un appartement plus grand.

Mais une fois sur place, les lieux se révèlent insalubres. Des bruits étranges retentissent à l'étage supérieur. Puis, du plafond, commence à tomber de l'eau, qui, lentement, envahit le domicile. Chaque goutte devient alors une bombe destinée à faire voler en éclats la vie fragile de Yoshimi.

Celle-ci ne trouve pas de travail. Son mari souhaite récupérer la garde de l'enfant. Le concierge n'entreprend pas de réparations dans l'immeuble... Peu à peu, l'horreur s'installe. Et à mesure que l'existence de Yoshimi se dégrade, ses pires cauchemars prennent forme.
Interdit aux moins de 12 ans

Note de la presse : 3/4 Note des spectateurs : 3/4

Fiche technique :

Interdit aux moins de 12 ans
Couleur
Format du son : Dolby SRD
Format de projection : 1:85.1
Format de production : 35 mm
Tourné en : Japonais

Secrets de tournage :

Le roman de Suzuki à la base
Dark water est basé sur le recueil de nouvelles homonyme de Kôji Suzuki, l'auteur du roman Ring qui servira de base au film phénomène déjà réalisé par Hideo Nakata. Plus précisément, Dark water est l'adaptation de la nouvelle L'Eau flottante contenue dans le recueil.

L'expérience de Kôji Suzuki
Pour écrire sa nouvelle L'Eau flottante, l'auteur Kôji Suzuki s'est basé sur l'une de ses propres expériences. "Il y a sur le toit de l'immeuble un container identique à celui décrit dans la nouvelle et dans le film", raconte-t-il. "Personne ne va jamais là-bas, sauf pour faire des feux d'artifice ou pour en apercevoir. Un soir, je suis monté avec mon fils, justement pour regarder un spectacle. Quand nous sommes arrivés sur le toit, j'ai vu un petit sac à main rouge posé au-dessus du réservoir d'eau. En l'ouvrant, j'ai trouvé un maillot de bain. Il n'y avait rien d'autre. Je n'ai pas compris ce que faisait ce sac à cet endroit là. Bien que cela soit étrange, j'ai imaginé qu'une femme venait nager là."

Deux scripts développés
A la base du projet, le producteur Takashige Ichinose a engagé deux jeunes scénaristes, issus de l'école de cinéma où le script de Ring Hiroshi Takahashi donnait des cours, pour écrire la trame de Dark water. Le producteur a demandé à chacun de rédiger un script, l'un plus hollywoodien et l'autre plus intimiste. C'est le deuxième angle d'attaque qui a été choisi par Hideo Nakata.

Retrouvailles avec les scénaristes
Scénaristes de Dark water après que la trame de l'histoire eut été mise sur le papierYoshihiro Nakamura et Ken-Ichi Suzuki avaient déjà collaboré avec Hideo Nakata sur The Last scene réalisé en 2001. Le metteur en scène a également pu retrouver Kenji Kawai, son compositeur sur Ring.

Tournage en studio
Après avoir longuement hésité entre tournage en studio ou prise de vue en décor naturel, Hideo Nakata et son équipe se sont tournés vers la deuxième solution. C'est tout d'abord seulement l'appartement de l'héroïne malheureuse Yoshimi qui a été créé pour des raisons de place, avant que la construction du rez-de-chaussée avec la loge du concierge et celle de l'étage de l'appartement hanté ne soit décidé pour des raisons esthétiques.

L'eau, thème récurrent
Elément central de Dark water, l'eau est un thème récurrent des films de Hideo Nakata, déjà présent dans Ring à travers le puits où se cache un lourd secret et Ring 2, les deux oeuvres du réalisateur les plus connues en Occident. Dark water partage par ailleurs son héroïne féminine malmenée et ses fantômes avec Ring.

Mélange des genres
Pour son producteur Takashige Ichinose, Dark water "n'est pas un simple film d'épouvante. C'est autant un drame intimiste qu'une chronique désabusée rendant compte d'une certaine réalité de la société japonaise."

Remake américain
Avant même sa sortie dans les pays occidentaux, Dark water a été l'objet d'un projet de remake américain produit par Bill Mechanic, à l'image du remake de Ring réalisé par Gore Verbinski et de celui de Chaos, attribué à Jonathan Glazer.

Trois récompenses à Gérardmer
Présenté en compétition officielle du 10e Festival de Gérardmer, Dark water en aura été le grand vainqueur en cumulant trois prix : le Grand Prix, le Prix du jury jeune et celui de la critique internationale.


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Darkness Darkness Espagne 2002 Fantastique 102 min.

46 2/4
  Disponible 01 AVI 26/09/2004
Jaume Balaguero Anna Paquin, Lena Olin, Iain Glen, Giancarlo Giannini, Fele Martinez
Espagne. Dans une maison isolée, six enfants sont tués, alors qu’un septième parvient à s’échapper. Quarante ans plus tard, Mark et Mary, un couple d’Américains, s’installe dans cette maison avec Regina et Paul, leurs deux enfants. Ils y retrouvent le père de Mark, qui habite une ville proche. Rapidement, leur nouveau foyer devient le théâtre d’événements étranges : problèmes électriques, objets se déplaçant seuls, apparition de silhouettes d’enfants, rôdeur autour du jardin... pas de quoi rassurer Regina, qui préfère se réfugier dans les bras de Carlos, son nouvel ami photographe. A cinq jours d’une éclipse de soleil, les deux adolescents vont alors tenter de résoudre l’énigme de cette inquiétante demeure.

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Destination Finale 2 Final Destination 2 USA 2002 Fantastique 90 min.

290 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 27/12/2006
David R. Ellis Ali Larter (Clear Rivers), Andrea Joy Cook (Kimberly Corman), Michael Landes (l'officier Thomas Burke)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=43023.html
** version de démonstration, en partie en Noir & Blanc **

Tandis qu'elle s'apprête à partir en week-end avec des amis, Kimberly Corman a la soudaine vision d'un effroyable accident de la route. Elle y voit la mort de plusieurs personnes, dont la sienne. Tout semble si vrai que la jeune fille décide de bloquer l'accès à l'autoroute.

Elle et ceux qu'elle a stoppés assistent, impuissants, à la spectaculaire catastrophe qui se déroule sous leurs yeux. Ils ont tous échappés de justesse à la mort.

Kimberly sait pourtant qu'elle n'évitera pas si facilement son destin. Elle décide d'aller demander l'aide de la seule personne qui a connu la même situation, Clear Rivers, l'unique survivante du vol 180. Avec le groupe de rescapés, les deux jeunes filles se lancent dans une course contre la montre.
Interdit aux moins de 12 ans

Fiche technique :

Budget : 26 millions de dollars
Box Office France : 889 421 entrées
N° de visa : 107734
Interdiction : Interdit aux moins de 12 ans
Couleur : Couleur
Format du son : DTS
Format de projection : 1.85 : 1
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :


A nouveau incarné par Ali Larter, le personnage de Clear est l'unique rescapé de Destination finale premier du nom. Une situation logique au vu du scénario du prédécesseur de Destination finale 2. "J'avais adoré le scénario de Destination finale", raconte Ali Larter, "quand ils m'ont dit qu'ils en préparaient un second et qu'ils souhaitaient me voir revenir, je dois avouer que j'ai hésité. J'avais peur que le scénario soit moins bon. Je ne voulais pas faire un film de plus. Mais j'ai dévoré le scénario d'une traite. L'histoire parvient à prolonger l'univers du premier volet tout en inventant d'autres choses. Mon rôle était passionnant, je n'avais qu'une envie, le jouer". A noter également un caméo de l'inquiétant Tony Todd (Candyman), lui aussi déjà présent trois ans auparavant.


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Destination Finale 3 Final Destination 3 USA 2005 Fantastique 93 min.

291 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 27/12/2006
James Wong Mary Elizabeth Winstead (Wendy Christensen), Ryan Merriman (Kevin Fischer), Texas Battle (Lewis Romero)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=57408.html
Pour fêter la fin de l'année scolaire, Wendy et ses amis ont décidé de se retrouver dans un parc d'attractions. La soirée s'annonce comme la plus fun de l'année. Pourtant, au moment d'embarquer dans un immense roller coaster, Wendy a un terrible pressentiment. Alors que tous les autres se moquent d'elle, elle quitte l'attraction avec Kevin.
Quelques instants plus tard, horrifiée, la jeune fille voit les wagons lancés à toute allure sortir des rails à une hauteur vertigineuse, tuant ses amis. Elle et quelques autres viennent de manquer le rendez-vous que leur avait fixé la mort. Ils vont découvrir que ce n'est pas forcément une chance.
Peu de temps après, le destin rattrape brutalement l'un des survivants. Wendy comprend que, sur les photos qu'elle a prises lors de cette tragique soirée, certains indices semblent désigner les prochaines victimes et ce qui les attend...
Interdit aux moins de 12 ans

Fiche technique :

Budget : 25 000 000$
Box Office France : 842 875 entrées
N° de visa : 114439
Interdiction : Interdit aux moins de 12 ans
Couleur : Couleur
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :


Destination finale 3 est le troisième volet d'une saga entamée en 2000 avec Destination finale puis poursuivie deux ans plus tard avec Destination finale 2.


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Entretien Avec Un Vampire Interview With The Vampire USA 1994 Fantastique 123 min.

590 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 30/12/2020
Neil Jordan Tom Cruise (Lestat De Lioncourt), Brad Pitt (Louis De Pointe Du Lac), Stephen Rea (Santiago), Kirsten Dunst (Claudia), Christian Slater (Daniel Malloy), Antonio Banderas (Armand), Thandie Newton (Yvette), Laure Marsac (Une Femme Sur Scène), John Mcconnell (Gambler), Bellina Logan (Tavern Girl), Helen Mccrory (Une Prostituée), Roger Lloyd-Pack (Piano Teacher), Sara Stockbridge (Estelle), Domiziana Giordano (Madeleine), Nicole Dubois (Creole Woman), Micha Bergese (Vampire), Marcel Iures (Vampire), Susan Lynch (Vampire), Louise Salter (Vampire), Andrew Tiernan (Vampire), George Yiasoumi (Vampire).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=11234.html
San Francisco dans les années 90. Un jeune journaliste, Malloy, s'entretient dans une chambre avec un homme élégant, à l'allure aristocratique et au visage blafard, Louis, qui lui fait de bien étranges confidences. Malloy, subjugué par la séduction de son interlocuteur lui demande, à l'aube, de le faire pénétrer dans son monde, celui des vampires.
Interdit aux moins de 12 ans

Note des spectateurs : 4/5 (Pour 17555 notes : 45% de *****, 31% de ****, 9% de ***, 9% de **, 3% de *, 2% de °)

Fiche technique :

Titre original : Interview with the Vampire
Récompenses : 2 nominations
Box Office France : 1 636 853 entrées
Distributeur : Warner Bros. France
Budget : 50 000 000 $
Année de production : 1994
Langue : 02 Anglais
Date de sortie DVD : 6 février 2008
Format de production : 35 mm
Date de sortie Blu-ray : 29 octobre 2008
Format audio : Dolby numérique
Colorimétrie : Couleur
Format de projection : 1.85 : 1
Type de film : Long-métrage

Secrets de tournage :
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Hellboy Hellboy USA 2003 Fantastique 122 min.

140 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 07/05/2005
Guillermo Del Toro John Hurt , Ron Perlman , Doug Jones , Selma Blair , Rupert Evans , Corey Johnson , Karel Roden
http://cinema.tiscali.fr/fichefilm.aspx?id=FI014931&file=http
Au crépuscule de la Seconde Guerre mondiale, les nazis tentent l'ultime recours : la magie noire. Mais la cérémonie est stoppée par l'arrivée in extremis des Alliés. Un démon muni d'un bras en pierre a néanmoins été appelé : Hellboy. Encore enfant, élevé par le Professeur Broom, il rejoint les forces du Bien. Devenu adulte, il intègre le BPRD, un bureau secret spécialisé dans le paranormal, formant une équipe improbable avec le télépathe Abe Sapien ainsi que Liz Sherman, qui a le pouvoir de contrôler le feu, et dont les charmes ne le laissent pas insensible. Ensemble, ils vont s'évertuer à lutter contre le Mal, et notamment le mystérieux Rasputine, qui cherche à raviver le côté démoniaque d'Hellboy.
L'ENFER EST PAVE DE BONNES INTENTIONS
Adapter l'oeuvre principale de Mike Mignola tenait de la gageure : ce n'est pas dans le concept, certes excitant mais classique, que le comic book « Hellboy » excellait, mais dans le dessin dynamique et nerveux de l'auteur. Difficile donc de transposer cela à l'écran. Pourtant, l'ambiance est bien rendue et le personnage principal tout en relief, grâce au charisme de Ron Perlman (LA CITE DES ENFANTS PERDUS) et au talent des maquilleurs. Malheureusement, l'ensemble est desservi par un scénario chaotique et des dialogues typiquement série B. Pas très grave, les effets spéciaux sont souvent hallucinants et le film cumule des morceaux de bravoure jouissifs comme la scène d'introduction avec les nazis, le combat dans le musée, l'arrivée de la créature « Lovecraftienne » à la fin... Guillermo Del Toro, s'il aurait dû s'abstenir d'écrire l'adaptation lui-même, est parfaitement à sa place à la réalisation. Après un BLADE 2 crépusculaire, le voici accouchant d'un autre héros tout aussi intéressant. On espère un second opus plus maîtrisé encore, qui effacera les erreurs du premier.
Mcinema.com (Jean Christophe Derrien)
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Homunculus Homunculus Japon 2021 Fantastique 115 min.

1222 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 26/05/2021
Takashi Shimizu Gô Ayano, Ryô Narita, Yukino Kishii, Anna Ishii, Kana Ito, Taijiro Tamura, Shigeru Okuse, Takeo Gozu
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=290889.html
Ancien salaryman, un SDF accepte l'étrange proposition d'un étudiant en médecine : se faire trépaner en échange de 700 000 yens. Ce trou de quelques millimètres dans le crâne déclenche chez le SDF l'apparition d'un sixième sens : la perception des homunculus.
Après avoir été trépané lors d'une expérience scientifique un SDF tokyoite développe la faculté de ressentir les tabous et traumatismes des personnes qu'il croise. Au début Homunculus prend des chemins aventureux voire même complètement barrés lors d'une scène impliquant une lycéenne attirée par le sang, ses lèvres de sable et une voiture de petite taille...puis il bifurque vers des territoires trop apaisés et franchement ennuyeux. Pour finir par laisser un goût d'amertume, ça aurait pu être très bien mais ça ne l'est pas.
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Minority report Minority report USA 2002 Fantastique 145 min.

2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 18/04/2004
Steven Spielberg Tom Cruise, Kathryn Morris, Colin Farrell, Samantha Morton, Max Von Sydow, Peter Stormare
http://www.dvdfr.com/dvd/dvd.php?id=7048
En 2054, à Washington, la division Pré-Crime, une unité policière ultra-secrète, est capable de détecter un criminel avant qu'il ne le devienne et d'anticiper ses crimes avant qu'il ne les commette. Alors qu’il revient d'une arrestation policière musclée, l'agent John Anderton consulte un nouveau dossier. Il se fige littéralement en apprenant qu'il est le prochain tueur. Sans tarder, il disparaît de l'établissement et décide de découvrir le fonctionnement secret de Pré-Crime afin de prouver son innocence.
Steven Spielberg nous offre un film audacieux et abouti. Entre l’émerveillement que procure la mise en scène et l’intérêt que suscite l’intrigue, le spectateur n’en ressort pas indemne. Un spectacle vrai, enthousiasmant qui renouvelle le genre du film de science-fiction.

+++ Note : les index ont besoin d'être réparés avant visionnage mais la qualité est ok +++
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Personal Shopper Personal Shopper France 2016 Fantastique 110 min.

983 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 18/04/2017
Olivier Assayas Kristen Stewart, Lars Eidinger, Sigrid Bouaziz, Anders Danielsen Lie, Ty Olwin, Hammou Graïa, Benjamin Biolay, Nora Von Waldstätten
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=237879.html
Maureen, une jeune américaine à Paris, s’occupe de la garde-robe d’une célébrité. C’est un travail qu’elle n’aime pas mais elle n’a pas trouvé mieux pour payer son séjour et attendre que se manifeste l’esprit de Lewis, son frère jumeau récemment disparu. Elle se met alors à recevoir sur son portable d’étranges messages anonymes…
C’est au-delà des ectoplasmes, des risques scénaristiques, peut-être ce tableau plus simple qu’Assayas réussit le mieux : le portrait d’une solitaire qui s’ignora aussi longtemps qu’elle se vivait en siamoise, et que la mort du jumeau met face à son manque de goût pour le monde dont les autres s’accommodent.
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Psychokinesis Yeom-lyeok Corée du Sud 2018 Fantastique 101 min.

1316 2/4
  Vu mais non dispo 05 Autres 15/03/2022
Sang-Ho Yeon Ryu Seung-Ryong, Eun-Kyung Shim, Jung-min Park, Yu-mi Jeong, Min-jae Kim, Do-Yoon Kim
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=255660.html
Un homme ordinaire se découvre des superpouvoirs qu'il va utiliser pour défendre sa fille hyperactive et son entourage. Mais il va aussi s'attirer des ennuis...
Après le percutant "Dernier train pour Busan", Yeon Sang-Ho revient avec un film de super-héros produit par Netflix. Son héros, père de famille ayant fui ses responsabilités, va devoir lutter contre une multinationale tentant de raser le quartier dans lequel vit sa fille. On retrouve dans ce deuxième long-métrage (en dehors du cinéma d’animation) toutes les thématiques du premier (lutte des classe, relation entre parent et enfant...) mais abordés dans un film plus léger et moins adroit ayant du mal à trouver le ton juste.
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Saint Ange Saint Ange France 2003 Fantastique 98 min.

1145 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 06/10/2020
Pascal Laugier Virginie Ledoyen, Lou Doillon, Catriona MacColl, Dorina Lazar, Virginie Darmon, Jérôme Soufflet, Marie Henry, Eric Prat
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=51334.html
Anna est chargée de nettoyer Saint Ange, un orphelinat désaffecté. Petit à petit, elle entend des pas, des rires, des voix. Elle en est convaincue : quelque part dans la maison, il y a des enfants...
La singularité pertinente du film de Pascal Laugier réside sans doute dans la manière d'identifier le refoulé horrible du récit avec les secrets d'un passé honteux de la France, celui de l'Occupation. Saint Ange célèbre ainsi les noces inattendues de Lucio Fulci et de Julien Duvivier.
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Septième prophétie (la) The Seventh Sign USA 1988 Fantastique 100 min.

689 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 17/09/2014
Carl Schultz Jürgen Prochnow (David Bannon), Michael Biehn (Russell Quinn), Demi Moore (Abby Quinn), Peter Friedman (Father Lucci), Manny Jacobs (Avi), John Taylor (Jimmy Szaragosa), Lee Garlington (Dr. Margaret Inness), Akosua Busia (Penny Washburn), Harry Basil (Kids Korner Salesman), Arnold Johnson (Janitor), John Walcutt (Novitiate), Michael Laskin (Israeli Colonel), Hugo Stanger (Old Priest).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=4251.html
Abby et Russell Quinn forme un couple heureux donc sans histoire lorsque survient un etranger qui leur loue un petit appartement. Abby attend un enfant, elle ne sait pas encore que l'etranger est un homme d'un hautre monde et que l'enfant qu'elle doit mettre au monde represente la Septieme Prophetie, la septieme pierre marquant l'avenement de l'apocalypse.
Note des spectateurs : 2,4/5 (Pour 46 notes : 6% de *****, 6% de ****, 0% de ***, 19% de **, 38% de *, 31% de °)

Fiche technique :

Année de production : 1988
Date de sortie DVD : 3 novembre 2009
Langue : 02 Anglais
Format de production : 35 mm
Colorimétrie : Couleur
Format audio : Dolby Digital
Type de film : Long-métrage
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
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The Jacket The Jacket USA 2003 Fantastique 102 min.

150 2/4
  Disponible 02 Anglais 01 AVI 07/05/2005
John Maybury Adrien Brody (Jack Starks), Keira Knightley (Jackie), Jennifer Jason Leigh (Dr Lorenson), Kelly Lynch (Jean), Kris Kristofferson (Dr Becker), Daniel Craig (MacKenzie), Brad Renfro (l'étranger), Mackenzie Phillips (Harding la nurse), Laura Marano (petite Jackie).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=28937.html
Un jeune soldat amnésique est accusé d'un meurtre dont il n'a pas souvenir. A l'hôpital, on le soumet à une expérience : enfermé dans un corset, il remonte le fil du temps, apprend la vérité sur son passé et découvre le futur qui pourrait être le sien s'il parvient à déjouer le présent : il ne lui reste que quatre jours à vivre...


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Underworld Underworld USA 2002 Fantastique 115 min.

248 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 31/03/2006
Len Wiseman Kate Beckinsale (Selene), Scott Speedman (Michael Corvin), Bill Nighy (Viktor), Michael Sheen (Lucian), Shane Brolly (Kraven), Erwin Leder (Singe), Robbie Gee (Kahn), Sophia Myles (Erika), Kevin Grevioux (Raze), Richard Cetrone (Pierce), Danny Mcbride (Mason), Scott Mcelroy (Soren), Wentworth Miller (Le Docteur Adam Lockwood), Mike Mukatis (Taylor), Todd Schneider (Trix).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=45322.html
Selene est une guerrière vampire puissante. Dans la lutte qui oppose depuis des siècles son peuple à celui des Lycans, des loups-garous, elle est reconnue pour être l'une des tueuses les plus efficaces. Jusqu'au jour où elle tombe amoureuse de Michael Corvin, un humain qui se retrouve pris malgré lui dans l'affrontement des deux clans. Mordu par l'un des loups-garous, il devient rapidement l'un d'entre eux. Entre passion et devoir, Selene doit alors choisir son camp...
Interdit aux moins de 12 ans

Note de la presse : 1/4 Note des spectateurs : 1/4

Fiche technique :

Budget : 23 millions de dollars
Box Office France : 620 596 entrées
N° de visa : 108735
Interdit aux moins de 12 ans
Couleur
Format du son : Dolby SR
Format de projection : 1:85.1
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

Une histoire originale aux bases scientifiques
Pour le scénariste Danny McBride, "Underworld n'est pas tiré d'un comic-book ou d'un roman. Ce film est né d'une discussion entre fans du genre qui souhaitaient recréer un univers mêlant science et mythologie afin de présenter vampires et loups-garous sous un jour nouveau"."On en avait marre de voir tout le temps les mêmes recettes", explique le producteur Kevin Grevioux. "On voulait voir quelque chose de différent. Nous voulions expliquer leurs origines à l'aide d'une analyse scientifique par opposition au mysticisme. J'ai donc imaginé un virus comme créateur de vampires et des loups-garous"."Je pense que l'on peut justifier bien des choses grâce à une explication scientifique", ajoute le réalisateur Len Wiseman. "Si vous analysez ça comme une anomalie génétique transmise par le sang, vous pouvez trouver un moyen de déterminer les faiblesses des deux camps. Vous pouvez ainsi expliquer pourquoi l'argent réagit sur un certain type de sang. Nos vampires et nos loups-garous sont beaucoup plus ancrés dans la réalité".

Kate Beckinsale : réticente... puis fascinée
"Avant Underworld, il était difficile d'imaginer Kate Beckinsale courant partout avec des pistolets et des dents de vampires", explique le réalisateur Len Wiseman. "Au départ, elle ne voulait même pas lire le scénario sur la simple base que c'était un film de vampires. Mais son agent lui a tout de même envoyé le script avec mes dessins"."Len avait fait des dessins fantastiques représentant Selene affrontant des Lycans. C'était frais, original et c'est ce qui m'a donné envie de lire le scénario", révèle Kate Beckinsale. "Ce n'est pas un comic-book où le personnage principal défie les lois de la pesanteur et saute partout. Elle est faite de chair et de sang et bien que très puissante, elle peut souffrir. C'est un personnage solitaire qui n'a qu'un seul objectif dans cette guerre : détruire tous les Lycans afin de venger le massacre de sa famille. Son appétit de vengeance est sa force, et toute sa vie tourne autour de ça. Sa croisade commence à perdre son sens lorsqu'elle rencontre Michael. C'est intéressant de jouer un personnage qui va être déstabilisé, qui devra changer sa vision des choses et sa façon d'être".

D'un vampire à l'autre
Interprète de la vampire Selene dans Underworld, Kate Beckinsale a immédiatement enchaîné avec le tournage de Van Helsing, dans lequel elle incarne une... chasseuse de goules aux côtés de Hugh Jackman.

Des créatures signées Patrick Tatopoulos
Designer renommé à Hollywood, le Français Patrick Tatopoulos a créé les monstres de Underworld. Auparavant, il avait notamment travaillé sur Pitch Black, Dark City, Supernova ou Le Peuple des ténèbres. Underworld marque sa quatrième collaboration avec le réalisateur Len Wiseman, qui avait travaillé à ses côtés sur les effets spéciaux de Stargate, la porte des étoiles, Independence Day et Godzilla."Len et moi avons convaincu Lakeshore d'aller dans cette direction en leur montrant des extraits d'Aliens le retour de James Cameron", explique le scénariste Danny McBride. "Nous leur avons ensuite projeté des extraits de films avec des créatures en images de synthèse... Nous voulions leur faire comprendre que dans certains cas les effets numériques fonctionnent très bien, mais que dès qu'il faut recréer certaines matières telles que la peau, les poils ou autre, le rendu laisse un peu à désirer, en particulier sur les gros plans. Nous voulions quelque chose de tangible, de réel, des types dans des combinaisons animatroniques incroyables avec des visages connectés à des dizaines de câbles pour contrôler chaque mouvement du corps. Les images de synthèse étaient utilisées pour les plans larges et les scènes d'action, les maquettes et autres prothèses pour tout le reste. Nous avons réussi à combiner les meilleurs atouts des deux techniques".Développant des Lycans dotés de 25 axes de rotation, Patrick Tatopoulos est parvenu à créer une nouvelle espèce de loups-garous : "Voir l'un des ces loups-garous marcher dans une pièce avec toutes les animatroniques était vraiment impressionnant".

Un cascadeur-acteur
Interprète de Pierce dans Underworld, Richard Cetrone est le responsable des cascades sur le film. On avait pu le voir notamment dans Ghosts of Mars de John Carpenter, dans le rôle du leader des monstres martiens.

Un producteur-acteur
Scénariste et producteur associé de Underworld, Kevin Grevioux s'est offert un petit rôle dans le film, dans la peau de Raze.

Une société de production pour le film
Underworld est le tout premier projet de la société Underworld Productions, fondée spécialement pour soutenir le film.

Tournage européen
Suivant le mouvement initié par l'industrie hollywoodienne, Underworld a été entièrement tourné en Europe de l'est (à Budapest en Hongrie), à l'instar de Blade 2, La Ligue des gentlemen extraordinaires, Van Helsing ou encore Hellboy. "Une fois arrivé à Budapest, j'ai réalisé que c'était l'endroit idéal pour le film", explique le scénariste Danny McBride. Pour le chef décorateur Tony Pierce-Roberts , "l'histoire de la ville de Budapest est associée à l'existence ancestrale des vampires et des loups-garous. Il y a d'ailleurs une forte connexion entre cette ville remplie de légendes et le style gothique du film".

Le maquillage, une épreuve ?
Se transformant en Lycan durant le film, Scott Speedman témoigne : "Il leur fallait cinq heures pour mettre le maquillage et lors d'une scène vers la fin du film, cela a prit une heure et demie à sept personnes pour le retirer. Ils m'avaient préparé psychologiquement à l'attente et l'ennui, mais en fait, j'ai trouvé ça plutôt marrant de voir tous ces gens s'activer pour faire ces transformations incroyables sur mon corps".Interprète du vampire Viktor, Bill Nighy a quant à lui une autre version de cette épreuve : "Je ne savais même pas ce que le mot prothèse voulait dire... Maintenant, j'en sais un peu plus : c'est extrêmement douloureux et désagréable. Mais on ne peut pas en vouloir à ces gars : ils sont vraiment gentils et incroyablement doués".

L'amour au rendez-vous
Le tournage de Underworld a eu (au moins) une conséquence heureuse : la rencontre de Kate Beckinsale et Len Wiseman. En couple depuis plus de huit ans, la comédienne a annoncé sa rupture avec son ancien compagnon l'acteur Michael Sheen en mars 2003, pour annoncer ses fiançailles avec le réalisateur.


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Ville Fantôme (la) Ghost Town USA 2008 Fantastique 104 min.

418 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 22/12/2010
David Koepp Ricky Gervais (Bertram Pincus D.D.S.), Greg Kinnear (Frank Herlihy), Tea Leoni (Gwen), Billy Campbell, Alan Ruck, Dana Ivey (Mrs. Pickthall), Kristen Wiig, Aasif Mandvi (Dr Prashar), Danai Jekesai Gurira, Claire Lautier (Upper East Side Lady), Dennis Albanese (Johnny), Darren Pettie (Acteur), Uzimann (Hot Dog Counter), John Farrer (L'Invité Au Musée), Megan Byrne (La Fille De Mrs. Pickthall), Bridget Moloney (La Réceptionniste), Monte Bezell (Acteur), Joey Mazzarino (Food Delivery Guy), Brian Tarantina (Ghost Cop), Audrie J. Neenan (Admitting Nurse), Ira Hawkins (Assorted Ghost #3), Amy Van Nostrand (Assorted Ghost #2), Jose Ramon Rosario (Crane Operator), Jose Soto (Welder), Lou Sumrall (Harley Guy), Dequina Moore (Young Wife), Melissa Thomas (Dr. Prashar'S Patient), Lisa Datz (Happy Person In Bar #1), Betty Gilpin (Wwii Nurse), Julia K. Murney (Sneezy Lady), Joseph Badalucco Jr. (Accident Bystander #1), Brian Hutchison (Accident Bystander #2), Deborah S. Craig (Infirmière), Richard O'Rourke (Man At Lecture), Aaron Tveit (Anesthesiologist), Elaine Cusick (Elderly Couple (Female)), Jeff Hiller (Naked Guy), Michael-Leon Wooley (Hospital Lawyer), Tyree Michael Simpson (Sneezy Cop), Jazz (Other Leonard), Angelis Alexandris (Elderly Couple (Male)), Raymond J. Lee (Greenpeace Guy), Brad Oscar (Day Doorman), Candace Thaxton (Harley Guy'S Old Lady), James Ludwig (Acteur), Gabrielle Fink (Actrice), Brian D'Arcy James (Acteur), Josh Clayton (Acteur), Kim Russell (Actrice), Kathleen Landis (Actrice), (Acteur), Shawn Hill (Acteur), Jordan Carlos (Acteur), Robert Kelly (Acteur), Jesse Means (Acteur), Sebastian Lacause (Acteur), Raymond Mcanally (Acteur).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=127608.html
Bertran Pincus est un homme chez qui les relations humaines laissent à désirer. Il meurt soudainement puis ressuscite miraculeusement après sept minutes. Il se réveille alors avec le don particulièrement gênant de pouvoir parler à des fantômes. Pire, il semblerait qu'ils cherchent tous à obtenir quelque chose de lui, spécialement Franck Herlily qui le harcèle en lui demandant de tout faire pour annuler le mariage de sa veuve Gwen.
Note de la presse : 3/5
Note des spectateurs : 3/5 (Pour 255 notes : 12 % de *****, 22 % de ****, 36 % de ***, 6 % de **, 24 % de *)

Fiche technique :

N° de visa : 121 834
Couleur
Format du son : Dolby numérique
Format de projection : 1.85 : 1
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

David Koepp réalisateur : 4ème !
La Ville fantôme est le quatrième film réalisé par David Koepp. Ce n'est pourtant pas son métier de prédilection puisqu'il est avant tout connu pour son travail de scénariste. On lui doit notamment les scenarios de Jurassic Park, Spider-Man ou encore Indiana Jones et le Royaume du Crâne de Cristal.
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X-men X-men USA 2000 Fantastique 105 min.

24 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 18/04/2004
Bryan Singer Hugh Jackman, Patrick Stewart, Ian McKellen, Famke Janssen, James Marsden, Anna Paquin, Halle Berry
http://www.dvdfr.com/dvd/dvd.php?id=2887
De plus en plus nombreux des mutants apparaissent parmi les simples humains. Des politiques, tel le sénateur Kelly, s’en effrayent et n’hésiteraient pas à les éliminer. Les mutants les plus anciens, Magneto, survivant de l’Holocauste, et le professeur Xavier s’opposent. Le premier n’éprouve que haine envers l’humanité ordinaire tandis que le second croit possible une coexistence harmonieuse. Magneto, qui contrôle toutes les substances métalliques connues, est entouré de mutants maléfiques. Le bestial Dents-de-Sabre, le sautillant Crapaud et surtout la protéiforme Mystique, capable d’adopter n’importe quelle apparence, en sont les plus représentatifs. Paralytique mais télépathe, Xavier dirige une école pour former de jeunes mutants (les X-Men) à l’esprit du bien. Parmi les élèves, Tornade, une Africaine qui maîtrise orages et tempêtes, Jean Grey, aux facultés télépathiques et télékinésiques, Cyclope et son regard destructeur. Ils sont rejoints par Wolverine aux griffes d’adamantium, un métal surpuissant, et par Malicia qui absorbe les forces et les souvenirs de quiconque entre en contact avec elle. Leur adaptation pose quelques problèmes.

Magneto tente de faire du sénateur Kelly un mutant artificiel afin de le gagner à sa cause. Épuisante pour Magneto, l’opération de transfert de forces est un échec. Le sénateur se liquéfiera.
Malicia s’enfuit du collège et devient prisonnière de Magneto, qui tient à utiliser sa faculté d’absorption. Il pourra lui communiquer sa force sans être mis lui même à contribution. Par télépathie, les X-Men la retrouvent, captive à l’intérieur de la Statue de la Liberté. Magneto n’a pas de réelle prise sur l’adamantium de Wolverine. Après une furieuse bataille entre mutants dont la Statue de la Liberté ne sortira pas indemne, Magneto, vaincu, connaîtra les rigueurs d’une prison de plastique, un élément qu’il ne peut distordre. Mais dans une conférence sur l’avenir des mutants, Mystique, qui a pris les traits du sénateur Kelly, poursuit l’œuvre de son maître : l’entente entre mutants et humains n’est pas encore pour demain.
X-MEN est avant tout un film de divertissement, et, en tant que tel remplit son contrat.Contrairement à Tim Burton qui a toujours voulu détourner BATMAN pour l'insérer dans son propre imaginaire, Brian Singer s'affranchit de sa mission, tout en insistant sur des problématiques déjà existantes dans la série. Il ne trahit pas les X-MEN, il les vulgarise (dans le bon sens du terme). Pari réussi…
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X-Men 2 X2 USA 2003 Fantastique 125 min.

318 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 18/01/2007
Bryan Singer Patrick Stewart (le professeur X (le professeur Charles Francis Xavier)), Hugh Jackman (Wolverine (Logan)), Ian McKellen (Magneto (Erik Magnus Lehnsherr)), Halle Berry (Tornade / Storm (Ororo Munroe)), Famke Janssen (le docteur Jean Grey), James Marsden (Cyclope / Cyclops (Scott Summers)), Rebecca Romijn (Mystique (Raven Darkholme))
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=29240.html
Toujours considérés comme des monstres par une société qui les rejette, les mutants sont une nouvelle fois au centre des débats alors qu'un crime effroyable commis par l'un d'eux relance la polémique autour de l'Acte d'Enregistrement des Mutants et le mouvement anti-mutants, dirigé par l'ancien militaire William Stryker. Quand ce dernier lance une attaque contre l'école de mutants du Professeur Charles Xavier, les X-Men se préparent à une guerre sans merci pour leur survie, aidés de Magnéto, récemment évadé de sa cellule de plastique. Parallèlement, Wolverine enquête sur son mystérieux passé, auquel Stryker, dont on dit qu'il a mené de nombreuses expériences sur les mutants, ne serait pas étranger...
Fiche technique :

Budget : 110 000 000 $
Box Office France : 2 825 107 entrées
Box Office Paris : 693 628 entrées
Box Office USA : 214 949 694 $
N° de visa : 107900
Couleur
Format du son : Dolby Digital DTS
Format de projection : 2.35 : 1 Cinémascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :


X-Men est le premier film de la saga mutante. Il est suivi par X² (2003) et X-Men l'affrontement final (2006) ainsi que par des spin-off (films dérivés) très attendus, centrées sur un personnage en particulier (on parle beaucoup de Wolverine et de l'enfance de Magneto).


Pour reprendre avec efficacité son rôle de Wolverine, Hugh Jackman dut se remettre sérieusement à l'entraînement. Habitude qu'il avait perdue. Aidé du coach qui entraîna Angelina Jolie pour Lara Croft : Tomb raider, il travailla la musculation et l'aérobic six mois durant, à raison de cinq fois par semaine, mangeant parallèlement des aliments riches en protéines, pour regagner la masse musculaire nécessaire à son rôle.


Comme pour le premier film, le tournage de X-Men 2 fut délocalisé au Canada, devenant le plus gros projet cinématographique à être filmé en terre canadienne, en terme de budget mais également d'ampleur. Une séquence nécessitant un paysage neigeux fut même tournée dans la province glaciale d'Alberta, scène pour laquelle l'équipe dut tout de même "aider la nature" et fabriquer plus de 40 000 tonnes de fausse neige...


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X-Men 3 : L'Affrontement Final X-Men : The Last Stand USA 2005 Fantastique 105 min.

296 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 13/01/2007
Brett Ratner Hugh Jackman (Wolverine (Logan)), Patrick Stewart (le professeur Charles Xavier), Ian McKellen (Magneto (Erik Magnus Lehnsherr)), Famke Janssen (le docteur Jean Grey / Phoenix)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=52719.html
Dans le chapitre final de la trilogie X-Men, les mutants affrontent un choix historique et leur plus grand combat... Un ''traitement'' leur permet désormais d'échapper à ce qu'ils sont. Pour la première fois, ils ont le choix : conserver ce qui fait leur caractère unique mais leur vaut la défiance et la méfiance de l'humanité, ou bien abandonner leurs pouvoirs et devenir des humains à part entière.Les points de vue opposés des leaders des mutants, Charles Xavier, qui prêche la tolérance, et Magneto, qui croit à la survie des plus adaptés, sont plus que jamais incompatibles et vont déclencher la plus acharnée des batailles.

-- qualité médiocre --
Fiche technique :

Budget : 150 000 000 $
Box Office France : 2 823 802 entrées
N° de visa : 115305
Couleur
Format de projection : 2.35 : 1 Cinémascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :


X-Men l'affrontement final est présenté hors compétition au 59ème Festival de Cannes.


X-Men n'est pas le premier (ni le dernier) comic book Marvel transposé au cinéma. Parmi les nombreuses adaptations passées et à venir, on peut citer Blade / Blade II / Blade III, Punisher, Captain America, Hulk, The Fantastic four, Daredevil, Ghost Rider ou encore Iron Fist. Sans oublier les prochaines aventures d'un autre super-héros prêt à envahir les salles obscures : Spider-Man 3.


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Apparences What Lies Beneath USA 2000 Fantastique 131 min.

79 1/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 12/05/2004
Robert Zemeckis Michelle Pfeiffer, Harrison Ford, Miranda Otto, James Remar, Katherine Towne
Le biologiste Norman Spencer habite une ravissante maison au bord d’un lac du Vermont. Sa femme Claire se remet peu à peu d’un accident de voiture dont elle n’a gardé aucun souvenir et voit avec une certaine tristesse – mais une grande fierté – leur fille Caitlin partir pour l’université. Seule les trois-quarts de la journée, Claire commence à fantasmer. Ses nouveaux voisins, Warren et Mary Feur, passent leur temps à se disputer bruyamment et à se réconcilier tout aussi bruyamment sur l’oreiller. Un jour, Mary, en larmes, confie à Claire qu’elle craint pour sa vie. Aussi, lorsque Mary disparaît, Claire est-elle convaincue que son mari l’a assassinée. Plusieurs indices la confortent dans cette opinion : une mule tachée de sang, l’attitude hostile de Warren, le fait qu’elle l’ait aperçu, par une nuit d’orage, charger un volumineux colis dans le coffre de sa voiture… Par ailleurs, elle est le témoin de phénomènes bizarres, entre autres la vision récurrente d’un visage de noyée. Persuadée que le fantôme de Mary réclame justice, Claire dénonce publiquement Warren lors d’une réception officielle. Or, Mary est là, bien vivante : à la suite d’une querelle, elle s’était simplement absentée quelques jours. Cependant, les hallucinations et phénomènes paranormaux persistent. Claire consulte un psychiatre, le docteur Drayton, qui lui conseille d’affronter ses angoisses en contactant le fantôme importun. Avec son amie Jody, Claire se livre à une séance divinatoire. Peu après, elle trouve un article relatant la disparition, un an plus tôt, d’une étudiante de son mari, Madison Elizabeth Frank. Elle se procure une mèche de ses cheveux et entre en contact avec elle. Dès lors, la défunte s’empare par moments de sa personnalité et agit par son entremise. Claire découvre ainsi que Madison a eu une liaison avec Norman et c’est après les avoir surpris ensemble qu’elle s’était enfuie en voiture et avait eu son accident. Elle comprend que Norman, pour éviter le scandale, a tué Madison. Se voyant démasqué, Norman fait respirer à sa femme un produit qui doit la paralyser pendant plusieurs minutes tout en la laissant consciente, puis il la met dans la baignoire et ouvre les robinets. Apercevant à son tour le fantôme de la défunte, il se cogne la tête et perd conscience. Claire, qui a réussi à échapper à la noyade, prend la fuite en voiture. Norman se glisse à bord et une lutte acharnée s’engage. En traversant un pont, le véhicule tombe à l’eau, juste à l’endroit où se trouve le corps de Madison. En remontant, le cadavre effraie Norman et l’empêche d’atteindre la surface, tandis que Claire gagne la rive saine et sauve.
Robert Zemeckis a voulu rendre hommage aux suspens « Hitchcockiens ». L’entourloupe aurait pu fonctionner sur des esprits peu habitués au genre précité, mais à la différence des films du maître du suspens, le nouveau long métrage du réalisateur de CONTACT repose hélas sur un scénario peu convaincant. Il trouve sa source dans la prestation de Michelle Pfeiffer, via ses visions fantomatiques qui font parfois sursauter le spectateur, empêtré par la roublardise des effets de surprise (maintes fois répétés). Comparable à un médiocre téléfilm, APPARENCES trouve son unique différence dans son casting reposant sur deux stars au charisme international.

Si les hommages à PSYCHOSE (la maison aux aspects terrifiants) ou aux DIABOLIQUES (la scène de la salle de bain) sont évidents, le film n’en demeure pas moins une grande déception, nous donnant la désagréable impression d’avoir été constamment manipulés. Le film « terrifiant et mystérieux » que voulait à tout prix réaliser Robert Zemeckis se résume malheureusement à une luxueuse supercherie.


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Constantine Constantine USA 2003 Fantastique 121 min.

159 1/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 07/05/2005
Francis Lawrence Keanu Reeves (John Constantine), Rachel Weisz (Angela), Tilda Swinton (Gabriel), Peter Stormare (Satan), Michelle Monaghan (Ellie), Shia LaBeouf (Chaz Chandler), Larry Cedar (Vermin man), Johanna Trias (la fille possédée), Gavin Rossdale (Balthazar), Djimon Hounsou (Papa Midnite), Brian Holly (le médecin légiste), Pruitt Taylor Vince (le père Hennessy).
http://wwws.warnerbros.fr/movies/constantine/
John Constantine, extralucide anticonformiste, qui a littéralement fait un aller-retour aux enfers, doit aider Katelin Dodson, une femme policier incrédule, à lever le voile sur le suicide mystérieux de sa soeur jumelle. Cette enquête leur fera découvrir l'univers d'anges et de démons qui hantent les sous-sols de Los Angeles d'aujourd'hui.
Les mangeurs d'âmes :
Les mangeurs d'âmes, immondes créatures qui hantent et peuplent le film, ont été réalisés à partir d'un unique prototype, conçu au sein de l'atelier de Stan Winston, sous la direction de John Rosengrant, le superviseur des effets spéciaux. La créature a d'abord été modélisée sur ordinateur, d'après des dessins faits par le réalisateur Francis Lawrence. La seconde étape fut la sculpture en volume. La troisième consista à la création d'un moulage équipé d'un squelette articulé et mécanisé. le tout fut enveloppé par une couche de latex, reproduisant la texture de la peau.

De Hellblazer...à Constantine :
A l'origine, le film devait porter le même nom que sa source d'inspiration, à savoir le comic book "Hellblazer", de Jamie Delano et Garth Ennis. Les producteurs ont finalement préféré Constantine, car le titre du comic était trop proche d'Hellraiser de Clive Barker, un film d'horreur réalisé en 1987.

Un réalisateur motivé et original :
Ayant à son actif plusieurs clips musicaux, le réalisateur Francis Lawrence s'est présenté devant les producteurs avec de nombreuses planches de dessins et de concepts. Contrairement aux attentes des producteurs, il n'a pas abordé le projet par ses aspects visuels, ce qui a étonné ces derniers. "Ses talents en ce domaine sont pourtant assez évidents" explique Lorenzo di Bonaventura; "mais lors de ce premier meeting, c'est du script et des personnages que Francis nous entretint pendant deux heures, sans jamais évoquer les questions de look. Ordinairement, un réalisateur issu de la vidéo ou de la pub s'appuie sur des références visuelles, car c'est ce qu'il connait le mieux. En treize ans de carrière, je n'avais jamais vu quelqu'un déroger à ce principe. C'était donc assez étonnant. Mais ce qui nous a le plus impressionnés fut sa capacité à analyser les fondamentaux de chaque scène".

Différences de vues :
Ce devait être à l'origine le cinéaste Tarsem Singh, auteur de The Cell, qui devait réaliser le film, avec dans le rôle-titre Nicolas Cage. Des différences de vues ont fini par faire abandonner Singh de la direction du film...tandis que Nicolas cage quittait également le projet.

Un scénario livré à temps :
La productrice du film, Lauren Shuler Donner, envoya le scénario de Constantine à Keanu Reeves peu avant la fin du tournage de Matrix revolutions. Ce dernier raconte: "Constantine est l'un des meilleurs scripts qu'il m'ait été donné de lire. Il combine humour, intelligence, vitalité. Rien n'y est souligné, le mystère et les contradictions abondent. Constantine a un sens moral, mais son comportement laisse fortement à désirer, et c'est sans délicatesse aucune qu'il joue les redresseurs de torts. C'est bel et bien un antihéros, et d'un genre que je ne connaissais pas".

Abonnée aux comics :
Lauren Shuler Donner, l'un des producteurs du film, a produit le dyptique X-Men / X-Men 2, réalisé par Bryan Singer.

Keanu Reeves fidèle à la SF :
Avec Constantine, Keanu Reeves poursuit son exploration du monde de la science-fiction. Il avait en effet incarné un coursier traqué dans le cybernétique Johnny Mnemonic en 1995. Il accepte en 1999 le rôle du demi-dieu Néo de Matrix, succès planétaire réalisé par les frères Andy Wachowski et Larry Wachowski. L'acteur endosse à nouveau le costume de "l'élu" dans ses deux suites: Matrix reloaded et Matrix revolutions.

Entre le ciel et l'enfer :
La parole au réalisateur: "J'ai passé en revue différentes représentations picturales de l'enfer, non seulement chez Bosch et Bruegel, mais aussi chez les nombreux artistes qui en font un espace abstrait, un vaste trou noir. Pour ma part, je voulais des images auxquelles on puisse se raccrocher, dotées de structures reconnaissables."

Un arsenal original...et mortel :
Pour se défaire des démons, Constantine utilise, entre-autre, une arme pour le moins originale, puisqu'il s'agit d'une arme semi-automatique en forme de crucifix. Plusieurs modèles de fusils à canon courts furent étudiés. L'équipe du film opta finalement pour un modèle appelé "Street Sweeper", qui fut retravaillé afin de "lui donner l'apparence d'une création de Lénard De Vinci". par ailleurs, plusieurs exemplaires furent fabriqués: une réplique opérationnelle, 2 répliques exacts en plastique et 4 versions en caoutchouc, destinées aux répétitions."

Un producteur primé :
Producteur de Constantine, Akiva Goldsman a été récompensé en 2002 par l'Oscar du Meilleur scénario pour Un homme d'exception, et par le Prix du Meilleur scénario décerné par la Writers Guild of America.

Une autoroute partiellement construite :
Outre les décors naturels, filmés à Los Angeles, l'équipe du film a utilisé six plateaux des Studios Warner Bros., pour y édifier, entre autre, la salle d'hydrothérapie de l'hôpital, et recréer grandeur réelle un tronçon de 700 m d'autoroute. De nombreuses carcasses de voitures y ont été posées. Celles-ci ont été ensuite sculptées, agrémentées de "stalactites" et filaments de métal fondu et tordus. Ces structures sont recouvertes d'une couche de latex qui leur donne l'apparence "d'un corps en décomposition". Enfin, "l'ensemble de ce décor a été peint de couleur rouille, pour donner à cette vaste décharge l'apparence de l'ancien et suggérer sa dégradation continue".


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Cronos Cronos Mexique 1993 Fantastique 94 min.

326 1/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 19/01/2007
Guillermo Del Toro Federico Luppi (Jesus Gris), Ron Perlman (Angel De La Guardia), Claudio Brook (Dieter De La Guardia), Margarita Isabel (Mercedes Gris), Tamara Shanath (Aurora Gris), Mario Ivan Martinez (L'Alchimiste), Daniel Gimenez Cacho (Tito), Juan Carlos Colombo, Farnesio De Bernal (Manuelito), Luis Rodriguez, Javier Alvarez.
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=45075.html
Au XIVe siècle, un alchimiste enferme le secret de l'éternité dans une petite boite. Plus de six siècles après, en 1997, un antiquaire est sur le point de libérer cette force inconnue.
Fiche technique :

Couleur
Format du son : Stéréo
Format de projection : 1.85 : 1
Format de production : 35 mm

Secrets de tournage :

Cronos est le premier long métrage réalisé par le metteur en scène mexicain Guillermo Del Toro. On y retrouve déjà quelques-uns de ses thèmes récurrents, notamment à travers l'usage fréquent de symboles religieux, comme le nom du personnage principal du film, Jésus Gris.


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Event Horizon: Le Vaisseau De L'Au-Delà Event Horizon UK/USA 1997 Fantastique 96 min.

204 1/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 20/01/2006
Paul Anderson Sam Neill (William Weir), Laurence Fishburne (Captain Miller), Kathleen Quinlan (Peters), Jack Noseworthy (Justin), Joely Richardson (Lt. Starck), Richard T. Jones (Cooper), Jason Isaacs (D.j.), Sean Pertwee (Smith), Peter Marinker (Kilpack), Holley Chant (Claire).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=17491.html
2047. Le vaisseau spatial ''Lewis & Clark'' s'apprète à regagner sa base quand l'équipage reçoit l'ordre de gagner la station Daylight pour embarquer le physicien William Weir, avec lequel il doit repartir en direction de Neptune. Quelques années plus tôt, Weir avait conçu un engin spatial révolutionnaire capable de se déplacer plus vite que la lumière mais qui disparut corps et biens aux abords de Neptune. La mission du ''Lewis & Clark'' consiste à repérer l'epave de l'''Event Horizon'', à déceler les causes de sa mysterieuse avarie et à récuperer les éventuels survivants.
Interdit aux moins de 12 ans



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Pan Pan USA 2015 Fantastique 111 min.

772 1/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 16/12/2015
Joe Wright Levi Miller (II) (Peter Pan), Hugh Jackman (Barbe Noire), Garrett Hedlund (Crochet), Rooney Mara (Lily la Tigresse), Adeel Akhtar (Mr. Mouche), Lewis MacDougall (Zigue), Amanda Seyfried (Mary Darling), Cara Delevingne (Mermaid), Nonso Anozie (Pontife), Kurt Egyiawan (Murray), Kathy Burke (Mère Barnabas), Jack Charles (Le chef indien), Leni Zieglmeier (Wendy Darling), Paul Kaye (Mutti Voosht), Emerald Fennell (Commandant), Bronson Webb (Steps), Julian Seager (Livingston), Spencer Wilding (Growler), Jimmy Vee (Lofty), Jack Lowden (Dobkins), Michael Ryan (Silverman), Tae-joo Na (Kwahu), Deborah Rosan (Chasseur Kathakali), Giacomo Mancini (Michelangelo), Jamie Beamish (Notdobkins), Ami Metcalf (Soeur Thomas), Phill Martin (Goliath), Aarron Monaghan (Robbins), Tony Allen (Lui-même).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=225884.html
Proposant un nouveau regard sur l'origine des personnages légendaires créés par J.M. Barrie, le film s'attache à l'histoire d'un orphelin enlevé au Pays Imaginaire. Là-bas, il vivra une aventure palpitante et bravera maints dangers, tout en découvrant son destin : devenir le héros connu dans le monde entier sous le nom de Peter Pan.
Note de la presse : 2,8/5
Note des spectateurs : 3,3/5 (Pour 1 217 notes : 4% de *****, 25% de ****, 35% de ***, 24% de **, 10% de *, 2% de °)

Fiche technique :

Distributeur : Warner Bros. France
Année de production : 2015
Box Office France : 583 706 entrées
Date de sortie DVD : 29 février 2016
Date de sortie Blu-ray : 29 février 2016
Langue : 02 Anglais
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage
N° de Visa : 143159

Secrets de tournage :

Des pages à l'écran
La littérature est une source d'inspiration intarissable. Ce n'est pas Joe Wright qui va dire le contraire. La preuve, c'est déjà la cinquième fois qu'il adapte un scénario tiré d'un roman après Orgueil et Préjugés, Reviens-moi, Le Soliste, Anna Karenine.

Mauvais départ
Le scénario du Pan figurait sur l'édition 2013 de la fameuse Blacklist répertoriant projets maudits. La même année, les scénarios de Cake, American Sniper et La Forêt des Songes faisaient également partie des élus.

Tous les enfants grandissent... sauf Joe Wright
Issus de parents qui dirigeaient un théâtre de marionnettes, Joe Wright a longtemps été bercé par la magie des arts de la scène. S'atteler à Pan signifiait donc pour lui retourner dans un univers de pure fantaisie lié à l'enfance, saupoudré d'un "sens de l'étrangeté" propre au conte d'origine, selon ses propres termes. En retour, c'est la naissance de son fils Zubin et la relation d'amour de Pan avec sa mère qui lui ont donné envie de se lancer dans la périlleuse expérience du film à gros budget.

Un conte, plusieurs lectures
Les années passent et les adaptations restent. Non moins de quatre films ont déjà été consacrés au héros qui refuse de grandir. Si plusieurs générations ont été marquées par la version Disney qui date de 1953, les suivantes ont héritées de Hook avec Robin Williams qui s'éloigne un peu plus de l'intrigue initiale. Qu'importe puisqu'en 2003 P.J Hogan se réapproprie le conte et offre une version au plus près du texte mettant en scène Jeremy Sumpter face à un redoutable Jason Isaacs. L'année suivante, c'est sur l'écrivain James Barrie que le film Neverland se concentre ainsi que ses sources d'inspirations. Pan adopte une approche jusqu'alors inédite et choisit de se concentrer sur les évènements qui ont précédé Peter Pan, à une époque ou Crochet avait encore ses deux mains et où le héros ne savait pas encore voler. Le conte n'en finit plus d'inspirer le septième art.

L'attraction d'abord, l'écriture ensuite
Cette nouvelle version du mythique Peter Pan est tirée de la plume de Jason Fuchs, précédemment à l'oeuvre sur L'Âge de Glace: La dérive des continents. Son inspiration, il l'a tirée de la célèbre attraction Disney mettant en scène l'intrépide garçon volant : "Ces 25 minutes ont littéralement été les meilleures de ma vie", raconte-t-il. En cherchant des réponses aux questions posées par l'univers de J.M Barrie (comme sur la capacité de Peter à voler, le chemin parcouru pour atteindre le monde imaginaire...), le scénariste ne trouva que des pistes. Passionné par ces multiples mystères, il choisit d'y répondre lui-même en écrivant sa version du mythe, aujourd'hui portée à l'écran par Joe Wright.

Elles veulent fumer le calumet
Devery Jacobs, Lupita Nyong'O et Adèle Exarchopoulos ont toutes été envisagées pour le rôle de Lily la Tigresse.

Retrouvailles
Jean Valjean retrouve Cosette. Non, Pan n'est pas la suite de la comédie musicale Les Misérables orchestrée par Tom Hooper mais il marque la seconde collaboration entre Hugh Jackman et Amanda Seyfried.

Né pour voler
Le jeune Levi Miller qui réalise ses premiers pas au cinéma n'est néanmoins pas dénué d'expérience scénique. Il a été honoré d'un prix pour sa performance dans la pièce Peter Pan et a déclaré être un fan inconditionnel du film éponyme signé P.J Hogan. La relève de Jeremy Sumpter est assurée !

Aux quatre coins du monde
Pour dénicher l'acteur idéal, la production n'a pas lésiné sur les moyens et a auditionné 4000 jeunes garçons à travers les Etats-Unis, le Canada, l'Australie et bien sûr le Royaume Uni, mère patrie de James Barrie. C'est au pays des kangourous qu'elle a trouvé son interprète puisque Levi Miller est originaire de Brisbane. Une découverte que Joe Wright compare à celle de Saoirse Ronan lors de son audition pour Reviens-Moi.

Vers le côté obscur
Malgré une carrière assez prolifique, Hugh Jackman n'a pas souvent eu l'occasion d'interpréter des méchants au cinéma. Avec une trentaine de films à son actif, ses rôles les plus sombres avant Barbe Noire se trouvent dans Scoop, Manipulation et plus récemment Chappie. L'inspiration de ce nouveau personnage est plus proche du roman qu'on ne pourrait le croire, puisqu'il est souligné au détour d'une phrase que le capitaine Crochet fit ses classes chez un mystérieux Barbe Noire. Aujourd'hui personnage à part entière, il fut initialement proposé à un autre acteur habitué aux rôles de méchants, Javier Bardem, mais celui-ci refusa.

Internautes ! Pas contents !
Lorsque la production a officiellement annoncé que son choix se portait sur l'actrice caucasienne Rooney Mara pour incarner Lily la tigresse, représentée comme une indienne dans les adaptations, les réactions négatives furent telles qu'une pétition émergea en ligne pour exiger que Warner Bros la remplace. Taxé de "whitewashing" ou "blanchissement", les internautes souhaitaient collecter 5 000 signatures mais finalement plus de 20 000 personnes ont soutenu leurs accusations. Malgré tout, le casting fut maintenu dans le souci de correspondre à l'imagination de Joe Wright, qui s'en défend : "Ce film est une fiction elle-même inspirée d’une autre oeuvre de fiction, et j’ai donc finalement décidé qu'une tribu du Pays imaginaire pouvait emprunter aux nombreux peuples de notre planète."

Références ultimes pour personnage unique
Alors qu'il a réalisé Hook en 1991, l'aura de Steven Spielberg semble planer sur Pan. En effet, Joe Wright a comparé sa version du Capitaine Crochet, incarné par Garrett Hedlund, à un jeune Indiana Jones, saga supervisée par le papa des Dents de la Mer. Un autre grand maître, et pas des moindres, fut une source d'inspiration pour la création de ce Crochet nouvelle génération : John Ford. Pour le réalisateur, l'acteur "évoque l'air des grands espaces", alliage d'un "naturel très doux" et d'une "sensibilité de campagnard". Lorsqu'il ne tournait pas, le comédien jouait des ballades au banjo, accompagné par Adeel Akhtar et Levi Miller, qui poussaient la chansonnette.

Pan, Origines
Etant donné que Pan est un prequel, le personnage campé par Garrett Hedlund possède encore ses deux mains. Pourtant, son nom a toujours été James Crochet, ce n'est pas un pseudonyme contrairement à ce que l'on pourrait penser. Cet élément provient directement de l'oeuvre de James Barrie. Le crocodile, responsable de la perte de sa main, est présent dans le film.

Un grand enfant en sécurité
Pan, de par ses origines et son atmosphère, fait écho aux récentes adaptations de contes mises en chantier par Disney. Pour Joe Wright, c’est pour conjurer l’insécurité de notre temps moderne que le public continuer de goûter aux histoires de l'enfance, empreintes d’innocence : "Je pense que c’est aussi pour ça que les super-héros sont aussi populaires en ce moment. Ils nous font sentir en sécurité."

Répéter pour mieux incarner
Afin de resserrer les liens entre les acteurs et de faciliter les incarnations de leurs personnages respectifs, trois semaines de répétitions ont été organisées. Enfermés dans une pièce, les comédiens ont eu une caisse à leur disposition dans laquelle ils pouvaient piocher des costumes et laisser libre cours à leur imagination en improvisant des confrontations. A cela s'est rajoutée une préparation intense au niveau des cascades : Hugh Jackman s'est initié à l'escrime, Rooney Mara et Levi Miller au kick-boxing et les figurants, au travers de séances intensives, à la pratique des arts martiaux.

Un long chemin à filmer
L'univers de Pan s'étend sur trois zones. Il y eut d'abord la scène d'ouverture, inspirée selon Joe Wright par l'univers cinématographique de Fritz Lang et tournée dans des lieux emblématiques de Londres durant une semaine. Plus tard, c'est l'orphelinat qui fut reproduit dans les studios de Leavesden, éclairés avec un mélange de bleu et de gris. Deuxième univers, la construction du chantier d'enfants fut inspirée à la fois par les mines aurifères de l'Amérique du sud et par la vue au microscope d'une structure d'une cellule humaine. Reste enfin, pour le passage dans les studios de Cardington, le village cosmoplite imaginaire.

La diversité d'un village imaginaire
Un des gros morceaux de la production consista en la construction de l'Arbre-Village où Lily la Princesse règne en chef et dans laquelle tombent Peter et Crochet. Mélange d'un système de plate-formes, de passerelles et d'escaliers, le plateau atteignait jusqu'à 45 mètres de hauteur ! La production utilisa divers matériaux (comme du chêne recyclé ou des tissus aisés à teindre) pour le construire. En observant bien, on peut retrouver des habitations aux multiples influences, du tipi indien à la yourte mongole.

Une forêt plus grande que nature
Selon Joe Wright, le décor de Pan fut le plus grand jamais construit au sein des studios Cardington, site londonien qui a accueilli la saga Harry Potter et Inception. La forêt de Neverland s’est étendue selon la productrice Sarah Schechter sur "plusieurs terrains de football américain" (un terrain équivaut à plus de 100 mètres) et fut investie de centaines d’arbres (en fibre de verre) et de milliers de plantes réelles, représentant jusqu'à 30 espèces différentes venues du monde entier. La construction fut si réaliste qu'on pouvait y trouver des araignées, des insectes divers et même des chauves-souris !

De monumentaux bateaux
Trois bateaux composent la flotte de Barbe Noire: le Ranger, le Queen Anne's Revenge et le Jolly Roger. La construction du premier a servi à celle du dernier puisque le même modèle (de 18 mètres de long pour 7 mètres de large) a été utilisé pour les deux navires. La structure du Queen Anne's Revenge reposait sur un cadran pivotant actionné par un bras robotisé programmable. En bougeant, celui-ci donnait aux acteurs l'impression de voler.

Convaincre par le mélange
Joe Wright a convaincu Hugh Jackman en lui montrant un collage étrange, comme il l'explique lui-même : "Il m'a montré une image qu'il avait en tête pour ce personnage et il s'agissait d'une photo de mon visage sur le corps de Louis XIV coiffé d'une perruque de l'époque de Marie-Antoinette. Je lui ai immédiatement déclaré que j'étais partant". Ce style mélangé fut appliqué aux pirates à qui l'on n'hésita pas à fournir un chapeau du 16ème siècle en même temps qu'un pantalon du 20ème.

Voler avec grâce
Outre les séances d’escalade et les cours de tennis pratiqués durant son temps libre, Levi Miller s’est souvenu de la difficulté à voler en étant porté par des filins : "Le harnais était très serré et laissait des marques de frottement sur le corps. Être soulevé dans les airs était néanmoins plutôt fun".

Rupture
Dario Marianelli, collaborateur fidèle de Joe Wright et compositeur oscarisé de Reviens-moi, était le choix initial du réalisateur pour composer la musique de Pan. Cependant, Wright n’a pas été satisfait de son travail et il a mis un terme à leur partenariat. Wright a fini par remplacer Marianelli avec John Powell, qui est surtout connu pour son travail universellement acclamé sur Dragons.

Jambe de bois et tricorne
Le style vestimentaire des pirates est inspiré de la mode dandy et punk rock. La chef costumière Jacqueline Durran a délibérément choisi d'éviter les costumes classiques de pirates. Joe Wright lui aurait donné deux mots d'ordre à constamment garder à l'esprit : sauvage et patchwork.

L'indienne bottée
Rooney Mara a involontairement participé au processus créatif de son personnage. Alors qu'elle participait à des répétitions chaussée d'une paire bottes, la production a particulièrement aimé le look de l'actrice et a décidé d'intégrer cet élément à la garde-robe de Lili la Tigresse. L'histoire de Lily volant ses bottes à un pirate a été créée à partir de ça.

Un peu de grunge dans le jardin d'enfant ?
C’est bel et bien Smells Like Teen Spirit du groupe américain Nirvana que l’on entend à l’arrivée de Barbe Noire dans le royaume de Neverland. Une version cette fois-ci légèrement différente puisqu'interprétée par des chœurs d’enfants.

La musique au coeur de l'aventure
Pour donner le La de chaque scène à l'équipe, Joe Wright a pris la décision de diffuser sur le plateau de la musique et poussait même parfois les acteurs à chanter en fin de journée. Toujours durant le tournage, le réalisateur a fait venir le batteur nigérian Tony Allen pour qu'il rythme le combat entre Crochet et Kwahu. Soucieux d'étendre l'univers musical au-delà du cinéma, la production a recruté Lily Allen afin qu'elle enregistre deux chansons originales intitulées Something's Not Right et Little Soldier.

Soigner sa troisième dimension
Bien que tourné sans l’aide de caméras 3D, Pan a été pensé dès le tournage en trois dimensions. Joe Wright s’est assuré de ne pas filmer de plans en amorce (qui ne marchent "pas si bien en 3D") et a fait appel à l'expertise de Chris Parks, responsable de la conversion sur Gravity.

Et c'est pas fini !
Garrett Hedlund a confirmé que les acteurs ont signé un contrat comprenant plusieurs films. L'intrigue de Pan ne s'achève pas juste avant les évènements bien connus de tous, il y a donc la possibilité de raconter d'autres histoires pour explorer l'univers de Peter Pan.

Le voyage devra attendre
Pan devait, à l'origine, envahir nos écrans le 15 juillet 2015 mais en raison d'une post-production mouvementée et d'un changement de compositeur, la sortie fut décalée au 14 octobre 2015.

Elle a pris la poudre d'escampette
Amateurs de fées, sortez vos mouchoirs, Clochette sera absente de cette adaptation. Pourtant, il reste une trace de sa présence puisqu'une fois envoyés dans un Pays imaginaire repensé, Peter et ses camarades doivent creuser afin de récolter... de la poussière de fée. Que les fans aient l'oeil néanmoins alerte : selon la rumeur, le personnage devrait revenir en solo sous les traits de Reese Witherspoon dans un spin-off intitulé Tink et annoncé pour 2017.
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Prince Des Ténèbres (le) Prince of Darkness USA 1987 Fantastique 101 min.

91 1/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 20/05/2004
John Carpenter Donald Pleasence, Jameson Parker, Victor Wong
Intrigué par une série de faits bizarres en rapport avec une église désaffectée des bas quartiers de Los Angeles, un prêtre fait appel à son ami le professeur Biraçk : il a découvert la présence au sein de cette église fondée par une ancienne secte, les " Apôtres du Dormeur des Ténèbres ", d'un cannister antique qui contient un liquide vert tournoyant de façon inquiétante. Réunissant dans l'église un groupe d'étudiants - Brian, Catherine, Walter, Kelly, Mullins - et de spécialistes scientifiques, Birack et le prêtre - la Science et la Religion -unissent leurs efforts pour élucider ce mystère. Constatant l'apparition de phénomènes étranges - prolifération d'insectes, messages du futur reçus pendant le sommeil... - ils découvrent que le cannister renferme le fils de Satan en personne ! Susan est la première contaminée par une projection du liquide : elle tue Mullins et les membres du groupe se retrouvent ainsi un à un possédés. Deux d'entre eux qui s'étaient aventurés au-dehors sont assassinés par des clochards qui assiègent l'église. Bientôt, seuls, Brian, Catherine, Walter, Birack et le prêtre résistent aux sataniques morts-vivants. Ayant absorbé le liquide maléfique, Kelly subit l'invasion d'un parasite qui la métamorphose horriblement : le Prince des Ténèbres s'est réincarné en elle. Au moment où il s'apprête à faire venir son père à travers un miroir, Catherine se sacrifie pour que Satan et son fils restent à jamais dans l'autre monde. A jamais... ?

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Tideland Tideland UK 2005 Fantastique 117 min.

578 1/4
  Disponible 03 Espagnol 01 AVI 08/01/2011
Terry Gilliam Jodelle Ferland (Jeliza-Rose), Janet Mcteer (Dell), Brendan Fletcher (Dickens), Jennifer Tilly (La Reine Gunhilda), Jeff Bridges (Noah), Sally Crooks (La Mère De Dell), Dylan Taylor (Patrick).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=57123.html
Lorsque sa mère meurt d'une overdose, la petite Jeliza-Rose part s'installer dans une vieille ferme avec son père, Noah, un rocker héroïnomane qui a connu des jours meilleurs. Afin d'échapper à la solitude de sa nouvelle maison, Jeliza-Rose s'évade dans un monde imaginaire.
Pour lui tenir compagnie, Jeliza-Rose n'a que les têtes de quatre poupées qui ont perdu leur corps... jusqu'à ce qu'elle rencontre Dickens, un jeune homme ayant l'esprit d'un garçon de dix ans. Vêtu d'une combinaison de plongée, il passe son temps caché dans une carcasse d'autocar, son ''sous-marin'', attendant de capturer le requin géant qui habite sur la voie ferrée. Dickens a une grande soeur, Dell, une sorte de fantôme vêtu de noir qui se dissimule constamment sous un voile d'apiculteur.
Pour Jeliza-Rose, le voyage ne fait que commencer...
Interdit aux moins de 12 ans

Note de la presse : 3/5
Note des spectateurs : 3/5 (Pour 989 notes : 33 % de *****, 19 % de ****, 18 % de ***, 2 % de **, 27 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 50 517 entrées
N° de visa : 115725
Couleur
Format du son : Dolby Digital DTS
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

Un conte pour enfants ?
Terry Gilliam déclare à propos de Tideland : "C'est la rencontre de Alice au pays des merveilles et de Psychose. C'est l'histoire d'une enfant qui se construit comme elle peut en dépit d'une grande souffrance. C'est une fable de survie dans des circonstances plutôt étranges."

Un coup de coeur
A l'origine, Tideland est un roman écrit par Mitch Cullin. Ce dernier a fait parvenir son oeuvre à Terry Gilliam dans l'espoir qu'il accepte d'écrire un commentaire sur la jaquette. L'écrivain explique ce choix : "Terry Gilliam occupe une place à part, il est lié à l'imaginaire de tellement de gens ! Je lui ai écrit comme un fan, en espérant que l'idole qu'il est pour moi accepterait de se pencher sur mon livre, y trouverait peut-être de l'intérêt et pourrait en dire quelque chose de gentil." C'est en 2001, alors que l'édition 02 Anglaise du roman était en cours de préparation, que Terry Gilliam a contacté l'auteur, qui se souvient : "Je me suis dit à ce moment-là que si je voyais, dans une librairie, un livre avec marqué dessus "Foutrement brillant ! - Terry Gilliam", je n'hésiterais pas une seconde et je l'achèterais. Il faut saluer le courage de l'éditeur britannique : c'est exactement cette phrase que nous avons utilisée pour la couverture au Royaume-Uni".

L'adaptation
Terry Gilliam a fait appel à Tony Grisoni, avec lequel il a déjà collaboré pour Las Vegas parano ou Les Frères Grimm, pour adapter Tideland sur grand écran. Ce dernier a tenu à ce que le romancier soit présent durant l'écriture du scénario : "Il était tout simplement impossible d'adapter ce livre sans l'apport de Mitch Cullin, parce que c'est une histoire et un univers qui forment un tout cohérent et vrai."

Jeliza-Rose
Pas évident pour Terry Gilliam de trouver la perle rare qui pourrait interprêter le rôle principal de Jeliza-Rose. Un casting réunissant actrices professionnelles et amatrices a alors été organisé. Le réalisateur était inquiet quant au choix de la jeune actrice : "Il fallait une petite fille qui ait vraiment une âme, et j'ai cru pendant un certain temps qu'on ne la trouverait pas. J'ai même pensé que nous serions obligés de chercher dans les journaux des histoires de familles tuées dans des accidents et dont seule une petite fille aurait survécu, ou bien d'aller chercher dans des orphelinats au Canada..."

Le style visuel
C'est en s'inspirant des toiles d'Andrew Wyeth, peintre réaliste américain du 20ème siècle, que Terry Gilliam et Nicola Pecorini, le directeur de la photographie, ont décidé de créer l'univers visuel de Tideland. C'est essentiellement, le célèbre tableau Le Monde de Christina (1948), représentant une femme à terre qui semble ramper vers une ferme au loin, qui a inspiré le réalisateur.

Les décors
Afin de créer l'univers de Tideland, Terry Gilliam s'est entouré de la décoratrice Jasna Stefanovic. Elle a apporté sa touche personnelle et a permis au film d'exprimer de multiples sentiments. Le réalisateur explique : "(...) Je voulais que l'on ait un sentiment d'agoraphobie à l'extérieur mais qu'à l'intérieur tout soit sombre, un peu déformé, avec une impression de désordre, de claustrophobie, d'étouffement. Ces deux mondes entrent en conflit dans le film." Cependant, l'ex-Monthy Python ne voulait pas utiliser des effets spéciaux dernière génération pour représenter ce monde fantastique dans lequel évolue Jeliza-Rose : "(...) il désirait des images simples et naïves, comme imaginées par un enfant."

Les lieux de tournage
C'est au Saskatchewan en plein coeur du Canada que l'équipe de Tideland a décidé de tourner le film. Jeremy Thomas explique ce choix : "Nous cherchions un endroit qui puisse ressembler au Texas et donner une impression d'isolement total. Nous avons trouvé le lieu idéal dans la Qu'Appelle Valley, à une heure de Regina. Les maisons et les lieux semblaient tout droit sortis du roman, surtout la maison de Dell et le corps de la ferme de Noah."

Financement
Le producteur de Tideland, Jeremy Thomas explique que les financements n'ont pas été évident à trouver : "(...) il s'agissait d'un film inhabituel, quelque chose que personne n'avait encore jamais vu. Mais j'étais convaincu qu'il [le film] pouvait franchir toutes les barrières et plaire à un large public. Il mêle quelques-uns des thèmes que le public aime voir au cinéma. L'histoire d'une enfant qui souffre est universelle."

Le tournage
Malgré le climat plutôt dur du Canada et l'isolement de l'équipe dans un petit village, c'est surtout la prestation de Jodelle Ferland qui a marqué tout le monde, comme le précise Jeremy Thomas : "Plus le tournage avançais, et plus Jodelle nous impressionnait. Elle comprenait parfaitement des concepts bien au-delà de son âge. J'aimerais bien que tous les acteurs adultes soient aussi concentrés et posés qu'elle ! Quand on la voyait jouer sous la direction de Terry, on se rendait compte qu'elle modulait son interprétation comme une actrice professionnelle, et non comme une enfant. Elle a été un cadeau pour nous tous."

Terry Gilliam défend "Tideland"
Après 56 jours de tournage, Terry Gilliam met la touche finale à Tideland : "Avec ce film, mon enjeu était de retrouver mon enthousiasme de cinéaste. J'espère que les spectateurs seront surpris, déroutés, séduits et émus. Si nous avons bien travaillé, il y aura des rires, de l'émotion, et peut-être les gens en sortant verront-ils le monde et les autres un peu différemment..."
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Harry Potter Et Le Prisonnier D'Azkaban Harry Potter And The Prisoner Of Azkaban UK/USA 2004 Fantastique 140 min.

295 0/4
  Disponible 01 AVI 27/12/2006
Alfonso Cuaron Daniel Radcliffe (Harry Potter), Rupert Grint (Ron Weasley), Emma Watson (Hermione Granger), Gary Oldman (Sirius Black)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=46865.html
Sirius Black, un dangereux sorcier criminel, s'échappe de la sombre prison d'Azkaban avec un seul et unique but : retrouver Harry Potter, en troisième année à l'école de Poudlard. Selon la légende, Black aurait jadis livré les parents du jeune sorcier à leur assassin, Lord Voldemort, et serait maintenant déterminé à tuer Harry...
Fiche technique :

Budget : 130 000 000 $
Box Office France : 7 138 546 entrées
Box Office Paris : 1 112 705 entrées
Box Office USA : 249 541 069 $
N° de visa : 110535
Interdiction : Film pour enfants
Couleur : Couleur
Format du son : Dolby SR + Digital SR-D + DTS & SDDS
Format de projection : 2.35 : 1 Cinémascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :


Harry Potter et le prisonnier d'Azkaban est le troisième volet cinématographique des aventures du jeune sorcier. Il est précédé d'Harry Potter à l'école des sorciers (2001) et Harry Potter et la chambre des secrets (2002) signés Chris Columbus, et sera suivi par Harry Potter et la coupe de feu de Mike Newell (2005).


C'est Emma Thompson elle-même qui dessina et proposa à la costumière Jany Temime et au réalisateur Alfonso Cuaron des croquis de son personnage. "Cette femme qui ne s'est pas regardée dans un miroir depuis longtemps, a de gros yeux exorbités, une chevelure hirsute qui part dans tous les sens et qui pourrait bien avoir hébergé une famille d'écureuils".


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Alice de l'autre côté du miroir Alice in Wonderland 2: Through the Looking Glass USA 2016 Fantastique 110 min.

856 
  Disponible 01 Français 01 AVI 05/06/2016
James Bobin Mia Wasikowsky, Johnny Depp, Helena Bonham Carter, Sacha Baron Cohen, Anne Hathaway, Rhys Ifans, Matt Lucas, Ed Speleers, Stephen Fry, Toby Jones, Alan Rickman, Michael Sheen, Timothy Spall, Paul Whitehouse, Barbara Windsor
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=221904.html
Après son retour de Chine, Alice reçoit la visite d'un mystérieux papillon bleu. Elle devine tout de suite qu'il s’agit d'Absolem. Lui faisant confiance, elle le suit a travers sa maison, et c'est grâce à lui qu'elle traverse un miroir. De l'autre coté, Absolem fait savoir à Alice que le Chapelier Fou, le grand ami de cette dernière, est en danger. Sans hésiter, Alice rejoint vite la demeure du Chapelier, qu'elle trouve mourant. D'après la Reine Blanche, Mirana, le seul moyen de le sauver est de remonter le temps. La mission d’Alice est donc de sauver le Chapelier en essayant de ne pas se faire attraper par le Temps, qui a collaboré avec la perfide Reine Rouge, Iracebeth, la sœur de Mirana.
Je vais commencer cette critique directement sans vous faire passer par la phrase d'accroche que l'on met une demi heure à trouver et qui est censée être drôle, ou bien vous faire accrocher, ou bien vous faire détaler.
Ah et, je le répète au cas ou, mais cet avis n'est que mon avis, je n'ai pas la science infuse ou je ne sais quoi.

J'aime bien le premier Alice. Le film. Et je suis sérieuse. Il a certes, des défauts évidents, mais une bonne ambiance, est un bon divertissement et ça me suffit amplement.
Donc il était bien sûr normal d'attendre ce deuxième volet. En tout cas, les bandes annonces annonçaient un truc acidulé, un peu foufou, enfin, un bon petit Pays des Merveilles.
Héhéhé. Le pouvoir des bandes annonces.

J'ai envie de commencer par le visuel donc c'est ce que je vais faire.
C'est joli. Il y a une bonne maitrise des couleurs, ça n'attaque jamais les yeux, enfin c'est sympa.
Les décors le sont aussi. Je pense notamment à l'horloge géante, qui est foutrement bien foutue.
Les textures des CGI sont belles. Il y a du détail, les poils sont bien faits, enfin bref.
Mais les mouvements sont à vomir.
Je m'y attendais un peu suite aux trailers. Il y avait un truc qui clochait dans les mouvements du bestiaire. Et ça n'a pas rater.
Je ne sais même pas quoi en dire. J'ai halluciné au moment où l'on voit de près le Lièvre et Mali. C'est tellement... cgrmlgr. Et pas seulement pour les CGI, la plupart des choses en mouvement étaient pas géniaux à regarder.
Enfin je ne sais pas, dans le premier, les mouvements étaient lents, simples, réalistes ! Là non, il faut aller à 200 à l'heure.

Et d'ailleurs, ceci est une belle transition pour passer à la partie suivante.
J'ai attendu quasiment tout le film avant que celui-ci ne démarre.
Le film veut faire tellement qu'il va trop vite et qu'il n'y a aucun moyen de se plonger dedans.

On commence avec une scène à la Pirates des Caraïbes, puis on arrive à Londres, ils veulent acheter le bateau, pourquoi ?, non tais-toi, oh Absolem coucou, ah sympa le miroir, bonjour Humty, ah tu es une omelette, attention à la marche, Alice de retour, le Chapelier ne va pas bien, sa famille est peut être en vie, il faut aller voir le Temps par une horloge, pourquoi cette horloge-ci ? Chuuuut, bonjour le Temps...

Pause ! Attendez, on ne peut pas assimiler les ¾ des trucs qu'ils sont déjà terminés !
Et tout ça passe tellement vite que j'ai fini dans un brouillard ennuyant. J'ai donc attendu que le film ne passe, hein puisqu'on ne peut pas faire autrement...
Mais ce n'est même pas tout. Puisque le scénario souffre de tellement de facilités scénaristiques, de faux raccords et j'en passe, que je me demandais toutes les 5 minutes si le film faisait exprès de rendre tout ça loufoque pour que ça colle au Pays des Merveilles, alors que les choses sont bien trop organisées pour qu'elles en soient ainsi.
Et je ne parle pas des scènes d'actions inutiles ou des dialogues et paroles creux à tout bout de champs...

Le véritable moment où je suis rentré dans le film est sa fin. La course contre la montre (choisissez si cette phrase est un jeu de mot ou non) était assez sympa et très jolie.

Je ne dirai pas grand chose des personnages, ils sont trop peu développés ou trop développés justement. On sait déjà tout d'Alice depuis le premier film, mais on nous ressort les mêmes trucs, le Chapelier, bah c'est le Chapelier quoi, on aime, on aime pas... Par contre, c'est plutôt bien d'avoir supprimé le manichéisme.
Les acteurs font leur boulot, Mia Wasikowska s'est grandement améliorée.

Ah si, un truc : Wilkins, il était censé être drôle ? Faire rire ? J'ai un peu de mal à voir à quoi il servait vraiment.

Sinon niveau musique, rien à redire, c'est aussi bien que pour le 1er. Il y a de beaux morceaux dans le lot, et heureusement, parce que sinon j'aurai bien plus décroché.

En bref : c'est bordélique (comme cette critique), c'est joli mais il vaut mieux que ça reste fixe, et c'est sympa à écouter.
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Blade : Trinity Blade : Trinity USA 2004 Fantastique 106 min.

199 
  Disponible 01 AVI 20/01/2006
David Goyer Wesley Snipes (Blade), Kris Kristofferson (Abraham Whistler), Ryan Reynolds (Hannibal King), Jessica Biel (Abigail Whistler), Mark Berry (Le Chef Martin Vreede), Dominic Purcell (Drake), Parker Posey (Danica Talos).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=46864.html
A l'aide d'une manipulation d'image aussi géniale que machiavélique, les vampires ont réussi à piéger Blade : sur un document vidéo, on le découvre en train de massacrer... un humain. Pour le FBI, Blade devient l'ennemi à capturer.

Pourchassé par les hommes et condamné par les vampires, Blade va devoir se battre sur tous les fronts. Les vampires, qui multiplient les alliances secrètes avec des humains renégats, sont sur le point d'utiliser son propre ADN pour ressusciter celui qui, il y a bien longtemps, fut le premier et le plus puissant d'entre eux.

Entre course contre la montre et les pièges qui se multiplient, l'affrontement est total. Cette fois, Blade aussi va devoir montrer les crocs...
Interdit aux moins de 12 ans

Note de la presse : 2/4 Note des spectateurs : 2/4

Fiche technique :

Budget : 65 millions de dollars
Box Office France : 635 073 entrées
Box Office Paris : 162 100 entrées
N° de visa : 111 597
Interdit aux moins de 12 ans
Couleur
Format de production : 35 mm
Tourné en : Anglais

Secrets de tournage :

David Goyer de scénariste à réalisateur
David Goyer, qui était scénariste du premier film, puis scénariste et producteur du second, endosse ici en plus la fonction de réalisateur.Peter Frankfurt, producteur, confie : " Que David ait pris la direction totale du projet est un véritable atout. Après tout, c'est lui qui a inventé cette franchise, avec Wesley Snipes, lui qui a écrit les trois scénarios. Il a une connaissance complète du personnage et a largement contribué à le développer. Sur le tournage de Blade trinity, nous avions tous le sentiment que Blade n'avait vécu ses deux premières aventures que pour mieux affronter celle-là... "

Plus ancré dans la réalité et les arts martiaux
Le producteur Peter Frankfurt explique ce qui différencie le troisième film des deux premiers : " Blade trinity est l'occasion de pousser le personnage dans des situations inédites. Cette fois, il ne livre plus seulement un combat de l'ombre, il est aussi confronté au FBI. La réalité étant plus présente, la guerre secrète que livre Blade n'en prend que plus de force. Blade 2 était plus orienté vers les effets des créatures. Dans ce nouveau volet, bien qu'il y ait évidemment des effets créatures, nous nous orientons davantage vers le monde de l'action et des arts martiaux."

Du sang neuf pour la saga
Dernières recrues, Jessica Biel, Ryan Reynolds, le catcheur Triple H et Parker Posey viennent apporter du sang neuf à la saga Blade. La première incarne Abigail, fille de Whistler et l'un des membres principaux des Nightstalkers, le second Hannibal King, un héros de bande dessinée motivé par le désir de vengeance, le troisième Grimwood, le "Terminator" des vampires, tandis que la quatrième interprète Danica Talos, la chef des vampires.

Cascades et préparation physique au programme
Jessica Biel et Ryan Reynolds ont suivi une préparation rigoureuse : exercices physiques, entraînement au combat et régime alimentaire adapté. L'actrice a impressionné l'équipe par son talent naturel pour exécuter des cascades et des chorégraphies de combat complexes. Chuck Jeffreys, chorégraphe des combats et expert en arts martiaux et cascades, explique : " Jessica a cette aisance naturelle qu'on ne croise que rarement. J'ai travaillé avec des cascadeurs professionnels qui sont incapables d'apprendre les mouvements aussi rapidement qu'elle ! "David Goyer souligne : " C'est aussi une des caractéristiques de ce film : nous avons fait très peu appel à des doublures pour les cascades." Ryan, Jessica et Dominic Purcell se sont entraînés pendant plus de trois mois avant le début du tournage, tous les jours, quatre heures par jour. Des poids, de la course, des combats, du tir à l'arc et de l'escrime... Sauf pour les cascades vraiment extrêmes comme les chutes de grande hauteur ou les scènes faisant appel à la pyrotechnie, les acteurs se sont complètement impliqués dans les séquences d'action.

Le style visuel du film
Blade trinity se situant dans le monde contemporain réel, son style visuel et ses ambiances se démarquent de ceux de ses deux prédécesseurs.David Goyer souligne : " La palette de couleurs dans le premier Blade comportait beaucoup de bleus. Dans Blade 2, il y avait des ocres et des jaunes. Ici, parce que nous avons tourné à Vancouver, il y a beaucoup de verts et de lumières fluorescentes. Il y a en effet à Vancouver des lois qui obligent les immeubles de bureaux à avoir des vitres vertes, on appelle aussi cette ville la cité d'Emeraude, et nous avons décidé d'inclure cela dans le film. "Gabriel Beristain, le directeur de la photo, poursuit : " La lumière de ce troisième film correspond à l'évolution émotionnelle de Blade. Ses émotions définissent le style visuel du film, son ambiance. Pour la première fois, on voit des décors en lumière vive, qui tranchent avec les décors souterrains à ambiance sombre du deuxième film. "

La construction des décors
La construction des principaux décors du film a nécessité une équipe de plus d'une centaine de personnes rien que pour la fabrication proprement dite et le département peinture.Le décor de Phoenix Towers a été construit exactement comme un véritable bâtiment en dur. Deux architectes ont conçu les fondations du décor, l'un a supervisé la structure générale et l'autre tout le reste. Le bâtiment remplit toutes les spécifications sur le plan de l'ingénierie, ce qui a ajouté encore à la complexité du processus de construction. Aucun clou n'a été utilisé : tout est boulonné, soudé ou en béton coulé. Il a fallu trois mois et demi pour construire ce gigantesque décor.Le quartier général des Nightstalkers est situé sur une barge géante amarrée. Destinée à l'origine à être un restaurant McDonald's pour l'Expo de Vancouver en 1986, la " McBarge " a deux étages de haut et mesure 60 m de long sur 15 de large. Le chef décorateur Chris Gorak raconte : " Elle était en mauvais état, il ne restait pratiquement plus que la coque. Nous avons tout nettoyé et avons ensuite " infiltré " le décor avec tout ce qui a trait aux Nightstalkers et à leur technologie, leurs ordinateurs, leurs armes, l'armurerie, le laboratoire médical et l'infirmerie... "

RZA à la musique
David Goyer voulait que le film dispose d'un son unique, il a donc contacté le compositeur hip hop et membre du Wu-Tang Clan RZA pour développer la musique de Blade trinity. Ce dernier a travaillé avec le compositeur Ramin Djawadi pour composer la bande originale.Le cinéaste confie : " Son travail sur les films Kill Bill et sur Ghost Dog : la voie du samouraï était époustouflant, et je savais qu'il apporterait à notre film une qualité unique. Il y a quelque chose d'authentique dans sa musique. Il a une oreille pour ce qui est inhabituel et je voulais son empreinte dans toute la BO. J'ai aimé l'idée que RZA vienne enrichir de ses sons et ses rythmes une musique orchestrale plus traditionnelle. "

Hellboy plutôt que Harry Potter et Blade !
Après le succès de Blade 2, Guillermo Del Toro se vit offrir de nombreux projets par les Majors, dont Blade : trinity et Harry Potter et le prisonnier d'Azkaban. Le cinéaste mexicain préféra toutefois donner vie à un projet qui lui tenait à coeur : Hellboy.


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Charlie St Cloud Charlie St Cloud USA 2010 Fantastique 99 min.

514 
  Disponible 01 Français 01 AVI 07/01/2011
Burr Steers Zac Efron (Charlie St. Cloud), Amanda Crew (Tess Carroll), Charlie Tahan (Sam St. Cloud), Donal Logue (Tink Weatherbee), Kim Basinger (Louise St. Cloud), Ray Liotta (Florio Ferrente), Dave Franco (Sully), Matt Ward (Derek Conners), Miles Chalmers (Latham), Jesse Wheeler (Green), Desiree Zurowski (Carla Ferrente), Adrian Hough (Ben Carroll), Tegan Moss (Cindy), Augustus Prew (Alistair Wooley), Paul Duchart (Révérend Polk), Julia Maxwell (Rachel), Brenna O'Brien (Fille Dans La Boutique De Jouets), Marci T. House (La Photographe), Paul Chevreau (Hoddy Snow), Jill Teed (Grace Carroll), Valérie Tian (Petite Fille Dans Le Magasin De Jouets), Grace Sherman (Fille Dans Le Magasin De Jouets), Renu Bakshi (Journaliste), Darren Dolynski (Le Chauffeur De L'Ambulance), Sophie Stukas (Mary Rogers), Ted Whittall (Le Proviseur), Natasha Denis (Julie), D. Neil Mark (Emt), Stirling Bancroft (Doublure Scènes Nautiques), Jake Cullen (Doublure Scènes Nautiques), Rob Dale (Doublure Scènes Nautiques), Carolyn Field (Doublure Scènes Nautiques), Nikola Girke (Doublure Scènes Nautiques), Trevor Jones (V) (Doublure Scènes Nautiques), Michael Leitch (Doublure Scènes Nautiques), Andrew Mccorquodale (Doublure Scènes Nautiques), Vicky Rhodes (Doublure Scènes Nautiques), John Scott (Doublure Scènes Nautiques), Georgia Stephens (Doublure Scènes Nautiques), Charlsy Dobell (Marin), Jeffrey Lane (Marin), Hunter Lowden (Marin), Skylar Moir (Marin), Hamish Miller (Doublure Charlie Scènes Aquatiques), Richard Minielly (Doublure Sam Scènes Aquatiques).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=145329.html
Se sentant coupable de la mort accidentelle de son frère, un gardien de cimetière se retrouve régulièrement face au fantôme de celui-ci. Il rencontre une jeune femme disparue en mer et se demande s'il s'agit aussi d'une apparition ou si elle est bien réelle.
Note de la presse : 1/5
Note des spectateurs : 4/5 (Pour 495 notes : 30 % de *****, 32 % de ****, 12 % de ***, 13 % de **, 14 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 88 051 entrées
Couleur
Format du son : DTS|21022@Dolby Digital
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : Anglais

Secrets de tournage :

L'adaptation
Le producteur du film Marc Platt sur l'adaptation du roman: "L'histoire n'était pas facile à adapter car elle brouille délibérément les frontières du réel et de l'imaginaire. Il fallait se garder du sentimentalisme, tout en permettant au spectateur de s'investir émotionnellement dans le film et ses personnages."

Le problème du fantôme
Afin de mettre en scène le don de Charlie, le réalisateur Burr Steers a été confronté à un souci : "Sam est-il un esprit ou le produit de l’imagination exacerbée de Charlie ? J’ai décidé de ne pas trancher afin de permettre au spectateur de faire son propre choix. Il est permis de penser que Charlie souffre d’un traumatisme psychique durable, mais aussi de croire qu’il a accès à l’au-delà. Ce qui entraîne deux perceptions très différentes du film."

Scène d’ouverture
La scène d'ouverture du film, qui a débuté le 31 Juillet 2009 à Vancouver, a été sans conteste la plus difficile à tourner. Mettant en scène une course de voiles, elle a nécessité la construction d'un bassin, de trois yachts, ainsi qu'une chorégraphie supervisée par Jason Rhodes, entraîneur de l'équipe olympique américaine lors des JO de Pékin en 2008.

Adaptation
Charlie St. Cloud est l'adaptation du roman de Ben Sherwood, The Death and Life of Charlie St. Cloud.

Retrouvailles
Charlie St. Cloud marque les retrouvailles du réalisateur Burr Steers et de Zac Efron qu'il avait déjà dirigé dans 17 ans encore (2009).

Les aléas du scénario
Des premières versions du script ont été écrites par Craig Pearce (habitué du cinéma de Baz Luhrmann pour lequel il a écrit les scénarios de Ballroom dancing, Romeo + Juliette et Moulin Rouge !), James Schamus (habitué du cinéma d'Ang Lee pour qui il a écrit The Ice Storm, Tigre et dragon, Hulk ou encore Hôtel Woodstock) et Lewis Colick (Piège de feu). Mais le scénario final a été réécrit par Craig Pearce et Lewis Colick.

Changement de réalisateur
A l'origine le film devait être réalisé par Joe Johnston, réalisateur de Jumanji (1995), Jurassic Park 3 (2001) et plus récemment de Wolfman (2010). Mais il a été remplacé par le novice Burr Steers.

Casting en ligne!
Pour trouver l'interprète de Sam St. Cloud, la production a lancé un casting ouvert en ligne sur internet. Le choix s'est finalement porté sur Charlie Tahan, repéré par Marc Platt, le producteur du film, qui avait également produit Un hiver à Central Park dans lequel jouait déjà le jeune acteur: "Charlie Tahan est une révélation. Il est totalement « dans l’instant » et en parfaite communion avec Zac".

Lieu de tournage
Le film devait être tourné à Marblehead dans le Massachusetts, mais en raison de coûts trop élevés, le tournage a été déplacé à Vancouver, au Canada.

Le choix de Zac Efron
Zac Efron a abandonné son rôle dans le remake de Footloose pour jouer Charlie St. Cloud peu après: "Zac était sans prétention, il débordait d'humanité et de compassion. C'était réjouissant de voir ce jeune homme si simple, si désireux de travailler et de prendre des risques. En discutant de son passé, j'ai appris qu'il avait un frère cadet dont il se sent très proche. Le rôle de Charlie est plus dramatique, plus adulte que ses précédents, mais Zac possède un immense talent et il a travaillé le personnage de Charlie en profondeur, jusque dans ses aspects les plus secrets", déclare Marc Platt.
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Cube² : Hypercube Cube² : Hypercube Canada 2002 Fantastique 95 min.

236 
  Disponible 01 Français 01 AVI 13/03/2006
Andrzej Sekula Geraint Wyn Davies (Simon Grady), Kari Matchett (Kate Filmore), Neil Crone (Jerry Whitehall), Matthew Ferguson (Max Reisler), Barbara Gordon (Mrs. Paley), Lindsey Connell (Julia), Grace Lynn Kung (Sasha), Greer Kent (Becky Young), Philip Atkin (Alex Trusk), Bruce Gray (Le Colonel Maguire).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=41695.html
Lorsqu'elles se réveillent, huit personnes qui ne se connaissent pas se découvrent prisonnières d'un labyrinthe de salles cubiques : l'hypercube. Dans cette étrange structure, les lois connues du temps et de l'espace ne s'appliquent plus. Aucun des captifs ne sait comment ni pourquoi il a atterri là. La survie de chacun dépend de la capacité du groupe à percer les secrets du cauchemar géométrique avant qu'il ne se désintègre, entraînant la mort de ceux qui y sont retenus...
Hallucination collective, réalité simulée, conspiration démoniaque ou dimension parallèle, ils doivent comprendre. Le général Maguire, Jerry, un ingénieur électricien, Simon, un consultant en management, Kate, une psychothérapeute, Max, un concepteur de jeux, Sasha, une étudiante aveugle, Julia, une avocate, et Mme Paley, une mathématicienne à la retraite, vont devoir décrypter ce lieu qui défie l'esprit...
Note de la presse : 1/4 Note des spectateurs : 1/4

Fiche technique :

Couleur
Format du son : Dolby numérique
Format de projection : 1:85.1
Format de production : 35 mm
Tourné en : Anglais

Secrets de tournage :

Un prix au Fantasporto
Cube² a remporté au Festival du film fantastique Fantasporto (au Portugal) le prix de la critique. Le prix du Meilleur film lui a échappé au profit d'Intacto.

Suite de...
Cube² est la suite du succès surprise de 1999, Cube de Vincenzo Natali, thriller angoissant dans lequel un groupe de personnes tentait de survivre aux pièges mortels disséminés dans les pièces d'un mystérieux cube, où seuls la logique et l'esprit d'équipe offraient une petite chance d'en sortir vivant...

Kari Matchett et l'univers du Cube
La comédienne Kari Matchett, qui interprète la psychologue Kate dans Cube², a tourné dernièrement dans Cypher de Vincenzo Natali, réalisateur du Cube premier du nom.

Le choix du blanc
Contrairement au premier Cube qui jouait sur les côtés sombres, le réalisateur Andrzej Sekula a voulu que son Cube² soit plus froid. Il explique : "Le plus grand changement a été le style visuel du cube lui-même : le premier était sombre, industriel, j'ai donc voulu pour Cube² un décor nu, froid, d'une brillance aveuglante. La série de cubes colorés a été remplacée par une série infinie de salles d'un blanc éclatant. J'ai dépouillé le décor au maximum pour placer ce film dans un cadre intemporel".

La chambre des tortures
Le décor du cube était constitué de métal, et les angles parfaits des sas devenaient particulièrement acérés et donc dangereux pour les comédiens. Barbara Gordon, qui interprète Mme Paley, raconte : "Passer à travers les portes était pénible, douloureux. Nous grimpions ces échelles d'acier, franchissions ces portes de métal à toute allure et, à la fin de la journée, j'avais des griffures, des écorchures et tout un assortiment de coupures... Quand on nous appelait sur le plateau, nous plaisantions en disant aller dans la chambre de torture. Enfin, nous pensions plaisanter !".

La bosse des maths
Bien que le scénario de Cube² ait bénéficié de la présence de Sean Hood, qui possède une formation universitaire poussé dans le domaine des mathématiques, de nombreuses formules inscrites dans le film se révèlent incorrectes.

Une lumière aveuglante
Le cube est rendu particulièrement lumineux grâce à de nombreux tubes de lumière qui la diffusent sur toutes les surfaces du décor. Les membres de l'équipe technique devait en permanence porter des lunettes de soleil pour se protéger.En reevanche, cette protection n'était pas permise pour les acteurs. La comédienne Kari Matchett raconte : "C'était lumineux - intensément, horriblement lumineux. Nous pensions tous pouvoir nous habituer à la luminosité en quelques minutes. Nous avons vite appris qu'il était tout simplement impossible de s'y faire... Cela nous a encore rapprochés de nos personnages, parce que quand nous étions enfermés dans le cube pour toute la durée de la scène, il n'y avait tout simplement pas d'issue, aucun endroit où regarder - impossible de s'abriter de ces rayons de lumière, si présents qu'ils en devenaient solides...".


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Dark Crystal The Dark Crystal UK/USA 1982 Fantastique 95 min.

302 
  Disponible 01 AVI 13/01/2007
Jim Henson, Frank Oz Jim Henson (Jen), Kathryn Mullen (Kira), Frank Oz (Aughra / Chamberlain), Brian Muehl (Urzah), Dave Goelz (le général / l'empereur mort)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=3363.html
Un autre monde, un autre temps, à l'âge des miracles... Jen et Kira, seuls survivants de la race des Gelfings, partent à la recherche d'un éclat de cristal gigantesque, abîmé dans une commotion planétaire, qui donne force et puissance aux Mystiques, un peuple sage et pacifique. Ils doivent affronter les terribles et cruels Skekses qui tiennent ces derniers en esclavage.
Fiche technique :

N° de visa : 56 996
Couleur
Format du son : Dolby
Format de projection : 2.35 : 1 Cinémascope
Format de production : 35 mm

Secrets de tournage :


Le concepteur visuel de Dark Crystal est le dessinateur anglais Brian Froud, rendu célèbre par de nombreux livres au style romantique et fantastique. Il travailla une seconde fois en 1986 avec le réalisateur Jim Henson pour Labyrinthe dont il créa également les costumes.


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Fréquence interdite Frequency USA 2000 Fantastique 108 min.

1241 
  A charger 05/07/2021
Gregory Hoblit Jim Caviezel, Dennis Quaid, Shawn Doyle, Andre Braugher, Noah Emmerich, Elizabeth Mitchell, Michael Cera, Karen Glave
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=25511.html
John Sullivan, inspecteur de police, est toujours hanté par la mort de son père, survenue lors d'un spectaculaire incendie en 1969. Par une nuit illuminée d'aurore boréale et d'éclairs magnétiques, John met en marche une ancienne radio et croit entendre la voix d'un homme. Bouleversé, il reconnaît son père. Par-delà la mort et le temps, les deux hommes se parlent. Mais tout miracle a un prix et l'enchaînement des évènements va s'en trouver modifié. Face à l'étrange vague de meurtres qui se déclenche, père et fils vont se battre, chacun dans sa dimension.
La mécanique bien huilée du scénario donne une crédibilité immédiate à ce récit qui navigue habilement dans les mystères de l'Espace-Temps.
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Garçon Invisible (le) Il Ragazzo invisibile Italie 2015 Fantastique 100 min.

783 
  Disponible 01 Français 01 AVI 08/01/2016
Gabriele Salvatores Ludovico Girardello (Michele), Valeria Golino (Giovanna), Fabrizio Bentivoglio (Basili), Christo Jivkov (Andreij)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=238242.html
Michele habite dans une ville tranquille au bord de la mer.
On ne peut pas dire qu’il soit très aimé à l’école, ce n’est pas un bon élève et il n’excelle dans aucun sport. Mais au fond, ça lui est égal. Il lui suffirait d’être remarqué par Stella, la fille qu’il ne peut pas s’empêcher de regarder en classe même s’il a le sentiment d’être totalement transparent à ses yeux. Et puis voilà qu’un jour, une découverte extraordinaire vient bouleverser son train-train quotidien : Michele se regarde dans le miroir et découvre qu’il est invisible. L’aventure la plus incroyable de sa vie va commencer.
Le seuil de l'adolescence, le réalisateur l'avait déjà abordé dans L'été où j'ai grandi (2003). Dans cette veine, il passe à un autre genre : le film fantastique. Michele, garçon taciturne qui se cherche, se retrouve doté d'un superpouvoir : devenir invisible. D'autres découvertes s'enchaînent : il n'est pas le seul à être ainsi ; tous sont en danger...

Le Garçon invisible s'avère une bonne surprise. Avec un scénario riche, fertile en rebondissements, Gabriele Salvatores parvient à greffer les tourments et les mutations d'un âge difficile à une aventure joliment rocambolesque. Il recourt à des effets spéciaux tout simples et fait constamment preuve d'astuce et d'inventivité. Plutôt rare : un film de superhéros sensible...
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Pay The Ghost Pay The Ghost USA 2015 Fantastique 90 min.

771 
  Disponible 01 AVI 03/12/2015
Uli Edel Nicolas Cage, Sarah Wayne Callies (Kristen), Veronica Ferres (Hannah), Lyriq Bent (Detective Reynolds), Erin Boyes (Emily), Jack Fulton (Charlie), Alex Mallari Jr., Juan Carlos Velis (Morales), Daniel Kay (Scénariste), Tim Lebbon (D'après l'oeuvre de).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=228967.html
Un professeur new-yorkais traque le fantôme qui a kidnappé son fils, des années auparavant, pendant Halloween.
Fiche technique :

Année de production : 2015
Langue : Anglais
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage
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Percy Jackson Le Voleur de Foudre Percy Jackson And The Lightning Thief USA 2009 Fantastique 122 min.

550 
  Disponible 01 Français 01 AVI 08/01/2011
Chris Columbus Logan Lerman (Percy Jackson), Brandon T. Jackson (Grover), Pierce Brosnan (Chiron), Uma Thurman (Medusa), Sean Bean (Zeus), Melina Kanakaredes (Athena), Catherine Keener (Mère De Percy), Rosario Dawson (Persephone), Steve Coogan (Hades), Jake Abel (Luke Castellan), Erica Cerra (Hera), Alexandra Daddario (Annabeth Chase), Kevin Mckidd (Poseidon), Dimitri Lekkos (Apollon), Stefanie Von Pfetten (Demeter), Serinda Swan (Aphrodite), Joe Pantoliano (Gabe Ugliano), Ray Winstone (Ares), Chelan Simmons (Silena Beauregard), Christie Laing (Une Fille D'Aphrodite), Andrea Brooks (La Serveuse De La 'Terre Du Lotus'), Patrick Sabongui (Un Policier), Luisa D'Oliveira (Une Fille D'Aphrodite), Luke Camilleri (Dyonisos), Marie Avgeropoulos (Une Fille D'Aphrodite), Richard Harmon (Un Enfant), Dejan Loyola (Le Petit Copain), Crystal Tisiga (Une Fille D'Aphrodite), Tim Aas (Portier), Maria Olsen (Mrs Dodds / Fury), Maya Washington (Camarade De Classe), Dylan Neal (Hermes), Valérie Tian (Une Élève).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=128105.html
Un jeune homme découvre qu'il est le descendant d'un dieu grec et s'embarque, avec l'aide d'un satyre et de la fille d'Athena, dans une dangereuse aventure pour résoudre une guerre entre dieux. Sur sa route, il devra affronter une horde d'ennemis mythologiques bien décidés à le stopper.
Note de la presse : 2/5
Note des spectateurs : 3/5 (Pour 3408 notes : 26 % de *****, 14 % de ****, 24 % de ***, 10 % de **, 26 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 1 225 182 entrées
Couleur
Format du son : Dolby Digital DTS
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : Anglais

Secrets de tournage :

Un triomphe en librairie
Avant que les aventures du jeune Percy Jackson ne prennent vie sur grand écran, la saga de Percy jackson, écrite par Rick Riordan et constituée de cinq tomes, est avant tout un énorme succès en librairie, avec plus de cinq millions d'exemplaires vendus dans le monde. Classé en tête de la liste des meilleures ventes du New York Times, le livre a été publié en 2005 et a remporté plusieurs prix, dont un du New York Times, le Best Book 2005 du School Library Journal et du Child Magazine, et une nomination au Bluebonnet Award 2006 décerné par la Texas Library Association. La série compte aujourd'hui plusieurs millions de fans.

Un fin connaisseur de la mythologie
La mythologie n'est pas vraiment étrangère à l'auteur Rick Riordan. Ce dernier l'a enseigné pendant plusieurs années à des collégiens en Californie et au Texas. C'est en lisant à son fils les histoires des héros grecs, le soir avant d'aller se coucher, que l'auteur eut l'idée d'écrire le premier tome de la saga de Percy Jackson. Il raconte : "Mon fils Haley a été très triste quand j'ai eu fini de lui raconter tous les mythes. Il m'a alors demandé si je pouvais inventer de nouvelles histoires avec les mêmes personnages. Cela m'a rappelé un exercice d'écriture créative que je donnais à mes élèves de 6e. Je leur demandais d'imaginer leur propre demi-dieu, le fils ou la fille de la divinité de leur choix, puis d'écrire pour leur héros une quête comme on en trouve dans la mythologie grecque. J'ai à mon tour imaginé Percy Jackson et j'ai raconté à mon fils sa quête pour retrouver la foudre de Zeus dans l'Amérique d'aujourd'hui. Il m'a fallu trois soirées pour raconter toute l'histoire, et quand j'ai terminé, Haley m'a dit que je devrais l'écrire et en faire un livre".

Fils de...
Hasard ou coïncidence des films, Logan Lerman a très souvent incarné à l'écran des fils de diverses familles : dans Percy Jackson le voleur de foudre, Percy n'est autre que le fils de Poséidon (Kevin McKidd). Dans le western 3h10 pour Yuma, Logan Lerman est le fils de Christian Bale. Dans le thriller Le Nombre 23 de Joel Schumacher, l'acteur joue le fils de Jim Carrey. En 2001, il était le petit garçon de huit ans de Drew Barrymore dans Ecarts de conduite. L'année précédente enfin, il incarnait William Martin, le jeune fils de Mel Gibson dans The Patriot, le chemin de la liberté, la relecture de la guerre d'indépendance américaine signée par Roland Emmerich.

Pierce Brosnan le centaure
Pierce Brosnan prête ses traits à Chiron le centaure, responsable du camp d'entraînement des demi-dieux. Pour jouer avec la tête à la même hauteur que celle d'un cheval, Pierce Brosnan marchait avec des échasses de peintre hautes d'une trentaine de centimètres. Le département des accessoires a aussi fabriqué un bâton pour son personnage. L'acteur raconte : "cela m'a rappelé mes débuts. J'avais une troupe de théâtre de rue qui s'appelait Theater Spiel. On faisait des numéros sur échasses, on crachait du feu et on faisait les clowns. Pour préparer mon rôle, j'ai visité plusieurs élevages de chevaux au Canada avant le début du tournage. Je me suis servi de tout cela pour créer mon propre personnage".

Les éléments du décor
Pas de mythologie sans décors dignes de ce nom. L'équipe du chef décorateur Howard Cummings ériga ainsi une réplique du fameux Parthénon, visitable à Athènes : la réplique se trouve quant à elle au...Parthenon park de Nashville. Plusieurs décors ont aussi été édifiés aux North Shore Studios, les anciens studios de Lions Gate à Vancouver. Par ailleurs, l'un des principaux éléments du décor était une statue de la déesse Athéna, haute de 9 m, trônant au milieu des colonnes du Parthénon. Celle-ci fut sculptée dans de la mousse polystyrène. Elle était constituée de quatre blocs différents qui ont ensuite été empilés les uns sur les autres. Malgré la légèreté du matériau utilisé, la statue terminée et assemblée pesait la bagatelle de plus de 450 kilos !

Uma la méduse
La crinière de la méduse, jouée par Uma Thurman, est composée de terrifiants serpents réalisés en images de synthèses. L'actrice porta un bonnet bleu qui, effacé en post-production, permi d'intégrer les reptiles en mouvements. Chris Columbus demanda par ailleurs à un soigneur animalier d'apporter quelques serpents pour que l'actrice puisse les manipuler pendant les répétitions. "C'était fantastique de pouvoir observer ces serpents. J'ai joué Méduse comme si elle était toujours seule, comme une personne qui n'a que ses serpents à qui parler" explique l'actrice; "les serpents vivants m'ont permis de comprendre comment bouger et comment interpréter la folie et la monstruosité du personnage".

Les enfants sont les meilleurs juges
Auteur de romans policiers reconnu, dont le thriller Big Red Tequila en 1997, Rick Riordan a écrit avec Percy Jackson le voleur de foudre sa première oeuvre pour enfants. Ne sachant pas si son roman fonctionnait et surtout plaisait, il a donc "testé" son roman auprès de ses élèves. L'ironie est qu'il devra attendre cinq ans avant qu'Hollywood ne s'intéresse à la saga de Percy Jackson. A l'origine, la Twentieth Century Fox cherchait surtout à adapter la première oeuvre de l'auteur, Big Red Tequila. Entre temps, Rick Riordan a continué à écrire un nouveau tome sur Percy Jackson chaque année, entre 2006 et 2009.

Sortie olympique
Percy Jackson le voleur de foudre sort le 12 février 2010 au Canada, soit le jour-même de la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques d'hiver de Vancouver.

Du western au fantastique
C'est en revoyant sa prestation dans 3h10 pour Yuma que Chris Columbus a décidé de confier le rôle-titre à Logan Lerman. Dans le western de James Mangold, l'acteur incarnait Williams Evans, le fils de la famille persécutée de Christian Bale. Chris Columbus se souvient : "mon assistant, qui travaille avec moi depuis plusieurs années, m'a dit il y a deux ans que si je cherchais un jeune acteur pour un de mes films, je devais voir Logan Lerman dans 3h10 pour Yuma. J'ai regardé le film, et j'ai trouvé que c'était un acteur exceptionnel. Quand il a fallu trouver notre interprète pour Percy Jackson, j'ai pensé à Logan. Il m'a tout de suite plu quand je l'ai rencontré, j'ai senti qu'il avait un énorme potentiel. Ensuite, nous avons fait un bout d'essai, et là j'ai été époustouflé. Logan n'a que dix-sept ans, mais il a déjà la maturité d'une personne de quarante ans. Il a un incroyable instinct de jeu. Je suis convaincu qu'il peut devenir le nouveau Leonardo DiCaprio. Il joue tout en réalisme, tout en intensité, ce qui est un talent rare chez un acteur de son âge. Il est vraiment fantastique".

Pierce Brosnan, héros dans le film et sur le tournage
Lors d'une pause sur le tournage de Percy Jackson, Pierce Brosnan a sauvé la vie d'une partie de l'équipe du film et d'Uma Thurman, alors qu'un van leur fonçait dessus.

Un cinéaste très familier avec le Fantastique
Le genre du Fantastique est sans doute celui dans lequel Chris Columbus a le plus excellé; le choix de la production de lui confier les rênes de Percy Jackson le voleur de foudre est donc loin d'être anodin. Réalisateur des deux premiers volets de la franchise Harry Potter, producteur du troisième volet, on lui doit le scénario du cultissime Gremlins de Joe Dante, celui du non moins cultissime Goonies, ou encore le scénario du Secret de la pyramide; une formidable relecture des aventures de Sherlock Holmes en version culotte courte.
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Revenants (les) Revenants (les) France 2004 Fantastique 106 min.

805 
  Disponible 01 Français 01 AVI 24/02/2016
Robin Campillo Géraldine Pailhas, Jonathan Zaccaï, Frédéric Pierrot, Victor Garrivier, Catherine Samie, Djemel Barek, Marie Matheron, Saady Delas
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=53374.html
Les morts sont revenus en masse. Dans le monde, des milliers de personnes décédées ont quitté les cimetières pour investir les villes. Puis le phénomène s'est arrêté, comme si les portes du monde s'étaient de nouveau refermées. On est entré maintenant dans une nouvelle phase particulièrement délicate : la réinsertion des morts dans leurs familles.
Je mets 4 étoiles en n'en pensant que 3. Mais laisser un film pareil avec une moyenne à 2 étoiles me parait absurde. C'est français, donc c'est effectivement plus lent qu'un blockbuster américain: mais ça n'est jamais ennuyeux. Les revenants est en fait terriblement réaliste: tourné pour l'essentiel à Tours, choisie pou représenter une ville ordinaire, avec des morts ordinaires, des familles ordinaires. C'est peut-être ce côté ordinaire qui en a dérangé plus d'un: pour ceux là, on a tourné Dallas et autres daubes, avec des paillettes et des grosses fortunes à chaque coin de personnage. "Les revenants" est selon moi très proche de la vie bien plan-plan de la plupart des français, et c'est ce qui rend le film crédible. Le jeu des acteurs est homogène avec le concept du film: ça rappelle un peu les téléfilms, mais surtout, ce jeu neutre et lisse (que beaucoup ont pris pour du "néant") amplifie l'impression de malaise général. Bref, c'est un film intelligent, assez esthétique, et qui exploite bien l'idée de départ: la situation est anormale, inexplicable, dérangeante. La société fait au mieux pour réintégrer ces "revenus", mais l'ordre des choses reprend le dessus, sans qu'il y ait besoin d'explication ni de cause. Il va alors sans dire que si vous êtes du genre fou de dieu, ce film ne vous plaira pas (je ne vise personne, mais allez faire un tour du côté des 0 étoile ;=)
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Seigneur des anneaux (le) : la communauté de l'anneau (I) The Lord of the Rings: The Fellowship of the Ring USA 2001 Fantastique 165 min.

708 
  Disponible 08/12/2014
Peter Jackson Elijah Wood (Frodon Sacquet), Sean Astin (Sam), Ian McKellen (Gandalf), Sala Baker (Sauron), Viggo Mortensen (Aragorn), Christopher Lee (Saroumane), Ian Holm (Bilbon Sacquet), John Rhys-Davies (Gimli), Sean Bean (Boromir), Hugo Weaving (Elrond), Liv Tyler (Arwen), Cate Blanchett (Galadriel), Orlando Bloom (Legolas), Dominic Monaghan (Merry), Billy Boyd (Pippin), Marton Csokas (Celeborn), Lawrence Makoare (Lurtz), Craig Parker (Haldir), Mark Ferguson (Gil-Galad), Peter McKenzie (Elendil), Harry Sinclair (Isildur), Sarah McLeod (Rosie), Billy Jackson (un petit garçon Hobbit), Katie Jackson (une petite fille Hobbit), Peter Jackson (Villageois à Bree), Martyn Sanderson (Gardien de l'Enceinte), Ian Mune (Prosper Poire de Beurre), Megan Edwards (Madame Fierpied), David Weatherley (Barliman Butterbur), Brent McIntyre (Le Spectre), Cameron Rhodes (Le Père Maggot), Michael Elsworth (L'archiviste du Gondor), Elizabeth Moody (Lobelia Sacquet), Alan Lee (Un Roi des Hommes), Noel Appleby (Everard Fierpied), Norman Forsey (Gaffer Gamgee (extended edition)), Bill Johnson (Old Noakes (extended edition)), Ben Price (Hero Orcs/Goblins/Uruks/Ringwraiths), Brian Sergent (Ted Sandyman (extended edition)), Philip Grieve (Hero Orcs/Goblins/Uruks/Ringwraiths), Lori Dungey (Mrs. Bracegirdle (extended edition)), Sam La Hood (Hero Orcs, Hero Orcs/Goblins/Uruks/Ringwraiths), Peter Corrigan (Otho (extended edition)), Jono Manks (Hero Orcs/Goblins/Uruks/Ringwraiths), Paul Bryson (Hero Orcs/Goblins/Uruks/Ringwraiths), Clinton Ulyatt (Hero Orcs/Goblins/Uruks/Ringwraiths), Jonathan Jordan (Hero Orcs/Goblins/Uruks/Ringwraiths), Victoria Beynon-Cole (Hero Orcs/Goblins/Uruks/Ringwraiths), Lance Fabian Kemp (Hero Orcs/Goblins/Uruks/Ringwraiths), Chris Streeter (Hero Orcs/Goblins/Uruks/Ringwraiths), Lee Hartley (Orc / Gobelin / Ourouk-haï), Semi Kuresa (Orc / Gobelin / Ourouk-haï), Andy Serkis (Gollum / Witch-king), Alan Howard (Voice of the Ring), Peter Jackson (Scénariste), Frances Walsh (Scénariste), Philippa Boyens (Scénariste), J.R.R. Tolkien (D'après l'oeuvre de), Andrew Jack (Dialoguiste), Roisin Carty (Dialoguiste), David Salo (Dialoguiste).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=27070.html
Dans ce chapitre de la trilogie, le jeune et timide Hobbit, Frodon Sacquet, hérite d'un anneau. Bien loin d'être une simple babiole, il s'agit de l'Anneau Unique, un instrument de pouvoir absolu qui permettrait à Sauron, le Seigneur des ténèbres, de régner sur la Terre du Milieu et de réduire en esclavage ses peuples. À moins que Frodon, aidé d'une Compagnie constituée de Hobbits, d'Hommes, d'un Magicien, d'un Nain, et d'un Elfe, ne parvienne à emporter l'Anneau à travers la Terre du Milieu jusqu'à la Crevasse du Destin, lieu où il a été forgé, et à le détruire pour toujours. Un tel périple signifie s'aventurer très loin en Mordor, les terres du Seigneur des ténèbres, où est rassemblée son armée d'Orques maléfiques... La Compagnie doit non seulement combattre les forces extérieures du mal mais aussi les dissensions internes et l'influence corruptrice qu'exerce l'Anneau lui-même.L'issue de l'histoire à venir est intimement liée au sort de la Compagnie.
Note de la presse : 3,6/5
Note des spectateurs : 4,5/5 (Pour 58 405 notes : 69% de *****, 21% de ****, 4% de ***, 4% de **, 1% de *, 0% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 8 prix et 22 nominations
Box Office France : 6 827 834 entrées
Budget : 90 000 000 $
Année de production : 2001
Date de reprise : 3 décembre 2003
Remake de : Le Seigneur des anneaux
Langue : Anglais
Date de sortie DVD : 18 janvier 2011
Date de sortie Blu-ray : 28 juin 2011
Colorimétrie : Couleur
N° de Visa : 104293
Type de film : Long-métrage

Secrets de tournage :

Hugo Weaving : de la Matrice à l'Anneau
Interprète de l'agent Smith, l'Australien Hugo Weaving a enchaîné avec une autre franchise fantastique d'envergure, Le Seigneur des anneaux où il incarne Le Seigneur elfe Elrond et où il a croisé de nouveau le producteur Barrie Osborne. Avant de retrouver les plateaux de The Matrix reloaded et The Matrix revolutions... Il a ainsi attaché son nom à deux des plus grandes sagas fantastiques de ce début de siècle.

"Le Seigneur des anneaux" sur grand écran
Comme l'oeuvre littéraire de J.R.R. Tolkien, la saga du Seigneur des anneaux a été divisée en trois volets pour son passage sur grand écran, sous la direction de Peter Jackson. Entamée avec Le Seigneur des anneaux : la communauté de l'anneau en décembre 2001, elle est suivie par Le Seigneur des anneaux : les deux tours en décembre 2002, et Le Seigneur des anneaux : le retour du roi en décembre 2003, les version longues et définitives des films sortant à chaque fois un an plus tard environ, au format DVD. Une autre adaptation avait précédemment vu le jour en 1978 : Le Seigneur des anneaux de Ralph Bakshi, un film d'animation initialement prévu en deux parties, avant qu'un échec commercial ne condamne la deuxième partie du projet. Deux téléfilms animés, The Hobbit en 1978 et The Return of the king en 1980, ont également vu le jour.

La saga des anneaux en chiffres
860 millions de dollars de recettes dans le monde (313 millions de dollars aux Etats-Unis) et 6,8 millions d'entrées-France pour Le Seigneur des anneaux : la communauté de l'anneau910 millions de dollars de recettes dans le monde (337 millions de dollars aux Etats-Unis) et 6,9 millions d'entrées-France pour Le Seigneur des anneaux : les deux tours300 millions de dollars de budget pour la trilogie100 millions de lecteurs dans le monde12 millions d'anneaux posés à la main pour les cotes de maille915 000 mètres de pellicule utilisée90 000 photos de tournage48 000 pièces d'armes et d'armures fabriquées20 602 participations de figurants au total20 000 dollars par costume pour la garde-robe d'Arwen (Liv Tyler)19 000 costumes15 000 éléments de costumes10 000 masques6 000 m² de surface pour les studios de Weta Workshop2 400 techniciens au total2 000 armes1 600 paires de pieds de Hobbits800 plans d'effets visuels pour Le Seigneur des anneaux : les deux toursJusqu'à 700 acteurs sur certaines scènes600 plans d'effets visuels pour Le Seigneur des anneaux : la communauté de l'anneau550 heures de making-of400 pages de scénario filmées350 décors construits et plus de 100 lieux de tournage274 jours de prises de vues principalesJusqu'à 250 chevaux pour une scène200 masques d'orques180 infographistes159 prothèse de nez pour Gandalf (Ian McKellen)150 costumes crées pour chaque civilisationUne équipe technique allant jusqu'à 148 personnes sur certaines scènes114 rôles parlés45 techniciens de décors40 tailleurs, designers, cordonniers, brodeuses et bijoutiers (Département costumes)30 à 40 costumes par hobbit30 lieux vierges visités par l'équipe durant le tournage24h/24 de mise en marche des fours à latex durant 3 ans et demi, 365 jours par an, pour fabriquer tous les masques et prothèses dans les temps15 mois de tournage13 nominations aux Oscars et 4 statuettes (Meilleure musique, Meilleurs effets visuels, Meilleurs maquillages et Meilleurs photographie) pour Le Seigneur des anneaux : la communauté de l'anneau6 nominations aux Oscars et 2 statuettes (Meilleurs effets visuels et Meilleur montage sonore) pour Le Seigneur des anneaux : les deux tours7 ans de développement5 équipes de prises de vue4 versions par épée (une version gros plan avec épée forgée à la main avec poignée sculptée et gravée, une version à l'échelle hobbit ou humaine, une version légère en aluminium, une version en caoutchouc pour les cascades)4 taille pour l'Anneau Unique (petite taille pour les doublures hobbit, taille normale, taille géante pour les grandes doublures, anneau de 10 cm pour les très gros plans)3 films tournés simultanément2 forgerons1 Anneau, pour les gouverner tous...

Avant-propos de Peter Jackson
Le dossier de presse du Seigneur des anneaux : le retour du roi s'ouvre sur ces mots du cinéaste Peter Jackson :"J'ai consacré ces sept dernières année de ma vie à écrire, réaliser et produire la Trilogie du Seigneur des anneaux. ce fut une odyssée épuisante, finalement assez proche de celle de nos personnages, Frodon et Sam, avec peu de sommeil, une vie qui n'a plus rien de normal et de nombreux moments où l'on se demande si on arrivera un jour au bout...Aux deux années de préproduction ont succédé 274 jours de tournage, eux-mêmes suivis par trois ans de post-production. Chaque étape du processus de création apportait son lot de défis, pour lesquels le plus souvent, la solution était à inventer. Régulièrement, une question me revenait : n'aurait-il pas été préférable de faire autre chose que Le Seigneur des anneaux ?La réponse a toujours été non. D'abord parce que j'ai eu la chance de travailler avec certains des acteurs et des techniciens les plus talentueux que l'on puisse trouver dans le monde. Pendant toutes ces années, chaque jour m'a prouvé que nous partagions une véritable passion pour l'oeuvre de J.R.R. Tolkien. Cet amour nous a donné l'énergie, le courage de tout surmonter ; il nous a poussés à donner le meilleur de nous-mêmes pour ces films. Je serai éternellement reconnaissant à New Line Cinema de m'avoir offert la chance de porter à l'écarn ma vision du Seigneur des anneaux.Le professeur Tolkien a dit autrefois que 'la marmite de soupe, le choudaron de l'histoire a toujours bouillonné, et qu'y ont été continuellement ajoutés de nouveaux ingrédients, délicats ou moins raffinés'. A présent, je suis heureux de laisser ces films vivre leur vie dans ce monde et devenir ce que cette génération, ou les prochaines, voudront faire d'eux. Que ma contribution soit en fin de compte jugée 'délicate ou moins raffinée' n'est pas essentiel pour moi. désormais, elle existe. La Trilogie ne m'appartient plus, elle est maintenant entre les mains de ceux pour qui ces films ont été faits : les gens qui aiment ces livres et ont toujours aimé le cinéma".

Multiples retours en Terre du Milieu pour l'équipe du film
Dès la préparation du projet, Peter Jackson avait demandé à disposer d'un budget pour retourner certaines scènes entre chaque film de la saga. il pouvait ainsi modifier et améliorer certaines prises de vues des différentes équipes de tournage, et ainsi affiner sa vision de l'histoire et des personnages. on estime ainsi que 20 % du Retour du Roi ont été refilmés par ses soins durant l'année 2003. Ces retours en Terre du Milieu étaient également l'occasion pour les comédiens et les techniciens de retrouver cette équipe devenue presque une famille...

"Approved P.J."
Durant la pré-production, un tampon spécial "Approved P.J." ("Approuvé par Peter Jackson") fut crée, afin d'être appliqué sur les dessins et designs acceptés par le cinéaste. Chaque designer et artiste n'attendait qu'une seul chose : que leur dernière création soit tamponnée "Approved P.J." !

Une distribution française onéreuse
La distribution française de la trilogie réalisée par Peter Jackson a coûté très cher. Metropolitan FilmExport a en effet acquis les droits de distribution des trois films pour la modique somme de 100 millions de francs.

Une cassette pour les gouverner tous...
A l'origine, Elijah Wood n'avait que peu de chance de participer à l'aventure du Seigneur des anneaux : en effet, Peter Jackson souhaitait engager des comédiens britanniques pour incarner les Hobbits. L'acteur, américain, désirait tellement incarner Frodon qu'il travailla en conséquence pour modifier son accent. Et pour convaincre le réalisateur de ses qualités, il lui envoya un bout d'essai, filmé par son ami et cinéaste George Huang, dans lequel, vêtu à la Hobbit, il arpentait les collines dans la peau de Frodon. Des efforts qui portèrent leurs fruits : Peter Jackson avait trouvé son Porteur de l'Anneau.

La naissance du projet
C'est en 1994 que l'idée vient à Peter Jackson d'adapter Le Seigneur des anneaux, la communauté de l'anneau. Un pari osé qu'il défend bec et ongles : après avoir refusé l'offre de Miramax qui voulait en faire un seul et unique film, le réalisateur présente son projet à la maison de production Fine Line et au distributeur New Line. En leur dévoilant un petit film en images de synthèse basé sur la trilogie, il parvient à les convaincre du potentiel d'un tel défi. C'est le début d'une grande aventure.

Un casting très particulier
Parallèlement au casting des comédiens principaux, déjà loin d'être aisé, la production a du se pencher sur le casting des figurants, qui a demandé énormément d'efforts. Les personnes recherchées devaient en effet correspondre à des profils bien définis, chacun devant correspondre à une civilisation précise du monde de Tolkien (Hobbit, Nain, Elfe...).

Parler le language elfique...
Le tournage de la trilogie n'a pas seulement été éprouvant physiquement pour les comédiens. Ceux-ci ont, en plus, été amenés à parler le langage elfique, jamais utilisé oralement. Pour ce faire, ils ont disposé de l'aide d'Andrew Jack, un répétiteur dialectes et langues inventées qui leur a enseigné la phonétique pour donner vie à cette langue bien étrangère pour eux.

Un couple inséparable
Peter Jackson a toujours travaillé en collaboration avec sa femme. Depuis Meet the Feebles, Frances Walsh, la compagne du néo-zélandais, agit en tant que co-scénariste de tous ses films. Après avoir été productrice exécutive de Fantômes contre fantômes, elle se charge également de co-produire Le Seigneur des anneaux, la communauté de l'anneau. Inséparables, on vous dit...

Peter Jackson : une seconde adaptation
Peter Jackson n'est pas le premier à se lancer dans le pari fou d'adapter la trilogie du Seigneur des Anneaux. Avant lui, en 1978, Ralph Bakshi avait tenté l'expérience, mais sous la forme d'un dessin animé. Le résultat n'avait pas convaincu les puristes, accusant le film d'animation de ne pas véritablement rendre justice à l'oeuvre de Tolkien. A noter que dans ce dessin animé, l'acteur John Hurt prête sa voix au personnage d'Aragorn.

Stuart Townsend évincé
Le comédien irlandais Stuart Townsend ne connaîtra pas la sensation de jouer dans la trilogie. Premier choix de Peter Jackson pour incarner le personnage d'Aragorn, il est rapidement et sans ménagement écarté du projet en raison de "divergences artistiques", selon New Line. C'est Viggo Mortensen qui sera finalement Aragorn, fils d'Arathorn, alias Grand-Pas. Un rôle qui lui fut proposé alors que le tournage avait déjà commencé, et qu'il accepta sans aucune préparation, persuadé par henry, son fils de 12 ans, qu'il devait participer à cette aventure unique...

26 minutes pour patienter
L'attente autour de la trilogie étant énorme, la production a souhaité, en amont, proposer un montage de 26 minutes à des journalistes privilégiés, cela afin de mettre intelligemment l'eau à la bouche à la planète cinéma. Ce montage, impressionnant, a été projeté pour la première fois en 2001, lors du Festival du Film de Cannes.

Christopher Lee et son rôle...
Le légendaire comédien Christopher Lee incarne le personnage du magicien Saroumane dans la trilogie. Mais à l'origine, il manifestait plutôt l'envie d'incarner l'autre magicien, Gandalf. Les cascades effectuées par ce dernier ont cependant contraints Christopher Lee, trop âgé, a renoncer à son désir initial. Une satisfaction pour Peter Jackson, qui ne voyait que lui pour interpréter Saroumane.

Des "caméos" pour Peter Jackson
Peter Jackson a l'habitude de faire une petite apparition clin d'oeil dans chacun de ses films. Ainsi, dans La Communauté de l'anneau, on l'aperçoit furtivement dans le rôle d'un habitant du village de Bree. Dans Les Deux tours, il incarne un soldat défendant le gouffre de Helm lors d'une bataille épique. Saurez-vous le reconnaître ?

Deux projets avortés...
A en croire l'acteur Christopher Lee, Peter Jackson n'est pas le seul à avoir voulu porter la trilogie de J.R.R. Tolkien sur grand écran. Le chanteur Sting et le metteur en scène John Boorman auraient en effet été un temps intéressés par l'aventure.

Un Frodon peut en cacher un autre !
C'est Elijah Wood qui le dit : à l'origine, ce n'est pas lui qui devait incarner Frodon, le personnage central de la trilogie sur grand écran, mais Dominic Monaghan. Quand Peter Jackson a visionné la cassette vidéo envoyée par Elijah Wood, la révélation a cependant été immédiate : celui-ci EST Frodon. Dominic Monaghan n'a, lui, pas trop perdu au change, puisqu'il a hérité au final du rôle de Merry, camarade hobbit de Frodon.

Hobbits = "Beatles" ?
Durant le tournage du Seigneur des anneaux, la communauté de l'anneau, Peter Jackson a donné un surnom bien particulier aux quatre acteurs qui incarnent les hobbits. Grand fan des Beatles, il leur a en effet donné à chacun le nom de l'un des membres du groupe ! Pour l'anniversaire de Peter Jackson, les quatres acteurs lui ont rendu la pareille en lui offrant une photo d'eux déguisés en Beatles !

Un tournage épuisant
Le tournage de la trilogie a été particulièrement éprouvant pour les comédiens. Certaines des journées de travail pouvaient durer jusqu'à plus de 16 heures et pour les hobbits, la pose des prothèses en latex à leurs pieds durait plus d'une heure. Sean Astin, qui incarne Sam, est ainsi ressorti épuisé du tournage à la fin duquel il a perdu une douzaine de kilos.

3 films en simultanés !
Si Robert Zemeckis avait tourné deux épisodes de la saga Retour vers le futur en même temps, Peter Jackson est le seul cinéaste à avoir tourné trois films de manière simultanée, avec l'aide de pas moins de cinq équipes. C'était selon lui l'unique moyen de mener à terme, au niveau économique, cet ambitieux projet.

Une amitié qui dépasse le cadre du film...
Non contents d'être deux amis inséparables dans Le Seigneur des anneaux, la communauté de l'anneau, où ils incarnent respectivement Frodon et Sam, les comédiens Elijah Wood et Sean Astin sont aujourd'hui, paraît-il, les meilleurs amis du monde en dehors des plateaux. Un parallèle bien sympathique...

Un Viggo Mortensen déchaîné!
Le moins que l'on puisse dire est que Viggo Mortensen a pris très à coeur son rôle d'Aragorn dans Le Seigneur des anneaux. Il a lui-même effectué toutes ses cascades et s'est cassé une dent lors d'un coup d'épée malheureux. Pas troublé pour un sou, le comédien a immédiatement demandé de la glue pour recoller sa dent cassée et reprendre le tournage aussi vite que possible ! Autre témoignage de l'importance qu'il accordait au film et de sa méthode pour s'imprégner de son rôle, le comédien ememnait son épée partout avec lui (au restaurant, en voiture...) et dormait même avec ! Il lui est même arrivé de dormir avec son cheval...

Un génie qui accouche d'un succès colossal...
C'est en 1892 que naît J.R.R. Tolkien, en Afrique du Sud. Ce britannique exerce d'abord en tant que lexicographe pour un dictionnaire puis devient professeur de langue et de littérature anglaise aux universités de Leeds et d'Oxford. Spécialisé dans les dialectes anglo-saxons, J.R.R. Tolkien est aussi passionné par les langages nordiques et les langues imaginaires. Il sera d'ailleurs le créateur de deux langue complètes : le Quenya et le Sindarin, parlers elfiques que l'ont peut entendre dans le film. C'est en cherchant un cadre historique pour ces langues qu'il invente la Terre du Milieu.En 1937, il publie Bilbo le Hobbit, premier roman qu'il destine aux enfants. Mais c'est en 1954 et 1955 que J.R.R. Tolkien entre dans la légende avec la publication de la suite de Bilbo, l'immensément long et beaucoup plus sombre Seigneur des Anneaux. Avec ce livre, il entendait doter d'un grand ensemble mythologique son pays, qui en était dépourvu. Les Anglais ne sont d'ailleurs pas des ingrats puisqu'ils ont élu son livre meilleure oeuvre du 20e siècle. Près de 200 millions de lecteurs dans le monde ont vibré à la lecture de ce classique au confluent de la littérature (pour ses procédés narratifs) et du mythe (pour sa façon de parler à l'inconscient collectif à travers des symboles universels).

La rencontre de Christopher Lee et Tolkien
De tous ceux qui ont participé à l'aventure cinématographique du Seigneur des Anneaux, Christopher Lee est le seul à avoir rencontré l'auteur de la saga J.R.R. Tolkien, avec qui il a pu partager quelques mots. Un privilège pour le comédien qui avoue également avoir acheté la trilogie littéraire dès sa parution en 1954 et 1955.

Un tatouage sous le signe des Elfes
Afin de marquer la fin d'un tournage marathon et d'immortaliser à jamais une période importante de leur vie, tous les acteurs du Seigneur des anneaux, la communauté de l'anneau se sont livrés à une petite fantaisie corporelle. Chacun s'est en effet tatoué le chiffre "9" sur le corps, avec cependant une particularité propre à l'univers de Tolkien puisqu'il était inscrit en langage Elfe.

Elijah Wood et l'Anneau unique
C'est Elijah Wood, interprète du Porteur de l'Anneau Frodon Sacquet, qui a hérité de l'"Anneau unique". Peter Jackson et sa femme et collaboratrice Fran Walsh lui ont remis ce cadeau lors d'une séances d'enregistrement de dialogues additionnels. Plusieurs exemplaires du maléfique artefact étaient bien entendu utilisés lors du tournage de la trilogie, mais le bijou dont a hérité le comédien est l'anneau majoritairement employé sur les plateaux. Un cadeau unique et magique.

Sean Connery écarté
Dès l'annonce de la mise en chantier de la trilogie, le nom de Sean Connery a immédiatement été murmuré par de nombreux fans de la saga pour le rôle de Gandalf. Le comédien a d'ailleurs proposé ses services à Peter Jackson en vue d'interpréter le puissant magicien. Le cinéaste repoussa pourtant l'idée, préférant un comédien moins connu. C'est Ian McKellen qui fut jugé le plus apte à capturer l'essence de ce personnage essentiel de la Communauté de l'Anneau.

Modifier les tailles
Pour illustrer à l'écran les différences de taille entre les Hobbits et leurs homologues humains, elfes et magiciens, l'équipe utilisa des perspectives forcées, plaçant les personnages les plus grands près de l'objectif de la caméra pour les faire paraître plus imposants que les semi-hommes. Autres astuces : un système de plates-formes et de poulies permettant aux comédiens de bouger en même temps que la caméra pour maintenir cette perspective forcée, la construction du décor à différentes échelles, l'utilisation d'images composites, de comédiens sur échasses ou de géants et de personnes de petite taille engagés comme doublure et portant pour certains des masques à l'effigie des héros du film...

Le souci du détail
Peter Jackson a parsemé son film de références à l'oeuvre de J.R.R. Tolkien et de petits détails peremttant à la Terre du Milieu d'apparaître plus réaliste. Les passionnés reconnaîtront ainsi les trois Trolls transformés en statues, lors d'une halte d'Aragorn et des Hobbits dans leur fuite vers Fondcombe. Autres clins d'oeil : les chants de Bilbon et Gandalf, la carte du Mont Solitaire de Bilbon (référence au roman Bilbo le hobbit), les présents de Galadriel (capes elfiques, broches et armes) ou encore la grâce des Elfes (Legolas ne s'enfonçant pas dans la neige sur les flancs du Mont Caradhras entre autres).

Du sang noir pour la censure
Afin d'éviter une classification trop sévère défavorable à la carrière de sa trilogie, Peter Jackson a opté pour une solution efficace : écarter l'idée d'un sang rouge et donner du sang noir aux créatures maléfiques de Sauron et Saroumane (Orcs, Gobelins et autres Uruk-Haï). De sorte que les violents combats des trois films (dont la bataille du Gouffre du Gouffre de Helm du Seigneur des anneaux : les deux tours) soient moins "sanglants" visuellement et ne s'attirent pas les foudres des censeurs...

De la moquette pour respecter la nature
Des kilomètres de moquette furent utilisés par l'équipe du film pour ne pas détériorer la nature dans des endroits immaculés et vierges de toute civilisation où furent tournées certaines scènes du film.

Gollum : plus qu'un personnage numérique
Créer le personnage de Gollum, ancien Hobbit rongé par l'Anneau pour devenir une créature difforme, à la fois menaçante et pathétique, fut l'un des défis de la trilogie du Seigneur des anneaux. Crée via des logiciels d'animation de synthèse de pointe, ce personnage devait avant tout être le plus crédible possible, notamment de par ses nombreuses interactions avec Frodon (Elijah Wood) et Sam (Sean Astin). Une réussite, qui tient pour beaucoup à la performance d'Andy Serkis. Tournant avec les autres acteurs dans un costume bleu/vert/blanc ensuite effacé au montage, il retourna ensuite toutes ses scènes en studio, couvert de capteurs de mouvements, puis les reprit une nouvelle fois derrière le micro pour doubler la créature et numériser ses expressions faciales : de nombreuses heures de travail, qui font de lui l'acteur ayant fourni le plus gros travail sur la trilogie du Seigneur des anneaux !Outre sa gestuelle, son apport fut essentiel au niveau de la voix de Gollum : "Je me sens lié à ce son sur le plan émotionnel. Pour moi, la voix de Gollum laisse transparaître sa douleur cachée. Ses souvenirs, ses émotions sont prisonniers quelque part dans sa gorge. Rien qu'en faisant sa voix, je suis entré immédiatement dans la dimension physique de Gollum, et j'ai incarné le rôle comme si je jouais réellement à l'image", explique Andy Serkis. Une performance saluée par Peter Jackson-"Gollum est probablement le personnage virtuel le plus ‘humain' qui ait jamais vu le jour dans un film. Il est né de l'acteur"-, mais également par le studio New Line qui souhaite obtenir une nomination à l'Oscar du Meilleur second rôle en 2003 ! Une première pour un personnage numérique...

Massive : la vrai magie du "Seigneur des anneaux"
La transposition au cinéma de la trilogie du Seigneur des anneaux n'aurait pas été possible sans un logiciel d'animation capable de transposer à l'écran les gigantesques scènes de batailles imaginées par J.R.R. Tolkien. Ainsi, les techniciens du studio Weta Workshop ont mis au point le logiciel Massive, qui offre à Peter Jackson la possibilité de créer d'innombrables entités numériques, chacune dotée de sa propre personnalité et de sa propre indépendance. En résultent des scènes de combat incroyablement réalistes, où les combattants artificiels ne répètent plus des mouvements préprogrammés mais agissent et réagissent en fonction de leur environnement. Dévoilé dans le prologue du Seigneur des anneaux : la communauté de l'anneau, Massive fut l'un des outils essentiels sur Le Seigneur des anneaux : les deux tours et Le Seigneur des anneaux : le retour du roi, notamment lors de la scène du Gouffre de Helm."J'ai mis au point ce programme en l'imaginant comme une vie artificielle, et non en la considérant comme un système d'animation de foule", explique le concepteur du programme Stephen Regelous. "Massive travaille en créant des agents qui possèdent leurs propres caractéristiques aléatoires et ont la capacité de prendre leurs propres décisions dans une situation de foule. Pour que ces agents réagissent naturellement à leur environnement, il fallait qu'ils disposent des même sens que nous, humains, pour l'appréhender. Ils sont donc dotés de la vision, de l'audition, du toucher –ils entrent en collision avec les autres agents. Ils perçoivent leur environnement. Chaque agent est en outre doté de ses propres traits de caractère : l'agressivité, l'audace, la lâcheté... Il faut y ajouter les paramètres qui définissent quel est leur degré de saleté, leur taille, leur fatigue. Il y a d'innombrables paramètres qui entrent en jeu pour déterminer comment ces agents se comportent. Ce sont des entités uniques"."Chacun de ces agents a une cerveau, une intelligence artificielle", reprend le directeur technique de Massive Geoff Tobin. "Une partie du cerveau de ces agents décide quelle action à accomplir selon le contexte, l'instant, et l'autre partie transmet des informations sur le type de terrain, les ennemis qui l'environnent, les alliés, les déplacements. D'une certaine manière, ils ne sont pas si différents de vrais figurants !"Pour Richard Taylor, responsable de Weta, "chacun de ces personnages possède son propre éventail de mouvements militaires, son répertoire d'action. Tous ces éléments ont été intégrés aux personnages. Chaque personnage numérique a été crée dans les moindres détails : il devait donner l'impression de posséder sa propre volonté, sa propre détermination, pour compléter le jeu des acteurs réels. On ne devait absolument pas déceler la différence. (...) Certaines des scènes que l'on voit au Gouffre de Helm défient l'entendement : ces batailles titanesques créées par massive avec des dizaines de milliers de soldats qui s'agitent dans une atmosphère de colère et de mort, et tout cela a été crée numériquement..."

Fran Walsh : le cri des spectres
Etonnement, c'est la scénariste et femme de Peter Jackson Fran Walsh qui prête sa voix au cri inhumain des spectres de l'anneau (les cavaliers noirs). Ne parvenant pas à trouver de son assez effrayant, les bruiteurs "jetèrent leur dévolu" sur Fran Walsh sur les conseils de Peter Jackson. Un pari gagnant...

L'étalonnage numérique
Très tôt, Peter Jackson et ses producteurs décidèrent d'utiliser l'étalonnage numérique sur la trilogie. Cette technique consiste à numériser le film, puis revoir chaque scène et modifier leur éclairage pour obtenir une photo unifiée, et finalement retransposer le long métrage sur pellicule. La trilogie du Seigneur des anneaux mêlant prises de vues réelles, miniatures, images de synthèses et images composites, cette technique était essentielle pour donner à la saga une unité de ton et de couleurs.

Un premier montage de 5 heures pour le premier film
Le premier montage de La Communauté de l'anneau durait environ cinq heures ! Peter Jackson dut donc se résoudre à de nombreuses coupes et sdécida, avec ses collaborateurs, de recentrer l'histoire sur la quête de Frodon. La durée du film fut ainsi réduite à un peu moins de trois heures. Une version longue du film, proposée en DVD, comporte près de trente minutes de scènes supplémentaires.

Quand Boromir a le vertige...
Effrayé par la perspective de reprendre l'hélicoptère après un premier voyage mouvementé, Sean Bean, interprète de Boromir dans La Communauté de l'anneau, refusa de remonter dans l'un des appareils nécessaire pour transporter les comédiens sur un lieu de tournage inaccessible. Il prit donc sa voiture et termina le trajet à pied, escaladant deux heures durant les collines pour rejoindre ses partenaires !

1er jour de tournage
Le premier jour de tournage officiel de la trilogie fut celui de la scène de La Communauté de l'anneau où les quatre hobbits doivent se cacher sous une souche pour échapper au sinistre Cavalier noir sur le chemin dans la forêt.

Sean Astin, l'ange gardien d'Elijah Wood
Comme son personnage de Sam dans la trilogie, Sean Astin fut un véritable ange gardien pour Elijah Wood (Frodon). Sans cesse sur le qui-vive concernant la sécurité de son partenaire, il l'aidait à résoudre tous ses problèmes, comme notamment le jour où ce dernier oublia ses clés dans son appartement. Sean Astin prit toute l'opération en main, appelant le serrurier et s'occupant de toutes les démarches à faire, pour que son collègue et ami puissent garder l'esprit tranquille...

L'Anneau unique = l'alliance du producteur
Crée par une équipe spéciale de joaillier, l'Anneau unique fut forgé dans quatre tailles différentes : petite taille pour les doublures hobbit, taille normale, taille géante pour les grandes doublures, ainsi qu'une version de 10 centimètres de diamètre pour les très gros plans. Sa forme est notamment basée sur celle de l'Alliance du producteur Rick Porras.

Créer Hobbitebourg
Hobbitebourg était essentiel à l'histoire : il devait témoigner du "paradis" pour lequel se bat Frodon. Le village des Hobbits fut donc créer largement en amont du tournage, basé sur les croquis de John Howe et Alan Lee. Les plantes, fleurs, arbres et potagers furent plantés un an avant le début du tournage, pour donner à ce décor naturel une véritable authenticité et un air de vécu.

Peter Jackson dans le rôle de Bilbon !
Un mois avant le début du tournage, Peter Jackson et quelques collaborateurs répétèrent la scène de dialogue entre Bilbon (Ian Holm) et Gandalf (Ian McKellen) dans le décors de Hobbitebourg, afin de préparer leurs angles de prise de vue. Peter Jackson en personne se glissa dans la peau de Bilbon et livra une très bonne performance, tandis qu'un technicien muni d'un masque incarnait Gandalf. Quant au producteur Rick Porras, il jouait le rôle de Frodon.

Une aide de George Lucas
Utilisant la technique dite de "Prévisualisation" pour visualiser en amont du tournage les scènes difficiles du film (requérant notamment de nombreux effets visuels), l'équipe de Peter Jackson reçut une aide bienvenue en la personne de George Lucas et son producteur Rick McCallum. Ces derniers les invitèrent même au légendaire Skywalker Ranch afin de partager leurs informations sur cette technologie, et de visionner au passage les premières images de Star wars : épisode 2 - L'Attaque des clones...

L'importance des story-boards
Afin d'entreprendre le tournage simultané de trois films, le travail de préparation en amont de la production fut évidemment essentiel. Peter Jackson et son équipe travaillèrent donc d'arrache-pied sur les story-boards du film durant 4 à 5 ans !

Christopher Lee et Tolkien
Le seul acteur de la saga à avoir rencontré J.R.R. Tolkien (l'auteur des livres du Seigneur des Anneaux) n'est autre que Christopher Lee, qui interprète Saroumane.

Kylie Minogue pour Galadriel
La chanteuse Kylie Minogue a postulé pour avoir le rôle de Galadriel, mais en vain. D'après Elijah Wood, Peter Jackson refusa qu'elle incarne Galadriel car elle était trop petite.

Le clan hobbit
Au début du tournage, seuls les 4 interprètes des Hobbits furent convoqués sur le plateau. Ces derniers sont restés 2 mois ensemble sans le reste du casting. L'idée de Peter Jackson était alors de créer un groupe uni bien que les acteurs ne se connaissaient pas avant le début de l'aventure.

Attention les yeux
John Rhys-Davies a vécu un vrai calvaire dans la peau de Gmili. Obligé de porter des prothèses au visage pour incarner le nain, l'acteur s'est révélé allergique à ces appendices qui lui provoquaient de l'eczéma et finissaient par lui faire gonfler les yeux.

La femme est l'avenir du Hobbit
Billy Boyd (Pippin) était doublé par une fille pour les plans d'ensemble notamment, une jeune thaïlandaise qui rêvait de devenir cascadeuse.

Pas le pied ce film
Tourner avec des prothèses présente d'énormes contraintes pour les acteurs. Pour incarner les Hobbits, Sean Astin, Elijah Wood, Billy Boyd et Dominic Monaghan devaient se lever aux aurores vers 4h30-5h du matin afin de se faire poser leurs différents appendices. Pas moins de 2h étaient nécessaires pour fixer les prothèses des pieds, notamment. La contrainte était telle que Sean Astin a compté le nombre de jours où il fut obligé d'enfiler ces prothèses sans que l'on aperçoive ses pieds à l'écran. L'acteur en a ainsi totalisé 50 sur les 274 jours de tournage qui auront été nécessaires pour boucler cette épopée.

Pipin en rythme
Lors de la grande fête célébrant les 111 ans de Bilbon, on peut voir Billy Boyd à 2 endroits en même temps. Si Pippin est occupé à lancer des feux d'artifices en compagnie de Merry, l'acteur apparaît également parmi les musiciens de la fête avec une mandoline entre les mains. Concernant cette scène, d’ailleurs, si la préparation de l'anniversaire a été filmée en extérieur dans un champ de Matamata, la réception, en elle-même, a été tournée en studio.

La crue du Roi
A l'origine, Peter Jackson et ses équipes souhaitaient tourner les 3 films dans l'ordre. S'ils commencèrent par les séquences de La Communauté de
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Seigneur des anneaux (le) : le retour du roi (III) The Lord of the Rings: The Return of the King USA 2003 Fantastique 200 min.

710 
  Disponible 08/12/2014
Peter Jackson Elijah Wood (Frodon Sacquet), Sean Astin (Sam), Viggo Mortensen (Aragorn), Ian McKellen (Gandalf), Liv Tyler (Arwen), Orlando Bloom (Legolas), Billy Boyd (Pippin), Dominic Monaghan (Merry), Andy Serkis (Gollum / Sméagol), Bernard Hill (le roi Théoden de Rohan), Miranda Otto (Eowyn de Rohan), Karl Urban (Eomer), Bruce Hopkins (Gamelin), David Wenham (Faramir), John Noble (Denethor, Intendant du Gondor), Hugo Weaving (Elrond), Cate Blanchett (Galadriel), Marton Csokas (Celeborn), Ian Holm (Bilbon Sacquet), Lawrence Makoare (Le Roi Sorcier), Paul Norell (le Roi des Morts), Sarah McLeod (Rosie), Alexandra Astin (Elanor Gamgee), Thomas Robins (Déagol), Noel Appleby (Everard Proudfoot), Christopher Lee (Saroumane (version longue)), Brad Dourif (Grima Langue-de-Serpent (version longue)), Bruce Spence (la bouche de Sauron (version longue)), Royd Tolkien (un soldat du Gondor), Peter Jackson (Chef des corsaires), Sean Bean (Boromir (scène tirée de 'La Communauté de l'Anneau')), Harry Sinclair (Isildur (scène tirée de 'La Communauté de l'Anneau)), John Rhys-Davies (Gimli), Pete Smith (II) (Orc), Jed Brophy (Orc), Alistair Browning (Damrod), John Bach (Madril), Sala Baker (Orc/Sauron), Ian Hughes (Irolas), David Aston (Gondorian Soldier 3), Billy Jackson (Enfant), Katie Jackson (Enfant), Robert Pollock (Orc), Joel Tobeck (Orc Lieutenant 1), Shane Rangi (Harad Leader 2), Bruce Phillips (Grimbold), Bret McKenzie (Elf Escort), Stephen Ure (Gorbag), Ross Duncan (Orc), Peter Tait (Shagrat), Sadwyn Brophy (Eldarion), Richard Edge (Gondor Soldier), Todd Rippon (Acteur), Jason Fitch (Acteur), Maisy McLeod-Riera (Actrice), John Rhys-Davies (Gimli), Alan Howard (Voice of the Ring), Peter Jackson (Scénariste), Philippa Boyens (Scénariste), Frances Walsh (Scénariste), J.R.R. Tolkien (D'après l'oeuvre de), Andrew Jack (Dialoguiste), Roisin Carty (Dialoguiste), David Salo (Dialoguiste).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=39187.html
Les armées de Sauron ont attaqué Minas Tirith, la capitale de Gondor. Jamais ce royaume autrefois puissant n'a eu autant besoin de son roi. Mais Aragorn trouvera-t-il en lui la volonté d'accomplir sa destinée ?
Tandis que Gandalf s'efforce de soutenir les forces brisées de Gondor, Théoden exhorte les guerriers de Rohan à se joindre au combat. Mais malgré leur courage et leur loyauté, les forces des Hommes ne sont pas de taille à lutter contre les innombrables légions d'ennemis qui s'abattent sur le royaume...
Chaque victoire se paye d'immenses sacrifices. Malgré ses pertes, la Communauté se jette dans la bataille pour la vie, ses membres faisant tout pour détourner l'attention de Sauron afin de donner à Frodon une chance d'accomplir sa quête.
Voyageant à travers les terres ennemies, ce dernier doit se reposer sur Sam et Gollum, tandis que l'Anneau continue de le tenter...
Note de la presse : 3,8/5
Note des spectateurs : 4,5/5 (Pour 71 367 notes : 79% de *****, 14% de ****, 2% de ***, 3% de **, 2% de *, 0% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 22 prix et 9 nominations
Box Office France : 7 256 353 entrées
Distributeur : Metropolitan FilmExport
Budget : 94 000 000 $
Année de production : 2003
Langue : Anglais
Date de sortie DVD : 18 janvier 2011
Date de sortie Blu-ray : 6 avril 2010
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage
N° de Visa : 109443

Secrets de tournage :

Hugo Weaving : de la Matrice à l'Anneau
Interprète de l'agent Smith, l'Australien Hugo Weaving a enchaîné avec une autre franchise fantastique d'envergure, Le Seigneur des anneaux où il incarne Le Seigneur elfe Elrond et où il a croisé de nouveau le producteur Barrie Osborne. Avant de retrouver les plateaux de The Matrix reloaded et The Matrix revolutions... Il a ainsi attaché son nom à deux des plus grandes sagas fantastiques de ce début de siècle.

"Le Seigneur des anneaux" sur grand écran
Comme l'oeuvre littéraire de J.R.R. Tolkien, la saga du Seigneur des anneaux a été divisée en trois volets pour son passage sur grand écran, sous la direction de Peter Jackson. Entamée avec Le Seigneur des anneaux : la communauté de l'anneau en décembre 2001, elle est suivie par Le Seigneur des anneaux : les deux tours en décembre 2002, et Le Seigneur des anneaux : le retour du roi en décembre 2003, les version longues et définitives des films sortant à chaque fois un an plus tard environ, au format DVD. Une autre adaptation avait précédemment vu le jour en 1978 : Le Seigneur des anneaux de Ralph Bakshi, un film d'animation initialement prévu en deux parties, avant qu'un échec commercial ne condamne la deuxième partie du projet. Deux téléfilms animés, The Hobbit en 1978 et The Return of the king en 1980, ont également vu le jour.

La saga des anneaux en chiffres
860 millions de dollars de recettes dans le monde (313 millions de dollars aux Etats-Unis) et 6,8 millions d'entrées-France pour Le Seigneur des anneaux : la communauté de l'anneau910 millions de dollars de recettes dans le monde (337 millions de dollars aux Etats-Unis) et 6,9 millions d'entrées-France pour Le Seigneur des anneaux : les deux tours300 millions de dollars de budget pour la trilogie100 millions de lecteurs dans le monde12 millions d'anneaux posés à la main pour les cotes de maille915 000 mètres de pellicule utilisée90 000 photos de tournage48 000 pièces d'armes et d'armures fabriquées20 602 participations de figurants au total20 000 dollars par costume pour la garde-robe d'Arwen (Liv Tyler)19 000 costumes15 000 éléments de costumes10 000 masques6 000 m² de surface pour les studios de Weta Workshop2 400 techniciens au total2 000 armes1 600 paires de pieds de Hobbits800 plans d'effets visuels pour Le Seigneur des anneaux : les deux toursJusqu'à 700 acteurs sur certaines scènes600 plans d'effets visuels pour Le Seigneur des anneaux : la communauté de l'anneau550 heures de making-of400 pages de scénario filmées350 décors construits et plus de 100 lieux de tournage274 jours de prises de vues principalesJusqu'à 250 chevaux pour une scène200 masques d'orques180 infographistes159 prothèse de nez pour Gandalf (Ian McKellen)150 costumes crées pour chaque civilisationUne équipe technique allant jusqu'à 148 personnes sur certaines scènes114 rôles parlés45 techniciens de décors40 tailleurs, designers, cordonniers, brodeuses et bijoutiers (Département costumes)30 à 40 costumes par hobbit30 lieux vierges visités par l'équipe durant le tournage24h/24 de mise en marche des fours à latex durant 3 ans et demi, 365 jours par an, pour fabriquer tous les masques et prothèses dans les temps15 mois de tournage13 nominations aux Oscars et 4 statuettes (Meilleure musique, Meilleurs effets visuels, Meilleurs maquillages et Meilleurs photographie) pour Le Seigneur des anneaux : la communauté de l'anneau6 nominations aux Oscars et 2 statuettes (Meilleurs effets visuels et Meilleur montage sonore) pour Le Seigneur des anneaux : les deux tours7 ans de développement5 équipes de prises de vue4 versions par épée (une version gros plan avec épée forgée à la main avec poignée sculptée et gravée, une version à l'échelle hobbit ou humaine, une version légère en aluminium, une version en caoutchouc pour les cascades)4 taille pour l'Anneau Unique (petite taille pour les doublures hobbit, taille normale, taille géante pour les grandes doublures, anneau de 10 cm pour les très gros plans)3 films tournés simultanément2 forgerons1 Anneau, pour les gouverner tous...

Avant-propos de Peter Jackson
Le dossier de presse du Seigneur des anneaux : le retour du roi s'ouvre sur ces mots du cinéaste Peter Jackson :"J'ai consacré ces sept dernières année de ma vie à écrire, réaliser et produire la Trilogie du Seigneur des anneaux. ce fut une odyssée épuisante, finalement assez proche de celle de nos personnages, Frodon et Sam, avec peu de sommeil, une vie qui n'a plus rien de normal et de nombreux moments où l'on se demande si on arrivera un jour au bout...Aux deux années de préproduction ont succédé 274 jours de tournage, eux-mêmes suivis par trois ans de post-production. Chaque étape du processus de création apportait son lot de défis, pour lesquels le plus souvent, la solution était à inventer. Régulièrement, une question me revenait : n'aurait-il pas été préférable de faire autre chose que Le Seigneur des anneaux ?La réponse a toujours été non. D'abord parce que j'ai eu la chance de travailler avec certains des acteurs et des techniciens les plus talentueux que l'on puisse trouver dans le monde. Pendant toutes ces années, chaque jour m'a prouvé que nous partagions une véritable passion pour l'oeuvre de J.R.R. Tolkien. Cet amour nous a donné l'énergie, le courage de tout surmonter ; il nous a poussés à donner le meilleur de nous-mêmes pour ces films. Je serai éternellement reconnaissant à New Line Cinema de m'avoir offert la chance de porter à l'écarn ma vision du Seigneur des anneaux.Le professeur Tolkien a dit autrefois que 'la marmite de soupe, le choudaron de l'histoire a toujours bouillonné, et qu'y ont été continuellement ajoutés de nouveaux ingrédients, délicats ou moins raffinés'. A présent, je suis heureux de laisser ces films vivre leur vie dans ce monde et devenir ce que cette génération, ou les prochaines, voudront faire d'eux. Que ma contribution soit en fin de compte jugée 'délicate ou moins raffinée' n'est pas essentiel pour moi. désormais, elle existe. La Trilogie ne m'appartient plus, elle est maintenant entre les mains de ceux pour qui ces films ont été faits : les gens qui aiment ces livres et ont toujours aimé le cinéma".

Un descendant de Tolkien à l'écran
Petit-fils de J.R.R. Tolkien, Royd Tolkien, 34 ans, fait une apparition à l'écran dans le rôle d'un chevalier du Gondor.

L'origine de Gollum
La scène d'ouverture du Retour du roi met en scène la créature Gollum sous sa forme de Hobbit -alors prénommé Sméagol- et sa découverte de l'Anneau unique en compagnie de son cousin Déagol. Dirigée par Frances Walsh, scénariste de la saga et épouse de Peter Jackson, cette séquence dévoile le vrai visage d'Andy Serkis, interprète de Gollum jusqu'alors remplacé par le personnage numérique.

Cinq morts pour Saroumane ?
Selon la rumeur, cinq morts différentes auraient été filmées pour le personnage de Saroumane (Christopher Lee). Toutefois, le sombre magicien n'apparaîtra que dans la version longue du Retour du roi, Peter Jackson ayant jugé que ses scènes (d'une durée de 7 minutes tout de même) n'étaient pas forcément nécessaire à la version cinéma de son film, dont la durée excède déjà les trois heures.

Une araignée très attendue
Le combat opposant Sam et Frodon à la monstrueuse araignée Shelob/Arachne était assurément l'une des scènes les plus attendus de la trilogie. Initialement placé dans le second livre de la saga, cette séquence a pourtant éta décalée dans Le Retour du roi au cinéma, afin d'équilibrer les scènes des diférents personnages.Monstre très attendu par les fans, Shelob/Arachne découle directement de l'arachnophobie de Peter Jackson : "J'avais l'habitude de jouer dans la cave de mes parents quand j'étais plus jeune, là où ces Atrax Robustus (une espèce d'araignée australienne) avaient leurs nids. Chaque fois, je voulais jouer mais j'étais terrifié d'en croiser une et de la toucher par mégarde, ce que j'ai d'ailleurs fait à plusieurs occasions. Donc ma revanche était de baser Shelob sur cette araignée... (...) Ce que je trouve terrifiant chez les araignées, c'est leur façon de bouger rapidement, de se jeter sur quelque chose, de redémarrer puis de s'arrêter. C'est ce que je voulais retranscrire avec Shelob. J'ai donc donné des instructions aux animateurs de Weta pour que le monstre se déplace très rapidement, d'une façon étonnamment rapide pour sa taille. Et les scènes avec Shelob me terrifient véritablement !".

Le retour de Bruce Spence
Relativement peu connu, le comédien australien Bruce Spence fait en 2003 un retour impressionnant sur le devant de la scène, en apparaissant dans Le Seigneur des anneaux : le retour du roi et Matrix revolutions après avoir tourné dans Star wars : épisode 3 durant l'été. Avec la trilogie des Mad Max, l'acteur aura ainsi participé à quatre des plus grandes sagas fantastiques de l'histoire... Il n'apparaît toutefois que dans la version longue du Le Seigneur des anneaux : le retour du roi.

Tel père...
Alexandra Astin, la prpore fille du comédien Sean Astin, incarne sa fille dans le film.

Multiples retours en Terre du Milieu pour l'équipe du film
Dès la préparation du projet, Peter Jackson avait demandé à disposer d'un budget pour retourner certaines scènes entre chaque film de la saga. il pouvait ainsi modifier et améliorer certaines prises de vues des différentes équipes de tournage, et ainsi affiner sa vision de l'histoire et des personnages. on estime ainsi que 20 % du Retour du Roi ont été refilmés par ses soins durant l'année 2003. Ces retours en Terre du Milieu étaient également l'occasion pour les comédiens et les techniciens de retrouver cette équipe devenue presque une famille...

"Approved P.J."
Durant la pré-production, un tampon spécial "Approved P.J." ("Approuvé par Peter Jackson") fut crée, afin d'être appliqué sur les dessins et designs acceptés par le cinéaste. Chaque designer et artiste n'attendait qu'une seul chose : que leur dernière création soit tamponnée "Approved P.J." !

Une distribution française onéreuse
La distribution française de la trilogie réalisée par Peter Jackson a coûté très cher. Metropolitan FilmExport a en effet acquis les droits de distribution des trois films pour la modique somme de 100 millions de francs.

Une cassette pour les gouverner tous...
A l'origine, Elijah Wood n'avait que peu de chance de participer à l'aventure du Seigneur des anneaux : en effet, Peter Jackson souhaitait engager des comédiens britanniques pour incarner les Hobbits. L'acteur, américain, désirait tellement incarner Frodon qu'il travailla en conséquence pour modifier son accent. Et pour convaincre le réalisateur de ses qualités, il lui envoya un bout d'essai, filmé par son ami et cinéaste George Huang, dans lequel, vêtu à la Hobbit, il arpentait les collines dans la peau de Frodon. Des efforts qui portèrent leurs fruits : Peter Jackson avait trouvé son Porteur de l'Anneau.

La naissance du projet
C'est en 1994 que l'idée vient à Peter Jackson d'adapter Le Seigneur des anneaux, la communauté de l'anneau. Un pari osé qu'il défend bec et ongles : après avoir refusé l'offre de Miramax qui voulait en faire un seul et unique film, le réalisateur présente son projet à la maison de production Fine Line et au distributeur New Line. En leur dévoilant un petit film en images de synthèse basé sur la trilogie, il parvient à les convaincre du potentiel d'un tel défi. C'est le début d'une grande aventure.

Un casting très particulier
Parallèlement au casting des comédiens principaux, déjà loin d'être aisé, la production a du se pencher sur le casting des figurants, qui a demandé énormément d'efforts. Les personnes recherchées devaient en effet correspondre à des profils bien définis, chacun devant correspondre à une civilisation précise du monde de Tolkien (Hobbit, Nain, Elfe...).

Parler le language elfique...
Le tournage de la trilogie n'a pas seulement été éprouvant physiquement pour les comédiens. Ceux-ci ont, en plus, été amenés à parler le langage elfique, jamais utilisé oralement. Pour ce faire, ils ont disposé de l'aide d'Andrew Jack, un répétiteur dialectes et langues inventées qui leur a enseigné la phonétique pour donner vie à cette langue bien étrangère pour eux.

Un couple inséparable
Peter Jackson a toujours travaillé en collaboration avec sa femme. Depuis Meet the Feebles, Frances Walsh, la compagne du néo-zélandais, agit en tant que co-scénariste de tous ses films. Après avoir été productrice exécutive de Fantômes contre fantômes, elle se charge également de co-produire Le Seigneur des anneaux, la communauté de l'anneau. Inséparables, on vous dit...

Peter Jackson : une seconde adaptation
Peter Jackson n'est pas le premier à se lancer dans le pari fou d'adapter la trilogie du Seigneur des Anneaux. Avant lui, en 1978, Ralph Bakshi avait tenté l'expérience, mais sous la forme d'un dessin animé. Le résultat n'avait pas convaincu les puristes, accusant le film d'animation de ne pas véritablement rendre justice à l'oeuvre de Tolkien. A noter que dans ce dessin animé, l'acteur John Hurt prête sa voix au personnage d'Aragorn.

Stuart Townsend évincé
Le comédien irlandais Stuart Townsend ne connaîtra pas la sensation de jouer dans la trilogie. Premier choix de Peter Jackson pour incarner le personnage d'Aragorn, il est rapidement et sans ménagement écarté du projet en raison de "divergences artistiques", selon New Line. C'est Viggo Mortensen qui sera finalement Aragorn, fils d'Arathorn, alias Grand-Pas. Un rôle qui lui fut proposé alors que le tournage avait déjà commencé, et qu'il accepta sans aucune préparation, persuadé par henry, son fils de 12 ans, qu'il devait participer à cette aventure unique...

Christopher Lee et son rôle...
Le légendaire comédien Christopher Lee incarne le personnage du magicien Saroumane dans la trilogie. Mais à l'origine, il manifestait plutôt l'envie d'incarner l'autre magicien, Gandalf. Les cascades effectuées par ce dernier ont cependant contraints Christopher Lee, trop âgé, a renoncer à son désir initial. Une satisfaction pour Peter Jackson, qui ne voyait que lui pour interpréter Saroumane.

Des "caméos" pour Peter Jackson
Peter Jackson a l'habitude de faire une petite apparition clin d'oeil dans chacun de ses films. Ainsi, dans La Communauté de l'anneau, on l'aperçoit furtivement dans le rôle d'un habitant du village de Bree. Dans Les Deux tours, il incarne un soldat défendant le gouffre de Helm lors d'une bataille épique. Saurez-vous le reconnaître ?

Deux projets avortés...
A en croire l'acteur Christopher Lee, Peter Jackson n'est pas le seul à avoir voulu porter la trilogie de J.R.R. Tolkien sur grand écran. Le chanteur Sting et le metteur en scène John Boorman auraient en effet été un temps intéressés par l'aventure.

Un Frodon peut en cacher un autre !
C'est Elijah Wood qui le dit : à l'origine, ce n'est pas lui qui devait incarner Frodon, le personnage central de la trilogie sur grand écran, mais Dominic Monaghan. Quand Peter Jackson a visionné la cassette vidéo envoyée par Elijah Wood, la révélation a cependant été immédiate : celui-ci EST Frodon. Dominic Monaghan n'a, lui, pas trop perdu au change, puisqu'il a hérité au final du rôle de Merry, camarade hobbit de Frodon.

Hobbits = "Beatles" ?
Durant le tournage du Seigneur des anneaux, la communauté de l'anneau, Peter Jackson a donné un surnom bien particulier aux quatre acteurs qui incarnent les hobbits. Grand fan des Beatles, il leur a en effet donné à chacun le nom de l'un des membres du groupe ! Pour l'anniversaire de Peter Jackson, les quatres acteurs lui ont rendu la pareille en lui offrant une photo d'eux déguisés en Beatles !

Un tournage épuisant
Le tournage de la trilogie a été particulièrement éprouvant pour les comédiens. Certaines des journées de travail pouvaient durer jusqu'à plus de 16 heures et pour les hobbits, la pose des prothèses en latex à leurs pieds durait plus d'une heure. Sean Astin, qui incarne Sam, est ainsi ressorti épuisé du tournage à la fin duquel il a perdu une douzaine de kilos.

3 films en simultanés !
Si Robert Zemeckis avait tourné deux épisodes de la saga Retour vers le futur en même temps, Peter Jackson est le seul cinéaste à avoir tourné trois films de manière simultanée, avec l'aide de pas moins de cinq équipes. C'était selon lui l'unique moyen de mener à terme, au niveau économique, cet ambitieux projet.

Une amitié qui dépasse le cadre du film...
Non contents d'être deux amis inséparables dans Le Seigneur des anneaux, la communauté de l'anneau, où ils incarnent respectivement Frodon et Sam, les comédiens Elijah Wood et Sean Astin sont aujourd'hui, paraît-il, les meilleurs amis du monde en dehors des plateaux. Un parallèle bien sympathique...

Un Viggo Mortensen déchaîné!
Le moins que l'on puisse dire est que Viggo Mortensen a pris très à coeur son rôle d'Aragorn dans Le Seigneur des anneaux. Il a lui-même effectué toutes ses cascades et s'est cassé une dent lors d'un coup d'épée malheureux. Pas troublé pour un sou, le comédien a immédiatement demandé de la glue pour recoller sa dent cassée et reprendre le tournage aussi vite que possible ! Autre témoignage de l'importance qu'il accordait au film et de sa méthode pour s'imprégner de son rôle, le comédien ememnait son épée partout avec lui (au restaurant, en voiture...) et dormait même avec ! Il lui est même arrivé de dormir avec son cheval...

Un génie qui accouche d'un succès colossal...
C'est en 1892 que naît J.R.R. Tolkien, en Afrique du Sud. Ce britannique exerce d'abord en tant que lexicographe pour un dictionnaire puis devient professeur de langue et de littérature anglaise aux universités de Leeds et d'Oxford. Spécialisé dans les dialectes anglo-saxons, J.R.R. Tolkien est aussi passionné par les langages nordiques et les langues imaginaires. Il sera d'ailleurs le créateur de deux langue complètes : le Quenya et le Sindarin, parlers elfiques que l'ont peut entendre dans le film. C'est en cherchant un cadre historique pour ces langues qu'il invente la Terre du Milieu.En 1937, il publie Bilbo le Hobbit, premier roman qu'il destine aux enfants. Mais c'est en 1954 et 1955 que J.R.R. Tolkien entre dans la légende avec la publication de la suite de Bilbo, l'immensément long et beaucoup plus sombre Seigneur des Anneaux. Avec ce livre, il entendait doter d'un grand ensemble mythologique son pays, qui en était dépourvu. Les Anglais ne sont d'ailleurs pas des ingrats puisqu'ils ont élu son livre meilleure oeuvre du 20e siècle. Près de 200 millions de lecteurs dans le monde ont vibré à la lecture de ce classique au confluent de la littérature (pour ses procédés narratifs) et du mythe (pour sa façon de parler à l'inconscient collectif à travers des symboles universels).

La rencontre de Christopher Lee et Tolkien
De tous ceux qui ont participé à l'aventure cinématographique du Seigneur des Anneaux, Christopher Lee est le seul à avoir rencontré l'auteur de la saga J.R.R. Tolkien, avec qui il a pu partager quelques mots. Un privilège pour le comédien qui avoue également avoir acheté la trilogie littéraire dès sa parution en 1954 et 1955.

Un tatouage sous le signe des Elfes
Afin de marquer la fin d'un tournage marathon et d'immortaliser à jamais une période importante de leur vie, tous les acteurs du Seigneur des anneaux, la communauté de l'anneau se sont livrés à une petite fantaisie corporelle. Chacun s'est en effet tatoué le chiffre "9" sur le corps, avec cependant une particularité propre à l'univers de Tolkien puisqu'il était inscrit en langage Elfe.

Elijah Wood et l'Anneau unique
C'est Elijah Wood, interprète du Porteur de l'Anneau Frodon Sacquet, qui a hérité de l'"Anneau unique". Peter Jackson et sa femme et collaboratrice Fran Walsh lui ont remis ce cadeau lors d'une séances d'enregistrement de dialogues additionnels. Plusieurs exemplaires du maléfique artefact étaient bien entendu utilisés lors du tournage de la trilogie, mais le bijou dont a hérité le comédien est l'anneau majoritairement employé sur les plateaux. Un cadeau unique et magique.

Sean Connery écarté
Dès l'annonce de la mise en chantier de la trilogie, le nom de Sean Connery a immédiatement été murmuré par de nombreux fans de la saga pour le rôle de Gandalf. Le comédien a d'ailleurs proposé ses services à Peter Jackson en vue d'interpréter le puissant magicien. Le cinéaste repoussa pourtant l'idée, préférant un comédien moins connu. C'est Ian McKellen qui fut jugé le plus apte à capturer l'essence de ce personnage essentiel de la Communauté de l'Anneau.

Modifier les tailles
Pour illustrer à l'écran les différences de taille entre les Hobbits et leurs homologues humains, elfes et magiciens, l'équipe utilisa des perspectives forcées, plaçant les personnages les plus grands près de l'objectif de la caméra pour les faire paraître plus imposants que les semi-hommes. Autres astuces : un système de plates-formes et de poulies permettant aux comédiens de bouger en même temps que la caméra pour maintenir cette perspective forcée, la construction du décor à différentes échelles, l'utilisation d'images composites, de comédiens sur échasses ou de géants et de personnes de petite taille engagés comme doublure et portant pour certains des masques à l'effigie des héros du film...

Du sang noir pour la censure
Afin d'éviter une classification trop sévère défavorable à la carrière de sa trilogie, Peter Jackson a opté pour une solution efficace : écarter l'idée d'un sang rouge et donner du sang noir aux créatures maléfiques de Sauron et Saroumane (Orcs, Gobelins et autres Uruk-Haï). De sorte que les violents combats des trois films (dont la bataille du Gouffre du Gouffre de Helm du Seigneur des anneaux : les deux tours) soient moins "sanglants" visuellement et ne s'attirent pas les foudres des censeurs...

De la moquette pour respecter la nature
Des kilomètres de moquette furent utilisés par l'équipe du film pour ne pas détériorer la nature dans des endroits immaculés et vierges de toute civilisation où furent tournées certaines scènes du film.

Gollum : plus qu'un personnage numérique
Créer le personnage de Gollum, ancien Hobbit rongé par l'Anneau pour devenir une créature difforme, à la fois menaçante et pathétique, fut l'un des défis de la trilogie du Seigneur des anneaux. Crée via des logiciels d'animation de synthèse de pointe, ce personnage devait avant tout être le plus crédible possible, notamment de par ses nombreuses interactions avec Frodon (Elijah Wood) et Sam (Sean Astin). Une réussite, qui tient pour beaucoup à la performance d'Andy Serkis. Tournant avec les autres acteurs dans un costume bleu/vert/blanc ensuite effacé au montage, il retourna ensuite toutes ses scènes en studio, couvert de capteurs de mouvements, puis les reprit une nouvelle fois derrière le micro pour doubler la créature et numériser ses expressions faciales : de nombreuses heures de travail, qui font de lui l'acteur ayant fourni le plus gros travail sur la trilogie du Seigneur des anneaux !Outre sa gestuelle, son apport fut essentiel au niveau de la voix de Gollum : "Je me sens lié à ce son sur le plan émotionnel. Pour moi, la voix de Gollum laisse transparaître sa douleur cachée. Ses souvenirs, ses émotions sont prisonniers quelque part dans sa gorge. Rien qu'en faisant sa voix, je suis entré immédiatement dans la dimension physique de Gollum, et j'ai incarné le rôle comme si je jouais réellement à l'image", explique Andy Serkis. Une performance saluée par Peter Jackson-"Gollum est probablement le personnage virtuel le plus ‘humain' qui ait jamais vu le jour dans un film. Il est né de l'acteur"-, mais également par le studio New Line qui souhaite obtenir une nomination à l'Oscar du Meilleur second rôle en 2003 ! Une première pour un personnage numérique...

Massive : la vrai magie du "Seigneur des anneaux"
La transposition au cinéma de la trilogie du Seigneur des anneaux n'aurait pas été possible sans un logiciel d'animation capable de transposer à l'écran les gigantesques scènes de batailles imaginées par J.R.R. Tolkien. Ainsi, les techniciens du studio Weta Workshop ont mis au point le logiciel Massive, qui offre à Peter Jackson la possibilité de créer d'innombrables entités numériques, chacune dotée de sa propre personnalité et de sa propre indépendance. En résultent des scènes de combat incroyablement réalistes, où les combattants artificiels ne répètent plus des mouvements préprogrammés mais agissent et réagissent en fonction de leur environnement. Dévoilé dans le prologue du Seigneur des anneaux : la communauté de l'anneau, Massive fut l'un des outils essentiels sur Le Seigneur des anneaux : les deux tours et Le Seigneur des anneaux : le retour du roi, notamment lors de la scène du Gouffre de Helm."J'ai mis au point ce programme en l'imaginant comme une vie artificielle, et non en la considérant comme un système d'animation de foule", explique le concepteur du programme Stephen Regelous. "Massive travaille en créant des agents qui possèdent leurs propres caractéristiques aléatoires et ont la capacité de prendre leurs propres décisions dans une situation de foule. Pour que ces agents réagissent naturellement à leur environnement, il fallait qu'ils disposent des même sens que nous, humains, pour l'appréhender. Ils sont donc dotés de la vision, de l'audition, du toucher –ils entrent en collision avec les autres agents. Ils perçoivent leur environnement. Chaque agent est en outre doté de ses propres traits de caractère : l'agressivité, l'audace, la lâcheté... Il faut y ajouter les paramètres qui définissent quel est leur degré de saleté, leur taille, leur fatigue. Il y a d'innombrables paramètres qui entrent en jeu pour déterminer comment ces agents se comportent. Ce sont des entités uniques"."Chacun de ces agents a une cerveau, une intelligence artificielle", reprend le directeur technique de Massive Geoff Tobin. "Une partie du cerveau de ces agents décide quelle action à accomplir selon le contexte, l'instant, et l'autre partie transmet des informations sur le type de terrain, les ennemis qui l'environnent, les alliés, les déplacements. D'une certaine manière, ils ne sont pas si différents de vrais figurants !"Pour Richard Taylor, responsable de Weta, "chacun de ces personnages possède son propre éventail de mouvements militaires, son répertoire d'action. Tous ces éléments ont été intégrés aux personnages. Chaque personnage numérique a été crée dans les moindres détails : il devait donner l'impression de posséder sa propre volonté, sa propre détermination, pour compléter le jeu des acteurs réels. On ne devait absolument pas déceler la différence. (...) Certaines des scènes que l'on voit au Gouffre de Helm défient l'entendement : ces batailles titanesques créées par massive avec des dizaines de milliers de soldats qui s'agitent dans une atmosphère de colère et de mort, et tout cela a été crée numériquement..."

Fran Walsh : le cri des spectres
Etonnement, c'est la scénariste et femme de Peter Jackson Fran Walsh qui prête sa voix au cri inhumain des spectres de l'anneau (les cavaliers noirs). Ne parvenant pas à trouver de son assez effrayant, les bruiteurs "jetèrent leur dévolu" sur Fran Walsh sur les conseils de Peter Jackson. Un pari gagnant...

L'étalonnage numérique
Très tôt, Peter Jackson et ses producteurs décidèrent d'utiliser l'étalonnage numérique sur la trilogie. Cette technique consiste à numériser le film, puis revoir chaque scène et modifier leur éclairage pour obtenir une photo unifiée, et finalement retransposer le long métrage sur pellicule. La trilogie du Seigneur des anneaux mêlant prises de vues réelles, miniatures, images de synthèses et images composites, cette technique était essentielle pour donner à la saga une unité de ton et de couleurs.

1er jour de tournage
Le premier jour de tournage officiel de la trilogie fut celui de la scène de La Communauté de l'anneau où les quatre hobbits doivent se cacher sous une souche pour échapper au sinistre Cavalier noir sur le chemin dans la forêt.

Sean Astin, l'ange gardien d'Elijah Wood
Comme son personnage de Sam dans la trilogie, Sean Astin fut un véritable ange gardien pour Elijah Wood (Frodon). Sans cesse sur le qui-vive concernant la sécurité de son partenaire, il l'aidait à résoudre tous ses problèmes, comme notamment le jour où ce dernier oublia ses clés dans son appartement. Sean Astin prit toute l'opération en main, appelant le serrurier et s'occupant de toutes les démarches à faire, pour que son collègue et ami puissent garder l'esprit tranquille...

L'Anneau unique = l'alliance du producteur
Crée par une équipe spéciale de joaillier, l'Anneau unique fut forgé dans quatre tailles différentes : petite taille pour les doublures hobbit, taille normale, taille géante pour les grandes doublures, ainsi qu'une version de 10 centimètres de diamètre pour les très gros plans. Sa forme est notamment basée sur celle de l'Alliance du producteur Rick Porras.

Une aide de George Lucas
Utilisant la technique dite de "Prévisualisation" pour visualiser en amont du tournage les scènes difficiles du film (requérant notamment de nombreux effets visuels), l'équipe de Peter Jackson reçut une aide bienvenue en la personne de George Lucas et son producteur Rick McCallum. Ces derniers les invitèrent même au légendaire Skywalker Ranch afin de partager leurs informations sur cette technologie, et de visionner au passage les premières images de Star wars : épisode 2 - L'Attaque des clones...

L'importance des story-boards
Afin d'entreprendre le tournage simultané de trois films, le travail de préparation en amont de la production fut évidemment essentiel. Peter Jackson et son équipe travaillèrent donc d'arrache-pied sur les story-boards du film durant 4 à 5 ans !

Un décor déjà vu
Le décor naturel servant à la scène où Aragorn, Legolas et Gimli quittent le camp Rohirims pour s'aventurer dans le chemin dans la montagne menant au tombeau des morts est le même que dans la scène d'ouverture de "Braindead" (1992) : une scène que Peter Jackson situe d'ailleurs à Skull Island, la fameuse île de King Kong.

Face à Arachne
Sean Astin n'est pas le seul à avoir fait face à Arachne. Dans cette séquence, Sam entre dans le champ de dos avec son bras en amorce. Le membre qui apparaît à l'écran n'est, en réalité, pas celui de l'acteur mais celui de Peter Jackson. En effet, la scène a été tournée alors que Sean Astin était absent et c'est donc le réalisateur qui a payé de sa personne pour affronter cette araignée géante. Un acte courageux pour l'arachnophobe Jackson.

La danse de l'amour
Dans Le Retour du Roi, les grands battements qu'effectuent Dominic Monaghan et Billy Boyd, lors des célébrations de la victoire à Edoras, sont un hommage de ce dernier à sa petite amie. Danseuse de ballets, celle-ci a dû réaliser les mêmes mouvements durant son apprentissage de la danse quand elle était jeune.

Je veux jouer !
Peter Jackson n'est pas le seul, de l'équipe technique, à apparaître dans Le Retour du Roi. Ainsi, le directeur de la photographie (Andrew Lesnie) mais aussi le superviseur des prothèses Gino Acevedo, le coproducteur Rick Porras ou le dirigeant de Weta (effets spéciaux) Richard Taylor accompagnent Jackson dans l'équipage des pirates qu'accostent Aragorn, Legolas et Gmili.

Les militaires dans les rangs
L'ultime bataille devant la Porte Noire du Mordor a été tournée dans une zone militaire où l'armée néo-zélandaise effectue ses essais. Aussi, le tournage a été spécialement encadré par les militaires afin d'éviter que les acteurs ne rencontrent une mine ou tout autre débris armés. En outre, plusieurs soldats ont également pris part au film, en gonflant les rangs de l'armée constituée par les hommes du Gondor et du Rohan et emmenée par Aragorn.

Deux baisers en un
Viggo Mortensen et Billy Boyd étaient présents sur le plateau lors du tournage du mariage de Sam et Rosie. Les deux acteurs ont joué les convives hors caméra au moment où Sean Astin et sa partenaire s'embrassent afin de les aider en rendant la scène plus authentique.  Il faut savoir que lors d'une des prises, Viggo s'est saisi de Billy et l'a goulument embrassé, à
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Seigneur des anneaux (le) : les deux tours (II) The Lord of the Rings: The Two Towers USA 2002 Fantastique 178 min.

709 
  Disponible 08/12/2014
Peter Jackson Elijah Wood (Frodon Sacquet), Sean Astin (Sam Gamegie), Viggo Mortensen (Aragorn), Ian McKellen (Gandalf), Christopher Lee (Saroumane), Orlando Bloom (Legolas), Liv Tyler (Arwen), Cate Blanchett (Galadriel), Hugo Weaving (Elrond), Bernard Hill (Théoden de Rohan), Miranda Otto (Eowyn de Rohan), Karl Urban (Eomer), Brad Dourif (Grima Langue-de-Serpent), David Wenham (Faramir), Andy Serkis (Gollum / Sméagol), Craig Parker (Haldir), Bruce Hopkins (Gamelin), Sean Bean (Boromir (version longue)), Peter Jackson (Soldat défendant le Gouffre de Helm), Alan Lee (un réfugié au Gouffre de Helm), Billy Boyd (Pippin), Dominic Monaghan (Merry), John Noble (Denethor (version longue)), John Rhys-Davies (Gimli/Voice of Treebeard), Jed Brophy (Sharku/Snaga), John Bach (Madril), Sala Baker (Man Flesh Uruk), Billy Jackson (Cute Rohan Refugee Child), Katie Jackson (Cute Rohan Refugee Child), Robert Pollock (Mordor Orc), Nathaniel Lees (Uglúk), John Leigh (Háma), Robyn Malcolm (Morwen), Bruce Allpress (Aldor), Bruce Phillips (Rohan Soldier), Philip Grieve (Hero Orc), Stephen Ure (Grishnákh), Calum Gittins (Haleth), Victoria Beynon-Cole (Hero Orc), Robbie Magasiva (Mauhur), Olivia Tennet (Freda), Paris Howe Strewe (Theored), Ray Trickett (Bereg), Sam Comery (Eothain), John Rhys-Davies (Gimli/Voice of Treebeard), Alan Howard (Voice of the Ring), Peter Jackson (Scénariste), Philippa Boyens (Scénariste), Stephen Sinclair (Scénariste), Frances Walsh (Scénariste), J.R.R. Tolkien (D'après l'oeuvre de), Andrew Jack (Dialoguiste), Roisin Carty (Dialoguiste), David Salo (Dialoguiste).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=39186.html
Après la mort de Boromir et la disparition de Gandalf, la Communauté s'est scindée en trois. Perdus dans les collines d'Emyn Muil, Frodon et Sam découvrent qu'ils sont suivis par Gollum, une créature versatile corrompue par l'Anneau. Celui-ci promet de conduire les Hobbits jusqu'à la Porte Noire du Mordor. A travers la Terre du Milieu, Aragorn, Legolas et Gimli font route vers le Rohan, le royaume assiégé de Theoden. Cet ancien grand roi, manipulé par l'espion de Saroumane, le sinistre Langue de Serpent, est désormais tombé sous la coupe du malfaisant Magicien. Eowyn, la nièce du Roi, reconnaît en Aragorn un meneur d'hommes. Entretemps, les Hobbits Merry et Pippin, prisonniers des Uruk-hai, se sont échappés et ont découvert dans la mystérieuse Forêt de Fangorn un allié inattendu : Sylvebarbe, gardien des arbres, représentant d'un ancien peuple végétal dont Saroumane a décimé la forêt...
Note de la presse : 4/5
Note des spectateurs : 4,5/5 (Pour 56 814 notes : 68% de *****, 23% de ****, 4% de ***, 4% de **, 1% de *, 0% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 4 prix et 14 nominations
Box Office France : 7 069 149 entrées
Budget : 94 000 000 $
Année de production : 2002
Date de reprise : 10 décembre 2003
Remake de : Le Seigneur des anneaux
Langue : Anglais
Date de sortie DVD : 18 janvier 2011
Date de sortie Blu-ray : 6 avril 2010
Colorimétrie : Couleur
N° de Visa : 106824
Type de film : Long-métrage

Secrets de tournage :

Hugo Weaving : de la Matrice à l'Anneau
Interprète de l'agent Smith, l'Australien Hugo Weaving a enchaîné avec une autre franchise fantastique d'envergure, Le Seigneur des anneaux où il incarne Le Seigneur elfe Elrond et où il a croisé de nouveau le producteur Barrie Osborne. Avant de retrouver les plateaux de The Matrix reloaded et The Matrix revolutions... Il a ainsi attaché son nom à deux des plus grandes sagas fantastiques de ce début de siècle.

"Le Seigneur des anneaux" sur grand écran
Comme l'oeuvre littéraire de J.R.R. Tolkien, la saga du Seigneur des anneaux a été divisée en trois volets pour son passage sur grand écran, sous la direction de Peter Jackson. Entamée avec Le Seigneur des anneaux : la communauté de l'anneau en décembre 2001, elle est suivie par Le Seigneur des anneaux : les deux tours en décembre 2002, et Le Seigneur des anneaux : le retour du roi en décembre 2003, les version longues et définitives des films sortant à chaque fois un an plus tard environ, au format DVD. Une autre adaptation avait précédemment vu le jour en 1978 : Le Seigneur des anneaux de Ralph Bakshi, un film d'animation initialement prévu en deux parties, avant qu'un échec commercial ne condamne la deuxième partie du projet. Deux téléfilms animés, The Hobbit en 1978 et The Return of the king en 1980, ont également vu le jour.

La saga des anneaux en chiffres
860 millions de dollars de recettes dans le monde (313 millions de dollars aux Etats-Unis) et 6,8 millions d'entrées-France pour Le Seigneur des anneaux : la communauté de l'anneau910 millions de dollars de recettes dans le monde (337 millions de dollars aux Etats-Unis) et 6,9 millions d'entrées-France pour Le Seigneur des anneaux : les deux tours300 millions de dollars de budget pour la trilogie100 millions de lecteurs dans le monde12 millions d'anneaux posés à la main pour les cotes de maille915 000 mètres de pellicule utilisée90 000 photos de tournage48 000 pièces d'armes et d'armures fabriquées20 602 participations de figurants au total20 000 dollars par costume pour la garde-robe d'Arwen (Liv Tyler)19 000 costumes15 000 éléments de costumes10 000 masques6 000 m² de surface pour les studios de Weta Workshop2 400 techniciens au total2 000 armes1 600 paires de pieds de Hobbits800 plans d'effets visuels pour Le Seigneur des anneaux : les deux toursJusqu'à 700 acteurs sur certaines scènes600 plans d'effets visuels pour Le Seigneur des anneaux : la communauté de l'anneau550 heures de making-of400 pages de scénario filmées350 décors construits et plus de 100 lieux de tournage274 jours de prises de vues principalesJusqu'à 250 chevaux pour une scène200 masques d'orques180 infographistes159 prothèse de nez pour Gandalf (Ian McKellen)150 costumes crées pour chaque civilisationUne équipe technique allant jusqu'à 148 personnes sur certaines scènes114 rôles parlés45 techniciens de décors40 tailleurs, designers, cordonniers, brodeuses et bijoutiers (Département costumes)30 à 40 costumes par hobbit30 lieux vierges visités par l'équipe durant le tournage24h/24 de mise en marche des fours à latex durant 3 ans et demi, 365 jours par an, pour fabriquer tous les masques et prothèses dans les temps15 mois de tournage13 nominations aux Oscars et 4 statuettes (Meilleure musique, Meilleurs effets visuels, Meilleurs maquillages et Meilleurs photographie) pour Le Seigneur des anneaux : la communauté de l'anneau6 nominations aux Oscars et 2 statuettes (Meilleurs effets visuels et Meilleur montage sonore) pour Le Seigneur des anneaux : les deux tours7 ans de développement5 équipes de prises de vue4 versions par épée (une version gros plan avec épée forgée à la main avec poignée sculptée et gravée, une version à l'échelle hobbit ou humaine, une version légère en aluminium, une version en caoutchouc pour les cascades)4 taille pour l'Anneau Unique (petite taille pour les doublures hobbit, taille normale, taille géante pour les grandes doublures, anneau de 10 cm pour les très gros plans)3 films tournés simultanément2 forgerons1 Anneau, pour les gouverner tous...

Avant-propos de Peter Jackson
Le dossier de presse du Seigneur des anneaux : le retour du roi s'ouvre sur ces mots du cinéaste Peter Jackson :"J'ai consacré ces sept dernières année de ma vie à écrire, réaliser et produire la Trilogie du Seigneur des anneaux. ce fut une odyssée épuisante, finalement assez proche de celle de nos personnages, Frodon et Sam, avec peu de sommeil, une vie qui n'a plus rien de normal et de nombreux moments où l'on se demande si on arrivera un jour au bout...Aux deux années de préproduction ont succédé 274 jours de tournage, eux-mêmes suivis par trois ans de post-production. Chaque étape du processus de création apportait son lot de défis, pour lesquels le plus souvent, la solution était à inventer. Régulièrement, une question me revenait : n'aurait-il pas été préférable de faire autre chose que Le Seigneur des anneaux ?La réponse a toujours été non. D'abord parce que j'ai eu la chance de travailler avec certains des acteurs et des techniciens les plus talentueux que l'on puisse trouver dans le monde. Pendant toutes ces années, chaque jour m'a prouvé que nous partagions une véritable passion pour l'oeuvre de J.R.R. Tolkien. Cet amour nous a donné l'énergie, le courage de tout surmonter ; il nous a poussés à donner le meilleur de nous-mêmes pour ces films. Je serai éternellement reconnaissant à New Line Cinema de m'avoir offert la chance de porter à l'écarn ma vision du Seigneur des anneaux.Le professeur Tolkien a dit autrefois que 'la marmite de soupe, le choudaron de l'histoire a toujours bouillonné, et qu'y ont été continuellement ajoutés de nouveaux ingrédients, délicats ou moins raffinés'. A présent, je suis heureux de laisser ces films vivre leur vie dans ce monde et devenir ce que cette génération, ou les prochaines, voudront faire d'eux. Que ma contribution soit en fin de compte jugée 'délicate ou moins raffinée' n'est pas essentiel pour moi. désormais, elle existe. La Trilogie ne m'appartient plus, elle est maintenant entre les mains de ceux pour qui ces films ont été faits : les gens qui aiment ces livres et ont toujours aimé le cinéma".

Multiples retours en Terre du Milieu pour l'équipe du film
Dès la préparation du projet, Peter Jackson avait demandé à disposer d'un budget pour retourner certaines scènes entre chaque film de la saga. il pouvait ainsi modifier et améliorer certaines prises de vues des différentes équipes de tournage, et ainsi affiner sa vision de l'histoire et des personnages. on estime ainsi que 20 % du Retour du Roi ont été refilmés par ses soins durant l'année 2003. Ces retours en Terre du Milieu étaient également l'occasion pour les comédiens et les techniciens de retrouver cette équipe devenue presque une famille...

"Approved P.J."
Durant la pré-production, un tampon spécial "Approved P.J." ("Approuvé par Peter Jackson") fut crée, afin d'être appliqué sur les dessins et designs acceptés par le cinéaste. Chaque designer et artiste n'attendait qu'une seul chose : que leur dernière création soit tamponnée "Approved P.J." !

Une distribution française onéreuse
La distribution française de la trilogie réalisée par Peter Jackson a coûté très cher. Metropolitan FilmExport a en effet acquis les droits de distribution des trois films pour la modique somme de 100 millions de francs.

Une cassette pour les gouverner tous...
A l'origine, Elijah Wood n'avait que peu de chance de participer à l'aventure du Seigneur des anneaux : en effet, Peter Jackson souhaitait engager des comédiens britanniques pour incarner les Hobbits. L'acteur, américain, désirait tellement incarner Frodon qu'il travailla en conséquence pour modifier son accent. Et pour convaincre le réalisateur de ses qualités, il lui envoya un bout d'essai, filmé par son ami et cinéaste George Huang, dans lequel, vêtu à la Hobbit, il arpentait les collines dans la peau de Frodon. Des efforts qui portèrent leurs fruits : Peter Jackson avait trouvé son Porteur de l'Anneau.

La naissance du projet
C'est en 1994 que l'idée vient à Peter Jackson d'adapter Le Seigneur des anneaux, la communauté de l'anneau. Un pari osé qu'il défend bec et ongles : après avoir refusé l'offre de Miramax qui voulait en faire un seul et unique film, le réalisateur présente son projet à la maison de production Fine Line et au distributeur New Line. En leur dévoilant un petit film en images de synthèse basé sur la trilogie, il parvient à les convaincre du potentiel d'un tel défi. C'est le début d'une grande aventure.

Un casting très particulier
Parallèlement au casting des comédiens principaux, déjà loin d'être aisé, la production a du se pencher sur le casting des figurants, qui a demandé énormément d'efforts. Les personnes recherchées devaient en effet correspondre à des profils bien définis, chacun devant correspondre à une civilisation précise du monde de Tolkien (Hobbit, Nain, Elfe...).

Parler le language elfique...
Le tournage de la trilogie n'a pas seulement été éprouvant physiquement pour les comédiens. Ceux-ci ont, en plus, été amenés à parler le langage elfique, jamais utilisé oralement. Pour ce faire, ils ont disposé de l'aide d'Andrew Jack, un répétiteur dialectes et langues inventées qui leur a enseigné la phonétique pour donner vie à cette langue bien étrangère pour eux.

Un couple inséparable
Peter Jackson a toujours travaillé en collaboration avec sa femme. Depuis Meet the Feebles, Frances Walsh, la compagne du néo-zélandais, agit en tant que co-scénariste de tous ses films. Après avoir été productrice exécutive de Fantômes contre fantômes, elle se charge également de co-produire Le Seigneur des anneaux, la communauté de l'anneau. Inséparables, on vous dit...

Peter Jackson : une seconde adaptation
Peter Jackson n'est pas le premier à se lancer dans le pari fou d'adapter la trilogie du Seigneur des Anneaux. Avant lui, en 1978, Ralph Bakshi avait tenté l'expérience, mais sous la forme d'un dessin animé. Le résultat n'avait pas convaincu les puristes, accusant le film d'animation de ne pas véritablement rendre justice à l'oeuvre de Tolkien. A noter que dans ce dessin animé, l'acteur John Hurt prête sa voix au personnage d'Aragorn.

Stuart Townsend évincé
Le comédien irlandais Stuart Townsend ne connaîtra pas la sensation de jouer dans la trilogie. Premier choix de Peter Jackson pour incarner le personnage d'Aragorn, il est rapidement et sans ménagement écarté du projet en raison de "divergences artistiques", selon New Line. C'est Viggo Mortensen qui sera finalement Aragorn, fils d'Arathorn, alias Grand-Pas. Un rôle qui lui fut proposé alors que le tournage avait déjà commencé, et qu'il accepta sans aucune préparation, persuadé par henry, son fils de 12 ans, qu'il devait participer à cette aventure unique...

Christopher Lee et son rôle...
Le légendaire comédien Christopher Lee incarne le personnage du magicien Saroumane dans la trilogie. Mais à l'origine, il manifestait plutôt l'envie d'incarner l'autre magicien, Gandalf. Les cascades effectuées par ce dernier ont cependant contraints Christopher Lee, trop âgé, a renoncer à son désir initial. Une satisfaction pour Peter Jackson, qui ne voyait que lui pour interpréter Saroumane.

Des "caméos" pour Peter Jackson
Peter Jackson a l'habitude de faire une petite apparition clin d'oeil dans chacun de ses films. Ainsi, dans La Communauté de l'anneau, on l'aperçoit furtivement dans le rôle d'un habitant du village de Bree. Dans Les Deux tours, il incarne un soldat défendant le gouffre de Helm lors d'une bataille épique. Saurez-vous le reconnaître ?

Deux projets avortés...
A en croire l'acteur Christopher Lee, Peter Jackson n'est pas le seul à avoir voulu porter la trilogie de J.R.R. Tolkien sur grand écran. Le chanteur Sting et le metteur en scène John Boorman auraient en effet été un temps intéressés par l'aventure.

Un Frodon peut en cacher un autre !
C'est Elijah Wood qui le dit : à l'origine, ce n'est pas lui qui devait incarner Frodon, le personnage central de la trilogie sur grand écran, mais Dominic Monaghan. Quand Peter Jackson a visionné la cassette vidéo envoyée par Elijah Wood, la révélation a cependant été immédiate : celui-ci EST Frodon. Dominic Monaghan n'a, lui, pas trop perdu au change, puisqu'il a hérité au final du rôle de Merry, camarade hobbit de Frodon.

Hobbits = "Beatles" ?
Durant le tournage du Seigneur des anneaux, la communauté de l'anneau, Peter Jackson a donné un surnom bien particulier aux quatre acteurs qui incarnent les hobbits. Grand fan des Beatles, il leur a en effet donné à chacun le nom de l'un des membres du groupe ! Pour l'anniversaire de Peter Jackson, les quatres acteurs lui ont rendu la pareille en lui offrant une photo d'eux déguisés en Beatles !

Un tournage épuisant
Le tournage de la trilogie a été particulièrement éprouvant pour les comédiens. Certaines des journées de travail pouvaient durer jusqu'à plus de 16 heures et pour les hobbits, la pose des prothèses en latex à leurs pieds durait plus d'une heure. Sean Astin, qui incarne Sam, est ainsi ressorti épuisé du tournage à la fin duquel il a perdu une douzaine de kilos.

3 films en simultanés !
Si Robert Zemeckis avait tourné deux épisodes de la saga Retour vers le futur en même temps, Peter Jackson est le seul cinéaste à avoir tourné trois films de manière simultanée, avec l'aide de pas moins de cinq équipes. C'était selon lui l'unique moyen de mener à terme, au niveau économique, cet ambitieux projet.

Une amitié qui dépasse le cadre du film...
Non contents d'être deux amis inséparables dans Le Seigneur des anneaux, la communauté de l'anneau, où ils incarnent respectivement Frodon et Sam, les comédiens Elijah Wood et Sean Astin sont aujourd'hui, paraît-il, les meilleurs amis du monde en dehors des plateaux. Un parallèle bien sympathique...

Un Viggo Mortensen déchaîné!
Le moins que l'on puisse dire est que Viggo Mortensen a pris très à coeur son rôle d'Aragorn dans Le Seigneur des anneaux. Il a lui-même effectué toutes ses cascades et s'est cassé une dent lors d'un coup d'épée malheureux. Pas troublé pour un sou, le comédien a immédiatement demandé de la glue pour recoller sa dent cassée et reprendre le tournage aussi vite que possible ! Autre témoignage de l'importance qu'il accordait au film et de sa méthode pour s'imprégner de son rôle, le comédien ememnait son épée partout avec lui (au restaurant, en voiture...) et dormait même avec ! Il lui est même arrivé de dormir avec son cheval...

Un génie qui accouche d'un succès colossal...
C'est en 1892 que naît J.R.R. Tolkien, en Afrique du Sud. Ce britannique exerce d'abord en tant que lexicographe pour un dictionnaire puis devient professeur de langue et de littérature anglaise aux universités de Leeds et d'Oxford. Spécialisé dans les dialectes anglo-saxons, J.R.R. Tolkien est aussi passionné par les langages nordiques et les langues imaginaires. Il sera d'ailleurs le créateur de deux langue complètes : le Quenya et le Sindarin, parlers elfiques que l'ont peut entendre dans le film. C'est en cherchant un cadre historique pour ces langues qu'il invente la Terre du Milieu.En 1937, il publie Bilbo le Hobbit, premier roman qu'il destine aux enfants. Mais c'est en 1954 et 1955 que J.R.R. Tolkien entre dans la légende avec la publication de la suite de Bilbo, l'immensément long et beaucoup plus sombre Seigneur des Anneaux. Avec ce livre, il entendait doter d'un grand ensemble mythologique son pays, qui en était dépourvu. Les Anglais ne sont d'ailleurs pas des ingrats puisqu'ils ont élu son livre meilleure oeuvre du 20e siècle. Près de 200 millions de lecteurs dans le monde ont vibré à la lecture de ce classique au confluent de la littérature (pour ses procédés narratifs) et du mythe (pour sa façon de parler à l'inconscient collectif à travers des symboles universels).

La rencontre de Christopher Lee et Tolkien
De tous ceux qui ont participé à l'aventure cinématographique du Seigneur des Anneaux, Christopher Lee est le seul à avoir rencontré l'auteur de la saga J.R.R. Tolkien, avec qui il a pu partager quelques mots. Un privilège pour le comédien qui avoue également avoir acheté la trilogie littéraire dès sa parution en 1954 et 1955.

Un tatouage sous le signe des Elfes
Afin de marquer la fin d'un tournage marathon et d'immortaliser à jamais une période importante de leur vie, tous les acteurs du Seigneur des anneaux, la communauté de l'anneau se sont livrés à une petite fantaisie corporelle. Chacun s'est en effet tatoué le chiffre "9" sur le corps, avec cependant une particularité propre à l'univers de Tolkien puisqu'il était inscrit en langage Elfe.

Elijah Wood et l'Anneau unique
C'est Elijah Wood, interprète du Porteur de l'Anneau Frodon Sacquet, qui a hérité de l'"Anneau unique". Peter Jackson et sa femme et collaboratrice Fran Walsh lui ont remis ce cadeau lors d'une séances d'enregistrement de dialogues additionnels. Plusieurs exemplaires du maléfique artefact étaient bien entendu utilisés lors du tournage de la trilogie, mais le bijou dont a hérité le comédien est l'anneau majoritairement employé sur les plateaux. Un cadeau unique et magique.

Sean Connery écarté
Dès l'annonce de la mise en chantier de la trilogie, le nom de Sean Connery a immédiatement été murmuré par de nombreux fans de la saga pour le rôle de Gandalf. Le comédien a d'ailleurs proposé ses services à Peter Jackson en vue d'interpréter le puissant magicien. Le cinéaste repoussa pourtant l'idée, préférant un comédien moins connu. C'est Ian McKellen qui fut jugé le plus apte à capturer l'essence de ce personnage essentiel de la Communauté de l'Anneau.

Modifier les tailles
Pour illustrer à l'écran les différences de taille entre les Hobbits et leurs homologues humains, elfes et magiciens, l'équipe utilisa des perspectives forcées, plaçant les personnages les plus grands près de l'objectif de la caméra pour les faire paraître plus imposants que les semi-hommes. Autres astuces : un système de plates-formes et de poulies permettant aux comédiens de bouger en même temps que la caméra pour maintenir cette perspective forcée, la construction du décor à différentes échelles, l'utilisation d'images composites, de comédiens sur échasses ou de géants et de personnes de petite taille engagés comme doublure et portant pour certains des masques à l'effigie des héros du film...

Du sang noir pour la censure
Afin d'éviter une classification trop sévère défavorable à la carrière de sa trilogie, Peter Jackson a opté pour une solution efficace : écarter l'idée d'un sang rouge et donner du sang noir aux créatures maléfiques de Sauron et Saroumane (Orcs, Gobelins et autres Uruk-Haï). De sorte que les violents combats des trois films (dont la bataille du Gouffre du Gouffre de Helm du Seigneur des anneaux : les deux tours) soient moins "sanglants" visuellement et ne s'attirent pas les foudres des censeurs...

Un match de cricket pour une bataille
Peter Jackson et son équipe technique se sont rendus à Wellington en février 2002 pour assister à un important match de cricket opposant la Nouvelle-Zélande à l'Angleterre. Le but de la manoeuvre : enregistrer les bruits et autres clameurs de la foule afin de simuler les cris de guerre et sons des Orcs au combat pour la séquence de la bataille du Gouffre de Helm du Seigneur des anneaux : les deux tours. A la mi-temps, les 25 000 spectateurs se sont prêtés au jeu sous la baguette de Peter Jackson, et ont notamment simulé une armée en marche en frappant du pied contre les gradins ou se cognant la poitrine en cadence, avant d'entonner un chant de guerre orc dont les paroles étaient diffusées sur écran géant. Les spectateurs ont ensuite été mis à contribution pour simuler des chuchotements pour les scènes de la forêt de Fangorn.

Bâtir Edoras
Edoras, la capitale de Rohan, fut l'un des décors majeurs de la trilogie. Erigés au sommet de Mount Sunday, colline de 600 mètres de hauteur à une heure de toute civilisation, cette ville demanda également la construction de routes et pont provisoire, pour transporter hommes et matériel, l'équipe technique et les acteurs étant amené sur les lieux chaque matin et ramenés chaque soir. Ce décor, fortifié pour résister à des vents de 130 kilomètres/heure, demanda six mois de construction et six mois de "déconstruction" pour rendre au paysage son aspect originel.

De la moquette pour respecter la nature
Des kilomètres de moquette furent utilisés par l'équipe du film pour ne pas détériorer la nature dans des endroits immaculés et vierges de toute civilisation où furent tournées certaines scènes du film.

Sylvebarbe : l'homme arbre
Matérialiser les Ents, le peuple végétal et gardien de la forêt mêlant caractéristiques humaines et végétales, fut l'un des autres défis de l'équipe des effets spéciaux. Ils choisirent d'illustrer leur chef, le vénérable Sylverbarbe (Treebeard en version originale), en mêlant images de synthèse et modèles animatroniques de 4,50 mètres de hauteur. C'est John Rhys-Davies, déjà interprète du Nain Gimli, qui prête sa voix à ce personnage étrange...Eric Sainden, responsable de l'animation des Ents, revient sur les difficultés à donner la vie à ces créatures : "La première difficulté des ces personnages est que les arbres ne sont pas des créatures imaginaires : tout le monde sait à quoi ils ressemblent... Les Ents ont été vraiment très difficiles à créer parce qu'il y a énormément d'interaction entre les branches, les feuilles, les racines qui poussent dans le sol même quand ils marchent... Ils interagissent également avec les personnages réels. Il y a des écorces qui bougent, qui s'entrechoquent, sur les joues, les yeux. Les arbres devaient prendre vie". Pour Joe Letteri, également technicien sur les Ents, "Sylverbarbe est une créature fantastique. Le grand défi avec lui a été d'unir le personnage numérique et la maquette réelle sans que l'on puisse dire où finit l'un et où commence l'autre".

Helm : tournage épique pour bataille légendaire
"Morceau de bravoure" du Seigneur des anneaux : les deux tours, la bataille du Gouffre de Helm a nécessité pas moins de quatorze semaines de tournage à l'équipe du film, de nuit et sous la pluie. Les prises de vues ont eu lieu dans une carrière transformée proche de Wellington en Nouvelle-Zélande, et mêlent images réelles, images de synthèse, miniatures et maquettes. Au final, la bataille est l'une des plus impressionnantes jamais tournées, et s'étale sur plus de quarante minutes.

Gollum : plus qu'un personnage numérique
Créer le personnage de Gollum, ancien Hobbit rongé par l'Anneau pour devenir une créature difforme, à la fois menaçante et pathétique, fut l'un des défis de la trilogie du Seigneur des anneaux. Crée via des logiciels d'animation de synthèse de pointe, ce personnage devait avant tout être le plus crédible possible, notamment de par ses nombreuses interactions avec Frodon (Elijah Wood) et Sam (Sean Astin). Une réussite, qui tient pour beaucoup à la performance d'Andy Serkis. Tournant avec les autres acteurs dans un costume bleu/vert/blanc ensuite effacé au montage, il retourna ensuite toutes ses scènes en studio, couvert de capteurs de mouvements, puis les reprit une nouvelle fois derrière le micro pour doubler la créature et numériser ses expressions faciales : de nombreuses heures de travail, qui font de lui l'acteur ayant fourni le plus gros travail sur la trilogie du Seigneur des anneaux !Outre sa gestuelle, son apport fut essentiel au niveau de la voix de Gollum : "Je me sens lié à ce son sur le plan émotionnel. Pour moi, la voix de Gollum laisse transparaître sa douleur cachée. Ses souvenirs, ses émotions sont prisonniers quelque part dans sa gorge. Rien qu'en faisant sa voix, je suis entré immédiatement dans la dimension physique de Gollum, et j'ai incarné le rôle comme si je jouais réellement à l'image", explique Andy Serkis. Une performance saluée par Peter Jackson-"Gollum est probablement le personnage virtuel le plus ‘humain' qui ait jamais vu le jour dans un film. Il est né de l'acteur"-, mais également par le studio New Line qui souhaite obtenir une nomination à l'Oscar du Meilleur second rôle en 2003 ! Une première pour un personnage numérique...

Massive : la vrai magie du "Seigneur des anneaux"
La transposition au cinéma de la trilogie du Seigneur des anneaux n'aurait pas été possible sans un logiciel d'animation capable de transposer à l'écran les gigantesques scènes de batailles imaginées par J.R.R. Tolkien. Ainsi, les techniciens du studio Weta Workshop ont mis au point le logiciel Massive, qui offre à Peter Jackson la possibilité de créer d'innombrables entités numériques, chacune dotée de sa propre personnalité et de sa propre indépendance. En résultent des scènes de combat incroyablement réalistes, où les combattants artificiels ne répètent plus des mouvements préprogrammés mais agissent et réagissent en fonction de leur environnement. Dévoilé dans le prologue du Seigneur des anneaux : la communauté de l'anneau, Massive fut l'un des outils essentiels sur Le Seigneur des anneaux : les deux tours et Le Seigneur des anneaux : le retour du roi, notamment lors de la scène du Gouffre de Helm."J'ai mis au point ce programme en l'imaginant comme une vie artificielle, et non en la considérant comme un système d'animation de foule", explique le concepteur du programme Stephen Regelous. "Massive travaille en créant des agents qui possèdent leurs propres caractéristiques aléatoires et ont la capacité de prendre leurs propres décisions dans une situation de foule. Pour que ces agents réagissent naturellement à leur environnement, il fallait qu'ils disposent des même sens que nous, humains, pour l'appréhender. Ils sont donc dotés de la vision, de l'audition, du toucher –ils entrent en collision avec les autres agents. Ils perçoivent leur environnement. Chaque agent est en outre doté de ses propres traits de caractère : l'agressivité, l'audace, la lâcheté... Il faut y ajouter les paramètres qui définissent quel est leur degré de saleté, leur taille, leur fatigue. Il y a d'innombrables paramètres qui entrent en jeu pour déterminer comment ces agents se comportent. Ce sont des entités uniques"."Chacun de ces agents a une cerveau, une intelligence artificielle", reprend le directeur technique de Massive Geoff Tobin. "Une partie du cerveau de ces agents décide quelle action à accomplir selon le contexte, l'instant, et l'autre partie transmet des informations sur le type de terrain, les ennemis qui l'environnent, les alliés, les déplacements. D'une certaine manière, ils ne sont pas si différents de vrais figurants !"Pour Richard Taylor, responsable de Weta, "chacun de ces personnages possède son propre éventail de mouvements militaires, son répertoire d'action. Tous ces éléments ont été intégrés aux personnages. Chaque personnage numérique a été crée dans les moindres détails : il devait donner l'impression de posséder sa propre volonté, sa propre détermination, pour compléter le jeu des acteurs réels. On ne devait absolument pas déceler la différence. (...) Certaines des scènes que l'on voit au Gouffre de Helm défient l'entendement : ces batailles titanesques créées par massive avec des dizaines de milliers de soldats qui s'agitent dans une atmosphère de colère et de mort, et tout cela a été crée numériquement..."

Fran Walsh : le cri des spectres
Etonnement, c'est la scénariste et femme de Peter Jackson Fran Walsh qui prête sa voix au cri inhumain des spectres de l'anneau (les cavaliers noirs). Ne parvenant pas à trouver de son assez effrayant, les bruiteurs "jetèrent leur dévolu" sur Fran Walsh sur les conseils de Peter Jackson. Un pari gagnant...

L'étalonnage numérique
Très tôt, Peter Jackson et ses producteurs décidèrent d'utiliser l'étalonnage numérique sur la trilogie. Cette technique consiste à numériser le film, puis revoir chaque scène et modifier leur éclairage pour obtenir une photo unifiée, et finalement retransposer le long métrage sur pellicule. La trilogie du Seigneur des anneaux mêlant prises de vues réelles, miniatures, images de synthèses et images composites, cette technique était essentielle pour donner à la saga une unité de ton et de couleurs.

1er jour de tournage
Le premier jour de tournage officiel de la trilogie fut celui de la scène de La Communauté de l'anneau où les quatre hobbits doivent se cacher sous une souche pour échapper au sinistre Cavalier noir sur le chemin dans la forêt.

Sean Astin, l'ange gardien d'Elijah Wood
Comme son personnage de Sam dans la trilogie, Sean Astin fut un véritable ange gardien pour Elijah Wood (Frodon). Sans cesse sur le qui-vive concernant la sécurité de son partenaire, il l'aidait à résoudre tous ses problèmes, comme notamment le jour où ce dernier oublia ses clés dans son appartement. Sean Astin prit toute l'opération en main, appelant le serrurier et s'occupant de toutes les démarches à faire, pour que son collègue et ami puissent garder l'esprit tranquille...

L'Anneau unique = l'alliance du producteur
Crée par une équipe spéciale de joaillier, l'Anneau unique fut forgé dans quatre tailles différentes : petite taille pour les doublures hobbit, taille normale, taille géante pour les grandes doublures, ainsi qu'une version de 10 centimètres de diamètre pour les très gros plans. Sa forme est notamment basée sur celle de l'Alliance du producteur Rick Porras.

Une aide de George Lucas
Utilisant la technique dite de "Prévisualisation" pour visualiser en amont du tournage les scènes difficiles du film (requérant notamment de nombreux effets visuels), l'équipe de Peter Jackson reçut une aide bienvenue en la personne de George Lucas et son producteur Rick McCallum. Ces derniers les invitèrent même au légendaire Skywalker Ranch afin de partager leurs informations sur cette technologie, et de visionner au passage les premières images de Star wars : épisode 2 - L'Attaque des clones...

L'importance des story-boards
Afin d'entreprendre le tournage simultané de trois films, le travail de préparation en amont de la production fut évidemment essentiel. Peter Jackson et son équipe travaillèrent donc d'arrache-pied sur les story-boards du film durant 4 à 5 ans !

Un acteur prête sa voix
Un des acteurs de la saga prête sa voix à un personnage. En effet, John Rhys-Davies, qui incarne Gimli, prête aussi sa voix à Sylvebarbe, l'Ent qui recueille Merry et Pippin.

Nuits bien arrosées
Quatre mois ont été nécessaires pour tourner la bataille du Gouffre de Helm. Un enregistrement qui s'est effectué pour les ¾ (3 mois) de nuit et sous une pluie tantôt naturelle, tantôt artificielle.

Par-delà la douleur
Dans Les Deux Tours, Viggo Mortensen, Orlando Bloom et Brett Beattie (doublure de Gimli) ont fait preuve d'une volonté et d'un sens du sacrifice certains. Ainsi, c'est blessé que les trois acteurs ont assuré la course poursuite menée par leurs personnages aux Uruk hai. Le premier nommé s'était fracturé 2 orteils en shootant dans un casque lors du tournage d'une autre scène à la lisière de la Forêt de Fangorn, quand le second s'était brisé une côte suite à une chute de cheval ou la doublure de Gimli lui retomba dessus. De son coté, Beattie s'était démis le genou. Le tournage de la scène fut donc un véritable calvaire pour les 3 hommes qui ne pouvaient être doublés en raison des plans serrés nécessaires pour le film. Un calvaire qui s'étala sur 2 longues journées.

Un mois pour un jour
Edoras est sans doute l'un des décors ayant nécessité le plus de temps de construction pour un faible temps de tournage. Alors que la capitale du Rohan fut édifiée en 8 mois, les équipes de Peter Jackson n'y tournèrent que 8 jours.

Le clan hobbit
Au début du tournage, seuls les 4 interprètes des Hobbits furent convoqués sur le plateau. Ces derniers sont restés 2 mois ensemble sans le reste du casting. L'idée de Peter Jackson était alors de créer un groupe uni bien que les acteurs ne se connaissaient pas avant le début de l'aventure.

Attention les yeux
John Rhys-Davies a vécu un vrai calvaire dans la peau de Gmili. Obligé de porter des prothèses au visag
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The End The End France 2015 Fantastique 80 min.

820 
  Disponible 01 Français 01 AVI 10/04/2016
Guillaume Nicloux Gérard Depardieu (L'homme), Audrey Bonnet (La jeune femme), Swann Arlaud (Le jeune homme), Xavier Beauvois (Le randonneur)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=243260.html
Un homme part chasser dans une forêt qu'il croyait connaître. Mais son chien s'enfuit puis son fusil disparaît. Alors qu'il se perd, une atmosphère hostile et étrange s'installe...
Dès les premières images du film, Depardieu envahit l’écran de sa présence d’ogre. C’est d’ailleurs un ogre (inoffensif) qui va prendre son petit-déjeuner, son 4x4 et se rendre en forêt avec son chien et son fusil pour une partie de chasse. Très vite, il égare son compagnon, ne retrouve plus son fusil et se perd dans la forêt comme en lui-même. Le film perd un peu de sa magie quand Depardieu rencontre un jeune homme étrange (Swann Arlaud) et une jeune femme mutique (Audrey Bonnet) car on prend un grand plaisir à se perdre avec l’acteur, errant dans le bois. Le scénario suit une série de visions, un enchaînement aussi désorganisé qu’un rêve, à la manière d’une « écriture automatique » comme le souligne le réalisateur. Un bien bel objet cinématographique dont le dernier plan (et le dernier son) hante le spectateur durablement.
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28 jours plus tard 28 days later UK 2002 Horreur 112 min.

3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 18/04/2004
Danny Boyle Alex Palmer, David Schneider, Cillian Murphy, Toby Sedgwick, Naomie Harris, Noah Huntley
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=46940.html
Dans un futur proche... Toute l’Angleterre est dévastée par une épidémie redoutable. Pourquoi ? Vingt-huit jours avant que le virus mortel se répande, un commando de la « Protection Animale » s’est introduit dans un laboratoire médical pour sauver des chimpanzés livrés à d’étranges expériences. En voulant les libérer, les malheureux volontaires ne se doutaient pas que le Mal en puissance allait leur sauter au visage... Un vrai carnage ! L’ensemble du territoire est touché au gré des jours qui passent, l’Angleterre se retrouvant scindée en deux parties distinctes : les (sur)vivants et les non vivants « zombifiés-contaminés ». Sachant qu’une seule goutte de sang peut transmettre le virus, combien de rescapés pourront imaginer survivre ? C’est une guerre sans merci qui commence alors...

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Exorciste ( l') - Version Longue The Exorcist USA 1973 Horreur 120 min.

58 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 19/04/2004
William Friedkin Ellen Burstyn, Max Von Sydow, Lee J. Cobb, Linda Blair, Kitty Winn, Jack MacGowran, Jason Miller
Chris Mc Neil, une actrice de télévision, s'inquiète d'entendre des bruits bizarres dans la chambre de sa fillette de douze ans, Regan, qui se plaint d'ailleurs d'avoir des difficultés à dormir. Chris constate elle-même que d'inquiétants mouvements spasmodiques ébranlent le lit de sa fille et Regan change peu à peu de personnalité, devenant un véritable monstre, agressif et au langage obscène. Les médecins pensent alors que Regan est atteinte d'un trouble du cerveau et la jeune fille subit divers tests mais aucune lésion ne peut être décelée. Les psychiatres s'avouent à leur tour vaincus.

Regan semble possédée par une force anormale et la statue de la Vierge qui se trouvait dans la chapelle du collège voisin est profanée.

Burke Dennings, le metteur en scène qui dirigeait Chris, meurt dans des circonstances mystérieuses après avoir été seul avec Regan. Le lieutenant Kinderman qui mène l'enquête en arrive à la conclusion que Regan est l'auteur de ce meurtre. Chris décide alors de faire exorciser Regan qui se livre durant ses crises de possession à d'abjects sacrilèges. Deux prêtres vont accomplir l'exorcisme : le père Karras et le père Merrin qui a fait des recherches archéologiques en Irak. Le père Karras se sacrifie après que le père Merrin ait été terrassé : il fait pénétrer le démon en lui-même puis se jette par la fenêtre. Libérée, Regan retrouve son état normal et perd tout souvenir de ce qui lui est arrivé.
Dans sa version initiale ou dans la version plus longue ressortie en salles le 14 mars 2001, L'EXORCISTE reste LA référence en matière de films d'épouvante, avec un pouvoir machiavéliquement et délicieusement (??!) traumatisant...
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28 semaines plus Tard 28 Weeks Later UK 2007 Horreur 91 min.

398 3/4
  Disponible 02 Anglais 01 AVI 22/10/2010
Juan Carlos Fresnadillo Robert Carlyle (Don), Rose Byrne (Scarlet), Harold Perrineau (Flynn), Catherine Mccormack (Alice), Jeremy Renner (Doyle), Idris Elba (General Stone), Mackintosh Muggleton (Andy), Imogen Poots (Tammy), Amanda Walker (Sally), Shahid Ahmed (Jacob), Garfield Morgan (Geoff), Emily Beecham (Karen), Raymond Waring (Sam), Beans Balawi (Chico De La Casa De Campo), Meghan Popiel (Soldado Dlr), Stewart Alexander (Oficial Militar), Philip Bulcock (Oficial Médico), Chris Ryman (Francotirador), Tristan Tait (Soldado), Matt Reeves (Ii) (Soldado Del Búnker), Thomas Garvey (Comandante Del Búnker), Kish Sharma (Hombre Del Depósito), Jane Thorne (Mujer Del Depósito).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=118343.html
Il y a six mois, un terrible virus a décimé l'Angleterre et a transformé presque toute la population en monstres sanguinaires. Les forces américaines d'occupation ayant déclaré que l'infection a été définitivement vaincue, la reconstruction du pays peut maintenant commencer. Don a survécu à ces atroces événements, mais il n'a pas réussi à sauver sa femme et la culpabilité le ronge. Lorsqu'il retrouve ses enfants, Andy et Tammy, qu'il n'avait pas revus depuis la catastrophe et qui reviennent à Londres avec la première vague de réfugiés, il leur apprend la mort de leur mère. Partagés entre la joie des retrouvailles et le chagrin, tous trois tentent de se reconstruire et de reprendre une vie normale dans la ville dirigée par l'armée américaine.Pourtant, quelque part, un effroyable secret les attend. Tout n'est pas terminé...
Interdit aux moins de 12 ans

Note de la presse : 3/5
Note des spectateurs : 4/5 (Pour 6424 notes : 38 % de *****, 31 % de ****, 16 % de ***, 1 % de **, 14 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 313 465 entrées
Couleur
Format du son : Dolby SR + Digital SR-D + DTS & SDDS
Format de projection : 1.85 : 1
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

Nouvelle épidémie...
28 Weeks Later est la suite de 28 jours plus tard, réalisé en 2003 par Danny Boyle sur un scénario signé Alex Garland.

.... Nouveau réalisateur !
La réalisation de ce nouvel opus a été confiée à l'Espagnol Juan Carlos Fresnadillo (Intacto). Si Danny Boyle n'a pas repris sa place derrière la caméra, il a toutefois choisi de tenir le rôle de producteur exécutif.

L'ombre de Boyle
Danny Boyle ne s'est pas borné à son rôle de producteur exécutif puisqu'il a tourné pendant trois jours avec la deuxième équipe et a réalisé quelques-unes des scènes d'ouverture du film.

Le petit nouveau
Le réalisateur Juan Carlos Fresnadillo s'exprime sur le premier opus et explique comment il a été impliqué dans cette suite : "J'ai adoré 28 jours plus tard, c'était un grand honneur pour moi d'avoir été choisi pour réaliser sa suite. Mais en même temps, j'étais terrifié par le défi que représentait un film comme celui-ci. Au début, je ne savais pas très bien ce qu'on attendait de moi, j'ignorais si je devais improviser en partant du premier film ou rester dans sa lignée, et j'étais donc un peu hésitant. Mais DNA Films a insisté pendant un ou deux mois et j'ai fini par accepter."

Nouvelle vision de Londres
Danny Boyle a choisi un réalisateur étranger afin que le film bénéficie d'une vision différente de Londres: "Un réalisateur 02 Anglais aurait sans doute fait quelque chose de très similaire à mon film, expliquet-til. C'est pour cela qu'il était intéressant de prendre Juan Carlos car c'est un réalisateur d'origine espagnole qui baigne en même temps dans la culture anglo-saxonne. Son regard est donc nourri par diverses influences et cela lui donne une vision des choses très différente et intéressante. Beaucoup de très bons films sont faits en ce moment par des cinéastes américains d'origine latine et des réalisateurs espagnols. Je suis heureux de pouvoir participer à ce mouvement."

Un scénario réflechi
L'écriture du scénario a duré plus d'une année.

Tournage à Londres
A l'instar du premier opus, une grande partie de 28 semaines plus tard plus tard s'est déroulé dans Londres dans les quartiers de la City, d'East London et de Canary Wharf. Le District Un se situe quant à lui dans Isle of Dogs. Le reste des prises de vues ont eu lieu au 3 Mills Studio en Grande-Bretagne.

Vision d'apocalypse
Pour recréer un Londres dévasté, le chef décorateur Mark Tildesley s'est inspiré d'évènements récents : "Nous avons tous vu à la télévision ce qu'un ouragan comme Katrina peut faire à une ville. Après une telle catastrophe, les gens errent dans la ville pour trouver un moyen de s'en sortir. C'est un peu la même situation dans le film, les gens se déplacent tous vers les mêmes endroits, ils sont rationnés et ils essayent de s'organiser en groupes pour déblayer la ville."

De vieilles connaissances
Rose Byrne qui interprète Scarlet avait tourné pour le producteur exécutif Danny Boyle dans son dernier film, Sunshine. Robert Carlyle quant à lui, figurait au casting de La Plage.

Pris sur le vif
Une attention toute particulière a été portée aux costumes. Ceux-ci devaient bien souligner que les contaminés avaient été des humains comme les autres : "Les costumes que portent les infectés transmettent l'idée que leur vie s'est interrompue brutalement en plein milieu de leurs activités quotidiennes, explique la chef costumière Jane Petrie. Qu'ils portent encore sur eux leurs costumes de travail ou leurs habits personnels, un seul regard suffit à saisir ce qu'ils pouvaient faire et être avant d'être infectés. A part le sang et les traces de vomissures, ils sont restés tels qu'ils étaient au moment où le virus les a frappés."
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Dents de la Mer (les) Jaws USA 1975 Horreur 124 min.

657 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 25/07/2013
Steven Spielberg Roy Scheider (Martin Brody), Robert Shaw (Quint), Richard Dreyfuss (Matt Hooper), Lorraine Gary (Ellen Brody), Murray Hamilton (Larry Vaughn), Carl Gottlieb (Ben Meadows), Jeffrey Kramer (le député Leonard Hendricks), Peter Benchley (interviewer télé), chris rebello (Michael Brody), susan backlinie (chrissie (1er victime)), jay mello (Sean Brody), Ted Grossman (une victime), Jonathan Filley (Acteur), Jeffrey Voorhees (Acteur), Craig Kingsbury (Acteur), Lee Fierro (Actrice), Steven Spielberg (Rôle indéterminé).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=12789.html
A quelques jours du début de la saison estivale, les habitants de la petite station balnéaire d'Amity sont mis en émoi par la découverte sur le littoral du corps atrocement mutilé d'une jeune vacancière. Pour Martin Brody, le chef de la police, il ne fait aucun doute que la jeune fille a été victime d'un requin. Il décide alors d'interdire l'accès des plages mais se heurte à l'hostilité du maire uniquement intéressé par l'afflux des touristes. Pendant ce temps, le requin continue à semer la terreur le long des côtes et à dévorer les baigneurs...


Fiche technique :

Récompenses : 1 prix et 10 nominations
Box Office France : 6 261 062 entrées
Distributeur : CIC
Budget : 12 000 000 $
Année de production : 1975
Langue : 02 Anglais
Date de sortie DVD : 6 décembre 2005
Date de sortie Blu-ray : 20 novembre 2012
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage

Secrets de tournage :
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Dernier train pour Busan Busanhaeng Corée du Sud 2016 Horreur 118 min.

920 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 28/12/2016
Sang-Ho Yeon Gong Yoo, Yumi Jung, Dong-seok
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=246702.html
Un virus inconnu se répand en Corée du Sud, l'état d'urgence est décrété. Les passagers du train KTX se livrent à une lutte sans merci afin de survivre jusqu'à Busan, l'unique ville où ils seront en sécurité...
Une catastrophe écologique a pour conséquence de "zombifier" une partie de la population. Un jeune financier et sa fille le comprennent dans le train qui les emmène à Busan, sur la côte sud de la Corée, là où le virus n’a pas encore frappé.

Présenté en séance de minuit au dernier Festival de Cannes, ce film a tout du blockbuster idéal. Il est intelligent, vif et combine brio formel (les attaques groupées de zombies sont impressionnantes) et enjeux humains. On pouvait craindre que, à l’image du train dans lequel sont enfermés survivants et mutants, l’intrigue reste sagement posée sur ses rails, un peu prisonnière de son programme. Or la mise en scène trouve toujours matière à repousser les limites du genre, le plus souvent par des images brèves, sèches et glaçantes (ces agressions étouffées par le Plexiglas des hublots et la vitesse du train, que les héros distinguent à peine) ou des trouvailles de scénario ingénieuses : la remontée des wagons "infectés" par une poignée de survivants est un modèle d’invention.

Pour ne rien gâcher, le film catastrophe réussit ses analogies politiques : il est difficile de ne pas penser à la division des deux Corées, à la menace nucléaire du Nord et au raidissement du gouvernement du Sud. Guillaume Loison
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Manuel de survie à l'apocalypse zombie Scout's Guide To The Zombie Apocalypse USA 2015 Horreur 93 min.

773 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 18/12/2015
Christopher Landon Tye Sheridan (Ben), Logan Miller (Carter), Joey Morgan (Augie), Sarah Dumont (Denise), Blake Anderson (Ron le concierge), Halston Sage (Kendall), Cloris Leachman (Madame Fielder), Niki Koss (Chloe), Lukas Gage (Travis), Hiram A. Murray (Caporal Reeves), Patrick Schwarzenegger (Jeff), David Koechner (Le chef des Scouts Rogers), Becktoria (Fille sexy à une fête), Sara Malakul Lane (Beth Daniels), Matthew Cardarople (Zombie solitaire sans mâchoires), Laurel Harris (Kate Goudy), Elle Evans (Amber), Janell Islas (Un zombie adulte), Joanna Pallante (Fille sexy à une fête), Corsica Wilson (Actrice), Meghan Aruffo (Zombie en prison), Arielle Raycene (Fille sexy), Courtney Cooper (Survivante), Yana Trofimova (Fille sexy à une fête), Jeremy Dunn (Patient Zéro), Drew Droege (Clochard ivre), Morgan Womack (Zombie), Tony Gardner (Docteur Gardner / Zombie), Brittany Loren (Selfie Prom Date), Feather Rae Dawn (Zombie en prison), Steffanie Malanga (Jolie fille), Justin Vanden Heuvel (Caporal Douglas), Julie Paige (Fille sexy), Alexandra Ibrahim (Fille sexy à une fête), Cameron Elmore (Enfant ringard), David Rowden (Zombie policier), Laura Bedwell-Young (Zombie chef de meute), José Díaz (Enfant effrayé), John Kreng (Zombie), Zale Kessler (Vieux zombie), Leo Misha King (Survivant), Lisa Richman (Zombie retardataire), Alicia Marie Beatty (Zombie enfant), Jordan Fuller (Scout), Greg Brown (Vieux zombie tueur dans une piscine), Rebecca Rowley (Une mère zombie), Brittany Riley (U5), Sandy Martinez (Fille sexy à une fête), Joel Shock (Zombie), Rudy Villagrana (Zombie), Adam Wagner (Zombie en prison), Tom Valentine Gelo (Victime d'un zombie), Joey Guerrero (Garçon sexy à une fête), Melissa Johnston (Fêtarde), Missy Martinez (Zombie adjoint), Dillon Francis (D.J.), Theo Kypri (Peter Morris), Brianna Gardner (Interprète d'un zombie chat), Efren John Rowan (Zombie), Lilo Tauvao (Interprète d'un zombie chat).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=185652.html
Trois scouts, amis depuis toujours, s’allient avec une serveuse badass pour devenir l’équipe de héros la plus improbable qu’il soit. Quand leur paisible ville est ravagée par une invasion de zombies, ils vont devoir se battre pour survivre et mettre leurs compétences de scouts à profit pour sauver l’humanité des zombies.


Fiche technique :

Année de production : 2015
Langue : 02 Anglais
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage

Secrets de tournage :

Un scénario remarqué
Le scénario du film a fait partie de la Blacklist en 2010, une liste qui répertorie les meilleurs scénarios qui n'ont pas encore trouvé preneur.

Tournage californien
Le tournage de Scouts Guide to the Zombie Apocalypse a démarré le 8 mai 2014 à Los Angeles et s'est poursuivi dans la ville de Cypress située aussi en Californie.

Manuel pour devenir une tueuse de zombie
Pour son rôle de Denise dans Manuel de survie à l'apocalypse zombie, Sarah Dumont s'est beaucoup inspirée des films 28 jours plus tard de Danny Boyle et Bienvenue à Zombieland de Ruben Fleischer.

Un mort-vivant pas comme les autres
A la fin de la bande-annonce du film de Christopher Landon, nous pouvons voir le personnage d'Augie tirer en pleine tête d'un zombie en slow motion. Ce dernier est joué par Dillion Francis, un DJ qui a contribué à la composition de la bande originale.

Date de sortie modifiée
A l'origine, Manuel de survie à l'apocalypse zombie devait sortir aux Etats-Unis le 13 mars 2015. Le 14 octobre 2014, sa date de sortie est repoussée au 30 octobre 2015 afin de coïncider avec Halloween.

Déconseillé au moins de 13 ans
Lors des premières auditions des acteurs, le scénario de Manuel de survie à l'apocalypse zombie était classé PG-13, soit interdit aux moins de 13 ans non-accompagnés. Le scénario a finalement été modifié et le long-métrage est accessible à tous les publics.

Christopher Landon, adepte de l'horreur
Le metteur en scène n'en est pas à son premier film d'horreur. Il a aussi réalisé Paranormal Activity : The Marked Ones et Paranoiak et écrit les scénarios de Paranormal Activity 2, 3 et 4.

Un acteur montant
Tye Sheridan a commencé sa carrière assez jeune et on peut dire qu'elle a démarré très fort. En 2011, l'acteur a joué, à seulement 12 ans, le rôle de Steven aux côtés de Brad Pitt, Jessica Chastain et Sean Penn dans The Tree of Life. L'année d'après, il a partagé l'affiche de Mud - Sur les rives du Mississippi, avec Matthew McConaughey et Reese Witherspoon. Tye Sheridan a obtenu, en 2014, un rôle dans le film Dark Places avec Charlize Theron et en 2015 le rôle principal de Manuel de survie à l'apocalypse zombie. En 2016, on pourra le retrouver dans X-Men : Apocalypse.

Du film au jeu
Le film Manuel de survie à l'apocalyspe zombie a le droit à son propre jeu pour mobile, disponible sur iOS et Android. Le jeu est composé de 100 niveaux où le gamer, qui est un scout solitaire, a pour but de tuer en seulement quelques tirs tous les zombies de la carte afin de trouver le lieu de la fête et sauver des filles. Pendant la partie, le joueur explore cinq endroits inspirés par le long-métrage et doit construire différents styles d'armes.

Les zombies envahissent nos écrans
Les zombies sont devenus de véritables stars au cinéma notamment grâce au célèbre film La Nuit des morts-vivants de George A. Romero sorti en 1968. Parmi les plus connus, nous pouvons citer World War Z, 28 jours plus tard, Bienvenue à Zombieland, Warm Bodies, Rec 1,2,3 et 4, Diary of the Dead - Chronique des morts vivants, Fido, Shaun of the Dead et la saga Resident Evil. En 2016, on aura le droit à un remake en mode horreur du célèbre roman de Jane Austen intitulé Orgueil et Préjugés et Zombies. Les zombies sont aussi les stars de séries télé (The Walking Dead et Z nation).
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Shaun et les zombies Shaun of the Dead UK 2004 Horreur 99 min.

1046 3/4
  Disponible 01 Français 02 MKV 15/05/2019
Edgar Wright Simon Pegg, Nick Frost, Dylan Moran, Kate Ashfield, Tim Baggaley, Samantha Day, Patch Connolly, Matt Jaynes, Keith Chegwin, Rob Brydon, Julia Davis, Mark Gatiss, Robert Popper, David Walliams, Edgar Wright
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=57825.html
À presque 30 ans, Shaun ne fait pas grand-chose de sa vie. Entre l'appart qu'il partage avec ses potes et le temps qu'il passe avec eux au pub, Liz, sa petite amie, n'a pas beaucoup de place. Elle qui voudrait que Shaun s'engage, ne supporte plus de le voir traîner. Excédée par ses vaines promesses et son incapacité à se consacrer un peu à leur couple, Liz décide de rompre. Shaun est décidé à tout réparer, et tant pis si les zombies déferlent sur Londres, tant pis si la ville devient un véritable enfer. Retranché dans son pub préféré, le temps est venu pour lui de montrer enfin de quoi il est capable...
Plus fin qu'il n'en a l'air, Shaun of the Dead s'affirme non seulement comme l'un des meilleurs films de zombies mais aussi comme la comédie la plus inspirée qu'on ait vue depuis belle lurette, nourrie de sous-culture, de références pop et d'humour de comptoir

Le film a reçu en majorité des critiques positives. Il obtient 91 % de critiques positives, avec un score moyen de 7,7/10 et sur la base de 176 critiques collectées, sur le site Internet Rotten Tomatoes4. Sur Metacritic, il obtient une note de 76/100, sur la base de 34 critiques collectées5. En 2004, Shaun of the Dead a été classé 49e meilleur film britannique de tous les temps par le magazine Total Film.

Stephen King décrit le film comme : « ... un 10/10 sur le thermomètre du rire, et un film qui va devenir un classique »6. En 2007, le film a été classé 9e meilleur film de zombies de tous les temps par le magazine Stylus Magazine7. En 2008, le magazine Empire l'a classé à la 231e place dans sa liste des 500 meilleurs films de tous les temps8. Quentin Tarantino le cite comme faisant partie de ses 20 films préférés depuis qu'il a commencé sa carrière de réalisateur.
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« Il » est revenu Stephen King's It USA 1990 Horreur 187 min.

1154 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 03/11/2020
Tommy Lee Wallace Harry Anderson (en) (VF : Denis Boileau et Vincent Violette) : Richard 'Richie / Trashmouth' Tozier, imitateur vedette, vit à Beverly Hills, Californie
Dennis Christopher (VF : Thierry Wermuth et Jean-Pierre Leroux) : Edward 'Eddie' Kaspbrak, asthmatique, patron d'une société de limousine, vit à Great Neck, New York
Richard Masur (VF : Bernard Métraux et Denis Boileau) : Stanislas 'Stanley / Stan' Uris, expert-comptable, vit à Atlanta, Géorgie
Annette O'Toole (VF : Denise Metmer et Emmanuèle Bondeville) : Beverly 'Bev / Bevvie' Marsh, styliste, vit à Chicago, Illinois
Tim Reid (VF : Sady Rebbot et Jean-Louis Faure) : Michael 'Mike / Mikey' Hanlon, bibliothécaire, est resté vivre à Derry
John Ritter (VF : Jean Barney et Georges Caudron) : Benjamin 'Ben / Haystack' (Meule de foin en VF) Hanscom, architecte de renom, vit à New York
Richard Thomas (VF : Jean-François Vlérick et idem) : William 'Stuttering Bill' (Bill le Bègue en VF) Denbrough, écrivain, vit à Hampstead Heath, Angleterre
Tim Curry (VF : Jacques Ciron et Idem) : Robert 'Bob' Gray / Grippe-Sou / Ça
Michael Cole (VF : Jacques Brunet et Thierry Murzeau) : Henry Bowers - adulte, est hospitalisé à Juniper Hills
Jonathan Brandis (VF : David Lesser et Brice Ournac) : William 'Stuttering Bill' Denbrough - adolescent
Brandon Crane (VF : Yann Le Madic) : Benjamin 'Haystack' Hanscom - adolescent
Adam Faraizl (VF : Dimitri Rougeul) : Edward 'Eddi' Kaspbrak - adolescent
Seth Green (VF : Hervé Rey et idem) : Richard 'Richie' Tozier - adolescent
Ben Heller (VF : Alexandre Aubry) : Stanley 'Stan' Uris - adolescent
Emily Perkins (VF : Chantal Macé) : Beverly 'Bev' Marsh - adolescent
Marlon Taylor (VF : Yoann Sover) : Michael 'Mike' Hanlon - adolescent
Tony Dakota : Georgie Denbrough, frère cadet de Bill, première victime de Ça
Olivia Hussey (VF : Céline Monsarrat et Idem) : Audra Phillips Denbrough, comédienne et épouse de Bill
Ryan Michael (VF : Lionel Henry et Constantin Pappas) : Tom Rogan, associé et compagnon de Beverly
Russell Roberts (VF : Patrick Messe et Jean-Jacques Nervest) : Greco, producteur et ancien amant d'Audra
Caitlin Hicks : Patti Uris, la femme de Stan
Merrilyn Gann : Mme Winterbarger
Claire Vardiel : Arlene Hanscom
Sheila Moore : Sonia Kaspbrak, mère d'Eddie
Frank C. Turner (VF : Philippe Catoire) : Alvin Marsh, père de Beverly
Jarred Blancard (VF : Vincent Barazzoni et Geoffrey Vigier) : Henry Bowers - adolescent
Terence Kelly (VF : Jacques Brunet et Thierry Murzeau) : l'officier Nell
Venus Terzo : Cyndi
Drum Garrett : Belch Huggins dit « le rôteur »
Florence Patterson : Mme Kersh, vieille dame ayant repris l'appartement d'Alvin Marsh
William B. Davis : le surveillant à la cafétéria
Tom Heaton : Mr. Keene
Garry Chalk : le coach
Megan Leitch : la bibliothécaire
https://fr.wikipedia.org/wiki/%C2%AB_Il_%C2%BB_est_revenu
« Il » est revenu, Ça ou encore ÇA - Il est revenu au Québec (Stephen King's It), est une mini-série américaine réalisée par Tommy Lee Wallace, diffusée les 18 novembre 1990 et 20 novembre 1990 sur ABC. En France, les deux parties ont été diffusées le 16 octobre 1993 sur M6. Il s'agit d'une adaptation du roman Ça de Stephen King.

Première partie : 1960

En 1990, dans la petite ville de Derry, dans le Maine, la tranquillité de ses habitants est perturbée par une série de disparitions et de meurtres atroces : une petite fille, Laurie Ann Winterbarger, est sauvagement assassinée dans la cour-arrière de sa maison. Le bibliothécaire, Mike Hanlon, entend parler du drame et se rend sur les lieux. Lorsqu'il découvre une photo d'un garçon, Georgie, près des lieux du crime, il comprend que « Ça », une créature maléfique vivant dans les égouts et prenant la forme qui lui plait, notamment celle d'un clown nommé Grippe-Sou (Pennywise dans la version originale) en attirant les enfants avec des ballons de couleur, est de retour et est derrière la tragédie.

Trente ans auparavant, le jeune Georgie Denbrough, âgé de six ans, joue avec un bateau en papier et le fait naviguer dans le caniveau, mais le bateau tombe dans les égouts. Le garçonnet rencontre Grippe-Sou, qui se trouve dans les égouts et tente amicalement, en apparence, de convaincre Georgie de le suivre, avant de montrer sa véritable nature en l'attrapant par le bras et en le tuant. Bill, le frère aîné de Georgie, est submergé par la culpabilité. Lorsqu'une photographie de Georgie prend vie, il prend peur, provoquant une aggravation de son bégaiement. Bill devient alors le leader d'un groupe d'adolescents, club nommé le « Club des Paumés » (ou « les Sept Veinards »), groupe où les enfants ont tous plus ou moins rencontré Grippe-Sou : Ben Hanscom, récemment installé à Derry et orphelin de père, est un garçon en surpoids, mais est déterminé et ingénieux, le fragile et timide Eddie Kaspbrak, qui est asthmatique. Ben est terrorisé par les visions de son père, tué durant la Guerre de Corée, qui tente de l'attirer dans les égouts, tandis qu'Eddie est harcelé par Grippe-Sou, en raison de son caractère chétif. Les trois garçons sont rejoints par Beverly Marsh, la seule fille du groupe. Garçon manqué vivant avec un père violent, elle est attaquée par « Ça » lorsqu'il déverse du sang dans sa salle de bains, Richie Tozier (le comique de la bande et cinéphile), qui n'a pas peur d'affronter Henry Bowers, la brute de l'école, est agressé par le monstre en se faisant passer pour un loup-garou et Stanley Uris (observateur d'oiseaux et scout d'origine juive), l'a aperçu sous forme de momie dans une maison abandonnée. Mike est le dernier à débarquer dans la bande : récemment installé et scolarisé à Derry, il est dans le collimateur de Bowers parce qu'il est noir. Il découvre « Ça » lorsque son livre de photographies prend vie sous les yeux de ses autres amis, notamment une où l'on aperçoit Grippe-Sou, qui les menace.

Chacun d'entre eux fait face à ses propres peurs ainsi qu'au harcèlement d'Henry Bowers et décide d'affronter « Ça » afin de venger la mort de Georgie et les autres enfants tués par le monstre. Ils raisonnent que Grippe-Sou se nourrit de l'imagination de ses victimes et qu'il peut également être vulnérable aux faiblesses des formes qu'il revêt. Le groupe se rend dans les égouts, suivi de près par Henry et deux de ses amis, Victor et Belch, qui veulent se venger d'eux après une altercation. Le « Club des Paumés » entre dans la salle principale des égouts et remarque que Stan est manquant, ce dernier s'est fait attraper par Henry et Belch. Victor, chargé de créer une embuscade au reste du groupe, est tué par « Ça ». Au moment où Henry s'apprête à tuer Stan, une mystérieuse lumière blanche apparaît à travers un tuyau d'égout, qui emporte Belch, avant de revenir. Stan parvient à fuir, tandis que le regard d'Henry se fixe sur la lumière, qui s'avère être « Ça » qui l'épargne mais blanchit ses cheveux. Stan parvient à retrouver ses amis et leur dit que les « Lueurs Mortes » sont bien pires que Grippe-Sou et le « Club des Paumés » décide de ne pas regarder la lumière. Toutefois, Grippe-Sou attrape Stan, mais Eddie parvient à le blesser avec son inhalateur tandis que Beverly tire sur la tête de Grippe-Sou avec un lance-pierres et une boucle d'oreilles en argent massif en le blessant, dégageant la lumière. Mais le clown parvient à disparaître dans un drain. Sortis des égouts, les « Paumés » font la promesse de revenir un jour si le monstre est encore vivant. Henry, quant à lui, est arrêté et placé en hôpital psychiatrique après avoir avoué les meurtres des enfants.

Seconde partie : 1990

En 1990, seul membre du « Club des Paumés » à être resté à Derry et dont les souvenirs sont encore intacts, Mike décide de contacter les autres, qui ont fait leur vie chacun de leur côté : Bill est devenu un auteur de romans d'horreurs à succès installé en Angleterre auprès de son épouse Audra, Ben, qui a perdu du poids, est devenu architecte à New York, Beverly est créatrice de mode vivant une relation avec un homme présentant des similitudes avec son père abusif, Richie est un comique à succès, Eddie possède un service de limousine, tandis que Stan est courtier immobilier. Les cinq personnes sont traumatisées par l'éveil de souvenirs des événements. Alors qu'ils ont tous accepté de revenir comme promis, Stan préfère se suicider dans sa salle de bains, en inscrivant « ÇA » sur le mur, incapable de faire face à sa peur.

Le « Club des Paumés » se retrouve à Derry, mais Grippe-Sou tente de les convaincre de fuir. Ils se retrouvent dans un restaurant chinois, gâché par « Ça » qui tente de les attaquer. Incapable de les tuer car son influence envers les adultes est limitée, Grippe-Sou prend la forme de Belch et rend visite à Henry à l'asile afin de le faire évader pour les tuer. Après une autre attaque de « Ça » à la bibliothèque, le « Club des Paumés », qui a appris la mort de Stan, se rend à l'hôtel, où Mike est grièvement blessé au couteau par Henry, qui est tué peu après au cours de la lutte par Eddie et Ben. L'agression de Mike, qui a survécu à ses blessures, force Bill et les autres à affronter à nouveau la créature. Parallèlement, Audra suit Bill à Derry mais tombe sous l'influence du monstre grâce à ses « Lueurs Mortes » et devient catatonique. Les cinq membres restants du « Club des Paumés » retournent dans les égouts et trouvent un chemin dans une grotte où ils découvrent la véritable forme de la créature ressemblant à une araignée géante qui dégage une lumière blanche qui hypnotise Bill, Ben et Richie. Eddie tente à nouveau de le blesser avec son inhalateur, mais est mortellement blessé. Beverly l'attaque avec le lance-pierres et les boucles d'oreilles récupérées par Mike dix ans auparavant et le blesse mortellement, libérant ses amis de l'emprise de « Ça ». Bill, Beverly, Ben et Richie démembrent le monstre agonisant et sortent des égouts avec les corps d'Eddie et Audra, toujours catatonique.

Mike, en convalescence à l'hôpital, marque ses propres souvenirs évanescents du passé dans des carnets. Chacun des membres du Club est retourné à sa vie respective : Richie tourne un film avec un partenaire ressemblant à Eddie, Ben et Beverly, qui sont tombés amoureux lors de leurs retrouvailles, se sont mis en couple et attendent un enfant. Audra, toujours catatonique de sa rencontre, est consolée par Bill qui se bat pour la faire revenir à elle à bord de Silver, la vieille bicyclette de Bill, comme il avait fait pour Stan lors de sa rencontre avec « Ça ». Alors que le couple est sur la route à vélo, Audra revient à elle, à la plus grande joie de Bill, qui s'arrête pour l'embrasser.

Sur le fondu au noir, le rire de Grippe-Sou le clown se fait entendre et est suivi par le générique de fin.
Un film d'épouvante culte, angoissant, terrifiant et même traumatisant. Même si elle souffre aujourd'hui de ses effets spéciaux d'un autre temps, "Ça" reste une réalisation à l'atmosphère étrange et oppressante, qui offre beaucoup de suspense, et qui est plaisante à regarder malgré sa durée. Une énième adaptation de Stephen King à l'écran, qui est une réussite !
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Armée Des Morts (l') Dawn Of The Dead USA 2003 Horreur 100 min.

529 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 30/12/2020
Zack Snyder Sarah Polley (Ana), Ving Rhames (Kenneth), Jake Weber (Michael), Mekhi Phifer (Andre), Ty Burrell (Steve), Michael Kelly (Cj), Kevin Zegers (Terry), Lindy Booth (Nicole), Michael Barry (Bart), Jayne Eastwood (Norma), Boyd Banks (Tucker), Inna Korobkina (Luda), Kim Poirier (Monica), Ken Foree (Le Télévangeliste), Tom Savini (Le Shérif), Scott H. Reiniger (Le Général), Zack Snyder (Un Commando), Matt Frewer (Frank).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=51739.html
Personne ne peut expliquer comment tout cela est arrivé, mais ce matin, le monde n'est plus qu'un immense cauchemar. La population de la planète se résume désormais à une horde de morts vivants assoiffés de sang et lancés à la poursuite des derniers êtres humains encore en vie. Après avoir miraculeusement réussi à s'échapper de son quartier, Ana Clark se barricade avec un petit groupe de survivants dans un centre commercial. André et sa femme enceinte, Michael et Kenneth, officiers de police, vont tout faire pour rester vivants. Alors que dehors, la situation est de pire en pire, à l'intérieur, il faut aussi faire face aux peurs et aux démons de chacun.
Interdit aux moins de 16 ans

Note de la presse : 4/5
Note des spectateurs : 4/5 (Pour 5113 notes : 46 % de *****, 29 % de ****, 15 % de ***, 1 % de **, 9 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 469 365 entrées
Budget : 28 millions de $
N° de visa : 110479
Couleur
Format du son : Dolby SR + Digital SR-D + DTS & SDDS
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

Un remake de "Zombie"
L'Armée des morts est un remake du Zombie de George A. Romero. Devenu un classique de l'horreur dès sa sortie en 1978, Zombie est le second volet de la saga des morts-vivants initiée par le cinéaste : il est précédé de La Nuit des morts vivants (1968) et suivi de Le Jour des morts-vivants (1985).

Double remake pour les zombies de Romero
Zombie est le second film de la saga des morts-vivants de George A. Romero à avoir les honneurs d'un remake : en 1990, Tom Savini signait ainsi La Nuit des morts vivants, remake du film homonyme de Romero.

Des zombies sur la Croisette
L'Armée des morts est présenté en mai 2004 au Festival de Cannes, lors d'une séance spéciale programmée à minuit en présence de l'équipe du film.

Notes d'intention
"Mon adolescence a été marquée par ce genre de films, j'étais un fan absolu", explique le producteur Eric Newman. "Zombie était de loin mon préféré. il ne se contentait pas d'aligner des scènes gores, il racontait d'abord une passionnante histoire, une fable terrifiante qui, par une étrange magie, trouvait un véritable écho en chacun de ceux qui la regardaient. perdu au milieu de tous les films de série B, il était un genre à lui tout seul et j'ai vraiment eu l'impression que cela manquait aujourd'hui". Véritablement désireux de redonner un nouveau souffle au genre et de rendre hommage au film original, Eric Newman parvint à convaincre le producteur et détenteur des droits du film, Richard P. Rubinstein, de se lancer dans l'aventure. Ce dernier avait jusque-là toujours refuser l'idée d'un remake. "Je crois que si le film de George A. Romero a eu un tel impact, c'est tout simplement parce qu'il a été écrit, tourné et produit hors des majors hollywoodiennes. C'est un film sans compromis, entier, direct. Je redoutais qu'en en faisant une nouvelle adaptation, on lui retire sa force, son essence, pour le rendre plus commercial, plus lisse. La passion d'Eric Newman et la capacité de Marc Abraham à garantir l'intégrité du film m'ont convaincu de me lancer à leurs côtés".

Au coeur d'un véritable centre commercial
Si Zombie avait été tourné dans un véritable centre commercial entre minuit et six heures du matin, l'équipe de L'Armée des morts ne put obtenir d'autorisation similaire. La production put toutefois s'installer dans un ancien centre commercial de la banlieue de Toronto, promis à la démolition. L'équipe de décoration dut y recréer une quinzaine de boutiques complètement équipées, ainsi que des restaurants et de nombreux parkings. Plusieurs enseignes célèbres ont d'ailleurs prêté leur concours au film pour lui donner un ton des plus réalistes.

Apparitions clins d'oeil
Héros du Zombie de George A. Romero, Ken Foree, Scott H. Reiniger et Tom Savini font une apparition hommage dans L'Armée des morts, le premier dans le rôle d'un télévangeliste, le second dans l'uniforme d'un général et le troisième en shérif spécialiste des zombies. Pour l'anecdote, Ken Foree reprend ici l'une de ses répliques du film original : "Quand il n'y a plus de place en enfer, les morts reviennent sur terre".

Des maquillages sang pour sang réalistes
"Dès le départ, j'ai refusé que les morts-vivants du film soient des images de synthèse", explique le réalisateur Zack Snyder. "Je préférais des comédiens maquillés bénéficiant des incroyables avancées techniques dans ce domaine". Pour mettre en scène à l'écran des zombies réalistes, l'équipe de David LeRoy Anderson entama un long processus de recherches en utilisant notamment de véritables photos de cadavres obtenues des services de police : "Nous avons étudié l'apparence des cadavres, l'évolution des traumatismes violents dans le temps. Nous avons ainsi pu définir une échelle d'apparence suivant le temps écoulé depuis le décès. Cela nous a conduits à créer trois types de morts-vivants :Le premier type regroupe ceux qui en sont morts que depuis quelques heures. Le corps est raide et la peau pâle, les yeux sont cernés mais l'apparence et les vêtements sont encore intacts. Le sang est fluide, les éventuelles plaies sont humides.Le second type présente des traces d'altération des tissus, les chairs commencent à se décomposer, la peau est plus sombre, des zones bleutées et verdâtres apparaissent, le sang est plus épais, plus sombre aussi.Le troisième type révèle certaines parties du squelette, les chairs tombent, les vêtements sont en lambeaux, les visages méconnaissables".Au total, plus de 3 000 morts-vivants furent conçus par les équipes de David LeRoy Anderson.

Respect de l'original et innovations
L'Armée des morts reprend bien évidemment le concept de base du Zombie de Romero, à savoir une invasion de morts-vivants et la fuite d'une poignée de survivants, pris au piège dans l'enceinte d'un centre commercial. L'équipe du film a toutefois souhaité apporter une certaine modernité au récit, notamment à travers les vedettes du film (les morts-vivants), qui ne sont désormais plus dotés d'une démarche lente et incertaine, mais apparaissent comme de véritables furies dans la lignée des zombies de 28 jours plus tard.

Quand Hollywood revoit les classiques...
Depuis les succès du Cercle - The Ring et de Massacre à la tronçonneuse, les Majors hollywoodiennes ont saisi le potentiel commercial des films d'horreur et décidé de remettre au goût du jour les classiques du genre. Après L'Armée des morts on attend ainsi un remake de Amityville, la maison du diable, The Grudge et de The Ring 2, ainsi qu'un prequel de L'Exorciste.

Festival de zombies
L'Armée des morts s'inscrit dans un renouveau du film de morts-vivants. Remis au goût du jour par Resident evil (2002), les zombies sont depuis revenus en force dans 28 jours plus tard (2003), The House of the dead (2004), Undead (2004) ou encore Resident evil : apocalypse.

Dédicaces à l'original...
Les amateurs du genre s'amuseront à chercher dans L'Armée des morts les références au film original : ainsi, on y croise notamment un hélicoptère WGON, un camion B.P. Trucking ou une musique tirée de Zombie.

Des journalistes au casting
Certains journalistes de Rue-Morgue Magazine, publication canadienne spécialisée dans le genre, font une apparition clin d'oeil dans le film, déguisés en zombies.

Un "pubbeur" pour diriger l'armée des morts
Le réalisateur Zack Snyder fait avec L'Armée des morts ses premières armes au cinéma. Il s'est auparavant illustré dans la publicité.

Le réalisateur à l'écran
Le réalisateur Zack Snyder s'est offert un petit rôle (non-crédité) dans le film en campant un soldat lors de la scène se déroulant à la Maison Blanche.

L'attaque des morts-vivants par le scénariste de... "Scooby-Doo" !
Le scénario de L'Armée des morts est l'oeuvre de James Gunn à qui l'on doit notamment les scripts de Scooby-Doo et Scooby-Doo 2 : les monstres se déchaînent. Rien d'étonannt toutefois quand on sait que Gunn est l'auteur du sanglant Tromeo & Juliet et de quelques autres bandes estampillées Troma.

Tournage canadien
L'Armée des morts a entièrement été tourné dans l'Ontario au Canada, à quelques kilomètres des plateaux de Resident evil : apocalypse.

Histoires de dollars...
Produit pour quelques 28 millions de dollars, L'Armée des morts a connu un joli succès aux Etats-Unis avec un peu plus de 55 millions de dollars de recettes. C'est toutefois loin des 40 millions de dollars amassés dans le monde par le premier opus en 1978, pour un budget de... 1,5 millions de billets verts !
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Cell Phone Cell USA 2016 Horreur 98 min.

892 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 24/09/2016
Tod Williams John Cusack, Samuel L. Jackson, Isabelle Fuhrman, Stacy Keach, E. Roger Mitchell, Griffin Freeman, Rey Hernandez, Owen Teague
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=128759.html
Clay Riddell, dessinateur de bandes-dessinées, est témoin d’une scène de carnage à l’aéroport de Boston : tous ceux qui se servent de leur téléphone portable se transforment instantanément en zombies sanguinaires. Il rejoint alors un groupe de survivants et part, avec Tom McCourt, à la recherche du signal à l’origine de ce chaos.
Adapté du roman de Stephen King qui a coécrit le scénario, "Cell" est un film d'infectés assez original sur certains points non pas sur le fait que le "virus" se répand par les téléphones, mais surtout au niveau du comportement des infectés qui forment un groupe et qui communiquent entre eux en plus d'être capable de transformer les humains sans les toucher. Le film n'est pas parfait, il y a quelques passages à vide et l'histoire est linéaire, mais j'ai quand même bien accroché à l'ensemble ainsi qu'à l'atmosphère qui se dégage. Le côté road movie donne du rythme et permet de n'être jamais dans le même cadre, ce n'est pas toujours utile, mais ça donne quelques scènes divertissantes et d'autres angoissantes. La dernière partie est mal amorcée et pas bien exploitée, mais peut-être que ce qui est écrit et qu'on imagine en lisant n'est pas facilement transposable à l'écran. Je trouve que le final est brouillon ce qui fait que je suis resté sur ma faim, mais malgré ce petit couac qui ne gâche rien pour autant, le film est très plaisant à regarder.
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Cercle (le) The Ring USA 2002 Horreur 110 min.

879 2/4
  Disponible 01 Français 02 MKV 16/08/2016
Gore Verbinski Naomi Watts, Brian Cox, Martin Henderson, David Dorfman, Daveigh Chase, Lindsay Frost, Amber Tamblyn, Rachael Bella
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=42552.html
Lorsque sa nièce trouve la mort foudroyée par la peur une semaine après avoir visionné une mystérieuse cassette vidéo, Rachel Keller, une journaliste de Seattle, décide d'enquêter sur ce fameux enregistrement. Aidée de son ex-mari Noah, elle découvre que cette cassette est porteuse d'une étrange malédiction : quiconque la visionne est condamné à périr dans de terribles circonstances.Rachel prend tout de même le risque de regarder l'enregistrement. Le téléphone sonne alors, le décompte mortel s'enclenche : la jeune femme ne dispose plus que de sept jours pour sauver sa vie et celle de son fils. Sept jours pour tenter de déjouer le sortilège du Cercle...
En faisant le choix d'images plus dérangeantes que terrifiantes, Verbinski installe un malaise durable et lorgne volontairement plus vers L'EXORCISTE que vers l'horreur post-moderne de Craven & Co. Evidemment, il n'y a rien de plus subjectif que la peur au cinéma. Mais nous sommes prêts à parier que LE CERCLE a toutes les chances de vous faire passer quelques (très) mauvaises nuits.
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Destination Finale 4 The Final Destination USA 2009 Horreur 90 min.

518 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 07/01/2011
David R. Ellis Bobby Campo (Nick), Shantel Vansanten (Lori), Nick Zano (Hunt), Haley Webb (Janet), Mykelti Williamson (George), Krista Allen (Samantha), Andrew Fiscella (Le Mécanicien), Justin Welborn (Le Raciste), Stephanie Honore (La Petite Amie Du Mécanicien), Lara Grice (La Femme Du Raciste), Jackson Walker (Le Cowboy), Phil Austin (Le Mari De Samantha), Brendan Aguillard (Enfant #2 De Samantha), Monique Detraz (La Présentatrice Tv), Chris Fry (Le Jardinier), Tina Parker (Cheyenne), Cecile Monteyne (Dee Dee), Dane Rhodes (Le Directeur Du Club Huppé), Gabrielle Chapin (Le Flirt De Hunt), Harold Evans (Le Clochard), Eric Paulsen (Le Présentateur Tv), Belford Carver (M. Suby), Dennis Nguyen (Le Brancardier Asiatique), Jedda Jones (L'Infirmière), Trey Burvant (L'Exploitant Du Cinéma), Anthony Michael Frederick (Painter #1), Billy Slaughter (Frankie), Jaime San Andres (Un Policier), Dewayne Bateman (Mécanicien), Brett Beoubay (Viper Passenger/upscale Country Club Patron), Jenna Craig (Kid With Bolt), Jessica Ritchie (Cassie), Cindi Randall (Tow Truck Driver), Victor Brunette (Moob Man), Cat Tomeny (Viper Driver), Preston Strother (Pool Kid In Mask), Russell M. Haeuser (Deceased Racing Fan), Gino Galento (Mall Shopper/racecar Fan/conctruction Worker), Antoine Spillers (Race Attendant), Jearl Vinot (Core Racetrack Fan), Heather Saint-Noel (Race Track Mourner), Corey Stewart (Man With Apple), Deanna Meske (Mother/country Club Patron), Rebecca Newman (Actrice).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=132767.html
Alors que Nick et ses amis s'apprêtent à s'amuser devant une course automobile, celui-ci a une prémonition horrifiante : un terrible concours de circonstances fait voler en éclat une voiture de course, projetant des débris enflammés qui achèvent brutalement ses amis et fait s'écrouler sur lui une rangée des tribunes. En proie à la panique, Nick parvient à convaincre sa copine Lori et leurs amis Janet et Hunt de quitter les tribunes seulement quelques secondes avant la réalisation de son effroyable vision...Persuadé d'avoir échappé à la mort, le groupe d'amis semble avoir une seconde chance, mais malheureusement pour Nick et Lori, ça ne fait que commencer. Alors que ses prémonitions se poursuivent et les survivants commencent à mourir les uns après les autres - de façon de plus en plus brutale - Nick doit trouver le moyen d'échapper à la mort une fois pour toute, à moins d'atteindre, lui aussi, sa destination finale.
Interdit aux moins de 12 ans

Note de la presse : 3/5
Note des spectateurs : 2/5 (Pour 2234 notes : 11 % de *****, 15 % de ****, 24 % de ***, 4 % de **, 46 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 1 104 320 entrées
Couleur
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

La mort en 3D
Après Destination finale 3 et ses quelques séquences spectaculaires présentées en relief, Destination finale 4 est le premier opus de la saga a avoir été tourné entièrement en 3D.

David R. Ellis, deuxième !
Deux réalisateurs se partagent la saga Destination finale. Le réalisateur James Wong a dirigé le premier et le troisième film. David R. Ellis l'avait repris en mettant en scène Destination finale 2 et revient en 2009 dans la franchise pour le quatrième volet.

Rayons X
L'impressionnant générique de Destination finale 4 reprend en 3D les morts les plus spectaculaires depuis le tout premier Destination finale, mais passées aux rayons X ! Après l'introduction fracassante, le film nous propulse dans une succession de radiographies en relief faisant écho ou hommage aux précédents opus de la franchise.

La voiture de vos rêves...
Dans le centre commercial, un pied du personnage de Lori est taquiné par une voiture téléguidée. Prémonition funeste, car le jouet est belle et bien la réplique miniature du véhicule de course qui est à l'origine de la tragédie lors de la course de Nascar, s'écrasant en flammes au milieu des tribunes au début du film.

Un film "Hypnotic"
Lorsque Lori et Janet vont au cinéma du centre commercial, elles vont voir un film titre "Love Lies Dying", à traduire en français par "L'amour repose mourrant". L'affiche du film reprend curieusement l'esthétique de celle du film Hypnotic de Nick Willing avec son grand oeil rouge sur un fond blanc. Est-il nécessaire de préciser que le film est en 3D ?

Sexe et mort, un cocktail explosif !
Avec Nick Zano et Gabrielle Chapin, Destination finale 4 est le premier épisode de la franchise à avoir une scène plutôt "hot".
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Freddy 1 - Les griffes de la nuit A Night mare on Elm Street USA 1984 Horreur 100 min.

95 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 21/05/2004
Wes Craven Heather Langenkamp, Ronee Blakley, John Saxon, Robert Englund, Johnny Depp
Nancy Thompson et ses amis Tina, Rod et Glen, vivent à Elm Street dans une petite ville de Californie. Toutes les nuits, Nancy fait d'étranges rêves : une monstrueuse créature au visage défiguré la poursuit, l'une de ses mains gantée avec, au bout, de longues griffes de métal. Fait bizarre, ses amis font le même cauchemar. Bientôt le rêve devient réalité. Nancy rêve du monstre, et Tina meurt dans un bain de sang, sans que son ami Glen puisse intervenir. Glen accusé de l'horrible boucherie est arrêté. Mais pour Nancy le véritable coupable n'est autre que la créature de ses cauchemars. Aidée de son petit ami Rod, elle tente de lui tendre un piège, mais elle ne peut l'empêcher de "suicider" Glen dans sa cellule. Dès lors, Nancy sait que ses rêves sont liés à l'apparition et aux actes du criminel. Sa mère, Marge, essaie de la rassurer, puis lui fait part de la vérité : le monstre est la réincarnation de Fred Krueger, un fou dangereux, assassin d'enfants, dont Marge s'est autrefois débarrassée en le brûlant !

La vengeance de Krueger s'accomplit; Rod disparaît à son tour dans des circonstances tragiques; Marge expie son crime en disparaissant dans les flammes, mais Nancy échappe au pouvoir du monstre.

Tout cela n'était qu'un mauvais rêve semblent se dire Nancy et Marge avant le départ pour le collège... ou presque, car la vengeance de Krueger doit s'accomplir !

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Freddy 5 - L'enfant du cauchemar A Nightmare on Elm Street 5: The Dream Child USA 1989 Horreur 86 min.

98 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 21/05/2004
Stephen Hopkins Robert Englund, Lisa Wilcox, Kelly Jo Minter, Danny Hassel, Erika Anderson
http://www.dvdfr.com/dvd/dvd.php?id=4981
L'ignoble Freddy a encore trouvé un moyen pour venir hanter les cauchemars des enfants de Elm Street : il se réincarne dans le bébé qu'attend Alice, celle qui l'avait pourtant vaincu dans le précédent épisode. Il arbore à nouveau crânement son chapeau, son pull rayé et ses longues griffes aiguisées et Alice aura fort à faire pour le ramener dans le sinistre asile psychiatrique où il fut conçu.

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Ghosts of Mars Ghosts of Mars USA 2000 Horreur 100 min.

86 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 20/05/2004
John Carpenter Natasha Henstridge, Ice Cube, Jason Statham, Pam Grier, Clea Duvall
En 2176, un mal mystérieux ne laissant derrière lui que mort et désolation a pris possession de Chryse, une colonie minière de la vallée du sud, première ville fondée par l’homme sur la planète Mars. Devant le conseil matriarcal, Melanie Ballard, unique survivante d’une expédition chargée du transfert de James “Desolation” Williams, un dangereux criminel accusé de plusieurs meurtres, fait le récit de l’expédition dont elle est l’unique survivante…

Sous le commandement d’Helena Braddock, Melanie était partie en direction de Shining Canyon en compagnie de Jericho Butler, Bashira Kincaid et Descanso. Surpris par une tempête de poussière à leur arrivée, ils trouvent une cité déserte. Ils découvrent des traces de sang puis des cadavres mutilés, décapités ou écorchés vifs. Desolation, enfermé dans une cellule, est l’un des rares survivants, tout comme le docteur Whitlock, une experte médicale, qui, après avoir fui une autre cité, est arrivée par hasard à Shining Canyon. Profitant d’un moment d’inattention, Desolation tente de fuir mais il est repris aussitôt.

À l’extérieur, Jericho, parti à la recherche de Braddock, qui avait disparu, retrouve sa tête plantée sur un pieu. Il découvre également une communauté d’hommes hideux s’adonnant à des rites païens. Il s’agit des mineurs qui, à la suite d’une violente tempête, se trouvent sous l’emprise d’un organisme prenant possession de leurs corps. Dans un entrepôt, Jericho a également trouvé trois autres survivants : les complices de Desolation, Uno, Dos et Tres. Contraints de s’allier avec Melanie, ils tentent de rejoindre le train mais sont encerclés par les mineurs et doivent se terrer dans la prison assiégée. Descanso, Uno, Dos et Tres sont tués. Melanie elle-même manque de succomber à un esprit qui s’est emparée d’elle. Lors d’une nouvelle tentative pour rejoindre le train, le petit groupe repousse les attaques de leurs adversaires. Melanie décide de rebrousser chemin pour détruire la centrale nucléaire. Encore une fois, l’assaut est violent : Bashira est décapitée, Whitlock contaminée, Jericho lynché. Victime d’une grave blessure, Melanie parvient malgré tout à prendre la fuite en compagnie de son prisonnier qui, avant d’atteindre Chryse, lui fait faux bond. Remise de ses blessures, elle reprend du service en compagnie de Desolation, venu lui prêter main forte face à l’invasion des fantômes de Mars.

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Let Us Pray Let Us Pray UK 2014 Horreur  min.

822 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 18/04/2016
Bryan O'Malley Liam Cunningham (Six), Pollyanna McIntosh (Rachel Heggie), Bryan Larkin :Jack Warnock), Hanna Stanbridge (Jennifer Mundie), Douglas Russell (MacReady
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=230540.html
À Inveree, petit village d'Écosse apparemment sans histoires, Rachel Heggie, la nouvelle recrue de la police locale, entame son service de nuit. Alors qu'elle patrouille dans le village, un homme est renversé sous ses yeux par Caesar, un délinquant local. Malgré la présence de sang sur les phares de la voiture, l'homme s'est mystérieusement volatilisé. L'officier Heggie emmène alors Caesar au poste de police pour qu'il y soit incarcéré. Peu de temps après, l'homme mystérieux est amené au poste par d'autres officiers de police. S'en suivent une série de morts étranges et de révélations des plus sombres et des plus macabres secrets des protagonistes. Il se pourrait alors que l'homme mystérieux, dit Six, ne soit pas là par hasard.
Let us prey" de Bryan O'Malley est un film irlandais d'épouvante particulièrement réussi dans un genre où les productions passables sont légions. Un inconnu, interprété par Liam Cunnigham (Ser davos dans GOT) est arrêté par la police et conduit au poste suite à un accrochage avec une automobile conduite par un local en état d'hébriété. Une fois au poste, celui va se révèler comme un catalyseur des mauvaises actions de tous ceux qui y travaillent et de ceux qui y sont incarcérés. Le film est une réussite notamment grâce à une séquence d'introduction particulièrement soignée et clippée (qui m'a un peu rappelé le générique de Vikings) et grâce à une bande originale parfaite. Le film multiplie bien sûr les révélations et les réactions qui s'ensuivent déchainent une violence tout azimut à la plus grande joie du spectateur.
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Nuit de la mort (la) Nuit de la mort (la) France 1980 Horreur 0 min.

1092 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 20/04/2020
Raphael Delpard Charlotte De Turckheim, Betty Beckers, Isabelle Goguey, Michel Debrane, Ernest Menzer, Georges Lucas (II), Germaine Delbat, Michel Duchezeau
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=46538.html
Martine décide de se prendre un poste d'infirmière-gouvernante dans une maison de retraite après avoir quitté Serge. Y rencontrant une irascible collègue Nicole Clément, elle découvrira que l'autoritaire directrice, Mademoiselle Hélène et tous les vieux pensionnaires semblent tous mijoter quelque chose de pas net pendant la nuit...
Un nanar digne des meilleurs films de Jean Rollin! Ce conte horrifique à la française table avant tout sur une qualitè de naïvetè rèsolument surannèe, voire anachronique! Extrême naïvetè des conventions, bien sûr, des suspenses de portes grinçantes au personnage du domestique pied-bot mal aimè qui ressemble comme deux gouttes d'eau à Peter Stormare! C'est dire ce qu'il vous attend! Naïvetè requise du spectateur dèjà bien cuit au bout d'une demie heure, enfin, censè accepter ces archètypes du rècit d'èpouvante et du mèlo bon marchè! Au spectateur, "La nuit de la mort" donne pourtant le privilège d'une relative supèrioritè sur le personnage principal: il croit tout savoir après avoir vu, dès le premier quart d'heure, comment pèrit l'infirmière prècèdente (que diable fait Charlotte de Turckheim dans ce film ?) - il semble que dans cette scène, dèjà sa supèrioritè soit mise à mal! On joue le jeu ou pas - on frèmit ou on s'esclaffe! Pour les inconditionnels du genre uniquement! A fuir pour les autres...
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Scream Scream USA 1996 Horreur 110 min.

582 2/4
  Disponible 01 Français 03 Divers 30/12/2020
Wes Craven Neve Campbell (Sidney Prescott), David Arquette (Dwight ''dewey'' Riley), Drew Barrymore (Casey Becker), Courteney Cox (Gale Weathers), Matthew Lillard (Stuart Macher), Rose Mcgowan (Tatum Riley), Skeet Ulrich (Billly Loomis), Liev Schreiber (Cotton Weary), W. Earl Brown (Kenny), Jamie Kennedy (Randy Meeks), Wes Craven (Fred), Linda Blair (Une Journaliste), Henry Winkler (Le Principal Himbry), Kevin Patrick Walls (Steven Orth), David Booth (Mr Becker), Carla Hatley (Mrs Becker), Lawrence Hecht (Neil Prescott), Frances Lee Mccain (Mrs. Riley), C.W. Morgan (Hank Loomis), Joseph Whipp (Sheriff Burke), Angela Miller (Girl On Couch), Aurora Draper (Party Teen #1), Bonnie Wood (Young Girl In Video Store), Justin Sullivan (Teen On Couch), Kenny Kwong (Party Teen #2), Kurtis Bedford (Teen On Couch), Lisa Beach (Une Journaliste), Lisa Canning (Reporter With Mask), Leonora Scelfo (Cheerleader In Bathroom), Lois Saunders (Mrs Tate), Matt Mcdonald (Video Customer (Uncredited)), Nancy Anne Ridder (Girl In Bathroom), Tony Kilbert (Un Journaliste), Troy Bishop (Expelled Teen #1), Ryan Kennedy (Expelled Teen #2), Roger Jackson (Phone Voice), .
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=11091.html
Casey Becker, une belle adolescente, est seule dans la maison familiale. Elle s'apprête à regarder un film d'horreur, mais le téléphone sonne. Au bout du fil, un serial killer la malmène, et la force à jouer à un jeu terrible : si elle répond mal à ses questions portant sur les films d'horreur, celui-ci tuera son copain...Sidney Prescott sait qu'elle est l'une des victimes potentielles du tueur de Woodsboro. Celle-ci ne sait plus à qui faire confiance. Entre Billy, son petit ami, sa meilleure amie Tatum et son frère Dewey, ses copains de classe Stuart et Randy, la journaliste arriviste Gale Weathers et son caméraman Kenny qui traînent tout le temps dans les parages et son père toujours absent, qui se cache derrière le masque du tueur ?
Interdit aux moins de 16 ans


Note des spectateurs : 3/5 (Pour 10639 notes : )

Fiche technique :

Budget : 15 millions de $
N° de visa : 91977
Couleur
Format du son : Dolby numérique
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Format de production : 35 mm
Tourné en :02 Anglais

Secrets de tournage :

Halloween
Dans ce film, les références au film Halloween sont nombreuses.
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Simetierre Pet Sematary USA 1989 Horreur 102 min.

1089 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 09/04/2020
Mary Lambert Dale Midkiff, Fred Gwynne, Denise Crosby, Brad Greenquist, Miko Hughes, Blaze Berdahl, Susan Blommaert, Kavi Raz
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=5315.html
La famille Creed quitte Chicago et vient s'installer dans les environs de Ludlow, une paisible bourgade du Maine. Leur maison jouxte un cimetière d'animaux familiers situé sur les anciennes terres sacrées des indiens Micmacs. Le seul voisin des Creed est un vieil érmite. Une série d'accidents sanglants va rapidement transformer la vie des Creed en véritable cauchemar.
L'une des meilleures adaptations de Stephen King pour le cinèma! L'angoisse s'installe dès le dèbut et ne nous lâche pour ainsi dire jamais! Une angoisse tempèrèe toutefois d'un choeur aux voix virginales! Mais les craquements l'emportent, les fantômes prennent le dessus, et les sons se dèforment à l'infini jusqu'au malaise! Oui, et malgrè quelques feintes ça et là, faussement classiques, le suspense et l'effroi s'installent, comme pour mieux s'accorder, sans nul doute, aux images dèformèes d'un esprit torturè! Les espèrances explosent alors, la rèalitè s'ècroule au ralenti, quand la musique insidieuse semble, elle monter des tombes : elle vient offrir le linceul de l'oubli! Entre-temps, il faudra passer par une scène traumatisante : la mort du plus jeune gamin, filmèe de façon redoutable de sorte que cette sèquence reste ancrée dans nos mèmoires pour l'èternitè! Ce que "Pet Sematary" vend le mieux, c'est son rèalisme! Mais un rèalisme d'après l'excellent roman du grand Stephen King! Malheureusement, ce ne fut que l'ultime tour de force de la rèalisatrice Mary Lambert qui signa par la suite des films sans rèelle ambition...
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666 Road (Southbound) 666 Road (Southbound) USA 2017 Horreur 89 min.

944 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 25/02/2017
Roxanne Benjamin, David Bruckner Matt Bettinelli-Olpin, Chad Villella, Fabianne Therese
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=240172.html
Dans un désert américain, le long d’une route abandonnée, des voyageurs épuisés – deux hommes en fuite de leur passé, un groupe de rock au féminin en route vers son prochain concert, un homme perdu qui souhaite rentrer chez lui, un frère à la recherche d'une soeur depuis longtemps disparue et une famille en vacances – doivent affronter, au cours de cinq histoires cauchemardesques, leurs peurs les plus terribles et leurs plus sombres secrets.
Agréablement surpris, surtout pour un film à sketchs horrifique qui d’ordre habituel en résulte quasi irrémédiablement un truc inégal, ici les cinq histoires sont toutes captivantes, le décor reste le même, un endroit désertique du sud des États-Unis perdu entre la réalité et le cauchemar, sorte de triangle des Bermudes aride et poussiéreux, mais les personnages s’intervertissent en raccordant des sous-genres différents. Partant d’un duo de fuyards tournant en boucle sur une route poursuivi par des démons (qui sera en quelque sorte le fil rouge puisque le prequel de ce fragment viendra conclure le film) pour passer à des autostoppeuses manipulées par une secte diabolique, puis un type tentant de secourir une fille qu’il a écrasé dans un hôpital vide et inquiétant, et un braqueur voulant retrouver sa fille perdue depuis une dizaine d’années dans un recoin tenu par des créatures occultes. On passe par beaucoup de sensations en terme d’épouvante, c’est à la fois flippant, gore, stressant, décalé, lovecraftien, psychotique, aliénant, le tout dans un univers qui n’a aucun réel repère, c’est la quatrième dimension en quelque sorte, le moment est plus que bon. Après ce que je regrette un peu c’est que chaque histoire ne reste qu’au stade d’ébauche, il est difficile de tout assimiler, surtout l’avant dernière saynète qui potentiellement la plus intéressante mais qui est bien trop flou en définitive, de même que le pitch est je pense mensonger puisqu’il n’y a pas vraiment de liens secrets entre les différentes parties si ce n’est qu’elles sont raccordées par des éléments qui en ressortent (la fille qui s’échappe, l’opératrice téléphonique), on en reste là. Mais franchement l’atmosphère globale qui découle du film est assez fascinante, certaines scènes sont bluffantes de creepytude et/ou de what-the-fuck, ça m’a bien scotché, ça fait plaisir de voir ce genre d’horreur-movie qui tient la route de bout en bout.
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Alone Don't Grow Up France 2014 Horreur 78 min.

817 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 10/04/2016
Thierry Poiraud Darren Evans, Fergus Riordan, McKell David
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=227961.html
Sur une île isolée au large de l’Ecosse, six adolescents se réveillent seuls dans leur pensionnat: surveillants et professeurs ont mystérieusement disparu. D’abord ravis d’être libérés de toutes contraintes, ils finissent par prendre la route, en quête de réponses. Devant eux se dessine progressivement l’apocalypse: infectés par un virus inconnu, les habitants se sont transformés en prédateurs sanguinaires. Pire, le fléau semble toucher uniquement les adultes. Désormais, pour survivre, le groupe doit répondre à deux questions: comment quitter l’île ? Et à quel âge devient-on adulte ?...
Après les zombies dans "Goal of the Dead", Thierry Poiraud et Marie Garel Weiss s'attaquent cette fois-ci aux infectés en y ajoutant une petite touche d'originalité comme c'était le cas dans leur précédent film qui se déroulait dans le cadre d'un match de foot. Ici, la nouveauté concerne directement les infectés puisque ces derniers sont composés uniquement d'adultes ce qui laisse les enfants seuls livrés à eux-mêmes sur une île peuplée d'individus violents ce qui n'est pas s'en rappeler, pour ce dernier point, le film "The Crazies". L'histoire a un vrai potentiel qui n'est malheureusement pas assez exploité, car les infectés sont peu présents et les questions sans réponses restent nombreuses, mais, au final, peu importe, car "Alone" est une agréable surprise. Le film est court (75 minutes), on ne s'ennuie jamais, l'histoire est prenante, l'ambiance est vraiment bonne et colle parfaitement à ce côté post-apocalyptique qui se dessine tout doucement au fur et à mesure que l'histoire avance. Il y a pas mal de choses à dire sur ce film, sur les rôles des enfants ainsi que sur leurs actes, ça aurait pu donner quelque chose de vraiment grandiose seulement, on n'a pas toujours les moyens de ses ambitions, mais le réalisateur a quand même fait un très bon film qui est aussi intéressant sur le fond que sur la forme.
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Benny t'aime très fort Benny Loves You USA 2019 Horreur 116 min.

1205 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 13/04/2021
Karl Hol Claire Cartwright, James Parsons, Anthony Styles
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=284941.html
Suite au décès accidentel de ses parents, Jack, éternel adolescent, est contraint de vendre la maison familiale. Décidé à enfin devenir un adulte, il décide de se débarrasser de ses jouets et notamment de Benny, son ours en peluche fétiche, qui le rassurait quand il était petit. Ce dernier prend vie et se montre prêt à tout pour protéger Jack. Quitte à assassiner ceux qui s'en sont pris à lui. Le jouet commence par s'attaquer au banquier.
Jubilatoire : il s'agit en quelque sorte de la revanche des jouets de Toy story. Evidemment à ne surtout pas montrer à des enfants, sauf dans la volonté de les traumatiser...
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Braindead Braindead ++ Autres 1992 Horreur 104 min.

228 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 20/01/2006
Peter Jackson Thimothy Balme (Lionel Cosgrove), Diana Penalver (Paquita Maria Sanchez), Elizabeth Moody (La Mère De Lionel, Vera Cosgrove), Ian Watkin (Oncle Les), Brenda Kendall (L'Infirmière Mctavish), Stuart Devenie (Père Mcgruder), Jed Brophy (Void), Lewis Rowe (M. Matheson), Glenis Levesiam (Mme Matheson), Peter Jackson (L'Assistant Du Croque-Mort), Brian Sergent (Le Vétérinaire), Frances Walsh.
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=5311.html
Lionel Cosgrove, un jeune homme timide flanqué d'une mère envahissante fait la connaissance de la belle Paquita, dont il tombe amoureux. Ce qui n'est pas du goût de sa chère maman, bien décidée à gâcher cette relation. Alors qu'elle espionne l'un de leurs rendez-vous galants au zoo, cette derière est mordue par un singe-rat de Sumatra. Succombant à ses blessures, elle se transforme alors en zombie cannibale et contamine peu à peu la ville. Seul Lionel peut stopper l'invasion...
Interdit aux moins de 16 ans



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Broceliande Broceliande France 2003 Horreur 90 min.

127 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 22/12/2004
Doug Headline André Wilms , Elsa Kikoïne , Cylia Malki , Mathieu Simonet , Alexis Loret , Alice Taglioni
http://cinema.tiscali.fr/fichefilm.aspx?id=FI013735&file=http
Chloé s'installe à Rennes pour pouvoir étudier l'archéologie et l'histoire celte. Dès les premiers jours, elle fait la connaissance d'un étrange et charismatique jeune homme, qui la guide dans ses démarches de nouvelle arrivée. Comme elle, il participe aux fouilles d'un important site funéraire celte découvert en forêt de Brocéliande. Un soir, alors qu'elle marche dans le campus, elle assiste au meurtre d'un homme par une créature mystérieuse qu'elle ne fait qu'apercevoir. La victime semble lui souffler quelque chose et lui tendre une pierre étrange, mais, cachée derrière un arbre, Chloé ne parvient pas à comprendre.
NE NOUS PROMENONS PAS DANS LES BOIS
Amateur de nanar, nous vous avons trouvé la perle rare ! Pour son premier film, Doug Headline, ancien collègue journaliste de Christophe Gans (LE PACTE DES LOUPS), n'a pas fait les choses à moitié. Son long métrage, BROCELIANDE, se place d'emblée parmi les plus mauvais films du moment. Doug Headline aime le cinéma de genre américain, et veut lui rendre hommage. Soit. Mais le problème, c'est que rien dans sa réalisation ne montre jamais une invention ou même une intention originale. Tout a déjà été vu des centaines de fois et en mieux ! Passer derrière la caméra avec aussi peu d'idées et d'ambition d'artistique est un véritable défi au bon sens. Si au moins c'était efficace... Mais comme on connaît l'histoire par coeur avant même d'avoir mis les pieds dans la salle, rien ne nous surprend jamais. A la rigueur, certains spectateurs bien lunés y verront une parodie des « slasher movies » comme URBAN LEGEND ou PROMENONS-NOUS DANS LES BOIS du français Lionel Delplanque. Mais même en cela BROCELIANDE est un ratage parfait. Dans la parodie, le deuxième degré doit paraître intentionnel pour que le spectateur en soit le complice et s'en amuse. Ici, tout est tellement mauvais qu'on ne rit jamais avec, mais bien contre ce spectacle hallucinant.
Mcinema.com (Camille Brun)
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Cargo Cargo ++ Autres 2018 Horreur 105 min.

1286 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 04/01/2022
Ben Howling, Yolanda Ramke Martin Freeman, Anthony Hayes, Caren Pistorius, Kris McQuade, Susie Porter, David Gulpilil, Natasha Wanganeen
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=250561.html
Quand il se retrouve infecté, Andy sait qu'il a 48 heures avant de se transformer. Deux jours durant lesquels il va tenter de trouver une personne de confiance pour s'occuper de son bébé...
Un bon petit film mêlant les genres post-apocalyptique et de zombies, pas follement original, mais qui se regarde. La qualité de l'interprétation est au rendez-vous, et quelques moments de suspense filent bien les jetons. Pour le reste, c'est du très classique pour les amateurs du genre. Peu de surprises mais on est quelquefois scotchés.
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Catacombes As Above, So Below USA 2014 Horreur 93 min.

699 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 26/11/2014
John Erick Dowdle Perdita Weeks (Scarlett), Ben Feldman (George), Edwin Hodge (Benji), François Civil (Papillon), Marion Lambert (Souxie), Ali Marhyar (Zed), Cosme Castro (La Taupe), Hamidreza Javdan (Réza), Théo Cholbi (L'ado dépressif), Emy Levy (La guide touristique), Roger van Hool (Le père de Scarlett), Olivia Csiky Trnka (La jeune fille étrange), Hellyette Bess (La vieille femme étrange), Aryan Rahimian (Le garde iranien armé), Samuel Aouizerate (Danny), Kaya Blocksage (La conservatrice).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=226884.html
Un réseau de sous terrains complexe et inextricable émaille sur des kilomètres le sous-sol de Paris: Les catacombes, la dernière demeure d'innombrables âmes. Lorsqu’une équipe d’explorateurs s’aventure au cœur d’une partie inconnue de ce labyrinthe d’ossements, ils percent avec effroi le secret de la véritable vocation de cette cité des morts. CATACOMBES est un voyage au cœur de la folie et de la terreur, qui extirpe des tréfonds de l’âme humaine nos démons les plus intimes, afin qu’ils reviennent nous hanter tous.
Interdit aux moins de 12 ans

Note de la presse : 2,3/5
Note des spectateurs : 2,7/5 (Pour 823 notes : 8% de *****, 19% de ****, 31% de ***, 24% de **, 10% de *, 7% de °)

Fiche technique :

Distributeur : Universal Pictures International France
Box Office France : 206 319 entrées
Année de production : 2014
Langue : 02 Anglais
Date de sortie Blu-ray : 20 décembre 2014
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage
N° de Visa : 140129

Secrets de tournage :

Des histoires de famille
Catacombes a été réalisé par John Erick Dowdle et co-scénarisé par son frère Drew Dowdle, qui avait déjà signé les scénarios de ses deux précédents films, En quarantaine (2009), le remake américain de Rec, et The Poughkeepsie Tapes (2007).

Et de 3 !
Pour la troisième fois consécutive, John Erick Dowdle a eu recours au genre du found footage. En effet, déjà dans ses deux précédents films d'épouvante, En quarantaine et The Poughkeepsie Tapes, le cinéaste avait utilisé ce procédé popularisé avec Le Projet Blair Witch (1999).

Des Américains à Paris
Catacombes a été tourné dans les catacombes de la ville de Paris. Ce que l'on appelle catacombe ou ossuaire municipal est l'endroit où sont réunis les ossements qui se trouvaient dans tous les anciens cimetières de Paris depuis la fin du 18ème siècle à la fin du 19ème siècle. Le film de John Erick Dowdle n'est pas le premier à avoir été tourné dans ces sous-terrains puisqu'avant lui d'autres s'y sont risqués : Philippe de Broca pour Cartouche (1962), Pierre Tchernia pour Les Gaspards (1974) ou encore Jean-Jacques Annaud pour Le Nom de la Rose (1986).

Messieurs film d'horreur
Habitué du genre, c'est la troisième fois qu'Edwin Hodge participe à un film d'horreur/épouvante : il était déjà à l'affiche d'American Nightmare et sa suite. Dans un registre identique, on a également pu apercevoir Ben Feldman dans le remake sanglant de Vendredi 13, sorti en 2009.

Une première
Réalisé avec un budget insignifiant, Catacombes marque la première collaboration entre deux grandes institutions du cinéma : la Legendary Pictures et Universal Pictures.

Les huis-clos, une spécialité
Les frères Dowdle se sont fait une spécialité des huis-clos terrifiants. En 2008, En Quarantaine se déroulait dans un immeuble restreint et en 2011 Devil avait pour cadre un ascenseur meurtrier. Avec Catacombes, ils nous enferment dans les sous-sols parisiens.

Casting en série
Environ trois cent comédiennes ont été castées pour le rôle de Scarlett, mais c'est la Britannique Perdita Weeks qui a obtenu les faveurs des scénaristes. Ils expliquent : "Il nous fallait une jeune aventurière qui n'a pas froid aux yeux, aussi sympathique que brillante, et dotée d'un bon sens de l'humour."

Un tournage très physique
Tourner dans les catacombes de la capitale s'est avéré un exercice très périlleux pour l'actrice principale. De son propre aveu, il s'agissait du tournage le plus physique de sa carrière : "C'est un des tournages les plus physiques que j'ai jamais connu: non seulement il fallait que je saute dans tous les sens, harnachée de grosses caméras avec des batteries énormes sur la tête, mais en plus, la plupart du temps, je devais me déplacer accroupie, à genoux ou en rampant, couverte de bleus et les mains en charpie, le tout dans des tunnels plein d'ossements et bien évidemment couverte de boue et de sang... C'était aussi éreintant que stimulant."

Un claustrophobe à bord
Edwin Hodge, l'interprète de Benji, le caméraman claustrophobe a, comme son personnage, la phobie des espaces exigus. Le tournage lui a permis de surmonter ses peurs : "Le fait d'avoir tourné dans les vraies catacombes était une expérience incroyable. Bien que je sois aussi claustrophobe que Benji, je ne pouvais passer à côté d'une telle opportunité, et, au final, le travail sur ce film m'a aidé à maitriser mes peurs", confie-t-il.

La petite frayeur
Les frères Dowdle ont caché aux autres comédiens l'identité de "La Taupe" avant le début des prises de vue. Dès que leur fut présenté le personnage vêtu de son horrible costume, les acteurs furent surpris et terrifiés.

Décors infernaux
Les scénaristes et la décoratrice du film révèlent s'être inspirés de L'Enfer de Dante, pour recréer l'ambiance horrifique des catacombes. Cinq heures par jour, l'équipe de tournage était privée de portables et d'électricité. C'est sans compter les nombreuses contraintes physiques et techniques auxquelles elle a été confrontée.

Retrouvailles musicales
Keefus Ciancia, l'auteur de la bande originale de Catacombes, avait déjà travaillé avec John Erick Dowdle par le passé, sur The Poughkeepsie Tapes.
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Fog The Fog USA 1979 Horreur 89 min.

85 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 20/05/2004
John Carpenter Adrienne Barbeau (Stevie Wayne), Jamie Lee Curtis (Elizabeth Solley), Janet Leigh (Kathy Williams), John Houseman (M. Machen), Tom Atkins (Nick Castle), James Canning (Dick Baxter), Charles Cyphers (Dan O'Bannon), Rob Bottin (Blake), Tommy Lee Wallace (Un Fantôme), George ''buck'' Flower (Tommy Wallace), hal Holbrook (père Malone), john Carpenter (bennett, L'Assistant À L'Église), debra Hill (actrice), darwin Joston (dr. Phibes), jim Haynie (hank Jones), john Strobel (grocery Store Clerk), laurie Arent (child), darrow Igus (mel Sloan), bill Taylor (bartender), john F. Goff (al Williams), fred Franklyn (ashcroft), ty Mitchell (andy Wayne), nancy Kyes (sandy Fadel), christopher Cundey (child).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=577.html
Une légende persiste dans une petite ville du Pacifique, Antonio Bay. On raconte aux enfants qu'un naufrage a eu lieu il y a une centaine d'années, que tous les passagers sont morts et que, à chaque fois que le brouillard se lève, les victimes surgissent des flots pour se montrer aux vivants.
Interdit aux moins de 12 ans


Note des spectateurs : 3/4 (Pour 498 notes : 33 % de ****, 37 % de ***, 16 % de **, 11 % de *, 3 % de °)

Fiche technique :

Couleur
Format du son : Mono
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

Carpenter schizophrène?
En sus d'être compositeur et metteur en scène, John Carpenter fait parfois l'acteur sur certains de ses films. Dans Fog, comme dans Starman ou même Le Village des damnes, il fait des apparitions sous le pseudonyme de Rip Haight.

Carpenter compositeur
Une fois n'est pas coutume, John Carpenter a composé la musique de Fog. Le cinéaste, polyvalent, est derrière la musique de pratiquement tous ses films, à l'exception de The Thing confiée à Ennio Morricone.

Clins d'oeil au genre
Fog multiplie les clins d'oeil aux maîtres du genre que ce soit à Edgar Allan Poe avec la citation en ouverture ou des références à l'univers de Howard Phillips Lovecraft. De la même façon, on peut suggérer que le choix de la ville de Bodega Bay pour tourner l'action n'est pas fortuit. En effet, cette ville portuaire est célèbre depuis que Alfred Hitchcock y a tourné Les Oiseaux. Par ailleurs, on peut percevoir un hommage à Clint Eastwood dans les "revenants vengeurs" de Fog qui évoquent le rôle que Clint incarnait dans L'Homme des hautes plaines, à savoir un "homme-fantôme" qui venait régler ses comptes avec ses assassins.

Un tournage difficile
La grande difficulté durant le tournage de Fog fut les prises de vues mettant en scène le brouillard. Dans le film, il joue un rôle crucial puisque annonçant la présence fantomatique des victimes d'Antonio Bay. Problème : en utilisant une fumée projetée sous pression par des appareils conséquents, le brouillard avait tendance à se disperser trop rapidement; ce qui ne permettait pas une installation durable. Pour résoudre ses problèmes, le cinéaste s'adressa à A and A Special Effects. l'une des meilleures firmes spécialisées dans ce domaine.

Révélation inattendue
Selon John Carpenter, le premier montage de Fog était "un ratage complet". Pour améliorer la qualité du film, le réalisateur d'Halloween a dû retourner une partie du film ainsi que refaire intégralement la bande-sonore et la musique.

Femmes à poigne
Comme dans nombre des films de John Carpenter, Ghosts of Mars est mené par des personnages féminins aux caractères bien trempés. A Jamie Lee Curtis d'Halloween et Adrienne Barbeau de Fog (entre autres), succèdent ainsi Natasha Henstridge (dans le rôle de Melanie Ballard), Pam Grier (Helena Braddock) et Clea Duvall (Bashira Kincaid). Toutes trois allongent la liste des femmes tout sauf victimes consentantes présentes dans la filmographie de John Carpenter.


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Freddy 3 - Les griffes du cauchemar A Nightmare on Elm Street 3 : Dream Warriors USA 1987 Horreur 96 min.

97 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 21/05/2004
Chuck Russell Heather Langenkamp, Patricia Arquette, Robert Englund, Laurence Fishburne, John Saxon
http://www.dvdfr.com/dvd/dvd.php?id=598


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Freddy 6 - L'ultime cauchemar Freddy's Dead : The Final Nightmare USA 1991 Horreur 96 min.

103 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 23/05/2004
Rachel Talalay Robert Englund, Lisa Zane, Shon Greenblatt, Yaphet Kotto, Roseanne Arnold, Tom Arnold, Alice Cooper
http://www.dvdfr.com/dvd/dvd.php?id=4982


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Freddy 7 - Freddy sort de la nuit New Nightmare USA 1994 Horreur 112 min.

101 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 22/05/2004
Wes Craven Robert ENGLUND, Miko HUGHES, Heather LANGENKAMP, David NEWSOM
http://www.moviecovers.com/film/titre_FREDDY%20SORT%20DE%20LA%20NUIT.html


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Get out Get out USA 2017 Horreur 104 min.

1212 2/4
  Disponible 01 Français 02 MKV 29/04/2021
Jordan Peele Daniel Kaluuya, Allison Williams, Catherine Keener
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=241160.html
Couple mixte, Chris et sa petite amie Rose filent le parfait amour. Le moment est donc venu de rencontrer la belle famille, Missy et Dean lors d’un week-end sur leur domaine dans le nord de l’État. Chris commence par penser que l’atmosphère tendue est liée à leur différence de couleur de peau, mais très vite une série d’incidents de plus en plus inquiétants lui permet de découvrir l’inimaginable.
Habile et furieusement malin, Jordan Peele ressuscite le cinéma parano 70's avec une histoire tordue sur fond de racisme. Une véritable thérapie de choc.
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Hostel Hostel USA 2005 Horreur 95 min.

523 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 07/01/2011
Eli Roth Jay Hernandez (Paxton), Derek Richardson (Josh), Eythor Gudjonsson (Oli), Barbara Nedeljakova (Natalya), Jana Kaderabkova (Svetlana), Jan Vlasak (L'Homme D'Affaires Hollandais), Jennifer Lim (Kana), Paula Wild (Monique), Petr Janis (Le Chirurgien Allemand), Jana Havlickova (Vala), Vanessa Jungova (Saskia), Takashi Miike ((Cameo)), Radomil Uhlir (Le Manager Défoncé), Philip Waley (Alfie), Mark Taylor (Brucey), Nick Roe (Stan), Gabriel Roth (Sir Robert Wappus), Josef Bradna (Le Boucher), Petr Sedlacek (Le Chauffeur De Taxi Édenté), Roman Janecka (L'Homme Qui Jette La Bouteille), Eli Roth (Un Jeune Au Haschbar), Christopher Allen Nelson (Officier De Police Hollandais), Miroslav Hanus (Méchant Officier De Police), David Baxa (Le Gardien Du Musée Des Tortures), Lubos Vinicky (L'Elfe Hollandais En Colère), Petra Kubesova (Svetlana Shemp), Natali Tothova (Natalya Shemp), Jakub Habarta (Le Garçon Du Bus), Ota Filip (Muttonchop), Rick Hoffman (Acteur), Lubomir Silhavecky (Acteur), Miroslav Táborský (Acteur), Vladimir Silhavecky (Acteur), Barbora Oboznenkova (Actrice), Martin Kubacák (Acteur), Martina Kralickova (Actrice), Drahoslav Herzan (Acteur), Zina Blahusova (Actrice), Daniela Bakerova (Actrice).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=108925.html
Deux étudiants américains, Paxton et Josh, ont décidé de découvrir l'Europe avec un maximum d'aventures et de sensations fortes. Avec Oli, un Islandais qu'ils ont rencontré en chemin, ils se retrouvent dans une petite ville de Slovaquie dans ce qu'on leur a décrit comme le nirvana des vacances de débauche : une propriété très spéciale, pleine de filles aussi belles que faciles...Natalya et Svetlana sont effectivement très cools... un peu trop, même. Paxton et Josh vont vite se rendre compte qu'ils sont tombés dans un piège. Ce voyage-là va les conduire au bout de l'horreur...
Interdit aux moins de 16 ans

Note de la presse : 3/5
Note des spectateurs : 3/5 (Pour 5265 notes : 18 % de *****, 24 % de ****, 19 % de ***, 2 % de **, 36 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 262 224 entrées
Budget : 4,500,000$
N° de visa : 114653
Couleur
Format du son : Dolby
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

Tarantino producteur
Lorsque Eli Roth a présenté son nouveau projet à Quentin Tarantino, fan de son premier long métrage, le très remarqué Cabin Fever, l'auteur de Pulp fiction s'est montré tellement enthousiaste qu'il a décidé d'en être le producteur exécutif. Ajoutons que, parmi les personnes que remercie Tarantino dans le générique de fin de Kill Bill: Volume 2 figure le nom d'Eli Roth et que celui-ci avait tourné dans le cadre de ses études un film intitulé... Restaurant dogs (référence évidente à Reservoir dogs). D'autre part, le réalisateur et scénariste Boaz Yakin (Fresh) et Mike Fleiss, producteur du remake de Massacre à la tronçonneuse ont également apporté leur soutien financier au film.

Les rois du gore
Les deux producteurs exécutifs Boaz Yakin et Scott Spiegel sont des habitués du cinéma d'horreur. Le premier a récemment produit 2001 maniacs de Tim Sullivan. Quand au second, il est le réalisateur d'Une nuit en enfer 2 : Le prix du sang et du thriller gore Intruder.

Panique à l'Hostel
Hostel a été présenté en avant-première mondiale au Festival de Toronto en septembre 2005. Ce film d'épouvante a produit un certain effet sur l'assistance, et plus particulièrement sur deux spectateurs : durant la projection, un homme a couru vers la sortie avant de s'écrouler quelques minutes plus tard dans un escalator, victime d'un malaise, tandis qu'une femme a été prise de douleurs à la poitrine. Tous deux ont été rapidement soignés et mis hors de danger.

Miike sur un plateau
Une des sources d'inspiration d'Eli Roth est le maître de l'épouvante japonais Takashi Miike, et notamment son film Audition. Miike, qui pour l'occasion a fait le déplacement entre le Japon et Prague, fait d'ailleurs un cameo dans Hostel.

Mortel, le voyage !
Eli Roth a eu l'idée de son film après avoir entendu parler d'un site internet qui propose des "vacances" d'un genre bien particulier : un voyage en Thaïlande au cours duquel on se voit offrir la possibilité de tuer quelqu'un en échange de quelques milliers de dollars, une partie de cette somme étant versée à la famille de la victime... C'est le webmaster du site Aintitcoolnews.com, Harry Knowles, qui avait parlé de ce fait-divers au réalisateur. Roth songea un temps à en faire un documentaire, mais le tournage n'aurait pas été de tout repose:"Si j'avais découvert des gens vraiment liés à une organisation qui vit du meurtre, pourquoi auraient-ils hésité à me faire disparaître?".

Dans l'Est, personne ne vous entend crier
Eli Roth a resitué l'histoire du film en Slovaquie, un pays assez proche des itinéraires que parcourent les routards à la découverte de l'Europe, mais en marge de la plupart des destinations traditionnelles. "J'avais moi -même pas mal voyagé comme routard pendant mes études, mes producteurs aussi, et nous aimions bien l'idée d'un film d'horreur se déroulant dans un environnement qu'on n'avait plus vu au cinéma depuis longtemps" explique Eli.

La fièvre n'est pas retombée
Si une grande partie de l'équipe technique (tout comme d'ailleurs de la distribution) est tchèque, le cinéaste a de nouveau fait appel, pour les décors et les costumes, à Franco-Giacomo Carbone, et, pour la musique, à Nathan Barr, deux collaborateurs qui avaient contribué à créer le climat angoissant de Cabin Fever.

Une affaire de goût...
L'équipe visuelle a choisi avec soin la couleur et la texture de chaque scène, en s'inspirant de l'esthétique des photographies macabres de Joel Peter Witkin et des courts métrages sombres des frères Quay. Pour renforcer l'authenticité de l'histoire, le film a été entièrement tourné en décors naturels, pendant 40 jours, et dans plus de trente lieux de tournage différents.

Un futur radieux pour le cinéma d'horreur...
Eli Roth est d'ores et déjà en cours d'écriture d'un film psychologique intitulé The Box, qu'il coécrit avec un autre spécialiste des grands frissons, Richard Kelly, l'auteur et réalisateur de Donnie Darko.
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Mutants Mutants France 2007 Horreur 85 min.

422 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 22/12/2010
David Morley Hélène De Fougerolles (Sonia), Francis Renaud (Marco), Dida Diafat (Virgile), Marie-Sohna Condé (Perez), Nicolas Briançon (Franck), Luz Mandon (Dany), Driss Ramdi (Abel), Grégory Givernaud (Paul), Justine Bruneau De La Salle (La Jeune Fille), Nicolas Leprêtre (Un Mutant), Pilar Mandomingo (Dany).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=132124.html
Dans un monde où un terrible virus a contaminé la population, un couple en fuite tente de trouver une zone où se réfugier. Pris au piège par des créatures sanguinaires, Marco et Sonia vont devoir lutter pour leur survie...
Interdit aux moins de 12 ans

Note de la presse : 3/5
Note des spectateurs : 3/5 (Pour 463 notes : 20 % de *****, 16 % de ****, 26 % de ***, 7 % de **, 31 % de *)

Fiche technique :

N° de visa : 117157
Couleur
Format du son : DTS
Format de projection : 1.85 : 1
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français

Secrets de tournage :

Genèse du projet
L'idée de ce film est née de deux envies chez David Morley : celle de raconter une histoire de "zombies" en France, en respectant certains codes du genre dans lequel il s'inscrit, et celle de raconter une histoire d'amour intimiste avec pour thème central "Que feriez-vous si l'être le plus cher, devenait le plus dangereux ?". "Raconter comment l'ostracisme peut s'installer entre deux êtres qui s'aiment, poursuit le cinéaste. Je voulais que le film trouve son universalité dans les rapports que nous avons tous un jour ou l'autre avec la maladie, la mort, et cet instinct primitif de survie tapi en chacun de nous."

Sources d'inspiration
Pour ce premier film, David Morley souhaitait une histoire simple et efficace avec une toile de fond classique de film "d'infectés" pour que le public garde ses repères et puisse se laisser entraîner par ce couple. Pour raconter leurs mésaventures, le réalisateur s'est principalement inspiré du cinéma de David Cronenberg, et plus particulièrement de La Mouche, de 28 jours plus tard de Danny Boyle, "qui a su redonner ses lettres de noblesses au genre", ainsi que de The Thing de John Carpenter "pour l'ambiance glaciale du film et illustrer le fait que Marco et Sonia sont seuls au monde".

Le sanatorium, un personnage à part entière
Bien que difficile et éreintant, le tournage reste un souvenir magique pour David Morley. "Ces semaines passées dans les montagnes environnantes de Chamonix en plein hiver ont soudées une équipe jeune et enthousiaste, confie le réalisateur. Une véritable aventure humaine. Je me souviens des repérages, et de la première fois que nous avons découvert ce qui allait devenir notre décor principal : ce sanatorium abandonné, véritable vaisseau blanc, imposant, trônant à flanc de montagne, et diffusant son atmosphère étrange, fascinante. J'ai tout de suite su qu'il serait un personnage à part entière du film."

Des mutants "soignés"
Avec le directeur artistique Olivier Afonso, David Morley a beaucoup travaillé sur l'aspect des mutants, afin de respecter une certaine logique dans le processus de mutation. Ils ont ainsi abordé les thèmes de la dégradation du corps, de la perte d'identité, mais aussi leur façon de bouger, d'évoluer en meute, de chasser... "Nous voulions qu'ils restent malgré tout "humanoïdes" et que chacun d'eux garde sa propre identité physique, explique le réalisateur. J'ai également porté une attention toute particulière au sound design des créatures, et aux ambiances du film, véritable outil pour véhiculer des émotions fortes."

Un film de "sociétés"
Mutants fait partie d'une collection de films de genre développée par Sombrero Productions et dans laquelle figure également Ferrata, thriller à haute voltige d'Abel Ferry devant sortir en salles courant 2009. Ce premier long métrage de David Morley est par ailleurs distribué par CTV International, société dont l'appellation reste associée à la sortie en France de l'horrifique Détour mortel (2003) et de deux opus de John Carpenter : Vampires (1998) et Ghosts of Mars (2001).

Dates et lieux de tournage
Le tournage s'est déroulé en deux étapes : du 5 novembre au 8 décembre 2007 à Passy, en Haute-Savoie, puis du 31 janvier au 8 février 2008 à Orry-la-Ville, en Picardie.

Un habitué de Gérardmer
Mutants a été présenté Hors Compétition au Festival de Gérardmer 2009. Le réalisateur David Morley connaît bien cette manifestation pour y avoir remporté en 2005 le Grand Prix du court métrage grâce à son horrifique Organik.
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Planète terreur Grind House: Planet Terror USA 2007 Horreur 105 min.

1048 2/4
  Disponible 01 Français 02 MKV 15/05/2019
Robert Rodriguez Rose McGowan, Freddy Rodriguez, Josh Brolin, Marley Shelton, Jeff Fahey, Michael Biehn, Naveen Andrews, Stacy Ferguson
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=125577.html
Dans une petite ville, William et Dakota Block, un couple de médecins, constatent que leurs patients sont soudain frappés par la gangrène et affectés par un regard vide et inquiétant...De son côté, Cherry, go-go danseuse, s'est fait arracher la jambe lors d'une attaque. Wray, son ex-petit copain, veille sur elle. Mais Cherry a beau être au plus mal, elle n'a pas dit son dernier mot.Tandis que les malades se multiplient et deviennent des agresseurs enragés, Cherry et Wray prennent la tête d'une armée destinée à empêcher l'épidémie de se propager. Si des millions d'individus sont contaminés et beaucoup succombent, une poignée d'entre eux se battront jusqu'au bout pour se réfugier dans un lieu sûr...
Généreux, bien troussé et émouvant, le dernier film du père Robert s'impose comme LE vrai hommage au cinoche bis qu'on était en droit d'attendre. Pas de quartier, ça c'est du cinéma !

A la fois plus dispersée et plus resserrée que l'attentiste "Boulevard de la Mort" (dyptique), l'apocalypse zombie de Robert Rodriguez suscite le choc et l'effroi - mais dans la bonne humeur. Les plus belles trouvailles visuelles du film, à la fois sexy, morbides et poétiques, résident dans ses héroïnes.
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Rec Rec Espagne 2007 Horreur 80 min.

505 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 07/01/2011
Paco Plaza Manuela Velasco (Angela), Ferran Terraza (Manu), Jorge Yamam (Sergio), Carlos Lasarte (César), Pablo Rosso (Marcos), David Vert (Alex), Vicente Gil (Le Policier), Martha Carbonell (Madame Izquierdo), Carlos Vicente (Guillem), Claudia Font (Jennifer), Javier Botet (Niña Medeiros), Manuel Bronchud (Le Grand-Père), Maria Lanau (La Mère Histérique), Ana Isabel Velásquez (La Colombienne), Chen Min Kao (Le Japonais), Daniel Trinh (Le Fils Japonais), Akemi Goto (La Japonaise), Ben Temple (Le Médecin), María Teresa Ortega (La Grand-Mère).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=130296.html
Angéla est journaliste pour une télévision locale. Accompagnée de son caméraman, elle relate le quotidien de ceux qui travaillent la nuit.Ce soir, elle est dans une caserne de pompiers. La nuit est calme, aucune urgence. Jusqu'au coup de fil d'une vieille dame qui réclame du secours. Le tandem suit les pompiers et découvre en arrivant sur place des voisins très inquiets. D'horribles cris ont été entendus dans l'appartement de la vieille dame. Angéla perçoit la tension des habitants, son reportage devrait enfin sortir de la routine... Elle n'imagine pas à quel point !
Interdit aux moins de 12 ans

Note de la presse : 4/5
Note des spectateurs : 4/5 (Pour 8255 notes : 44 % de *****, 25 % de ****, 12 % de ***, 1 % de **, 18 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 554 330 entrées
Couleur
Format du son : Dolby SRD
Format de projection : 1.85 : 1
Format de production : 35 mm
Tourné en : Espagnol

Secrets de tournage :

Un cauchemar en direct !
Avec [Rec], les réalisateurs Jaume Balaguero et Paco Plaza expliquent avoir voulu "construire le cauchemar le plus crédible possible, une expérience terrifiante qui pourrait garder le public le plus captif possible. On a donc décidé de raconter cette histoire comme un reportage télévisé en direct, de tourner en "live" avec l'horreur qui survient en temps réel, sans possibilité de stopper le récit. L'idée était de laisser l'action se développer devant les yeux du spectateur. Comme si tout ce qui se passait à l'image était VRAIMENT EN TRAIN de se dérouler, avec le minimum d'élipses temporelles."

Que le spectateur ait la frousse !
Jaume Balaguero explique avoir réalisé [Rec] avec l'idée de proposer au public une expérience jamais vécue auparavant. "On se demandait quel pourrait être le concept idéal de manière à impliquer le spectateur au maximum dans l'histoire et lui flanquer une frousse qu'il n'avait jamais encore jamais vécue au cinéma", explique-t-il. "On voulait faire un film qui ne suivrait pas les livres d'école de cinéma à la lettre, qui ne se limiterait pas aux codes habituels du genre."

La télé-réalité comme modèle
Jaume Balaguero explique s'être inspiré de l'univers de la télé-réalité pour [Rec]. "Nous avons pensé que la clef résidait peut-être dans la manière dont sont construits certains programmes destinés au petit écran", explique le cinéaste. "Il fallait que notre film soit le plus réaliste possible, que l'histoire paraisse se dérouler en direct, un peu à l'image d'une émission de télé-réalité." Paco Plaza, le co-réalisateur de [Rec], poursuit dans ce sens : "Nous étions convaincus qu'en nous inspirant des artifices propres à la télévision, nous serions en mesure de créer un film d'horreur différent, et bien plus effrayant, de ceux qu'on a l'habitude de voir."

Un tournage inhabituel
La structure de [Rec], qui sort de l'ordinaire, a constitué un véritable défi pour les deux cinéastes. Jaume Balaguero explique : "Ecrire et réaliser un tel film était une expérience totalement nouvelle pour nous, pratiquement à l'opposé de nos précédents films bien plus classiques, tant dans la forme que dans le fond. Avec un film comme [Rec], on ne peut pas utiliser le même langage cinématographique pour construire la tension et le suspense. (...) Tous ces artifices qui nous permettent habituellement de tricher quelque peu, de préserver le sens de la narration, le rythme, la dynamique des situations ou encore le suspense, sont donc proscrits." Et son confrère Paco Plaza d'ajouter : "Il était pratiquement impossible de respecter le scénario à la lettre. Nous nous sommes rapidement rendu compte qu'il fallait laisser une énorme place à l'improvisation pour obtenir l'effet recherché."

Une bande-annonce vécue de l'intérieur
La première bande-annonce de [Rec], particulièrement originale, a grandement participé au buzz entourant le long métrage. Elle ne dévoilait aucune image mais filmait les réactions des spectateurs durant les avant-premières du film à l'aide de caméras infrarouge. Un choix étonnant et efficace qui s'avère particulièrement attractif pour ceux qui aiment avoir peur au cinéma : s'y succèdent en effet des plans de spectateurs sursautant, se cachant les yeux et hurlant à tout-va.

L'influence des jeux vidéos
Pour faire de [Rec] une expérience immersive unique, Jaume Balaguero et Paco Plaza se sont inspirés des jeux vidéo. Le premier nommé explique ainsi : "Nous avons tout mis en oeuvre pour que le film soit quasiment interactif, en prenant modèle sur les jeux vidéo. Je suis personnellement fasciné par les jeux Resident Evil et Silent Hill, par la manière dont ils impliquent le spectateur dans l'histoire. Et c'est précisément parce qu'on est concerné et captivé par ce qui se passe à l'écran, sans jamais décrocher, qu'on est d'autant plus effrayé quand l'horreur survient. On a essayé de reproduire ce sentiment."

Deux réalisateurs horrifiés !
Jaume Balaguero et Paco Plaza, les réalisateurs de [Rec], sont spécialisés dans le genre horrifique. Le premier est déjà considéré comme l'un des chefs de file de la nouvelle vague fantastique espagnole, avec des films comme La Secte sans nom, Darkness et Fragile. Le second, moins connu, s'est notamment illustré en signant Les Enfants d'Abraham (Méliès d'Argent au Festival de Sitges 2002) et L'Enfer des loups.

Balaguero/Plaza : deuxième collaboration
[Rec] marque la deuxième collaboration entre les réalisateurs Jaume Balaguero et Paco Plaza. Ces derniers avaient auparavant co-signé OT : The Movie, un documentaire de la collection Operacion Triunfo autour de la version espagnole de Star Academy. Ce n'est d'ailleurs sans doute pas un hasard si [Rec] a comme modèle la télé-réalité.

[Rec] fait flipper les festivals
[Rec] a été présenté à la 64e Mostra de Venise. Le film d'horreur a par ailleurs été triplement récompensé au Festival du Film Fantastique de Gérardmer 2008 en recevant le Prix du Jury, le Prix du Public et le Prix du Jury Jeunes. Il a enfin reçu quatre distinctions au Festival International de Sitges 2007 : Prix du Public, Prix de la Critique, Prix des Meilleurs réalisateurs pour Jaume Balaguero et Paco Plaza et Prix de la Meilleure actrice pour Manuela Velasco.
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Resident Evil (I) Resident Evil ++ Autres 2002 Horreur 101 min.

703 2/4
  Disponible 01 Français 02/12/2014
Paul W.S. Anderson Milla Jovovich (Alice/Janus Prospero/Marsha Thompson), Eric Mabius (Matt), Michelle Rodriguez (Rain Ocampo), James Purefoy (Spence Parks), Liz May Brice (Medecin), Colin Salmon (One), Martin Crewes (Kaplan), Anna Bolt (Dr. Green), Heike Makatsch (Lisa), Jeremy Bolt (un zombie), Jason Isaacs (William Birkin), Stephen Billington (M. White), Joseph May (Dr. Blue), Ryan McCluskey (M. Grey), Michaela Dicker (la reine rouge), Fiona Glascott (Ms. Gold), Pasquale Aleardi (J.D. Salinas), Oscar Pearce (Mr. Red), Jaymes Butler (Clarence the Security Guard), Indra Ové (Ms. Black), Torsten Jerabek (Commando #1), Robert Tannion (Dr. Brown), Marc Logan-Black (Commando #2).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=28846.html
Dans un immense laboratoire souterrain, ont lieu des recherches ultras secrètes, supervisées par des centaines de scientifiques. Lorsque l'alarme retentit, tout le monde croit à une simple simulation d'évacuation. Mais bientôt, l'horreur les rattrape. Un virus hautement mortel se propage à un rythme effréné dans les couloirs : en quelques minutes, il met fin à toute vie humaine.
Au même moment, Alice se réveille dans un somptueux manoir. Ignorant comment elle a pu atterrir là, elle fait la rencontre de Matt, un policier. Avant même qu'ils n'aient pu trouver une explication logique à ces phénomènes étranges, un groupe d'intervention militaire, les S.T.A.R.S, débarque de nulle part et les oblige à les suivre. Ces derniers ont reçu l'ordre d'infiltrer le laboratoire et de neutraliser la Red Queen, le super-ordinateur devenu fou que l'on tient pour responsable du désastre.
Interdit aux moins de 12 ans

Note de la presse : 2,8/5
Note des spectateurs : 2,7/5 (Pour 12 149 notes : 13% de *****, 18% de ****, 15% de ***, 23% de **, 17% de *, 14% de °)

Fiche technique :

Distributeur : Metropolitan FilmExport
Année de production : 2002
Box Office France : 1 110 752 entrées
Budget : $33,000,000
Date de sortie DVD : 2 octobre 2013
Date de sortie Blu-ray : 2 octobre 2013
Langue : 02 Anglais
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage

Secrets de tournage :

Resident Evil, le jeu
Le film était très attendu par les fans de jeux vidéo. En effet, c'est du jeu Resident Evil, sorti tout d'abord sur Playstation il y a quelques années, que s'inspire le long métrage de Paul Anderson. Révolutionnaire dans le fond et la forme, il a tout simplement contribué à redonner un sang neuf à l'industrie du jeu vidéo en associant une ambiance démoniaque et glauque à un nouveau concept d'aventure/action.Dans le jeu, deux agents d'un groupe d'intervention appelé S.T.A.R.S. viennent enquêter sur les ravages d'un virus militaire dans une petite ville des Etats Unis. Ils sont très vite rattrapés par un complot mystérieux... Le jeu original a engendré plusieurs suites : Resident Evil 2, Resident Evil 3: Nemesis, Resident Evil: Code Veronica, ou le jeu de tir Resident Evil: Survivor. Notons enfin qu'au Japon, son pays d'origine, le jeu s'appelle Bio Hazard.

Lieux de tournages
Les lieux du tournage de Resident evil sont multiples : Berlin (Allemagne), Londres (Royaume-Uni), et Potsdam, Brandenburg (Allemagne). Ajoutons que certaines scènes ont étés tournées dans la station du métro Berlinois Reichstag qui n'ouvrira ses portes au public qu'en 2004.

Paul Anderson, spécialiste du jeu vidéo
Paul Anderson est également le réalisateur d'un autre film adapté d'un jeu vidéo très violent : Mortal Kombat avec Christophe Lambert.

Nemesis
Le troisième épisode du jeu introduit le monstrueux personnage de Nemesis, or dans le film Resident evil, il est aussi question d'un projet 'Nemesis' auquel prend malencontreusement part Matt, l'un des héros interprété par Eric Mabius.

Resident Evil, un concept fructueux
Les 4 épisodes qui constituent la saga du jeu Resident Evil (créé par Shinji Mikami et concue par Yoshiki Okamoto pour Capcom, la compagnie japonaise responsable des jeux Street Fighter) ont été vendus à plus de 16 millions d'exemplaires de par le monde, et ont rapportés la somme faramineuse, pour un jeu, de 600 millions de dollars.

Un concept revisité
Paul Anderson, le réalisateur de Resident evil et grand admirateur du jeu original, se sentait concerné par l'impact qu'aurait son film sur les nombreux joueurs qui allaient le voir, il voulait donc créer la surprise et les sensations fortes en introduisant de nouveaux personnages, différents de ceux présents dans Resident Evil. C'est la raison pour laquelle Jill Valentine, personnage récurrent et emblématique de la saga, n'est pas au rendez-vous du film. "Tous savent déjà qu'elle ne va pas mourir, confie le réalisateur, puisqu'elle revient dans les autres épisodes du jeu".

Alice au pays des zombies
Paul Anderson explique que le concept de Resident evil est très proche de deux de ses romans préférés, Alice au pays des merveilles et A travers le miroir de Lewis Carroll, car dans les deux cas une heroïne découvre un univers souterrain et mystérieux. En hommage, le réalisateur a choisi d'appeler son personnage principal de son film 'Alice', et le super-ordinateur 'Reine Rouge'. De même, dans le jeu, on retrouve un monstre du nom de 'Bandersnatch' prénommé ainsi en référence à un poème extrait d'A travers le miroir.

Jovovich, fan de la première heure
Milla Jovovich est, elle aussi, une grande fan du jeu original. Elle avoue même avoir passé des heures entières à y jouer avec son frère, tout en voulant en produire une version cinéma, bien avant que le projet ne soit lancé.
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Resident Evil : Afterlife 3D (IV) Resident Evil: Afterlife USA 2010 Horreur 100 min.

706 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 02/12/2014
Paul W.S. Anderson Milla Jovovich (Alice), Ali Larter (Claire Redfield), Shawn Roberts (Albert Wesker), Wentworth Miller (Chris Redfield), Boris Kodjoe (Luther West), Sergio Peris-Mencheta (Angel), Kim Coates (Bennett), Kacey Barnfield (Crystal), Spencer Locke (K-Mart), Norman Yeung (Kim Yong), Sienna Guillory (Jill Valentine / Birdlady), Fulvio Cecere (Wendell), Dennis Akayama (le capitaine Hotaka), Ray Olubowale (l'homme à la hache), Christopher Kano (Sniper #1), Tatsuya Goke (Sniper #2), Nobuya Shimamoto (ingénieur #1), Kenta Tomeoki (ingénieur #2), Shin Kawai (sergent de la Umbrella), Takato Yamashita (un homme d'affaire).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=137903.html
Dans un monde ravagé par un virus, transformant ses victimes en morts-vivants, Alice continue sa lutte à mort avec Umbrella Corporation. Elle poursuit son voyage à la recherche de survivants et d'un lieu sûr où les mener. Cette quête les mène à Los Angeles mais ils constatent très vite que la ville est infestée par des milliers de morts-vivants. Alice et ses compagnons (dont un vieil ami inattendu) sont sur le point de tomber dans un piège d'Umbrella.
Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs

Note de la presse : 1,3/5
Note des spectateurs : 2,4/5 (Pour 5 103 notes : 11% de *****, 13% de ****, 18% de ***, 18% de **, 17% de *, 22% de °)

Fiche technique :

Distributeur : Metropolitan FilmExport
Box Office France : 905 985 entrées
Année de production : 2010
Budget : $60,000,000
Date de sortie DVD : 2 octobre 2013
Langue : 02 Anglais
Date de sortie Blu-ray : 23 octobre 2013
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage

Secrets de tournage :

Retour d'un réalisateur
Resident Evil : Afterlife 3D est le deuxième épisode de la saga a être réalisé par Paul W.S. Anderson, metteur en scène du premier volet en 2002. Il avait tout de fois suivit la franchise en étant producteur sur les épisodes Apocalypse et Extinction.

Passage à la 3D
Vis-à-vis de ses trois prédécesseurs, Resident Evil : Afterlife 3D innove en passant au cinéma en relief. Il se trouve aussi qu'il s'agit du premier film basé sur un jeu vidéo à être en 3D au cinéma. "Nous avons tourné avec la dernière technologie 3D et les mêmes caméras que celles utilisées sur Avatar. Je voulais immerger le public dans l'action, lui raconter une bonne histoire tout en le plaçant au coeur d'une expérience visuelle", explique le réalisateur.

Afterlife 2
A l'origine, Resident Evil : Extinction avait pour sous-titre "Afterlife". De plus, le projet d'un quatrième volet a été annulé à différentes reprises au cours de la production du troisième volet de la franchise, avant d'être finalement lancé.

Héroïne franchisée
Retrouvant une quatrième fois son personnage d'Alice dans Resident Evil : Afterlidfe 3D, Milla Jovovich est l'une des rares actrices à avoir tenu le même rôle dans plusieurs épisodes d'une franchise. "Je me suis attachée à Alice. Je suis toujours curieuse de voir où ses nouvelles aventures vont la mener. Elle est devenue très importante pour moi", confie l'actrice. On notera aussi Sigourney Weaver en Helen Ripley dans les quatre volets de la saga Alien.

Scofield au casting !
Wentworth Miller, l'incontournable acteur principal de la série Prison Break, interprète dans Resident Evil : Afterlife 3D, Chris Redfield, le frère de Claire Redfield (Ali Larter), déjà présente dans Resident Evil : Extinction.

Tournage
Resident Evil : Afterlife 3D a été tourné de fin septembre 2009 à décembre de la même année, dans les studios Cinespace au Canada.

Repères budget
Resident Evil : Afterlife 3D a été créé pour un budget de 56 millions de dollars, autrement dit 10 de plus que pour Resident Evil : Extinction, le troisième épisode de la série, et 25 de plus que pour Resident Evil, le premier opus sorti en 2002.

Le "segway-cameur"
Tourner en 3D nécessite 2 caméras. Trop lourdes pour un seul steadycameur, l'équipe de tournage à placé le matériel et l'opérateur sur un segway, ces petits véhicules individuels motorisés envahissant peu à peu les grandes agglomérations de nos jours.

Références
Resident Evil : Afterlife 3D fait de nombreuses références et clins d'œil aux jeux vidéo Resident Evil 5 et Resident Evil : Code Veronica.

Du petit écran
Wentworth Miller n'est pas le seul acteur de Resident Evil : Afterlife 3D habitué aux séries télévisées, puisqu'on peut également noter la présence de Kim Coates, l'agent Agent Richard Sullins dans Prison Break, qui tient aussi l'un des rôles récurrents dans Sons of Anarchy.
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Resident Evil : Apocalypse (II) Resident Evil: Apocalypse ++ Autres 2004 Horreur 100 min.

704 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 02/12/2014
Alexander Witt Milla Jovovich (Alice Prospero), Sienna Guillory (Jill Valentine), Oded Fehr (Carlos Olivieira), Thomas Kretschmann (le major Cain), Jared Harris (Dr. Charles Ashford), Sandrine Holt (Terri Morales), Sophie Vavasseur (Angie Ashford), Mike Epps (L.J.), Emily Bergl (Claire Redfield), Zack Ward (Nicholai Sokolov), Razaaq Adoti (Peyton Wells), Matthew G. Taylor (Nemesis), Geoffrey Pounsett (Mackenzie), Dave Nichols (capitaine Henderson), Iain Glen (Dr. Isaacs), Eric Mabius (Matt Addison in flashback (archive footage)), Frank Chiesurin (Sniper), Megan Fahlenbock (Marla Maples), Robert Morelli (Director), Robert Morelli (Director), Aaron Abrams (Assistant), Chris Benson (Lance Halloran).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=51386.html
Alice a survécu à l'effroyable cauchemar qui a dévasté le complexe scientifique ultrasecret d'Umbrella Corporation, mais elle n'est pas la seule à en être ressortie...
Un virus mortel s'est abattu sur la ville de Raccoon et rien ne semble pouvoir lui échapper. Avec un groupe de survivants, Alice, dont le métabolisme a mystérieusement été modifié, doit affronter le pire. Certes, elle a gagné de nouveaux pouvoirs, elle est plus puissante, ses sens sont surmultipliés et sa dextérité est hallucinante, mais ça ne sera pas forcément suffisant... Elle est rejointe dans son combat par Jill Valentine, un ancien membre des forces spéciales d'Umbrella.
Ensemble, elles vont tenter de résoudre les énigmes et faire face à une force maléfique, un ennemi absolu lancé sur leurs traces. Son nom ? Némésis. Son but ? Eliminer toute vie. Cette fois, s'échapper ne suffira pas. Il va falloir affronter...
Interdit aux moins de 12 ans

Note de la presse : 2,5/5
Note des spectateurs : 2,4/5 (Pour 8 755 notes : 18% de *****, 16% de ****, 8% de ***, 18% de **, 18% de *, 21% de °)

Fiche technique :

Distributeur : Metropolitan FilmExport
Box Office France : 940 185 entrées
Année de production : 2004
Budget : $50,000,000
Date de sortie DVD : 2 octobre 2013
Langue : 02 Anglais
Date de sortie Blu-ray : 2 octobre 2013
Format de production : 35 mm
Colorimétrie : Couleur
Format audio : DTS, SDDS, Dolby Digital
Type de film : Long-métrage
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
N° de Visa : 111356

Secrets de tournage :

Resident Evil, la suite
Après le succès de Resident evil, voici sa suite ! Milla Jovovich se retrouve une nouvelle fois dans la peau d'Alice Prospero pour lutter contre les zombies et autres monstres envahissant la planête. Les producteurs annoncent plus d'action pour cette nouvelle adaptation de la série des jeux vidéos.

Un monstre à visage humain ?
Le monstre "Nemesis" devait être terrifiant tout en véhiculant certaines expressions humaines. Sous cet amas de chair et de ligaments à vif, la trace de ce qu'avait été l'humain d'origine devait rester perceptible. Pour arriver à cela, Paul Jones a créé un crâne articulé en fibre de verre moulé sur la tête de Matthew G. Taylor. Beaucoup d'appendices ont été ajoutés, tous contrôlés par des servomoteurs noyés dans le silicone. En portant le masque complètement couvrant, l'acteur ne conservait le contrôle que de l'ouverture de sa bouche.

Une véritable guerrière
Pour le rôle, Milla Jovovich a suivi un entraînement intensif et très poussé.Paul Anderson confie : " Milla Jovovich a passé quatre mois complets à devenir experte de tout ! Elle peut se battre avec n'importe quoi. Chaque jour, son coach lui apprenait de nouvelles techniques et elle en voulait encore ! Elle s'est donnée à fond au rôle. " L'actrice a notamment étudié la Capoeira, une discipline de combat brésilienne très spectaculaire. C'est le maître Amen Santo qui est venu lui enseigner cet art qui fait aussi appel à des bâtons. Elle a également subi un entraînement intensif pour le maniement des armes avec Phil Spangenberger qui a entre autres, formé Mel Gibson et Will Smith.Milla Jovovich conclut : " Je dois avoir une âme de guerrière ! J'aime me sentir puissante. "

Une mutante dans le casting ?
A l'origine c'est Natasha Henstridge célèbre pour son rôle dans La Mutante qui devait tenir le rôle de Jill Valentine dans Resident evil : apocalypse, mais c'est finalement Sienna Guillory vu dans Love actually qui l'a remplacé au dernier moment.

Similitudes avec le jeu vidéo
Le personnage de Nemesis est aussi le sous-titre du troisième volet de la série de jeux vidéos Resident Evil. Autre similitude : Jill Valentine porte l'exacte réplique de la tenue du personnage dans le troisième épisode du jeu vidéo.

Nemesis
Le monstre Nemesis a bénéficié d'un grand travail de la part de ses créateurs. Son costume a été fabriqué à partir de cuir et de métal. Sa peau a été travaillée avec de la silicone. Afin de lui donner une taille impressionnante, le monstre porte des plateformes en fer sous ses bottes. Son visage sans nez et son maquillage ont été élaborés par Paul Jones, un spécialiste du genre qui avait déjà travaillé sur le tournage de La Fiancee de Chucky et de Ginger snaps.

Raccoon City à Toronto !
Ce nouvel opus a principalement été tourné au Canada, à Toronto et autour d'Hamilton. L'architecture de la Mairie de Toronto a fortement impressionné le réalisateur et son équipe technique qui en ont fait un bâtiment important dans le film.

Une BO explosive !
De nombreux groupes phares de la scène actuelle avaient déjà contribué à la musique du premier opus. Resident Evil : Apocalypse comporte dans sa bande originale des titres de HIM, The Cure, Slipknot, Lacuna Coil, A Perfect Circle, Devildriver, Rammstein, Deftones, Massive Attack ou encore Rob Zombie...
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Resident Evil : Extinction (III) Resident Evil: Extinction USA 2007 Horreur 90 min.

705 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 02/12/2014
Russell Mulcahy Milla Jovovich (Alice Prospero), Oded Fehr (Carlos Olivieira), Ali Larter (Claire Redfield), Iain Glen (Dr. Sam Isaacs), Mike Epps (L.J.), Spencer Locke (K-Mart), Ashanti (Nurse Betty), Gary Hudson (un capitaine d'Umbrella), John Eric Bentley (un technicien d'Umbrella), Christopher Egan (Mikey), Ramon Franco (Runt), Matthew Marsden (Capitaine Alexandre Slater), Jason O'Mara (Albert Wesker), Linden Ashby (Chase), Rusty Joiner (Eddie), Rick Cramer (hockeyeur mort-vivant), Peter O'Meara (envoyé britannique), Geoff Meed (un malade), Kirk B.R. Woller (scientifique), Valorie Hubbard (Femme Poupée), William Abadie (envoyé), Connor McCoy (jeune garçon), Shane Woodson (Piggy), Jamie Patrick Millar (Evan), James Tumminia (technicien de labo), Madeline Carroll (White Queen), Brian Steele (Rancid/Tyrant), Joe Hursley (Otto), Carolina Jiménez (Mirror Woman).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=58083.html
Le virus expérimental mis au point par la toute-puissante Umbrella Corporation a détruit l'humanité, transformant la population du monde en zombies avides de chair humaine. Fuyant les villes, Carlos, L.J., Claire, K-Mart, Nurse Betty et quelques survivants ont pris la route dans un convoi armé, espérant retrouver d'autres humains non infectés et gagner l'Alaska, leur dernier espoir d'une terre préservée. Ils sont accompagnés dans l'ombre par Alice, une jeune femme sur laquelle Umbrella a mené autrefois de terribles expériences biogéniques qui, en modifiant son ADN, lui ont apporté des capacités surhumaines. Depuis le laboratoire d'Umbrella, le Dr. Isaacs les surveille. Il est prêt à tout pour retrouver celle qui représente l'accomplissement ultime des recherches de la firme, la seule personne qui rende possible la mise au point d'un remède : Alice. S'ils veulent avoir une chance, les survivants doivent échapper à la fois aux morts-vivants qui infestent le pays et à Umbrella Corporation.
Pour Alice et ses compagnons d'infortune, le combat ne fait que commencer...
Interdit aux moins de 12 ans

Note de la presse : 2,2/5
Note des spectateurs : 2,5/5 (Pour 7 209 notes : 11% de *****, 15% de ****, 10% de ***, 24% de **, 21% de *, 19% de °)

Fiche technique :

Distributeur : Metropolitan FilmExport
Box Office France : 579 870 entrées
Année de production : 2007
Budget : $45,000,000
Date de sortie DVD : 2 octobre 2013
Langue : 02 Anglais
Date de sortie Blu-ray : 2 octobre 2013
Format de production : 35 mm
Colorimétrie : Couleur
Format audio : DTS, SDDS, Dolby Digital
Type de film : Long-métrage
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
N° de Visa : 118892

Secrets de tournage :

La saga Resident Evil
Resident Evil: Extinction est la troisième adaptation sur grand écran de la série de jeux video créé par Capcom en 1997. Paul Anderson dit en avoir fini en bouclant sa trilogie, mais des rumeurs circulent déjà quand à un quatrième épisode. La série de jeux vidéos, après une chute d'audience en milieu de parcours, est revenu sur le devant de la scène avec un quatrième épisode encensé par les critiques et les joueurs. Un cinquième numéro est déjà en préparation.

Milla Jovovich en action
Paul Anderson est très impressionné par le travail de Milla Jovovich . D'après lui, la réussite des scènes d'action reposent en grande partie sur la volonté et la capacité de son actrice à faire croire à l'incroyable. Une actrice qui se donne à 100 % : Paul Anderson estime même qu'elle pourrait facilement passer d'actrice à cascadeur, du jour au lendemain.

Et pour finir, le désert
Pour conclure sa trilogie, Paul Anderson, ici scénariste, a décidé de prendre le parti de l'originalité : après l'ambiance claustrophobique du premier volet et les nuits angoissantes du second, place au grand jour ! Les héros évoluent maintenant dans un désert post-apocalyptique de premier choix. Un défi pour l'équipe du film, qui a tourné sous le soleil de plomb du désert mexicain. Afin de créer une ambiance jamais vue pour un film de zombie, Paul Anderson a fait appel à Eugenio Caballero, directeur artistique récompensé d'un Oscar pour son travail sur Le Labyrinthe de Pan

Des troupeaux de zombies
Même si ils ne sont pas les seuls ennemies de Milla Jovovich dans Resident Evil: Extinction, les zombies restent malgré tout les héros de la trilogie horrifique. Et pour l'occasion, la petite famille s'agrandie. Hormis l'arrivée attendue par les fans du célébre Tyran, on notera l'arivée du successeur au classique Zombie, le Super Zombie : créé pour soigner les zombies (c'est raté...), ce nouveau monstre est comme à l'habitude plus méchant, plus intelligent, et plus rapide que son prédecesseur.Tous ces atouts n'empêcheront pas les vraies stars de la saga de briller : après avoir raté l'pisode 2, les chiens zombies sont de retour ! Alors que les dobermans avaient une sérieuse tendance à être les principaux candidats à la mutation, ce sont cette fois ci les malinois belges qui auront l'honneur de devenir hideux et bête et méchant.

Retrouvailles
Paul Anderson rêvait de travailler à nouveau avec Linden Ashby, et lui a donc écrit un rôle sur mesure dans Resident Evil: Extinction. Linden Ashby interprétait l'énigmatique Johnny Cage dans le premier film de Paul Anderson, le culte Mortal Kombat.

Un film de second plan
Les décorateurs se sont amusés à insérer dans le décor des Oeufs de Pâques, à savoir des références cachées au jeux vidéo. Des jarres, normalement remplies d'eau ou d'huile, ont par exemple été remplies de "Plante Verte", le célèbre item guérisseur de la saga.
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Resident Evil: Retribution (V) Resident Evil: Retribution ++ Autres 2012 Horreur 95 min.

707 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 02/12/2014
Paul W.S. Anderson Milla Jovovich (Alice), Michelle Rodriguez (Rain Ocampo), Kevin Durand (Barry Burton), Sienna Guillory (Jill Valentine), Shawn Roberts (Albert Wesker), Aryana Engineer (Becky), Colin Salmon (James ''One'' Shade), Boris Kodjoe (Luther West), Bingbing Li (Ada Wong), Johann Urb (Leon Kennedy), Robin Kasyanov (Sergei), Oded Fehr (Todd/Carlos), Takato Yamashita (L’homme d’affaires japonais), Mika Nakashima (La fille J Pop), Megan Charpentier (La Reine Rouge), Ray Olubowale (Homme avec hache), Razaaq Adoti (Le sergent Payton Wells), Martin Crewes (Chad Kaplan), Iain Glen (Dr Isaacs), Sandrine Holt (Terri Morales), Thomas Kretschmann (Tom Cain), Ali Larter (Claire Redfield), Spencer Locke (K-Mart), Eric Mabius (Matt Addison), Wentworth Miller (Chris Redfield), James Purefoy (Spence Parks), Norman Yeung (Kim Yong), Anna Bolt (Dr Green), Indra Ové (Ms. Black), Joseph May (Dr Blue), Liz May Brice (L’infirmière), Pasquale Aleardi (J.D. Salinas).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=181097.html
Le terrifiant virus mis au point par Umbrella Corporation continue à faire des ravages partout sur Terre, transformant les populations en légions de morts-vivants affamés de chair humaine. Alice, l’ultime espoir de notre espèce, s’éveille au cœur du plus secret des complexes industriels d’Umbrella. Au gré de son exploration à haut risque et de ses découvertes, les zones d’ombre de sa vie s’éclairent… Plus que jamais, Alice continue à traquer les responsables de l’atroce infection. De Tokyo à New York, de Washington à Moscou, elle les pourchasse jusqu’à la révélation explosive qui va remettre en cause toutes ses certitudes. Avec l’aide de nouveaux alliés et d’anciens amis, Alice va devoir se battre pour survivre dans un monde hostile, au bord du néant. Le compte à rebours a commencé…
Interdit aux moins de 12 ans

Note de la presse : 1,9/5
Note des spectateurs : 2,2/5 (Pour 3 864 notes : 8% de *****, 11% de ****, 16% de ***, 21% de **, 18% de *, 26% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 1 nomination
Distributeur : Metropolitan FilmExport
Box Office France : 517 211 entrées
Année de production : 2012
Budget : $65,000,000
Date de sortie DVD : 2 octobre 2013
Langue : 02 Anglais
Date de sortie Blu-ray : 2 octobre 2013
Format de production : HD
Colorimétrie : Couleur
Format audio : DTS, SDDS, Dolby numérique
Type de film : Long-métrage
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
N° de Visa : 134839

Secrets de tournage :

Et de cinq !
Après l'énorme succès de Resident Evil : Afterlife 3D, qui a récolté près de 300 millions de dollars de recette au box-office mondial (ce qui en fait l'épisode le plus rentable de la saga au cinéma), la production a confirmé en septembre 2010 la mise en chantier d'un cinquième volet. Il s'agit en outre du troisième film où Paul W.S. Anderson coiffe les casquettes de scénariste, producteur et réalisateur ; celui-ci ayant confié les rênes de Resident Evil : Apocalypse à Alexander Witt en 2004, et de Resident Evil : Extinction à Russell Mulcahy en 2007.

Encore plus dangereux...
L'épidémie qui sévit dans le film a non seulement engendré une armée de zombies, mais provoque également chez eux de nombreuses mutations. Au fil de la saga, les ennemis sont de plus en plus dangereux. Ainsi, les morts-vivants Majini aux tentacules et les Likers sont de retour. Cela vaut à la franchise de nombreuses nouvelles scènes d'action, comme une course-poursuite où les héros conduisent une Rolls Royce et sont poursuivis par des zombies qui leur tirent dessus depuis des motos. C'est grâce au travail de Nick Powell, à qui l'on doit notamment les cascades de Gladiator ou de La Mémoire dans la peau, que de telles scènes ont pu être réalisées.

Scènes de combat
Comme toujours dans la franchise Resident Evil, les scènes de combat sont époustouflantes dans ce cinquième volet. A chaque opus, le niveau monte, demandant toujours plus de prouesses physiques et chorégraphiques à ses acteurs et à ses cascadeurs. Ainsi, l'une des séquences les plus complexes du film met en scène un affrontement entre Milla Jovovich et Sienna Guillory, dont le combat se décompose en plus de 200 mouvements. Les actrices ont dû subir un entrainement draconien, faisant appel à différents styles d’arts martiaux ainsi qu’au kick-boxing.

Alice enfin elle-même
L'héroïne Alice est incarnée depuis 2002 par Milla Jovovich. Au fil de la saga, son personnage a beaucoup évolué. Amnésique dans le premier opus, elle est depuis devenue une redoutable guerrière. Depuis Resident Evil : Afterlife 3D, elle a perdu ses super-pouvoirs, ce qui permet aux spectateurs de mieux s'identifier au personnage. En devenant plus vulnérable, elle devient en même temps plus humaine.

Becky
Un nouveau personnage fait son apparition dans ce cinquième volet : une jeune fille sourde prénommée Becky qui va établir un lien fort avec Alice. A l'écran, c'est Aryana Engineer qui lui prête ses traits. La jeune actrice étant malentendante dans la vie, l'actrice Milla Jovovich a dû apprendre la langue des signes pour pouvoir communiquer avec elle dans le film. Paul W.S. Anderson précise : "Intégrer un enfant à la vie déjà compliquée d’Alice a permis d’explorer un aspect de sa personnalité jusqu’alors caché."

Dépasser le jeu vidéo
A l'origine de la saga Resident Evil, il y a le jeu vidéo éponyme paru en 1996. Très vite, les scénaristes ont cependant dépassé le concept, et comme le précise le producteur Samuel Hadida : "Chaque film a servi de laboratoire tant au niveau des personnages que de la mise en scène pour aller chaque fois plus haut". Ainsi, même s'il s'agit d'une saga, avec des personnages récurrents, chaque épisode peut être vu indépendamment des autres. Il n'est donc pas nécessaire d'avoir vu les quatre précédents opus pour regarder Resident Evil: Retribution.

Deux personnages supplémentaires
Jill Valentine, apparue furtivement à la fin de Resident Evil : Afterlife 3D, est de retour, sous les traits de Sienna Guillory. Le personnage n'est cette fois-ci pas le seul issu du jeu vidéo au casting, puisque Barry Burton et Leon S. Kennedy sont également de la partie, succédant, au passage, à Claire et Chris Redfield, Albert Wesker ou Carlos Oliveira. A noter d'ailleurs que Leon S. Kennedy, très populaire chez les joueurs, est au centre de l'intrigue du très attendu jeu Resident Evil 6, dont la sortie est programmée pour le 2 octobre 2012.

Le come-back de Michelle
Michelle Rodriguez, qui avait joué dans le premier Resident Evil en 2002, réintègre dix ans après la franchise dans Resident Evil : Retribution, toujours en incarnant le même personnage, celui de Rain Ocampo. C'est d'autant plus étonnant que ce dernier mourait à la fin du premier film. Éléments de réponses à ce come-back en salles...

Les fans mis à contribution
Si l'adaptation de la célèbre franchise vidéoludique a de nombreux détracteurs au sein de la communauté de joueurs, elle a aussi de nombreux fans. Au point que le scénario de ce cinquième volet a aussi été pensé en tenant compte de leurs remarques et suggestions postées sur les réseaux sociaux, comme l'a assuré Milla Jovovich dans un entretien accordé au site américain Vulture en septembre 2010.

Fidèles au poste
Outre bien entendu la présence au casting de Milla Jovovich, sa femme-actrice depuis les débuts de la franchise, Paul W.S. Anderson peut à nouveau compter sur Jason Isaacs ; un vrai fidèle puisqu'il suit le réalisateur depuis ses débuts en 1994 avec Shopping, ayant collaboré avec lui pas moins de sept fois. S'ajoute également Colin Salmon, déjà présent dans le premier Resident Evil.

Tournage
Le tournage du film a duré 55 jours et a pris place dans différentes parties du monde. Du 10 octobre au 23 décembre 2011, l'équipe s'est donc rendue à Tokyo, a investi Time Square à New York et la Place Rouge à Moscou, mais a aussi passé beaucoup de temps en studio à Toronto.

Accident de plateau
Alors que le tournage avait commencé le jour précédent, une plate-forme s'est effondrée sur le plateau. Seize personnes ont été blessées et certaines ont dû être conduites à l'hôpital. Heureusement, il y eut plus de peur que de mal, car les blessures se sont limitées à des contusions et à des fractures. Le tournage a tout de même pris un peu de retard à la suite de cet incident.

Formats
Resident Evil: Retribution est sorti en 3D et en IMAX 3D dans certaines salles. Le précédent volet (Resident Evil : Afterlife 3D) avait déjà bénéficié de cette technologie.

De Jensen Ackles à Johann Urb
L'acteur Jensen Ackles, principalement connu pour être l'une des têtes d'affiche de la série Supernatural, a été considéré pour prêter ses traits à Leon S. Kennedy. Finalement, c'est l'Estonien Johann Urb qui a obtenu le rôle.
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Saw Saw USA 2004 Horreur 104 min.

221 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 20/01/2006
James Wan Leigh Whannell (Adam), Cary Elwes (Docteur Lawrence Gordon), Danny Glover (Détective David Tapp), Ken Leung (Détective Steven Sing), Dina Meyer (Kerry), Tobin Bell (Jigsaw), Mike Butters (Paul), Paul Gutrecht (Mark), Michael Emerson (Zep Hindle), Benito Martinez (Brett), Shawnee Smith (Amanda), Makenzie Vega (Diana Gordon), Monica Potter (Alison Gordon), (Jeff), Alexandra Bokyun Chun (Carla), Avner Garbi (Père).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=57410.html
Deux hommes se réveillent enchaînés au mur d'une salle de bains. Ils ignorent où ils sont et ne se connaissent pas. Ils savent juste que l'un doit absolument tuer l'autre, sinon dans moins de huit heures, ils seront exécutés tous les deux...

Voici l'une des situations imagnées par un machiavélique maître criminel qui impose à ses victimes des choix auxquels personne ne souhaite jamais être confronté un jour. Un détective est chargé de l'enquête...
Interdit aux moins de 16 ans

Note de la presse : 3/4 Note des spectateurs : 3/4

Fiche technique :

Budget : 1,2 millions de dollars
N° de visa : 111922
Interdit aux moins de 16 ans
Couleur
Format du son : Dolby
Format de projection : 1:85.1
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

Avertissement aux spectateurs
A l'instar de ce que fit Alfred Hitchcock à la sortie de Psychose, l'équipe de Saw enjoint les spectateurs à ne rien dévoiler du machiavélique puzzle du film, afin de ne pas gâcher le plaisir de la découverte...et de la terreur.

Un classement modifié
Saw était à l'origine classé NC-17 pour sa violence, ce qui ne permettait à aucun spectateur américain de 17 ans ou moins de le visionner. Au final, le long métrage, pour son exploitation en salles aux Etats-Unis, a été remonté afin d'être classé R, ce qui signifie qu'un adulte devra obligatoirement accompagner les spectateurs de moins de 17 ans.

Un fabuleux destin
A l'origine, le film devait être un direct to video. Pourtant, après des projections test particulièrement convaincantes, ce petit film tourné en un temps record de 18 jours s'est vu accorder les honneurs d'une sortie sur grand écran.

Un financement difficile
Leigh Whannell et James Wan ont eu beaucoup de mal à financer leur film. Ils ont alors décidé de renoncer à leur salaire au profit d'un pourcentage sur le film, en cas de succès hypothétique. Essuyant de nombreux refus des producteurs, ils ont décidé de puiser dans leurs propres économies et s'endetter, afin de pouvoir filmer la première scène du film. Dupliquée sur DVD, la scène fut envoyée à Gregg Hoffman, qui tout de suite accepter de produire le film.

Les références au maître
Le film comporte de nombreuses références au maître du Giallo et de l'horreur italien, Dario Argento. La poupée mystérieuse et inquiétante, visible dans la bande-annonce, est une référence à celle utilisée dans le classique Les Frissons de l'angoisse (1975). De même que les gants du tueur, également visible dans la bande-annonce, sont une récurrence de la plupart des films du maître.

Devant et derrière la caméra
Leigh Whannell, co-scénariste de Saw, interprète le rôle d'Adam, co-détenu aux côtés du Dr. Gordon (Cary Elwes) . Il a également interprété un petit rôle dans Matrix reloaded des frères Andy Wachowski et Larry Wachowski.

Retour gagnant
Saw marque le retour de Danny Glover, absent des écrans depuis 2001, où il avait tourné dans La Famille Tenenbaum, une comédie familiale signée Wes Anderson.

Carton au box-office
Doté d'un budget minuscule de 1,2 millions de dollars, le film a rapporté plus de 55 millions de dollars, ce qui le place parmi les films les plus rentables de toute l'histoire du cinéma.

A propos du compositeur
Charlie Clouser est depuis 1994 le musicien claviers et programmeur du groupe Nine Inch Nails. Outre leur collaboration régulière (notamment sur l'album quadruple-platine The Downward Spiral, il figure sur les bandes originales de nombreux films, parmis lesquels Beavis et Butt-Head se font l'Amerique, The Crow : la cité des anges, Scream, ou encore Matrix. Saw est le premier film dont il compose entièrement la musique.

Un petit détour par Sundance...
Saw faisait partie des films présentés en avant-première du Festival du Film Indépendant de Sundance 2004. Il a également fait la clôture du Festival du film de Toronto.

Un film primé
Saw a remporté le Prix du jury ex-aequo avec Calvaire lors du Festival du film fantastique de Gérardmer, en 2005.


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The Crazies The Crazies USA 2010 Horreur 101 min.

440 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 23/12/2010
Breck Eisner Timothy Olyphant (David Dutton), Radha Mitchell (Judy), Danielle Panabaker (Becca), Joe Anderson (Russell), Preston Bailey (Nicholas Farnum), Lisa K. Wyatt (Peggy Hamill), Justin Welborn (Curt Hammil), Brett Rickaby (Bill Farnum), Christie Lynn Smith (Deardra Farnum), Larry Cedar (Ben Sandborn), Lori Beth Edgeman (Mère Affolée), John Aylward (Maire Hobbs), Joe Reegan (Soldat Billy Babcock), Glenn Morshower (Officier), Gregory Sporleder (Travis Quinn), Mike Hickman (Rory Hamill), Chet Grissom (Kevin Miller), Tahmus Rounds (Nathan), Brett Wagner (Jesse), Alex Van (Red), Anthony Winters (Le Pasteur), Frank Hoyt Taylor (Charles Finley), Justin Miles (Scotty Mcgregor), Marian Green (Mrs. Mcgregor), E. Roger Mitchell (Le Chef Des Pompiers), Michael H. Cole (Coordinateur De La Place), Mark Oliver (Secouriste), Lynn Lowry (Femme Sur Un Vélo), Chris Carnel (Laveur De Voiture Fou N°1), Jimmy Waitman (Laveur De Voitures N°2), Kathryn Kim (Mère Affolée), Albert J. Greffenius (Fou Au Dîner N°1), Gene L. Hamilton (Fou Au Dîner N°2), Steve Pilchen (Fou Au Dîner N°3), Lexie Behr (Lizzie), Adam Dingeman (Garçon), Megan Hensley (Adolescent), Ann Roth (Mère Affolée), Mickey Cole (Garçon Affolé), Billie Mcnabb (Serveuse), Elizabeth Barrett (Femme Solitaire), Rachel Storey (Molly Hutchins), Bruce Aune (Présentateur), Jacqueline Sherrard (Fille), Mary Lynn Owen (Femme Affolée), Pierce Gagnon (Fils Affolé), Matthew Lintz (Fils Affolé N°2), Wilbur Fitzgerald (Mari Affolé), Sterling Cooper (Ralph), Robert Miles (Lenny), Justin Price (Civil Infecté), Timothy Douglas Perez (Acteur).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=136101.html
Et si la folie était contagieuse ?Imaginez un virus capable de transformer n’importe qui en fou dangereux. Imaginez maintenant ce virus se répandant sur une petite ville tranquille du Middle-West. Alors que les habitants voient leurs proches se changer en assassins, un shérif tente de protéger les quelques personnes encore non infectées en attendant les renforts. Mais lorsque l’armée intervient enfin, c’est pour mettre la ville en quarantaine quitte à exécuter toute personne tentant de fuir. Abandonnés à leur sort, ce petit groupe de survivants va tenter de s’en sortir...
Interdit aux moins de 12 ans

Note de la presse : 2/5
Note des spectateurs : 3/5 (Pour 1155 notes : 13 % de *****, 25 % de ****, 35 % de ***, 10 % de **, 17 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 167 533 entrées
Couleur
Format du son : Dolby SR + Digital SR-D + DTS & SDDS
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

Retrouvailles
Les acteurs Timothy Olyphant et Joe Anderson se retrouvent sur le tournage de The Crazies après avoir collaboré ensemble sur la comédie High Life en 2008.

Des habitués des films d'horreur...
Le scénario du film est signé par deux habitués du genre: Scott Kosar, auteur de deux remakes (Massacre à la tronçonneuse, Amityville) mais aussi scénariste de l’excellent The Machinist. Ray Wright qui a également co-écrit le scénario, a travaillé avec un des grands maîtres du cinéma d'horreur, Wes Craven, sur Pulse. Il a également signé le scénario de Le Cas 39 réalisé par Christian Alvart. Fidèles aux grandes lignes de la version de George A. Romero en 1973, les deux scénaristes ont tout de même choisi de centrer le récit autour des quatre principaux survivants. L'actrice Radha Mitchell n'en n'est pas à son coup d'essai non plus puisqu'elle a déjà tourné dans deux films d'horreur: Silent Hill en 2006 et Solitaire en 2007.

Partenariat
Le film The Crazies a signé un partenariat avec l'ONG engagée dans la protection de l'environnement Greenpeace. Celle-ci se bat en effet contre les méfaits des activités humaines comme l'utilisation de substances hautement pathogènes ce qui correspond exactement au pitch du film dans lequel une petite ville des Etats-Unis fait les frais d'une arme biologique créée par l'armée américaine. Le partenariat rappelle évidemment que dans une moindre mesure, ces dangers sont vécus chaque jour par différentes populations à travers le monde.

Lieux de tournage
Une partie du tournage a été effectuée à Lenox, en Iowa. On peut noter que c'est la ville d'une des équipes de baseball du début.

Clin d'oeil
Sur le mur de la prison, on peut lire en graffiti "Romero", clin d'oeil au réalisateur du film original.

Changement de projet
Breck Eisner devait initialement réaliser le remake de L'Etrange créature du lac noir avant de finalement se tourner vers celui de La Nuit des fous vivants.

Cameo
Lynn Lowry, qui jouait l'un des rôles principaux du film original, fait une petite apparition dans la nouvelle version de The Crazies.

Remake
The Crazies est le remake du film de George A. Romero, La Nuit des fous vivants (1973). George A. Romero qui est en outre producteur de ce remake.
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The Dark The Dark ++ Autres 2018 Horreur 95 min.

1158 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 21/11/2020
Justin P. Lange Nadia Alexander, Toby Nichols, Karl Markovics, Dan Beirne, Sarah Murphy-Dyson, Margarete Tiesel, Dylan Trowbridge, Geoffrey Pounsett
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=264763.html
Une jeune fille morte-vivante hante les bois dans lesquels elle fut assassinée des années auparavant. Le jour où elle découvre un garçon maltraité dans le coffre d’une voiture, sa décision de l’épargner va bouleverser leurs existences. Tous deux ont subi de terribles abus et s’apportent mutuellement du réconfort. La lumière pourrait enfin apparaître au bout du tunnel, mais les cadavres risquent de s’amonceler en chemin …
The Dark semble être le premier long métrage de Justin P. Lange après avoir réalisé deux ou trois courts métrages, et fut sélectionné au festival du film fantastique de Gérardmer. Œuvre modeste au regard de son budget, The Dark en impose par son climat, étrange, morbide... et de noirceur absolue ! Meurtris dans leur chair les protagonistes n’ont pas fini de nous hanter... Une bien étrange et mystérieuse plongée dans les ténèbres.
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The Visit The Visit USA 2015 Horreur 94 min.

974 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 13/04/2017
M. Night Shyamalan Olivia DeJonge, Ed Oxenbould, Deanna Dunagan, Peter McRobbie, Kathryn Hahn, Celia Keenan-Bolger, Samuel Stricklen, Patch Darragh
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=182943.html
Deux enfants sont envoyés passer une semaine en Pennsylvanie, dans la ferme de leurs grands-parents. Mais lorsque l'un d'eux découvre qu'ils sont impliqués dans quelque chose de profondément dérangeant, leurs chances de retour s'amenuisent de jour en jour.
LE PLUS. Connu pour ses films à succès "Sixième sens" et "Le Village", le réalisateur américain M. Night Shyamalan revient au cinéma avec "The Visit", un film d'horreur de found-foutage (enregistrement trouvé). Un genre, rendu célèbre par "The Blair Witch Project", qui sied parfaitement à ce film jubilatoire, estime notre chroniqueur cinéma Vincent Malausa.

Difficile d'imaginer que M.Night Shyamalan fut un temps l'un des cinéastes les plus importants d'Hollywood. Son explosion fracassante au début des années 2000 ("Sixième sens") fut suivie de quelques chefs-d'oeuvre ("Signes", "Le Village"...).... Mais inexplicablement, le cinéaste a ensuite dégringolé dans les abysses du flop au point de paraître définitivement hors-circuit. Aujourd'hui, il revient avec "The Visit", sortie en salle le 7 octobre.

Un film d'horreur de found-footage réussi

Ses derniers films, "Le Derniers maître de l'air" et "After Earth", furent d'étranges ovnis partagés entre visions merveilleuses et structures défaillantes. A l'image d'un auteur désorienté, ils témoignaient d'un talent empêché ou tout au moins pétrifié par un système hollywoodien dont il avait perdu la "clé".

Tiraillé depuis quelques années entre la liberté de la série B (voire Z) et la grandiloquence du blockbuster, Shyamalan semble avoir trouvé avec son nouveau film un équilibre inédit : "The Visit" est un film d'horreur de found-footage, genre remis à la mode par "The Blair Witch Project" et lessivé au fil des ans à coups de franchises pathétiques ("Paranormal Activity").

Alors que le found-footage est aujourd'hui en phase de ringardisation avancée, un film comme "The Visit" pouvait laisser craindre le pire. A la surprise générale, il s'agit au contraire d'un film "en pleine forme", jouant à fond le jeu du genre et débordant d'une vitalité inespérée.

Un jeu ludique et carnavalesque avec le spectateur

L'histoire est d'une simplicité confondante : celle de deux enfants partis retrouver leurs grands-parents – qu'ils n'ont jamais connus – dans une maison isolée qui s'apparente bien vite à un nid de folie.

Le found-footage n'est là que pour maximaliser des effets de terreur très forains, rappelant combien le cinéma de Shyamalan est lié avec une forme d'archaïsme complètement à rebours de l'épouvante aseptisée contemporaine.

Le film se révèle jubilatoire dans sa manière de perdre ce frère et sa soeur dans un univers de conte rappelant aussi bien "Hansel et Gretel" que le fantastique halluciné du cinéma japonais ou l'épouvante la plus crue et la plus quotidienne.

Mixant le réalisme documentaire avec une forme de démence généralisée, l'auteur fait monter la tension en portant certains thèmes familiers de son oeuvre à incandescence (la cellule familiale, la fable, l'enfance).

Cela donne une forme de petit thriller dont les recettes hitchcockiennes se dégradent en une espèce de jeu ludique et carnavalesque avec le spectateur.

Shyamalan est un génie de la peur

Le petit bonheur procuré par "The Visit" vient probablement de la malice et de l'humilité avec lesquelles le cinéaste joue de son état supposé de réalisateur "hors système".

La santé éclatante de sa mise en scène, le plaisir visible avec lequel il provoque l'effroi d'un froissement de plan ou à coups d'apparitions saisissantes donnent lieu à quelques scènes extraordinaires, comme ce déboulé d'un spectre roulant dans un dédale de couloirs souterrains.

"The Visit" n'est pas un chef-d'oeuvre de la trempe du "Village", mais c'est un film revigorant et porté par une énergie de tous les instants.

Son côté "thriller de foire" n'est pas le moindre de ses charmes : il dévoile un cinéaste qui, s'il semble avoir perdu la formule du succès, demeure l'un des plus authentiques génies de la peur qu'Hollywood ait porté depuis quinze ans.

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Freddy 2 - La revanche de Freddy A Nightmare on Elm Street Part 2 : Freddy's Revenge USA 1985 Horreur 87 min.

96 1/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 21/05/2004
Jack Sholder Mark Patton, Kim Myers, Robert Englund, Robert Rusler, Clu Gulager
http://www.dvdfr.com/dvd/dvd.php?id=597
La famille Walsh emmenage dans une maison restée abandonnée depuis quelques temps à Elm Street. Les adolescents de la rue recommencent à faire d'effrayants cauchemars dans lequel Freddy Krueger tue des enfants, des cauchemars qui malheureusement trouvent leurs repercussions dans la réalité.
Ron est l'un de ses adolescents possédés dans ses rêves par Freddy. Sa petite amie est la seule à pouvoir l'aider, et empêcher l'ignoble serial killer d'utiliser les cauchemars de Ron afin de commetre d'autres crimes...

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Rec 2 Rec 2 Espagne 2007 Horreur 85 min.

551 1/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 08/01/2011
Jaume Balagueró Manuela Velasco (Ángela Vidal), Óscar Sánchez Zafra (Chef), Ariel Casas (Larra), Alejandro Casaseca (Martos), Pablo Rosso (Rosso), Javier Botet (La Niña Medeiros), Claudia Font (Jennifer), Ferran Terraza (Manu), Jonathan Mellor (Dr. Owen), Pep Molina (Le Père De Jennifer), Andrea Ros (Mire), Alex Batllori (Uri), Pau Poch (Tito), Leticia Dolera (Actrice), David Vert (Alex).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=137260.html
Les autorités viennent de perdre le contact avec les occupants de l'immeuble mis en quarantaine. Personne ne sait vraiment ce qui se passe à l'intérieur. Dehors, le chaos règne...La brigade d'intervention spéciale, équipée de plusieurs caméras et envoyée sur place pour analyser la situation, va devoir affronter une menace bien réelle...
Interdit aux moins de 12 ans

Note de la presse : 2/5
Note des spectateurs : 3/5 (Pour 1810 notes : 26 % de *****, 20 % de ****, 28 % de ***, 6 % de **, 19 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 493 480 entrées
Couleur
Format du son : Dolby SRD
Format de projection : 1.85 : 1
Format de production : 35 mm
Tourné en : Espagnol

Secrets de tournage :

Les spectateurs... scénaristes ?
Les réalisateurs racontent comment est née l'idée du second volet : "En de nombreuses occassions, alors que nous montrions le film à des publics divers, les spectateurs nous soumettaient des questions et des interprétations auxquelles personne n'avait encore songé. Des détails étranges et apparemment évidents, mais qui nous avaient échappé. Et puis un jour, nous avons commencé à échafauder des théories sur les secrets et les mystères que nous avions nous-mêmes engendrés. Nous voulions en savoir plus. Explorer les possibilités de ce que nous n'avions fait qu'esquisser (...) Si [Rec] 2 existe aujourd'hui, c'est grâce aux spectateurs qui ont donné vie à son prédécesseur."

Deux films en un
A la base, Jaume Balagueró et Paco Plaza prévoyaient de faire de [Rec] 2 un dyptique, soit deux films sortant simultanément, et s'attachant chacun à l'un des points de vue de la même histoire. Forcés d'abandonner ce concept, ils ont décidé de tout regrouper dans un seul et même long métrage.

Le début de la fin
L'action de [Rec 2] commence exactement au moment où se terminait le premier film.

Un directeur de la photographe "acteur"
Dans la première partie du film, on voit les évènements à travers la télécaméra d'un des agents de l'équipe spéciale de police qui est interprété directement par le directeur de la photographie Pablo Rosso, mais ce sans jamais entrer dans le cadre, évidemment.

Défi technique
Le plus grand problème rencontré par l'équipe fut l'éclairage car il fallait réussir à éclairer les acteurs et l'action, tout en parvenant à cacher les sources lumineuses. Le directeur de la photographie, Pablo Rosso : "Les acteurs ont dû apprendre, en plus de leur texte et des scènes d'actions, les chorégraphies avec l'éclairage et assimiler parfaitement des directives précises et techniques comme par exemple "éclaire le visage d'untel, et après, baisse le bras afin que l'éclairage que tu as sur toi illumine le visage de la fille"."

[Rec]ord ?
Lors sa sortie en Espagne, le film a attiré près de 350 000 spectateurs en trois jours ce qui constituait l'un des plus gros démarrages de l'histoire pour un film espagnol en Espagne.

Présenté à Venise
[REC 2] a été présenté en sélection officielle hors compétition lors de la 66ème Mostra de Venise en 2009.
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Rubber Rubber France 2010 Horreur 85 min.

1114 1/4
  Vu mais non dispo 02 Anglais 16/06/2020
Quentin Dupieux Stephen Spinella, Roxane Mesquida, Jack Plotnick, Haley Ramm, Wings Hauser, Tara Jean O'Brien, Daniel Quinn, Pete Dicecco
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=179625.html
Dans le désert californien, des spectateurs incrédules assistent aux aventures d’un pneu tueur et télépathe, mystérieusement attiré par une jolie jeune fille. Une enquête commence.
Il est préférable de laisser ses quelques neurones au comptoir pour savourer cette bizarrerie, où les spectateurs (...) sont écervelés, où les personnages n'ont pas inventé le fil à couper le beurre, et où tout est prétexte à un déluge de non-sens cosmique.
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Survival of the Dead Survie des morts-vivants (la) USA 2009 Horreur 90 min.

731 1/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 06/06/2015
George A. Romero Kathleen Munroe (Janet / Jane O'Flynn), Alan Van Sprang ('Nicotine' Crocket), Athena Karkanis (Tomboy), Kenneth Welsh (Patrick O'Flynn), Matt Birman (Lem Muldoon), Richard Fitzpatrick (Seamus Muldoon), Julian Richings (James O'Flynn), Joris Jarsky (Chuck), Wayne Robson (Tawdry O'Flynn), Heather Allin (Sally Muldoon), Jerry Schaefer (Zombie #1), Philippa Domville (Beth Muldoon), Devon Bostick (Le garçon), Zeljko Kecojevic (Zombie #2), George Stroumboulopoulos (Présentateur TV), Craig Dawson (Le policier zombie).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=138265.html
Alors que le monde est envahi par les morts-vivants, les familles Muldoon et O'Flynn se déchirent sur la petite île de Plum. Si la première tient à se débarrasser des cadavres ambulants, la seconde attend un remède miracle qui redonnera la vie à leurs proches. Chassés, les O'Flynn tombe sur un groupe de déserteurs de l'armée américaine mené par l'ex-sergent Crockett à qui ils demandent de l'aide.
Interdit aux moins de 16 ans

Note des spectateurs : 1,7/5 (Pour 480 notes : 1% de *****, 3% de ****, 14% de ***, 31% de **, 28% de *, 23% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 4 nominations
Année de production : 2009
Budget : 4 000 000 $
Date de sortie DVD : 23 octobre 2013
Langue : 02 Anglais
Date de sortie Blu-ray : 23 octobre 2013
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage
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Wolf Creek Wolf Creek ++ Autres 2004 Horreur 95 min.

577 1/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 08/01/2011
Greg Mclean John Jarratt (Mick Taylor), Nathan Phillips (Ben Mitchell), Cassandra Magrath (Liz Hunter), Kestie Morassi (Kristy Earl), Gordon Poole (Le Vieil Homme), Guy O (Le Vendeur De Voiture), Phil Stevenson (Le Garagiste), Geoff Revell (Le Pompiste), Andy Mcphee (Barry), Aron Sterns (Le Copain De Barry), Teresa Palmer (Une Fille De La Fête (Apparition)), Aaron Sterns (Acteur), Guy Petersen (Acteur).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=60777.html
Trois jeunes randonneurs partent pour trois semaines de trekking dans le désert australien. Ils en profitent pour aller admirer Wolf Creek, un cratère causé par un météorite vieux de plusieurs milliers d'années. Cette nuit-là, ils retrouvent leur voiture en panne. Lorsque un autochtone leur propose de l'aide, ils se croient sauvés. Pourtant, le vrai cauchemar commence...
Interdit aux moins de 16 ans

Note de la presse : 3/5
Note des spectateurs : 3/5 (Pour 1759 notes : 15 % de *****, 22 % de ****, 24 % de ***, 2 % de **, 36 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 187 604 entrées
Couleur
Format du son : Dolby
Format de projection : 1.85 : 1
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

Un "boogieman" australien !
Greg McLean, le réalisateur, scénariste et producteur de Wolf creek, explique ce qu'il a voulu créer avec le long-métrage : "L'idée qui préside à Wolf creek est dans ma tête depuis environ six ans lorsque j'ai écrit la première version du film. Il y avait au départ la notion d'un personnage terrifiant, solitaire, vivant dans le désert australien. Un personnage qui est tout le contraire des clichés du bushman australien classique, véhiculé par des films comme Crocodile Dundee ou par des types comme Steve Irwin. A savoir sain, débrouillard, éternellement content, avec un charme naïf et une vision enfantine du monde. Ce sont deux de nos plus populaires exportations culturelles, mais qu'adviendrait-il si nous imaginions un personnage illustrant les aspects les plus sombres, les plus sinistres et les plus monstrueux de cet archétype australien ? Si nous imaginions un "Boogieman" (un père fouettard) typiquement australien ?"

Un tueur en série qui en rappelle d'autres...
Si Wolf creek n'est basé sur aucune histoire ni aucun cas particulier, le tueur en série du film a été inspiré de certains des criminels australiens les plus célèbres, comme Ivan Milat, Bradley Murdoch et les tueurs en série de Snowtown. Le réalisateur Greg McLean explique qu'"au fur et à mesure que le scénario se construisait, plusieurs vrais Boogiemen australiens sont réapparus. Des personnages si horribles que c'est comme si eux et leurs crimes jaillissaient directement de l'imagination d'un écrivain dont le but serait de nous épouvanter, et de faire cesser à coup sûr les virées du dimanche après-midi dans la campagne australienne."

Un film d'horreur... selon le Dogme !
Greg McLean explique qu'il a voulu réaliser un film effrayant unique en son genre avec Wolf Creek, et qu'il s'est inspiré du Dogme : C'était mon intention de faire de Wolf Creek un film inoubliable, choquant et vraiment effrayant. Et qui soit aussi nettement australien. Le style général du film m'a été fortement inspiré par l'intrusion du Dogme dans le cinéma européen. Par l'arrivée des cinéastes danois menés par Lars von Trier, à l'origine d'une révolution numérique. Ces metteurs en scène se libéraient du fardeau des films à gros budget : décors naturels, éclairage et bruitage sonore réduits, tournage en vidéo numérique, et concentration de toute leur énergie sur des récits novateurs et le jeu des acteurs."

La violence de "Wolf Creek"
Greg McLean s'exprime sur la violence de son long-métrage : "Wolf Creek contient des scènes explicites et denses, des scènes dérangeantes. Cela dit, mon film explore le côté sans éclat et banal de la violence puisqu'il est par certains côtés la plongée d'un voyeur dans le monde du mal à l'état pur. Je crois que c'est le travail d'un artiste de "ne pas détourner les yeux" de notre monde et de l'expérience humaine : à la fois dans les pires moments de souffrance et les plus beaux instants de joie."

LA formule horrifique magique
Pour le réalisateur Greg McLean, la formule magique pour aboutir à un film d'horreur classique efficace est la suivante : "Un récit à l'épine dorsale solide, peu de personnages, un lieu isolé et un monstre unique et inoubliable."

Des Beaux-Arts au boogieman !
Greg McLean, le réalisateur de Wolf Creek, a un parcours plutôt atypique. Formé aux Beaux-Arts, il obtient un diplôme de mise en scène au National Institut of Dramatic Art de Sydney. Se spécialisiant dans le domaine théâtral, il est notamment metteur en scène de pièces du répertoire classique shakespearien puis devient directeur de l'OzOpera, branche itinérante de l'opéra australien. C'est en intégrant l'équipe de Baz Luhrmann pour Moulin Rouge, en tant que scénariste, qu'il met un pied dans le monde du septième art. Il se spécialise alors dans la réalisation de courts métrages, remportant de nombreux prix internationaux. Sous la bannière de sa société de production GMF, il produit des dizaines de publicités, films institutionnels et clips. De plus en plus, il s'essaie à l'écriture de scénarios, abordant différents genres, du thriller au drame, en passant par la comédie romantique ou le... film d'horreur. C'est ainsi que, d'après un script horrifique, il tire Wolf Creek, son premier long-métrage.

Présenté à Cannes et Sundance
En 2005, Wolf creek faisait partie de la sélection de la Quinzaine des réalisateurs, section parallèle du Festival de Cannes. Le long-métrage concourait également, en tant que premier film, à la Caméra d'or. Il a enfin été présenté lors du Festival de Sundance 2005.
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11:11, le mal a un nouveau numéro 11:11 Canada 2004 Horreur 91 min.

164 1/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 10/05/2005
Michael Bafaro Jane Sowerby, Laura Mennell, Paul Dzenkiw, Christie Will, Kristina Copeland, Chris Harrison
http://www.glowria.fr/glow2/viewTitleDetails.do?titreId=14775
A l'âge de 7 ans, Sarah Tobias tue les assassins de ses parents. 18 ans plus tard, Sarah souffre toujours de visions cauchemardesques. Le fruit d'une imagination rongée par les névroses ? Peut-être, mais le cauchemar semble pourtant déborder sur la réalité quand plusieurs personnes qui lui sont hostiles meurent brutalement. Et il y a ce chiffre : un double 11 qui semble surgit du néant pour la prévenir d'événements terribles...

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Hybrid Super Hybrid USA 2009 Horreur 90 min.

584 1/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 30/11/2011
Eric Valette Shannon Beckner (Tilda), Oded Fehr (Ray), Ryan Kennedy (Bobby), Melanie Papalia (Maria), Adrien Dorval (Gordy), Duncan Fisher (Teenager), Josh Strait (Al), Kent Nolan (Teenager), Tim Mcgrath (Oliver).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=174608.html
L'histoire d'une voiture tueuse...
Note des spectateurs : 2/5 (Pour 27 notes : 0% de *****, 0% de ****, 11% de ***, 33% de **, 22% de *, 33% de °)

Fiche technique :

Année de production : 2009
Date de sortie DVD : 19 octobre 2011
Date de sortie Blu-ray : 19 octobre 2011
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage
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Saw II Saw 2 USA 2005 Horreur 95 min.

222 0/4
  Disponible 01 AVI 20/01/2006
Darren Lynn Bousman Donnie Wahlberg (Eric Mathews), Shawnee Smith (Amanda), Tobin Bell (Le Tueur Au Puzzle / John), Franky G. (Xavier), Glenn Plummer (Jonas), Dina Meyer (Kerry), Emmanuelle Vaugier (Addison), Beverley Mitchell (Laura), Erik Knudsen (Daniel Mathews), Tim Burd (Obi), Lyriq Bent (Rigg), Noam Jenkins (Michael), Tony Nappo (Gus), Kelly Jones (Pete, Du Swat), Vincent Rother (Joe, Du Swat), Linette Robinson (La Mère Au Service Cancérologie), Gretchen Helbig (L'Infirmière Du Service Cancérologie), Kofi Payton (Le Garçon Au Service Cancérologie), John Fallon (Technicien Vidéo), Ho Oyster Chow (Officier De Sécurité).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=60199.html
Chargé de l'enquête autour d'une mort sanglante, l'Inspecteur Eric Mason est persuadé que le crime est l'oeuvre du redoutable Jigsaw, un criminel machiavélique qui impose à ses victimes des choix auxquels personne ne souhaite jamais être confronté. Cette fois-ci, ce ne sont plus deux mais huit personnes qui ont été piégées par Jigsaw...
Interdit aux moins de 16 ans

Note de la presse : 2/4 Note des spectateurs : 2/4

Fiche technique :

Interdit aux moins de 16 ans
Couleur
Format du son : Dolby SR + Digital SR-D + DTS & SDDS
Format de projection : 1:85.1
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

Un "casse-tête" aux oeufs d'or
Saw II est la suite de Saw ("scier", "vu", et "casse-tête" en 02 Anglais), l'un des plus grands succès commerciaux du film d'épouvante. Doté d'un budget minuscule de 1,2 millions de dollars, le film en a rapporté au total plus de 55 sur le sol américain, ce qui le place parmi les films les plus rentables de toute l'histoire du cinéma.

Aller plus loin dans le "jeu"
Oren Koules, l'un des producteurs de Saw II, explique que la volonté de donner naissance à une suite a été provoquée par la demande du public. "Depuis la sortie du premier film, chaque fois que nous allions quelque part, tout le monde demandait quand et comment reviendrait le Tueur au puzzle", explique-t-il. "Pour le public, la fascination exercée par ce personnage ne pouvait pas se satisfaire d'un seul film. L'un des premiers enjeux avait été de découvrir qui il était, le suivant était de savoir jusqu'où il était capable d'aller et pourquoi..." Mark Burg, également producteur, approfondit cette reflexion : "Ce qui s'était passé dans le premier film nous obligeait à aller plus loin, aussi bien dans les situations que dans la façon dont elle s'agencent pour servir les mystérieux desseins de ce criminel. Il lui fallait de nouveaux enjeux, de nouveaux adversaires, de nouvelles victimes et surtout, de nouvelles épreuves..."

Plus qu'un simple sadique...
Le coproducteur Gregg Hoffman, lorsqu'il aborde la structure scénaristique du film, s'essaie également à une définition du Tueur au puzzle : "Il y a plusieurs niveaux de lecture dans ce film. Le suspense existe sur plusieurs axes qui s'entrecroisent et se renforcent. Chacune des victimes est confrontée à des épreuves mais ces situations, fortes en elles-mêmes, s'inscrivent dans un ensemble remarquablement structuré. Le Tueur au puzzle n'est pas un simple sadique, il poursuit un plan précis et finalement, on se demande s'il ne s'amuse pas plus à manipuler les gens qu'à les pousser au-delà de leurs limites."

Une expérience pour le spectateur
L'actrice Shawnee Smith, la seule victime ayant survécu aux épreuves du Tueur au puzzle dans Saw et qui est de retour dans Saw II, explique ce qui l'a séduite dans ce nouveau volet : "On retrouve l'esprit qui a fait le succès du premier avec un développement supplémentaire qui ne décevra pas les fans de la première heure et va fasciner les autres. Pour moi, aussi épouvantable soit-il, Saw II n'est pas un film gore. Le suspense psychologique est infiniment plus puissant que le seul aspect effrayant. Face à l'horreur, on est en plus assailli de doutes, de questions et on sent que tout est possible. C'est la plus géniale des tortures mentales !" Le réalisateur Darren Lynn Bousman conclut : "Notre but a été de créer une expérience qui captive le spectateur à tous les niveaux de sensation. Il sera pris par ce qu'il verra, par ce qu'il entendra, par ce qu'il imaginera, par ce qu'il découvrira, et lui aussi n'aura pas d'autres choix que de se laisser prendre au jeu du Tueur..."

Un jeune talent à la réalisation
L'implication du jeune réalisateur Darren Lynn Bousman, spécialisé dans le clip et la publicité, dans le projet Saw II a été originale. Il raconte : "En fait, Saw n'était pas encore sorti lorsque j'en ai entendu parler. J'en ai vu quelques plans et j'ai été emballé par le travail du directeur de la photo, David Armstrong. Je suis entré en contact avec lui car je voulais qu'il me rejoigne sur un projet que j'avais écrit, un thriller assez angoissant dont le titre était The Desperate..." David Armstrong, impressionné par le travail de Darren Lynn Bousman, ne dit pas non pour The Desperate mais prit tout d emême le temps de contacter les producteurs de Saw, Gregg Hoffman et Oren Koules, pour leur parler du jeune prodige. Lorsque ceux-ci s'aperçurent que le style de Darren Lynn Bousman convenait parfaitement à l'ambiance de la saga Saw, ils n'hésitèrent pas un instant et l'engagèrent pour la réalisation de Saw II.

Une équipe gagnante
Les principaux membres de l'équipe technique de Saw sont de retour pour Saw II. Le réalisateur et scénariste du premier opus, James Wan, est producteur exécutif de la suite, alors que le comédien et scénariste Leigh Whannell s'attache uniquement à l'écriture de ce nouvel opus. L'actrice Shawnee Smith est quant à elle la seule victime ayant survécu aux épreuves du criminel et est donc de retour pour Saw II, tout comme Tobin Bell, incarnation du tueur au puzzle.

Des acteurs déboussolés
Tout a été fait par la production pour que le tournage de Saw II, qui s'est déroulé sur cinq semaines sur un seul plateau ultra-sécurisé, soit une expérience destabilisante pour les acteurs. Pour être certains que les plans du tueur au puzzle ne seraient pas percés à jour, les acteurs ne se sont vus remettre que le strict minimum du scénario, et plusieurs fins ont été écrites et tournées. L'acteur Donnie Wahlberg explique : "Sur le tournage, l'ambiance était parfois très étrange. Darren ne faisait pas que nous diriger, il nous manipulait aussi parfois, un peu à la manière du Tueur mais avec beaucoup plus de gentillesse et d'humour ! Nous avons tourné des scènes dont nous ignorions si elles feraient partie de l'intrigue finale. Il n'y a pas que les spectateurs qui sont angoissés avec cette histoire !"

Une bande-son adéquate
A l'instar du premier volet, Saw II bénéficie d'une bande originale installant une ambiance oppressante et particulièrement sombre, à base de musique métal, death-metal ou industrielle. Marilyn Manson, Puscifer, The Used, Queens of the stone age et Mudvayne figurent ainsi parmi les artistes ayant apporté leur contribution musicale au long-métrage.

Indices.com
Le scénario de Saw II a été tenu secret le plus longtemps possible. Plusieurs mois avant la sortie du film, la production s'est amusé à lancer un jeu de piste à destination des curieux désireux d'en savoir plus sur l'intrigue. Certains ont ainsi pu trouver quelques pistes en fouillant attentivement le site officiel du film, et notamment les écrans de télévisions disséminés sur une des pages...

"Saw II" affole la censure
A la demande de la Motion Picture Association of America (MPAA, le bureau américain de contrôle et classification des films), les affiches promotionnelles de Saw II ont dû être retirées. En effet, les deux doigts tranchés formant le "II" du titre étaient jugés peu conformes à la charte publicitaire ! Les nouvelles affiches, moins explicites, comportaient la mention "R" (interdit aux moins de 17 ans non-accompagnés) alors que le film n'était même pas encore passé devant la MPAA. Preuve que les producteurs du film savaient déjà à quoi s'attendre auprès de la censure.


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Terreur dans les bayous Frankenfish USA 2004 Horreur 81 min.

152 0/4
  Disponible 01 AVI 07/05/2005
Mark A.Z. Dippé Donna Biscoe, K.D. Aubert, Matthew Rauch, Tory Kittles, Tomas Arana, China Chow
http://www.dvdfr.com/dvd/dvd.php?id=15843
Quand un poisson mortel, venu illégalement d'Asie, circule librement dans un bayou en Louisiane, c'est la panique pour les habitants du marais. Et tout s'accélère lorsque, après avoir tenté de fuir sur une petite île, ils s'aperçoivent que rien n'arrête la traque de ce monstre sanguinaire...

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Antre de la folie (l') In the Mouth of Madness USA 1994 Horreur 95 min.

660 
  Disponible 01 Français 02 MKV 25/07/2013
John Carpenter Jürgen Prochnow (Sutter Cane), Sam Neill (John Trent), David Warner (Dr. Wrenn), Charlton Heston (Jackson Harglow), Julie Carmen (Linda Styles), John Glover (Saperstein), Frances Bay (Mrs. Pickman), Wilhelm von Homburg (Simon), Kevin Rushton (Un garde), Gene Mack (Un garde), Hayden Christensen (le livreur de journaux), Bernie Casey (Robinson), Conrad Bergschneider (Axe Maniac), Peter Jason (Mr. Paul), Kevin Zegers (Un enfant), Garry Robbins (Acteur), Deborah Theaker (Actrice), Carolyn Tweedle (L'infirmière), Katherine Ashby (La réceptionniste), Dennis O'Connor (Un flic), Paul Brogren (Acteur).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=11541.html
Pour retrouver un auteur de best-sellers d'épouvante brusquement disparu, John Trent, détective, va pénétrer dans l'univers romanesque et épouvantable de l'écrivain.
Interdit aux moins de 12 ans



Fiche technique :

Année de production : 1994
Date de sortie DVD : 9 janvier 2007
Langue : Anglais
Format de production : 35 mm
Colorimétrie : Couleur
Format audio : Dolby SR - Digital DTS - Digital
Type de film : Long-métrage
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
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Ava's Possessions Ava's Possessions USA 2015 Horreur 89 min.

818 
  Disponible 01 Français 01 AVI 10/04/2016
Jordan Galland Louisa Krause (Ava), Whitney Able (Jillian), Jemima Kirke (), Geneva Carr (Darlene)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=236090.html
Après avoir subi un exorcisme, Ava Dopkins essaie de vivre une vie normale. Ayant tout oublié du mois précédent, elle est obligée d’intégrer un groupe anonyme pour les personnes possédées. Elle tente de se rapprocher de ses amis, de retrouver un boulot mais surtout de savoir d’où viennent toutes ces tâches dans son appartement. La vie d’Ava a été volée par un démon. Maintenant, il est temps de la récupérer.
Bien qu'etant categorise dans Epouvante/Horreur, il est inutile d'esperer un quelconque frisson venant de ce film ... Est pourtant, contrairement a ce que les 1ere minutes du film laisse presager, a savoir un gros navet, le film nous surprant dans sa façon de nous inviter a connaitre le comment du pourquoi. En effet, le film parle d'une post-possession, donc comment vivre apres cela, l'aperçu du monde par rapport a vos actes mais aussi du pourquoi j'ai etait possede, qu'ai je veritablement fait durant cette possession, qui etait le demon qui m'habitait. Ainsi, si le film ne fait guere peur il est bien meilleur quand il s'agit d'agiter notre curiosite et nous pousse ainsi a finir le visionnage du film. Ainsi et contrairement a de nombreux films de possessions, peut etre que la meilleur façon de lutter contre un demon, c'est de l'accepter. C'est aussi a cette question que tente de repondre le film. Bref, c'est un film assez sympathique, qui ne restera pas dans les memoires mais qu'il serait dommage de louper ;-)
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Blair Witch 2 : le livre des ombres Book of Shadows: Blair Witch 2 USA 2000 Horreur 90 min.

667 
  Disponible 01 Français 01 AVI 25/07/2013
Joe Berlinger Kim Director (Kim Diamond), Jeffrey Donovan (Jeffrey Patterson), Erica Leerhsen (Erica Geerson), Tristine Skyler (Tristen Ryler), Stephen Barker Turner (Stephen Ryan Parker), Kurt Loder (lui-même), Chuck Scarborough (Lui-même), Bruce Reed (III) (Un habitant de Burkitsville), Lynda Millard (Une habitante de Burkitsville), Deb Burgoyne (Une habitante de Burkitsville), Andrea Cox (Une habitante de Burkitsville), Joe Berlinger (Un touriste), Sara Phillips (Une touriste), Lanny Flaherty (Shérif Cravens).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=26271.html
Quelques temps après la disparition de trois étudiants en cinéma, un groupe de jeunes ''touristes'' revient sur les lieux de l'affaire afin de se frotter avec la légende de la sorcière de Blair...
Interdit aux moins de 12 ans

Note de la presse : 2,8/5

Fiche technique :

Box Office France : 405 559 entrées
Année de production : 2000
Budget : 15 000 000 $
Date de sortie DVD : 3 janvier 2012
Langue : Anglais, Allemand
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage

Secrets de tournage :
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Bug Bug USA 2006 Horreur 100 min.

1308 
  Disponible 02 Anglais 01 AVI 06/02/2022
William Friedkin Ashley Judd, Harry Connick Jr, Lynn Collins, Michael Shannon, Brían F. O'Byrne, Luca Foggiano
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=57476.html
Agnès vit seule dans un motel désert. Elle est hantée par le souvenir de son enfant, kidnappé plusieurs années auparavant, et redoute la visite de son ex-mari, Jerry, un homme violent récemment sorti de prison. Dans cet univers coupé du monde, Agnès s'attache peu à peu à un vagabond excentrique, Peter. Leur relation tourne au cauchemar lorsqu'ils découvrent de mystérieux insectes capables de s'introduire sous la peau. Ensemble, ils vont devoir découvrir s'il s'agit d'une folie partagée ou d'un secret d'Etat...
Inspiré par les fléaux du monde moderne, ce conte angoissant est filmé de main de maître par Friedkin, servi de surcroît par un duo d'acteurs littéralement possédés.
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Carrie 2 : la haine The Rage: Carrie 2 USA 1999 Horreur 104 min.

656 
  Disponible 01 Français 01 AVI 25/07/2013
Katt Shea Emily Bergl (Rachael Lang), Amy Irving (Sue Snell), Jason London (Jesse Ryan), J. Smith-Cameron (comme J. Smith Cameron) (Barbara Lang), Dylan Bruno (Mark Bing), Zachery Ty Bryan (Eric Stark), Mena Suvari (Lisa Parker), Gordon Clapp (Mr Stark), Rachel Blanchard (Monica), Eddie Kaye Thomas (Arnie).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=20354.html
Parce qu'elle est differente, secrete et renfermee, Rachel Lang subit les moqueries de ses camarades de lycee. Privee de l'affection de sa mere, internee depuis de longues annees pour schizophrenie, Rachel n'a pas trouve de reconfort aupres de sa famille adoptive. En outre, la jeune fille est troublee par d'etranges facultes de telekinesie dont elle ignore l'origine. Quand Lisa, sa meilleure amie, se suicide, abusee par un joueur de l'equipe de football, l'univers fragile de Rachel bascule. Piegee et humiliee, Rachel laisse alors exploser le pouvoir devastateur de sa colere
Interdit aux moins de 12 ans

Note de la presse : 2,3/5

Fiche technique :

Distributeur : United International Pictures (UIP)
Année de production : 1999
Budget : 21 millions de $
Date de sortie DVD : 5 septembre 2006
Langue : Anglais
Format de production : 35 mm
Colorimétrie : Couleur et N&B
Type de film : Long-métrage
Format de projection : 1.85 : 1
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Carrie au bal du diable Carrie USA 1976 Horreur 98 min.

662 
  Disponible 01 Français 01 AVI 25/07/2013
Brian De Palma Sissy Spacek (Carrie White), Piper Laurie (Margaret White), Amy Irving (Sue Snell), William Katt (Tommy Ross), John Travolta (Billy Nolan), Nancy Allen (Chris Hargenson), Betty Buckley (Miss Collins), P.J. Soles (Norma Watson), Priscilla Pointer (Madame Snell), Sidney Lassick (M. Fromm), Stefan Gierasch (Le principal Morton), Cameron De Palma (Le garçon sur le vélo), Edie McClurg (Helen), Michael Talbott (Freddy), Doug Cox (The Beak), Noelle North (Freida), Anson Downes (Ernest).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=2352.html
Tourmentée par une mère névrosée et tyrannique, la vie n'est pas rose pour Carrie. D'autant plus qu'elle est la tête de turc des filles du collège. Elle ne fait que subir et ne peut rendre les coups, jusqu'à ce qu'elle ne se découvre un étrange pouvoir surnaturel.
Interdit aux moins de 16 ans

Note de la presse : 4,3/5

Fiche technique :

Récompenses : 2 nominations
Budget : 1 800 000 $
Année de production : 1976
Date de reprise : 4 avril 2001
Langue : Anglais
Date de sortie DVD : 17 juin 2003
Format de production : 35 mm
Format audio : Mono
Colorimétrie : Couleur
Format de projection : 1.85 : 1
Type de film : Long-métrage

Secrets de tournage :
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Colline a des yeux (la) The Hills Have Eyes USA 1977 Horreur 89 min.

1151 
  Disponible 01 Français 02 MKV 21/10/2020
Wes Craven Susan Lanier, Robert Houston, Martin Speer, Dee Wallace, Russ Grieve, John Steadman, James Whitworth, Michael Berryman
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=8145.html
En partance pour la Californie, une famille se retrouve accidentellement au beau milieu d'une zone d'essais de l'aviation américaine. Contraints de quitter leur véhicule, ils se retrouvent pourchassés par une bande de dégénérés.
« La colline a des yeux » n’est certes pas un spectacle à conseiller à tous publics, mais je défie absolument quiconque s’y aventurera de décrocher une seconde.

Le film s'inspire de l'histoire controversée de Sawney Bean et de sa famille (une femme, huit fils, six filles et d'innombrables petits-enfants), un clan sauvage qui errait, selon le Newgate Calendar, dans la région montagneuse de l'est de l'Écosse, près d'Édimbourg, au début des années 1600. Ils auraient finalement été capturés sur ordre du roi Jacques Ier d'Angleterre, tenus pour fous et exécutés sans procès.
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Conjuring : Les dossiers Warren The Conjuring USA 2013 Horreur 110 min.

1302 
  Disponible 01 Français 02 MKV 06/02/2022
James Wan Vera Farmiga, Patrick Wilson, Ron Livingston, Lili Taylor, Shanley Caswell, Hayley McFarland, Joey King, Mackenzie Foy
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=203607.html
Avant Amityville, il y avait Harrisville… Conjuring : Les dossiers Warren, raconte l'histoire horrible, mais vraie, d'Ed et Lorraine Warren, enquêteurs paranormaux réputés dans le monde entier, venus en aide à une famille terrorisée par une présence inquiétante dans leur ferme isolée… Contraints d'affronter une créature démoniaque d'une force redoutable, les Warren se retrouvent face à l'affaire la plus terrifiante de leur carrière…
La peur au cinéma est toujours en de très bonnes mains avec James Wan. Le jeune cinéaste continue de s’amuser à nous effrayer avec une efficacité indéniable et un vrai respect des codes du genre.
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Ginger Snaps Ginger Snaps USA 2000 Horreur 108 min.

155 
  Disponible 01 AVI 07/05/2005
John Fawcett Emily Perkins (Brigitte), Katharine Isabelle (Ginger), Kris Lemche (Sam), Mimi Rogers (Pamela), Jesse Moss (Jason).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=26881.html
Ginger (Katharine Isabelle) et Brigitte (Emily Perkins) sont deux soeurs jumelles inséparables. Elles ont les mêmes goûts, les mêmes vêtements et sont attirées par les mêmes garçons.

Une nuit, alors qu'elles se promènent dans le parc, elles constatent quelque chose d'anormal. L'endroit est trop silencieux et il y règne une atmosphère malsaine. Elles s'enfuient en courant, mais une bête, surgie de nulle part, griffe le dos de Ginger.

Une fois la créature semée, elles retrouvent la sécurité de la maison familiale et examinent la blessure. En dépit d'une plaie quelque peu superficielle, Ginger n'est plus comme avant. Son attitude a changé. A l'approche de ses menstruations, elle devient de plus en plus avide de garçons.

La vérité prend alors forme sous les yeux horrifiés de Brigitte : sa soeur est devenue un loup-garou.
CE FILM EST LE BACK --> CHERCHER LE PREMIER --> POUR CELUI-CI, 6/10

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Halloween, La Nuit des masques Halloween USA 1978 Horreur 91 min.

1304 
  A charger 06/02/2022
John Carpenter Jamie Lee Curtis, Donald Pleasence, Nancy Kyes, P.J. Soles, Brian Andrews, Kyle Richards, Charles Cyphers, Tony Moran
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=9434.html
La nuit d'Halloween 1963. Le jeune Michael Myers se précipite dans la chambre de sa soeur aînée et la poignarde sauvagement. Après son geste, Michael se mure dans le silence et est interné dans un asile psychiatrique. Quinze ans plus tard, il s'échappe de l'hôpital et retourne sur les lieux de son crime. Il s'en prend alors aux adolescents de la ville.
Grand classique du cinéma d'épouvante qui a posé les codes du slasher, "Halloween, la nuit des masques" est un incontournable du genre et l'une des meilleurs oeuvres de John Carpenter. La patron du cinéma d'horreur américain imprime à son long-métrage une atmosphère unique qui fait à mon sens toute sa saveur.

Halloween est une œuvre fondatrice qui a grandement participé à l'élaboration des codes de l'épouvante et, surtout, elle est à l'origine de la grande vague de slashers qui va déferler dans les années 80.


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Hostel 2 Hostel: Part II USA 2007 Horreur 94 min.

524 
  Disponible 01 Français 01 AVI 07/01/2011
Eli Roth Lauren German (Beth), Roger Bart (Stuart), Heather Matarazzo (Lorna), Bijou Phillips (Whitney), Richard Burgi (Todd), Vera Jordanova (Axelle), Jay Hernandez (Paxton), Jordan Ladd (Stephanie), Milan Knazko (Sasha), Stanislav Ianevski (Miroslav), Edwige Fenech (Le Professeur), Patrick Zigo (Le Chef De Gang), Roman Janecka (Roman), Luc Merenda (Le Détective Italien), Susanna Bequer (Traductrice D'Italien), Philip Waley (Monitor Guard Czelsifan), Jan Nemejovsky (Le Médecin), Zuzana Geislerova (Inya), Monika Malacova (Mme Bathory), Davide Dominici (Riccardo), Petr Vancura (Pavel), Ruggero Deodato (Le Cannibale Italien), Jana Kaderabkova (Sveltana).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=114997.html
Alors qu'elles sont en vacances en Europe, Beth, Lorna et Whitney, trois jeunes Américaines, rencontrent une superbe femme. Celle-ci se propose de leur faire découvrir pour un week-end un établissement de cure où elles pourront se reposer et s'amuser. Attirées par cette offre, les trois jeunes femmes la suivent et tombent dans son piège. Livrées à de riches clients associant l'horreur au plaisir, les trois jeunes femmes vont vivre un cauchemar absolu...
Interdit aux moins de 16 ans

Note de la presse : 3/5
Note des spectateurs : 3/5 (Pour 2427 notes : 17 % de *****, 24 % de ****, 24 % de ***, 3 % de **, 32 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 136 669 entrées
N° de visa : 117 474
Couleur
Format du son : Dolby SR + Digital SR-D + DTS & SDDS
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : Anglais

Secrets de tournage :

La suite d'"Hostel"
Comme son titre l'indique, Hostel - chapitre 2 est la suite d'Hostel, le film d'horreur d'Eli Roth. Produit par Quentin Tarantino, le film a connu un beau petit succès (262 224 entrées en France et 80,2 millions de dollars dans le monde). Il n'en fallait pas moins pour que le réalisateur replonge dans l'horreur.

Une vraie suite
Hostel - chapitre 2 commence exactement là où s'arrête le premier opus. On retrouve donc le personnage de Paxton, joué par Jay Hernandez, complètement traumatisé par son expérience et qui va rencontrer les nouvelles héroïnes de cet épisode.

Passion de l'horreur
Eli Roth voue depuis toujours une passion aux films d'horreur. A 11 ans, il démembrait ses frères dans sa première réalisation en vidéo, Splatter on the Linoleum.

Maquillage et effets spéciaux
Les maquilleurs Gregory Nicotero et Howard Berger (Le Monde de Narnia : chapitre 1 - le lion, la sorcière blanche et l'armoire magique) ont travaillé quatre semaines avant le début du tournage pour réaliser des prothèses de parties de corps et des trucages qui soulèveraient le coeur des fans de films d'horreur les plus endurcis. Pour donner à l'écran encore plus de réalisme aux prothèses, Gregory Nicotero et Howard Berger ont parfois fait appel aux talents du superviseur des effets visuels Gary Beach. Son travail d'infographie a relayé les effets de maquillage.

Création des décors
Le tournage s'est déroulé dans plusieurs endroits dont le sud de la France et l'Islande. Eli Roth a eu la liberté de créer l'usine de briques et de mortier dans laquelle l'histoire se déroule : " Lorsque les gens iront voir Hostel - chapitre 2, ils voudront revoir le même hôtel, la même usine. Mais je ne voulais pas remontrer les mêmes salles de l'usine. C'est pour cela que j'ai fait construire un tout nouvel ensemble de souterrains. " Pour construire le décor le plus authentique possible, le réalisateur et le chef décorateur Robert Wilson King ont visité plusieurs usines et sites souterrains et construit des copies des lieux qu'ils avaient trouvés les plus intéressants en ajoutant quelques idées personnelles. Eli Roth décrit : " L'usine qu'a construite Robert Wilson King est pratiquement un personnage à part entière de l'histoire. C'est un endroit qui rappellera aux cinéphiles des lieux qu'ils ont connus tout en leur montrant quelque chose de complètement nouveau. "

Un lieu de tournage ... pas très catholique !
De nombreuses scènes ont été tournées à Prague et dans ses environs, et notamment dans un établissement très connu, le Big Sister, qui a été utilisé comme décor pour plusieurs scènes avec Todd et Stuart, afin d'y planter le décor du monde de la nuit et de l'illégalité. A la fois club voyeuriste et maison close, l'établissement fournit à ses clients un large choix de " services " gratuits tant qu'ils laissent leurs activités être diffusées sur le site Internet payant de l'établissement...

Réglements de compte
Le mentor d'Axelle, Sasha, est le chef de l'organisation nommée Elite Hunting. Joué par l'acteur slovaque Milan Knazko, Sasha est un tueur froid et sans pitié. Ancien ministre de la culture de la Slovaquie, Milan Knazko a saisi l'opportunité de jouer un Russe de cette nature. L'acteur confie : " Le fait que Sasha soit russe est une des raisons qui ont fait que j'ai accepté ce rôle. En Slovaquie, nous sommes toujours un peu fâchés d'avoir été occupés par l'armée russe ! "

Le choix des actrices principales
Pour le rôle de Beth, Eli Roth a choisi Lauren German : " Même si son rôle était court dans le Massacre à la tronçonneuse de Marcus Nispel (elle jouait l'autostoppeuse) il était très intense émotionnellement et elle m'a beaucoup impressionné. J'avais besoin d'une actrice qui puisse être vulnérable et adorable, mais aussi très forte lorsque les circonstances le demandent. Bien qu'elle doive peser au maximum 45 kilos et ressemble à une princesse, on sent que c'est une jeune fille qui a du répondant ! " Bijou Phillips interprète Whitney, l'amie de Beth. Eli Roth se souvient : " Quand elle est entrée dans la salle pour les auditions, tout le monde est tombé sous le charme. Elle était vraiment très drôle, futée et ne mâchait pas ses mots. C'était exactement la personnalité dont j'avais besoin. C'est une des filles les plus intelligentes que j'aie rencontrées. Tourner avec elle était vraiment un plaisir. " Pour le rôle de Lorna, Eli Roth a su très tôt qu'il voulait l'actrice Heather Matarazzo, qui avait joué quelques années avant dans le film culte de Todd Solondz, Bienvenue dans l'âge ingrat. Intéressée par le scénario, celle-ci a pris un vol pour Los Angeles pour une lecture, sans même savoir qu'elle avait déjà le rôle.

Un lieu de tournage féérique
Eli Roth a choisi de tourner une scène de fête médiévale dans la pittoresque ville de Cesky Krumlov, près de Prague. Il commente : " La ville est si belle que lorsque vous vous y promenez, il est difficile de croire qu'elle est vraiment réelle. Cet endroit apporte une tonalité très " conte de fées ". Si Beth est notre Blanche-Neige, alors Cesky Krumlov est son royaume merveilleux. Mais c'est un endroit si idyllique qu'il est presque évident que quelque chose doit venir briser cette apparence parfaite. "

Un tournage éprouvant
Une des scènes de torture avec Bijou Phillips a nécessité 45 prises, et l'intensité émotionnelle de cette expérience lui a laissé un souvenir douloureux. Elle confie : " Je ne crois pas que je pourrais refaire quelque chose de semblable. Je suis heureuse d'avoir connu cette expérience et j'aime mon métier, mais nous avons fait des choses que je n'avais même jamais imaginées, et je n'ai aucune envie de recommencer. " Quant à Heather Matarazzo, elle a dû jouer complètement nue pour une séquence qui a demandé deux nuits de tournage. Durant toute la séquence, l'actrice était suspendue la tête en bas pendant un laps de temps qui pouvait durer jusqu'à 5 minutes, les mains attachées dans le dos.

Une affiche saignante
Le premier poster du film, composé à partir de morceaux de viande saignants et dévoilé sur le net, a été tout simplement refusé par les exploitants des salles de cinéma américaines. Motif : trop choquant et malsain. Même si l'affiche suggérait plus qu'elle ne montrait, l'effet choc et recherché a semble-t-il été atteint...

La Reine de l'horreur dans un Hotel
Edwige Fenech, connue pour avoir joué dans films de série Z italiens n'avait plus tourné depuis 20 ans et s'était juré de ne plus recommencer. De passage à Rome pour la promotion du premier Hostel, Eli Roth a tenu à la rencontrer, étant un grand fan de ses films. Il lui a alors proposé un dernier rôle dans Hostel - chapitre 2. Face à ce réalisateur jeune et passionné, l'actrice a accepté, et Eli Roth a écrit le rôle exprès pour elle.

Luc Merenda suit l'exemple de Edwige Fenech
Luc Merenda a lui aussi interrompu sa retraite pour interpréter un détective italien dans Hostel II. Eli Roth, qui est un grand fan des films italiens des années 1970 de Merenda, tel que Torso, lui a demander de jouer le rôle. Luc Merenda a contacté Edwige Fenech pour lui demander si elle avait aimé travailler avec Eli Roth, et on voyant à quel point elle était enthousiaste, celui-ci a accepté. Luc Merenda n'avait pas jouer depuis le téléfilm Edera L en 1992 avec Susanna Bequer qui interprète une traductrice dans Hostel II.

Un rôle sur mesure
Le réalisateur italien Ruggero Deodato, à l'origine d'un classique de l'horreur, Cannibal Holocaust, interprète dans Hostel- chapitre 2 un cannibale italien, un rôle taillé sur mesure pour lui par Eli Roth.

Tarantino inverse les rôles
C'est Quentin Tarantino, producteur des deux films, qui aurait suggéré à Eli Roth l'histoire de ce deuxième opus. A l'inverse du premier épisode, ce sont cette fois-ci des filles qui sont attirées dans l'Hostel par un charmant garçon et qui vont connaître un véritable cauchemar.

Clin d'oeil au producteur
Dans la bande-annonce du film, on peut entre-aperçevoir dans la petite télévision en arrière plan, des images de Pulp Fiction; clin d'oeil au producteur du film Quentin Tarantino.

Vases Communiquants
Si Quentin Tarantino est cité dans Hostel - chapitre 2, Eli Roth, quant à lui, a joué dans Boulevard de la mort, et a écrit et réalisé Thanksgiving, une fausse bande-annonce toujours dans le cadre de Grindhouse.

Teaser en allemand
Des images sanglantes commentées par une voix off en allemand... voilà un teaser bien particulier qui bouscule les règles hollywoodiennes qui veut qu'une bande-annonce, même pour un film étranger, soit traduite en anglais. Tim Palen, directeur marketing de LionsGate explique ainsi ce choix atypique: "la langue allemande a un accent plus guttural et rugueux, cela va tout à fait avec la tonalité d'un film plus européen et plus exotique". Effet garanti...
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Invitation (l') The Invitation USA 2015 Horreur 98 min.

1306 
  Disponible 01 Français 01 AVI 06/02/2022
Karyn Kusama Michiel Huisman, Logan Marshall-Green, John Carroll Lynch, Tammy Blanchard, Emayatzy Corinealdi, Karl Yune, Mike Doyle, Toby Huss
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=207552.html
Par une sombre nuit, Will est invité à un dîner chez son ex-femme et son nouveau mari. Au cours de la soirée, il s'aperçoit que ses hôtes ont d'inquiétantes intentions envers leurs invités.
Une ambiance maîtrisée, un crescendo lent, attendu mais qui n'en demeure pas moins efficace. Une vraie réussite.
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It Follows It Follows USA 2014 Horreur 100 min.

1112 
  Disponible 01 Français 02 MKV 11/06/2020
David Robert Mitchell Maika Monroe, Keir Gilchrist, Daniel Zovatto, Jake Weary, Linda Boston, Olivia Luccardi, Lili Sepe, Ruby Harris
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=228463.html
Après une expérience sexuelle apparemment anodine, Jay se retrouve confrontée à d'étranges visions et  l'inextricable impression que quelqu'un, ou quelque chose, la suit. Abasourdis, Jay et ses amis doivent trouver une échappatoire à la menace qui semble les rattraper...
« It Follows » : à Detroit, l’horreur se répand sans préservatif.
Grand Prix du Festival du film fantastique de Gerardmer, « It Follows », de David Robert Mitchell, séduit par sa beauté plastique.

Petit matin blafard dans une banlieue pavillonnaire américaine. Une jeune fille sort de chez elle échevelée, visiblement paniquée, pieds nus dans un déshabillé de soie. Elle court en zigzags erratiques, regardant derrière elle ; un voisin lui propose de l’aide, elle l’ignore, grimpe dans sa voiture, démarre en trombe. On la retrouve sur une plage au crépuscule, accroupie, livide, appelant son père au téléphone pour lui dire qu’elle l’aime, s’excuse d’avoir été si souvent pénible. Elle va mourir, elle le sait, elle est terrorisée.

Qu’est-ce qui la suivait ? Qu’est-ce qui l’a tuée ? Mystère. Le « It », de It Follows, n’est jamais visible que par celui qui est traqué. Existe-t-il ? Est-il un fantasme ? Cette séquence d’ouverture plonge d’emblée le spectateur dans une atmosphère de terreur blanche, d’autant plus anxiogène que la menace n’est pas montrée – elle finira par se dévoiler un peu, mais sans jamais cesser d’être floue, s’incarnant à chacune de ses apparitions dans un corps différent, plus ou moins délabré, reconnaissable à une déambulation lente et mécanique, proche de celle d’un zombie.
Premier film d’horreur

Auteur de The Myth of the American Sleepover, teen movie remarqué dans les festivals de cinéma indépendant américains (sorti en France en DVD chez Metro après avoir été montré à la Semaine de la critique, au Festival de Cannes en 2010), David Robert Mitchell se frotte au cinéma d’horreur pour la première fois, adoptant pour ce faire une approche d’esthète, doublée d’une perspective politique.

Très loin de la tendance sensationnaliste, hyperviolente et gore, qui caractérise le genre aujourd’hui, It Follows s’inscrit plutôt dans une tradition de la suggestion, héritière de Jacques Tourneur.

Le film, c’est la première chose qui frappe, est d’une grande beauté. Ses partis pris –sophistication plastique des cadres, qui font parfois penser à ceux de M. Night Shyamalan, où les adolescents apparaissent isolés, dans de grands décors déserts, légère phosphorescence des couleurs qui rappelle le travail photographique de Gregory Crewdson, importance de l’élément liquide, paysages sonores raffinés… – exaltent l’inquiétante étrangeté qui en fait le charme.
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JeruZalem JeruZalem ++ Autres 2015 Horreur 94 min.

787 
  Disponible 01 Français 01 AVI 05/02/2016
Doron Paz, Yoav Paz Yael Grobglas, Danielle Jadelyn, Yon Tumarkin, Fares Hananya, Tom Graziani, Geri Gendel, Yoav Koresh, Sarel Piterman
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=237714.html
Deux jeunes américaines partent en vacances à Jérusalem lors du Yom Kippour.Mais cette escapade va se transformer en véritable cauchemar quand l’une des portes de l’enfer va s’ouvrir. Le jour du Jugement dernier a sonné…

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Mimic Mimic USA 1997 Horreur 102 min.

1321 
  A charger 21/04/2022
Guillermo del Toro Mira Sorvino, Jeremy Northam, Giancarlo Giannini, Josh Brolin, Charles S. Dutton, Alix Koromzay, F. Murray Abraham, Alexander Goodwin
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=10370.html
Pour juguler une épidémie propagée par des insectes, le docteur Susan Tyler et son mari Peter Mann manipulent le code génétique des petites bêtes, créant ainsi une génération de clones qui détruit ses congénères. Trois ans plus tard, le remède a donné vie à une espèce mutante qui habite dans les sous-sols de la ville. Ces insectes ont maintenant la taille de l'homme et sont dotés d'un système de camouflage naturel, le mimetisme.
Voilà un film qui par bien des aspects pourra sembler très classique. Pourtant, la perspicacité de sa narration très sobre et surtout la force de pénétration de son atmosphère savent transformer cette banale histoire en remarquable conte horrifique. Un film qui vaut le détour.
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Nuit des morts-vivants (la) The Night of the Living Dead USA 1968 Horreur 96 min.

1303 
  A charger 06/02/2022
George A. Romero Duane Jones, Judith O'Dea, Karl Hardman, Marilyn Eastman, Keith Wayne, Judith Ridley, Kyra Schon, Charles Craig
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=1133.html
Chaque année, Barbara et Johnny vont fleurir la tombe de leur père. La route est longue, les environs du cimetière déserts. Peu enclin à prier, Johnny se souvient du temps où il était enfant et où il s'amusait à effrayer sa soeur en répétant d'une voix grave : "Ils arrivent pour te chercher, Barbara."
La nuit tombe. Soudain, un homme étrange apparaît. Il s'approche de Barbara puis attaque Johnny, qui tombe et est laissé pour mort. Terrorisée, Barbara s'enfuit et se réfugie dans une maison de campagne. Elle y trouve Ben, ainsi que d'autres fugitifs. La radio leur apprend alors la terrible nouvelle : des morts s'attaquent aux vivants.
Un des chefs-d'oeuvre du film d'horreur : la vision apocalyptique de Romero s'inscrit dans le contexte politique et racial des années 60 avec une mordante évidence. Saignant.
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Orgueil et Préjugés et Zombies Pride and Prejudice and Zombies UK/USA 2016 Horreur 108 min.

857 
  Disponible 01 Français 01 AVI 05/06/2016
Burr Steers Lily James, Sam Riley, Bella Heathcote, Douglas Booth, Suki Waterhouse, Ellie Bamber, Millie Brady, Sally Phillips
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=176551.html
Depuis une cinquantaine d'années, l'Angleterre subit une mystérieuse épidémie entraînant une invasion de zombies. L'arrivée de deux jeunes et riches célibataires dans le voisinage réjouit la famille Bennet qui compte cinq filles à marier.
A la base Orgueil et Préjugés et Zombies est un roman parodique de Seth Grahame-Smith, lui-même inspirée du vrai roman Orgueil et Préjugés écrit par Jane Austen.

Déjà adapté deux fois au cinéma, dont une version réalisée par Robert Z. Léonard en 1940 et une plus populaire réalisé par Joe Wright en 2005, nous voici avec une nouvelle relecture pour 2016...

Orgueil et Préjugés et Zombies est un film sympathique, mais malheureusement le long-métrage ne va pas jusqu’au bout de son concept. Effectivement, il est vraiment dommage que le film n’accentue et n’assume pas complètement son côté guerrière bad-ass des cinq filles Bennett. Pourtant le contexte de l’histoire est superbement bien introduit dans une séquence en animation sur papier qui nous explique comment l’Angleterre a géré l’invasion zombie, mais également que les familles les plus aisées ont appris les arts martiaux japonais, tandis que les plus pauvres ont appris la maîtrise des arts martiaux chinois. En bref, cette intro n’augurait que du très bon pour la suite du long-métrage !

Il est dès lors vraiment dommage que le film ne s’assume pas complètement, d’autant que le scénario plutôt bien écrit respecte quasiment à la lettre près la version « normal » d’Orgueil et Préjugés et l’on pouvait légitimement s’attendre à ce que le film nous offres plus d’action. Et si heureusement il y a bien un peu d’action et quelques scènes plutôt sympathiques, malheureusement ce n’est pas assez, d’autant plus que la bande-annonce mettait fort en avant le côté guerrier, sanguinaire et gore du film.

Le spectateur se rendra vite compte finalement que l’histoire se révèle assez pauvre en séquences bad-ass dézinguages de zombies et compagnie… Et ce malgré que le long-métrage pullule de bonnes idées, comme par exemple celle voulant que les cinq filles soient des expertes en kung-fu et de redoutables tueuses de zombies, d’ailleurs la scène du bal sera très révélatrice de leur maîtrise martiale et reflète parfaitement ce qu’aurait du être l’entierté du long-métrage… Où encore le fait que les zombies gardent leur intelligence et sont capable de tendre des pièges aux êtres humains. Malheureusement toutes ces merveilleuses idées ne suffisent pas et resteront très anecdotiques.

Ce manque d’audace de la part du scénariste, est d’autant plus malheureux que le casting est très bon et tous les acteurs jouent relativement très bien. Lily James que l’on découvrait dans la version « live » de Cendrillon (2015), est ici très loin de son rôle de princesse et endosse parfaitement son rôle de jeune femme bien élevée et à la fois guerrière redoutable lorsque les morts-vivants font leur apparition. Elle démontre même un charisme certain. Il y a aussi Sam Riley très habitué aux personnages ténébreux, qui porte à merveille son rôle de Mr. Darcy. Mais aussi Matt Smith (Dr. Who) très à son aise et parfait dans le rôle du révérend Collins. Ensuite vient Charles Dance (Tywin Lannister dans GoT) également très à sa place en Mr. Bennett. A noter également la présence de Lena Headey en Lady Catherine de Bourgh (Cercei Lannister dans GoT), dont la présence est effectivement sympathique mais malheureusement sous exploitée…

Au final et comme dit plus haut, Orgueil et Préjugés et Zombies est un film très sympathique et bourré de bonne idées, mais malheureusement, les idées aussi bonnes soient-elles ne suffisent pas quand elles sont sous-exploitées. C’est hélas assez dommages car les idées à la base du film étaient vraiment très bonnes et auraient pu nous offrir un film véritablement culte si le long-métrage avait eu le bonheur d’être mieux exploité et assumé jusqu’au bout. Même si le film est un divertissement de bonne facture, il reste un film anecdotique. A voir uniquement si vous êtes fan du concept de base ...

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Paranormal Activity Paranormal Activity USA 2007 Horreur 86 min.

412 
  Disponible 01 Français 01 AVI 22/12/2010
Oren Peli Katie Featherston (Katie), Micah Sloat (Micah), Amber Armstrong (Une Voisine), Mark Fredrichs (Le Médium), Ashley Palmer (Diane, La Fille Sur Internet).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=140608.html
Un jeune couple suspecte leur maison d'être hantée par un esprit démoniaque. Ils décident alors de mettre en place une surveillance vidéo durant leur sommeil afin d'enregistrer les évènements nocturnes dont ils sont les victimes. Les images récupérées de septembre à octobre 2006 ont été montées en un film de 86 minutes, ''Paranormal Activity''.
Note de la presse : 3/5
Note des spectateurs : 2/5 (Pour 4263 notes : 15 % de *****, 12 % de ****, 15 % de ***, 6 % de **, 52 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 1 105 953 entrées
Couleur
Format du son : Dolby SRD/DTS
Format de projection : 1.85 : 1
Format de production : 35 mm
Tourné en : Anglais

Secrets de tournage :

Note d'intention
"Ce que j'ai volu faire", explique le réalisateur Oren Peli, "c'est réaliser un film qui symbolise la tendance du cinéma de genre de la génération actuelle, tout comme on a dit qu'après Psychose, on ne pourrait plus jamais prendre de douche, ou qu'après Les Dents de la Mer ou Open water en eaux profondes, on ne pourrait plus nager dans la mer, ou encore qu'après Le Projet Blair Witch on ne pourrait plus camper dans les bois. Je me suis dit qu'on ne pouvait pas ne pas dormir dans sa maison. Par conséquent, si j'arrive à faire en sorte que les gens aient peur de se retrouver chez eux, j'aurai réussi mon coup".

Et si c'était vrai ?
Paranormal Activity s'inscrit dans la veine cinématographique du documenteur horrifique, proposant de visionner les bandes posthumes laissées par des protagonistes au destin tragique. Une mouvance initiée par Cannibal Holocaust en 1981, puis reprise par Le Projet Blair Witch et plus récemment [Rec] ou Cloverfield.

Inspiration
Deux événements ont conduit Oren Peli a imaginer l'histoire de Paranormal Activity : son emménagement avec sa compagne de l'époque Toni Taylor (coproductrice du film) dans une maison de banlieue aux nuits très calmes, propices à mettre en valeur le moindre bruit, et la sensation de Toni Taylor d'être hantée depuis plusieurs années ("Je me dis que j'ai inspiré son personnage", explique t-elle alors qu'elle et son compagnons auront droit à divers bruits nocturnes pendant deux ans). Il n'en fallait pas plus pour stimuler l'imagination du cinéaste en devenir : "Comme je suis fan de gadgets hi-tech, je me suis dit que ce serait sympa d'installer des caméras vidéo pour comprendre ce qui se passait. Si les caméras captaient de bonnes images, je me disais que ça pourrait faire un film assez intéressant. Et depuis Le Projet Blair Witch on sait qu'on peut toucher le public avec un long métrage qui ressemble à un film amateur".

Qui est Oren Peli ?
Depuis le buzz autour de Paranormal Activity, Oren Peli est l'un des réalisateurs qui monte à Hollywood... Directement entré dans la liste annuelle des "25 nouveaux visages du cinéma indépendant" du magazine Filmmaker, il travaille sur le projet Area 51. Avant Paranormal Activity, son premier film, il travaillait comme concepteur de logiciels et de programmes pour l'industrie vidéo-ludique et cinématographique.

Work in progress
Paranormal Activity a énormément évolué depuis sa projection au Festival ScreamFest en 2007, Oren Peli apportant divers changements (une cinquantaine selon le producteur Jason Blum) à son film à chaque avant-première. C'est d'ailleurs Steven Spielberg qui lui aurait suggéré le final de la version définitive, ainsi que quelques coupes.

Première projection
Paranormal Activity a été présenté pour la première fois au public en 2007, dans le cadre du Festival ScreamFest. "Voir le film avec des spectateurs qui avaient payé leur place et qui fermaient les yeux et qui sursautaient pendant certaines scènes est une expérience que je ne suis pas près d'oublier", se souvient Oren Peli. "Je me suis rapidement rendu à l'évidence : les gens aimaient vraiment le film. Ils postaient des messages sur leurs blogs pour savoir comment voir le film. Et je ne savais pas quoi leur répondre. C'était surréaliste : j'ai vu pas mal de films en salle avec de très nombreux spectateurs, et je n'avais jamais assisté à une telle réaction. Je me suis alors dit qu'il nous fallait une distribution en salle. Je suis très têtu et quand j'ai une idée en tête, je ne l'ai pas ailleurs".

Le buzz
Remarqué dans divers festivals (SreamFest, Slamdance), plébiscité par les premiers spectateurs et plusieurs critiques de cinéma, Paranormal Activity avait toutefois du mal à dénicher un distributeur susceptible de lui offrir une sortie sur grand écran. La faute à un film sans stars et trop "amateur" dans le style. Les exécutifs de DreamWorks, emballés par le concept, miseront tout d'abord sur un projet de remake, confié à Oren Peli (le film orginal aurait été inclus en bonus du DVD). Le cinéaste persuadera alors le studio de projeter le film lors d'une séance-test, afin de tester son potentiel. Les réactions sont sans appel, aussi bien du côté des spectateurs (on en aperçoit quelques bribes dans la bande-annonce du film) que du studio, dont les membres les plus éminents sont convaincus, à l'image d'un Steven Spielberg terrorisé. Malheureusement, le divorce entre DreamWorks et Paramount gèlera un temps la sortie du film, jusqu'à certain remaniements internes à la Paramount, qui aboutiront, enfin, à une sortie américaine le 25 septembre 2009. Entre temps, le buzz grandissant permettra au film de se vendre dans 52 pays... en 24 heures !

Pour la légende
Tout buzz est accompagné de petites histoires qui aident à vendre un film... A l'image de Steven Spielberg, qui découvrir la porte de sa chambre mystérieusement verrouillée de l'intérieur après le visionnage du film dans sa demeure de Pacific Palisades. Au point de faire appel à un serrurier. peu après, selon les membres du studio, le cinéaste refusera de garder la copie dans les environs de son domicile, le rapportant chez DreamWorks... dans un sac poubelle !

Demandez "Paranormal Activity" !
L'équipe marketing de Paramount a développé une stratégie intéressante autour du film : une sortie limitée dans un premier temps afin de lancer le buzz, puis une incitation à voter via Facebook (grâce à la fonction "Demand it !") pour déterminer le parc d'exploitation du film, à la manière des groupes de rock indépendants. Une première pour un film, et une stratégie payante.

Casting
Pour dénicher ses deux acteurs -Katie Featherston et Micah Sloat-, Oren Peli a rencontré plus de 150 comédiens lors de séances de casting organisées à San Diego. "Ils faisaient partie des rares comédiens qui ont immédiatement compris la psychologie de leur personnage lorsque nous avons posé la question rituelle 'Dites-nous, à votre avis, pourquoi votre maison est hantée ?'. par la suite, quand nous avons réuni katie et Micah, ils formaient un couple parfaitement crédible qui donnait l'impression de se connaître depuis des années. Ils se parlaient de leurs vacances et du fait que la mère de katie n'était pas ravie qu'ils habitent ensemble. Ils ont tout de suite imaginé un passé à leurs personnages. C'est à ce moment-là que j'ai compris que j'allais pouvoir mener le film à bien car je ne me voyais pas le faire si je ne trouvais pas des comédiens vraiment convaincants".

Acteur... et cadreur !
Afin de donner au film l'ambiance documentaire souhaitée, l'acteur Micah Sloat devait filmer lui-même l'essentiel du métrage. Coup de chance : le comédien avait également été cadreur pour la chaîne de télé de son université... au point de proposer un cadrage trop parfait par rapport aux souhaits d'Oren Peli. "Il cadrait extrêmement bien, se souvient le réalisateur. Parfois même trop bien. Je lui demandais alors de fermer le viseur et de se contenter de faire le point et d'appuyer sur le déclencheur".

Subtilité = Efficacité
Pas de gore, peu d'effets et une ambiance à couper au couteau : c'était la direction imposée par Oren Peli sur le film. "Comme dans Le Projet Blair Witch et Open water en eaux profondes, je voulais qu'il y ait très peu de sang. Je n'aime pas les films d'épouvante qui versent dans l'excès. De même, je souhaitais que les effets sonores soient subtils. On a simplement choisi un très léger bourdonnement que l'on entend dans la chambre, et c'est tout. Le fait qu'il y ait de nombreuses scènes sans dialogue oblige le specatteur à ne pas faire de bruit et à être extrêmement attentif au moindre détail. Le silence ne fait que mettre en relief le côté anormal des légers tapotements contre le mur que l'on entend".

Tournage express
Paranormal Activity a été tourné en sept jours seulement, pour 15 000 dollars, dans la propre maison du réalisateur Oren Peli et de sa compagne de l'époque, Toni Taylor.

D&Co
Tourné dans la propre maison du réalisateur, Paranormal Activity a incité le cinéaste à redécorer sa demeure (parquet, tableaux, meubles)... ce que sa compagne lui demandait, en vain, depuis leur emménagement. Qui peut résister à l'amour du cinéma ?

A nos actes manqués...
Le producteur Jason Blum, qui a acquis les droits de Paranormal Activity, se rattrape après être passé à côté, à la fin des années 90, d'un petit film, Le Projet Blair Witch, qui engrangera près de 250 M$ de recettes dans le monde, pour un budget de 35 000 dollars. "Je me suis rendu compte que Paranormal Activity était proche de cet autre film, dans la mesure où il jouait entièrement sur les nerfs du spectateur. Ces deux films étaient conçus pour être projetés en salle devant un large public, bien qu'ils aient été tournés en vidéo. Mais je savais aussi qu'on ne voit ce genre de films, tournés avec un tout petit budget, que tous les 8 ou 10 ans".

Dollars
Entre le 9 et le 11 octobre 2009, Paranormal Activity a réalisé le meilleur démarrage de l'histoire au box-office américain pour un film sorti sur moins de 200 copies, avec 7,9 M$ de recettes sur 159 écrans, soit une moyenne de 44 400 dollars par écran.

Peur des fantômes ?
De son propre aveu, Oren Peli est terrorisé par les spectres... au point de ne pas pouvoir regarder S.O.S. Fantômes !

In Memorium
Un an avant la mise en chantier de Paranormal Activity, un film au pitch et à la forme similaires se dévoilait au public américain : In Memorium, dans lequel un jeune homme capte sur bande son combat contre le cancer enregistre en vidéo des phénomènes étranges. Pour en savoir plus : cliquez ici.
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Projet Blair Witch (le) The Blair Witch Project USA 1999 Horreur 78 min.

666 
  Disponible 01 Français 01 AVI 25/07/2013
Daniel Myrick, Eduardo Sanchez Heather Donahue (Heather Donahue), Michael C. Williams (Michael 'Mike' Williams), Joshua Leonard (Joshua 'Josh' Leonard), Patricia DeCou (Mary Brown), Bob Griffith (Short Fisherman), Jim King (L'interviewé), Sandra Sanchez (La serveuse), Ed Swanson (Fisherman With Glasses), Mark Mason (Man in Yellow Hat), Jackie Hallex (Interviewee with Child).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=20268.html
En octobre 1994, trois jeunes cineastes, Heather Donahue, Joshua Leonard et Michael Williams, disparaissent en randonnee dans la foret de Black Hill au cours d'un reportage sur la sorcellerie. Un an plus tard, on a retrouve le film de leur enquete. Le Projet Blair Witch suit l'itineraire eprouvant des trois cineastes a travers la foret de Black Hills et rend compte des evenements terrifiants qui s'y sont deroules. A ce jour, les trois cineastes sont toujours portes disparus.
Interdit aux moins de 12 ans

Note de la presse : 3,6/5

Fiche technique :

Box Office France : 854 787 entrées
Année de production : 1999
Budget : 60 000 $
Date de sortie DVD : 3 janvier 2012
Langue : Anglais
Colorimétrie : Couleur et N&B
Type de film : Long-métrage

Secrets de tournage :
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Renaissance Warm Bodies USA 2013 Horreur 97 min.

1047 
  Disponible 01 Français 02 MKV 15/05/2019
Jonathan Levine Nicholas Hoult, Teresa Palmer, Analeigh Tipton, Rob Corddry, Dave Franco, John Malkovich, Cory Hardrict, Daniel Rindress-Kay
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=190969.html
Un mystérieux virus a détruit toute civilisation. Les rescapés vivent dans des bunkers fortifiés, redoutant leurs anciens semblables devenus des monstres dévoreurs de chair. R, un mort-vivant romantique, sauve contre toute attente Julie, une adorable survivante, et la protège de la voracité de ses compagnons. Au fil des jours, la jeune femme réveille chez lui des sentiments oubliés depuis longtemps… Elle-même découvre chez ce zombie différent autre chose qu’un regard vide et des gestes de momie… Perturbée par ses sentiments, Julie retourne dans sa cité fortifiée où son père a levé une armée. R, de plus en plus humain, est désormais convaincu que sa relation avec Julie pourrait sauver l’espèce entière… Pourtant, en cherchant à revoir Julie, il va déclencher l’ultime guerre entre les vivants et les morts. Les chances de survie de ce couple unique sont de plus en plus fragiles…Warm Bodies Renaissance porte un regard aussi réjouissant qu’étonnant sur l’amour, la fin du monde et les zombies… De quoi nous rappeler ce que c’est d’être humain !
Cette adaptation d'un roman d'Isaac Marion s'avère tout à fait plaisante, au point d'ailleurs de s'imposer comme l'une des plus agréables romcom de ces cinq dernières années. On pourra reprocher à l'intrigue de s'avérer un brin légère, (...) mais ce qu'il perd en force brute, "Warm Bodies" le gagne en émotion grâce à un duo de tourtereaux irrésistibles.
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Resident Evil : Chapitre final (VI) Resident Evil: The Final Chapter USA 2017 Horreur 107 min.

935 
  Disponible 01 Français 02 MKV 12/02/2017
Paul W.S. Anderson Milla Jovovich, Ali Larter, Iain Glen
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=181098.html
Alice, seule survivante de la bataille de Washington contre les zombies, doit retourner à l’endroit où le cauchemar a débuté : le Hive à Raccoon City. C’est là, qu’Umbrella Corporation a regroupé ses forces pour mener un assaut final contre les survivants de l’apocalypse.
L’ultime épisode de la saga créée il y a une quinzaine d’années, à partir d’un jeu vidéo d’origine japonaise, additionne un certain nombre de séquences spectaculaires, sans innover énormément. Mais il fait preuve d’inventivité dans les détails, et jouit toujours d’un personnage féminin fascinant (...).
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Sanctuaire (le) The Hallow UK 2015 Horreur 97 min.

887 
  Disponible 01 Français 01 AVI 03/09/2016
Corin Hardy Joseph Mawle, Bojana Novakovic, Michael McElhatton, Michael Smiley, Gary Lydon, Stuart Graham, Stephen Cromwell, Conor Craig Stephens
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=235389.html
Envoyé en Irlande par son entreprise afin d’élaborer un nouveau projet de recherche, Adam Hitchens s’installe, avec sa femme et leur bébé, en plein cœur d’une forêt mystérieusement épargnée par le déboisement industriel. Mis en garde par les habitants du village voisin contre une terrifiante menace qui pèse sur leur fils, le couple fait d’abord preuve de scepticisme, avant de réaliser qu’ils seront seuls à lutter contre les gardiens de ce « sanctuaire »…
Premier film d'un auteur de courts et de clips remarqués pour leur richesse visuelle, cette série B horrifique précipite un arboriste et sa famille dans une Irlande de légende : les habitants de la forêt qu'il étudie pour un prochain défrichement sont carrément hostiles, d'autant qu'un envahissant champignon zombie (il existe et se nomme Ophiocordyceps unilateralis) en a transformé quelques-uns en mutants cannibales... Scénario ultra minimal, mais plaisir d'une galerie de monstres qui régale le tératophile : bébés difformes, créatures mi-animales mi-végétales, glu noire et poisseuse qui souille inexorablement les vivants. Bien dégueu, donc bien réussi, avec quelques effets spéciaux à l'ancienne : « stop motion » plutôt que numérique à tous crins. Un auteur à suivre. — Aurélien Ferenczi.
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Sinister Sinister UK/USA 2012 Horreur 110 min.

1300 
  Disponible 01 Français 01 AVI 06/02/2022
Scott Derrickson Ethan Hawke, Juliet Rylance, Fred Dalton Thompson, James Ransone, Michael Hall D'Addario, Clare Foley, Rob Riley, Tavis Smiley
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=200962.html
Ellison est un auteur de romans policiers inspirés de faits réels. Dans l’espoir d’écrire un nouveau livre à succès, il emménage avec sa famille dans une maison où les anciens propriétaires ont été retrouvés inexplicablement pendus. Ellison y découvre dans le grenier des bobines 8mm contenant les images de meurtres d’autres familles. Qui a filmé ces tueries et pour quelle raison ? Ellison va tenter de répondre à ces questions tandis que le tueur présumé, une entité surnaturelle présente sur les films, menace de plus en plus sa famille.
Malgré une histoire qui n'est pas des plus originales, "Sinister" bénéficie d'une ambiance malsaine et malaisante très à propos et réutilise intelligemment les codes du found footage pour notre plus grand plaisir/frousse.
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The Boy The Boy USA 2016 Horreur 97 min.

823 
  Disponible 02 Anglais 01 AVI 18/04/2016
William Brent Bell Lauren Cohan (Greta), Rupert Evans (Malcolm), Ben Robson (Cole), Jim Norton (M. Heelshire), Diana Hardcastle (Mme Heelshire)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=235019.html
Pour essayer d’échapper à son passé, Greta, une jeune Américaine, se fait engager comme assistante maternelle en Angleterre, dans une maison perdue en pleine campagne. À son arrivée, elle découvre qu’elle a été embauchée non pas pour s’occuper d’un petit garçon de 8 ans en chair et en os, mais d’une poupée de porcelaine grandeur nature. Seule dans la maison, loin de tout, Greta assiste à des événements tous plus étranges les uns que les autres. La poupée serait-elle vivante ? Il se trouve que Greta n’a pas seulement été engagée, elle a été choisie…
"The Boy" est à ajouter à la liste très restreinte du genre épouvante-horreur qui aura attiré ma curiosité ! Comme quoi il suffit de quelques critiques, dont celle du Monde, qui m'auront interpellé puis décidé ! Et pour le coup, autant dire que ça fonctionne comme sur des roulettes et que même si on n'est pas effrayé plus que cela (c'est au fond ce que je demande... !), on n'est tout de même pas trop tranquille de sentir cette ambiance pesante entre un visage de porcelaine glaçant, un couple mystérieux et inquiétant, plus un manoir immense et presque vivant, prêt à nous engloutir... Et penser que la place de cette nourrice très bien interprétée par Lauren Cohan, ne fait vraiment pas trop envie ! Si bien que plus que la peur ou la frayeur, c'est plutôt l'intrigue et l'angoisse qui émergent de ce film de William Brent Bell, où on se trouve baladé, le questionnement en totale ébullition et pour le moins, l'esprit sacrément en éveil ! Sans oublier la qualité de traitement des images, des éclairages qui contribuent à nous immerger complètement dans cette atmosphère si particulière ! Prenant et même captivant, tout au moins pour un non initié comme je le suis, je me suis senti très rapidement intéressé puis conquis par la trame de cette histoire sans que rien ne puisse me guider ou m'éclairer quant à l'issue impensable et inimaginable ! Franchement la résolution est puissante et efficace, incroyable et pourtant si logique... Un tour de force qui m'épate encore... Alors autant franchir le pas et tendre la main à cette poupée de porcelaine mais pas trop longtemps évidemment !
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The Door The Other Side Of The Door UK 2015 Horreur 96 min.

853 
  Disponible 01 Français 01 AVI 28/05/2016
Johannes Roberts Sarah Wayne Callies, Jeremy Sisto, Suchitra Pillai-Malik, Javier Botet, Sofia Rosinsky, Logan Creran
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=241343.html
Une famille américaine mène une paisible existence en Inde jusqu'à ce qu'un accident tragique prenne la vie de leur jeune fils. La mère, inconsolable, apprend qu'un rituel antique peut lui permettre de lui faire un dernier adieu. Elle voyage alors jusqu'à un ancien temple, où se trouve une porte qui sépare le monde des vivants et celui des morts. Mais quand elle désobéit à l'avertissement sacré de ne jamais ouvrir cette porte, elle bouleverse alors l'équilibre entre les deux mondes.
Well, je crois que tout est dit dans le titre de cette critique express:
Vous prenez la trame générale du terrible (et excellent) Pet Sematary (1989, Mary Lambert) adapté du roman éponyme de Stephen King et vous faites quelques menus arrangements:

-délocalisation du Maine vers l'Inde,
-transformez le vieux cimetière Indien (Natif Américain) en vieux temple Indien (Hindou),
-la mort du gamin renversé par un camion, par une noyade dans une voiture,
-le désespoir d'un père et son sentiment de culpabilité, par celui d'une mère,
-le Wendigo (esprit malfaisant Indien US, uniquement dans le livre) par une déesse Indienne (Inde) malfaisante appelée Myrtu,
-le meurtre de la mère par son garçonnet, par le meurtre du père par sa fillette
-et enfin le besoin irrépressible de revoir sa femme décédée en la faisant revenir d'entre les morts -dans les deux versions- ce qui donne au final un remake à peine déguisé du classique de l'horreur malsaine: Pet Sematary!

Avec la maestria, l'interprétation, l'écriture fine et la réal inspirée en moins.

Autant dire que ça sent le plagiat éhonté, assez dérangeant de la part d'Alexandre Aja producteur (pourtant habitué des remakes officiels). Curieux que personne n'est encore fait le rapprochement (à ma connaissance).

Le tout n'est pas d'enrober cette histoire déjà vu, avec le folklore "exotique" Hindou (sans compter quelques emprunts aux films d'horreurs asiatiques -la démarche saccadée de Myrtu, empruntée à The Grudge, les visages qui se déforment comme dans tous les films Orientaux...) pour tenter de donner un cachet "original" à ce film, qui est loin de l'être!

Regardable pour ceux ne connaissant pas ni le bouquin de King ni son excellente adaptation ciné, mais oubliable très rapidement...

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The Rezort The Rezort ++ Autres 2015 Horreur 93 min.

872 
  Disponible 02 Anglais 01/08/2016
Steve Barker Dougray Scott, Jessica De Gouw, Martin McCann, Claire Goose, Catarina Mira, Jassa Ahluwalia, Sam Douglas, Richard Laing, Shane Zaza, Bentley Kalu, Robert Firth, Jamie Ward, Elen Rhys, Sean Power, Kevin Shen
http://imdb.com/title/tt3923662
Pendant que le monde se remet d’un épisode zombie chaotique, un parc « zafari » est construit sur une île exotique. Ce parc offre la possibilité à ceux qui s’y aventurent d’observer des morts-vivants et même d’en éliminer lors de mises en situation… Hélas, le séjour prend un tout autre tournant
This is a good movie.The producer wanted a Jurassic Park-like movie with zombies instead of dinosaurs.They succeeded.I won't bore with what the movie is about more than that.I was impressed by the acting.Most b flicks have actors with poor skills.These actors act as if they were in a big budget blockbuster.No phoning it in, in The Rezort.Character development happens while the action takes place so there is no boring first half hour.Thank you for that! This is how an action movie should be...just enough character development as we go along so we care about the characters and still get to be thrilled by the action.The location(Phillipines) and props are interesting and engaging.This doesn't seem like a low budget movie.However,i would have preferred the "disaster" happen a little less suddenly,it seemed a little rushed.It does set up several situations for us to want follow up on though.The zombies are different from the usual zombie in that they seem a little smarter than they should be..but that makes the Rezort and it's purpose all the more compelling and controversial.A little cheesy at times but nothing too over the top.Great make up effects,great camera work..this is a professionally made movie.Worth a watch...you might even watch it again.It borders on b flick for its few flaws but overall this is not a b flick SYFY movie.

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The Thing The Thing USA 1982 Horreur 108 min.

1301 
  Disponible 01 Français 01 AVI 06/02/2022
John Carpenter Kurt Russell, T.K. Carter, Wilford Brimley, David Clennon, Keith David, Richard A. Dysart, Charles Hallahan, Richard Masur
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=1048.html
Hiver 1982 au cœur de l’Antarctique. Une équipe de chercheurs composée de 12 hommes, découvre un corps enfoui sous la neige depuis plus de 100 000 ans. Décongelée, la créature retourne à la vie en prenant la forme de celui qu’elle veut ; dès lors, le soupçon s’installe entre les hommes de l’équipe. Où se cache la créature ? Qui habite-t-elle ? Un véritable combat s’engage.
Carpenter s'en donne à cœur joie dès qu'il s'agit de filmer les couloirs souterrains de la station, les paysages glacés, la nuit, le froid, la tension au sein du groupe : à bien des égards, il réalise là son film le plus abouti, le plus maîtrisé
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Thirst, ceci est mon sang Bakjwi Corée du Sud 2009 Horreur 133 min.

1068 
  Disponible 05 Autres 02 MKV 09/11/2019
Park Chan-Wook Kang-Ho Song, Ok-Bin Kim, In-hwan Park, Shin Ha-Kyun, Park In-hwan, Oh Dal-soo, Song Young-Chang, Mercedes Cabral
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=135413.html
Sang-hyun est un jeune prêtre coréen, aimé et respecté. Contre l'avis de sa hiérarchie, il se porte volontaire pour tester en Afrique un vaccin expérimental contre un nouveau virus mortel. Comme les autres cobayes, il succombe à la maladie mais une transfusion sanguine d'origine inconnue le ramène à la vie. De retour en Corée, il commence à subir d'étranges mutations physiques et psychologiques : le prêtre est devenu vampire. Mais la nouvelle de sa guérison miraculeuse attire des pélerins malades qui espèrent bénéficier de sa grâce. Parmi eux, Sang-hyun retrouve un ami d'enfance qui vit avec sa mère et son épouse, Tae-Ju. Il succombe alors à la violente attirance charnelle qu'il éprouve pour la jeune femme...
"Thirst, ceci est mon sang" : vampire et clergyman

Prix du Jury à Cannes, "Thirst, ceci est mon sang" a aussi suscité de fortes critiques : mauvais goût, boursouflure, n'importe quoi... En partie justifiées, ces critiques ne rendent pas justice à la vitalité de ce film un peu gore et dont les outrances relèvent presque de l'art de la performance.

Park Chan-wook, réalisateur coréen de films de genre trash (Old Boy et Lady Vengeance) s'attaque à Thérèse Raquin. Ce seul fait mérite attention.

Récompensé à Cannes par le Prix du Jury, Thirst, ceci est mon sang a aussi suscité, chez une bonne partie de la critique, des réactions du même ordre que celles provoquées lors de sa sortie par le roman de Zola : mauvais goût, boursouflure, grand n'importe quoi...

En partie justifiées, elles ne rendaient pas justice toutefois à la vitalité de ce film qui semble avoir pour principal programme de surenchérir continuellement sur son propre délire, et dont les outrances à ce titre relèveraient presque de l'art de la performance.

L'histoire, à coucher dehors, est celle d'un prêtre qui, après avoir sacrifié sa vie pour permettre de vaincre un virus abominable ressuscite sous la forme d'un vampire. Il tombe amoureux d'une jeune souillon, qu'il veut d'abord protéger de ses pulsions, jusqu'à ce que celle-ci l'implore de la transformer elle aussi en buveuse de sang.

Dans un bouillonnement visuel certes indigeste, mais ahurissant, le film explose ensuite autour d'un programme aussi doloriste que ludique où auto-flagellation, sexe sanguinolent et violences physiques en tout genre se bousculent dans des décors au graphisme pop.

La tension entre le gore et l'humour, l'énergie déjantée qui s'en dégage, donnent au film un certain cachet.
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Witch The Witch USA 2015 Horreur 90 min.

842 
  Disponible 02 Anglais 01 AVI 16/05/2016
Robert Eggers Anya Taylor Joy, Ralph Ineson, Kate Dickie, Harvey Scrimshaw, Ellie Grainger, Lucas Dawson, Bathsheba Garnett, Sarah Stephens
http://www.avoir-alire.com/the-witch-la-critique-du-film
1630, en Nouvelle-Angleterre. William et Katherine, un couple dévot, s’établit à la limite de la civilisation,menant une vie pieuse avec leurs cinq enfants et cultivant leur lopin de terre au milieu d’une étendue encore sauvage. La mystérieuse disparition de leur nouveau-né et la perte soudaine de leurs récoltes vont rapidement les amener à se dresser les uns contre les autres…
C’est précédé d’un buzz conséquent que The Witch débarquait au sein de la 23ème édition du festival de Gérardmer. Très remarqué outre-Atlantique, que ce soit du côté des festivals de Sundance (Prix du meilleur réalisateur dans la catégorie U.S. Dramatic) ou de Toronto, le premier film signé Robert Eggers se profilait en concurrent sérieux à l’obtention d’une récompense de prestige dans les Vosges. À l’arrivée, seul le jury SyFy aura été conquis. Un prix mineur certes, mais un prix tout de même pour ce qui restera l’une des principales attractions de ce cru 2016. Avec The Witch, Eggers en appelle à l’imagination et aux peurs les plus enfuies du spectateur. Si le cinéaste avait choisi d’échafauder son film à partir d’une citation, alors celle de l’écrivain Howard Phillips Lovecraft clamant : « l’émotion la plus ancienne et la plus puissante que connaisse l’humanité est la peur, et la peur la plus ancienne et la plus terrible qui soit, c’est celle de l’inconnu » s’y prêterait à merveille. La notion d’inconnu renfermerait dans ce cas précis cette forêt mystérieuse et impénétrable, véritable personnage à part entière du long métrage, voir à travers un tout autre niveau de lecture, l’inconnu rattaché au mal originel dans sa forme la plus pure. Le film va nous entraîner de plein fouet au cœur d’une terreur paranoïaque versant subtilement dans le surnaturel.
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Seven Seven USA 1995 Policier 130 min.

64 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 19/04/2004
David Fincher Brad Pitt, Morgan Freeman, Kevin Spacey, Gwyneth Paltrow, Richard Boundtree
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=13892.html
À quelques mois de la retraite, William Somerset, un inspecteur de police désabusé, se voit imposer comme coéquipier le jeune et bouillant David Mills, tout juste arrivé en ville avec sa timide épouse Tracy. Le premier crime sur lequel ils enquêtent concerne un homme de 200 kilos que l’on a forcé à ingurgiter des spaghettis jusqu’à ce que ses viscères explosent. Des indices laissés par le meurtrier font supposer que cet assassinat n’est que le premier d’une série basée sur les sept péchés capitaux. Après la Gourmandise vient en effet l’Avarice : la victime est l’avocat Eli Gould qui a dû, avant sa mort, se couper lui-même une livre de chair (comme dans “Le marchand de Venise”). C’est ensuite le tour de la Paresse : un dealer pédophile, la main tranchée, a été maintenu ligoté sur son lit pendant un an. Puis c’est l’Orgueil : une belle femme au visage horriblement mutilé a été placée devant l’alternative de vivre défigurée ou de se suicider. La cinquième victime, correspondant à la Luxure, est une prostituée aux entrailles déchirées par un appareillage sexuel tranchant. Les inspecteurs mènent une véritable course contre la montre. L’assassin possédant à l’évidence une vaste culture littéraire, Somerset enquête à la bibliothèque municipale où, justement, un lecteur a emprunté tous les livres sur les péchés capitaux. Mills et Somerset se présentent à l’adresse indiquée, mais l’homme, un certain John Doe – c’est-à-dire M. Untel – leur tire dessus et réussit à leur échapper. Peu après, ils ont cependant la surprise de le voir se constituer prisonnier. À peine incarcéré, le meurtrier déclare vouloir les emmener à l’endroit où se trouvent les deux derniers cadavres (correspondant à l’Envie et à la Colère). Somerset hésite, mais Mills veut absolument connaître l’épilogue du mystère. Les deux hommes se rendent donc en plein désert avec leur prisonnier. Une camionnette surgit de l’horizon et un livreur leur remet un colis contenant… la tête de Tracy. Doe avoue l’avoir assassinée par Envie à l’égard du bonheur conjugal de Mills. Il doit donc être exécuté pour ce péché. Mills, agissant sous l’emprise de la Colère, sera cet exécuteur, commettant ainsi le dernier péché, pour lequel il sera sans doute condamné à mort. Malgré les supplications de Somerset, Mills abat Doe, parachevant ainsi la victoire de celui-ci.

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Subway Subway France 1985 Policier 104 min.

439 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 23/12/2010
Luc Besson Christophe Lambert (Fred), Isabelle Adjani (Helena), Richard Bohringer (Le Fleuriste), Jean-Hugues Anglade (The Roller), Jean-Pierre Bacri (L'Inspecteur Batman), Michel Galabru (Le Commissaire Gesberg), Jean Bouise (Le Chef De Station), Jean Reno (Le Batteur), Pierre-Ange Le Pogam (Jean), Arthur Simms (Le Chanteur), Michel D'Oz (Le Guitariste), Alain Guillard (Le Saxophoniste), Jimmy Blanche (Le Percussioniste), Benoit Régent (Le Vendeur), Christian Gomba (Big Bill), Isabelle Sadoyan (Madame Le Préfet), Dominique Hennequin (L'Ingénieur Son), Magali Guidasci (Une Punk), Eric Proville (Le Serveur Du Bar), José Otero (Le Conducteur Du Métro), Francois Ruggieri (L'Homme Distingué), Vincent Skimenti (L'Aveugle), Francis Lemonnier (Le Chef D'Orchestre), Luc Besson (Un Conducteur De Métro (Non Crédité)), Claude Melki (Youssef (Non Crédité)), Etienne Chicot ((Scènes Coupées)), Eric Serra (Le Bassiste), Constantin Alexandrov (Le Mari D'Héléna).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=306.html
Après avoir dérobé des documents compromettants, un homme se réfugié dans l'univers fascinant et agité du métro parisien. Une impitoyable chasse à l'homme s'organise au cours de laquelle d'étranges liens se tissent entre le cambrioleur et sa victime.

Note des spectateurs : 3/5 (Pour 1438 notes : 24 % de *****, 29 % de ****, 25 % de ***, 3 % de **, 20 % de *)

Fiche technique :

N° de visa : 58 918
Couleur
Format du son : Mono
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Format de production : 35 mm

Secrets de tournage :

Le deuxième long métrage de Besson
Deuxième long métrage, Subway (1985) succède dans la filmographie de Luc Besson au Dernier combat, réalisé en 1983.Pour l'occasion, Luc Besson retrouve Jean Reno pour la troisième fois, après L'Avant-dernier et Le Dernier combat. Il s'agit également de la troisième collaboration du cinéaste et du compositeur Eric Serra.

Un couple peut en cacher un autre
Le couple incarné dans le film par Christophe Lambert et Isabelle Adjani devait initialement être interprété par Sting et Charlotte Rampling. Les défections successives du chanteur et de la comédienne 02 Anglaise ont conduit Besson à faire appel à Isabelle Adjani qu'il avait déjà dirigé pour le clip Pull Marine, ainsi qu'à Christophe Lambert.

Le sacre de Lambert
Avant de jouer dans Subway, l'acteur avait été dirigé par Hugh Hudson dans Greystoke, un film qui n'était pas encore sorti sur les écrans français au moment du tournage de Subway. Le succès de Greystoke permit à Lambert d'accéder au rang de star du grand écran. L'accueil que le public réserva à Subway fit que confirmer la tendance.

Un tournage sous contrôle
La direction de la RATP n'autorisa Luc Besson à tourner dans le métro parisien qu'à la condition de respecter des horaires très stricts : de 9h00 à 16h00 et de 1h00 à 5h00. Soucieux de l'image de la Régie, la direction de la RATP délégua un représentant sur le tournage, ce qui obligea Besson et son équipe à déployer des trésors d'ingéniosité pour réaliser certaines séquences violentes qui montraient le métro sous un jour peu flatteur.

Trois Césars en 1986
Sur les 13 nominations que le film obtint aux Césars 1986, Subway récolta trois trophées. Christophe Lambert fut élu par le jury Meilleur Acteur de l'année. L'Académie récompensa également Alexandre Trauner (Meilleur décor), ainsi que l'équipe son du film (Meilleur son).

Une vraie cicatrice pour Christophe Lambert
Le premier jour du tournage, Christophe Lambert, au volant d'une voiture, freina un peu tard et heurta la barrière derrière laquelle se trouvaient Luc Besson et la caméra. Christophe s'ouvrit le front contre le pare-brise. La cicatrice fut intégrée au film.
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A bout portant A bout portant France 2010 Policier 85 min.

1166 3/4
  Vu mais non dispo 01 Français 19/01/2021
Fred Cavayé Gilles Lellouche, Roschdy Zem, Gérard Lanvin, Elena Anaya, Claire Perot, Mireille Perrier, Moussa Maaskri, Valérie Dashwood
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=177854.html
Tout va pour le mieux pour Samuel et Nadia : lui est bientôt infirmier et elle, attend son premier enfant. Mais tout bascule lorsque Nadia se fait kidnapper sous l'oeil impuissant de Samuel. A son réveil, son portable retentit : il a trois heures pour sortir de l'hôpital dans lequel il travaille un homme sous surveillance policière. Le destin de Samuel est désormais lié à celui de Sartet, une figure du banditisme activement recherchée par tous les services de police. S'il veut revoir sa femme vivante, Samuel doit faire vite...
Thriller nerveux et efficace, "A Bout Portant" mêle suspense et bons rebondissements. Un chassé-croisé au coeur de Paris qui fait son petit effet. (...) Fred Cavayé est désormais un réalisateur à suivre, et de près... es spectateurs : 3,8/5 (Pour notes)
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Brigades Du Tigre (les) Brigades Du Tigre (les) France 2005 Policier 125 min.

337 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 08/07/2007
Jérôme Cornuau Clovis Cornillac (Le Commissaire Valentin), Diane Kruger (Constance), Edouard Baer (L'Inspecteur Pujol), Olivier Gourmet (L'Inspecteur Terrasson), Stefano Accorsi (Achille Bianci), Jacques Gamblin (Jules Bonnot), Thierry Frémont (Piotr), Léa Drucker (Léa), Didier Flamand (Le Préfet De Police), Philippe Duquesne (Casimir Cagne), Gérard Jugnot (Le Commissaire Faivre), Alexandre Medvedev (Prince Bolkonski), Richaud Valls (Pelletier), Pierre Berriau (Raymond Caillemin), Marc Robert (Octave Garnier), Eric Prat (Bertillon), André Marcon (Jean Jaurès), Agnès Soral (Mademoiselle Amélie), Alain Figlarz (Jacquemin), Alexandre Arbatt (Dr. Tanpisev), Roland Copé (Poincaré), Mathias Mlekuz (Hennion), Jean-Christophe Bouvet (Le Juge), Gérard Loussine (Le Convoyeur).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=56062.html
En 1907, une vague de crimes sans précédent ensanglante la Belle Epoque. Face aux bandits d'un nouveau siècle, le Ministre de l'Intérieur Georges Clemenceau crée une force de police à leur mesure : les Brigades Mobiles. En 1912, la France entière les connaît sous un autre nom : les Brigades du Tigre.
Note de la presse : 2/4 Note des spectateurs : 3/4 (334 critiques : 93 ****, 106 ***, 64 **, 42 *, 29 °)

Fiche technique :

Budget : 17,81 millions d'euros
Box Office France : 753 548 entrées
N° de visa : 113185
Couleur
Format du son : Dolby SRD/DTS
Format de projection : 2.35 : 1 Cinémascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français

Secrets de tournage :

Adapté de la série culte
Les Brigades du Tigre n'est autre que l'adaptation de la célèbre série qui vit le jour en 1974 sur Antenne 2. Créé par Claude Desailly, ce feuilleton était un fascinant voyage dans le temps, dans la France du début du XXème siècle, à travers les enquêtes des inspecteurs Valentin (Jean-Claude Bouillon), Terrasson (Pierre Maguelon) et Pujol (Jean-Paul Tribout). Si la série fait partie du patrimoine télévisuel français depuis son arrêt en 1983, la musique de son générique est elle aussi passée à la postérité grâce au thème au piano composé par Claude Bolling.

Dujardin, Deutsch et Perez pressentis
Jean Dujardin, Lorant Deutsch et Vincent Perez font partie des nombreux acteurs à avoir été approchés pour incarner les fameux mobilards des Brigades du Tigre.

Oui, mais à condition que...
Jérôme Cornuau a accepté deréaliser le film à condition de pouvoir participer au travail d'écriture. Au départ, l'histoire était très centrée sur l'action et sur l'épopée historique, il a alors apporté sa vision des personnages, notamment de Constance, car il lui semblait important qu'il y ait un personnage féminin fort. "Bien sûr, elle faisait partie du scénario, explique-t-il, mais elle était une figure énigmatique et méchante et n'existait que sur trois séquences. J'ai donc développé ce personnage afin que Constance soit plus présente et j'ai surtout étoffé sarelation avec Bonnot."

Diane Kruger vue par Jérôme Cornuau
Pour Jérôme Cornuau, Diane Kruger était "la personne qu'il fallait, elle a un côté héroïne hitchcockienne dans la plastique, un peu froide. Mais en même temps, poursuit-il, on a réussi à amener beaucoup d'humanité et de fragilité. Elle a construit un personnage très beau. Aujourd'hui, avec du recul, je vois peu de comédiennes françaises de son âge qui auraient pu faire ça. Je l'apparenterais plutôt à une comédienne anglo-saxonne dans son approche du travail. Enfin, c'est une actrice qui a encore une image relativement vierge, donc elle amène de la nouveauté au film."

Travailler sur des impressions
Jérôme Cornuau connaît la plupart de ses collaborateurs, parmi lesquels le chef décorateur Jean-Luc Raoul, le chef monteur Brian Schmitt, le chef opérateur Stéphane Cami, depuis plus de 15 ans. Travaillant avec tous de la même façon, le cinéaste n'arrivait jamais sur le tournage avec une accumulation de documents, mais préféraitleur parler d'impressions, de choses ressenties. "Je donne des références de tableaux, de films, de livres, explique-t-il. Comme ces indications sont, il me semble dumoins, à peu près cohérentes, nous finissons tout naturellement par travailler dans lamême direction."

Partis pris de mise en scène
Dans le numéro 94 du magazine Ciné Live, Jérôme Cornuau développe ses partis pris de mise en scène : "Je ne filme pas les membres de la Brigade de la même manière que je filme la préfecture ou les anarchistes. Par exemple, pour filmer les Brigades, on utilise la steadicam, car les inspecteurs sont toujours en mouvement, et pour les anarchistes, c'est en "cadre épaule" pour leur côté instable, écorché."

Olivier Gourmet travaille l'accent
Olivier Gourmet se souvient de son appréhension au moment d'incarner l'inspecteur Terrasson avec l'accent du sud : "Avant de commencer, j'ai dit à Jérôme Cornuau : je veux bien essayer de faire l'accent, mais si ça ne va pas on arrête tout de suite. Je n'avais pas envie que le spectateur se dise : Gourmet, il essaie de ressembler à Pierre Maguelon (celui de la série) qui avait l'accent. Alors, j'ai essayé et quand j'ai commencé à m'amuser avec ce personnage, très vite, je ne l'ai plus imaginé sans accent. Ca participait totalement dupersonnage : solaire, qui parle avec les mains, avec le corps, qui est généreux. Il a une autre philosophie de la vie que Valentin et Pujol."

Un "Brigades du Tigre 2" en préparation
Aux Brigades du Tigre, on tire plus vite que son ombre... Le premier volet n'était pas encore sorti en salles que les scénaristes Xavier Dorison et Fabien Nury s'activaient déjà à l'écriture d'un Brigades du Tigre 2 avec la bénédiction du producteur Manuel Munz.

Un peu d'histoire...
Sur les conseils de Célestin Hennion, alors directeur de la Sûreté générale, le ministre del'intérieur Clemenceau, dit "Le Tigre" créa, en 1907, douze brigades régionales de policemobile : "Les Brigades du Tigre". L'enjeu était de taille : contrer la violence et lebanditisme qui saignaient la France jusque dans ses campagnes. Les mobilards sedevaient d'être l'élite et la fierté d'une police nationale qui s'adaptait à son époque. Ils étaient entraînés en conséquence et recevaient une formation des plus exigeantes : maîtrise de différentes techniques de combat, tir au pistolet, savate, maniement de la canne, rienne devait leur échapper. Ils bénéficiaient également des dernières technologies dansleurs méthodes d'investigation et pouvaient compter sur les débuts de la police scientifique. Ils optimisaient ainsi leur travail à l'aide de portrait-robots, empreintes digitales et autopsie. Sur le terrain, leur vitesse, leur précision et leur réactivité étaient décuplées par l'usage de la voiture. Les résultats étaient à la hauteur des moyens alloués : début 1909, les "Brigades du Tigre" comptabilisaient 2 500 arrestations sur le territoire français.


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Bronx Bronx France 2019 Policier 116 min.

1293 3/4
  Vu mais non dispo 02/02/2022
Olivier Marchal Lannick Gautry, Stanislas Merhar, Kaaris, Jean Reno, David Belle, Patrick Catalifo, Moussa Maaskri, Catherine Marchal
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=271236.html
Dans les quartiers Nord de Marseille, une tuerie orchestrée par le clan Bastiani a lieu. Deux rivaux sont en charge de l’enquête, Vronski, un flic de la brigade antigang et Costa, un chef de groupe de la BRB aux pratiques douteuses. La situation dégénère lorsqu’un témoin-clé est assassiné durant sa garde à vue. En pleine guerre des gangs, Vronski et ses hommes, pour sauver leur peau, seront obligés de faire des choix lourds de conséquences…
Après un "Carbone" inspiré de l'actualité, Olivier Marchal revient à ses fondamentaux dans "Bronx" : des personnages cabossés, des dilemmes moraux, les ravages de la corruption, les liens du sang… une vraie tragédie grecque saupoudrée de plusieurs scènes d'action décapantes.
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Cybertraque Takedown USA 2000 Policier 92 min.

645 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 14/11/2012
Joe Chappelle Race Owen (''T''Mitnick Tech), Skeet Ulrich (Kevin Mitnick), Tom Berenger (Mccoy Rollins), Angela Featherstone (Julia), Russell Wong (Tsutomu Shimomura), Donal Logue (Alex Lowe), Christopher McDonald (Mitch Gibson).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=23117.html
Jeune génie informatique, Kevin Mitnick est dans le collimateur du FBI, qui n'a jamais réussi à contrer ses programmes de piratage et qui en a même été victime. Prenant la tête du département sécurité informatique, McRoy Rollins décide de prendre sa revanche. Mitnick s'intéresse à une démonstration faite par Tsutomu Shimomura, qui affirme pouvoir pirater toutes les conversations téléphoniques privées à l'aide d'un appareil cellulaire et d'un simple code. Mitnick dérobe tous les fichiers de Shimomura. La guerre entre les deux hackers est declarée.
Note de la presse : 2,6/5
Note des spectateurs : 3,1/5 (Pour 92 notes : 21% de *****, 36% de ****, 7% de ***, 36% de **, 0% de *, 0% de °)

Fiche technique :

Box Office France : 43 393 entrées
Année de production : 2000
Date de sortie DVD : 4 juillet 2002
Langue : 02 Anglais
Format de production : 35 mm
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage

Secrets de tournage :

Jeu de pseudonymes
Dans Cybertraque, Kevin Mitnick, interprété par Skeet Ulrich, utilise de nombreux pseudonymes. L'un d'eux est Martin Brice, qui est aussi le vrai nom que porte le personnage de Robert Redford dans Les Experts, également expert des pseudonymes.

L'auteur du roman "Takedown"
L'auteur du roman Takedown, Tsutomu Shimomura, fait une brève apparition dans Cybertraque sous les traits d'un hacker anonyme. Tsutomu Shimomura est un spécialiste rénommé de la sécurité informatique, il a notamment travaillé à l'Institut de Technologie de Californie avec Richard Feynman, lauréat du Prix Nobel. Il s'est illustré en aidant des agences gouvernementales américaines dans des affaires de crime informatique. Enfin, c'est en février 1992, qu'il aide à capturer le hors-la-loi des nouvelles technologies, Kevin Mitnick. C'est l'histoire de cette poursuite qu'il a retranscrite dans son roman en collaboration avec John Markoff "Takedown : the pursuit and the capture of America's most wanted computer outlaw-By the man who did it", qui par la suite a été adapté au cinéma.

"Cybertraque" : la bataille des auteurs
Une bataille juridique s'est engagée concernant les droits d'auteur suite à la sortie du film Cybertraque. Le scénario aurait été construit à partir d'un livre, sans l'accord de l'écrivain. Ainsi, le scénario du film a connu de nombreux changements durant son écriture. Initialement, il ne devait être basé qu'uniquement sur l'oeuvre de Shimomura et de Markoff. Mais le scénariste ayant été congédié en cours de route, le script fut réécrit par le nouveau scénariste avec de nouvelles orientations incluant des informations plus objectives tirées d'un autre ouvrage écrit par J. Lietmann. N'étant pas crédité dans le film, J. Lietmann ne toucha pas de royalties, contrairement à Shimomura et Markoff. Tout ce remue-ménage juridique a largement retardé la sortie VHS et DVD du film et sa diffusion télévisée aux Etats-Unis.

L'histoire vraie de Kevin Mitnick
Kevin Mitnick, le personnage principal de Cybertraque interprété par Skeet Ulrich, n'est pas issu de l'imagination fertile de quelque écrivain ou scénariste. Ce personnage existe en chair et en os. Il fut le pirate informatique le plus recherché des Etats-Unis. En 1989, il est arrêté pour le vol de dispositif informatique, mais il parvient à échapper à la police, aux US Marshalls et au FBI pendant deux ans. Noël 1994, il fait l'erreur de s'introduire dans le système informatique de Tsutomo Shimomura, un spécialiste informatique à San Diego. C'est ainsi que moins de deux mois plus tard, après avoir été traqué par Tsutomu, Kevin Mitnick est arrêté par le FBI à Raleigh en Caroline du Nord le 15 février 1995.
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Dossier K. Dossier K. ++ Autres 2010 Policier 120 min.

1130 3/4
  Vu mais non dispo 01 Français 18/08/2020
Jan Verheyen Koen De Bouw, Werner de Smedt, Blerim Destani, Hilde De Baerdemaeker, Filip Peeters, Jappe Claes, Marieke Dilles, Greg Timmermans
https://fr.wikipedia.org/wiki/Dossier_K.
À Anvers, un ressortissant albanais est assassiné sur un parking. Les auteurs ont tranché le frein de la langue de leur victime, désignant celle-ci comme une balance. Au fait du code d'honneur des Albanais, le Kanun qui impose la vengeance à la famille, le commissaire Eric Vincke craint que les représailles n'ensanglantent tout Anvers.

D'un autre côté, l'enquête indique que l'individu assassiné, bien connu du milieu albanais, avait rendez-vous avec un contact mystérieux dans un restaurant. Vincke et son équipe découvrent avec stupeur que le contact mystérieux utilisait comme nom "Eric Vincke". Vincke et l'inspecteur Verstuyft sont alors contraint de travailler avec le nouveau spécialiste de la mafia albanaise de la police fédérale, le commissaire divisionnaire De Keyser avec qui Vincke avait eu maille à partir lors de l'affaire Ledda.
Un pur polar bien construit, sans fantaisies, efficace et plutôt sans concessions. Étonnant également que la fin arrivant, le film rebondi et continue alors que d'autres auraient fini là. Très instructif sur les codes d'honneur Albanais (qui ne font pas dans le dentelle) et un enquête assez explicite pour en comprendre le cheminement. L'intensité prend corps quand des seconds rôles intéressants tombent dans cette bataille de clan. Un mélange de vengeance, d’enquête, de clans, de politique, de pouvoir, de corruption, de tableau de chasse et ne laisse pas la place aux émotions (c'est ce qui manque !). Des interprétations sans être excellentes restent convenables. Un vrai polar comme on n'en trouve désormais assez peu (actuellement on est plus dans les polar action) et surtout : crédible. 4/5 à voir sans hésitation !!!
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Empereur de Paris (l') Empereur de Paris (l') France 2018 Policier 110 min.

1038 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 13/01/2019
Jean-François Richet Vincent Cassel, Freya Mavor, Denis Ménochet, August Diehl, Fabrice Luchini, James Thiérrée, Patrick Chesnais, Olga Kurylenko
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=258914.html
Sous le règne de Napoléon, François Vidocq, le seul homme à s'être échappé des plus grands bagnes du pays, est une légende des bas-fonds parisiens. Laissé pour mort après sa dernière évasion spectaculaire, l'ex-bagnard essaye de se faire oublier sous les traits d'un simple commerçant. Son passé le rattrape pourtant, et, après avoir été accusé d'un meurtre qu'il n'a pas commis, il propose un marché au chef de la sûreté : il rejoint la police pour combattre la pègre, en échange de sa liberté. Malgré des résultats exceptionnels, il provoque l'hostilité de ses confrères policiers et la fureur de la pègre qui a mis sa tête à prix...
Jean-François Richet a commencé sa carrière par deux brûlots qui se déroulent en banlieue (dont l’insurrectionnel Ma 6-T va crack-er, 1997), le voici à la tête d’une des productions françaises les plus coûteuses de l’année. Un parcours étonnant, pas si éloigné de celui de François Vidocq, ex-bagnard qui deviendra chef de la police, sous le règne de Napoléon. Un Vidocq de cinéma, il y en avait déjà eu un, signé Pitof, en 2001, échec notoire mais dont certains délires visuels et partis pris fantastiques méritaient d’être salués. Jean-François Richet, lui, cherche clairement à être réaliste, en matière de décors et de costumes. Réaliste et pragmatique, comme son héros.

Donc, après une énième évasion depuis une galère en pleine mer, Vidocq est retrouvé, arrêté et accusé d’un crime qu’il n’a pas commis. Il négocie alors : en échange de sa liberté, il propose de rejoindre le camp de la police, en promettant des résultats. Mais l’homme, même en justicier policier, reste un évadé perpétuel, nulle part à son aise. Tout cela, on le sait plus qu’on ne le ressent. Si la fresque est bien rythmée, si elle sillonne Paris, de ses bas-fonds jusqu’aux ors de l’Empire, rien ne se détache vraiment. Pas de scènes marquantes, des personnages survolés (surtout les femmes, pas gâtées) et un Vincent Cassel contraint, qui n’a pas l’air d’y croire… Ce que réussit le mieux Richet, c’est encore l’action pure, comme la longue scène de bataille finale dans les catacombes, où James Thierrée (l’acteur qui tire le mieux son épingle du jeu) en hussard meurtri parvient à émouvoir. L’incarnation et le lyrisme font trop souvent défaut à ce divertissement populaire, honnête, mais qui manque un peu d’âme.

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Immortel (l') Immortel (l') France 2010 Policier 115 min.

1287 3/4
  Vu mais non dispo 01 Français 04/01/2022
Richard Berry Jean Reno, Kad Merad, Marina Foïs, JoeyStarr, Daniel Lundh, Jean-Pierre Darroussin, Richard Berry, Max Baissette de Malglaive
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=133139.html
Charly Matteï a tourné la page de son passé de hors la loi. Depuis trois ans, il mène une vie paisible et se consacre à sa femme et ses deux enfants. Pourtant, un matin d'hiver, il est laissé pour mort dans le parking du vieux port à Marseille avec 22 balles dans le corps. Contre toute attente, il ne va pas mourir... Cette histoire est inspirée de faits réels, mais où tout est inventé, au cœur du Milieu marseillais.
e film noir, entre lignes de coke et ligne de rédemption, est aussi un film sur l'identité, celle qui colle à la peau de chacun de ses personnages.
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K K France 1996 Policier 135 min.

1097 3/4
  Vu mais non dispo 01 Français 03/05/2020
Alexandre Arcady Patrick Bruel, Isabella Ferrari, Marthe Keller, Pinkas Braun, Jean-François Stévenin, Julien Courbey, Hans Meyer, Patrick Levy
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=11192.html
Sam, inspecteur de police, joue régulièrement aux échecs avec son ami Joseph Katz, vieux brocanteur rescapé des camps. Un matin, Katz abat de sang froid sous ses yeux un touriste allemand rentré par hasard dans sa boutique. Il a reconnu le Waffen SS responsable, il y a cinquante ans, du massacre de sa famille. Incapable de l'arrêter, Sam laisse son ami partir. Pour Sam et la fille de la victime, qui s'avèrera être un communiste et non pas un nazi, commence une enquête encore plus complexe qu'une partie d'échecs.
Bon film d'Arcady et de Bruel, la trame de K est prenante et intelligente, la mise en scène a bien su instaurer un climat de mystère. Le seul défaut de K c'est qu'il est un petit peu trop long, un quart d'heure de moins n'aurait pas nuit à l'intrigue mais dans l'ensemble c'est une belle réussite, le genre de polar que le cinéma français devrait produire plus régulièrement.
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La Isla mínima La Isla mínima Espagne 2014 Policier 104 min.

815 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 27/03/2016
Alberto Rodriguez Raúl Arévalo, Javier Gutiérrez, Antonio de la Torre, Nerea Barros, Salva Reina, Jesús Castro, Manolo Solo, Jesús Carroza
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=224766.html
Deux flics que tout oppose, dans l'Espagne post-franquiste des années 1980, sont envoyés dans une petite ville d'Andalousie pour enquêter sur l'assassinat sauvage de deux adolescentes pendant les fêtes locales. Au coeur des marécages de cette région encore ancrée dans le passé, parfois jusqu'à l'absurde et où règne la loi du silence, ils vont devoir surmonter leurs différences pour démasquer le tueur.
C'est un paysage insolite, jusqu'ici négligé par le cinéma. Et pourtant, quel potentiel dramatique ! Le delta du Guadal­quivir, avec ses milliers d'hectares de marécages couverts de rizières, est un véritable labyrinthe végétal et aquatique. On s'y cache, on s'y perd, on y trafique toutes sortes de biens plus ou moins ­licites. Dans le sixième film d'Alberto Rodríguez, grand triomphateur des derniers Goya (les César espagnols) et polar le plus excitant de l'été, on y tue, aussi, avec un raffinement pervers. C'est dans cet univers sauvage, à quelques kilomètres de Séville et de la « civilisation », que deux policiers venus de Madrid débarquent au début des années 1980 pour enquêter sur la disparition de deux adolescentes aux moeurs soi-disant légères.

La transition démocratique que vit alors l'Espagne n'a pas encore conquis l'Andalousie profonde. Dans leur chambre d'hôtel, les deux flics découvrent des photos de Franco et de Hitler accrochées au crucifix. Et dans les champs de riz, le système presque féodal des latifundios a de beaux restes : ­le grand propriétaire terrien est au-­dessus des lois, avec la bénédiction des autorités, qui préfèrent réprimer les ouvriers agricoles en grève... Cette injustice, Pedro, le plus jeune des deux enquêteurs, ne peut s'y résoudre, même si son idéalisme lui a déjà coûté cher : il a écopé d'une mutation disciplinaire, quelques années plus tôt, pour avoir dénoncé un supérieur corrompu. Son partenaire a plus de bouteille (dans tous les sens du terme !) et moins de scrupules : Juan est le genre de flic qui tape d'abord pour discuter ensuite, et ne s'embarrasse pas trop des subtilités du code de procédure pénale.

L'opposition de style entre le « good cop » et le « bad cop » est un classique, ­sinon un cliché du polar. La Isla mínima la rend plus complexe, dévoilant aussi bien la part d'ombre du « gentil » Pedro (Raúl Arévalo, découvert en steward gay dans Les Amants passagers d'Almodóvar) que la séduction ambiguë du cynique Juan (Javier Guttiérez, impressionnant). A l'image des marais, où la fange sommeille sous l'eau trouble, les frontières entre la loi et le crime, entre le bien et le mal deviennent floues. Alberto Rodríguez utilise à plein ce surprenant décor naturel, tantôt écrasé par un soleil aveuglant, tantôt noyé sous le déluge d'un orage dantesque. Images étonnantes et scènes d'action spectaculaires : notamment la splendide poursuite automobile dans la poussière, sur les chemins étroits des canaux... Les visions oniriques d'oies sauvages dans le ciel, les apparitions répétées d'une « voyante » autoproclamée donnent, par moments, au film une dimension surnaturelle : il y a du True Detective, la formidable série de Nic Pizzolatto, dans cette traque au tueur en série qui réveille les fantômes du passé... — Samuel Douhaire
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Memories of Murder Salinui chueok Corée du Sud 2003 Policier 130 min.

1066 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 09/11/2019
Bong Joon-Ho Kang-Ho Song, Kim Sang-kyung, Hie-bong Byeon, Jae-ho Song, Seo-hie Ko, Hee-Bong Byun, Song Jaeho, Seo-Hee Koh
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=55483.html
En 1986, dans la province de Gyunggi, le corps d'une jeune femme violée puis assassinée est retrouvé dans la campagne. Deux mois plus tard, d'autres crimes similaires ont lieu. Dans un pays qui n'a jamais connu de telles atrocités, la rumeur d'actes commis par un serial killer grandit de jour en jour. Une unité spéciale de la police est ainsi créée dans la région afin de trouver rapidement le coupable. Elle est placée sous les ordres d'un policier local et d'un détective spécialement envoyé de Séoul à sa demande. Devant l'absence de preuves concrètes, les deux hommes sombrent peu à peu dans le doute...
Polar existentialiste et fable contemporaine, Memories of murder a très logiquement raflé le Grand prix du dernier festival du film policier de Cognac. La mise en scène au scalpel nous plonge au coeur des personnages, de leurs doutes et de leurs contradictions, avec un sens implacable du déterminisme.
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Poulpe (le) Poulpe (le) France 1998 Policier 100 min.

239 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 13/03/2006
Guillaume Nicloux Jean-Pierre Darroussin (Gabriel Lecouvreur, ''le Poulpe''), Clotilde Courau (Cheryl), Julie Delarme (Sandra), Aristide Demonico (Pedro), Stephane Boucher (Le Chauffeur De Taxi), James Faulkner (Thomas), Yves Verhoeven (La Fouine), Jean-Francois Gallotte (Le Patron De Bar), François Levantal (L'Agresseur Dans Le Train), Bruno Lochet (Le Gendarme), Philippe Nahon (Le Deuxième Patron De Bar).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=18596.html
Gabriel Letourneur, alias le Poulpe, accompagne son amie Cheryl à Morsang, petite ville balnéaire de l'ouest de la France ou ses grands-parents reposent, plus exactement reposaient, car leur tombe vient d'être profanée. La police n'a pas l'ombre d'une piste sur les pilleurs du cimetière mais le Poulpe se rend compte très vite que deux des profanateurs ont déjà été assassinés. Pourquoi ces adolescents sans ambition sont-ils devenus des témoins gênants ?
Note des spectateurs : 3/4

Fiche technique :

Couleur
Format du son : Dolby SR
Format de projection : 1:85.1
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français


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P'tit gars de Ménilmontant (un) P'tit gars de Ménilmontant (un) France 2013 Policier 90 min.

936 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 15/02/2017
Alain Minier Olivier Marchal, Smaïn Fairouze, Catherine Marchal
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=192343.html
Un homme sort de prison après avoir passé 15 ans derrière les barreaux et retrouve son quartier complétement changé. Celui-ci va tenter de reprendre sa place dans un monde qui ne répond plus aux mêmes règles. Ayant vécu toute sa jeunesse à Ménilmontant, Alain Minier a réalisé un film à la fois policier et sociologique, qui dépeint la réalité de ce quartier, avec la poésie qui se dégage de chacune de ses ruelles ou de ses points de vue, et l’essor d’une délinquance extrêmement jeune.
Merci à Alain Minier et les comédiens du film n’en déplaise aux critiques bien mal pensantes, pseudo intellectuels, membres actifs du parisianisme totalitaire fluctuant de gauche à droite au gré du vent. Merci donc à Alain Minier pour nous avoir fait passé un bon moment et de nous avoir fait partager son amour pour ce coin de Paris qui change comme ses « indigène », pour ce quartier autrefois populaire, chanté par Bruant, Chevalier et Trenet, qui garde toutefois un esprit de village. Merci aux acteurs dont le jeu est excellent et mesuré. Olivier Marchal nous a fait penser à un Gabin ou un Ventura de la grande époque. Nassim Boutelis, Tom Invernizzi sont très prometteurs. Nous avons passé un bon moment de cinéma avec une histoire, des rebondissements, une fin qui peut nous laisser sur notre faim, mais qui laisse aussi notre imaginaire compléter le tableau. Un film qui comme d’autres sortis cette semaine n’aura malheureusement pas la visibilité qu’il mérite….
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Pulp fiction Pulp fiction USA 1994 Policier 149 min.

23 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 18/04/2004
Quentin Tarantino John Travolta, Bruce Willis, Samuel L. Jackson, Uma Thurman, Harvey Keitel, Tim Roth, Ving Rhames
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=10126.html
Pumpkin et Honey Bunny, deux paumés ivres d’amour et de violence, s’apprêtent à dévaliser les clients d’un restaurant… Quelque temps auparavant, Vincent Vega et Jules Winfield, hommes de main de Marsellus Wallace, récupèrent, dans un bain de sang, une mallette au contenu mystérieux.

Peu après, Vincent est chargé de distraire Mia, l’épouse de Marsellus. Il l’emmène dîner dans un établissement rétro où ils gagnent un concours de twist. Mia trouve dans la poche de Vincent un sachet d’héroïne. Croyant qu’il s’agit de cocaïne, elle se met à la «sniffer» et tombe dans un état comateux. Transportée chez Lance, le fournisseur de Vincent, elle est ranimée in extremis par une piqûre d’adrénaline en plein cœur.

De son côté, Butch, un boxeur sur la touche, a accepté de disputer, pour le compte de Marsellus, un combat truqué. Mais au lieu de «se coucher», il s’acharne sur son adversaire, qui finit à la morgue. Butch, qui a misé gros sur lui-même, compte s’enfuir à l’étranger avec un petit pactole et sa maîtresse Fabienne, une Française quelque peu évaporée. Mais celle-ci a oublié chez eux une montre à laquelle Butch tient beaucoup, car elle lui vient de son père. En retournant la chercher, il tombe sur Vincent, chargé de l’éliminer — mais qu’il abat le premier — puis sur Marsellus. Les deux ennemis tombent aux mains de deux sadiques. Obligés de s’entraider, ils s’en débarrassent dans un nouveau bain de sang…

Retour en arrière : après avoir récupéré la mallette, Vincent et Jules rentrent en voiture, en compagnie d’un complice dont Vincent fait accidentellement exploser la tête. Ils se réfugient chez Jimmie où, grâce aux conseils éclairés de Winston Wolf, ils font disparaître en un temps record les traces du macabre incident.

Après quoi ils vont se restaurer dans l’établissement où, justement, Pumpkin et Honey Bunny entreprennent de commettre leur «braquage». En alternant menaces et diplomatie, Vincent et Jules réussiront à la fois à conserver leur mallette et à éviter un carnage.

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Que Dios Nos Perdone Que Dios Nos Perdone Espagne 2016 Policier 126 min.

1078 3/4
  Vu mais non dispo 02/04/2020
Rodrigo Sorogoyen Antonio de la Torre, Roberto Álamo, Javier Pereira, Luis Zahera, Raúl Prieto, María Ballesteros, Maria De Nati, Teresa Lozano
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=240866.html
Madrid, été 2011. La ville, plongée en pleine crise économique, est confrontée à l’émergence du mouvement des « indignés » et à la visite imminente du Pape Benoît XVI.C’est dans ce contexte hyper-tendu que l'improbable binôme que forment Alfaro et Velarde se retrouve en charge de l'enquête sur un serial-killer d’un genre bien particulier. Les deux inspecteurs, sous pression, sont de surcroît contraints d’agir dans la plus grande discrétion…Une course contre la montre s’engage alors, qui progressivement les révèle à eux-mêmes ; sont-ils si différents du criminel qu'ils poursuivent ?
Bien que "Que Dios Nos Perdone" prenne le polar au pied de la lettre (on est dans une enquête pur jus) -comme "Les Enquêtes du département V" le fait côté Scandinave -, il ne cesse de nous surprendre par ses choix narratifs ou son refus obstiné de la facilité.
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Scènes de crimes Scènes de crimes France 2000 Policier 100 min.

1086 3/4
  Vu mais non dispo 01 Français 09/04/2020
Frédéric Schoendoerffer Charles Berling, André Dussollier, Eva Darlan, Pierre Mottet, Djemel Barek, Ludovic Schoendoerffer, Serge Riaboukine, Jacques Perrin
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=23042.html
En région parisienne, Marie Bourgoin disparaît brutalement. La police ne retrouve qu'un dépliant touristique de l'île Maurice maculé de sang. Le commandant Fabian et le capitaine Gomez enquêtent et découvrent l'existence probable d'un tueur en série en action depuis plusieurs années.
Exercice d'une précision extrême, à l'image de la mise en scène de Frédéric Schoendoeffer, sobre et concise (...). Le résultat est passionnant, qui donne à voir le film en train de se faire, comme s'inventant lui-même à chaque détour de scène.
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The King of New York The King of New York USA 1990 Policier 100 min.

1169 3/4
  Vu mais non dispo 01 Français 25/01/2021
Abel Ferrara Christopher Walken, David Caruso, Laurence Fishburne, Victor Argo, Janet Julian, Paul Calderon, Wesley Snipes, Steve Buscemi
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=5867.html
A New York, Frank White, un gangster impitoyable aux méthodes expéditives, sort de prison. Il décide rapidement de reconquérir son territoire, le Bronx, et d'étendre son empire en reprenant le contrôle total du trafic de drogue sur la métropole. Appuyé par son second, Jimmy, il élimine un à un ses rivaux. Mais cet archange de la pègre a surtout un rêve : fonder un hôpital pour les plus démunis. Une ambition qui le fait surnommer par la presse comme «le roi de New York» et lui confère une stature de tout-puissant qui excède un groupe de policiers, dirigé par Bishop, jurant de l'abattre quitte à enfreindre la loi... Ce thriller violent et âpre, devenu culte au fil des années, offre à Christopher Walken l'un de ses rôles les plus marquants.
Stylisé, violent, barjot, vulgaire comme l'était New-York à la fin des années 80, ce film n'a pas démérité son étiquette "culte".
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Baiser Mortel Du Dragon (le) Kiss Of The Dragon France/USA 2001 Policier 98 min.

328 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 19/01/2007
Chris Nahon Jet Li (Liu Jian), Bridget Fonda (Jessica), Tchéky Karyo (Jean-Pierre Richard), Ric Young (Mister Big), Burt Kwouk (L'Oncle Taï), Laurence Ashley (Aja), Cyril Raffaelli.
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=28561.html
La police française avait besoin de son savoir-faire internationalement reconnu pour arrêter un haut dignitaire chinois corrompu. C'est donc pour prêter main-forte à son collègue Jean-Pierre Richard que Liu Jian, un officier des services secrets de Hong-Kong, s'est rendu à Paris.

Tout était prévu pour une arrestation sans histoire dans la suite du gros bonnet. Mais Liu s'est trompé. L'homme qu'il devait mettre derrière les barreaux vient d'être assassiné sous ses yeux. Et on tente de lui faire porter le chapeau. La seule personne présente sur les lieux du crime et qui pourrait, l'espère-t-il, prouver son innocence est une prostituée américaine.

Derrière ce meurtre se cache en fait un complot international dont Liu est loin de deviner l'ampleur et la gravité. Le voilà maintenant traqué par celui qu'il était venu aider, et ce, dans une ville qui lui est totalement inconnue.
Interdit aux moins de 12 ans

Fiche technique :

N° de visa : 103064
Interdit aux moins de 12 ans
Couleur
Format du son : Dolby SR
Format de projection : 2.35 : 1 Cinémascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais


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Chat à neuf queues (le) Il Gatto a nove code Italie 1971 Policier 112 min.

1156 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 08/11/2020
Dario Argento James Franciscus, Karl Malden, Catherine Spaak, Pier Paolo Capponi, Rada Rassimov, Aldo Reggiani, Jacques Stany, Tino Carraro
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=13608.html
Le reporter Carlo Giordanni et Franco Arno, un ancien journaliste devenu aveugle, enquêtent sur le meurtre d’un membre de l’institut Terzi, spécialisé dans la recherche génétique et les prédispositions chromosomiques à la violence.
Le chat à neuf queues suit en enquête policière passionnante, bien que relativement classique dans sa construction. Bien que l'on passe un bon moment, j'en attendais légèrement plus de cet Argento, notamment après avoir vu le chef-d'oeuvre "Suspira" ainsi que "l'oiseau au plumage de cristal". A part les quelques bonnes idées de mise en scènes, "le chat à neuf queues" est finalement un film assez anecdotique.
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Chrysalis Chrysalis France 2007 Policier 94 min.

744 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 17/08/2015
Julien Leclercq Albert Dupontel (David Hoffmann), Marie Guillard (Marie Becker), Marthe Keller (Le professeur Brügen), Mélanie Thierry (Manon Brügen), Estelle Lefebure (Clara), Claude Perron (Miller), Alain Figlarz (Dimitri Nicolov / Danis Nicolov), Smadi Wolfman (Sarah), Patrick Bauchau (Charles Becker), Guy Lecluyse (Kovacs), Cyril Lecomte (Le Légiste), Francis Renaud (Yuri), Manon Chevallier (Clémence), Andy King (Gianni), Rémy Roubakha (Opérateur Europol), Olivier Vergès (Professeur Brügen's Assistant), Claudia Tagbo (Infirmière), Alex Waltz (Agent DST 1).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=112201.html
Parce qu'il s'agit de l'assassin de sa femme, David Hoffmann, lieutenant à la police européenne, accepte de reprendre du service pour traquer un dangereux trafiquant soupçonné d'une série de meurtres. Une enquête qui le mènera vers une clinique à la pointe de la technologie, dirigée d'une main de fer par le professeur Brügen.
Quand la vérité se loge au coeur du souvenir, la mémoire se révèle un bien précieux, objet de toutes les convoitises. Pourtant, certains souvenirs ne s'effacent jamais...
Interdit aux moins de 12 ans

Note de la presse : 2,1/5
Note des spectateurs : 1,9/5 (Pour 1 171 notes : 6% de *****, 13% de ****, 5% de ***, 24% de **, 29% de *, 23% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 4 nominations
Distributeur : Gaumont Distribution
Box Office France : 132 212 entrées
Année de production : 2007
Budget : 12.000.000 $
Date de sortie DVD : 14 mai 2008
Langue : Français
Date de sortie Blu-ray : 14 mai 2008
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage
N° de Visa : 112167

Secrets de tournage :

Genèse du projet
C'est en découvrant dans le magazine Score les photos de Transit, son troisième court métrage complètement autoproduit, que Franck Chorot, producteur à la Gaumont, s'intéressa de près au jeune génie Julien Leclercq. "On s'est rencontré, se souvient le réalisateur, il est venu sur le plateau de Transit et deux jours plus tard il me proposait de faire un film pour la Gaumont (...) J'avais toujours eu envie de faire un remake des Yeux sans visage de Georges Franju. Quand je suis arrivé à la Gaumont, j'ai découvert l'affiche du film sur un mur, je ne savais pas que c'était un film Gaumont. Les Américains avaient acheté les droits du film et on les a débloqués, par sécurité. Mais au fil de l'écriture du scénario, on s'en est éloigné. Chrysalis est un petit hommage aux Yeux sans visage. Au final, il reste les rapports mère-fille, à l'origine c'était un père et sa fille, et la clinique dans la forêt. On a ajouté une enquête policière."

Parti pris de mise en scène
Grâce à cette double histoire, Julien Leclercq a pu travailler sur deux styles de mise en scène : une caméra à l'épaule pour la partie policière et une plus lisse, avec des travellings très longs dans la clinique. "Dans le premier tiers du film, explique le réalisateur, il y a beaucoup de Motion Control, des mouvements très lents pour installer l'atmosphère, puis quand l'enquête aboutit dans la clinique, elle amène la mise en scène caméra à l'épaule pour tout le reste du film."

Le choix des acteurs
Le casting est l'un des points forts du film. Julien Leclercq explique comment s'est effectué le choix des comédiens : "Albert Dupontel, c'est une envie que j'avais depuis très longtemps. Quand je vois le film, je ne vois pas qui d'autre que lui aurait pu jouer David Hoffmann. Il est arrivé tôt dans le projet et on lui a fait du sur-mesure. Sa seule condition était de pouvoir faire toutes les cascades. C'est génial pour un réalisateur, parce qu'on n'est pas obligé de tricher avec des doublures. Marie Guillard, c'est une rencontre, celle faite sur mon court-métrage Transit. Je l'avais découverte dans La Mentale. Je savais qu'elle serait le yin et Albert le yang. Je savais qu'elle apporterait une certaine fraîcheur indispensable au film. Alain Figlarz, quand j'ai appris que c'était lui qui avait réglé les combats de Matt Damon dans La Mémoire dans la peau, j'ai voulu le rencontrer. Et je l'ai engagé. Il a entraîné Albert, réglé tous les combats. Ils ont fait du bon travail. Aujourd'hui, je ne conçois plus de faire une gifle dans un film sans Alain Figlarz. Mélanie Thierry est aussi arrivée très tôt sur le projet. Je l'avais vue dans 15 août, Quasimodo d'el Paris, je savais qu'elle avait du potentiel. Fan absolu de Marathon Man, il était plus que nécessaire que je tourne avec Marthe Keller."

Un tournage parfois compliqué...
Du propre aveu de Julien Leclercq, les premières semaines de tournage ont été compliquées parce qu'une partie de l'équipe ne comprenait pas toujours ses exigences. "Il y avait des plans de Mélanie Thierry à la Motion Control, où elle apparaît, disparaît dans la chambre, des plans très jolis, qui racontent quelque chose, confie le réalisateur. On filmait Mélanie en position 1 à la Motion Control, puis on refaisait le même plan mais sans Mélanie, sur le décor vide. On a fait chaque plan en double, avec et sans Mélanie, ça a pris quatre heures. Les techniciens ne comprenaient pas pourquoi je filmais des décors vides. Mais j'aime ça, les plans compliqués, truqués, avec des effets spéciaux. Pour l'opération virtuelle que fait Marthe Keller, qui a été tournée en deux jours et qui doit faire 1 minute 30 dans le film, je dois avoir vingt-cinq plans. C'était très compliqué. J'ai montré à Marthe une prévisualisation de la scène sur mon ordinateur portable et elle a joué dans le vide, avec une plaque en verre, des capteurs, des points, des balles dans tous les sens, elle était très perturbée, Marthe, et je la comprends. Mais elle a été jusqu'au bout, ensuite on a tout gommé, ajouté des reflets dans les lunettes, l'hologramme et ça marche. C'est compliqué de faire comprendre ce genre de film à une équipe et des comédiens. Il faut se laisser embarquer."

Quelques chiffres
Le tournage de Chrysalis pourrait se résumer en quelques chiffres. Les voici :- 185 plans truqués ;- 49 jours de tournage ;- 6 plongeons dans le canal de l'Ourcq pour Albert Dupontel ;- 94 techniciens employés sur le tournage ;- 14 000 carreaux de carrelage noirs brillants de type "pointe de diamant" posés dans le bloc opératoire ;- 3 prototypes Renault prêtés pour le film (Talisman,Velsatis et Koleos) ;- 80 % du film tourné en studio à Bry-sur-Marne ;- 1000 mètres carrés, la superficie du grand studio occupé par l'équipe ;- 200 mètres de câbles accrochés dans un hangar de la Courneuve pour un seul travelling réalisé à la "spidercam" ;- 4 jours de tournage à 2 caméras pour les 2 combats (salle de bain et bloc opératoire) ;- 8 semaines d'entraînement pour Albert Dupontel (sous la houlette d'Alain Figlarz)

Combats en espace restreint
Le fait que les deux combats se déroulent dans des pièces exiguës représentait une contrainte avec laquelle le chorégraphe et acteur Alain Figlarz a dû compter. "On a dû monter toutes les mesures de la salle de bain dans ma salle d'entraînement et on s'est entraînés dans 14 m², se souvient-il. C'est ça qui fait que la bagarre est redoutable. Quand il y a de l'espace, on peut laisser du temps, jouer la comédie, là non, on envoie jusqu'au KO final. Dans le bloc opératoire, pareil, c'est marrant d'ailleurs parce que la pièce est plus grande mais on se bat toujours au même endroit. On était habitué à se battre dans des petites pièces, donc au lieu d'étaler la bagarre, on est resté dans un petit coin à s'agripper jusqu'à ce que mort s'ensuive. Le plus dur c'est de mélanger la comédie et l'action dans une chorégraphie qui fait que, si on se loupe, ça peut faire très mal. Albert ne voulait pas de doublure, on ne peut pas lui enlever ça."

Plongeon dans la Seine
La scène du plongeon dans la Seine a été particulièrement difficile à tourner pour Albert Dupontel. L'acteur se rappelle : "j'ai avalé à plusieurs reprises et malgré moi de l'eau et j'avoue que les jourssuivants, au moindre étourdissement, j'avais des poussées d'angoisse totalement disproportionnées."

Une BO signée Jared Leto
Jared Leto et son groupe 30 Seconds To Mars ont composé et interprété la chanson The Story qui sert de générique de fin au film.

De "Avatar" à "Chrysalis"
Chrysalis devait au départ s'intituler Avatar, malheureusement James Cameron avait déjà choisi ce titre pour son film de science-fiction qui sortira en salles en 2009.

Tchéky Karyo pressenti
Initialement, le professeur Brügen, qu'incarne à l'écran Marthe Keller, devait être un homme. Tchéky Karyo avait été pressenti pour ce rôle.
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Classe tous risques Classe tous risques France 1960 Policier 107 min.

463 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 25/12/2010
Claude Sautet Jean-Paul Belmondo (Eric Stark), Lino Ventura (Abel Davos), Sandra Milo (Liliane), Marcel Dalio (Arthur Gibelin), Jacques Dacqmine (Le Commissaire Blot), Michel Ardan (Riton Vintran), France Asselin (Madame Vintran), Claude Cerval (Raoul Fargier), Evelyne Ker (La Fille De Gibelin), Charles Blavette (Bénazet).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=3633.html
Entre l'Italie et la France, la brêve amitié qui unit un criminel aux abois et un jeune truand.

Note des spectateurs : 3/5 (Pour 67 notes : 31 % de *****, 25 % de ****, 44 % de ***, 0 % de **, 0 % de *)

Fiche technique :

N&B
Format du son : Mono
Format de projection : 1.33 : 1
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français
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Deuxième Souffle (le) - 1966 Deuxième Souffle (le) - 1966 France 1966 Policier 150 min.

457 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 25/12/2010
Jean-Pierre Melville Lino Ventura (Gustave 'Gu' Minda), Paul Meurisse (Inspecteur Blot), Michel Constantin (Alban), Christine Fabrega (Manouche), Pierre Zimmer (Orloff), Raymond Pellegrin (Paul Ricci), Marcel Bozzuffi (Jo Ricci), Paul Frankeur (Inspecteur Fardiano), Pierre Grasset (Pascal Léonetti), Denis Manuel (Antoine), Raymond Loyer (Jacques-Le-Notaire).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=76484.html
Trois hommes s'évadent de la prison de Castres, dont Gustave, dit ''Gu'' qui vient d'y passer huit ans. Le commissaire Blot disparaît tandis qu'un hold-up s'organise...
Note de la presse : 5/5
Note des spectateurs : 4/5 (Pour 332 notes : 48 % de *****, 28 % de ****, 17 % de ***, 4 % de **, 2 % de *)

Fiche technique :

N&B
Format du son : Mono
Format de projection : 1.33 : 1
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français

Secrets de tournage :

Changement de casting
Jean-Pierre Melville a failli tourner son Deuxième souffle deux ans plus tôt, avec Serge Reggiani dans le rôle tenu par Lino Ventura et Simone Signoret dans celui de Christine Fabrega. Face à Jean-Paul Belmondo dans Le Doulos, Reggiani avait déjà tourné avec Melville qui retrouvera par ailleurs Lino Ventura et Paul Meurisse trois ans plus tard pour L'Armee des ombres.

D'après Giovanni
Le Deuxième souffle est tiré d'un roman de José Giovanni, intitulé Un Règlement de comptes. On doit à cet écrivain de nombreux ouvrages adaptés au cinéma, comme Classe tous risques ou Les Grandes gueules, ainsi que quelques réalisations, comme Dernier domicile connu notamment.

L'ombre de Napoléon
On peut apercevoir dans le bureau de Paul Ricci des gravures de Napoléon, Jean-Pierre Melville justifiant ce choix par le fait que Raymond Pellegrin avait obtenu une dizaine d'années auparavant le rôle de Napoléon dans le film éponyme de Sacha Guitry grâce aux photos que le réalisateur avait fait du comédien en prévision d'un film qu'ils ne firent finalement jamais.
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Fargo Fargo USA 1995 Policier 97 min.

445 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 24/12/2010
Joel Coen William H. Macy (Jerry Lundegaard), Frances Mcdormand (Marge Gunderson), Steve Buscemi (Carl Showalter), Peter Stormare (Gaear Grimsrud), Harve Presnell (Wade Gustafson), Kristin Rudrüd (Jean Lundegaard), Tony Denman (Scotty Lundegaard), Gary Houston (Le Client Courroucé), Sally Wingert (La Femme Du Client Courroucé), Bruce Campbell (Un Acteur À La Télévision), Kirstin Rudrüd (Jean Lundegaard).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=14928.html
En plein hiver, Jerry Lundegaard, un vendeur de voitures d'occasion à Minneapolis, a besoin d'un prêt de Wade Gustafson, son riche beau-père. Endetté jusqu'au cou, il fait appel à Carl Showalter et Gaear Grimsrud, deux malfrats, pour qu'ils enlèvent son épouse Jean. Il pourra ainsi partager avec les ravisseurs la rançon que Wade paiera pour la libération de sa fille. Mais les choses ne vont pas se dérouler comme prévu.
Interdit aux moins de 12 ans


Note des spectateurs : 4/5 (Pour 6320 notes : 52 % de *****, 26 % de ****, 14 % de ***, 1 % de **, 8 % de *)

Fiche technique :

Budget : 7 000 000 $
N° de visa : 89454
Couleur
Format du son : Dolby SR
Format de projection : 1.85 : 1
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

Et de six pour les frères Coen
Sixième film des frères Coen, Fargo poursuit la combinaison de travail initiée avec succès par le duo américain. Une nouvelle fois, c'est donc Joel qui réalise, Ethan qui produit, les deux se chargeant mutuellement de l'écriture.

William H. Macy plus motivé que jamais
Le comédien William H. Macy, après une double lecture du script, était convaincu que le rôle de Jerry Lundegaard était fait pour lui. Mais les frères Coen semblèrent ne pas voir en lui l'acteur adéquat pour incarner ce personnage puisqu'ils ne le recontactèrent pas. William H. Macy fit alors lui-même le déplacement à New York, lieu de production de Fargo et s'adressa au duo de la sorte : "Je suis très, très inquiet, car vous allez gâcher ce film en donnant le rôle à quelqu'un d'autre. C'est mon rôle, et je tuerai vos chiens si vous ne me le donnez pas !" Une déclaration pleine d'humour mais également preuve d'une motivation exemplaire qui semble avoir séduit les frères Coen.

Steve Buscemi et les frères Coen
Fargo est l'une des cinq collaborations du comédien Steve Buscemi avec les frères Coen. Celle-ci, entamée avec Miller's Crossing en 1990, s'est poursuivie avec Barton Fink (1991), Le Grand Saut (1994), Fargo (1996) et The Big Lebowski (1998), dans lequel il incarne un inoubliable joueur de bowling.

Frances McDormand, épouse fidèle
Frances McDormand, épouse de Joel Coen à la ville, travaille régulièrement avec son mari. Fargo marque leur quatrième collaboration commune, après Sang pour sang (1984), Arizona Junior (1987) et Miller's Crossing (1990). En 2001, McDormand figure également à l'affiche de The Barber : l'homme qui n'était pas là.Pour Fargo, la comédienne dut activement s'employer à parfaire son accent du Minnesota.

Des méchants réalistes
Dans Fargo, les méchants ont pour principale particularité d'être peu intelligents. Ethan Coen explique les avoir rendu simples d'esprit pour "aller contre le cliché hollywoodien du méchant comme superprofessionnel, qui contrôle tout ce qu'il fait. En fait la plupart du temps, les criminels appartiennent à des strates de la société qui ne sont pas équipés pour affronter la vie et c'est pour cela qu'ils se font prendre si souvent. En ce sens aussi notre film est davantage du coté de la vie que des conventions du cinéma et du film de genre."

Un tournage dans le froid
Le tournage de Fargo démarra dans le Minnesota, l'Etat natal des frères Coen (le 23 janvier 1995 précisément), mais dut se déplacer vers des régions plus froides (Dakota du Nord, puis Canada) à mesure que le printemps avançait. L'action du film, qui se déroule dans des paysages enneigés, mobilisa ainsi toute l'équipe de tournage qui dut se montrer pour l'occasion très souple et mobile.

Canulars en série
Fargo est l'objet de canulars imaginés par les turbulents et malicieux frères Coen. Ainsi, le générique de début présente le film comme étant inspiré d'une histoire vraie, alors qu'une annonce au générique de fin annonce qu'il s'agit en fait d'une fiction.Autre canular : le nom du monteur du film, Roderick Jaynes. Celui-ci avait déjà monté Sang pour sang (1984) et Barton Fink (1991). Mais lorsqu'il fut nominé à l'Oscar pour Fargo, Joel et Ethan Coen durent avouer qu'il s'agissait en fait d'un nom d'emprunt derrière lequel eux-mêmes se cachaient.

De nombreuses récompenses
Présenté au Festival du Film de Cannes en 1996, Fargo y fut couronné par le Prix de la mise en scène. Un an plus tard, le long métrage reçut l'Oscar de la Meilleure réalisation et celui de la Meilleure actrice pour Frances McDormand. En 1997, il fut également nommé pour le César du Meilleur film étranger.

Un budget très amorti aux Etats-Unis
D'un budget initial de 7 millions de dollars, Fargo en rapporta quatre fois plus sur ses terres. Le long métrage des frères Coen engrengea en effet 25,8 millions de dollars aux Etats-Unis. C'est le film le plus rentable du duo américain à cette époque.
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Hypnotiseur (l') Hypnotisören ++ Autres 2012 Policier 122 min.

782 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 06/01/2016
Lasse Hallström Tobias Zilliacus (Joona Linna), Mikael Persbrandt (L'hypnotiseur Erik Maria Bark), Lena Olin (Simone), Helena af Sandeberg (Daniella), Jonatan Bökman (Josef), Oscar Pettersson (Benjamin), Eva Melander (Magdalena), Anna Azcarate (Lydia), Johan Hallström (Erland), Göran Thorell (Stensund), Jan Waldekranz (Shulman), Emma Mehonic (Evelyn), Tomas Magnusson (Petter), Nadja Josephson (Aida), Gustav Levin (Carlos), Ulf Eklund (L'aiguille), Claes Hartelius (Evert Braun), Robert Follin (Papa Ek), Annika Gardeskog (Maman Ek), Lea Heed (Lisa Ek), Mats Andersson (Un policier âgé), Peter Eklund (Un expert médico-légal).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=191300.html
Une famille est retrouvée sauvagement assassinée dans une maison de la banlieue de Stockholm. Laissé pour mort, Josef, le fils aîné, devient le seul témoin du crime. Dans le coma, il ne peut être interrogé par l'inspecteur Joona en charge de l'enquête. Pour progresser, Joona demande à Erik Maria Bark, hypnotiseur, de tenter un contact avec le garçon. Alors qu'il devait ne plus jamais utiliser ses dons, Erik accepte et s'aventure dans l'exploration du subconscient du jeune garçon.
Interdit aux moins de 12 ans

Note de la presse : 3/5
Note des spectateurs : 2,7/5 (Pour 365 notes : 1% de *****, 18% de ****, 35% de ***, 29% de **, 13% de *, 3% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 4 nominations
Distributeur : UGC Distribution
Année de production : 2012
Langue : Suédois
Date de sortie DVD : 18 février 2015
Date de sortie Blu-ray : 18 septembre 2013
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage
N° de Visa : 136222

Secrets de tournage :

Prise de risques
Lasse Hallström, qui a connu le succès principalement en 02 Anglais à partir des années 1990 (Gilbert Grape, Le Chocolat), retrouve avec L'Hypnotiseur sa langue natale suédoise qu'il avait délaissée pendant près de 25 ans. Il s'agit également du premier thriller que réalise Hallström, ravi de filmer Stockholm comme un cadre inquiétant et propice à la violence. "J'ai toujours voulu réaliser un thriller, mais je n'en ai pas eu l'occasion aux États-Unis", raconte le réalisateur, en poursuivant : "J’ai plutôt signé des œuvres intimistes jusqu'ici et je ne compte pas éluder la violence de cette histoire."

Adaptation littéraire
L'Hypnotiseur est l'adaptation du best seller éponyme écrit par Lars Kepler, un pseudonyme derrière lequel se cache en réalité un couple d'auteurs suédois. Il s'agit du premier livre d'une série de huit ouvrages, dont trois ont pour l'instant été publiés, tous destinés à être adaptés au cinéma. Si Tobias Zilliacus devrait interpréter le détective Linna dans toutes les adaptations, Lasse Hallström a déjà déclaré qu'il ne réaliserait pas le prochain volet de la saga.

Un casting de haut vol
Les acteurs principaux de L'Hypnotiseur ont tous réussi à mener une carrière internationale. Lena Olin, révélée par Ingmar Bergman et dirigée par Sydney Pollack, Sidney Lumet ou encore Roman Polanski, retrouve pour la quatrième fois Lasse Hallström qui n'est autre que son mari. Mikael Persbrandt a quant à lui incarné le personnage principal de Revenge, récompensé par un Oscar et un Golden Globe en 2011, et est présent au casting du Hobbit de Peter Jackson.

Un rythme hollywoodien
Selon l'actrice Helena af Sandeberg, qui interprète Daniella, Lasse Hallström a gardé certaines habitudes hollywoodiennes sur le plateau de L'Hypnotiseur. Les journées de tournage étaient notamment plus longues (10 heures en moyenne contre 8 habituelles en Suède).

Coïncidence
L'Hypnotiseur a été présenté au Festival du Film policier de Beaune hors compétition, aux côtés de Stoker avec Nicole Kidman. L'actrice sera également présente dans le prochain film de Lasse Hallström, The Danish Girl.

Et... coupez !
La première version de L'Hypnotiseur devait durer au total 2h45. La longueur du film a finalement été revue à la baisse pour atteindre 2 heures après un nouveau montage.

Oscars
L’Hypnotiseur a été proposé en 2012 pour représenter la Suède aux Oscars dans la catégorie Meilleur Film étranger. Le film n'a toutefois pas été retenu dans la sélection finale.
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I Don't Feel At Home In This World Anymore I Don't Feel At Home In This World Anymore USA 2017 Policier 93 min.

943 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 25/02/2017
Macon Blair Melanie Lynskey, Elijah Wood, Jane Levy
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=252143.html
Quand une femme dépressive se fait cambrioler elle trouve une nouvelle motivation à sa vie en traquant ses voleurs avec l'aide de son voisin acariatre. Mais bientôt cet étrange duo va devoir affronter un tas de criminels.

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Infiltrés (les) The Departed USA 2006 Policier 150 min.

282 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 27/12/2006
Martin Scorsese Leonardo DiCaprio (Billy Costigan), Matt Damon (Colin Sullivan), Jack Nicholson (Frank Costello), Mark Wahlberg (Dignam), Martin Sheen (Oliver Queenan), Alec Baldwin (Ellerby)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=55983.html
A Boston, une lutte sans merci oppose la police à la pègre irlandaise.Pour mettre fin au règne du parrain Frank Costello, la police infiltre son gang avec ''un bleu'' issu des bas quartiers, Billy Costigan.Tandis que Billy s'efforce de gagner la confiance du malfrat vieillissant, Colin Sullivan entre dans la police au sein de l'Unité des Enquêtes Spéciales, chargée d'éliminer Costello. Mais Colin fonctionne en ''sous-marin'' et informe Costello des opérations qui se trament contre lui.Risquant à tout moment d'être démasqués, Billy et Colin sont contraints de mener une double vie qui leur fait perdre leurs repères et leur identité.Traquenards et contre-offensives s'enchaînent jusqu'au jour où chaque camp réalise qu'il héberge une taupe. Une course contre la montre s'engage entre les deux hommes avec un seul objectif : découvrir l'identité de l'autre sous peine d'y laisser sa peau...
Fiche technique :

Budget : 90 000 000 $
N° de visa : 116781
Interdiction : Des images ou des idées peuvent choquer
Couleur : Couleur
Format du son : Dolby Digital DTS
Format de projection : 2.35 : 1 Cinémascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :


Les Infiltrés est l'adaptation hollywoodienne du long métrage hongkongais Infernal affairs d'Andrew Lau. Dans l'oeuvre originale, l'action se déroule à Hong-Kong, Tony Leung Chiu Wai jouant un policier infiltré dans les triades, alors qu'Andy Lau interprète un truand devenu policier. Martin Scorsese a transposé l'action de ce thriller dans la mafia irlandaise de Boston, Leonardo DiCaprio reprenant le rôle de Tony Leung Chiu Wai et Matt Damon celui d'Andy Lau.


L'action des Infiltrés se déroule à Boston, une nouveauté pour le New-Yorkais Martin Scorsese. La quasi-totalité des extérieurs du long métrage a été filmée à Boston, ainsi que dans les proches banlieues de Braintree, Quincy et Dorchester. Une bonne partie des intérieurs furent réalisés à Brooklyn, un des rares quartiers de New York à pouvoir "doubler" la capitale du Massachusetts.


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Jamais de la vie Jamais de la vie France 2014 Policier 95 min.

758 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 05/10/2015
Pierre Jolivet Olivier Gourmet (Franck), Valérie Bonneton (Mylène), Marc Zinga (Ketu), Thierry Hancisse (Etienne), Jean-François Cayrey (Antoine), Paco Boublard (Le Bouclé), Nader Boussandel (Ahmed), Vincent Debost (Denis), Yassine Douighi (Chad), Guerassim Dichliev (Algas), Soufiane Guerrab (Ziad), Julie Ferrier (Jeanne), Bénabar (Pedro).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=227557.html
Franck, 52 ans, est gardien de nuit dans un centre commercial de banlieue. Il y a dix ans, il était ouvrier spécialisé et délégué syndical, toujours sur le pont, toujours prêt au combat. Aujourd’hui il est le spectateur résigné de sa vie, et il s’ennuie. Une nuit, il voit un 4x4 qui rôde sur le parking, et sent que quelque chose se prépare… La curiosité le sort de son indifférence et il décide d’intervenir. Une occasion pour lui de reprendre sa vie en main…
Note de la presse : 3,6/5
Note des spectateurs : 3,1/5 (Pour 416 notes : 3% de *****, 26% de ****, 37% de ***, 23% de **, 8% de *, 3% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 4 nominations
Distributeur : Ad Vitam
Box Office France : 104 360 entrées
Année de production : 2014
Date de sortie DVD : 2 septembre 2015
Langue : Français
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage
N° de Visa : 136111

Secrets de tournage :

Origine du projet
C'est grâce au soutien des producteurs Marc-Antoine Robert et Xavier Rigault, à qui Pierre Jolivet avait exposé le sujet de son film quatre ans auparavant, que le projet a pu voir le jour. Les producteurs ont déjà produit A mains armées du réalisateur.

Thriller étouffant
Alors que ses films précédents présentaient une "sortie de secours", une issue positive, Jamais de la vie propose une vision très sombre de la société. Pierre Jolivet explique que son film est noir, "Comme l’époque ! Je crois que la conscience des difficultés à affronter, le sentiment d’un avenir bouché n’ont jamais été aussi forts. J’ai donc décidé d’aller jusqu’au bout de ma démarche avec mon personnage principal, Franck."

Du beau dans du banal
Ayant grandi en banlieue parisienne, Pierre Jolivet a toujours cherché à trouver du beau et du positif dans l'espace où il vivait. Dans Jamais de la vie, le réalisateur a suivi la même démarche pour mettre en valeur le décor pourtant austère du parking du centre commercial, la nuit.

Un choix évident
Au fil de l'écriture du scénario, l'idée de voir Olivier Gourmet incarner le gardien de nuit s'est imposée naturellement à Pierre Jolivet. Après quelques discussions, le choix s'est immédiatement posé sur l'acteur.

Une équipe qui gagne
C'est Adrien Jolivet, fils du réalisateur, et Sacha Sieff qui ont composé la musique du film. C'est la troisième collaboration entre les trois hommes après Zim and Co et Mains armées. Dans le but d'appuyer le vide dans lequel se trouve Franck, il y a peu de musique tout au long du film.

Occasion retrouvée
En 1998, Pierre Jolivet avait proposé à Olivier Gourmet de jouer un petit rôle dans En plein coeur, mais cela n'avait pas abouti. 17 ans plus tard, l'acteur joue le rôle principal de Jamais de la vie.

Réalité sociale
C'est le côté très réaliste du personnage de Franck qui a attiré Olivier Gourmet. Il explique : "C’était très excitant de se voir proposer ce personnage (extra) ordinaire, mais tellement concret et proche de la réalité sociale d’aujourd’hui. Cet homme vient du combat syndical, il était engagé, actif. Mais il a poussé le bouchon trop loin, il a eu le tort de se croire le sauveur du monde."

Cri primal
Le comédien Olivier Gourmet a beaucoup appréhendé la scène où son personnage, à bout, pousse un hurlement. Il raconte : "La technique a eu tout le temps de se mettre en place, et puis trente secondes après : "Moteur !" Et vas-y. Oui, on se prépare, on se met dans un coin, et puis on gamberge. Je n’aime pas l’expression "se mettre dans des états" , mais oui, on pense à des choses, parfois de sa propre vie. On a tous quelque chose au fond de soi qui donne envie de faire "AHAHAH !". Chaque comédien fait comme il est, mais moi, j’ai besoin de me sentir au plus près du personnage à ces moments-là."
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Miller's Crossing Miller's Crossing USA 1990 Policier 122 min.

450 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 24/12/2010
Joel Coen J.E. Freeman (Eddie Dane), Gabriel Byrne (Tom Reagan), Marcia Gay Harden (Verna Bernbaum), John Turturro (Bernie Bernbaum), Jon Polito (Johnny Caspar), Albert Finney (Leo O'Bannion), Mike Starr (Frankie), Al Mancini (Tic-Tac), Steve Buscemi (Mink), Sam Raimi (Le Tueur Ricanant), Mario Todisco (Clarence 'Drop' Johnson), Thomas Toner (Le Chef De La Police, O'Doole), Richard Woods (Le Maire, Dale Levander), Frances Mcdormand (La Secrétaire Du Maire), Michael Jeter (Adolph), Michael Badalucco (Acteur).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=26226.html
Pendant la prohibition aux États-Unis, Tom Reagan (Gabriel Byrne) est le bras droit et meilleur ami de Leo O'Bannion (Albert Finney), parrain de la mafia irlandaise et maître de la ville.
Le jour où Johnny Caspar (Jon Polito), petit caïd irascible toujours flanqué de son bras-droit, l'imposant et mauvais Eddie le Danois (J. E. Freeman), vient se plaindre des agissements de Bernie Bernbaum (John Turturro), Leo lui interdit de faire justice lui-même sous peine de déclencher une guerre des gangs.
Leo protège en fait Bernie par amour pour sa fiancée Verna (Marcia Gay Harden - Bernie étant le frère de Verna). Verna trompe de son côté Leo avec Tom. De son côté, Johnny tente à plusieurs reprises de corrompre Tom pour le rallier à sa cause, malgré l'hostilité du Danois.
Les références des Coen Bros.
Le scénario est fortement inspirée par l'univers de Dashiell Hammett, et principalement de La Moisson rouge. Autre clin d'oeil ... Lorsque Tom entre dans la pièce de Johnson, on apercoit une affiche qui annonce un combat de boxe entre Johnson et Lars Thorvald. Lars Thorvald n'est autre que le personnage interprété par Raymond Burr dans Fenetre sur cour (1954) d'Alfred Hitchcock.

Albert Finney à la place de Trey Wilson
Le personnage de Leo devait à l'origine être joué par Trey Wilson, qui jouait Nathan Arizona Sr. dans le précédent film des frères Coen, Arizona Junior. Wilson mourut peu de temps avant le tournage et fut remplacé par Albert Finney.
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Ocean's Eleven Ocean's Eleven USA 2001 Policier 117 min.

121 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 05/09/2004
Steven Soderbergh George Clooney, Brad Pitt, Julia Roberts, Matt Damon, Andy Garcia
Après deux ans passés dans la prison du New Jersey, Danny Ocean retrouve la liberté et s'apprête à monter un coup qui semble impossible à réaliser : cambrioler dans le même temps les casinos Bellagio, Mirage et MGM Grand, avec une jolie somme de 150 millions de dollars à la clé. Il souhaite également récupérer Tess, sa bien-aimée que lui a volée Terry Benedict, le propriétaire de ces trois somptueux établissements de jeux de Las Vegas.
Pour ce faire, Danny et son ami Rusty Ryan composent une équipe de dix malfrats maîtres dans leur spécialité. Parmi eux figurent Linus Caldwell, le pickpocket le plus agile qui soit ; Roscoe Means, un expert en explosifs ; Ruben Tishkoff, qui connaît les systèmes de sécurité des casinos sur le bout des doigts ; les frères Virgil et Turk Malloy, capables de revêtir plusieurs identités ; ou encore Yen, véritable contorsionniste et acrobate.

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Smilla Smilla's Sense of Snow ++ Autres 1996 Policier 120 min.

1075 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 02/04/2020
Bille August Julia Ormond, Robert Loggia, Gabriel Byrne, Vanessa Redgrave, Jim Broadbent, Richard Harris, Tom Wilkinson, Mario Adorf
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=11534.html
Née au Groenland, de père danois et de mère inuit, Smilla Jasperson, jeune scientifique, a gardé de ces terres glacées une incurable nostalgie. Incapable de s'adapter à l'univers urbain, elle vit à Copenhague en recluse, avec pour seul ami un enfant inuit, Isaiah, qu'elle a pris sous sa protection. Un jour, elle découvre l'enfant inanimé au bas de son immeuble. La police conclut a une chute accidentelle, mais la jeune femme n'est pas convaincue par cette explication. Son enquête va la mener au Groenland, ou elle va tenter de trouver la clé de l'énigme, au péril de sa vie.
Bonne histoire qui va loin et une héroïne qui est vulnérable et forte à la fois. Beaucoup de courage pour avancer sans être bien informée. Très James Bond féminin, avec une suite de morts, et le précurseur de la série de La fille avec le tatouage de dragon.
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Snatch Snatch UK/USA 2000 Policier 103 min.

638 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 14/11/2012
Guy Ritchie Jason Statham (Le Turc), Brad Pitt (One Punch' Mickey O'Neil), Vinnie Jones (Bullet Tooth Tony), Stephen Graham (Tommy), Benicio Del Toro (Franky Four Fingers), Dennis Farina (Cousin Avi), Rade Serbedzija (Boris the Blade), Alan Ford (Brick Top), Mike Reid (Doug the head), Robbie Gee (Vinny), Ewen Bremner (Mullet), Jason Flemyng (Darren), Guy Ritchie (un homme lisant le journal), Clifford ''Goldie'' Price (Bad Boy Lincoln), Lennie James (Sol), Sam Douglas (Rosebud), Teena Collins (Susi), Dave Legeno (John), Adam Fogerty (Gorgeous George), Paul O'Boyle (Patrick), Dean Smith (Brick Top's Henchman), Velibor Topic (Acteur), James Cunningham (Horrible Man), Tim Faraday (Policeman), Yuri Stepanov (Himy), William Beck (Neil), Michael Hughes (Gypsy Man), Sorcha Cusack (Mum O'Neil), Ade (Tyrone), Jimmy Roussounis (Paulie), Andy Beckwith (Errol), Chuck Julian (Michael), Charles Cork (MC), Liam McMahon (Gypsy Man), Joe Williams (Gypsy Kid), Trevor Steedman (Bomber Harris), Eric Meyers (Avi's Colleague), Scott Welch (Horace 'Good Night' Anderson), Jason Ninh Cao (Charlie), Ronald Isaac (Arbitre), Jason Buckham (Gary), Andrew Shield (Policeman), Andy Till (John the Gun), Austin Drage (Gypsy Kid), John Taheny (Acteur), Mickey Cantwell (Acteur), Mick Theo (Acteur), Mickey Dee (Acteur), Sid Hoare (Acteur), Sydney Sedin (Actrice), Peter Szakacs (Acteur).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=26251.html
Franky vient de voler un énorme diamant qu'il doit livrer à Avi, un mafieux new-yorkais. En chemin, il fait escale à Londres où il se laisse convaincre par Boris de parier sur un combat de boxe clandestin. Il ignore, bien sûr, qu'il s'agit d'un coup monté avec Vinny et Sol, afin de le délester de son magnifique caillou. Turkish et Tommy, eux, ont un problème avec leur boxeur, un gitan complètement fêlé qui refuse de se coucher au quatrième round comme prévu. C'est au tour d'Avi de débarquer, bien décidé à récupérer son bien, avec l'aide de Tony, une légende de la gâchette.
Note de la presse : 3,7/5
Note des spectateurs : 4,2/5 (Pour 22061 notes : 54% de *****, 31% de ****, 6% de ***, 5% de **, 2% de *, 2% de °)

Fiche technique :

Distributeur : Columbia TriStar Films
Année de production : 2000
Box Office France : 573 815 entrées
Budget : 10 000 000 $
Date de sortie DVD : 13 février 2008
Date de sortie Blu-ray : 7 octobre 2009
Langue : 02 Anglais, Russe
Colorimétrie : Couleur
Format de production : 35 mm
Type de film : Long-métrage
Format audio : Dolby numérique
Format de projection : 1.85 : 1

Secrets de tournage :

Guy Ritchie va plus loin
« Avec Snatch, j'ai voulu poursuivre dans l'esprit de mon film précédent, Arnaques, crimes et botanique mais un allant plus loin dans le cynisme et l'humour. Contrairement à mon premier film où un groupe d'amis se trouvaient involontairement mêlé au monde de la drogue, confronté au crime et à la violence, les personnages de Snatch sont cet univers du crime, mais ils sont abordés avec une bonne dose de dérision et de folie. »

Guy Ritchie, réalisateur
En 1998, il a écrit et réalisé son premier long métrage, Arnaques, crimes et botanique avec 960.000 £. Le film a rapporté 18.000.000 £ au box-office britannique.Snatch est son deuxième long métrage.

Dennis Farina (Cousin Avi)
Vu dans Le sixième sens (Michael Mann, 1986), Midnight run (Martin Brest, 1988) et Mac (John Turturro, 1992), Dennis Farina a notamment joué sous la direction de Barry Sonnenfeld (Get shorty, 1995), Steven Soderbergh (Hors d'atteinte, 1998), Steven Spielberg (Il faut sauver le soldat Ryan, id.) et John Frankenheimer (Piège fatal, 2000).

Ewen Bremner (Mullet)
Avant d'incarner l'un des héros de Transpotting (Danny Boyle, 1996), Ewen Bremner avait participé à Naked (Mike Leigh, 1993), Le prince du Jutland (Gabriel Axel, 1994) et Judge Dredd (Danny Cannon, 1995).Il a depuis tourné dans La chasse au rhinocéros à Budapest (Michael Haussman, 1996).En 2000, il apparaît au générique de Acid House (Paul McGuigan) et de Julien Donkey Boy (Harmony Korine).

Des amendes comme s'il en pleuvait
Pour imposer la discipline sur le plateau de Snatch, Guy Ritchie a instauré un système d'amendes. Infligées à qui faisait rater une prise, perturbait le tournage (liste non exhaustive), elles ont touché tous les membres de l'équipe, Guy Ritchie y compris.

Présenté à Dinard
Snatch figurait dans la liste des films en compétition au Festival du film britannique de Dinard.

La gueule de Statham
Personnage haut en couleur avec son accent british au couteau, Jericho Butler est incarné par le britannique Jason Statham, découvert dans Arnaques, crimes et botanique de Guy Ritchie. C'est en se promenant à Londres que le futur mari de Madonna découvre l'acteur, alors... vendeur de bijoux. Egalement apparu dans le deuxième film de Guy Ritchie, Snatch, Jason Statham fut aussi champion de plongée en Angleterre. Des aptitudes qui ont eu leur intérêt lors de la préparation physique de Ghosts of Mars.
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Usual Suspects The Usual Suspects USA 1994 Policier 106 min.

622 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 27/04/2012
Bryan Singer Gabriel Byrne (Dean Keaton), Kevin Spacey (Verbal Kint), Benicio Del Toro (Fred Fenster), Stephen Baldwin (Michael Mcmanus), Kevin Pollak (Todd Hockney), Chazz Palminteri (Dave Kujan), Pete Postlethwaite (Kobayashi), Suzy Amis (Edie Finneran), Giancarlo Esposito (Jack Baer), Dan Hedaya (Jeff Rabin), Paul Bartel (Smuggler), Bert Williams (Old Cop In Property), Michelle Clunie (Sketch Artist), Peter Anthony Rocca (Jaime, Arturro'S Bodyguard), Ken Daly (Translator), Gene Lythgow (Cop On Pier), Vito D'Ambrosio (L'Officier De Police), Bob Pennetta (Bodyguard #3), Smadar Hanson (Keyser'S Wife), Clark Gregg (Dr. Walters), Louis Lombardi (Strausz), Carl Bressler (Saul Berg), Jack Shearer (Renault), Christine Estabrook (Dr. Plummer), Frank Medrano (Rizzi), Ron Gilbert (Daniel Metzheiser), Morgan Hunter (Arkosh Kovash), Castula Guerra (Arturro Marquez), Phillip Simon (Fortier), Christopher Mcquarrie (Un Policier), John Gillespie (Un Policier), Jaime Campos (Un Policier), Grace Sinden (Une Infirmière), Peter Greene (Redfoot), Michael Mckay (Cop In Hallway), Michael Robert Nyman (Un Policier), Scott B. Morgan (Keyser Söze (In Flashback)), Castulo Guerra (Arturro Marquez), David Powledge (Bodyguard #2), Billy Bates (Bodyguard #4), Robert Elmore (Bodyguard #1).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=12837.html
Une légende du crime contraint cinq malfrats à aller s'acquitter d'une tâche très périlleuse. Ceux qui survivent pourront se partager un butin de 91 millions de dollars.
Interdit aux moins de 12 ans

Note des spectateurs : 4/5 (Pour 29128 notes : 61% de *****, 26% de ****, 4% de ***, 4% de **, 2% de *, 2% de °)

Fiche technique :

Titre original : The Usual Suspects
Récompenses : 2 prix et 1 nomination
Box Office France : 1 224 032 entrées
Budget : 6 000 000 $
Année de production : 1994
Date de reprise : 18 juillet 2001
Langue : 02 Anglais
Date de sortie DVD : 23 mars 2009
Format de production : 35 mm
Date de sortie Blu-ray : 1 septembre 2010
Format audio : Dolby numérique
Colorimétrie : Couleur
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Type de film : Long-métrage

Secrets de tournage :
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Voleurs (les) Voleurs (les) France 1996 Policier 117 min.

1103 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 12/05/2020
André Téchiné Catherine Deneuve, Daniel Auteuil, Laurence Côte, Benoît Magimel, Fabienne Babe, Julien Riviere, Chiara Mastroianni, Didier Bezace
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=14918.html
L'histoire d'un policier solitaire rejeté par la plupart des membres de sa famille, dont son père et son frère, qui sont des voleurs de voitures.
Andrè Tèchinè dètourne une intrigue de polar pour traiter ses thèmes de prèdilection: la famille, la Province, l'homosexualitè! A travers les relations antagonistes entre un chef de bande et son frère flic, amants de la même femme, il met en scène une foule de personnages dont le rècit, construit en puzzle, èclaire progressivement les motivations! Aux côtès de Catherine Deneuve et de Daniel Auteuil en flic retors qui devient attachant à mesure qu'il perd le contrôle de ses sentiments, Tèchinè consacre Laurence Côte, laurèate d'un Cèsar pour son rôle! Comme à son habitude le cinèaste observe ses personnages au plus prêt et les laisse chacun leur tour conduire l'histoire! Un film en flash-back, à la limite de la tragèdie...
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36 Quai Des Orfèvres 36 Quai Des Orfèvres France 2004 Policier 110 min.

194 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 19/01/2006
Olivier Marchal Daniel Auteuil (Léo Vrinks), Gérard Depardieu (Denis Klein), André Dussollier (Robert Mancini), Roschdy Zem (Hugo Silien), Valeria Golino (Camille Vrinks), Daniel Duval (Eddy Valence), Catherine Marchal (Eve Verhagen), Francis Renaud (Titi Brasseur), Guy Lecluyse (Groluc), Alain Figlarz (Francis Horn), Vincent Moscato (Jenner), Anne Consigny (Hélène Klein), Solène Biasch (Lola, 11 Ans), Aurore Auteuil (Lola Vrinks, 17 Ans), Mylène Demongeot (Manou Berliner), Stéphane Metzger (Smao), Olivier Marchal (Christo), Denis Sylvain (Le Préfet De Police), Eric Defosse (Rolf Winterstein), Ivan Franek (Bruno Winterstein), Laurent Olmedo (Tony Vargas), Christophe Rouzaud (Staneck), Frédéric Maranber (Le Juge Rousseau), Thierry Guerrib (Saïd Attia), Cyrille Hertel (Jamel Attia), Stéphane Orsolani (Saïd Chenaf), Anna D'Annunzio (Florence Belkrim), Ludovic Berthillot (Nounours), Jo Prestia (Victor Dragan), Mylène Jampanoï (Jade), Jean-Louis Bihoreau (Le Père De Camille).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=54673.html
Paris. Depuis plusieurs mois, un gang de braqueurs opère en toute impunité avec une rare violence.

Le directeur de la PJ, Robert Mancini a été parfaitement clair avec ses deux lieutenants les plus directs, Léo Vrinks, patron de la BRI (Brigade de recherche et d'intervention), et Denis Klein, patron de la BRB (Brigade de répression du banditisme) : celui qui fera tomber ce gang le remplacera à son poste de grand '' patron '' du 36, quai des Orfèvres.

La lutte est ouverte entre ces deux grands flics, autrefois amis, qu'aujourd'hui tout sépare : leurs vies, leurs méthodes, leurs équipes et une femme, Camille Vrinks...
Note de la presse : 3/4 Note des spectateurs : 3/4

Fiche technique :

Budget : 13,58 millions d'euros
Box Office France : 2 048 368 entrées
Box Office Paris : 492 338 entrées
N° de visa : 104876
Couleur
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français

Secrets de tournage :

Duel au sommet
Comme Heat, modèle revendiqué par Olivier Marchal, 36 est un face-à-face entre deux grands acteurs : si Michael Mann avait convoqué Robert De Niro et Al Pacino, le cinéaste français a fait appel à Daniel Auteuil et Gérard Depardieu. Avant d'incarner les deux flics rivaux du Quai des Orfèvres, ces deux monstres sacrés avaient partagé l'affiche de deux grands succès du cinéma français, chacun dans son genre : Jean de Florette, le drame de Claude Berri (1986) et Le Placard (2001), la comédie de Francis Veber.

Entre Alexandre Dumas et Michael Mann
Olivier Marchal évoque ses intentions et ses influences : "Je voulais faire un film sur la descente aux enfers d'un grand patron du 36 Quai des Orfèvres. Une sorte de Comte de Monte-Christo moderne avec l'univers de la police en toile de fond et les grands thèmes de la tragédie : amitié, amour, trahison et vengeance. L'ambition était également de faire un Heat à la française. Michael Mann est avec Sergio Leone, Mike Figgis et Michael Cimino un des réalisateurs que j'admire le plus au monde. A ce titre, Heat est pour moi un modèle, tant par le travail de direction d'acteurs que par l'esthétisme des images et la virtuosité de la mise en scène." Ajoutons, à propos de la référence à l'oeuvre de Dumas, que le personnage de truand joué par Olivier Marchal s'appelle Christo...

Inspiré de faits réels (1) : la bavure de la rue du Dr Blanche
Ancien flic, le réalisateur s'est inspiré pour son film de deux affaires qui ont secoué le monde de la police au milieu des années 80. La première est une opération visant à démanteler le Gang des postiches et qui s'est soldée par un fiasco : prévenues d'une prise d'otages dans une banque rue du Dr Blanche, la BRI (Brigade de Recherche et Intervention) et la BRB (Brigade de Répression du Banditisme) attendaient la sortie des truands pour les prendre en filature. Mais un chef de service de la BRB a choisi de tirer sans sommation ("pour se faire mousser", commente Olivier Marchal). Au terme d'une terrible fusillade, un policier, Jean Vrindts, et un voyou ont été tués, ce qui provoqua un mouvement de fronde au sein de la PJ. Dans 36, on assiste également à une arrestation qui tourne à la bavure, et le personnage joué par Depardieu est directement inspiré du commissaire de la BRB responsable du dérapage de la rue du Dr Blanche.

Inspiré de faits réels (2) : "le gang des ripoux"
Après la fusillade de la rue du Dr Blanche, le climat était d'autant plus tendu au 36 Quai des Orfèvres que venait de se produire l'affaire du "gang des ripoux" : une équipe de policiers, appartenant pour la plupart à la brigade d'élite, s'était livrée à diverses malversations. Une liste de "flics ripoux" a fini par circuler, et le nom de Jean Vrindts, tué lors de la bavure, avait été cité, ce qui a ravivé la révolte des policiers, accusant l'administration de vouloir "couvrir" cette bavure en mettant en cause leur collègue. Sur cette "liste noire" figurait aussi le nom de Dominique Loiseau qui ne cessa de clamer son innocence, mais fut néanmoins condamné à douze ans de réclusion criminelle en 1990, avant d'être gracié en 1993 -il n'y eut pas d'autre condamnation dans cette affaire...

La genèse du projet
C'est en 1994 qu'Olivier Marchal a eu l'idée de 36 : "A l'époque, j'avais été engagé comme comédien dans un téléfilm où je jouais un flic de l'antigang au côté de vrais flics de la BRI qui faisaient de la figuration, se souvient-il."J'avais fait la connaissance de l'un d'entre eux, Didier Maury, qui connaissait Dominique Loiseau, qui avait participé comme lui à l'opération de la rue du docteur Blanche et avait été pris en otage par les Postiches (...) Didier a ensuite vécu les événements consécutifs à la bavure (...) et il a quitté la police. Il ne s'est jamais vraiment remis de cette histoire. Aujourd'hui il est chef d'entreprise. Et il a fait de la figuration dans mon film (...) Il était d'ailleurs très ému le jour où nous avons tourné la séquence de la bavure à Saint-Ouen."

Dédicaces
Reconverti dans le nautisme, Dominique Loiseau a été chauffeur régie sur le tournage de 36, et a collaboré au scénario. "Mon film lui est dédié, ainsi qu'à Christian Caron, alias "Kiki" Caron, un flic abattu en opération le 31 août 1989 lors d'une intervention du Raid. Ancien flic del'antigang et ami de Dominique Loiseau, Christian Caron était l'une des figures du 36. Affecté au Raid où il était chef de groupe, c'est lui qui a été mon formateur pendant mon stage de présélection à cette unité d'élité."

Auteuil, d'un rôle à l'autre
Le cinéaste revient sur le choix des deux comédiens principaux : "Au départ, j'avais envoyé le scénario à Daniel Auteuil pour le rôle de Klein. Je trouvais que ça pouvait faire un contre-emploi très intéressant. Daniel avait rappelé en disant qu'il était d'accord pour le faire. Puis les deux acteurs envisagés successivement pour le rôle de Vrinks m'ayant dit non, j'ai demandé à Daniel s'il était d'accord pour changer de personnage. Ce qu'il a accepté immédiatement. Ensuite, nous avons cherche le "Klein" à lui mettre en face. Après plusieurs hésitations, le nom de Depardieu est apparu comme une évidence. Il m'a dit "ce personnage est entre le "Mangin" de Police de Maurice Pialat et le Léopold d'Uranus de Berri." C'était exactement ça."

A propos du scénario
Pour l'écriture du scénario, Olivier Marchal s'est adjoint les services de Franck Mancuso et Julien Rappeneau. Fils du cinéaste Jean-Paul Rappeneau, celui-ci a déjà co-écrit le script de Bon voyage, mais aussi, dans un genre différent, de la comédie Mais qui a tué Pamela Rose ?. Il aura fallu deux années, et une dizaine de scénarios, pour achever l'écriture de 36.

De vieilles connaissances
Tous les figurants de la scène du repas de brigade sont en fait de vrais policiers. Parmi eux figurent Simon Michaël, Michel Alexandre et Philippe Isard, trois anciens de la PJ qui, comme Olivier Marchal, se sont reconvertis dans le cinéma. Le cinéaste revient sur la préparation de cette scène : "Pour que l'ambiance de cette séquence soit réaliste, j'avais demandé à l'accessoiriste Olivier Crespin de verser du vrai whisky et du vin dans les verres. Au bout de deux heures, les esprits étaient bien "chauds" et tous mes flics se sont mis à improviser et à chanter (...) Ce jour-là, nous avons reçu la visite de Michel Vaujour [ancien taulard dont la tentative d'évasion par hélicoptère avec la complicité de sa femme, en 1986, est entrée dans la légende] venu saluer son ami Dominique Loiseau. Tous deux ont gardé une relation très forte qui date de la prison où ils se sont rencontrés."

Des flics modèles
Le personnage interprété par Daniel Auteuil est un amalgame de plusieurs personnes qu'a bien connues l'ancien flic Olivier Marchal. Son histoire est par certains aspects comparable à celle de Dominique Loiseau, par exemple en ce qui concerne sa confrontation avec le juge ("Dominique a été victime d'un juge semblable à celui que je dépeins dans 36 (...) un anti-flic primaire qui l'a coupé de sa famille et de ses proches pendant plusieurs mois (...)", explique le cinéaste). D'autre part, le nom du personnage (Leo Vrinks) rappelle celui du policier tué lors de la fusillade de la rue du Dr Blanche (Jean Vrindts). Mais le réalisateur révèle qu'il s'est en fait inspiré d'un troisième individu : "un de mes patrons que j'avais connu à la 5ème division de police judiciaire et qui a fini numéro 2 à la BRI avant de se retrouver lui aussi en prison pour avoir couvert un de ses indics sur une affaire de livraison de drogue. Là aussi une sombre affaire de rivalités entre services dont ce patron a fait les frais. On le surnommait "Fifi l'élégant". C'était un flic qui avait de la classe, un beau gosse qui avait grandi à Belleville avec les voyous."

Renaud, le complice
Le rôle de Titi Brasseur est tenu par Francis Renaud, qui fut le partenaire d'Olivier Marchal dans la série Police district et apparaissait au générique de Gangsters, le premier long-métrage de l'acteur-réalisateur. Il avait été remarqué dans Pigalle de Karim Dridi et Parfait Amour de Catherine Breillat.

Deux flics ami-ennemi
Le cinéaste évoque les relations parfois conflictuelles entre les flics de la BRI et ceux de la BRB : "Pour moi, Vrinks et Klein sont deux flics qui ont été à l'école de police ensemble, qui ont gravi les échelons ensemble et qui ont atteint les mêmes sommets : l'un à la BRI, l'autre à la BRB. Et c'est là que leurs routes se sont séparées. A mon époque, les flics de la BRI étaient très jalousés de par leur statut de "superflics" (...) A côté d'eux, les flics de la BRB restaient dans l'ombre à se taper le travail d'enquête, les procédures et la paperasse sans avoir droit aux commentaires de leurs exploits dans la presse (...) Maintenant il est vrai que les temps ont changé. Les deux services se sont rapprochés"

Authentique
Plusieurs épisodes insolites de 36 reposent sur des faits authentiques, notamment la scène au cours de laquelle le jeune flic Titi Brasseur, mécontent, urine sur son patron. L'anecdote concerne "un autre flic, complètement bourré, qui l'a fait au cours d'un pot. Bien sûr, le type s'est fait virer", révèle Olivier Marchal qui poursuit : "Autre anecdote vraie : la plaque "Quai des Orfèvres" dévissée du mur et offerte à l'occasion d'un pot de départ à la retraite. Et aussi, le concours de tir sur la souris, dans le bar."

2003 - 2004 : trois films français pour Valeria Golino
En 2003 - 2004, en l'espace de quelques mois, Valeria Golino, actrice italienne à la carrière internationale, a tourné trois films en France : Alive, San Antonio et 36 quai des orfèvres. Celle-ci confie : "J'aime travailler dans ce pays. Je trouve que la France traite le cinéma et la culture en général comme aucun autre pays en Europe. Ici, les artistes et leurs oeuvres sont vraiment défendus, placés au centre de la vie. Toutes ces expériences m'ont donné envie de venir m'installer quelque temps ici et d'y faire le plus de choses possibles."

La même mélodie
C'est en voyant Mélodie pour un meurtre avec Al Pacino et Ellen Barkin qu'Olivier Marchal a eu l'idée d'écrire le personnage que joue dans 36 Valeria Golino, celui d'une femme qui a partagé la vie d'un flic puis est tombée amoureuse d'un de ses coéquipiers.

L'éveil d'Aurore
La fille de Leo Vrinks adolescente est interprétée par Aurore Auteuil qui est dans la vie la fille de Daniel Auteuil. On l'avait déjà aperçue dans quelques séries télévisées (notamment... PJ) ainsi que dans Nathalie... d'Anne Fontaine.

Le cinéma de Renoir
La musique de 36 a été composée par Erwann Kermorvant et Axelle Renoir. Espoir de la chanson française apparue au milieu des années 90 (avec notamment le titre La Cour des grandes), elle avait signé la bande originale des Jolies Choses de Gilles Paquet-Brenner.


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Bad Lieutenant Bad Lieutenant USA 1992 Policier 98 min.

1176 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 09/02/2021
Abel Ferrara Harvey Keitel, Frankie Thorn, Victor Argo, Paul Calderon, Leonard L. Thomas, Zoë Lund, Stella Keitel, Vincent Laresca
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=4405.html
Un flic pourri et drogué accumule les dettes. Lorsqu'une nonne est violée par deux hommes dans une église, celle-ci place une récompense sur la tête des deux criminels. Le Lieutenant voulant payer les dettes qui mettent en danger sa propre vie, décide de rechercher les criminels, tel un chasseur de primes. Sa descente aux enfers ne verra plus de fin...
Un film policer âpre et brut à l’atmosphère sordide et abject. Moyennement convainquant.
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Black Coal Bai Ri Yan Huo Chine/Hong-Kong 2014 Policier 106 min.

1124 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 05/08/2020
Diao Yinan Liao Fan, Gwei Lun Mei, Xue-bing Wang, Jing-chun Wang, Ailei Yu, Ni Jing-yang
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=226441.html
En 1999, un employé d’une carrière minière est assassiné et son corps dispersé aux quatre coins de la Mandchourie. L’inspecteur Zhang mène l’enquête, mais doit rapidement abandonner après avoir été blessé lors de l’interpellation des principaux suspects.Cinq ans plus tard, deux nouveaux meurtres sont commis dans la région, tous deux liés à l’épouse de la première victime. Devenu agent de sécurité, Zhang décide de reprendre du service. Son enquête l’amène à se rapprocher dangereusement de la mystérieuse jeune femme.
Diao Yinan compose un polar de grisaille crépusculaire (...), dans une lumière très chinoise dominée par les rouges et les verts. Ce thriller glacé est transfiguré par le jeu des comédiens, dans le décor d'une Chine oubliée, en proie à la nostalgie d'un passé détruit, où luit néanmoins un fond d'humanité.
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Bullitt Bullitt USA 1968 Policier 113 min.

745 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 28/08/2015
Peter Yates Steve McQueen (le détective Frank Bullitt), Jacqueline Bisset (Cathy), Don Gordon (le détective Delgetti), Robert Duvall (Weissberg), Robert Vaughn (Walter Chambers), Simon Oakland (le capitaine Sam Bennett), Norman Fell (le capitaine Baker), Ed Peck (Wescott), Carl Reindel (Detective Stanton), Georg Stanford Brown (Dr. Willard), Justin Tarr (Eddy), Felice Orlandi (Albert E. Renick), Vic Tayback (Pete Ross), Pat Renella (Johnny Ross), Paul Genge (Mike).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=693.html
Bullitt, un lieutenant de police, est chargé par un politicien ambitieux de protéger Johnny Ross, un gangster dont le témoignage est capital dans un procès où est impliqué l'homme politique. Malgré les précautions prises par Bullitt et ses hommes, Ross est grièvement blessé, puis achevé sur son lit d'hôpital. Bullitt s'aperçoit alors que la victime n'était pas le vrai Ross...
Note des spectateurs : 3,8/5 (Pour 2 260 notes : 21% de *****, 37% de ****, 20% de ***, 17% de **, 3% de *, 2% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 6 nominations
Box Office France : 3 067 574 entrées
Année de production : 1968
Budget : 4 500 000 $
Date de reprise : 5 juillet 2006
Date de sortie DVD : 24 octobre 2007
Langue : 02 Anglais
Date de sortie Blu-ray : 24 octobre 2007
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage
N° de Visa : 35268

Secrets de tournage :

Adapté d'un roman de Robert L. Pike
Bullitt est adapté d'un roman de Robert L. Pike intitulé Mute witness.

Pourquoi Peter Yates ?
C'est après avoir vu et apprécié Trois milliards d'un coup (1967) que Steve McQueen confia la réalisation de Bullitt à Peter Yates. Ce film allait marquer les débuts du cinéaste britannique à Hollywood.

Les exigences de Peter Yates
Peter Yates accepta de réaliser le film à deux conditions : que le scénario soit modifié et que le tournage se déroule dans des décors naturels. En tournant à l'extérieur, le réalisateur voulait en effet moderniser le sujet.

McQueen soutient Yates
Steve McQueen, également producteur du film, soutint les exigences de Peter Yates face aux studios Warner Bros. A la fin du tournage, la major, qui devait produire cinq autres films dans lesquels devait jouer l'acteur, préféra résilier le contrat qui la liait à la star.

Le soutien du maire de San Francisco
Joseph L. Alioto, le maire de San Francisco, autorisa Steve McQueen à tourner dans la ville et mit à la disposition de l'acteur trois policiers pour barrer les rues et assurer la sécurité des lieux où avait lieu l'action. En guise de remerciement, Steve McQueen obligea les studios Warner Bros à donner au maire l'argent nécessaire à la construction d'une piscine.

La scène de poursuite automobile
Concernant la célèbre course de voitures dans les rues de San Francisco, Steve McQueen fit appel à son ami Bill Hickman, ancien coureur motocycliste, pour conduire le véhicule qu'il poursuit dans le film. L'acteur exigea par ailleurs de ne pas être doublé dans cette séquence. La vitesse au compteur pouvait atteindre deux cents kilomètres à l'heure. Le tournage de cette scène dura trois semaines et nécessita le recours à deux Ford Mustangs et deux Dodge Chargers.

Steve McQueen prend des risques
Autre scène dans laquelle Steve McQueen prit des risques : celle de la poursuite sur la piste d'atterrissage de l'aéroport. C'est en effet lui-même qui poursuit le véritable Ross en se trouvant sous les roues d'un avion prêt à décoller.

Aux prises avec un syndicat
Steve McQueen et sa société de production Solar se sont vu reprocher par le syndicat des acteurs de second plan d'avoir employé quatre véritables infirmières dans une scène se déroulant à l'hôpital au lieu d'avoir eu recours à des figurants. Pour calmer l'affaire, l'acteur proposa qu'une partie des bénéfices du film soit versée au dit syndicat.

En référence à Dave Toschi
Pour son personnage de flic rebelle, Steve McQueen s'inspira de la personnalité de l'inspecteur Dave Toschi, chargé de l'affaire du Zodiac killer à San Francisco. L'acteur demanda à avoir les mêmes costume, holster et arme à feu - un revolver Cobra 38 - que ce dernier.

Pour la première fois Bullshit !
C'est la première fois qu'est mentionnée l'injure Bullshit ! dans le scénario d'une grosse production hollywoodienne.

Retrouvailles McQueen / Vaughn
Bullitt marque les retrouvailles de Steve McQueen avec Robert Vaughn. Les deux acteurs ont été partenaires dans Les Sept mercenaires en 1960. Ils se retrouveront par la suite dans La Tour infernale en 1974.

Un succès colossal au box-office
A sa sortie en salles, Bullitt généra, dans le monde entier, 19 millions de dollars de recettes, soit presque cinq fois l'argent qui avait été investi pour financer le film.

L'Oscar du Meilleur montage
Bullitt remporta l'Oscar du meilleur montage en 1969.

1ère collaboration Yates / Fraker
Bullitt marque la première collaboration de Peter Yates avec le directeur de la photographie William A. Fraker. Les deux hommes travailleront à nouveau ensemble sur le thriller Délit d'innocence en 1989.

Le compositeur Lalo Schifrin
Lalo Schifrin a composé le thème musical de L'Inspecteur Harry. On lui doit notamment ceux d'Un shérif à New York de Don Siegel, de Bullitt ou encore de la série télévisée policière Starsky et Hutch.
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Comme Les 5 Doigts De La Main Comme Les 5 Doigts De La Main France 2009 Policier 117 min.

516 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 07/01/2011
Alexandre Arcady Patrick Bruel (Dan Hayoun), Vincent Elbaz (David Hayoun Et Raymon Hayoun), Pascal Elbé (Jonathan Hayoun), Eric Caravaca (Julien Hayoun), Mathieu Delarive (Michael Hayoun), Françoise Fabian (Suzie Hayoun), Caterina Murino (Linda Hayoun), Philippe Nahon (Kazan), Amidou (Lakdar), Michel Aumont (Maurice Atlan), Judith El Zein (Karine Hayoun), Moussa Maaskri (Samy Boban), Timothé Riquet (Sacha), Michel Ferracci (Thierry), Lubna Azabal (Amel Zeroual), Etienne Chicot (Paul Angeli), Désirée Cyganek (La Prostituée).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=169911.html
Ils sont cinq frères semblables et pourtant différents, élevés par une mère devenue veuve trop tôt. L'un d'eux s'était éloigné de la famille, lorsqu'il réapparaît, poursuivi par un gang de trafiquants, il se réfugie parmi les siens en leur révélant un secret. Les cinq, ensemble, vont trouver l'énergie de se défendre et le moyen de venger la mémoire de leur père assassiné...
Note de la presse : 2/5
Note des spectateurs : 3/5 (Pour 715 notes : 33 % de *****, 17 % de ****, 21 % de ***, 5 % de **, 24 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 472 889 entrées
N° de visa : 122.607
Couleur
Format du son : Dolby SRD
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français

Secrets de tournage :

L'idée du film
Le réalisateur Alexandre Arcady livre avec Comme les 5 doigts de la main un film personnel qui s'inspire avant tout d'un souvenir de famille: " C’est en retrouvant une photo de mon enfance où l’on voit mes frères et moi alignés, par ordre de grandeur, que j’ai eu envie de parler de nous. Être l’aîné et issu d’une fratrie de cinq garçons laisse forcément des traces… Une façon d’être… Une façon de voir la vie. Les cinéastes puisent souvent dans leurs expériences personnelles les sujets majeurs de leur filmographie. Avec cette photo, l’émotion était là, mais elle ne suffisait pas pour écrire un scénario, il me fallait trouver l’angle, la porte d’accès. Ce déclic, je l’ai eu, il y a deux ans, en découvrant un fait divers : dans le 19ème arrondissement de Paris, deux jeunes copains sont agressés par une bande de voyous. Jets de pierres et balles à grenaille. Face à cet acte gratuit et injustifié, les deux jeunes ont refusé de baisser la tête et sans hésitation ont traversé pour se défendre, malgré la disproportion numérique. Ils sont allés faire le coup de poing et n’ont pas eu peur de les affronter. Cette détermination a été pour moi un vrai déclencheur. Si une fratrie, installée pour chacun dans une vie confortable, se retrouve confrontée à la violence et au danger pour sauver l’un des leurs, comment seront-ils amenés à basculer ? Comme les 5 doigts de la main est donc né de l’émotion suscitée par une vieille photo noir et blanc et un fait-divers. Avec la complicité d’Eric Assous et de Daniel Saint-Hamont, nous avons écrit à la fois une histoire universelle et personnelle entre Rocco et ses frères et le Le Grand pardon.

Entre vécu et fiction
Alexandre Arcady confie avoir utilisé des souvenirs de famille, des éléments personnels, pour conférer une plus grande authenticité au récit, même si son long-métrage reste une fiction. Démélant le vécu de la fiction, il évoque des souvenirs sur la relation avec ses frères au sein de la fratrie Arcady, qu'il a parsemé dans son film: "Le scénario est d’abord de la pure fiction même si certaines séquences sont liées au vécu. Pour exemple, les rapports que j’ai eus pendant mon adolescence avec mon frère cadet, Elmer, ont été difficiles. Nous étions dans l’opposition. J’étais le « petit blond », il était le « petit noiraud », et par réaction, il a endossé le rôle du « vilain petit canard » avec sa part de violence et de dureté. La cicatrice que Patrick Bruel (Dan) porte sur le haut du sourcil, est la même que je porte sur le front et l’assiette que Dan évoque dans le film a bien existé…Cette part de réel donne à l’histoire une sorte de vérité sensorielle… Epidermique. "

Le casting d'Alexandre Arcady
Pour incarner les cinq frères aux personnalités différentes, le réalisateur explique comment il a choisi ses acteurs et quels traits particuliers il recherchait chez eux: "C’était un moment délicat où la moindre erreur peut faire basculer le film. Pour l’aîné de la famille, aucune hésitation, Patrick Bruel a toujours été mon « petit frère » de cinéma, celui à qui j’ai souvent passé le relais. En dehors du talent, il a la maturité, l’aisance, le charisme et la détermination de l’aîné de la fratrie. Pour le cadet, Vincent Elbaz s’est imposé très vite. J’étais sûr de trouver chez lui la force et la détermination du personnage. Il portait tout naturellement le poids de la revanche et du secret. Pour le rôle du pharmacien, pas d’hésitation non plus. J’admirais le talent de Pascal Elbé depuis longtemps déjà. Il incarne Jonathan, un type plutôt doux, fidèle, qui a le sens des valeurs et de la famille. Ces qualificatifs conviennent très bien pour décrire mon troisième frère Tony, chef décorateur sur le film. Le quatrième frère, qu’incarne Eric Caravaca, est le plus engagé politiquement ; c’est un « intello » un peu en marge comme l’a été mon frère François. Il s’est éloigné de nous, des rites, de la religion et s’est engagé dans l’extrême gauche. Eric convenait parfaitement à ce personnage, un peu décalé par rapport aux turbulences méditerranéennes. Quant au dernier, il fallait un beau gosse, un peu chien fou. En choisissant Mathieu Delarive, j’ai voulu ouvrir le casting à un nouveau venu."

L'équipe technique
Au delà du casting, Alexandre Arcady insiste sur l'importance de l'équipe technique. Ce tournage lui a permis de collaborer une nouvelle fois avec Tony Egry et de travailler pour la première fois avec Gilles Henry: "Comme pour le casting des acteurs, le choix des techniciens qui vous entourent détermine la qualité du film. Pour la décoration, pas d’hésitation, Tony Egry est mon chef décorateur depuis toujours et évidemment, plus que pour un autre film, il a su reconstituer l’ambiance des scènes. Tony a puisé dans nos souvenirs personnels pour créer l’authenticité indispensable des décors (surtout celui de notre mère). Pour l’image, un nouveau venu dans mon équipe : Gilles Henry. Je voulais que l’ambiance visuelle du film soit très particulière : très chaude et chaleureuse pour la famille à Paris ; très contrastée pour David à Marseille. Mais je voulais aussi une interpénétration de ces deux univers au retour de David dans la famille. L’image bascule progressivement pour devenir plus froide, plus tendue. Gilles a su magnifiquement respecter cette vision."

L'importance de la famille
Alexandre Arcady traite souvent de la famille dans ses films et explique pourquoi celle-ci remplit un rôle central: "La famille est notre socle, notre base et quels que soient les conflits, les différences, seule la famille donne un ancrage véritable. Mai 68 a fait éclater la notion de famille, mais avec le temps, on y revient. Le cinéma d’aujourd’hui en est le reflet, il n’existe rien de mieux contre la solitude que la famille. "

Bruel - Arcady, une collaboration fructueuse
Comme les 5 doigts de la main marque la cinquième collaboration de l'acteur Patrick Bruel avec le réalisateur Alexandre Arcady. Ce dernier lui offre d'ailleurs son premier rôle au cinéma dans Le Coup de sirocco en 1979. Ils travaillent également ensemble pour Le Grand carnaval (1982), L' Union sacrée (1988) et enfin Ken 1996. L'acteur évoque leur relation: "On a fait un voyage retour de Marseille ensemble, après les premiers jours de tournage et j’avais un peu tout organisé. Dans l’avion, on s’est retrouvé, scénario à la main, à échanger des idées. Quelque chose s’est installé entre nous, une camaraderie, une sincérité qui nous a vite rendus solidaires. Par exemple, sur le plateau, chacun restait assister au tournage de scènes dans lesquelles il ne jouait pas, juste pour rester sur le coup, et être avec les autres. Cette relation s’est imposée à nous, et elle ne s’arrêtait pas à la fin d’une prise."

Changement de casting
A l’origine, c’est Richard Anconina qui devait jouer le rôle finalement interprété par Vincent Elbaz. De même, Claude Brasseur devait interpréter celui aujourd'hui tenu par Michel Aumont.
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Dédales Dédales France 2002 Policier 100 min.

301 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 13/01/2007
René Manzor Sylvie Testud (Claude), Lambert Wilson (le docteur Brennac), Frédéric Diefenthal (l'inspecteur Matthias), Michel Duchaussoy (Karl), Edouard Montoute (Ray), Tomer Sisley (Malik)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=49078.html
Claude est une tueuse schizophrène à personnalités multiples. Le docteur Brennac, psychiatre, et l'inspecteur Matthias mènent une enquête parallèle pour découvrir le mystère qui entoure ses meurtres et la réelle identité de Claude.
Interdit aux moins de 12 ans

Fiche technique :

Budget : 3,8 millions d'euros
Interdit aux moins de 12 ans
Couleur
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français

Secrets de tournage :


Dans les années 80, René Manzor fut l'un des rares cinéastes français à avoir osé s'aventurer dans le fantastique. Bien avant Dédales, René Manzor a signé deux oeuvres qui demeurent à jamais comme d'authentiques curiosités. Tout d'abord,Le Passage dans lequel un jeune garçon est confronté à la mort de son père et doit à tout prix contrecarrer les desseins de la mort, et 3615 Code Père Noël où un enfant se retrouve nez à nez avec un psychopathe.


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Deuxième Souffle (le) - 2007 Deuxième Souffle (le) - 2007 France 2007 Policier 156 min.

499 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 25/12/2010
Alain Corneau Daniel Auteuil (Gustave Minda, Dit 'Gu'), Monica Bellucci (Manouche), Michel Blanc (Le Commissaire Blot), Jacques Dutronc (Orloff), Eric Cantona (Alban), Gilbert Melki (Jo Ricci), Daniel Duval (Venture Ricci), Nicolas Duvauchelle (Antoine), Philippe Nahon (Inspecteur Fardiano), Jacques Bonnaffé (Pascal), Jean-Paul Bonnaire (Théo), Jean-Claude Dauphin (Jacques), Albert Goldberg (Acteur), Yves Lambrecht (Acteur), Gérald Laroche (Acteur), Sandra Moreno (L'Infirmière), Virginie Théron (Actrice), Francis Renaud (Acteur).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=109752.html
1958. Gu, célèbre et dangereux gangster condamné à vie, s'évade de prison. Traqué par la police, il veut s'enfuir à l'étranger avec Manouche, la femme qu'il aime. Ayant besoin d'argent, il accepte de participer à un dernier hold-up.Grâce à lui, le coup est une réussite. Mais, victime d'une machination montée par la police, Gu passe pour un donneur et un traître aux yeux de ses complices. Pour laver son honneur, Gu prendra tous les risques...
Note de la presse : 3/5
Note des spectateurs : 3/5 (Pour 622 notes : 17 % de *****, 20 % de ****, 26 % de ***, 3 % de **, 33 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 493 255 entrées
Budget : 23 600 000 euros
N° de visa : 116076
Couleur
Format du son : Dolby numérique
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français

Secrets de tournage :

Une deuxième vie pour "Le Deuxième souffle"
Le Deuxième souffle est la seconde adaptation du roman homonyme de José Giovanni, quarante ans après le film de Jean-Pierre Melville sorti en 1966.

Un projet vieux de trente ans...
Alain Corneau connaissait José Giovanni pour avoir été son premier assistant. "On a souvent parlé du film de Jean-Pierre Melville, qui me fascinait, explique le cinéaste. Lui refusait d'admettre que c'était un grand film, à cause de tous les soucis qu'il avait eu avec Melville. Il reprochait au film de manquer d'oxygène, d'être dénué de sentiments, de ne pas faire passer l'amitié qu'il y avait entre les gens. Après avoir réalisé Police Python 357 et La Menace, je cherchais des idées autour d'histoires fortes, comme celle du Deuxième souffle. Je n'envisageais pas du tout de le refaire, car pour moi c'était un univers d'avant, avec des postures morales qui étaient devenues académiques. On a réellement, sérieusement, commencé à parler de refaire Le Deuxième souffle dans les années 70-75 avec José, qui était plutôt partant. On en parlait deux fois par an, chaque fois qu'on se voyait. Un jour j'ai dit : "Allez, cette fois, je vais essayer". J'ai gambergé, de façon incohérente. Fallait-il actualiser l'intrigue ? J'ai essayé : cela partait en quenouilles... Mais si je faisais un film d'époque, je courrais le risque qu'il soit décoratif. Fallait-il le délocaliser ? J'ai rencontré des producteurs américains, mais j'ai vite compris que cette histoire était enracinée dans notre culture."

Se replonger dans le livre...
Alain Corneau a fait le choix de revenir aux sources du roman pour évoquer certains aspects absents du film de Jean-Pierre Melville : l'histoire d'amour entre Gu et Manouche ainsi que la faille de Blot. "En relisant le livre il y a plus de deux ans maintenant, confie le cinéaste, j'ai redécouvert l'extrême richesse des personnages et de sa construction. Il faut dire que ce livre est bluffant. On ouvre sur une évasion, un mec meurt, on arrive chez Manouche, un tireur meurt et la mort de ce tireur va déterminer tout le reste : la mécanique tragique est déjà en marche. Ensuite, Giovanni était obsédé par les balances. Et c'est le personnage de Gu, un homme d'une rigueur morale absolue, qui se fait piéger et va finir par donner un nom et des infos. Giovanni a mis le poison chez le plus pur de tous ses personnages. C'est difficile de dépasser ça. Il place Gu dans une situation inhumaine, qui va l'emmener vers l'explosion finale. Et nous, on est avec lui, on s'identifie à lui. Gu est-il bon ou méchant ? La question ne se pose pas, puisqu'on est ailleurs, dans le tragique. Il faut des personnages très grands pour arriver à ce niveau-là."

Le choix de Daniel Auteuil
Il y a quelques années déjà, Alain Corneau avait parlé de Daniel Auteuil pour le rôle de Gu à José Giovanni. "Melville, à un moment donné, avait voulu inverser la distribution et que Paul Meurisse joue Gu, ce qui avait rendu José fou...", raconte le metteur en scène. "Lino Ventura et José étaient des amis très proches, mais José a toujours pensé que Lino était trop puissant pour incarner ce héros à bout de souffle. Et il me disait que Daniel Auteuil était plus proche de l'homme qu'il décrit dans le livre. Daniel a le gabarit nécessaire au rôle. Avec l'âge et l'expérience, il est devenu plus mystérieux. Il a gagné en force, en charisme, mais il a gardé un regard très enfantin..."

Un casting de "gros calibres"
Une fois le scénario écrit, Alain Corneau et les producteurs se sont dit, que pour parvenir à faire ce film, il leur fallait des gros calibres, des pointures d'acteurs. Ils ont alors établi une liste de comédiens en se disant qu'elle ferait office de juge de paix. "Si trois acteurs sur cinq disaient non, se souvient le réalisateur, on ferait une croix sur le projet. Il fallait un accord viscéral, profond, entre les acteurs et leurs rôles. De ce point de vue, les comédiens sont de bons lecteurs. L'époque, les codes de l'époque et du milieu, soit ça leur parlait, soit pas du tout. Et bien ils ont tous les cinq eu un vrai désir de lire ce scénario vite et ils ont vite dit oui."A propos de chacun de ses acteurs, le cinéaste déclare : "J'avais une longue histoire de ratages avec Daniel Auteuil. Mais on a bien fait d'attendre... Daniel est tellement mobilisé, précis, concentré, c'est un cadeau perpétuel. Sur ce film, j'ai retrouvé Michel Blanc qui, au fil des années, n'a fait que s'enrichir. Comme Daniel Auteuil, Michel est un grand acteur de comédie qui joue totalement la situation. Il fait rire parce qu'il est désespéré. Donc, forcément c'est un grand acteur dans la tragédie aussi. Il est très grand. Avec Jacques Dutronc, c'est une grande histoire d'amour. On s'est tout de suite plu, dès notre première rencontre en Corse. Jacques est un vrai dandy. Il veut toujours avoir l'air de rien faire, mais il bosse, il est hyper concentré, il sait son texte au cordeau et il négocie les phrases de dialogue comme un musicien, avec une finesse, une précision, une émotion... Monica Bellucci, cela aurait été compliqué de pas l'avoir. C'est elle qui a eu l'idée d'être blonde et elle avait raison, tant sur l'époque que sur le personnage. J'étais ravi qu'elle ait eu cette idée, parce que cela me montrait qu'elle était déjà dedans, dans le film et dans le rôle."

Peu de répétitions et peu de prises
Pour la première fois de sa carrière, Alain Corneau s'est chargé de la mise en place sur le plateau avant d'appeler les comédiens. "Cela donnait un vrai confort aux acteurs, cela les rassurait, raconte-t-il. Leur présence ne faisait que bonifier la mise en place. Donc, on a fait peu de répétitions et peu de prises. De toute façon, dans un film de genre, on sait tout de suite que la prise est bonne. Il faut être modeste par rapport au genre, sinon on tombe dans l'esthétisme. Et il faut aussi se souvenir que le genre passe après l'histoire, qui en l'occurrence est incroyablement solide. Et comme j'avais un casting vraiment juste, les choses étaient vite évidentes. On fait une prise pour se chauffer et la deuxième est souvent la bonne. On en fait trois ou quatre s'il y a eu un truc raté, un problème technique, un mot qu'on n'a pas bien compris..."

Partis pris de mise en scène
Alain Corneau s'est fixé deux gardes fous pour sa mise en scène. Le premier : fuir le naturalisme, sortir de la réalité, en créer une qui n'appartienne qu'au film. Le second : ne jamais devenir solennel, ni théâtral. "C'est un mélange excitant, qui débouche sur le lyrisme et on le sent tout de suite sur le plateau, confie le réalisateur. Il fallait créer le temps et la réalité du film. On est au début des années 60, on voulait fuir les couleurs typiques du genre, c'est-à-dire le noir et blanc ou le bleu acier froid. J'ai également intoxiqué l'équipe de cinéma asiatique. Il nous a appris à chorégraphier la mort et la violence. La mort de Gu, on l'a filmé à cent vingt images/ seconde, ce qui est beaucoup. Le ralenti, c'est quelque chose d'organique, de viscéral. Le résultat est certes esthétisant. Mais c'est devenu un mode visuel narratif comme un autre."

Collaboration avec le compositeur Bruno Coulais
C'est charmé par son travail sur Les Rivières pourpres, ses talents symphoniques et ses polyphonies corses qu'Alain Corneau s'est décidé à collaborer sur ce film avec le compositeur Bruno Coulais. "On s'est découvert un amour commun pour Howard Shore...", confie le réalisateur. "Je savais que sur ce film il me faudrait un compositeur unique, aux commandes de tout le film. Il a compris très vite le style du film. Dès sa première maquette, tout était là : l'univers en suspension, purement tragique, dramatique, une musique jamais synchrone avec l'image dans le sens direct du terme, qui donnerait aux images l'oxygène nécessaire. J'ai pu faire tout le montage avec ses maquettes."

Présenté à Toronto et Rome
Le Deuxième souffle a été présenté en ouverture de la deuxième édition du Festival de cinéma de Rome et au Festival de Toronto.
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Dobermann Dobermann France 1996 Policier 103 min.

360 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 13/06/2008
Jan Kounen Vincent Cassel (Dobermann), Monica Bellucci (Nat La Gitane), Tchéky Karyo (L'Inspecteur Sauveur Cristini), Antoine Basler (Moustique), Dominique Bettenfeld (L'Abbé), Romain Duris (Manu), Chick Ortega (Pitbull), Florence Thomassin (Florence), Gaspar Noé (Le Marchand De Merguez), Jan Kounen (Non Crédité (L'Homme De La Banque), François Levantal (Léo), Roland Amstutz (Jo Hell (Oncle Joe Vieux)), Patrick Rocca (Commissaire Clodarec), Stéphane Metzger (Olivier Brachet, Dit Sonia), Marc Duret (Inspecteur Baumann), Pascal Demolon (Lefèvre), Marc Caro (Le Flic Mitrailleur Miraculé).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=11905.html
Dobermann est le chef d'un gang déjanté. Il y a Nat la gitane, sa dulcinée sourde et muette, l'Abbé, Moustique... Après un de leurs hold-ups mouvementés, l'inspecteur Christini, fanatique de la loi et d'un état policé, se met en charge de les anéantir. S'ensuit une course poursuite halentante.
Interdit aux moins de 16 ans

Fiche technique :

Budget : 33 000 000 FF
N° de visa : 89 155
Interdit aux moins de 16 ans
Couleur et N&B
Format du son : DTS
Format de projection : 2.35 : 1 Cinémascope
Format de production : 35 mm


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Empire Des Loups (l') Empire Des Loups (l') France 2004 Policier 128 min.

206 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 20/01/2006
Chris Nahon Jean Reno (Jean-Louis Schiffer), Jocelyn Quivrin (Paul Nerteaux), Arly Jover (Anna Heymes), Laura Morante (Mathilde Wilcrau), Philippe Bas (Laurent), Philippe Du Janerand (Le Légiste), Vincent Grass (Marius), Jean-Michel Tinivelli (Caraccili), Albert Dray (Le Lieutenant), Etienne Chicot (Amien), Arnaud Duléry (Un Flic Médico-Légal), Elodie Navarre (La Fliquette).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=55721.html
Anna Heymes, la trentaine, est l'épouse d'un des plus hauts fonctionnaires du Ministère
de l'Intérieur. Depuis plus d'un mois, elle souffre d'hallucinations terrifiantes et de régulières
crises d'amnésie, au point de ne plus reconnaître le visage de son propre mari et même de
commencer à douter de l'honnêteté de ce dernier.

Pendant ce temps, dans le Xe arrondissement, Paul Nerteaux, un capitaine de police acharné, se voit confier une enquête concernant la mort de trois femmes d'origine turque qui travaillaient dans des ateliers clandestins et dont les corps ont été retrouvés atrocement mutilés. Pour l'aider à infiltrer la population turque du quartier, Nerteaux n'a d'autre solution que de faire appel à Jean-Louis Schiffer, un de ses anciens collègues connu pour sa réputation de flic implacable.
Interdit aux moins de 12 ans

Note de la presse : 1/4 Note des spectateurs : 1/4

Fiche technique :

Budget : 23,93 millions d'euros
N° de visa : 109669
Interdit aux moins de 12 ans
Couleur
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français

Secrets de tournage :

La genèse du roman
S'inspirant de reportages datant de ses années de journaliste, Jean-Christophe Grangé eut l'idée de mixer deux sujets. L'un sur les nouvelles machines permettant de manipuler le cerveau - ou du moins de localiser les fonctions cérébrales en vue d'en établir une géographie -, celui-ci devenant la carte d'un pays à bombarder, avec la possibilité de viser la partie que l'on souhaite toucher. Dans ce cas précis, la mémoire.Parallèlement, il avait écrit une série de sujets sur les mafias : sicilienne, chinoise, turque. A propos de cette dernière, il se souvenait d'une branche qui le fascinait et qui s'appelait les Loups gris. Beaucoup plus que de simples criminels, ils sont davantage une secte politisée, avec pour credo le retour vers la Turquie ancestrale. Aimant l'idée de ces types se considérant comme les fils de la louve blanche et débarquant à Paris, il se basa sur ces deux sujets pour écrire le livre en 2001, 2002.

Jean Reno à nouveau chez Grangé
En acceptant de camper le flic Jean-Louis Schiffer dans L'Empire des loups, Jean Reno, alias le commissaire Niemans dans Les Rivières pourpres et Les Rivières pourpres 2 - les anges de l'apocalypse, renoue avec l'univers de Jean-Christophe Grangé. Concernant le rôle de Schiffer, l'acteur déclare : "C'est une tête brûlée, un personnage fantasque, intéressant. Par rapport à Niemans dans Les Rivières pourpres, c'est un mec plus bourru, qui porte davantage de misère sur ses épaules. Schiffer, lui, a le ventre en avant, le cheveu graisseux, la transpiration excessive..."

Le début d'une aventure pour Chris Nahon
Après Le Baiser mortel du dragon, il a fallu un certain temps à Chris Nahon pour retrouver un projet à la hauteur de ses ambitions. De nombreuses choses lui avaient été proposées par des producteurs américains ou français, ainsi que par la maison d'édition Albin Michel, avec laquelle il avait un projet d'adaptation. C'est ainsi qu'il reçut L'Empire des loups. "Je ne connaissais pas grand-chose de Jean-Christophe Grangé, si ce n'est "Les Rivières pourpres", avoue le réalisateur. "Sur l'insistance de mon agent, j'ai lu le roman, et je l'ai avalé en deux jours ! J'ai été absorbé comme jamais je ne l'avais été." Chris Nahon proposa alors le film à Gaumont, qui l'accepta immédiatement.

Le travail d'écriture
Une fois mise en route l'idée d'adapter L'Empire des loups à l'écran, Jean-Christophe Grangé proposa à la société Gaumont de ne pas écrire un scénario, mais de lui fournir un séquencier. L'idée a intéressé le producteur Patrice Ledoux. Mais arrivé en juin 2004, le script n'était pas terminé, et en vue de tenir les délais promis, il devait absolument être bouclé. L'écrivain a donc décidé de s'y investir pleinement pendant un mois et demi, puis a ensuite pris du recul tout en suivant l'évolution du film et en apportant des remarques et modifications.

Olivier Martinez pressenti
Olivier Martinez fut un temps pressenti pour camper le personnage de Paul Nerteaux, mais pris par ses occupations outre-Atlantique, il ne put endosser ce rôle et fut remplacé par Jocelyn Quivrin.

Arly Jover et le personnage d'Anna
Arly Jover avoue avoir un point commun avec le personnage d'Anna qu'elle incarne dans le film : la solitude. Celle-ci s'explique sur son passé : "Je suis partie de chez moi à l'âge de 14 ans. Je suis la cadette d'une fratrie de sept enfants, mais j'ai vécu plus de la moitié de ma vie en apprenant à faire les choses par moi-même (...) Anna, comme moi, s'est faite toute seule. Elle s'en est sortie parce qu'elle a pris des décisions, parce qu'elle a travaillé seule."

Tournage éprouvant en Turquie
Trois mois s'étant écoulés entre le tournage en France et celui en Turquie, beaucoup de membres de l'équipe technique avaient trouvé d'autres projets. Chris Nahon parvint tant bien que mal à assurer la continuité. L'autre difficulté résidait dans la configuration des structures de production turques, très différentes des françaises. Sans compter les pressions politico-mafieuses de ce pays. Le cinéaste confie : "Il a souvent fallu réécrire, s'adapter en fonction des événements, voire enregistrer des séquences que l'on savait inutiles, pour pouvoir avancer dans les autorisations de tournage. J'ai moi-même reçu des menaces... Les Loups gris sont très puissants, et liés de près à l'histoire du génocide arménien et à l'attentat du Pape. Rien ne les arrête. Surtout pas la police, dont beaucoup de membres appartiennent au mouvement !"


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Jar City Mýrin ++ Autres 2006 Policier 94 min.

1157 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 08/11/2020
Baltasar Kormákur Ingvar Eggert Sigurðsson, Ágústa Eva Erlendsdóttir, Björn Hlynur Haraldsson, Ólafía Hrönn Jónsdóttir, Atli Rafn Sigurðsson, Kristbjörg Kjeld, Þorsteinn Gunnarsson, Theodór Júlíusson
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=131959.html
Inspecteur à Reykjavik, Erlendur enquête sur le meurtre d'un vieil homme apparemment sans histoire. La photo de la tombe d'une petite fille retrouvée chez la victime réveille pourtant une affaire vieille de quarante ans. Et conduit Erlendur tout droit à Jar City, surprenante collection de bocaux renfermant des organes, véritable fichier génétique de la population islandaise...
Un scénario sombre et complexe dans ses multiples ramifications, une mise en scène qui ne craint pas l'humour noir. Et les décors naturels impressionnants de l'Islande.
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Kidnappeurs (les) Kidnappeurs (les) France 1998 Policier 100 min.

367 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 14/06/2008
Graham Guit Melvil Poupaud (Armand Carpentier), Elodie Bouchez (Claire), Romain Duris (Zero), Isaac Sharry (Ulysse), Hélène Fillières (Nuage), Patrick Lizana (Fyvus Finkel), Sacha Bourdo (L'Otage), Elie Kakou (Freddy Messina), Richard Chevallier (Jo Messina).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=18831.html
Ulysse, voyou sans envergure mais a la gachette facile, forme une equipe qu'il croit solide pour reussir le cambriolage le plus facile du siecle. Pour ce faire, il recrute Armand, roi des perceurs de coffres-forts qui sort de prison pour trouver, au lit avec un autre, la fille qu'il aime, qui n'est autre que Claire, une croqueuse, as du desamorcage des systemes de securite et grande soeur protectrice de Zero, depressif et fou du volant qui agace les nerfs fragiles d'Ulysse. Ils n'auraient jamais du s'associer.
Fiche technique :

Box Office France : 56 540 entrées
Couleur
Format du son : Dolby
Format de projection : 1.85 : 1
Format de production : 35 mm


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Tueuse caméléon (la) (téléfilm) Tueuse caméléon (la) (téléfilm) France 2016 Policier 90 min.

1164 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 29/12/2020
Josée Dayan Catherine Frot, Jeanne Balibar, Julie Depardieu, Jacques Spiesser, Jérôme Kircher, Jacques Bonnaffé, Philippe Du Janerand, Nicolas Dromard
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=236437.html
Comment une femme peut-elle être morte depuis des mois et vivre encore ? Se rendre à son travail chaque jour et occuper son logement ? C'est ce que doit découvrir le lieutenant Corel et qui la stupéfie : une criminelle tue des femmes au même profil de solitaire anonyme exerçant des boulots transparents après être devenue leur confidente et amie, et prend leur place dans leur existence sans que personne ne s'en rende compte! Elle n'aura pas d'autre choix que d'adopter ce même profil pour devenir la proie de cette tueuse caméléon. Laquelle éliminera l'autre ? 
Le début est intriguant mais devient lent et longuet car on comprend vite le fonctionnement de la tueuse. Le scénario reprend du rythme grâce à la présence de plus en plus importante et de l’intrigante policière Judith. Malgré de nombreuses incohérences, "La tueuse caméléon" se démarque des autres téléfilms policiers conventionnels sur de nombreux points : quasi-absence de rôles secondaires, peu de victimologie, meurtrière connue dès le début...
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Cosmos Cosmos France 2015 Policier 102 min.

844 1/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 18/05/2016
Andrzej Zulawski Sabine Azéma, Jean-François Balmer, Jonathan Genet, Johan Libéreau, Victória Guerra, Clémentine Pons, Andy Gillet, Ricardo Pereira
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=233934.html
Witold a raté ses examens de droit et Fuchs vient de quitter son emploi dans une société de mode parisienne. Ils vont passer quelques jours dans une pension dite de famille où les accueille une série de présages inquiétants : un moineau pendu dans la forêt, puis un bout de bois dans le même état et enfin des signes au plafond et dans le jardin. Dans cette pension il y a aussi une bouche torve, celle de la servante, et une bouche parfaite, celle de la jeune femme de la maison dont Witold tombe éperdument amoureux. Malheureusement, elle est fraîchement mariée à un architecte des plus convenables. Mais cette jeune femme est-elle, elle aussi, également convenable ? La troisième pendaison, celle du chat, est l’œuvre de Witold. Pourquoi ? Et surtout… la quatrième sera-t-elle humaine ?
La langue broussailleuse, inventive de Witold Gombrowicz coule de source lorsque c'est Jean-François Balmer qui la parle. Et Andrzej Zulawski, jadis spécialiste de l'hystérie pour l'hystérie (La Femme publique, Possession), n'en garde, ici, que des traces pour mieux servir l'imaginaire de son compatriote polonais. On se fiche de l'histoire (deux jeunes gens réunis par hasard dans une extravagante pension de famille). Seul le jeu de piste importe, entre inquiétude macabre et folie douce, dans un univers où le grotesque le dispute à la beauté. C'est constamment foutraque, parfois agaçant, souvent obscur, mais impressionnant. — Pierre Murat
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Out Of Time Out Of Time USA 2002 Policier 105 min.

218 1/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 20/01/2006
Carl Franklin Denzel Washington (Matt Lee Whitlock), Eva Mendes (Alex Diaz Whitlock), Dean Cain (Chris Harrison), Sanaa Lathan (Ann Merai Harrison), John Billingsley (Chae).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=45644.html
Matt Lee Whitlock est le chef de la police de Banyan Key en Floride. Respecté par ses pairs et apprécié par les habitants, il dirige une équipe de quatre policiers incluant sa femme, l'inspecteur Alex Diaz, dont il est sur le point de divorcer. Whitlock a renoué avec sa petite amie, Ann, mariée à un footballeur déchu au tempérament violent, Chris. Un jour, celle-ci lui déclare qu'elle souffre d'un cancer. Son seul espoir : se rendre en Europe pour y suivre un traitement expérimental, mais elle est à court d'argent.
Prêt à tout pour sauver sa jeune maîtresse, Matt vole alors dans le coffre-fort du commissariat 485 000 dollars saisis lors d'une récente opération anti-drogue, et les lui remet. Un mystérieux incendie ravage dans la nuit la maison d'Ann et de Chris, où l'on retrouve deux corps carbonisés. Matt découvre que ses liens avec Ann et le vol de l'argent en font le suspect n°1...
Note de la presse : 2/4 Note des spectateurs : 2/4

Fiche technique :

Box Office France : 213 363 entrées
Box Office Paris : 123 540 entrées
N° de visa : 109399
Couleur
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

Deux nouvelles collaborations pour Washington
Out of time donne à Denzel Washington l'occasion d'être à nouveau dirigé par Carl Franklin, les deux hommes ayant déjà collaboré sur Le Diable en robe bleue, et marque ses retrouvailles avec Eva Mendes, sa partenaire de Training day.

Eva Mendes chez les femmes flics
Pour se préparer au rôle d'Alex, Eva Mendes a fréquenté pendant quelques jours des femmes policiers. L'actrice explique comment ses conceptions à leur égard étaient parfaitement erronées : "M'attendant à rencontrer de vrais "mecs", j'ai découvert qu'elles n'avaient rien sacrifié de leur féminité en endossant l'uniforme. Une femme flic a par ailleurs un petit avantage sur ses collègues masculins. Elle peut jouer les petites filles curieuses et innocentes et obtenir ainsi plus d'informations".

Un rôle familier pour Dean Cain
Dean Cain incarne ici Chris, le mari d'Ann Merai, ex-star du foot qui a connu la gloire dès le collège avant d'intégrer la National Football League. Ce rôle n'est pas étranger à l'acteur, qui a dû mettre fin à sa carrière de footballeur chez les Buffalo Bills suite à une blessure au genou.

Tournage en pleine canicule
L'action, qui se déroulait originellement dans le nord-ouest des Etats-Unis, a été transférée, peu avant le tournage, dans une petite bourgade fictive de Floride. Les chaleurs étouffantes de juin-juillet contribuèrent à faire monter de quelques degrés l'atmosphère passablement torride du film."Cela a certainement affecté mon jeu" reconnaît Denzel Washington. Même son de cloche chez Sanaa Lathan : "Pas besoin de simuler dans cette fournaise où j'avais constamment envie de hurler". Et Eva Mendes : "Moi, j'adore la chaleur ! Ca vous rend encore plus sexy."


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A bittersweet life A bittersweet life 2005 Policier 118 min.

1186 
  Disponible 01 Français 02 MKV 08/03/2021
Jee-Woon Kim Lee Byung-Hun, Jung-Min Hwang, Yu-mi Jeong, Ku Jin, Kim Hae-gong, Shin Min-a, Kim Young-Cheol, Lee Ki-Young
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=60593.html
Un chef de gang suspecte sa petite amie Hee Su d'avoir une liaison avec un autre homme. Il demande à son bras droit, Sun Woo, de suivre Hee Su et de l'éliminer s'il la surprend en galante compagnie.
Si le contenu symbolique de "A Bittersweet Life" reste fidèle au genre auquel il ne cesse de se référer, la forme et la narration demeurent d'une virtuosité rare. En trois plans, on est au coeur du film, la musique intervenant toujours à bon escient.
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Amityville, la maison du diable The Amityville Horror USA 1979 Policier 114 min.

1204 
  Disponible 01 Français 02 MKV 30/03/2021
Stuart Rosenberg James Brolin, Margot Kidder, Rod Steiger, Don Stroud, Murray Hamilton, John Larch, Natasha Ryan, K.C. Martel
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=43268.html
Amityville, 13 novembre 1974. Dans une maison bourgeoise, un jeune homme, dans un accès de deémence, massacre ses parents, ses frères et ses soeurs. Quelque temps plus tard, cette maison est mise en vente à un prix défiant toute concurrence. La famille Lutz l'achète sans connaître la tragédie qui s'y est déroulée.
Un "classique" du film d'épouvante qui s'inscrit dans la lignée des Exorciste et Shining. Margot Kidder est sublime et la réalisation est impeccable.Alors oui les "effets spéciaux" ont vieilli mais ce film reste la référence dans le genre.
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Gosford Park Gosford Park UK/USA 2001 Policier 137 min.

593 
  Disponible 01 Français 01 AVI 18/04/2012
Robert Altman Maggie Smith (Constance, La Comtesse De Trentham), Kelly Macdonald (Mary Maceachran), Michael Gambon (Sir William Mccordle, Bart), Kristin Scott Thomas (Lady Sylvia Mccordle), Eileen Atkins (Mrs. Croft), Bob Balaban (Morris Weissman), Alan Sir Bates (Comme Alan Bates) (Jennings), Charles Dance (Lord Stockbridge), Laurence Fox (Lord Rupert Standish), Stephen Fry (L'Inspecteur Thompson), Richard E. Grant (George), Tom Hollander (Le Lieutenant-Commandant Anthony Meredith), Derek Jacobi (Probert), Helen Mirren (Mrs. Wilson), Jeremy Northam (Ivor Novello), Clive Owen (Robert Parks), Ryan Phillippe (Henry Denton), Camilla Rutherford (Isabelle Mccordle), Adrian Scarborough (Barnes), Emily Watson (Elsie), James Wilby (Freddie Nesbitt), Sophie Thompson (Dorothy), Geraldine Somerville (Louisa Stockbridge), Natasha Wightman (Lavinia Meredith), George Sherman (Ii) (Beater), Trent Ford (Jeremy Blond), John Cox (Loader), Frank Thornton (Mr. Burkett), Leo Bill (Jim), Jeremy Swift (Arthur), Gregor Henderson-Begg (Fred), Claudie Blakley (Mabel Nesbitt), Frances Low (Sarah), Emma Buckley (May), Meg Wynn Owen (Lewis), Teresa Churcher (Bertha), Lucy Cohu (Lottie), Laura Harling (Ethel), Brian Rumsey (Beater), John Atterbury (Merriman), Widget (Pip The Dog), Adrian Preater (Mccordle'S Loader), Alan Bland (Beater), Finty Williams (Janet), Geoff Double (Acteur), John Fountain (Acteur), Joanna Maude (Renee), Julian Such (Acteur), Ken Davies (Acteur), Peter Champion (Acteur), Richard Gamble (Acteur), Ron Puttock (Strutt), Ron Webster (Dexter), Robin Devereux (Acteur), Sarah Flind (Ellen), Steve Markham (Acteur), Terry Sturmey (Acteur), Tilly Gerrard (Maud), Will Beer (Albert), Tony Davies (Ii) (Acteur).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=29126.html
Au début des années trente, dans une Angleterre fortement marquée par les inégalités de classe, une famille d'aristocrates avec à sa tête la maîtresse de maison, Lady Sylvia McCordle, organise une partie de chasse au cours de laquelle son mari Sir William McCordle est retrouvé poignardé. Cet assassinat va bouleverser l'ordre établi et révéler la complexité des liens entre les maîtres et leurs serviteurs. L'inspecteur Thompson mène l'enquête.
Note de la presse : 4/5
Note des spectateurs : 3/5 (Pour 1236 notes : 24% de *****, 31% de ****, 13% de ***, 9% de **, 19% de *, 4% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 1 prix et 6 nominations
Box Office France : 566 303 entrées
Année de production : 2001
Date de sortie DVD : 3 janvier 2012
Langue : Anglais
Format de production : 35 mm
Colorimétrie : Couleur
Format audio : Dolby SR + Dolby SR-DTS & SDDS
Type de film : Long-métrage
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope

Secrets de tournage :
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Homme De L'Intérieur (l') Inside Man USA 2005 Policier 130 min.

276 
  Disponible 01 AVI 26/12/2006
Spike Lee Denzel Washington (Keith Frazier), Jodie Foster (Madeleine White), Clive Owen (Dalton Russell), Willem Dafoe (capitaine Darius
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=60285.html
Ce devait être le hold-up parfait, le chef-d'oeuvre d'un génie du crime.

Le décor : une grande banque de Manhattan. Les protagonistes : un commando masqué, cagoulé, lunetté et des dizaines d'otages affolés, contraints de revêtir la même combinaison passe-partout que les braqueurs.

L'enjeu : la salle des coffres et ses trésors ? Ou un vieux secret dont seuls deux personnes connaissent l'importance.

Aujourd'hui, confiné dans une cellule, le cerveau de la bande s'explique. Mais attention, chaque mot compte, et aucun indice ne vous sera livré au hasard. Prêts ?

Ce matin-là, donc, quatre peintres en batiment franchissaient le seuil de la Manhattan Trust Bank...
Fiche technique :

Box Office France : 1 166 242 entrées
N° de visa : 114836
Couleur : Couleur
Format du son : Dolby Digital DTS
Format de production : 35 mm
Tourné en : Anglais

Secrets de tournage :


Inside man - l'homme de l'intérieur marque la quatrième collaboration de Spike Lee avec Denzel Washington, les deux hommes ayant tourné ensemble Mo' better blues (1990), Malcolm X (1993) et He got game (2000).


La plupart des scènes ont été tournées à deux caméras.


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Public Enemy Public Enemy Corée du Sud 2002 Policier 138 min.

1187 
  Disponible 01 Français 02 MKV 08/03/2021
Woo-Suk Kang Kyung-Gu Sol, Sung-jae Lee, Shin-il Kang, Jeong-hak Kim, Ju-Bong Gi, Tae-hwa Seo, Ji-ru Sung, Hae-jin Yu
https://www.senscritique.com/film/Public_Enemy/379610
Kang est un policier véreux qui raquette et vole les dealers et les suspects. Cho est quant à lui, un homme d'affaires riche et posé, pourtant c'est un dangereux criminel. Lors d'une confrontation entre les 2 hommes, Cho blesse Kang au visage qui ne souhaite dès lors, qu'une chose : se venger.
Bad Lieutenant sauce coréenne.

Public Enemy c'est tout simplement mon polar/thriller favori, le film qui m'a fait découvrir le cinéma coréen quand j'étais plus jeune. Gros succès à sa sortie en Corée du sud, ce premier opus d'une trilogie met en scène un flic nommé Kang. Un homme pourri, alcoolique, corrompu mais sans non plus être dénué de grandes valeurs au fond de lui. Sans compter le fait qu'il soit impropre sur lui, vulgaire, violent, imprévisible mais aussi très drôle avec l'excellent jeu d'acteur habituel de Sol...
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RockNRolla RockNRolla UK/USA 2008 Policier 114 min.

971 
  Disponible 01 Français 01 AVI 12/04/2017
Guy Ritchie Gerard Butler, Tom Wilkinson, Mark Strong, Thandie Newton, Toby Kebbell, Idris Elba, Tom Hardy, Ludacris
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=128830.html
Caïd londonien, Lenny travaille à l'ancienne. Ce qui ne l'empêche pas de savoir à qui graisser la patte et de pouvoir faire pression sur n'importe quel ministre, promoteur immobilier ou malfrat en vue. D'un simple coup de fil, Lenny est capable de soulever des montagnes. Mais comme le lui dit Archy, son fidèle lieutenant, Londres est en train de changer : les mafieux des pays de l'Est, comme les petits voyous, cherchent tous à bouleverser les règles du milieu. Désormais, c'est toute la pègre londonienne, des gros bonnets aux petits poissons, qui tente de se remplir les poches en se disputant le coup du siècle. Mais c'est Johnny Quid, rock star toxico qu'on croyait mort, qui a les cartes bien en main...
Brillamment joué, actionné, filé en voix off voyoue, rocké en BO, secoué à points de relances dramatiques, violences et bévues, riffs, numéros d'acteur, mots ou quiproquos, c'est une farce noire, genre aigu où excelle l'Angleterre pince-sans-rire.
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Running Wild Running Wild Corée du Sud 2006 Policier 124 min.

1188 
  A charger 08/03/2021
Kim Sung-su Sang-woo Kwone, Yoo Ji-tae, Ahn Kil-Kang, Jo Seok-hyeon, Yun-seok Kim, Byung-ho Son, Ji-won Uhm, Jung-Hee Moon
https://www.senscritique.com/film/Running_Wild/479035
Un flic violent et un procureur ambitieux s'associent pour faire retomber un parrain de la pègre fraichement sorti de prison et qui a causé la mort du frère de l'un d'eux.
« Running Wild » est un très bon thriller policier disposant d’une histoire familière, d’une intrigue captivante et d’un développement original mais funeste. Le rythme est cohérent, mais certaines scènes s’étirent inutilement, le récit est fluide, et la narration est linéaire. La photographie est agréable, tout comme l’édition et la bande originale. La distribution offre de très bonnes prestations, dominée par les performances du trio d’acteurs principaux. Un métrage intéressant et de très bonnes factures pour l’époque, ayant rencontré un franc succès populaire en Corée.
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The Barber - l'homme qui n'était pas là The Man Who Wasn'T There USA 2001 Policier 116 min.

498 
  Disponible 01 Français 01 AVI 25/12/2010
Joel Coen Billy Bob Thornton (Ed Crane), Frances Mcdormand (Doris Crane), James Gandolfini (Big Dave Brewster), Scarlett Johansson (Rachael Bundas), Michael Badalucco (Frank Raffo), Adam Alexi-Malle (Jacques Carcanogues), Katherine Borowitz (Ann Nirdlinger), Jon Polito (Creighton Tolliver), Richard Jenkins (Walter Abundas), Tony Shalhoub (Freddy Riedenschneider), Christopher Kriesa (Persky), Brian Haley (Pete Krebs), Jack Mcgee (Burns), Gregg Binkley (Acteur), Alan Fudge (Diedrickson), Jennifer Jason Leigh (Femme Détenue).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=29117.html
Durant l'été 1949, dans une petite ville du nord de la Californie, Ed Crane soupçonne sa femme Doris de le tromper avec son patron.Un jour, il fait la rencontre d'un voyageur de commerce qui lui propose de faire fortune. Pour cela, Ed devra s'exercer au chantage et aux pratiques les plus illicites.
Note de la presse : 4/5
Note des spectateurs : 4/5 (Pour 1844 notes : 52 % de *****, 30 % de ****, 12 % de ***, 2 % de **, 4 % de *)

Fiche technique :

N&B
Format du son : Dolby numérique
Format de projection : 2.2 : 1
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

Frances retrouve Ethan
Frances McDormand avait déjà joué pour les frères Coen dans Sang pour sang en 1984 et Fargo en 1996. La comédienne est par ailleurs l'épouse d'Ethan Coen.

Inspiration pour le noir et blanc
Pour ce premier film de Joel Coen en noir et blanc, le directeur photo Roger Deakins avoue avoir revu quelques films pour la préparation de The Barber : l'homme qui n'était pas là. En autres Tueur à gages (Frank Tuttle, 1942) ou Le Dahlia bleu ( George Marshall, 1946).

Une nouvelle inluence litteraire
Après avoir rendu hommage à l'écrivain Dashiell Hammett dans Miller's Crossing et à Raymond Chandler dans The Big Lebowski, Joel et Ethan Coen s'inspirent cette fois de l'influence de James M.Cain et par extension des grands classiques des films noirs des années 40 qui ont été tirés de l'oeuvre du romancier. On peut citer ainsi Assurance sur la mort ou Le facteur sonne toujours deux fois.

La ville de Santa Rosa
L'action du film se situe dans la ville de Santa Rosa, petite ville des Etats- Unis dont Alfred Hitchcock avait exploité la banalité dans L' ombre d'un doute.

Le personnage du coiffeur
Selon Joel Coen , l'inspiration de The Barber : l'homme qui n'était pas là ne vient pas d'un roman précis mais plutôt de l'un des décors de ses précédents films. En effet, Le Grand Saut (1994) contenait une scène dans la boutique d'un coiffeur. Sur l'un des murs de l'échoppe, une affiche présentait les différentes coupes de cheveux des années 40. Joel et Ethan Coen commencèrent alors à imaginer une histoire autour du personnage qui réalisait ces coupes.
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Zen Noir Zen Noir USA 2004 Policier 71 min.

939 
  A charger 15/02/2017
Marc Rosenbush Kim Chan, Duane Sharp, Ezra Buzzington, Debra Miller, Jennifer Siebel
http://www.imdb.com/title/tt0407337/
A nameless 'noir' detective, still mourning the loss of his wife, investigates a mysterious death in a Buddhist temple, but his logical, left-brained crime-solving skills are useless in the intuitive, non-linear world of Zen.

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Matrix The Matrix USA 1998 Science-fiction 135 min.

252 4/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 13/06/2006
Larry Wachowski, Andy Wachowski Keanu Reeves (Thomas A. Anderson/Neo),Laurence Fishburne (Morpheus), Carrie-Anne Moss (Trinity), Hugo Weaving (Agent Smith), Joe Pantoliano (Cypher), Gloria Foster (L'oracle), Marcus Chong (Tank), Julian Arahanga (Apoc), Matt Doran (Mouse), Belinda McClory (Switch), Anthony Ray Parker (Dozer), Paul Goddard (l'agent Brown), Robert Taylor (l'agent Jones)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=19776.html
Programmeur anonyme dans un service administratif le jour, Thomas Anderson devient Neo la nuit venue. Sous ce pseudonyme, il est l'un des pirates les plus recherchés du cyber-espace. A cheval entre deux mondes, Neo est assailli par d'étranges songes et des messages cryptés provenant d'un certain Morpheus. Celui-ci l'exhorte à aller au-delà des apparences et à trouver la réponse à la question qui hante constamment ses pensées : qu'est-ce que la Matrice ? Nul ne le sait, et aucun homme n'est encore parvenu à en percer les defenses. Mais Morpheus est persuadé que Neo est l'Elu, le libérateur mythique de l'humanité annoncé selon la prophétie. Ensemble, ils se lancent dans une lutte sans retour contre la Matrice et ses terribles agents...
Note de la presse : 3/4 Note des spectateurs : 3/4

Fiche technique :

Budget : 63 millions de $
Box Office France : 4 766 898 entrées
Box Office USA : 171 479 930 $
N° de visa : 97109
Couleur
Format du son : Dolby Digital DTS
Format de projection : 2:35.1 Cinémascope
Format de production : 35 mm

Secrets de tournage :

La saga "Matrix"
Matrix est le premier épisode de la saga cyber-futuriste des frères Larry et Andy Wachowski. Il est suivi par la compilation de courts métrages animés The Animatrix (neuf au total, disponibles en DVD à partir du mois de juin 2003), et Matrix reloaded / Matrix revolutions, respectivement sortis en mai et novembre 2003. L'univers est également décliné en jeu vidéo, dans Enter the Matrix qui propose une heure de scène sinédites, et un jeu multijoueur dans la Matrice attendu dans les bacs en 2004.

Keanu Reeves, interprète de Néo
"Le premier film traite de la naissance, le second de la vie, et le troisième de la mort..."

Hugo Weaving : de la Matrice à l'Anneau
Interprète de l'agent Smith, l'Australien Hugo Weaving a enchaîné avec une autre franchise fantastique d'envergure, Le Seigneur des anneaux où il incarne Le Seigneur elfe Elrond et où il a croisé de nouveau le producteur Barrie Osborne. Avant de retrouver les plateaux de The Matrix reloaded et The Matrix revolutions... Il a ainsi attaché son nom à deux des plus grandes sagas fantastiques de ce début de siècle.

Qu'est-ce que la Matrice ?
"Nous avons commencé à écrire Matrix en partant de l'idée que toutes les choses que nous croyons réelles, que tous les objets qui nous entourent, sont en fait élaborés par un univers électronique : la Matrice", expliquent les frères Larry et Andy Wachowski. "Tout au long de leur histoire, les hommes ont cherché à approfondir le sens de la vie, à aller au-delà des apparences, ce qui les conduits à d'étonnantes révélations. Dans ce film, nous avons voulu raconter l'aventure d'un petit groupe de rebelles qui passe de l'autre côté du miroir et prend conscience du pouvoir de la Matrice. Cette découverte amorce le récit au lieu d'en constituer le terme, comme il est de règle dans les contes initiatiques".

Des chiffres et des noms
Les noms des principaux personnages de Matrix n'ont pas été choisis au hasard, et ont chacun une réelle signification : Neo est ainsi l'anagramme de One (L'Elu) et vit dans l'appartement 101, Morpheus renvoie au Dieu des songes Morphée, Trinity représente la Trinité Mère/Femme/Guerrière et vit au N° 303, alors que Cypher rappelle indubitablement Lucifer. Quant à l'agent Smith, qui est à la fois partout et nulle part, il est tout simplement affublé du patronyme le plus usité aux Etats-Unis...

Les références de "Matrix"
Oeuvre dense, Matrix fait bien évidemment appel à de nombreuses références et cultures diverses. On y retrouve ainsi des éléments littéraires (le conte initiatique, Alice au Pays des merveilles), philosophiques (La Caverne de Platon, l'oeuvre de Baudrillard) et mythologiques (la thématique de l'Elu, l'Oracle...), mais également tirés des comic-books, de l'animation japonaise (Akira, Ghost in the Shell) et du jeu vidéo (le film est construit sur une série de choix : se faire arrêter ou fuir, prendre la pilule bleue ou la rouge, partir sauver Morpheus ou le laisser)... Autant d'éléments qui font de Matrix une oeuvre hybride, à la frontière du cinéma, de la bande dessinée, du conte et du jeu vidéo.

Quatre Oscars
Quatre nominations... et autant d'Oscars au final pour Matrix en 2000 ! Plébiscité pour ses effets spéciaux, le film a remporté la statuette du Meilleur montage, des Meilleurs effets visuels, des Meilleurs effets sonores et du Meilleur son.

La Matrice et le box-office
Succès surprise, Matrix a récolté plus de 171 millions de dollars sur le sol américain, et plus de 456 millions de dollars de recettes dans le monde, devenant ainsi le plus gros succès des studios Warner Bros. (dépassé ensuite par la saga Harry Potter). En France, plus de 7,7 millions de spectateurs se sont connectés à la Matrice.

Matrix bis pour Trinity
Coïncidence amusante, Carrie-Anne Moss (Trinity) avait participé à une série télévisée intitulée Matrix en 1993. Ce show dramatique flirtant avec le fantastique mettait également en scène un monde parallèle, dans lequel se retrouvait plongé un tueur à gages entre la vie et la mort...

Schwarzy en Matrix
Commando devait à l'origine s'intituler Matrix en référence au personnage principal interprété par Arnold Schwarzenegger, John Matrix. Finalement, ce titre n'a pas été retenu par Joel Silver, mais il connaîtra son heure de gloire douze ans plus tard...

Le Bullet Time : quand le temps s'arrête...
Le Bullet Time restera sans doute comme l'effet le plus impressionnant de Matrix. Ces images, relevant de la technique de l'animation, furent filmées devant des fonds verts, grâce à 120 appareils photos spéciaux et deux caméras capables de prendre 12 000 images par seconde, montés sur une plate-forme. Elles furent ensuite mises bout à bout pour donner une impression de mouvement ralenti, alors que les ordinateurs se chargeaient de créer les décors et arrière-plans."Les deux frères sont imprégnés de culture BD", explique le responsable des effets visuels John Gaeta. "Ils connaissent bien la technique d'animation japonaise que nous souhaitions transposer dans ce film, avec des acteurs vivants. Celle-ci consiste à décomposer l'action en une suite d'éléments, manipulés de façon à conférer au mouvement un maximum d'impact visuel". Pour le producteur Joel Silver, "cela rappelle les films d'action japonais comme Akira, sauf qu'ici, nous travaillons sur des personnages vivants et ouvrons un champ inédit aux techniques d'effets visuels classiques".Pour l'anecdote, c'est le Français Michel Gondry qui a utilisé pour la première fois cette technique, dans ses spots publicitaires et clips musicaux.

De "Dark City" à "Matrix"
Certains décors de Dark City ont été réutilisés dans Matrix : il s'agit principalement des sombres toits d'immeubles sur lesquels Trinity tente d'échapper aux agents.

Des combats intenses
Spectaculaires et intenses, les combats de Matrix ont réservé de durs moments et quelques blessures et contusions aux vedettes du film. Ainsi, allergique à la poussière, Laurence Fishburne dut subir un véritable calvaire lors de son affrontement avec Hugo Weaving dans un décor poussiéreux. Durant le même combat, ce dernier termina la séquence avec deux côtes cassées et le poignet quasiment fêlé.

Deux transfuges de "Hartley coeurs à vif"
Seconds rôles dans Matrix, Ada Nicodemou (Dujour) et Deni Gordon (la prêtresse) ont toutes deux participé à la célèbre série télévisée australienne Hartley coeurs à vif (Heartbreak High).

Retrouvailles pour Pantoliano et les Wachowski
Matrix marque la seconde collaboration des frères Larry et Andy Wachowski avec Joe Pantoliano (Cypher), qu'ils avaient tous deux dirigés dans Bound en 1996.

Rumeurs de casting
De nombreuses rumeurs circulèrent autour de ce projet mystérieux : Brad Pitt, Ewan McGregor et Will Smith furent ainsi annoncés dans le rôle de Neo (Keanu Reeves), et Val Kilmer dans celui de Morpheus (Laurence Fishburne). Côté féminin, Jada Pinkett Smith aurait un temps été attendue dans le rôle de Trinity, finalement confié à Carrie-Anne Moss. La comédienne rejoindra toutefois l'aventure Matrix dans The Matrix reloaded et The Matrix revolutions, dans le rôle de Niobi.

Six mois d'entraînement
Afin de maîtriser à la perfection de multiples techniques de combat et le déplacement à l'aide de câbles (pour les nombreuses cascades du film), les comédiens principaux (Keanu Reeves, Laurence Fishburne, Carrie-Anne Moss, Hugo Weaving) durent subir un entraînement drastique aux arts martiaux, qui s'étala sur six mois (d'octobre 1997 à mars 1998) en amont du tournage sous la direction de Yuen Woo Ping. Blessé au cou, Keanu Reeves dut tout de même s'entraîner au même rythme que ses partenaires et suivre ces cours avec une minerve !

Tournage en Australie
Matrix a entièrement été tourné (durant 25 semaines soit 118 jours) en Australie, à Sydney. Toutefois, la ville a été rendu "anonyme" et difficilement identifiable, afin d'en faire une cité "universelle" qui pourrait aussi bien être américaine qu'australienne, japonaise ou européenne. Le film a également inauguré la délocalisation des tournages américains vers l'Australie, où de nombreux studios ont été construits pour accueillir des tournages d'envergure tels Star wars : épisode 2 - L'Attaque des clones en 2000/2001.

Un long travail d'écriture
La mise en forme de Matrix aura pris plus de cinq ans aux frères Larry et Andy Wachowski. Réalisant en même temps leur premier film, le sulfureux Bound (1996), les deux hommes ont passé énormément de temps à peaufiner l'écriture du scénario pour le rendre accessible au plus large public possible, puis à développer les story-boards nécessaires aux scènes d'action insensées de leur projet.

Une oeuvre culte
Dès sa sortie, Matrix est devenu une oeuvre-culte, marquant de façon indéniable le cinéma d'action. Ainsi, au-delà de l'engouement des fans, les effets visuels du film ont été repris (L'Art de la guerre, Charlie et ses drôles de dames ou encore Blade 2), ou parodiés à de nombreuses reprises (Scary movie).


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Armée des 12 singes (l') 12 Monkeys USA 1995 Science-fiction 130 min.

428 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 23/12/2010
Terry Gilliam Bruce Willis (James Cole), Madeleine Stowe (Docteur Kathryn Railly), Christopher Plummer (Docteur Leland Goines), Brad Pitt (Jeffrey Goines), David Morse (Docteur Peters), Frank Gorshin (Docteur Owen Fletcher), Jon Seda (Jose), Joseph Melito (James Cole Enfant), Lisa Gay Hamilton (Teddy), Christopher Meloni (Lt Halpern), Bill Raymond (Acteur), Bruce Kirkpatrick (Acteur), Irma St. Paule (Acteur), Simon Jones (Acteur), Joey Perillo (Acteur), Michael Chance (Acteur), Ernest Abuba (Acteur), Vernon Campbell (Acteur), H. Michael Walls (Acteur), Bob Adrian (Acteur), Carol Florence (Actrice).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=29757.html
Nous sommes en l'an 2035. Les quelques milliers d'habitants qui restent sur notre planète sont contraints de vivre sous terre. La surface du globe est devenue inhabitable à la suite d'un virus ayant décimé 99% de la population. Les survivants mettent tous leurs espoirs dans un voyage à travers le temps pour découvrir les causes de la catastrophe et la prévenir. C'est James Cole, hanté depuis des années par une image incompréhensible, qui est désigné pour cette mission.

Note des spectateurs : 4/5 (Pour 15689 notes : 64 % de *****, 22 % de ****, 8 % de ***, 0 % de **, 6 % de *)

Fiche technique :

Budget : 29 000 000 $
N° de visa : 89387
Couleur
Format du son : DTS
Format de projection : 1.85 : 1
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

Adaptation
L'armée des douze singes est en fait une adaptation du film La Jetée de Chris Marker, réalisé en 1962.

Un film dans un film
Un passage du film montre nos deux héros en fuite se réfugiant dans un cinéma où se joue Sueurs froides (Vertigo) d'Alfred Hitchcock. On y voit alors un extrait du film, où les personnages joués par James Stewart et Kim Novak se trouvent dans le parc Big Basin Redwoods State de Santa Cruz, en Californie. Ils évoquent le passage du temps devant la coupe d'un séquoia, l'actrice montrant " Ici je suis née… et ici, je suis morte ". L'extrait du film d'Hitchcock fait ainsi directement écho au voyage dans le temps et au destin du personnage de James Cole, incarné par Bruce Willis.

Un film dans un film (2)
Dans l'extrait du film d'Alfred Hitchcock, Sueurs Froides (Vertigo), l'acteur nommé James enlace l'actrice Kim Novak, dont le personnage se nomme Madeleine. Au même moment, dans le film de Terry Gilliam, le personnage de Bruce Willis nommé James enlace l'actrice nommée Madeleine. Certainement une petite influence de la part du réalisateur à l'éternel maitre des frissons.

Les origines des 12 singes
Le titre, quant à lui, est inspiré du roman de Frank Baulm, Le magicien d'Oz dans lequel le roi convainc douze singes de le servir comme soldats.Le titre du film de Terry Gilliam, L'armée des douze singes est inspiré du roman de Frank Baulm, Le magicien d'Oz dans lequel le roi convainc douze singes de devenir ses soldats.

Récompenses
L'armée des douze singes de Terry Gilliam a remporté le Saturn Award du meilleur film de science-fiction de 1995.Le film a aussi été en compétition en pour l'oscar du meilleur acteur dans un second rôle pour Brad Pitt, qui gagna tout de même un Golden Globes pour sa prestation, ainsi que pour l'oscar des meilleurs costumes. A la liste des nominations vient s'ajouter celle pour l'ours d'or du festival de Berlin, en 1996.

Les clichés Bruce Willis
Terry Gilliam donna à Bruce Willis une liste des "Willis acting clichés", c'est-à-dire des "Clichés du jeu de Willis", à ne surtout pas utiliser durant le film. Parmi eux "les yeux bleus au regard d'acier".

This is Roger Pratt reporting
La voix du journaliste à la radio déclare : "This is Roger Pratt reporting", soit "Ici Roger Pratt qui parle". Roger Pratt est en réalité le directeur de la photographie du film.
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Avatar Avatar USA 2009 Science-fiction 161 min.

417 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 22/12/2010
James Cameron Sam Worthington (Jake Sully), Zoe Saldana (Neytiri), Sigourney Weaver (Grace Augustine), Stephen Lang (Le Colonel Miles Quaritch), Michelle Rodriguez (Trudy Chacon), Giovanni Ribisi (Parker Selfridge), Joel Moore (Norm Spellman), Wes Studi (Eytukan), Cch Pounder (Moat), Laz Alonso (Tsu'Tey), Dileep Rao (Le Dr Max Patel), Peter Mensah (Akwey), Matt Gerald (Le Caporal Lyne Wainfleet), Scott Lawrence (Le Chef D'Équipage Du Venture Star), Sean Moran (Le Soldat Fike), Julene Renee (Un Médecin), Woody Schultz (Un Médecin), Camille Keenan (La Serveuse), Jacob Tomuri (Le Navigateur Du Dragon Gunship), Peter Dillon (Le Chef D'Équipage De La Navette), Kelson Henderson (Le Pilote Du Dragon Gunship), Sean Patrick Murphy (Le Copilote De La Navette), James Pitt (Le Pilote De La Navette), Kevin Dorman (L'Opérateur Du Tracteur), Dean Knowsley (Le Pilote Du Samson), Andrew Emilio Decesare (Un Trooper), Leandro Di Salvo (Le Pilote Du Dragon), Luke Hawker (Un Médecin), Logan Pithyou (Un Technicien), Daniel Rathbon (Un Milicien), Grant Roa (Le Videur), David Van Horn (Le Tireur Du Dragon Gunship), Nikie Zambo (Navi), Nick Miller (Un Trooper), Christian Di Salvo (Un Pilote Du Dragon), Amy Clover (Navi), Jason Whyte (Le Technicien Médical Du Centre Cryogénique), Kelly Kilgour (Le Soldat Emprisonné), Jahnel Curfman (Un Trooper), Lisa Roumain (Un Trooper), Sean Anthony Moran (Fike), Noli Mccool (Diui).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=61282.html
Malgré sa paralysie, Jake Sully, un ancien marine immobilisé dans un fauteuil roulant, est resté un combattant au plus profond de son être. Il est recruté pour se rendre à des années-lumière de la Terre, sur Pandora, où de puissants groupes industriels exploitent un minerai rarissime destiné à résoudre la crise énergétique sur Terre. Parce que l'atmosphère de Pandora est toxique pour les humains, ceux-ci ont créé le Programme Avatar, qui permet à des '' pilotes '' humains de lier leur esprit à un avatar, un corps biologique commandé à distance, capable de survivre dans cette atmosphère létale. Ces avatars sont des hybrides créés génétiquement en croisant l'ADN humain avec celui des Na'vi, les autochtones de Pandora.Sous sa forme d'avatar, Jake peut de nouveau marcher. On lui confie une mission d'infiltration auprès des Na'vi, devenus un obstacle trop conséquent à l'exploitation du précieux minerai. Mais tout va changer lorsque Neytiri, une très belle Na'vi, sauve la vie de Jake...
Note de la presse : 4/5
Note des spectateurs : 4/5 (Pour 32083 notes : 72 % de *****, 10 % de ****, 8 % de ***, 2 % de **, 8 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 98 102 entrées
Budget : 300 000 000 $
Couleur
Format de projection : 1.78
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

Pour le Toruk Makto !


Le fantastique décor des montagnes Hallelujah


Avatar, l'édition spéciale !
Après son succès en 2009, le célèbre long métrage de James Cameron bénéficie d'une ressortie sur les écrans 3D et IMAX 3D à l'été 2010, en France, le 1er septembre. Cette Special Edition offre près de 8 minutes inédites ajoutées au film original, présentant de nouvelles créatures et des scènes d’action jamais vues, repoussant encore plus loin les limites de l'univers de la planète Pandora.

Oscars 2010: Avatar vs Démineurs
Le grand suspense de la cérémonie des Oscars en 2010 reposait sur le duel de deux films aux antipodes l'un de l'autre, soit Avatar, prototype aux effets numériques et 3D ultrapuissants, recordman des recettes financières les plus importantes de toute l'histoire du cinéma et Démineurs, film sur le conflit irakien réalisé par l'ex-femme de James Cameron, Kathryn Bigelow. Tous les deux ont été nominés dans neuf catégories mais Avatar n'a remporté que trois récompenses dont l'Oscar de la Meilleure Direction Artistique, de la Meilleure Photo et évidemment des Meilleurs effets spéciaux (sans aucun doute l'oscar le moins disputé de cette édition).

L'influence d'Avatar
Le succès colossal du film de James Cameron, Avatar, a fortement influencé la décision prise par la Warner de sortir Le Choc des Titans en 3D.

Le grand huit
Avatar est le huitième long métrage de fiction réalisé par James Cameron, et le premier depuis Titanic en 1997.

Polémique(s)
Comme tout film très attendu, Avatar n'a pas manqué de lancer quelques polémiques sur la toiles, à travers plusieurs accusations de plagiat : certains reprochent ainsi au long métrage des similitudes visuelles avec le film d'animation Delgo, ainsi que des ressemblances troublantes avec la nouvelle de SF Call Me Joe (1957) signée Poul Anderson, qui voit un explorateur paraplégique prendre télépathiquement le contrôle d'un corps alien pour explorer sa planète inhospitalière. En 1984, James Cameron avait déjà été accusé de plagiat sur Terminator, que Harlan Ellison jugeait très proche de deux épisodes de Au-delà du réel dont il était l'auteur. Un arrangement avait été trouvé, et Harlan Ellison fut crédité au générique du film.

Un projet longtemps mûri
James Cameron a planché sur le scénario et l'univers d'Avatar depuis près d'une quinzaine d'années, soit un peu avant son Titanic. Aux dires du cinéaste, si son projet a été si longtemps repoussé, c'est pour des raisons essentiellement techniques : les effets spéciaux, même fournis par ILM qui est pourtant à la pointe de la technologie, ne permettaient pas encore de donner vie à l'univers d'Avatar. Jusqu'à la révolution Gollum du Seigneur des anneaux : les deux tours... C'est à cette époque que Cameron décide de ressortir le projet de ses tiroirs.

Déjà des records ?
Selon un article du Times, dont un journaliste a eu le privilège de visionner quelques séquences du film, Avatar serait déjà, avant même sa sortie, le film des records : plus de 1000 personnes auraient travaillé sur le film, tandis que son budget serait estimé à largement plus de 300 millions de dollars, hors budget marketing; ce qui en ferait tout simplement le film le plus cher de tous les temps. James Cameron est un habitué des records, puisque son Titanic détenait à l'époque le record avec un budget (hors marketing) de plus de 200 millions de dollars. Avec son Avatar, le cinéaste enfoncerait donc les records détenus par Spider-Man 3 (officiellement, son budget n'aurait pas dépassé 270 millions, mais les sources officieuses parlent de 350 millions en englobant le budget marketing) et Pirates des Caraïbes, jusqu'au bout du monde.

Créer Pandora
Entièrement conçue par James Cameron, la planète Pandora a été imaginée jusque dans ses moindres détails par le cinéaste et ses collaborateurs, de la géographie à la faune et la flore, en passant par l'écosystème et surtout le peuple des Na'vi. Un peuple extraterrestre pour lequel Cameron a fait appel à des spécialistes en comportement, dialectes et anthropologie afin de créer une race dotée d'une culture et d'un langage propres.

La révélation Sam Worthington
Relativement méconnu jusqu'en 2009, Sam Worthington est à l'affiche de deux films majeurs de l'année. Avatar, donc, dont il est le (anti-)héros, et Terminator Renaissance, pour lequel il fut chaudement recommandé par... James Cameron, créateur de la franchise.

Vous les femmes...
Avatar marque les retrouvailles de James Cameron avec Sigourney Weaver, quasiment 25 ans après Aliens le retour. La comédienne soulignait lors du Comic-Con 2009 l'importance que le cinéaste accordait aux femmes dans ses films. C'était le cas avec Ellen Ripley (Sigourney Weaver dans Aliens le retour), Sarah Connor (Linda Hamilton dans Terminator), Lindsey Brigman (Mary Elizabeth Mastrantonio dans Abyss) ou Rose DeWitt Bukater (Kate Winslet dans Titanic). Et c'est encore le cas dans Avatar avec un trio féminin fort : Sigourney Weaver, Michelle Rodriguez et Zoe Saldana.

Chacun son tour
Acteur fétiche de James Cameron, Michael Biehn aurait pu -selon le cinéaste- jouer dans Avatar, dans le rôle du Colonel Quaritch. Seul problème : le personnage avait déjà été attribué à Stephen Lang. Un acteur qui avait passé le casting de Aliens le retour en 1985 pour le rôle du caporal Hicks, finalement confié... à Michael Biehn.

Une préparation digne d'une expédition
Si Avatar a été intégralement tourné devant des fonds bleus et verts, James Cameron a toutefois voulu que ses acteurs restituent à l'écran les sensations que l'on peut ressentir en forêt. C'est pour cette raison qu'il a entraîné tous ses comédiens dans un treck en pleine jungle hawaïenne, en amont du tournage.

Le buzz monte
Depuis la fin 2008, le buzz ne cesse de monter sur la toile autour du film, via les retours de quelques privilégiés invités à découvrir quelques images en avant-première. Parmi eux, Steven Soderbergh qui s'exclamera "The craziest shit ever !" (en gros "le truc le plus incroyable que j'ai jamais vu"). Le buzz continuera de monter en juillet 2009, dans le cadre du Comic-Con où les quelques centaines de privilégiés présents sur place assisteront à 25 minutes de projection. Dernière étape du buzz, savamment organisé par la Fox, le 21 août 2009 à travers une journée mondiale de projection, durant laquelle 15 minutes de film sont projetées gratuitement et en 3D dans quelques salles de chaque pays.

La suite sur consoles
Si certains studios se contentent du strict minimum quand vient l'heure de développer un jeu vidéo dérivé de leur film, James Cameron a souhaité aller au fond des choses avec le jeu inspiré de Avatar. Développé dans le plus grand secret par Ubisoft, ce dernier propose aux gamers d'explorer plus en profondeur l'univers du film et la planète Pandora, et de vivre une aventure au-delà de l'histoire du film. Le tout en 3D ?

Lieux de tournage
Le tournage s'est déroulé sur les îles hawaïennes de Kauai et Oahu, à Los Angeles et Playa Vista en Californie et à Wellington en Nouvelle-Zélande.

Film à très gros budget
Au départ, le budget du film était estimé à 400 millions de dollars, puis il a été ramené à 300 millions de dollars.

Dates de tournage
La production d'Avatar a débuté il y a 4 ans. Le tournage a commencé en février 2007 pour finir en juin 2009.

Une idée de 20 ans
James Cameron pensait déjà à Avatar et à la planète Pandora alors qu'il tournait le film Abyss en 1989.

Changement de titre
Le titre du film fut d'abord appelé "Projet 880" mais "Avatar" fut choisi pour le titre du film.
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Bienvenue à Gattaca Gattaca USA 1997 Science-fiction 106 min.

673 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 08/05/2014
Ethan Hawke (Vincent Freeman), Uma Thurman (Irene Cassini), Jude Law (Jerome Eugene Morrow), Alan Arkin (Detective Hugo), Loren Dean (Anton), Ernest Borgnine (Caesar), Gore Vidal (Directeur Josef), Xander Berkeley (Dr. Lamar), Jayne Brook (Marie Freeman), Elias Koteas (Antonio Freeman), Maya Rudolph (Infirmière), Blair Underwood (Généticien), Tony Shalhoub (L'Allemand), Mason Gamble (Younger Vincent), William Lee Scott (Young Anton), Ken Marino (Sequencing Technician), Chad Christ (Vincent Freeman - Teen), Dean Norris (Cop on the Beat), George Marshall Ruge (Beaten Detective), Cynthia Martells (Cavendish), Lindsey Ginter (Mission Commander), Una Damon (Head Nurse), Elizabeth Dennehy (Preschool Teacher), Gabrielle Reece (Gattaca Trainer), Russell Milton (Gattaca Detective), Steve Bessen (Blood Test Detective), Carlton Bembry (Gattaca Hoover), Clarence Graham (Personnel Officer), Grace Sullivan (Actrice), Ryan Dorin (Twelve-Fingered Pianist), Vincent Nielson (Anton Freeman - Boy).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=17079.html
Dans un monde parfait, Gattaca est un centre d'études et de recherches spatiales pour des jeunes gens au patrimoine génétique impeccable. Jérôme, candidat idéal, voit sa vie détruite par un accident tandis que Vincent, enfant naturel, rêve de partir pour l'espace. Chacun des deux va permettre à l'autre d'obtenir ce qu'il souhaite en déjouant les lois de Gattaca.
(Pour : 56% de *****, 30% de ****, 8% de ***, 4% de **, 2% de *, 0% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 2 prix et 5 nominations
Box Office France : 508 865 entrées
Budget : 36 000 000 $
Année de production : 1997
Langue : 02 Anglais
Date de sortie DVD : 19 mars 2008
Format de production : 35 mm
Date de sortie Blu-ray : 21 mai 2008
Format audio : Dolby SR + Digital SR-D + DTS & SDDS
Colorimétrie : Couleur
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Type de film : Long-métrage
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Cloud Atlas Cloud Atlas USA 2012 Science-fiction 165 min.

713 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 08/02/2015
Lana Wachowski, Tom Tykwer, Andy Wachowski Tom Hanks (Dr. Henry Goose/Isaac Sachs/Dermot Hoggins/Interprète de Cavendish/Zachry), Halle Berry (Femme indienne/Jocasta Ayrs/Luisa Rey/Invitée indienne/Ovid/Meronym), Jim Broadbent (Le Captain Molyneux/Vyvyan Ayrs/Timothy Cavendish/Musicien coréen/Prescient 2), Hugo Weaving (Haskell Moore/Tadeusz Kesselring/Bill Smoke/L'infirmière Noakes/Boardman Mephi/Vieux Georgie), Jim Sturgess (Adam Ewing/Client d'hôtel pauvre/Père de Megan/Montagnard/Hae-Joo Chang/Adam - Beau-frère de Zachry), Doona Bae (Tilda/Mère de Megan/Femme mexicaine/Sonmi-451/Sonmi-351/Sonmi Prostituée), Ben Whishaw (Mousse/Robert Frobisher/Vendeur magasin/Georgette/Homme tribu), Keith David (Kupaka/Joe Napier/An-Kor Apis/Prescient), James d'Arcy (Rufus Sixsmith jeune/Rufux Sixsmith âgé/Infirmier James/Archiviste), Zhou Xun (Talbot/Directeur d'hôtel/Yoona-939/Rose), David Gyasi (Autua), Susan Sarandon (Madame Horrox/Ursula âgée/Yusouf Suleiman/Abbesse), Hugh Grant (Le Révérend Giles Horrox/Gorille Hôtel/Lloyd Hooks/Denholme Cavendish/Seer Rhee/Chef Kona), Robert Fyfe (Vieux loup de mer/M. Meeks/Prescient 1), Martin Wuttke (M. Boerhaave/Garde/Leary le guérisseur), Robin Morrissey (Cavendish jeune), Ian van Temperley (Policier), Amanda Walker (Veronica), Ralph Riach (Ernie), Andrew Havill (M. Hochkiss), Tanja de Wendt (Mme Hotchkiss), Raevan Lee Hanan (Petite fille avec l'orison chez papa song's/Catkin/Proche de Zachry 1), Götz Otto (Withers), Louis Dempsey (Jarvis Hoggan), Martin Docherty (Invité Haskell Moore 4/Eddie Hoggins), Alistair Petrie (Felix Finch), Zhu Zhu (Megan Sixsmith/12ème clone), Sylvestra Le Touzel (Invité Haskell Moore 5/Infirmière Judd/Assistant abattoir), Jojo Schöning (Papa Song Punk), Laura Vietzen (Ursula jeune), Thomas Kügel (Père d'Ursula), Marie Rönnenbeck (Fille), Ruby Kastner (Jeune fille), Emma Werz (Petite-fille Ursula), Mya-Leica Naylor (Miro), Korbyn Hanan (Petit-fils Adam), Katy Karrenbauer (Femme à la hache), Dulcie Smart (Mère Ursula/Herboriste), Anna Holmes (Scientifique/Cadre), Shaun Lawton (Secrétaire), Gigi Lee (Proche Zachry), Genevien Lee (Proche Zachry), Cody Benjamin Lee (Proche Zachry), Heike Hanold-Lynch (Sosie infirmière Judd), Victor Esteban Sole (Mr. Roderick), Kristoffer Fuss (Chef police), Gary McCormack (Opérateur grue), David Mitchell (Espion syndicat).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=143067.html
À travers une histoire qui se déroule sur cinq siècles dans plusieurs espaces temps, des êtres se croisent et se retrouvent d’une vie à l’autre, naissant et renaissant successivement… Tandis que leurs décisions ont des conséquences sur leur parcours, dans le passé, le présent et l’avenir lointain, un tueur devient un héros et un seul acte de générosité suffit à entraîner des répercussions pendant plusieurs siècles et à provoquer une révolution. Tout, absolument tout, est lié.
Note de la presse : 3,4/5
Note des spectateurs : 4/5 (Pour 10 258 notes : 31% de *****, 31% de ****, 16% de ***, 9% de **, 6% de *, 7% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 3 nominations
Distributeur : Warner Bros. France
Box Office France : 439 470 entrées
Année de production : 2012
Budget : 100,000,000 $ (estimation)
Date de sortie DVD : 13 juillet 2013
Langue : 02 Anglais
Date de sortie Blu-ray : 13 juillet 2013
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage
N° de Visa : 136138

Secrets de tournage :

Best-seller
Cloud Atlas est l'adaptation du best-seller éponyme signé par un jeune auteur britannique, David Mitchell. Le roman a été publié en France en 2004 sous le titre Cartographie des nuages.

Un trio derrière la caméra
Fait peu commun, Andy et Lana Wachowski se sont adjoint les services d'un troisième réalisateur, l'Allemand Tom Tykwer, à qui on doit Cours, Lola, cours, Le Parfum ou encore L'Enquête. Les Wachowski ont réalisé les séquences sur le voyage maritime d’Adam Ewing en 1849, la révolte de Sonmi en 2144, et de la vie de Zachry en 2321, et c'est Tom Tykwer qui a réalisé les scènes sur le copiste musical Robert Frobisher en 1936, celles des révélations de la journaliste Luisa Rey autour d’un complot industriel en 1973, et celles autour de l’éditeur londonien Cavendish en 2012.

D'un film à l'autre
C'est Natalie Portman qui, lors du tournage de V pour Vendetta, a donné un exemplaire du roman de David Mitchell à Lana Wachowski ! On connaît la suite...

Six récits pour une histoire
Si le film traite de six époques différentes, et semble donc raconter six histoires bien distinctes et indépendantes les unes des autres, les réalisateurs sont très attachés au fait que ces six histoires n'en forment en fait qu'une seule : "Il faut laisser tomber l’idée qu’il s’agit de six récits. En réalité, il n’y a qu’un seul récit. Chacune des histoires et des époques agit sur les autres tout au long du film. À mesure que ces âmes évoluent, on observe les correspondances entre elles, et on suit leur progression chronologique", explique en effet Andy Wachowski.

Six rôles pour un comédien
Tourner ce film a été une expérience très originale pour les acteurs, qui, pour la plupart, devaient interpréter six rôles distincts : c'est le cas de Tom Hanks, Halle Berry, Jim Broadbent, Hugo Weaving, Jim Sturgess et Hugh Grant. Il peut parfois s'agir de rôles à la fois masculins et féminins pour un unique comédien, de quoi permettre aux acteurs de déployer une belle palette d'interprétation ! Des répétiteurs étaient présents sur le tournage pour apporter leur aide aux comédiens afin qu'ils soient plus à l'aise pour interpréter des personnages de nationalités ou de sexes différents. L'idée de ce choix cinématographique est de signifier la cohérence entre les récits, qui, dans le roman, l'était par une tache de naissance identique qui permettait de reconnaître la correspondance entre des personnages à différentes époques.

Indicateur phénoménologique
Les réalisateurs ont choisi de garder l'élément caractéristique de la comète, qui, dans le roman, indique quels personnages sont liés à la même âme, en en modifiant la signification : "Cette tache de naissance engendre des résonances entre les personnages qui en sont porteurs : par exemple, un individu peut marquer son époque par une création personnelle, puis un autre, quelques générations plus tard, pourra s’en inspirer", révèle Tom Tykwer. "La comète est (...) devenue une manifestation phénoménologique. Sa marque symbolise, chez celui qui la porte, l’opportunité de changer les choses", ajoute Lana Wachowski.

Effet papillon
L'un des propos du film est d'illustrer la manière dont chaque décision ou événement à une époque donnée peut se répercuter et avoir une incidence, bonne ou mauvaise, sur la vie des autres, dans un espace-temps qui n'est pas le même. En l'occurrence, Cloud Atlas englobe six temporalités différentes, situées entre 1849 pour la plus ancienne époque et 2300 pour la plus éloignée dans le futur.

Grandes interrogations sur la vie
La manière dont se présente le récit permet d'aborder toutes les grandes questions existentielles et de proposer une réflexion sur la nature et la condition humaine : le film traite aussi bien de l'amour, qui occupe une place très importante dans l'histoire, que de la mort, de la liberté des individus, du rachat des fautes.

Réincarnation
La réincarnation est l'un des enjeux primordiaux du film, puisqu'il s'agit en fait de la plateforme qui rend possible tous les liens entre les époques. Chacun des différents personnages interprétés par un même acteur ou une même actrice constitue la réincarnation du personnage de l'époque précédente. La mort d'un personnage n'est donc pas une fatalité, comme le souligne David Mitchell, l'auteur du roman : "Dans un monde où la réincarnation est possible et dans un film où le passé, le présent et le futur s’enchevêtrent, la mort est juste un nouveau point de passage d’un univers à l’autre."

Envergure de l'adaptation
En correspondance à la diversité des styles adoptés dans le roman, avec des variations à chaque chapitre, les trois cinéastes ont opté pour une variation des genres : science-fiction, romance, thriller, etc. Il a aussi fallu adapter la structure globale du récit. Dans le livre, chaque récit est interrompu lorsqu'il atteint son paroxysme, à mi-parcours : "Nous savions que nous ne pouvions pas adopter cette structure narrative pour un film. Cela nous a fait réfléchir aux manières de repousser les limites de la narration cinématographique standard", explique Lana Wachowski. Aussi, les trois metteurs en scène ont travaillé d'arrache-pied pour mettre en place cette "mosaïque", en réalisant des fiches extrêmement précises sur chaque personnage du roman, afin d'aboutir à une histoire cohérente malgré son extrême complexité. Dans le film, les six intrigues démarrent en même temps, puis on les suit une par une en alternance.

Double-tournage
Pour le tournage du film, les producteurs ont divisé l'équipe en deux : Lana et Andy Wachowski étant à la tête de la première équipe, Tom Tykwer de la seconde, chacune des deux prenant en charge trois époques. L'un des enjeux primordiaux de cette répartition des tâches était le gain de temps. Le travail a débuté en septembre 2011, avec deux chefs de poste à chaque fois, un pour chaque équipe : "Un an avant le début du tournage, nous avons réuni les chefs de poste des deux équipes pour un séminaire de quatre semaines à Berlin, afin de pouvoir travailler le scénario en profondeur", déclare l'un des producteurs, Grant Hill. Les Wachowski ont tourné à Berlin, dans les Studios Babelsberg, ainsi qu'en Saxe et à Majorque. Tom Tykwer a tourné, quant à lui, en Écosse, ce qui impliquait de nombreux voyages entre les lieux de tournage pour les comédiens.

Un casting impressionnant
Pour Cloud Atlas, Les Wachowski et Tom Tykwer ont réuni un casting très impressionnant, très varié, avec des acteurs en provenance d'horizons et de nationalités diverses. En tête de file, les oscarisés Tom Hanks, Halle Berry et Jim Broadbent. On peut également citer l'actrice coréenne Doona Bae, qui est une véritable star du cinéma en Corée.

Transformation
Les acteurs, passant d'un rôle à l'autre, se retrouvaient parfois avec des apparences totalement différentes. Il leur est arrivé de ne pas se reconnaître entre eux, et même de ne pas se reconnaître eux-mêmes. C'est ce que raconte Susan Sarandon : "Un jour, je me suis regardée dans le miroir et pendant une seconde, je ne me suis pas reconnue. C’était la première fois de ma carrière que cela m’arrivait."

L'importance des maquillages et des costumes
Les chefs costumiers Kym Barrett et Pierre-Yves Gayraud, qui avaient collaboré à Matrix, ont réalisé un travail de titan, en étroite collaboration avec les chefs coiffeurs et maquilleurs Jeremy Woodhead et Daniel Parker, pour rajeunir, vieillir, travestir les acteurs au gré des personnages.

Réalisateur-compositeur
Tom Tykwer est à la fois co-réalisateur du film et co-compositeur de la musique de Cloud Atlas. Il a écrit la musique, avec Johnny Klimek et Reinhold Heil, en amont du film, plusieurs mois avant le début du tournage, fait assez rare. Ainsi, toute l'équipe du film a pu s'inspirer de la musique lors de la réalisation. La symphonie qui constitue la musique a par ailleurs une vraie existence diégétique, puisque c'est l'un des personnages qui la compose dans l'un des récits.

Frère et soeur
Depuis le dernier long métrage des Wachowski, Speed Racer, en 2008, Larry Wachowski a changé de sexe et s'appelle désormais Lana.

Changement de registre pour Hugh Grant
Hugh Grant, plutôt habitué aux comédies romantiques, a relevé un vrai défi en acceptant d'incarner six personnages différents dans Cloud Atlas, et parfois, qui plus est, des personnages sombres et violents.

Hugo revient
Héros de Matrix, Hugo Weaving retrouve les Wachowski pour cette nouvelle aventure...
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Mars Attacks! Mars Attacks! USA 1996 Science-fiction 106 min.

627 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 13/11/2012
Tim Burton Jack Nicholson (Le Président Dale / Art Land), Glenn Close (Marsha Dale), Pierce Brosnan (Donald Kessler), Annette Bening (Barbara Land), Jim Brown (Byron Williams), Lukas Haas (Richie Norris), Rod Steiger (Genéral Decker), Natalie Portman (Taffy Dale), Martin Short (Jerry Ross), Danny DeVito (Rude Gambler), Tom Jones (Lui-même), Sarah Jessica Parker (Nathalie Lake), Michael J. Fox (Jason Stone), Sylvia Sidney (Florence Norris, la grand-mère), Pam Grier (Louise Williams), Lisa Marie (La femme martienne), Rance Howard (Un actionnaire texan), Christina Applegate (Sharona), Barbet Schroeder (Le président français), Jack Black (Billy Glenn Norris), Paul Winfield (le général Casey), Brandon Hammond (Neville Williams), Joe Don Baker (le père de Richie), O-Lan Jones (Sue Ann Norris), Jerzy Skolimowski (le docteur Zeigler), Joseph Maher (le décorateur de la maison blanche), Janice Rivera (Cindy), Brian Haley (Mitch), Chi Hoang Cai (Mr. Lee), Poppy le chien (Poppy), Rebeca Silva (Femme hispanique), Tommy Bush (Hillbilly), John Roselius (GNN Boss), Michael Reilly Burke (Journaliste), Coco Leigh (Journaliste), Enrique Castillo (Hispanic Colonel), Don LaMoth (Colonel), C. Wayne Owens (Étranger), Joseph Patrick Moynihan (Étranger), Ed Lambert (Morose Old Guy), J. Kenneth Campbell (Docteur), Jeanne Mori (Docteur), Josh Weinstein (Hippie), Ken Thomas (White House Photographer), Darelle Porter Holden (Tom Jones Backup Singer), Cristi Black (Tom Jones Backup Singer), Sharon Hendrix (Tom Jones Backup Singer), Roger Peterson (Colonel), Valerie Wildman (Journaliste), Richard Irving (Journaliste), Vinny Argiro (Casino Manager), John Gray (Incredibly Old Guy), Richard Assad (Saudi Investor), Willie Garson (Corporate Guy), Gregg Daniel (Technicien de laboratoire), Julian Barnes (White House Waiter), Steve Valentine (TV Director), Jeffrey King (NASA Technician), John Finnegan (Speaker of the House), Jonathan Emerson (Newscaster), Josh Phillip Weinstein (Hippie), Ray J (Cedric Williams), Betty Bunch (Nonne), Timi Prulhiere (White House Tour Guide), Rebecca Broussard (Hooker), Gloria M. Malgarini (Nonne), Christi Black (Tom Jones Backup Singer), Kevin Mangan (Acteur), Velletta Carlson (Actrice).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=14784.html
Effervescence sur la planète Terre. Les petits bonshommes verts ont enfin décidé de nous rendre visite. Ils sont sur le point d'atterrir dans leurs rutilantes soucoupes. La fièvre des grands jours s'empare de l'Amerique dans une comédie de science-fiction nostalgique des années cinquante.
Note des spectateurs : 3,4/5 (Pour 17741 notes : 29% de *****, 34% de ****, 16% de ***, 9% de **, 8% de *, 4% de °)

Fiche technique :

Distributeur : Warner Bros. France
Année de production : 1996
Box Office France : 2 148 502 entrées
Budget : 70 millions de $
Date de sortie DVD : 10 octobre 2012
Date de sortie Blu-ray : 10 octobre 2012
Langue : 02 Anglais, Français
Colorimétrie : Couleur
Format de production : 35 mm
Type de film : Long-métrage
Format audio : DTS, SDDS, Dolby numérique
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
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Planète des Singes (la) - Suprématie War For The Planet Of The Apes USA 2017 Science-fiction 140 min.

1000 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 08/08/2017
Matt Reeves Andy Serkis, Woody Harrelson, Steve Zahn, Terry Notary, Karin Konoval, Amiah Miller, Judy Greer, Michael Adamthwaite
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=226244.html
Dans ce volet final de la trilogie, César, à la tête des Singes, doit défendre les siens contre une armée humaine prônant leur destruction. L’issue du combat déterminera non seulement le destin de chaque espèce, mais aussi l’avenir de la planète.
Les deux premiers épisodes de la nouvelle trilogie (La Planète des singes : Les origines, en 2011, et L'Affrontement, en 2014) brassaient les peurs de l'air du temps, telles que la mutation génétique, la crise sanitaire, le désastre écologique... Ces préoccupations disparaissent dans ce troisième volet, au profit d'un imaginaire qui renvoie au cinéma d'action, au film de guerre et à... Apocalypse now. Toujours menés par le bon César, les singes ont encore plus à craindre des hommes : un militaire qui a basculé dans la folie devient leur ennemi personnel. Dans le rôle de ce gourou de l'armée, Woody Harrelson fait tout pour évoquer le Marlon Brando du film de Francis Ford Coppola, crâne rasé et regard illuminé.

Inattendue et plaisante, cette référence très appuyée (on peut lire « Apocalypse now » sur un mur !) reste un clin d'oeil. Agitant la promesse d'une noirceur audacieuse, Suprématie s'en tient à la fantaisie d'un divertissement mouvementé, mais enfantin. C'est la qualité et le défaut de ces singes de cinéma : ils sont bons à tout. Jouer des héros de film de guerre, des personnages de fable ou des animaux rigolos. Le réalisateur n'hésite pas à exploiter ces registres. Il n'en reste pas moins que son spectacle a du charme et du punch. — Frédéric Strauss

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Planète des singes : les origines (la) Rise of the Planet of the Apes USA 2011 Science-fiction 110 min.

715 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 14/03/2015
Rupert Wyatt James Franco (Will Rodman), Freida Pinto (Caroline), John Lithgow (Charles Rodman), Brian Cox (John Landon), Tom Felton (Dodge), Andy Serkis (César), David Hewlett (Hunsiker), Tyler Labine (Franklin), Sonja Bennett (Femme dans la rue), Chelah Horsdal (Irena), David Oyelowo (Steve Jacobs), Leah Gibson (Alyssa Williams), Jamie Harris (Roy), Jesse Reid (Donnie), Kis Yurij (Travailleur #2), Karin Konoval (Maurice), Richard Ridings (Buck), Evans Johnson (Costume #3), Terry Notary (Alpha / Oeil Brillant), James Pizzinato (Laborantin #1), Elizabeth Weinstein (Mère), Monica Mustelier (Technicienne de laboratoire), Mattie Hawkinson (Linda), Robin Nielsen (Laborantin #2), Christopher Gordon (Koba), Gordon Douglas Myren (Homme du coin), Jeb Beach (Dad), Devyn Dalton (Cornelia), Madison Bell (Alice Hunisker), Trevor Carroll (Entraîneur #2), Rufus Dorsey (Officier du CHP), Meredith Grantier (Nouvelle aide), Mark Henriques (Conducteur #2), Adrian Hough (Suit #2), Fernando Lara (Contrôleur des animaux), Matteo Mazziotti (Enfant dans la voiture), Hal Myshrall (Scientifique), Syn Narula (Laborantin #4), Kevin O'Grady (Contrôleur des animaux), Johnny Otto (Scientifique), Panou (SFPD #1), Luc Roderique (SWAT), Tracy Spiridakos (Fille #2), Ivan Wanis-Ruiz (Entraîneur #1), Lauren Watson (Fille apeurée).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=181716.html
Dans un laboratoire, des scientifiques expérimentent un traitement sur des singes pour vaincre la maladie d’Alzheimer. Mais leurs essais ont des effets secondaires inattendus : ils découvrent que la substance utilisée permet d’augmenter radicalement l’activité cérébrale de leurs sujets. César, est alors le premier jeune chimpanzé faisant preuve d’une intelligence remarquable. Mais trahi par les humains qui l’entourent et en qui il avait confiance, il va mener le soulèvement de toute son espèce contre l’Homme dans un combat spectaculaire.
Note de la presse : 3,2/5
Note des spectateurs : 4,1/5 (Pour 20 465 notes : 22% de *****, 45% de ****, 22% de ***, 7% de **, 3% de *, 2% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 3 prix et 13 nominations
Box Office France : 3 240 118 entrées
Distributeur : Twentieth Century Fox France
Budget : 90 000 000 $
Année de production : 2011
Langue : 02 Anglais
Date de sortie DVD : 30 novembre 2014
Format de production : 35 mm
Date de sortie Blu-ray : 30 novembre 2014
Format audio : Dolby
Colorimétrie : Couleur
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Type de film : Long-métrage
N° de Visa : 129868

Secrets de tournage :

Et de 2!
La Planète des singes : les origines est le deuxième long métrage de Rupert Wyatt après Ultime Evasion.

Tournage
Le film a été tourné durant l'été 2010 dans les villes de Vancouver, San Francisco et O'ahu.

Changement de casting
Tobey Maguire et Shia LaBeouf ont tous les deux été pressentis pour interpréter le personnage de Will. C'est finalement James Franco qui a obtenu le rôle.

Pas un vraiment une adaptation
La Planète des singes : les origines est inspiré du roman de Pierre Boulle, La planète des singes. Pour autant, ce n'est pas une adaptation puisque l'histoire du film se déroule avant celle du livre.

Un problème contemporain
Selon le producteur Peter Chernin, La Planète des singes : les origines aborde "certains des problèmes les plus épineux de notre époque". La question centrale est : "Jusqu’où pouvons-nous aller sans violer les lois de la nature ? Quelle sont les limites ?"

Un singe protagoniste
Contrairement aux autres films de la saga, les singes sont les personnages principaux. L'histoire en est donc transfigurée, comme nous l'explique Peter Chernin, producteur : "Le fait que César soit le personnage central et que l’histoire est racontée de son point de vue marque un changement radical par rapport aux autres films de la série. On s’attache beaucoup plus à lui."

Performance capture
Pour la première fois, les singes ont été créés numériquement grâce à la performance capture. C'est la compagnie Weta Digital (Avatar , Le Seigneur des anneaux : la communauté de l'anneau) qui s'est occupée de leur création. Joe Letteri, le superviseur des effets spéciaux, revient sur le processus de création : "Nous avons utilisé des combinaisons de performance capture et des casques pour filmer les expressions faciales des acteurs et enregistrer la totalité de leur jeu d’acteur physique. Mais pour la première fois, les acteurs de performance capture ont été filmés dans de vrais décors en même temps que les autres acteurs comme James Franco et Freida Pinto, ce qui a fait disparaître la barrière entre les effets visuels et les prises de vues réelles. Le tournage ressemblait donc à celui d’un film traditionnel. Les acteurs jouaient vraiment les uns avec les autres, et nous nous sommes occupés des effets visuels plus tard."

Un choix inévitable
Selon Rupert Wyatt, Andy Serkis était le seul acteur capable d’interpréter César : "Andy Serkis a beaucoup apporté au film. C’est le Charlie Chaplin de notre génération. J’entends par là qu’il est un des seuls acteurs qui exploite pleinement la technologie de la performance capture parce qu’il a parfaitement compris son potentiel et ce qu’elle permet de créer. Certains acteurs ont un peu peur de cette technique parce qu’ils pensent que cela les prive d’une véritable interprétation, alors que c’est tout le contraire."

Enfant deviendra grand
Le film suit César depuis sa naissance jusqu’à ce qu’il devienne un adulte et le leader de la révolution, une difficulté de plus pour Andy Serkis : " C’est une chose de jouer un chimpanzé, mais le jouer depuis l’enfance jusqu’à l’âge adulte – et quand il devient un leader révolutionnaire – en est une autre. Une partie du défi était de le jouer quand il est un enfant qui découvre le monde, puis un jeune qui prend conscience de l’étendue de son intelligence. En apprenant des humains qui sont autour de lui, il comprend qu’il est un être extrêmement doué, puis il réalise que le monde peut être un endroit très brutal. Dans la deuxième partie, Caesar devient un prisonnier. Il se retrouve enfermé, entouré de créatures sauvages et traumatisées, après avoir été rejeté par les êtres humains qui ont été ses parents et ses proches. Il se demande qui il est, puis il trouve la force de mener et d’unir les autres singes, et quand il arrive à cet instant, c’est le début d’un troisième stade pour lui, celui de la révolte… et de la révolution. Il utilise son intelligence pour galvaniser les singes puis sa force et son pouvoir pour les guider. Pour un acteur, c’est un parcours extraordinaire."

Un singe qui change tout
Au début du film, le personnage de Will est froid et distant, mais lorsqu'il doit s'occuper de César son comportement change et il devient plus humain. James Franco raconte : "Will doit maintenant veiller sur son père et sur un bébé chimpanzé. À mesure que l’histoire avance, Will se comporte davantage comme une personne et moins comme un scientifique, et il commence à accorder plus d’importance à César qu’au médicament."

Une scène compliquée
La principale difficulté pour Weta Digital a été le tournage du climax du film qui se déroule sur le Golden Gate Bridge de San Francisco. Le décor gigantesque a été construit près de Vancouver. Durant cette séquence se déroule une bataille épique entre les hommes et les singes – avec des cascades compliquées, des incendies, des explosions, des hélicoptères, des centaines de voitures et de figurants, et le brouillard de San Francisco – qui est aussi le point culminant de l’intensité narrative et émotionnelle et du parcours des personnages.

Le choix de l'émotion
John Lithgow explique ce qu'il a aimé dans le scénario de La Planète de singes : les origines : "Les films de science-fiction ancrés dans les émotions et les conflits humains sont très rares, et j’ai vraiment été stupéfait par l’authenticité émotionnelle du scénario. Le film épouse les attentes du public puis les renverse complètement."

A la dernière minute
Début octobre 2011, le président de la post-production de la Twentieth Century Fox Film Corporation a déclaré que la fin du film, à laquelle les spectateurs ont assisté, n'était pas celle qui avait été imaginée lors de l'écriture du scénario original. En effet, cette première version devait s'achever sur la mort du personnage de Will (James Franco). Ce changement de dernière minute (juste un mois avant la sortie internationale du film) s'explique notamment par la crainte de la Fox de perdre son acteur principal en cas de suite (très probable) à ce Blockbuster. Rappelons à ce sujet que l'exploitation en salle de La Planète des singes : les origines a rapporté plus de 400 millions de dollars de recettes à travers le monde.

Draco Malfoy au générique
Tom Felton est plus connu pour son rôle de sorcier maléfique dans Harry Potter. La Planète des singes : les origines est son premier film depuis la fin de la saga.

Changement de titre
Durant la phase de production, le film a connu plusieurs titres différents dont Caesar et Rise of the Apes.

Producteur à succès
Thomas M. Hammel, producteur exécutif du film, a produit de nombreux succès dont La Nuit au musée, La Nuit au musée 2, From Hell et Le Jour d'après.

Directeur de la photographie oscarisé
Andrew Lesnie a été oscarisé en 2002 pour son travail sur le film Le Seigneur des anneaux : la communauté de l'anneau. Depuis, il est fidèle à Peter Jackson puisqu'il a éclairé tous ses autres films.

Des monteurs de renom
Les deux chefs monteurs du film sont particulièrement reconnus dans la profession. Conrad Buff a remporté l'Oscar du Meilleur montage pour son travail sur Titanic tandis que Mark Goldblatt l'a obtenu pour Terminator 2 : le Jugement Dernier.

Influences
Rupert Wyatt s'est inspiré d'Elephant Man pour créer César. Mais selon lui, il y a une grande différence entre les deux personnages. "Elephant Man évolue pour le mieux alors que César évolue pour le pire", confie le réalisateur.
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Starship Troopers Starship Troopers USA 1997 Science-fiction 135 min.

1027 3/4
  Disponible 01 Français 02 MKV 04/09/2018
Paul Verhoeven Casper Van Dien (Lieutenant Johnny Rico), Dina Meyer (Dizzy Flores), Denise Richards (Carmen Ibanez), Jake Busey (Ace Levy), Michael Ironside (Lieutenant Jean Rasczak), Neil Patrick Harris (Carl Jenkins), Clancy Brown (Sergent Zim), Patrick Muldoon (Zander Barcalow)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=4987.html
Au XXIVe siècle, une fédération musclée fait régner sur la Terre l'ordre et la vertu, exhortant sans relâche la jeunesse à la lutte, au devoir, à l'abnégation et au sacrifice de soi. Mais aux confins de la galaxie, une armée d'arachnides se dresse contre l'espèce humaine et ces insectes géants rasent en quelques secondes la ville de Buenos-Aires. Cinq jeunes gens, cinq volontaires à peine sortis du lycée, pleins d'ardeurs et de courage, partent en mission dans l'espace pour combattre les envahisseurs. Ils sont loin de se douter de ce qui les attend.
Après dix ans en Amérique, Verhoeven en est venu à la conclusion qu’il vaut mieux être un cafard qu’un surfer bronzé ou une poupée Barbie. Ce constat baroque fait de Starship Troopers l’un des films les plus politiquement engagés jamais produits par Holly
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Terminator 2 : le jugement dernier Terminator 2 - Judgement Day USA 1991 Science-fiction 137 min.

132 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 04/02/2005
James Cameron Arnold Schwarzenegger , Linda Hamilton , Edward Furlong , Robert Patrick , Earl Boen , Joe Morton
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=7124.html
A l'aube du XXIe siècle, les combattants de la liberté livrent bataille contre Skynet, un réseau robotique mondial dont l'hégémonie finira par causer la destruction de l'humanité. Afin d'assurer sa victoire, Skynet a envoyé dans le passé un Terminator chargé d'éliminer Sarah Connor avant la naissance de son fils John, futur chef de la Résistance. La mission a échoué, mais Sarah, considérée comme folle, a été enfermée dans l'hôpital psychiatrique du docteur Silberman et son fils, confié à des parents adoptifs, Janelle et Todd Voight. Skynet envoie alors un autre robot, le T-1000, afin d'exécuter John avant qu'il n'atteigne l'âge adulte. D'une redoutable efficacité, T-1000 est constitué d'une sorte de métal liquide qui lui permet de se métamorphoser en humain ou en divers objets. Mais la Résistance a réussi à reprogrammer un second Terminator et à l'envoyer dans le passé afin de protéger le jeune garçon. Poursuivi par T-1000, qui a assassiné les Voight, John est sauvé par le Terminator, qui l'aide ensuite à faire évader Sarah de son asile. Tous trois se réfugient dans le désert, chez Enrique Salceda, un ami guérillero de Sarah. Celle-ci se rend chez Miles Dyson, informaticien et futur responsable du projet Skynet mais, au dernier moment, elle n'a pas le courage de l'exécuter. Comprenant que ses recherches mènent tout droit à l'Apocalypse, Dyson conduit ses nouveaux amis dans son laboratoire afin de détruire le résultat de ses travaux, puis il tombe sous les balles de la police en essayant de couvrir leur fuite. Au cours d'une poursuite échevelée, Sarah est blessée et T-1000 prend son aspect afin de tromper John. Toutefois, à l'issue d'un duel homérique avec le Terminator, il périt dans une cuve de métal en fusion. Conscient qu'à partir de ses propres micro-processors, le projet Skynet peut être repris, le Terminator, qui s'est dans l'aventure, demande à être lui aussi descendu dans la cuve, ce que Sarah consent à faire, sous le regard ému de John.

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V pour Vendetta V for Vendetta USA 2006 Science-fiction 130 min.

854 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 28/05/2016
James McTeigue Natalie Portman, Hugo Weaving, Stephen Rea, Stephen Fry, Sinéad Cusack, Rupert Graves, Roger Allam, John Hurt
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=58911.html
Londres, au 21ème siècle...Evey Hammond ne veut rien oublier de l'homme qui lui sauva la vie et lui permit de dominer ses peurs les plus lointaines. Mais il fut un temps où elle n'aspirait qu'à l'anonymat pour échapper à une police secrète omnipotente. Comme tous ses concitoyens, trop vite soumis, elle acceptait que son pays ait perdu son âme et se soit donné en masse au tyran Sutler et à ses partisans.Une nuit, alors que deux "gardiens de l'ordre" s'apprêtaient à la violer dans une rue déserte, Evey vit surgir son libérateur. Et rien ne fut plus comme avant.Son apprentissage commença quelques semaines plus tard sous la tutelle de "V". Evey neconnaîtrait jamais son nom et son passé, ne verrait jamais son visage atrocement brûlé et défiguré, mais elle deviendrait à la fois son unique disciple, sa seule amie et le seul amour d'une vie sans amour...
Nous sommes dans un futur proche, genre 2020, et les choses ont mal tourné en Occident, on veut bien le croire. Le Royaume-Uni est devenu un Etat policier sous la coupe d?un chancelier évoquant Hitler par ses aboiements haineux, Berlusconi par sa manière d?envahir les écrans et Bush avec son amalgame entre politique et religion. Un seul opposant au régime : l?insaisissable « V ». Il n?apparaît que sous le masque blanc d?une figure historique, Guy Fawkes, pendu le 5 novembre 1605 pour avoir tenté de faire sauter le parlement. « V » promet à son tour la destruction de l?édifice pour la date anniversaire de la mort de Fawkes, présenté comme pionnier de l?anarchisme. V pour Vendetta est un blockbuster pas tout à fait comme les autres. Il marque le retour des frères Wachowski, créateurs de Matrix, soit les images les plus commentées de la première moitié de la décennie. Cette fois, les deux cinéastes ont écrit et produit le film, mais délégué sa réalisation à leur fidèle assistant James McTeigue, entouré des collaborateurs clés de Matrix. L?histoire originale provient de la BD 02 Anglaise de David Lloyd (l?illustrateur) et Alan Moore (l?auteur). Mais ce dernier a fait retirer son nom du générique pour marquer ses distances avec l?adaptation. Par ailleurs, le film était récemment accusé par la critique américaine de faire l?apologie du terrorisme. Après visionnage, cette accusation fait plutôt sourire par son sérieux, comme si la fiction était sommée de ressembler à un cours d?éducation civique. Il est toutefois vrai que V pour Vendetta est un drôle de mélange, entre le brûlot échevelé et le thriller SF calibré. L?Angleterre thatchérienne, sa dureté et ses intolérances avaient, dans les années 80, inspiré la BD. Les frères Wachowski ont su injecter dans ce tableau des éléments qui renvoient directement à notre présent, en les distordant (légèrement ?) vers le cauchemar. Un seul exemple : c?est en fournissant à la population les médicaments contre une catastrophe sanitaire provoquée par ses soins que le néodictateur a assis son pouvoir? Mais l?attrait baroque du film passe aussi par ses deux personnages principaux. La jeune et belle Evey (Natalie Portman), dont la famille activiste fut décimée par le régime, et qui devient bon gré mal gré l?assistante de « V ». Son mentor mystère se cache dans une galerie gothique pleine de vieux livres et de tableaux, qui évoque à la fois l?antre de Batman et le Nautilus du capitaine Nemo ? dont il partage le nihilisme mélancolique et cultivé. Il raffole du Comte de Monte-Cristo et en reproduit la soif de vengeance, lui qui a été gravement brûlé dans la foulée d?une expérience scientifique du gouvernement. Il peut à l?occasion devenir un tortionnaire, lors d?un rebondissement pour le coup un peu douteux. Son masque est à la source des scènes les plus ingénieuses et les plus fortes. Un masque reproduit à l?infini dont « V » affuble ses poursuivants sous la contrainte, créant ainsi une confusion parfaite dans son sillage. Il le distribue par centaines de milliers d?exemplaires pour mieux se fondre avec ses sympathisants le jour J dans un grand rassemblement où tout le monde lui ressemble. Le sourire perpétuel de ce cache-misère devient enfin une grimace tragique qui scelle le secret de l?amour impossible entre « V » et Evey. Les lèvres de la jeune fille ne toucheront qu?une fois l?étrange céramique, et James McTeigue parvient à rendre émouvant ce baiser désespéré. Tout comme la pyrotechnie ravageuse qui fait l?ordinaire des films à grand spectacle, et le clou romantique de celui-ci. Louis Guichard
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Zero Theorem The Zero Theorem UK/USA 2013 Science-fiction 106 min.

679 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 20/08/2014
Terry Gilliam Christoph Waltz (Qohen Leth), David Thewlis (Joby), Mélanie Thierry (Bainsley), Matt Damon (Management), Tilda Swinton (Dr. Shrink-Rom), Lucas Hedges (Bob), Sanjeev Bhaskar (Docteur 1), Peter Stormare (Docteur 2), Ben Whishaw (Docteur 3), Emil Hostina (Slim Clone), George Remes (Policier), Naomi Everson (Lacy), Olivia Nita (La cliente), Radu Andrei Micu (Propriétaire du sex shop), Dana Rogoz (Fille pizza), Tudor Istodor (Homme dans la rue), Madison Lygo (Bonnie), Ingrid Bisu (Collègue de travail), Rupert Friend (Présentateur TV), Alin Olteanu (Journalier).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=211500.html
Londres, dans un avenir proche. Les avancées technologiques ont placé le monde sous la surveillance d’une autorité invisible et toute-puissante : Management. Qohen Leth, génie de l’informatique, vit en reclus dans une chapelle abandonnée où il attend désespérément l’appel téléphonique qui lui apportera les réponses à toutes les questions qu’il se pose. Management le fait travailler sur un projet secret visant à décrypter le but de l’Existence – ou son absence de finalité – une bonne fois pour toutes. La solitude de Qohen est interrompue par les visites des émissaires de Management : Bob, le fils prodige de Management et Bainsley, une jeune femme mystérieuse qui tente de le séduire. Malgré toute sa science, ce n’est que lorsqu’il aura éprouvé la force du sentiment amoureux et du désir que Qohen pourra enfin comprendre le sens de la vie...
Note de la presse : 2,4/5
Note des spectateurs : 2,8/5 (Pour 682 notes : 10% de *****, 17% de ****, 29% de ***, 27% de **, 11% de *, 6% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 4 nominations
Distributeur : Wild Side Films / Le Pacte
Année de production : 2013
Langue : 02 Anglais
Date de sortie DVD : 29 octobre 2014
Date de sortie Blu-ray : 29 octobre 2014
Colorimétrie : Couleur
Format de projection : 1.85 : 1
Type de film : Long-métrage
N° de Visa : 135206

Secrets de tournage :

La théorie italienne
Zero Theorem a été sélectionné pour la compétition de la 70ème Mostra vénitienne. Il dut cependant laisser le Lion d'or à Sacro GRA, de Gianfranco Rosi et les Lions d'argent à Alexandro Avranas pour Miss Violence et Tsai Ming-liang pour Les Chiens errants. Il fut également présent, hors compétition, au festival international du film de Marrakech.

Délégation scribouillarde
Alors que le réalisateur Terry Gilliam s'est le plus souvent lui-même chargé d'écrire les scénarios de chacun de ses longs-métrages, Zero Theorem est l'oeuvre d'un illustre inconnu de la profession, Pat Rushin. Le fait est d'autant plus étonnant que le cinéaste rapproche son dernier film d'une autre dystopie qu'il réalisa en 1985, Brazil, dans laquelle il dépeignait l'aliénation de l'homme par la société qui l'entourait. Il a par la suite décrit Zero Theorem comme la version actuelle de l'idée qu'il se faisait de cette humanité sociale.

Je ne suis pas un numéro !
Terry Gilliam tient à appuyer la spécificité de son film, qui s'éloigne le plus possible selon lui des productions actuelles. Ainsi, il explique que Zero Theorem "ne ressemble à aucun autre sorti récemment dans les salles : ici, il n’y a ni zombies, ni vengeurs masqués, ni aliens, ni explosions cataclysmiques. Quoique, il est possible que j’aie menti sur ce tout dernier point…". Il dit avoir souhaité faire "un film qui soulève des questions, sans proposer de réponses toutes faites (...)".

Son prééciiieuuux texte
C'est en 1999 que Pat Rushin publie une nouvelle appelée "Call". "Je l'ai fait lire à un ami cinéaste qui m'a suggéré d'en tirer un scénario", raconte l'auteur. "J'ai donc appris tout seul à écrire un script, et j'en ai signé une première version. J'ai toujours été un très grand cinéphile, si bien que ça m'est venu assez naturellement". Le scénario est finalement remarqué par la Zanuck Company, qui pensa tout de suite à lui donner vie sur grand écran. Les multiples réécritures font que le script n'est proposé qu'en 2008 à Terry Gilliam qui suggère alors certains changements dans le scénario, reportant encore sa mise en images.

La quête don quichottesque
Gilliam faillit abandonner le projet en cours de route. Alors que les financements sont trouvés et que le film doit se tourner avec Billy Bob Thornton dans le rôle principal, le cinéaste préfère donner priorité à son Imaginarium du Docteur Parnassus et à L'Homme qui tua Don Quichotte, film qui ne vit finalement pas le jour. Le producteur Dean Zanuck refuse malgré tout de donner Zero Theorem à un autre réalisateur et garde son scénario sous le coude, en attendant que Gilliam soit libre et puisse reprendre le projet en main. En juin 2012, Don Quichotte est temporairement mis de côté, victime de sa célèbre malédiction, et le réalisateur peut enfin récupérer un scénario alors vieux de 12 ans.

L'amour de son art
Si Gilliam n'a pas écrit le scénario, il a cependant proposé plusieurs retouches de celui-ci pour l'adapter au mieux à son univers si particulier. C'est le script, qui d'emblée, le convainquit qu'il y avait un film à construire qui collerait avec son style : "D'entrée de jeu, le script m'a plu. Il était très bien écrit, et les dialogues et les personnages étaient très convaincants. D'ailleurs, je me suis senti en terrain connu dès la première lecture. Certaines parties me rappelaient L'armée des douze singes et certains autres de mes films". Le fait que le personnage principal attende le coup de fil qui donne un sens à la vie peut ainsi rappeler le film datant de l'époque où le réalisateur travaillait encore avec les Monty Python, The Meaning of Life.

La patte du maître
Le scénario original n'est pas disponible mais il apparaîtrait que c'est Terry Gilliam lui-même qui lui donna son aspect final, redéfinissant certaines scènes, précisant des éléments et donnant véritablement vie aux personnages. Le scénariste collabora avec lui sur nombre de passages : "par exemple, j'avais écrit une scène de fête, qui était assez banale. Terry en a fait une soirée à thème – l'Afrique en l'occurrence – qui a lieu dans une vieille maison dont l'un des occupants déménage, si bien qu'il y a des cartons un peu partout. Je me suis dit que c'était vraiment malin, car dès lors, il n'avait pas besoin de meubler l'espace. Je suis peut-être capable d'écrire une scène de fête, mais Terry, lui, sait faire la fête !", raconte-t-il notamment sur leur travail en commun.

Zéro référence ?
Bob, joué par Lucas Hedges, fait un clin d'oeil appuyé à Matrix lors d'une scène où il décrit Qohen comme "the One" (ou "l'Elu" en VF) dont avait parlé l'Oracle, bien que Qohen semble ne pas se soucier de ces allusions. Zero Theorem est par ailleurs considéré par son réalisateur comme le successeur spirituel de Brazil, dont il récupère certaines thématiques et une forte inspiration.

Caméos cachés
Le scénariste Pat Rushin et sa femme Mary apparaissent dans un court caméo lors d'une des scènes de Zero Theorem. En effet, on peut les apercevoir un instant à l'arrière-plan, assis sur un banc dans un parc, Mary lisant le journal et Pat en train d'écrire en s'appuyant sur sa serviette. Il est en réalité en train de noter des messages lisibles dans les affiches défilantes "Mancom motivation" repérables tout au long du film.

Le théorème du casting
Très vite, le réalisateur pensa à proposer le rôle de Qohen à Christoph Waltz. "C'est vraiment un film d'acteurs. Et Christoph est tout bonnement stupéfiant. Il a un charme hypnotique et on peut le regarder jouer pendant des heures", explique le cinéaste qui fut gré au comédien d'enrichir son personnage et même de suggérer plusieurs cadrages et effets de mise en scène. David Thewlis, que connaissait déjà Gilliam, n'a eu que six jours de tournage mais le réalisateur refit plusieurs fois les scènes dans lesquelles il apparaissait pour le simple plaisir de voir les pistes de jeu qu'allait explorer l'acteur.

Thierry Theorem
Mélanie Thierry incarne dans le film Bainsley, une jeune femme qui tente d'avoir des relations sexuelles avec Qohen via les nouvelles technologies. Elle rappelle au réalisateur Judy Holliday et Marilyn Monroe du fait qu'elle s'illumine devant la caméra, selon les termes de Terry Gilliam. Pour le producteur Nicolas Chartier, l'actrice française n'est autre que la révélation du film, qui fera selon lui décoller sa carrière internationale.

Gilliam à l'assaut des acteurs
Pour Matt Damon et Tilda Swinton, Terry Gilliam n'a même pas eu à leur faire lire le scénario. L'actrice explique que "quand c'est Terry Gilliam qui vous sollicite, ça ne se refuse pas", tout comme l'acteur, qui accepta le rôle de Management au seul nom du cinéaste. Swinton dut se grimer et s'enlaidir pour le rôle comme elle l'avait récemment fait pour The Grand Budapest Hotel et Snowpiercer. Elle n'avait qu'une journée de tournage, mais elle en garde un souvenir vivace.

Décors Warren
C'est le chef décorateur David Warren qui se chargea de la création des décors de Zero Theorem. Il avait auparavant travaillé avec Terry Gilliam sur son précédent film, L'Imaginarium du Docteur Parnassus, pour lequel il avait été nominé aux Oscars. Avant cela, le réalisateur étudia l'oeuvre du peintre contemporain Neo Rauch, qu'il donna comme modèle à l'équipe décoration. Ukelele Ike vint également s'ajouter aux inspirations artistiques. Ne pouvant joindre Rauch pour lui demander conseil, les décorateurs s'inspirèrent assez librement de ses toiles.

A Contre-courant de la contre-utopie
David Warren explique que le réalisateur voulait vraiment se placer à l'opposé des images futuristes qui ressortent fréquemment au cinéma. "À l'heure actuelle, beaucoup de films de science-fiction dépeignent l'avenir comme une époque élégante, design, et ultra-futuriste. Les décors y sont monochromes, géométriques et intègrent de l'acier et du verre. Mais Terry n'en voulait pas. Il voulait un futur qui soit inventif sur le plan chromatique. Quelqu'un m'a dit que le style relevait de la 'contre-utopie pop' parce qu'il y a énormément de rose, d'orange et de rouge vif dans le film". Probablement pense-t-il à des longs-métrages comme Oblivion ou Elysium, qui ont le plus récemment marqué le paysage cinématographique de la SF, ou encore aux futures sorties du genre, qu'il s'agisse d'Edge of Tomorrow ou de Transcendance.

From Roumanie with love
Le tournage, qui eut lieu dans les studios de Bucarest, en Roumanie, dut attendre que l'importante chapelle qu'habite Qohen dans le film, soit construite sur un unique plateau. Elle nécessita neuf semaines de travail et fut inspirée pour son plan intérieur des églises orthodoxes que l'on peut trouver sur place, alors que son plan d'ensemble, orgue et maître-autel compris, est typique des églises anglicanes américaines. Quant au Mancom, le puissant ordinateur central, Terry Gilliam voulait tourner les séquences qui l'impliquaient dans un site de hauts fourneaux de Calarasi, dans le sud de la Roumanie, datant de l'époque de Ceausescu. Cela fut impossible mais le lieu resta une importante inspiration pour les décorateurs. Ainsi, au lieu d'être miniaturisé et virtuel, le Mancom est massif, fonctionne à la vapeur et est tout de fer et de béton.

Costume sur mesure
Le chef costumier italien Carlo Poggioli avait déjà travaillé avec Terry Gilliam sur Les Aventures du Baron de Münchausen et Les frères Grimm, alors qu'il était assistant de Gabriella Pescucci. Pour Zero Theorem, il suivit les conseils du réalisateur qui voulait que tous, sauf Qohen, soient habillés de couleurs vives parce qu'heureux. Le cinéaste voulait qu'on ait l'impression d'assister à "Qohen au pays des merveilles" en découvrant les tenues flashy des personnages. Puisque le film se passe dans un monde futuriste, le chef costumier voulut utiliser des matières plastiques au lieu de tissus classiques pour confectionner les costumes, ce qui explique pour certains leur inconfort. Ceux de Bainsley demandèrent un effort particulier parce que plus nombreux et diversifiées.

Tournage en décalage
Le tournage de Zero Theorem prévoyait 28 jours de travail en studio et 8 jours en décors naturels. Ce fut le tournage le plus court de Terry Gilliam depuis Monty Python Sacré Graal, qui fut fulgurant et décalé parce que sans le sou. Au moment des préparatifs, il déclarait : "On va voir si un vieux briscard comme moi peut encore faire comme s'il s'agissait de son premier film". Comme un retour aux sources, le film fut tourné non pas en caméra numérique mais en argentique, afin de rendre au mieux sans retouche les couleurs et les lumières travaillées par l'équipe du film.

Tu flottes ou tu coules
Mélanie Thierry fut terrifiée par une scène qu'elle devait tourner sous l'eau, la séquence mettant en scène un plan sous-marin au bord d'une plage virtuelle. La piscine du studio fut utilisée à ce profit mais l'actrice n'était pas pour autant rassurée : "Je déteste l'eau. Je sais nager, mais je n'avais encore jamais plongé la tête sous l'eau dans une piscine, ou même dans une baignoire – et encore moins dans la mer ! Et lorsque je n'ai pas pied, je panique. J'ai dû aller sous l'eau, ouvrir les yeux, dire mon texte, sans agiter mes bras ou mes jambes, faire semblant que tout allait bien, et nue par-dessus le marché ! Le plus injuste, c'est que Christoph, lui, était parfaitement à l'aise, très détendu, et totalement serein".

Home, future home
Les 8 jours de tournage en décors naturels se déroulèrent intégralement à Bucarest, sur neuf sites différents. L'un, l'Athenaeum, est la plus grande salle de concert de la ville. Le Parc Carol fut quant à lui transformé en "immense mémorial de guerre, datant de l'époque communiste, qu'on a équipé d'arches et de pointes gonflables, de couleur bleue. On a demandé à des hommes efféminés de se balader dans le parc, à un type de s'habiller en clown et de tenir un énorme stand de hot-dogs, et Dieu sait quoi encore !" raconte le chef décorateur David Warren. La scène où Qohen est interrogé par les médecins fut filmée au centre d'essais électriques ICPE, situé dans le parc d'activités technologiques de Bucarest, site choisi pour la taille imposante de ses machines, très rétro-futuristes.

Zero cordes ?
Le compositeur George Fenton chercha à écrire une musique qui touche à la vision que le réalisateur avait du scénario : "Visuellement, le film est un mélange extraordinaire de gothique, de high-tech, de steampunk et de style années 80, tout en portant la marque inimitable de Terry" explique-t-il. Il opta pour une bande originale majoritairement composée de rythmes électro. Elle est également inspirée de la musique de Kurt Weill du fait de l'aspect iconoclaste du film qui lui donne un côté légèrement brechtien. Fenton enregistra lui-même les éléments électroniques de la partition sur un synthé, mais il se servit tout de même, pour certaines scènes, d'instruments plus traditionnels, notamment de tout un orchestre de cordes.

Zéro "Theorem" pour Billy Bob Thornton
Initialement pressenti pour tenir le rôle principal, alors que le projet n'en était qu'à ses balbutiements Billy Bob Thornton s'est finalement désengagé. Pas pour des raisons de salaire ou d'emploi du temps, non : l'acteur a quitté le film à cause d'une... peur des objets anciens, comme l'a révélé Terry Gilliam.
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5ème vague (la) The 5th Wave USA 2016 Science-fiction 112 min.

813 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 25/03/2016
J Blakeson Chloë Grace Moretz, Nick Robinson, Alex Roe, Liev Schreiber, Ron Livingston, Maggie Siff, Maria Bello, Maika Monroe
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=204646.html
Cassie Sullivan, une adolescente américaine de 17 ans, essaie de survivre dans un monde en proie à une invasion extraterrestre sans précédent. « Les Autres », nom que les humains ont attribué à ces extraterrestres, ont pour projet de s'approprier la Terre. Cassie a été séparée de son petit frère, Sammy Sullivan, lors d'une opération de l'armée. Elle part donc à sa recherche et fera tout pour le retrouver.

Les « Vagues » font références aux différentes étapes du plan d'invasion mené par les « Autres ». La première vague est une impulsion électromagnétique qui détruit toute source électrique et les composants électroniques. La deuxième vague consiste en un gigantesque tremblement de terre, provoquant des tsunamis sur toute la Terre, qui détruit les infrastructures et les villes. La troisième vague est une épidémie mondiale inguérissable dérivée de la grippe aviaire. La quatrième vague est l'invasion des « Autres » sur la Terre.
D'étranges et puissants envahisseurs s'attaquent à la Terre en cinq vagues successives : coupure générale de toute forme d'énergie, catastrophes géologiques, épidémies... Alors que la majorité des humains disparaît, une jeune fille ordinaire, Cassie, résiste seule dans les bois pour tenter de retrouver son frère enlevé par les « autres ».

Ce qui va l'amener à sauver la planète... Il n'était pas évident de réussir l'adaptation de « la 5 ème Vague », brillante trilogie littéraire à succès pour ados. Pari réussi, grâce à des effets spéciaux spectaculaires, un récit qui respecte globalement l'ambiance sombre — à l'exception de rares scènes un peu mièvres — du roman. Et surtout grâce à l'interprétation de Chloë Grace Moretz, qui campe avec brio cette jeune survivante qui va être poussée à se dépasser et à aller au bout d'elle-même.
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Arès Arès France 2016 Science-fiction 80 min.

949 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 08/03/2017
Jean-Patrick Benes Ola Rapace, Micha Lescot, Thierry Hancisse
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=234386.html
Dans un futur proche, l'ordre mondial a changé. Avec ses 10 millions de chômeurs, la France fait désormais partie des pays pauvres. La population oscille entre révolte et résignation et trouve un exutoire dans des combats télévisés ultra violents où les participants sont dopés en toute légalité et où tous les coups sont permis. Reda, dit Arès, est un ancien combattant qui vit de petits boulots de gros bras pour la police. Tout va changer lorsque sa soeur se fait arrêter et qu'il doit tout mettre en oeuvre pour les sauver : elle et ses filles.
Le réalisateur et son équipe ont l'intelligence de miser sur l'ambiance et non sur la technologie : des tentes de sans-abris un peu partout, une lumière poisseuse, des panneaux publicitaires géants sur la tour Eiffel, et nous voilà dans le Paris de 2035, d'autant plus effrayant que vraisemblable, proche du New York décrit par Richard Fleischer dans Soleil vert... Les combats télévisés entre monstres bodybuildés sont devenus la distraction favorite des dix millions de chômeurs, et comme toutes les drogues ont été légalisées, les laboratoires pharmaceutiques ont remplacé un Etat défaillant. Un produit toxique porté par un champion spectaculaire assure une pub et des ventes monstrueuses. Après avoir (secrètement) fait mourir plus de trois cents cobayes, un groupe a trouvé le « patient zéro » : le seul à pouvoir résister à la substance qu'il a inventée. Pour sauver sa soeur, Arès, combattant déchu devenu flic, accepte de remonter sur le ring, au risque de sa vie...

On ne sait pas faire ce genre de films en France, dit-on. Mais si ! A condition d'avoir la passion du film de genre, le sens du rythme et une vraie habileté à mêler stéréotypes et petits cailloux cinéphiliques (Arès se nomme Kowalski, comme Marlon Brando dans Un tramway nommé Désir, Clint Eastwood dans Gran Torino et un des personnages de Blade Runner)... D'ailleurs, sous l'apparence d'un polar moderne et violent se cache un beau vieux mélo, avec ses personnages caractéristiques : le héros faussement salaud, les deux soeurs orphelines et le super traître. Sans oublier quelques seconds rôles comme on savait les écrire, jadis, remis au goût du jour : la flic androgyne et sexy (Hélène Fillières), le travelo généreux qui court après des « mercis » qu'on lui refuse (Micha Lescot)... C'est fait aux petits oignons. — Pierre Murat
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Bird Box Bird Box USA 2018 Science-fiction 117 min.

1256 3/4
  Vu mais non dispo 01 Français 12/08/2021
Susanne Bier Sandra Bullock, Trevante Rhodes, Sarah Paulson, John Malkovich, Jacki Weaver, Lil Rel Howery, Rosa Salazar, Danielle Macdonald
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=222801.html
Alors qu'une mystérieuse force décime la population mondiale, une seule chose est sûre : ceux qui ont gardé les yeux ouverts ont perdu la vie. Malgré la situation, Malorie trouve l'amour, l'espoir et un nouveau départ avant de tout voir s'envoler. Désormais, elle doit prendre la fuite avec ses deux enfants, suivre une rivière périlleuse jusqu'au seul endroit où ils peuvent encore se réfugier. Mais pour survivre, ils devront entreprendre ce voyage difficile les yeux bandés.
Dans le genre survival apocalyptique en mode minimaliste, Bird Box ne réinvente rien et se contente de bouffer un peu à tous les râteliers (L'Armée des morts, The Mist, The Crazies, The Divide) prétextant une vague menace surnaturelle à connotation biblique (une pandémie de folie suicidaire pompée sur la "phénoménale" purge de Shyamalan) pour enfermer une poignée de protagonistes apeurés en vase clos. De même que dans Sans un bruit, il s'agira alors de poser l'enjeu sur un des sens des personnages, lesquels doivent éviter par dessus tout de regarder à l'extérieur au risque d'y apercevoir l'entité et de perdre la raison.
Mystère, défiance et parano demeurent au programme d'une intrigue ponctuée de quelques bonnes idées (l'entité qu'il ne faut pas regarder, l'immunité des psychotiques), à la tension bien entretenue (le trajet en voiture, l'attaque du taré en costard, le passage dans les rapides) mais qui élude constamment ses péripéties et s'achemine un peu trop vite vers une résolution attendue. La mécanique narrative reste bien rodée et donc prévisible, et on se prend très vite à essayer de deviner quel sera le prochain personnage à y passer.
Rien de très passionnant au bout du compte mais reste le plaisir de retrouver quelques acteurs de qualité dans un genre qui leur est inhabituel, Sandra Bullock et John Malkovich couvrant le haut de l'affiche dans des rôles à contre-emploi. Le film s'apprécie aussi pour ce portrait de femme courage, dénuée de fibre maternelle et renfermée sur elle-même. Bird Box s'ouvre ainsi sur le pitch d'une Sandra Bullock étonnamment autoritaire, engueulant des petits bouts de 5 ans a priori sans raison, et se ferme sur une protagoniste épuisée, acceptant enfin son rôle de mère dans la sécurité d'un refuge. Une trajectoire intéressante qui participe à l'intérêt de cette petite péloche, gros carton sur Netflix, et pourtant sans grande prétention.
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Clones Surrogates USA 2009 Science-fiction 85 min.

515 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 07/01/2011
Jonathan Mostow Bruce Willis (Agent Greer), Radha Mitchell (Agent Peters), Rosamund Pike (Maggie Greer), Boris Kodjoe (Andrew Stone, Superviseur Du Fbi), James Francis Ginty (Canter (Jeune)), James Cromwell (Le Docteur Lionel Canter), Ving Rhames (Le Prophète), Michael Cudlitz (Le Colonel Brendon), Jack Noseworthy (Miles Strickland), Michael O (Hirosuke), Helena Mattsson (Jj), Valerie Azlynn (Bridget), Devin Ratray (Bobby Saunders), Jordan Belfi (Victor Welch), Trevor Donovan (Tommy), Rachel Sterling (Vivian), Ella Thomas (Lisa), Nicholas Purcell (Pulaski), Rick Malambri (Clark, L'Employé De Bureau), David Conley (Miller), Jonathan Arthur (L'Officier De Police De Boston), Chad Williams (Le Vendeur), Derrick Tedford (Le Surrogate Parfait), Eamon Brooks (La Recrue Du Fbi), Ian Novick (André), Bruce-Robert Serafin (Bud), Jeffrey De Serrano (Armando), Shane Dzicek (Jarid Canter), Keith Kirkwood (Docteur David), Taylor Cole (Employée Service Juridique), Ned Vaughn (Acteur), Roger Dillingham Jr. (Dread), Dorothy Brodesser (Dread Woman With Shotgun), Robert Masiello (Human), Patrick Canty (Surrogate), Vincent J. Earnshaw (Funeral Dread), Anya Monzikova (Beautiful Surrogate), Rob W. Gray (Dread), Olivia Cawley (Baseball Kid), Declan Mulvey (Boston Police Officer), Jason Mulcahy (Handsome Surrie), Stream (Actrice), Brian A. Parrish (Hard Hat), Cody Christian (Young Canter).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=127136.html
Deux agents du FBI enquêtent sur le meurtre mystérieux d'un étudiant, qui semble lié à l'homme qui a contribué à mettre au point une invention qui s'est imposée dans toute la société : les gens peuvent désormais acheter des versions robotisées d'eux-mêmes, des doubles sans défaut qui, commandés à distance, effectuent leurs tâches à leur place et leur permettent de vivre par procuration sans quitter le confort et la sécurité de leur domicile. Cette révolution technologique soulève beaucoup de questions, dont la première va vite devenir préoccupante : dans un monde d'apparences qui est réel, à qui peut-on faire confiance ?
Note de la presse : 3/5
Note des spectateurs : 3/5 (Pour 3431 notes : 10 % de *****, 22 % de ****, 39 % de ***, 11 % de **, 19 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 997 124 entrées
Couleur
Format du son : Dolby Digital DTS
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

Adaptation
Clones est l'adaptation du comic book "Surrogates" (titre original du film), créé par Robert Venditti et Brett Weldele. En 2009, un second volume titré "Surrogates: Flesh and Bone" retraçant les évènements antérieurs au premier ouvrage fut publié peu de temps avant la sortie américaine du long métrage.

Note d'intention du réalisateur
Jonathan Mostow explique : "L'idée de base est que les clones ont envahi le monde exactement comme l'ont fait les ordinateurs et les téléphones portables. Cette révolution technologique offre aux gens la possibilité de vivre indirectement, sans quitter le confort et la sécurité de leur foyer. Dans notre film, les clones représentent la liberté ultime. Il n'y a plus de souffrance physique ni mentale, plus d'ennui. Il suffit de se connecter pour vivre dans un monde parfait.". Le réalisateur de Clones poursuit : "Pour certains cependant, les clones sont un renoncement à notre humanité. Dans un monde où les vrais contacts physiques deviennent de plus en plus rares, la notion d'amour risquet-elle de perdre tout son sens ? C'est une des questions que nous explorons dans notre film".

Des machines et des hommes...
Jonathan Mostow serait-il un expert en mécanique ? En réalisant en 2003 Terminator 3 : Le Soulèvement des machines, puis Clones en 2009, le metteur en scène américain montre un vrai intérêt pour les robots qui ressemblent beaucoup aux humains et qui, dans un cas comme dans l'autre, sont là pour les remplacer (mais plus ou moins violemment).

Quand la réalité rattrape la fiction
Afin d'illustrer la première séquence et d'inclure le film Clones dans un futur proche tangible, Jonathan Mostow a récupéré des images de véritables expériences robotiques d'aujourd'hui. Le scientifique japonais Hiroshi Ishiguro, qui utilise une version en plastique de lui-même pour donner des conférences partout dans le monde sans avoir à quitter son bureau à Osaka, se retrouve dans les flashbacks d'introduction, ainsi qu'un singe de Caroline du Nord dont le cerveau a été truffé d'électrodes qui lui permettent de faire fonctionner un robot à Kyoto par la seule force de sa pensée.

Des scénaristes "terminés" !
Michael Ferris et John Brancato, les scénaristes chargés de l'adaptation pour le film Clones, se sont aussi occupé de ceux du troisième et du quatrième opus de la saga robotique Terminator, dont Le Soulèvement des machines fut mis en scène par Jonathan Mostow, réalisateur de Clones.

Docteur James Cromwell !
Dans Clones, l'acteur James Cromwell joue le rôle du docteur Lionel Canter, l'inventeur des fameux clones appelés "surrogates". Ce n'est pas son premier rôle de pionnier dans la technologie avanacée. Il est aussi le docteur Alfred Lanning à l'origine du robot Nestor dans le I, Robot d'Alex Proyas en 2004 et le premier homme à voyager à vitesse hyper-exponentielle et a effectuer le "premier contact" avec les Vulcains dans le huitième film Star Trek, réalisé par Jonathan Frakes en 1997.
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Contagion Contagion USA 2011 Science-fiction 106 min.

1122 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 25/07/2020
Steven Soderbergh Marion Cotillard, Matt Damon, Laurence Fishburne, Jude Law, Kate Winslet, Bryan Cranston, Jennifer Ehle, Gwyneth Paltrow
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=178091.html
Une pandémie dévastatrice explose à l’échelle du globe… Au Centre de Prévention et de Contrôle des Maladies, des équipes se mobilisent pour tenter de décrypter le génome du mystérieux virus, qui ne cesse de muter. Le Sous-Directeur Cheever, confronté à un vent de panique collective, est obligé d’exposer la vie d’une jeune et courageuse doctoresse. Tandis que les grands groupes pharmaceutiques se livrent une bataille acharnée pour la mise au point d’un vaccin, le Dr. Leonora Orantes, de l’OMS, s’efforce de remonter aux sources du fléau. Les cas mortels se multiplient, jusqu’à mettre en péril les fondements de la société, et un blogueur militant suscite une panique aussi dangereuse que le virus en déclarant qu’on "cache la vérité" à la population…
Si Soderbergh est toujours à deux doigts d'enfoncer des portes ouvertes, reconnaissons-lui le mérite d'avoir sorti la fin du monde du champ SF pour l'ancrer dans une réalité contemporaine et effroyablement familière.
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Dans la brume Dans la brume France 2018 Science-fiction 89 min.

1034 3/4
  Disponible 01 Français 02 MKV 13/01/2019
Daniel Roby Romain Duris (Mathieu), Olga Kurylenko (Anna), Fantine Harduin (Sarah), Michel Robin (Lucien), Anna Gaylor (Colette), Réphaël Ghrenassia (Noé)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=253853.html
Le jour où une étrange brume mortelle submerge Paris, des survivants trouvent refuge dans les derniers étages des immeubles et sur les toits de la capitale. Sans informations, sans électricité, sans eau ni nourriture, une petite famille tente de survivre à cette catastrophe... Mais les heures passent et un constat s'impose : les secours ne viendront pas et il faudra, pour espérer s’en sortir, tenter sa chance dans la brume...
Sous ses allures de The Mist à la française, Dans la Brume s'affiche comme une excellente et efficace série B fantastique. Une remarquable surprise made in France que l'on attendait vraiment pas.
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District 9 District 9 USA 2009 Science-fiction 110 min.

686 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 28/08/2014
Neill Blomkamp Sharlto Copley (Wikus van der Merwe), Jason Cope (Grey Bradnam, le correspondant de l'UKNR), Nathalie Boltt (Sarah Livingstone), William Allen Young (Dirk Michaels), Robert Hobbs (Ross Pienaar), Kenneth Nkosi (Thomas), Nick Blake (Francois Moraneu), Jed Brophy (James Hope), Vanessa Haywood (Tania Van De Merwe), Louis Minnaar (Piet Smit), Marian Hooman (Sandra Van De Merwe), Vittorio Leonardi (Michael Bloemstein), Mandla Gaduka (Fundiswa Mhlanga), Johan Van Schoor (Nicolas Van De Merwe), Stella Steenkamp (Phyllis Sinderson), Tim Gordon (Clive Henderson), Jonathan Taylor (MNU Doctor), Norman Anstey (MNU Lead Medical Technician), Mike Huff (MNU Doctor), David Dukas (MNU Mercenary), Anthony Bishop (Auxiliaire médical), Craig Jackson (MNU Guard), John Ellis (MNU Medical Student), Greg Melvill-Smith (Interviewer), Sonni Chidiebere (MNU Mercenary), Nick Boraine (Craig Weldon), David Clatworthy (MNU Doctor), Anthony Fridjohn (MNU Executive), Andre Odendaal (Mike Van Kerland), Sibulele Gcilitshana (Ü Günters Woman), Matt Stern (MNU Mercenary), Daniel Hadebe (MNU Guard), Siphiwe Mbuko (Soweto Resident), Norman Thabalala (Soweto Resident), Kuda Rusike (Soweto Resident), Leigh Mashupye (Nigerian Hooker), Donalson Rabisi (Gangster nigérian), Zephania Sibanda (Gangster nigérian), Mfazwe Sekobane (Gangster nigérian), Siyabonga Radebe (Obesandjo's Lieutenant), Wisani Mbokota (MNU Guard), Yashik Maharaj (MNU Office Worker), Mzwandile Nqoba (Interviewee), Melt Sieberhagen (Anton Grobler), Monthandazo Thomo (Soweto Resident), Absalom Dikane (Soweto Resident), Ntombi Nkuua (Soweto Resident), Mpho Molao (Soweto Resident), Morena Setatsa (Soweto Resident), Nkiyase Mondlana (Nigerian Hooker), Jeffries Simelane (Gangster nigérian), David Mikhethi (Gangster nigérian), Mdu Mthabela (Gangster nigérian), Gideon Thodane (Gangster nigérian), Saint Gregory Nwokedi (Gangster nigérian), Nicholas Ratlou (Gangster nigérian), Mashabela Galane (Gangster nigérian), Simo Mogwaza (MNU Mercenary), Brandon Auret (MNU Mercenary), Ryan Whittal (MNU Office Worker), Billy Somagaca (MNU Office Worker), Hlengiwe Madlala (Sangoma), Mampho Brescia (Journaliste), Themba Nkosi (Interviewee), Sylvaine Strike (Dr Katrina McKenzie), Bongo Mbutuma (Gangster nigérian), Alan Glauber (MNU Operating Room Doctor), Antony Sarak (MNU Office Worker), Barry Strydom (Interviewee), Beauty Setai (Nigerian Hooker), Claudine Bennent (MNU Office Worker), Danny Datnow (MNU Mercenary), Den Antonakas (MNU Guard), Elizabeth Mkandawie (Interviewee), Phillip Mathebula (Acteur), Nicolas Herbstein (Acteur), David James (Acteur), Mahendra Raghunath (Acteur).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=143026.html
Il y a vingt-huit ans, des extraterrestres entrèrent en contact avec la Terre...Ces visiteurs d'au-delà des étoiles étaient des réfugiés et furent installés dans le District 9, en Afrique du Sud, pendant que les nations du monde se querellaient pour savoir quoi en faire...Depuis, la gestion de la situation a été transférée au MNU (Multi-National United), une société privée qui n'a pas grand-chose à faire du sort de ces créatures, mais qui fera d'énormes bénéfices si elle arrive à faire fonctionner leur extraordinaire armement. Jusqu'à présent, toutes les tentatives ont échoué : pour que les armes marchent, il faut de l'ADN extraterrestre. La tension entre extraterrestres et humains atteint son maximum lorsque le MNU commence à évacuer les non-humains du District 9 vers un nouveau camp, en envoyant des agents de terrain s'occuper de leur transfert. L'un de ces agents, Wikus van der Merwe, contracte un virus extraterrestre qui se met à modifier son ADN. Wikus est à présent l'homme le plus recherché de la planète, celui qui vaut plus qu'une fortune : il est la clé qui permettra de percer le secret de la technologie alien.Repoussé, isolé, sans aide ni amis, il ne lui reste qu'un seul endroit où se cacher : le District 9...
Note de la presse : 4/5
Note des spectateurs : 3,9/5 (Pour 18 103 notes : 35% de *****, 36% de ****, 8% de ***, 8% de **, 6% de *, 8% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 16 nominations
Distributeur : Metropolitan FilmExport
Box Office France : 1 110 198 entrées
Année de production : 2009
Budget : 30 000 000 $
Date de sortie DVD : 20 janvier 2010
Langue : 02 Anglais, Afrikaans, Zulu, Sotho
Date de sortie Blu-ray : 20 janvier 2010
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage

Secrets de tournage :

A la place de "Halo"...
District 9 est le premier long-métrage de Neill Blomkamp. Supporté par Peter Jackson (Le Seigneur des anneaux : la communauté de l'anneau), qui agit ici en tant que producteur, ce jeune réalisateur devait à l'origine adapter le jeu vidéo Halo avant que le projet ne soit abandonné. Il obtint finalement un budget de 30 millions de dollars pour réaliser son premier film. Somme qui fut rentabilisée aux Etats-Unis dès le premier week-end d'exploitation.

Le Nigéria en colère
Dans le film, un gang de Nigérians fait régner la terreur au sein de District 9 et parmi les aliens, qu'ils rendent dociles avec de la pâté pour chat. Une vision que n'a pas apprécié le gouvernement nigérian, qui a demandé à ses exploitants de salles de boycotter la diffusion du film de Neill Blomkamp. "Nous sommes vraiment en colère parce que le film dénigre clairement l'image du Nigéria, en nous dépeignant comme des cannibales, comme des criminels" a déclaré le ministre de l'information Dora Akunyili; "même le nom de notre ancien président est clairement identifié comme étant le chef du gang". L'acteur malien qui incarne ce chef, Eugene Khumbanyiwa, porte en effet le surnom de Obasanjo dans le film, qui était le nom de famille de l'ancien président du Nigéria, Olusegun Obasanjo.

Du court au long
En 2005, après s'être fait un nom dans le domaine de la publicité et des effets visuels, Neill Blomkamp réalisa son premier court métrage : Alive in Joburg. A l'instar de District 9, Alive in Joburg plongeait le spectateur dans un Johannesburg fictif, en proie aux problèmes d'intégration d'extraterrestres. On pouvait déjà y apercevoir Sharlto Copley (Wikus dans District 9), qui agissait à l'époque également en tant que producteur.

Entre insectes et de crustacés
Pour développer les créatures de District 9, Neill Blomkamp a fait appel aux artistes de WETA Workshop (Le Seigneur des anneaux

En chair et en numérique
Pour créer les extraterrestres, l'équipe du film a utilisé autant d'effets visuels que d'effets spéciaux physiques. Certaines parties de leur corps, comme leur taille très fine et leurs jambes coudées ne pouvaient être animées que grâce aux ordinateurs.

Brouiller les repères
Le réalisateur revient sur la forme si particulière du film, entre fiction et documentaire : "Le film imite les dépêches dont les chaînes de télévision, Internet et d'autres sources d'information nous inondent en continu. C'est un peu comme si vous découvriez une seule et même histoire au travers de plusieurs médias. Autrefois, on découvrait un sujet dans un seul journal. Aujourd'hui, les images et les écrans sont partout, et nous nous sommes habitués à vivre avec cette profusion. De plus, l'avènement de la téléréalité a encore davantage brouillé la frontière entre la réalité et le divertissement."

De véritables images d'archives
Si Neill Blomkamp a mis en scène la majeure partie des séquences du film, il a également utilisé des images tournées par la South African Broadcasting Corporation, Reuters, et d'autres agences de presse.

Johannesburg, pollution et crasse
Originaire d'Afrique du Sud, Neill Blomkamp tenait à tourner dans la ville de Johannesburg : "Nous n'aurions jamais pu reproduire ailleurs tout ce que nous avons à Johannesburg. Il y a trop de détails visuels ici, la poussière, les barbelés, la mauvaise herbe, c'est très riche sur le plan visuel. Pour qu'un film comme celui-ci fonctionne, je pense qu'il faut un certain degré de réalisme, de pollution et de crasse."

Un paysage désolé
Le tournage s'est déroulé pendant l'hiver car, à cette période, l'atmosphère particulièrement sèche rend les lieux presque désertiques (à l'inverse de l'été où la végétation est bien plus luxuriante). Neill Blomkamp : "Nous avons filmé en hiver parce que je voulais un décor aride, une sorte de paysage urbain à l'abandon. En hiver, quand vous regardez autour de vous, il y a des feux, des cendres et de la poussière partout, et la pollution vous empêche de voir l'horizon. C'était exactement ce que je voulais."

Des lieux bien réels
Le tournage s'est déroulé dans de véritables environnements de la banlieue de Soweto, à Tshiawelo. Les cabanes existaient avant que l'équipe n'y pose ses caméras. "En fait, nous avons acheté tout ce qui restait des cabanes détruites, explique le chef décorateur Philip Ivey, et nous les avons reconstruites avec tous ces matériaux. Cela nous a évité d'avoir à les vieillir nous-mêmes. Nous avons ainsi gagné beaucoup de temps et les décors étaient bien plus authentiques."

Un homme, dix rôles
Jason Cope, qui interprète l'extraterrestre Christopher Johnson, a aussi prêté son corps à une dizaine de personnages différents. "Ma mère était très excitée quand j'ai eu le rôle, raconte-t-il. Quand elle m'a demandé ce que j'allais jouer, j'ai répondu : "Une communauté d'extraterrestres dans un township". Il lui a fallu du temps pour comprendre."
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Divergente Divergent USA 2014 Science-fiction 139 min.

681 3/4
  Disponible 01 Français 02 MKV 20/08/2014
Neil Burger Shailene Woodley (Beatrice ''Tris'' Prior), Theo James (Quatre), Kate Winslet (Jeanine Matthews), Zoë Kravitz (Christina), Ansel Elgort (Caleb Prior), Miles Teller (Peter), Jai Courtney (Eric), Maggie Q (Tori), Ben Lloyd-Hughes (Will), Ray Stevenson (Marcus Eaton), Ashley Judd (Natalie Prior), Tony Goldwyn (Andrew Prior), Mekhi Phifer (Max), Christian Madsen (Al), Casimere Jollette (Claire Sutron), Justine Wachsberger (Lauren), Ben Lamb (V) (Edward), Amy Newbold (Molly Atwood), Parker Mack (Sam Robertson), Kendyl Lynch (Citoyen érudit), Will Blagrove (Patrouilleur Audacieux), Blythe Baird (Erin Quinn), Presley Cole Carlson (Acteur), Ana Corbi (Fille sans-faction), Joseph Aviel (Capitaine - Audacieux), Christopher Kahler (Audacieux), Lucas Ross (Garçon tyrolienne Chris Hayes Audacieux), Brandon Bowens (Audacieux), Ben Bloom (Audacieux), Weston Ford (II) (Enfant), Hudson Ford (Enfant), Vince Tolentino (Adolescent), Austin Lyon (Garçon tyrolienne n°1), Christine Ames (Femme érudit), Jennifer Sall (Aide de Jeanine), Matt Philliben (Garde du corps de Jeanine), Janet Ulrich Brooks (Professeur EruditClara Burger), Kitsy Smith (Adolescente), Michael James Bell (Scientifique Érudit n°1), Kevin Wayne Berger (Abnegation), Ryan Browning Johnson (Adulte érudit), Stephen J. Branagan (Candor), Lisa Marie Austin (Adulte), Evan MacHendrick (Technicien Audacieux), Clara Burger (Petite fille altruiste), Anthony Fleming (Garde), Ryan Carr (Homme Audacieux), Alex Hashioka (Garde Érudit), Rotimi (Ezra), Michael Sherry (Garçon Altruiste maltraité), Lukas Burger (Jonathan Ziegler), Renee Puente (Fille tyrolienne), Chris Hayes (Instructeur Audacieux), Eric Kaldor (Homme sans-faction n°1), Alice Bowden (Sans-faction n°2), Cleo Anthony (Patrouille Audacieux n°1), Alice Rietveld (Patrouille Audacieux n°2), Brad Greiner (Patrouille Audacieux n°3), Yasmine Aker (Patrouille Audacieux n°4), Bob Rumnock (Homme âgé Altruiste), Elyse Cole (Tris à 10 ans), Efe McWorter (Juge Sincère), Christopher Weir (Avocat Sincère), Doyle Brand (Témoin Sincère), Faye Jackson (Femme Altruiste), Scott Roberts (III) (Homme Altruiste), Sophia Marzocchi (Avocat Sincère n°2).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=195022.html
Tris vit dans un monde post-apocalyptique où la société est divisée en cinq clans (Audacieux, Érudits, Altruistes, Sincères, Fraternels). À 16 ans, elle doit choisir son appartenance pour le reste de sa vie. Cas rarissime, son test d’aptitude n’est pas concluant : elle est Divergente. Les Divergents sont des individus rares n’appartenant à aucun clan et sont traqués par le gouvernement. Dissimulant son secret, Tris intègre l’univers brutal des Audacieux dont l’entraînement est basé sur la maîtrise de nos peurs les plus intimes.
Note de la presse : 2,5/5
Note des spectateurs : 4,1/5 (Pour 7 569 notes : 20% de *****, 34% de ****, 22% de ***, 14% de **, 7% de *, 4% de °)

Fiche technique :

Distributeur : SND
Box Office France : 1 492 110 entrées
Année de production : 2014
Budget : 85 000 000 $
Date de sortie DVD : 20 août 2014
Langue : 02 Anglais
Date de sortie Blu-ray : 20 août 2014
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage
N° de Visa : 139383

Secrets de tournage :

Dystopie mania
Divergente est produit par le studio à l’origine des lucratives sagas Twilight et Hunger Games qui sont elles-mêmes des univers basés sur une dystopie, soit l'inverse d'une utopie. Ces trois films sont par ailleurs tous issus de trilogies littéraires écrites pour la jeunesse par trois femmes écrivains américaines, dont deux, Veronica Roth et Stephenie Meyer, sont originaires de la ville d'Hartford dans le Connecticut.

Un casting masculin emberlificoté
Neil Burger est un réalisateur exigeant. Il l'a prouvé au travers de ses longues auditions pour trouver des partenaires masculins pouvant faire face à l'actrice Shailene Woodley. Ainsi, Lucas Till, Alex Pettyfer, Jack Reynor, Alexander Ludwig, Luke Bracey et Brenton Thwaites ont postulé pour les principaux rôles, sans succès. Finalement, ce sont Theo James, Jai Courtney et Miles Teller qui sont parvenus à retenir l'attention des producteurs et du cinéaste.

Un casting de mutants
Les jeunes acteurs de Divergente n'ont pas tous une filmographie équivalente. Certains, comme Ansel Elgort, qui n'a actuellement joué "que" dans Carrie, la vengeance et Nos étoiles contraires, n'ont que peu d'expériences et découvrent un genre qui leur est inconnu. D'autres, comme Zoë Kravitz, qu'on avait pu voir dans X-Men: Le commencement et dans After Earth, sont presque des habitués de la SF et du fantastique.

Retrouvailles et continuation
Si Miles Teller fut choisi par le réalisateur de Limitless pour accompagner Tris dans ses aventures, on avait déjà pu le voir aux côtés de Shailene Woodley dans le remarqué The Spectacular Now, de James Ponsoldt. On pourra par ailleurs les retrouver dans la suite de la saga, Insurgent, dont la sortie est prévue pour mars 2015 aux Etats-Unis. Ce ne sera plus Neil Burger mais Robert Schwentke, à qui on doit notamment RED et RIPD qui sera chargé de mettre en scène les aventures de nos deux héros.

Oh le vilain inceste
Shailene Woodley et Ansel Elgort avaient précédemment joué ensemble dans Nos étoiles contraires, de Josh Boone, où ils incarnaient un couple. Ils se retrouvent pour Divergente mais campent cette fois-ci un frère et une soeur.

Alien sur le tournage
Comme Pénélope Cruz sur le tournage de Pirates des Caraïbes - La fontaine de jouvence, Kate Winslet était enceinte sur celui de Divergente. Mais, contrairement à l'actrice espagnole, elle n'a pas dû se faire doubler par l'une de ses soeurs, Beth Winslet ou Anna Winslet. On dut cependant camoufler son ventre rond pendant ses quatre semaines de tournage (elle en était à son cinquième mois) en cadrant à partir de la poitrine et en lui faisant porter tablette et dossier pour les plans rapprochés.

Le chat-oiseau
Pour ne pas avoir à faire face aux fuites dues au public, le réalisateur et son équipe utilisèrent le nom de code "Catbird" lors des scènes tournées en espace publique.

Des girouettes et un indécis
Miles Teller avait d'abord auditionné pour le rôle de Four mais il ne parvint pas à l'obtenir. Quelques mois plus tard, les producteurs le rappelèrent après avoir vu sa prestation dans The Spectacular Now et lui offrirent le rôle d'Eric, censé être en désaccord avec Four, que devait finalement jouer Theo James. Teller refusa le rôle, ne se sentant pas capable d'être intimidant et en compétition avec James. On lui proposa alors le personnage de Pierre qu'il accepta à la demande de son amie Shailene Woodley qui voulait de nouveau jouer avec lui.

Changement de dernière minute
Jeremy Irvine devait initialement interpréter Four mais il dut refuser le rôle à cause d'un problème d'emploi du temps. En effet, il était déjà prévu pour le tournage de A Night in Old Mexico et The Railway Man. C'est au final Theo James qui hérita du personnage.

Un original littéraire
Divergente n'est pas un scénario original puisqu'il découle du roman écrit par Veronica Roth en 2011. Il prend place dans la ville natale de l'écrivain, Chicago, et s'inspire d'une étude menée par cette dernière alors qu'elle était en première année de psychologie à l'université. Il s'agissait d'un travail sur une thérapie consistant à faire affronter aux patients leur phobie jusqu'à ce qu'ils la remettent en cause. Elle a transposé cette étude dans une dystopie où la société serait menée et organisée selon les différentes peurs de ses citoyens.

Ecriture assurée
Si Veronica Roth n'a pas participé à l'adaptation de son roman pour le grand écran, le scénario fut malgré tout entre de bonnes mains puisqu' Evan Daugherty, le scénariste de Blanche-neige et le chasseur, et Vanessa Taylor, à qui l'on doit plusieurs épisodes de Game of Thrones, se sont chargés de transposer l'univers littéraire en une version plus cinématographique.

Une soundtrack utopique
Nombre de groupes et chanteurs contemporains ont été sollicités pour la bande originale de Divergente. Aucune chanson ne fut spécifiquement écrite pour le film mais on y retrouvera tout de même des morceaux de Snow Patrol, Ellie Goulding, Zedd, Woodkid et Skrillex (entre autres). C'est par ailleurs au compositeur Junkie XL qu'a échu la BO du film : on pourra également, en cette année 2014, écouter ses compositions dans 300 : La Naissance d'un empire.

La vérité vraie
Pour une campagne de publicité autour du film, on utilisa une citation de Shailene Woodley touchant à son personnage dans Divergente : "Personne n'est juste un nerd, personne n'est juste une fille cool, personne n'est juste timide ou populaire".

Un humain sans trucages
Shailene Woodley, Theo James et Miles Teller exécutent eux-mêmes leurs cascades durant le film. Ils sont bien entendu surprotégés et le montage permet de rendre plus spectaculaires certains sauts ou combats, mais ils ne sont doublés que dans quelques rares scènes spécifiques. Theo James est, par ailleurs, un véritable combattant depuis qu'il s'essaya au combat pour Underworld : Nouvelle ère (2012).

Un peu de tout et on assaisonne
Neil Burger n'avait jamais, jusqu'ici, touché au film de SF. Il s'était déjà attaché à la magie, dans L'Illusionniste (2006), mais l'univers du film était réaliste et les tours véritablement réalisés par Edward Norton. Limitless (2011) touchait également légèrement au fantastique par les capacités et les trips provoqués par la pilule qu'avalait Bradley Cooper, mais n'offrait pas de possibilité d'évasion narrative. Quant à The Lucky Ones (2008) et Interview with the Assassin (2002), ils restaient strictement dans le cadre du réel, voire de l'historique. Divergente est aussi son premier film qui prend les adolescents pour cible et pour acteurs principaux.

Une saga à succès
"Les éditeurs voyaient le livre comme un croisement entre Hunger Games et Matrix, et le succès a tout de suite été au rendez-vous. On parlait de Divergente partout, notamment sur Twitter. Le roman a immédiatement intégré la liste des best-sellers du New York Times et atteint la 8e position dès la première semaine", raconte le producteur Pouya Shahbazian, qui travaille au département cinéma d'Harper Collins, la maison d'édition qui édita Divergente. Trois mois avant la sortie du roman, sans même attendre la réaction du public cible, Summit Entertainment en acheta les droits et chercha un cinéaste pour réaliser l'adaptation. Le choix se porta vite sur Neil Burger alors qu'il finissait le tournage de Limitless.

L'arme fatale
Neil Burger fut la carte secrète et maîtresse de la production, Douglas Wick et Lucy Fisher, deux des principaux producteurs du film, ayant recourt au cinéaste à chaque doute quant à un potentiel participant, qu'il s'agisse d'un acteur ou d'un chef de projet. Celui-ci est parvenu à convaincre chaque intervenant et à diriger la quinzaine d'acteurs principaux qui composent le casting de Divergente.

La cible Burger
Le réalisateur Neil Burger ne considère pas que Divergente, dans sa version cinématographique, ne s'adresse qu'aux adolescents, pourtant lecteurs majoritaires du roman et personnages centres de l'intrigue. "Veronica était très jeune lorsqu’elle a écrit son roman, mais les émotions de son héroïne sont d’une incroyable justesse. Cependant, cette histoire ne s’adresse pas uniquement aux adolescents : les sujets évoqués nous touchent tous, sans distinction d’âge. Les thèmes de Divergente sont universels, ils interrogent notre appartenance et notre identité, mais également le fonctionnement de la société". Son adaptation se veut plus large, à destination d'un public plus diversifié que l'oeuvre originelle.

Teenage Predator
Shailene Woodley est rapidement devenue la favorite de la production et du réalisateur pour incarner Tris, l'héroïne de Divergente. Neil Burger commente : "J’ai été époustouflé par le mélange de vulnérabilité, de rébellion et d’arrogance qu’elle exprimait dans The Descendants. C’était exactement ce que nous recherchions pour Tris". Ils ont par la suite appris que la jeune fille s'intéressait au mode de vie survivaliste, savait chasser, se servir d'une arme et se débrouiller pour se nourrir en pleine nature, ce qui correspondait au personnage qu'elle devait incarner à l'écran.

La méchante rose
Hitchcock pensait qu'un film ne valait que par son méchant. Or, Neil Burger a construit ce personnage, Jeanine Matthews, comme un génie du gabarit de Steve Jobs. Il fut pourtant difficile de trouver une actrice qui corresponde à l'idée de puissance, de prestance et d'autorité qu'y voyait le réalisateur, d'autant plus qu'il s'agit d'un personnage peu décrit dans le roman. C'est finalement Kate Winslet qui est réclamée, bien qu'elle soit plus habituée aux rôles tout en sentiments qu'à des personnages bad-ass et manipulateurs : "Je n’avais jamais interprété quelqu’un comme elle auparavant, mais ça a été fascinant de me glisser dans la peau de cet Hitler au féminin. (...) C’est difficile d’interpréter quelqu’un qui nourrit de telles pensées".

Bastooooon
Le fait que les acteurs effectuent eux-mêmes la plupart de leurs cascades et combats a fini de convaincre Miles Teller d'accepter le rôle de Peter, alors qu'il avait auparavant décliné plusieurs autres personnages. "J’étais très enthousiaste à l’idée de tourner ce film parce que je n’avais jamais eu à m’entraîner physiquement pour un rôle, mais ça a été assez intense. Nous avons été supervisés par un professionnel des sports de combat et un champion du monde de boxe thaï. J’ai pris beaucoup de plaisir à apprendre à me battre, et j’ai découvert que j’étais très doué pour le lancer de couteaux".

Le casting qui venait du casting
Amy Newbold, qui incarne l'ultime recrue des Audacieux, Molly, n'est pas actrice de profession. Assistante au sein de l'équipe chargée du casting à Chicago, elle fut repérée et fit un bout d'essai qui a convaincu la production. Elle avait déjà travaillé pour le casting de Man of Steel et de Contagion, mais il s'agit, en tant que comédienne, de son premier rôle dans un long-métrage.

Direction-action
Ashley Judd et Tony Goldwyn, qui avaient travaillé l'une sous la direction de l'autre dans Attraction animale, se retrouvent tous deux acteurs et même mari et femme dans Divergente. En incluant Kate Winslet, ce sont les trois comédiens que la romancière Veronica Roth s'attendait le moins à trouver dans l'adaptation cinématographique de son récit.

Seconds rôles à perpétuité
Trois autres Audacieux seront également au générique du prochain volet de la saga, Insurgent. Il s’agit d’Eric, incarné par Jai Courtney, qui entraîne les recrues avec Quatre ; Tori, une tatoueuse interprétée par Maggie Q, et Max, le leader des Audacieux, joué par Mekhi Phifer.

Made in Burger
Le tournage de Divergente a réellement eu lieu à Chicago, là où se déroule le film. Le réalisateur fit le choix de ne pas trop s'appuyer sur les effets visuels et préféra filmer d'immenses décors dans les véritables rues de la métropole : "dans le futur, Chicago est toujours Chicago. Je tenais à ce que les personnages marchent dans des rues goudronnées, ensoleillés et balayées par le vent où s’étendent les ombres des buildings, comme c’est le cas aujourd’hui". Le tournage a débuté le 8 avril 2013 : acteurs et cascadeurs suivaient un entraînement intensif pour être prêts au premier shooting. Pendant ce temps, des milliers de costumes étaient fabriqués dans quatre pays différents pour les centaines de figurants et personnages du film.

Décor en apesanteur
Pour réaliser une dystopie qui tienne la route, qui reflète une réalité seulement un peu intensifiée et non artificielle, la production engagea en premier lieu le chef décorateur Andy Nicholson, qui venait de finir son travail sur Gravity, d’Alfonso Cuarón, pour lequel il fut nominé aux Oscars 2014. C'est lui qui trouva le design des décors et supervisa toute la construction du village des Altruistes et de la Fosse. Il arriva sept semaines avant le début du tournage et comprit de suite, avec Neil Burger, l'intérêt de filmer à Chicago. Ils partirent faire des repérages ensemble et en ramenèrent tout un portfolio d'images inédites, pour la plupart récupérées dans les séquences de Divergente.

Un village à Windy City
Chicago, fréquemment surnommée Windy City du fait du vent constant qui balaie la ville, a dû se plier aux volontés du réalisateur et de son chef décorateur quant à leur choix de lieux de tournage. L'immeuble des Erudits est ainsi la Willis Tower, alors que le village des Altruistes fut construit dans un espace vert au sud de la ville. John J. Kelly, l'un des producteurs exécutifs, se souvient : "ce terrain au coin de Harrison Street et Wells Street a donc accueilli 16 structures de 6 mètres de haut, que nous avons construites au milieu de ces gratte-ciel parmi les plus hauts du monde. Cela offrait un arrière-plan extraordinaire pour notre décor du village".

Studios en devenir
Les intérieurs du film, ainsi que la Fosse, furent installés aux studios Cinespace qui accueillirent, avec Divergente, leur première superproduction hollywoodienne depuis leur ouverture en 2011. Ils sont destinés à devenir un contrepoids à Hollywood du point de vue des studios de tournage et des installations de décors, sur un terrain de 14 hectares. C'est ici que l'équipe du film a pu reconstituer, tout en matières, sans peinture ou raccourcis numériques, les décors intérieurs des Altruistes. Quant à la Fosse, elle constitue l'un des plus grands décors jamais construits à Chicago, dont la mise en place nécessita douze semaines de travail.

Les Audacieux prennent l'eau
Le réfectoire des Audacieux fut installé au sous-sol du Defender Building, bâtiment du siècle dernier, abandonné depuis une quinzaine d'années. Il a fallu que l'équipe technique se lance dans quelques réparations avant de pouvoir y tourner quoi que ce soit, mais il s'est vite avéré que la logistique serait cauchemardesque, selon les termes d'Andy Nicholson. Il était totalement impossible de tourner en temps de pluie. Or, lors de la seule semaine de tournage sur ce décor, Chicago connut l'une des pires tempêtes de ces trois dernières années. Le tournage fut une course contre la montre.

Camp d'entraînement ou plateau de tournage ?
Garrett Warren, le coordinateur des cascades, reconnut la difficulté d'apprendre à 300 personnes, tous les Audacieux donc, qu'ils soient figurants ou personnages principaux, comment bouger et se déplacer. Avant même que Shailene Woodley ne soit confirmée dans le rôle de Tris, le coordinateur des combats J.J. Perry évalua ses capacités physiques dans un club de sport de Los Angeles. Dans le film, c'est elle qui réalise ses sit-ups et ses tractions, qui tire au revolver et qui lance au couteau. Si la plupart des autres acteurs durent survivre à trois semaines d'entraînement avant le début du tournage, Woodley s'est quant à elle entraînée pendant six semaines afin d'être physiquement prête pour son rôle.

Cascadeur né
Theo James avait déjà travaillé avec J.J. Perry sur Underworld : nouvelle ère et le coordinateur des combats avait déjà pu apprécier son mental et ses capacités physiques de cascadeur. "Theo est venu s’entraîner tous les jours, et il continuait seul lorsque les autres comédiens s’en allaient. Après le punching-ball, il rejoignait souvent son coach personnel pour parfaire sa boxe thaï", confirme Garrett Warren. Quant au comédien, il voulait faire de son personnage l'équivalent, selon ses dires, d'une légende ninja, bien supérieur aux autres Audacieux qu'il entraînait : "J’ai intégré au personnage ma propre expérience de boxeur, la manière de se mouvoir, afin de rendre Quatre aussi naturel et crédible que possible".

Tchou tchou !
Les scènes de train du film furent en partie tournées sur le véritable métro aérien de Chicago, le "El". Les wagons furent construits à Cinespace puis amenés sur les différents lieux de tournage. Ainsi, la séquence de train après la cérémonie du choix fut filmée dans six endroits différents à travers la ville. Shailene Woodley et Theo James courent réellement comme des dératés après la rame pour la rattraper et finalement sauter dans le train. Pas de triche chez Neil Burger. Des cascadeurs furent malgré tout utilisés pour les scènes très dangereuses, comme lorsqu'il s'agissait de franchir un mur, à 2.40m du train qui roulait à 19km/h. Seuls huit cascadeurs, champions du monde de Parkour, sur les douze prévus, réussirent cet exploit.

Saut dans le vide
A leur arrivée chez les Audacieux, les novices doivent prouver leur courage en sautant du haut d'un toit d'une hauteur de 20m pour atterrir au fond d'un trou. Ce n'est pas Shailene Woodley qui effectue cette cascade, le saut pouvant être dangereux à cause de la profondeur du trou et des changements de direction du vent. Mais, malgré son vertige, c'est bien elle qui se tient au bord du gouffre, juste avant de sauter. Sa doublure Alicia Vela-Bailey n'avait quant à elle jamais ainsi plongé de plus de neuf mètres. Elle répéta la scène en amont du tournage, augmentant petit à petit la chute pour finalement réellement sauter comme on le voit dans le film.

Ça tourne
L'une des scènes les plus plébiscitées par les fans du roman est celle de l'escalade de la grande roue du Navy Pier par Tris et Quatre. On y découvre la peur que peut ressentir ce dernier, peur que ne ressent pas l'adolescente. Ce passage fut inspiré à la romancière par un épisode vécu dans son enfance : "Lorsque j’avais 6 ou 7 ans, mon père m’a emmenée avec mes frères et soeurs voir la Grande Roue de Navy Pier. À cet instant, j’ai compris ce qu’était la terreur du vertige. Je dois aussi avouer que je n’étais pas davantage fan de la nacelle qui tangue…" Lors du tournage, Shailene Woodley et Theo James ont grimpé, encablé, jusqu'au sommet de la grande roue, haute de 23m ! L'actrice raconte : "l’expérience était amusante et magnifique, parce que cette nuit-là, c’était la pleine lune suivie par la première éclipse de lune de l’année. C’était magique de vivre ça en pleine scène d’escalade !"

Chicago hand made
Outre la Willis Tower, on retrouve au fil de Divergente plusieurs bâtiments phares de Chicago, tels que la Mansueto Library de l’université de la ville dont la superficie et l'impressionnant dôme de verre elliptique de 73 m de long servit de décor pour les Erudits. On peut également apercevoir dans le film le Basic Cable and Wire, le IIT Student Center, la Goose Lake Prairie et le Spertus Institute, ainsi que la US Steel, une ancienne aciérie où fut construite la barrière protectrice qui entoure la ville dans le film.

La saison apocalypse-hiver
Le chef costumier Carlo Poggioli a dû pour la première fois de sa carrière entièrement inventer les costumes des personnages et des figurants pour Divergente. Chaque faction possède un style et une teinte prédominante, mais il fallait que chacun ait une tenue différente et non un uniforme. Plus de 46 000 mètres de tissus furent utilisés pour constituer les costumes dans des ateliers à Rome, Budapest, Bucarest, Chicago et Los Angeles. On décompta plus de 13 000 essayages pour le film. Ainsi, les Altruistes, auxquels appartient à l'origine Tris, portent des tenues grises, beiges, à coupe droite, dans des tissus simples et sans finesse, alors que les Audacieux sont habillés de tissus "de haute technologie pour des tenues fonctionnelles variant les nuances de noir avec des touches de bordeaux, de rouille et de prune", explique le chef costumier.

Tattoo audacieux
Les Audacieux sont souvent des personnages aux nombreux piercings et tatouages. Ils se chiffrent en tout à plusieurs milliers car même les figurants en portent. Dessinés par le département artistique, leur application s'avéra plus compliquée que prévue, notamment pour celui que porte Theo James dans le dos. Le chef maquilleur Brad Wilder précise : "ce tatouage se composait de 40 éléments distincts, numérotés sur une carte et formant comme un puzzle géant à assembler. Ces 40 pièces avaient une durée de vie limitée et pouvaient déteindre notamment lors de scènes d’action, nécessitant alors une nouvelle intervention des maquilleurs". Son application totale demanda à chaque fois trois à quatre heures de travail à trois spécialistes du maquillage.

Des détails révélateurs
Divergente n'est que le premier volet de ce qui fut immédiatement prévu comme une trilogie. Il fallait donc introduire des éléments mineurs dans cette première partie, mais qui prendraient de l'importance par la suite. Neil Burger raconte : "il fallait donner suffisamment d’informations au spectateur pour qu’il comprenne la logique des événements, sans pour autant révéler ce qui allait se passer dans le roman ou le film suivant". Exercice d'autant plus difficile que Veronica Roth n'avait pas terminé l'écriture du troisième tome, Allegiant ; lorsque le tournage débuta, il n'avait alors pas même de titre. Son succès postérieur en librairie rassura le réalisateur qui n'avait cessé de réclamer des détails à la romancière pour construire l'univers de Divergente.

A quand la suite ?
Veronica Roth a d'ores et déjà terminé sa trilogie et sera présente sur les deux suites de Divergente comme pour le tournage de ce dernier. A la fois témoin privilégié et observatrice extérieure, elle fut un acteur à part entière de la création du long-métrage et explique l'évolution que prendra celui-ci dans le deuxième volet : "Divergente évoque la découverte d’un monde nouveau et le plaisir des expériences inédites. La suite, Insurgent, montre les conséquences des événements survenus dans le premier volet. La route sera longue et semée d’embûches pour Tris..."

Des natures à l'écran
Shailene Woodley interprète un personnage qui, dans Divergente, évolue dans un monde futuriste, axé sur l'écologie et la bonne gestion des ressources. Tris vient de la faction des Altruistes qui pensent à leur prochain avant eux-mêmes. Or, l'actrice a créé en 2010 une association, avec sa mère, nommée "All It Takes", dont la volonté tourne autour des améliorations des conditions de vie et d'environnement pour l'homme. Ashley Judd, la mère de Tris dans le film, qui est également une Altruiste, est, parallèlement à sa carrière d'actrice, porte-parole des organisations "Defenders for Wildlife" contre la chasse aérienne au loup et "The Sierra Club" contre les exploitations minières en haute montagne.
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Don’t Look Up: Déni cosmique Don’t Look Up France/USA 2021 Science-fiction 142 min.

1289 3/4
  Vu mais non dispo 01 Français 20/01/2022
Adam McKay Leonardo DiCaprio, Jennifer Lawrence, Meryl Streep, Cate Blanchett, Rob Morgan (IV), Jonah Hill, Mark Rylance, Tyler Perry
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=281330.html
Deux piètres astronomes s'embarquent dans une gigantesque tournée médiatique pour prévenir l'humanité qu'une comète se dirige vers la Terre et s'apprête à la détruire.
Farce volontairement exagérée sur l’absurdité de notre monde moderne, « Don’t Look Up » multiplie les références aux médias et aux réseaux sociaux, à la vitesse de propagation de l’actualité sur Internet, aux fake news et au complotisme, et fait mouche en nous partageant sans cesse entre crises de rire et sèche amertume.
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Equilibrium Equilibrium USA 2002 Science-fiction 107 min.

998 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 26/07/2017
Kurt Wimmer Christian Bale, Emily Watson, Taye Diggs, Angus Macfadyen, Sean Bean, William Fichtner, Oliver Brandl, Francesco Calabras
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=26865.html
Dans les années 2070, dans la citadelle de Libria, les émotions n'existent plus, supprimées par l'absorption quotidienne de Prozium. Cette drogue anti-anxiété rend les gens plus heureux et plus productifs. Les individus ont ainsi accepté de mettre de côté leur liberté pour vivre en harmonie avec leur dirigeant spirituel connu sous le nom de Père. Les personnes qui refusent de prendre leur dose sont considérées comme des rebelles et vivent en retrait de la ville. S'ils sont pris à jeun, c'est la peine de mort assurée. John Preston travaille au service de Père et applique la loi à la lettre. Un jour, celui-ci brise le flacon de sa dose et n'a pas le temps de s'en procurer une de rechange. Il est alors submergé par toute une gamme d'émotions. Victime d'un revirement spirituel qui le confronte à ses supérieurs hiérarchiques, il mène l'enquête sur ce nouvel état de vie.
Un bon voir très bon film d'anticipation, posant les bases d'un débat existentiel : exister sans éprouver de sentiments, est-ce exister, est-ce rentable? C'est dommage que l'aspect résistance n'est pas été très développé en terme de temps. Les scènes où le héros se pose des questions sont justes parfaites, Christian Bale est encore une fois au top. Le scénario tient la route sans aucun problème, il y a la bonne dose de scène d'action. Un film à voir pour tous, immanquable pour les amateurs de SF.
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Extinction Extinction USA 2018 Science-fiction 95 min.

1243 3/4
  Vu mais non dispo 01 Français 13/07/2021
Ben Young Michael Peña, Lizzy Caplan, Israel Broussard, Tom Riley, Mike Colter, Emma Booth, Erica Tremblay (III), Lex Shrapnel
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=226245.html
Un père hanté par l'idée de perdre sa famille voit son pire cauchemar se réaliser quand une puissance destructrice venue d'une autre planète débarque sur Terre. Alors qu'il lutte pour leur survie, il se découvre une force inconnue pour protéger sa famille du danger.
Évidemment on s'attend au titre du film à un classique du genre SF. Alors on se prépare.
Les couleurs, la musique, le jeu des acteurs à certains moments emmènent le film plus loin. Oui les effets sont mesurés certainement le budget y est pour quelque chose.
L'intrigue nous permet plusieurs niveaux de lecture. Ce qu'un film doit pouvoir laisser faire au spectateur.
Le scénario nous laisse nous poser certaines questions à qui veut bien se les poser.
Avec différents niveaux de lectures, il y en a pour tous les goûts !
Bon film !
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Fahrenheit 451 (2018) Fahrenheit 451 (2018) USA 2018 Science-fiction 100 min.

1173 3/4
  Vu mais non dispo 02 Anglais 02/02/2021
Ramin Bahrani Michael B. Jordan, Michael Shannon, Sofia Boutella, Lilly Singh, Laura Harrier, Martin Donovan, Andy McQueen, Dylan Taylor
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=130316.html
Dans un monde dystopique, la lecture est prohibée et les livres brûlés par les pompiers. Guy Montag est justement de ceux-là, et exécute ses missions sans aucun état d’âme. Mais un jour, il tombe sur un ouvrage, et décide inexplicablement de le garder et le cacher. Guy devient alors un hors la loi.
Remake du film de Truffaut, adapté du roman éponyme, une vision dystopique d'une société qui bannit le livre et les écrits afin de manipuler les cerveaux de la population, dès sa plus jeune enfance. Flippant, Michael Shannon est comme d'habitude excellent et cela fait du bien de voir Sofia Boutella avec son vrai visage. Si la fin est un peu décevante, le développement est passionnant et ne me donne qu'une envie, enfin regarder le film de Truffaut afin de comparer encore mieux. Ce qui est sûr, c'est que cette version Netflix est une réussite par son ambiance noire et sa réalisation.
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Feuilles mortes Feuilles mortes Canada 2016 Science-fiction 103 min.

875 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 03/08/2016
Thierry Bouffard, Carnior, Edouard Tremblay Roy Dupuis, Noémie O'Farrell, Audrey Rancourt-Lessard, Philippe Racine, Mélody Minville, Marie-Ginette Guay, Jacques Laroche, Eliot Laprise, Serge Bonin, Éric Leblanc, Louis Tremblay, Martin Laroche, Lucien Ratio, Charles-Étienne Beauline, Jean-Michel Girouard
https://voir.ca/cinema/2016/07/28/feuilles-mortes-lart-du-western-quebecois/
L'intrigue se déroule dans un Québec rural en faillite. Les villages se sont refermés sur eux-mêmes, les fermiers défendent leurs terres à la pointe de leurs fusils et les routes sont hantées par des bandes brigands sans foi ni loi. Nous suivons trois personnages dont les destins sont liés les uns aux autres. Bob, vagabond solitaire à la recherche de son frère, Léon et son gang de charognards et Marianne, qui cherche refuge dans un village après que sa famille ait été décimée par un groupe de bandits de grands chemin. À deux pas de l'hiver, dans un univers hostile, tous devront sacrifier leur humanité au prix de leur survie. Ils sont: les feuilles mortes.
Feuilles mortes: l’art du western québécois

Le cinéma de genre n’est pas l’affaire des Québécois, dit-on. C’est de moins en moins vrai. Après le succès de Turbo Kid l’an dernier, le festival Fantasia mise entre autres cet été sur Feuilles mortes, un western post-apocalyptique rural tourné à Québec par un trio de réalisateurs aguerris, qui sera d’emblée disponible en VSD pour les cinéphiles de toute la province.

On les connaît notamment comme membres du collectif Phylactère Cola, qui avaient brillamment fait le pont entre la BD et la télé au début des années 2000 sur les ondes de Télé-Québec. Mais Edouard Tremblay, Carnior (alias Steve Landry) et Thierry Bouffard sont aussi des cinéastes qui se sont fait les dents en court métrage et en publicité: trois réalisateurs bien enracinés dans la ville de Québec et habitués de travailler ensemble sur différents plateaux. Ceci explique cela: ils n’ont pas hésité à s’unir pour réaliser ensemble leur premier long métrage, construisant chacun un bout de scénario et réalisant leur film en trois chapitres unis par une même cohérence stylistique et scénaristique.

Feuilles mortes imagine un Québec décimé par une crise économique et sociale sans précédent, une province assombrie et redevenue rurale et sauvage. Un monde où l’homme doit défendre son avoir et son territoire de manière souvent rude, utilisant fusils de chasse et bas instincts pour ce faire. Bref, un western.

«Au Québec, disent-ils, on ne tourne pas vraiment de westerns, mais pourtant on a un gros bagage de récits folkloriques et de légendes qui mettent en scène le coureur des bois. La figure du chasseur, de l’homme de la forêt, fait puissamment partie de notre imaginaire collectif. C’est en s’appuyant sur cette idée qu’on a eu envie de faire ce film. Mais il faut l’avouer, c’est aussi parce qu’on est des gros fans de films de genre de toutes sortes, à commencer par Robocop et Mad Max, qui ont nourri notre imaginaire d’hommes de la génération X qui ont grandi dans les années 1980.»

Et pour cause. Edouard et Carnior ont aussi organisé à Québec pendant quelques glorieuses années le festival Vitesse lumière, petit frère de Fantasia qui faisait rayonner la science-fiction, l’horreur et le cinéma fantastique dans la Vieille Capitale. Comme cinéastes, on les sent prêts, d’ailleurs, à oser bientôt le fantastique ou le psychotronique. «Mais, précise le producteur Charles Gaudreau, le western post-apocalyptique leur a semblé le meilleur filon pour un premier film à très petit budget (250 000$ au total), en raison de son ancrage dans le réel.»

En quête de soi

Dans le Québec désœuvré qu’ils ont inventé se dessinent les quêtes de trois personnages. Il y a Bob (Roy Dupuis), le loup solitaire qui ne laisse personne faire dévier sa route. Il y a Léon (Philippe Racine), le dévoué compagnon du chef d’une bande de «charognards». Et il y a Marianne (Noémie O’Farrell), la femme blessée et abandonnée qui cherche refuge dans le village où vit sa tante.

«Quand on écrit, on parle de ce qu’on connaît, dit Carnior. Le personnage de Bob est vaguement inspiré de recherches que j’ai faites sur ma propre famille et mes ancêtres, qui ont été coureurs des bois et qui avaient des origines métisses. Y a de ce genre de folklore dans notre film de manière assumée: Bob porte notamment la ceinture fléchée et on a eu un plaisir à fouiller la vraie signification de ce symbole riche, qui est aujourd’hui strictement associé au Carnaval de Québec, de manière vraiment réductrice. J’ai notamment réalisé ces recherches avec un ami qui enseigne la culture autochtone.»

C’est ainsi un western aux textures très locales – une volonté forte des réalisateurs de raconter le Québec d’antan, mais aussi le Québec d’ici maintenant. «Ce n’est pas un film pamphlétaire, dit Edouard Tremblay, mais en tant qu’artistes, on ne peut pas s’empêcher de porter un regard sur ce qui nous entoure. C’est certain qu’en imaginant un monde rural et sauvage, sans lois, on dépeint un Québec qui va mal, qui n’a plus de structures sociales fortes. On est dans une ère du temps où les cinéastes sont pessimistes, où tout est précaire: ce n’est pas innocent, c’est une expression d’une inquiétude réelle par rapport à notre société. Sur le tournage, tout le monde avait l’impression que notre film n’est pas si loin que ça d’une réalité possible.»

«Mais, précise Carnior, on n’est pas des évangélistes ni des alarmistes: on voulait surtout s’éclater dans un genre cinématographique trippant. N’empêche que le film d’anticipation reste une bonne manière de réfléchir à notre monde, à l’idée notamment qu’on est une société qui manque de ciment social, qui n’a plus de collectif. Tout le long du film, c’est du chacun pour soi. On montre l’humain dans son plus vil. Mais y a quand même une note d’espoir dans ce film, vous verrez.»

Tension, angoisse et grisaille

Tourné au cœur de l’automne québécois, Feuilles mortes offre un regard sur une nature sauvage aux atours inquiétants (au moins autant que les bas-fonds de l’humanité explorés par le film). Une photographie grisâtre et brumeuse, dans une atmosphère anxiogène et tendue. «Dans le temps de nos grands-parents, expliquent les gars, l’hiver était un vrai enjeu; il y avait une vraie notion de survie. Alors on a choisi l’automne parce qu’on voulait sentir que l’hiver arrive, créer une tension par rapport à cet hiver qui est sur le point de se manifester et qui génère une grande inquiétude dans un contexte extrême de survie. Pis l’automne à Québec, c’est beau!»

Tourner des longs métrages à Québec, d’ailleurs, avec des équipes 100% locales, c’est possible et de plus en plus fréquent. «Il s’en tournait trois en même temps cet automne-là», précise Edouard Tremblay, non sans une once de fierté. Et comme à Québec on ne fait jamais les choses comme tout le monde, la production a aussi fait le pari d’abandonner la sortie du film en salle pour l’offrir directement en VSD, tout de suite après la première à Fantasia. En pleine crise de la diffusion du cinéma québécois, alors que tout le monde cherche de nouvelles manières de faire, l’équipe de Feuilles mortes espère toucher un vaste public directement sur le web et sur les diverses plateformes de vidéo sur demande, ainsi que sur Super Écran. Qu’il en soit ainsi.
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Il était temps About Time UK 2013 Science-fiction 123 min.

1178 3/4
  Vu mais non dispo 01 Français 15/02/2021
Richard Curtis Domhnall Gleeson, Bill Nighy, Rachel McAdams, Lydia Wilson, Margot Robbie, Lindsay Duncan, Richard Cordery, Josh McGuire
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=201760.html
À l’âge de 21 ans, Tim Lake découvre qu’il a la capacité de voyager dans le temps... Lors de la nuit d’un énième nouvel an particulièrement raté, le père de Tim apprend à son fils que depuis des générations tous les hommes de la famille maîtrisent le voyage intertemporel. Tim ne peut changer l’histoire, mais a le pouvoir d’interférer dans le cours de sa propre existence, qu’elle soit passée ou à venir... Il décide donc de rendre sa vie meilleure... en se trouvant une amoureuse. Malheureusement les choses s’avèrent plus compliquées que prévu. Tim quitte les côtes de la Cornouailles pour faire un stage de droit à Londres et rencontre la belle et fragile Mary. Alors qu’ils tombent amoureux l’un de l’autre, un voyage temporel malencontreux va effacer cette rencontre. C’est ainsi qu’au fil de ses innombrables voyages temporels il n’a de cesse de ruser avec le destin afin de la rencontrer pour la première fois, encore et encore, jusqu’à ce qu’il arrive à gagner son coeur. Tim se sert alors de son pouvoir afin de créer les conditions idéales pour la demande en mariage parfaite, pour sauver la cérémonie à venir du discours catastrophique du pire des garçons d’honneur imaginable mais aussi pour épargner à son meilleur ami un désastre professionnel. Mais alors que le cours de sa vie inhabituelle se déroule, Tim découvre que ce don exceptionnel ne lui épargne pas la peine et les chagrins qui sont communs à n’importe quelle autre famille partout ailleurs.
Comédie futée, enlevée, empreinte d’une certaine gravité, "Il était temps" ne manque pas d’atouts, et se révèle un divertissement non dénoué de fond et sachant poser de cruciales questions (...) avec le sourire.
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In My Room In My Room ++ Autres 2018 Science-fiction 120 min.

1040 3/4
  Disponible 05 Autres 03 Divers 22/01/2019
Ulrich Köhler Hans Löw, Elena Radonicich, Michael Wittenborn, Ruth Bickelhaupt, Emma Bading, Katharina Linder, Felix Knopp, Kathrin Resetarits
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=250228.html
Armin vogue d’échecs professionnels en déceptions sentimentales. Il n’est pas vraiment heureux, mais ne peut pas s’imaginer vivre autrement. Un matin il se réveille : si le monde semble inchangé, tous les êtres humains se sont volatilisés. Robinson Crusoé des temps modernes, Armin prend alors un nouveau départ. Cette liberté totale lui donne des ailes, mais tout ne se passe pas comme prévu…
Amin, trentenaire loser qui veille sa mère mourante, se réveille un matin dans sa ville désertée. Il reste encore des animaux, mais plus aucune trace d’humains. Alors que s’annonce une dystopie pessimiste, c’est plutôt du côté de l’utopie vécue, rousseauiste, que tend le film. Car le survivant rejoint la campagne, où il se construit une nouvelle vie en Robinson Crusoé, avant qu’une femme ne fasse son apparition. Cinéaste allemand remarqué (Montag, Bungalow), Ulrich Köhler inquiète, déroute, séduit par son histoire réaliste, parfois crue, dans le cadre d’une fable qui réfléchit sur le bonheur, le besoin des autres ou non. Malgré quelques longueurs, In my room harmonise de manière singulière la vie rudimentaire en autarcie et en accord avec la nature.
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Invasion The Invasion USA 2007 Science-fiction 98 min.

1267 3/4
  Vu mais non dispo 01 Français 07/09/2021
Oliver Hirschbiegel, James McTeigue Nicole Kidman, Daniel Craig, Jeremy Northam, Jeffrey Wright, Jackson Bond, Veronica Cartwright, Alexis Raben, Celia Weston
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=61764.html
Une immense explosion embrase le ciel, de Dallas à Washington, répandant sur des milliers de kilomètres carrés les restes de la navette spatiale Patriot. Les autorités prennent rapidement la situation en main, mais d'étranges rumeurs ne tardent pas à circuler : on aurait trouvé, collée aux fragments de l'engin, une matière inconnue, hautement toxique, capable de résister à des températures extrêmes. Et les premiers à entrer en contact avec elle n'auraient plus d'humain que l'apparence... Mais pas question de déclencher la panique pour autant.
Quelque temps après le crash, Carol assiste à une vague de phénomènes aberrants. Une de ses patientes se plaint, par exemple, qu'on lui a "changé" son mari. Simple délire ? Mais pourquoi tant de gens à travers le pays en sont-ils affectés ? Et pourquoi les rues des villes sont-elles devenues si paisibles, comme si personne n'osait plus s'énerver ? Plus inquiétant : Oliver, le jeune fils de Carol, ramène le jour d'Halloween un sucre d'orge enduit d'une matière inconnue... et vivante !
L'intrigue, centrée sur une psychiatre (Nicole Kidman, parfaite) dont le fils a été enlevé par les extraterrestres, est bien ficelée. Et les effets spéciaux pas trop envahissants.
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Je Suis Une Légende I Am Legend USA 2007 Science-fiction 100 min.

377 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 18/05/2009
Francis Lawrence Salli Richardson, Alice Braga, Paradox Pollack, Will Smith
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=105557.html
Il y a 3 ans, la plupart des humains ont péri à cause d’un virus crée par l’homme, une erreur humaine. Seul le Dr Robert Neville a survécu. Ceux qui ne sont pas morts de suite sont devenus les Infectés, une race sanguinaire cannibale qui craint la lumière du soleil. Neville reste à New York, là où tout a commencé. Il est seul avec son chien, joue au golf sur un porte-avion, roule en voiture de sport dans les rues désertes. Il espère trouver une antidote au virus. Robert voudrait aussi rencontrer quelqu’un de sain, qui lui redonnera goût à vivre… Il serait temps, Neville est au bout du rouleau. Le dernier homme sur terre a le blues.
L'avis de la rédaction

SEUL AU MONDE
L’amateur de Science-fiction aura toujours une vraie tendresse pour le film de Boris Sagal, LE SURVIVANT, où un Charlton Heston hagard se baladait dans un Los Angeles désertique. L’annonce d’une nouvelle adaptation du chef d’œuvre du romancier Richard Matheson excitait et rendait anxieux à la fois : après dix ans de développement, voici enfin JE SUIS UNE LEGENDE. Surprise : la nouvelle version du script ne retient pas certaines scènes mythiques du film des années 70 et préfère créer sa propre mythologie. Tant mieux. Will Smith est omniprésent à l’écran et tient sans doute ici un de ses meilleurs rôles, le moins cabotin possible, le plus silencieux aussi. La réalisation sert avant tout l’histoire, mais on est sans cesse sidéré par la direction artistique : comment ont-ils pu tourner autant de scènes dans de tels décors naturels ? L’image du dernier homme sur terre, avec son chien (clin d’œil évident à un autre film culte des années 70, APOCALYPSE 2024) dans un New York en friche collera longtemps à la rétine. A la fin du film, on est surpris de la concision de l’ensemble, à peine 1h40 pour un tel sujet, à une époque où les grosses machines dépassent toujours les 2h15, et son efficacité. A ne pas manquer, surtout sur grand écran.
Jean-Christophe Derrien
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Jupiter : Le destin de l'Univers Jupiter Ascending USA 2015 Science-fiction 127 min.

735 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 06/06/2015
Andy Wachowski, Lana Wachowski Channing Tatum (Caine), Mila Kunis (Jupiter), Sean Bean (Stinger), Eddie Redmayne (Balem), Douglas Booth (Titus), Tuppence Middleton (Kalique), Gugu Mbatha-Raw (Famulus), Doona Bae (Razo), Tim Pigott-Smith (Malidictes), James d'Arcy (Maximilian Jones), Terry Gilliam (Seal and Signet Minister), Jo Osmond (Droid), Vanessa Kirby (Katharine Dunlevy), Maria Doyle Kennedy (Aleksa), Kick Gurry (Vladie), Spencer Wilding (Falque), David Ajala (Ibis), Christina Cole (Gemma Chatterjee), Nikki Amuka-Bird (Diomika Tsing), Jeremy Swift (Vasilliy Bolodnikov), Neil Fingleton (Sargon / Greegan), Tamela D'Amico (Plinth), Charlotte Beaumont (Kiza), Ancuta Breaban (Commonwealth), Charlotte Rickard (Synth), Kara Lily Hayworth (Titus Handmaiden), Edd Osmond (Droïde), Hazel D'Jan (Shiro Miku), Tim Connolly (Trigger), Luke Neal (Garde royal), Ariyon Bakare (Greeghan), Eric Ian (Zoe), Andy Ahrens (Dante Rothemere), Frog Stone (Tante Nino), Thomas Gaitsch (Walker Dunlevy), Vander McLeod (Technicien génétique), Sarah Campbell (III) (Infirmière), Alexandra Fraser (Peacock Hybrid), Dilyana Bouklieva (Sujet test), Yusei (Commonwealth), Sharon Coleman (Piéton), Karen Anderson (Droid), Georgia Winters (Servante), Elina Alminas (Robot serveur), Rimmel Daniel (Garde), Olia Klein (Réfugié russe), Kenny Knight (Sujet test), Nicholas A. Newman (Nesh), Oleg Nasobin (Zeno), Katherine Cunningham (Debutante).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=198721.html
Née sous un ciel étoilé, Jupiter Jones est promise à un destin hors du commun. Devenue adulte, elle a la tête dans les étoiles, mais enchaîne les coups durs et n'a d'autre perspective que de gagner sa vie en nettoyant des toilettes. Ce n'est que lorsque Caine, ancien chasseur militaire génétiquement modifié, débarque sur Terre pour retrouver sa trace que Jupiter commence à entrevoir le destin qui l'attend depuis toujours : grâce à son empreinte génétique, elle doit bénéficier d'un héritage extraordinaire qui pourrait bien bouleverser l'équilibre du cosmos…
Note de la presse : 3/5
Note des spectateurs : 2,7/5 (Pour 4 241 notes : 7% de *****, 18% de ****, 25% de ***, 23% de **, 16% de *, 11% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 1 nomination
Box Office France : 617 278 entrées
Distributeur : Warner Bros. France
Budget : 175 000 000 $
Année de production : 2015
Langue : 02 Anglais
Date de sortie DVD : 24 juin 2015
Date de sortie Blu-ray : 24 juin 2015
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage
N° de Visa : 139979

Secrets de tournage :

Elles ont gravité autour de Jupiter
Les actrices Natalie Portman et Rooney Mara ont un temps été pressenties pour incarner le rôle principal de Jupiter Jones. C'est finalement Mila Kunis qui a été choisie par Andy Wachowski et Lana Wachowski.

Une ascension en trois dimensions
Jupiter: Le destin de l'Univers est le premier film qu'Andy Wachowski et Lana Wachowski tournent en 3D. C'est également le premier film que réalise entièrement Lana en tant que femme, son opération ayant eu lieu durant la production de Cloud Atlas. Il s'agit en tout de leur septième long-métrage commun.

Des nuages à Jupiter
L'actrice sud-coréenne Doona Bae et l'acteur britannique James D’Arcy tournent pour la deuxième fois sous la direction des Wachowski après Cloud Atlas en 2013.

Au fin fond de la voie lactée
Joseph Gordon-Levitt, tout comme Ondra Zelary, furent un temps considérés pour des rôles qui restèrent mystérieux puisqu'ils ne furent de toute façon pas retenus.

En avance sur son temps
Bien avant la sortie du film, Channing Tatum a reçu, aux côtés de Mark Wahlberg, le prix du Pionnier (Trailblazer Award) aux MTV Movie Awards pour son interprétation dans Jupiter: Le destin de l'Univers. Son collègue fut quant à lui récompensé du Generation Award, signe de l'importance qu'il a eu sur la génération MTV.

Des étoiles pour l'Angleterre
Les principales séquences du film commencèrent à être tournées en avril 2013 aux studios Leavesden de la Warner Bros. dans le sud de l'Angleterre. Certaines scènes furent également réalisées à l'Ely Cathedral, lieu de tournage récurrent au cinéma que l'on retrouve notamment dans Le Discours d'un roi, Elizabeth : l'âge d'or et dans l'adaptation cinématographique à venir de MacBeth. Le tournage se déplaça par la suite à Chicago, ainsi qu'à Londres et à Bilbao.

Sortie repoussée
Le film devait originellement sortir durant l’été 2014 mais la sortie fut repoussée de huit mois pour donner à l’équipe le temps de peaufiner la post-production.

Transformation physique
Pour le rôle de Caine, Channing Tatum a dû porter une prothèse qui changeait la forme de sa mâchoire. Cette prothèse l’empêchait de fermer complètement la bouche et lui posait des problèmes pour s’exprimer.

Tonalité différente
Le scénario, qui faisait plus de 600 pages selon les réalisateurs Andy et Lana Wachowski, contient de nombreux éléments comiques. Une première pour les deux réalisateurs qui nous avaient habitués à des films à la tonalité plus sombre.

Retrouvailles
Pour Jupiter : Le destin de l’Univers, les Wachowski retrouvent certains de leurs anciens collaborateurs. La bande originale est composée par Michael Giacchino qui s’est déjà chargé de la musique de Speed Racer sorti en 2008. John Toll, chef opérateur de Cloud Atlas, se charge ici de la photographie et Alexander Berner, monteur de Cloud Atlas, s’occupe du montage.

Inspiration
Pour le design de l’environnement spatial, les Wachowski et leur chef décorateur Hugh Bateup ont voulu se différencier du design habituel des films de science-fiction en s’inspirant davantage de l’architecture des villes d’Europe. Ainsi, l’univers du film est inspiré de l’architecture de la Renaissance, de l’art gothique et d’éléments modernes.

Hommage
Le réalisateur Terry Gilliam fait une apparition dans le film dans une scène qui rend hommage à son chef-d’œuvre de la science-fiction : Brazil.

Mélange des genres
Comme à leurs habitudes, les réalisateurs Andy et Lana Wachowski mélangent ici les genres. Œuvre de science-fiction, Jupiter : Le destin de l’Univers contient également des éléments d’action, de thriller mais se présente aussi comme une histoire d’amour impossible entre deux êtres venus de planètes différentes.

Ordre social établi
Les Wachowski, cinéastes connus pour leur imagination et leur innovation, ont imaginé un ordre social planétaire dans lequel la Terre ne serait qu’un élément parmi tant d’autres. Dans le film, la Terre est d’ailleurs mise sous la tutelle d’une redoutable dynastie nommée les Abrasax, incarnation d’une civilisation plus avancée que la nôtre et qui considère les terriens comme du bétail. Jupiter, le personnage incarné par Mila Kunis, se doit donc d’assumer son héritage et sauver la planète Terre.

Foyer, voyage et quête d'identité
Parmi ses influences, Lana Wachowski cite l’Odyssée d’Homère et Le Magicien d’Oz. La réalisatrice explique que la notion de « foyer » est la même dans les deux œuvres, c’est-à-dire qu’il est un centre de gravité dans lequel l’individu revient après un voyage où il réalise à quel point il a changé et à quel point il est resté le même. Dans Jupiter : Le destin de l’Univers, comme dans les deux œuvres citées précédemment, le voyage est aussi décrit comme une aventure nécessaire pour la quête d’identité.

Créature hybride
Le personnage du soldat Caine, interprété par Channing Tatum, est humain presque à 100% mais son corps contient une minuscule dose d’ADN de loup qui décuple certaines de ses facultés pour la chasse et la traque. Néanmoins, la personne qui l’a conçu s’est trompée dans ses calculs et lui a ajouté une certaine dose d’insoumission...

Mentor et ami
Le personnage de Sean Bean, Stinger Apini, est un ancien commandant de la Légion qui a combattu aux côtés de Caine pendant de longues années. Il a été un mentor pour Caine et un ami très cher. Néanmoins, après que Caine ait agressé une personne de sang royal, Stinger a défendu son ami et s’est vu destitué de son rang et envoyé sur Terre. Le destin va à nouveau les réunir quand Caine débarque sur Terre pour capturer Jupiter Jones. Stinger est également un humain génétiquement modifié, mais avec un soupçon d’ADN d’abeille, ce qui lui confère une hypersensibilité aux changements atmosphériques.

Antagoniste
Le principal antagoniste de Jupiter Jones est Balem Abrasax, aîné de la dynastie du même nom. Sa légitimité est en effet mise à mal par l’existence de Jupiter qui se révèle être le digne successeur de l’ancienne gouvernante Seraphi Abrasax. L’acteur Eddie Redmayne qui campe Balem explique : "C'est vraiment un type perturbé et profondément malveillant qui semble totalement instable au début du film, et dont l'état ne fait qu'empirer".

Univers visuel du film
Les différents univers du film ont entièrement été imaginés par les Wachowski. Chacun possède ses propres caractéristiques en termes de structure et de style. Le producteur Grant Hill précise : "Une des premières choses que j’ai faites a été de rassembler une grande équipe dédiée au design. (…) Si on doit créer des univers entiers et tout inventer, il faut que ceux-ci aient leur propre logique ; il faut réfléchir à la façon dont les gens construisent, vivent, se déplacent, s’habillent". Un travail immense a donc été effectué en amont pour rendre chacun de ces univers crédible. Il est également important de noter que les Wachowski collaborent ici à nouveau avec le célèbre concepteur d’effets spéciaux John Gaeta, dont le travail sur la trilogie Matrix lui a valu un Oscar.

Séquence d'action teintée de romantisme
La première séquence d’action est une course-poursuite spectaculaire entre les gratte-ciels et les ponts de Chicago, ville natale d’Andy et Lana Wachowski. Les réalisateurs voulaient que cette séquence se déroule durant le moment qu’ils considèrent comme le plus majestueux d’une journée d’été à Chicago : "En été, il y a ce moment magique juste avant le coucher du soleil, quand la lumière se reflète dans le lac et que les lumières de la ville scintillent : cela crée une aura lumineuse très rare qui teinte le ciel de violet, d'indigo et d'or". Choix audacieux de la part des réalisateurs car ce genre de cadre bucolique est traditionnellement réservé aux séquences romantiques plutôt qu’aux scènes d’action. Ce choix n’a néanmoins rien de fortuit puisque cette séquence correspond selon Lana Wachowski au moment où Jupiter et Caine commencent véritablement à se sentir proches l’un de l’autre.

Prestigieuse doublure cascade
Dans le film, le personnage de Caine est doté de bottes équipées de propulseurs, ce qui lui permet littéralement de surfer dans les airs. En réalité, Channing Tatum portait des rollers sur le tournage, dont les roues ont été effacées en post-production. Pour assister l'acteur, certains des meilleurs patineurs du monde étaient présents sur le tournage. Le célèbre patineur français Taïg Khris a d’ailleurs doublé Channing Tatum pour certaines des séquences les plus spectaculaires.

Esthétique des vaisseaux spatiaux
Pour les vaisseaux spatiaux du film, ils ont tous, à l’exception de celui de Titus qui ressemble à un palace volant, une esthétique inédite dans une œuvre de science-fiction. En effet, ils ont un style à la fois épuré et fonctionnel qui s’inspire de différents insectes et oiseaux de proie. En outre, ils possèdent certaines particularités surprenantes telles que des voiles, des ailes ou des épées.

Séquence clé
La scène de la course-poursuite à Chicago a été l’une des plus compliquées à mettre en place. Le tournage des prises de vues aériennes a nécessité huit mois de planification. Certaines rues de Chicago ont dû être évacuées et trois hélicoptères ont été réquisitionnés pour filmer et transporter les acteurs et cascadeurs. "Quatre équipes placées sur les toits tout le long de leur parcours ont permis d’augmenter le nombre de prises tournées par la caméra de l’hélicoptère", complète le directeur de la photographie John Toll.

Robe somptueuse
Le plus beau costume du film est la somptueuse robe blanche de Jupiter Jones quand elle est à bord du vaisseau de Titus. La chef-costumière Kym Barrett explique : "La robe est parsemée de centaines de fleurs fabriquées à la main, mises en valeur par des gouttes de cristal de la maison Swarovski cousues à même le tissu, et le tout est orné par une coiffe magnifique de fleurs de rubis et de cristaux scintillants."

Parlons argent !
Bénéficiant d'un budget de 175 millions de dollars, Jupiter : Le destin de l'Univers est à ce jour le film le plus cher des Wachowski, devant The Matrix Reloaded et The Matrix Revolutions qui ont chacun coûté 150 millions. C'est aussi le film le plus coûteux dans lequel Channing Tatum s'est illustré.
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Le Gardien des mondes Chernovik ++ Autres 2018 Science-fiction 116 min.

1137 3/4
  Vu mais non dispo 01 Français 18/09/2020
Sergeiy Mokritskiy Nikita Volkov, Severija Janusauskaite, Yuliya Peresild, Evgeniy Tsyganov, Irina Gorbacheva, Evgeniy Tkachuk, Andrey Merzlikin, Nikita Tarasov
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=261274.html
Kirill, game designer en vogue, retrouve son appartement occupé par une femme mystérieuse nommée Renata. Son existence paraît avoir été effacée de la mémoire de tous. Renata est une “fonctionnelle”, agissant pour une organisation qui a désigné Kirill gardien des mondes, celui qui est chargé d’ouvrir les portes donnant accès à plusieurs mondes parallèles, dont le légendaire Arkan où semble résider la clé du mystère. Quand sa fiancée Anna est menacée par les tortionnaires d’Arkan, Kirill va tenter d’échapper à la puissance qui le manipule. Réussira-t-il à sauver Anna et à retrouver son identité ?
Ce film russe nous propose une histoire singulière et intéressante qui se perd et nous perd dans les méandres de mondes parallèles... Même si le scénario ne donne pas toutes les clés, qu'on ne comprend pas tous les tenants et les aboutissants de cette histoire, que la fin s'ouvre pour une suite qui n'arrivera sans doute pas, il faut reconnaître un certain style et des effets spéciaux plus que corrects... Divertissant...
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Livre D'Eli (le) The Book Of Eli USA 2009 Science-fiction 109 min.

541 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 07/01/2011
Albert Hughes Denzel Washington (Eli), Mila Kunis (Solara), Gary Oldman (Carnegie), Jennifer Beals (Claudia), Ray Stevenson (Redrige), Evan Jones (Martz), Michael Gambon (George), Malcolm Mcdowell (Lombardi), Tom Waits (L'Ingénieur), Frances De La Tour (Martha), Chris Browning (Le Chef Des Pirates), Lora Cunningham (La Jeune Pirate), Don Tai (Le Pirate #2), Lateef Crowder (Le Pirate #3), Scott Michael Morgan (Le Pirate Du Chantier), Joe Pingue (Hoyt), Luis Bordonada (Rico), Flora Martinez (Young Woman Hijacker).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=128955.html
Dans un futur proche, l'Amérique n'est plus qu'une terre désolée dont les villes sont des ruines et les routes autant de pièges infestés de bandes criminelles. Depuis des années, Eli voyage seul, se protégeant des attaques et se battant pour trouver de quoi survivre. Lorsqu'il arrive dans ce qui fut autrefois la Californie, Eli se heurte au redoutable Carnegie, un homme qui ne recule devant rien pour imposer sa volonté à la petite communauté qu'il contrôle. Eli fait aussi la connaissance de la très belle Solara et découvre que Carnegie compte bien étendre sa sombre domination à toute la région. Eli parvient à échapper de Carnegie, mais Solara l'a suivi... Même s'il est décidé à poursuivre sa route en solitaire, Eli comprend qu'il ne peut abandonner la jeune femme. Pour elle, il va prendre des risques qu'il n'a jamais pris pour lui-même. Mais Carnegie est sur leurs traces et alors que se profile l'inéluctable affrontement, Eli va prendre conscience qu'il a le pouvoir de faire bien plus que sauver une femme et sa propre vie : son destin est de redonner l'espoir, de sauver le futur en soufflant sur les braises d'une humanité qui n'attend que l'étincelle...
Note de la presse : 2/5
Note des spectateurs : 3/5 (Pour 2881 notes : 23 % de *****, 19 % de ****, 29 % de ***, 7 % de **, 21 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 519 117 entrées
Couleur
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

Désert numérique
Les réalisateurs ayant souhaité un environnement complètement nu et dépouillé, les images tournées en extérieur (au Nouvea-Mexique) ont du être retravaillées numériquement, du premier plan à l'horizon, pour effacer la sauge, ou les buissons d'herbe sèche qui roulaient dans le vent.

Un style très graphique
Pour définir le style visuel du film, Albert et Allen Hughes ont fait appel à plusieurs dessinateurs de bande dessinée, de façon à pouvoir établir l'équivalent du scénario en images.

A la dure bis
Pour son premier scénario, Gary Whitta a participé à un stage de survie pendant 2 jours, se servant de ce qu'il avait appris pour écrire le script : "La première chose que vous devez savoir, c'est que ce n'est pas agréable. Dans ce genre de situation, vous êtes obligé de boire ou de manger des choses auxquelles vous ne penseriez jamais en temps normal, tout simplement parce que votre instinct de survie vous pousse à le faire pour rester en vie", raconte le scénariste.

Carnegie par Gary Oldman
"Carnegie est un dictateur. Il a construit cette ville grâce à la violence et au contrôle de l'eau, denrée rare entre toutes, parce qu'il se souvient où en trouver", explique Gary Oldman. "Il est aussi très intelligent, il a une certaine philosophie. Il connaît le livre d'Eli parce qu'il fait partie de son histoire,de son enfance, et il sait ce qu'il pourrait faire avec. Il le cherche depuis des années. Ces deux hommes sont tous les deux obsédés par ce livre, mais l'un oeuvre pour le bien et l'autre pour le mal."

Qui est Eli ?
"Eli est un guerrier solitaire et énigmatique, presqu'un héros mythique", résume le réalisateur Allen Hughes. "On sait qu'il a vécu énormément de choses, mais son passé devait rester mystérieux, et Denzel [Washington] s'est appliqué à travers son interprétation à livrer quelques indices qui éclairent son parcours sans tout dévoiler. Il a par exemple eu l'idée de porter une cicatrice de brûlure dans le dos qui laisse imaginer la catastrophe à laquelle Eli a survécu. Il était très bon pour créer ce genre de détails qui ajoutent encore au mystère du personnage."

L'enthousiasme de Denzel Washington
"C'est un voyage et un parcours humain très intéressant. Eli poursuit depuis très longtemps une mission de la plus haute importance. Quand il apparaît pour la première fois à l'écran, il approche de son but, mais il lui reste encore à vivre les épreuves les plus difficiles", explique Denzel Washington.

Deux sorciers dans l'apocalypse
Dans la peau du couple formé par George et Martha, on retrouve deux comédiens qui s'étaient autrefois croisés à Poudlard : Michael Gambon et Frances de la Tour, tous deux au casting d'Harry Potter et la Coupe de Feu.

A la dure
Pour sa première collaboration avec Albert et Allen Hughes, Denzel Washington n'a pas fait les choses à moitié : en plus de produire Le Livre d'Eli, le comédien s'est entraîné aux arts martiaux avec le protégé de Bruce Lee, Dan Inosanto, et a assuré lui-même toutes ses cascades lors des combats au corps-à-corps.

Exit Kristen, bonjour Mila
Le rôle de Solara aurait pu être tenu par Kristen Stewart, qui s'est vue contrainte de décliner l'offre à cause du tournage de Twilight - Chapitre 2 : Tentation, et de laisser sa place à Mila Kunis.

5x2
Le Livre d'Eli est le cinquième long métrage réalisé par les jumeaux Albert et Allen Hughes, et le premier depuis From Hell, en 2001.
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Matrix Reloaded (II) The Matrix reloaded USA 2003 Science-fiction 138 min.

72 3/4
  Disponible 01 Français 03 Divers 19/04/2004
Andy Wachowski, Larry Wachowski Keanu Reeves, Laurence Fishburne, Carrie-Anne Moss, Hugo Weaving, Matt McColm, Jada Pinkett Smith
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=28540.html
Six mois après la révélation de Neo, qui découvre être l'Elu, un nombre grandissant de personnes sont réveillées dans le vrai monde. Les rebelles continuent de se battre contre les machines qui réduisent la race humaine à l'état d'esclavage dans la matrice. Mais elles menacent désormais la cité de Zion, seul vestige de l'ancien monde. Il reste 72 heures avant que les 250.000 sondes envoyées par la matrice ne découvrent la ville et ne la détruisent. Dans le même temps, Neo doit trouver comment sauver la belle Trinité, dont il entrevoit le destin tragique dans ses rêves.

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Matrix Resurrections (IV) Matrix Resurrections USA 2021 Science-fiction 148 min.

1297 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 05/02/2022
Lana Wachowski Keanu Reeves, Carrie-Anne Moss, Yahya Abdul-Mateen II, Jonathan Groff (II), Jessica Henwick, Neil Patrick Harris, Jada Pinkett Smith, Priyanka Chopra Jonas
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=254560.html
Thomas A. Anderson (alias Neo) ne se souvient plus de rien et mène une vie d'apparence normale à San Francisco. Il est le créateur d'une trilogie de jeux vidéo à succès... Matrix. Mais c'est un homme perturbé par d'étranges visions. Il se rend régulièrement chez un psychiatre à qui il raconte ses rêves étranges et qui lui prescrit des pilules bleues. Après la réapparition de visages familiers et en quête de réponses, Neo repart à la recherche du lapin blanc. Il rencontre un certain Morpheus, qui lui offre le choix entre rester dans la Matrice et prendre son envol.
Blockbuster cérébral sur le capitalisme numérique porté par une folie formelle et bavarde sans équivalent, fable-labyrinthe de nos temps virtuels… Vingt ans après le premier film, Lana Wachowski fait, sans sa sœur, son auto-analyse dans l’ultime opus de sa saga mythique
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Mr. Nobody Mr. Nobody France 2009 Science-fiction 141 min.

750 3/4
  Disponible 10/09/2015
Jaco van Dormael Jared Leto (Nemo Nobody), Sarah Polley (Elise), Diane Kruger (Anna, la troisième épouse de Nemo), Linh-Dan Pham (Jeanne, la première épouse de Nemo), Rhys Ifans (Le père de Nemo), Natasha Little (Nemo's Mother), Toby Regbo (Nemo à 16 ans), Juno Temple (Anna - 15 ans), Clare Stone (Elise - Age 16), Thomas Byrne (Nemo - Age 9), Pascal Duquenne (Henry), Chiara Caselli (Clara), Ben Mansfield (Stefano), Audrey Giacomini (Jeanne - Age 15), Laura Brumagne (Anna - Age 9), Allan Corduner (Dr Feldheim), Daniel Mays (Le journaliste), Michael Riley (le présentateur TV), Emily Tilson (Eve), Roline Skehan (Joyce), Anders Morris (Noah), Noa De Constanzo (Nemo à 5 ans), Harold P. Manning (Journaliste de la télévision), Sandrine Laroche (Actrice), Jan Hammenecker (Acteur), Serge Larivière (Acteur), Christelle Cornil (Actrice), Didier de Neck (Acteur), David Schaal (Thug 1), Virginie Bordes (Continuity Girl), Laurent Capelluto (Acteur), Nicholas Beveney (Man At Airport), Carlo Mestroni (Un policier), Valentijn Dhaenens (Julian), Daniel Brochu (Peter), Nenad Lucic (Motard), Alexander Türk (Anna's Son), Katharina Pejcic (Actrice), Thamea Winterfeld (Fille), Aaron Landt (Acteur), Louise Sophia Engel (Actrice), Pierre Chaves (Acteur), Tanya Trombetta (Actrice), Valentina Dolla (Actrice), Joel Cross (Acteur).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=130128.html
Un enfant sur le quai d'une gare. Le train va partir. Doit-il monter avec sa mère ou rester avec son père ? Une multitude de vies possibles découlent de ce choix. Tant qu'il n'a pas choisi, tout reste possible. Toutes les vies méritent d'être vécues.
Note de la presse : 2,8/5
Note des spectateurs : 3,9/5 (Pour 5 286 notes : 34% de *****, 27% de ****, 12% de ***, 13% de **, 6% de *, 7% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 7 prix et 4 nominations
Distributeur : Pathé Distribution
Box Office France : 142 620 entrées
Année de production : 2009
Budget : 33 000 000 €
Date de sortie DVD : 21 juillet 2010
Langue : 02 Anglais
Date de sortie Blu-ray : 5 janvier 2011
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage
N° de Visa : 112536

Secrets de tournage :

Une absence de 13 ans
Nous n'avions pas vu Jaco van Dormael à l'oeuvre depuis Le Huitième jour sorti sur les écrans en 1996. Le réalisateur s'est entre temps consacré à l'enseignement et l'écriture de ce nouveau film. Jaco van Dormael : "Au final, le scénario m'a pris sept ans, tous les jours, de 10h à 15h30, heure à laquelle finissait l'école de mes enfants."

L'infinité des possibilités
Jaco revient sur la genèse du film et explique comment son idée de départ a évoluée : "J'ai pris comme point de départ un court métrage de douze minutes que j'avais réalisé en 1982 : E pericoloso sporgersi. Un gamin court derrière un train avec deux choix possibles : partir avec sa mère ou avec son père. A partir de là, on suit les deux avenirs possibles. J'ai entamé une première version basée sur le fait qu'une femme prenne ou ne prenne pas un train. Et puis Pile et face de Peter Howitt est sorti, suivi de Lola rennt de Tom Tykwer. J'ai dû chercher autre chose. Et c'est là que je me suis rendu compte que je ne cherchais pas à raconter quelque chose de binaire mais que j'étais avant tout intéressé par la multiplicité et la complexité des choix. Quand on doit faire un choix, il n'y a jamais seulement deux options possibles mais une infinité qui découlent des deux premières. C'est une arborescence. Avec ce scénario, j'avais envie de faire sentir ce gouffre né de l'infinité des possibilités."

Présenté et récompensé à la Mostra de Venise
Le film a été sélectionné à la 66ème Mostra de Venise où il a gagné le prix de la meilleure contribution technique et artistique en distinguant le travail sur les décors de Sylvie Olive.

Représenter différentes vies
Le directeur de la photographie Christophe Beaucarne compte plus de 30 films à son actif passant de films comme Les Anges gardiens jusqu'à Peindre ou faire l'amour. Pour les besoins de Mr. Nobody , lui et Jaco van Dormael ont beaucoup travaillé sur les images afin de rendre des styles visuels varié et ainsi offrir une perception différentes du personnage principal et ses différentes vies : "J'ai voulu donner à chaque vie de Mr. Nobody une grammaire différente," explique le réalisateur. "Et utiliser la caméra de manière spécifique pour que dès le premier plan d'une scène, on sache dans quelle vie on est. La vie avec Anna (Diane Kruger) est filmée comme l'adolescence : je reprenais avec Nemo et Anna adultes les mises en place que j'avais faites avec les adolescents, pour que les deux charges amoureuses fusionnent à l'écran. La vie avec élise (Sarah Polley) joue sur la distance entre elle et Nemo, avec un des deux personnages flous, et une caméra à l'épaule, réaliste. La vie avec Jeanne (Linh-Dan Pham) joue sur le hors champ. Les pieds entrent dans l'image avant le visage. L'essentiel est toujours hors du cadre, comme si on n'y prêtait pas attention. La vie de l'adolescent dans le coma est entièrement floue. La vie du veuf est faite de mouvements de caméraindépendants, contemplatifs, sans rapport avec les mouvements du personnage. La vie de "celui-qui-n'est-jamais-né" est en aplat, irréelle, tout y est net."

Un tournage ambitieux
Il s'agit de l'un des projets européenes les plus ambitieux de ces dernières années. Le film a coûté plus de 33 millions d'euros et a demandé 6 mois de tournage entre la Belgique, le Canada et l'Allemagne. Il bénéficie d'un casting international avec des acteurs comme Jared Leto ,Sarah Polley , Linh-Dan Pham , Diane Kruger.

Une équipe "Recherche et développement" au montage
Outre les deux monteurs principaux, le cinéaste a souhaité créer une équipe Recherche et développement de jeunes monteurs afin de les aider à percer dans ce métier. L'objectif étant de leur donner quelques séquences à monter afin d'aller au bout de la matière et connaître toutes les possibilités de montage. En tout, le montage du film aura duré près d'un an.

Rencontre
La première rencontre entre Jaco van Dormael et Jared Leto a eu lieu à Utrecht au Pays-Bas. Jared Leto y donnait alors un de ses concerts.

Transformation
L'acteur Jared Leto est un adepte des transformations physiques dans ses films. Si certaines scènes le présente ainsi en vieillard, dans Chapitre 27, où il incarnait l'assassin de John Lennon, il avait alors pris 28 kg pour le rôle.

Deux frères
C'est Pierre Van Dormael, le frère de Jaco, qui a composé la musique du film, comme pour chacun des précédents longs métrages du réalisateur.

Caméo
On peut apercevoir dans le film Pascal Duquenne, révélé dans Le Huitième jour de Jaco van Dormael.
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Nos amis les terriens Nos amis les terriens France 2007 Science-fiction 85 min.

381 3/4
  Disponible 01 AVI 18/05/2009
Bernard Werber Pierre Arditi, Boris Ventura, Thomas Le Douarec, Sellig, Audrey Dana
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=109257.html
Dans une galaxie lointaine, vivent des martiens très intelligents. Ils décident de jeter un petit coup d’œil sur ce qui se passe sur la Terre en étudiant ses habitants. Plusieurs spécimen sont séquestrés dans une cage et soumis à différentes expériences. Les martiens apprennent ainsi que le terrien, en tant qu’aliment, n’a pas bon goût, qu’il ne peut vivre que dans un rapport de force dominant/dominé, qu’il ne sait pas voler, qu’il aime se compliquer la vie. Toutes ces choses puériles que les extra-terrestres ont dépassé. Sommes-nous véritablement leurs amis ?
L'avis de la rédaction

PAUVRE GENRE HUMAIN
Ne faisons pas mentir Bernard Werber et ayons le courage d’aller jusqu’au bout de son raisonnement : NOS AMIS LES TERRIENS s’adresse uniquement… aux martiens. Et encore, à ceux qui sont au niveau maternel de leur éducation. En effet, que dire de cette divagation interminable sur le genre humain, du point de vue d’un soi-disant martien hyper ultra évolué ? Les clichés défilent, assénés avec un sérieux incroyable. Force est de constater que la faculté d’analyse de notre extra-terrestre est bien limitée !! Si l’on prend ce film comme un exercice de style, un format court aurait sans doute été plus adapté. Et quand l’auteur fait de l’humour, ça donne par exemple ceci : le martien s’étonne que les pauvres humains s’amusent à jeter, au lieu de bien tout recycler. On voit des compressions de détritus. Et le martien n’est pas au bout de ses surprises lorsqu’il s’aperçoit qu’une ordure compressée et recouverte d’or peut faire plaisir à un humain lorsqu’elle lui est remise comme trophée. L’auteur fait bien sûr référence à un César… En fait le film donne envie de louer un télescope pour admirer les ballets des constellations, des étoiles, des planètes. Et rêver, en silence.
Arnaud Lefranc
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Okja Okja Corée du Sud 2017 Science-fiction 118 min.

1063 3/4
  Disponible 01 Français 02 MKV 09/11/2019
Bong Joon-Ho Seo-Hyun Ahn, Tilda Swinton, Jake Gyllenhaal, Paul Dano, Steven Yeun, Lily Collins, Daniel Henshall, Devon Bostick
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=241477.html
Pendant dix années idylliques, la jeune Mija s'est occupée sans relâche d'Okja, un énorme animal au grand cœur, auquel elle a tenu compagnie au beau milieu des montagnes de Corée du Sud. Mais la situation évolue quand une multinationale familiale capture Okja et transporte l'animal jusqu'à New York où Lucy Mirando, la directrice narcissique et égocentrique de l'entreprise, a de grands projets pour le cher ami de la jeune fille. Sans tactique particulière, mais fixée sur son objectif, Mija se lance dans une véritable mission de sauvetage. Son périple éreintant se complique lorsqu'elle croise la route de différents groupes de capitalistes, démonstrateurs et consommateurs déterminés à s'emparer du destin d'Okja, tandis que la jeune Mija tente de ramener son ami en Corée.
Inventée par Bong Joon-ho, la super-truie génétiquement modifiée se révèle l’allégorie subversive à la fois d’un monde obnubilé par le profit et du film lui-même, magistral et produit par Netflix.

Dans le roman Infinite Jest de David Foster Wallace, il est question d’un film portant le même titre, et qui a la particularité d’être si divertissant («entertaining») qu’il captive son spectateur au point de ne lui laisser aucune porte de sortie, aucun dehors, et de l’enfermer dans un pur plaisir entraînant la mort. Œuvre fatale (et perdue, introuvable) où culmine le point de rencontre maximal entre capitalisme et cinéma, liés dès l’invention du second par un évident et profond rapport. Cette connivence semble repensée à chaque étape aussi bien par les financiers que par les cinéastes. Une polémique entoure ces temps-ci la production et la distribution d’un film - parce qu’attendu, honoré d’une sélection à Cannes, puis acclamé - par l’entreprise Netflix, qui exclut a priori de son circuit la salle de cinéma au profit de sa très compétitive plateforme de vidéo accessible sur abonnement (SVoD). Cette polémique ne pouvait pas rencontrer de meilleur objet qu’Okja, du Coréen Bong Joon-ho. Car le film est lui-même, d’avance et de façon délibérée, cette dispute : il se l’intègre et joue avec, la rejoue à chaque plan, la déchaîne et la désamorce à chaque scène.
Militants antispécistes

D’une part, Okja est infiniment divertissant : c’est sans doute la condition de la liberté que ses financiers, selon les récits brandis lors de sa présentation, auraient accordée à son auteur, avec les dizaines de millions de dollars alloués au projet. Quelque chose du mythe hollywoodien primitif - où l’entrepreneur et le créateur s’alliaient pour faire naître une industrie qui allait être aussi un art - se rejoue ici, à la conquête d’autres supports sur le marché de l’attention. Okja est captivant, par sa forme et par son contenu emportés par son rythme : il captivera sur un écran de cinéma, sur une télévision, un ordinateur, une tablette, sur un téléphone, peu importe la taille de l’image ou la dynamique du son. Il est fait pour ça, et semble avoir intégré dans sa forme trépidante et absolument nette la multiplication indifférente des formats et des lieux, où le temps (peut-être celui de cerveau humain disponible, selon la vieille expression) a enfin gagné sur l’espace.

D’autre part, Okja est encore un film, et il raconte une histoire - peut-être la même histoire, l’histoire même de sa condition de divertissement infini et innovant. Okja, l’éponyme et principal personnage du film, est une femelle «super-cochon», née d’une nouvelle espèce animale créée par la multinationale Mirando, un géant de l’agro-alimentaire. Cet investissement biotechnologique destiné à révolutionner le marché de la viande s’accompagne d’une grande opération marketing, où des prototypes de la nouvelle espèce sont envoyés pour être élevés aux quatre coins du monde - dans l’attente d’une compétition qui scellera l’alliance du concours agricole et de l’émission de télé-réalité. Des années plus tard, l’une de ces créatures, Okja, vit dans les montagnes de Corée du Sud avec un vieil homme et sa petite-fille. Une grande amitié l’unit à la jeune Mija, bientôt menacée par son retour forcé sur les podiums de Mirando, qui compte enfin lancer la viande de super-cochon sur le marché mondial. Le film d’action commence : Mija se lance à la poursuite d’Okja pour la sauver, bientôt rejointe dans cette mission par un groupe de militants antispécistes très déterminés.

C’est là le début du film, qui prend ensuite son ampleur spectaculaire au long de péripéties toujours plus explosives et toujours plus allégoriques, puisqu’il s’agit d’une pure parabole. Okja décrit intégralement notre monde au cours d’un récit empreint de moralité, porteur d’un enseignement clairement subversif. Son pur message, puisqu’il a l’audace d’en délivrer un de façon distincte - et si consciemment accordée à sa diffusion «de masse» - pourra être reçu sur son versant antispéciste, marxiste, radicalement humaniste, ou tout cela ensemble, et il aura toujours raison : il se livre totalement à l’interprétation.
Perversité brillante

Il n’est pas non plus en reste sur un autre versant, celui de sa réflexivité : portant le même nom que l’animal qu’il est donc, Okja n’est personne d’autre qu’Okja. Si Mirando est la transposition directe et transparente de la fameuse multinationale exterminatrice Monsanto, Mirando pourrait bien être aussi Netflix, si décrié dans un autre domaine : cochon et film sont les créatures de l’un et de l’autre, qui président à leur naissance et à leur destin, les liant à eux et à ce qu’ils représentent par un lien profond et insécable. Au prix d’en révéler trop sur l’intrigue (attention, spoiler), on notera que la libération finale d’Okja ne sera pas en dernier lieu le résultat d’une action directe par la violence révolutionnaire ou d’une empathie retrouvée, mais celui d’une transaction en or massif. Un cochon de métal précieux en échange d’un cochon de chair sensible : soit la transaction du cinéma, monnaie vivante du réel - et désormais capable d’inflation par images de synthèse puisque, jusqu’à preuve du contraire, les super-cochons n’existent pas, bien qu’ici ils en aient tout l’air.

Or Mirando, c’est quelqu’un : Lucy Mirando (Tilda Swinton), PDG au look ultra contemporain décidée à redorer l’image de la firme familiale, à grand renfort de communication agressive et de capitalisme vert, à l’ère du bio et des réseaux sociaux. Et c’est aussi sa jumelle, Nancy, évincée de l’entreprise et jouée par la même, qui incarne la version précédente du Mal, d’abord visuellement (c’est l’idée) : un traité de thatchérisme vestimentaire. Quand Lucy échoue, son double, Nancy, réapparaît à côté d’elle pour la remplacer, le temps d’une cigarette partagée. D’un Capital l’autre : le même, c’est bien compris. Ici, la plus prothétique des actrices ne joue rien d’autre que l’allégorie du Déguisement. Ou bien celle du Divertissement : c’est là qu’Okja est d’une perversité brillante, se dénonçant lui-même comme spectacle, n’étant jamais plus lui-même que lorsqu’à l’écran son cadre coïncide avec celui des publicités Mirando - ces images séduisantes, dont le mirage recouvre une réalité sanglante que le film dépeindra largement. Tout est surface, publicité ou propagande, image lisse et mobile, omniprésente par écrans portables interposés, mais produite avec des dollars et de la douleur : Okja ne prétend pas y déroger mais s’exhibe comme tel, allant jusqu’à nous avertir en creux de ne pas prendre sa parabole subversive pour argent comptant.

Snowpiercer (2013), le précédent de Bong Joon-ho, avec son ciné-train filant à travers l’ère glaciaire, était déjà un grand film-capitalisme, décrivant une révolution trahie. De ce modèle horizontal (qui réfutait la verticalité du pouvoir pour montrer la lutte déployée sur un seul plancher, un même plan dont tout et tous étaient captifs), Okja passe à un modèle superficiel, en inclinant ce plan comme une paroi : il apparaît comme un jeu de surfaces qu’un doigt ferait défiler, film-tablette tactile agi par quelque main invisible. Infinite Jest, le film perdu, tuait son spectateur d’un plaisir sans extérieur. Okja choisit de nous laisser la vie sauve, et s’il ne nous indique pas la sortie, il sait nous en faire espérer une, qui serait quelque part hors de lui.

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Perfect Sense Perfect Sense UK 2011 Science-fiction 92 min.

694 3/4
  Vu mais non dispo 02 Anglais 22/09/2014
David Mackenzie Ewan McGregor (Michael), Eva Green (Susan), Ewen Bremner (James), Connie Nielsen (Jenny), Stephen Dillane (Samuel), Denis Lawson (Détective), Anamaria Marinca (Artiste de rue), James Watson (Le chauffeur de bus), Liz Strange (Une jolie fille), Richard Mack (IV) (L'apprenti cuisinier), Caroline Paterson (La femme d'un patient), Shabana Akhtar Bakhsh (L'infirmière), Duncan Airlie James (Un gymnaste), Adam Smith (XVI) (Un technicien virologue), Malcolm Shields (Un patient), Alastair Mackenzie (Acteur).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=172758.html
Au milieu d'un monde frappé par une étrange épidémie qui détruit progressivement les cinq sens, un cuisinier et une brillante chercheuse tombent amoureux...
Note de la presse : 3/5
Note des spectateurs : 3,7/5 (Pour 1 841 notes : 18% de *****, 28% de ****, 30% de ***, 12% de **, 7% de *, 4% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 3 nominations
Distributeur : Pretty Pictures
Box Office France : 25 668 entrées
Année de production : 2011
Date de sortie DVD : 7 août 2012
Langue : 02 Anglais, Langue des signes
Date de sortie Blu-ray : 7 août 2012
Format de production : 35 mm
Colorimétrie : Couleur
Format audio : Dolby SRD
Type de film : Long-métrage
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
N° de Visa : 132274

Secrets de tournage :

La fin d'une ère ?
Après Contagion, montrant la planète décimée par une pandémie mondiale, voici Perfect Sense, qui fait l'état d'un monde ravagé par un étrange virus faisant perde aux gens leurs perceptions sensorielles. Face à la récurrence de ces thèmes apocalyptiques dans le cinéma contemporain, le réalisateur David MacKenzie constate : "Je crois que l’humanité est arrivée à un carrefour, un point de rupture (...) Les cinéastes peuvent difficilement passer à côté de ce sujet."

La métaphore du capitalisme
Selon David MacKenzie, cette impression de dégénérescence de nos sociétés que véhicule actuellement le cinéma serait la métaphore des ravages du système capitaliste. Le monde ne sait plus où il va. A ce sujet, le cinéaste déclare : "Aujourd’hui, avec la crise bancaire il n’y a qu’une accélération des choses, mais on ne sait pas vers quoi, si ce n’est un inévitable changement."

Fleur bleue ?
Alors que le réalisateur a toujours raconté des histoires centrées sur un amour torturé dans ses précédents films, pour Perfect Sense, il s'est laissé aller à plus de romantisme. Loin du mélo, son film retrace une idylle "fleur bleue". David MacKenzie explique ce changement par sa récente paternité : "C’est seulement depuis peu, depuis que je suis devenu père que j’ai réalisé que l’amour pouvait être quelque chose de bon en soi", s'émeut-il.

Le sexe, une "collision"
Selon le réalisateur britannique, les scènes de sexe au cinéma sont souvent malhonnêtes, trop sensuelles et charnelles pour représenter la réalité. MacKenzie affiche le parti pris de montrer l'acte sexuel de manière plus crue, comme une "collision entre deux êtres". Selon lui, ce traitement est plus pertinent et permet d'introduire des enjeux narratifs pour la suite de l'histoire.

Trouver l'équilibre
En plus d'être un film romantique, Perfect Sense ne fait pas que se focaliser sur deux êtres, mais dépeint aussi la propagation d'un virus à l'échelle d'une population toute entière. Pour trouver l'équilibre entre microcosme et macrocosme, David MacKenzie confesse s'être inspiré de Titanic. Selon lui, le traitement de James Cameron allie parfaitement la romance intime avec le drame qui se joue plus largement sur le bateau.

Un blockbuster ? Surtout pas !
Loin de David MacKenzie l'idée de réaliser un blockbuster : "Tous ceux qui ont travaillé sur ce film étaient conscients qu’on était pas dans le registre du blockbuster mais de quelque chose de plus subtil, métaphorique. La part de science-fiction de Perfect Sense se devait d’être discrète pour rester plausible, donner l’air de se passer dans un futur très proche (...) Plus les films hollywoodiens en font des caisses, plus je les trouve creux, sans substance", précise le metteur en scène.

Un Glasgow méconnaissable
L’identité européenne est un facteur non négligeable dans Perfect Sense. En plus des choix de mise en scène minimalistes, David MacKenzie est allé tourner en Ecosse, comme il l'explique : "On a tourné à Glasgow, mais en essayant de la rendre méconnaissable, qu’elle devienne une ville contemporaine typique : urbaine et cosmopolite". Par ailleurs, le réalisateur admet avoir été influencé par trois films européens pour réaliser ce long-métrage, à savoir La Jetée, Alphaville et Radio On.

"Déglamouriser"
Habituée aux rôles glamours comme dans Kingdom of Heaven ou Casino Royale, l'ancienne "James Bond girl" Eva Green a été "déglamourisée" pour les besoins de Perfect Sense. Elle a troqué ses talons hauts, son maquillage charbonneux et ses robes au profit de vêtements épais et larges. David MacKenzie voulait ainsi lui donner des allures de scientifique revêche.

Scientifique, mais pas trop
Plutôt que de passer des heures à filmer des scènes dans des laboratoires médicaux et à montrer des chercheurs en blouses blanches en train d'enquêter sur le virus, le cinéaste a préféré établir le postulat d'une contagion sans trop s'orienter vers le domaine purement scientifique. Ceci étant, il a tout de même soumis le scénario à plusieurs professionnels (spécialistes des épidémies, etc.) pour évaluer la crédibilité de son intrigue avant de se lancer dans le projet.

Un feu d’artifice d’émotions
Comme le soutient David MacKenzie, "l’être humain n’est pas qu’un corps, mais aussi la combinaison de ses émotions". C'est en ce sens que le metteur en scène a voulu que les symptômes de la pandémie s'illustrent également sur le plan émotionnel de tout un chacun, entraînant "une sorte de feu d'artifice d'émotions".

Un conte de fées pour nihilistes
Même si Perfect Sense raconte comment la propagation d'un virus décime la population, le cinéaste David MacKenzie se veut optimiste. Selon lui, son film montre surtout la capacité d'adaptation de l'être humain à toute épreuve. Même dans les pires contextes demeure un espoir de survie. Pour lui, son histoire rend compte de cette "magie" inhérente à l'espèce humaine, et peut se lire comme un conte de fées pour nihilistes !
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Peut-Être Peut-Être France 1999 Science-fiction 109 min.

253 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 14/06/2006
Cédric Klapisch Jean-Paul Belmondo (Ako), Emmanuelle Devos (Juliette), Géraldine Pailhas (Lucie), Romain Duris (Arthur), Bass Dhem (Achille), Julie Depardieu (Nathalie), Lorant Deutsch (Prince Fur), Hélène Fillières (Rosemonde), Jean-Pierre Bacri (le père réveillon), Cédric Klapisch (l'épicier), Olivier Gourmet (Jean-Claude), Vincent Elbaz (Philippe), Olivier Py (L'homme en vert), Léa Drucker (Clotilde), Zinedine Soualem (Kader), Renée Le Calm (La voisine)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=21025.html
Le soir du réveillon de l'an 2000 Lucie demande a Arthur de lui faire un enfant. Lui ne se sent pas prêt à être père. Au cours de la soirée quand la fete bat son plein, Arthur vit une experience troublante. Il se retrouve transporté soixante-dix ans plus tard dans un paris ensablé. Il fait alors la rencontre d'un vieux monsieur chevelu qui affirme être son fils. Ce patriarche de soixante-dix ans s'efforce alors de convaincre son géniteur de revenir dans le présent et de faire un enfant à Lucie, afin qu'il ne disparaisse pas.
Note de la presse : 2/4 Note des spectateurs : 2/4

Fiche technique :

Budget : 12,23 millions d'euros
Box Office France : 655 340 entrées
N° de visa : 82987
Couleur
Format du son : Dolby stéréo
Format de projection : 2:35.1 Cinémascope
Format de production : 35 mm

Secrets de tournage :

L'ombre de L'Auberge espagnole
Ni pour ni contre (bien au contraire) aurait dû être réalisé après Peut-être. Mais le tournage de son film policier ayant été retardé de quatre mois, Cédric Klapish profita de l'intervalle pour achever l'écriture et le tournage de L'Auberge espagnole, énorme succès français de l'année 2002. Ce dernier s'est donc fait beaucoup plus vite, alors que l'écriture de Ni pour ni contre (bien au contraire) aura pris deux ans.Le metteur en scène a enchaîné les deux tournages, pour ensuite assurer les montages successifs des deux films. Il explique : "Depuis le début, ces deux films sont liés et j'ai cherché sciemment à cultiver leur différence".


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Planète des Singes (la) Planet of the Apes USA 2001 Science-fiction 120 min.

624 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 13/11/2012
Tim Burton Mark Wahlberg (Leo Davidson), Tim Roth (Le général Thade), Helena Bonham Carter (Ari), Estella Warren (Daena), Michael Clarke Duncan (comme Michael Duncan) (Attar), Kris Kristofferson (Karubi), Paul Giamatti (Limbo), David Warner (Sandar), Lisa Marie (Nova), Cary-Hiroyuki Tagawa (Krull), Erick Avari (Tival), Luke Eberl (Birn), Evan Parke (Gunnar), Glenn Shadix (Le sénateur Nado), Freda Foh Shen (Bon), Chris Ellis (Le lieutenant Karl Vasich), Anne Ramsay (Le lieutenant Grace Alexander), Andrea Grano (Major Maria Cooper), Michael Jace (Major Frank Santos), Michael Wiseman (Hansen), Eileen Weisinger (Leeta), Deep Roy (Le petit singe), Charlton Heston (Le père de Thade), Linda Harrison (Une femme dans la carriole), Nils Allen Stewart (Scar), Martin Klebba (Acteur), Rick Baker (Old Ape #2), Philip Tan (2nd Ape Teenager/Gossiping Male Ape), John Alexander (Ape Dinner Guest/Old Man Servant/Old Ape #1), Eddie Adams (Ami à la fête de léo), Kevin Grevioux (Limbo's 1st Handler/Ape Commander/2nd Appe Soldier), Howard Berger (Gorilla), Mark Christopher Lawrence (Ami à la fête de léo), Elizabeth Lackey (Ami à la fête de léo), Todd Babcock (Ami à la fête de léo), Shonda Farr (Ami à la fête de léo), Jim Holmes (Ami à la fête de léo), Kam Heskin (Ami à la fête de léo), Melody Perkins (Ami à la fête de léo), Allie Habberstad (Girl Pet), Jay Caputo (1st Ape Teenager/2nd Ape Soldier), Todd Kimsey (Ami à la fête de léo), Joanna Krupa (Ami à la fête de léo), Jonna Giovanna (Ami à la fête de léo), Candace Kroslak (Ami à la fête de léo), Chad Bannon (Red Ape Soldier/Man Hunt Ape), Shane Habberstad (Ape Soccer Kid), Lorenzo Callender (Ami à la fête de léo), Tate Taylor (Ami à la fête de léo), Quincy Taylor (Ape Soldier), Brett Smrz (Human Kid #1), Callie Croughwell (Little Human Girl), Cameron Croughwell (Ape Soccer Kid), Chet Zar (Fruit Vendor), Isaac C. Singleton Jr. (Acteur).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=29284.html
En 2029, un groupe d'astronautes entraîne sur la station orbitale Oberon des singes pour remplacer l'homme dans des explorations spatiales à haut risque.
Suite à la réception d'étranges signaux, les astronautes envoient le chimpanzé Pericles afin d'en connaître l'origine. Toutes les communications entre le primate et la station sont subitement interrompues et le vaisseau disparaît des radars. Désobéissant à ses supérieurs, Leo Davidson embarque dans un des vaisseaux expérimentaux pour aller porter secours à Pericles.
Tout comme lui, il perd le contrôle des commandes et s'écrase dans les marais d'une forêt tropicale. L'intrépide pilote voit alors un groupe d'humains affolés foncer droit sur lui, et se fait capturer par des chimpanzés parlants. Qu'est-il arrivé sur cette planète pour que des singes en viennent à dominer la race humaine ?
Note de la presse : 3,2/5
Note des spectateurs : 2,7/5 (Pour 12102 notes : 5% de *****, 18% de ****, 17% de ***, 29% de **, 20% de *, 11% de °)

Fiche technique :

Distributeur : UFD
Box Office France : 3 854 020 entrées
Année de production : 2001
Budget : 100 000 000 $
Remake de : La Planète des singes
Langue : 02 Anglais
Date de sortie DVD : 16 octobre 2012
Format de production : 35 mm
Date de sortie Blu-ray : 16 octobre 2012
Format audio : Dolby SR + Digital SR-D + DTS & SDDS
Colorimétrie : Couleur
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Type de film : Long-métrage

Secrets de tournage :

D'un film à l'autre
Outre le fait qu'ils s'inspirent tous deux du roman de Pierre Boulle, La Planète des singes de Tim Burton (2001) et le film originel de Franklin J. Schaffner (1967) partagent deux acteurs : Charlton Heston, qui joue le père agonisant de Thade, et Linda Harrison, qui fait une brève apparition parmi les fugitifs humains capturés par les singes.

Une collaboration durable
Les décors exotiques de La Planète des singes sont dus au chef décorateur Rick Heinrichs. Celui-ci est un collaborateur fidèle du réalisateur Tim Burton : il a travaillé sur absolument tous ses films. Les deux hommes sont en fait amis depuis leurs études universitaires.

Les singes et le Lake Powell
Certaines scènes d'extérieur de La Planète des singes furent filmées au Lac Powell, dans l'Utah. Clin d'oeil/hommage, l'équipe de La Planète des singes version Tim Burton retourna sur les lieux pour y filmer une séquence en 2001.

Charlton Heston et la planète des singes
Héros majeur et inoubliable de la saga La Planète des singes, Charlton Heston fera une très courte apparition dans le second volet : Le Secret de la planète des singes. Fermement opposé à une suite, il accepta pourtant de revenir par fidélité envers le producteur Richard D. Zanuck, qui avait pris le risque de faire le premier film. Refusant toutefois de toucher un cachet pour ce petit rôle, il reversera l'argent à l'école de son fils. Pour "boucler la boucle", le comédien fera une autre apparition clin d'oeil, mais cette fois-ci grimé en singe, dans La Planète des singes de Tim Burton en 2001, où il incarne le père mourant de Tim Roth.

La saga "La Planète des singes"
La Planète des singes engendra de nombreuses suites et films dérivés. Réalisé en 1968, le film fut suivi du Secret de la planète des singes (1970), Les Evadés de la planète des singes (1971), La Conquête de la planète des singes (1972) et La Bataille de la planète des singes (1973). Deux séries télévisées, en 1974 et en 1975/1976, furent également produites ainsi qu'un téléfilm (Back to the planet of the apes en 1981) . Enfin, en 2001, Tim Burton mit en chantier une nouvelle version du film original, qui se voulait plus comme une nouvelle vision du roman que comme un véritable remake.
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Planète des singes : l'affrontement (l') Dawn of the Planet of the Apes USA 2014 Science-fiction 131 min.

696 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 11/10/2014
Matt Reeves Andy Serkis (César), Jason Clarke (Malcolm), Gary Oldman (Dreyfus), Keri Russell (Ellie), Toby Kebbell (Koba), Kodi Smit-McPhee (Alexander), Judy Greer (Cornelia), Jocko Sims (Werner), Kirk Acevedo (Carver), Kevin Rankin (McVeigh), Keir O'Donnell (Finney), J.D. Evermore (Sniper), Terry Notary (Rocket), Karin Konoval (Maurice), Larramie Doc Shaw (Ash), Nick Thurston (River), Enrique Murciano (Acteur), Lucky Johnson (Rationer), Richard King (Stoned), Angela Kerecz (Humaine capturée), Christopher Berry (Gun Clutching Man), Steven Wiig (Survivant d'une colonie humaine), Bobby Kerecz (Humain capturé), John L. Armijo (Officier de Dreyfus), Lee Ross (Grey), Lombardo Boyar (Terry), Matthew James (Homme en colère), Jon Arthur (Officier de Dreyfus), Deneen Tyler (Femme 1), Michelle DeVito (Colon humain), Tina Gilton (Colon de l'hôtel de ville), Al Vicente (Manone), Mustafa Harris (Officier), Jazzy Ellis (Colon humain), Connie Jo Sechrist (Colon de l'hôtel de ville), Carl Schreiber (Colon humain), Timothy Wyant (Colon d'attaque), Elton LeBlanc (Colon humain), Rebekah Jean Morgan (Membre de la colonie), Mahal Montoya (Colon de l'hôtel de ville), John R. Mangus (Officier de Dreyfus), Cynthia LeBlanc (Colon humain), Timothy Pickles (Membre de la colonie humaine), Chase Boltin (Recrue), Joseph Fischer (Homme de Dreyfus), Anthony A. Kung (Membre de la colonie), Joseph Uzzell (Colon humain armé), Santana Draper (Membre de la colonie humaine), Edward J. Clare (Prisonnier), Monica Rene'e Anderson (Humain capturé), Jearl Vinot (Colon humain), Kevonte MacDonald (Humain), Alaine Huntington (Colon humain), Ken Massey (Survivant de colonie), Kerry Sims (Officier de Dreyfus), Monica R. Harris (Colon humain), Scott Lang (Luca), Ahmed Zakzouk (Humain), Blake Nelson Boyd (Survivant de la colonie humaine), Jimmy Sweetwater (Colon humain), Kurt Cotton (Survivant de la colonie), Jason Watson (Humain capturé).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=206986.html
Une nation de plus en plus nombreuse de singes évolués, dirigée par César, est menacée par un groupe d’humains qui a survécu au virus dévastateur qui s'est répandu dix ans plus tôt. Ils parviennent à une trêve fragile, mais de courte durée : les deux camps sont sur le point de se livrer une guerre qui décidera de l’espèce dominante sur Terre.
Note de la presse : 3,6/5
Note des spectateurs : 4/5 (Pour 8 811 notes : 15% de *****, 42% de ****, 24% de ***, 12% de **, 5% de *, 2% de °)

Fiche technique :

Distributeur : Twentieth Century Fox France
Box Office France : 3 680 079 entrées
Année de production : 2014
Budget : 170 000 000 $
Date de sortie DVD : 30 novembre 2014
Langue : 02 Anglais
Date de sortie Blu-ray : 30 novembre 2014
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage
N° de Visa : 139884

Secrets de tournage :

Suite logique
La Planète des singes : l'affrontement débute là où Les Origines s'était arrêté. À la fin du volet précédent, les singes se libéraient de leur captivité au moment où un virus mortel créé par les humains se répandait dans le monde. César, leader bienveillant des singes, a conduit les siens en sécurité à Muir Woods, non loin de San Francisco. Hors de cette enclave, une pandémie, la grippe simienne, a décimé la plus grande partie de l’espèce humaine. La civilisation a décliné peu à peu, et l’humanité a pratiquement disparu.

Chimpanzophile
Le mari de l'actrice Judy Greer, qui joue Cornélia dans le film, est un très grand fan de La Planète des singes (1968). Elle raconta, lors d'une interview, qu'à leur mariage, le gâteau était en forme de chimpanzé, et que le film original ainsi que La Planète des singes : les origines (2011) étaient diffusés au bar sur deux écrans distincts alors que les invités étaient servis en cocktails.

Tabernacle !
Le tournage a eu lieu, comme une partie du premier volet, au Canada, en Colombie-Britannique. C'est pour la diversité de ses sites, et notamment ses forêts, que le lieu fut choisi, ainsi que pour son isolement relatif : les scènes furent en effet tournées sur l'île de Vancouver et à Campbell River. Certaines séquences supplémentaires furent également filmées à la Nouvelle-Orléans.

Réalisateur de peu
Le réalisateur original du prequel de La Planète des singes ne reprend pas la tête de ce second volet. En effet, Rupert Wyatt avait entre-temps prévu de porter à l'écran un remake du Flambeur, de Karel Reisz. C'est alors Matt Reeves qui récupère le projet, alors que celui-ci a déjà, sur ses quatre longs-métrages réalisés, un précédent dans le domaine de la science-fiction. S'il a d'abord touché à la comédie en 1996 avec Le Porteur de cercueil, il est également le réalisateur de Cloverfield, qui fait appel au mythe de Cthulhu et à un univers de science-fiction. La Planète des singes : l'affrontement n'est donc pas sa première incursion dans un monde dévasté et fantastique.

L'affrontement de l'immortel
Spécialisé dans les suites et remake contestés, Mark Bomback s'est chargé d'écrire la version finale du scénario de La Planète des singes : l'affrontement. Il avait déjà à son actif les récents et controversés (par les fans et la critique) Wolverine : le combat de l'immortel avec Hugh Jackman et Total Recall, avec Colin Farell. Il signe avec ce second opus simiesque un nouveau scénario centré sur l'action, ayant également écrit ceux de Unstoppable et de Die Hard 4.

Dernier né de la portée
La Planète des singes : l'affrontement fut produit lors des 50 ans de l'oeuvre originale, écrite par Pierre Boulle, à qui l'on doit également le roman Le Pont de la rivière Kwai. Depuis sa publication en 1963, le récit s'est vu adapté huit fois au cinéma (en comptant cette version-ci) et connut également deux séries télés et plusieurs BD. La première adaptation, La Planète des singes, est réalisée par Franklin J. Schaffner en 1968 et suit fidèlement l'histoire originale. Charlton Heston jouera aussi dans la suite du film, Le Secret de la Planète des singes (1970). Les trois films suivants sont des suites directes alors que la version de Tim Burton en 2001 est un reboot sans lien avec les premiers films. Enfin, La Planète des singes : les origines et le nouveau volet sont des prequels à l'oeuvre d'origine.

Evolution rapide
La Planète des Singes : L'Affrontement n'est pas encore sorti qu'en janvier 2014, le producteur Peter Chernin précise que Matt Reeves réalisera et coécrira la suite du prequel avec Mark Bomback, qui signa le scénario final de ce deuxième opus. Le film, encore sans titre, est prévu pour juillet 2016, si Reeves ne quitte pas le projet comme l'avait fait son prédécesseur Rupert Wyatt, considérant que les délais de production étaient trop courts pour que le film sorte en mai 2014.

Singes handicapés
Judy Greer et Toby Kebbell durent apprendre, avant de pouvoir incarner leur personnage simiesque, à se déplacer et à se comporter physiquement comme des chimpanzés, de façon à rendre leur alter-ego numérique ultra réaliste à l'écran. Ils furent personnellement coachés pendant plusieurs semaines et utilisèrent notamment des béquilles, pour simuler la longueur de leurs bras dont ils devaient se servir différemment, surtout pour marcher. Greer considérait qu'elle devait se mouvoir instinctivement, et ne pas trop réfléchir à son jeu d'actrice pour entrer au mieux dans la peau du personnage, encore plus intuitif que réfléchi.

Come-back du ground zero
Le personnage joué James Franco, qui n'a pas repris son rôle dans ce second prequel, victime de l'épidémie qui décima l'humanité, fera pourtant un caméo dans le film durant un flashback centré autour du passé de César. Les images utilisées provenant de La Planète des singes : les origines, l'acteur n'est pas crédité au générique et n'a pas eu à apparaître sur le plateau de cette suite.

Décalage dans le temps
A cause de la mort de Paul Walker durant la production de Fast and Furious 7, la sortie de ce dernier fut repoussée. C'est pourquoi La Planète des singes : l'affrontement, qui devait à l'origine sortir le 18 juin aux Etats-Unis, sera visible sur les écrans américains dès le 11 juin, pour remplir le vide laissé par le film de James Wan.

Dérivés simiesques
La Planète des singes : l'affrontement passe à l'écrit ! L'auteur Alex Irvine a été chargé d'adapter le film en roman, alors que l'écrivain Greg Keyes écrivit une prequel littéraire du film temporellement située entre ce dernier et La Planète des singes : les origines. Les deux ouvrages sortent entre mai et juillet 2014 et sont suivis de la publication d'un art book unique dédié aux deux préquels, au premier de Rupert Wyatt et au second de Matt Reeves.

Andy Serkis, l'homme invisible
Ces dernières années, très peu de films affichant Andy Serkis sous sa véritable apparence ont été recensés. Comme pour éviter qu'on le reconnaisse, le comédien aux mille visages a privilégié les rôles demandant une "performance capture". Gollum dans Le Seigneur des anneaux, Capitaine Haddock dans Les Aventures de Tintin: Le secret de la licorne, ou encore King Kong, dans la version de Peter Jackson, c'était lui ! Et ce nouvel épisode de La Planète des Singes ne déroge pas à la règle.

Entre 3D et décors réels
Le réalisateur Matt Reeves s'est inspiré de son expérience sur le tournage de Cloverfield, pour apporter une touche de réalisme et de dynamisme à La Planète des singes : l'affrontement. Un réalisme d'autant plus renforcé par le choix de la production de tourner en extérieur, contrairement au premier épisode, qui a majoritairement été filmé en intérieur. Ainsi, plus de 85 % du film a été tourné dans les forêts de Vancouver et dans la région de La Nouvelle-Orléans, au moyen de caméras 3D. Les acteurs ont quant à eux apprécié l'expérience, notamment Keri Russel qui ajoute : "Nous étions vraiment coupés de la civilisation. Sur le tournage, c’était calme, magnifique, mais en même temps on était aussi une grosse production. Même en ayant tout ça sous les yeux, il était difficile de croire qu’ils avaient réussi à amener ces énormes caméras 3D en plein cœur de la forêt, avec tout ce que comprend le tournage d’un gros film, en empruntant ces petits sentiers entre les arbres…"

Dispositif spécial
Les "singes" étant incarnés par de véritables acteurs grâce à la technologie de capture de mouvement, un dispositif important a été mis en place pour suivre les déplacements des comédiens. 35 personnes étaient affectées dans chaque équipe, une cinquantaine de caméras mo-cap et huit caméras témoins tournaient constamment pour filmer tout ce qui touchait aux personnages-singes. Pour Joe Letteri, superviseur senior des effets visuels, "cette technologie de pointe ne doit jamais primer sur l’histoire et le jeu des acteurs, mais au contraire se mettre à leur service. Pouvoir filmer la performance capture sur site et travailler avec tous les autres acteurs permet d’obtenir une interprétation plus cohérente."

Langue des singes
Pour le scénariste Mark Bomback, donner une voix aux primates a soulevé deux principales difficultés. La première était de trouver un moyen de dépeindre la manière dont les singes communiquent entre eux puis de déterminer comment ils s’expriment verbalement, tout en restant plausible. La seconde était de trouver une raison valable aux singes de privilégier le langage humain, au détriment du simiesque.
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Planète Sauvage (la) Planète Sauvage (la) France 1973 Science-fiction 72 min.

314 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 14/01/2007
René Laloux les voix de Jennifer Drake (Tiwa), Eric Baugin (Terr), Jean Topart (Maître Sinh), Jean Valmont (Terr adulte, le commentateur)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=99637.html
Les Draags, humanoïdes de douze mètres de haut, vivent sur la planète Vgam. Ayant atteint les plus hauts sommets de la connaissance, ils mènent une existence de loisirs et de méditation. Ils possèdent de minuscules animaux familiers humanoïdes, les Oms qu'ils ont ramenés d'une planète dévastée. Un jour Tiwa, fille du Grand Edile, adopte un bébé Om qu'elle baptise Terr et décide de l'éduquer. L'accès de Terr à la connaissance aura des conséquences inattendues pour les Draags. Terr n'aura bientôt plus qu'une seule idée : être libre. Il prend la fuite et rejoint bientôt d'autres Oms vivant à l'état sauvage. Les Draags, inquiets de la prolifération des Oms sauvages, décident de les exterminer. Terr insufflera le désir de se révolter aux survivants. Leur dernière chance étant peut être d'atteindre la Planète sauvage et de découvrir le secret des Draags ?

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Premier contact Arrival USA 2016 Science-fiction 116 min.

934 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 12/02/2017
Denis Villeneuve Amy Adams (Louise Banks) , Jeremy Renner (Ian Donnelly) , Forest Whitaker (le colonel Weber)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=226509.html
Lorsque de mystérieux vaisseaux venus du fond de l’espace surgissent un peu partout sur Terre, une équipe d’experts est rassemblée sous la direction de la linguiste Louise Banks afin de tenter de comprendre leurs intentions.
Face à l’énigme que constituent leur présence et leurs messages mystérieux, les réactions dans le monde sont extrêmes et l’humanité se retrouve bientôt au bord d’une guerre absolue. Louise Banks et son équipe n’ont que très peu de temps pour trouver des réponses. Pour les obtenir, la jeune femme va prendre un risque qui pourrait non seulement lui coûter la vie, mais détruire le genre humain…
Le monde est en alerte maximale : des extraterrestres ont débarqué. L'information circule partout dans les médias. Ce genre d'entrée en matière, on connaît. Tout, ici, est pourtant revisité, régénéré. D'abord, il y a ces étranges vaisseaux noirs, ovoïdes, suspendus au-dessus du sol, en douze points du globe. Leurs occupants, dont on ne sait s'ils sont là en amis ou en ennemis, n'en descendent pas. Ils attendent. Quoi donc ? Mystère. Avant même de comprendre les motivations des arrivants, il faut déjà les comprendre tout court. La tâche est complexe : ils émettent des sons incompréhensibles. L'armée américaine dépêche donc une linguiste universitaire accomplie, Louise, marquée par la mort récente de sa fille, pour établir un premier contact avec eux.

Un camp de base est installé au pied d'un des vaisseaux. On déploie un arsenal de précautions militaires et scientifiques — un physicien réputé (Jeremy Renner) fait aussi partie de la délégation qui entoure Louise. L'approche, plastiquement fascinante, est un suspense en soi. Denis Villeneuve, le cinéaste québécois décidément très talentueux de Prisoners et de Sicario, recycle le motif central du décodage langagier de Rencontres du troisième type, de Spielberg, en le croisant avec l'univers visuel de 2001 : l'Odyssée de l'espace, de Kubrick. Ce mélange crée une expérience forte d'immersion sensorielle, qui n'est pas sans rappeler certaines installations d'artistes contemporains, de Bill Viola ou de James Turrell. La lente progression dans le vaisseau ressemblant à une ­caverne ou à un temple, l'apparition des aliens (masses nébuleuses, entre la baleine, l'araignée géante et l'éléphant), leur moyen d'expression — des logogram­mes tracés à jets d'encre sur un écran —, tout cela tient d'une lente cérémonie, invitation à la pure contemplation. Un cas rare dans le cadre d'un blockbuster de science-fiction.

Une fois le contact établi, la méfiance chez les puissants ne retombe pas. Des divisions surgissent. Parce qu'un terme reste incertain dans sa traduction (les extraterrestres ont-ils parlé d'« outil » ou d'« arme » ?), la planète s'affole, surtout les Chinois et les Russes qui font front commun contre ce qu'ils estiment être une déclaration de guerre. On retrouve là un thème ­déjà vu, mais tiré vers le haut. Car le film traite finement de l'obsession dévorante du contrôle absolu, de la méfiance vis-à-vis de ce qui est étranger, étrange. Comme tout conte, celui-ci est ouvert à plusieurs pistes de lecture (sur nos rapports aux migrants, aux animaux, aux défunts...).

S'opposant au repli sur soi des bellicistes, l'émérite philologue qu'est Louise (Amy Adams, émouvante, recueillie, tout absorbée dans l'écoute et l'observation) s'aventure le plus loin possible. L'originalité de Premier Contact est de montrer comment le langage qu'elle décrypte avec difficulté finit peu à peu par l'imprégner, par façonner sa perception, sa pensée, ses rêves. On savait que toute langue était porteuse d'une culture. Ici, le langage découvert ouvre sur un bouleversement intérieur vertigineux.

Malgré sa fin un peu confuse et boursouflée à la fois, Premier Contact a le mérite d'appartenir pleinement à un genre (la science-fiction) tout en s'adressant à un public qui peut ne pas y être sensible. Car il brasse large, le très grand (la géopolitique et l'au-delà) comme l'intime (le deuil d'une mère). Il mêle le frisson et la soif insatiable de savoir. L'avancée vers l'inconnu et la connaissance. — Jacques Morice

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Renaissances Self/less USA 2015 Science-fiction 118 min.

766 3/4
  Disponible 02 Anglais 01 AVI 26/10/2015
Tarsem Singh Ryan Reynolds (Damian (jeune)), Ben Kingsley (Damian), Natalie Martinez (Madeline), Matthew Goode (Albright), Michelle Dockery (Claire), Melora Hardin (Judy), Victor Garber (Martin), Sam Page (Carl), Derek Luke (Anton), Mariana Paola Vicente (Leah), Elizabeth Caroline Branch (La femme magnifique), Jessica Ahlberg (La femme magnifique #1), Steffie Grote (La serveuse du club de Jazz), Teri Wyble (Andrea), Christopher Heskey (Le secouriste), Kristin Erickson (Le portier), Emily Tremaine (Le subalterne 1), Griff Furst (EMT), Sandra Ellis Lafferty (Phyllis Jensen), Brendan McCarthy (III) (Second Anton), Hannah Jelinovic (La femme magnifique #3), John L. Armijo (Le pompier), Tom Bui (Le docteur), Marcus Lyle Brown (Le technicien), Jesse Yarborough (Le pompier #2), Anna Dudnik (La fille branchée), Jimmy Gonzales (Le mercenaire), Jon Arthur (L'agent de la TSA), Claire McReynolds (L'enfant du parc), Patrick Kearns (III) (Le pompier).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=221081.html
Que feriez-vous si on vous proposait de vivre éternellement ? Damian Hale, un richissime homme d’affaire new yorkais atteint d’une maladie incurable, se voit proposer une opération révolutionnaire par le mystérieux groupe Phénix : transférer son esprit dans un corps de substitution, « une enveloppe vide », un nouveau corps jeune et athlétique pour prolonger sa vie. Comment résister à une telle proposition ? Damian Hale procède au transfert et redécouvre les joies de la jeunesse, du luxe et des femmes dans son nouveau corps. Jusqu’au jour où Damian découvre un terrible secret sur l’opération. Un secret pour lequel Phénix est prêt à tuer.
Né en Inde, formé en Californie, Tarsem Singh n’est jamais là où on l’attend. Lorsque le réalisateur fait un polar, c’est un film de survie dans le paysage mental halluciné d’un tueur en série (The Cell). Lorsqu’il fait de la mythologie, c’est en nouveau Midas, donnant moins de génie à dire l’histoire qu’à dorer ses combattants à la feuille (Les Immortels). Lorsqu’il fait un conte, c’est une dépression qui se cache dans un chant d’amour au cinéma d’Hollywood et du monde pour distraire une petite fille (The Fall), ou une conversion des Frères Grimm aux joies de Bollywood et des défilés de mode qui ne disent pas leur nom (Blanche-Neige). On n’est jamais trop sûr de ce que ses films racontent : c’est un visionnaire, au sens propre et même pathologique. Il ne voit pas des scènes, mais des vagues de couleurs, matières précieuses, formes géométriques, qu’il orchestre en tableaux monstres où les molles délicatesses peintes d’un François Boucher se font parfois surprendre en costumes SM, ou sous les ors rutilants volés à Klimt.

Que pouvait-il bien inventer avec Renaissances, thriller de science-fiction contant l’histoire de Damian Hale, riche vieillard (Ben Kingsley) qui se paie le luxe d’une seconde vie dans le corps d’un jeune homme (Ryan Reynolds) ? Pas grand-chose qui corresponde à ses excentricités habituelles. Il a décidé cette fois de surprendre par son refus de le faire : Tarsem Singh, avec Renaissances, est pour la première fois de sa carrière dans les clous et les codes du genre. On y court beaucoup, les choses n’y sont pas ce qu’elles semblent être, le méchant l’est vraiment et l’amour court derrière le héros, qui en est vraiment un.
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Route (la) The Road USA 2009 Science-fiction 119 min.

442 3/4
  Disponible 02 Anglais 01 AVI 24/12/2010
John Hillcoat Viggo Mortensen (Le Père), Kodi Smit-Mcphee (Le Fils), Guy Pearce (Le Vétéran), Charlize Theron (La Femme), Robert Duvall (Le Vieil Homme), Garret Dillahunt (Un Membre Du Gang), Michael K. Williams (Le Voleur), Bob Jennings (Un Cannibale), Molly Parker (La Femme Du Vétéran), Brenna Roth (Le Chef Du Gang De La Route), Jack Erdie (Un Cannibale), Shawn Rolly (Un Menbre Du Gang De La Route), Buddy Sosthand (Archer), Agnes Herrmann (Femme De L'Archer), Shawn Rolly (Un Membre Du Gang De La Route), Kyle Quinn (Militant #1), Aaron Bernard (Militant), David August Lindauer (Amputee Man #1 In Cellar), Nick Pasqual (Militant #2), Jeremy Ambler (Man In Cellar), Cerise Weidner (Woman In Cellar), Kacey Byrne-Houser (Woman In Cellar), Mark Tierno (Baby Eater), Amy Caroline (Woman In Cellar), Matt Reese (Acteur), Jared Pfennigwerth (Acteur).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=127661.html
Il y a maintenant plus de dix ans que le monde a explosé. Personne ne sait ce qui s'est passé. Ceux qui ont survécu se souviennent d'un gigantesque éclair aveuglant, et puis plus rien. Plus d'énergie, plus de végétation, plus de nourriture... Les derniers survivants rôdent dans un monde dévasté et couvert de cendre qui n'est plus que l'ombre de ce qu'il fut. C'est dans ce décor d'apocalypse qu'un père et son fils errent en poussant devant eux un caddie rempli d'objets hétéroclites - le peu qu'ils ont pu sauver et qu'ils doivent protéger. Ils sont sur leurs gardes, le danger guette. L'humanité est retournée à la barbarie. Alors qu'ils suivent une ancienne autoroute menant vers l'océan, le père se souvient de sa femme et le jeune garçon découvre les restes de ce qui fut la civilisation. Durant leur périple, ils vont faire desrencontres dangereuses et fascinantes. Même si le père n'a ni but ni espoir, il s'efforce de rester debout pour celui qui est désormais son seul univers.
Interdit aux moins de 12 ans

Note de la presse : 4/5
Note des spectateurs : 4/5 (Pour 3859 notes : 35 % de *****, 23 % de ****, 22 % de ***, 5 % de **, 15 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 503 083 entrées
Couleur
Format du son : Dolby SR + Digital SR-D + DTS & SDDS
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

Une route qui mène à Venise
La Route a été présenté en Sélection officielle, en compétition, à la Mostra de Venise.

Feuille de "Route"
En se lançant dans le projet, John Hillcoat a écrit plusieurs pages pour présenter sa vision des choses à l'ensemble de l'équipe. Il y a notamment écrit : "Le film fonctionnera sur plusieurs niveaux, il pourra être lu comme le voyage métaphorique d'une âme, une fable, un conte de fées pour adulte sur la transmission des valeurs d'une génération à une autre, une histoire sur le caractère inéluctable de la mort et sur la plus grande peur des parents : la culpabilité et la douleur de laisser un enfant derrière eux (et par extension la peur que ressent n'importe qui à l'idée de se retrouver seul et abandonné). Ce sera aussi un avertissement, un conte moral sur la nécessité de faire prévaloir sur toute chose la bonté, la confiance, l'espoir et la foi face à l'horreur et la destruction imminente. Sur un autre niveau, le film pourra être vu comme une aventure épique, sombre, terriblement réaliste et viscéralement pleine de peur et de tendresse. Nous sommes tous les témoins d'une nouvelle époque de violents conflits mondiaux, et nous sommes tous hantés par le spectre d'une catastrophe environnementale à l'échelle globale qui entraînerait la fin de notre monde. La Route résonne donc dans notre psyché collective avec la force d'un cauchemar universel."

Un best seller
La Route est l'adaptation du roman éponyme de Cormac McCarthy. Le livre fut un succès mondial, avec notamment plus de deux millions d'exemplaires vendus aux Etats-Unis. Célébré par la critique, objetde culte pour de nombreux lecteurs, La Route a obtenu le prix Pulitzer 2007. Ce n'est pas la première fois qu'un de ses romans est porté à l'écran : citons De si jolis chevaux de Billy Bob Thornton et bien sûr No Country for Old Men des frères Coen.

Un père et manques
Viggo Mortensen explique pourquoi il a eu envie de participer à cette aventure : "Quand on m'a proposé le rôle, je sortais d'une période où j'avais beaucoup tourné et je pensais prendre des vacances. Mais quand j'ai lu le scénario et le roman, j'ai compris que je ne pouvais pas ne pas faire ce film (...) C'est une histoire universelle. Tous les parents qui se soucient de leur enfant éprouvent ces sentiments, ces doutes, ces peurs et ces inquiétudes. Que va-t-il lui arriver quand je ne serai plus là ? Est-ce qu'il ira bien ? S'il tombe malade, que va-t-il devenir ? Tout cela peut se résumer en une seule question : que se passera-t-il quand je ne serai plus là pour le protéger ? Toutes ces inquiétudes sont poussées à leur paroxysme dans cette histoire parce qu'elle se déroule dans un monde désolé où toutes les certitudes humaines ont disparu (...) En préparant mon rôle, j'ai réalisé que j'avais tout cela en moi et que je n'avais qu'à puiser en moi-même pour jouer le père."

Et de quatre !
Avec La Route, le cinéaste John Hillcoat signe son quatrième long métrage. Il débute en 1998 en réalisant Ghosts... of the Civil Dead, un drame autour de criminels enfermés dans une prison ultra-moderne construite au beau milieu du désert australien. En 1996, John Hillcoat met en scène To Have and to Hold, un drame dans lequel un homme retient une femme captive dans l'espoir de remplacer son épouse décédée. Neuf ans plus tard, le cinéaste s'attaque au western avec The Proposition où deux hommes situés aux deux extrémités de la loi passent un marché secret et décisif.

Atmosphère, atmosphère...
Le tournage en extérieurs a duré 60 jours, dans plus de 50 décors différents. A la différence de la plupart des tournages, l'équipe cherchait des lieux en ruines, abandonnées, et surtout pas accueillants. De scènes d'incendies ont ainsi été tournées dans un très vieux parc à thèmes de Conneaut, qui ne reçoit plus de visiteurs. Et comme La Route a pour cadre une planète privée de soleil, le film a été tourné dans des conditions climatiques difficiles. "Le soleil est notre ennemi", tel était l'un des leitmotivs du chef-opérateur de renom Javier Aguirresarobe (Vicky Cristina Barcelona, Twilight - Chapitre 2...)

De sinistre mémoire
John Hillcoat et son chef décorateur Chris Kennedy avaient à l'esprit certains paysages défigurés : "Nous nous sommes beaucoup documentés sur les sinistres provoqués par l'homme et les catastrophes naturelles, et cela nous a poussés à nous intéresser à La Nouvelle-Orléans après le passage de Katrina, au volcan Mount St. Helens dans l'Etat de Washington, et aux bassins miniers du centre de la Pennsylvanie et autour de Pittsburgh où le paysage a été complètement ravagé par l'industrie minière. Nous avons ensuite fait un mélange de tout ce que nous avons vu, c'était un peu comme reconstituer un immense puzzle."

SF et SDF
"Nous voulions éviter de créer un univers "à la Mad Max" parce que tout le monde connaît ce film qui a défini le genre post-apocalyptique", explique John Hillcoat à propos de la façon de représenter la fin du monde."Nous avons donc repensé à ce qui était dans le livre, et ce qui en ressortait : les chariots de supermarché, les blousons de ski, la crasse, les sacs plastiques... Cela nous a tout de suite évoqué les SDF qu'on peut voir dans toutes les grandes villes. D'une certaine façon, ces parias vivent déjà dans ce monde post-apocalyptique, chaque jour ils essayent de survivre dans les rues sans argent ni nourriture. Les SDF ont donc été notre principale source d'inspiration (...) C'est de là que viennent les doublures en plastique dans les manteaux des personnages, c'est un moyen très efficace pour se protéger du froid."

Viggo vu par...
John Hillcoat parle de son acteur : "Si un homme pouvait survivre dans un monde postapocalyptique, ce serait Viggo (...) Pour beaucoup d'acteurs, se montrer si tendre et si sensible avec un enfant tout en étant capable d'affronter des situations souvent périlleuses et d'accomplir des choses exigeantes physiquement aurait été comme faire le grand écart. Ce n'était pas un problème pour Viggo parce qu'en plus d'être très intense, il a dans le regard quelque chose de triste et vulnérable, et c'est un trait important du père. C'est un homme hanté par le suicide de sa femme bien-aimée, et il s'est donné pour mission de protéger son fils envers et contre tout. C'est une histoire d'amour, et dans ce monde désolé où la survie est un combat de chaque instant, Viggo a fait de son personnage d'homme ordinaire un père extraordinaire."

Dégourdi Kodi
L'enfant est interprété par Kodi Smit-McPhee, qui, malgré son jeune âg (il est né en 1996), n'en est pas à son premier rôle, puisqu'il a déjà entre autres donné la réplique à Eric Bana dans Romulus, my father, un film pour lequel il a remporté plusieurs récompenses en Australie.

Glaçant...
Le producteur Rudd Simmons revient sur le tournage d'une scène particulièrement délicate : "Le père tire sur un membre d'une bande de vagabonds pour protéger son fils, et comme le garçon est éclaboussé par son sang il l'emmène à un ruisseau pour lui laver les cheveux. C'est un ruisseau alimenté par la fonte des neiges, l'eau est donc très froide, probablement dans les 6 ou 7 degrés. Le père prend son fils dans ses bras, trempe sa tête dans l'eau, et avec la plus grande douceur, fait disparaître tout le sang, et le garçon revient à la vie. C'était ce qui était écrit dans le scénario. Quand Viggo a pris Kodi et a trempé sa tête dans l'eau, celle-ci était si froide que cela a été un véritable choc pour le pauvre garçon. C'était tellement douloureux qu'il s'est mis à pleurer sans plus pouvoir s'arrêter. Viggo l'a alors pris dans ses bras pour le bercer, et Kodi s'est calmé. Il a repris ses esprits, il est revenu à la vie, exactement comme son personnage. C'était bouleversant. Après cela, Viggo l'a porté jusqu'à une clairière ensoleillée juste à côté du ruisseau où il a continué de le bercer en le serrant dans ses bras."

Fidélité
Nick Cave, célèbre musicien australien mais aussi écrivain, a travaillé avec John Hillcoat sur l'ensemble de ses long-métrages. Non seulement, il a co-signé les bandes originales de ses quatre films, mais il a également participé à l'écriture du scénario de Ghosts... of the Civil Dead et a entièrement écrit The Proposition. Ajoutons que le rôle du vétéran est tenu par Guy Pearce, déjà à l'affiche de The Proposition.

Un an après...
Dans un premier temps, La Route était annoncé aux Etats-Unis pour novembre 2008. Mais la production a soudain décidé de reporter la sortie du film à 2009, afin que le film puisse bénéficier d'une période de post-production plus longue et d'un calendrier plus propice. Une nouvelle date est alors annoncée : le 26 octobre 2009. Cependant, environ un mois avant la sortie, The Weinstein Company décide de repousser à nouveau le film jusqu'au 25 novembre 2009, soit un an après la première date annoncée.
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Seuls Seuls France 2016 Science-fiction 90 min.

988 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 12/06/2017
David Moreau Sofia Lesaffre, Stéphane Bak, Jean-Stan du Pac, Paul Scarfoglio, Kim Lockhart, Thomas Doret, Renan Madelpuech, Renan Prévot
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=229867.html
Leïla, 16 ans, se réveille en retard comme tous les matins. Sauf qu'aujourd'hui, il n'y a personne pour la presser. Où sont ses parents ? Elle prend son vélo et traverse son quartier, vide. Tout le monde a disparu. Se pensant l'unique survivante d'une catastrophe inexpliquée, elle finit par croiser quatre autres jeunes: Dodji, Yvan, Camille et Terry. Ensemble, ils vont tenter de comprendre ce qui est arrivé, apprendre à survivre dans leur monde devenu hostile… Mais sont-ils vraiment seuls ?
L'adaptation cinéma de la BD culte est une vraie réussite.

L'adaptation de BD franco-belge en live action est un sacré bon filon : les succès des Profs (et de sa suite), de Boule et Bill (bientôt une suite), de L'Elève Ducobu (deux films aussi), et on aura bientôt Spirou et Fantasio, Le Petit Spirou et Gaston Lagaffe. Des films doudous, qui essaient au maximum de reproduire les visuels des œuvres d'origine, leurs couleurs pétantes et leurs formes simples. Ca ne marche pas bien souvent (Tintin peut fonctionner en film d'animation mais pas en live car il s'agit d'une forme simple sur laquelle les lecteurs se projettent). C'est la bonne idée de cinéma de l'adaptation de Seuls. Plutôt que de copier la ligne claire et les couleurs tranchées des planches de Bruno Gazzotti, le réalisateur David Moreau (Ils, The Eye avec Jessica Alba) a fait le choix d'une photo sombre, utilisant principalement des noirs, des bleus et des violets, en écho à la violence du script -qui condense les cinq premiers tomes de la BD en les modifiant profondément, pour rendre le tout cinématographique. Un matin, cinq adolescents se réveillent dans leur ville où tout le monde semble avoir disparu. Au loin, un orage gronde et une créature bizarre rôde dans les ombres...

On n'en dira pas plus car Seuls fonctionne évidemment sur le mystère, l'angoisse et la surprise, mais que les fans de la BD soient rassurés : si l’esthétique originelle est transformée pour devenir une vraie esthétique de cinéma, l'esprit est totalement conservé. Notamment grâce à l'effet spécial du "brouillard", aussi ambitieux que vraiment maîtrisé. Narrativement, le film fait également sens en traitant -à l'instar du premier Labyrinthe, meilleure réussite du genre young adult jusqu'à présent- de phénomènes adolescents brutaux, et principalement le fait d'abandonner malgré soi son enfance pour être propulsé dans le monde adulte. Le personnage principal du film, Leïla (Sofia Lesaffre), jeune fille forcée de devenir forte pour protéger sa nouvelle bande, incarne cette idée avec évidence, en contrepoint de Dodji (Stéphane Bak), figure surgie de l'ombre d'un commissariat tel un personnage de John Carpenter. C'est une des grosses références de Moreau (le score synthétique de Rob est aussi dans cette lignée) mais il ne se réduit pas à cette simple référence, et le film de construire sa propre et solide dramaturgie jusqu'à un final aussi frappant que culotté. Dans le paysage du film pour ados (souvent rejeté par les exploitants de salles par peur du public qu'il attire) et dans celui du cinoche français en général, Seuls a décidément une sacrée gueule.
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Super 8 Super 8 USA 2011 Science-fiction 110 min.

586 3/4
  Disponible 30/11/2011
J.J. Abrams Kyle Chandler (Jackson Lamb), Joel Courtney (Joe Lamb), Elle Fanning (Alice Dainard), Riley Griffiths (Charles Kaznyk), Ryan Lee (Carey), Gabriel Basso (Martin), Zach Mills (Preston), Ron Eldard (Louis Dainard), Joel Mckinnon Miller (Mr. Kaznyk), Jessica Tuck (Mme Kaznyk), Amanda Michalka (Jen Kaznyk), Andrew Miller (Ii) (Jumeau Kaznyk), Jakob Miller (Jumeau Kaznyk), Jade Griffiths (Benji Kaznyk), Britt Flatmo (Peg Kaznyk), Glynn Turman (Dr. Woodward), Noah Emmerich (Colonel Nelec), Richard T. Jones (Overmyer), Amanda Foreman (Lydia Connors), David Gallagher (Donny), Brett Rice (Shérif Pruitt), Michael Giacchino (Shérif Crawford), Beau Knapp (Breen), Bruce Greenwood (Cooper), Dale Dickey (Edie), Jack Axelrod (Mr. Blakely), Dan Castellaneta (Izzy), Ben Gavin (Shérif Milner), Jay Scully (Shérif Skadden), Michael Hitchcock (Shérif Rosko), James Hebert (Shérif Talley), Thomas F. Duffy (Rooney), Teri Clark (Mmelle Babbitt), Andrew Constantini (Garde National), Bradley Bingham (Acteur), Mason Steel Davis (Adolescent), Tom Quinn (Mr. Mccandless), Katherine Yerves (La Femme Dans Le Bureau), Caitriona Balfe (Elizabeth Lamb), Koa Melvin (Bébé Joe), Tom Williams (Ii) (Lanceur De Flammes), Bingo O'Malley (Mr. Harkin), Tony Guma (Sergent Walters), Robert B. Quiroz (L'Enfant Dans L'Evac), Jason Brooks (Sécurité Air Force), Tim Griffin (Commando), Marco Sanchez (Hernandez), Emerson Brooks (Chauffeur Du Bus Militaire), Jonathan Dixon (Aviateur), Patrick St. Esprit (Commandant), Greg Grunberg (Acteur De Sitcom), Katie Lowes (Tina), Johnny Otto (Photographe), Graham Clarke (Aviateur De L'Air Force), Bella Perryman (Elève).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=181541.html
Été 1979, une petite ville de l’Ohio. Alors qu'ils tournent un film en super 8, un groupe d’adolescents est témoin d'une spectaculaire catastrophe ferroviaire. Ils ne tardent pas à comprendre qu'il ne s'agit pas d'un accident. Peu après, des disparitions étonnantes et des événements inexplicables se produisent en ville, et la police tente de découvrir la vérité… Une vérité qu’aucun d’entre eux n’aurait pu imaginer.
Note de la presse : 4/5
Note des spectateurs : 4/5 (Pour 7291 notes : 15% de *****, 28% de ****, 25% de ***, 16% de **, 9% de *, 7% de °)

Fiche technique :

Distributeur : Paramount Pictures France
Année de production : 2011
Box Office France : 1 506 877 entrées
Budget : 45 000 000 $
Date de sortie DVD : 3 décembre 2011
Date de sortie Blu-ray : 3 décembre 2011
Langue : 02 Anglais
Colorimétrie : Couleur
Format de production : 35 mm
Type de film : Long-métrage
Format audio : Dolby Digital EX
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope

Secrets de tournage :

Un producteur de prestige
Le producteur de Super 8 n'est autre que Steven Spielberg, qui s'est personnellement impliqué dans l'écriture et dans la préparation du film.

Entre SF et oeuvre personnelle
Le projet du film est né de l'association de plusieurs idées. La première velléité de J.J. Abrams et de Steven Spielberg a été d'imaginer un hommage au cinéma tourné en Super 8. Très vite, ils ont écrit une intrigue dans laquelle des adolescents réalisent un film avec ce format. J.J. Abrams a souhaité installer le récit dans une petite ville traditionnelle d'Amérique, soudainement frappée par des événements inattendus et terrifiants. Enfin, le réalisateur a pensé à l'idée d'un train qui ferait la navette avec la Zone 51, la base militaire du Nevada classée top-secret où serait conservée la carcasse d'un OVNI et d'autres preuves sur des formes de vie extraterrestres. Spielberg affirme d'ailleurs que Super 8 est "un film sur les cinéastes amateurs des années 70 et sur le cinéma qu’ils ont enfanté".

Super 8 : une pellicule de légende
Le titre du film est une référence rétrospective. Si le Super 8 est une pellicule aujourd'hui dépassée par les technologies numériques, force est constater qu'elle a eu son heure de gloire. Il y a une quarantaine d'années, c'était un matériau utilisé par la plupart des cinéastes amateurs. Dès l'âge de 8 ans, J.J. Abrams réalisait ses premiers courts métrages avec du Super 8. Steven Spielberg, lui, tournait avec du 8 mm pendant son adolescence. J.J. Abrams note d'ailleurs que "aujourd’hui, les cinéastes en herbe ont une technologie et un matériel que notre génération ne pouvait même pas imaginer. Tout le monde a une caméra numérique mais en 1979, avoir une caméra était une chose exceptionnelle pour un enfant. Aujourd’hui elles sont partout, il y en a même sur les téléphones portables."

A l'origine de leur rencontre
Il faut savoir que le Super 8 est aussi à l'origine de la première rencontre entre J.J. Abrams et Steven Spielberg. Abrams et son ami d'enfance Matt Reeves (le cinéaste de Cloverfield) ont présenté leurs réalisations dans le cadre d'un festival de films en super 8. Les deux garçons d'une quinzaine d'années se font remarquer au point de faire l'objet d'un article dans le Los Angeles Times. Ils attirent l'attention de Kathleen Kennedy, l'assistante de Steven Spielberg, et se voient proposés de restaurer les tous premiers films en super 8 réalisés par le célèbre cinéaste durant son enfance. J.J. Abrams et Matt Reeves ne se sont pas faits prier et ont réorganisé le montage des films amateurs de Spielberg.

Deux concepts, deux enjeux
J.J. Abrams a construit son film autour de deux éléments-moteurs. Le premier constitue ce qu'il nomme la "Boîte Mystère", en ce sens qu'un mystère entoure le film sans qu'il ne soit possible de le déceler. Ce concept joue sur l'attente du spectateur, qui ne peut absolument pas prévoir ce qui va surgir au cours du film. La seconde idée concerne les films faits en super 8 par les personnages de Super 8. Abrams a cherché à mettre l'accent à la fois sur l'esprit de liberté et sur l'aspect très artisanal de ces films dans le film. De ce fait, il s'en est retourné à ses premiers émois et à l'énergie qui l'animait lorsqu'il était jeune cinéaste amateur.

Le film dans le film
Le film réalisé par les enfants dans Super 8 n'a pas été écrit par avance. J.J. Abrams a demandé aux jeunes acteurs d'utiliser leur imagination et de la mettre au service de leur propre film. Il espère ainsi que le film tourné en super 8 sera une source de stimulation pour les jeunes spectateurs d'aujourd'hui. "L’époque de la super 8 était magique parce que tout ce dont vous aviez besoin pour faire un film était de convaincre vos amis de passer leur été à vous aider", observe Bryan Burk. Le producteur du film de J.J. Abrams ajoute: "Je pense qu'Abrams va donner ce virus aux gens quand ils verront qu’ils n’ont besoin que d’une caméra, d’un groupe d’amis et d’une idée pour faire de grandes choses."

Un secret bien gardé
L'intrigue de Super 8 est restée secrète le plus longtemps possible comme ce fut le cas pour Cloverfield, produit par J.J. Abrams. A noter que les acteurs ont dû signer une close de confidentialité.

Un prestidigitateur nommé Abrams
Si J.J. Abrams sait aussi bien créer du mystère, ce n'est pas par hasard. C'est Noah Emmerich qui l'affirme. En effet, l'acteur précise qu'Abrams a pratiqué la magie quand il était enfant. Il a donc conservé "cette capacité à intriguer et à susciter l'émerveillement", comme tout prestidigitateur qui se respecte.

D'essence autobiographique
J.J. Abrams a voulu glisser au travers de Super 8 un véritable contenu émotionnel. Le cinéaste avoue d'ailleurs que cette oeuvre contient une essence autobiographique : "Malgré toutes les choses complètement folles qui arrivent dans l’histoire, c’est le premier de mes films qui soit aussi intimement lié à ma propre vie."

Comme des amis d'enfance
J.J. Abrams et son équipe de production ont procédé à des recherches fouillées pour dénicher les jeunes acteurs qui joueraient dans Super 8. Parmi les adolescents retenus, certains avaient déjà de l'expérience professionnelle, d'autres jouaient pour la première fois de leur vie devant une caméra. Le réalisateur du film a fait en sorte qu'ils forment tous un groupe soudé, de façon à créer une véritable alchimie, la même que celle qui unit des amis durant leur jeunesse.

Une autre Fanning
Elle Fanning, vue dans Babel et dans L'Étrange histoire de Benjamin Button, est la petite soeur de Dakota Fanning, elle aussi habituée à la science fiction, puisqu'elle était la fille de Tom Cruise dans La Guerre des Mondes de Steven Spielberg.

Du football américain à la science fiction
Kyle Chandler, est plus connu des amateurs de séries pour son rôle dans la série américaine Friday Night Lights, dans laquelle il a interprété cinq saisons durant un entraineur de football américain. Il a aussi joué dans la série Demain à la Une.

Aux basques du réalisateur
Notons le fait que J.J. Abrams n'a pas souhaité que le personnage principal de Super 8 soit celui qui réalise des films amateurs, mais un garçon qui le suit de très près. Sur le tournage du film, Riley Griffiths, le comédien qui interprète le cinéaste en herbe, a passé son temps à observer Abrams pour s'imprégner de ses méthodes de direction. Grâce à cette minutieuse étude, Griffiths a reproduit les gestes et comportements du metteur en scène dans le cadre de son interprétation. Abrams a également livré de précieux conseils sur l'utilisation de la caméra Super 8, lui qui en possédait une identique.

Fong, l'ami de toujours
Pour diriger la lumière de Super 8, J.J. Abrams a fait appel à un ami d'enfance avec qui il a tourné des films à l'époque du super 8. Démarche logique et sans doute pleine de nostalgie. Habituel collaborateur de Zack Snyder (il a été chef opérateur sur tous ses films, de 300 à Sucker Punch en passant par Watchmen), Larry Fong a donc endossé cette responsabilité. Il était déjà intervenu sur plusieurs épisodes de séries télévisées qu'Abrams dirigeait, dont Lost, les disparus.

Accessoires des 70's
Les accessoires aperçus dans Super 8 sont d'authentiques objets des années 70 : tourne-disques, magnétophones à bandes 8 pistes, films Kodachrome, flashs en cubes... Matériel qui passerait presque pour préhistorique à l'heure d'aujourd'hui.

Des décors traditionnels
Martin Whist, le chef décorateur de Super 8, a décidé d'utiliser une petite commune sidérurgique en Virginie Occidentale, dans laquelle avaient été tournées plusieurs séquences de Voyage au bout de l'enfer de Michael Cimino, comme lieu de tournage. Lillian, où se déroulent les événements de Super 8, est une ville industrielle américaine dans tout ce qu'elle a de plus traditionnel, folklorique et tangible. Les couleurs en vogue dans les années 70, à l'instar du vert olive ou de l'orange, investissent l'espace visuel du film. Le public peut ainsi plus facilement s'identifier à la vie quotidienne de ce comté, avant que "les éléments fantastiques deviennent une réalité inquiétante qui plane au-dessus de cet univers familier", dixit le décorateur.

Des riverains pour la figuration
Les figurants qui apparaissent dans certains séquences de Super 8 ne sont autres que les habitants de la petite municipalité où le film a été en partie tourné.

Des costumes d'époque
Ha Nguyen, la chef costumière de Super 8, a utilisé des magazines et catalogues des années 70 comme références pour l'élaboration des costumes. Une documentation fournie lui a permis d'observer les modes vestimentaires des Américains du Midwest. Nguyen a pu concevoir avec plus de précisions le look spécifique de chacun des six personnages principaux, des couleurs de vêtements à leurs motifs. Elle a été épaulée par N. Edward Fincher, un costumier militaire, pour l'ensemble des séquences où l'Armée fait son apparition.

Un oscarisé à la baguette
Compositeur de renom, Michael Giacchino a décroché l'oscar de la meilleure musique pour Là-haut, le film d'animation produit par Disney. Il a collaboré sur chacun des films de J.J. Abrams depuis Mission: Impossible III. Pour la partition de Super 8, le musicien a décidé d'alterner des plages toniques et pétillantes des années 70 et des morceaux plus angoissants dignes d'un véritable thriller fantastique.

Séquence de la collision
Pour les besoins du tournage de Super 8, une vaste caverne a été construite en studio et des wagons de taille réelle ont été utilisés pour la séquence de la catastrophe ferroviaire. Il a fallu recourir à des grues pour les disposer un par un dans le décor. Ces wagons ont ensuite été réduits en pièces avec du matériel lourd pour créer l'effet d'une véritable collision. Tout a été soigneusement filmé dans le plus grand secret, à l'abri des regards curieux.

Des créateurs visuels de choc
Steven Spielberg et J.J. Abrams ont sorti l'artillerie lourde en ce qui concerne la création des effets visuels. Neville Page, qui avait déjà collaboré sur Cloverfield de Matt Reeves, a été recruté, de même que Dennis Muren, le dépositaire des effets spéciaux pour les films de Steven Spielberg. Oscarisé à six reprises, il a été le maître d'orfèvre sur E.T. l'extra-terrestre, Indiana Jones et le Temple maudit, Jurassic Park, La Guerre des Mondes... Il a également travaillé sur plusieurs épisodes de la saga Star Wars.
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Terminator Terminator (The) USA 1984 Science-fiction 106 min.

65 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 19/04/2004
James Cameron Arnold Schwarzenegger, Michael Biehn, Linda Hamilton, Lance Henriksen, Paul Winfield, Bill Paxton
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=309.html
Deux personnages nus comme des vers surgissent presque simultanément à Los Angeles en 1984. Le premier, un colosse, se procure un arsenal redoutable, élimine ceux qui se dressent en travers de son chemin et assassine deux femmes nommées Sarah Connor. Une serveuse portant le même nom comprend bientôt qu'elle aussi est menacée; son amie Ginger est abattue chez elle à sa place.

Le tueur tente de l'éliminer dans une boîte de nuit et provoque un massacre, mais Sarah a un ange gardien en la personne de Kyle Reese, l'homme apparu dans les mêmes conditions que l'assassin. L'ayant sauvée, il explique à Sarah incrédule qu'il vient de l'an 2029, d'un futur postnucléaire où les machines livrent aux derniers humains une guerre sans merci. Le colosse est un cyborg, mi-homme, mi-robot, véritable machine à tuer hypersophistiquée : le Terminator, programmé pour tuer Sarah afin d'assurer la victoire des machines. En effet, Sarah doit engendrer un garçon qui deviendra le chef victorieux des rebelles. Terminator doit donc éliminer la future mère du héros et Reese protéger celle dont dépend le sort de l'humanité.

Le cyborg traque le couple sans relâche, dans un commissariat où il extermine les policiers, puis dans un motel où les deux fugitifs se sont cachés et se sont avoués leur amour. Ayant successivement survécu à une chute de moto, au passage sous un camion-citerne et à l'explosion de celui-ci, l'indestructible Terminator, réduit à l'état de squelette métallique, continue de poursuivre le couple, qui se réfugie dans une usine automatisée. Reese meurt en faisant exploser son ennemi qui, bien que sectionné en deux, pourchasse encore Sarah. Celle-ci en vient enfin à bout en l'écrasant sous une presse pneumatique. Enceinte de Kyle, Sarah accouchera d'un petit John qui deviendra un héros aux côtés de son futur père...

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Terminator 5 : Terminator Genisys Terminator 5 - Terminator Genisys USA 2015 Science-fiction 126 min.

756 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 29/09/2015
Alan Taylor Arnold Schwarzenegger (Terminator), Jason Clarke (John Connor), Emilia Clarke (Sarah Connor), Jai Courtney (Kyle Reese), Byung-Hun Lee (T-1000), Matt Smith (IV) (Tim), J.K. Simmons (Détective O'Brien), Dayo Okeniyi (Danny Dyson), Courtney B. Vance (Miles Dyson), Michael Gladis (Lieutenant Matias), Gregory Alan Williams (Détective Harding), Aaron V. Williamson (T-800), Thomas Francis Murphy (Derelict), Sandrine Holt (Detective Cheung), Douglas Smith (Acteur), Teri Wyble (Mariam), Griff Furst (Burke), Bryant Prince (Kyle Reese jeune), Matty Ferraro (Agent Janssen), Terry Dale Parks (Policier), Anthony Michael Frederick (Policier), Kerry O'Malley (Mère de Kyle), Starlette Miariaunii (Détenu révolté), Benjamin Wood (Soldat), Brandon Stacy (Officier de police), John L. Armijo (Policier de San Francisco), Joshua Mikel (Conducteur en colère), Kerry Cahill (Lt. Whitley), Tina Gilton (Tiburon Hiker), Douglas M. Griffin (Garber), Kyle Russell Clements (Commandant Piker Sumner), Brett Azar (Terminator jeune), Nolan Gross (Skynet), Moses Munoz (Ramirez), Mark Adam (Père de Kyle), Johnny La (Harry Lu), Gus Rhodes (Employé de Cyberdine), Douglas M Griffin (Garber), Wayne Bastrup (O'Brien jeune), Jerome Andries (Officier Fischer), Bill Rainey (Un docteur), Joshua Tran (Policier sous couverture), Grinnell Morris (Père de Sarah), Nathan O'Neil Smith (Officier Schanker), James Moses Black (Un garde), Gregory Scott Bedford (Un motard), Taylor Lissarrague (Un prisonnier de guerre).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=141609.html
Le leader de la résistance John Connor envoie le sergent Kyle Reese dans le passé pour protéger sa mère, Sarah Connor et préserver l'avenir de l’humanité. Des événements inattendus provoquent une fracture temporelle et Sarah et Kyle se retrouvent dans une nouvelle version du passé. Ils y découvrent un allié inattendu : le Guardian. Ensemble, ils doivent faire face à un nouvel ennemi. La menace a changé de visage.
Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs

Note de la presse : 2,5/5
Note des spectateurs : 3,6/5 (Pour 4 829 notes : 11% de *****, 31% de ****, 27% de ***, 16% de **, 10% de *, 6% de °)

Fiche technique :

Distributeur : Paramount Pictures France
Année de production : 2015
Box Office France : 1 420 602 entrées
Budget : 170 000 000 $
Date de sortie DVD : 23 novembre 2015
Date de sortie Blu-ray : 23 novembre 2015
Langue : 02 Anglais
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage
N° de Visa : 142355

Secrets de tournage :

Les candidats à la réalisation
Avant que le choix ne s'arrête sur Alan Taylor, plusieurs réalisateurs avaient été pressentis par la production : Ang Lee, Denis Villeneuve et Rian Johnson figuraient ainsi parmi les candidats au poste.

Bane vs T800
Tom Hardy était pressenti pour le rôle de John Connor mais c'est finalement Jason Clarke qui fut choisi. Hardy est parti travailler sur le nouveau Mad Max: Fury Road. James Cameron, créateur et réalisateur du premier Terminator, a cité Mad Max 2 parmi ses sources d'inspiration.

Papynator
En raison de l’âge de Schwarzenegger (67 ans), il fut décidé qu’à la place des effets-spéciaux censés le rendre plus jeune de 30 ans, son vieillissement serait intégré au scénario. De fait, le tissu de peau recouvrant son corps de robot vieillit comme n’importe quel humain. C’est pour cette raison que le T-101 aperçu dans la bande-annonce arbore une couleur de cheveux grisonnante. Pour l'anecdote, ce sont les vrais cheveux du gouvernator.

Question de temps
La Paramount a donné son feu vert pour la mise en chantier de deux suites car même si Genysis est un succès ou un flop retentissant, les droits d'auteurs de la franchise retourneront à James Cameron en 2019.

Stratégie
Cet opus est conçu pour poser les bases d'une nouvelle trilogie.

On a failli attendre
C'est la première fois en 12 ans que Schwarzenegger reprend le tôle de Terminator depuis Terminator 3. Il fut remplacé par une version digitale dans Terminator Renaissance. Cette durée coïncide avec celle entre Terminator 2 : Le Jugement dernier (1991) et Le Soulèvement des Machines (2003).

Héritage préservé
Il s’agit du premier film de la franchise à ne pas utiliser de Terminator animatronique créé par Stan Winston, un maître des effets spéciaux. Ce grand ami de Schwarzenegger est décédé en 2008. En guise de subterfuge, les animatroniques ont été créés grâce à des effets spéciaux dans le studio Legacy Effects, qui est composé d’anciens collègues de Winston.

Lieux de tournage
Le film a été tourné entre la Nouvelle Orléans, San Francisco et Los Angeles. Il s'est étalé sur une durée de cinq mois.

2 Actrices pour 1 rôle
Emilia Clarke, désormais célèbre grâce à la série Game Of Thrones, redonne vie à Sarah Connor, un personnage emblématique qu'incarnait déjà Lena Headey (alias Cersei Lannister) dans la série Terminator: Les Chroniques de Sarah Connor. La jeune actrice a indiqué qu'elle s'est inspirée de Daenerys plutôt que des précédentes versions cinématographiques.

Éternel
Pour recréer l’imposant Terminator du premier film, la tête d’Arnold Schwarzenegger a été incrustée en post-production sur le corps de Brett Azar, un jeune acteur et bodybuilder. Schwarzy a toujours été un grand fan du jeune sportif et pour le remercier, il lui a même offert des cigares et plusieurs magazines après son premier jour de tournage.

Short list
Taylor Kitsch et Nicholas Hoult faisaient partie des finalistes pour le rôle de Kyle Reese, mais ce sont Boyd Holdbrook et Jai Courtney qui ont été les derniers à être envisagés.

Derrière le titre
Si l’on s’attarde sur l’étymologie du titre, on comprend qu’outre la signification de commencement (ou en l’occurrence, de recommencement), il fait référence au jargon informatique “sys” qui signifie « système » en 02 Anglais, ou à un fichier crucial dont le système dépend pour fonctionner normalement. Dans le film, "Genysis" est le nom d'une application introduite par Cyberdine System censée révolutionner la technologie, mais qui sera responsable du lancement des missiles nucléaires sur Terre.

Se donner le mot
La réplique "Viens avec moi si tu veux vivre" a été prononcée dans chaque film de la saga, d'abord par Kyle Reese, puis par le T-800, ensuite par John Connor et encore une fois par Kyle Reese. Cameron Phillips alias Summer Glau n'a pas dérogé à cette règle et a honoré la tradition dans la série TV Terminator. Cette fois, c'est au tour de Sarah Connor de la dire. L'autre réplique culte "I'll be back", ou "Je reviendrai" en français, sera une nouvelle fois déclamée par Schwarzy.

Une première
Terminator Genisys est le premier film de la franchise tourné avec des lentilles anamorphiques.

Terminator liquide mais faillible
Robert Patrick a décliné l’offre des studios qui souhaitaient le voir revenir en T-1000. Selon lui, sa condition physique et ses problèmes de hanche en particulier ne lui permettaient pas d’assurer les scènes d’action qu’il jugeait éprouvantes. Malgré tout, il fait un caméo pendant l’affrontement entre les deux Terminators à l’hôpital.

Et si...
Brett Ratner aurait pu réaliser le film mais il a préféré se consacrer entièrement à Hercules, sorti en 2014.

Référence
Lors de la rencontre entre le Terminator et Kyle Reese du second trailer, le robot adresse un large sourire accompagné d’un « ravi de vous rencontrer ». Sarah ajoute qu’elle lui enseigne les coutumes des humains pour faciliter son intégration. Ce passage est une référence à une scène coupée de Terminator 2 où John apprend à Schwarzenneger à sourire. Le robot répond en imitant un homme au téléphone arborant une mimique peu convaincante, c’est alors que le jeune garçon insiste pour que le Terminator pratique devant un miroir.

2 Acteurs pour 1 rôle
John Connor a été interprété successivement par deux acteurs, Christian Bale en 2009 et Jason Clarke en 2015, qui ont tous deux partagé l’affiche de Public Enemies en 2009.

Rôle mystère
Absent des bandes-annonces, le rôle tenu par Matt Smith demeure indéterminé, la production souhaitant garder le mystère. Tout ce que l'on sait est qu'il sera un allié de John Connor. De nombreuses théories circulent à ce sujet mais aucune n'a été confirmée.

La SF avant tout
On peut dire que la coscénariste Laeta Kalogridis commence à avoir de la bouteille. Avant de s’attaquer à Terminator, la dame a travaillé en tant que productrice déléguée sur le classique instantané de James Cameron, Avatar. Ce n’est pas tout, elle a participé à l'écriture d'un autre projet du maître d’Hollywood, Battle Angel. Outre le réalisateur et le genre, ces deux œuvres partagent de nombreuses similitudes. Battle Angel peut être décrit comme un film de cyborg épique, ça vous rappelle quelque chose ? Kalogris était également de l’équipe de Bionic Woman, une série datant de 2007. Elle planche actuellement sur un autre film de science-fiction, "Carbone modifié". Celui-ci se déroule dans un futur ou il est question d’altération entre l’Homme et la machine. Tout est lié.

Cycle
Kyle Reese débarque à Los Angeles dans le passé non seulement dénudé, mais en plein milieu de l’autoroute ! Certains y verront une connexion à l’épisode pilote de la série Terminator : Les Chroniques de Sarah Connor et l’entrée en scène mémorable de Cameron Phillips (Summer Glau) qui, elle aussi, est nue sur l’autoroute.

Déjà été fait
La décision de ramener Arnold Schwarzenegger dans ce reboot a été fortement influencée par Star Trek dans lequel Spock, Leonard Nimoy, passe dans une temporalité alternative où il rencontre une version rajeunit de lui-même, sous les traits de Zachary Quinto.

Incarnation de la loi
Le récemment oscarisé J.K Simmons incarne un détective alcoolique qui mène l’enquête sur Sarah Connor pour tenter d'élucider l'affaire autour des robots. Lors des évènements du film, cela fait près de trois décennies qu'il travaille sur ce mystère. D'abord réticent, il finit par prêter main forte à la jeune femme.

Bientôt la fin
Arnold Schwarzenegger a officiellement annoncé que Genysis serait l'avant-dernier film de la franchise auquel il participerait.

Relief
Genysis sera le premier film de la saga à être projeté en 3D. La seule propriété Terminator à avoir bénéficié de ce format est une attraction des Universal Studios, inspirée du second volet.

Kezako ?
Terminator: Genysis est le cinquième volet de la franchise. Suite ? Reboot ou remake ? La réponse se trouve dans la question puisque ce film est tout ça à la fois. Il reprend sensiblement la même intrigue que le premier, à savoir : dans le futur, John Connor (Jason Clarke) envoie un soldat (Kyle Reese) sauver sa mère (Sarah Connor) de l'attaque d'un robot tueur qui cherche à empêcher la rébellion. Néanmoins, les cartes sont rebattues car en arrivant dans le passé, la menace (le T-800) a déjà été écartée (grâce à un Schwarzy du futur) et une autre (le T-1000) va prendre sa place. Tout un programme !

Parlons argent !
Le budget du film est de 170 millions de dollars, ce qui est plus que Terminator (6.4 millions) et Terminator 2 (100 millions) mais moins que Terminator 3 (170 millions) et Terminator Renaissance (200 millions).

Les droits se balladent
Pour produire ce film, Skydance a racheté les droits de la saga Terminator après que la MGM les ait perdu. En 2019, c'est James Cameron, le créateur original, qui les récupérera.

Goût du détail
Les producteurs se sont appuyés sur leurs connaissances pour reconstituer avec soin la séquence initiale dans laquelle Kyle Reese apparait en 1984, jusqu'à redonner vie au clochard et au chien que l'on aperçoit en arrière plan dans la ruelle. C'est à partir de cet univers familier que des grands bouleversements prennent place, dont l'entrée en scène d'un T-1000.

Robot bûcheron
La scénariste Laeta Kalogridis associe le personnage joué par Arnold Schwarzenegger au bûcheron en fer blanc du Magicien d'Oz, qui se plaint de ne pas avoir de coeur. Pourtant, il incarne la pierre angulaire du film. L'enveloppe corporelle du T-800 a bien vieilli et son esprit a acquis de l'expérience vis-à-vis des humains, ce qui est inédit dans la franchise.

Plusieurs Governator
Les producteurs ont fait appel aux services de Jason Matthews en ce qui concerne les effets spéciaux du film, qui a travaillé chez Legacy effect, une société créée par Stan Winston qui a mis au point les effets des premiers Terminator. Matthews a dû créer une réplique en silicone d'Arnold Schwarzenegger, parée d'une armature en acier et d'articulations réalistes d'un point de vue physiologique. Il a eu recours à des mesures et des plâtres de l'acteur datant de 1984. Cette réplique a été utilisée lorsque le risque encouru par l'acteur était trop grand ou quand Arnold plus âgé rencontre son alter ego plus jeune. Un double en mousse a d'ailleurs été construit pour les cascades périlleuses.

Demande à la poussière
Pour accessoiriser les combattants de la résistance humaine, l'équipe du film a imaginé des costumes à partir de plaques d'immatriculation et de pneus. Pour qu'ils aient un aspect réaliste, les costumes ont été recouverts de poussières et passés à la bétonneuse.
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The Man From Earth Jerome Bixby's Man from Earth USA 2007 Science-fiction 87 min.

977 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 15/04/2017
Richard Schenkman David Lee Smith, John Billingsley, Ellen Crawford, William Katt, Annika Peterson, Richard Riehle, Alexis Thorpe, Tony Todd
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=133466.html
Un scientifique à l'aube de la retraite dévoile sa véritable identité : il est un immortel âgé de plus de 14 000 ans. Une révélation qui va remettre en cause toutes les croyances de son assistance...
Passionnant. Original. Intelligent. Simple. Sans aucune fioriture. A voir ! Ce film est un must pour tout amateur de science-fiction désireux d'explorer une facette inédite du genre. Le spectateur fait parti d'un public écoutant un homme qui prétend être né 14 000 ans auparavant. Quitte aux autres de le croire, il n'a en tout cas d'autres preuves que ses histoires contées autour du feu... histoires très bien renseignées et habilement construites, personnages scientifiques crédibles, l'auteur de ce film a bien étudié la question avec des références historiques nombreuses: joli travail ! et surtout, crédibilité à la clé... Pour le reste, il n'y a rien rien à regarder dans ce film si ce n'est une cabane et des gros plans sur des acteurs filmés sous tous les angles. On pourrait presque en écouter la cassette audio ! Bien que tout cela soit pertinent étant donné le style de l’œuvre et son but (et peut être son budget?), une belle attractivité visuelle en aurait fait un chef d’œuvre à mon sens. Mais on tient tout de même ici quelque chose d'admirable, surtout très original. Œuvre de science fiction virant presque au thriller psychologique, c'est un film de niche car il ne ravi ni l’œil, ni l'oreille d'ailleurs (pas de musique!). Il n'aurait aucun avantage à être vu au cinéma. Mais il est réellement à voir si on aime se questionner des possibilités biologiques et même théologiques que peut offrir la vie.
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Total Recall Total Recall USA 1990 Science-fiction 113 min.

623 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 11/11/2012
Paul Verhoeven Arnold Schwarzenegger (Douglas Quaid / Howser / Brubaker), Rachel Ticotin (Melina), Sharon Stone (Lori Quaid), Ronny Cox (Vilos Cohaagen), Michael Ironside (Richter), Marshall Bell (George / Kuato), Mel Johnson Jr. (Benny), Michael Champion (Helm), Roy Brocksmith (le docteur Edgemar), Ray Baker (Bob McClane), Robert Costanzo (Harry), Rosemary Dunsmore (le docteur Renada Lull), Dean Norris (Tony), Debbie Lee Carrington (Thumbelina).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=6079.html
2048. Doug Quaid rêve chaque nuit qu'il est sur la planete Mars à la recherche de la belle Melina. Sa femme, Lori, s'efforce de dissiper ce fantasme. Doug va bientot s'apercevoir que son rêve était artificiel et que sa femme est une espionne chargée de veiller à son reconditionnement mental. Il se souvient d'un séjour réel sur Mars, à l'epoque où il était l'agent le plus redouté du cruel Coohagen. Il decide de s'envoler sur Mars à la recherche de son enigmatique passé.
Interdit aux moins de 12 ans

Note des spectateurs : 3,7/5 (Pour 9840 notes : 33% de *****, 37% de ****, 17% de ***, 9% de **, 4% de *, 1% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 2 nominations
Distributeur : Columbia TriStar Films
Box Office France : 2 362 915 entrées
Année de production : 1990
Budget : 65 000 000 $
Date de sortie DVD : 7 avril 2009
A inspiré la série : Total Recall 2070
Date de sortie Blu-ray : 1 août 2012
Langue : 02 Anglais
Colorimétrie : Couleur
Format de production : 35 mm
Type de film : Long-métrage
Format audio : Dolby numérique
Format de projection : 1.85 : 1

Secrets de tournage :

Lieu de tournage
Le film fut tourné en extérieur à Mexico pour les séquences terrestres, et dans les studios Churubusco de cette même ville pour les séquences martiennes.

Changement de réalisateur
Le film aurait pu être réalisé par David Cronenberg : celui-ci avait même écrit les premiers jets du script avant que le choix ne fut reporté sur Paul Verhoeven.

Clin d'oeil pour cinéphiles
Le personnage d'Arnold Schwarzenegger, Doug Quaid, prend pour nom d'emprunt "Brubaker" quand il remplit sa fiche d'hôtel. Il s'agit là du nom du capitaine qui aurait du être le premier homme envoyé sur Mars dans le film Capricorn One (Peter Hyams, 1978).

Un hommage littéraire
Certains éléments de Total Recall ne sont pas sans parenté avec la célèbre et farfelue "trilogie littéraire en cinq volumes" de Douglas Adams, Le Guide du Routard Galactique. On peut notamment citer l'idée du robot excessivement poli et prévenant, le fait de nouer une serviette autour de sa tête pour se cacher, ou encore la prostituée à trois seins.

Tiré d'une nouvelle
Total Recall est librement adapté de la nouvelle We can remember it for you wholesale, de Philippe K. Dick.

Un projet de longue date
Ronald Shusett caressait ce projet dès 1975, mais ce n'est qu'après le succès d'Alien (Ridley Scott, 1979), dont il écrivit le scénario avec Dan O'Bannon, qu'il en eut les moyens.

Le vrai Johnny Taxi
Pour créer le personnage de Johnny Taxi, Rob Bottin, le responsable du maquillage, a moulé le visage du comédien Robert Picardo. Les deux hommes s'étaient rencontrés sur le film Legends de Ridley Scott. Robert Picardo interprétait la sorcière des marais Meg Mucklebones.
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Valérian et la Cité des mille planètes Valerian and the City of a Thousand Planets France 2017 Science-fiction 137 min.

1011 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 27/12/2017
Luc Besson Dane DeHaan, Cara Delevingne, Clive Owen, Rihanna, Ethan Hawke, Kris Wu, Sam Spruell, Alain Chabat,
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=237821.html
Au 28ème siècle, Valérian et Laureline forment une équipe d'agents spatio-temporels chargés de maintenir l'ordre dans les territoires humains. Mandaté par le Ministre de la Défense, le duo part en mission sur l’extraordinaire cité intergalactique Alpha - une métropole en constante expansion où des espèces venues de l'univers tout entier ont convergé au fil des siècles pour partager leurs connaissances, leur savoir-faire et leur culture. Un mystère se cache au cœur d'Alpha, une force obscure qui menace l'existence paisible de la Cité des Mille Planètes. Valérian et Laureline vont devoir engager une course contre la montre pour identifier la terrible menace et sauvegarder non seulement Alpha, mais l'avenir de l'univers.
Le spectacle est hors du commun : décors, espèces galactiques, effets spéciaux, poursuites à travers les systèmes solaires, tout étonne et ébouriffe, à commencer par le Big Market, cette ville hypermarché invisible dans le désert, et qui n'apparaît aux touristes clients dans sa folle dimension que lorsqu'ils chaussent des lunettes spéciales.
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Waterworld Waterworld USA 1995 Science-fiction 136 min.

632 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 13/11/2012
Kevin Reynolds Kevin Costner (Mariner), Jeanne Tripplehorn (Helen), Dennis Hopper (Deacon), Michael Jeter (Le Vieux Gregor), Tina Majorino (Enola), Jack Black (un pilote), Rick Aviles (Gatesman), Zakes Mokae (Priam), Robert Joy (Ledger Guy), John Fleck (Doctor), Kim Coates (Drifter), John Toles-Bey (Plane Gunner), Sab Shimono (Elder), R.D. Call (Enforcer), Zitto Kazann (Elder / Survivor), Gerard Murphy (Nord).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=13247.html
A la suite d'une catastrophe écologique, la Terre est recouverte par les océans. Les rares survivants vivent sur des atolls artificiels, rêvant d'une contrée mythique, Dryland, recouverte de vastes forêts et de profondes vallées.
Note des spectateurs : 2,7/5 (Pour 6570 notes : 18% de *****, 27% de ****, 20% de ***, 21% de **, 8% de *, 6% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 1 nomination
Distributeur : United International Pictures (UIP)
Box Office France : 2 202 820 entrées
Année de production : 1995
Budget : 175 millions de $
Date de sortie DVD : 4 décembre 2007
Langue : 02 Anglais
Date de sortie Blu-ray : 8 décembre 2009
Format de production : 35 mm
Colorimétrie : Couleur
Format audio : DTS
Type de film : Long-métrage
Format de projection : 1.85 : 1
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2012 2012 USA 2009 Science-fiction 158 min.

397 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 22/08/2010
Roland Emmerich John Cusack (Jackson Curtis), Chiwetel Ejiofor (Adrian Helmsley), Amanda Peet (Kate), Oliver Platt (Carl Anheuser), Thandie Newton (La Fille Du Président), Danny Glover (Le Président), Woody Harrelson (Charlie Frost), Thomas Mccarthy (Gordon), Chin Han (Lin), Ana Mae Routledge (Officier Tay), eve Harlow (caissière), alexandra Castillo (reporter Cnn Paris), patrick Bauchau (roland Picard), george Segal (tony Delgado), john Billingsley (professor West), jimi Mistry (satnam Tsurutani), henry O (lama Lak Ya), liam James (noah), marco Khan (prêcheur), daren A. Herbert (serveur Du Navire), zlatko Buric (yuri), beatrice Rosen (tamara), morgan Lily (lilly), johann Urb (sacha), blu Mankuma (harry Helmsey), alexandre Haussmann (alec), chang Tseng (grand-Père Sonam), lisa Lu (grand-Mère Sonam), ryan Mcdonald (scotty), osric Chau (nima), philippe Haussmann (oleg), stephen Mchattie (commandant Michaels), agam Darshi (aparna), candus Churchill (cruise Ship Lady), frank C. Turner (preacher), ty Olsson (af1 Officer), nicole Rudell (ark Bridge Crew), beverley Elliott (cruise Ship Lady), gillian Barber (cruise Ship Lady), patrick Gilmore (ark Communications Officer), alex Zahara (mr. Anton), karin Konoval (sally - President'S Secretary), mary Gillis (jackson'S Neighbor), david Richmond-Peck (political Aide), laara Sadiq (british Newscaster), andrew Moxham (policeman), merrilyn Gann (german Chancellor), gerard Plunkett (isaacs - Mi6 Officer), jody Thompson (cnn Anchor), rick Tae (megaphone Officer), michael Buffer (boxing Announcer), donna Yamamoto (af1 Science Officer), dean Redman (vegas Fireman), dominic Zamprogna (paramedic), betty Phillips (elderly Driver), david Orth (af1 Lieutenant), eddie Hassell (surfer), ron Selmour (ark Boarding Officer), viv Leacock (ark Boarding Officer), mark Oliver (fundraiser Security), michael Karl Richards (wil Delgado), jason Diablo (ark Tech Officer), dean Marshall (ark Communications Officer), jill Morrison (ark Bridge Crew), jay Williams (af1 Steward), leo Li Chiang (chinese Soldier), scott E. Miller (arc Naval Officer), val Cole (news Reporter - Tikal), mark Docherty (field Reporter - Tikal), john Stewart (pilot), b.J. Harrison (woman Comforting Child), jacob Blair (af1 Steward), kevin Haaland (ark Bridge Crew), chris Boyd (ark Boarding Officer), sean Tyson (interrogating Officer), brandon Haas (surfer), craig Stanghetta (vegas Rescue Worker), parm Soor (saudi Prince), thomas Parkinson (ark Bridge Crew), doron Bell (af1 Science Officer), anna Mae Routledge (arc Naval Officer), chad Riley (ark Bridge Crew), pesi Daruwalla (dr. Lokesh), eddie L. Fauria (sgt. Lourke), kinua Mcwatt (yoko Delgatto), qayam Devji (ajit - Age 9), mateen Devji (ajit - Age 5), andrei Kovski (zultan'S Trainer), elizabeth Richard (actrice).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=134539.html
Les Mayas, l'une des plus fascinantes civilisations que la Terre ait portées, nous ont transmis une prophétie : leur calendrier prend fin en 2012, et notre monde aussi. Depuis, les astrologues l'ont confirmé, les numérologues l'ont prédit, les géophysiciens trouvent cela dangereusement plausible, et même les experts scientifiques gouvernementaux finissent par arriver à cette terrifiante conclusion. La prophétie maya a été examinée, discutée, minutieusement analysée. En 2012, nous saurons tous si elle est vraie, mais quelques-uns auront été prévenus depuis longtemps...Lorsque les plaques tectoniques se mettent à glisser, provoquant de multiples séismes et détruisant Los Angeles au passage, Jackson Curtis, romancier, et sa famille se jettent à corps perdu, comme des millions d'individus, dans un voyage désespéré. Tous ne pourront pas être sauvés...
A voir pour les effets spéciaux impressionnants !

Promotion à partir de sites viraux...
Le studio distributeur Sony Pictures a mis en place depuis début 2009 plusieurs sites tournant autour du film de Roland Emmerich.Le plus fourni est celui du IHC, Institut for Humanity Continuity, qui propose une loterie afin de faire partie des humains qui survivraient aux catastrophes, puis propose aussi différents scénarios de cataclysmes.Le plus drôle est celui de Charlie Frost, personnage excentrique interprété par Woody Harrelson, qui joue un animateur de radio prophétisant la fin du monde. Nom du site "Thisistheend", tout un programme qui regroupe plusieurs vidéos de Charlie Frost.Le plus enigmatique est celui du romancier à ses heures perdues Jackson Curtis interprété par John Cusack qui présente son livre, une sorte de thriller politico-mystique intitulé "Farewell Atlantis".

La NASA réagit à la sortie de 2012 au cinéma
Le jour de la sortie du film, la NASA a publié un lien sur son site où des scientifiques expliquent, au travers de questions/réponses, pour quelles raisons tout les fantasmes de "fin du monde" le 21 décembre 2012 sont faux. Vous pouvez voir le détail de leurs explications en cliquant ici.

La scène de destruction de la Mecque retirée du film
Une scène de 2012 devait montrer des musulmans priant la Mecque être balayés par un des tsunami, mais Roland Emmerich décida de la retirer du montage final. Il déclare lors d'une interview "je ne voulais pas provoquer une fatwa et vivre avec des gardes du corps jusqu'à la fin de mes jours. Franchement ça ne valait pas le coup. Ce n'est que du cinéma."

Le saviez-vous ?
"Nous étions prévenus", rappellent les quelques mots placardés sur les affiches promotionnelles. Saviez-vous en effet que l'idée originale du film s'inspire en partie de véritables théories scientifiques, basées sur une ancienne prophétie maya qui prédit la fin du monde... le 21 décembre 2012 ? Le calendrier maya arrivant à son terme, plusieurs chercheurs ont étudié les phénomènes qui ont été prédits et sont censés frapper la planète. Certains auteurs comme Lawrence E. Joseph, John Major Jenkins et Daniel Pinchbeck ont ainsi commenté plusieurs modifications terrestres possibles : changements cataclysmiques, inversion des pôles magnétiques, activité solaire hors norme, bouleversements climatiques et crise écologique... Et si tout cela avait une part de vérité ?

Une équipe technique qui dure
2012 marque une nouvelle fois la collaboration entre le réalisateur Roland Emmerich et les superviseurs des effets visuels Volker Engel et Marc Weigert. Volker Engel, après avoir rencontré Roland Emmerich en 1988, a notamment travaillé sur Moon 44 (1990), Universal Soldier (1992), Independence Day (1996) et Godzilla (1998). Marc Weigert, quant à lui, a entamé sa collaboration avec le duo Emmerich/Engel sur Independence Day.

Une présidente des Etats-Unis dans 2012 ?
Dans le film 2012, le président des Etats-Unis est joué par Danny Glover, mais il n'en a pas toujours été ainsi. A l'origine, le scénario prévoyait une "présidente" pour diriger les Etats-Unis pendant l'Apocalypse, mais devant les résultats des primaires des éléctions présidentielles américaines, Roland Emmerich et Harald Kloser ont été obligés d'admettre qu'un changement de sexe s'imposait pour ce personnage, afin d'être plus proche de la réalité.

Points de vues ordinaires ou pas ?
Le premier scénario de Roland Emmerich prévoyait que le spectateur ne suive que des personnages ordinaires, n'ayant aucune connaissance particulière des catastrophes qui se produisent. Mais il a admis très vite qu'il était impossible de traiter un cataclysme de l'ampleur de 2012 sans parler des mesures extraordinaires que prennent les gouvernements.

Entre effets spéciaux visuels et effets physiques
Pour porter à l'écran 2012, Roland Emmerich a choisi de recourir à des effets purement visuels, mais également à des effets physiques "à l'ancienne" en assurant des cascades sur plusieurs plateaux et décors "mouvants". Plus de 500 000 tonnes d'acier ont été utilisées pour fabriquer ces décors mobiles. Le réalisateur précise : "Utiliser les deux m'a donné la liberté de choisir pour chaque scène ce qui servait le mieux l'histoire et le type d'effets le plus efficace pour rendre la scène crédible."

Exit la Maison Blanche... 2ème prise !
De toute évidence, Roland Emmerich s'est fait maître dans l'art de détruire la Maison Blanche dans des circonstances apocalyptiques ! On se souvient qu'en 1996, il avait déjà réduit le bâtiment en poussière par une attaque extraterrestre dans Independence Day. Cette fois, la résidence présidentielle se fait littéralement écrasé par le porte-avions J.F. Kennedy, lui-même emporté par un gigantesque tsunami !

Clins d'oeil à des célébrités
Roland Emmerich insère dans son film, plus ou moins discrètement, des références à des personnalités connues. Par exemple, le conservateur du Louvre est tué par l'explosion de sa voiture sous le pont de l'Alma (le fameux pont sous lequel Lady Diana est morte en 1997). Autre clin d'oeil, lors d'une conférence de presse précédant un important seisme, le gouverneur de Californie assure qu'il n'y a absolument rien à craindre. Son très gros accent germanique rappelera le "gouvernator" Arnold Schwarzenegger.

Pas qu'une seule fin du monde...
Si l'on est attentif à la scène dans laquelle le président des Etats-Unis s'adresse aux américains sur la célèbre avenue de Times Square à New-York, on peut constater que Roland Emmerich s'est amusé à incruster dans le décor des références aux "précédentes fins du monde". Ainsi, on peut voir sur la gauche l'affiche de "Independance Day", mais aussi une de celles du "Jour d'après" au dessus du logo en néon "Virgin".

Des Jeux Olympiques d'été au mois de décembre...
Roland Emmerich a fait une erreur factuelle dans la réalisation du film. En effet, lors d'une scène qui se déroule à Londres, un journaliste annonce que les 30èmes Jeux Olympiques ont été suspendus... Or, les Jeux Olympiques d'été de Londres auront lieu du 27 juillet au 12 aout 2012 et non en décembre.


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A l'Aube du 6ème jour The 6th Day USA 2000 Science-fiction 124 min.

630 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 13/11/2012
Roger Spottiswoode Arnold Schwarzenegger (Adam Gibson), Michael Rapaport (Hank), Tony Goldwyn (Michael Drucker), Michael Rooker (Marshall), Wendy Crewson (Natalie), Taylor-Anne Reid (Clara), Robert Duvall (Graham Weir), Sarah Wynter (Talia), Andrew McIlroy (Scott Moore), Alexandra Castillo (Journaliste), Brian Jensen (Agent de sécurité), Warren Takeuchi (Journaliste), Don McManus (RePet Salesman), Ken Pogue (Speaker Day), Jennifer Gareis (Virtual Girlfriend), Wanda Cannon (Katherine Weir), Colin Cunningham (Tripp), Hiro Kanagawa (Team Doctor), Don S. Davis (Cardinal de la Jolla), Claire Riley (Webcaster), Paul Carson (Announcer #2), Norma Jean Wick (Announcer #1), Benita Ha (Professeur), Peter Kent (Duty Officer), Gillian Barber (Katherine's Doctor), Christopher Lawford (Police Lieutenant), Rodney Rowland (P. Wiley), Robert Clarke (Zealot #1), Terry Crews (Vincent), Mark Gibbon (Agent de sécurité), Steve Bacic (Johnny Phoenix), Claudine Grant (Journaliste), Mi-Jung Lee (Newscaster), Gerard Plunkett (Technicien), Colin Lawrence (Agent de sécurité), Ben Bass (Garde du corps), D. Neil Mark (Agent de sécurité), Ellie Harvie (Rosie), Mark Brandon (RePet Spokesman), Taylor Anne Reid (Clara Gibson), Graham Andrews (Chauffeur de taxi), Chris Cound (Snowboarder), Crawford James (Agent de sécurité), Michael Budman (Acteur), Walter von Huene (Acteur).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=29795.html
A l'heure où la génétique a fait d'énormes progrès, éradiquant les maladies et mettant fin aux famines, le pilote d'hélicoptère Adam Gibson est quelque peu perplexe quant à l'évolution du monde. Il l'est encore plus quand il découvre chez lui son clone en train de fêter son anniversaire avec sa famille. Adam est aussitôt pris en chasse par des tueurs a la solde de Michael Drucker, l'un des industriels de la biologie les plus riches de la planète. Pour protéger son empire, celui-ci doit éliminer Adam avant qu'il ne puisse révéler sa machination.
Note de la presse : 2,7/5
Note des spectateurs : 2,1/5 (Pour 2441 notes : 5% de *****, 24% de ****, 19% de ***, 29% de **, 12% de *, 11% de °)

Fiche technique :

Distributeur : Columbia TriStar Films
Box Office France : 620 490 entrées
Année de production : 2000
Budget : 82 000 000 $
Date de sortie DVD : 25 novembre 2003
Langue : 02 Anglais
Date de sortie Blu-ray : 21 mai 2008
Format de production : 35 mm
Colorimétrie : Couleur
Format audio : SDDS, Dolby Digital DTS
Type de film : Long-métrage
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope

Secrets de tournage :

Schwarzenegger et les enjeux de la technologie
« Le souci majeur avec cette technologie est d'abord une question d'éthique. Le problème porte davantage sur la manipulation génétique que sur le clonage lui-même. C'est comparable avec ce qui se passe avec Internet : la plupart des expériences de clonage sont conduites pour créer quelque chose de meilleur pour l'humanité, mais il existe toujours une possibilité de détournement, de mauvaise utilisation, de corruption. »

Schwarzy présente pour la première fois
Avec A l'aube du 6ème jour, Arnold Schwarzenegger assume à la fois le rôle principal et la charge de producteur, ce qui constitue une nouvelle expérience pour lui. L'acteur avait auparavant été producteur exécutif pour Last action hero (John McTiernan, 1993).

Michael Rooker (Robert Marshall)
Son impressionnante composition dans Henry : Portrait of a Serial Killer de John McNaughton (1990) a mis en évidence ses qualités de comédien.Il apparaît au générique Missippi Burning d'Alan Parker (1988), Mélodie Pour Un Meurtre d'Harold Becker (1989), Music Box de Costa-Gavras (1990), JFK d'Oliver Stone (1991), ou de Bone Collector (Phillip Noyce, 1999).

Michael Rapaport (Hank Morgan)
Les spectateurs français ont pu apercevoir sa silhouette longiligne dans True romance (Tony Scott, 1993), Nom de code : Nina (John Badham, id.), Poetic Justice (John Singleton, id.), Basketball diaries (Scott Kalvert, 1995), Cop Land (James Mangold, 1997) et Naked man (J. Todd Anderson, 1998).Michael Rapaport a également joué sous la direction de Barbet Scroeder (Kiss of death, 1995) et de Renny Harlin (Peur bleue, 1999).Il apparaît au générique de deux films de Woody Allen, Maudite Aphrodite (1995) et Escrocs mais pas trop (2000).

La femme-hologramme
Pour créer la créature virtuelle qui apparaît dans A l'aube du 6ème jour, l'équipe du film a eu recours au «motion control». L'opération s'effectue en trois temps. Le décor est tout d'abord filmé seul par une caméra aux mouvements programmés. Les mêmes mouvements d'appareil sont ensuite répétés en présence de la comédienne Jennifer Gareis. Les plans obtenus sont retravaillés numériquement (composités) pour obtenir cette impression de transparence.

Tony Goldwyn (Michael Drucker)
Tony Goldwyn a notamment joué sous la direction d'Alan J. Pakula (L'affaire Pélican en 1993) et d'Oliver Stone (Nixon en 1995). Les spectateurs ont également pu le voir dans Le collectionneur (Gary Fleder, 1997).Il a fait ses débuts de réalisateur avec Le choix d'une vie (2000).
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Absolom 2022 No Escape USA 1994 Science-fiction 118 min.

643 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 14/11/2012
Martin Campbell Ray Liotta (Robbins), Stuart Wilson (Walter Marek), Kevin Dillon (Casey), Lance Henriksen (The Father), Ernie Hudson (Hawkins), Don Henderson (Killian), Russell Kiefel (Iceman), David Argue (Cellmate), Brian M. Logan (Scab), Cheuk-Fai Chan (Skull), Machs Colombani (Ratman), Dominic Bianco (Ralph), Michael Lerner (Le gardien), Kevin J. O'Connor (Stephano), Ian McNeice (Roi), Jack Shepherd (Dysart).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=30697.html
En 2022,un ancien héros de guerre incarcéré pour assassinat arrive dans les quartiers de haure sécurité d'une prison où règne en maitre un directeur impitoyable. Le condamné lui tient tête, la sanction tombe immédiatement : il est envoyé sur Absolom, une île-prison spécialement réservée aux récalcitrants...
Interdit aux moins de 12 ans

Note des spectateurs : 2,4/5 (Pour 323 notes : 11% de *****, 20% de ****, 13% de ***, 31% de **, 16% de *, 9% de °)

Fiche technique :

Année de production : 1994
Date de sortie DVD : 9 avril 2003
Langue : 02 Anglais, Allemand
Format de production : 35 mm
Colorimétrie : Couleur
Format audio : Dolby numérique
Type de film : Long-métrage
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
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Absolutely Anything Absolutely Anything UK/USA 2015 Science-fiction 85 min.

784 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 08/01/2016
Terry Jones Simon Pegg (Neil Clarke), Kate Beckinsale (Catherine), Rob Riggle (Grant), Sanjeev Bhaskar (Ray)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=185645.html
Neil Clarke, un enseignant désenchanté, amoureux de sa voisine du dessous qui sait à peine qu'il existe, se voit attribuer par un conseil extraterrestre le pouvoir de faire absolument tout ce qui lui passe par la tête. Neil l'ignore mais la manière dont il va se servir de ce nouveau pouvoir va dicter le destin de l'humanité. Un seul faux pas de sa part et les extraterrestres anéantiront la planète Terre.
Absolutely Anything est la comédie jubilatoire de l'été. Elle multiplie les bonnes trouvailles et les personnages secondaires truculents, comme le chien enthousiaste ou un ex-psychopathe, colonel américain en mission de reconquête amoureuse.
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After Earth After Earth USA 2013 Science-fiction 100 min.

953 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 15/03/2017
M. Night Shyamalan Jaden Smith, Will Smith, Sophie Okonedo, Isabelle Fuhrman, David Denman, Zoë Kravitz, Lincoln Lewis, Glenn Morshower
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=186905.html
Après un atterrissage forcé, Kitai Raige et son père, Cypher, se retrouvent sur Terre, mille ans après que l’humanité a été obligée d’évacuer la planète, chassée par des événements cataclysmiques. Cypher est grièvement blessé, et Kitai s’engage dans un périple à haut risque pour signaler leur présence et demander de l’aide. Il va explorer des lieux inconnus, affronter les espèces animales qui ont évolué et dominent à présent la planète, et combattre une créature extraterrestre redoutable qui s’est échappée au moment du crash.Pour avoir une chance de rentrer chez eux, père et fils vont devoir apprendre à œuvrer ensemble et à se faire confiance…
Night est probablement le réalisateur le plus controversé d'Hollywood. Certains se souviennent de lui pour avoir réaliser des chef d'oeuvre incontestables , d'autres pour avoir mis en scène les pires navets de ces 10 dernières années, comme "Le Dernier Maître de l'Air". C'est donc avec passion, et quelque soit le camp qu'aura choisit le spectateur, que le film est attendu. Surtout qu'il est accompagné du père/fils Smith qui ne cessent d'alimenter les journaux people. En souplesse et en délicatesse, avec des moments intimistes, et des scènes d'actions qui se comptent sur les doigts d'une main, lan redore enfin son blason. Bien loin de la magnificence de "The Village", ou du mémorable "Incassable", Shyamalan prouve tout simplement qu'il n'a pas perdu sa plume. Il propose une réflexion sur la notion de peur, de la relation que peut avoir un père et son fils, avec un background écologique. Dame Nature n'est plus très loin et devient même un personnage à part entière. L'odyssée de Kitai débute, et à travers son regard, le spectateur évolue gracieusement dans un monde sauvage où le danger est omniprésent. Juste, sans prétention, divertissant, After Earth n'en ai pas moins constitué de défauts. Un blockbuster ? pas tout à fait. Un film d'auteur ? pas vraiment. difficile de lui donner une étiquette. Les scènes originales, parfois émouvantes, les discours intelligents et non moralisateurs sont malheureusement accompagnés de situations frustrantes, bourrées de clichés empêchant au film d' avoir une véritable identité. La construction est singulière, le scénario peut innovant, finalement il ne surprend guère. Ainsi soit-il, "After Earth"a le même syndrome que "La Jeune Fille de l'Eau : L'idée est bonne mais aurait du être plus approfondie. Ainsi il y a cette arrière gout fugace d'une oeuvre qui semble inachevée. Le duo Smith fonctionne, c'est tout ce qu'il faut retenir. Will et Jaden ne font pas des merveilles mais ne sont jamais ridicules. Convaincant, le rite initiatique de Jaden Smith est laborieux mais le passage de flambeau est réussi. Jaden Smith s'assure une carrière florissante, tandis que Night, après deux catastrophes cinématographiques, montre que son talent n'a pas totalement disparu. Que cela ne déplaise à ces détracteurs qui se font malheureusement nombreux.
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Age de cristal (l') Logan'S Run USA 1976 Science-fiction 118 min.

406 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 21/12/2010
Michael Anderson Michael York (Logan 5), Jenny Agutter (Jessica 6), Richard Jordan (Francis 7), Farrah Fawcett (Holly), Roscoe Lee Browne (Box), Michael Anderson Jr. (Doc, 'New You Facility'), Peter Ustinov (Ballard, Le Vieil Homme), Gary Morgan (Billy), Michelle Stacy (Mary 2), Greg Lewis (Cub), Lara Lindsay (Actrice), Bill Couch (Sandman), Camilla Carr (Sanctuary Woman), Glenn R. Wilder (Great Hall Runner), Ashley Cox (Timid Girl), David Westberg (Sandman), Laura Hippe (Actrice), Randolph Roberts (Acteur).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=32535.html
Dans la société de 2274, si les sujets vivent essentiellement de plaisirs, ils sont contraints de mourir à 30 ans pour éviter la surpopulation. Mais Logan 5 et Jessica 6 se rebellent et s'enfuient...

Note des spectateurs : 4/5 (Pour 115 notes : 22 % de *****, 26 % de ****, 30 % de ***, 0 % de **, 22 % de *)

Fiche technique :

Budget : 9 millions de $
Couleur
Format du son : stéréo
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

Du film à la série
L'année même de sa sortie, le film fut adapté à la télévision sous forme de série, avec Gregory Harrison (Logan 5), Heather Menzies (Jessica 6), Randy Powell (Francis 7), et Donald Moffat dans le rôle d'un androïde.

Une première
Adaptation du roman Logan's run écrit par George Clayton Johnson et William F. Nolan, L'Âge de cristal fut le premier film à utiliser la technique de la "laser photography" pour figurer les hologrammes.
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Another Earth Another Earth USA 2011 Science-fiction 92 min.

976 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 15/04/2017
Mike Cahill (II) William Mapother, Brit Marling, Matthew-Lee Erlbach, DJ Flava, Meggan Lennon, AJ Diana, Bruce Colbert, Paul S. Mezey
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=189994.html
Rhoda Williams, brillante jeune diplômée en astrophysique, rêve d’explorer l’espace. John Burroughs est un compositeur au sommet de sa carrière qui attend un deuxième enfant. Le soir une autre planète semblable à la Terre est découverte, la tragédie les frappe et les vies de ces étrangers deviennent inextricablement liées l’une à l’autre.
Un drame sobre et fin, sur fond de science-fiction, qui aborde notamment le thème de la rédemption et de la solitude de l'humain et de l'humanité. Le film est envoûtant et poétique, il bénéficie d'une très belle photographie bleutée et cosmique, avec l'omniprésence de la Terre#2 (métaphore du miroir) en arrière plan. La BO est également superbe. Une très jolie surprise !
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ARQ ARQ USA 2016 Science-fiction 87 min.

891 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 24/09/2016
Tony Elliott Robbie Amell, Rachael Taylor, Shaun Benson, Adam Butcher, Gray Powell, Jacob Neayem, Jamie Spilchuk
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=244502.html
Dans un monde apocalyptique, les réserves de pétrole sont asséchées. Enfermé dans une maison et assiégé par l'ennemi, un ingénieur a en sa possession une technologie qui peut mettre fin à la guerre civile en libérant une réserve d'énergie illimitée. Mais cette technologie a créé une anomalie : lui et ses amis sont obligés de revivre le même jour encore et encore...
A l'image d'un Edge of Tomororrow, the Arq reprend le thème de la boucle temporelle, thème maintes fois abordé mais néanmoins prometteur.
The Arq est cependant avant tout un huis clos, le spectaculaire et l'épique n'étant pas de mise, ce qui n'est pas plus mal dans la mesure ou le film s'intéresse davantage à ses personnages principaux et leurs rapports. Bien que classique dans son traitement, le film réussi malgré tout, là ou tant de blockbuster échouent à savoir établir une véritable empathie envers les personnages. Le spectateur revit littéralement l'histoire avec eux et redécouvre avec eux les enjeux.

Initialement le contexte est assez flou ce qui engendre un certain désarrois, cependant à mesure que l'intrigue évolue, l'ensemble prend assez habilement forme. Bien que simple, l'intrigue a le mérite de se renouveler et de surprendre car avec chaque boucle temporelle, ce que le spectateur tenait pour acquis vis à vis des personnages et des enjeux évolue. Le film n'est cependant pas exempt de défaut. Si la tension et le rythme sont maintenu efficacement tout au long du film, le coté hollywoodien reprend rapidement ses droits avec une histoire d'amour assez plate, ainsi qu'une légère surenchère dans les retournements de situation. Les personnages en eux mêmes sont assez lisses et ne sont réellement mit en valeur qu'à travers le système de boucle qui permet à chaque fois d'en apprendre un peu plus sur eux. Les acteurs font le job, sans plus, il est d'ailleurs dommage qu'Adam Butcher soit autant en retrait.

La réalisation classique est rehaussée par une mise en scène soignée. Finalement à défaut d'être un grand film, ou de proposer quelque chose de réellement neuf, the Arq est un divertissement honnête, efficace et sans prétention. On ne lui en demandait pas plus.
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Aventures de Bill et Ted (les) Bill & Ted's Bogus Journey USA 1991 Science-fiction 80 min.

748 2/4
  Disponible 01 Français 02 MKV 10/09/2015
Peter Hewitt Keanu Reeves (Ted ''Theodore'' Logan/ Le méchant Ted), Alex Winter (Bill Preston/Granny Preston), Hal Landon Jr. (Capitaine Logan), Chelcie Ross (Le colonel Oats), Pam Grier (Mme Wardroe), Amy Stock-Poynton (Missy Logan), Joss Ackland (Chuck De Nomolos), William Sadler (Grim Reaper), George Carlin (Rufus), Sarah Trigger (Joanna), Robert Noble (Johann Sebastian Bach).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=32768.html
Dans un futur éloigné, la musique de Bill Preston et Ted Logan est devenue le socle de la paix et sont tous deux mythifiés. Le tyran De Nomolos, avide de pouvoir, rêve de détruire cette société et il créé, pour cela, des androïdes ressemblant trait pour trait à Bill et Ted et les envoie en 1991 pour éliminer les deux garçons avant leur apogée.
Ces nouvelles péripéties de Bill et Ted s'avèrent aussi délirantes que le premier film. Le thème du voyage dans le temps est plus ou moins écarté, pour laisser place à une intrigue mêlant séjour en enfer, robots maléfiques, jeux contre la Mort, et savant extra-terrestre. Et l'on retrouve nos personnages principaux à la débilité complètement assumée. "Bill & Ted's Bogus Journey" est donc une suite amusante, à ne pas prendre au sérieux, et qui satisfera les amateurs du premier volet.
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Awake Awake Canada 2021 Science-fiction 96 min.

1240 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 05/07/2021
Mark Raso Gina Rodriguez, Ariana Greenblatt, Lucius Hoyos, Shamier Anderson, Jennifer Jason Leigh, Finn Jones, Frances Fisher, Gil Bellows
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=274673.html
Après qu'une catastrophe planétaire prive l'humanité de ses appareils électroniques et de son sommeil, le monde plonge soudain dans le chaos. Jill, une ex-soldate au passé trouble, semble être la seule à détenir la clef permettant de trouver un remède universel : sa fille. Mais Jill peut-elle la protéger et sauver l'humanité avant de perdre la raison à son tour ?
Un film post-apocalyptique qui va à l’essentiel, mais qui parvient tout de même à nous transmettre son ambiance anxiogène !
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Babylon A. D. Babylon A. D. France/USA 2008 Science-fiction 101 min.

851 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 28/05/2016
Mathieu Kassovitz Vin Diesel, Mélanie Thierry, Michelle Yeoh, Lambert Wilson, Mark Strong, Jérôme Le Banner, Charlotte Rampling, Gérard Depardieu
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=50127.html
Toorop a mené bien des combats et survécu aux guerres qui ont ravagé le monde depuis le début du XXIème siècle. La mafia qui règne sur l'Europe de l'Est confie une mission délicate à ce mercenaire : convoyer de Russie jusqu'à New York une mystérieuse jeune fille prénommée Aurora pour la remettre aux mains d'un ordre religieux tout puissant...
Kassovitz-Dantec. L'ex-enfant terrible du jeune cinéma français adapte l'écrivain mystico-punk, nouvel espoir de la littérature SF. Mais le thriller apocalyptique annoncé, « film de guérilla » selon Kasso, se révèle un honnête film d'action et d'anticipation taillé pour le box-office américain où le réalisateur montre qu'il n'a pas perdu la main en matière d'action pure. Avec Vin Diesel et son éternel regard de bovidé dans le rôle de Toorop, mercenaire missionné pour escorter, de la Russie au Canada, l'innocente Aurora, messie blonde qui a les traits parfaits de Mélanie Thierry. Et, pour protéger la Belle de la Bête, la soeur Michelle Yeoh veille avec son kung-fu punitif.

Côté scénario, par contre, c'est la bérézina. Synthétisées en un peu plus d'une heure trente, les six cents pages de Babylon Babies deviennent une tambouille millénariste indigeste.
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Beyond the Sky Beyond the Sky USA 2018 Science-fiction 82 min.

1168 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 25/01/2021
Fulvio Sestito Ryan Carnes, Jordan Hinson, Dee Wallace, Peter Stormare
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=267278.html
Témoin à l'âge de 7 ans d'une violente dispute entre ses parents, Chris Norton n'a jamais voulu reconnaître la version du père : sa mère aurait été enlevée par des extraterrestres sur le seuil de sa maison. Pour Chris, il s'agit d'une affabulation destinée à masquer une banale réalité : la fuite du domicile conjugal. Devenu adulte, Chris se rend à une convention des ovnis au Nouveau-Mexique, bien décidé à débusquer les impostures et les phénomènes psychologiques de faux-souvenirs. Mais sa rencontre avec Emily, une jeune artiste locale qui sculpte des « dreamcatchers », va ébranler son attitude de non-croyant.
Amateur de films de science-fiction, particulièrement lorsque des extraterrestres sont inclus dans l'histoire, j'ai été agréablement surpris, et je pense que celles et ceux qui sont comme moi devraient donner une chance à cette production. L'intrigue se suit vraiment plaisamment grâce à son suspens, et malgré un budget sans doute loin des standards hollywoodiens, les effets spéciaux, lorsqu'ils sont présents, sont réussis.
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Boy 7 Boy 7 ++ Autres 2015 Science-fiction 90 min.

862 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 27/06/2016
Lourens Blok Matthijs van de Sande Bakhuyzen, Ella-June Henrard, Emilia Schüle, Tygo Gernandt, Yannick Jozefzoon, Halina Reijn, Joost Koning, Renée Soutendijk, Hans Dagelet, Menno Van Beekum, Marike van Weelden, Liliana de Vries, Beau Schneider, Nhung Dam, László Vecsei
http://imdb.com/title/tt3620418
Un jeune homme, Sam, se réveille dans un état second dans une rame de métro en pleine heure de pointe. Il ne sait plus qui il est ni pourquoi et comment il est arrivé là. Il a perdu la mémoire. Il rencontre une jeune femme, Lara, qui tente de l'aider et que Sam croit avoir déjà vue. Elle aussi semble atteinte des mêmes symptômes. Tous deux se lancent à la recherche de leur identité.
Mais plus Sam en apprend sur lui et son passé, plus il met sa vie en danger. Alors que les Pays-Bas sont devenus un état policier, les deux jeunes gens semblent s'être échappés d'un programme secret de sécurité nationale où des étudiants sont enfermés dans un établissement de rééducation pour y être formés en soldats...
Only chanced upon this movie so had no expectations and always ignore IMDb ratings. The high rating is given for the credible performance by Matthijs as Sam who shone in every scene. The storyline is not dissimilar to many where the opening scenes depict the lead actor waking up with no memory but it is was well told.It appeared predictable to me as I watch a lot of sci-fi genre movies and could see almost instantly from the opening scenes where the storyline and eventual ending was headed.I'll watch out for Matthijs as a potential lead who could easily make the transition to a big budget movie but can't say the same for any of the other wooden performances.

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Chappie Chappie USA 2015 Science-fiction 114 min.

730 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 06/06/2015
Neill Blomkamp Sharlto Copley (Chappie), Dev Patel (Deon), Hugh Jackman (Vincent), Sigourney Weaver (Michelle Bradley), Yo-Landi Visser (Yo-Landi), Jose Pablo Cantillo (Yankie), Brandon Auret (Hippo), Robert Hobbs (L'officier d'approvisionnement), Eugene Khumbanyiwa (King), Paul Hampshire (Mercenaire de Vincents #1), Dan Hirst (Mercenaire de Vincents #2), Watkin Tudor Jones Jr. (Ninja), Kevin Otto (Reporter à CNN), Miranda Frigon (Psychologue), Janus Prinsloo (Officier de police), Sean O. Roberts (Hacker), Graeme Duffy (Technicien), Anneli Müller (Femme dans BMW), Arran Henn (Reporter du bureau des News).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=189702.html
Dans un futur proche, la population, opprimée par une police entièrement robotisée, commence à se rebeller. Chappie, l’un de ces droïdes policiers, est kidnappé. Reprogrammé, il devient le premier robot capable de penser et ressentir par lui-même. Mais des forces puissantes, destructrices, considèrent Chappie comme un danger pour l’humanité et l’ordre établi. Elles vont tout faire pour maintenir le statu quo et s’assurer qu’il soit le premier, et le dernier, de son espèce.
Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs

Note de la presse : 3,3/5
Note des spectateurs : 3,8/5 (Pour 3 864 notes : 15% de *****, 35% de ****, 23% de ***, 12% de **, 8% de *, 7% de °)

Fiche technique :

Distributeur : Sony Pictures Releasing France
Année de production : 2015
Box Office France : 602 360 entrées
Budget : 115 000 000 $
Date de sortie DVD : 20 juillet 2015
Date de sortie Blu-ray : 20 juillet 2015
Langue : 02 Anglais
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage
N° de Visa : 141322

Secrets de tournage :

Du lycée à Chappie
Neill Blomkamp dirige Sharlto Copley pour la troisième fois dans Chappie, après District 9 (où l'acteur tenait le rôle principal) et Elysium. Les deux hommes se connaissent cependant depuis beaucoup plus longtemps que ça, puisqu'ils étaient ensemble au lycée.

I'll be there for you
Sharlto Copley n'est pas le seul acteur récurrent dans le cinéma de Neill Blomkamp. En effet, Brandon Auret et Jose Pablo Cantillo ont également déjà joué sous sa direction, le premier dans District 9 et le second dans Elysium. Les trois comédiens et le cinéaste sont bons amis dans la vie.

Du court au long
Chappie est le troisième long-métrage futuriste de Neill Blomkamp, qui a fait de la science-fiction son genre de prédilection. Il est adapté de son court-métrage Tetra Vaal, sorti en 2003.

Robots intelligents
Ce n'est pas la première fois que des films mettent en scène des robots dotés de sentiments et d'une raison quasi humaine. Ainsi, en 2001, A.I : Intelligence artificielle retraçait la quête d'un petit garçon robot pour devenir "un vrai garçon" et être aimé de sa mère adoptive. En 2004, on suivait les aventures du robot NS5 Sonny qui, grâce à sa raison, pouvait ne pas suivre les trois lois des robots, dans I, Robot. Enfin, le petit robot Wall-E avait marqué les esprits par son amour pour le robot Eve en 2008.

Motion-capture
De plus en plus utilisée depuis Le Seigneur des anneaux (avec le personnage de Gollum), la motion-capture a permis de réaliser les mouvements de Chappie. C'est Sharlto Copley qui se cache ainsi derrière le robot au grand coeur. Le producteur Simon Kinberg commente : "Chappie prend vie grâce à l’interprétation de Sharlto, c’est ce qui le rend aussi humain, triste, touchant et vulnérable. Son langage corporel et sa voix sont le fruit du travail de Sharlto. La manière dont les yeux, les oreilles et évidemment le corps du robot bougent a été dictée par sa performance d’acteur."

Spécialistes en robotique
Ce n'est pas la première fois que plusieurs membres du casting côtoient des robots dans des films de science-fiction ! Ainsi, Hugh Jackman s'est frotté à des robots dans Real Steel et X-Men: Days of Future Past, Sigourney Weaver a séjourné dans l'espace avec des androïdes dans la saga Alien et a doublé un personnage de Wall-E et Sharlto Copley les a aussi côtoyés dans District 9 et Elysium.

Du côté des mangas
Neill Blomkamp a avoué avoir été grandement inspiré par le robot du manga Appleseed de Masamune Shirow pour réaliser le design du robot de son court-métrage et ensuite celui de Chappie.

Chez le coiffeur
Toujours très impliqué dans ses rôles, Hugh Jackman a adopté, pour les besoins du film, une "nuque longue" qui a beaucoup fait parler d'elle ! Pas question de porter une perruque pour l'acteur qui s'est soigneusement laissé pousser les cheveux peu de temps avant le début du tournage. A noter qu'il enchaîne avec un rasage total de la tête pour son rôle de Crochet dans Pan, qui sort en France en juillet 2015.

Joyeux mélange
Pour Neill Blomkamp, Chappie est en quelque sorte un mélange entre Robocop pour l'action et les robots et E.T pour la créature incomprise par les hommes... En version comique !

A la maison
Tout comme pour District 9, Neill Blomkamp a posé ses caméras dans sa ville natale, Johannesburg, en Afrique du Sud, pour le tournage de Chappie.

Trente ans après
Un rapprochement peut être fait entre Chappie et Short Circuit de John Badham, sorti en 1986. Dans ce film, Numéro 5, un petit robot prévu pour l'attaque, est frappé par la foudre : il se retrouve alors doué de raison (comme Chappie) et apprend les choses de la vie au contact d'une jeune femme. Il sera également pourchassé par des humains effrayés par cette avancée, tout comme l'est Chappie.

Budget
Avec un budget estimé à 115 millions de dollars, Chappie a coûté quasiment autant que Elysium, le précédent film de Neill Blomkamp qui a été réalisé pour 120 millions.

Un défi de taille
C'est la première fois que Sharlto Copley incarne un personnage en motion-capture. L'acteur a dû faire attention à la manière dont il bougeait dans l'espace et a usé de moyens bien spéciaux pour rentrer dans la peau de son personnage. Il explique : "Je portais une cuirasse pour avoir les mêmes proportions que Chappie. (...) Je portais également une combinaison grise bardée de marqueurs pour les animateurs, mais elle était très moulante et les gangsters ne portent pas de vêtements moulants ! (...) Je desserrais ma ceinture et faisais descendre mon short sur mes fesses. C’est le moyen que j’ai trouvé pour passer de l’acteur en justaucorps gris au robot gangster ! Et puis ça m’a aussi aidé à créer les bons mouvements."

Du même coin
Hugh Jackman n'a pas eu à gommer son accent pour incarner Vincent Moore : le personnage est en effet Australien, tout comme l'acteur !

Un vrai méchant ?
Habitué à des rôles de gentils, Hugh Jackman endosse ici les bottes du méchant du film, Vincent Moore. Il précise : "Les meilleurs méchants sont ceux qui ne se considèrent pas comme tels. Moore a un véritable argument et il est convaincu que ce qu’il fait est juste et nécessaire. Ce qui en fait un méchant, c’est son incapacité à accepter l’échec. Cela prend le dessus sur tout le reste, et par conséquent, il devient très destructeur, furieux et vindicatif."

A la vie comme à l'écran
Ninja Visser et Yo-Landi Visser sont, dans la vie, membres du groupe rap-rave Die Antwoord. Dans le film, leurs personnages, qui portent les mêmes prénoms qu'eux, faisaient aussi partie du monde de la musique avant de le quitter. Simon Kinberg précise : "Les personnages de Ninja et ¥o-Landi sont d’anciens musiciens qui ont dû se tourner vers la criminalité pour survivre."

Au pied !
Neill Blomkamp a conseillé à Yo-Landi, après l'avoir observé parler à son chien, de parler à Chappie de la même manière. Il explique : "¥o-Landi a un pitbull qui s’appelle Angel, et lorsqu’elle s’adresse à lui pour lui dire combien il est mignon, elle prend une voix haut perchée. Je lui ai alors conseillé de parler de la même manière à Chappie, c’est comme ça qu’est née sa voix dans le film."

A l'opposé
Contrairement à Chappie qui est très "humain", Neill Blomkamp a voulu que Moose, le robot créé par Vincent Moore, soit le plus irréaliste possible : "C’est un personnage satirique. C’est le genre de création extrêmement onéreuse, inefficace et encombrante que les entreprises de défense créent grâce à l’argent des contribuables. C’est le robot le plus audacieux, le plus disproportionné et le plus aberrant que j’ai pu imaginer. Nous l’avons créé de la même manière que l’on faisait les effets spéciaux dans les années 60, 70 et 80, lorsque les maquettistes utilisaient des éléments réels pour créer des personnages", explique-t-il. La maquette du robot pesait une tonne et il fallait 30 minutes pour la démonter.

Pas un pareil
Si 110 scouts (les robots-policiers) sont visibles à l'écran, "seulement" 11 robots, tous personnalisés (immatriculation, etc.), ont été construits par l'équipe de WETA Workshop.

Huit stades
Tout au long du film, Chappie subit des attaques et se retrouve "abîmé". Huit stades différents d'usure ont été créés pour l'aspect de l'armure du robot.

Un décor à l'image de ses personnages
Pour décorer le repère de Ninja et Yo-Landi, les décorateurs ont fait appel au style des deux chanteurs. Ils commentent : "Ninja et Yo-Landi nous ont aidés en décorant l’endroit avec leurs propres œuvres et leur style unique, issu de leurs clips vidéo. Ils se sont vraiment approprié l’espace."

Transformation totale !
Pour le repère d'Hippo, l'équipe de décorateurs a entièrement transformé la maison d'enfance de Neil Blomkamp pour qu'elle devienne le repère d'un gang.

A l'identique
Trouver les cascadeurs pour chaque acteur a été un défi de taille pour l'équipe responsable des cascades. En effet, les cascadeurs doivent être les doubles presque parfaits des acteurs, ce qui a été compliqué pour certains... Le coordinateur des cascades Grant Hulley explique : "Les coupes de cheveux extrêmes de personnages comme Ninja, ¥o-Landi, Yankie et Hippo ont constitué un vrai défi. Sans parler des tatouages. Je ne sais pas combien Ninja en a, ni même comment on pourrait les compter, mais tous les matins, sa doublure devait se faire poser les mêmes."

Gangsters new-yorkais
Diana Cilliers, la costumière de Chappie, s'est inspirée des tenues des gangs de la côte Est des Etats-Unis pour réaliser les costumes du film. Au contraire, les costumes du personnage de Yankie sont eux inspirés par les tenues d'un gangster de Los Angeles (côte Ouest). Ninja et Yo-Landi ont eux conservé les mêmes habits que ceux utilisés dans leurs clips.

Un chewing-gum
Chappie doit son nom à un chewing-gum, le chappie, très célèbre en Afrique du Sud. Neill Blomkamp trouvait que ce nom, qui sonnait bien, donnait un caractère encore plus enfantin au robot.
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Cobaye (le) The Lawnmower Man UK/USA 1991 Science-fiction 108 min.

629 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 13/11/2012
Brett Leonard Jeff Fahey (Jobe Smith), Pierce Brosnan (Dr Lawrence Angelo), Jenny Wright (Marnie Burke), Mark Bringelson (Sebastian Timms), Geoffrey Lewis (Terry McKeen), Jeremy Slate (Father Francis McKeen), Dean Norris (The Director), Colleen Coffey (Caroline Angelo), Jim Landis (Ed Walts), Troy Evans (Lieutenant Goodwin), Rosalee Mayeux (Carla Parkette), Austin O'Brien (Peter Parkette), Joe Hart (Patrolman Cooley), John Laughlin (Jake Simpson).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=7569.html
Jobe Smith, simple d'esprit et souffre-douleur de la ville, interesse vivement un de ses voisins, le docteur Angelo, genie de l'electronique, qui est l'inventeur d'un programme qui stimule l'intelligence des animaux.
Note des spectateurs : 2,6/5 (Pour 133 notes : 13% de *****, 13% de ****, 16% de ***, 44% de **, 13% de *, 3% de °)

Fiche technique :

Distributeur : Metropolitan FilmExport
Box Office France : 657 990 entrées
Année de production : 1991
Saga : Le Cobaye
Langue : 02 Anglais
Date de sortie DVD : 14 août 2000
Format de production : 35 mm
Format audio : Dolby SR
Colorimétrie : Couleur
Format de projection : 1.85 : 1
Type de film : Long-métrage
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Dark Skies Dark Skies USA 2013 Science-fiction 96 min.

692 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 17/09/2014
Scott Charles Stewart Keri Russell (Lacey Barrett), Josh Hamilton (Daniel Barrett), Dakota Goyo (Jesse Barrett), Kadan Rockett (Sam Barrett), J.K. Simmons (Edwin Pollard), L.J. Benet (Kevin Ratner), Rich Hutchman (Mike Jessop), Myndy Crist (Karen Jessop), Annie Thurman (Shelly Jessop), Jake Brennan (Bobby Jessop), Ron Ostrow (Richard Klein), Tom Costello (Le jeune père), Marion Kerr (La jeune mère), Alyvia Alyn Lind (La petite fille), Josh Stamberg (Policier), Tiffany Jeneen (Opératrice), Brian Stepanek (Technicien sécurité), Judith Moreland (Janice Rhodes), Adam Schneider (Jeune marié), Jessica Borden (Jeune mariée), Kenneth Meseroll (Pete), Trevor St. John (Alex Holcombe), Andy Umberger (Docteur Jonathan Kooper), Michael Patrick McGill (Le père de Ratner), Josh Wingate (Le vendeur d'armes), Alexandra Fulton (Star du X), Scott Anthony (Star du X), Ariana Guido (Une actrice).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=206920.html
Dans une banlieue paisible, la famille Barrett voit soudainement sa vie basculer suite à des évènements étranges qui, chaque nuit, viennent troubler la tranquillité de sa maison. Lorsque leur fils cadet évoque un mystérieux « Ogre des sables » lui rendant visite le soir, le quotidien de Daniel et Lacy Barrett tourne alors au cauchemar : ils deviennent victimes d’inquiétants trous de mémoires, et de soudaines pertes de contrôle de leur corps. Ne trouvant aucun soutien autour d’eux, ils se retrouvent impuissants pour affronter ce qui va se révéler être une force extra-terrestre cherchant à s'emparer de leurs enfants...
Interdit aux moins de 12 ans

Note de la presse : 2,6/5
Note des spectateurs : 3,2/5 (Pour 1 954 notes : 4% de *****, 24% de ****, 36% de ***, 23% de **, 9% de *, 5% de °)

Fiche technique :

Distributeur : Wild Bunch Distribution
Année de production : 2013
Box Office France : 154 037 entrées
Date de sortie DVD : 30 octobre 2013
Date de sortie Blu-ray : 30 octobre 2013
Langue : 02 Anglais
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage

Secrets de tournage :

Similitudes
Le titre Dark Skies renvoie aussi bien à une théorie du complot américain concernant les extraterrestres (qui vise à pointer du doigt le fait que le gouvernement dissimule des preuves de leur existence) qu'à une série des années 90, Dark Skies, l'impossible vérité. Elle n'a duré que le temps d'une saison et était proche de l'esprit de X-Files : Aux frontières du réel.

Vers un autre univers
Dark Skies marque la première incursion du producteur Jason Blum dans l'univers de la science-fiction. Ses dernières productions sont des films d'horreur comme la saga plébiscitée Paranormal Activity ou le récent Sinister (2012).

Une drôle de coïncidence
Si Scott Charles Stewart a réalisé son premier long métrage en 2009 (Légion - L'Armée des anges), il a tout d'abord travaillé pendant de nombreuses années dans le domaine de la création d'effets visuels. Avec Dark Skies, il retrouve l'univers des petits hommes verts 17 ans après s'être occupé de ceux de Tim Burton pour Mars Attacks !.

Décors
Dark Skies a été tourné à Santa Clarita dans l'état de Californie aux Etats-Unis.

Felicity Keri
Keri Russell interprète le rôle principal dans Dark Skies. Cette actrice chevronnée a accédé à la renommée internationale en campant le personnage de Felicity dans la série éponyme. A noter que la série a été créée par J.J. Abrams, qui fera également un tour du côté d'une histoire d'extra-terrestres dans Super 8.

Daily Bugle
Vous reconnaitrez sûrement dans le film le facétieux comédien J.K. Simmons connu pour son rôle de rédacteur en chef autoritaire du Daily Bugle dans Spider-Man. Son personnage de chef de gang nazi sadique dans la série carcérale Oz est sans doute sa prestation la plus magistrale. L'acteur campe dans Dark Skies le personnage d'Edwin Pollard.

Go Goyo !
Le jeune comédien Dakota Goyo (né en 1999) interprète un des premiers rôles de Dark Skies, celui du frère du petit garçon de 6 ans qui s'est fait marquer par les extra-terrestres afin d'être enlevé. Dakota a déjà une carrière bien remplie ; on a notamment pu le voir dans Thor de Kenneth Branagh où il jouait le Dieu du tonnerre jeune mais également dans Real Steel dans la peau du fils de Hugh Jackman. A noter que l'acteur a donné de la voix dans le film d'animation Les Cinq légendes ; il prêtait son timbre au personnage de Jamie Bennett.

Une équipe technique... horrifique !
Scott Charles Stewart s'est entouré d'une équipe de spécialistes de l'épouvante/horreur pour Dark Skies. Le réalisateur lui-même est déjà un habitué du travail sur les effets visuels. Pour apporter à son film une ambiance glaçante et suffocante, il a engagé David Boyd, chef-opérateur ayant officié sur la série TV acclamée The Walking Dead ainsi que le compositeur Joseph Bishara, grand ordonnateur des partitions d'Insidious, Night of the Demons ou la série Les Maîtres de l'Horreur. Stewart collabore également pour la deuxième fois avec le chef décorateur Jeff Higinbotham après Légion - L'Armée des anges en 2009.

Ecriture
Scott Charles Stewart a mis 6 semaines pour écrire le scénario de Dark Skies.

La Vérité Est Ailleurs
Les films sur fond d'enlèvements extra-terrestres sont plutôt nombreux dans l'histoire du cinéma ; on peut citer entre autres Rencontres du 3ème type de Steven Spielberg où de gentils petits hommes verts venaient chercher Richard Dreyfuss. Mais les E.T. ne sont pas tous bienveillants : ceux de Signes, La Guerre des Mondes ou Visiteurs extraterrestres demeurent très belliqueux.

Une fois choisi, vous leur appartenez
La production de Dark Skies a mis en place pour la promotion un site web plutôt insolite intitulé "YouHaveBeenChosen.org" ("Vous avez été choisi") qui permet de se plonger dans l'univers du film.

Vrai à faire peur
Contrairement à ses précédents films qu'il voulait très esthétisants (Légion - L'armée des anges, Priest), Scott Stewart a cherché à rendre Dark Skies réaliste pour être plus effrayant. Il explique : "Je me suis dit que si le spectateur pouvait s’identifier aux Barrett, et les considérer comme crédibles, il serait d’autant plus effrayé lorsque des événements terribles commenceraient à apparaître". Les décors étaient donc tous vrais, ce qui "a permis aux comédiens de se glisser plus facilement dans la peau de leurs personnages puisque, autour d’eux, tout était réel."

Village d'enfance
Scott Stewart a choisi de situer son film dans le village où il a grandi, afin de restituer l'atmosphère malsaine qui s'en dégageait : "J’avais le sentiment qu’il s’agissait d’un petit havre de paix totalement protégé", raconte-t-il, en poursuivant : "Mais de temps en temps, un drame se produisait dans le quartier (...) révélant ainsi la futilité de ce sentiment selon lequel rien ne pourrait nous arriver. Je voulais que le film soit imprégné du même sentiment de malaise."
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Derniers jours (les) Ultimos dias (los) Espagne 2013 Science-fiction 107 min.

697 2/4
  Vu mais non dispo 03 Espagnol 17/10/2014
Alex Pastor, David Pastor Quim Gutiérrez (Marc Delgado), José Coronado (Enrique), Marta Etura (Julia), Leticia Dolera (Andrea), Mikel Iglesias (Dani), Ivan Massagué (Lucas), Pere Ventura (Rovira), Lluís Soler (Vecino), Isak Férriz (Javier), Pere Brasó (Carlos), Momo Ballesteros (Ángela), Albert Prat (Toni), Luis Villanueva (Lluís), Xavier Lite (Segurata 1), Lolo Herrero (Segurata 2), Jordi Gracia (Josep), Cristina Perales (Marta), Francesc Pagés (Portavoz gobierno), Pep Sais (Experto 2), Jose Mellinas (Acteur).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=197822.html
Depuis la propagation d’un étrange et foudroyant virus, le monde est devenu terrifiant : sortir est désormais impossible. Dans leurs maisons, leurs bureaux, les gares, les gens sont condamnés à vivre cloitrés et doivent se battre pour leur survie. A Barcelone, Marc, piégé dans son bureau, se retrouve séparé de sa femme Julia. Contraint de faire équipe avec Enrique, son pire ennemi, il part à sa recherche dans les entrailles de la ville …
Note de la presse : 2,4/5
Note des spectateurs : 2,2/5 (Pour 263 notes : 2% de *****, 18% de ****, 35% de ***, 22% de **, 18% de *, 6% de °)

Fiche technique :

Distributeur : Rezo Films
Année de production : 2013
Langue : Espagnol, Catalan
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage
N° de Visa : 133558

Secrets de tournage :

Retour au cinéma
Les Derniers jours est le deuxième film des frères Pastor. En 2009, ils avaient tourné Infectés aux Etats-Unis avec Chris Pine, Piper Perabo et Lou Taylor Pucci. Pour leur nouveau long-métrage, ils ont décidé de retourner dans leur pays natal, l’Espagne.

Budget
Faire leur film en Espagne a contraint les frères Pastor à réduire leur budget. Alors que celui d’Infectés était de neuf millions de dollars, Les Derniers jours a coûté seulement cinq millions. Des économies qui n’ont pas dérangé les réalisateurs, convaincus que de nombreuses dépenses sur un tournage aux Etats-Unis ont ainsi pu être évitées. Ils n’ont d'ailleurs pas hésité à dire que le résultat final de leur nouveau long-métrage peut être comparé à un blockbuster américain...

Retrouvailles
Les Derniers jours permet à Marta Etura et Quim Gutiérrez de jouer une nouvelle fois ensemble. Ils avaient déjà partagé l'affiche du drame espagnol Azul en 2006.

Genèse du projet
Les frères Pastor ont eu l’idée des Derniers jours en 2007 alors qu’ils montaient leur précédent film Infectés : "Notre salle de montage était située au septième étage d’un immeuble de Manhattan, et de la fenêtre on pouvait voir, à la tombée du jour, s’allumer au fur et à mesure toutes les lumières de la ville. On avait l’impression que chaque immeuble était une île, isolée du reste de l’archipel urbain et les gens à l’intérieur ressemblaient à des naufragés. Cela a été la petite graine à l’origine de notre histoire : qu’arriverait-il si ces immeubles étaient vraiment des îlots entourés d’un océan inébranlable ? À partir de cet élément, s’installe un thriller apocalyptique où la fin du monde est amenée par une simple – mais non moins dévastatrice – forme d’agoraphobie poussée à l’extrême. Qu’adviendrait-il si l’humanité perdait sa capacité à vivre dans des lieux ouverts et restait prisonnière de ces immeubles ?"

Musique
C’est Fernando Velazquez qui a composé la musique des Derniers jours. Il a déjà signé la bande-originale de The Impossible, film ayant connu un grand succès critique et public en 2012. Le musicien a été nommé à la cérémonie des Goyas pour son travail.

Collaboration entre frères
En 2006, Alex Pastor s’est fait remarquer avec son court-métrage The Natural Route, récompensé au Festival de Sundance. Pour son premier long-métrage, il s’est associé à son frère David. Une expérience que les deux réalisateurs ont désiré renouveler pour Les Derniers jours. Sur un tournage, ils ne divisent pas leur travail en deux. Ayant écrit le scénario de leur film ensemble, ils sont totalement imprégnés de l’histoire qu’ils veulent raconter et ne cessent d’en discuter. C’est pourquoi au moment de passer derrière la caméra, il n’y a jamais de différent entre eux ni de problème sur la répartition des tâches.

Crise
Si Alex et David Pastor ont commencé à réfléchir à l’histoire des Derniers jours avant le crash financier, la crise espagnole a eu un véritable impact sur l’écriture du scénario. Ils présentent ainsi à travers leur film apocalyptique une réflexion critique sur la société actuelle. Les deux réalisateurs expliquent que les thèmes du chômage et de l’insécurité du monde du travail font ainsi partie intégrante des Derniers Jours.

Virus
Voici un thème que semble particulièrement apprécier Alex et David Pastor. Dans leur premier film, Infectés, un virus mortel menaçait déjà la population. Dans Les Derniers jours, une épidémie ravage le monde à toute vitesse, empêchant les êtres humains de sortir de chez eux ou de leurs bureaux.

Un film optimiste
Si Les Derniers jours semble avoir pour thème principal la fin du monde, Alex et David Pastor y font passer un message plein d’espoir : "[C'est] un film que nous considérons optimiste. Il évoque la destruction du monde (brutale, sauvage et douloureuse) mais également sa renaissance. Dans ce sens, nous pensons que ce n’est pas un film sur la fin du monde, mais sur la fin d’un monde, le nôtre. Or, notre monde n’est pas le seul possible et le film tend à souligner la possibilité d’envisager un nouveau commencement."

Tournage barcelonais
Les évènements des Derniers jours se déroulent à Barcelone. Si de nombreux films apocalyptiques sont sortis au cinéma ces dernières années, aucun ne se situait dans la ville espagnole. Mais ce n’est pas l’unique raison pour laquelle les réalisateurs ont choisi d’y tourner : "C’est notre ville et nous voulions ramener cette fin du monde à notre réalité la plus proche, une réalité si reconnaissable pour le spectateur qu’elle pourrait conférer aux images une puissance particulière lorsque la catastrophe les transforme."
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Divergente 2 : l’insurrection Insurgent USA 2015 Science-fiction 119 min.

858 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 27/06/2016
Robert Schwentke Shailene Woodley, Theo James, Octavia Spencer, Jai Courtney, Ray Stevenson, Zoë Kravitz, Miles Teller, Ansel Elgort
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=221361.html
Dans un monde post-apocalyptique où la société a été réorganisée autour de 5 factions (Audacieux, Érudits, Altruistes, Sincères et Fraternels), Tris a mis au jour un complot mené par la faction dominante, les Érudits, dirigés par Jeanine. Abandonnant une ville à feu et à sang, à la recherche d’alliés, Tris et Quatre sont désormais traqués par les autorités. Jeanine décrète la loi martiale pour anéantir les Divergents, tandis que la guerre entre les factions prend de l’ampleur. Pourquoi les Divergents sont-ils une menace pour la société ? La découverte d’un objet mystérieux, hérité du passé, pourrait bien bouleverser l’équilibre des forces…
En comparaison du premier opus de la saga pour jeunes adultes de Véronica Roth, ce deuxième volet démarre sur les chapeaux de roue et le rythme qui imprègne le long-métrage dès l’ouverture ne le quitte plus jusqu’à son dénouement, hautement frustrant. En effet, le film s’achève sur un double cliffangher qui donne vite (très vite) envie de voir la fin de cette histoire. En cela, Robert Schwentke (réalisateur de l’excellent « Red » et qui remplace Neil Burger) a su parfaitement nous mettre l’eau à la bouche. Le fait d’avoir poser les enjeux dans l’original permet de passer directement aux choses sérieuses ici. Cependant, il faut préciser que pour ceux qui n’ont pas lu les livres et n’ont pas revu « Divergente » premier du nom avant de voir sa suite risquent d’être un peu perdus sur le rôle de certains personnages secondaires et de s’emmêler au niveau des factions et de leur devenir. Certains passages de rappel dans les dialogues ou par le biais de scènes inventées eurent été salutaires. Ensuite, on ne peut nier que tout cela rappelle inévitablement les « Hunger Games », thématiquement, formellement et narrativement. Mais bon, on ne boude pas notre plaisir car c’est vraiment bien fait et on ne sent pas le côté budget serré comme parfois sur le premier opus. Les thèmes mis en exergue par « Divergente 2 » sont plus adultes et politiquement plus poussés, ce qui met la saga au-dessus de « Twilight » par exemple qui préférait les roucoulades et le côté fleur bleue ou fantastique. D’ailleurs, ici moins de romantisme et plus d’action. Certaines scènes sont spectaculaires et dans ce genre elles sont nombreuses mais il manque celle dont on se souviendra à la sortie de la salle. Dans tous les cas un excellent moment avec des interprètes convaincants qui donne envie de voir la suite. En espérant qu’il ne coupe pas la fin en deux comme pour « Hunger Games » et « Twilight » justement, rendant ainsi un troisième opus complètement mou et inintéressant.
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Elysium Elysium USA 2013 Science-fiction 110 min.

685 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 28/08/2014
Neill Blomkamp Matt Damon (Max), Jodie Foster (Ministre Rhodes), Sharlto Copley (Kruger), Alice Braga (Frey), Diego Luna (Julio), William Fichtner (John Carlyle), Wagner Moura (Spider), Brandon Auret (Drake), Josh Blacker (Crowe), Emma Tremblay (Matilda), Jose Pablo Cantillo (Sandro), Maxwell Perry Cotton (Max jeune), Faran Tahir (President Patel), Adrian Holmes (Manuel), Jared Keeso (Rico), Michael Shanks (CCB Agent), Carly Pope (CCB Agent), Ona Grauer (CCB Agent), Terry Chen (Technician), Johnny Cicco (Vincente), Catherine Lough Haggquist (Representative Burrard), Sean O. Roberts (Hacker), Pauline Egan (Epouse de Patel), Claude Duhamel (Trafiquant), Mike Carpenter (Agent d'immigration), Jackson Berlin (HS Agent), Mario Pérez de Alba (Techie), Lexie Huber (Invité fête 6), Hugo Steele (Illegal #21).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=182991.html
En 2154, il existe deux catégories de personnes : ceux très riches, qui vivent sur la parfaite station spatiale crée par les hommes appelée Elysium, et les autres, ceux qui vivent sur la Terre devenue surpeuplée et ruinée. La population de la Terre tente désespérément d’échapper aux crimes et à la pauvreté qui ne cessent de ne propager. Max, un homme ordinaire pour qui rejoindre Elysium est plus que vital, est la seule personne ayant une chance de rétablir l’égalité entre ces deux mondes. Alors que sa vie ne tient plus qu’à un fil, il hésite à prendre part à cette mission des plus dangereuses - s’élever contre la Secrétaire Delacourt et ses forces armées – mais s’il réussit, il pourra sauver non seulement sa vie mais aussi celle de millions de personnes sur Terre.
Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs

Note de la presse : 2,7/5
Note des spectateurs : 3,4/5 (Pour 9 772 notes : 5% de *****, 26% de ****, 32% de ***, 24% de **, 8% de *, 5% de °)

Fiche technique :

Distributeur : Sony Pictures Releasing France
Année de production : 2013
Box Office France : 1 501 035 entrées
Budget : 100 000 000 $
Date de sortie DVD : 14 décembre 2013
Date de sortie Blu-ray : 14 décembre 2013
Langue : 02 Anglais
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage
N° de Visa : 136872

Secrets de tournage :

Neill Blomkamp / Sharlto Copley : 2ème!
Elysium marque la seconde collaboration du réalisateur Neill Blomkamp et de l'acteur Sharlto Copley. Les deux hommes ont travaillé ensemble sur District 9, première réalisation de Neill Blomkamp et premier rôle dans un long métrage pour Sharlto Copley. Elysium signe également les retrouvailles entre Jodie Foster et William Fichtner, qui s'étaient croisés sur les plateaux de Contact en 1997.

Un sous-titre politique
Pour Jodie Foster, les thèmes abordés dans Elysium font écho au monde actuel. Le film de Neill Blomkamp a un sous-texte politique, puisqu'il traite des disparités qui existent entre ceux qui ont tout et ceux qui n'ont rien (comme il le faisait avec District 9). La comédienne précise que "ce fossé se creuse de plus en plus chaque année et s'est plus creusé en 20 ans qu'en 500 ans", avant d'ajouter qu'Elysium est également "un film sur l'environnement et la façon dont nous traitons notre planète."

3 fois le budget de "District 9"
D'un budget de 30 millions de dollars, District 9 a totalisé 210,8 millions de dollars de bénéfices au box-office international. C'est donc tout naturellement que les producteurs ont accordé au réalisateur Neill Blomkamp un budget de 100 millions de dollars pour sa seconde réalisation, soit plus de trois fois le budget de District 9.

Illumination
Dès la fin du tournage de District 9 en 2009, Neill Blomkamp s'est mis à réfléchir à son deuxième film. Il pensait alors déjà évoquer une lutte des classes par le biais de la science-fiction. Mais c'est seulement quelques mois plus tard, en regardant un dessin de Syd Mead (designer américain qui a collaboré pour Aliens, Tron et Blade Runner) représentant une station spatiale (un Tore de Stanford) qu’il a eu une illumination et qu’il a commencé à écrire le scénario d’Elysium.

Rôle physique pour Matt Damon
Matt Damon est habitué aux rôles physiques pour avoir joué dans la saga Jason Bourne. Mais il reconnaît qu’Elysium a été pour lui le tournage le plus difficile de sa carrière, et en particulier les deux semaines passées dans une décharge publique au Mexique. La poussière qui s’en dégageait était en partie composée de matières fécales. Les assurances et les syndicats ont d'ailleurs réclamé un rapport toxicologique, se demandant si de telles conditions de travail ne mettaient pas en danger l'équipe du film. Elles n'ont en tout cas pas empêché Neill Blomkamp de tourner ses scènes, qui ne cesse aujourd'hui de remercier Matt Damon pour son implication.

Lieux de tournage
Dans le nouveau film de Neill Blomkamp, la population est divisée entre une Terre dévastée et la station spatiale high-tech Elysium. Afin de recréer la rupture entre ces deux univers, le réalisateur a choisi de tourner dans deux lieux radicalement différents. Les scènes se déroulant sur Terre ont ainsi été filmées à Mexico, en grande partie dans les bidonvilles, tandis que celles d’Elysium à Vancouver (où a étudié Neill Blomkamp). La station spatiale a néanmoins été entièrement construite, ce qui a nécessité un an de travail et cent-cinquante personnes.

L'année 2154
Neill Blomkamp ne voit pas Elysium comme un film d’anticipation mais comme une métaphore du monde actuel. Si le réalisateur a choisi l'année 2154, c'est uniquement parce qu'elle est suffisamment éloignée dans le futur. Les spectateurs n'auront ainsi aucun mal à croire qu'une partie de la population vive à bord d'une station spatiale. Neill Blomkamp avoue que cette date lui paraissait simplement "naturelle".

Un réalisateur expert
Neill Blomkamp s’est toujours intéressé à l’animation et au design. Lorsqu’il a rencontré Sharlto Copley à l'âge de seize ans, ce dernier lui a proposé d’utiliser les ordinateurs performants de sa société de production, en échange de son aide pour des présentations en 3D. Le réalisateur a ensuite travaillé comme spécialiste des effets visuels à la télévision et au cinéma. Selon lui, sa connaissance de l'informatique et du graphisme influence considérablement son écriture et sa réalisation. Pour Elysium, il a cherché à éviter au maximum les images de synthèse afin de rendre son film le plus réaliste possible.

Hybridation
Comme dans District 9, Neill Blomkamp observe cette fois encore notre monde à travers le prisme de la SF. Mais ce n’est pas le seul point commun entre les deux films du réalisateur sud-africain. L’hybridation et la perte de contrôle du corps sont des thèmes qui semblent l’intéresser particulièrement. Dans son premier film, l’agent Wikus contracte un virus modifiant son ADN et le transformant peu à peu en extraterrestre. Dans Elysium, Max (interprété par Matt Damon), qui est atteint d'une maladie incurable, subit une opération pour décupler ses capacités physiques. On lui greffe une sorte de squelette métallique, le rendant mi-homme mi-machine.
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Ex Machina Ex Machina UK/USA 2014 Science-fiction 108 min.

1044 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 18/04/2019
Alex Garland Domhnall Gleeson, Alicia Vikander, Oscar Isaac, Sonoya Mizuno, Deborah Rosan, Chelsea Li, Elina Alminas, Corey Johnson
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=219931.html
À 26 ans, Caleb est un des plus brillants codeurs que compte BlueBook, plus important moteur de recherche Internet au monde. À ce titre, il remporte un séjour d’une semaine dans la résidence du grand patron à la montagne. Mais quand Caleb arrive dans la demeure isolée, il découvre qu’il va devoir participer à une expérience troublante  : interagir avec le représentant d’une nouvelle intelligence artificielle apparaissant sous les traits d’une très jolie femme robot prénommée Ava.
Pistes romanesques excitantes pour le premier film du scénariste de La Plage (signé Danny Boyle, avec Leonardo DiCaprio), qui remet habilement des thèmes classiques au goût du jour.(...) Le scénario est moins sophistiqué (...) mais les personnages sont défendus par des interprètes convaincants.
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Extinction Extinction Espagne 2015 Science-fiction 110 min.

809 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 03/03/2016
Miguel Angel Vivas Matthew Fox, Jeffrey Donovan, Quinn McColgan, Valeria Vereau, Clara Lago, Jeremy Wheeler, Matt Devere, Alex Hafner
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=203402.html
Dans un futur proche, le monde est entré dans une nouvelle ère glaciaire. Frappée par une terrible épidémie, la planète est désormais parcourue par des hordes d’infectés sanguinaires. Jack, l’un des rares survivants, vit reclus avec sa fille de 12 ans qu’il tente de protéger. Mais sa fragile quiétude va voler en éclat lorsque une troupe d’Infectés repère son hameau isolé, l’obligeant à se rapprocher de son voisin Patrick, avec qui il partage un lourd secret…
Après le violent et assumé "Kidnappés" très réussi, le réalisateur ibérique offre une nouvelle vision horrifique d'un monde sombre en voie d'extinction. Sans surenchère d'effets spéciaux, Miguel Angel Vivas parvient à créer une belle ambiance glaçante qui maintient le spectateur en tension tout au long du film. Ses créatures réussies, assez proches de celles des films "the Descent", traversent le film sans overdose et la psychologie du duo d'hommes (dont le "Jack" de "the Lost" qui a pris un sacré coup de vieux, arbitré par l'excellente gamine) contribue à rendre la dramaturgie du scénario évolutive. Un film plaisant quand on sait que le genre produit vingt-cinq bouses pour un film qui tient la route. Le cinéma espagnol ne finit pas d'étonner et c'est une excellente nouvelle...
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Fils de l'homme (les) Children of Men UK/USA 2006 Science-fiction 110 min.

658 2/4
  Disponible 02 Anglais 01 AVI 25/07/2013
Alfonso Cuarón Clive Owen (Théo), Julianne Moore (Julian), Michael Caine (Jasper), Charlie Hunnam (Patric), Chiwetel Ejiofor (Luke), Peter Mullan (Syd), Claire-Hope Ashitey (Kee), Pam Ferris (Miriam), Danny Huston (Nigel), Oana Pellea (Marichka), Paul Sharma (Ian), Jacek Koman (Tomasz), Ed Westwick (Alex), Michael Klesic (Rado), Martina Messing (Birgit), Simon Poland (Preacher Trafalgar Square), Barnaby Edwards (Ministry Official), Valerie Griffiths (Dog Track Woman), Billy Cook (II) (Bookmaker).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=60792.html
Dans une société futuriste où les êtres humains ne parviennent plus à se reproduire, l'annonce de la mort de la plus jeune personne, âgée de 18 ans, met la population en émoi. Au même moment, une femme tombe enceinte - un fait qui ne s'est pas produit depuis une vingtaine d'années - et devient par la même occasion la personne la plus enviée et la plus recherchée de la Terre. Un homme est chargé de sa protection...
Interdit aux moins de 12 ans

Note de la presse : 3,8/5

Fiche technique :

Récompenses : 4 prix et 10 nominations
Box Office France : 324 877 entrées
Distributeur : United International Pictures (UIP)
Budget : 70 000 000 $
Année de production : 2006
Langue : 02 Anglais, Espagnol, Italien, Roumain, Arabe
Date de sortie DVD : 4 septembre 2007
Format de production : 35 mm
Date de sortie Blu-ray : 6 octobre 2009
Format audio : DTS, SDDS, Dolby Digital
Colorimétrie : Couleur
Format de projection : 1.85 : 1
Type de film : Long-métrage

Secrets de tournage :
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Hell Hell ++ Autres 2011 Science-fiction 89 min.

688 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 17/09/2014
Tim Fehlbaum Hannah Herzsprung (Marie), Stipe Erceg (Tom), Angela Winkler (Elisabeth), Lars Eidinger (Phillip), Lisa Vicari (Leonie), Ellen Schweiger (Oma), Christoph Gaugler (Brückner), Lilo Baur (Une Française), Marco Calamandrei (Un Français), Yoann Blanc (Micha), Tammo Winkler (Toni), Nino Böhlau (Flori), Lutz Pretzsch (Anton), Hans-Peter Recktenwald (Volatile).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=180824.html
Depuis des années, la surface du globe est brûlée par les rayons du soleil, les terres sont asséchées et la nourriture se fait rare. Deux types de survivants s’opposent : les proies et les prédateurs. Marie, Phillip et Léonie font route vers les montagnes dans l’espoir d’y trouver de l’eau. Mais ils ne sont pas les seuls dans cette quête. Dans ce monde dangereux et sans espoir, le trio va devoir combattre pour survivre…
Note des spectateurs : 2,9/5 (Pour 330 notes : 3% de *****, 18% de ****, 40% de ***, 35% de **, 5% de *, 0% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 1 prix et 12 nominations
Année de production : 2011
Date de sortie DVD : 3 avril 2013
Langue : Allemand
Date de sortie Blu-ray : 13 juin 2012
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage
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How It Ends How It Ends USA 2018 Science-fiction 113 min.

1258 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 16/08/2021
David M. Rosenthal Theo James, Forest Whitaker, Kat Graham, Kerry Bishe, Mark O'Brien, Nancy Sorrell, Eric Keenleyside, Grace Dove
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=243352.html
Une mystérieuse apocalypse déclenche une vague de désinformation et un déluge de violence. Un homme, accompagné d'un beau-père dont il n'est pas proche, prend la route et affronte le chaos pour sauver sa femme enceinte à l'autre bout du pays.
How It Ends est une oeuvre intéressante.
Porté par un bon jeu d'acteurs et un joli rendu apocalyptique, le film accroche par sa bonne dose de mystère, ses couleurs et sa photographie.
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I Origins I Origins USA 2014 Science-fiction 106 min.

975 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 15/04/2017
Mike Cahill (II) Michael Pitt, Brit Marling, Astrid Bergès-Frisbey, Steven Yeun, Archie Panjabi, Cara Seymour, Venida Evans, William Mapother
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=221216.html
Sur le point de faire une découverte scientifique, un médecin part en Inde à la recherche d'une jeune fille qui pourrait confirmer ou infirmer sa théorie. Le film retrace le voyage incroyable qui va relier des individus totalement différents, et prouver que la science et les sentiments ne sont pas deux univers séparés...
Un voyage initiatique entre la science et le spirituelle. Jamais un film ne m'aura parlé de spiritualité avec autant de tact. Le film le retransmet tellement bien que parfois sa en inspire a la réflexion, aux fameuse question existentielle. Un vrai coup de cœur auquel j'ai failli passer à coter ne sachant rien du film, c'est la pupille et l'iris présente sur toute l'affiche du film qui ma interpeller et bien sur les critiques grandement positives. Les performances de Michael Pitt et de Astrid Berges-Frisbey sont excellente et rendent leurs interprétation originale et singulière, tout comme l'histoire qui les lies. Costumé du faite, Michael Pitt à encore choisi un film à petit budget mais grand par son histoire.. Tout le film est soigneusement travaillé et ne laisse rien au hasard comme une partie du tournage qui se tourne en Inde, un pays connu pour ses grande croyance spirituelle. J’attribue donc un 18/20 pour un film qui déborde d'originalité et a le mérite de parler d'un sujet délicat en mélangeant la science et le spirituelle avec finesse et respect.
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Interstellar Interstellar USA 2014 Science-fiction 169 min.

852 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 28/05/2016
Christopher Nolan Matthew McConaughey, Anne Hathaway, Michael Caine, John Lithgow, Jessica Chastain, Casey Affleck, Mackenzie Foy, Wes Bentley, Bill Irwin
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=114782.html
Le film raconte les aventures d’un groupe d’explorateurs qui utilisent une faille récemment découverte dans l’espace-temps afin de repousser les limites humaines et partir à la conquête des distances astronomiques dans un voyage interstellaire.
Comme d'autres cinéastes américains, il se conforme à cette nouvelle mode hollywoodienne de l'odyssée spatiale, récemment illustrée par Gravity (2013), Oblivion (2013) ou Les Gardiens de la ­galaxie (2014). Mais, en se lançant dans la science-fiction, Christopher Nolan reste l'anticonformiste qu'il a toujours été, champion du thriller onirique (Inception, 2010) et du film de superhéros torturé (la trilogie Batman). Sa vision du futur se révèle dépouillée, débarrassée de tout gadget séduisant. Interstellar s'ouvre, sans précision de date, sur une Terre balayée par des nuages de poussière, un monde aride où les rêves sont partis en fumée. Cooper (Matthew McConaughey) était un grand pilote d'essai, il est devenu fermier, condamné à voir la sécheresse dévaster ses champs de maïs et ­répandre la famine. Sa fille Murphy a hérité de sa passion pour la technologie et les engins volants. Mais à l'école, on lui apprend que le fameux programme Apollo, qui permit aux Etats-Unis d'envoyer le premier homme sur la Lune, n'était qu'une mascarade destinée à ruiner l'économie soviétique, en l'entraînant dans une conquête spatiale impossible, illusoire...

Pour Christopher Nolan, il y a donc plus grave qu'une probable catastrophe écologique : que les rêves les plus fous, les plus beaux de l'histoire de l'humanité s'éteignent. Or il ne faut jamais renoncer à voir plus grand. Cette belle philosophie de cinéaste, le personnage de Cooper la porte en reprenant bientôt sa place de pilote pour une mission de la Nasa, devenue une sorte d'organisation secrète résistant au désenchantement. Il ne s'agit plus de sauver la Terre (comme d'habitude), car il est trop tard. Il s'agit de la quitter en embarquant tout le monde sur une autre planète (plan A), ou en tout cas quelques personnes et beaucoup d'embryons (plan B). De grandes manoeuvres que préparent Cooper et son petit équipage. Ces aventuriers sont des éclaireurs, des défricheurs d'avenir guidés par une citation inattendue et répétée, dans les dialogues, d'un poème de Dylan Thomas : « N'entre pas sans violence dans cette bonne nuit », disent ces vers solennels qui invitent à « rager, s'enrager contre la mort de la lumière ».

Christopher Nolan ose être lyrique et nous offre une expérience de cinéma nouvelle : pour raconter un voyage dans l'inconnu, il ne puise pas dans un vieux stock de sensations fortes. Avec lui, la science-fiction fait soudain résonner le mot « science », qu'on n'entend jamais vraiment. Les enseignements d'Einstein et de Newton sont convoqués face au mystère des trous noirs et à la logique trompeuse des distorsions du temps. Cet esprit de sérieux est un appel à viser toujours plus haut : l'envie de savoir et l'envie de voir vont de pair. Avec la complexité spatio-temporelle, offerte comme une clé de l'intrigue, vient aussi la générosité simple du cinéma : des stars dans tous les rôles principaux, des images spectaculaires. Et des sentiments. Nolan arrache l'amour à ses proportions ordinaires. Il en fait une force capable de traverser toutes les dimensions. Une manière d'atteindre l'idéal que célèbre Interstellar : se transcender. — Frédéric Strauss
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IO IO USA 2019 Science-fiction 96 min.

1253 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 10/08/2021
Jonathan Helpert Margaret Qualley, Anthony Mackie, Danny Huston, Tom Payne (II)
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=235306.html
Dans un futur proche, un cataclysme a rendu l’atmosphère terrestre irrespirable pour les êtres humains. Sam, une des dernières survivantes, se bat pour trouver un moyen de respirer à nouveau et sauver l’humanité qui a fui vers une colonie lointaine dans l’espace. Mais sa détermination est mise à rude épreuve lorsqu’elle fait la rencontre de Micah, un autre survivant au passé douloureux. Elle va devoir décider entre prendre la dernière navette qui décolle bientôt pour cette colonie, ou alors, rester seule, à ses risques et périls, pour la survie de la planète Terre.
Loin des stations spatiales bidons et des extra-terrestres gluants, on est bien sur terre, Le film, sans aucun artifice. est terriblement d'actualité et plein de poésie. Seule l'arrivée en ballon est un peu irréaliste, mais très belle et mieux qu'une téléportation !
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Jour où la Terre s'arrêta (le) The Day the Earth Stood Still USA 2008 Science-fiction 102 min.

380 2/4
  Disponible 01 AVI 18/05/2009
Scott Derrickson Keanu Reeves, Jaden Smith, Jennifer Connelly, John Cleese, Kathy Bates
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=127911.html
L’Armée américaine est sur le pied de guerre : un objet traverse l’espace et semble se diriger vers la Terre à une vitesse folle. Pourtant, celui-ci stoppe sa course et atterrit dans Central Park à New York. Là, une assemblée de savants dont fait partie Helen Benson, assiste médusée à l’arrivée d’un extra-terrestre nommé Klaatu et de son protecteur, Gort, une entité de métal aux dimensions colossales. Fait prisonnier par l’Armée, Klaatu parvient à s’échapper avec l’aide d’Helen, qui perçoit en lui bonté et calme. Klaatu apprend bientôt à Helen qu’il est là pour éradiquer l’être humain, en raison de sa tendance à détruire son environnement. Helen va tout faire pour lui prouver que l’Homme peut changer...
L'avis de la rédaction

TOUT ÇA POUR ÇA
Du classique de Robert Wise dont LE JOUR OU LA TERRE S’ARRETA est le remake, il ne reste plus grand chose dans cette version modernisée. Le personnage de Helen Benson est devenu une super savante et le Professeur Barnhardt ne fait qu’une apparition. Si bien que l’équilibre entre points de vue profanes et scientifiques, qui donnait à l’original sa subtilité et son humanité, disparaît sous la lourdeur des passages obligés des films catastrophes : briefings de l’Armée, inhumanité des politiques, pyrotechnie inutile. Evidemment, les auteurs ont également modifié le propos général du film : de la dénonciation de la course à l’armement, on passe à une fable écolo. Un regard intéressant s’il n’avait pas été gâché par un prêchi-prêcha culpabilisateur. Ici, Klaatu ne débarque pas pour délivrer un message, mais carrément pour éradiquer l’Homme. Si encore LE JOUR OU LA TERRE S’ARRETA était un divertissement honnêtement troussé. Mais là encore, le film a tout faux. Manque de rythme, réalisation fade, effets spéciaux hideux, acteurs ternes : le spectateur aura bien du mal à trouver le moindre intérêt, hormis dans quelques séquences au début du métrage (la naissance de Klaatu notamment). Désormais, on rêve du jour où Hollywood arrêtera les remakes.
Aurélien Allin
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Looper Looper USA 2012 Science-fiction 110 min.

754 2/4
  Disponible 14/09/2015
Rian Johnson Bruce Willis (Joe plus âgé), Joseph Gordon-Levitt (Joe), Emily Blunt (Sara), Paul Dano (Seth), Piper Perabo (Suzie), Jeff Daniels (Abe, le patron des Loopers), Pierce Gagnon (Cid), Xu Qing (La femme de Joe, plus vieille), Tracie Thoms (Beatrix), Frank Brennan (Seth vieux), Garret Dillahunt (Jesse), Nick Gomez (III) (Dale), Marcus Hester (Zach), Jon Eyez (Un homme avec un flingue), Kevin Stillwell (Un homme avec un flingue), Thirl Haston (Un homme avec un flingue), James Landry Hébert (Un looper), Kenneth Brown Jr. (Un looper), Cody Wood (Un looper), Adam Boyer (Tye), Jeff Chase (Un homme avec un flingue), Ritchie Montgomery (Le propriétaire de la Bodega), David Jensen (Super), Kamden Beauchamp (Daniel), Josh Perry (Un vagabond), David Joseph Martinez (Dale plus âgé), Wayne Dehart (Seth, un mendiant), Ian Patrick (Le mendiant), Robert Harvey (Parking Attendant), Jay Amor (Gatman), Han Soto (Le patron de bar chinois), Noah Segan (Kid Blue), James Rawlings (Un homme avec un flingue), Sylvia Jefferies (La voisine), Cameron M. Brown (L'enfant dans le champ / Le mannequin), Brian Oerly (Geo), Kristyl Dawn Tift (Madame), B.J. Parker (Le patron de la boîte), Emily D. Haley (Une personne dans la rue), Sam Medina (Le voyou chinois), Nick Gomez (Dale), Dikran Tulaine (Canady), Amy Le (La serveuse chinoise), Bailey Celeste Sacco (Un enfant mendiant), Malik Peters (Un enfant mendiant), Robert Hotalen (Un policier), Logan Douglas Smith (Le propriétaire du club), Haylie Creppel (La fille qui fait des bulles), Miles Marmolejo (Joe plus jeune), D.J. Mills (Un vagabond).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=139291.html
Dans un futur proche, la Mafia a mis au point un système infaillible pour faire disparaître tous les témoins gênants. Elle expédie ses victimes dans le passé, à notre époque, où des tueurs d’un genre nouveau (les ''Loopers'') les éliminent. Un jour, l’un d’entre eux, Joe, découvre que la victime qu’il doit exécuter n’est autre que… lui-même, avec 20 ans de plus. La machine si bien huilée déraille…
Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs

Note de la presse : 3,9/5
Note des spectateurs : 3,8/5 (Pour 12 378 notes : 8% de *****, 38% de ****, 29% de ***, 15% de **, 6% de *, 4% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 2 prix et 7 nominations
Distributeur : SND
Box Office France : 860 150 entrées
Année de production : 2012
Budget : 30 000 000 $
Date de sortie DVD : 8 octobre 2013
Langue : 02 Anglais
Date de sortie Blu-ray : 8 octobre 2013
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage
N° de Visa : 132839

Secrets de tournage :

Retrouvailles
Looper marque la troisième collaboration entre le réalisateur Rian Johnson et le comédien Joseph Gordon-Levitt. Ils avaient en effet déjà travaillé ensemble sur Brick (2005) et sur Une arnaque presque parfaite (2008), dans lequel l'acteur faisait une brève apparition.

Maquillage
Sachant que dans Looper, Joseph Gordon-Levitt interprète une version jeune du personnage de Bruce Willis, de nombreuses séances de maquillage ont été nécessaires à sa transformation : tous les matins, il passait ainsi trois heures entre les mains de professionnels chevronnés ! Il s'est également fait poser des prothèses, et ses yeux ont ensuite été numériquement modifiés pour qu'ils aient la même couleur que ceux de son aîné. Cependant, Rian Johnson précise : "On savait bien que le personnage de Joe ne ressemblerait pas exactement à Bruce Willis jeune. On a donc simplement isolé quelques caractéristiques essentielles de sa physionomie". Apparemment, cela a suffi à impressionner le héros de Die Hard, puisque Joseph Gordon-Levitt déclare qu'en voyant le résultat, "Bruce a un peu flippé". Sa partenaire à l'écran Emily Blunt a également été impressionnée : "En arrivant pour la première fois sur le plateau, j'ai à peine reconnu Joseph !", s'exclame-t-elle.

Un travail d'acteur au top
Même si la transformation physique de Joseph Gordon-Levitt saute aux yeux, ce n'est pas le seul changement que l'acteur a effectué. Pour que son personnage soit crédible, il a également modifié son jeu en l'adaptant à celui de Bruce Willis, adoptant certains de ses tics et opérant un travail sur sa voix, comme le confirme sa partenaire Emily Blunt. D'ailleurs, la comédienne a elle aussi subi des changements, bien que plus discrets : elle déclare s'être teint les cheveux et avoir bronzé pour le rôle, sans oublier son accent britannique, qu'elle a dû faire disparaître pour composer son personnage, censé être américain.

Bruce Willis... en plus jeune !
Si dans Looper, Bruce Willis se retrouve confronté à son jeune "alter-ego" (campé par un Joseph Gordon-Levitt méconnaissable), ce n'est pas la première fois que la star fait une telle expérience ! En effet, dix ans auparavant, dans Sale môme, le comédien avait déjà incarné un personnage qui se retrouvait face à lui-même plus jeune, en donnant la réplique à Spencer Breslin !

Parole de Bruce
Bruce Willis himself a été impressionné par la performance de Joseph Gordon-Levitt. Le comédien raconte une anecdote à ce propos : "On était assis à une table et Joe était en face de moi, j'étais censé lui donner la réplique, mais tout à coup, je me suis surpris à le regarder et j'ai eu un sentiment étrange : c'est vraiment bizarre d'avoir quelqu'un en face de soi qui vous ressemble, mais en plus jeune. C'est un formidable acteur : j'adore sa manière de travailler et je suis emballé par son jeu dans ce film. Il a réussi à adopter mon phrasé et mon élocution, ce qui était à la fois étrange et vraiment judicieux". Le réalisateur Rian Johnson évoque également ce moment : "On avait ces deux grands comédiens, assis l'un en face de l'autre, qui étaient en pleine discussion, et c'était un spectacle enthousiasmant. On se rapprochait de la fin du tournage et, jusque-là, on avait surtout travaillé avec Joe et Bruce séparément, si bien que c'était exaltant de les avoir réunis dans la même scène", s'exalte le cinéaste.

En famille
La bande originale de Looper a été composée par Nathan Johnson, qui n'est autre que le cousin du cinéaste Rian Johnson. Les deux hommes travaillent souvent ensemble, puisque le musicien avait déjà composé les scores de Brick et d'Une arnaque presque parfaite.

Un trailer animé
A l'occasion de la promotion du film, l'équipe de Looper a mis en ligne un trailer... animé ! A mi-chemin entre l'univers des comics, du story-board et de la peinture, cette nouvelle bande-annonce reprend les thèmes du film avec une grande originalité graphique.

Dans la peau d'un Looper !
Toi aussi, viens essayer de tuer Bruce Willis ! Le site officiel du film propose aux internautes de se glisser dans la peau d'un Looper le temps d'un jeu. Le but ? Tuer le plus de cibles possibles sans en laisser échapper aucune, et surtout pas son alter-ego du futur !

"Le Matrix de notre génération"
Au Royaume-Uni, Looper a été très bien accueilli par la critique, et les magazines Empire et Total Film n'ont pas tari d'éloge sur le film qu'ils ont qualifié de "Matrix nouvelle génération", ajoutant que Looper s'impose comme la meilleure œuvre de science-fiction depuis Les Fils de l'homme et Moon, concluant sur le fait que le cinéma n'avait pas fait mieux en matière de voyage dans le temps depuis L'Armée des 12 singes. Certains critiques américains ont quant à eux comparé le long métrage à Terminator !

Un acteur qui se donne à fond
De passage sur le plateau du célèbre Saturday Night Live pour la promotion de Looper, Joseph Gordon-Levitt n'a pas hésité à donner de sa personne puisqu'il s'est lancé dans une parodie de Magic Mike en reprenant la chorégraphie endiablée de Channing Tatum ! On ne lésine pas sur la promo !

Le voyage dans le temps
Le voyage dans le temps est un sujet récurrent au cinéma. De Robert Zemeckis (Retour vers le futur) à Alain Resnais (Je t'aime, je t'aime) en passant par Terry Gilliam (L' Armée des 12 singes), ce thème n'a eu de cesse de nourrir l'imaginaire des réalisateurs. Entre science-fiction et thriller, Looper se rapproche cependant plus de Source Code de Duncan Jones, sorti en 2011.

Jeff Daniels
Rian Johnson a engagé l'acteur Jeff Daniels pour jouer le rôle du gangster Abe dans Looper. Ce choix a été critiqué par les responsables du casting car Daniels est plutôt un acteur habitué à jouer les "gentils", et ils avaient peur que celui-ci ne soit pas crédible dans ce rôle à contre-emploi. Au final, Jeff Daniels est "formidable et nous a tous scotchés", concède Ram Bergman, le producteur.

Décors
Le film a été tourné en grande partie en Louisiane, à la Nouvelle-Orléans et à Napoleonville. L'équipe est cependant allée tourner pendant deux semaines en Chine, à Shanghai. Au départ, le scénario mentionnait Paris comme décor mais le distributeur chinois du film a proposé de modifier la destination, proposition acceptée par Rian Johnson : "Plus j'y réfléchissais, plus je me disais que c'était assez logique par rapport à l'histoire : Joe rêve de Paris, mais la Chine est une destination où un jeune homme pourrait se rendre dans l'avenir", précise le cinéaste.

Ambiance futuriste
Rian Johnson a travaillé avec le chef décorateur Ed Verreaux et le directeur de la photographie Steve Yedlin pour récréer une ambiance à la fois futuriste et réaliste : "Je voulais que l'intrigue se déroule à une époque suffisamment lointaine pour qu'on puisse prendre quelques libertés, mais pas non plus dans un futur si éloigné de nous qu'on n'ait plus aucun repère", précise Rian Johnson. "Il fallait qu'on comprenne que la situation de l'être humain s'est dégradée, que l'économie s'est effondrée et que les usines ne tournent plus. C'est pour cela que les voitures ont une trentaine d'années. Les gens extrêmement riches roulent dans des voitures neuves, mais la grande majorité de la population n'a que de vieilles voitures", ajoute Ed Verreaux.

La machine à voyager dans le temps !
Rian Johnson et Ed Verreaux ont confié s'être inspirés de livres d'histoire pour concevoir le design de la machine à voyager dans le temps : "Rian m'a montré une photo de la toute première bombe atomique, surnommée "Gadget" (...). Dès que j'ai découvert ça, j'ai compris ce qui me restait à faire. J'ai cherché un style rétro, très dépouillé, et réaliste. Le plus important, c'était que le spectateur croie que la machine fonctionne – car de toute façon, ce qui compte en réalité, c'est de s'attacher à la progression de l'histoire", affirme le chef décorateur.

Pour ne rien Looper
Pour ne pas vous retrouver démuni face à certains termes utilisés dans le film, voici un petit lexique pour briller en société : en premier lieu, un Looper est un tueur de seconde zone qui travaille pour la mafia du futur. Ses victimes sont envoyées à son époque et il est chargé de se débarrasser de leur cadavre. On croisera également des personnages appelés les portes-flingues ; ce sont des gangsters beaucoup mieux entraînés et chevronnés. Ils détestent les Loopers qu'ils considèrent comme des incompétents. On entendra ensuite parler de Métapsychiques. En 2040, environ 15% de la population a développé des facultés métapsychiques. Il ne s'agit pas d'un réel pouvoir mais plutôt d'un don banal et peu utile, qui sert surtout à frimer. Enfin, les Loopers utilisent une arme spéciale pour tuer leurs victimes ; cette arme, appelée mousqueton, s'avère pratique pour des tueurs peu doués comme les Loopers car elle permet de tuer une cible facilement à une distance de seulement quelques mètres.
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Lucy Lucy France 2014 Science-fiction 89 min.

695 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 11/10/2014
Luc Besson Scarlett Johansson (Lucy), Morgan Freeman (Professeur Norman), Min-sik Choi (Mr. Jang), Analeigh Tipton (Caroline), Amr Waked (Pierre Del Rio), Pilou Asbæk (Richard), Claire Tran (Femme qui attend son vol), Mason Lee (Acteur), Julian Rhind-Tutt (The Limey), Frédéric Chau (Acteur), Paul Chan (Acteur), Jan Oliver Schroeder (Acteur), François Legrand (Acteur), Feng Hsing (Chauffeur de taxi), Isabelle Cagnat (Actrice), Cédric Chevalme (Acteur), Christophe Tek (L'homme Wang), Loïc Brabant (Acteur), Nicolas Phongpheth (Acteur), Julien Personnaz (Acteur), Renaud Cestre (Acteur), Bertrand Quoniam (Acteur), Pascal Loison (Acteur), Pierre Gérard (Acteur), Bob Martet (Acteur), Luca Angeletti (Italian Mule), Wolfgang Pissors (Berlin Custom Officer), Alexis Jacquin (Acteur), Laura d'Arista (Lucy's Mother), Luc Besson (Scénariste).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=186452.html
A la suite de circonstances indépendantes de sa volonté, une jeune étudiante voit ses capacités intellectuelles se développer à l’infini. Elle « colonise » son cerveau, et acquiert des pouvoirs illimités.
Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs

Note de la presse : 2,7/5
Note des spectateurs : 3,1/5 (Pour 12 174 notes : 12% de *****, 24% de ****, 21% de ***, 21% de **, 13% de *, 9% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 1 nomination
Distributeur : EuropaCorp Distribution
Box Office France : 5 087 499 entrées
Année de production : 2014
Budget : 40 000 000 $
Date de sortie DVD : 6 décembre 2014
Langue : 02 Anglais
Date de sortie Blu-ray : 6 décembre 2014
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage
N° de Visa : 138493

Secrets de tournage :

Qui pour jouer Lucy ?
A l'origine, c'est l'actrice Angelina Jolie qui avait été pressentie pour tenir le rôle principal de la mutante Lucy. Finalement, c'est Scarlett Johansson qui a décroché le rôle.

Un budget sans nom
Au mois de juin 2013, le directeur général d'EuropaCorp, Christophe Lambert, a déclaré que Lucy aurait "le budget le plus élevé de toute l'histoire de la société EuropaCorp". Pour le moment, le budget officiel du film d'anticipation n'a pas encore été dévoilé.

Lieux de tournage
Lucy a été majoritairement tourné en France au mois de septembre 2013. D'abord dans les locaux de la Cité de Cinéma de Luc Besson en Seine-Saint-Denis, puis à la falaise d'Aval à Étretat en Haute-Normandie, et à Saint Chély d'Apcher en Lozère. L'équipe de tournage a également posé ses caméras à Taipei sur l'île de Taïwan en octobre.

Un tournage mouvementé
En octobre 2013, alors en tournage pour onze jours dans la ville de Taipei sur l'île de Taïwan, l'équipe de Luc Besson a menacé d'interrompre le tournage en raison de la pression exercée par les médias et plus particulièrement les paparazzis, tenaces et irrespectueux, a rapporté The Hollywood Reporter. En effet, ces derniers, venus en masse, auraient franchi le périmètre de sécurité à ne pas dépasser en cas de tournage de film et même empêché Scarlett Johansson, entre deux prises, de sortir de sa voiture. Résultat ? L'un d'eux serait reparti avec son appareil photo cassé en mille morceaux.

Nom de code : Lucy
Du 27 mars au 2 avril 2014, l'équipe de Lucy a organisé une campagne virale de grande ampleur afin de mettre en haleine les internautes. En effet, ces derniers étaient invités chaque jour à venir déchiffrer un message sur le site http://www.lucy-everywhere.com. A l'intérieur de ces messages aux contenus relatifs avec les capacités cérébrales de l'homme, y étaient dissimulés un code secret. Une fois le code en main, les participants avaient accès à des images exclusives du film de science-fiction.

Motivation
C'est la sortie d'Avatar en 2010 qui a motivé Luc Besson a déployer un projet d'une telle ampleur. Ecrit, réalisé et produit par ce dernier, il a confié n'avoir jamais mis "autant d'effets spéciaux" dans un de ses films : "Quand j'ai fait Le Cinquième Élément, j'avais des outils technologiques qui étaient un peu obsolètes déjà. (...) Avec l'arrivée du numérique, c'est incroyable ce qu'on peut faire. On peut imaginer n'importe quoi, il y aura toujours des techniciens pour vous suivre dans votre délire. Je pense que le tournage sera en 2012-2013, parce que ça va être très très gros", a-t-il confié au micro d'Europe 1 en octobre 2010.

Interdit aux moins de 17 ans aux Etats-Unis
Lucy a obtenu aux Etats-Unis la classification "R-Rated", à savoir que le film a été interdit aux moins de 17 ans non accompagnés d'un adulte.

Quelques pointures...
Lucy ayant nécessité plus de 1000 plans d'effets spéciaux, la production a décidé de faire appel aux meilleurs experts en la matière : ILM (Industrial Light & Magic fondé par George Lucas), situé dans le quartier du Presidio de San Francisco.
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Mad Max 2 Mad Max 2 : The Road Warrior ++ Autres 1981 Science-fiction 97 min.

547 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 30/12/2020
George Miller Mel Gibson (Max), Bruce Spence (Gyro), Vernon Wells (Wez), Mike Preston (Pappagallo), Max Phipps, Kjell Nilsson, Emil Minty, Virginia Hey (La Femme Guerrière), William Zappa (Zetta), Arkie Whiteley (La Capitaine), Michael Preston (Pappagallo), Tyler Coppin (Defiant Victim), Max Fairchild (Broken Victim), Moira Claux (Big Rebecca), Guy Norris (Bearclaw Mohawk), Syd Heylen (Curmudgeon), Anne Jones (Tent Lover), David Downer (Nathan), David Slingsby (Quiet Man), Tony Deary (Acteur), Steve J. Spears (Acteur), Kathleen Mckay (Actrice), Kristoffer Greaves (Acteur), Jerry O'Sullivan (Acteur).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=1971.html
Dans un futur non défini, les réserves de pétrole sont épuisées et la violence règne sur le monde. Max, un ancien de la sécurité routière, se porte aux secours d'une communauté de fuyards aux prises avec des pirates de la route. La bataille se concentre autour d'une citerne de raffinerie.

Note des spectateurs : 4/5 (Pour 3003 notes : 43 % de *****, 28 % de ****, 16 % de ***, 2 % de **, 11 % de *)

Fiche technique :

Couleur
Format du son : Dolby
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais
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Mad Max 3 Mad Max Beyond Thunderdome USA 1985 Science-fiction 107 min.

548 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 08/01/2011
George Ogilvie Mel Gibson (Max), Tina Turner (Tante Entity), Frank Thring (The Collector), Angry Anderson (Ironbar), Bruce Spence (Jedediah), Tushka Bergen (La Gardienne), Robert Grubb, Edwin Hodgeman (Le Docteur Dealgood), Bob Hornery, Andrew Oh, Helen Buday (Savannah Nix), Justine Clarke (Anna Goanna), Miguel Lopez (Le Chasseur), Mark Spain (Mr. Skyfish), James Wingrove (Tubba Tintye), Angelo Rossitto (Acteur), George Spartels (Blackfinger), Paul Daniel (Le Chasseur), Tom Jennings (Slake), Sandie Lillingston (Guardian), Katharine Cullen (Gatherer), Toby Messiter (Gatherer), Adam Mccreadie (Little One), Adam Willits (Mr. Scratch), Adam Scougall (Finn Mccoo), Adam Cockburn (Jedediah Jr.), Amanda Nikkinen (Little One), Ben Chesterman (Gatherer), Brian Ellison (Aunty'S Guard), Charlie Kenney (Little One), Christopher Norton (Gatherer), Dan Chesterman (Gatherer), Daniel Willits (Gatherer), Paul Larsson (Acteur), Mark Kounnas (Acteur), Shane Tickner (Acteur), Rod Zuanic (Acteur), Toni Allaylis (Acteur).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=663.html
Max, de retour, s'est fait dépouiller de son maigre bien. Suivant le voleur, il arrive à la Ville du Troc, où règne Entity. Celle-ci l'engage pour qu'il la débarrasse de Master et Blaster, rois du Monde souterrain. N'ayant voulu tuer Blaster, Max est abandonné en plein désert, d'où il ressurgit à la tête d'une troupe d'enfants pour faire exploser la Ville du Troc.

Note des spectateurs : 3/5 (Pour 1372 notes : 7 % de *****, 20 % de ****, 34 % de ***, 3 % de **, 36 % de *)

Fiche technique :

Couleur
Format du son : Dolby
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais
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Mortal Engines Mortal Engines USA 2018 Science-fiction 128 min.

1039 2/4
  Disponible 02 Anglais 02 MKV 13/01/2019
Christian Rivers Hera Hilmar, Robert Sheehan, Hugo Weaving, Jihae, Ronan Raftery, Leila George, Patrick Malahide, Stephen Lang
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=176755.html
Des centaines d’années après qu’un évènement apocalyptique a détruit la Terre, l’humanité s’est adaptée pour survivre en trouvant un nouveau mode de vie. Ainsi, de gigantesques villes mobiles errent sur Terre prenant sans pitié le pouvoir sur d’autres villes mobiles plus petites.Tom Natsworthy - originaire du niveau inférieur de la grande ville mobile de Londres – se bat pour sa propre survie après sa mauvaise rencontre avec la dangereuse fugitive Hester Shaw. Deux personnages que tout oppose, qui n’étaient pas destinés à se croiser, vont alors former une alliance hors du commun, destinée à bouleverser le futur.
Une saga de la littérature “jeune adulte” devient, grâce à Peter Jackson, ici producteur et scénariste, un spectaculaire film d'anticipation. Le foisonnement d'un univers “dystopique” innovant compense la faiblesse psychologique des personnages.

Quand Peter Jackson adapte lui-même (avec ses scénaristes du Seigneur des anneaux, son épouse Fran Walsh et Philippa Bowens) un roman fantastique pour « jeune adulte », on est quasi-sûr que le projet aura plus d’intérêt qu’une énième dystopie à la Divergente. Et cela même s’il en confie in fine la mise en scène à un complice de trente ans, le Néo-zélandais Christian Rivers, qui fut pour lui tour à tour concepteur de story-boards, réalisateur de seconde équipe, etc. Effectivement, Mortal engines, d’après le premier tome de la saga de Philip Reeve (traduit en 2003 sous le titre Mécaniques fatales) est assez réjouissant, même s’il l’est davantage par ses univers rétro-futuristes que par son intrigue prévisible.

On est donc au troisième millénaire : la « guerre de 60 minutes » a détruit une partie de l’humanité à coups de bombes quantiques, les technologies trop dangereuses - y compris le numérique – ont été bannies par les survivants. Sur une planète devenue inhospitalière, c’est l’ère du « darwinisme municipal » : des villes mobiles, véritables chars d’assaut de plusieurs kilomètres de circonférence, traquent et absorbent les entités motorisées plus petites, en capturent les habitants et leurs vivres. C’est la séquence d’ouverture, course de blindés géants assez bluffante et inédite sur grand écran (et dans l’univers du jeu ? A vous de me le dire). Le « chasseur » est ce qui reste de Londres, métropole nomade qui a quitté les bords de la Tamise pour mettre le cap à l’Est – un anti-Brexit, en quelque sorte –, en quête de nouveaux territoires de chasse ; la proie est une petite cité minière bavaroise…

Bien sûr, il y a des résistants, la « Ligue anti-mouvement », et leurs intérêts vont converger avec ceux d’une orpheline intrépide, bien décidée à se venger du plus belliciste des Londoniens – un archéologue en quête des vestiges technologiques qui lui permettraient d’asservir l’ensemble du monde. Hester est l’héroïne de la saga, la joue gauche barrée d’une large cicatrice - on imagine qu’une production 100% hollywoodienne l’aurait retirée – et elle est jouée avec aplomb par la jeune Islandaise Hera Hilmar. Les filles ont le beau rôle, elles sont plus intrépides, plus volontaires que les garçons – comme la leader de l’escadrille quasi kamikaze, « l’outlaw » Anna Fang (jouée par la musicienne coréenne Jihae).

Les influences sont multiples : Christian Rivers parle d’un « triangle » composé par Star Wars, Mad Max et Harry Potter, dont Mortal engines serait le centre. Mais il y a aussi quelque chose de Terry Gilliam, l’univers 100% mécanique, le grotesque de certains personnages secondaires (par exemple, les pilleurs qui conduisent le Scarapatte, mini-ville souterraine), ou même d’Hayao Miyazaki, un aéroport en plein ciel, des aéronefs surpuissants qui ressemblent aux appareils de la préhistoire de l’aviation.

Pur syncrétisme, pillage d’univers variés, mais qui séduisent par leur foisonnement. Bien sûr la psychologie est le point faible, les personnages dessinés à gros traits. Mais il y a tout de même l’émotion étrange de cet être mi-humain, mi-robot, automate belliqueux fabriqué d’après un soldat mort au combat, quand il doit laisser partir Hester, recueillie enfant comme un humain solitaire ferait d’une poupée sa compagne imaginaire. Dans cette rupture pointe quelque chose de très singulier. Preuve que les androïdes, comme les superproductions, ont parfois, une âme.

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Osiris, la 9ème planète Science Fiction Volume One: The Osiris Child ++ Autres 2016 Science-fiction 99 min.

1001 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 08/08/2017
Shane Abbess Kellan Lutz, Daniel MacPherson, Isabel Lucas, Rachel Griffiths, Luke Ford, Temuera Morrison, Bren Foster, Dwaine Stevenson
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=251560.html
Dans un futur lointain, l’humanité part à la conquête de nouvelles planètes habitables. L’entreprise Exor est chargée d’organiser la vie dans ces nouveaux mondes. Mais un jour, Kane, un de ses principaux lieutenants, découvre que la planète OSIRIS, qui héberge sa fille, est menacée par un virus mortel. Il se lance alors dans une course contre la montre pour la sauver.
Ce film est trop mortel !! Pour un film à petit Budget, il est franchement pas dégueulasse,ceux qui possèdent un gros budget devrait prendre exemple. Les effets spéciaux sont pas mal, l'histoire tient carrément la route, c'est très loin d'être un navet. Enfin des gens de créatif, comparé aux autres qui manque cruellement d'inspiration en général. J’espère qu'il y aura une suite.
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Pandorum Pandorum USA 2008 Science-fiction 105 min.

423 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 22/12/2010
Christian Alvart Dennis Quaid (Payton), Ben Foster (Bower), Cam Gigandet (Gallo), Antje Traue (Nadia), Cung Le (Manh), Eddie Rouse (Leland), Norman Reedus (Shepard), Wotan Wilke Möhring (Le Père), Delphine Chuillot (La Mère), Friederike Kempter (Evalon), André Hennicke (Asia Luna Mohmand), Asia Luna Mohmand (Actrice), Yangzom Brauen (Elysium Second Lieutenant), Niels-Bruno Schmidt (Eden Second Lieutenant), Alessija Lause (Actrice), Alexander Yassin (Acteur), Jonah Mohmand (Acteur), Jeff Burrell (Eden Trapped Officer), Domenico D'Ambrosio (Eden First Lieutenant).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=133946.html
Deux astronautes, le Lieutenant Payton et le Caporal Bower se réveillent dans leur gigantesque vaisseau spatial après un long séjour en hyper-sommeil. Désorientés et plongés dans le noir, ils ne se souviennent ni de leurs identités ni de leur mission. Les seuls sons qui leur parviennent sont des vibrations provenant du coeur du vaisseau. Le Caporal Bower part en exploration et ne tarde pas à découvrir quelques survivants qui vivent cachés, traqués par d'effroyables créatures. Ensemble ils vont essayer de découvrir ce qui s'est réellement passé lors de cette mission...
Interdit aux moins de 12 ans

Note de la presse : 3/5
Note des spectateurs : 3/5 (Pour 826 notes : 23 % de *****, 31 % de ****, 24 % de ***, 5 % de **, 17 % de *)

Fiche technique :

Couleur
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

Un intérêt commun
C'est après avoir fini le tournage du premier opus de Resident Evil, que le réalisateur et producteur Paul W.S. Anderson a lu le scénario de Pandorum. L'histoire lui a tout de suite plu, puisque celle-ci développe des thèmes qui lui sont chers. Il se souvient : " Le scénario m'a emballé. J'ai eu l'impression qu'il abordait des sujets qui m'avait toujours intéressé, notamment l'idée que l'horreur peut se touver aux confins de l'univers, là où la terreur est amplifiée par la claustrophobie du vaisseau et par le sentiment d'isolement qu'on peut éprouver dans l'espace. Ce sont les mêmes motivations qui m'ont poussé à réaliser Event Horizon: le vaisseau de l'au-dela il y a dix ans ".

Les grands esprits se rencontrent
Après le succès de son premier long métrage, Antibodies, Christian Alvart a débarqué à Hollywood. C'est après la vision de ce premier film que les producteurs ont pensé à lui pour diriger Pandorum. Lorsqu'on lui présenta le scénario, écrit par Travis Milloy, il fut abasourdi. En effet, le jeune homme préparait de son côté un scénario baptisé No Where qui présentait la même trame scénaristique : " Quatre astronautes qui partent à bord d'un vaisseau spatial se réveillent d'un hyper-sommeil sans le moindre souvenir du but de leur mission ". Travis et Alvart ont alors travaillé ensemble pour faire un mix réussi des deux histoires.

Les acteurs et le cosmos
Dennis Quaid a été le premier à être convaincu par le scénario et à embarquer pour Pandorum. " Quand j'ai lu Pandorum, je me suis laisser embarquer dans l'intrigue. Ensuite, j'ai rencontré Christian qui m'a raconté sa vision du film, et j'ai aussitôt voulu faire partie de l'aventure ". Le comédien parle également de son intérêt pour l'Univers : " J'ai grandi au Texas et c'est là que le programme spatial est né. Du coup, je n'ai plus voulu devenu Cow boy ". Quant à Ben Foster, l'espace ne l'a jamais vraiment passionné : " Quand j'étais gamin, je jouais à l'astronaute, mais je ne suis jamais allé plus loin. De toute façon, il fallait être bon en physique et en maths, et ce n'est pas mon cas. Je ne pense pas que j'aurais fait un très bon astronaute dans la vraie vie. "

Une actrice qui débute
Dans le rôle de Nadia, on trouve Antje Traue. Cette jeune comédienne allemande, quasiment inconnue, issue de la scène musicale, trouve dans Pandorum son premier rôle important. Avec ce rôle riche en émotion forte, elle a pu effectuer elle-même ses cascades, ce qui lui valu une belle frayeur : " Je me souviens du jour où Christian m'a demandé si j'avais des problèmes de vertige. Je lui ai répondu que non, sans me rendre compte que j'étais alors sur terre ferme. Quelques jours plus tard, on tournait dans une vieille usine et il fallait que je saute sur un pont très élevé au-dessus du sol – et tout d'un coup, j'ai eu comme une révélation : je peux basculer dans le vide à tout instant. Il a fallu que je me rende à l'évidence : je souffre vraiment du vertige. "

Des tatamis au grand écran
Cung Le est un champion d'arts martiaux qui souhaite tenter sa chance dans le monde du cinéma. L'année dernière, il a remporté le titre de Champion Poids Moyen de la Strikeforce. Après avoir lu le scénario, il a tout de suite annoncé à son agent qu'il voulait absolument jouer dans Pandorum. Après avoir passé des essais, le comédien a réussit à convaincre tout le monde et a été engagé. Une bonne expérience selon lui : " On est beaucoup plus en sécurité quand on travaille avec des acteurs que lorsqu'on se retrouve dans une cage pour y affronter un vrai combattant. "

La symbolique du titre
Dans le film, Pandorum renvoit au "Syndrome Orbital Dysfonctionnel". Une pathologie liée à l'immensité de l'espace et au sentiment d'isolement et de solitude qu'il procure. " Ce dysfonctionnement empêche de distinguer le bien du mal et se manifeste par des hallucinations, des saignements de nez et des tremblements ".

Le début d'une aventure
Il semblerait que Pandorum ne soit que le commencement d'une fresque selon les dires du réalisateur Christian Alvart : " Pour être honnête, ce n'est que le premier chapitre d'une trilogie qui me permettra d'explorer bien plus encore le monde de Pandorum ".

Un habitué du genre
Avec Pandorum, Christian Alvart réalise son quatrième long métrage. Le cinéaste reste dans son genre de prédilection, puisque Pandorum est un film d'horreur, à l'instar de ses trois précédents,. En effet, en 1999 il réalise Curiosity & the cat, l'histoire d'un écrivain trop curieux découvrant que son voisin n'est pas des plus banal. Avec Antibodies en 2005, le réalisateur nous fait découvrir un tueur en série aux terribles secrets, avant de signer Le Cas 39 en 2009, l'histoire d'une assistante sociale qui parvient à arracher une jeune fille maltraitée de l'enfer qu'elle vit auprès de ses parents.

Et de trois
Christian Alvart et Travis Milloy ont écrit le scénario ensemble. Après Street Gun et Just like Mona, Pandorum est le troisième scénario que Milloy signe. Même décompte pour le réalisateur qui a auparavant écrit Curiosity & the cat et Antibodies.

Fidélité
Michl Britsch a composé les bandes originales de tous les films de Christian Alvart.

Des producteurs terrifiants
A la production du film, on retrouve quatre hommes habitués à l'hémoglobine : Paul W.S. Anderson, réalisateur de Event Horizon: le vaisseau de l'au-dela et Resident Evil, Jeremy Bolt, producteur de The Hole et de , et Robert Kulzer, producteur de la trilogie Détour Mortel.
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Paradoxe : les mondes parallèles Paradox Canada 2010 Science-fiction 83 min.

979 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 15/04/2017
Brenton Spencer Kevin Sorbo, Steph Song, Christopher Judge, Alan C. Peterson, Alisen Down, Jerry Wasserman, Michael St. John Smith, David Richmond-Peck
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=205869.html
Dans un monde parallèle régi par la magie, un policier enquête sur une série de meurtres commis par la science. Cette situation inédite pourrait bien signifier la destruction prochaine des deux mondes.
L'aspect esthétique du film est vraiment sympa en plus des transitions façon bande dessinée. Mais d'autre passage s'intègre mal. Rien d'alarmant, j'ai eu la même impression avec la série Sanctuary. Les personnages sont travaillés et ça fait plaisir de revoir Kevin Sorbo autre part que dans un navet insalubre. Quand à l'histoire, c'est à ce style que je m'attendais à voir avec Charlie jade. Je suis content de ne pas être retombé sur une bouse de ce genre. En bref, un bon film.
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Predestination Predestination ++ Autres 2014 Science-fiction 98 min.

978 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 15/04/2017
Michael Spierig, Peter Spierig Ethan Hawke, Sarah Snook, Noah Taylor, Christopher Kirby, Madeleine West, Freya Stafford, Jim Knobeloch, Tyler Coppin
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=226449.html
Pour sa dernière mission d’Agent Temporel, ce voyageur dans le temps doit capturer le seul criminel qui lui a toujours échappé.
Un film absolument magistral qui pousse le paradoxe temporel a son extrême limite, le film est captivant du début à la fin même si au bout d'un moment on peut comprendre ce qu'il va se passer c'est tellement hallucinent qu'on ce dit que c impossible et la le film va encore plus loin que le peut qu'on avait imaginer. A voir absolument
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Prospect Prospect USA 2018 Science-fiction 100 min.

1101 2/4
  Vu mais non dispo 02 Anglais 07/05/2020
Zeek Earl Sophie Thatcher, Pedro Pascal, Jay Duplass, Andre Royo, Sheila Vand, Anwan Glover, Doug Dawson, Christopher Morson
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=262843.html
Une adolescente et son père parcourent une forêt toxique située sur une lune lointaine à la recherche de précieux minéraux. Mais ils ne sont pas les seuls et leur quête se transforme en une lutte désespérée pour survivre. 
Bonne petite pétite discrète et méconnue de SF. Un univers très rafraîchissant, qui donne envie d’en savoir beaucoup plus. Une très bonne première réalisation. Pas toujours ultra conquis par certains choix de lumières et certains plans mais dans l’e semble vraiment très bien.
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Repo Men Repo Men USA 2010 Science-fiction 111 min.

553 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 08/01/2011
Miguel Sapochnik Jude Law (Remy), Forest Whitaker (Jake Freivald), Alice Braga (Beth), Liev Schreiber (Frank), Carice Van Houten (Carol), Chandler Canterbury (Peter), Joe Pingue (Raymond Pearl), Liza Lapira (Alva), Tiffany Espensen (Alva (Enfant)), Yvette Nicole Brown (Rhodesia), The Rza (T-Bone), Wayne Ward (John), Tanya Clarke (Hooker), Max Turnbull (Larry The Lung), Howard Hoover (Vendeur), Robert Dodds (Vendeur), Raff Law (Remy (Enfant)), Tremayne Corion (Jake (Enfant)), Marty Adams (Homme Obèse), Daniel Kash (Chipped Tooth), Christian Lloyd (Addict), Dominic Cuzzocrea (Cabbie), Carlos Diaz (Passager Dans Le Taxi), Imali Perera (Infirmière), Tannis Burnett (Infirmière Dans Le Couloir), Michael Cram (Père), Heather Hodgson (Cliente De Remy), Bruce Gooch (Client De Remy), Laytrel Mcmullen (Fille Qui Saute En Corde), Ellie Ellwand (Fille Qui Saute En Corde), Alie Rutty (Fille Qui Saute En Corde), Kenny Robinson (Gruff Repo Man), Jim Annan (Agent), Alice Poon (Agent), Simon Northwood (Agent), Wayne Downer (Agent), John Macdonald (Agent), Neil Whitely (Passager), Marium Carvell (Passager), Daniel Lévesque (Individu Bizarre), Michal Grajewski (Entraîneur), Zoe Doyle (Technicien), Philip Nessel (Père Malade), Roland Rothchild (Garde), Dennis Akayama (Docteur), Katie Bergin (Femme Aux Toilettes), Jee-Yun Lee (Journaliste), Tino Monte (Journaliste), John Picard (Hommes En Loques), Kevin Rushton (Homme Armé), Alicia Turner (Repo Woman), Ciara Jones (Fille Dans Le Métro), Riley Jones (Jeune Débiteur), Angelina Assereto (Fille En Bikini), Matt Baram (Docteur), Kristina Pesic (Actrice), Bashar Rahal (Acteur), Lina So (Acteur), Emily Lineham (Actrice), Erin Lokitz (Actrice), Will Mcfadden (Acteur), Sima Fisher (Actrice).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=129518.html
Dans un futur proche, les hommes sont parvenus à prolonger et améliorer la vie de leurs semblables à l'aide d'organes artificiels extrêmement sophistiqués et coûteux, élaborés par une société connue sous le nom de L'Union. Le sombre pendant de cette percée scientifique : lorsque les ''greffés'' ne sont plus à même d'honorer les échéances de leur crédit, L'Union envoie alors ses agents spécialisés, les Repo Men, pour reprendre la marchandise, sans se préoccuper du confort ou de la survie de leurs clients insolvables.Rémy, un des meilleurs repo men sur le marché, est victime d'un arrêt cardiaque et se réveille avec le dernier modèle de cœur artificiel implanté dans le thorax, et la note salée qui l'accompagne. Cette intervention forcée produit cependant un effet indésirable : Rémy n'a plus le cœur à l'ouvrage. Quand il se retrouve dans l'incapacité de payer ses traites, L'Union assigne alors son agent le plus coriace, Jake, l'ex-coéquipier de Rémy, pour le retrouver et récupérer son bien.Le chasseur est devenu la proie...
Interdit aux moins de 12 ans

Note de la presse : 3/5
Note des spectateurs : 3/5 (Pour 793 notes : 17 % de *****, 30 % de ****, 25 % de ***, 11 % de **, 16 % de *)

Fiche technique :

Couleur
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

Naissance du projet
C'est lors d'une escapade en voiture dans les rues de Miami un après-midi de 1997, que l'écrivain Eric Garcia se surprend à s'interroger sur la notion de propriété et ses conséquences dans les valeurs de chacun, pour une conclusion brutale. "Aujourd'hui, rares sont ceux qui peuvent prétendre "posséder" leur maison par exemple, nous sommes en permanence en train de rembourser quelqu'un. Et pourtant tout est affaire de propriété, comme si la destinée de chacun en dépendait. En orientant cette interrogation sur la santé, il ne fallait alors qu'un pas pour imaginer un futur pas si lointain où les organes mêmes devraient se monnayer". De ce point de départ, il entame alors l'écriture d'un livre, “The Repossession Mambo” et, en collaboration avec Garrett Lerner, s'attèle ensuite à la production d'un scénario, que tous deux n'envisagent alors pas encore de mettre en scène.

Une persévérance décisive
De l'aveu des scénaristes, l'histoire initiale était assez éloignée des standards structurels nécessaires à une réalisation digne de ce nom. Mais, poussés par une conviction évidente, ils campent sur leur position à vouloir donner à ce film une empreinte majeure de comédie, même si cela ne convient alors pas aux studios à qui ils le proposent. Garrett Lerner ne veut pas désincarner leur projet : "Dès la lecture du scénario, je voyais le film dans ma tête. Les images mêlaient une force teintée de fraicheur et de légèreté. Une comédie noire dans la lignée de Pulp Fiction et de Fight Club, mais avec une inspiration propre", explique-t-il. La persévérance des deux collaborateurs finit par payer puisqu'à sa lecture, par hasard, la productrice Valerie Dean tombe sous le charme du texte et les contacte. La machine est alors lancée...

Coup de foudre
Une fois la production sur les rails, il s'agit de trouver le réalisateur qui saurait le mieux mettre à profit cette histoire bien particulière. Valerie Dean pense alors à un jeune inconnu, Miguel Sapochnik, jusque là "simple" auteur de courts-métrages et de clips, mais chez lequel elle voit un univers où la dose de folie et d'humour correspond à merveille au projet. Les auteurs sont convaincus instantanément. La production est terminée au moment où Scott Stuber se lance à son tour dans la bataille et permet de clore le budget.

Jude Law, naturellement
A la lecture même du scénario, Jude Law est sous le charme, et s'investit alors rapidement dans le projet : "L'originalité m'a immédiatement scotché. J'aimais le mélange d'humour noir et d'histoire d'amour, du "buddy movie" et de la satire, et le challenge en tant qu'acteur était plus que tentant d'essayer de mettre tout ça en place." L'enthousiasme est tel que les auteurs craignent même un moment ne pas être à la hauteur, inquiétude cependant vite dissipée tant le choix paraît évident. Ainsi Stuber d'expliquer : "Nous voulions quelqu'un qui puisse véritablement incarner le côté sombre de Rémy, quelqu'un à la fois imprégné du nihilisme inhérent à ce rôle mais qui puisse également se laisser peu à peu envahir par une sorte de catharsis émotionnelle. Et Jude est l'un des rares à pouvoir développer cette ambivalence, d'autant que lorsqu'on a vu à quel point Jude s'investissait tant à la préparation physique que dans les détails de l'histoire, nous ne pouvions rêver mieux !".

Histoire d'organes
Les organes artificiels qui servent de point de départ au récit sont appelés ici "artifrogs". Précision du réalisateur : "Initialement, ils sont conçus pour répondre au nombre croissant de mutilés que les différentes guerres ont engendrés. Nous avons créé un monde où la technologie a franchi un palier et ces organes, munis de GPS, permettent aux compagnies de maintenir un contrôle permanent". C'est le directeur artistique David Sandefur et le concepteur visuel Andrew Clement qui se sont chargés des différentes étapes nécessaires à la réalisation de ces "pièces" d'un nouveau genre.

Une vision du futur
L'histoire se passe dans le futur proche d'une ville nord-américaine dont l'évolution a été fulgurante et les changements nombreux. Pour représenter au mieux cet univers, les réalisateurs se sont appuyés sur la ville de Toronto à laquelle ils ont ajouté une forte influence asiatique : "Ce n'est pas tant d'un point de vue physique que cette "invasion" se manifestera mais plus d'un point de vue économique. Le monde serait alors en constante mutation dictée par les exigences des nouveaux "maîtres", exactement comme les Etats-Unis l'ont fait ", raconte Miguel Sapochnik. "Le plus gros défi à la création de ce futur était de conserver un certain esprit authentique tout en exprimant le mieux possible ces changements qui le caractérisent, de trouver le juste milieu", ajoute-t-il.

Imaginer une mode "futuriste"
Pour la costumière Caroline Harris, le défi est complexe puisque le futur proche de l'action implique une certaine "réalité" au sein de laquelle doivent néanmoins s'intégrer des éléments nouveaux. Elle confesse avoir reçu une aide précieuse, celle du réalisateur lui-même : "Miguel est incroyablement instinctif et il avait déjà une vision précise de l'allure développée par ces protagonistes du futur. Bien qu'il s'agisse du futur, les vêtements conservent la fonction que l'on connaît aujourd'hui, mais où la production de masse en provenance de Chine influence toute la population." Si la vie connaît clairement une période sombre, ce n'est pour autant pas visible par les vêtements qu'ils imaginent très colorés, influencés par leur souvenir des réfugiés du Kosovo et de Serbie qui, alors qu'ils avaient vécu les pires horreurs, présentaient une sorte d'uniformité colorée déconcertante.

Histoire de combat...
Comme dans tout film d'action qui se respecte, l'impact des scènes de combat est essentiel à la réussite d'un projet et c'est le chorégraphe spécialisé Hiro Koda (Kill Bill : Volume 1 ou Constantine) qui s'est chargé de développer pour chaque personnage un style propre de combat. Si certains ont vraiment dû batailler, Forest Whitaker, pour le moins expert en la matière ( se rappeler sa performance dans Ghost Dog !), partait de moins loin. Il a même avoué que cela a été l'un des critères les plus déterminants pour jouer ce rôle !
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Snowpiercer, Le Transperceneige Snowpiercer ++ Autres 2013 Science-fiction 126 min.

1041 2/4
  Disponible 01 Français 25/01/2019
Bong Joon-Ho Chris Evans, Jamie Bell, Tilda Swinton, Ed Harris, John Hurt, Octavia Spencer, Ewen Bremner, Song Kang-Ho
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=123530.html
2031. Une nouvelle ère glaciaire. Les derniers survivants ont pris place à bord du Snowpiercer, un train gigantesque condamné à tourner autour de la Terre sans jamais s’arrêter. Dans ce microcosme futuriste de métal fendant la glace, s’est recréée une hiérarchie des classes contre laquelle une poignée d’hommes entraînés par l’un d’eux tente de lutter. Car l’être humain ne changera jamais…
A quoi peut bien ressembler la fin de l’histoire ? Pour le Coréen Bong Joon-ho, elle a une vieille saveur de déjà-vu. Le futur, c’est soit ce qui a déjà beaucoup servi, soit ce qui a résisté à toutes les capacités d’anticipation (ce qui peut-être revient au même).

Dans Snowpiercer : le Transperceneige, l’apocalypse a plongé le monde dans une nouvelle ère glaciaire suite à une tentative malencontreuse pour inverser le cours du réchauffement climatique. La population décimée, les villes industrieuses figées dans la neige, la blancheur mortelle, seul un train continue de transporter du vivant et de rouler dans le blizzard, à travers les paysages immobiles. Les rescapés sont embarqués dans une pérégrination cyclique autour du globe, scandée par le passage annuel sur le Yekatarina Bridge. A bord, sans que l’on sache précisément ni comment ni pourquoi, règne un ordre social strict avec des masses indigentes croupissant dans les wagons à l’arrière et, séparée par des portes étanches gardées par des soldats, une high society vaquant à sa survie insouciante dans les confortables wagons de tête. Quand le film commence, le train a déjà dix-sept ans de service, et nous sommes au beau milieu d’un wagon basse catégorie, au milieu de gens sales, en haillons, nourris chaque jour de barres protéiniques qui ressemblent à des plaquettes de mazout. Curtis (Chris Evans), Edgar (Jamie Bell) et Gilliam (John Hurt) sont les principaux leaders fomentant une révolte imminente. Ils veulent, avec l’aide des plus vaillants parmi cette plèbe désarmée et hagarde, remonter les travées du véhicule, en direction des voitures de tête, afin de prendre le pouvoir sur la machine en renversant le tyran Willford (Ed Harris), entrepreneur milliardaire.

«Obsolète».
«L’idée du mensonge politique est au cœur du film, expliquait à Libération Bong Joon-ho lors de son passage à Paris en septembre. Quand un système arrive au bout du rouleau, qu’il est obsolète et qu’il opprime les gens, toutes sortes de fables sont imaginées pour maintenir artificiellement le pouvoir en place. Ici, c’est la notion magique du moteur à mouvement perpétuel et qui devient une religion, mais, en fait, les pièces détachées s’usent, et il n’est pas possible de les remplacer, alors on cache les déficiences du système et les solutions terribles qu’il réclame pour subsister. J’ai pensé à la structure d’Apocalypse Now, avec le personnage de Curtz-Brando au terme de la remontée du fleuve dont Wilford dans le train est un équivalent. Le spectateur ne peut pas aller plus vite que le héros Curtis dans son avancée et plus on progresse avec lui, plus ce sont les idées qui priment sur l’action. J’avais peur que le film devienne trop bavard, mais il fallait impérativement que les gens se parlent, qu’ils passent aux aveux. Trouver le décor de la salle des machines, en tête du train et trône de Wilford, a été difficile. Elle devait apparaître comme un autel sacré. Il y a eu des centaines de croquis effectués avant de trouver la bonne formule.»

Le film est perturbant parce qu’il glisse insensiblement d’une esthétique galvanisante de la révolte vers une méditation désabusée sur le pouvoir et le devenir historique. Le messianisme révolutionnaire de Curtis, s’il abat les cloisons et dévoile violemment à ses comparses ce qui avait vocation à leur rester caché (c’est-à-dire le luxe égoïste des installations dont ils étaient privés : potager, école rutilante, cabinet de médecine, restaurant, night-club drogué, etc.), ne peut aller au-delà de sa propre véhémence traversante. Le héros libérateur se transforme, à son corps défendant, par une ruse de la domination, en idiot utile, agent d’une entreprise de consolidation du système en place. Si l’extérieur du train semble immatériel, presque en voie de désintégration par le givre, tout ce qui se passe à l’intérieur est lesté d’une incroyable densité de métal lourd, aussi bien dans la fureur concrète des tableaux de massacres (couteaux, haches, massues…) que par le plomb versé sur le destin de chaque personnage. L’hédonisme aveugle des passagers des classes supérieures est évidemment absurde si l’on veut bien voir à quel point la situation est intenable, puisque sans issue.

Mais le spectateur comprend aussi que cette dystopie sur rail, avec ses relents totalitaires orwelliens, n’est jamais qu’un commentaire rageur sur notre présent démocratique et libéral. Car, comme nous le disait le cinéaste, quand Curtis se balade dans des wagons où il n’est pas censé être, on doit ressentir «le même malaise que si un SDF entrait dans une boutique Gucci» ou bien se souvenir de «l’impression que l’on a quand on a passé douze heures de vol en classe éco plié en deux dans un avion et qu’en sortant on passe par les business et les first avec leurs espaces amples, leur bouteille de champagne et qu’on a vraiment la haine… Le pauvre ressent à l’égard des riches un mélange d’envie et de dégoût. D’un côté, il a envie de détruire ce système qui l’oppresse, et d’un autre il a aussi le désir d’en profiter à son tour parce que c’est confortable et, donc, à un moment donné, il faut trancher entre ces deux tentations contradictoires.»

Le film fonctionne comme un entonnoir avalant les concepts et les images, qu’il malaxe et recrache en série de sculptures oniriques d’une terrifiante ambiguïté. La collision entre cabaret brechtien et jeux vidéo, gesticulations d’apparatchiks réchappés du cauchemar stalinien et slogans néoconservateurs («Know your place ! Keep your place !», vociférés au mégaphone par Tilda Swinton, déchaînée en clone de Margaret Thatcher), charge communarde et répression impitoyable, les conflits anciens, viennent submerger l’investigation futuriste et la corroder de l’intérieur.

Fureur.
Bong Joon-ho aime raconter des histoires, mais pas se bercer d’illusions. Son pessimisme pose déjà de gros problèmes à Harvey Weinstein, pour la sortie du film aux Etats-Unis. Le producteur a sorti les gros ciseaux, et il est question d’une version amputée de vingt minutes. Au pays de l’enthousiasme compétitif et du soft power, la simple représentation de la fureur que peut représenter l’antinomie riches-pauvres passe mal. Variety révélait début octobre que le cinéaste était furieux contre la Weinstein Company qui ne semble pas considérer qu’avoir fait 10 millions d’entrée en Corée du Sud avec une version director’s cut soit un argument suffisant pour plaire au public de l’Arkansas. Bien que le film soit en 02 Anglais, Bong Joon-ho n’est pas particulièrement désireux de tenter l’aventure américaine : «Le film est 100% coréen et tous mes prochains projets sont coréens. Depuis The Host, j’ai un agent à Hollywood, je reçois des scénarios, mais cela m’inspire plus de la peur qu’autre chose.»
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Soleil vert Solyent Green USA 1973 Science-fiction 100 min.

36 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 18/04/2004
Richard Fleischer Charlton Heston, Leigh Taylor-Young, Edward G. Robinson, Chuck Connors, Joseph Cotten, Brock Peters
http://www.dvdfr.com/search/search.php?multiname=soleil+vert
New York, en l'an 2022. Pollution et surpopulation : 41 millions d'habitants mènent une existence misérable. Un brouillard empoisonné recouvre la surface du globe, d'où la végétation à pratiquement disparue. La nourriture véritable atteint des prix si élevés que seule une minorité de privilégiés peut se l'offrir; les autres doivent se contenter d'aliments synthétiques, rationnés par le Gouvernement et fabriqués par la "Soylent Company", qui nourrit ainsi la moitié du monde à l'aide de tablettes dérivées du plancton, baptisées selon les jours : "Soylent Yellow" (jaune), "Red" (rouge) ou "Green" (vert).

Apprenant que, par suite de manque de matière première, l'arrivage hebdomadaire du "Soylent Green" est supprimé, la foule affamée se révolte. C'est l'émeute et la répression policière entre en action : les manifestants sont ramassés, sans ménagement, par d'énormes camions.

Peu après, Thorn, un policier qui partage un sordide deux pièces avec le vieux Sol Roth, un ex-bibliothécaire nostalgique de l'ancien temps, est chargé d'enquêter sur la mort mystérieuse de William Simonson, un des puissants dirigeants de la "Soylent Company". Thorn apprend de Shirl, la maîtresse de Simonson, que ce dernier s'était littéralement laissé tuer. Il découvre également que Tab Fielding, son garde du corps, est impliqué dans ce meurtre. Puis le gouverneur fait assassiner le prêtre qui avait confessé Simonson et tente d'étouffer l'affaire. Hatcher, le supérieur de Thorn, lui demande d'abandonner son enquête. Mais Thorn s'obstine.

Roth, qui a découvert la vérité, préfère la mort en douceur, devant de superbes images du monde d’autrefois et au son de la "Symphonie Pastorale" de Beethoven. Pénétrant dans l'usine de la "Soylent Company", Thorn sera abattu avant de faire connaître au monde l'horrible vérité : "Soylent Green " est fabriqué avec des cadavres...

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Source Code Source Code USA 2011 Science-fiction 93 min.

749 2/4
  Disponible 30/12/2020
Duncan Jones Jake Gyllenhaal (Colter Stevens), Michelle Monaghan (Christina Warren), Vera Farmiga (Colleen Goodwin), Jeffrey Wright (Le docteur Rutledge), Michael Arden (Derek Frost), Cas Anvar (Hazmi), Russell Peters (Max Denoff), Brent Skagford (George Troxel), Craig Thomas (II) (Un cadre de Gold Watch), Gordon Masten (Contrôleur), Susan Bain (Infirmière), Paula Jean Hixson (Dame à la tasse de café), Lincoln Ward (Le Ministre Sudoku), Kyle Gatehouse (Etudiant), Albert Kwan (Type à la canette), Anne Day-Jones (Chef de bureau), James A. Woods (Aviator Glasses Guy), Joe Cobden (Le technicien du laboratoire), Nick Ferrin (Un passant), Chris Ramirez (L'homme d'affaire en fuite), Neil Napier (Un officier), Frédérick De Grandpré (Sean Fentress Reflection), Clarice Byrne (Une employée de bureau), Kyle Allatt (Un assistant), Scott Bakula (Le père de Colter), Ben Ripley (Scénariste).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=175053.html
Colter Stevens se réveille en sursaut dans un train à destination de Chicago. Amnésique, il n’a aucun souvenir d’être monté dedans. Pire encore, les passagers du train se comportent avec lui avec familiarité alors qu’il ne les a jamais vus. Désorienté, il cherche à comprendre ce qui se passe mais une bombe explose tuant tout le monde à bord.
Colter se réveille alors dans un caisson étrange et découvre qu’il participe à un procédé expérimental permettant de se projeter dans le corps d’une personne et de revivre les 8 dernières minutes de sa vie. Sa mission : revivre sans cesse les quelques minutes précédant l’explosion afin d’identifier et d’arrêter les auteurs de l’attentat. A chaque échec, les chances de pouvoir revenir dans le passé s’amenuisent.
Alors qu’il essaie d’empêcher l’explosion, ses supérieurs lui apprennent qu’un deuxième attentat est en préparation en plein cœur de Chicago et qu’il ne s’agit plus de protéger les quelques passagers du train mais la ville toute entière. La course contre la montre commence…
Note de la presse : 3,3/5
Note des spectateurs : 3,8/5 (Pour 11 129 notes : 12% de *****, 33% de ****, 37% de ***, 12% de **, 3% de *, 2% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 1 nomination
Distributeur : SND
Box Office France : 710 729 entrées
Année de production : 2011
Budget : US$ 32 000 000
Date de sortie DVD : 31 août 2011
Langue : 02 Anglais
Date de sortie Blu-ray : 31 août 2011
Format de production : 35 mm
Colorimétrie : Couleur
Format audio : DTS, Dolby Digital
Type de film : Long-métrage
Format de projection : 1.85 : 1
N° de Visa : 129306

Secrets de tournage :

Et de 2 !
Après Moon (2009), Source Code est le deuxième long métrage réalisé par Duncan Jones.

Entre science et fiction
Mêlant univers réaliste et voyage dans le temps, Source Code est un véritable film-concept dont le scénario oscille entre Matrix, Inception, Memento et Déjà Vu. Le scénario suit les péripéties de Colter Stevens, un personnage envoyé dans le passé durant de courts intervalles de 8 minutes chacun. Si les scénaristes ont clairement fait de Source Code un film de science-fiction, ils ont également souhaité y apporter une dimension réaliste en mettant en scène une technologie scientifique encore à un stade d'expérimentation. Le fait de ne pas pousser le scénario du côté du surnaturel et de privilégier l'aspect humain de l'intrigue permet aux spectateurs de plonger dans cette histoire en s'imaginant qu'elle puisse être plausible.

Début de projet
Le concept Source Code est né de l'imagination du scénariste Ben Ripley. Ce dernier a soumis son idée de voyage dans le temps à courts termes au producteur Mark Gordon, qui a tout de suite été enthousiasmé par l'originalité de l'histoire. Le projet a donc été mis en chantier, et le scénario développé pendant plusieurs mois. "C’est très rare de tomber sur un projet qui, à la fois, soit original et qui ait un potentiel commercial," explique le producteur Philippe Rousselet, qui s'est également rattaché à l'entreprise. Une fois le scénario bouclé, l'acteur Jake Gyllenhaal (choisi pour interpréter le rôle principal) a tout de suite proposé aux producteurs de confier le projet au réalisateur Duncan Jones, après avoir été très impressionné par Moon, le premier long métrage du cinéaste.

Tournage énigmatique
Si les spectateurs de Source Code doivent faire preuve de logique pour résoudre l'énigmatique intrigue du film, les cinéastes ne sont pas en reste, puisqu'ils ont dû rivaliser d'ingéniosité sur le tournage du long métrage. En effet, la gestion de l'espace et du temps étaient plus que jamais cruciales puisque la même séquence (celle du train) a dû être tournée de plusieurs façons différentes et en apportant à chaque fois un nouvel élément scénaristique. Toutes les scènes du film se devaient donc de coller de façon parfaite à la première, sans pour autant la reproduire à l'identique. "A chaque fois, j’ai un peu modifié le scénario pour tenter d’obtenir un résultat différent. On devait parfois arrêter le tournage et prendre une heure pour être sûr que ça fonctionnait bien", raconte Jake Gyllenhaal.

Les idées de Gyllenhaal
Choisi pour interpréter le rôle principal de Source Code, l'acteur Jake Gyllenhaal a pu retrouver le scénariste Mark Gordon, avec lequel il avait déjà collaboré pour Le Jour d'après. Le comédien s'est immédiatement montré très enthousiasmé par l'originalité du projet. "L’idée qu’on puisse voyager dans le temps me fascine, et j’ai donc adoré pouvoir me plonger là-dedans," explique l'acteur, qui a pris soin de longuement se documenter sur le sujet avant le début du tournage. D'autre part, le comédien n'a pas hésité à proposer ses idées aux cinéastes, insufflant au film une touche d'émotion et un soupçon d'humour. Une participation qui n'a pas été pour déplaire au producteur Philippe Rousselet : "Jake Gyllenhaal nous a apporté beaucoup d’idées novatrices. Je n’arrête pas de lui dire qu’il devrait passer à la réalisation. Sur le plateau, il aime tenter de nouvelles expériences. Il a vraiment été une force motrice pour le film."

Christina
La comédienne Michelle Monaghan, qui interprète le rôle de Christina, a rencontré pour le première fois l'équipe du film en vidéoconférence sur Skype. Une fois choisie pour jouer dans le film, l'actrice a elle aussi dû faire preuve d'inventivité pour rejouer plusieurs fois la même scène en apportant chaque fois un élément supplémentaire à l'intrigue. Monaghan a également dû adapter son jeu d'actrice à celui de Jake Gyllenhaal, qui n'hésitait pas à improviser pour la faire réagir. "Jake lui balançait ses répliques, mais sans jamais l’inhiber. Cela créait une sorte d’effet papillon. Jake réagissait en fonction du moindre changement, ce qui permettait à Michelle d’adapter son jeu. C’était un véritable jeu de ping-pong entre eux", raconte le réalisateur Duncan Jones.

Direction d'acteurs
Encore débutant dans le domaine de la réalisation, et dans celui de la direction d'acteur, le cinéaste Duncan Jones a su mettre ses comédiens à l'aise et les diriger de la bonne façon. Ces derniers ne tarissent d'ailleurs pas d'éloges au sujet du réalisateur. "Duncan a un vrai sens de la narration", déclare Jake Gyllenhaal. Et Michelle Monaghan d'ajouter : "Duncan n’en fait jamais une question personnelle. Si quelque chose lui plaît, il vous le dit, et dans le cas contraire, il vous laisse essayer autre chose. C’est très agréable de se sentir en confiance avec lui."

Vidéoconférence
La comédienne Vera Farmiga, qui incarne l'officier de l’US Air Force chargée de briefer Jake Gyllenhaal et de le suivre durant sa mission, a immédiatement été contactée par l'équipe du film, et a su très vite imposer son jeu durant le tournage. Elle confie cependant avoir rencontré quelques difficultés pour donner la réplique à Gyllenhaal car ils n'interagissaient pas dans le même espace et leurs échanges se résumaient donc souvent à des espèces de vidéoconférences. "Comme nos personnages évoluent dans deux réalités distinctes, nous étions très rarement au même endroit. J’ai donc surtout donné la réplique à la voix de Jake qui, lui, n’était pas physiquement présent", raconte l'actrice.

Espaces limités
Pour créer les décors de Source Code, le réalisateur Duncan Jones a fait appel au chef décorateur Barry Chusid, déjà à l'œuvre sur The Patriot, 2012 ou encore Blade. Tout l'enjeu du film était de concevoir un décor qui puisse être filmé plusieurs fois et sous tous les angles possibles : une exigence qui a donné du fil à retordre à l'équipe.

Construire un train
Le train, qui est probablement le lieu le plus important de Source Code, a posé un réel problème à l'équipe du film. Après avoir envisagé plusieurs modèles de trains déjà existants, les décorateurs ont finalement décidé d'en construire un de toutes pièces, qui corresponde exactement au style qu'ils recherchaient et qui soit aussi facilement démontable. "C’est comme un jeu de Lego. Ce décor est totalement escamotable, si bien qu’on peut vraiment tourner de n’importe quel axe. Toutes les proportions - longueur, hauteur, largeur - ont été parfaitement adaptées à nos besoins", explique le chef décorateur Barry Chusid. Le train achevé a ainsi été placé sur un cadran, en studio, et entouré par des écrans verts.

Effets visuels
En parallèle au tournage en studio, le superviseur des effets visuels Louis Morin s'est rendu à Chicago pour filmer des images de paysages défilants sous différents angles, et pour ensuite les intégrer à l'image à la place des fonds verts. Un travail qui a demandé à toute l'équipe du film une vraie coordination et une grande précision. "On a dû beaucoup travailler en amont pour que ce qu’on aperçoit par la fenêtre soit aussi raccord avec le décor du train", explique le réalisateur Duncan Jones.

Produit par Arthur !
Source Code est en partie produit par Vendôme Pictures. Cette petite maison de production française a été fondée par Philippe Rousselet ainsi que par le célèbre présentateur télé : Arthur.

Changement d'acteur
L'acteur Topher Grace était initialement pressenti pour tenir le rôle principal du film, avant de céder sa place à Jake Gyllenhaal.
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Terminator 3 : le soulèvement des machines Terminator 3 - Rise of the Machines USA 2002 Science-fiction 109 min.

43 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 18/04/2004
Jonathan Mostow Arnold Schwarzenegger, Nick Stahl, Claire Danes, Kristinna Loken, David Andrews
Morte d’une leucémie, la mère de John Connor a laissé pour responsabilité à son fils de sauver le monde. Il est désormais le dernier espoir de l’humanité ! Chef de la résistance mondiale, il combattra « La Machine », sous toutes ses formes. Mais il ne le sait pas encore. A vingt-deux ans, il erre, drogué, avec ses visions cauchemardesques d’un monde dévasté par une attaque nucléaire. Un TX, robot ultra-sophistiqué, plus rapide, plus puissant et plus intelligent que tous les autres, vient du futur pour l’anéantir, lui et sa future femme. Avec l’aide d’un Terminator moins puissant, le T101, il va tout faire pour tenter d’éviter un conflit qui détruirait la planète. Car si le « Jugement Dernier » a été retardé, il n’a malheureusement pas été empêché... Et le temps presse !
Rien d’innovant dans ce T3. Une bonne dose d’humour, beaucoup d’action et, surprise, peu d’effets spéciaux révolutionnaires, pour ne pas dire pas du tout ! Du cinéma hollywoodien traditionnel très cher, sans aspect novateur. Un film pas forcément déplaisant, pas réjouissant non plus.
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The Island The Island USA 2004 Science-fiction 132 min.

270 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 06/11/2006
Michael Bay Ewan McGregor (Lincoln Six-Echo) ,Scarlett Johansson (Jordan Two-Delta), Djimon Hounsou (Laurent), Steve Buscemi (McCord), Michael Clarke Duncan (Starkweather), Sean Bean (Merrick)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=55792.html
D'ici quelques décennies...

Lincoln Six-Echo et sa camarade Jordan Two-Delta font partie des centaines de Produits d'une immense colonie souterraine où la vie est étroitement surveillée et régie par des codes très stricts. Le seul espoir d'échapper à cet univers stérile est d'être sélectionné pour un transfert sur ''l'Île''. A en croire les dirigeants de la colonie, l'Île serait le dernier territoire à avoir échappé à la catastrophe écologique qui ravagea notre planète quelques années auparavant et en rendit l'atmosphère à jamais irrespirable...

Lincoln, comme la totalité de ses congénères, a longtemps cru à ce paradis. Mais depuis quelque temps, des cauchemars récurrents troublent ses nuits, et le jeune homme commence à s'interroger sur le sens de sa vie et les restrictions faites à sa liberté.

Poussé par une curiosité tenace, Lincoln découvre bientôt l'atroce vérité...
Fiche technique :

Budget : 100 millions de $
Box Office France : 1 539 282 entrées
Couleur
Format du son : Dolby SRD
Format de projection : 1.85 : 1
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :


The Island est le premier film de Michael Bay non produit par Jerry Bruckheimer. Ils avaient collaboré sur Armageddon en 1998 et Pearl Harbor en 2001. D'après Michael Bay lui-même, ce n'est pas une rupture définitive. Il s'est exprimé ainsi : "J'ai gagné une personne apellée Steven Spielberg... Jerry est un peu jaloux même si on est bons amis, j'ai pris beaucoup de plaisir à travailler avec lui. Je veux d'ailleurs que l'on fasse autre chose ". Le script, une fois rédigé, fut envoyé à DreamWorks, la maison de production de Steven Spielberg ce qui amorça le changement d'équipe. Ce dernier a appelé Michael Bay en personne puis deux de ses collaborateurs, immédiatement séduits, le transmirent aux futurs producteurs de The Island, Walter Parkes et Laurie MacDonald , alors en voyage en Inde.


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The Lobster The Lobster ++ Autres 2015 Science-fiction 114 min.

807 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 02/03/2016
Yorgos Lanthimos Colin Farrell, Rachel Weisz, Jessica Barden, Olivia Colman, Ashley Jensen, Ariane Labed, Léa Seydoux, Ben Whishaw
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=224882.html
Dans un futur proche… Toute personne célibataire est arrêtée, transférée à l’Hôtel et a 45 jours pour trouver l’âme soeur. Passé ce délai, elle sera transformée en l'animal de son choix. Pour échapper à ce destin, un homme s'enfuit et rejoint dans les bois un groupe de résistants ; les Solitaires.
Ionesco n’aurait pas trouvé proposition plus absurde que celle-là. Extrêmement ritualisé et concret, l’univers dans lequel évoluent les personnages est d’emblée familier. On ne s’étonne pas de voir Colin Farrell, empâté et regard éteint, promener un chien qui n’est autre que son frère ; ou la domestique du lieu lui prodiguer avec ses fesses un massage génital qu’elle ne mène pas à son terme, juste en guise de punition. C’est la force du surréalisme, quand il est bien fait, que de nous faire gober les situations les plus extrêmes avec cruauté, drôlerie et sens. Bunuelienne en diable, cette première partie en vase clos (on pense au Charme discret de la bourgeoisie) raconte évidemment des choses sur notre monde où priment les notions de performance et de réussite, très loin des préoccupations grecques du moment – on soupçonne Lanthimos d’être plus proche de Syriza que du Pasok.

Le film prend une direction nouvelle quand le héros s’enfuit dans les bois. Il devient alors un « Solitaire », un de ces parias que les sociétaires de l’hôtel chassent régulièrement pour augmenter leur capital jours. Là, il intègre une micro-société où la règle d’or est inversée : interdiction d’aimer, même de batifoler. Dans les deux cas cependant, la survie passe par une entraide conditionnée. La rencontre du héros avec une femme belle et sensible (Rachel Weisz, qui d’autre ?) est la porte ouverte sur une troisième voie, pleine d’incertitudes mais vectrice de liberté. Le dernier tiers du film, dénué de cynisme, montre l’étendue du talent de Lanthimos, capable de grand écart thématique et d’aller là où on ne l’attend pas.

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The Quiet Hour The Quiet Hour UK 2014 Science-fiction 89 min.

1319 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 21/04/2022
Stéphanie Joalland Dakota Blue Richards, Karl Davies, Jack McMullen, Brigitte Millar, James Browne, Zeb Moore, Liam O'Brien, Paul Flanagan
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=245832.html
Après une invasion extraterrestre, une ado intrépide doit défendre son frère et leur maison contre des envahisseurs impitoyables et des survivants assoiffés de sang.
C'est finalement une histoire sur la confiance et l'humanité alors que l'espèce humaine est menacée et que les gens au lieu de s'aider doivent lutter pour survivre.
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Time Lapse Time Lapse USA 2014 Science-fiction 104 min.

867 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 28/07/2016
Bradley King (III) Danielle Panabaker, Matt O'Leary, George Finn, Amin Joseph, Jason Spisak, David Figlioli, Sharon Maughan, Judith Drake, Mark C. Hanson
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=230055.html
Finn, Callie et Jasper, trois jeunes colocataires, découvrent le cadavre de leur voisin scientifique. En inspectant sa maison, ils tombent sur une mystérieuse machine qui semble chaque jour photographier leur propre salon 24h à l’avance. Excités par l’idée de pouvoir visualiser leur avenir, ils décident de tirer profit de cette découverte et de l’utiliser à des fins personnelles. Mais, leur soudaine réussite finit par éveiller les soupçons et le trio se retrouve très vite plongé dans une spirale infernale. Parviendront-ils à en sortir indemnes ?
« Time Lapse » est un petit indépendant très bien réalisé, disposant d’un très bon scénario et d’une excellente mise en scène. La narration est solide sans que l’on bascule dans la claustrophobie en raison d’un décor limité. L’histoire est relativement originale et l’intrigue reste permanente. L’avancement de cette fiction est toujours suffisamment captivant pour qu’on reste pleinement connecté au film. Le casting est plaisant, l’ambiance est de plus en plus glauque. Un film qui mérite qu’on s’y intéresse.
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Time Out In Time USA 2011 Science-fiction 101 min.

659 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 25/07/2013
Andrew Niccol Amanda Seyfried (Sylvia Weis), Justin Timberlake (Will Salas), Cillian Murphy (Raymond Leon), Vincent Kartheiser (Philippe Weis), Olivia Wilde (Rachel Salas), Matt Bomer (Henry Hamilton), Johnny Galecki (Borel), Collins Pennie (Jaeger), Toby Hemingway (Kors), Brendan Miller (Kolber), Yaya DaCosta (Greta), Alex Pettyfer (Fortis), Shyloh Oostwald (Maya), Colin McGurk (Le Citoyen), Will Harris (Le propriétaire du café), Michael William Freeman (Nardin), Jesse Lee Soffer (Webb), Aaron Perilo (Bell), Nick Lashaway (Ekman), William Peltz (Pierre), Ray Santiago (Victa), Zuleyka Silver (Pasha), Laura Ashley Samuels (Sagita), La Monde Byrd (Rado), Paul David Story (Roth), Maximilian Osinski (Louis), Blake Sheldon (L'homme près de la porte), Melissa Ordway (Leila), Abhi Sinha (Ross), Ethan Peck (Constantin), Korrina Rico (Hôtesse), Emma Fitzpatrick (Kara), Seema Lazar (Ellini), Adam Jamal Craig (Girard), Andreas Wigand (Milus), Bella Heathcote (Michele Weis), Elena Satine (Jasmine), Natalina Maggio (La prostitué), DeVaughn Nixon (Zeno), Jessica Parker Kennedy (Edouarda), Rachel Roberts (II) (Carrera), Trever O'Brien (Nomos), Lorcan O'Toole (Elgin), Sterling Sulieman (Frank), Christiann Castellanos (Ellini), Mary Elise Hayden (La chanteuse de jazz), Taylor Young (Le serveur), August Emerson (Levi), Cathy Baron (Ruby), Drew James (Thomas).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=180314.html
Bienvenue dans un monde où le temps a remplacé l'argent. Génétiquement modifiés, les hommes ne vieillissent plus après 25 ans. Mais à partir de cet âge, il faut ''gagner'' du temps pour rester en vie. Alors que les riches, jeunes et beaux pour l’éternité, accumulent le temps par dizaines d'années, les autres mendient, volent et empruntent les quelques heures qui leur permettront d'échapper à la mort. Un homme, accusé à tort de meurtre, prend la fuite avec une otage qui deviendra son alliée. Plus que jamais, chaque minute compte.
Note de la presse : 2,7/5

Fiche technique :

Récompenses : 2 nominations
Box Office France : 1 099 016 entrées
Distributeur : Twentieth Century Fox France
Budget : 40 000 000 $
Année de production : 2011
Langue : 02 Anglais
Date de sortie DVD : 4 avril 2012
Format de production : 35 mm
Date de sortie Blu-ray : 4 avril 2012
Format audio : Dolby
Colorimétrie : Couleur
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Type de film : Long-métrage

Secrets de tournage :
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World War Z World War Z USA 2013 Science-fiction 116 min.

691 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 17/09/2014
Marc Forster Brad Pitt (Gerry Lane), Mireille Enos (Karen Lane), Elyes Gabel (Dr. Andrew Fassbach), James Badge Dale (Captain Speke), Fana Mokoena (Thierry), Daniella Kertesz (Segen), David Morse (Ex-CIA Agent), Matthew Fox (Parachutiste), Abigail Hargrove (Rachel Lane), Sterling Jerins (Constance Lane), Ludi Boeken (Jurgen Warmbrunn), Grégory Fitoussi (C130 Pilot), Fabrizio Zacharee Guido (Tomas), David Andrews (Capitaine Mullenaro), Michiel Huisman (Ellis), Eric West (Jason), Moritz Bleibtreu (W.H.O. Doctor), Julian Seager (Tueur de zombies russe), Trevor White (Pilote de C-17), Lee Nicholas Harris (Forces spéciales russes), Daniel Newman (Mick Jones), Iván Kamarás (Soldat), Sarah Sharman (Zombie), Katrina Vasilieva (Valentina), Mustafa Harris (Lincoln), Gio Dangadze (Tyler), Peter Basham (Harrison), Basher Savage (Vityok), Vicky Araico (La mère de Tomas), Nick Bartlett (Short Sleeves), Kevin Kiely (Policier en moto), Okezie Morro (Putnam), Ernesto Cantu (Le père de Tomas), Faruk Pruti (Recrut de Garry), Sami Tesfay (Thug), Noa Bodner (Femme soldat), James Cotter (Soldat russe), Oleg Kalninsh (Alexey), Gil Cohen-Alloro (Général israélien 1), Julia Levy-Boeken (Actrice), Peter Capaldi (W.H.O. Docteur).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=140631.html
Un jour comme les autres, Gerry Lane et sa famille se retrouvent coincés dans un embouteillage monstre sur leur trajet quotidien. Ancien enquêteur des Nations Unies, Lane comprend immédiatement que la situation est inhabituelle. Tandis que les hélicoptères de la police sillonnent le ciel et que les motards quadrillent les rues, la ville bascule dans le chaos...

Les gens s’en prennent violemment les uns aux autres et un virus mortel semble se propager. Les êtres les plus pacifiques deviennent de redoutables ennemis. Or, les origines du fléau demeurent inconnues et le nombre de personnes infectées s’accroît tous les jours de manière exponentielle : on parle désormais de pandémie. Lorsque des hordes d’humains contaminés écrasent les armées de la planète et renversent les gouvernements les uns après les autres, Lane n’a d’autre choix que de reprendre du service pour protéger sa famille : il s’engage alors dans une quête effrénée à travers le monde pour identifier l’origine de cette menace et trouver un moyen d’enrayer sa propagation…
Interdit aux moins de 12 ans

Note de la presse : 2,9/5
Note des spectateurs : 3,7/5 (Pour 14 976 notes : 8% de *****, 31% de ****, 31% de ***, 17% de **, 8% de *, 5% de °)

Fiche technique :

Distributeur : Paramount Pictures France
Année de production : 2013
Box Office France : 2 444 735 entrées
Date de sortie DVD : 20 novembre 2013
Date de sortie Blu-ray : 20 novembre 2013
Langue : 02 Anglais
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage

Secrets de tournage :

Adaptation d'un livre de Max Brooks
World War Z est l'adaptation du livre du même nom de Max Brooks. Max, fils de Mel, est écrivain, scénariste et acteur. Certains changements ont été apportés par les producteurs du film. En effet, si le livre se base sur plusieurs témoignages de personnes infectées, sa forme ne convenait pas à une adaptation cinématographique. De ce fait, l'équipe du film a choisi de prendre le point de vue d'un seul protagoniste, celui de Gerry Lane, ancien employé des Nations Unies, interprété par Brad Pitt.

Improvisation et authenticité
Pour apporter plus de réalisme à World War Z, la majorité des scènes en famille ont été improvisées par les acteurs : "Quand on est comédien, il faut alors faire preuve d’un bon sens du rythme et se montrer réactif. Mireille [Enos] arrive à exprimer l’amour d’une mère, puis, en l’espace d’un instant, se transformer en lionne féroce qui protège ses petits", souligne Brad Pitt. "Nous avons fait de longues recherches pour dénicher nos deux jeunes comédiennes : elles sont non seulement très douées mais elles nous font croire à l’âge de leurs personnages. Ensuite, nous avons tenu à ce que nos quatre acteurs passent du temps ensemble pour nouer des liens, si bien que lorsqu’ils se sont retrouvés sur le plateau, cette question était réglée. Ils s’étaient déjà rencontrés, ils avaient joué ensemble, déjeuné et dîné, et fait ce que font la plupart des familles", raconte la productrice Dede Gardner.

Retrouvailles
Deux ans après Machine Gun, le réalisateur Marc Forster retrouve le comédien Fana Mokoena. Ce dernier interprète Thierry, ex-patron et ami de Gerry Lane (Brad Pitt) dans World War Z. De même, 18 ans après L'Armée des 12 singes, Pitt retrouve David Morse qui incarne ici un agent de la CIA corrompu.

Entraînement militaire
James Badge Dale, campant le soldat qui dirige la base militaire en Corée du Nord, a souhaité, avant le tournage, passer du temps avec les acteurs qui interprètent les soldats. Il a alors suivi les conseils de Freddie Joe Farnworth, cascadeur et consultant technique sur Worl War Z. "Freddie nous a initiés au maniement des armes et nous a fait faire quelques exercices afin qu’on apprenne à se connaître et qu’on noue des liens", raconte le comédien. L'actrice Daniella Kertesz, qui joue Segen, lieutenant de Tsahal (l'armée israélienne), a elle aussi suivi un programme d'entraînement intensif sur cinq jours : "Nous l’avons intégrée à un régiment et nous lui avons appris certaines manoeuvres, comme nous l’avons fait avec les figurants", termine Farnworth.

Lieux de tournage
Comme son nom l'indique, World War Z est un film qui parle d'un chaos à l'échelle mondiale. Pour plus de crédibilité, les équipes de production ont voulu tourner aux quatre coins du monde. Pourtant, si le film commence à Philadelphie, les scènes d'ouverture ont été tournées à Glasgow, les deux villes présentant le même style architectural. De même, les séquences censées se dérouler à Jérusalem ont été tournées à Malte. En revanche, le porte-avions sur lequel se réfugie la famille de Gerry Lane est bien réel, il s'agit de l'Argus, vaisseau de la marine britannique qui, pour les besoins du film, a pris les couleurs des Etats-Unis.

Figurants
World War Z est un film qui compte énormément de figurants. Lorsque l'épidémie commence à se propager, "dans les petites rues de Glasgow, au début de la séquence, nous avions 200 personnes pour donner l'impression d'une cohue", explique Michael Harm, régisseur d'extérieurs, qui poursuit : "Pour les scènes du centre-ville, nous avons fait appel à 700 figurants. Nous avons eu beaucoup de chance car il y avait un vieux bâtiment de la Bank of Scotland totalement à l’abandon, de ce fait nous disposions d’un espace d’environ 4600 m2 où les figurants pouvaient se reposer entre deux prises. Nous avons utilisé les quatre étages de l’immeuble pour les maquilleurs, les habilleurs et la cantine (...). Pour la séquence de l’avion, nous avons utilisé environ 150 figurants, qui jouent les passagers, pendant cinq jours de tournage. C’était d’autant plus compliqué que de nombreux personnages contaminés par le virus se faufilent dans la foule. Il fallait donc faire appel à nos bataillons de coiffeurs, maquilleurs et habilleurs pour métamorphoser les acteurs."

Voitures à la casse
Dans le but de faire des économies, les cascades et les scènes d'action ont été visualisées sur ordinateur avant le tournage. Elles n'en sont pas moins spectaculaires : "Nous avons détruit environ 150 véhicules", raconte Simon Crane, réalisateur de la 2ème équipe, qui poursuit : "Nous avons embouti le camion-poubelle et provoqué un carambolage entre la Volvo de Brad [Pitt] et une ambulance, entre autres ! C’était spectaculaire. Au moins 80% des voitures sont parties à la casse. Glasgow a été une formidable trouvaille. Nous avons bouclé plusieurs quartiers pour orchestrer les accidents de voitures en toute sécurité à l’extérieur des bâtiments !"

Brad Pitt cascadeur
Brad Pitt a souhaité effectuer lui-même toutes les cascades de son personnage...

Une base scientifique
Les producteurs de World War Z ont souhaité donner naissance aux créatures sanguinaires les plus réalistes possibles. Pour cela, ils se sont basés sur une théorie scientifique, "l'intelligence distribuée", qui signifie plus précisément l'observation de schémas comportementaux propres à une population animale : "Par exemple, il peut s’agir de la manière dont une bande d’oiseaux, un banc de poissons ou une colonie de fourmis se déplacent collectivement (...) On peut parler d'“intelligence distribuée” dans leur cas. Je me suis dit que cela pourrait être intéressant de voir nos créatures, qui n’ont plus de libre-arbitre suite à leur morsure, se déplacer seulement en bandes. Pourtant, en ce qui les concerne, on peut parler de conscience inconsciente", explique Marc Forster, la productrice Dede Gardner continuant : "Nous avons ainsi fait appel à plusieurs experts qui nous ont donné des infos sur les maladies infectieuses, l’intelligence distribuée et les mécanismes physiologiques de défense. Il s’agissait, par exemple, de mieux comprendre comment les humains ou les animaux se défendent face à un parasite et comment ils survivent."

Le comportement des créatures
Pour créer le comportement des créatures infectées par le virus, les producteurs se sont posés beaucoup de questions : "A quoi ressemble la ‘créature’ qui vient d’être mordue ? En combien de temps se métamorphosent-elle ? À partir de quel moment devient-elle dangereuse pour son entourage ? (...) Une personne infectée depuis une heure se distingue-t-elle physiquement d’une autre contaminée depuis un mois ? Enfin, s’est posée la question de leur vitesse de déplacement. (...) nous voulions qu’elles se déplacent à des rythmes différents puisqu’elles sont soumises à diverses circonstances extérieures", résume Dede Gardner, la productrice. "Quand on ne les provoque pas, elles sont assez amorphes et se contentent d’errer lentement dans les rues (...) Mais lorsque le virus se manifeste, on dirait des requins qui sentent l’odeur du sang. Car dès qu’elles ont une proie dans leur champ de vision, elles n’hésitent pas à fondre sur elle. Nous avons d’ailleurs insisté, d’entrée de jeu, sur le fait que le bruit les attire", ajoute Marc Forster. Pour les déplacements des créatures, les producteurs ont fait appel au talent de la chorégraphe Alexandra Reynolds qui a su capter les différents mouvements des contaminés. De même que l'expert en mouvement (Ryen Perkins-Gangnes) a prêté ses traits à la toute première créature infectée, en s'inspirant des mouvements des malades de crises d'épilepsie. La démarche de Javier Bardem dans No country for old men a également inspiré les artistes.

Un tournage compliqué...
La production du film aurait accumulé les difficultés sur le tournage : tensions, changement de scénaristes, besoin de planifier de nouvelles scènes, problèmes d'effets spéciaux... Le tournage a également pris plusieurs semaines de retard. La sortie a dû être décalée de plusieurs mois, passant de décembre 2012 à juillet 2013. Pour l'anecdote, la cellule anti-terroriste hongroise a saisi 85 armes fonctionnelles et illégales devant servir pour le film dans un entrepôt de Bucarest !

Costumes
La chef costumière Mayes C. Rubeo a créé des costumes uniques pour chaque créature : "On voulait montrer, à travers les costumes, comment les humains se métamorphosent une fois infectées (...) Les victimes ne sont pas toutes mordues de la même façon, et ne sont pas toutes blessées ou traumatisées de manière identique. Si on observe chacune de nos créatures, on se rend compte qu’elles ont leur propre style, sans parler de l’état d’usure de leurs vêtements, ou encore de leurs taches de sang, qui varient de l’une à l’autre. On tenait à ce que chacune d’entre elles en soit à une phase différente dans la progression de la maladie."

L'utilisation d'hélicoptères !
Pour une certaine scène où les créatures essayent d'escalader un mur gigantesque (visible dans la bande-annonce), les producteurs ont utilisé de véritables hélicoptères pour filmer et apporter de nouveaux plans à ceux plus traditionnels des caméras sur grues.

Une trilogie en cas de succès?
Si le film est un succès, World War Z pourrait avoir deux suites afin d'en faire une trilogie.

Une adaptation en jeu vidéo?
World War Z pourrait également faire l'objet d'une adaptation en jeu vidéo. Paramount Pictures aurait déposé le nom pour pouvoir décliner le film en jeu. A noter qu'un projet de jeu avait déjà existé il y a quelques années, à l'initiative de l'éditeur Midway.

Brad, ce héros...
Brad Pitt a prouvé qu'il n'avait nul besoin d'une cape ou autre tenue moulante pour jouer au super-héros. En effet, lors du tournage d'une scène de rue à laquelle participaient près de 700 figurants déguisés en zombies, une femme glissa et ne put se relever au milieu d'une telle foule, risquant de se faire piétiner. C'était sans compter sur l'intervention du chevaleresque acteur, qui la prit dans ses bras et l'évacua loin du tumulte. Voilà bien une figurante qui gardera un souvenir inoubliable de sa (courte) expérience cinématographique !

Un frenchy à Hollywood
Le comédien français Grégory Fitoussi nous raconte comment il s'est retrouvé à donner la réplique à Brad Pitt dans cette grosse production hollywoodienne : "J'ai passé des essais pour le film. Je me suis filmé chez moi et j'ai envoyé la bande à Los Angeles. Cela se fait de plus en plus pour les films étrangers. Il se trouve que le réalisateur Marc Forster est un fan de la serie Engrenages. Il a même un temps essayé de l'adapter aux Etats-Unis. Visiblement, il avait envie de travailler avec moi. Il m'a donc donné ce rôle de pilote des Nations Unies. J'ai eu de la chance, car toutes mes scènes étaient avec Brad Pitt, James Badge Dale et David Morse. Trois acteurs dont je suis totalement fan. Le seul probleme était de me libérer, car je tournais sur la 4e saison d'Engrenages au même moment à Paris. Les producteurs de la série ont été très conciliants et j'en profite pour les remercier car sans leur aide je n'aurais pas pu faire World War Z."
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100 Below Zero 100 Degrees Below Zero USA 2016 Science-fiction 89 min.

924 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 19/01/2017
R.D. Braunstein Jeff Fahey, Sara Malakul Lane, Marc McKevitt Ewins
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=221267.html
Lorsqu'une série d’éruptions volcaniques s'abat sur l’Europe, le soleil disparaît derrière d’énormes nuages de cendres, menaçant ainsi de plonger le continent dans une nouvelle ère glaciaire. Deux Américains font tout pour secourir leurs enfants, avant que Paris ne gèle complètement...
Amateur de grand spectacle saupoudré de morale à l'américaine, ce film est pour vous! On n'en reçoit plein les yeux pendant 1h30... si au début les images impressionnent bien que par moment c'est tellement ridicule qu'on a envie de rire plutôt qu'autre chose , à la fin on prie presque pour qu'elle vienne cette fin du monde! Bref , très bon divertissement , quelques scènes et personnages marrant voir attachant.
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À la poursuite de demain Tomorrowland USA 2015 Science-fiction 130 min.

760 2/4
  Disponible 04 Italien 01 AVI 15/10/2015
Brad Bird George Clooney (Frank Walker), Hugh Laurie (David Nix), Britt Robertson (Casey Newton), Raffey Cassidy (Athena), Tim McGraw (Eddie Newton), Kathryn Hahn (Ursula), Keegan-Michael Key (Hugo), Chris Bauer (Frank's Dad), Thomas Robinson (Frank Walter jeune), Pierce Gagnon (Nate Newton), Matthew MacCaull (Dave Clark), Judy Greer (Mom), Shiloh Nelson (Casey Newton jeune), Mathieu Lardier (Pierre Clark), Fraser Corbett (Jensen), Lochlyn Munro (Oncle Anthony), Lindsey Elizabeth (Alice), Jedidiah Goodacre (Buddy), Darien Provost (Mikey), Matthew Kevin Anderson (Bus Driver), Michael Rowe (II) (Autre député), Monique Ganderton (Dave Clark #1), Amy Esterle (Fille au lévrier), David Nykl (Professeur de sciences), Marcus Rosner (Handsome Harry), Julie Johnson (Fiancée d'Harry), Paul McGillion (02 Anglais), Ansley Gordon (Voisin), Tom Butler (Shérif), Alex Barima (Buddy), Michael Ray Davis (Homme solitaire), Aliyah O'Brien (Fonctionnaire), Michael Giacchino (Small World Operator).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=195031.html
Casey, une adolescente brillante et optimiste, douée d’une grande curiosité scientifique et Frank, un homme qui fut autrefois un jeune inventeur de génie avant de perdre ses illusions, s’embarquent pour une périlleuse mission. Leur but : découvrir les secrets d’un lieu mystérieux du nom de Tomorrowland, un endroit situé quelque part dans le temps et l’espace, qui ne semble exister que dans leur mémoire commune... Ce qu’ils y feront changera à jamais la face du monde… et leur propre destin !
Note de la presse : 3,2/5
Note des spectateurs : 3,3/5 (Pour 3 594 notes : 8% de *****, 23% de ****, 36% de ***, 21% de **, 9% de *, 3% de °)

Fiche technique :

Distributeur : The Walt Disney Company France
Box Office France : 925 754 entrées
Année de production : 2015
Date de sortie DVD : 6 octobre 2015
Langue : 02 Anglais
Date de sortie Blu-ray : 6 octobre 2015
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage
N° de Visa : 142157

Secrets de tournage :

Une exposition prestigieuse
Pour présenter A la poursuite de demain, les studios Disney ont décidé de mettre les petits plats dans les grands. En effet, un teaser du film a été montré au public américain lors de la finale du Superbowl, le fameux championnat de football américain demeurant comme l'évènement sportif le plus regardé des Etats-Unis.La vision de "Demain" par Walt DisneyÀ la poursuite de demain Making Of

Genèse du film
La mise en chantier de À la poursuite de demain remonte à plusieurs années et a connu de multiples rebondissements. C'est en 2008 que le projet est évoqué avec comme acteur principal Dwayne Johnson. A ce stade, le film n'est pas à proprement parler une histoire basée sur le parc à thèmes. Ce n'est qu'en 2013 que le film dans sa forme définitive est mis en place. L'idée de faire un long-métrage basé sur l'une des sections à thèmes des parcs Disneyland est clairement revendiquée par le réalisateur Brad Bird et le scénariste du film Damon Lindelof.

De l'attraction au cinéma
A la poursuite de demain renvoie à l'une des sections à thème commune aux parcs Disneyland, Tomorrowland, qui est justement le titre original du film. Ce n'est pas la première fois que l'on assiste au développement en long-métrage d'une attraction de Disneyland. Ce fut notamment le cas avec Pirates des Caraïbes de Gore Verbinski, inspiré par l'attraction du même nom, et qui est devenue l'une des sagas cinématographiques ayant rencontré le plus de succès ces dernières années.

Disneyland en toile de fond
Le parc Disneyland n'est pas seulement le point de départ de À la poursuite de demain. Il constitue également l'un des lieux de tournage majeurs du film. En effet, Brad Bird a filmé des scènes au sein de l'attraction Carousel of Progress à Walt Disney Resort en Floride, ainsi que dans le manège It's a Small World dans le Disneyland californien. Signe que Disneyland constitue la toile de fond majeure du long métrage, la célèbre attraction Space Mountain a été choisie pour figurer en arrière plan de l'affiche promotionnelle.

Une autre actrice envisagée
A l'origine, Shailene Woodley avait été envisagée pour tenir le rôle de Casey Newton mais l'actrice a préféré décliner l'offre qui est alors revenue à une autre jeune comédienne, Britt Robertson.

Une quasi inconnue
C'est la quasi inconnue Britt Robertson qui a hérité du rôle principal du film. Pour la jeune actrice, c'est une première puisque jusque là, elle s'était surtout illustrée via des seconds rôles dans des films comme Coup de foudre à Rhode Island ou Scream 4 mais n'avait pas encore tenu de premier rôle. A la poursuite de demain lui offre une exposition sans précédent qui devrait lui permettre de rejoindre le cercle des jeunes actrices les plus en vogue à Hollywood.

Retrouvailles
Le film marque les retrouvailles de George Clooney et Judy Greer. C'est la troisième fois que les deux acteurs tournent ensemble, après Les Rois du désert de David O. Russell et The Descendants d'Alexander Payne.

Un scénariste en vogue
Coscénariste et producteur du film, Damon Lindelof collabore de plus en plus avec Hollywood. Celui qui fut l'un des scénaristes phares de la série Lost : Les Disparus a notamment cosigné ces dernières années les scénarios de Cowboys and Aliens de Jon Favreau, Prometheus de Ridley Scott et Star Trek Into Darkness de J.J. Abrams. Il est revenu l'an dernier à la scénarisation d'une série, The Leftovers la première depuis l'arrêt de Lost : Les Disparus en 2008.

Transformer l'essai
C'est le second film de fiction pour Brad Bird après la réalisation du quatrième volet de Mission impossible en 2011. Jusqu'à présent, son nom était surtout connu comme celui étant à l'origine du succès des films d'animation Les Indestructibles en 2004 et Ratatouille en 2007.

Un habitué des méchants made in disney
Le rôle du méchant du film est tenu par Hugh Laurie, rendu mondialement célèbre pour son personnage dans la série Docteur House. Auparavant, il avait déjà joué un méchant dans une autre production Disney puisqu'il tenait le rôle de Jasper, l'un des acolytes de la terrible Cruella d'Enfer dans l'adaptation cinématographique des 101 Dalmatiens.

Un Frenchy à Hollywood
Décidément, Hollywood aime les acteurs français ! Au casting de A la poursuite de demain figure en effet Mathieu Lardier, un jeune comédien quasiment inconnu en France hormis pour des apparitions dans des films comme Mon Pote de Marc Esposito ou Situation amoureuse : C'est compliqué réalisé par Manu Payet, mais commençant petit à petit à se faire un nom de l'autre côté de l'Atlantique. Après être apparu dans la série The Flash, Tomorrowland est son premier film américain. Souhaitons-lui le même succès qu'une certaine Léa Seydoux, autre actrice française à avoir joué sous la direction de Brad Bird, puisqu'elle interprétait l'une des méchantes dans le précédent épisode de Mission Impossible que ce dernier réalisait.

Un compositeur fétiche
La musique du film est signée par Michael Giacchino, collaborateur fidèle de Brad Bird puisqu'il est déjà l'auteur des musiques de ses précédents films, aussi bien de ses dessins animés Les Indestructibles et Ratatouille que Mission: Impossible- Protocole fantôme. Au passage, le compositeur retrouve également Damon Lindelof qu'il a côtoyé sur la série Lost, dont il signait également la partition originale. Habitué des compositions de bandes originales de blockbusters, Giacchino a également fait celles de Star Trek : Into Darkness, Jupiter : Le Destin de l'univers et du très attendu Jurassic World.

Une année faste pour Disney
Alors que les productions de Disney de ces dernières années furent plutôt des échecs commerciaux à l'image de Lone Ranger, Naissance d'un héros de Gore Verbinski, en 2013, le moins que l'on puisse dire est que depuis l'an dernier, avec les succès de Captain America, Le Soldat de l'hiver et des Gardiens de la Galaxie, le studio s'est refait une santé. 2015 semble être une grande année pour Disney avec en plus de la sortie de A la poursuite de demain, celles d'Avengers : L'Ere d'Ultron et du septième épisode de la saga Star Wars.

Un tournage international
Le tournage du film s'étala d'août 2013 à février 2014 et entraîna l'équipe dans plusieurs pays. Outre les parcs Disneyland en Floride et en Californie, une grande partie des scènes furent tournées dans la province de la Colombie Britannique, dans l'Ouest du Canada et notamment dans les villes de Vancouver et de Surrey. Des scènes furent également mises en boîte en Espagne, plus précisément à la Cité des arts et des sciences de Valence.

Sortie mondiale en France
A la poursuite de demain sortira sur les écrans français le 20 mai prochain, en exclusivité mondiale ! Il faudra être en France ou en Belgique, où le film sort le même jour, pour découvrir avant tout le monde le long métrage de Brad Bird, qui ne sortira aux Etats-Unis que deux jours plus tard.

Tomorrowland plutôt que Star Wars
Initialement, Brad Bird avait été dépêché pour réaliser le septième volet de la saga Star Wars, Star Wars : Le Réveil de la Force, autre grosse production signée Disney et certainement le film le plus attendu de l'année. Mais le cinéaste a préféré décliner l'offre pour se concentrer sur le projet A la poursuite de demain, qu'il envisagea comme une véritable opportunité, en raison de la facture originale du film.

Un co-scénariste venu de la bande dessinée
Le scénario du film a été rédigé à six mains, par Brad Bird, Damon Lindelof et Jeff Jensen qui fait ici ses débuts comme scénariste au cinéma. A l'origine scénariste de bande dessinée, il a notamment rédigé des histoires pour le Comic Book Captain America et est également l'auteur du "Tueur de la Green River", pour laquelle il a reçu le Prix Eisner 2012 de la meilleure bande dessinée inspirée de la réalité, lors du festival Comic-Con de San Diego.

Une occasion manquée pour Naomi Scott
Beaucoup de jeunes actrices furent pressenties pour le rôle de Casey Newton. A part Shailene Woodley, d'autres comédiennes moins connues, à l'image de Naomi Scott ont également été sérieusement envisagées. La jeune comédienne britannique, jusque là essentiellement connue pour son rôle de Maddy Shannon dans la série Terra Nova produite par Steven Spielberg et que l'on verra bientôt au cinéma dans The 33 de Patricia Riggen, n'a malheureusement pas fait le poids face à Britt Robertson.

La Tour Eiffel et les blockbusters
Non, si vous avez vu la bande-annonce de A la poursuite de demain, vous ne rêvez pas ! C'est bien à partir de la Tour Eiffel qu'une fusée est lancée. Anachronisme ? Bien évidemment, mais le but n'est certainement pas la vraisemblance mais plutôt le fait d'utiliser l'architecture du monument parisien comme enjeu narratif, synonyme de grand spectacle. Une idée pas vraiment nouvelle puisque la Tour Eiffel fut souvent utilisée par les réalisateurs de blockbusters américains, notamment dans des scénarios catastrophes qui montraient l'effondrement du célèbre édifice, comme c'est le cas dans Independence Day, Armageddon ou G.I. Joe.

Un autre titre envisagé
A l'origine, le film ne s'appelait pas A la poursuite de demain comme nous le connaissons aujourd'hui mais "1952". Un titre énigmatique, qui sera abandonné en janvier 2013, soit quelques mois avant le début du tournage.

Un directeur de la photographie oscarisé
Pour signer la photographie de son film, Brad Bird a fait appel à l'un des directeurs photo les plus réputés d'Hollywood, Claudio Miranda. Il est connu pour son travail sur des films comme L'Etrange Histoire de Benjamin Button de David Fincher mais aussi de L'Odyssée de Pi d'Ang Lee, qui lui a valu l'Oscar de la meilleure photographie en 2013.

Retrouver l'optimisme
Lorsque Walt Disney a créé le premier parc à thèmes Disneyland en 1955, les Américains avaient un optimise sans faille quant à l'idée qu'ils se faisaient du futur, notamment autour de toute la mythologie qui entourait la conquête spatiale. Or, avec le temps, cette vision s'est nettement assombrie. Le postulat du film de Brad Bird est de renouer avec l'optimise d'antan comme le déclare le scénariste et producteur Damon Lindelof : "Je tenais à retrouver cet optimisme sans bornes."

L'influence de Gustave Eiffel
Si le film fait une référence on ne peut plus claire à la Tour Eiffel dans la séquence de la fusée, l'ombre de son inventeur, Gustave Eiffel, plane également sur l'enjeu même du film. En effet, le scénario part d'une rumeur selon laquelle, à la fin du XIXème siècle, l'inventeur français accompagné de Jules Verne, de l'Américain Thomas Edison et du Serbe Nikola Tesla se seraient réunis afin de discuter du futur. De cette rencontre serait sortie l'idée de former une organisation ultrasecrète baptisée Nec Plus Ultra. Les quatre hommes avient notamment le projet de construire une ville du futur qui aurait été un vaste terrain d'expérimentation scientifique. Mais les deux guerres mondiales ont mis un coup d'arrêt au projet et ce n'est que lorsque Walt Disney a rejoint l'organisation dans les années 1960 que la ville a pu voir le jour, dans les parcs Disneyland, à l'abri du monde réel. Ainsi est née Tomorrowland.

Une rivalité réelle
A la poursuite de demain évoque notamment la rivalité entre les personnages de Frank Walker et David Nix, respectivement joués par George Clooney et Hugh Laurie. Cette conception de deux scientifiques s'opposant sur leur idée du futur renvoie notamment à celle qui a opposé Gustave Eiffel et Thomas Edison, deux des fondateurs de la société Nec Plus Ultra, qui fut une source d'inspiration pour le film.

Une dentition modifiée
Le tournage du film ayant duré six mois, le réalisateur dut composer avec quelques petits détails physiologiques concernant notamment les personnages d'Athena et de Frank Walker enfant, incarnés par les jeunes Raffey Cassidy et Thomas Robinson, comme il l'explique : "Je n'avais pas pensé au fait que lorsqu'on travaille avec de jeunes acteurs de 11 ans, il est probable qu'ils grandissent... et que leur dentition change au cours des 6 mois de tournage ! Lorsque Raffey Cassidy est arrivée sur le tournage à Vancouver, elle m'a fait un grand sourire et j'ai vu qu'elle avait perdu quelques dents. Et puis Thomas Robinson s'est mis à perdre les siennes une par une. Nous leur avons donc fait fabriquer des dents temporaires tout au long du tournage. On n'est jamais à l'abri d'une surprise !"

Privilégier les décors naturels
Malgré ses allures de grosse production hollywoodienne, A la poursuite de demain se distingue par sa volonté d'ancrer le récit le plus possible dans des décors réels et de limiter de ce fait une intrigue qui reposerait uniquement sur des images de synthèse. Tel était le souhait de Tom Peitzman, le producteur des effets visuels et coproducteur du film. Ainsi, A la poursuite de demain fut presque essentiellement tourné dans des décors naturels comme dans la Cité des Arts et des Sciences de Valence où presque rien ne fut rajouté en postproduction.

Le tour du monde en un film
Tourné entre les Etats-Unis, le Canada, l'Espagne et les Bahamas, A la poursuite de demain comprend également des prises de vues de Paris et de New York. C'est donc à un véritable tour du monde audiovisuel que nous convie Brad Bird dans un film comprenant plus de 90 combinaisons différentes de décors en studio et de décors réels. En outre, l'équipe s'est déplacée plus de dix fois pendant le tournage, ce qui est assez exceptionnel pour un long-métrage de cinéma.

Acrophobie
Thomas Robinson, l'interprète de Frank Walker enfant, souffrait d'acrophobie, c'est à dire une peur bleue du vide, avant le tournage du film. Or, cette phobie posait quelque peu problème puisque son personnage devait voler dans les airs grâce à un réacteur dorsal. Afin d'apprivoiser son angoisse, l'acteur a donc travaillé ses cascades en pratiquant le trapèze ainsi qu'en se rendant chez IFly afin d'apprendre à voler en simulateur. Résultat, à la fin du tournage, le jeune comédien était en mesure de pouvoir assurer ses cascades sans le moindre problème comme le remarque le superviseur des cascades, Robert Alonzo : "Alors qu'il avait peur du vide avant de faire ce film, il a réussi à voler seul à 18 mètres du sol tout en y prenant plaisir."

Un film tout public
Brad Bird a souhaité que A la poursuite de demain s'adresse à tous les publics, des personnes allant de 8 à 80 ans. Le but du film est que le public passe un bon moment et qu'il soit conforme à l'idée originale de Walt Disney c'est à dire de faire un film divertissant.

Un prequel littéraire
Le producteur exécutif du film, Jeff Jensen, a écrit en collaboration avec le dessinateur de bande dessinée Jonathan Case, un roman prequel du film, intitulé "Before Tomorrowland".

Synthèse de Samuel L. Jackson
A la façon des productions Marvel, la fin du film devait inclure une courte séquence post-générique. C'est le scénariste Damon Lindelof qui a eu cette idée. Il était en effet question d'inclure Samuel L. Jackson venant ramasser le fameux pin's du film, pour faire un clin d'oeil évident à l'intrigue. Damon Lindelof avait en tête un caméo de l'acteur grimé d'un cache oeil muni d'un sabre violet et éventuellement vêtu du costume de Frozone, le personnage qu'il doublait dans le film d'animation Les Indestructibles, justement réalisé par Brad Bird. Malgré l'initiative amusante, l'idée n'a pas été retenue et si surprise il y a à la fin du générique, ce sera sans la présence du célèbre comédien américain.

Médecins de fictions
Hasard ou coïncidence, toujours est-il que l'on retrouve parmi les acteurs du films, deux anciens célèbres médecins de fictions : George Clooney, l'inoubliable docteur Doug Ross dans la série culte Urgences ainsi que Hugh Laurie, l'acteur vedette de Dr House.
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Ad Astra Ad Astra USA 2019 Science-fiction 124 min.

1059 2/4
  Disponible 01 Français 02 MKV 07/10/2019
James Gray Brad Pitt, Tommy Lee Jones, Ruth Negga, Donald Sutherland, Jamie Kennedy, Liv Tyler, Kimberly Elise, Ravi Kapoor
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=247520.html
L’astronaute Roy McBride s’aventure jusqu’aux confins du système solaire à la recherche de son père disparu et pour résoudre un mystère qui menace la survie de notre planète. Lors de son voyage, il sera confronté à des révélations mettant en cause la nature même de l’existence humaine, et notre place dans l’univers.
«Ad Astra», Destination filiale
Par Elisabeth Franck-Dumas — 13 septembre 2019 à 20:41

Sans se défaire de l’élégance et de la mélancolie qui teintent ses précédents films, James Gray poursuit son exploration des relations familiales dans une quête sidérale sidérante.

L’une des premières réjouissances offertes par Ad Astra, n’est-ce pas d’abord que le très torturé James Gray l’ait bel et bien fait ? Une fois passée la magistrale ouverture, qui nous transporte au sommet d’une immense antenne Terre-espace propre à filer un vertige jusque-là jamais éprouvé dans une salle obscure, s’impose l’idée que, quoique puisse réserver le reste du film, le cinéaste américain, découvert dans ses explorations de la pénombre et de l’intime new-yorkais (Little Odessa, The Yards, Two Lovers…) puis suivi jusqu’au cœur de l’Amazonie (The Lost City of Z), n’a pas flanché devant son pari spatial. Les scènes époustouflantes s’enchaînent les unes après les autres, empreintes de l’élégance et de la mélancolie du cinéaste, et ce qu’Ad Astra apporte au canon - car nombre de comparaisons s’imposent, de Gravity à 2001, d’Interstellar à High Life –, c’est une incroyable qualité de présence. Elle doit sans doute beaucoup à l’attachement du cinéaste à la pellicule 35 mm, avec pour effet de composer un univers où la splendeur semble à portée de main, débarrassée de la plasticité rutilante du numérique, comme tout droit tirée d’un rêve plutôt que d’une machine. Tel le personnage joué par Brad Pitt roulant sur la surface de la Lune lors d’une magistrale scène de course-poursuite, et levant son bras en silence pour dérouler derrière lui un panache de poussière cosmique, il semble que l’on puisse, tout à notre émerveillement, toucher du doigt une matière étrange et tout à fait neuve. Car Gray a aussi insufflé à Ad Astra sa part de désillusion, déposant en son cœur une froideur glacée, une manière de silence intersidéral, en faisant un objet plus space qu’opera, malgré les accents néoclassiques de la musique de Max Richter.
Apocalypse

Roy McBride (Brad Pitt), astronaute surdoué, bête de travail monomaniaque dont le pouls ne dépasse jamais 80, est missionné pour aller retrouver son père, qu’il pensait mort en héros il y a seize ans de cela, aux extrêmes limites de l’univers connu. Clifford McBride (Tommy Lee Jones, dont la présence sépulcrale s’imprime sur quantité de vidéos de bord) y avait disparu alors qu’il cherchait la preuve d’autres formes de vie intelligente. De récentes et inexplicables décharges d’énergie, qui mettent en péril l’humanité, pourraient bien provenir de la station spatiale qu’il dirigeait, et son fils, à qui les traits encore poupons de Brad Pitt prêtent un air de vieux gamin jamais grandi, a pour feuille de route d’entrer en contact avec lui, per aspera ad astra, via la Lune, Mars et Neptune, pour empêcher l’apocalypse.

Ainsi, ce qui menace de détruire la planète, ce n’est pas le grand saccage écologique commis par les humains, mais plutôt un homme seul, flottant dans l’espace, demi-dieu tenant la foudre au bout des doigts. Labourant film après film le sillon des relations père-fils, Gray a donc pris, comme d’autres avant lui, l’espace pour réduire à l’os son étude des ressorts de la filiation, et lancer sa remontée vers les origines. Comme dans High Life, de Claire Denis, on trouve dans Ad Astra un nœud œdipien, mais ici dénué de désir. Comme dans Gravity (d’Alfonso Cuarón) et Interstellar (Christopher Nolan), une plongée au cœur du manque, une renaissance aussi, mais au goût d’amertume. Et comme dans First Man, de Damian Chazelle, le vide galactique répond au vide intérieur, mais ici sans nul sentimentalisme, le parti pris d’évacuer l’émotion faisant la grande singularité du film. La narration glisse d’une péripétie à une autre, rectiligne comme le trajet d’une flèche, de plus en plus introspective, comme assourdie par l’incapacité de McBride à s’y projeter pleinement. Il traverse d’extraordinaires tableaux - une colonie lunaire transformée en gigantesque galerie marchande nocturne, piquée d’enseignes commerciales, ou une terrifiante confrontation avec un singe hors d’âge venu tout droit de notre préhistoire, et dont on n’est pas près d’oublier le surgissement -, mais il le fait sans sourciller, le calme n’étant pas ici le signe d’une éthique intérieure, mais au contraire d’une anesthésie longuement auscultée par une très encombrante voix off. La plupart des échanges de McBride ont pour interlocuteur un terminal d’ordinateur devant lequel son employeur SpaceCom le somme de se livrer à des audits psychologiques grotesques (ah, les ravages du behaviorisme !) et Ad Astra fait parfois figure d’allégorie de l’aliénation au travail, contre lequel le duo père-fils finit par se rebeller.
Vaisseau mortuaire

Comme le pointait justement l’envoyé de Libé à Venise, où le film fut présenté, l’aventure est chez Gray, dans la lignée de Lost City of Z, une quête fondamentalement décevante. Le fils retrouve le père, qui n’était pas le colonel Kurtz qu’on pressentait, plutôt un vieil homme presque sénile, dont les années de vieillesse auront terni la brillance héroïque, à la dérive dans un vaisseau mortuaire où passe en boucle une de ces vieilles comédies musicales dont il était friand, Ce que femme veut. «We’re all we’ve got» («nous sommes tout ce que nous avons»), lâchera Roy à son père, en guise de consolation. Mais si la fin du film, remaniée à la demande des producteurs et peu convaincante (lire ci-contre), tâche d’en faire une maxime humaniste, le propos s’apparente davantage à un enseignement de la frustration, du genre qui marque le passage à l’âge adulte. Entre un monde où dieu est là, mais impuissant, et un monde d’où il est absent, l’on ne sait trop que choisir.

Il est un certain tragique contemporain, lié lui aussi aux progrès de la science, qui voient les fils s’occuper de pères diminués, s’accrochant à l’existence alors que tout ce qui les faisait eux-mêmes les a peu à peu abandonnés. Toute retrouvaille, toute réconciliation ayant lieu à cet instant n’est-elle pas, par essence, elle aussi fondamentalement décevante ? Le père, désormais narrateur non fiable de son propre récit, est rendu incapable d’apprécier ce que le fils a pu faire comme lui, c’est-à-dire pour lui. Que ce soit James Gray qui le mette en forme, lui-même irrémédiablement attaché à la grandeur passée d’Hollywood, a quelque chose de terrible et piquant. N’est-il pas, lui aussi, allé plus haut qu’on n’aurait pu le rêver - mais lui reste-t-il encore un semblable, dans l’infini cosmos cinématographique, pour le reconnaître ?

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Annihilation Annihilation USA 2018 Science-fiction 115 min.

1338 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 01/08/2022
Alex Garland Natalie Portman, Jennifer Jason Leigh, Gina Rodriguez, Tessa Thompson, Oscar Isaac, Tuva Novotny, David Gyasi, Benedict Wong
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=232771.html
Lena, biologiste et ancienne militaire, participe à une mission destinée à comprendre ce qui est arrivé à son mari dans une zone où un mystérieux et sinistre phénomène se propage le long des côtes américaines. Une fois sur place, les membres de l’expédition découvrent que paysages et créatures ont subi des mutations, et malgré la beauté des lieux, le danger règne et menace leur vie, mais aussi leur intégrité mentale.
Le deuxième long-métrage du Britannique Alex Garland, après le remarquable Ex Machina, navigue avec assurance entre l’horreur, le psychédélisme et la philosophie, emmené par une Natalie Portman quasi ascétique, dans son apparence comme dans son jeu.
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Assassin's Creed Assassin's Creed USA 2016 Science-fiction 116 min.

1084 2/4
  Vu mais non dispo 09/04/2020
Justin Kurzel Michael Fassbender, Marion Cotillard, Jeremy Irons, Brendan Gleeson, Charlotte Rampling, Michael K. Williams, Denis Ménochet, Ariane Labed
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=198730.html
Grâce à une technologie révolutionnaire qui libère la mémoire génétique, Callum Lynch revit les aventures de son ancêtre Aguilar, dans l’Espagne du XVe siècle.  Alors que Callum découvre qu’il est issu d’une mystérieuse société secrète, les Assassins, il va assimiler les compétences dont il aura besoin pour affronter, dans le temps présent, une autre redoutable organisation : l’Ordre des Templiers.
Avec un budget de plus de 150 millions d’euros, Assassin’s Creed a pu voir les choses en grand. A ce titre, on retrouve au casting Michael Fassbender et Marion Cotillard, déjà vus ensemble dans Macbeth, du même réalisateur Justin Kurzel. Les combats au corps à corps et le parkour sont, de leur côté, assez bluffants.
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Cloned: The Recreator Chronicles Cloned: The Recreator Chronicles USA 2011 Science-fiction 87 min.

768 2/4
  Disponible 01 Français 02 MKV 26/10/2015
Gregory Orr Stella Maeve (Tracy Bernstein), Alexander Nifong (Craig Carlson), Jamal Mallory-McCree (Derek Johnson), John De Lancie (Dr. Frank Miller), Laura Moss (Elizabeth Miller), Curzon Dobell (Mr. Carlson), Gregory Orr (Scénariste).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=193853.html
Quand un groupe d'adolescents tombent sur un laboratoire secret, ils font partie d'une expérience mortelle. Craig, Tracy et Derek se retrouvent face à face avec des copies exactes d'eux-mêmes qui n'ont qu'un seul but, trouver et tuer leurs originaux....
Note des spectateurs : 2,4/5 (Pour 32 notes : 14% de *****, 0% de ****, 14% de ***, 29% de **, 29% de *, 14% de °)
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Effet Papillon 3 (l') Butterfly Effect: Revelation (III) USA 2009 Science-fiction 100 min.

375 2/4
  Disponible 01 AVI 18/05/2009
Seth Grossman Chris Carmack (Sam Reide), Rachel Miner (Jenna Reide), Melissa Jones (Vicki), Kevin Yon (Harry Goldburg), Lynch R. Travis (Inspecteur Dan Glenn (sous le nom Lynch Travis))
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=142976.html
Un jeune homme avec la puissance de Voyage dans le temps les tentatives de résoudre le mystère de la mort de sa petite amie.

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Fusion The Core USA 2003 Science-fiction 134 min.

1333 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 10/07/2022
Jon Amiel Aaron Eckhart, Hilary Swank, Tchéky Karyo, Delroy Lindo, Stanley Tucci, DJ Qualls, Bruce Greenwood, Richard Jenkins
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=40884.html
Pour des raisons inconnues, le noyau interne de la Terre a cessé de tourner sur lui-même. Le champ magnétique de la planète s'effondre, provoquant sous les latitudes les plus diverses une dramatique et spectaculaire série d'accidents.
Face à cette catastrophe sans précédent, le gouvernement américain convoque le géophysicien Josh Keyes, une poignée de savants de réputation internationale et un tandem de spatianautes, la Major Rebecca Childs et le Commandant Iverson. Leur objectif : lancer dans les profondeurs du manteau terrestre une capsule habitée et provoquer des explosions nucléaires en chaîne pour réactiver le noyau et ainsi sauver le monde d'une destruction imminente.
Alors que Jules Verne pour son Voyage au centre de la Terre imaginait un monde souterrain peuplé de géants et de dinosaures, le film de Jon Amiel s'en tient à la création d'un univers de formes abstraites et mouvantes. Comme les péripéties s'enchaînent sans la moindre surprise, ce parti pris, qui se voudrait sans doute plus réaliste que les spéculations de l'auteur de L'Ile mystérieuse, fait trouver le temps long.
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High Life High Life France 2019 Science-fiction 113 min.

1054 2/4
  Disponible 01 Français 02 MKV 26/07/2019
Claire Denis Robert Pattinson, Juliette Binoche, André Benjamin, Mia Goth, Lars Eidinger, Agata Buzek, Claire Tran, Gloria Obianyo
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=238957.html
Un groupe de criminels condamnés à mort accepte de commuer leur peine et de devenir les cobayes d’une mission spatiale en dehors du système solaire. Une mission hors normes…
Trip visuel et sonore dont on peine à s’extraire, le planant "High Life" est d’une densité qui amalgame sans cesse le sublime et le repoussant, le lyrique et l’amorti se doublant sans mal d’une réflexion philosophique sur les origines et le devenir des hommes.

Claire Denis envoie Robert Pattinson et Juliette Binoche dans l’espace pour une planante odyssée sans retour. Un chef-d’œuvre halluciné et viscéral dans la lignée des grands films du genre.

Il était une fois, il y a longtemps, un grand mythe politique : l’idée d’une «nouvelle frontière». C’était un territoire à conquérir dans l’espace, miroir des immenses terres vierges bordées par la première «frontière», celle de la destinée manifeste des Nord-Américains. Depuis, le mythe est mort : l’on sait que les grandes terres n’étaient pas vierges mais peuplées d’Amérindiens, exterminés dans le premier des grands massacres, et que l’espace n’est pas une carte à habiter d’optimisme mais un vide nous renvoyant vers le néant d’où l’on vient : celui où l’on retournera.

Dans une ouverture dont l’ahurissante splendeur lo-fi est revenue longtemps nous hanter, c’est tout cela, et plus encore, que brasse la dérive spatiale de Claire Denis, High Life, qui nous promène à bord d’un grand cube gris aux confins du cosmos avec une bande de réprouvés. «Confins» n’est peut-être pas le bon mot, tant la nuit qui s’étend ici semble n’avoir aucune limite, mais «réprouvés» colle : ils ont été rejetés par la société, ou par Dieu, ou les deux. L’un de ceux-là, Monte, est joué avec calme et austérité par Robert Pattinson, et l’orée du film le trouve accroché à l’extérieur d’un vaisseau évoluant au-delà du système solaire.
Le vrai du faux

Pas une lumière, pas un bruit, hormis celui du babillage d’un bébé qui se trouve à l’intérieur du vaisseau dans un berceau posé devant deux écrans, et qui communique avec Monte par interphone. Le bébé voit Monte sur un écran, et sur l’autre il voit des images venues de la Terre, diffusées il y a des années de cela (comme celle d’un Amérindien terrassé dans une bataille). Ce dispositif incroyable, dont on se demande dans quel tortueux recoin de son cerveau Claire Denis est allée le chercher, nous est imposé avec une évidence qui doit beaucoup au velouté sonore de leurs échanges, le bébé parlant, ta-ta-ta, l’adulte répondant par une musique de patience et de tout petits mots. La plénitude de ce qui se love là, alors que tout autour il n’y a rien, qu’un objet peut tomber dans ce rien et aussitôt y être avalé, qu’à tout moment ces êtres pourraient être emportés par le néant (et qu’à tout moment l’on se demandera ce qui en fait encore des êtres), donne au film sa tonalité amoureuse et inquiétante.

Ce qui est posé dès ces instants se démultipliera de mille manières, nous lançant dans une série de questionnements propres à un polar futuriste sans issue autant qu’à notre situation de Terriens en 2018. «Pourquoi se reproduit-on quand il n’y a plus d’espoir, plus de mythes, et plus personne ?» semble nous interpeller le film (peut-être pour avoir quelqu’un à qui parler, répond-il parfois). Trip visuel et sonore dont on peine à s’extraire, le planant High Life est d’une densité qui amalgame sans cesse le sublime et le repoussant, le lyrique et l’amorti se doublant sans mal d’une réflexion philosophique sur les origines et le devenir des hommes.

Le cadre en est cet étrange vaisseau, dont on commence par apercevoir le jardin à son bord, luxuriant et légèrement flippant. Il fait d’emblée penser à une photo (disons, de Thomas Struth) davantage qu’à une nature généreuse, et son artifice le révèle en éden fabriqué. Il est arrosé d’eau recyclée, on dirait d’eau usée, à l’image de toute la vie sur cet engin où tout et tout le monde se dévore, où l’eau se transforme du brun au translucide et où les ventilateurs brassent de l’air frelaté.

L’intrigue n’ayant rien de linéaire, épousant par là le mouvement déformé du temps hors système solaire, c’est par une série de flash-back impressionnistes souvent sublimes, pierre tombant dans un puits, cadavre d’un homme disparaissant dans la terre du jardin, vaisseau tarkovskien déglingué envahi d’une meute de chiens sauvages, que l’on apprendra où est passé le reste de l’équipage - flash-back qui pourraient tout aussi bien être des fantasmes, on peine à démêler le vrai du faux. Tous les passagers étaient des condamnés à mort ayant accepté de commuer leur sentence en une expédition au-delà du système solaire, et ils ont disparu les uns après les autres, dans un enchaînement d’événements aussi désespérés qu’inéluctables, qui appelle dans sa comète des comparaisons avec de grands pans de l’histoire de la SF.
Procréation assistée

Régnant sur eux, Dr Dibs, interprétée par une très inquiétante Juliette Binoche, regard rieur et glacé, en néosorcière et prêtresse de toutes les semences qui se charge de la procréation assistée envers et contre toutes les radiations de ce milieu inhospitalier. On retrouve là le goût inconditionnel de la cinéaste pour la captation proche des fluides, qu’ils soient lait, sang, sperme ou larmes, bref, tout ce qui fait de ces humains, si loin qu’ils puissent être dans le cosmos, des êtres fragiles et dépendants de leurs besoins. Cette énergie liquide s’écoule à foison de la «fuck-box», pièce obscure et mini-vaisseau ultra-sophistiqué, à la fois SF et SM, qui permet d’en découdre avec les appétences sexuelles de tous (et fera sans doute couler aussi pas mal d’encre). Binoche s’y débat jusqu’au cri, Pattinson refuse de s’y rendre, buté dans son rôle de moine soldat rendu imperméable au désir sexuel traversant ses compagnons de vol. Le bébé est pourtant sa fille, Willow, conçue dans une opération abracadabrante et trinitaire.

Le lien père-fille, sa part de tabou, intéresse Claire Denis, on le sait depuis 35 Rhums. Le plus fou du déjanté High Life, c’est peut-être que son extraordinaire machinerie spatiale, sa dimension politique, ses échanges fluidiques à grande échelle, bref, tous ces paramètres du film de science-fiction auxquels Claire Denis se frotte pour la première fois, donnant au film une obscure beauté en apnée, que tout cet édifice, donc, n’a été construit que pour offrir à ce lien père-fille un écrin où se déployer à l’abri de tout - un amour cosmique, dont l’issue ne peut être que de se fondre dans l’univers.

Elisabeth Franck-Dumas , Jérémy Piette
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High-Rise High-Rise UK 2015 Science-fiction 119 min.

873 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 03/08/2016
Ben Wheatley Tom Hiddleston, Jeremy Irons, Sienna Miller, Luke Evans, James Purefoy, Keeley Hawes, Peter Ferdinando, Sienna Guillory
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=223641.html
1975. Le Dr Robert Laing, en quête d’anonymat, emménage près de Londres dans un nouvel appartement d’une tour à peine achevée; mais il va vite découvrir que ses voisins, obsédés par une étrange rivalité, n’ont pas l’intention de le laisser en paix… Bientôt, il se prend à leur jeu. Et alors qu’il se démène pour faire respecter sa position sociale; ses bonnes manières et sa santé mentale commencent à se détériorer en même temps que l’immeuble : les éclairages et l’ascenseur ne fonctionnent plus mais la fête continue! L’alcool est devenu la première monnaie d’échange et le sexe la panacée. Ce n’est que bien plus tard que le Dr Laing, assis sur son balcon en train de faire rôtir le chien de l’architecte du 40ème étage, se sent enfin chez lui.
Depuis ses débuts, Ben Wheatley se pose en explorateur systématique d’aspects méconnus ou occultés de la culture britannique. À ce titre, il était idéalement placé pour adapter le roman de J. G. Ballard, satire mordante de l’Angleterre thatchérienne obsédée par la performance, le matérialisme et la méritocratie. Très fidèle au livre, Wheatley a conservé l’action dans les années 70 et reconstitué cet immeuble vertical qui reproduit physiquement l’organisation sociale de l’époque. Il en fait un organisme vivant dysfonctionnel et monstrueux, qui se nourrit des excès qu’il induit chez ses habitants. Plus ils sont riches, plus ils sont logés dans les étages élevés. Plus ils suscitent la convoitise et plus ils sont pervertis et dégénérés. Cet ordre aberrant conçu par l’architecte (Jeremy Irons) engendre nécessairement un chaos qui ne tarde pas à se manifester sous la forme d’orgies de sexe et d’actes de violences. Tom Hiddleston, dans un rôle neutre et détaché, nous sert de guide, mais finit lui aussi contaminé. La métaphore paraît parfois simpliste, mais la puissance des visions orchestrées par Wheatley persiste longtemps en mémoire, accompagnées d’un humour discret mais caustique, réminiscence d’Orange mécanique et ça n’est sûrement pas par hasard.
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Hors du temps The Time Traveler'S Wife USA 2009 Science-fiction 110 min.

414 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 22/12/2010
Robert Schwentke Eric Bana (Henry Detamble), Rachel Mcadams (Clare Abshire), Ron Livingston (Gomez), Jane Mclean (Charisse), Stephen Tobolowsky (Dr David Kendrick), Hailey Mccann (Alba), Arliss Howard (Richard Detamble), Brooklynn Proulx (Clare Jeune), Alex Ferris (Henry Jeune), Michelle Nolden (Annette Detamble), Maggie Castle (Alicia Abshire), Katherine Trowell (Réceptionniste De L'Hôpital), Tatum Mccann (Alba Jeune), Mya Rylyn Banks (Alba Bébé), Jean Yoon (Dr Montague), James Lafazanos (Jeremy), Paul Francis (Hunting Buddy), Fiona Reid (Lucille Abshire), Alison Macleod (Realtor), Brian Bisson (Mark Abshire), Jon Bruno (Chicago Radio Show Host), Philip Craig (Philip Abshire), Matt Birman (Chicago Police #1), Duane Murray (Resident Doctor), Donald Carrier (Dr. Osman), Kenner Ames (Tv Sales Person), Dan Duran (Lottery Announcer), David Talbot (Pasteur), Bart Bedford (Library Researcher), Carly Street (Bibliothécaire), Romyen Tangsubutra (Thai Waiter), Craig Snoyer (Chicago Police #2), Andrew Whiteman (Broken Social Scene - Band Member), Brendan Canning (Broken Social Scene - Band Member), Shawn Storer (Acteur), Mario Tufino (Acteur), Kevin Drew (Acteur), Jan Caruana (Acteur), Esther Jun (Actrice).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=61578.html
Clare aime Henry depuis toujours. Elle est convaincue qu'ils sont destinés l'un à l'autre, même si elle ne sait jamais quand ils seront séparés... Henry est en effet un voyageur du temps. Il souffre d'une anomalie génétique très rare qui l'oblige à vivre selon un déroulement du temps différent : il va et vient à travers les années sans le moindre contrôle sur ce phénomène.Même si les voyages d'Henry les séparent sans prévenir, même s'ils ignorent lorsqu'ils se retrouveront, Clare tente désespérément de faire sa vie avec celui qu'elle aime par-dessus tout...
Note de la presse : 2/5
Note des spectateurs : 3/5 (Pour 536 notes : 39 % de *****, 21 % de ****, 18 % de ***, 7 % de **, 14 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 34 577 entrées
Couleur
Format du son : Dolby Digital
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

"Hors du temps", mais sur les planches
Hors du temps a été sélectionné pour faire l'ouverture du 35ème Festival du Film Américain de Deauville.

Adaptation
Hors du temps est l'adapation du livre éponyme d'Audrey Niffenegger. Publié en 2003, et paru en France sous le titre Le temps n'est rien, c'est le premier roman de l'écrivain américaine. Devenu un best-seller, il a été traduit en 28 langues.

Production
Au générique du film, crédité en tant que producteur, on retrouve le très célèbre Brad Pitt. En effet, à l'époque où il était encore avec Jennifer Aniston, le couple s'était précipité et avait acheté les droits d'adaptation du roman avant même que celui-ci ne soit disponible en librairie. C'est donc par l'intermédiare de sa boîte de production Plan B Entertainment que Brad Pitt a produit le film en association avec New Line Cinema.

Un scénariste reconnu
Pour adapter l'oeuvre d'Audrey Niffenegger en scénario, les producteurs ont fait appel à Bruce Joel Rubin. Ce n'est pas la première fois que l'homme s'attaque à une histoire mêlant amour et fantastique, puisqu'en 1991 il a remporté l'oscar du meilleur scénario original pour le célèbre film romantique Ghost.

Le choix du réalisateur
Dans un premier temps, ce sont les cinéastes Steven Spielberg et David Fincher qui ont manifesté leur intérêt pour ce film. Puis en 2005, Gus Van Sant entre en négociations avec la production, mais celles-ci n'aboutissent pas. Finalement, en 2006, le nom du réalisateur définitif est annoncé : Robert Schwentke (Tatoo, Flight Plan).

Dates de tournage
Hors du temps a été tourné entre le 19 septembre et le 27 novembre 2007. Prévu pour une sortie en 2008 aux Etats-Unis, il a finalement été décalé jusqu'à l'été 2009.

Ça (re)tourne !
Pour les besoins du film, une séquence supplémentaire a dû être tournée bien après le tournage. Cette scène concernait Rachel McAdams et Eric Bana. Or ce dernier, entre-temps, avait rasé ses cheveux pour interpréter le rôle de Nero dans Star Trek de J.J. Abrams. L'équipe était donc dans l'obligation d'attendre que les cheveux du comédien repoussent et que la saison soit convenable afin de procéder au tournage des plans additionnels.
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iBoy iBoy UK 2016 Science-fiction 90 min.

1277 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 26/11/2021
Adam Randall Bill Milner, Maisie Williams, Miranda Richardson, Rory Kinnear, Charley Palmer Rothwell, Susan Fordham, McKell David, Jordan Bolger
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=225178.html
La vie de Tom Harvey bascule lorsqu’un IPhone lui tombe sur la tête du haut d’un immeuble et le plonge dans le coma. En se réveillant, l'adolescent découvre avec stupeur que des morceaux de l’appareil sont restés incrustés dans son cerveau, lui permettant d’intercepter des connexions Internet et téléphoniques. Ses nouvelles capacités incluent un champ de force électrique, agissant comme une armure et la capacité de délivrer des électrochocs paralysants...
L'idée de départ était séduisante mais au fil des minutes l'ensemble devient guère captivant et sans surprise. sans rythme, des dialogues insipides, un "héros" bien pâle : un film pour ado avec des ados peu exigeants.
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Inception Inception UK/USA 2010 Science-fiction 148 min.

407 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 22/12/2010
Christopher Nolan Leonardo Dicaprio (Dom Cobb), Marion Cotillard (Mall), Ellen Page (Ariane), Cillian Murphy (Pêcheur), Michael Caine (Miles), Joseph Gordon-Levitt (Arthur), Ken Watanabe (Saito), Tom Hardy (Eames), Tom Berenger (Browning), Dileep Rao (Yusef), Lukas Haas (Nash), Tohoru Masamune (Agent Sécurité Japonais), Talulah Riley (La Blonde), Yuji Okumoto (Assistant Saito), Claire Geare (Phillipa (À 3 Ans)), Nicole Pulliam (La Cliente De L'Hôtel), Carl Gilliard (Le Client De L'Hôtel), Mobin Khan (Le Caissier Du Casino De Mombasa), Daniel Girondeaud (L'Homme Du Rêve), Johnathan Geare (James), Pete Postlethwaite (Maurice Fischer), Tai-Li Lee (Tadashi), Magnus Nolan (James (À 20 Mois)), Taylor Geare (Phillipa (À 5 Ans)), Earl Cameron (Vieil Homme Chauve), Ryan Hayward (Avocat), Miranda Nolan (Steward), Russ Fega (Chauffeur Taxi), Tim Kelleher (Homme Mince), Peter Basham (Commandant De Bord Jet Fischer), Michael Gaston (Agent Immigration), Felix Scott (Homme D’affaires), Andrew Pleavin (Homme D'Affaires), Lisa Reynolds (Infirmière), Jason Tendell (Chauffeur Fischer), Jack Gilroy (Cobb Âgé), Shannon Welles (Mall Âgée).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=143692.html
Dom Cobb est un voleur expérimenté – le meilleur qui soit dans l’art périlleux de l’extraction : sa spécialité consiste à s’approprier les secrets les plus précieux d’un individu, enfouis au plus profond de son subconscient, pendant qu’il rêve et que son esprit est particulièrement vulnérable. Très recherché pour ses talents dans l’univers trouble de l’espionnage industriel, Cobb est aussi devenu un fugitif traqué dans le monde entier qui a perdu tout ce qui lui est cher. Mais une ultime mission pourrait lui permettre de retrouver sa vie d’avant – à condition qu’il puisse accomplir l’impossible : l’inception. Au lieu de subtiliser un rêve, Cobb et son équipe doivent faire l’inverse : implanter une idée dans l’esprit d’un individu. S’ils y parviennent, il pourrait s’agir du crime parfait. Et pourtant, aussi méthodiques et doués soient-ils, rien n’aurait pu préparer Cobb et ses partenaires à un ennemi redoutable qui semble avoir systématiquement un coup d’avance sur eux. Un ennemi dont seul Cobb aurait pu soupçonner l’existence.
Note de la presse : 4/5
Note des spectateurs : 4/5 (Pour 19877 notes : 65 % de *****, 15 % de ****, 7 % de ***, 5 % de **, 8 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 4 915 637 entrées
Budget : 160 000 000 $
Couleur
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Format de production : 35 mm|19005@70 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

Une fascination pour les rêves et l'imaginaire
Christopher Nolan explique qu’il a imaginé le monde d’Inception il y a une dizaine d’années. Il revient ainsi sur sa fascination pour les rêves: "J’étais alors fasciné par les rêves et par la relation entre notre vie diurne et notre vie nocturne. Le fait que les éléments d’un rêve – qu’ils soient angoissants, réjouissants ou surnaturels – soient produits par notre propre esprit m’a toujours semblé être un paradoxe intéressant : ce que cela révèle sur le potentiel de l’imaginaire est tout à fait extraordinaire. Je me suis mis à réfléchir à la manière dont on pourrait utiliser cela dans un film d’action spectaculaire dont la dimension humaine serait très présente". Inception part du principe qu’il est possible de partager ses rêves – des rêves qui semblent totalement réels tant qu’on est endormi. Dans cet état subconscient, nos secrets les plus précieux, enfouis au fond de nous mêmes, sont prêts à être dérobés: "On voulait suggérer qu’une idée est incontestablement le parasite le plus résistant et le plus puissant qui soit", poursuit Christopher Nolan, "Il en reste toujours une trace quelque part… dans votre esprit. C’était fascinant d’imaginer qu’une personne mette au point un procédé pour envahir vos rêves, de manière très concrète, et s’approprie une de vos idées – aussi intime soit-elle".

Une longue gestation
Christopher Nolan dit avoir commencé à travailler sur le scénario d'Inception il y a près de 10 ans.

Deuxième scénario original
Inception est le deuxième film de Christopher Nolan dont il a également écrit le scénario original. La première fois, c'était en 1999 avec Following, le suiveur. Tous ces autres films sont adaptés de romans (Le Prestige), de nouvelles (Memento), de comics (Batman Begins, The Dark Knight, Le Chevalier Noir) ou sont des remakes (Insomnia).

Titre mystérieux
"Inception" signifie "origine", et dans le film, ce terme désigne l'art de pénétrer dans l'esprit d'une personne pour y introduire une idée, par l'intermédiaire de ses rêves.

Un tournage aux quatre coins du monde!
Pour Inception, la production a multiplié les lieux de tournage : un gratte-ciel de Tokyo, une montagne de Calgary, les rues exotiques de Tanger, les avenues de Paris, le centre historique de Londres et la modernité de Los Angeles.

Retrouvailles
Inception marque les retrouvailles du réalisateur Christopher Nolan avec les acteurs Michael Caine (Batman Begins, Le Prestige, The Dark Knight), Cillian Murphy (Batman Begins, The Dark Knight) et Ken Watanabe (Batman Begins). Du côté des acteurs, Joseph Gordon-Levitt retrouve Lukas Haas après Brick (2004), et Ellen Page retrouve Cillian Murphy après Peacock (2008).

"Retrouvailles"?
Ellen Page et Marion Cotillard ont été nommées la même année (2008) à l'Oscar de la Meilleure Actrice. La première concourait pour Juno, la seconde pour...La Môme!

Nolan piaffe
En plus de la bande-originale signée Hans Zimmer, Christopher Nolan utilise une chanson d'Edith Piaf, ce qui peut faire sourire dans la mesure où il dirige l'interprète oscarisée de son rôle dans La Môme : Marion Cotillard. Aurions-nous eu droit à une musique made in Bollywood si le cinéaste avait choisi Aishwarya Rai, un temps envisagée pour le personnage de Mall? Apparemment non, puisque le compositeur avoue plutôt avoir hésité à en sélectionner une autre pour éviter le parallèle avec La Môme. Mais il se trouvait que celle-ci convenait parfaitement...

Une percée fulgurante!
Une semaine seulement après sa sortie en salles, Inception fait une percée fulgurante sur le site de référence IMDB, et bouscule le classement en s'imposant troisième meilleur film de tous les temps derrière Les Evadés (1994) et Le Parrain (1972), avec plus de 90 000 votes des internautes!

Effets normaux
Thriller de science-fiction situé dans l'univers des rêves, Inception est un film bourré d'effets... normaux : de l'aveu même de Christopher Nolan, le long métrage ne comporte en effet que 400 plans à effets spéciaux, soit 5 fois moins que la moyenne pour un blockbuster de ce type.

Ellen Page ne perd pas le fil
Le choix du prénom d'Ellen Page dans le film, Ariane, est tout sauf innocent quand on sait que - Spoiler :son rôle consiste à bâtir des rêves comme des labyrinthes - . Une donnée qui renvoie - Spoiler :au célèbre fil d'Ariane, dont se sert Thésée pour sortir du labyrinthe du Minotaure, dans la myhtologie grecque - .

Une musique de rêve...
- Spoiler : La musique clôturant le film est en réalité le thème principal de la bande originale du film (Rien de rien d'Edith Piaf) passé au ralenti. Se pourrait-il que comme pour les membres de l'équipe de Cobb, il s'agisse d'un signal pour les spectateurs? Comme si Christopher Nolan nous disait lui-même à la fin du film: "Attention, on entend la fameuse musique donc votre rêve va s’achever d’ici peu...".  - 

Changement de casting
Alors que Leonardo DiCaprio faisait l'unanimité pour le rôle principal, il n'en a pas été de même pour tous. Ainsi, James Franco était en pourparlers avec Christopher Nolan pour celui d'Arthur, mais en raison de problèmes d'emploi du temps, ce fut finalement Joseph Gordon-Levitt qui reprit le rôle. De même, le premier choix du réalisateur pour le personnage d'Ariadne portait sur Evan Rachel Wood, mais elle déclina l'offre. Les noms d'Emily Blunt, Keira Knightley ou encore d'Emma Roberts furent annoncés avant que le rôle ne soit finalement dévolu à Ellen Page. L'actrice indienne Aishwarya Rai fut quant à elle considérée pour le rôle de Mal, qui revint à la française Marion Cotillard.

Influences
Christopher Nolan affirme avoir cherché à restranscrire son amour pour les films d'espionnage qui, tels les James Bond, se déroulent aux quatre coins du monde, et notamment à Paris. A noter que le film est aussi un voyage dans le temps et dans quatre niveaux de réalité. Il définit également Inception comme le croisement du film de casse et de Matrix.

Changement de noms!
Au départ, les noms des personnages joués par Leonardo DiCaprio et Ellen Page étaient respectivement Jacob Hastley et Isabella (selon les rumeurs).

Un Cobb peut en cacher un autre!
Le nom du personnage interprété par Leonardo DiCaprio, Cobb, est le même que le personnage principal du premier long métrage réalisé par Christopher Nolan en 1999, Following, le suiveur.

Labyrinthe
Le style labyrinthique de Inception ressemble étrangement au logo de la société de production de Christopher Nolan, Syncopy.
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Jour d'après (le) The Day After Tomorrow USA 2004 Science-fiction 120 min.

732 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 06/06/2015
Roland Emmerich Dennis Quaid (le professeur Jack Hall), Jake Gyllenhaal (Sam Hall), Emmy Rossum (Laura), Sela Ward (le Dr. Lucy Hall), Arjay Smith (Brian Parks), Tamlyn Tomita (Janet), Austin Nichols (J.D.), Ian Holm (Terry Rapson), Perry King (President Blake), Tony Calabretta (Cabbie), Rick Hoffman (NY Businessman on Bus), J.P. Manoux (L.A. Cameraman), Joe Cobden (Zack), John Sanford Moore (New York Reporter), Wendy L. Walsh (Weather Channel Newscaster #1), Mark Pfister (Weather Channel Newscaster #2), Ana Garcia (Headline Reporter), Lauren Sanchez (International Newscaster).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=45361.html
Le climatologue Jack Hall avait prédit l'arrivée d'un autre âge de glace, mais n'avait jamais pensé que cela se produirait de son vivant.
Un changement climatique imprévu et violent à l'échelle mondiale entraîne à travers toute la planète de gigantesques ravages : inondations, grêle, tornades et températures d'une magnitude inédite. Jack a peu de temps pour convaincre le Président des Etats-Unis d'évacuer le pays pour sauver des millions de personnes en danger, dont son fils Sam.
A New York où la température est inférieure à - 20° C, Jack entreprend une périlleuse course contre la montre pour sauver son fils.
Note de la presse : 2,7/5
Note des spectateurs : 3,3/5 (Pour 27 579 notes : 22% de *****, 29% de ****, 10% de ***, 21% de **, 13% de *, 5% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 1 prix et 1 nomination
Box Office France : 2 587 044 entrées
Distributeur : UFD
Budget : 125 000 000 $
Année de production : 2004
Langue : 02 Anglais
Date de sortie DVD : 10 mars 2010
Format de production : 35 mm
Date de sortie Blu-ray : 1 septembre 2010
Format audio : DTS, SDDS, Dolby Digital
Colorimétrie : Couleur
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Type de film : Long-métrage
N° de Visa : 110 188

Secrets de tournage :

Roland Emmerich revient au film-catastrophe
Avec Le Jour d'après, le réalisateur d'origine allemande Roland Emmerich revient au genre qui lui a apporté ses plus beaux succès : le film-catastrophe. Si avec ce nouvel opus il se penche sur des bouleversement climatiques venant semer la terreur sur la Terre, il avait en 1996 évoqué une invasion extra-terrestre avec Independence Day et, en 1998, confronté New-York à un gigantesque lézard vert dans Godzilla.

Plus qu'un film-catastrophe...
Pour le réalisateur Roland Emmerich, expert dans le film-catastrophe, Le Jour d'après, est certes un film spectaculaire, notion inhérente au genre, mais possède également une dimension humaine. "Aussi amples que soient ses effets, c'est un drame humain qui constitue le pivot de cette histoire", explique le cinéaste. "Jack Hall et son fils Sam sont des personnages sensibles, vulnérables, en proie à des conflits qui rendent encore plus excitant leur affrontement avec les forces de la nature. Le Jour d'après raconte le combat universel de l'Homme contre les éléments. C'est l'histoire héroïque d'une survie et du triomphe de l'esprit."

Une théorie plausible
Pour le producteur Mark Gordon, les événements décrits dans Le Jour d'après sont fictionnels, mais néamoins plausibles : "Nous avons pris la liberté d'anticiper quelque peu la venue d'un Nouvel Age de Glace, mais la théorie selon laquelle le réchauffement de la planète pourrait entraîner des bouleversements climatiques soudains retient de plus en plus l'attention. Personne ne peut prédire les effets ultimes de la pollution au dioxyde de carbone, mais certains experts y voient déjà "la plus vaste expérience scientifique incontrôlable de tous les temps"."Mark Gordon, dont l'analyse est corroborée par une étude publiée par le Pentagone en 2004 soulignant la possibilité d'un changement climatique soudain provoqué par le réchauffement de la planète, souligne toutefois que "la soudaineté de la catastrophe" dans le film est irréaliste. "En effet, lorsque les scientifiques évoquent un changement climatique "abrupt", ils se réfèrent à une période de cinq à dix ans, et non à quelques semaines, comme dans le film. Mais nous n'avons pas la prétention d'être 100% scientifiques, ni de faire le tour de la question en seulement deux heures. Nous avons seulement voulu offrir au spectateur un super-spectacle qui puisse, éventuellement, l'éclairer sur un problème qui nous concerne tous."

La parole à l'équipe
Chacun des membres de l'équipe du Jour d'après a son petit avis sur le film catastrophe. Pour le réalisateur Roland Emmerich, "lorsque le monde paraît sur le point de s'écrouler, lorsque vous êtes cerné par le danger, vous êtes obligé de procéder dans l'urgence à des choix radicaux. C'est à la fois terrifiant et très exaltant. Voilà pourquoi j'aime ces films."Pour l'acteur Dennis Quaid, ce genre cinématographique est né de la fascination des gens pour le morbide : "Un incendie ou une collision rassemblent immédiatement les curieux, et chacun de se demander s'il n'y aurait pas là quelqu'un qu'il connaît, puis de se féliciter de ne pas être impliqué dans ce drame, et enfin de s'interroger sur ce qu'il ferait face à une catastrophe. Ces films nous présentent des situations dramatiques qui suscitent des émotions fortes et une intense participation." Enfin, le scénariste Jeffrey Nachmanoff voit le film catastrophe comme "un puissant révélateur humain", alors que le producteur Mark Gordon souligne l'aspect "hautement visuel" du genre.

Conditions extrêmes
Le défi physique relevé par toute l'équipe du Jour d'après a été particulièrement intense. Pour Dennis Quaid, le film s'est apparenté à "un test d'endurance quotidien, une lutte permanente pour la survie ! J'ai tourné plusieurs films à effets spéciaux, mais jamais à cette échelle. Emmitouflés dans nos parkas, protégés du froid intense par quatre ou cinq couches de vêtements polaires, nous avions le plus grand mal à garder les yeux ouverts et à respirer sous l'impact de la neige artificielle, projetée à 150 km/h par des turbines géantes. C'était parfois carrément surréaliste."

D'étranges coïncidences...
Durant le tournage du Jour d'après, de nombreux phénomènes météorologiques extrêmes semèrent le chaos aux quatre coins du globe, comme autant d'étranges coïncidences. Durant la préproduction du film, le centre de la Chine fut victime de violentes chutes de grêle. Le mois suivant, de gigantesques innondations mirent à l'épreuve l'Europe, notamment l'Angleterre. Lorsque le tournage du Jour d'après débuta, des tornades s'abbatirent sur les Etats-Unis. Et coïncidence la plus troublante : la barrière de glace "Larsen B" s'effondra dans l'Antarctique en mars 2002, soit juste quelques semaines après que Roland Emmerich et Jeffrey Nachmanoff eurent rédigé une scène évoquant très précisément cet événement.

Travail numérique et effets spéciaux
Pour les impressionnantes séquences en Antarctique, la production a fait appel au studio d'effets numériques Digital Domain, qui a livré pour l'occasion un programme spécial dédié à la création de paysages ultra-réalistes. Pour les paysages urbains, c'est un procédé de scanning hors-du-commun qui a été réquisitionné pour numériser en détail des édifices de Los Angeles et New York.En ce qui concerne les perturbations climatiques, des centaines de pains de glace sculptés à la taille requise furent utilisés pour créer la grêle. Pour les innondations, de nombreux techniciens furent à l'oeuvre six semaines durant pour construire le bassin géant nécessaire à la réalisation de cet effet spécial impressionnant.
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Jour d'après (le) Day After (the) USA 1983 Science-Fiction 120 min.

105 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 08/06/2004
Nicholas Meyer Jason Robards, Jobeth Williams, Steven Guttenberg
http://www.moviecovers.com/film/titre_LE%20JOUR%20D%27APRES.html
Un week-end ordinaire se prépare à Kansas City, en plein centre des États-Unis. Le Dr Russel Oakes, chirurgien à l'hôpital général de la ville, doit partir faire un cours à l'Université de Lawrence, à une quarantaine de kilomètres de là... Dans une ferme des environs, Jim Dahlberg et sa femme Eve préparent le mariage de leur fille aînée, Denise... Au Centre hospitalier universitaire de Lawrence, Sam, interne, examine les étudiants de première année, dont Stephen Klein, tandis que l'infirmière Nancy Bauer vaque elle aussi à ses occupations routinières... William Mc Coy, simple soldat en service dans une base aérienne, est transféré subitement dans un centre de lancement de missiles nucléaires, au sud-est de Kansas City...

Tous ces gens paisibles et somme toute ordinaires vont apprendre, à la radio et à la télévision, que l'Union Soviétique est en train d'envahir Berlin et l'Allemagne de l'Ouest. Les communiqués se succèdent, de plus en plus alarmants, et l'on finit par conseiller aux populations de se réfugier dans les abris municipaux existants ou de s'en fabriquer rapidement un... Il est maintenant évident que la base de missiles nucléaires toute proche va jouer un rôle-clé dans le conflit mondial qui se déclenche. Et, effectivement, tous les habitants des environs vont en être témoins : les missiles partent bientôt dans le ciel pour aller toucher des cibles soviétiques. Mais en retour, peu de temps après, Kansas City est pratiquement détruite en un éclair par les premières bombes soviétiques.

Partout, panique et chaos s'installent et le Centre hospitalier universitaire, miraculeusement épargné, va être envahi par des hordes de malheureux "survivants", qui ne sont déjà plus que de véritables morts-vivants. Le Dr Oakes, Sam et l'infirmière Nancy Bauer tenteront de faire face, mais très vite, les effets de la radio-activité détruiront toute forme de vie dans cette région jadis sans histoires...

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Jumper Jumper USA 2007 Science-fiction 95 min.

379 2/4
  Disponible 02 Anglais 01 AVI 18/05/2009
Doug Liman Diane Lane, Jamie Bell, Hayden Christensen, Rachel Bilson, Samuel L. Jackson
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=114653.html
Adolescent transi d’amour pour la jolie Millie, David subit les brimades de ses camarades. Quand il tombe accidentellement dans un lac glacé, il découvre qu’il a le pouvoir de se téléporter. Il apprend à gérer ce don, qui va changer son existence puisqu’il décide de rompre avec son ancienne vie. Huit ans après, David est devenu riche grâce à son pouvoir : il peut dévaliser les banques en toute impunité. Il revient dans sa ville pour retrouver Millie, qui le croit mort noyé depuis l’accident. Insouciant, il l’emmène en voyage, ignorant encore qu’une organisation secrète veut sa perte.
L'avis de la rédaction

SAUT DANS LE VIDE
Si on veut en trouver un, le seul intérêt de JUMPER est d’inventer un super héros reflet de son temps. Le cheminement classique de l’adolescent timide, qui va s’épanouir dans la réalisation secrète de son don surnaturel, fait naître ici un héros pas vraiment super. Symbole absolu de notre société individualiste, il ne se sert pas de son pouvoir pour combattre les injustices mais pour bâtir sa fortune personnelle. Il ferait presque un bon méchant mais voilà, c’est le gentil. Difficile donc de s’attacher à lui, surtout que le terne Hayden Christensen ne facilite pas l’empathie. Tout est presque dit car JUMPER se résume à un enchaînement de téléportations, parfois saisissantes, souvent moins, qui lui donne une allure de long clip. Ces gesticulations ne masquent pas le vide scénaristique brassé par les acteurs, dont un Samuel L. Jackson gagné aussi par la fadeur. A force de sauter d’un lieu à l’autre, l’intrigue microscopique ne creuse rien, alors que la moralité du héros ne demandait qu’à être questionnée. Au lieu de raconter une véritable histoire, JUMPER n’est qu’une présentation des personnages pour les suites à venir. On ne reste même pas sur sa faim, car ce film, qui n’est au final qu’un apéritif, ne donne pas du tout envie d’en voir plus.
Anthony Clément
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L'Arrivée The Arrival USA 1997 Science-fiction 115 min.

1251 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 27/07/2021
David Twohy Charlie Sheen, Lindsay Crouse, Richard Schiff, Ron Silver, Teri Polo, Tony T. Johnson, Javier Morga, Leon Rippy
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=10418.html
Zane Zaminsky, radioastronome, sonde les fréquences aériennes afin de déceler la preuve d'une existence extraterrestre. Un jour, il entend des cris aigus sortant de ses enceintes. Il s'agit d'une onde de choc provenant d'au-delà de notre système solaire, une preuve plausible de la vie extraterrestre. Son enquête le conduit au Mexique où il decouvre une base secrète habitée par des extraterrestres. Sous leur apparence humaine se cache une tout autre réalité.
Le gros problème du film c'est Charlie Sheen qui nous campe un personnage à la professeur Mortimer, c’est-à-dire, un savant musclé et pugnace et doté d'une psychologie assez plate, ni crédible, ni attachant. Le thème est à mi-chemin entre "L'invasion des profanateurs de sépultures"" et "X files", l'histoire se regarde sans passion mais sans déplaisir, le pire étant les dialogues avec madame ou avec le petit garçon, le meilleur l'incursion dans la base secrète. Ça ne marquera pas le genre et ça ne donne pas envie de le revoir, mais bon, juste une fois…
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Mad Max: Fury Road Mad Max: Fury Road USA 2015 Science-fiction 120 min.

765 2/4
  Disponible 01 AVI 26/10/2015
George Miller Tom Hardy (Max Rockatansky), Charlize Theron (L'impératrice Furiosa), Zoë Kravitz (Toast), Nicholas Hoult (Nux), Rosie Huntington-Whiteley (Splendid), Riley Keough (Capable), Nathan Jones (Rictus Erectus), Josh Helman (Slit), Hugh Keays-Byrne (Immortan Joe), Megan Gale (Valkyrie), Angus Sampson (Le robot bio-mécanique), Debra Ades (La femme désespérée), Abbey Lee (The Dag), Richard Norton (L'empereur), Courtney Eaton (Fragile), John Howard (People Eater), Richard Carter (The Bullet Farmer), Melissa Jaffer (Keeper of the Seeds), Greg Van Borssum (L'empereur Bulletfarm), Coco Jack Gillies (Hope), Gillian Jones (The Vuvalini), Joy Smithers (The Vuvalini), Jeremy Costello (Le guerrier), Iota (Coma-Doof Warrior), Jennifer Hagan (Mademoiselle Giddy), Melita Jurisic (The Vuvalini), Macyn Van Borssum (War Pup), Toby Ayers (L'enfant de Wayward), Vanessa Summerfield (Le damné), Gareth Hamilton-Foster (Le damné).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=125054.html
Le film est présenté hors-compétition au Festival de Cannes 2015.

Hanté par un lourd passé, Mad Max estime que le meilleur moyen de survivre est de rester seul. Cependant, il se retrouve embarqué par une bande qui parcourt la Désolation à bord d'un véhicule militaire piloté par l'Imperator Furiosa. Ils fuient la Citadelle où sévit le terrible Immortan Joe qui s'est fait voler un objet irremplaçable. Enragé, ce Seigneur de guerre envoie ses hommes pour traquer les rebelles impitoyablement…
Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs

Note de la presse : 4,4/5
Note des spectateurs : 4,2/5 (Pour 12 158 notes : 28% de *****, 38% de ****, 14% de ***, 9% de **, 6% de *, 6% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 1 nomination
Distributeur : Warner Bros. France
Box Office France : 2 356 085 entrées
Année de production : 2015
Budget : 150 000 000 $
Date de sortie DVD : 14 octobre 2015
Langue : 02 Anglais
Date de sortie Blu-ray : 14 octobre 2015
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage
N° de Visa : 142250

Secrets de tournage :

Sensation
Présenté en juillet 2014 au Comic-Con de San Diego, la spectaculaire bande-annonce de Mad Max: Fury Road a fait sensation et a volé la vedette à tous les autres projets présentés au même moment. Le long métrage se place donc directement dans le top des films les plus attendus de l'année 2015 aux côtés d'Avengers: L'Ère d'Ultron et Star Wars: Episode VII.

Retour en force
L'acteur Hugh Keays-Byrne qui incarnait le terrible "Chirurgien" dans le premier Mad Max de 1979 figure au casting de Mad Max: Fury Road ! En effet, le comédien interprète à nouveau un ennemi de Max Rockatansky mais dans un rôle différent cette fois-ci, celui du diabolique et masqué Immortan Joe. George Miller explique : "C’est le genre de charisme dont j’avais besoin pour FURY ROAD (...). Hugh porte un masque dans le film et donc personne ne pourra le prendre pour le Chirurgien, et il a un regard incroyable et une voix qui porte. C’est un grand nounours au fond et il apporte beaucoup d’entrain à son personnage. Il procure une autre dimension au film ne serait-ce que par la force de sa personnalité. Il a vraiment donné du punch à nos War Boys."

Idée
L'idée d'un quatrième Mad Max a germé dans la tête de George Miller depuis 1997. Cependant, les différents échecs commerciaux du cinéaste (Lorenzo et Happy Feet 2), les difficultés de production et les reports incessants de tournage ont fait que ce quatrième volet ne sortira sur nos écrans qu'au printemps 2015, soit trente ans après le dernier opus.George Miller au micro !George Miller Interview

Reboot
Si Mel Gibson n'a pu reprendre son rôle mythique de Max Rockatansky, c'est le comédien 02 Anglais Tom Hardy qui se chargera d'interpréter le plus célèbre des anti-héros. De ce fait, Mad Max: Fury Road est une sorte de reboot de la série originelle. Le comédien précise qu'il s'agit d'un nouveau départ et d'une relecture de la saga mais toujours avec le même personnage.

Live action
Mad Max: Fury Road sera le premier film en "live action" de George Miller depuis Babe, le cochon dans la ville sorti en 1999.

Diptyque
Dans un premier temps, George Miller a envisagé de tourner deux films Mad Max coup sur coup. Mad Max: Fury Road et un deuxième long-métrage intitulé Mad Max: Furiosa, d'avantage centré sur le personnage de Charlize Theron, l'impératrice Furiosa.

Mad Max en dessins
En phase de pré-production, le cinéaste George Miller s'est entouré de cinq story-boarders pour réaliser 3 500 tableaux de Mad Max: Fury Road, soit l'équivalent du nombre de plans dans le film. L'idée était d'imaginer la facture visuelle du film avant d'écrire la moindre ligne de son scénario.

Tournage
Le quatrième épisode de la série Mad Max devait être dans un premier temps tourné en Namibie en 2003. Mais l'invasion de l'Irak par l'armée américaine la même année a convaincu les patrons du studio de la 20th Century Fox d'annuler le projet. En 2010, le film se retrouva à nouveau en phase de préproduction pour une date de sortie prévue durant l'été 2012. La production a néanmoins été à nouveau interrompue en raison de pluies torrentielles bouleversant la physionomie du paysage de la région choisie en Australie. Cela a poussé l'équipe à trouver un nouveau lieu et la Namibie fut alors à nouveau désignée comme l'endroit idéal pour tourner ce quatrième volet de la saga. Le tournage put enfin commencer en avril 2012.

D'un blockbuster à l'autre
Ce n'est "que" le deuxième film de la mannequin Rosie Huntington-Whiteley. Elle avait précédemment joué dans le troisième volet de la saga Transformers : Transformers 3 - La Face cachée de la Lune réalisé par Michael Bay.

A l'ancienne
Environ 80% des effets visuels que l'on peut voir dans le film ont été réalisés sans trucages informatiques, avec de véritables véhicules, de vrais cascadeurs, des maquillages authentiques et bien d'autres choses... Une pratique peu courante à l'heure du développement du numérique mais que certains cinéastes comme Christopher Nolan et J.J Abrams affectionnent.

La boule à zéro
Pour interpréter le personnage de Furiosa, Charlize Theron a dû se raser la tête. Or, elle tournait en parallèle Albert à l'ouest pour lequel il lui a fallu porter une perruque.

Influence
Le nouveau look du personnage de Max a été influencé par celui de Denzel Washington dans Le Livre d'Eli, un film qui propose également la vision d'un monde post-apocalyptique.

Une seconde chance
Avant de reprendre le rôle de Max, tenu auparavant par Mel Gibson, le comédien Tom Hardy avait également été approché pour interpréter un autre personnage très connu dans le cinéma de science-fiction ou post-apocalyptique dans un autre reboot... Il s'agit de John Connor pour Terminator : Genisys. D'ailleurs, le créateur de cette célèbre saga, James Cameron, a reconnu que l'une de ses nombreuses références pour créer sa franchise a été inspirée par Mad Max 2.

Présentation cannoise
De nombreuses rumeurs ont longtemps circulé comme quoi Mad Max : Fury Road serait présenté en ouverture du Festival de Cannes 2015. Et la nouvelle vient de tomber, le film sera bien diffusé en Sélection Officielle Hors Compétition le jeudi 14 mai soit le lendemain de la cérémonie d'ouverture. Du coup, la sortie française du long métrage a été décalée du 13 au 14 mai de façon à ce que le festival puisse conserver l'exclusivité mondiale.

Ecologie
Durant le tournage en Namibie, la Warner a été confrontée à plusieurs plaintes d'organismes de protection de l'environnement accusant l'équipe de dégrader le milieu naturel. La production s'est défendue en affirmant que le fait d'effectuer des prises de vues sur ces terres a permis d'injecter plusieurs dizaines de millions de dollars dans l'économie du pays, mais aussi de faire travailler plusieurs centaines de techniciens locaux.

Reprise
Bien que le tournage se soit achevé fin 2012, celui-ci a néanmoins repris pour une durée de trois semaines en décembre 2013, à Sydney. En effet, George Miller a reconnu que suite aux premières projections tests, il semblait nécessaire d'ajouter quelques plans afin d'améliorer le rythme de certaines scènes d'action.

Une BA qui plaît à tout le monde
Quand la première bande-annonce officielle de Mad Max : Fury Road est apparue, des centaines de milliers de fans étaient en extase tant ils l'ont trouvée spectaculaire. Selon George Miller, ce n'est pas lui qui a conçu cette vidéo promotionnelle mais un monteur chargé de réaliser toutes les BA des blockbusters de la Warner. Le cinéaste s'est déclaré très ému et fier en découvrant ce travail tout à fait en accord avec la tonalité et l'esprit de son film.

Origine
C'est en grandissant en Australie, dans une petite ville très reculée où il n'y avait qu'une séance de cinéma le samedi après-midi, que George Miller a commencé à imaginer un monde désertique et apocalyptique... C'était la première graine de Mad Max qui a définitivement germé quelques années plus tard, où, étant confronté à la violence du monde en travaillant dans un hôpital, il a imaginé un personnage qui chercherait à fuir la violence et le chaos. Cela n'aurait pas semblé crédible dans un monde contemporain, du coup la nécessité de faire évoluer ce personnage dans un monde dépourvu de civilisation s'est imposée. D'autant plus que cela permettait d'alléger les coûts de production car il est plus facile de faire tourner quelques acteurs sur une route déserte plutôt qu'au milieu d'une foule...

D'un méchant à un autre
Avant d'offrir le rôle de Max au charismatique Tom Hardy, interprète du terrifiant Bane, némésis de Batman dans The Dark Knight Rises, le réalisateur avait rencontré un autre comédien ayant incarné un ennemi du chevalier noir dans la trilogie de Christopher Nolan. Il s'agit de l'inoubliable Heath Ledger, incarnation du mal et du chaos absolu en la personne du Joker dans The Dark Knight. C'était il y a environ dix ans, le scénario était déjà bouclé mais la production n'avait pas encore rencontré les problèmes que l'on sait et qui allaient causer plusieurs reports du tournage. Et bien sûr, Heath Ledger était toujours parmi nous avant sa disparition brutale en 2008.

Héritage
La saga Mad Max aura été une oeuvre pionnière dans la représentation d'un monde post-apocalyptique. Elle a ainsi influencé de nombreux cinéastes tels que Kevin Costner avec Waterworld et Postman. On retrouve également son univers visuel dans des fictions comme La Route ou The Rover. Un blockbuster comme Terminator Renaissance s'en inspire également fortement.

Hommage
C'est aussi en étudiant le cinéma des pionniers et notamment le cinéma muet comme celui de Buster Keaton que le réalisateur George Miller a créé sa franchise en souhaitant rendre hommage à ces oeuvres très visuelles, pleines d'action et de courses poursuites.

Budget
Le budget de ce nouveau volet de la franchise est d'environ 100 millions de dollars. Ce chiffre équivaut au cumul des recettes du premier film de la saga qui n'en avait coûté que 100 000 à l'époque !

Du neuf avec du vieux
Bien qu'il s'agisse d'un reboot, George Miller a néanmoins voulu rendre hommage à sa trilogie originale et a donc conçu le scénario de ce nouveau volet avec la même structure que Mad Max 2 : avec une course poursuite qui s'étale sur plusieurs jours et qui est considérée par les fans et la critique comme le meilleur de la saga.

Le chien de Tom Hardy
Tom Hardy possède un chien qui s'appelle Max.

Nouveaux véhicules
L'un des enjeux pour ce film a été l'innovation d'un grand nombre de véhicules avec un design totalement inédit dans l'univers de la franchise. Que ce soit les "voitures-perches", le "Giga Horse" d'Immortan Joe ou le "War Rig" de Furiosa, le personnage interprété par Charlize Theron. Et bien sûr, afin de rendre encore une fois un hommage appuyé à la saga d'origine, la légendaire Interceptor effectue un caméo au tout début de ce quatrième volet.

Conditions météo
Bien que le fait de tourner dans un désert permet de disposer d'un décor très vaste et très beau, il présente tout de même quelques inconvénients pour l'équipe de tournage, comme le fait de passer très rapidement d'une température glaciale à brûlante ou encore de constamment protéger le matériel technique (caméras, véhicules etc...) d'un environnement particulièrement corrosif avec du sable et du sel.

Influence musicale
George Miller aime comparer son cinéma, très physique et visuel, à de grands spectacles musicaux : ?Pour moi, les films d’action sont comme une sorte de spectacle musical mis en images, et Fury Road se situerait entre le concert de rock et l’opéra (...). Mon souhait est de faire décoller le public de son siège, de l'entraîner dans une chevauchée chaotique et mouvementée, et qu’au passage on apprenne à connaître ces personnages et les événements qui les ont amenés à vivre cette histoire?.

Fast and Furious
Selon le scénariste Nick Lathouris, la fascination du metteur en scène George Miller pour la culture automobile provient de ses origines australiennes où cette dernière est particulièrement implantée, mais aussi de son expérience comme jeune médecin : ?George a soigné des jeunes ayant été victimes d’horribles accidents de la route, et plutôt que de prendre tout ça au sérieux, les gens ont tendance à s’en vanter et à en parler surtout si la victime a été grièvement blessée ou est morte. En tant que médecin, il avait le sentiment d’avoir seulement éraflé la surface d’un problème bien plus important et cette histoire était un moyen pour lui de l’aborder en profondeur?.

Une production épique
Cette quatrième aventure de Max Rockatansky a nécessité une organisation logistique particulièrement intense puisque le département artistique a dû créer pas moins de 150 véhicules pour les nombreuses scènes de courses poursuites. Le tournage dans le désert de Namibie était également très impressionnant puisque pour les séquences les plus complexes, il y avait jusqu'à 1700 techniciens sur le plateau dont 1000 d'entre eux étaient présents en permanence : "C'était une véritable ruche, et on ne s'installait jamais à un endroit pour longtemps (...). Nous avons dû déplacer notre QG – d'une superficie équivalente à trois terrains de football – six fois en quatre mois".

Evolution technologique
Pour ce nouveau volet, l'équipe technique a pu bénéficier d'une évolution technologique sans précédent et a ainsi pu rendre les scènes d'action plus spectaculaires qu'elles ne l'avaient jamais été dans toute la saga : ?Avec Fury Road, on avait l'occasion de mieux restituer l'échelle et l'énergie de cet univers en bénéficiant des dernières technologies. On a pu installer des caméras là où ne pouvait pas le faire auparavant, et les faire évoluer grâce au formidable système Edge Arm. Si une bataille avait lieu sur une voiture, on harnachait les acteurs avec des câbles, puis on les effaçait numériquement. Quand on voit Max suspendu la tête en bas entre deux véhicules, il s’agit bien de Thomas Hardy. Quand Furiosa s’accroche à lui, il s’agit bien de Charlize Theron et de Tom. Et quand on voit Nux grimper à l’avant d’une voiture, il s’agit de Nicholas Hoult?.

Chaos
George Miller a souhaité plonger le public dans un monde où ne régnerait plus que le chaos, où l'économie mondiale se serait effondrée, où l'eau et la nourriture manqueraient, comme il a pu en témoigner : "Se projeter dans un futur dystopique aussi effroyable revient à se projeter dans un passé quasi médiéval. Les gens se contentent de survivre. Il n’y a plus de dignité et très peu de place pour l’empathie ou la compassion. Cela donne une hiérarchie très clairement marquée, avec des puissants sans morale qui dominent les masses. Et c’est dans cet univers que débarque Mad Max, qui essaye simplement d’échapper à ses démons?.

Référence mythologique
Le personnage de Max interprété par Mel Gibson est devenu une icône qui a traversé l'histoire du cinéma de la fin des années 70 jusqu'à nos jours. Pour son créateur, ce phénomène est dû au fait qu'il s'est inspiré d'un "archétype classique de la mythologie (...). Au Japon, ils appellent Max un Ronin, un Samouraï solitaire. En France, ils ont vu le film comme un western 'motorisé' et Max comme le 'lone gunslinger', le vengeur solitaire. En Scandinavie, certains ont dit que Max leur rappelait un guerrier viking solitaire qui erre dans la nature sauvage?.

De l'énergie à revendre
Si Claude Miller a souhaité engager Tom Hardy pour reprendre le rôle de Max, c'est en raison de l'énergie et de l'imprévisibilité que ce dernier peut dégager. Ce qui rappelait notamment au cinéaste, sa première rencontre avec Mel Gibson : ?Il possède un charisme paradoxal, et cela fait de lui quelqu’un de fascinant à regarder (...). Tom peut être accessible et en même temps mystérieux, il sait être dur et en même temps vulnérable?.

Réinventer Max
C'est en écoutant le réalisateur lui expliquer sa vision des choses que Tom Hardy a compris qu'il n'était nullement nécessaire de se réapproprier le personnage tel que Gibson l'avait créé il y a trente ans, mais de le réinventer : ?Le Max de Mel est légendaire. Mais quand George m’a demandé de jouer ce personnage, je me suis mis à travailler avec lui pour transformer Max afin qu’il corresponde aux événements de ce film. C’est une histoire brillante et jouer ce rôle un grand honneur?.

Passage de flambeau
Tom Hardy a pris le temps de contacter Mel Gibson pour l'informer de l'avancement du projet : ?On a déjeuné ensemble et tout s’est bien passé : il a accepté de passer le relais?.

En solitaire
Dans cette réinvention du mythe, le personnage de Max Rockatansky est un vétéran d’une guerre du désert, essayant de survivre solitairement et ayant renoncé à s’attacher car, pour lui, nouer des liens d'amour et d'amitié ne peut qu'être source de souffrance dans un monde hostile : ?Max est un type qui veut juste rentrer chez lui mais qui n’a plus de foyer. Il n’y a plus pour lui que silence, douleur et destruction. Il vit dans un univers dépourvu d’humanité, mais il la recherche toujours. Pourtant, les relations humaines coûtent très cher dans ce monde (...). Il a vu pas mal d’horreurs et il a perdu tout ce à quoi il tenait (...). Et bien que sa vie, par bien des aspects, ne vaille pas la peine d’être vécue, il continue de défier la mort. Il n’est pas prêt à mourir avant d'obtenir réparation, dans une certaine mesure, de tout ce qui lui a été enlevé?.

Honneur aux Dames
Ce nouvel opus marque l’arrivée d’un nouveau personnage féminin très attrayant en la personne de Furiosa, interprétée par Charlize Theron, une guerrière qui va aider cinq jeunes filles esclaves à s'échapper des griffes d'Immortan Joe et qui va donc provoquer la longue course poursuite du film. Pour la comédienne, il s’agit d’un des personnages les plus marquants qu’elle ait eu à interpréter : "C’est une anti-héroïne dans sa définition la plus classique (...). Elle est animée par des sentiments on ne peut plus humains. Au départ, je pense que ce qui la décide, c’est qu’elle en a assez de se sentir inutile en tant que femme dans un monde où celles-ci sont réduites à leur fonction reproductrice".Le Festival de Cannes en vidéo Emissions d'Actu

D'égal à égal
Les deux personnages principaux peuvent être perçus comme deux alter égo car très solitaires, et ayant un lourd passé. La relation qui se noue entre eux est au coeur du film, comme Tom Hardy en témoigne : "Max et Furiosa ont des caractères très similaires et ils nouent une entente qui se passe de mots, ce qui est le propre de deux êtres très proches (...). Il ne s’agit pas d’une histoire d’amour, mais chacun se révèle au contact de l'autre, si bien qu’il est primordial qu’ils s’entendent et s’aident mutuellement à aller de l’avant."

Honorer l'esprit humain
L'univers du film étant plongé dans une atmosphère de désolation, l'équipe des accessoiristes a dû inventer un grand nombre d'objets qui puissent évoquer comment les survivants de l'apocalypse ont pu s'inspirer des créations de leur ancienne civilisation. Ainsi, les équipes artistiques ont pu construire des armes à partir de pistolets à peinture ou de marteaux-piqueurs qui, dès lors, ont été transformés en fusil ou en lance-flammes.

Clin d'oeil
Parmi les quelques références à la trilogie d'origine, on peut notamment voir la veste en cuir que Mel Gibson portait dans Mad Max 2. Celle-ci a toutefois été réinventée puis remise au goût du jour par le département des costumes, qui en a créé une nouvelle pour Tom Hardy.

Comédiens-cascadeurs
Environ 150 cascadeurs ont travaillé sur ce film et 65 d'entre eux ont pu jouer les membres de l'armée d'Immortan Joe, appelés les "War Boys". Ces derniers étant masqués et devant effectuer des prouesses athlétiques très importantes, il était préférable de ne pas attribuer ces nombreux rôles à de simples comédiens et/ou figurants.Le Festival de Cannes en vidéo Emissions d'Actu

Maquillage
Pour interpréter le rôle de Nux, Nicholas Hoult devait passer, chaque jour, près de deux heures en salle de maquillage avant de commencer à tourner. Charlize Theron, quant à elle, n'avait qu'à se couvrir le visage de graisse, ce qui ne lui prenait que quelques minutes. Comme elle passait beaucoup de temps à bord du véhicule de son personnage, elle y gardait une trousse de maquillage ainsi qu'un miroir de poche pour pouvoir faire, elle-même, de légères retouches entre deux prises.

Authentique et numérique
La Citadelle, lieu où règnent Immortan Joe et ses guerriers, est un mélange entre plusieurs constructions authentiques avec de fausses pierres et du sable, réparties entre le Namibie, Sydney et l'Afrique du Sud, ainsi qu'une création numérique pour les tours et les paysages environnants. La scène de la tornade qui balaie les véhicules, et que l'on peut notamment voir dans plusieurs bandes-annonces du film, a été réalisée entièrement en numérique.

Double fonction
Le masque aux dents de cheval porté par Immortan Joe remplit deux fonctions bien distinctes. L'une, pratique, qui est de filtrer l'air pollué et l'autre de lui donner une allure quasi divine. Le look du personnage n'est d'ailleurs pas sans rappeler celui du mercenaire Bane, interprété par Tom Hardy dans The Dark Knight Rises. Quant aux guerriers "War Boys", leurs masques font office d'allégeance à leur chef mais permettent également aux cascadeurs qui les interprètent de pouvoir passer d'un personnage à un autre et d'effectuer plusieurs cascades sans que le spectateur ne s'en aperçoive.

Doublure En Avant
Bien que Tom Hardy ait effectué lui-même bon nombre de ses cascades, sa doublure, Jacob Tomuri, est néanmoins présente à la place du comédien pendant une bonne partie du film et notamment au cours des scènes les plus dangereuses. Du coup, Tomuri a participé à la promotion du film au côté de la star principale.
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Matrix Revolutions (III) The Matrix revolutions USA 2003 Science-fiction 127 min.

44 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 18/04/2004
Andy Wachowski, Larry Wachowski Keanu Reeves, Carrie-Anne Moss, Laurence Fishburne, Hugo Weaving, Monica Bellucci
Après avoir usé de pouvoirs surnaturels dans le monde réel, Neo sombre dans le coma. Son esprit est emprisonné dans une zone inconnue, d'où Trinity et Morpheus cherchent à le sauver. Le seul moyen pour y parvenir est de retourner dans la Matrice, pour négocier avec le Mérovingien, qui contrôle cette zone. Mais le temps presse : les foreuses impitoyables des machines se rapprochent dangereusement de Zion. Dans cette dernière enclave humaine, la résistance tarde à s'organiser. Des robots géants sont chargés d'armes et postés à l'entrée de la cité pour contrer les attaques adverses. Combien de temps pourront-ils tenir ?
Troisième et ultime volet de l'aventure, MATRIX REVOLUTIONS est le plus épique des trois. Les frères Wachowski y optent pour la saga intergalactique spectaculaire. Mais, même supérieur au deuxième volet, cet épisode final ne peut rivaliser avec le charme et l'ingéniosité narrative du premier MATRIX.
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Minuit dans l'univers The Midnight Sky USA 2020 Science-fiction 122 min.

1221 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 19/05/2021
George Clooney George Clooney, Felicity Jones, David Oyelowo, Tiffany Boone, Demian Bichir, Kyle Chandler, Caoilinn Springall, Sophie Rundle
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=275220.html
Augustine, scientifique solitaire basé en Arctique, tente l’impossible pour empêcher l'astronaute Sully et son équipage de rentrer sur Terre. Car il sait qu’une mystérieuse catastrophe planétaire est imminente…
Inspiré du roman éponyme de Lily Brooks-Dalton, plébiscité par la critique.

Adaptation d’un roman à succès de Lily Brooks-Dalton, par le scénariste Mark L. Smith, qui a signé celui de The Revenant avec Leonardo DiCaprio, Minuit dans l’univers étire jusqu’à l’ennui un pessimiste questionnement, de l’homme s’interrogeant sur lui-même, infiniment petit dans l’immensité.


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Mother/Android Mother/Android USA 2021 Science-fiction 110 min.

1315 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 15/03/2022
Mattson Tomlin Chloë Grace Moretz, Algee Smith, Raul Castillo, Linnea Gardner, Kiara Pichardo, Oscar Wahlberg, Christian Mallen, Jared Reinfeldt
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=286275.html
Dans un monde post-apocalyptique en proie à une violente révolte des androïdes, une jeune femme enceinte et son petit ami cherchent désespérément à se mettre à l'abri.
Inégal, pouvant être aussi touchant que pesant, le récit, porté par Chloë Grace Moretz, se cherche, sans renouveler le genre.
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Mutante 2 (la) Species II USA 1998 Science-fiction 89 min.

99 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 22/05/2004
Peter Medak Natasha Henstridge, Michael Madsen, Marg Helgenberger, Mykelti Williamson, Peter Boyle
http://www.dvdfr.com/dvd/dvd.php?id=1027
L'astronaute Patrick Ross a ete le premier homme a se poser sur Mars. Mais Patrick et ses coequipiers ont ramene a leur insu de la planete rouge un germe mortel, ultime vestige d'une race de monstres au pouvoir destructeur infini. Quelques jours apres son retour triomphal sur Terre, Patrick seduit et engrosse indistinctement plusieurs dizaines de femmes dont on retrouve les corps sauvagement eventres. Le colonel Burgess, du Pentagone, demande alors a une specialiste des extraterrestres de se servir de sa jeune protegee, Eve, clonee a partir de la mutante Sil.

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Particule humaine (la) Grain France 2017 Science-fiction 128 min.

1033 2/4
  Disponible 02 Anglais 02 MKV 22/10/2018
Semih Kaplanoglu Jean-Marc Barr (Prof. Erol Erin), Ermin Bravo (Cemil Akman), Grigoriy Dobrygin (Andrei), Lubna Azabal (Beatrice), Cristina Flutur (Alice), Hal Yamanouchi (Leon)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=230852.html
Dans un futur proche et incertain, un brusque changement climatique a mené la vie sur Terre vers son extinction. Dans ce monde aux frontières redessinées, les migrants sont parqués dans des camps en attendant de pouvoir intégrer les villes protégées par des boucliers magnétiques. Le chemin du Pr. Erol Erin, généticien spécialiste des semences, va croiser dans la région des "Terres Mortes", celui du Pr Cemil Akman, qui a dû quitter la ville à cause de ses recherches. Le voyage qu'ils vont entreprendre à la recherche des graines qu'ils pourront faire germer, va bouleverser tout ce qu'Erin a connu jusqu'ici....
Dans un futur proche, la Terre va cesser de nourrir l'humanité, car les manipulations génétiques rendent les graines stériles. Un ingénieur en génétique (Jean-Marc Barr) part à la recherche d'un scientifique qui avait prédit cette catastrophe. Entre science-fiction et parabole mystique, un film en noir et blanc à la beauté austère, parfois hermétique. Mais la critique des excès de la technique, la vision du lien profond entre la nature et l'humanité sont des thèmes puissants, remarquablement orchestrés.
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Passé virtuel The Thirteenth Floor USA 1999 Science-fiction 100 min.

631 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 13/11/2012
Josef Rusnak Craig Bierko (Douglas Hall / John Ferguson / David), Armin Mueller-Stahl (Hannon Fuller / Grierson), Gretchen Mol (Jane Fuller / Natasha Molinaro), Vincent D'Onofrio (Jason Whitney / Jerry Ashton), Dennis Haysbert (Larry McBain), Steven Schub (Zev Bernstein), Jeremy Roberts (Tom Jones), Rif Hutton (Joe), Leon Rippy (L'avocat de Jane), Alison Lohman (l'adolescente), Shiri Appleby (Bridget Manilla), Randy Woltz (Le batteur), Janet MacLachlan (Ellen).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=20356.html
Passionné de logiciels et des années trente, Hannon Fuller est parvenu à recréer l'époque qu'il affectionne, dans laquelle il peut se projeter. Au cours d'un de ses voyages virtuels, il fait une découverte aussi fascinante qu'effrayante, dont il cherche à faire part à son associé, Douglas Hall. Malheureusement, il est assassiné avant d'avoir pu communiquer son secret. Pour l'inspecteur McBrian, Douglas devient le suspect ideal. Pour prouver son innocence, Douglas décide de trouver l'assassin de son ami dans son passé virtuel.
Note de la presse : 2,8/5
Note des spectateurs : 3,2/5 (Pour 647 notes : 37% de *****, 21% de ****, 24% de ***, 9% de **, 7% de *, 1% de °)

Fiche technique :

Distributeur : Columbia TriStar Films
Année de production : 1999
Budget : 16 000 000 $
Date de sortie DVD : 9 avril 2003
Langue : 02 Anglais, Allemand
Date de sortie Blu-ray : 8 avril 2009
Format de production : 35 mm
Colorimétrie : Couleur
Format audio : Dolby SR + Dolby SR-DTS & SDDS
Type de film : Long-métrage
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope

Secrets de tournage :

Josef Rusnak, le réalisateur
Réalisateur et scénariste, Josef Rusnak fait partie de la nouvelle génération de cinéastes allemands.Dès son premier long métrage, Cold Fever, réalisé en 1983, il remporte l'équivalent allemand du César du meilleur réalisateur. Il a alors 25 ans. Il écrit et réalise par la suite plusieurs films à succès dont les coproductions franco-germaniques.En 1994, Josef Rusnak met en scène la série télévisée allemande "Partners", et le film Quiet Days In Hollywood, son premier scénario écrit en 02 Anglais, qui est acheté par une société de production germano-américaine.En 1995, il a fait équipe avec le producteur Marco Weber pour réaliser la coproduction germano-américaine Ni Strings Attached, avec Vincent Spano.Josef Rusnak a été le réalisateur de la deuxième équipe du film Godzilla.

Craig Bierko ("Douglas Hall")
Il a fait ses débuts au cinéma dans Au Revoir à Jamais, de Renny Harlin, aux côtés de Geena Davis et Samuel L. Jackson. Il a tenu un rôle principal dans la comédie romantique Til There Was You et dans la comédie noire de Larry David Sour Grapes, avec Steven Weber. Il a également été l'interprète de l'adaptation par Terry Gilliam du classique de Hunter S. Thompson Las Vegas Parano avec Johnny Depp.

Gretchen Mol ("Jane Fuller")
Elle a joué dans Les Joueurs de John Dahl, face à Matt Damon et Ed Norton, et dans Celebrity de Woody Allen.Gretchen Mol a été l'interprète de Nos Funérailles, d'Abel Ferrara avec Christopher Walken et Isabella Rossellini, et de The Last Time I Committed Suicide, qui retraçait l'histoire de l'égérie de la "beat generation", Neal Cassady.

Josef Rusnak, à propos du film :
"L'aventure du film Passé Virtuel a débuté par un roman "Simulacron 3", de Daniel Galouye. Le film est très inspiré du livre, mais n'en est pas une adaptation.Le contenu philosophique, la question de savoir qui est le Créateur et qui est la Création, ce qui est réel et ce qui ne l'est pas, tout cet esprit vient du livre. C'est le mélange d'aventure, de suspense sur fond de thèmes beaucoup plus profonds qui m'a séduit."

Harald Kloser, compositeur
Il est l'auteur de la musique du film Comedian Harmonists de Joseph Vilsmaier, et de A Further Gesture de Robert Dornhelm avec Stephen Rea.
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Rencontres du 3ème type Close Encounters of the Third Kind UK/USA 1977 Science-fiction 135 min.

743 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 17/08/2015
Steven Spielberg Richard Dreyfuss (Roy Neary), François Truffaut (Claude Lacombe), Teri Garr (Ronnie Neary), Melinda Dillon (Jillian Guiler), Bob Balaban (David Laughlin), J. Patrick McNamara (le chef de projet), Lance Henriksen (Robert), Roberts Blossom (le fermier), Shawn Bishop (Brad Neary), Warren J. Kemmerling (Wild Bill), Josef Sommer (Larry Butler), Cary Guffey (Barry Guiler), Carl Weathers (un policier militaire), Justin Dreyfuss (Toby Neary), Adrienne Campbell (Sylvia Neary), Merrill Connally (Acteur), Philip Dodds (Acteur).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=881.html
Des faits étranges se produisent un peu partout dans le monde : des avions qui avaient disparu durant la Seconde Guerre mondiale sont retrouvés au Mexique en parfait état de marche, un cargo est découvert échoué au beau milieu du désert de Gobi.
Dans l'Indiana, pendant qu'une coupure d'électricité paralyse la banlieue, Roy Neary, un réparateur de câbles, voit une ''soucoupe volante'' passer au-dessus de sa voiture. D'autres personnes sont également témoins de ce type de phénomène : Barry Guiler, un petit garçon de quatre ans, est réveillé par le bruit de ses jouets qui se mettent en route.
Cherchant à savoir d'où proviennent ces ovnis, Roy Neary se heurte aux rigoureuses consignes de silence imposées par le gouvernement fédéral. Obsédé par ce qu'il a vu et hanté par une image de montagne qu'il essaie désespérément de reconstituer, il est abandonné par sa femme Ronnie et ses enfants. Il n'y a que Jillian, la mère de Barry, qui le comprenne.
Parallèlement à ces événements, une commission internationale conduite par le savant français Claude Lacombe s'efforce d'en percer le mystère. Une évidence s'impose bientôt à eux : une forme d'intelligence extraterrestre tente d'établir un contact avec les Terriens.
Note de la presse : 4,2/5
Note des spectateurs : 3,9/5 (Pour 9 764 notes : 35% de *****, 31% de ****, 14% de ***, 11% de **, 5% de *, 4% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 1 prix et 12 nominations
Année de production : 1977
Date de reprise : 12 septembre 2001
Langue : 02 Anglais
Date de sortie DVD : 5 décembre 2007
Format de production : 35 mm
Date de sortie Blu-ray : 8 novembre 2010
Format audio : Dolby
Colorimétrie : Couleur
Format de projection : 2.2 : 1
Type de film : Long-métrage
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Sunshine Sunshine UK 2007 Science-fiction 100 min.

476 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 25/12/2010
Danny Boyle Chris Evans (Ii (Mace), Cillian Murphy (Capa), Rose Byrne (Cassie), Michelle Yeoh (Corazon), Cliff Curtis (Searle), Troy Garity (Harvey), Hiroyuki Shimosawa (Kaneda), Benedict Wong (Trey), Mark Strong (Pinbacker), Paloma Baeza (Soeur De Capa), Hiroyuki Sanada (Kaneda).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=61262.html
En cette année 2057, le soleil se meurt, entraînant dans son déclin l'extinction de l'espèce humaine. Le vaisseau spatial ICARUS II avec à son bord un équipage de 7 hommes et femmes dirigé par le Capitaine Kaneda est le dernier espoir de l'humanité. Leur mission : faire exploser un engin nucléaire à la surface du soleil pour relancer l'activité solaire.Mais à l'approche du soleil, privés de tout contact radio avec la Terre, les astronautes perçoivent un signal de détresse en provenance d'ICARUS I, disparu sept ans auparavant.Un terrible accident les contraint à modifier leur trajectoire. Ils doivent désormais lutter pour rester en vie, ne pas sombrer dans la folie, mais avant tout pour mener à bien leur mission essentielle pour l'avenir de l'humanité.
Note de la presse : 4/5
Note des spectateurs : 3/5 (Pour 6270 notes : 35 % de *****, 28 % de ****, 15 % de ***, 1 % de **, 21 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 366 676 entrées
Budget : 50 000 000 $
N° de visa : 117481
Couleur
Format du son : Dolby SR - Digital DTS - Digital
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

Voyage spirituel
Danny Boyle a tenu à apporter une dimension spirituelle à Sunshine, souhaitant ainsi aller au delà du simple film de science fiction : "L'idée d'un voyage vers le soleil est formidable sur un plan visuel, mais aussi très intéressante sur un plan psychologique, explique le réalisateur. Comment réagit-on mentalement lorsqu'on se trouve en présence du créateur de l'univers qui, pour certains, revêt une dimension religieuse et spirituelle, et, pour d'autres, un concept purement scientifique ? Sachant que nous sommes tous constitués de particules d'étoiles pulvérisées, quelle serait notre réaction si nous nous rapprochions du soleil, source de vie du système solaire ? C'est très stimulant intellectuellement de soulever ce type d'interrogations."

4 ans plus tard...
Pour les besoins de Sunshine, le réalisateur Danny Boyle a fait appel à l'acteur Cillian Murphy qui avait tenu le rôle principal de son thriller horrifique 28 jours plus tard en 2003.

Danny Boyle / Alex Garland : 3ème
Le scénario de Sunshine est signé Alex Garland. C'est la troisième fois que le romancier et scénariste travaille avec Danny Boyle après La Plage et 28 jours plus tard.

Genèse
Le scénariste Alex Garland raconte comment lui est venue l'idée de Sunshine : "J'ai toujours eu envie d'écrire un film de science-fiction, déclare-t-il. Je voulais développer l'idée du voyage de l'homme dans l'espace et chemin faisant, de ce qu'il découvre dans son propre subconscient. J'étais à la recherche d'un sujet auquel je pouvais rattacher cette idée, lorsque j'ai lu un article qui faisait une projection de l'avenir de l'humanité en se plaçant d'un point de vue scientifique et athée. Le papier énonçait des théories sur la fin programmée du soleil et en évoquait les conséquences. L'homme a besoin de l'énergie du soleil pour survivre, et lorsque cette énergie sera épuisée, l'espèce humaine disparaîtra. Ce que je trouvais intéressant, c'était qu'on pouvait facilement spéculer sur la disparition possible de l'espèce humaine - et je me suis alors dit "et si nous avions la certitude que l'homme devait disparaître dans un très proche avenir ?" Je voulais raconter une histoire où la survie de toute la planète dépend d'un seul homme, et en évoquer les effets sur sa santé mentale. C'était le point de départ du scénario".

Casting international
Sunshine réunit des acteurs des quatre coins du monde : Michelle Yeoh (Malaisie), Chris Evans (Etats-Unis), Hiroyuki Sanada (Japon), Cillian Murphy (Irlande), Rose Byrne (Australie), Cliff Curtis (Nouvelle-Zélande), etc. Danny Boyle souhaitait en effet refléter une vision réaliste du futur où le monde serait multipolaire et où les missions spatiales feraient appel à des astronautes de plusieurs nationalités.

Préparation
L'équipe de Sunshine s'est dans un premier temps documentée auprès de la NASA avant de partir à la rencontre de nombreux scientifiques et astronautes. Les comédiens se sont également rendus dans un sous marin nucléaire pour se rendre compte de l'ambiance qui pouvait régner dans un espace confiné.

Le retour d'Underworld
La musique de Sunshine a été composée par Karl Hyde et Rick Smith, deux membres du groupe de musique électronique Underwold. Danny Boyle avait déjà fait appel aux services du groupe à l'occasion de Trainspotting et de La Plage notamment.

Caution
Le tournage de Sunshine a été supervisé par le physicien 02 Anglais Brian Cox qui apportait conseils et précisions sur les aspects scientifiques du film.

Tournage
Le tournage de Sunshine s'est déroulé aux studios 3 Mills près de Londres.

Notre soleil
Le soleil, est un réacteur à fusion nucléaire gros un million de fois la Terre. Il brûle 600 millions de tonnes d'hydrogène par seconde. Les scientifiques estiment que d'ici 5 milliards d'années, le soleil aura épuisé ses réserves de " carburant ". Dans notre univers, une étoile disparaît chaque seconde.
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Terminator 4 : Terminator Renaissance (4) Terminator 4 - Terminator Salvation USA 2009 Science-fiction 108 min.

755 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 29/09/2015
McG Christian Bale (John Connor), Sam Worthington (Marcus Wright), Anton Yelchin (Kyle Reese), Bryce Dallas Howard (Kate Connor), Moon Bloodgood (Blair Williams), Common (Barnes), Jadagrace (Star), Michael Ironside (General Ashdown), Helena Bonham Carter (Dr. Serena Kogan), Roland Kickinger (T-800), Brian Steele (T-600), Jane Alexander (Virginia), Chris Ashworth (Juge), Beth Bailey (Lisa), Chris Browning (Morrison), Terry Crews (Capitán Jericho), Victor J. Ho (Mark), Dylan Kenin (Turnbull), Zach McGowan (Osprey Pilot), Anjul Nigam (Rahul), Michael Papajohn (Carnahan), Alan D. Purwin (Helicopter pilot), Mark Rayner (Evans, Helicopter gunner), Buster Reeves (Tunney), Babak Tafti (Malik), David Douglas (Technician), Ivor Shier (Helicopter pilot), Foued Zayani (Skynet Prisoner), Brian Reece (Tarmac), Frank Powers (Resistance fighter), Paul J. Porter (Infirmary Fighter), David Midthunder (Resistance soldier), William Arute (Resistance soldier), Brent Lambert (Witness to the execution), Lorenzo Callender (Officer on the Radio), Emerson Brooks (un soldat), Omar Paz Trujillo (Garde # 2), Ivan G'Vera (General Losenko), Greg Plitt (Hybrid Male), John Trejo (Acteur), Linda Hamilton (Sarah Connor (voix)), John Brancato (Scénariste), Michael Ferris (Scénariste), Jonathan Nolan (Scénariste), John D. Brancato (Scénariste).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=57405.html
En 2018, après l'apocalypse qui a vu s'affronter les hommes et les robots, John Connor est devenu le chef de la résistance humaine contre Skynet et son armée de Terminators. Sa vision du monde est pourtant remise en cause par l'apparition de Marcus Wright, un inconnu qui se souvient seulement de s'être trouvé dans le quartier des condamnés à mort. Connor doit découvrir si Marcus a été envoyé du futur ou s'il est un rescapé du passé. Alors que Skynet prépare l'assaut final, Connor et Marcus s'engagent dans une odyssée qui va les mener au cœur même des opérations de Skynet. Ils y perceront le terrible secret qui se cache derrière l'annihilation programmée de l'humanité tout entière...
Note de la presse : 2,7/5
Note des spectateurs : 3,4/5 (Pour 15 009 notes : 22% de *****, 29% de ****, 13% de ***, 20% de **, 10% de *, 7% de °)

Fiche technique :

Distributeur : Sony Pictures Releasing France
Box Office France : 1 553 440 entrées
Année de production : 2009
Budget : 200 000 000 $
Date de sortie DVD : 29 janvier 2010
Langue : 02 Anglais
Date de sortie Blu-ray : 19 novembre 2009
Format de production : 35 mm
Colorimétrie : Couleur
Format audio : DTS, SDDS, Dolby Digital
Type de film : Long-métrage
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope

Secrets de tournage :

Hommage
Terminator Renaissance est dédié au superviseur des effets spéciaux Stan Winston, décédé pendant le tournage, et qui avait travaillé sur l'intégralité de la saga, en créant notamment le T-800.

D'un rôle à l'autre
Avant d'endosser les habits de John Connor, Christian Bale avait d'abord été pressenti pour le rôle de Marcus Wright, finalement tenu par Sam Worthington.

La saga "Terminator"
Terminator Renaissance est le quatrième opus de la franchise initiée par James Cameron en 1985 avec Terminator. Suivront Terminator 2 : le jugement dernier (1991) toujours signé James Cameron, Terminator 3 : le soulèvement des machines (2003) de Jonathan Mostow, et la série Terminator : The Sarah Connor Chronicles portée par Lena Headey dans le rôle-titre. En décembre 2008, les producteurs Derek Anderson et Victor Kubicek ont officiellement annoncé la mise en chantier de Terminator 5, avec toujours aux commandes McG. La sortie du film serait prévue pour 2011. Quant à l'acteur de cette nouvelle franchise, Christian Bale, il devrait faire partie des opus 5 et 6 puisqu'il a signé un contrat pour trois films.

Clins d'oeil
Outre deux caméos notables, les fans de la saga pourront se délecter de quelques clins d'oeil à la franchise. A travers des répliques ("I'll be back" et "Come with me if you want to live"), mais également certains plans empruntés aux précédents opus (le pied du T-600 écrasant un crâne humain, une poursuite entre un camion et des mototerminators rappelant la poursuite de Terminator 2 : le jugement dernier, le thème musical de Brad Fiedel...)

Sarah Connor ?
Les fans seront ravis d'entendre la voix de Linda Hamilton, alias Sarah Connor, le temps de deux caméos vocaux.

Qui est Kyle Reese ?
Campé par Anton Yelchin (19 ans au moment du tournage), le soldat Kyle Reese n'est autre que le père de John Connor, incarné par Christian Bale... 34 ans ! Selon la "mythologie Terminator", ce dernier finira par l'envoyer dans le passé sauver sa propre mère, Sarah Connor... et éventuellement tomber amoureux de cette dernière qui lui donnera un fils, John Connor (voir le Terminator de James Cameron où Michael Biehn incarnait Kyle Reese).

Un scénariste passe à la trappe
Sur les premières affiches teaser de Terminator Renaissance, on pouvait distinguer le nom de Jonathan Nolan, crédité en tant que scénariste. Frère de Christopher Nolan et entre autre scénariste du carton The Dark Knight, Le Chevalier Noir, Jonathan Nolan est intervenu à la demande de McG sur le script rédigé par John Brancato et Michael Ferris, afin d'y apporter certaines modifications sur les dialogues et certaines scènes. Les affiches plus récentes du film ne mentionnent pourtant pas le nom de Jonathan Nolan. Omission délibérée ou pas ? La WGA, Writers Guild of America, précise pour sa part que la mention "écrit par" ne comporte que les noms de Michael Ferris et John Brancato, déjà auteurs du script de Terminator 3 : le soulèvement des machines et le script original de Terminator Renaissance.

Machine de guerre
L'une des "révélations" de ce nouvel opus dans la franchise Terminator est le modèle T-600, "ancêtre" du futur modèle T-800 qui n'apparaîtra qu'en 2029. Christian Bale explique : "Nous sommes dans une période de transition. Dans la vision futuriste de 2029, présentée dans les précédents épisodes, Skynet exerce une domination absolue grâce à ses armées de T-800 et de Hunter-Killers. Mais ici, nous découvrons la genèse du modèle T-800. Dans notre présent, il s'agit du T-600, une version primitive du T-800. Présents en nombre, les T-600 constituent une armée phénoménale". Le modèle T-600 est un géant de 2,20 m, qui arbore un simple masque de caoutchouc en guise de visage, et des guenilles cachent son endosquelette. Il dispose d'un mini-canon M203, capable de tirer entre 3000 et 6000 coups/minute. Créés à l'aide de marionnettes articulées et d'images de synthèse, les T-600 apparaissent à différents stades de délabrement au cours du film.

La valse des Kate
A l'affiche de Terminator 3 : le soulèvement des machines, Claire Danes ne reprend pas le rôle de Kate Connor, femme du leader de la résistance campé par Christian Bale. Un temps confié à la Française Charlotte Gainsbourg , qui quittera le projet pour cause de conflit d'emploi du temps, le rôle ira finalement à Bryce Dallas Howard.

Apocalypse miniature
L'un des effets spéciaux les plus impressionnants concerne la destruction d'une station-service, au moment où Marcus et Kyle affrontent le Harvester. Dans cette scène, Marcus fait exploser un camion-citerne sous le Harvester. La scène a nécessité l'utilisation d'un camion chargé d'une tonne d'essence. L'explosion a engendré une boule de feu d'environ 50 mètres de circonférence et de 60 mètres de hauteur. L'explosion a complètement englouti la station. Elle provoque aussi une seconde déflagration : celle de la station-service. La séquence a requis douze semaines de préparation et des mesures de sécurité extrêmes. Dans ces conditions, la production n'avait le droit qu'à une seule prise. McG a filmé la scène sous des angles multiples en utilisant des caméras contrôlables à distance, des caméras rapprochées protégées, des caméras actionnées par des hommes cachés dans des bunkers et même, des caméras à très longues focales embarquées à bord d'hélicoptères.

Look vintage
Afin de donner le plus possible un aspect vieilli et vintage aux vêtements que portent les membres de la Résistance, l'équipe a notamment utilisé des pierres ponces et du papier de verre, mais aussi, de manière plus originale, passé et repassé les vêtements en machine à laver avec des pierres !

Chaîne d'assemblage
Une des scènes clés du film est lorsque Christian Bale alias John Connor pénètre dans l'usine de Skynet, où sont assemblés les armées des Terminators, en particulier les prototypes T-800, les plus sophistiqués. Créée à partir des dessins du chef décorateur Martin Laing et de son équipe, l'armée des machines a vu le jour sous la direction de Stan Winston, le légendaire créateur de monstres et auteur du T-800 originel. Malheureusement, Stan Winston est décédé durant le tournage du film. John Rosengrant, superviseur des effets spéciaux de chez Stan Winston Studio, a donc pris la relève, à la tête d'une équipe de 60 personnes. Ce dernier raconte : "l'un des défis a consisté à trouver des matériaux légers afin de reproduire l'aspect du métal. Nous avons utilisé des mélanges d'uréthanes et de plastique, que nous avons ensuite peints à l'aide de techniques très poussées."

Bale / Ironside : deuxième !
Christian Bale et Michael Ironside, qui incarne le général Ashdown, se sont déjà donné la réplique dans The Machinist, signé en 2004 par Brad Anderson.

Le concours actif de l'armée
Afin de renforcer la crédibilité de l'organisation militaire de la Résistance face à Skynet, l'équipe du film est allé trouver conseils auprès du Département de la Défense et de la base militaire aérienne de Kirtland. C'est Chuck Davis, coordinateur du Département de la Défense de Los Angeles, également en charge des rapports avec l'industrie cinématographique, qui s'est chargé de conseiller l'équipe. Grâce à lui, elle a pu obtenir le "prêt" par l'armée de l'air d'un A10 -Thunderbolt 2, surnommé le "tueur de chars" en raison de l'armement lourd qu'il embarque à son bord. Le capitaine de l'Air Force Jennifer Shoeck, elle-même pilote d'A-10, a ainsi pu guider et conseiller Moon Bloodgood. Parmi les engins volants utilisés avec le concours des pilotes de l'Air Force figurent le CV-22 Osprey, un appareil aérien doté d'ailes fixes mais aussi de rotors lui permettant de décoller et d'atterrir à la façon d'un hélicoptère, l'énorme avion de transport C-130 Hercules et l'hélicoptère HH-60 Pave Hawk, un modèle dérivé du Blackhawk, avec mitraillette extérieure.

Tournage endeuillé
Helena Bonham Carter remplaca très peu de temps avant le début du tournage Tilda Swinton, et termina son rôle en 10 jours seulement. Par ailleurs, l'actrice perdit tragiquement quatre membres de sa famille dans un accident de voiture. Le tournage de Terminator Renaissance fut suspendu pour une durée illimitée, le temps que l'actrice puisse se rendre aux obsèques des membres de sa famille, en Grande-bretagne.

S'inscrire dans le réel
Pour McG, il n'était pas question de faire usage du fond vert avec incrustation des éléments numériques et de décors virtuels. L'équipe du film a préféré ancrer le film le plus possible dans le réel à l'aide de prises de vues réelles, grâce notamment au travail de l'équipe du regretté et légendaire Stan Winston. Une autre raison explique ce choix : le degré d'exigence du public. "Le public est de plus en plus sophistiqué et il perçoit de plus en plus vite la présence d'effets visuels" explique McG. "Dès que les spectateurs détectent la supercherie, l'impact d'une scène est réduit à néant, surtout quand l'action se déroule dans un environnement que l'on veut rendre le plus crédible possible, comme l'univers post-apocalyptique de 2018 que l'on voit dans Terminator Renaissance". [Source de la citation : L'écran Fantastique HS n°11, p. 28]

La guerre...du classement
Les trois films de la saga Terminator ont obtenu aux Etats-Unis un classement "R", ce qui signifie "interdit aux moins de 17 ans non accompagnés". Terminator Renaissance semblait logiquement prendre le même chemin, jusqu'à ce que Warner décide de faire en sorte que le film obtienne plutôt un classement "PG-13" auprès de la MPAA, soit "déconseillé aux moins de 13 ans". Le succès du sombre The Dark Knight, Le Chevalier Noir, lui aussi classé "PG-13", ainsi que la carrière très mitigée des Watchmen, calibré comme un blockbuster classé "R", ont vraisemblablement motivé le studio dans ce sens. (VOIR NOTRE ARTICLE SUR CE SUJET).

Le rôle du Terminator
Si Josh Brolin était un temps pressenti pour interpréter le Terminator, il s'est finalement désisté pour jouer dans W. de Oliver Stone. Le mannequin suédois Marcus Schenkenberg s'était également un temps dit intéressé par le rôle. Quant à une apparition d'Arnold Schwarzenegger en robot-tueur... réponse à l'écran !

Un rêve...et cauchemar de biker
Une des grandes nouveautés du film sont les terrifiantes motos terminators. Martin Laing, directeur artistique et chef décorateur du film, explique : "" Le Harvester est un monstre tellement imposant que certains humains parviennent toujours à lui échapper. C'est pourquoi, à la manière d'un chasseur usant de chiens rabatteurs, le Harvester emploie des Moto-Terminators pour rabattre ses proies. Ces motos sont équipées de canons mitrailleurs et peuvent tuer, mais leur but est avant tout de récupérer les évadés et de les ramener au Harvester". Ces motos sont inspirées du design de la célèbre marque italienne de motos Ducati, la préférée du réalisateur McG. Contactée par la production, la marque s'est engagé sur le projet, en livrant sur le plateau quatre modèles identiques et surpuissants. Les designers de la marque ont spécifiquement conçu la carrosserie des modèles livrés pour le film, tandis que l'équipe des effets spéciaux a rajouté des éléments donnant un "look terminator" aux motos.

Dates de tournage
Le tournage de Terminator Renaissance a débuté le 5 mai 2008 à Albuquerque, au Nouveau Mexique, pour se terminer le 22 août.
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The One The One USA 2001 Science-fiction 85 min.

342 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 04/05/2008
James Wong Jet Li (Gabriel/Yulaw), Delroy Lindo (L'agent Roedecker), Jason Statham (L'agent Funsch), Carla Gugino (T. K./Massie Walsh)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=29027.html
Dans un futur lointain, les univers parallèles existent. Yulaw, un agent de la Multiverse, le sait pour y être souvent intervenu lors de ses missions. C'est ainsi qu'il a appris que nos doubles vivants dans chacun de ces mondes sont liés entre eux par un flux, et que lorsqu'un d'eux disparaît, son énergie est redistribuée aux autres.
Depuis, Yulaw ambitionne d'éliminer ses doubles pour récolter leur puissance et ainsi devenir l'être absolu. Les agents Roedecker et Funsch reçoivent alors l'ordre de neutraliser Yulaw.
Gabe, lui, est un policier qui mène une vie sans histoires. Mais ça ne va pas durer : il est le dernier double, l'ultime obstacle sur la route de Yulaw. Une folle course-poursuite commence entre les quatre hommes.
Secrets de tournage

3e film hollywoodien pour Jet Li
The One est le troisième long métrage hollywoodien de Jet Li, star du cinéma asiatique. Il a auparavant joué dans deux productions de Joel Silver : L' Arme fatale 4 de Richard Donner en 1998 et Roméo doit mourir d'Andrzej Bartkowiak en 2000.

La chorégraphie de Corey Yuen
Les scènes d'action ont été supervisées par Corey Yuen, un chorégraphe réputé qui a déjà travaillé avec Jet Li sur les séquences d'affrontement du Le Baiser mortel du dragon de Chris Nahon. The One "est différent des films d'arts martiaux traditionnels", explique Corey Yuen. "Nous avons essayé de restreindre autant que possible l'utilisation des câbles et avons surtout fait appel aux capacités de Jet Li en arts martiaux."

Ces derniers ont utilisé des styles de combat spécifiques pour discerner les deux personnages incarnés par Jet Li. Ils ont choisi le Bagwa, un mouvement circulaire, pour Gabe, et le Shinyi, une attaque en frappe directe, pour Yulaw.

Une doublure synthétique
Compte tenu de la rapidité des échanges de coups et de la multiplication des figures acrobatiques, les deux adversaires interprétés par Jet Li devaient être réellement en contact pendant la prise de vue. La seule solution consistait à touner la scène avec Jet Li et une doublure, puis remplacer le visage du cascadeur par celui de l'acteur. Une réplique virtuelle hyperréaliste de la tête de Jet Li a donc été créée à cet effet.

Des combats caractéristiques
Pour mieux opposer les deux personnages incarnés par Jet Li, celui-ci dut apprendre deux approches d'arts martiaux différentes. Alors que Gabriel (le "bon") utilise un style dénommé Bagwa, fondé sur des mouvements circulaires, le "mauvais", Yulaw, pratique le style Shin Yi, axé autour de mouvements plus directs et agressifs.
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The Substitute Vikaren ++ Autres 2007 Science-fiction 88 min.

687 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 17/09/2014
Ole Bornedal Paprika Steen (Vikaren/Ulla), Ulrich Thomsen (Jesper), Jonas Wandschneider (Carl), Nikolaj Falkenberg-Klok (Phillip), Emma Juel Justesen (Rikke), Mollie Maria Gilmartin (Lotte), Josephine Gents (Camilla), Emma Claudia Søndergaard (Laura), Jakob Fals Nygaard (Albert), Andreas Gram Nielsen (Thomas), Mathias Peter Kjær (Malthe), Sonja Richter (Maria), Peter Hesse Overgaard (Schulinspektor), Henrik Prip (Acteur), Holger Juul Hansen (Fortæller), Sofie Grabol (Carls Mor), Niels Anders Thorn (Phillip's Far), Ulf Pilgaard (Undervisningsminister), Dave Mallow (Acteur), Lars Bom (Albert's Far), Jorgen Bing (Lotte's Far), Vibeke Hastrup (Albert's Mor), Oskar Emil Prip (Klasse Elev), Kurt Strand (Kurt Strand), Malthe Frøkjær Rubbås (Klasse Elev), Thomas Bugge Visholm (Klasse Elev), Olivia Stenderup Garre (Sofie), Helle Dolleris (Tobias' Mor), Andreas Buchtrup Andersen (Klasse Elev), Benjamin Thorup Arnfred (Klasse Elev), Cecilia Zwick-Nash (Phillip's Mor), Lars Mogelberg (Acteur), Michael Larsen (Acteur), Peter Aude (Acteur), Peter Oliver Hansen (Acteur), Hans Holtegaard (Acteur), Joy-Maria Frederiksen (Actrice), Mette Kolding (Actrice).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=137928.html
Les élèves d'une école d'une petite ville voient la venue d'une institutrice remplaçante qui souhaite entraîner sa classe dans un mystérieux concours à Paris. Mais quelque chose cloche avec l'enseignante ! Comment arrive-t-elle à lire dans leurs pensées ? Comment parvient-elle à manipuler si brillamment leurs parents en leurs faisant croire qu'elle est parfaite alors que toute la classe la compare plutôt à un véritable cauchemar ? Son secret ? Il semblerait qu'elle vienne d'une autre planète...
Note des spectateurs : 2,3/5 (Pour 76 notes : 6% de *****, 9% de ****, 33% de ***, 24% de **, 12% de *, 15% de °)

Fiche technique :

Année de production : 2007
Date de sortie DVD : 5 janvier 2010
Format de production : 35 mm
Colorimétrie : Couleur
Format audio : Dolby SR
Type de film : Long-métrage
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
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Transcendance Transcendence UK/USA 2014 Science-fiction 113 min.

680 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 20/08/2014
Wally Pfister Johnny Depp (Will Caster), Rebecca Hall (Evelyn Caster), Paul Bettany (Max Waters), Cillian Murphy (Agent Buchanan), Kate Mara (Bree), Cole Hauser (Colonel Stevens), Morgan Freeman (Joseph Tagger), Clifton Collins Jr. (Martin), Cory Hardrict (Joel Edmund), Falk Hentschel (Bob), Josh Stewart (II) (Paul), Luce Rains (Roger), Fernando Chien (Heng), Steven Liu (Chiu), Xander Berkeley (Dr. Thomas Casey), Lukas Haas (James Thomas), Wallace Langham (Dr. Strauss), Dennis Keiffer (Soldat hybride), Shaun Rylee (Neurobiologiste), Chad Brummett (Employé), Dylan Kenin (Agent du FBI), Johnny Bautista (Scott), Olivia Dudley (Groupie), James Burnett (Meth Head #1), Sam Quinn (Meth Head #2), Christopher Gartin (Coordinateur conférence), Colin Jones (Agent du FBI), John Trejo (Force spéciale sur le toit), Seth Adkins (Etudiant pauvre).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=214763.html
Dans un futur proche, un groupe de scientifiques tente de concevoir le premier ordinateur doté d’une conscience et capable de réfléchir de manière autonome. Ils doivent faire face aux attaques de terroristes anti-technologies qui voient dans ce projet une menace pour l’espèce humaine. Lorsque le scientifique à la tête du projet est assassiné, sa femme se sert de l’avancée de ses travaux pour « transcender » l’esprit de son mari dans le premier super ordinateur de l’histoire. Pouvant désormais contrôler tous les réseaux liés à internet, il devient ainsi quasi omnipotent. Mais comment l’arrêter s’il perdait ce qui lui reste d’humanité ?
Note de la presse : 2,1/5
Note des spectateurs : 2,8/5 (Pour 3 603 notes : 6% de *****, 18% de ****, 26% de ***, 28% de **, 16% de *, 6% de °)

Fiche technique :

Distributeur : SND
Box Office France : 780 148 entrées
Année de production : 2014
Date de sortie DVD : 5 novembre 2014
Langue : 02 Anglais
Date de sortie Blu-ray : 5 novembre 2014
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage
N° de Visa : 139499

Secrets de tournage :

Retour vers la SF
C'est la deuxième fois que Johnny Depp fait une incursion dans le monde de la science-fiction. La première fois était dans Intrusion de Rand Ravich aux côtés de Charlize Theron.

Copains pour la vie
Morgan Freeman, Cillian Murphy et Josh Stewart avaient déjà tous collaboré avec le metteur en scène Wally Pfister lorsque celui-ci travaillait en tant que directeur de la photographie sur les productions de Christopher Nolan, notamment sur The Dark Knight Rises. Pfister retrouve également Johnny Depp après le clip de Paul McCartney avec Natalie Portman : "My Valentine".

Y'a pas photo !
Wally Pfister est surtout connu pour son activité de directeur de la photographie. S'il signe avec Transcendence son premier film, il a participé à de nombreuses grosses productions, notamment celles de Christopher Nolan comme Memento, Batman Begins, The Dark Knigh Rises ou encore Inception. Ce dernier s'est par ailleurs fait producteur exécutif du film de son collègue via sa partenaire de production Emma Thomas.

Pas si Depp-endant
James McAvoy, Tobey Maguire, Christian Bale et Jude Law furent un temps considérés pour le rôle principal du film. Chacun avait plutôt une expérience poussée dans l'univers du (super) héros, ayant respectivement joué l'un des personnages principaux de X-Men : le Commencement, la trilogie Spider-Man (de Raimi), la trilogie The Dark Knight (de Nolan) et Sherlock Holmes.

Mad Bane
Ewan McGregor et Tom Hardy faillirent chacun leur tour incarner le personnage de Max, finalement joué par Paul Bettany. En effet, les deux acteurs avaient un emploi du temps déjà bien chargé avec les tournages de Mortdecai (dans lequel on retrouve aussi Johnny Depp), Un Eté à Osage County et Son of a Gun pour l'un, et ceux de The Drop, Enfant 44 et du reboot de Mad Max pour l'autre.

Skynet aura notre peau
Poursuivant son plaidoyer pour l'utilisation de la pellicule au cinéma, Wally Pfister a non seulement choisi de filmer Transcendance en 35mm anamorphique plutôt qu'à l'aide d'une caméra numérique, mais a de plus développé le film photochimiquement, refusant d'utiliser un intermédiaire digital. Le combat qu'il mène pour le film argentique se rapproche par ailleurs beaucoup de celui que mène les terroristes de son film, à l'encontre de l'intégration anarchique de la technologie à l'Homme.

La matrice des actrices
Alison Brie auditionna pour le rôle de Bree avant que Kate Mara ne postule également et n'obtienne le personnage. La production pensa un moment à engager Noomi Rapace pour Evelyn Caster après que Kate Winslet ait refusé le rôle, parce qu'en plein tournage de Divergente. Rebecca Hall dut faire face à Emily Blunt et Rooney Mara pour finalement décrocher le personnage.

Payer ses depp
Pour Transcendance, il est apparu que Johnny Depp réclama, en tant qu'acteur principal, un salaire royal, avoisinant les 20 millions de dollars, ainsi qu'un pourcentage (15%) sur les ventes du film.

Ça a fait pop là d'dans
Lors d'une conversation téléphonique avec Johnny Depp, le musicien Iggy Pop lui fit remarquer que le scénario de Transcendance lui rappelait beaucoup une adaptation de la nouvelle de Curt Siodmak, Donovan's Brain, réalisée en 1953 par Felix Feist, où il était également question du cerveau d'un millionnaire artificiellement conservé dans un réservoir qui perd toute humanité pour finalement imposer sa volonté au scientifique qui l'avait ainsi réduit.

R.I.F.T.
Dans le cadre de la campagne publicitaire de Transcendance, il fut mis en ligne sur le site du film toute une page dédiée aux terroristes anti-technologies (RIFT) responsables du meurtre de Johnny Depp qu'on peut voir dans la bande-annonce. La Revolutionary Independance For Technology sortit dans cette optique plusieurs vidéos virales et affiches de publicités afin d'appuyer leur importance, avec toujours ce slogan final "This is just the begining".

Transhumanisme à l'écran
La théorie du transhumanisme, proposant une amélioration de l'Homme en passant par des prothèses ou des prolongations nerveuses cybernétiques, s'est développée dans les années 80, bien qu'elle existe depuis les années 50. De nombreux films ont déjà diversement traité de la fusion entre l'humain et la machine, que ce soit dans les adaptations d'Asimov, L'Homme bicentenaire et I Robot, dans les nanars des années 80-90 comme Le Cobaye, ou dans la récente love-story de Spike Jonze, Her. Transcendance est cependant le premier film à illustrer la virtualisation de l'esprit humain et non à mettre en avant la montée de l'intelligence artificiellement créée.

L'amour informatique
C'est en discutant avec sa femme, informaticienne, que le scénariste Jack Paglen a construit son scénario en un mélange de science-fiction et de romance : "Elle est mon arme secrète", plaisante-t-il. "Nous avons discuté de l'aspect science-fiction du scénario. On s'est dit que le plus intéressant, c'est qu'une femme tente de sauver la vie de son mari par tous les moyens, y compris en le maintenant en vie sous forme virtuelle. Cela m'a ouvert un formidable champ des possibles, et la dimension émotionnelle de l'intrigue donne aux personnages une profonde humanité, tout en permettant au spectateur de s'interroger sur la légitimité de leurs actes". La base scénaristique existait cependant déjà lorsqu'il en soumit l'idée à sa moitié.

SF or not SF ?
Le réalisateur Wally Pfister demanda de l'aide à plusieurs conseillers techniques pour prévisualiser le niveau technologique supposé par le scénario. C'est en côtoyant le docteur Jose Carmena, professeur d'ingénierie électrique et de neuroscience, et le docteur Michel Maharbiz, professeur d'ingénierie électrique, à Berkeley, ainsi que l'ancien chercheur au California Institute of Technology, Christof Koch, aujourd'hui directeur scientifique de l'Institut Allen des sciences neuronales de Seattle, qu'il se rendit compte que la fiction rejoignait de peu la réalité. En effet, les progrès fait en neuroscience, nanotechnologie et recherche cellulaire et robotique atteignent un seuil où la machine pourra bientôt en partie fusionner avec l'Homme.

Les arcanes du savoir
Paul Bettany s'est lui aussi documenté sur son personnage, neuro-biologiste, qu'il devait camper de façon réaliste. "J'ai lu un ouvrage intitulé 'La Conscience', absolument remarquable, et puis j'ai rencontré l'auteur, spécialiste du cerveau", dit-il. "Quand je suis entré dans son cabinet, il était en train d'étudier un scanner du cerveau en écoutant du Wagner. "Je lui ai dit, 'Vous êtes bien le professeur Koch ?' Il a fait un signe de la main pour me demander de ne pas lui adresser la parole avant la fin de l'aria".

Transcendance décorative
Tourné à Los Angeles et au Nouveau-Mexique, Transcendence put bénéficier d'une majorité de décors en dur pour son tournage. Le Brightwood Data Center, décor construit aux studios d'Albuquerque, possédait déjà les longs couloirs dont avait besoin Pfister pour montrer l'importance du stockage de données en la conscience de Will. Certains dépassent les 90 mètres de long, tout en béton. Les extérieurs de Brightwood ont été tournés dans la commune de Belen, mais l'espace désertique entourant la ville fut fait sur fond vert. Cependant, le champ solaire visible dans le film est une immense réplique construite par l'équipe technique à Rio Puerco, à défaut de pouvoir tourner dans un véritable champ de panneaux solaires.

Hologramme sur le plateau
Bien que Johnny Depp ne soit plus physiquement présent à l'écran une fois la transcendance achevée, il donnait réellement la réplique à Rebecca Hall sur le plateau : Jess Hall mit au point un système qui évitait à l'acteur d'avoir à jouer sur fond vert. Il jouait en temps réel pendant le tournage mais sa prestation était projetée sur le mur et enregistrée telle quelle. Le chef opérateur dit s'être pour cela inspiré des projections de l'artiste vidéographe Bill Viola : "Il y avait un lien naturel entre son travail et ce qu'on cherchait à faire, car on s'appuyait beaucoup sur des projections d'images, et que c'est une technique qu'il maîtrise à la perfection", dit-il. "Je me suis intéressé à ses projections sur différents matériaux, on a fait quelques expérimentations, et on a trouvé la méthode qui nous convenait pour le tournage".

Référence historique
Lorsque Rebecca Hall, en fuite, se réfugie dans un hôtel, elle annonce y avoir une réservation au nom de Turing. Une référence au père de l'informatique, Alan Turing, qui avait aidé à déchiffrer les messages codés des nazis pendant la Seconde Guerre Mondiale, et que Benedict Cumberbatch a incarné dans The Imitation Game.
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Under the Skin Under the Skin UK/USA 2013 Science-fiction 108 min.

682 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 20/08/2014
Jonathan Glazer Scarlett Johansson (Laura), Jeremy McWilliams (L'homme mauvais), Lynsey Taylor Mackay, Dougie McConnell, Kevin McAlinden, Andrew Gorman, Joe Szula, Krystof Hadek (Le nageur), Roy Armstrong (Acteur), Alison Chand (Actrice), Ben Mills (Acteur), Oscar Mills (Acteur), Lee Fanning (Acteur), Paul Brannigan (Andrew), Marius Bincu (Acteur), Scott Dymond (L'homme nerveux), Stephen Horn (Acteur), Adam Pearson (Acteur), May Mewes (Actrice), Michael Moreland (L'homme silencieux), Gerry Goodfellow (Acteur), Dave Acton (Acteur), Jessica Mance (Extra-terrestre).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=187462.html
Une extraterrestre arrive sur Terre pour séduire des hommes avant de les faire disparaître.
Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs

Note de la presse : 4/5
Note des spectateurs : 2,5/5 (Pour 1 589 notes : 8% de *****, 22% de ****, 16% de ***, 17% de **, 16% de *, 20% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 4 nominations
Distributeur : MK2 / Diaphana Distribution
Année de production : 2013
Langue : 02 Anglais
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage
N° de Visa : 139777

Secrets de tournage :

Adaptation remaniée
Under the skin est l'adaptation du roman "Sous la peau" de Michel Faber. Ce dernier a participé à la rédaction du scénario final, mais c'est Alexander Stuart qui adapta son roman The War Zone pour Tim Roth en 1999, qui s'est auparavant chargé des trois premières versions du scénario.

Tant d'actrices et si peu de rôles
Scarlett Johansson n'était pas prévue dès le début de la production pour incarner l'alien Laura. Elle conquit cependant courageusement sa place, face à Eva Green, Megan Fox, January Jones, Abbie Cornish, Olivia Wilde, Amanda Seyfried, Blake Lively, Gemma Arterton et Jessica Biel, rien de moins que cela.

Piégés
Les hommes attirés dans le van par le personnage de Scarlett Johansson ne sont pas des acteurs mais des badauds leurrés par l'actrice. Jonathan Glazer avait dissimulé des caméras à l'intérieur du van et n'a informé les malheureux qu'après coup qu'ils étaient sur le tournage d'un film.

Sélection
Le film fut nominé dans quatre festivals différents et rafla trois prix au British Independant Film Award en 2013 : celui de la meilleur actrice, du meilleur réalisateur et du meilleur technicien (pour Johnnie Burn au son et Mica Levi à la musique).

Inspiration
Le réalisateur d'Under the skin, Jonathan Glazer, a déclaré avoir pensé au film culte de guerre La grande illusion (1937), avec Jean Gabin, pour traduire l'emprisonnement ressenti par les personnages que croisent Scarlett Johansson : "Cela a été l'une de mes sources d'inspiration pour le parcours de Scarlett : être au plus près d'elle puis s'échapper à ses côtés."

Lieu de tournage
Le tournage d'Under the skin a pris pour cadre l'Ecosse. Scarlett Johansson, une alien qui a pris l'apparence d'une femme, erre en voiture dans les rues du pays pour satisfaire son appétit sexuel : "L’Écosse se prêtait parfaitement à un sentiment d'étrangeté. Et le peu de dialogues se justifiait pleinement : l'intention des scènes et le comportement du personnage sont suffisamment limpides pour éviter les longues tirades", justifie le réalisateur Jonathan Glazer.

Seuls au monde
Avec Under the skin, le réalisateur Jonathan Glazer explique avoir traduit à l'écran la solitude contemporaine à travers les multiples inconnus que rencontrent Scarlett Johansson pour assouvir sa soif de désirs. Ainsi, pour préparer son film de science-fiction, le cinéaste s'est rendu sur le terrain et a observé les habitudes des passants, que ce soit lors d'appels téléphoniques ou lorsqu'ils attendaient leurs transports : "Je crois que nous sommes des êtres fondamentalement solitaires, même lorsque l'on vit en couple ou en groupe.(...) Cette solitude se lit sur la plupart des visages, dans le geste le plus banal du quotidien."

Scarlett trop Starlett ?
Jonathan Glazer a longuement hésité sur le choix de son actrice principale, désirant à l'origine confier le rôle à une comédienne peu connue du monde du cinéma. Quand Scarlett Johansson a été intégrée au projet, le cinéaste a même envisagé de voiler le visage de la star montante à Hollywood : "Il fallait absolument que le spectateur se retrouve en terrain étranger. C'était une question de crédibilité. Y compris en terme d'interprétation : quelqu'un joue un extraterrestre qui joue lui-même le rôle d'une femme. On a même songé à ce que Scarlett porte un masque qui évoque une peau humaine !"

Leçons d'02 Anglais
Pour les besoins du film, Scarlett Johansson a dû apprendre à parler avec un accent 02 Anglais en suivant des cours de phonétique aux côtés d'un coach vocal. L'actrice américaine a également dû apprendre à conduire de l'autre côté de la route, le tournage se déroulant en Ecosse.

Il était temps !
Under the skin est un projet de longue date. En effet, le cinéaste Jonathan Glazer - qui a réalisé "seulement" trois longs-métrages en l'espace de dix ans - a mis pas loin d'une décennie pour mettre sur pied son film de science-fiction. Au départ, ce n'est pas une femme qui devait être au coeur du scénario, mais un couple d'écossais joué en partie par Brad Pitt.

Mème pas vrai !
A l'automne 2013, un paparazzi qui suivait partout l'équipe du film, a photographié une chute de Scarlett Johansson dans les rues d'Ecosse. Et voilà que les internautes en ont profité pour faire de cette image un mème, le "Scarlett Johansson falling down", un cliché qu'ils ont décliné à l'infini dans des situations peu flatteuses pour l'actrice. Seulement, la plupart d'entre eux pensaient que cette chute était un accident et non une scène jouée pour les besoins du film. Au courant du buzz Internet, le réalisateur Jonathan Glazer a expliqué les dessous de cette séquence, qui s'intégrait à la volonté de faire un film "clandestin", en filmant des réactions de passants qui n'étaient pas informés du tournage.
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Vice USA 2015 Science-fiction 96 min.

767 2/4
  Disponible 01 AVI 26/10/2015
Brian A. Miller Ambyr Childers (Kelly), Thomas Jane (Roy), Bryan Greenberg (Evan), Bruce Willis (Julian Michaels), Johnathon Schaech (Chris), Charlotte Kirk (Melissa), Brett Granstaff (James), Ryan O'Nan (Det. Matthews), Colin Egglesfield (Reiner), Tyler J. Olson (Steve), Don Harvey (Kasansky), Lydia Hull (Stacey), Nikki BreAnne Wells (Newscaster), Douglas M. Griffin (Serrano), Martin Blencowe (Sean), Damon Lipari (Ryan), Ashley Kirk (Rachel), Tamara Belous (Actrice), Courtney B Turk (Hostess), Eddie Matthews (Bozz), Stephen Cyrus Sepher (Guard), Geoff Reeves (Mercenary 4).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=226639.html
Dans le futur, des individus peuvent donner libre cours à leurs fantasmes les plus fous avec des personnes conçues de manière artificielle qui ressemblent à des humains.


Fiche technique :

Année de production : 2015
Budget : 10 000 000 $
Langue : 02 Anglais
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage
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Webmaster Skyggen ++ Autres 1998 Science-fiction 97 min.

644 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 14/11/2012
Thomas Borch Nielsen Lars Bom, Puk Scharbau, Jørgen Kiil, Karin Rørbeck, Mads Parsum
http://www.horreur.net/film-4406-Webmaster-1998.html
Employé par Stoiss, l'un des maitres de Technopolis, JB passe ses journées à contrôler le puissant réseau informatique, auquel seules quatre personnes ont accès : Stoiss, Rosenstein, Milos et JB. Un inconnu parvient à infiltrer le réseau et à vider les comptes de Stoiss. Au même moment, Rosenstein est assassiné. Sous la menace d'une bombe à retardement placée dans son coeur artificiel, JB n'a que 35 heures pour identifier le pirate et retrouver l'argent. Or , il découvre que les sommes ont été versées sur son propre compte, et qu'il est impossible de les récupérer...

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Blade Runner 2049 Blade Runner 2049 USA 2017 Science-fiction 164 min.

1010 1/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 27/12/2017
Denis Villeneuve Ryan Gosling, Harrison Ford, Jared Leto, Ana de Armas, Sylvia Hoeks, Robin Wright, Dave Bautista, Mackenzie Davis
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=197686.html
En 2049, la société est fragilisée par les nombreuses tensions entre les humains et leurs esclaves créés par bioingénierie. L’officier K est un Blade Runner : il fait partie d’une force d’intervention d’élite chargée de trouver et d’éliminer ceux qui n’obéissent pas aux ordres des humains. Lorsqu’il découvre un secret enfoui depuis longtemps et capable de changer le monde, les plus hautes instances décident que c’est à son tour d’être traqué et éliminé. Son seul espoir est de retrouver Rick Deckard, un ancien Blade Runner qui a disparu depuis des décennies...
La tension s’installe. Et la contemplation, plus encore que l’action. C’est le défi un peu fou de ce Blade Runner 2049 : aller totalement à contre-courant des blockbusters actuels, de leur montage effréné et de leurs effets spectaculaires, en privilégiant le plan-séquence et la profondeur de champ. On est immergé, enraciné dans ce futur, de manière lente, hypnotique.
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De@th on Live Channeling USA 2013 Science-fiction  min.

791 1/4
  Disponible 01 Français 02 MKV 08/02/2016
Drew Thomas Taylor Handley, Kate French, Skyler Day, Dominic DeVore, Ryan Walker, Landon Ashworth, Alex Solowitz, Christian Camargo, Josh Feldman, Melissa Ordway, Bernardo Badillo, Kyle C. Beach, Linn Bjornland, Teri Bocko, Ben Hernandez Bray
http://imdb.com/title/tt2214897
Dans un futur très proche, les citoyens utilisent des lentilles de contact munies de caméras afin de filmer leur quotidien et le diffuser sur internet. Lorsqu'un soldat rentre de son service des armées et découvre que son frère est mort dans d'étranges circonstances, il se lance dans une enquête qui le mènera au coeur sombre du dark web.
I've seen this movie at Fantaspoa festival in Porto Alegre in Brasil. I didn't know anything about it and I was more than pleasantly surprised.Very interesting and visionary premise about a new social network, in very close future, about live streaming videos of people's lives. They have contact lenses camera that shows everything people see. A rebel streamer is killed and his brother takes over his avatar in order to find the killers.A lot of car chases, very well executed, a lot of exciting scenes. The cast is very interesting. They all have some 60s look and reminded me of Steve McQueen movies and James Dean. But it's very modern in ideas and style. Main actress - Kate French - is awesome. Would like to see more stuff with her. Beautifully shot, well directed, good writing, visionary ideas, exciting chases, interesting characters. Subplot with sister is a nice addition to the universe of future that is around the corner. It makes you think... I was missing a spectacular car chase climax, but I feel that the director wanted to make it more personal and direct closure. Check it out!

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Demain, l'espoir Daybreak USA 1993 Science-fiction 91 min.

1179 1/4
  Vu mais non dispo 01 Français 15/02/2021
Stephen Tolkin Phil Parolisi, Mark Boone Junior, Willie Garson, Moira Kelly, Martha Plimpton, Cuba Gooding Jr., Omar Epps, Jon Seda
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=195703.html
A New York, dans un futur pas très lointain, une peste ravage la population et fait des milliers de victimes. Pour arrêter la propagation de la maladie, le gouvernement regroupe les personnes contaminées et les marque de la lettre P.
Malgré un sujet de départ intéressant, "Demain, l'espoir" s'avère au final assez banale à visionner la faute surtout à une mise en scène qui manque particulièrement de rythme et d'action, ainsi que pour le déroulement de son récit qui traîne quelque peu en longueurs. Dommage car ce téléfilm possède un solide casting composé notamment de Cuba Gooding Jr et de la jolie Moira Kelly.
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Détective Philippe Lovecraft Cast a Deadly Spell USA 1991 Science-fiction 96 min.

1177 1/4
  Vu mais non dispo 01 Français 15/02/2021
Martin Campbell Fred Ward, David Warner, Julianne Moore, Clancy Brown
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=179635.html
A Los Angeles, en 1948, le détective privé Philip Lovecraft est chargé de retrouver un vieux et précieux manuscrit, le «Necronomicon», volé au riche collectionneur Amos Hackshaw. La disparition de ce document unique inquiète Hackshaw au plus haut point : il contient en effet des formules incantatoires capables de réveiller les forces du Mal. La tâche s'annonce difficile pour le détective, d'autant plus qu'il s'aperçoit bien vite qu'il n'est pas le seul à suivre la trace de ces écrits. Un gangster, qui n'est autre que son ancien partenaire, est également sur la piste de l'ouvrage. Une variation habile sur l'oeuvre de Lovecraft, dans laquelle Fred Ward excelle en détective privé dépassé par les événements.
Téléfilm un peu fauché mais sympa, mélange plutôt habile entre roman noir et science-fiction. Divertissant.
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Johnny Mnemonic Johnny Mnemonic USA 1994 Science-fiction 98 min.

711 1/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 24/01/2015
Robert Longo Keanu Reeves (Johnny Mnemonic), Ice-T (J-Bone), Dolph Lundgren (le prêtre), Takeshi Kitano (Takahashi), Dina Meyer (Jane), Henry Rollins (Spider), Barbara Sukowa (Anna Kalmann), Udo Kier (Ralfi), Don Francks (Hooky), Jamie Elman (Toad), Gene Mack (Laslo), Arthur Eng (Viet), Von Flores (Viet), Glenn Bang (Acteur).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=13426.html
Au XXIe siècle, le piratage des réseaux faisant rage, un puissant consortium utilise des livreurs de données. Johnny est l'un de ces coursiers. Son cerveau a été aménagé pour recevoir des données qu'il ignore et qu'il convoie ensuite à travers le monde.
Interdit aux moins de 12 ans

Note des spectateurs : 2/5 (Pour 820 notes : 6% de *****, 19% de ****, 10% de ***, 26% de **, 18% de *, 21% de °)

Fiche technique :

Année de production : 1994
Box Office France : 332 262 entrées
Budget : 25 000 000 $
Date de sortie DVD : 20 avril 2010
Langue : 02 Anglais, Japonais, Allemand
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage
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Men In Black: International Men In Black: International USA 2019 Science-fiction 115 min.

1095 1/4
  Vu mais non dispo 01 Français 03/05/2020
F. Gary Gray Tessa Thompson, Chris Hemsworth, Liam Neeson, Emma Thompson, Kumail Nanjiani, Rafe Spall, Rebecca Ferguson, Jess Radomska
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=210317.html
Les Men In Black ont toujours protégé la Terre de la vermine de l’univers. Dans cette nouvelle aventure, ils s’attaquent à la menace la plus importante qu’ils aient rencontrée à ce jour : une taupe au sein de l’organisation Men In Black.
Le cinéaste donne à ce quatrième volet une dimension mondiale façon James Bond, en quittant New York pour aller visiter les bas-fonds de Londres, les souks de Marrakech ou une île volcanique au large de Naples. Problème : malgré cette « internationalisation », le long métrage semble fonctionner en circuit fermé, déconnecté de la réalité.
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Projet Almanac Project Almanac USA 2014 Science-fiction 107 min.

747 1/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 10/09/2015
Dean Israelite Jonny Weston (David Raskin), Sofia Black D'Elia (Jessie), Michelle DeFraites (Sarah Nathan), Allen Evangelista (Adam), Virginia Gardner (Christina), Sam Lerner (Quinn Goldberg), Amy Landecker (Kathy), Patrick Johnson (Todd), Wadette Bradford (Mère de famille à une fête d'anniversaire), Derrin Stull (Josh), Anthony Reynolds (Officier de police), Katie Garfield (Liv), Valeri Rogers (Amie de Jessie), Gary Grubbs (Dr. Lu), Gary Weeks (Ben), Joshua Brady (Mec qui rompt avec sa copine), Macsen Lintz (David jeune), Aaron Marcus (Professeur d'Histoire), Brett David Stelter (Entraineur de basketball), Taylor Hogan (Ami de Sarah).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=213772.html
Et si vous aviez une seconde chance… Que feriez-vous ? Que changeriez-vous ? Jusqu'où iriez-vous ? Quatre adolescents font une découverte qui va changer leur vie : une machine aux possibilités infinies… mais aux conséquences parfois irréversibles. Serez-vous prêts à vivre et revivre l'expérience de votre vie ?

Note de la presse : 2/5
Note des spectateurs : 3,3/5 (Pour 1 805 notes : 7% de *****, 22% de ****, 31% de ***, 26% de **, 8% de *, 6% de °)

Fiche technique :

Distributeur : Paramount Pictures France
Année de production : 2014
Date de sortie DVD : 22 juillet 2015
Langue : 02 Anglais
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage
N° de Visa : 138999

Secrets de tournage :

Une affaire de famille
Dean Israelite, réalisateur du film, est le cousin de Jonathan Liebesman, lui-même réalisateur de la nouvelle adaptation sur grand écran des Tortues Ninja. A noter que ces deux films sont produits par Michael Bay.

"Je suis de retour du futur"
Le voyage dans le temps est un concept maintes fois utilisé dans le cinéma de science-fiction. Depuis François Ier sorti en 1937, on dénombre pas moins de 110 films explorant ce thème.

Une première fois
Projet Almanac est le premier long-métrage de fiction de Dean Israelite. Jusqu'ici, le cinéaste était plus réputé pour ses courts-métrages.

Scénaristes de Paranormal Activity
Il semble que Jason Pagan et Andrew Stark soient très attachés au genre du found footage. En effet, les deux hommes se sont attelés au script du prochain volet de la saga Paranormal Activity, The Ghost Dimension, qui sortira en octobre 2015 en salles.

Connections
Même si la plupart des acteurs présents dans ce film n'ont jamais travaillé ensemble jusqu'ici, ils se sont toutefois retrouvés par le passé à jouer les "invités" dans les mêmes séries télévisées : c'est le cas par exemple de Sofia Black D'Elia et Gary Weeks qui ont joué dans le soap opera La Force du Destin.

Changement de titre
Le film était précédemment nommé "Welcome to Yesterday" qui signifie "Bienvenue hier" en 02 Anglais et qui mettait en exergue le voyage temporel. Le titre fut ensuite modifié par la production pour devenir Projet Almanac, Almanac étant le titre originel du script.

Lieu de tournage
Le film a été principalement tourné dans la ville d'Atlanta en Géorgie. Les premières prises de vues ont été effectuées en juin 2013.

Clin d'oeil
Dans une scène de Projet Almanac, l'un des personnages regarde Bill & Ted's Excellent Adventure avec Keanu Reeves et Alex Winter. Ce film met également en scène des adolescents qui voyagent dans le temps.

Rapidité et efficacité
Projet Almanac a été écrit, filmé et monté en l'espace de 9 mois seulement. L'équipe du film a précédemment passé 3 mois à se renseigner sur le voyage dans le temps.

Réalisme
Pour renforcer le réalisme de la dynamique d'un groupe de jeunes gens, le réalisateur Dean Israelite a laissé ses jeunes acteurs improviser les dialogues pour la plupart des scènes.

Cinéastes en herbe
Vu le format found-footage, certains acteurs comme Sofia Black d'Elia et Jonny Weston ont véritablement eu la possibilité de filmer quelques scènes eux-mêmes.

Sous influence
En plus d'avoir été inspiré par des films de science-fiction traitant du voyage dans le temps, Dean Israelite avoue avoir voulu réaliser un vrai film sur la jeunesse à l'image de certains films des années 80 tels que Les Goonies, La Folle journée de Ferris Bueller ou encore Risky Business.

Pas de place pour le hasard
Bien que le film soit en found-footage et une grande partie des dialogues improvisée, chaque scène avait été méticuleusement couchée sur papier par Dean Israelite grâce au storyboard.

Modifier le cours d'une existence...
Plusieurs films sont centrés, comme Projet Almanac, sur la possibilité de modifier le cours d'une existence : L’Effet Papillon (2004), Pile et face (1998), Un Jour sans fin (1993), Mr. Nobody (2009), Retour vers le futur II (1989), Source Code (2011), Edge of Tomorrow (2014), Smoking/No Smoking (1993), La Vie est belle (1947) et Le Drôle de Noël de Scrooge (2009).
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Short Circuit Short Circuit USA 1986 Science-fiction 98 min.

320 1/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 18/01/2007
John Badham Ally Sheedy (Stephanie Speck), Steve Guttenberg (Newton Crosby), Fisher Stevens (Ben Jabituya), Austin Pendleton (Howard Marner)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=57046.html
Robot participant à une expérience scientifique, Numéro 5 développe une intelligence artificielle et des caractéristiques humaines après un court-circuit. Il essaie d'échapper à son condition de robot et s'enfuit. Les autorités organisent alors la traque...
Fiche technique :

Couleur
Format du son : Dolby
Format de projection : 2.35 : 1 Cinémascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais


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Another World Another World ++ Autres 2014 Science-fiction 99 min.

810 1/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 15/03/2016
Eitan Reuven Larry Butchins, Zach Cohen, Susanne Gschwendtner, Davina Kevelson, David Lavenski, Carl McCrystal
http://imdb.com/title/tt1920846
In a post-apocalyptic future, a biological warfare program gone wrong leaves only four survivors defending themselves from "the infected" - mindless killers. As they struggle to survive and make sense of what is happening, they find another survivor, intent on revealing the truth.
A great flick. Certainly it has its roots in such films as Omega Man, Dawn of the Dead, The Last Man on Earth etc. But I dare you to do a zombie movie without referencing, intentionally or otherwise, those seminal pieces. It seems to have been produced on a less-than-Hollywood size budget and that works very well for it. It's a little more personally involving that way instead of assaulting you with constant pullbacks, zoom-outs and flash cuts to reveal everything that could possibly blow up... being blown up. Another plus: The drama is not solely derived from the evasion by our heroes and heroines of the infected "zombies." The film is richer and arguably darker for making the clever decision to reveal the most threatening villain in the second half of the film to be just plain old uninfected humans... not the zombies after all. Can you trust the human next to you to kill you? Can you trust him to keep you alive? Are you better off amongst the bent-on-destruction, one-track-mind zombies or in claustrophobic quarters with uninfected humans of uncertain morals and questionable ethics? There is room for many stories based on this film's basic premise... all manner of confrontations with the dead and alive can be created here.

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Europa Report Europa Report USA 2013 Science-fiction 90 min.

683 1/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 20/08/2014
Sebastián Cordero Christian Camargo (Dr. Daniel Luxembourg), Embeth Davidtz (Dr. Samantha Unger), Anamaria Marinca (Rosa Dasque), Michael Nyqvist (Andrei Blok), Daniel Wu (William Xu), Karolina Wydra (Dr. Katya Petrovna), Sharlto Copley (James Corrigan), Dan Fogler (Dr. Sokolov), Isiah Whitlock Jr. (Dr. Pamuk), Neil deGrasse Tyson (Himself (archive footage)).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=197237.html
Un équipage international d’astronautes est missionné par une société privée sur Europe, l’une des Lune de Jupiter, pour y chercher d’éventuelles traces de vie. Après un atterrissage catastrophique dû à une défaillance technique, le contact avec la Terre est perdu. Les 6 astronautes se retrouvent seuls sur cette planète glacée, et sont bien loin d’imaginer ce qu’ils vont y découvrir…
Note des spectateurs : 2,6/5 (Pour 338 notes : 1% de *****, 24% de ****, 37% de ***, 18% de **, 11% de *, 8% de °)

Fiche technique :

Distributeur : Metropolitan FilmExport
Année de production : 2013
Date de sortie DVD : 24 janvier 2014
Date de sortie Blu-ray : 18 avril 2014
Langue : 02 Anglais
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage

Secrets de tournage :

La lune Europe
Europa Report s'inspire d'Europe, la 6ème lune de la planète Jupiter. Sous sa couche de glace se cache un vaste océan. Il semble probable qu'Europe habrite la vie mais l'explorer revient trop coûteux pour la NASA. Ce qui n'est pas le cas de l'Agence spatiale européenne qui lancera en 2022 son robot Jupiter Icy Moon Explorer (JUICE) vers Jupiter et ses lunes. Néanmoins, dans le film, c'est tout un équipage qui part en mission.

Des acteurs intéressants
Europa Report est porté par Sharlto Copley et Michael Nyqvist. Le premier s'est notamment illustré dans District 9 et le second dans la trilogie Millenium.

"For all mankind"
Bien que Europa Report soit un film de science-fiction, Sebastian Cordero ne s'est pas inspiré des longs métrages du genre mais du documentaire For all mankind qu'il a montré à toute son équipe. Il a aussi eu la chance de pouvoir consulter des membres du Jet Propulsion Laboratory, un département de la NASA.
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Synchronicity Synchronicity USA 2015 Science-fiction 101 min.

830 1/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 28/04/2016
Jacob Gentry Chad McKnight, Brianne Davis, AJ Bowen, Scott Poythress, Michael Ironside, Claire Bronson, Ashley Drayton, Erik Thirsk
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=239724.html
Un physicien invente une machine à remonter le temps, mais une mystérieuse femme fatale tente de la voler. Le physicien doit alors voyager dans le temps afin de découvrir la vérité sur la machine, cette femme et sa propre réalité.
Récompensé au Fantasia Film Festival, le film de Jacob Gentry (The signal) a suscité l’émoi du public et de la critique. Synchronicity s’annonce comme un film de science-fiction mêlant aux ressorts du thriller psychologique des aspirations futuristes. Semblable dans ses atmosphères à Dark city et même à Blade runner, le long-métrage s’engouffrera dans l’un des nombreux trous de vers créé au fil des années par le cinéma indépendant.
En retournant dans le passé pour éviter le vol de sa machine à voyager dans le temps, le héros devra se confronter à de nombreuses révélations quant à la nature de son travail et de ses intentions même. Looper n’est qu’à quelques brasses spatio-temporelles... Or, les amateurs de science-fiction connaissent les dangers que risquent ceux essayant de changer leurs destinées.
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1984 1984 UK 1984 Science-fiction 120 min.

165 0/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 10/05/2005
Michael Radford Richard Burton , John Hurt , Suzanna Hamilton , Cyril Cusack , Bob Flag , John Boswell
http://cinema.tiscali.fr/fichefilm.aspx?id=FI001632&file=http
1984. Le monde est plongé dans un délire totalitaire. Trois empires, l'Océania, l'Eurasia et l'Estasia sont constamment en guerre.
Dans un misérable appartement de la capitale, amalgame de rues et de bâtisseurs apocalyptiques, Winston Smith, matricule 6079, survit. Employé au ministère de la Vérité d'Océania, il a pour mission de réécrire l'information en fonction des besoins du pouvoir, incarné par le chef suprême, Big Brother.
D'immenses télécrans, placés un peu partout, y compris dans les demeures, contrôlent et guident la pensée et les gestes de tous les citoyens. Mais Smith n'est pas aussi discipliné qu'il le devrait; à l'abri des écrans géants, il tient son journal, au risque d'être entraîné vers la faute inqualifiable, le crime de penser.
Lors de l'exercice quotidien des deux minutes de la haine, il remarque une jeune femme, Julia, qui travaille dans un autre ministère. Une prise de contact inattendue, une coupable relation, les rapprochent.
Une autre rencontre intrigue Winston. Un certain O'Brien, aux fonctions importantes, il est en effet membre de l'"Inner", le Parti des privilégiés, s'intéresse à son travail et à lui.
Grâce à un prêteur sur gages, Winston et Julia louent une chambre dans le ghetto ouvrier où ils découvrent un plaisir depuis longtemps interdit : l'Amour.
Mais le prêteur est un agent secret et O'Brien n'est pas le quelconque chef d'une organisation rebelle... Dénoncés, les deux amants sont arrêtés et interrogés par O'Brien lui-même. Un affreux mélange de tortures physiques et morales doit ramener les deux égarés dans le droit chemin. Pourtant, malgré son lavage de cerveau, Winston avoue encore aimer Julia. O'Brien met alors en place, à son attention, un programme spécial au comble de l'horreur et de la souffrance.

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Mutante 3 (la) Species III USA 2004 Science-fiction 117 min.

208 0/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 20/01/2006
Brad Turner Robin Dunne, Robert Knepper, Amelia Cooke, John Paul Pitoc, Michael Warren, Christopher Neame, Patricia Bethune, Joel Stoffer, James Leo Ryan, Savanna Fields
http://www.cinemovies.fr/fiche_film.php?IDfilm=7752
La guerre opposant les êtres humains aux mutantes s'est soldée par la victoire de notre espèce. Malgré tout Sara, la fille de Sil, est plus que jamais déterminée à conquérir la Terre. Pour cela, il lui faut s'accoupler afin d'assurer sa descendance. Mais le temps lui est compté car une équipe militaire, prête à tout pour éradiquer ces hydrides mi-humains, mi-aliens, est à ses trousses...








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Primer Primer USA 2004 Science-fiction 77 min.

980 0/4
  Disponible 02 Anglais 02 MKV 15/04/2017
Shane Carruth Shane Carruth, David Sullivan, Casey Gooden, Anand Upadhyaya, Carrie Crawford, Samantha Thomson, Chip Carruth, Delaney Price
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=58126.html
Dans un garage de banlieue, quatre ingénieurs passent leur temps libre à travailler sur des brevets qu'ils espèrent commercialiser pour leur propre compte.Deux d'entre eux, Abe et Aaron, développent en secret une machine capable de réduire la masse des objets. Ils vont alors découvrir une capacité inattendue de ce qu'ils appellent "la boîte". L'échelle temporelle ne serait pas la même à l'intérieur et à l'extérieur.Ils s'empressent d'en construire un modèle suffisamment grand pour en expérimenter les effets sur eux-mêmes. Il leur suffirait, ont-ils calculé, de "reculer" chaque jour de quelques heures pour manipuler leurs placements boursiers selon les données déjà publiées avant l'expérience.Très vite, ils se sentiront dépassés par ce qui leur arrive.
Enfin une film consacré aux voyages temporels qui ne prend pas le spectateur pour une méduse mentale ! Sans perdre son temps en explications didactiques, cette perle mets en scène un véritable chaos de lignes temporelles justifiées par les multiples voyages des deux protagonistes. Au moins deux visionnages sont nécessaires pour comprendre toutes les subtilités de l'intrigue.
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2035 : Sauvez le futur The Forbidden Dimensions USA 2013 Science-fiction 84 min.

763 0/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 26/10/2015
Christopher James Miller Kyle Morris (Jack Slade), Jamie Katonic (Khadijah), Kalise Wallace (Noose), Brittany O'Neil (Kronos Scientist), Al Ridenour (Doctor), Carl Crew (Pastor John), Todd Brown (II) (Detective Giger), Christopher James Miller (Gristle / Tracker), Christopher James Miller (Auteur).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=230001.html
Jack Slade possède un don incroyable : il a la capacité de voyager dans le temps. Envoyé en 2035, il découvre un monde en ruines, détruit par un pouvoir fasciste qui se livre à d'atroces expériences. Seul espoir des survivants, Slade doit retourner dans le passé et trouver le moyen de changer l'avenir de la planète. Il se rend en 1998, où il lui faudra entrer en contact avec un jeune enfant, Khadijah, qui semble détenir la solution.
Note des spectateurs : 1,6/5 (Pour 42 notes : 0% de *****, 0% de ****, 0% de ***, 11% de **, 22% de *, 67% de °)

Fiche technique :

Distributeur : Filmédia
Année de production : 2013
Date de sortie DVD : 27 mai 2015
Langue : 02 Anglais
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage
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Bunker Palace Hotel Bunker Palace Hotel France 1989 Science-fiction 95 min.

307 0/4
  Disponible 01 AVI 13/01/2007
Enki Bilal Carole Bouquet (Clara), Maria Schneider (Muriel), Roger Dumas (Zarka), Benoit Régent (Nikolai), Yann Collette (Orsini), Philippe Morier-Genoud (Destoop), Hans Meyer (le Président), Jean-Pierre Léaud (Solal), Jean-Louis Trintignant (Holm)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=4823.html
Dans un pays inconnu, dans un ville inconnue lors d'une guerre inconnue s'agite sous terre l'élite d'un régime inconnu. Son quartier général: le Bunker Palace Hotel, offrant confort et securité. Tout semble se dérouler pour le mieux pour les dignitaires du régime qui attendent leur président. Cependant, d'étranges bruits courent à la surface de la terre et les rebelles sont de plus en plus actifs malgré la vigilance du machiavelique Holm. Quant au personnel androïde, il donne de curieux signes de dysfonctionnement...
Fiche technique :

Couleur
Format du son : Dolby stéréo
Format de projection : 1.85 : 1
Format de production : 35 mm


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The Fountain The Fountain USA 2006 Science-fiction 96 min.

1004 0/4
  Vu mais non dispo 01 Français 01 AVI 29/08/2017
Darren Aronofsky Hugh Jackman, Rachel Weisz, Ellen Burstyn, Mark Margolis, Alex Bisping, Ethan Suplee, Cliff Curtis, Stephen McHattie
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=46113.html
The Fountain raconte le combat à travers les âges d'un homme pour sauver la femme qu'il aime.Espagne, XVIe siècle. Le conquistador Tomas part en quête de la légendaire Fontaine de jouvence, censée offrir l'immortalité.Aujourd'hui. Un scientifique nommé Tommy Creo cherche désespérément le traitement capable de guérir le cancer qui ronge son épouse, Izzi.Au XXVIe siècle, Tom, un astronaute, voyage à travers l'espace et prend peu à peu conscience des mystères qui le hantent depuis un millénaire.Les trois histoires convergent vers une seule et même vérité, quand les Thomas des trois époques - le guerrier, le scientifique et l'explorateur - parviennent enfin à trouver la paix face à la vie, l'amour, la mort et la renaissance.
Son allergie aux conventions et son ambition aveugle risquent de laisser une majorité du grand public sur le carreau... qui se privera d'une des oeuvres les plus fascinantes à avoir foulé les salles depuis très longtemps.
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10 Cloverfield Lane 10 Cloverfield Lane USA 2016 Science-fiction 103 min.

839 
  Disponible 01 Français 01 AVI 09/05/2016
Dan Trachtenberg Mary Elizabeth Winstead, John Goodman, John Gallagher Jr., Mat Vairo, Maya Erskine, Bradley Cooper, Douglas M. Griffin, Suzanne Cryer
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=231144.html
Une jeune femme se réveille dans une cave après un accident de voiture. Ne sachant pas comment elle a atterri dans cet endroit, elle pense tout d'abord avoir été kidnappée. Son gardien tente de la rassurer en lui disant qu'il lui a sauvé la vie après une attaque chimique d'envergure. En l'absence de certitude, elle décide de s'échapper...
En 2008, « Clover­field » avait eu son petit effet. Pur produit de son époque, le film de Matt Reeves avait été porté par une des premières campagnes virales sur les réseaux sociaux et une métho­do­lo­gie (celle du faux docu­men­taire) alors en vogue. « 10 Clover­field Lane » a la bonne idée de ne pas vouloir piéti­ner les plates bandes de son prédé­ces­seur. Pas d’over­dose de found footage, ni de suite à propre­ment parler, mais un thril­ler parano joli­ment mené. Mené à la baguette par un John Good­man tout en subti­lité, le trio (car un jeunot redneck un peu concon mais sympa­thique, du genre à voter Trump parce qu'il le trouve drôle, est coincé égale­ment dans l’abri) fonc­tionne selon une méca­nique éprou­vée mais effi­cace. On se laisse prendre, donc. A Holly­wood, on appelle ça un exploit.

Plus effrayant encore est le constat impla­cable d’une société repliée sur elle-même, inca­pable d’al­ler de l’avant et, surtout, vers l’autre. Une Amérique rongée par le doute et la suspi­cion. Une faillite de plus dans le bilan d’Obama. De quoi médi­ter en essayant d'oublier un dernier quart-d'heure grand­gui­gno­lesque et stupide, sans doute commandé par des inté­rêts écono­miques supé­rieurs (fran­chise en vue?!) d’un cynisme agaçant et mora­le­ment contre-produc­tif. Dans le genre, on préfè­rera toujours « Take Shel­ter », autre grand thril­ler parano où un père de famille pensait avoir décrypté les prémices de la fin du monde. N'est pas Jeff Nichols qui veut.
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Alien Vs. Predator Alien Vs. Predator USA 2003 Science-fiction 100 min.

249 
  Disponible 01 Français 01 AVI 31/03/2006
Paul Anderson Lance Henriksen (Charles Bishop Weyland), Sanaa Lathan (Alexa Woods), Raoul Bova (Sebastian De Rosa), Ewen Bremner (Graeme Miller), Colin Salmon (Maxwell Statford), Agathe De La Boulaye (Adèle Rousseau), Tommy Flanagan (Mark Werheiden), Sam Troughton (Thomas Parks), Adrian Bouchet (Sven), Carsten Norgaard (Rusten Quinn), Andy Lucas (Juan Ramirez), Liz May Brice (Supervisor), Joseph Rye (Joe Connors).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=47002.html
Une mystérieuse onde de chaleur, émanant du coeur de la banquise, se propage à travers l'Antarctique. Pour étudier ce phénomène, Charles Bishop Weyland finance une expédition scientifique pilotée par Alexa Woods.

L'équipe découvre une pyramide renfermant des vestiges de civilisations aztèque, égyptienne et cambodgienne. Constituées d'un labyrinthe de ''chambres'', les issues se referment brutalement sur plusieurs membres de l'expédition.

Des Predators retiennent captive une reine Alien dont ils livrent les descendants aux jeunes Predators lors de rituels.
Interdit aux moins de 12 ans

Fiche technique :

Budget : 45,000,000 $
Box Office France : 876 848 entrées
Box Office Paris : 180 060 entrées
Box Office USA : 80 282 231 $
N° de visa : 111259
Couleur
Format du son : Dolby SR - Digital DTS - Digital
Format de projection : 2:35.1 Cinémascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : Anglais

Secrets de tournage :

Alien VS Predator ... une saga commerciale
La saga Alien VS Predator a d'abord été diffusée sur toutes sortes de supports avant d'être adaptée à l'écran. Il y avait une série de comics à succès, une ligne de jouets, des jeux vidéos, une bande originale et des séries de cartes.

Clin d'oeil à Alien
Dans Alien vs. Predator, le rôle de Charles Bishop Weyland interprété par Lance Henriksen est un clin d'oeil à son précédent personnage dans Alien et Alien 3 où il interprétait l'androïde "Bishop".

Lex VS Ripley ?
Alexa "Lex" Woods, l'exploratrice aventurière se retrouve projetée au milieu d'une guerre entre deux races extraterrestres. Le rôle est tenu par Sanaa Lathan n'est pas sans rappeler celui de Ripley joué par Sigourney Weaver dans les différents épisodes d'Alien. Les deux héroïnes possèdent un caractère bien trempé mais selon Sanaa Lathan la comparaison s'arrête là. Elle explique :"Lex est une écolo, une solitaire, qui se retrouve dans une situation incroyable et se découvre une force insoupçonnée."

Les deux sagas en chiffres
- 4 films Alien, 2 films Predator- Les films Alien ont remporté 3 Oscars et ont été 7 fois nominés - 15.7 millions de DVD/VHS d'Alien et de Predator ont été vendus dans le monde- Plus de 2.7 millions de jeux vidéo Alien VS Predator vendus dans le monde et un nouveau jeu Predator va paraitre prochainement.- Les deux franchises ont récolté 1.2 milliard de dollars au box-office mondial.

Le réalisme avant tout...
Les créateurs/designers Alec Gillis et Tom Woodruff Jr. ainsi que le superviseur des effets visuels John Bruno étaient tous partisans d'un recours limité à l'infographie. Environ 70% des effets spéciaux de Alien vs. Predator sont physiques. Le réalisateur confie : "Le public est averrti et sensible à l'irréalité des meilleurs effets infographiques. Nous avons voulu lui donner à voir le choc de deux puissantes créatures, et la meilleure façon de procéder était d'avoir un vrai combat". S'appuyant sur leurs contributions antérieures à la série Alien, ainsi que sur les dessins originaux de H.R Giger et les concepts de leur ancien maître Stan Winston sur Predator, les créateurs ont apporté un minimum de changements aux deux créatures par respect pour leurs fans.

Paul W.S Anderson, un réalisateur convoité
Le réalisateur Paul Anderson a refusé consécutivement deux projets pour tourner Alien VS Predator. Il était en effet en première ligne pour mettre en scène Mortal Kombat: Domination et Resident evil : apocalypse, il demeure cependant producteur de ces deux films.

Du comics au cinéma
Le personnage de Verheiden tire son nom de l'auteur de comics Mark Verheiden , créateur de la première série de comics Aliens vs Predator et de la première histoire mettant en scène les deux espèces.

French touch
Petite touche française dans le casting international, Agathe de La Boulaye interprète "Adèle Rousseau", une aventurière qui prend part à la dangereuse expédition. On a récemment vu la comédienne dans Michel Vaillant et dans la comédie Irène aux côtés de Cécile de France.

Un script qui vaut de l'or
Le scénariste Peter Briggs a connu un succès immédiat en vendant son script original d'Alien vs. Predator des millions de dollars en 1991. Il a été par la suite la vedette d'articles sur les personnes ayant connu une réussite fulgurante et il a fait la couverture de nombreux magazines.

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Cloverfield Cloverfield USA 2008 Science-fiction 81 min.

717 
  Disponible 01 Français 01 AVI 14/03/2015
Matt Reeves Michael Stahl-David (Rob Hawkins), Lizzy Caplan (Marlena Diamond), Jessica Lucas (Lily Ford), Mike Vogel (Jason Hawkins), T.J. Miller (Hud), Odette Annable (Beth), Anjul Nigam (homme de caisse), Margot Farley (Jenn), Theo Rossi (Antonio), Brian Klugman (Charlie), Kelvin Yu (Clark), Liza Lapira (Heather), Lili Mirojnick (Lei), Ben Feldman (Travis), Rick Overton (Acteur), Jason Cerbone (Officier de police), Pavel Lychnikoff (un homme dans la rue), Billy Brown (II) (Sergent Pryce), Scott Lawrence (soldat en chef), Jeffrey De Serrano (soldat), Tim Griffin (officier du centre de commande), Chris Mulkey (lieutenant Graff), Susse Budde (infirmière), Jason Lombard (infirmier), Jamie Martz (pilote d'hélicoptère), Roma Torre (Elle-même), Will Greenberg (Party Goer), Charlyne Yi (Party Goer), Rasika Mathur (Party Goer), Baron Vaughn (Party Goer), Ryan Key (Party Goer), Rob Kerkovich (Party Goer), Martin Cohen (Burly Guy), Elena Caruso (Party Goer).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=129846.html
New York - Une quarantaine de ses amis et relations ont organisé chez Rob une fête en l'honneur de son départ pour le Japon. Parmi eux, Hub, vidéaste d'un soir, chargé d'immortaliser l'événement. La ''party'' bat son plein lorsqu'une violente secousse ébranle soudain l'immeuble. Les invités se précipitent dans la rue où une foule inquiète s'est rassemblée en quelques instants. Une ombre immense se profile dans le ciel, un grondement sourd se fait entendre... et la tête de la Statue de la Liberté s'effondre brutalement sur la chaussée. L'attaque du siècle vient de commencer. Au petit matin, Manhattan ne sera plus qu'un champ de ruines...
Note de la presse : 3,6/5
Note des spectateurs : 3,3/5 (Pour 20 349 notes : 34% de *****, 27% de ****, 5% de ***, 13% de **, 10% de *, 12% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 1 prix et 5 nominations
Distributeur : Paramount Pictures France
Box Office France : 841 996 entrées
Année de production : 2008
Budget : 25 000 000 $
Date de sortie DVD : 4 octobre 2008
Langue : Anglais
Date de sortie Blu-ray : 8 août 2008
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage

Secrets de tournage :

Un drame muet
Le film Cloverfield n'a pas de bande originale ! La première apparition d'un thème se fait à la toute fin du générique.

Le mystère "Cloverfield"
Cloverfield est à l'origine d'un buzz sans précédent sur Internet... Alors que personne n'était au courant de ce projet, un teaser "choc" nous plongeant une fête new yorkaise perturbée par de gigantesques explosions fait rapidement le tour de la toile en juillet 2007. Il ne dévoile alors rien de l'intrigue mais précise toutefois le nom du producteur (J.J. Abrams, le créateur de Lost) et la date de sortie. La caméra subjective inspirée du Projet Blair witch et l'ampleur des effets spéciaux provoquent alors un engouement jamais vu dans les forums du web, les internautes s'efforçant de percer le mystère de cette force mystérieuse s'apprêtant à dévaster la grande pomme. Depuis J.J. Abrams a toutefois précisé qu'il s'agissait d'un film de monstre, sans pour autant dévoiler d'image de la bête.

Un monstre gigantesque mais bien caché
Si les producteurs ne cachent plus qu'il s'agit d'un film de monstre, il se sont toutefois bien gardés de dévoiler la bête. Un mystère qui a forcément alimenté de nombreuses rumeurs parmi les internautes évoquant tour à tour le célèbre Godzilla ou encore Cthulhu, divinité issu de l'imaginaire de l'écrivain fantastique Howard Phillips Lovecraft.

Godzilla !
En plus de règner sans partage sur le film de monstre, Godzilla est également l'inspirateur de Cloverfield : en voyage au Japon pour la promotion de M : i : III, J.J. Abrams s'est arrêté avec son fils dans un magasin de jouet. C'est en voyant les produits dérivés de Godzilla qu'il a eu envie de lui donner un équivalent américain.

L'ombre de JJ Abrams
Le producteur de Cloverfield n'est autre que J.J. Abrams, le créateur, entre autres, de la série télévisée Lost grâce à laquelle il est passé maître dans la mise en place de mystère pouvant affoler le web. Le scénariste est également issu de l'entourage de J.J. Abrams puisqu'il a également écrit plusieurs épisodes de Lost et Alias.

Le monstre sans nom
Baptisé affectueusement "Clover" pendant le tournage, le monstre de Cloverfield n'a pas de nom officiel ! Cela vient complèter une carte d'identité déjà bien peu remplie : les producteurs ont en effet décidé de ne rien expliquer de ses origines. Pour J.J. Abrams, le concept est simple : "C'est un bébé. C'est un nouveau né. Il est confus, désorienté et de mauvaise humeur. Et il a été plongé au fond de l'eau depuis des années".

La peur
Pour le réalisateur Matt Reeves, Cloverfield est plus qu'un film d'action : "De la même façon que Godzilla reposait sur la peur de la bombe atomique et d'Hiroshima, le monster de Cloverfield est une métaphore de notre temps, une façon de parler de ce sentiment de peur sans le diminuer ou l'exploiter".

Pas seulement un film de monstre
J.J. Abrams tenait à faire un film de personnages avant de faire un film de monstre. Les 20 premières minutes du film sont ainsi consacrées aux personnages, avant même l'arrivée d'une quelconque catastrophe. Et même après, les personnages restent le centre de l'intrigue : "Une des choses importantes dans un film avec autant d'action est d'avoir des moments de coupures, pour renouer avec les personnages. Avoir des passages plus calmes est extrèmement important. Sans eux, vous regardez juste un jeu-vidéo."

Secret Story
Les acteurs de Cloverfield sont volontairement des inconnus. Et pas question pour eux de parler de leur récent moment de gloire : un contrat leur interdisait de révéler une quelconque information au sujet du film.

Erreur de casting
T.J. Miller a eu un casting un peu particulier. A cause du secret permanent autour du film, le jeune acteur n'était au courant de rien, si ce n'est qu'il jouait un personnage à tendance comique. Lors de son audition, il du lire un monologue tout à fait sérieux. Le directeur de casting le laissa terminer avant de lui avouer qu'il s'était trompé de texte.

Le choix de la caméra
Contrairement aux films habituels, les plans de Cloverfield sont tous filmés au camescope par les personnages du film : il n'y a donc pas de plan d'ensemble, éloigné. Le choix de cette manière de filmer est une idée de J.J. Abrams : " Quand j'ai eu l'idée du film, j'ai commencé à penser à l'impact de Youtube sur les choses. Aujourd'hui, si vous regardez deux minutes sur internet, vous pouvez voir la vie de personnes à Londres, en Espagne, à Manhattan. Il n'y a pas un évènement qui ne soit pas filmé aujourd'hui. Donc si un monstre géant attaquait une ville, il n'y aurait personne pour le filmer ?"

Trop beau pour être vrai
Afin de garder un aspect amateur, c'est l'acteur T.J. Miller lui même qui a tourné un bon nombre de plans. Lorsqu'un caméraman professionnel devait se charger de filmer, T.J. Miller se tenait derrière lui afin de faire ses commentaires en direct. Lors des interactions avec les autres personnages, les caméramen devaient porter le costume de T.J. Miller.

Un monstre crédible
C'est le célèbre designer Neville Page qui s'est chargé de la création du monstre de Cloverfield. Le designer de Avatar a été choisi pour sa façon réaliste d'aborder la création de personnages : pour chacun des personnages qu'il invente, Neville Page imagine son squelette, son alimentation, sa façon de marcher...

New York 1997
Le plan de la tête décapitée de la Statue de la Liberté est un hommage à New York 1997 de John Carpenter, sorti en 1981. Sur l'affiche originale du film, on pouvait voir la tête gisant au milieu d'une rue. Le plan n'apparaîssait toutefois pas dans le film.

Changement de titre
Lorsqu'il a été dévoilé pour la première fois sur les écrans américains Cloverfield n'avait pas de titre. Il a ensuite été appelé "01-18-08", date de sa sortie américaine, avant d'être finalement intitulé "Cloverfield" qui était déjà son nom de code pendant la production. Alors que J.J. Abrams promettait au Comic-Con en 2007 que le véritable titre allait être dévoilé sous peu, il a finalement gardé "Cloverfield" (littéralement "champs de trèfles"), titre qui avait fini par s'installer dans l'imaginaire des gens. A l'origine, le film devait s'appeler Greyshot.
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Dante 01 Dante 01 France 2008 Science-fiction 88 min.

804 
  Disponible 01 Français 01 AVI 24/02/2016
Marc Caro Lambert Wilson, Linh-Dan Pham, Simona Maicanescu, Dominique Pinon, Bruno Lochet, François Levantal, Gérald Laroche, François Hadji-Lazaro
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=110951.html
Dante 01, prison spatiale, dérive dans l'atmosphère suffocante de Dante, planète hostile, son seul horizon. À l'intérieur, six des plus dangereux criminels des mondes environnants servent de cobayes à d'obscures expériences.Une résistance s'organise autour de César, psychopathe manipulateur. Mais son autorité se voit remise en cause par l'arrivée de St Georges, mystérieux détenu, possédé par une force secrète, qu'il apprendra à maîtriser pour faire face à l'hostilité de ses co-détenus, et les libérer de l'attraction maléfique de Dante.
Si, comme à son habitude, Caro sait donner vie à un univers visuel cohérent, il n'apporte vraiment rien de nouveau dans l'espace - cinématographique. Une fois de plus, la maigreur anorexique de l'intrigue - juste bonne à gonfler quelques bulles de BD -, l'humour inexistant, le premier degré affligeant, les dialogues autistes et un final christique ridicule précipitent les ambitions du réalisateur dans un trou noir.
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Divergente 3 : au-delà du mur The Divergent Series: Allegiant USA 2016 Science-fiction 120 min.

859 
  Disponible 01 Français 01 AVI 27/06/2016
Robert Schwentke Shailene Woodley, Theo James, Jeff Daniels, Miles Teller, Ansel Elgort, Zoë Kravitz, Maggie Q, Ray Stevenson
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=225920.html
Sous le choc, Tris et Quatre doivent fuir et franchir le mur encerclant Chicago. Pour la première fois, ils quittent la seule ville et famille qu'ils aient connues. Mais au delà du mur se trouve un monde hostile qu'ils vont devoir affronter. Tris et Quatre doivent rapidement déterminer en qui ils peuvent avoir confiance alors qu’une bataille menaçant l’humanité toute entière est sur le point d'éclater...
Toujours aussi sympathique cette série Divergente avec ce troisième opus qui permet d’en savoir plus sur ce qui se passe en-dehors de la cité forteresse de Chicago. On retrouve le casting de jeunes acteurs sympas, avec en plus le plaisir de retrouver un vétéran comme Jeff Daniels dans le rôle d’un gourou aux ambitions louches. L’intégralité du design futuriste louche fortement du côté d’Oblivion, tandis que la musique voudrait imiter celle de Tron. Ce sont d’excellentes références pour moi, mais cela enlève un peu de personnalité au film, d’autant que la réalisation de Robert Schwentke est efficace, mais plutôt impersonnelle. Il a au moins eu le mérite de faire passer la saga à la vitesse supérieure d’un point de vue visuel depuis le deuxième segment. Bref, du travail de pro pour un résultat calibré (peut-être un peu trop justement) afin de plaire aux ados, surtout aux filles d’ailleurs. Il n’est pas interdit d’y prendre plaisir, même si on a dépassé la limite d’âge prescrite depuis longtemps, comme votre serviteur.
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Dune Dune USA 2021 Science-fiction 156 min.

1296 
  Disponible 01 Français 01 AVI 05/02/2022
Denis Villeneuve Timothée Chalamet, Rebecca Ferguson, Oscar Isaac, Jason Momoa, Stellan Skarsgård, Stephen McKinley Henderson, Josh Brolin, Javier Bardem
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=133392.html
L'histoire de Paul Atreides, jeune homme aussi doué que brillant, voué à connaître un destin hors du commun qui le dépasse totalement. Car s'il veut préserver l'avenir de sa famille et de son peuple, il devra se rendre sur la planète la plus dangereuse de l'univers – la seule à même de fournir la ressource la plus précieuse au monde, capable de décupler la puissance de l'humanité. Tandis que des forces maléfiques se disputent le contrôle de cette planète, seuls ceux qui parviennent à dominer leur peur pourront survivre…
Un même récit épique, un spectacle de toute beauté, des acteurs parfaits, une réalisation magistrale : Dune tient son rang de grande œuvre de science-fiction, rivalisant en puissance et magnificence avec les meilleurs films de science-fiction jamais réalisés. Y compris Star Wars.
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Enfants de Dune (les) Frank Herbert's Children of Dune USA 2003 Science-fiction 250 min.

57 
  Disponible 01 Français 01 AVI 19/04/2004
Greg Yaitanes Alec Newman, Julie Cox, Edward Atterton, Ian McNeice, Barbora Kodetova, Alice Krige, Susan Sarandon, Steven Berkoff
http://www.dvdfr.com/dvd/dvd.php?id=9645
L'empereur Shaddam IV règne sur l'univers. Se sentant menacé par le pouvoir mystérieux des Atréides, il extermine sur la planète Dune ce peuple fier et valeureux. Paul, héritier des Atréides, échappe au massacre.
** autre copie sur divx-11 - supprimer div-11 si OK **
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Enfants de Dune 2 (les) Frank Herbert's Children of Dune USA 0 Science-Fiction 0 min.

89 
  Disponible 01 Français 01 AVI 07/06/2004
?
** autre copie sur divx-11 **
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Enfants de Dune 3 (les) Frank Herbert's Children of Dune USA 0 Science-Fiction 0 min.

90 
  Disponible 01 Français 01 AVI 07/06/2004
?

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Equals Equals USA 2015 Science-fiction 101 min.

893 
  Disponible 01 Français 01 AVI 24/09/2016
Drake Doremus Kristen Stewart, Nicholas Hoult, Guy Pearce, Jacki Weaver, Kate Lyn Sheil, Aurora Perrineau, Toby Huss, Scott Lawrence
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=224950.html
Dans un monde où les sentiments sont considérés comme une maladie à éradiquer, Nia et Silas tombent éperdument amoureux. Pour survivre, ils devront cacher leur amour et résister ensemble.
En compétition au Festival de Venise 2015, « Equals » faisait office d'anomalie, malgré la présence toujours aussi magnétique de Kristen Stewart (la saga "Twilight", "Sils Maria") au générique. Formant un couple idéal à l'écran avec Nicholas Hoult ("Jack le chasseur de géants", "Warm bodies", "Mad Max : Fury road") pour les midinettes en poussées de vapeur, il y avait certes là motif à un beau défilé sur tapis rouge, alors que s'étalait sur l'écran l'abyssale vacuité d'un scénario aux thèmes maintes fois rebattus.

Nouveau film d'anticipation proposant une approche d'un monde futuriste déjà vue cent fois, « Equals » ne provoque ni surprise ni tension, encore moins émotion. Du côté décors on pense d'emblée avec la vision de la chambre du "héros" (vide, dont les meubles sortent des murs) et de l'entreprise globalisante pour laquelle il travaille, à « Total recall » ou « Le cinquième élément », ou encore à « Bienvenue à Gattaca ». Et pour l'aspect monde contrôlant toute émotion, on pense forcément à « Pleasanrville » ou à « The island », si ce n'est à tous ces univers imaginaires ségrégatifs sous prétexte de paix sociale (« Divergente », « Hunger games »).

Point de réel danger ici, mais simplement un scénario faiblard qui se concentre sur l'histoire d'amour et peut se résumer en trois lignes : un homme commence à ressentir quelque chose, il rencontre une jeune femme dont il tombe amoureux et leur désir de partir ensemble sera forcément contrarié. Le problème principal est que les scénaristes ne se sont même pas donné la peine de construire quoi que ce soit autour des deux personnages, dont les seuls contacts amoureux sont sensés émoustiller (et donc suffire) au public ado écervelé visé.

Avec quasiment aucune donnée sur ce monde limite totalitaire, rien sur le fameux lieux où ils voudraient s'enfuir, aucun développement sur les velléités de l'ennemi, tout cela est bien mince. Et même Kristen Stewart qui illumine l'écran de sa beauté plastique, paraît ici bien fade. Mème le travail sur la pureté des lieux, l'utilisation régulière d'un triste filtre bleu et le contraste entre la couleur de la peau et le gris-blanc des lieux, n'arrive pas à rattraper la vacuité du projet. Regrettable.
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Excellente Aventure de Bill et Ted (l') Bill & Ted's Excellent Adventure USA 1989 Science-fiction 90 min.

1009 
  Disponible 01 Français 02 MKV 23/09/2017
Stephen Herek Keanu Reeves, Alex Winter, George Carlin, Tony Steedman, Dan Shor, Terry Camilleri, Diane Franklin, Kimberley Kates
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=32762.html
Bill et Ted sont des cancres au collège. Mais avec l'aide de Rufus, ils ont mis au point une machine à voyager dans le temps sous la forme d'une cabine téléphonique. Ils naviguent ainsi dans l'histoire et le futur à la rencontre d'embûches et aventures diverses. Mais toujours ils arrivent à survivre grâce leur talent d'explorateurs.
Film très con mais très bon. Drôle, bien rythmé et réalisé, on s'impressionne à chaque instant du budget laissé à une telle connerie (dans le bon sens du terme!) : voyez les batailles napoléoniennes et autres décors! Keanu Reeves trouve ici son meilleur rôle : et oui son regard vide lui sert enfin à quelque chose : il joue le rôle d'un demeuré !
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Fahrenheit 451 (1966) Fahrenheit 451 (1966) France 1966 Science-fiction 112 min.

1175 
  Disponible 01 Français 02 MKV 02/02/2021
François Truffaut Oskar Werner, Julie Christie, Cyril Cusack, Anton Diffring, Jeremy Spenser, Bee Duffell, Michael Balfour, Anna Palk
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=2166.html
Dans un pays indéfini, à une époque indéterminée, la lecture est rigoureusement interdite : elle empêcherait les gens d'être heureux. La brigade des pompiers a pour seule mission de traquer les gens qui possèdent des livres et de réduire ces objets en cendres. Guy Montag, pompier zélé et citoyen respectueux des institutions, fait la connaissance de Clarisse, une jeune institutrice qui le fait douter de sa fonction. Peu à peu, il est à son tour gagné par l'amour des livres.
Adaptation du roman de Ray Bradbury, un film SF d’anticipation qui nous plonge dans une société déshumanisée où les livres et les fauteurs de troubles sont bannis. Un Truffaut passionnant même s’il a un peu vieilli avec quelques effets kitchs.
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Ghost In The Shell Ghost In The Shell USA 2017 Science-fiction 106 min.

961 
  Disponible 02 Anglais 02 MKV 21/03/2017
Rupert Sanders Scarlett Johansson, Pilou Asbæk, Michael Pitt, Juliette Binoche, Takeshi Kitano, Yutaka Izumihara, Tawanda Manyimo, Lasarus Ratuere
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=226739.html
Dans un futur proche, le Major est unique en son genre: humaine sauvée d’un terrible accident, son corps aux capacités cybernétiques lui permet de lutter contre les plus dangereux criminels. Face à une menace d’un nouveau genre qui permet de pirater et de contrôler les esprits, le Major est la seule à pouvoir la combattre. Alors qu’elle s’apprête à affronter ce nouvel ennemi, elle découvre qu’on lui a menti : sa vie n’a pas été sauvée, on la lui a volée. Rien ne l’arrêtera pour comprendre son passé, trouver les responsables et les empêcher de recommencer avec d’autres.
Après avoir métamorphosé Kristen Stewart en Blanche-Neige, et suivant la nouvelle tendance qui consiste à tourner en prise de vues réelles des classiques de l'animation, Rupert Sanders redonne vie à Motoko, l'héroïne du manga cyberpunk déjà plusieurs fois adapté. Moulée dans une combinaison en latex, comme dans la plupart de ses films récents, des Avengers à Captain America, Scarlett Johansson incarne donc le cyborg à la recherche de son identité et d'un pirate informatique. Les habituelles questions philosophiques soulevées par le genre (la dialectique entre humain et robot, entre corps et esprit) passent au second plan. Le premier est saturé d'effets spéciaux aussi ébouriffants qu'épuisants, a fortiori en 3D. — Jérémie Couston
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Independence Day : Resurgence Independence Day: Resurgence USA 2016 Science-fiction 121 min.

870 
  Disponible 01 Français 01 AVI 01/08/2016
Roland Emmerich Liam Hemsworth, Jeff Goldblum, Bill Pullman, Jessie Usher, Maika Monroe, Vivica A. Fox, Sela Ward, William Fichtner
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=181061.html
Nous avons toujours su qu'ils reviendraient. La terre est menacée par une catastrophe d’une ampleur inimaginable. Pour la protéger, toutes les nations ont collaboré autour d’un programme de défense colossal exploitant la technologie extraterrestre récupérée. Mais rien ne peut nous préparer à la force de frappe sans précédent des aliens. Seule l'ingéniosité et le courage de quelques hommes et femmes peuvent sauver l’humanité de l'extinction.
Après avoir découvert que la UFO mini avait des problèmes avec son système informatique de bord piratable par le premier primate venu, les Aliens reviennent encore plus gros et encore plus fort et ils ne sont pas contents (en même temps vu la pollution visuelle qu'ils ont capté, c'est un peu normal). Alors si le film n'a rien d'intelligent, il remplit parfaitement son rôle de film popcorn en suivant le cheminement classique du film catastrophe (Présentation > Désespoir > Espoir> Youpi Youpa). Celui qui a apprécié le 1er, qui aime voir des Aliens arriver en bombant le torse et se prendre des coups de tatanes va au minimum apprécier le 2eme opus. Celui qui a vomi devant les incohérences, les scènes invraisemblables du premier et qui fait des cauchemars en repensant au discours du président, il peut passer son chemin (même si ce serait sympa de rentabiliser le projet car la fin ouvre la porte à quelque chose de vraiment sympa).
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Melancholia Melancholia ++ Autres 2011 Science-fiction 130 min.

855 
  Disponible 01 Français 01 AVI 28/05/2016
Lars von Trier Kirsten Dunst, Charlotte Gainsbourg, Alexander Skarsgård, John Hurt, Kiefer Sutherland, Brady Corbet, Charlotte Rampling, Stellan Skarsgård
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=173873.html
À l'occasion de leur mariage, Justine et Michael donnent une somptueuse réception dans la maison de la soeur de Justine et de son beau-frère. Pendant ce temps, la planète Melancholia se dirige vers la Terre...
C'est une histoire qui commence par la fin : la fin du monde. Cinq minutes d'ouverture, sur les notes déchirantes de Tristan et Isolde, pendant lesquelles Lars von Trier présente tous les motifs du récit avec une puissance symbolique rare. Ces cinq minutes renversantes lancent, en majesté, l'oeuvre la plus accomplie du cinéaste danois — mais qui a divisé la rédaction de Télérama. Flash-back en deux mouvements sur les derniers jours de l'humanité. Justine, une jolie blonde au sourire factice se marie. Quelque chose grince dans l'ordonnancement des festivités, et pour cause : la rumeur court que la planète Melancholia pourrait percuter la Terre ; et Justine souffre d'une dépression.

Après un règlement de comptes familial façon Festen, le deuxième acte bascule avec brio dans la science-fiction poétique. La vérité des êtres se dévoile à mesure que l'apocalypse approche. Et Lars von Trier délaisse sa misogynie pour signer deux admirables portraits de femme. Justine trouve enfin la paix dans le chaos ; sa soeur Claire (Charlotte Gainsbourg) ne peut se résoudre à disparaître, car elle a beaucoup à perdre : son fils. Le petit garçon observe le rapprochement de la planète Melancholia à travers un télescope bricolé avec un bâton et une tige de fer. Cette touche de simplicité dans une mise en scène au baroque grandiose est la plus belle trouvaille du film. — Samuel Douhaire
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Moon Moon UK 2009 Science-fiction 97 min.

435 
  Disponible 02 Anglais 01 AVI 23/12/2010
Duncan Jones Sam Rockwell (Sam Bell), Robin Chalk (Sam), Matt Berry (Overmeyers), Kaya Scodelario (Eve Bell), Malcolm Stewart (Le Technicien), Benedict Wong (Thompson), Dominique Mcelligott (Tess Bell), Kevin Spacey (Gerty (Voix)).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=136189.html
Sam Bell vit depuis plus de trois ans dans la station lunaire de Selene, où il gère l'extraction de l'hélium 3, seule solution à la crise de l'énergie sur Terre. Souffrant en silence de son isolement et de la distance le séparant de sa femme et de sa fille, il passe sont temps à imaginer leurs retrouvailles. Mais quelques semaines avant la fin de son contrat pour l'entreprise Lunar, Sam se met à voir et à entendre des choses étranges... D'abord convaincu que son isolement y est pour quelque chose, il se retrouve malgré tout à enquêter et découvre que si ses patrons ont prévu de le remplacer, ils n'ont jamais projeter de le ramener. A moins que ce soit la Lune qui ne souhaite pas le voir partir...

Note des spectateurs : 4/5 (Pour 1101 notes : 40 % de *****, 36 % de ****, 15 % de ***, 4 % de **, 5 % de *)

Fiche technique :

Couleur
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : Anglais

Secrets de tournage :

Une première !
Moon est le premier long métrage réalisé par Duncan Jones (le fils David Bowie).
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New-Age New-Age France 2015 Science-fiction 78 min.

959 
  A charger 21/03/2017
Rashed Mdini
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=243114.html
New Age est un film qui nous transporte dans un avenir proche soit en l’an 2030. Le réalisateur a voulu montrer l’importance de la nature à travers son film et la place de l’Homme dans ce vaste monde qu’est notre planète Terre. L’évolution de la Science et de la condition humaine y prennent une place essentielle.
Un vrai chef d'oeuvre ce film, , vus dans une salle en avant première a La Flèche avec son réalisateur , Ce Film ne laisse pas indifférent, inventif et ludique, le film est un cocktail western ,Il y avait longtemps qu’on n’avait senti une telle nécessité à faire exister un film sur la nature et le devenir de l'homme sur cette terre.
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Oblivion Oblivion USA 2013 Science-fiction 126 min.

684 
  Disponible 01 Français 01 AVI 28/08/2014
Joseph Kosinski Tom Cruise (Jack Harper), Olga Kurylenko (Julia), Morgan Freeman (Malcolm Beech), Andrea Riseborough (Vika), Nikolaj Coster-Waldau (Sykes), Melissa Leo (Sally), Zoe Bell (Kara), James Rawlings (Survivant), Catherine Kim Poon (Contrôleur NASA), Fileena Bahris (Survivant), John L. Armijo (Contrôle NASA au sol), Jaylen Moore (Opérateur Radio), Jordan Sudduth (Survivant), Julie Hardin (Bibliothécaire), Andrew Breland (Survivant), James Ricker II (Survivant), Jeremy Sande (Ingénieur Booster NASA), Lindsay Clift (Actrice), Z. Dieterich (Survivant), Philip Odango (Etudiant FAC), Daylon Micah Othello (Survivant), Paul Gunawan (Survivant), David Madison (Survivant), Vetur (Chien), Joanne Bahris (Touriste), Ryan Chase Lee (Technicien), Booch O'Connell (Touriste), Jay Oliver (Survivant), Jason Stanly (Contrôleur NASA).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=27405.html
2077 : Jack Harper, en station sur la planète Terre dont toute la population a été évacuée, est en charge de la sécurité et de la réparation des drones. Suite à des décennies de guerre contre une force extra-terrestre terrifiante qui a ravagé la Terre, Jack fait partie d’une gigantesque opération d’extraction des dernières ressources nécessaires à la survie des siens. Sa mission touche à sa fin. Dans à peine deux semaines, il rejoindra le reste des survivants dans une colonie spatiale à des milliers de kilomètres de cette planète dévastée qu’il considère néanmoins comme son chez-lui.Vivant et patrouillant à très haute altitude de ce qu’il reste de la Terre, la vie ''céleste'' de Jack est bouleversée quand il assiste au crash d’un vaisseau spatial et décide de porter secours à la belle inconnue qu’il renferme. Ressentant pour Jack une attirance et une affinité qui défient toute logique, Julia déclenche par sa présence une suite d’événements qui pousse Jack à remettre en question tout ce qu’il croyait savoir.Ce qu’il pensait être la réalité vole en éclats quand il est confronté à certains éléments de son passé qui avaient été effacés de sa mémoire. Se découvrant une nouvelle mission, Jack est poussé à une forme d’héroïsme dont il ne se serait jamais cru capable. Le sort de l’humanité est entre les mains d’un homme qui croyait que le seul monde qu’il a connu allait bientôt être perdu à tout jamais.
Note de la presse : 2,9/5
Note des spectateurs : 3,6/5 (Pour 12 235 notes : 10% de *****, 34% de ****, 30% de ***, 16% de **, 6% de *, 4% de °)

Fiche technique :

Distributeur : Universal Pictures International France
Année de production : 2013
Box Office France : 1 320 786 entrées
Budget : 120 000 000 $
Date de sortie DVD : 5 novembre 2013
Date de sortie Blu-ray : 5 novembre 2013
Langue : Anglais
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage
N° de Visa : 2013000784

Secrets de tournage :

Joseph Kosinski
Le nom de Joseph Kosinski ne vous dit peut être pas grand chose... Le cinéaste est d'abord passé par le monde de l'infographie en réalisant notamment des publicités pour des jeux vidéo ; il est également un spécialiste des effets spéciaux. C'est pour ces raisons que les Studios Disney ont pensé à lui en 2010 pour diriger Tron l'héritage, blockbuster à effets spéciaux foisonnants, son premier long métrage.

Auto-adaptation
Joseph Kosinski adapte en long métrage son propre roman graphique intitulé également "Oblivion" et co-créé avec Arvid Nelson.

Nouveaux horizons
Avant de finalement prendre le titre définitif d'Oblivion, le film s'intitulait "Horizons".

Olga à la rescousse
Olivia Wilde, Noomi Rapace, Kate Mara, Olga Kurylenko, Mary Elizabeth Winstead et Brit Marling ont auditionné pour le rôle de Julia. Jessica Chastain a finalement été engagée mais a dû renoncer en raison de problèmes d'emploi du temps à cause de son implication sur Zero Dark Thirty. Olga Kurylenko a donc été choisie en remplacement.

Gros budget
Joseph Kosinski avait bénéficié d'un budget pharaonique de 170 millions de dollars pour tourner Tron l'héritage. Pour Oblivion, le metteur en scène s'est vu octroyer à nouveau un énorme budget culminant à 120 millions.

Andrea est là
Diane Kruger, Hayley Atwell et Kate Beckinsale ont été considérées pour le rôle de Victoria, finalement échu à la Britannique Andrea Riseborough récemment vue dans Shadow Dancer.

Lumière et Oscar
Le chef-opérateur d'Oblivion, Claudio Miranda, a été auréolé en 2013 de l'Oscar de la meilleure photographie pour son travail sur L'Odyssée de Pi d'Ang Lee.

La science-fiction en vogue
Après la vague de films de super-héros vient celle des films de science-fiction. En effet, outre Oblivion, sortiront en 2013 World War Z avec Brad Pitt, Elysium avec Matt Damon, After Earth de M. Night Shyamalan ou Star Trek Into Darkness de J.J. Abrams. A noter que Tom Cruise reste dans le genre SF après Oblivion en jouant dans All You Need Is Kill, film au titre très évocateur se déroulant dans le futur.

Décors
Oblivion a été tourné aux Etat-Unis dans l'Etat de Louisiane, notamment dans la ville de Bâton-Rouge.

Le monde de Disney
Le projet devait initialement être produit par Disney qui voulait en faire un film familial. Joseph Kosinski a rejeté cette idée et c'est finalement Universal qui a hérité de la production et de la distribution du film.

Un infiltré au scénario
William Monahan, scénariste oscarisé pour Les Infiltrés de Martin Scorsese, avait retravaillé le script de Joseph Kosinski avant que le projet n'échappe à Disney. Karl Gajdusek et Michael Arndt ont ensuite repris le flambeau avec Kosinski afin de réécrire le scénario.

Minority Tom Cruise
Ce n'est pas la première incursion de Tom Cruise dans le genre science-fiction. En effet, l'acteur a joué dans les blockbusters SF de Steven Spielberg Minority Report en 2002 et La Guerre des Mondes en 2005.

La Sony F65, outil de rêve
Joseph Kosinski et Claudio Miranda, directeur de la photographie, ont souhaité mettre l'accent sur l'interprétation des comédiens et les décors. Pour ce, ils ont tourné avec une caméra inédite à la résolution quatre fois supérieure à n'importe quel autre outil numérique. Sa précision est telle qu'elle permet d'obtenir la profondeur de champ nécessaire pour une projection IMAX.

Cocoricooo !
Joseph Kosinski a engagé le groupe français M83 pour composer la musique d'Oblivion. C'est la deuxième fois que le cinéaste collabore avec des musiciens du pays de Molière après les Daft Punk pour Tron l'héritage.

Des producteurs fans de SF
Les producteurs d'Oblivion, Peter Chernin et Dylan Clark, sont également derrière les financements de La Planète des singes : les origines de Rupert Wyatt, autre film de science-fiction.

La Force danoise
L'acteur danois Nikolaj Coster-Waldau campe le personnage de Sykes dans Oblivion. Les fans de séries TV reconnaitront ce comédien pour son rôle de Jamie Lannister dans la série à succès Game of Thrones.

Le costume du héros
Le costume de Tom Cruise a nécessité plus de 250 matériaux et motifs différents. Il a été conçu pour être aérodynamique et permettre à l'acteur de réaliser ses cascades sans être gêné dans ses mouvements.

Raven Rock
Le lieu de refuge des survivants, du nom de Raven Rock, est en réalité une gigantesque centrale électrique de la Nouvelle-Orléans construite au 19ème siècle et fermée au public depuis près de quarante ans.

Un passe-droit exceptionnel
Oblivion est le premier film de l’histoire qui a obtenu les droits de représentation du célèbre tableau d'Andrew Wyeth, "Christina’s World". Le tableau, qui en vérité séjourne au Musée d'art moderne de New York, se trouve dans la forteresse emplie de trésors de Raven Rock.

La Tour immaculée
Au-dessus des vestiges infestés de la Terre se dresse ce qu'on appelle la Tour, une demeure high-tech, immaculée et artificielle perchée dans la troposphère où vivent Jack (Tom Cruise) et Vika (Andrea Riseborough). Pour donner à cet oasis un caractère sacro-saint, l'équipe de tournage a dû renoncer à porter des chaussures sur le plateau et déambuler en chaussettes ou chaussons !

L'Amérique en Islande
Un cratère d'Islande, vieux de 10 000 ans et de la forme d’un amphithéâtre, a servi de doublure au stade détruit par les extraterrestres. L'équipe de tournage s'est attelée à remplir ce paysage nu de gradins. La terrasse panoramique dévastée de l'Empire State Building a quant à elle été reconstruite sur les Hautes Terres d'Islande.

La cartographie des nuages
Dans un souci de réalisme et pour faciliter le travail des acteurs, Joseph Kosinski a voulu parfaire les reflets de la Tour et faire en sorte que le décor donne réellement l'impression d'être dans les nuages. L'équipe des effets visuels a donc trouvé un moyen ingénieux de répondre à cette demande en partant, deux mois avant le début du tournage, filmer les cieux d'Hawaï du haut du volcan Haleakalã, sur l’île de Maui. Quatre jours durant, trois caméras différentes ont enregistré le ciel sous toutes ses formes, puis les images obtenues ont été assemblées et modifiées en studio.

Copyright Kosinski
Pour se rendre sur Terre ou patrouiller dans les cieux, le personnage de Tom Cruise utilise le Techoptère, mélange de chasseur à réaction et d'hélicoptère Bell 47 sorti tout droit de l'imaginaire du réalisateur. Ce dernier ayant grandi avec le film Top Gun, voir Tom Cruise remonter dans un cockpit fut un grand moment pour lui. Conçu près d'un an avant le début du tournage, il aura fallu quatre mois aux techniciens pour le construire dans un dépôt de Los Angeles. Chaque fois que les besoins du tournage le demandaient, il fallait plusieurs heures pour l'assembler à nouveau.

Drôles de drones
L'aspect des drones, créatures robotiques chargées de débarrasser la Terre de la vie extra-terrestre, a été inspiré par l'allure de voitures dépourvues de carrosserie, comme l'explique l'accessoiriste Doug Harlocker : "Démunis de leur carlingue, les drones ressemblent à des machines grossières, ils ont un aspect effrayant, à la Terminator."
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Passengers Passengers USA 2016 Science-fiction 117 min.

933 
  Disponible 01 Français 01 AVI 12/02/2017
Morten Tyldum Jennifer Lawrence, Chris Pratt, Michael Shee
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=220846.html
Alors que 5000 passagers endormis pour longtemps voyagent dans l’espace vers une nouvelle planète, deux d’entre eux sont accidentellement tirés de leur sommeil artificiel 90 ans trop tôt. Jim et Aurora doivent désormais accepter l’idée de passer le reste de leur existence à bord du vaisseau spatial. Alors qu’ils éprouvent peu à peu une indéniable attirance, ils découvrent que le vaisseau court un grave danger. La vie des milliers de passagers endormis est entre leurs mains…
Cet étonnant film de science-fiction avec Chris Pratt et Jennifer Lawrence nous plonge dans la poésie d'une love story... dans l'espace.

Ils n'auraient jamais dû se rencontrer. Ils vont devoir passer toute leur vie ensemble, en huis clos, sans autre présence que la leur. C'est l'histoire incroyable que conte « Passengers », film de science-fiction qui sort aujourd'hui. Cryogénisés — c'est-à-dire congelés — avec 5 000 autres passagers dans un vaisseau spatial géant, où ils sont supposés dormir cent vingt ans et se réveiller sur une autre planète au terme d'un voyage interstellaire, Jim et Aurora sortent de leur cocon quatre-vingt-dix ans trop tôt à la suite d'un incident technique. Pas tout à fait au même moment d'ailleurs, mais on n'en dira pas plus pour ne pas gâcher la surprise aux spectateurs. Toujours est-il que les voilà face à face, lui le mécanicien, elle la jeune idéaliste, découvrant qu'ils ont le reste de leur existence à vivre dans cette gigantesque machine de l'espace, avec pour seuls compagnons 5 000 endormis et quelques robots.

Un couple isolé

L'intrigue se corse lorsqu'un autre problème technique met le vaisseau en danger : à eux de sauver les autres passagers. Autant le dire tout de suite, ce rebondissement très hollywoodien ne constitue pas le meilleur du film. Non, l'intérêt est ailleurs : dans « Passengers », on assiste, médusé, à toute la vie d'un couple, isolé de toute autre présence humaine. Et c'est absolument fascinant. Rencontre, tentatives de drague, rapprochements, déceptions, puis naissance de la passion, euphorie amoureuse, déchirements, séparation, retrouvailles inespérées : tout ce qui fait l'existence, le sel ou le malheur d'un couple y passe. Une vie entière à deux qui se déroule sous nos yeux, et à laquelle on ne peut, forcément, que s'identifier à un moment ou à un autre.

Pour en arriver à cette intimité extrême mais scrutée par des caméras, les deux comédiens du film, Chris Pratt et Jennifer Lawrence, ont vécu une expérience peu commune. Rencontré il y a un mois à Paris, Pratt explique que ce fut « un tournage unique en son genre. Nous étions seulement deux comédiens, avec de longues scènes où nous sommes seuls chacun de notre côté, filmés dans d'immenses hangars. Nous n'avons pas vu le jour durant des mois ». Le film étant bourré d'effets spéciaux, le réalisateur, Morten Tyldum, a tenu, pour éviter à ses comédiens de passer de longs mois seuls devant des écrans verts, à construire « en dur » le plus d'éléments possible du vaisseau. « A tel point que nous avions l'impression de réellement évoluer dans ce gigantesque cargo de l'espace. D'autant que toutes les lumières que l'on voit à l'écran n'ont pas été rajoutées en postproduction : les ingénieurs ont inventé de systèmes avec des leds pour que le vaisseau soit réellement éclairé. Pour nous, c'était plus confortable. » C'est sans doute ce confort qui a permis aux acteurs de jouer en toute sérénité cette étonnante love story de l'espace, dont le spectateur devient le voyeur privilégié.

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Possibilité d'une île (la) Possibilité d'une île (la) France 2007 Science-fiction 85 min.

1298 
  Disponible 01 Français 01 AVI 05/02/2022
Michel Houellebecq Benoît Magimel, Ramata Koite, Patrick Bauchau, Andrzej Seweryn, Jean-Pierre Malo, Serge Larivière, Jordi Dauder, Arielle Dombasle
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=112459.html
Fils d'un gourou d'une secte dérisoire, Daniel1 fait des mots croisés en attendant que sa vie prenne un sens. Il traîne. Silencieusement. Indifférent finalement aux transports du monde actuel. A ses loisirs comme à ses peines.
Daniel25 (vingt-quatrième descendant, par reproduction artificielle, de Daniel1) vit silencieusement dans une cellule souterraine, rivé sur les images satellite d'un monde extérieur désert, contaminé, dévasté par des guerres ethniques et religieuses qui ont conduites à des conflits nucléaires, des épidémies incontrôlables, et surtout, des catastrophes climatiques d'une ampleur inédite.
Comment Daniel1 a-t-il rendu possible Daniel25 ?
Peut-être en passant par une île, un territoire isolé sur lequel Daniel1 se posant enfin des questions sur l'avenir du monde, admet l'hypothèse scientifique et biologique d'une possible éternité humaine. Peut-être en étant le premier à accepter de disparaître au profit d'un autre lui-même, un mutant, un "surhomme". Un survivant à tout.
Mais seul, quel est le sens de la survivance ?
Au risque de surprendre et de décevoir, je conseillerai aux fans de science-fiction, aux exégètes de Houellebecq et ceux à qui le cinéma français hérisse le poil de se réfugier dans "La possibilité d'une île".
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Predators Predators USA 2010 Science-fiction 107 min.

438 
  Disponible 01 Français 01 AVI 23/12/2010
Nimrod Antal Adrien Brody (Royce), Alice Braga (Isabelle), Topher Grace (Edwin), Danny Trejo (Cuchillo), Laurence Fishburne (Nolan), Walton Goggins (Stans), Mahershalalhashbaz Ali (Mombasa), Oleg Taktarov (Nikolai), Derek Mears (Le Predator Classique), Carey Jones (Le Predator Féroce/ Le Predator Traqueur/ Le Predator Fauconnier), Louiz Ozawa Changchien (Hanzo), Brian Steele (Le Predator Féroce/ Le Predator Traqueur/ Le Predator Fauconnier).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=142987.html
Royce, un mercenaire, se retrouve obligé de mener un groupe de combattants d’élite sur une planète étrangère. Ils vont vite comprendre qu’ils ont été rassemblés pour servir de gibier. A une exception près, tous sont des tueurs implacables – des mercenaires, des yakuzas, des condamnés, des membres d’escadrons de la mort ; des « prédateurs » humains qui sont à présent systématiquement traqués et éliminés par une nouvelle génération de Predators extraterrestres. Voici l’affrontement sans pitié de tueurs absolus…
Interdit aux moins de 12 ans

Note de la presse : 2/5
Note des spectateurs : 3/5 (Pour 2624 notes : 14 % de *****, 16 % de ****, 27 % de ***, 16 % de **, 27 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 548 993 entrées
Couleur
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : Anglais

Secrets de tournage :

Genèse
Désirant rafraîchir la mythologie du Predator en 1994, Robert Rodriguez (jeune cinéaste indépendant à l'époque) vient de faire ses débuts de réalisateur avec El Mariachi (1992), et travaille sur Desperado (1995), quand il est invité à écrire une nouvelle histoire sur la créature. Il raconte : "A l’origine, j’ai juste été engagé comme scénariste. Ils cherchaient une nouvelle approche du personnage, et j’ai saisi cette chance. J’étais fan de PREDATOR (...) Ce que j’ai beaucoup aimé dans le premier film, c’était son côté hybride : cela commençait comme un film d’action traditionnel (...) et puis cela se transformait en un film de science-fiction avec un extraterrestre". Il présente ainsi une première version à la 20th Century Fox, mais ces derniers la refusent car le budget nécessaire est trop important. Quinze ans plus tard néanmoins, le studio change d'avis et décide d'utiliser le script qui est alors légèrement remanié.

Un film hybride
Robert Rodriguez aime beaucoup mélanger les genres, comme on a déjà pu le voir dans le film d'horreur culte Une nuit en enfer (1996). Il revient sur les différents éléments narratifs qu'il a souhaité exploiter dans Predators et ses partis pris créatifs: "Je voulais que l’histoire se déroule ailleurs que sur Terre. J’avais aimé l’ambiance de la jungle dans le premier film, et en situant mon histoire sur une autre planète je pouvais utiliser un environnement semblable et en même temps différent. Cela permettait aussi de montrer pourquoi le Predator était attiré par la jungle terrienne dans le premier film : tout simplement parce que la planète qui sert de terrain de chasse à son espèce est couverte de jungle."

Fan de "Predator"!
Fan de Predator depuis sa jeunesse, Nimrod Antal a accepté sans hésiter de passer derrière la caméra pour perpétuer la saga: "Ce film, c’est mon enfance. J’étais un mordu de cinéma. Je me souviens d’avoir vu Predator le jour de sa sortie à l’Avco Theatre à Westwood, en Californie, avec mes camarades de classe, et cela avait été une expérience très forte". Une vingtaine d’années plus tard, coïncidence ou non, le cinéaste est en train de dîner avec ces mêmes amis lorsqu’il apprend qu’il est engagé pour réaliser Predators.

Renouveler sans dénaturer la saga
Les cinéastes souhaitaient que Predators mêle thriller d’action et science-fiction de façon nouvelle, mais qu'il soit parcouru par le même souffle épique que le premier Predator. Robert Rodriguez commente ainsi : "J’étais très attiré par l’idée d’avoir des personnages originaires des quatre coins du monde qui se retrouvent largués sur une planète inconnue, et doivent se servir de leurs compétences pour rester en vie. Je savais que cela allait créer un groupe d’antihéros internationaux très intéressant."

Quelle suite?
Predators correspond à la suite de Predator de John McTiernan (1987) et de Predator 2 de Stephen Hopkins (1990), mais ignore totalement le détour fait par Alien vs. Predator de Paul W.S. Anderson (2004) ou encore Alien vs. Predator: Survival of the Fittest (2007).

Le choix du réalisateur
Robert Rodriguez (Une nuit en enfer, Sin City) devait à l'origine réaliser Predators mais il s'est contenté de produire le film, via sa société Troublemaker Studios. Alors que les noms de Neil Marshall (The Descent), Michael J. Bassett (Solomon Kane), Bill Duke, Marcus Nispel (Massacre à la tronçonneuse), Peter Berg (Hancock) ou encore Darren Lynn Bousman (Saw 2) étaient attachés au projet, il a confié la réalisation à Nimrod Antal dont il avait particulièrement aimé les films Kontroll (2003) et Motel (2007): "J’ai beaucoup aimé l’ingéniosité dont Nimrod a fait preuve dans son travail sur ce film. Ayant moi-même commencé avec El Mariachi, j’ai trouvé formidable ce qu’il avait réussi à faire avec un budget très limité sur Kontroll (...) Quand je l’ai rencontré pour la première fois, j’ai tout de suite vu qu’il était capable de diriger une équipe et des acteurs. Et puis il a une vraie vision de réalisateur. En tant que producteur, vous voulez une personne en qui vous pouvez avoir confiance, une personne capable de gérer tous les aspects du tournage elle-même pour ne pas avoir à repasser derrière."

Changement de producteur
Predators est le seul film de la saga à ne pas être produit par le producteur John Davis.

Casting alternatif
Les acteurs Milo Ventimiglia (vu dans Rocky Balboa), Freddy Rodriguez (Planète terreur - un film Grindhouse) ou encore Josh Brolin ont été considérés pour le rôle de Royce, finalement dévolu à Adrien Brody. Le réalisateur Nimrod Antal a porté son choix sur Adrien Brody car il ne présentait pas le physique type de ce genre de personnages et il souhaitait éviter à tous prix d'avoir un clone d'Arnold Schwarzenegger. Robert Rodriguez justifie leur choix: "Personne ne peut rivaliser avec Arnold Schwarzenegger, il était donc inutile d’essayer. Ce qui était bien plus intéressant, c’était de surprendre le public avec quelque chose d’inattendu". De même, l'acteur Jeff Fahey a été pressenti pour le rôle de Noland interprété par Laurence Fishburne.

Retrouvailles
Danny Trejo est un habitué des films de Robert Rodriguez. On a pu le voir notamment dans Desperado (1995), Une nuit en enfer (1996) ou encore Planète terreur - un film Grindhouse (2007). Predators marque aussi les retrouvailles du réalisateur Nimrod Antal et de Laurence Fishburne, qu'il avait dirigé dans Blindés en 2009.

Un tournage entre Hawaï et le Texas
Le tournage de Predators a duré 53 jours en tout. Après avoir entamé les prises de vues en octobre 2009 dans la jungle d’Hawaï, les acteurs et l’équipe ont terminé le tournage au Texas. Pour les cinéastes, le défi était de conserver une certaine continuité visuelle entre la jungle hawaïenne et les lieux de tournage au Texas, mais aussi avec le décor de jungle et celui du camp de chasse qui ont été construits à Austin dans les locaux de Troublemaker Studios. Plusieurs décors intérieurs édifiés sur les plateaux des studios Troublemaker, et sur ceux des studios voisins d’Austin, ont aussi permis aux cinéastes de travailler à l’abri d’une météo particulièrement mauvaise incluant des pluies, un froid intense et des chutes de neige. Le parking des studios Troublemaker a été réquisitionné pour les besoins du film et transformé en un décor extérieur de camp de chasse dans la jungle de 45 mètres de long sur 30 de large.

Double sens
Selon Robert Rodriguez, le titre "Predators" recouvre un double sens: "Il désigne autant les créatures extraterrestres que les humains qu’ils prennent en chasse, parce qu’il y a entre ces derniers une telle tension qu’ils sont capables de s’entretuer avant même de rencontrer les Predators. En un sens, ce sont tous des prédateurs."

Qui se cache derrière les Predators?
Les acteurs derrière les Predators mesurent en moyenne 1,98 m alors que dans les précédents volets, la moyenne était supérieure à 2,13 m. L'acteur qui jouait le Predator dans les deux premiers volets de la saga était Kevin Peter Hall et mesurait près de 2,20m. Dans Predators, on retrouve ainsi des spécialistes du genre tels que Derek Mears, déjà vu dans d'autres films d'horreur en loup-garou dans Cursed (2005), en cannibal dans La Colline a des yeux 2 (2007) ou encore derrière le masque de Jason Voorhees dans Vendredi 13 (2009), et Brian Steele en Kothoga (monstre mythique de la forêt) dans Relic (1997), en loup-garou dans Underworld (2002), en Sammael dans Hellboy (2004), en créature génétiquement modifiée dans Resident Evil : Extinction ou encore en T-600 dans Terminator Renaissance (2009).

Kendo contre Kung-fu
Louis Ozawa Changchien a insisté pour que son personnage Hanzo pratique le Kendo (l'escrime au sabre pratiquée autrefois au Japon par les samouraïs) et non le Kung Fu qui reste l'art martial le plus populaire dans les films hollywoodiens.

Tradition latino-américaine
Comme dans les épisodes précédents de la saga, Alice Braga reprend le rôle traditionnel joué par une actrice latino-américaine. Elle prend ainsi la relève d'Elpidia Carrillo dans Predator (1987) et de Maria Conchita Alonso dans Predator 2 (1990).

Caméos coupés au montage!
Deux apparitions surprises étaient prévues dans Predators: celle de Dutch, interprété par Arnold Schwarzenegger dans Predators et celle de Michael Harrigan joué par Danny Glover dans Predator 2. Cependant les caméos ont fini par être coupés au montage.
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Solaris Solaris ++ Autres 1972 Science-fiction 165 min.

1025 
  Disponible 05 Autres 01 AVI 04/09/2018
Andreï Tarkovski Natalya Bondarchuk (Khari), Donatas Banionis (Kris Kelvin), Jüri Järvet (Dr. Snaut), Anatoli Solonitsyne (Dr. Sartorius), Nikolai Grinko (Le père de Kelvin), Olga Barnet (La mère de Kelvin), Tamara Ogorodnikova (Tante Anna), Georgi Tejkh (Professeur Messenger)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=1414.html
La planète Solaris, recouverte d'un océan, a longtemps intrigué les chercheurs qui y ont installé une station. Faute de résultats concluants, le docteur Kris Kelvin, un homme bouleversé par le suicide de sa femme, y est envoyé afin de définir s'il faut fermer la station ou non. Sur place, il découvre l'équipe du laboratoire spatial pris par une folie à laquelle il risque de succomber lui-même.
Souvent considéré comme l'une des plus importantes œuvres de science-fiction avec "2001 : l'odyssée de l'espace" de Kubrick (bien que les deux films soient différents), cette adaptation du livre de Stanislas Lem, "Solaris"par Andreï Tarkovski nous fait suivre un savant envoyé sur une énigmatique planète "Solaris" dont les expéditions passés ont mal tournées. Divisé en deux parties et commençant sur terre, démarre plutôt lentement, mais c'est d'ailleurs ce rythme lent (sans longueur inutile) qui permet de créer une fascination qui s'intensifie plus le récit avance. Peu à peu Tarkovski instaure un climat mystérieux, de plus en plus obsédant et troublant, notamment et surtout dans la deuxième partie où il joue avec les images, les rêves et la frontière du vrai et du faux. Il braque sa caméra sur le personnage de Kris Kelvin, à l'image du film très bien écrit, explorant ses doutes, sa mémoire ou encore son subconscient, montrant son évolution morale et psychologique. Il le rend attachant et à travers lui donne une dimension mélancolique avec un passé qui ne le quitte jamais, qui l'obsède et qui inconsciemment influe sur ses décisions et ses pensées. Il cherchera notamment à retrouver et réapprendre l'amour qui l'avait quitter et de la même manière, réapprendre la souffrance. Si le film est aussi fascinant et de plus en plus captivant, c'est aussi grâce à la superbe mise en scène, les décors et reconstitution assez froid ou encore cette musique obsédante, d'ailleurs, la maitrise de tous ses élément de la part de Tarkovski permet de nous offrir de magnifiques scènes. Donatas Banionis nous livre une intense composition, rajoutant une dimension émotionnelle à son personnage et le rendant attachant, notamment dans les scènes avec sa femme, interprété avec brio par Natalya Bondarchuk. Tarkovski nous livre une superbe œuvre de science-fiction qui, tout en nous donnant à réfléchir à l'image de cette ultime séquence sur différent thèmes aussi varié que la psychologie humaine, l'amour, la nature ou encore l'humanité, s'avère aussi fascinante que captivante.
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Stalker Stalker ++ Autres 1979 Science-fiction 163 min.

1026 
  Disponible 05 Autres 01 AVI 04/09/2018
Andreï Tarkovski Alexandre Kaidanovski (Stalker), Nikolai Grinko (Le scientifique), Alisa Freindlich (Zhena Stalkera), Faime Jurno, E. Kostin (Lyuger, khozyain kafe)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=702.html
Dans un pays et une époque indéterminés, il existe une zone interdite, fermée et gardée militairement. On dit qu'elle abrite une chambre exauçant les désirs secrets des hommes et qu’elle est née de la chute d'une météorite, il y a bien longtemps. Les autorités ont aussitôt isolé le lieu, mais certains, au péril de leur vie, bravent l’interdiction. Leurs guides se nomment les «stalker», êtres déclassés, rejetés, qui seuls connaissent les pièges de la zone, en perpétuelle mutation…
Tarkovski gagne haut la main. L'intelligence et la complexité de son propos (…), la puissance d'une mise en scène dont une bande son remarquablement travaillée accentue le caractère envoûtant, font du Stalker un monument. Le Monde, 15 mai 80
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Transformers Transformers USA 2007 Science-fiction 144 min.

847 
  Disponible 01 Français 01 AVI 28/05/2016
Michael Bay Shia LaBeouf, Megan Fox, Josh Duhamel, Tyrese Gibson, Rachael Taylor, Anthony Anderson, Jon Voight, John Turturro, Peter Cullen, Mark Ryan, Darius McCrary, Robert Foxworth, Jess Harnell, Hugo Weaving, Jim Wood, Reno Wilson
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=60502.html
Une guerre sans merci oppose depuis des temps immémoriaux deux races de robots extraterrestres : les Autobots et les cruels Decepticons. Son enjeu : la maîtrise de l'univers...Dans les premières années du 21ème siècle, le conflit s'étend à la Terre, et le jeune Sam Witwicky devient, à son insu, l'ultime espoir de l'humanité. Semblable à des milliers d'adolescents, Sam n'a connu que les soucis de son âge : le lycée, les amis, les voitures, les filles... Entraîné avec sa nouvelle copine, Mikaela, au coeur d'un mortel affrontement, il ne tardera pas à comprendre le sens de la devise de la famille Witwicky : "Sans sacrifice, point de victoire !"
Des robots aliens débarquent sur la Terre pour la détruire. Ça ne vous rappelle rien ? Normal, le producteur exécutif du film est Steven Spielberg. C’est lui qui en a proposé la réalisation à Michael Bay, maestro du cinéma d’action carré, qui avait légèrement titillé les esprits avec sa précédente fable, The Island, où il s’aventurait sur un territoire orwellien rappelant certaines expériences de Spielberg. La marque de ce dernier est assez flagrante dans la première partie, où l’on retrouve la trivialité suburbaine de ses films de SF des années 70-80 – son époque optimiste, celle d’E.T. et de Rencontres du troisième type. Quant à la métamorphose en machine intelligente de la bagnole piège-à-filles du héros, elle lorgne plutôt vers Carpenter (Christine). Grâce à la fureur métallique et mécanique déployée ici – la destruction de bâtiments et d’armées par des robots godzillesques, les Transformers en question, inspirés par des petites voitures transformables de la marque Hasbro –, le spectacle est techniquement inouï. Conceptuellement, c’est une autre histoire. L’angoisse spielbergienne, inaugurée avec des thrillers automobiles comme Duel et Sugarland Express, est absente. Les monstres-machines ne préoccupent le fiston que parce qu’ils détruisent les plates-bandes du papa. La guerre des mondes n’aura pas lieu. De gentils robots veillent au grain : les bariolés Autobots, qui laminent les ternes et méchants Decepticons (sic !). Et malgré une scène d’ouverture alléchante sur l’irruption de la terreur Decepticon dans un camp militaire américain du Qatar, il n’y aura guère de références pointues à la politique américaine. On passera illico en territoire teenager. On est par ailleurs frappé par le fait que, malgré les batailles démentes qui mettent aux prises humains et robots, on ne voit pas un seul cadavre (sauf erreur). Sans doute considère-t-on que la destruction de machines dotées de silhouettes et de voix humanoïdes suffit comme exutoire à la pulsion de mort tapie dans le moi profond du spectateur. Mais le Michael Bay nouvelle formule reste supérieur à l’ancien, car il témoigne d’une disparité thématique inconnue dans sa première période (Pearl Harbor, Armageddon, etc.). Evidemment, pour que ça soit dantesque, il aurait fallu… Joe Dante. Mais il y a belle lurette que Spielberg (producteur de Gremlins) ne croit plus en ce trublion malpoli. Le magnat hollywoodien est plus bluffé aujourd’hui par la maestria de Bay, qui gère à merveille effets spéciaux complexes et comédiens se démenant devant des fonds verts où seront incrustés les monstres virtuels. Transformers est une jolie fantasmagorie mécanique, un Versailles industriel, une usine à gaz qui groove. Mais c’est un peu tout.
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Transformers 2 - La Revanche Transformers: Revenge of the Fallen USA 2009 Science-fiction 151 min.

848 
  Disponible 01 Français 01 AVI 28/05/2016
Michael Bay Shia LaBeouf, Megan Fox, Josh Duhamel, Tyrese Gibson, John Turturro, Kevin Dunn, Julie White, John Benjamin Hickey, Hugo Weaving, Peter Cullen, Frank Welker, Mark Ryan, Darius McCrary, Mike Patton, Tony Todd, Anthony Anderson
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=132420.html
Deux ans se sont écoulés depuis que Sam Witwicky a sauvé l'univers d'une bataille décisive entre les deux clans rivaux de robots extraterrestres. Malgré ses exploits, Sam reste un adolescent préoccupé par les soucis des jeunes gens de son âge : alors qu'il s'apprête à entrer à l'université, il doit se séparer de sa petite amie Mikaela et de ses parents pour la première fois de sa vie. Il lui faut aussi tenter d'expliquer son départ à son nouvel ami, le robot Bumblebee. Sam aspire à vivre une vie normale d'étudiant, mais il doit tourner le dos à son destin pour y parvenir.Si Sam a fait ce qu'il a pu pour tirer un trait sur le conflit qui a eu lieu à Mission City et revenir à ses préoccupations quotidiennes, la guerre entre les Autobots et les Decepticons, tout en étant classée secret défense, a entraîné plusieurs changements. Le Secteur 7 a ainsi été dissout et son plus fidèle soldat, l'agent Simmons, a été révoqué sans ménagement. Résultat : une nouvelle agence, NEST, a été mise en place...
Le pire du blockbuster ricain ! J'avoue avoir craquer en rentrant dans la salle de cinéma. J'avais envie de profiter deux heures et demie de l'air conditionné et voir un film reposant, style "Déposez votre cerveau à l'entrée, ça va être bourrin" Wink C'est pas négatif chez moi et je suis plutôt client de ce genre de film décérébré que je vois comme de jolis défouloirs en été même si ça s'oublie vite. Je n'apprendrais à personne que Michael Bay est un vrai tâcheron : niveau mise en scène la caméra bouge toutes les cinq secondes, les scène d'actions sont tellement illisibles et rapprochés qu'on se demande l'intérêt de foutre autant de pognon dans les effets spéciaux. Mais bon, j'avais gardé un souvenir pas si mauvais que ça The island qui pompait dans tous les films et bouquins de SF existants mais qui était miraculeusement sauvé par ses acteurs et l'écriture. Ca volait certes pas haut mais c'était assez divertissant, le genre de petit plaisir coupable trop sucré mais qu'on peut s'offrir de temps en temps. C'est donc pour ces raisons, mon père, que je suis allé voir Transformers 2 Wink Alors donc, c'est mal filmé, crétin à un point qu'on se demande si il faut avoir subi des électrochocs dans sa jeune enfance pour apprécier le film. Du style : les deux amoureux qui se disent je t'aime à tout de bout de champ, on se demande si bizarrement le film n'est pas destiné aux enfants de 4 ans. Alors certains me diront que l'histoire est un prétexte mais que ce qui compte dans ce genre de film c'est l'action. Problème, c'est illisible à l'écran Wink En fait ce qui est énervant dans Transformers 2, c'est l'incapacité à créér un tant soi peu du cinéma : les acteurs jouent comme dans un porno que ça en est risible, Bay est incapable de mener un récit, on prend des dialogues pour gamins de 2 ans et vas y qu'on te balance à l'écran les beaux effets spéciaux filmés à la truelle qu'on ne les voit plus. Pendant la première moitié, c'est tout de même divertissant tellement ça devient con et cheap puis après je te balance tous mes robots en egypte et je les fais combattre pendant 1 heure. Interminable, fatiguant, envie de se casser de la salle de ciné si il n'y avait pas la clim. C'est peut être pour cette raison d'ailleurs que le film passe en été, en hiver ce serait la cata au box office Wink En fait Michael Bay, encore moins dans ce film que les autres, n'a jamais été un cinéaste. Un genre de tâcheron puéril qui passe son temps à faire joujou avec ses gadgets sur la pellicule. La vision du monde selon Bay c'est un peu les Bisounours qui aurait consommé de l'acide et trop regardé les Feux de l'amour. Je ne sais pas si on peut parler de mépris : si le cinéaste prend son public pour des cons ou si il a lui même un QI d'huitre. Bon, je m'attaque à la personne, ce n'est sans doute pas bien mais un tel personnage me fascine. Si Dieu existe et qu'il a fait l'homme à son image, mamamia....
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Transformers 3 - La Face cachée de la Lune Transformers: Dark of the Moon USA 2011 Science-fiction 155 min.

849 
  Disponible 01 Français 01 AVI 28/05/2016
Michael Bay Shia LaBeouf, Rosie Huntington-Whiteley, Patrick Dempsey, Josh Duhamel, Tyrese Gibson, John Turturro, Kevin Dunn, Julie White, Peter Cullen, Hugo Weaving, Leonard Nimoy, James Remar, Keith Szarabajka, Reno Wilson, Jess Harnell, Robert Foxworth
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=144795.html
Un événement mystérieux lié à notre passé éclate au grand jour. C’est la guerre qui menace aujourd’hui notre Terre ; une guerre d’une telle ampleur que l’aide des Transformers pourrait, cette fois, ne pas suffire à nous sauver.
On ne va pas y aller par quatre chemins. Transformers 3 est sans doute le meilleur de la série, le plus impressionnant. Une vraie réinvention stylistique. En tout cas, pour sa dernière partie. Parce que cette face cachée de la lune est construit en deux parties distinctes et délimitées au bulldozer. Après les 80 minutes d’exposition suivent 80 minutes de destruction massive; durant lesquelles Optimus et BumbleBee deviennent les vras héros et prennent le relais de Shia et sa nouvelle girlfriend. Si l’écriture du début (gonzo, à un stade terminal) fout tout par terre - et que le beau Michael pense la comédie en simple terme d’hystérie shooté au fish-eye -, Bay dépasse toutes nos attentes lorsque les robots entrent en scène et que le concerto de toile froissé commence. Tout entier dévoué à la beauté chromée et l’étrange mélancolie d’un Optimus Prime lessivé, ce film dans le film, tient d’autant plus la route que l’action y rebondit constamment sur des enjeux narratifs tangibles et excitants. D'un seul coup, Transformers 3 devient le blockbuster le plus dingue de l'année. Et sans doute le meilleur film de Bay. Ce n'est pas rien.
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Transformers 4 - L'âge de l'extinction Transformers: Age Of Extinction USA 2014 Science-fiction 166 min.

850 
  Disponible 01 Français 01 AVI 28/05/2016
Michael Bay Mark Wahlberg, Stanley Tucci, Nicola Peltz, Jack Reynor, Kelsey Grammer, Titus Welliver, Sophia Myles, Bingbing Li, Peter Cullen, John Goodman, Ken Watanabe, Frank Welker, John DiMaggio, Mark Ryan, Robert Foxworth, Reno Wilson
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=195228.html
Quatre ans après les événements mouvementés de "Transformers : La Face cachée de la Lune", un groupe de puissants scientifiques cherche à repousser, via des Transformers, les limites de la technologie. Au même moment, un père de famille texan, Cade Yeager, découvre un vieux camion qui n’est autre qu’Optimus Prime. Cette découverte va lui attirer les foudres d’un certain Savoy, dont le but est d’éliminer les Transformers. Pendant ce temps, le combat entre les Autobots et les Décepticons refait surface…
Cet été le seul film à 200 patates qui nous autorise à causer un peu de cinéma n’est autre que Transformers : L'âge de l'extinction. Ça alors... Ça ne veut pas dire nécessairement qu’on tient là le meilleur film de la saison. (...) Reste un drôle de sentiment paradoxal, l’impression d’avoir assisté à l’un des films les plus spectaculaires et les plus amusants jamais conçus, tout en ne ramenant strictement rien à la maison, pas une scène, à peine quelques plans, un robot rigolo et une petite poussée d’euphorie qui s’est estompée aussi vite qu’elle s’est enclenchée. N’empêche: en réveillant par à-coups le spectre du grand show à l’hollywoodienne, Transformers 4 trouve un petit charme désuet, réveille des souvenirs enfantins, rallume des lumière qu’on croyait éteintes à jamais et nous rappelle surtout qu’à une époque pas si lointaine on s’amusait encore sacrément dans des salles obscures et climatisées pendant que les autres glandouillaient tristement à la plage. Comme l’annonce sans sourciller l’un des personnages au milieu du film: “Le problème du cinéma aujourd’hui, c’est qu’il n’ y a pas plus que des suites ou des remakes”. Ne pas voir là dedans une quelconque once d’ autodérision de la part de Michael. Juste un bel élan de nostalgie. T4 est fait de ce bois là.
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Z For Zachariah Z For Zachariah USA 2015 Science-fiction 95 min.

762 
  Disponible 01 AVI 26/10/2015
Craig Zobel Margot Robbie (Ann Burden), Chiwetel Ejiofor (Loomis), Chris Pine (Caleb), Nissar Modi (Scénariste), Robert C. O'Brien (D'après l'oeuvre de).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=211666.html
Dans un monde post-apocalyptique, une jeune femme qui croit être le dernier humain sur la Terre rencontre un scientifique à la recherche de survivants. Leur relation devient fragile quand apparaît un autre survivant. Comme les deux hommes se disputent l'affection de cette femme, leurs pulsions primales commencent à révéler leur vraie nature.


Fiche technique :

Récompenses : 1 nomination
Année de production : 2015
Date de sortie DVD : 2 décembre 2015
Langue : 02 Anglais
Date de sortie Blu-ray : 2 décembre 2015
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage

Secrets de tournage :

Né sur papier
Z For Zachariah est l'adaptation d'un roman de science-fiction du même nom écrit par Robert C.O'Brien, qui fut publié de manière posthume en 1974. Le triangle amoureux du film est une prise de liberté de la part des scénaristes puisqu'à l'origine, seulement deux personnages sont présents dans le livre, Ann et Loomis.

De la télé au ciné
Il ne s'agit pas de la première adaptation filmique. En effet, la BBC a jeté son dévolu sur cette histoire et en a tiré une série intégrée au programme "Play for Today", diffusée le 28 février 1984. Le casting était composé d'Anthony Andrews et de Pippa Hinchley, respectivement dans le rôle de Loomis et d'Ann tandis que l'intrigue se déroulait en Ecosse.

Le film aurait pu ne jamais se faire
Le scénario de Z For Zachariah faisait partie de la célèbre blacklist des scripts « les plus appréciés » n’ayant pas eu la chance d’entrer en production. A titre d’exemple The Social Network, The Voices ou encore Prisoners se trouvaient également dessus en 2009. Cette liste noire a été publiée chaque année depuis 2004.

Changement de dernière minute
Tobey Maguire était le premier choix de la production pour incarner le personnage de Loomis mais il fut finalement remplacé par Chiwetel Ejiofor.

On n'y voit que du feu
L'histoire est supposée se dérouler dans le Midwest aux Etats-Unis, pourtant, la totalité du film a été tournée en Nouvelle-Zélande dans la péninsule de Banks. Les deux régions partagent un climat, une végétation, et des paysages similaires.

Le bal des actrices
Amanda Seyfried aurait dû jouer le rôle principal féminin mais la production ayant été retardée, l'actrice n'a eu d'autres choix que d'abandonner le projet en raison de conflits d'emploi du temps. C'est donc l'incandescente Margot Robbie qui la remplace.

Quand faut y aller...
C'est au festival de Sundance que le film fut projeté pour la première fois le 24 janvier 2015.
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Bone Collector The Bone Collector USA 1999 Thriller 118 min.

1262 3/4
  Vu mais non dispo 01 Français 24/08/2021
Phillip Noyce Angelina Jolie, Denzel Washington, Queen Latifah, Michael Rooker, Luis Guzmán, Ed O'Neill, Leland Orser, John Benjamin Hickey
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=22329.html
Lyncoln Rhyme, ex-brillant criminologue paralysé à vie suite à un accident, se retrouve mêlé, bien malgré lui, à une nouvelle affaire de meurtres. Aidé dans sa tâche par Amelia Donaghy, une jeune recrue qui devient pour les besoins de l'enquête ses yeux et ses jambes, il doit à tout prix examiner chaque indice laissé par l'assassin pour pouvoir prédire où et quand se produiront les prochains crimes...
Un bon thriller policier avec un duo inattendu qui fonctionne incroyablement bien. On ne s’ennuie pas un seul instant, c’est rythmé, entraînant, intelligent avec une chasse aux indices réfléchis. Bref, un bon policier, malgré une fin assez conventionnelle.
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Class 1984 Class of 1984 Canada 1982 Thriller 95 min.

388 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 01/05/2010
Mark L. Lester Perry King, Merrie Lynn Ross, Timothy Van Patten, Roddy McDowall, Stefan Arngrim, Michael J. Fox, Keith Knight, Lisa Langlois
http://www.dvdfr.com/dvd/f32281-class-1984.html
Andy Norris est nommé professeur de musique dans un établissement scolaire terrorisé par un gang d'élèves. Revente de drogue, brutalité, racket, menaces sont le pain quotidien de ceux qui y étudient ou y enseignent. L'attitude ouverte mais ferme d'Andy envers le gang ne sert à rien. Au contraire, elle engendre de nouvelles provocations. L'affrontement n'est plus très loin et il s'annonce sanglant.
L'un des films les plus contestés des années 80. La jeunesse y est dépeinte comme violente à l'extrême, sans foi ni loi, ce qui provoqua des remous en son temps. Lorsque l'on observe la jeunesse actuelle, on peut considérer Lester comme un visionnaire et ce film comme un documentaire sur les années 2000...
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Diable, tout le temps (le) The Devil All The Time USA 2020 Thriller 138 min.

1279 3/4
  Vu mais non dispo 01 Français 06/12/2021
Antonio Campos Tom Holland, Robert Pattinson, Haley Bennett, Harry Melling, Bill Skarsgård, Riley Keough, Sebastian Stan, Mia Wasikowska
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=262861.html
Knockemstiff, Ohio. Face à sa femme mourante, un homme désespéré, Willard Russell, tente le tout pour le tout. Il se tourne vers la religion. Ses prières vont petit à petit s'apparenter à des sacrifices dont Arvin, le fils du couple, pourrait être l'offrande ultime...
Antonio Campos filme cette quasi-fresque d'après-guerre avec un grand classicisme, mettant l'émotion au premier plan, annonçant l'horreur avant qu'elle n'advienne sans qu'elle n'en perde la moindre force, et nous laisse pantelants devant ce triste spectacle où la mort et le diable sont partout, tout le temps.
Serial killers, prédicateur fou, prêtre prédateur, shérif corrompu, fanatiques religieux… tous les travers de l'Amérique ont rendez-vous dans ce film horrifique.
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Lignes courbes de Dieu (les) Los renglones torcidos de Dios Espagne 2022 Thriller 155 min.

1363 3/4
  Vu mais non dispo 01 Français 19/12/2022
Oriol Paulo Bárbara Lennie, Eduard Fernández, Loreto Mauleón, Javier Beltrán, Pablo Derqui, Federico Aguado, Adelfa Calvo, Antonio Buil
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=286631.html
Une détective privée qui prétend souffrir de paranoïa se fait interner dans un hôpital psychiatrique afin d'enquêter sur la mort mystérieuse d'un autre patient.
Excellent thriller porté par la comédienne Bárbara Lennie qui, en blonde, campe une parfaite héroïne hitchcockienne. Le suspense ne faiblit pas une minute au cours des deux heures trente-cinq de durée de ce film surprenant. On peut classer ce thriller parmi les meilleurs de ceux qui se déroulent dans l'univers des hôpitaux psychiatriques. On s'étonne juste, et on peut regretter, que la seule allusion faite au changement de régime en Espagne soit le remplacement du portrait de Franco par celui de Juan Carlos. Car on peut supposer que la fin du régime franquiste a eu des répercussions dans ce milieu. Mais ce n'est visiblement pas le sujet que Oriol Paulo a voulu traiter...
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Nuit du chasseur (la) The Night of the Hunter USA 1955 Thriller 93 min.

53 3/4
  Disponible 02 Anglais 01 AVI 19/04/2004
Charles Laughton Robert Mitchum, Shelley Winters, Lillian Gish, Evelyn Varden, Peter Graves, Billy Chapin
La Vallée de l'Ohio (West Virginia), en 1930. Harry Powell, un "prêcheur" itinérant et fanatique, qui porte tatoués les mots "love" (amour) sur la main droite et "hate" (haine) sur la main gauche, a déjà plusieurs meurtres à son actif : de riches veuves dont il s'est approprié la fortune. Arrêté pour un simple vol, il partage la cellule de Ben Harper, un condamné à mort qui a tué un homme en dérobant dix mille dollars dans une banque. Pas plus que la police, Powell ne parvient à lui faire avouer où il a dissimulé son butin. C'est un secret que John et Pearl, les deux enfants de Ben, sont les seuls à connaître.

Après l'exécution de Harper, Powell, libéré, se rend chez Willa, sa veuve et après l'avoir épousée, cherche – en vain – où le trésor est caché. Il use de menaces envers les enfants mais, démasqué par Willa, il la tue et fait disparaître son corps dans le fleuve Ohio.

Pour sauver la vie de John, Pearl révèle à Powell la cachette de l'argent : dans la poupée dont elle ne se sépare jamais... Poursuivis par Powell, les enfants parviennent à s'enfuir à bord d'une barque qui descend le fleuve.

Ils vont trouver refuge auprès de la bonne Rachel qui, en ces temps difficiles, a déjà recueilli plusieurs autres enfants abandonnés. Mais Powell, obstiné, a fini par découvrir leur retraite. Il fait le siège de la maison où Rachel s'est retranchée avec les enfants. Celle-ci, en dépit des menaces proférées par le "prêcheur", parviendra à le faire arrêter. Jugé. Harry Powell sera condamné à la pendaison.

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Pluie sans fin (Une) Bao xue jiang zhi (The Looming Storm) Chine/Hong-Kong 2017 Thriller 119 min.

1022 3/4
  Disponible 01 AVI 16/08/2018
Dong Yue
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=263303.html
À quelques mois de la rétrocession de Hong-Kong, la Chine va vivre de grands changements… Yu Guowei, le chef de la sécurité d’une vieille usine, dans le Sud du pays, enquête sur une série de meurtres commis sur des jeunes femmes. Alors que la police piétine, cette enquête va très vite devenir une véritable obsession pour Yu… puis sa raison de vivre.
Son nom est Yu Guowei : Yu comme vestige, Guo comme nation et Wei comme glorieux. Mais, à la fonctionnaire pénitentiaire qui lui demande de préciser quel est son patronyme parmi les trois, il répond « Yu comme inutile ». Ce quadragénaire banal au regard triste et à la petite moustache peu fournie sort de prison et son passé lui revient brutalement en mémoire… 1997, quelques mois avant la rétrocession de Hong Kong à la Chine. Ce jour-là, le ciel est, comme d’habitude, gris charbon et son side-car tombe en panne sur la route mouillée d’un site industriel. Yu le pousse tant bien que mal pour arriver au plus vite sur le lieu du crime. Il est tellement fier d’avoir été appelé, lui, le simple vigile d’une usine, pour aider la police, qu’il ne peut s’empêcher de photographier discrètement le cadavre ensanglanté de cette jeune femme dans l’herbe, troisième victime d’un tueur en série. Sur son lieu de travail, parce qu’il fait bien son boulot de surveillant, tout le monde l’appelle « Détective Yu ». Alors, cette enquête, il va la faire sienne. Jusqu’à l’obsession. Jusqu’à provoquer des morts en série…

C’est, donc, l’histoire d’un « employé modèle », un type zélé qui trottine, puis court sans fin, les pieds dans la boue, dans un pays où tout le monde s’appelle encore « camarade » pour quelque temps. S’il reconstitue les scènes de crime, s’il lui faut trouver les coupables, c’est pour « donner un sens à sa vie », comme il l’explique à un commissaire las et proche de la retraite. Mais dans ce coin de la Chine où les usines ferment, où même le ciel menace de vous tomber sur la tête, qu’est-ce que le sens de la vie ?

Devant son ampleur, ses influences et son romantisme, on peine à croire que ce film noir chinois soit un premier long métrage. La mise en scène de cet ancien chef opérateur est superbe : plans larges et lents, où l’horizon n’est que brouillard à perte de vue, où les ouvriers, filmés en contre-plongée, en blouse terne ou en ciré, deviennent une foule interchangeable. Le réalisateur multiplie les brusques ruptures de rythme : il filme, soudain, une folle course-poursuite le long d’une voie ferrée, ou une femme qui tombe d’un pont, comme dans un vieux film noir façon Alfred Hitchcock, avec un décor qui semble être une transparence… Même le temps se pare d’artifices dans ce film où la nuit est trouée de néons roses qui se reflètent sur les vitres dégoulinantes d’un salon de coiffure sans clients ou d’une gargote où Yu boit en guettant sa proie… On pense beaucoup au grand cinéma sud-coréen, particulièrement à Memories of murder, de Bong Joon-ho, mais sans son humour salvateur. Tourné dans la province du Hunan, à Hengyang, site industriel majeur du sud de la Chine devenu un no man’s land à la fin des années 1990, Une pluie sans fin est une désespérante et emballante peinture des « vestiges inutiles d’une nation glorieuse », comme Yu Guowei, qui rêvent à des âmes mortes et en oublient de vivre une possible histoire d’amour.

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Reservoir Dogs Reservoir Dogs USA 1992 Thriller 99 min.

396 3/4
  Disponible 02 Anglais 01 AVI 14/06/2010
Quentin Tarantino Lawrence Tierney (Joe Cabot), Harvey Keitel (Mr. White), Michael Madsen (Mr. Blonde), Tim Roth (Mr. Orange), Steve Buscemi (Mr. Pink), Chris Penn (Eddie Cabot), Quentin Tarantino (Mr. Brown), Edward Bunker (Mr. Blue), Lawrence Bender (Young Cop), Lawrence Bender (Le Jeune Policier), Robert Ruth (Le Policié Tué), Linda Kaye (La Femme Choquée), David Steen (Shérif N°2), Stevo Polyi (Shérif N°4), Rich Turner (Shérif N°1), Suzanne Celeste (La Femme Tuée), Tony Cosmo (Shérif N°3), Kirk Baltz (Marvin Nash), Randy Brooks (Holdaway), Steven Wright (K-Billy Dj), Michael Sottile (Teddy), Burr Steers (Voice On Radio).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=7524.html
Après un hold-up manqué, des cambrioleurs de haut vol font leurs comptes dans une confrontation violente, pour découvrir lequel d'entre eux les a trahis.
Interdit aux moins de 16 ans

Note de la presse : 3/4
Note des spectateurs : 4/4 (Pour 13644 notes : 70 % de ****, 19 % de ***, 6 % de **, 3 % de *, 3 % de °)

Fiche technique :

Budget : 1 200 000 $
N° de visa : 81041
Couleur
Format du son : Dolby
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Format de production : Super 35mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

Des acteurs fidèles à Tarantino
Quentin Tarantino dirige ici trois acteurs qui lui seront fidèles par la suite : Harvey Keitel et Tim Roth, qui joueront dans Pulp fiction, ainsi que Michael Madsen, présent au générique de Kill Bill.

James Woods pressenti
Au départ, Quentin Tarantino souhaitait avoir James Woods dans le rôle de Mr. Orange, mais l'agent de ce dernier ne donna pas son accord en raison du faible cachet proposé par le réalisateur. Lorsque le principal intéressé apprit la nouvelle, il changea aussitôt d'agent.

Un film en noir et blanc ?
Quentin Tarantino avait d'abord prévu de tourner le film en noir et blanc avec des amis en guise d'acteurs.

Des références asiatiques
Les costumes en noir et blanc portés par les gangsters font référence à ceux portés par les criminels du Syndicat du crime 2 de John Woo. Par ailleurs, on a souvent reproché à Quentin Tarantino la similitude de certaines scènes avec celles de City on fire de Ringo Lam.

Robert Forster à la place de Lawrence Tierney
Concernant le rôle de Joe Cabot, Quentin Tarantino pensa d'abord à l'attribuer à Robert Forster. Finalement, c'est Lawrence Tierney qui fut retenu, mais Robert Forster put tourner par la suite sous la direction de Quentin Tarantino dans Jackie Brown.

Lawrence Tierney au générique
Quentin Tarantino a voulu rendre hommage aux films de gangsters des années quarante et cinquante en ajoutant au casting la présence du vétéran Lawrence Tierney. Ce dernier a notamment joué le rôle-titre de Dillinger et s'est spécialisé dans les personnages de criminel à travers La Ville des sans-loi, Né pour tuer ou encore Bodyguard.

Michael Madsen retrouve Tarantino
Le diptyque Kill Bill : volume 1 / Kill Bill : volume 2 marque la seconde collaboration entre Michael Madsen avec Quentin Tarantino, pour qui le comédien avait incarné le célèbre Mister Blonde de Reservoir dogs.

Edward Bunker, ancien gangster
Le personnage de Mr. Blue est interprété par Edward Bunker, un écrivain ancien cambrioleur dans les années soixante. Celui-ci fut l'auteur du roman Straight time sur lequel est basé Le Récidiviste d'Ulu Grosbard.

Les sources d'inspiration
Pour la réalisation de ce film noir, Quentin Tarantino s'est inspiré de ses grandes idoles : John Huston, Jean-Pierre Melville, Jean-Luc Godard ou encore Stanley Kubrick, dont il apprécie tout particulièrement L'Ultime razzia.

Une référence aux Pirates du métro
Pour l'appellation des bandits (noms de couleur) dans Reservoir dogs, Quentin Tarantino s'est librement inspiré des Pirates du métro de Joseph Sargent.

La famille Vega
Mr. Blond, le personnage interprété par Michael Madsen, s'appelle en réalité Vic Vega. Drôle de coïncidence lorsqu'on sait que John Travolta, dans Pulp fiction, porte le même nom de famille.

Alabama cf True romance
La scène où Joe Cabot et Mr. White parlent d'une femme nommée Alabama n'est pas innocente. Ce prénom a en fait déjà été utilisé par Quentin Tarantino pour le personnage interprété par Patricia Arquette dans True romance, dont il a écrit le scénario.

Le grand retour de Harvey Keitel
Reservoir dogs, tout comme Bad lieutenant sorti la même année, marque le grand retour de Harvey Keitel au cinéma. En tête d'affiche de ses deux films salués par la critique, cet acteur sortait d'une période un peu trouble, où se mêlaient toxicomanie et apparitions dans des séries B passées inaperçues.

Tarantino dans ses films
Reservoir dogs, premier film de Quentin Tarantino, permet au cinéaste de se mettre en scène. Ici, il interprète Mr. Brown. Il renouvellera l'expérience dans son deuxième long métrage, Pulp fiction, où il incarnera Jimmie.

Quentin Tarantino en Mr. Pink ?
A l'origine, Quentin Tarantino écrivit le personnage de Mr. Pink pour lui-même.

Burr Steers, voix de l'animateur radio
C'est Burr Steers, alias Roger dans Pulp fiction et réalisateur de la comédie Igby, qui prête sa voix à l'animateur de l'émission radio sur les chansons des seventies.

Echange de bons procédés
Robert Kurtzman s'occupa gratuitement des maquillages de Reservoir dogs en échange de quoi Quentin Tarantino l'aida à écrire le scénario de Une nuit en enfer.

La Scagnetti connection
Autre trace du passage de Quentin Tarantino dans le script de Tueurs nés, le nom du personnage de Tom Sizemore, Jack Scagnetti, ressemble étrangement à celui de l'officier de probation de Vic Vega (Michael Madsen) dans Reservoir dogs, nommé Seymour Scagnetti. Parmi les victimes de Mickey et Mallory se trouve par ailleurs un policier nommé Gerald Nash. Celui-ci aurait-il un lien de parenté avec l'infortuné agent de police Marvin Nash torturé lors d'une scène mémorable de Reservoir dogs ?

Présenté dans plusieurs festivals
En 1992, Reservoir dogs a été présenté dans différents festivals : ceux de Cannes, Toronto et Sundance.

Buscemi aux Independent Spirit Awards
Pour sa prestation de Mr. Pink, Steve Buscemi a reçu l'Independent Spirit Award 1993 du meilleur acteur dans un second rôle.

"Reservoir dogs" par Tony Scott ?
A l'origine, Tony Scott envisageait de diriger et True romance, et Reservoir dogs ! Quentin Tarantino finira par le convaincre de lui laisser mettre en scène le second...

1ère collaboration Tarantino / Avary
Reservoir dogs marque la première collaboration de Quentin Tarantino avec le scénariste Roger Avary, qui s'est occupé d'écrire les répliques de l'animateur radio. Les deux hommes travailleront à nouveau ensemble sur Pulp fiction.

Lawrence Bender en policier
Au débur du film, Mr. Pink (Steve Buscemi) raconte à Mr. White (Harvey Keitel) comment il a reussi à rejoindre le point de rendez-vous. Il raconte qu'il a reussi à prendre la fuite avec les diamants malgré les trois policiers qui le poursuivaientt. Un des trois policiers est joué par Lawrence Bender, producteur de l'ensemble des films de Quentin Tarantino, excepté "Death Proof". C'est le dernier policier à poursuivre Mr. Pink quand ce dernier est en voiture.

Reservoir Dogs - origine
Le titre de Reservoir Dogs a pour origine deux titres de films : le film Au revoir les enfants, de Louis Malle, que Quentin Tarantino prononçait Reservoir le film Straw Dogs de Sam Peckinpah

Max Cady, presque un dog !
Avant de jouer dans "Jackie Brown", Robert Forster avait passé le casting de "Reservoir Dogs" pour le rôle de Joe Cabot, finalement attribué à Lawrence Tierney.

George Clooney refusé
La participation de George Clooney à Reservoir Dogs a été refusée.

Le jeu vidéo
En 2006, un jeu vidéo inspiré du film Reservoir Dogs est sorti.

Monte Hellman pressenti
Au départ, c'est Monte Hellman qui devait réaliser Reservoir Dogs. Mais Quentin Tarantino venait de vendre le script de True Romance et ne voulait plus voir un autre de ses scénarios réalisé par un autre. Bon joueur, Monte Hellman est devenu producteur du film aux côtés d'Harvey Keitel.

Reservoir Dogs, autre origine
L'étrange titre du film a eu droit à son lot de théories pour tenter de l'expliquer. L'une d'elles prétendrait que Reservoir Dogs est un hommage à la scène du chenil dans The Thing de John Carpenter !

Sergio Leone présent chez Tarantino
La scène du braquage à la mexicaine de la fin entre les protagonistes est en réalité inspirée du film "Le bon, la brute et le truand" de Sergio Leone.

Des erreurs dans le script
Lorsque l'on voit Mr. White et Mr. Orange entrer dans l'entrepôt, on peut apercevoir un bus et deux hommes de la production à l'extérieur. On peut aussi voir que quand Mr. Pink court dans la rue pour échapper à la police, on aperçoit les reflets du caméraman et du perchiste dans les vitrines.

Reservoir cat
La scène où Michael Madsen coupe l'oreille du policier dans un entrepôt a été parodié dans un épisode "d'Itchy et Scratchy" de la huitième saison des "Simpson" intitulé "Shary Bobbins". On peut y voir Tarantino y faisant une apparition avant de se faire décapiter par Scratchy.


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Shutter Island Shutter Island USA 2010 Thriller 137 min.

563 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 08/01/2011
Martin Scorsese Leonardo Dicaprio (Teddy Daniels), Mark Ruffalo (Le Marshal Chuck Aule), Ben Kingsley (Psychiatre En Chef), Michelle Williams (Dolores Chanal), Emily Mortimer (Rachel Solando), Jackie Earle Haley (George Noyce), Max Von Sydow (Dr. Jeremiah Naehring), Ted Levine (Le Directeur), Patricia Clarkson (Ethel Barton), Ruby Jerins (La Petite Fille), Drew Beasley (Henry), Ken Cheeseman (Le Docteur #1), Curtiss Cook (Trey Washington), Christopher Denham (Peter Breene), Gary Galone (Le Garde À La Porte), Tom Kemp (Le Garde Du Pavillon C), Elias Koteas (Andrew Laeddis), Dennis Lynch (L'Homme Roux), John Carroll Lynch (Le Député Warden Mcpherson), Robert Masiello (Le Docteur), Joseph Mckenna (Billings), Aidan Cole Mitchell (Teddy Jr.), Nellie Sciutto (L'Infirmière Marino), Gregory Seymore (Le Soldat #1), Joseph Sikora (Glen Miga), Damian Zuk (Elijah Tookey), Jeffrey Corazzini (Acteur).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=132039.html
En 1954, le marshal Teddy Daniels et son coéquipier Chuck Aule sont envoyés enquêter sur l'île de Shutter Island, dans un hôpital psychiatrique où sont internés de dangereux criminels. L'une des patientes, Rachel Solando, a inexplicablement disparu. Comment la meurtrière a-t-elle pu sortir d'une cellule fermée de l'extérieur ? Le seul indice retrouvé dans la pièce est une feuille de papier sur laquelle on peut lire une suite de chiffres et de lettres sans signification apparente. Oeuvre cohérente d'une malade, ou cryptogramme ?
On pense à Hitchcock pour la mécanique du suspense mais aussi à Lynch pour l'art de traduire brillamment les méandres d'un esprit névrosé. Et si la bande-annonce promet le grand frisson, c'est surtout parce qu'il brise le coeur que Shutter Island hante le spectateur longtemps après la projection.
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The Chaser The Chaser Corée du Sud 2008 Thriller 123 min.

916 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 04/12/2016
Na Hong-jin Kim Yoon-seok (Eom Joong-ho), Ha Jeong-woo (Ji Young-Min), Seo Yeong-hie (Kim Mi-jin), Park Hyo-joo (l'inspecteur Oh Eun-shil), Jeong In-gi (l'inspecteur Lee Gil-woo), Kim Yoo-jeong (Eun-ji, la fille de Mi-jin), Koo Bon-woong (Oh-jot), Kim Yeong-seon), Son Hee-seon), Choi Jeong-woo
https://fr.wikipedia.org/wiki/The_Chaser_(film,_2008)
Jung-ho, un ex-flic devenu proxénète sans foi ni loi, retrouve ses talents d'enquêteur quand il apprend qu'une de "ses filles", Mi-jin, a disparu, comme trois autres avant elle. Au début il pense qu'il a affaire à un autre proxénète qui aurait vendu "ses filles" puis il comprend que c'est plus grave. Il se lance alors dans une véritable chasse à l'homme pour retrouver Mi-Jin et faire emprisonner le tueur, Yeong-Min, qui, arrêté à la suite d'un banal accrochage en voiture, a avoué les meurtres d'autres jeunes femmes elles aussi disparues. La police, incompétente, incrédule, brouillonne, ridicule, ne comprend pas qu'elle tient un tueur en série. Celui-ci est relâché ; Jung-Ho veut d'autant plus retrouver Mi-Jin qu'il a rencontré sa fillette de 9 ans et que peu à peu il comprend le mal qu'il fait aux femmes qu'il exploite sans pitié. Yeong-Min tue encore, achève Mi-Jin avant d'être retrouvé par Jung-Ho qui se rend ensuite auprès de la fillette.
Attention, chef d'oeuvre. Premier long métrage de Na Hong-Jin, The Chaser captive par un scénario d'une rare densité thématique servi par une maîtrise formelle étourdissante et une interprétation remarquable (Kim Yun-Seok, bluffant, face à un Ha Jung-Woo glaçant). Aussi percutant que pessimiste dans son propos, ce polar violent et réaliste qui dévoile un visage peu flatteur de la société coréenne s'agrémente d'un humour mordant, tout en faisant surgir sans crier garde une véritable charge émotionnelle. Une réussite sur tous les tableaux qui révèle un cinéaste talentueux au regard acéré.

Grand succès dans son pays où il a attiré plus de 5 millions de spectateurs, The Chaser recevait aussi l'honneur d'une projection au Festival de Cannes 2008 en séance de minuit. Autant dire que le réalisateur Na Hong-Jin frappe très fort avec ce tout premier long métrage réalisé avec un budget modeste et sans aucune tête d'affiche, dans une industrie sud-coréenne où l'argent et le star system sont rois. Il est vrai que le cinéma du Pays du Matin Calme a su développer en une dizaine d'années à peine un savoir-faire impressionnant en matière de polar. Citons parmi les œuvres récentes devenues des références le décalé Memories of Murder (Bong Joon-Ho, 2003), le film noir A Bittersweet Life (Kim Jee-Woon, 2005), mais aussi quelques thrillers d'action tels que Public Enemy (Kang Woo-Suk, 2002) ou encore Running Wild (Kim Sung-Su, 2006). Au point que le genre est en phase de devenir le domaine d'excellence d'une industrie qui connaissait jusqu'alors quelques difficultés à imposer sa marque de fabrique à l'étranger. Avec The Chaser, Na Hong-Jin prouve une fois de plus que le polar à la coréenne a encore de belles années devant lui et n'a pas fini d'inspirer le cinéma occidental - un remake américain qui devrait mettre en vedette Leonardo DiCaprio est d'ailleurs déjà prévu.

Loin de reposer sur une classique opposition entre flics et gangsters, The Chaser fait de son personnage principal un anti-héros à l'état pur. Ancien policier reconverti en proxénète, Eom Joon-Ho (Kim Yun-Seok) ne possède a priori aucun trait de caractère susceptible d'inspirer la sympathie puisqu'il exploite sans scrupule la misère de jeunes femmes. Pourtant, c'est bel et bien la disparition de plusieurs de ses "protégées" et plus particulièrement de l'une d'entre elles, Mi-Jin (Seo Yeong-Hie), qui va faire basculer la vie de Joon-Ho et le plonger dans une véritable course contre la montre. Si la plupart des films du genre auraient centré l'intrigue autour de la recherche de l'identité du tueur, The Chaser prend le contre-pied du schéma attendu en cassant immédiatement le mystère sur ce sujet puisque le coupable agit à visage découvert devant la caméra et ne tarde pas à être identifié par Joon-Ho, trahi par son numéro de portable. Le duel psychologique qui oppose les deux hommes tient bien entendu une place importante dans l'histoire, mais à mesure que le scénario se déploie dans toute sa richesse, il devient évident que Na Hong-Jin veut attirer l'attention sur autre chose. A la manière du Memories of Murder de Bong Joon-Ho qui s'inspirait lui aussi d'une histoire vraie, The Chaser utilise cette sombre histoire de meurtres en série pour révéler la société coréenne sous un jour peu avantageux à travers l'incompétence consternante des forces policières, voire leur fumisterie face à la disparition d'une personne socialement désarmée. Quand les préoccupations médiatiques d'une poignée de notables prennent le pas sur la protection du citoyen, les chances de survie des plus démunis s'amenuisent d'heure en heure.

Percutant mais jamais caricatural, le propos de Na Hong-Jin est assaisonné d'un humour particulièrement incisif, très coréen dans sa manière de pointer le caractère grotesque des situations avec une ironie à froid, de faire surgir le rire en pleine tragédie. Plongée nocturne dans les méandres d'une ville qui cannibalise les plus faibles, The Chaser fait jallir une violence sèche, terre-à-terre et dénuée de tout caractère spectaculaire. Jamais gratuite ni complaisante, tour à tour comique et tragique, cette violence vient nourrir le sentiment d'urgence de plus en plus intense qui gouverne Joon-Ho, celui de retrouver cette jeune femme séquestrée en se livrant à ce jeu du chat et de la souris improbable à travers la ville. The Chaser est à ce titre servi par une qualité d'interprétation remarquable. La révélation du film n'est autre que l'acteur Kim Yun-Seok, jusqu'alors relégué aux rôles de seconds couteaux (dans Running Wild, notamment) et qui fait exploser ici toute l'étendue de son talent. Joon-Ho suscite une empathie permanente dans sa révolte et son acharnement à vouloir retrouver Mi-Jin, face à un tueur aussi insaisissable que glaçant interprété par le toujours très bon Ha Jung-Woo (Time, Souffle). Le plus étonnant, c'est que l'on ressort non seulement éprouvé mais aussi extrêmement ému de cette lutte impitoyable pour la survie d'un seul être humain. Rarement un film de serial killer aura fait ressentir de manière aussi poignante la valeur de la vie d'une victime, une raison de plus pour que The Chaser mérite l'estime au plus haut point. Un coup de maître.

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The Chaser The Chaser Corée du Sud 2017 Thriller 110 min.

1215 3/4
  Vu mais non dispo 05 Autres 03/05/2021
Hong-seon Kim Seong-woo Bae, Dong-il Sung, Young-nam Jang
https://www.senscritique.com/film/The_Chase/31113467
Alors qu'un tueur en série sévit en ville, un propriétaire grincheux reçoit la visite d'un homme évoquant des meurtres non résolus commis 30 ans auparavant.
Une découverte très étonnante ! Un film indéfinissable entre thriller et parfois comédie. Des situations totalement décalées et pourtant on est pris par le scénario. La fin est d'ailleurs incroyable.
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The Circle The Circle USA 2017 Thriller 110 min.

1002 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 18/08/2017
James Ponsoldt Emma Watson, Tom Hanks, John Boyega, Karen Gillan, Ellar Coltrane, Patton Oswalt, Glenne Headly, Bill Paxton
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=234164.html
Les Etats-Unis, dans un futur proche. Mae est engagée chez The Circle, le groupe de nouvelles technologies et de médias sociaux le plus puissant au monde. Pour elle, c'est une opportunité en or ! Tandis qu'elle prend de plus en plus de responsabilités, le fondateur de l'entreprise, Eamon Bailey, l'encourage à participer à une expérience révolutionnaire qui bouscule les limites de la vie privée, de l'éthique et des libertés individuelles. Désormais, les choix que fait Mae dans le cadre de cette expérience impactent l'avenir de ses amis, de ses proches et de l'humanité tout entière…
Le scénario de The Circle part d’un constat certes lucide mais difficile à admettre : l’Homme, de tout temps, a toujours réussi l’exploit douteux de gâcher ses plus belles créations. C’est ainsi qu’une bonne idée, censée améliorer la vie du terrien lambda, devient une bombe à retardement dès qu’elle est dans les mains de l’homme providentiel chargé d’en tirer le maximum d’avantages. Ainsi, si Internet est à n’en pas douter une invention de premier ordre (ce n’est pas à la rédaction d’un site comme le nôtre que nous dirons le contraire) force est de reconnaître qu’il n’a pas résisté longtemps aux pires dérives. Terrorisme, pédopornographique, harcèlement en ligne…le pire de l’être humain a trouvé en la toile une complice involontaire qui aide à son épanouissement. Quelle sera la suite ?
Dans le monde de The Circle, une entreprise qui se situe entre Google et Facebook, tenue par un Tom Hanks énigmatique, les réseaux sociaux ont franchi le pas sans complexe. La vie privée n’existe plus et vos moindres faits et gestes sont observés par des millions de personnes. Bientôt, les portables seront inutiles puisque la peau elle-même sera connectée. Au mépris de l’individualité, de ce qui fait l’essence même de votre personnalité, détruite au profit du sacro-saint sens commun. Oubliez donc votre âme : le réseau vous obligera peu à peu à vous accommoder à ses exigences. Et avec votre consentement, qui plus est ! Serait-ce une vision improbable de l’avenir ? Peut-être pas tant que ça…

Grâce à une mise en scène efficace qui fait du spectateur un voyeur et du grand écran une reproduction à grande échelle de nos portables et ordinateurs, The Circle est d’un réalisme à toute épreuve. Il faut au moins ça pour faire oublier un sacré manque de rythme. La description détaillée de l’univers de l’entreprise qui, comme Google, offre l’opportunité à ses plus modestes collaborateurs d’avoir l’esprit « corporate », est certes intéressante et nécessaire mais beaucoup trop longue. S’il s’agit avant tout de montrer l’ascension du personnage campé par Emma Watson, qui passe du poste de secrétaire à celui d’associée d’une entreprise milliardaire, force est de reconnaître que le rythme trop tranquille aura tendance à en lasser plus d’un. Tout comme le traitement réservé aux personnages secondaires, voire même à l’ensemble du casting. Ou quand les acteurs disparaissent au profit du réseau, rendant impossible toute tentative pour se projeter dans cette vie future.

C’est le choix déroutant qu’a fait le réalisateur James Ponsoldt : privilégier le réseau social, principal acteur du film, au détriment des personnages. Si Emma Watson a la chance d’avoir assez de temps d’antenne pour proposer une vraie composition, ses comparses restent dans l’ombre, voyant leurs rôles réduits à l’ébauche, là où l’on attend un minimum de détails. Ainsi, John Boyega, Karen Gillan et Tom Hanks lui-même voient leurs personnages disparaître au profit d’un média imaginaire qui, en monopolisant l’attention, devient vite agaçant. Si le passage de témoin, assez symbolique, entre l’ancienne et la nouvelle génération d’acteurs peut sembler prometteur (tout le marketing autour du film repose d’ailleurs là-dessus), le long-métrage ne remplit pas assez sa mission et le scénario est trop bancal pour que The Circle marque vraiment les esprits.
Pire encore : il s’agit du rôle de trop pour Emma Watson. Certes, elle est toujours aussi convaincante, mais reste une nouvelle fois dans sa zone de confort. Tous les personnages que l’actrice interprète sont le reflet d’un caractère que le monde entier connait : elle est intelligente, bibliophile, féministe…Il serait peut-être temps pour elle de se mettre en danger car, rapidement, son aura risque d’en pâtir.

Efficace malgré tout, The Circle n’entraînera malheureusement pas la prise de conscience que son réalisateur pouvait espérer. Oui, la vie privée est menacée par Internet les réseaux sociaux. Mais en évoquant plus les avantages que les inconvénients et en misant sur une fin décevante, le film se perd, étouffé par ses bonnes intentions. Ce n’est pas cela qui va empêcher un monde ultra-connecté d’évoluer . Au dépend de la vie privée ? Il est peut-être déjà trop tard.
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The Exception The Exception ++ Autres 2019 Thriller 115 min.

1185 3/4
  Vu mais non dispo 05 Autres 08/03/2021
Jesper W. Nielsen Danica Curcic, Sidse Babett Knudsen, Amanda Collin, Lene Maria Christensen, Olaf Johannessen, Magnus Krepper, Simon Sears, Borut Veselko
https://www.programme-tv.net/cinema/19278498-the-exception/
A Copenhague, quatre femmes sont employées par le centre danois d'information sur le génocide, une organisation qui collecte des données sur les crimes de masse. Un jour, deux d'entre elles reçoivent des menaces de mort. Elles commencent par soupçonner un criminel de guerre serbe puis, lentement, le doute s'insinue. Et si les messages émanaient de l'une d'entre elles ? Ainsi, la méfiance puis la paranoïa s'installent, et leurs conditions de travail se dégradent peu à peu...

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7h58 ce samedi-là Before the Devil Knows You Are Dead USA 2007 Thriller 116 min.

1227 3/4
  Vu mais non dispo 02 Anglais 01/06/2021
Sidney Lumet Philip Seymour Hoffman, Ethan Hawke, Marisa Tomei, Albert Finney, Aleksa Palladino, Michael Shannon, Amy Ryan, Sarah Livingston
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=111819.html
Ce samedi matin-là, dans la banlieue de New York, tout semble normal dans la vie des Hanson. Alors que Charles, le père, passe un test de conduite, sa femme Nanette ouvre la bijouterie familiale. Leur fils aîné, Andy, s'inquiète pour le contrôle fiscal qui débute lundi. Et comme d'habitude, Hank, son frère cadet, se noie dans ses problèmes d'argent.
Mais à 7h58, ce samedi-là, tout va basculer dans la vie des Hanson.
Plus le film avance, plus l'horreur absolue s'installe, jusqu'à une conclusion d'une rare noirceur. Le huis clos est son lieu d'excellence. Dans "7h58", il adopte des points de vue différents pour le même événement : ici, les âmes étouffent.
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A History of Violence A History of Violence USA 2005 Thriller 95 min.

992 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 06/07/2017
David Cronenberg Viggo Mortensen, Maria Bello, Ed Harris, William Hurt, Ashton Holmes, Greg Bryk, Stephen McHattie, Peter MacNeill
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=55982.html
Tom Stall, un père de famille à la vie paisiblement tranquille, abat dans un réflexe de légitime défense son agresseur dans un restaurant. Il devient alors un personnage médiatique, dont l'existence est dorénavant connue du grand public...
Dès la scène d'ouverture (...) le projet de David Cronenberg devient évident : démonter les clichés de l'american way of life en utilisant lui-même des clichés. Procédé dangereux, certes dont il se sort avec sa maestria coutumière.
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Antitrust Antitrust USA 2001 Thriller 104 min.

34 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 18/04/2004
Peter Howitt Ryan Phillippe, Rachael Leigh Cook, Claire Forlani, Tim Robbins, Douglas McFerran
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=27062.html
Jeune idéaliste et véritable génie informatique, Milo Hoffmann (Ryan Philippe) partage sa vie avec Alice Poulson (Claire Forlani), sa petite amie. Un bel avenir s'ouvre devant lui : il veut devenir l'artisan de la convergence numérique. Bientôt, grâce à ses recherches, tous les instruments numériques pourront se comprendre et être associés.

Il a créé dans son garage sa propre start-up avec son grand copain Teddy Chin (Yee Jee Tso), lorsqu'il reçoit une offre alléchante de N.U.R.V. Corp., une très grande compagnie de Silicon Valley spécialisée dans l'informatique. A sa direction se trouve Gary Winston (Tim Robbins), un grand magnat qui lui a servi de modèle.

Milo ne veut pas décevoir son ami, mais Gary a besoin de lui et de son savoir-faire pour rester leader sur son marché. Le jeune premier concrétise donc son rêve en travaillant chez N.U.R.V.. Excité par son nouvel emploi et sa nouvelle vie, Milo se voit assister par Lisa (Rachael Leigh Cook), une jeune fille séduisante et ambiguë.

Mais lorsqu'un de ses proches est victime d'un crime étrange, il comprend très vite que la compagnie est prête à tout pour parvenir à ses fins, quitte à employer les méthodes les plus inavouables.

Ce thriller informatique dans la lignée de La Firme est signé Peter Howitt.

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Babel Babel France/USA 2005 Thriller 135 min.

458 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 25/12/2010
Alejandro González Inárritu Brad Pitt (Richard), Cate Blanchett (Susan), Gael García Bernal (Santiago), Koji Yakusho (Yasujiro), Adriana Barraza (Amelia), Rinko Kikuchi (Chieko), Saïd Tarchani (Ahmed), Boubker Ait El Caid (Yussef), Elle Fanning (Debbie), Nathan Gamble (Mike), Mohamed Akhzam (Anwar), Peter Wight (Tom), Abdelkader Bara (Hassan), Mustapha Rachidi (Abdullah), Driss Roukhe (Alarid), Clifton Collins Jr. (L'Officier De L'Immigration), Robert Esquivel (Luis), Michael Peña (Le Patrouilleur À La Frontière), Yuko Murata (Mitsu), Satoshi Nikaido (Kenji), Mahima Chaudhry (Sonia Sehgal), Jamie Mcbride (Bill), Lynsey Beauchamp (Isabel), Paul Terrell Clayton (2ème Policier), Fernandez Mattos Dulce (La Femme De Walter), Charlie Matsuo (Homme À L'Extérieur De L'Hôtel), James Melody (Acteur), Ivor Shier (Acteur), Barbarella Pardo (1ère Fille), Aaron D. Spears (Officier Lance).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=20151.html
En plein désert marocain, un coup de feu retentit. Il va déclencher toute une série d'événements qui impliqueront un couple de touristes américains au bord du naufrage, deux jeunes Marocains auteurs d'un crime accidentel, une nourrice qui voyage illégalement avec deux enfants américains, et une adolescente japonaise rebelle dont le père est recherché par la police à Tokyo. Séparés par leurs cultures et leurs modes de vie, chacun de ces quatre groupes de personnes va cependant connaître une même destinée d'isolement et de douleur...
Note de la presse : 4/5
Note des spectateurs : 4/5 (Pour 10428 notes : 46 % de *****, 26 % de ****, 14 % de ***, 1 % de **, 13 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 737 603 entrées
Budget : 25 000 000 $
N° de visa : 116556
Couleur
Format du son : Dolby Digital DTS
Format de projection : 1.85 : 1
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais, Espagnol, Arabe, Autre, Japonais

Secrets de tournage :

Une grande tour et un titre...
Le titre du film fait référence à la tour de Babel, épisode biblique situé dans la Génèse. Les fils de Noé voulurent élever à Babel (nom hébreu de Babylone) une grande tour pour atteindre le ciel. Dieu, pour punir les hommes, aurait alors anéanti ces efforts, par la création de différentes langues pour les peuples vivant sur terre. Alejandro González Inárritu explique qu'il voulait "englober toute l'idée de la communication humaine, ses ambitions, sa beauté et ses problèmes, en un seul mot". Il a envisagé beaucoup de titres différents, sans résultat. Il s'est alors inspiré de la Génèse, ce fut une révélation : "C'était comme une métaphore pour le film. chacun de nous parle sa propre langue, différente des autres, mais nous partageons tous la même structure spirituelle".

La fin d'une trilogie
Avec Babel, le réalisateur Alejandro González Inárritu termine une trilogie entamée six ans plus tôt avec Amours chiennes qui raconte le destin de trois hommes réunis par un tragique accident de voiture. En 2004, le second volet 21 grammes repose sur le même principe que son premier film, à savoir les destins croisés de plusieurs personnages réunis par la mort. Sean Penn, Benicio Del Toro, Naomi Watts, Charlotte Gainsbourg constituaient le casting quatre étoiles de ce drame.

Présenté à Cannes
Babel a été présenté en compétition au 59ème Festival de Cannes. C'est la première fois que le réalisateur Alejandro González Inárritu était en compétition. Son premier film Amours chiennes avait été présenté au Festival de Cannes en 2000 dans la Section parallèle. Babel a valu au metteur en scène le Prix de la mise en scène et le Prix du Jury Oecuménique.

Les lieux de tournage
Le tournage de Babel commencé en mai 2005 au Maroc s'est déplacé ensuite au Mexique, puis à Tokyo au Japon. Ces trois pays ont joué un rôle dans la vie de Alejandro González Inárritu. Ainsi, son voyage au Maroc à l'âge de 17 ans, la vision du désert et des montagnes lui ont donné envie d'y réaliser un film. Durant la promotion de 21 grammes, il s'est rendu au pays du soleil levant et a visité l'endroit d'Hakone, frappant pour sa montagne et ses eaux thermales chaudes. C'est sur ce site qu'il vit une scène qui inspira une des trois histoires de son film : un vieillard s'occupait d'une adolescente mentalement retardée. Enfin, le réalisateur a immigré de son Mexique natal aux Etats-Unis, il voulait qu'une des histoires se déroule dans le contexte de la frontière américano-mexicaine.

Tokyo, un tournage éprouvant...
La capitale du Japon étant le seul lieu urbanisé qui a servi de décor au film, les difficultés de tournage n'ont pas été moindres. Alejandro González Inárritu explique les problèmes qu'il a rencontrés durant la période de tournage au pays du soleil levant : "Tokyo a été une expérience aussi merveilleuse qu'éprouvante. Les choses vont très lentement là-bas et il n'existe pas de commission du film pour vous aider. Il n'y a pas de permission pour tourner, il faut donc constamment échapper à la police. Il a fallu braver tout ça et travailler dans un esprit un peu guerilla, être prêts à improviser, à se déplacer vite...".

Un casting haut de gamme et non-professionnel
Pour son troisième film, Alejandro González Inárritu a réuni autour de lui Brad Pitt, Cate Blanchett et Gael Garcia Bernal. A coté de ces stars, le réalisateur mexicain a, pour la première fois, décidé de faire appel à un casting non-professionnel, une décision pas facile à prendre, il s'en explique : "Travailler avec des non-acteurs a été un vrai challenge, mais cela a aussi rendu tout plus réel. Lorsque nous avons commencé le casting, je me suis rendu compte que les acteurs professionnels au Maroc ne ressemblaient pas à des habitants du désert, parce que leur peau était trop douce, leur look trop travaillé". Le département du casting a dû choisir soigneusement des charpentiers, des programmateurs informatiques. Les annonces de casting étaient passées grâce aux haut-parleurs des mosquées dans les petits villages du Sahara. L'apport de non-professionnels était "la meilleure décision du film", selon le réalisateur.

Retrouvailles Alejandro Gonzalez Inarritu/Gael Garcia Bernal
Le réalisateur mexicain dirige pour la seconde fois Gael Garcia Bernal après Amours chiennes. C'est lui qui l'avait révélé aux yeux du monde en lui offrant le rôle d'Octavio dans son premier film. Alejandro González Inárritu déclare à son sujet : "J'ai gardé Gael à l'esprit depuis le premier moment où j'ai pensé à cette histoire. Je ne pouvais pas achever cette trilogie sans lui... Il est l'un des acteurs que je préfère au monde".

Brad Pitt/Cate Blanchett
Le duo composé de Brad Pitt et Cate Blanchett est enfin réuni à l'écran pour Babel d'Alejandro González Inárritu. Les deux acteurs auraient dû initialement se retrouver à l'affiche de The Fountain de Darren Aronofsky, cependant des différends artistiques avec le réalisateur les ont contraint à quitter le projet. Les deux acteurs se retrouveront à l'affiche du prochain film de David Fincher, The Curious case of Benjamin Button.
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Beau-père (le) The Stepfather USA 2009 Thriller 101 min.

1328 3/4
  Vu mais non dispo 01 Français 19/06/2022
Nelson McCormick Dylan Walsh, Penn Badgley, Sela Ward, Amber Heard, Sherry Stringfield, Braeden Lemasters, Andrew Fiscella, Kara Briola
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=112090.html
Après avoir terminé son école militaire, Michael rentre à la maison. Il y découvre sa mère en pleine histoire d'amour avec son nouveau petit-ami David Harris. Alors que les deux hommes commencent à se connaître, Michael devient de plus en plus suspicieux : son beau-père a toujours été là pour rendre service, mais ne serait-ce pas un leurre pour cacher ses pires travers ? Le jeune homme décide alors de mener l'enquête avec de quelques amis et ne tarde pas à découvrir que ce "gentil homme" est un serial killer qui aurait déjà éliminé plusieurs familles... Déjà, dans le quartier, les quelques personnes ayant remarqué les incohérences du récit de David Harris commencent à mystérieusement disparaître. Michael doit rapidement mettre ses proches en sécurité.
Remake d'un film éponyme datant de 1987, ce thriller hitchcockien, très démonstratif, manque d'originalité. Mais reste efficace grâce à la mise en scène qui privilégie le hors champ et à l'interprétation de Dylan Walsh.
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Black Island Schwarze Insel ++ Autres 2021 Thriller 104 min.

1292 3/4
  Vu mais non dispo 01 Français 02/02/2022
Miguel Alexandre Philip Froissant, Alice Dwyer, Hanns Zischler, Mercedes Müller, Sammy Scheuritzel, Lieselotte Voss, Katharina Schütz, Jodie Leslie Ahlborn
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=289783.html
Les sombres secrets d'une île aux apparences paisibles risquent d'engloutir un lycéen orphelin quand il se rapproche d'une mystérieuse enseignante nouvellement arrivée.
Un film très agréable à visionner avec des splendides paysages et des acteurs très crédibles. Le thème est relativement classique mais le scénario bien construit. Le suspense psychologique est constant jusqu'au dénouement du mystère. De plus, bien qu'il mette en scène une classe d'élèves, jamais ce film ne tombe dans les travers démagogique des teen movies. Bref, on y croit.
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Borgman Borgman ++ Autres 2013 Thriller 113 min.

1199 3/4
  Disponible 05 Autres 30/03/2021
Alex Van Warmerdam Jan Bijvoet, Hadewych Minis, Jeroen Perceval, Alex Van Warmerdam, Tom Dewispelaere, Sara Hjort Ditlevsen, Eva van de Wijdeven, Annet Malherbe
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=220803.html
Camiel Borgman surgit dans les rues tranquilles d’une banlieue cossue, pour sonner à la porte d’une famille bourgeoise. Qui est-il ? Un rêve, un démon, une allégorie, ou l’incarnation bien réelle de nos peurs ?
Cette comédie fantastique à l’humour corrosif était en compétition au dernier Festival de Cannes. Le cinéaste aurait largement mérité le prix du scénario (...). Insolite, aussi tendu qu’un thriller et chargé d’une cruauté burlesque, « Borgman » exhale sa magie noire avec les couleurs d’un arc-en-ciel.
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Colère divine La ira de Dios ++ Autres 2022 Thriller 97 min.

1329 3/4
  Vu mais non dispo 01 Français 19/06/2022
Sebastián Schindel Macarena Achaga, Juan Minujin, Diego Peretti
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=302696.html
Sûre que la mort de ses proches a été orchestrée par le romancier connu pour qui elle avait travaillé, Luciana demande à un journaliste de l'aider à élucider ce mystère.
Une oeuvre surprenante par son machiavélisme. La chute de l'histoire n'est pas inattendue même si on la trouve immorale, la manipulation de l'un provoquant la folie de l'autre. "Oeil pour oeil et dent pour dent" dans son interprétation la plus terrible
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Da Vinci Code The Da Vinci Code USA 2005 Thriller 152 min.

288 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 27/12/2006
Ron Howard Tom Hanks (Robert Langdon), Audrey Tautou (Sophie Neveu), Jean Reno (Bezu Fache), Ian McKellen (Sir Leigh Teabing), Alfred Molina (l'Evêque Aringarosa), Paul Bettany (Silas), Jean-Pierre Marielle (Jacques Saunière), Etienne Chicot (Lieutenant Collet)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=54226.html
Une nuit, le professeur Robert Langdon, éminent spécialiste de l'étude des symboles, est appelé d'urgence au Louvre : le conservateur du musée a été assassiné, mais avant de mourir, il a laissé de mystérieux symboles...
Avec l'aide de la cryptologue Sophie Neveu, Langdon va mener l'enquête et découvrir des signes dissimulés dans les oeuvres de Léonard de Vinci. Tous les indices convergent vers une organisation religieuse aussi mystérieuse que puissante, prête à tout pour protéger un secret capable de détruire un dogme deux fois millénaire...

De Paris à Londres, puis en Ecosse, Langdon et Sophie vont tout tenter pour déchiffrer le code et approcher les secrets qui remettent en cause les fondements mêmes de l'humanité...
Interdit aux mineurs aux Philippines
Fiche technique :

Budget : 125 00 000 $
Box Office France : 4 189 465 entrées
N° de visa : 113651
Couleur : Couleur
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :


Les responsables de le censure aux Philippines ont décidé d'interdire le Da Vinci Code aux moins de 18 ans. Consoliza Laguardia a déclaré que les hypothèses énoncées par le film, et en particulier l'idée selon laquelle Jésus et Marie-Madeleine auraient conçu une descendance, exigeaient un regard mature.


Dans un numéro de l'hebdomadaire Newsweek, le metteur en scène Ron Howard et le producteur Brian Grazer ont expliqué s'être entretenus pendant près d'une heure avec le Président Jacques Chirac en décembre 2004, période durant laquelle ils se trouvaient à Paris afin d'auditionner des actrices pour le rôle de Sophie Neveu . Au cours de cette rencontre, le Chef d'Etat français aurait offert son aide aux deux hommes pour qu'ils obtiennent les autorisations nécessaires au tournage à l'intérieur du musée du Louvre, en leur suggérant de recruter une comédienne "meilleure amie de sa fille", l'influente Claude Chirac, responsable de la communication de son père. "Il s'est demandé tout haut, à moitié sérieusement, si Jean Reno, qui interprète le détective français Bezu Fache, pourrait être un peu mieux payé, a ajouté Ron Howard, cité dans Newsweek. C'était hilarant. Heureusement, le contrat était déjà bouclé." L'entourage du Président a toutefois tenu à démentir ces propos.


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Dans les angles morts Things Heard And Seen USA 2021 Thriller 119 min.

1268 3/4
  Vu mais non dispo 01 Français 07/09/2021
Robert Pulcini, Shari Springer Berman James Norton, Amanda Seyfried, Ana Sophia Heger, Alex Neustaedter, Jack Gore, Natalia Dyer, F. Murray Abraham, Karen Allen
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=277924.html
Un couple de Manhattan s’installe dans un hameau historique de la vallée de l’Hudson. Ils vont bientôt découvrir l'histoire sombre qui a eu lieu dans leur nouvelle maison et qui fait étrangement écho à celle qu'ils sont en train de vivre...
Sous ses allures de ghost story classique à la "Shining" baignant dans une ambiance raisonnablement gothique, "Dans les angles morts" part un peu dans tous les sens mais réserve quelques surprises en termes de hantise.
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De chair et d'os Legado en los huesos Espagne 2019 Thriller 121 min.

1248 3/4
  Vu mais non dispo 01 Français 21/07/2021
Fernando González Molina Marta Etura, Nene, Leonardo Sbaraglia, Elvira Minguez, Imanol Arias, Ana Wagener, Susi Sánchez, Itziar Aizpuru
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=246203.html
Un an après avoir résolu une série de meurtres, Amaia est touchée de près par un mystère lié à sa précédente enquête. Deuxième partie de la trilogie du Baztan.
Toujours la même ambiance sombre, et le surnaturelle qui s'invite encore plus dans cette histoire, on suit l'héroïne au bout de la nuit, dans ces cauchemars, dans ces doutes et ses peurs. Comme le premier film, une ambiance, une histoire, et un climat.
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Dead Again USA 1991 Thriller 107 min.

1192 3/4
  Vu mais non dispo 01 Français 22/03/2021
Kenneth Branagh Kenneth Branagh, Emma Thompson, Andy Garcia, Hanna Schygulla, Derek Jacobi, Robin Williams, Wayne Knight, Campbell Scott
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=560.html
Le détective privé Mike Church enquête sur les personnes disparues. Appelé par les sœurs d'un couvent de Los Angeles, il accepte d'aider Grace, une jeune femme amnésique, à retrouver sa famille. Son enquête le mène jusqu'à Franklyn Madson, un antiquaire-hypnotiseur, grâce auquel il découvre que les cauchemars de Grace se réfèrent à l'assassinat de la pianiste Margaret Strauss par son mari en 1949.
Un très joli film sans avoir besoin de croire aux vies antérieures pour apprécier le sujet et l'histoire. Un casting admirable pour une ambiance suspicieuse.
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Délivre-nous du mal Deliver Us From Evil USA 2014 Thriller 119 min.

1311 3/4
  Vu mais non dispo 01 Français 19/02/2022
Scott Derrickson Eric Bana, Édgar Ramírez, Olivia Munn, Sean Harris, Chris Coy, Dorian Missick, Joel McHale, Mike Houston
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=212263.html
La violence et la noirceur, le sergent Ralph Sarchie connaît bien. Flic dans le Bronx, il est chaque jour témoin du pire de la nature humaine. Ce qu’il endure a même fini par affecter sa relation avec sa femme, Jen, et leur petite fille, Christina. Pourtant, rien ne l’avait préparé à l’affaire que lui et son partenaire Butler vont découvrir. Dépassé, Sarchie va devoir s’allier à un prêtre renégat dont la foi a souvent vacillé, qui tente de le convaincre que les horribles événements qui se multiplient sont liés à des possessions démoniaques… Ensemble, le policier et le prêtre accumulent les preuves que le Mal est à l’œuvre, et Sarchie est forcé de remettre en cause tout ce en quoi il a toujours cru pour combattre les puissances occultes qui menacent la ville et sa famille…
Polar d'horreur très efficace, très angoissant, même sanguinolent dans la dernière partie où le réalisateur s'en donne à coeur joie dans un improbable remake de "L'Exorciste" (frissons garantis).
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Double face Het Tweede Gelaat ++ Autres 2017 Thriller 121 min.

1220 3/4
  Vu mais non dispo 01 Français 19/05/2021
Jan Verheyen Koen De Bouw, Werner de Smedt, Greg Timmermans, Marcel Hensema, Hendrik Aerts, Ikram Aoulad L'Ahcem, Jurgen Delnaet, Chris van den Durpel
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=257149.html
A Anvers, l'amitié inconditionnelle entre les inspecteurs Vincke et Verstuyj est sérieusement mise à mal quand ils se trouvent confrontés à une série de meurtres macabres de jeunes femmes.
Les choses ne font qu'empirer entre eux quand Verstuyj tombe sous le charme d'une survivante.
Le tueur en série à quant à lui une nouvelle proie dans son collimateur...
Un excellent policier qui n'a rien à envier aux film américains de ce genre. Une intrigue très bien construite avec rebondissements, des personnages prenants, des fausses pistes, tout y est pour un film à succès.
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Enquêtes du Département V (I) : Miséricorde (les) Kvinden I buret ++ Autres 2013 Thriller 97 min.

1139 3/4
  Disponible 01 Français 02 MKV 24/09/2020
Mikkel Norgaard Nikolaj Lie Kaas, Fares Fares, Sonja Richter, Mikkel Boe Folsgaard, Soren Pilmark, Troels Lyby, Peter Plaugborg, Rasmus Botoft
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=214175.html
Après une bavure qui coûte la vie à l’un de ses collègues et laisse son meilleur ami paralysé, l’inspecteur Carl Mørck a presque tout perdu. Mis sur la touche, privé du droit d’enquêter, il est chargé d’archiver les vieux dossiers du commissariat avec Hafez el Assad, l’assistant d’origine syrienne qui lui est imposé. Mais très vite, les deux policiers désobéissent à leur supérieur et rouvrent une enquête jamais résolue, la disparition mystérieuse d’une jeune politicienne prometteuse survenue cinq ans auparavant.  C’est la naissance du Département V et sa première enquête ...
Un film scandinave qui constitue le premier volet d’une saga adaptée d’une série de romans policiers danois à succès. La réalisation nous plonge au cœur du « Département V », spécialisé dans les crimes non résolus, aux côtés de l’inspecteur Carl Mørck et de son assistant d’origine syrienne, Assad ; un duo de personnages bien travaillés et charismatiques, aux caractères forts et diamétralement opposés. Un thriller implacable qui bénéficie d’un scénario sombre, captivant et surprenant et d’une ambiance et mise en scène nordiques, froides et âpres. Un polar noir haletant et bien rythmé qui nous livre une enquête des plus prenantes !
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Enquêtes du Département V (II) : Profanation (les) Fasandræberne ++ Autres 2015 Thriller 119 min.

1140 3/4
  Disponible 01 Français 02 MKV 24/09/2020
Mikkel Norgaard Nikolaj Lie Kaas, Fares Fares, Pilou Asbæk
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=224608.html
En 1994, un double-meurtre défraye la chronique. Malgré les soupçons qui pèsent sur un groupe de pensionnaires d’un internat, la police classe l’affaire, faute de preuve…
Jusqu'à l'intervention, plus de 20 ans après, du Département V : l’inspecteur Carl Mørck, et Assad, son assistant d’origine syrienne, spécialisés dans les crimes non résolus.
Ensemble, ils rouvrent l’affaire qui les amène à enquêter sur un des notables les plus puissants du Danemark.
Deuxième adaptation d'un thriller du Danois Jussi Adler-Olsen, « Profanation » plonge dans les mêmes eaux troubles et mortifères de la société suédoise que « Millénium » avant lui. Kimmie est une jeune fille traumatisée par un viol et un double crime commis par ses copains alors qu'elle était collégienne dans un pensionnat fréquenté par les enfants de la bourgeoisie. Vingt ans plus tard, hantée par son passé, devenue SDF et menacée par les tueurs, elle se terre, jusqu'à ce que le commissaire Carl Mock et ses collègues du département V, le service des affaires classées, décident de rouvrir ce vieux dossier.

Thriller bien ficelé, et bien interprété, notamment par Pilou Asbæk, vu dans la série « Borgen », « Profanation » sort sur les écrans deux semaines après la sortie du premier volet, « Miséricorde », sorti directement en VOD. Une stratégie sur Internet développée par le distributeur Wild Bunch depuis le fameux « Welcome to New York » sur l'affaire DSK, avec Gérard Depardieu. Mais on peut savourer ce deuxième volet sur grand écran sans avoir vu le premier.
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Enquêtes du Département V (III) : Délivrance (les) Flaskepost fra P ++ Autres 2016 Thriller 0 min.

838 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 09/05/2016
Hans Petter Moland Nikolaj Lie Kaas, Fares Fares, Pål Sverre Valheim Hagen, Jakob Oftebro, Jakob Ulrik Lohmann, Johanne Louise Schmidt, Soren Pilmark, Lotte Andersen
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=237833.html
Une bouteille jetée à la mer, repêchée et oubliée dans un commissariat des Highlands. A l’intérieur, un appel au secours écrit en lettres de sang et en danois. Lorsque le message échoue au Département V de la police de Copenhague, chargé des dossiers non élucidés, les années ont passé... L’imprévisible Carl Mørck, Assad, son assistant syrien au flair infaillible, et Rose, leur secrétaire, vont-ils prendre au sérieux ce SOS ?
Troisième adaptation des Enquêtes du Département V après deux premiers épisodes réussis, ce Délivrance est aussi de bonne facture. On retrouve avec plaisir les personnages et notamment le duo charismatique des deux premiers films, cette fois-ci, plongé dans un enquête sur des enlèvements et de meurtres d'enfants dans une atmosphère de religion et de sectarisme. Si le film reste captivant de bout en bout, c'est plus grâce à sa réalisation rythmée et efficace que grâce à son scénario assez imparfait, en tout cas moins abouti que pour les précédents films. En effet, la narration prend le parti de dévoiler le coupable assez rapidement pour se focaliser sur le déroulement de l’enquête sur son identité et son arrestation. Et c'est là que se situe le défaut principal : l'enquête manque de profondeur. Beaucoup d'éléments sont mal voir pas ou peu expliqués et le déroulement des investigations semble parfois un peu flou. Le réalisateur a plus voulu se concentrer sur les scènes d'actions ou de tension que sur l'enquête en elle-même qui donne l'impression d'être un peu expédiée. De la même façon, le thème religieux au centre du récit est abordé d'une façon trop superficielle ce qui déçoit au vu du potentiel qu'il pouvait apporter. Ce troisième volet reste donc de bonne facture et divertissant de bout en bout mais laisse un peu sur la faim, comme une impression de ne pas avoir exploité toutes les possibilités du récit. Peut-être le moins bon des trois !
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Enquêtes du Département V (IV) : Dossier 64 (les) Journal 64 ++ Autres 2018 Thriller 118 min.

1138 3/4
  Disponible 01 Français 02 MKV 24/09/2020
Christoffer Boe Nikolaj Lie Kaas, Fares Fares, Johanne Louise Schmidt, Soren Pilmark, Nicolas Bro, Anders Hove, Fanny Bornedal, Clara Rosager
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=271282.html
Alors que le Département V est sous tension avant le départ annoncé d'Assad, partenaire de l'inspecteur Carl Mørck, ces derniers se lancent dans une nouvelle enquête qui pourrait bien être leur dernière. Suite à la découverte de trois squelettes cachés derrière la tapisserie d'un vieil appartement, les deux enquêteurs et leur assistante Rose doivent exhumer une macabre affaire datant des années 1950 : sur la petite île de Sprogø, des femmes étaient internées et stérilisées de force sous la direction du docteur Curt Wad...
Quelle noirceur ! Film sombre, dur, oppressant, et réaliste. Ce climat si spécial des films de cette série "Les Enquêtes du Département V" (adaptation des romans de l'auteur danois Jussi Alder-Olsen), qui provoque un malaise dont on veut se libérer par le dénouement. C'est pour cela que l'on ne voit pas les 2h s'écouler. Les personnages des deux détectives peuvent paraître caricaturaux, les rebondissements prévisibles, mais peu importe. C'est un film d'ambiance, et qui secoue pas mal.
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Feux Rouges Feux Rouges France 2003 Thriller 106 min.

1123 3/4
  Vu mais non dispo 01 Français 05/08/2020
Cédric Kahn Jean-Pierre Darroussin, Carole Bouquet, Vincent Deniard, Charline Paul, Jean-Pierre Gos, Igor Skreblin, Eric Moreau
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=51336.html
Paris, l'été, un week-end de grand départ. Antoine se réjouit de retrouver sa femme Hélène pour partir chercher leurs enfants en colonie de vacances dans le sud de la France. Elle est en retard, il boit en l'attendant. Dans la voiture, exaspéré par la chaleur et les embouteillages, Antoine décide de quitter l'autoroute et s'arrête encore dans un bar. Sous l'excitation de l'alcool, il se met à conduire de plus en plus dangereusement. Le couple se dispute violemment. Hélène décide de partir à pied, seule dans la nuit. La police est à la poursuite d'un criminel en cavale. Antoine, à la recherche de sa femme, croise la route d'un étrange individu...
Un road-movie aride et angoissant où Cédric Kahn confirme la maîtrise de ses derniers films. Flirtant avec les genres, il signe un grand film d'auteur, ambigu à souhait, en s'appuyant sur un remarquable Jean-Pierre Darrousin.
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Fléau de Breslau (le) Plagi Breslau ++ Autres 2020 Thriller 93 min.

1270 3/4
  Vu mais non dispo 01 Français 27/09/2021
Patryk Vega Jacek Beler, Iwona Bielska, Malgorzata Kozuchowska
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=269147.html
Après la découverte d'un cadavre cousu dans une peau de vache, une policière de Breslau enquête sur un tueur qui exécute ses victimes comme au 18e siècle.
L'atmosphère est sombre, les prises de vue impressionantes, dans l'action, sans concession avec des scènes inattendues... jusqu'au gore (interdit au moins de 18 et ca se comprend). Un vrai thriller bien noir qui rappelle l'ambiance des Rivières Pourpres ou de Seven.
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Fred Fred France 1997 Thriller 85 min.

646 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 14/11/2012
Pierre Jolivet Vincent Lindon (Fred), Clotilde Courau (Lisa), François Berléand (Barrère), Stéphane Jobert (Michel), Roschdy Zem (Nouchi), Albert Dray (Yvan), Francis Frappat (Jacquart), Laura Favali (Jeanne), Catherine Hiegel (Madame Mandor), Atmen Kélif (Ali), Sylvie Salmon (la femme d'Yvan), Jean Jolivet (Père de Kevin), Joël Chapron (un flic), David Marouani (Le caissier de la station-service), Frédéric Bourboulon (un flic).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=14477.html
Fred, la trentaine, est un grutier au chomage. Il vit dans une ville nouvelle avec Lisa, plus jeune que lui, mère d'un petit garcon et standardiste dans un laboratoire d'analyses médicales. L'inactivité forcée lui pèse chaque jour davantage et seul son amour pour Lisa le maintient à flot. Il y a aussi son voisin et ami, Michel, chauffeur routier. Une nuit Fred est réveillé par le bruit d'un semi-remorque. Le lendemain Michel lui demande un service. Fred s'exécute sans poser de questions mais flaire une affaire louche.
Note des spectateurs : 3/5 (Pour 46 notes : 20% de *****, 40% de ****, 10% de ***, 30% de **, 0% de *, 0% de °)

Fiche technique :

Année de production : 1997
Date de sortie DVD : 5 octobre 2010
Langue : Français
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage

Secrets de tournage :

Les collaborateurs de Pierre Jolivet
Outre les acteurs, Pierre Jolivet s'est entouré de fidèles collaborateurs. En premier lieu le producteur Frédéric Bourboulon qui avait déjà financé Fred et Ma Petite entreprise mais aussi le scénariste Simon Michaël déjà présent sur Ma petite entreprise .
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Gardien invisible (le) El Guardián Invisible Espagne 2017 Thriller 129 min.

1247 3/4
  Vu mais non dispo 01 Français 21/07/2021
Fernando González Molina Marta Etura, Elvira Minguez, Francesc Orella, Itziar Aizpuru, Nene, Benn Northover, Patricia López Arnaiz, Miquel Fernández
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=235823.html
Une policière formée au FBI retourne dans sa petite bourgade de Navarre pour mettre la main sur un tueur en série. Elle doit aussi y vaincre les démons de son passé.
Un très bon polard, avec une pointe de surnaturel. L'intrigue est très bien ficelée. Les décors obscurs et sous la pluie donne crédibilité à l'histoire.
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Hackers Hackers USA 1995 Thriller 107 min.

625 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 13/11/2012
Iain Softley Jonny Lee Miller (Dade Murphy), Angelina Jolie (Kate Libby), Jesse Bradford (Joey), Matthew Lillard (Emmanuel Goldstein), Lorraine Bracco (Margo), Laurence Mason (Paul Cook), Renoly Santiago (Ramon Sanchez), Fisher Stevens (Eugene Belford), Alberta Watson (Lauren Murphy), Darren Lee (Razor), Felicity Huffman (L'avocate commise d'office), Marc Anthony (Agent Ray).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=45062.html
Dade Murphy, un adolescent, est arrêté par les services secrets pour avoir créé un virus informatique et est condamné à ne plus utiliser un ordinateur jusqu'à son dix-huitième anniversaire. Quelques années plus tard, lui et ses amis découvrent qu'un virus très dangereux est en passe de se propager sur tout le réseau. Ils vont tenter de stopper son extension.
Note des spectateurs : 2,5/5 (Pour 337 notes : 20% de *****, 15% de ****, 8% de ***, 22% de **, 22% de *, 12% de °)

Fiche technique :

Année de production : 1995
Date de sortie DVD : 30 novembre 1999
Langue : 02 Anglais, Italien, Japonais, Russe
Colorimétrie : Couleur
Format de production : 35 mm
Type de film : Long-métrage
Format audio : DTS
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
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Hors de Contrôle Edge Of Darkness UK/USA 2009 Thriller 117 min.

419 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 22/12/2010
Martin Campbell Mel Gibson (Thomas Craven), Ray Winstone (Darius Jedburgh), Danny Huston (Jack Bennett), Bojana Novakovic (Emma Craven), Shawn Roberts (Burnham), David Aaron Baker (Millroy), Jay O. Sanders (Whitehouse), Denis O (Moore), Damian Young (Sénateur Jim Pine), Caterina Scorsone (Melissa Conway), Frank Grillo (Agent N°1), Wayne Duvall (Le Chef De La Police), Gbenga Akinnagbe (Inspecteur Darcy Jones), Gabrielle Popa (Emma Jeune), Paul Sparks (L'Inspecteur De Northampton), Christy Scott Cashman (Inspectrice Vicki Hurd), Dossy Peabody (Annie), Peter Epstein (Agent N°2), Tom Kemp (Paul Honeywell), Rick Avery (Robinson Jr), Peter Hermann (L'Homme À La Ponceuse), Elizabeth Dings (Mrs Bennett), Frank Ridley (Automatic Weapons Cop), Scott Winters (Northmoor Doctor).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=136018.html
Thomas Craven est un inspecteur vétéran de la brigade criminelle de Boston. Il élève seul sa fille de vingt-cinq ans. Lorsque celle-ci est retrouvée assassinée sur les marches de sa propre maison, personne n'a de doute : c'est lui qui était visé. Pour découvrir qui a tué sa fille, l'inspecteur Craven va devoir s'aventurer dans les milieux troubles où les affaires côtoient la politique. Il va aussi devoir découvrir les secrets de celle qu'il croyait connaître. Dans cet univers où chaque intérêt est supérieur, où chaque information vaut plusieurs vies, face à l'éminence grise du gouvernement envoyée pour effacer les preuves, la quête solitaire de Craven va le conduire au-delà de la pire enquête de sa vie, face à ses propres démons...
Note de la presse : 2/5
Note des spectateurs : 3/5 (Pour 1207 notes : 10 % de *****, 16 % de ****, 33 % de ***, 13 % de **, 28 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 330 301 entrées
Budget : 60 000 000 $
N° de visa : 124 755
Couleur
Format du son : Dolby Digital DTS
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

Mel à la baguette
La chanson du générique de fin, "Say My Name", a été écrite par Mel Gibson et sa compagne Oksana Grigorieva. cette dernière interprète d'ailleurs le morceau.

Du petit au grand écran...
Hors de contrôle est adapté d'une mini-série britannique de six heures, diffusée en 1986 sur l'antenne de la BBC, déjà réalisée à l'époque par Martin Campbell et scénarisée par Troy Kennedy-Martin. Le succès de cette mini-série avait poussé BBC Films à entamer le développement d'une version cinéma. C'est Martin Campbell qui a parlé du projet à Graham King - qui, avec Tim Headington, a produit le film sous la bannière GK Films. Le réalisateur se souvient : " Il y a cinq ans, quelqu'un a suggéré d'adapter la série au cinéma. Je me suis dit que c'était une bonne idée parce que j'ai toujours pensé que c'était une histoire très forte : un homme perd sa fille et essaye de découvrir qui l'a tuée et pourquoi, mais aussi qui elle était vraiment. Il aimait sa fille et pensait la connaître, mais son enquête va lui apprendre qu'elle vivait dans un monde dont il ne sait rien. "

Travail de réactualisation
Pour transformer la série de six épisodes écrite par Troy Kennedy-Martin en un film de deux heures, Martin Campbell s'est d'abord tourné vers le scénariste australien primé Andrew Bovell. Celui-ci se souvient : " J'avais adoré la mini-série quand elle était passée à la télévision. Troy Kennedy-Martin était vraiment en avance sur son temps. Il lançait un avertissement sur les connexions dangereuses entre les industriels et les opérations secrètes du gouvernement, un avertissement qui reste aussi valable aujourd'hui qu'il l'était en 1985. Que Martin Campbell me propose de travailler sur l'adaptation de cette série au cinéma est une des offres les plus excitantes qu'on m'ait jamais faites. " Martin Campbell raconte pour sa part : " C'est Andrew qui a eu l'idée de transposer l'histoire à Boston, une ville qui a des racines 02 Anglaises et irlandaises très fortes. Dans la série, Thomas Craven était originaire du nord de l'Angleterre, près de Leeds ; il nous a donc semblé normal, dans un film américain, de lui donner des origines irlandaises. "

Equipe technique au top
Parmi les personnes entourant Martin Campbell à la réalisation, figurent des pointures dans leurs domaines respectifs : le directeur de la photographie Phil Meheux, qui a travaillé sur Casino Royale; le chef décorateur Tom Sanders, cité aux Oscars pour son travail sur Il faut sauver le soldat Ryan; Stuart Baird, cité à l'Oscar pour son travail de montage de Gorilles dans la brume; le compositeur oscarisé Howard Shore, ou encore Lindy Hemming, oscarisée pour la création des costumes du film Topsy-Turvy.

De Niro sur les rails
A l'origine, Robert De Niro devait incarner l'agent de la CIA Darius Jedburgh. Après quelques jours passés sur le plateau, il abandonna le tournage pour cause de divergence artistique. Le rôle fut alors confié à Ray Winstone.

Dates et lieux de tournage
Hors de contrôle a été tourné du 18 août à décembre 2008 à Boston et dans sa région, dans le quartier historique de Back Bay ; dans les parcs de Boston Common et Public Garden ; dans un superbe manoir de style Tudor de Manchester ; à Charlestown ; Newburyport ; Lincoln ; Merrimac et Rockport. Les intérieurs de la maison de Thomas Craven et de l'appartement d'Emma ont quant à eux été filmés dans les studios de Chelsea. Les cinéastes ont également tourné dans l'ouest du Massachusetts, dans les villes pittoresques de Northampton et Amherst, et sur le mont Sugarloaf en automne.

"Hors de contrôle" vu par Mel Gibson
Mel Gibson considère l'intrigue de Hors de contrôle comme très humaine. "Les personnages et la façon dont ils réagissent à ce qui leur arrive sont passionnants, raconte l'acteur. C'est aussi une histoire et une enquête qui parlent d'un monde et de problèmes dont nous ne savons presque rien. Et pour beaucoup de gens, l'inconnu est quelque chose de terriblement effrayant. "

Craven... et son imperméable...
Un élément emblématique de la mini-série de 1985 a traversé le temps jusque dans le film : l'imperméable de Craven. La chef costumière se souvient : " Martin Campbell voulait vraiment conserver cet imperméable que Craven enfile quand Emma est assassinée, et qu'il porte quand il est à côté d'elle, complètement dévasté. Il garde cet imperméable pendant presque tout le film. D'une certaine façon, cela fait de lui un être isolé et différent dans ce monde où la plupart des gens sont en costume ou en uniforme de policier. Il est souvent le seul à porter un vieil imper usé. Nous avons fait faire vingt-cinq imperméables ordinaires et identiques pour Craven. Plus il avance dans l'histoire, plus ils sont abîmés et reflètent l'usure du personnage. "

Le complexe de Northmoor
Pour le complexe de Northmoor, le chef décorateur Tom Sanders a fait construire à Amherst un décor à l'extérieur du centre stratégique militaire aérien où se trouvait le bouton de la bombe nucléaire dans les années 60. " Nous avons modernisé l'endroit pour en faire le siège d'une entreprise située au sommet du mont Sugarloaf ", raconte-t-il.
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I Came By I Came By UK 2022 Thriller 110 min.

1355 3/4
  Vu mais non dispo 01 Français 17/10/2022
Babak Anvari Hugh Bonneville, George MacKay, Kelly Macdonald, Varada Sethu, Antonio Aakeel, Percelle Ascott, Peter Bramhill, Paddy Wallace
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=294690.html
Un jeune graffeur rebelle qui s'attaque aux demeures de l'élite londonienne tombe sur un sombre secret qui va le mettre en danger, ainsi que ses proches.
Voilà un film qui explore le monde des serial killer avec un grand suspens. Jusqu'au dernier moment, on ne sait pas vraiment si ça "finira bien", ou en tout cas du mieux possible. Un magistrat commet des meurtres tout en étant protégé par son statut, son réseau, etc. Des jeunes disparaissent sans laisser de trace, et une mère va tout faire pour essayer de retrouver la trace de son fils. Ce qui est dur c'est qu'elle va y arriver, mais dans quel état ? C'est bien ficelé tout de même.
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Ils Ils France 2006 Thriller 78 min.

1091 3/4
  Vu mais non dispo 01 Français 20/04/2020
Xavier Palud Olivia Bonamy, Michaël Cohen, Alexandru Boghiu, Horia Ioan, George Iulian, Emanuel Stefanuc, Stefan Cornic, Camelia Maxim
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=60833.html
Lucas et Clémentine, un couple trentenaire expatrié en Roumanie, habite depuis peu une maison isolée en banlieue de Bucarest.Elle, professeur de Français, lui, romancier, vivent un bonheur paisible...Pourtant, un soir, dans leur maison, tout va basculer...La pluie battante fait rage à l'extérieur...Le téléphone retentit, des voix lointaines au bout du fil... incompréhensibles.Le couple n'est pas seul... Le cauchemar commence...ILS sont là...
Pas une goutte da sang dans ce film implacable inspiré d'un fait divers, mais une tension immédiate (...)
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Jusqu’au déclin Jusqu’au déclin Canada 2020 Thriller 83 min.

1231 3/4
  Vu mais non dispo 01 Français 15/06/2021
Patrice Laliberté Guillaume Laurin, Réal Bossé, Marc-André Grondin, Marie-Evelyne Lessard, Marilyn Castonguay, Marc Beaupré, Guillaume Cyr, Isabelle Giroux
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=281062.html
Un jeune homme, Antoine, désire suivre une formation en survivalisme dans un coin reculé de la forêt dans le nord québécois.
Superbe survival qui nous vient tout droit du grand nord québécois !! Alors ça commence doucement tout en intrigant bien bien fort et soudain la chasse à l'homme se met en place et on ne décroche pas les yeux de l'écran une seule seconde ! C'est prenant, angoissant et bien réalisé ! Encore un grand coup de chapeau à nos amis outre atlantique pour ce magnifique thriller !!
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Lucky Strike Beasts Clawing at Straws Corée du Sud 2020 Thriller 108 min.

1195 3/4
  Vu mais non dispo 05 Autres 30/03/2021
Yong-hoon Kim Jeon Do-Yeon, Woo-Sung Jung, Seong-woo Bae, Yuh Jung Youn, Man-Sik Jeong, Hyun-Bin Shin, Ga-ram Jung, Kyung Jin
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=282031.html
Un corps retrouvé sur une plage, un employé de sauna, un douanier peu scrupuleux, un prêteur sur gage et une hôtesse de bar qui n’auraient jamais dû se croiser. Mais le sort en a décidé autrement en plaçant sur leur route un sac rempli de billets, qui bouleversera leur destin. Arnaques, trahisons et meurtres : tous les coups sont permis pour qui rêve de nouveaux départs…
Polar poisseux, sombre, sanglant, à la maîtrise scénaristique imparable, sans formalisme écrasant, "Lucky Strike" oscille entre film noir, satire sociale et farce grand-guignol, dans un registre cocasse et absurde
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Marathon Man Marathon Man USA 1976 Thriller 125 min.

1093 3/4
  Vu mais non dispo 01 Français 03/05/2020
John Schlesinger Dustin Hoffman, Laurence Olivier, Roy Scheider, William Devane, Marthe Keller, Fritz Weaver, Richard Bright, Tito Goya
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=8172.html
Babe, étudiant en histoire, s'entraîne dans Central Park pour le marathon de New York. Son frère Doc, membre d'une organisation gouvernementale secrète, est assassiné sous ses yeux. On apprend que le Dr Szell, un criminel de guerre nazi, serait venu récupérer un trésor de guerre qu'il avait confié autrefois à son frère...
Un thriller captivant qui mêle petite et grande Histoire, et met en scène juifs et criminels de guerre nazis dans l’Amérique des années 1970. Un film bien travaillé et rondement mené, au rythme étrange, qui bénéficie d’une bonne tension et qui repose entièrement sur l’ambiance, plongeant le personnage principal ainsi que le spectateur dans le plus grand trouble. 7 ans après "Macadam Cowboy", John Schlesinger s’associe de nouveau à Dustin Hoffman, lequel livre encore ici une prestation incroyable. Une réalisation haletante qui constitue un digne représentant du meilleur cinéma américain des années 1970 !
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Mille Milliards De Dollars Mille Milliards De Dollars France 1981 Thriller 132 min.

470 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 25/12/2010
Henri Verneuil Patrick Dewaere (Paul Kerjean), Caroline Cellier (Hélène Kerjean), Anny Duperey (Laura Weber), Jeanne Moreau (Mme Benoît-Lambert), Fernand Ledoux (M. Guérande, ''le Vieux''), Michel Auclair (Michel Saint-Claude), Charles Denner (Walter), Mel Ferrer (Cornelius A. Woeagen), Jean Mercure (Holstein), Jacques François (Fred Great), Jean-Pierre Kalfon (L'Informateur), Jean-Laurent Cochet (Hartmann), André Falcon (Pierre Bayen), Claude Marcault (La Secrétaire De Kerjean), Jacques Maury (Jack Sleiter), Jacqueline Doyen (Arlène Robert), Marc Eyraud (Sylvestre), Robert Party (Jacques Benoît-Ambert), Jean Claudio (Vittorio Orta), Hans Verner (Kurt Von Schroeder), Claude Vernier (Dr Kramer), Edith Scob (Mme Bronsky), Marie-Pierre Casey (Actrice).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=37191.html
Paul Kerjean dénonce dans les colonnes de La Tribune, le journal pour lequel il travaille, un homme politique corrompu. Ne supportant pas ces accusations, le politicien, innocent, se suicide. Kerjean, pris de remords, approfondit ses recherches et découvre que les services secrets américains sont impliqués dans l'affaire...
Comme dans son précédent film I... comme Icare, Henri Verneuil raconte l'histoire d'un homme que son métier met aux prises avec une affaire qui le dépasse. Ici, le ressort n'est pas politique, mais économique : le journaliste Paul Kerjean, travaillant pour le quotidien La Tribune, démêle les mailles d'un imbroglio dans lequel GTI, une multinationale américaine, cherche à prendre le contrôle d'une société d'électronique française pour distribuer ses produits à un pays tiers (on ne saura jamais lequel) avec lequel les firmes américaines n'ont pas le droit de traiter. L'enquête de Kerjean l'amènera jusqu'à la Seconde Guerre mondiale et des révélations peu flatteuses sur le passé de GTI.

Henri Verneuil dénonce avant tout les dangers de la mondialisation, propice à l'apparition de sociétés aussi tentaculaires qu'inhumaines, dans lesquelles chacun n'est qu'un pion jetable à volonté, obligé de faire sans cesse du profit pour espérer survivre, au gré — et malgré — des gouvernements qui se succèdent ici et là.

À ce titre, les paroles du président de GTI, qui désire voir graver sur sa tombe le cours de l'action GTI le jour de sa mort, trouvent leur écho dans l'inquiétude du journaliste qui constate avec fascination que les 30 premières entreprises mondiales font, à elles seules, le chiffre d'affaires annuel colossal de mille milliards de dollars...
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Millénium (I) Män som hatar kvinnor ++ Autres 2009 Thriller 152 min.

1141 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 24/09/2020
Niels Arden Oplev Michael Nyqvist, Noomi Rapace, Lena Endre, Sven-Bertil Taube, Peter Haber, Peter Andersson, Marika Lagercrantz, Ingvar Hirdwall
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=140296.html
Mikael Blomkvist est journaliste économique dans le magazine Millenium. Condamné pour diffamation, il décide de prendre de la distance avec sa vie et son métier. Mais Henrik Vanger, grande figure de l'industrie suédoise, fait appel à lui afin d'enquêter sur une disparition non élucidée, celui d'Harriet Vanger, nièce du grand homme et disparue à l'âge de seize ans. Au cours de ses recherches, Blomkvist se rend compte que La famille Vanger semble cacher bien des haines et des secrets. Dans le cadre de son enquête, le journaliste est amené à rencontrer Lisbeth Salander. La jeune femme de vingt-quatre ans possède un don exceptionnel, celui de découvrir des informations introuvables. Tous deux vont être amenés à se croiser dans une enquête qui va révéler beaucoup plus que ce que chacun aurait pu imaginer...
A sa façon d'imbriquer des scènes de violences fortes, mais sans complaisance, à la beauté des paysages nordiques, le réalisateur danois réussit un condensé osé du polar phénomène de Stieg Larsson. Mais son véritable coup de génie est d'avoir déniché une jeune actrice inconnue, Noomi Rapace, littéralement stupéfiante. [...] Au cinéma, deux heures et demie, c'est souvent intenable : pas ici.
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Millénium (II) : La Fille qui rêvait d'un bidon d'essence et d'une allumette Flickan som lekte med elden ++ Autres 2009 Thriller 129 min.

1142 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 24/09/2020
Daniel Alfredson Michael Nyqvist, Noomi Rapace, Lena Endre, Peter Andersson, Per Oscarsson, Annika Hallin, Sofia Ledarp, Jacob Ericksson
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=145223.html
Traquée, prise au piège d'une manipulation manifestement très planifiée... Lisbeth va devoir affronter son passé. Elle pourra compter sur l'amitié infaillible de Mikael Blomkvist, qui fera tout pour prouver qu'elle n'est pas la tueuse en série que les médias et la police dépeignent.
Millenium 2 réaffirme le style visuel épuré du premier volet (...). Noomi Rapace, alias Lisbeth Salander, l'héroïne tragique et punk, en est toujours le joyau rebelle. Violent, tendu et oppressant.
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Millénium (III) : La Reine dans le palais des courants d'air Luftslottet som sprängdes ++ Autres Thriller 147 min.

1143 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 24/09/2020
Daniel Alfredson Michael Nyqvist, Noomi Rapace, Lena Endre
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=145222.html
Après avoir échappé de peu à la mort, Lisbeth Salander se retrouve immobilisée à l'hôpital, dans l'incapacité d'agir... De nombreux chefs d'accusation pèsent toujours sur elle et la font placer en isolement par la police, dans une chambre jouxtant celle de son père, qui la hait et qui n'est guère en meilleur état qu'elle... A l'extérieur, Mikael Blomkvist continue de mener l'enquête sans pouvoir avoir le moindre contact avec Lisbeth. Il ne tarde pas à mettre à jour certaines activités souterraines menées par les services secrets. Ce qui pourrait déstabiliser les hautes sphères de l'État mais surtout blanchir Lisbeth une bonne fois pour toutes.
Cet ultime épisode paraît le plus fragile et le moins bon. Il n'en reste pas moins que cet aboutissement délivre quelques passages virtuoses lors de scènes en huis clos juridique.
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Millenium : Les hommes qui n’aimaient pas les femmes The Girl With The Dragon Tattoo ++ Autres 2011 Thriller 158 min.

1144 3/4
  Disponible 01 Français 03 Divers 24/09/2020
David Fincher Rooney Mara, Daniel Craig, Christopher Plummer, Stellan Skarsgård, Steven Berkoff, Robin Wright, Yorick Van Wageningen, Joely Richardson
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=178974.html
Mikael Blomkvist, brillant journaliste d’investigation, est engagé par un des plus puissants industriels de Suède, Henrik Vanger, pour enquêter sur la disparition de sa nièce, Harriet, survenue des années auparavant. Vanger est convaincu qu’elle a été assassinée par un membre de sa propre famille. Lisbeth Salander, jeune femme rebelle mais enquêtrice exceptionnelle, est chargée de se renseigner sur Blomkvist, ce qui va finalement la conduire à travailler avec lui.Entre la jeune femme perturbée qui se méfie de tout le monde et le journaliste tenace, un lien de confiance fragile va se nouer tandis qu’ils suivent la piste de plusieurs meurtres. Ils se retrouvent bientôt plongés au cœur des secrets et des haines familiales, des scandales financiers et des crimes les plus barbares…
[Un] remake impeccable de l'adaptation à l'écran du best-seller suédois. (...) Dans ce thriller sombre, angoissant, d'un suspense haletant, on découvre, et c'est une bonne surprise, un excellent Daniel Craig.

Comme tout bon thriller, Millénium est captivant et troublant. Mais il suscite quelque chose en plus, de spécifique à Fincher. A peine vu, il donne aussitôt envie de le revoir. (...) Signe qu'on est bien ­accro.
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Mirage Durante la Tormenta Espagne 2018 Thriller 128 min.

1239 3/4
  Vu mais non dispo 01 Français 05/07/2021
Oriol Paulo Adriana Ugarte, Chino Darín, Javier Gutiérrez, Álvaro Morte, Nora Navas, Miquel Fernández, Clara Segura, Francesc Orella
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=268235.html
Projetée dans le passé suite à une rupture du continuum de l'espace-temps, Vera sauve la vie d'un jeune garçon, mais perd alors sa propre fille. La retrouvera-t-elle ?
 
Thriller espagnol non sans rappeler le culte Fréquence Interdite qui mêle thriller psychologique, polar et SF reposant sur un scénario détaillé et précis. Malgré quelques incohérences et quelques longueurs, le suspens est omniprésent et oppresse le spectateur. Une belle pléiade d’acteurs pour un résultant étonnant et réussi.
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Morke Morke ++ Autres 2005 Thriller 124 min.

1288 3/4
  Vu mais non dispo 05 Autres 20/01/2022
Jannik Johansen Nikolaj Lie Kaas, Nicolas Bro, Laerke Winther Andersen, Laura Drasbæk, Lotte Bergstrøm, Anne Sophie Byder, Morten Lützhøft, Hother Bøndorff
https://www.senscritique.com/film/Morke/8863485
Jacob, journaliste, enquête sur la mort mystérieuse de sa soeur handicapée, Julie, survenue pendant la nuit de noces de cette dernière. Il suit son ex-fiancé dans le village danois de Mørke. En le rencontrant, il découvre qu'il va épouser une autre femme handicapée. Suite à ces révélations, Jacob cherche à savoir si l'ex-fiancé de Julie assassine vraiment des femmes handicapées
Mørke (« ténèbres » en danois ; mais aussi le nom de la petite ville où Anker s’est installé après le suicide de Julie) est Hitchcockien en diable (on pourra donc le ranger entre Kaosu d’Hideo Nakata et Stoker de Park Chan-Wook). Loin des habituels effets du cinéma à suspense, Jannik Johansen explore la lente descente aux enfers d’un homme qui ignore s’il devient fou ou s’il a vraiment trouvé quelque chose, une piste criminelle. Comme chez Hitchock, le spectateur à un coup d’avance sur Jacob.

L’eau, la noyade, le passage de la vie vers la mort à travers une surface liquide, sont des thèmes récurrents du film, aussi bien sur le plan esthétique que symbolique.

Assez long (2h04), mais d’une maîtrise totale, Mørke marque aussi par son refus du sensationnalisme et de la surenchère
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Mother Mother Corée du Sud 2009 Thriller 130 min.

1064 3/4
  Disponible 05 Autres 02 MKV 09/11/2019
Bong Joon-Ho Kim Hye-Ja, Won Bin, Ku Jin, Yoon Jae-Moon, Mi-seon Jeon, Mun-hee Na, Bok-dong Mun, Seung-hyeon Lee
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=135521.html
Une veuve élève son fils unique Do-joon qui est sa seule raison d'être.A 28 ans, il est loin d'être indépendant et sa naïveté le conduit à se comporter parfois bêtement et dangereusement ce qui rend sa mère anxieuse.Un jour, une fille est retrouvée morte et Do-joon est accusé de ce meurtre.Afin de sauver son fils, sa mère remue ciel et terre mais l'avocat incompétent qu'elle a choisi ne lui apporte guère d'aide. La police classe très vite l'affaire.Comptant sur son seul instinc maternel , ne se fiant à personne, la mère part elle-même à la recherche du meurtrier, prête à tout pour prouver l'innocence de son fils...
Monstre . «Mother», quatrième film du prodige sud-coréen Bong Joon-ho («The Host»), décrit la relation entre une mère possessive et son fils idiot, accusé de meurtre. Un drame puissant.

Dans leur palmarès des dix films les plus importants des années 2000, les Cahiers du cinéma, livraison de janvier, retiennent The Host de Bong Joon-ho dans le quinté de tête (le premier de la liste étant le Mulholland Drive de David Lynch). The Host («Gwoemul», en VO), sorti en 2006, film à gros budget, a été un énorme succès surprise en Corée du Sud, pays du cinéaste né à Séoul en 1969, avec quelque 13 millions de spectateurs. C’est une histoire de monstre fou et mutant bondissant hors de la rivière Han (qui coupe la capitale coréenne en deux) pour semer la panique dans la ville, s’attaquant en particulier à une famille pauvre tenant une gargotte au bord de l’eau. Les agissements de la créature et le combat des hommes pour s’en débarrasser ne se déploient pas dans le cadre du simple entertainment d’un cinéma fantastique de plus en plus décérébré mais au cœur d’une forme explosive, saturée, contenant tout à la fois une galerie de portraits attachants, une satire politique et sociale des plus féroces et une parodie des thèmes paranoïaques américains (la présence US sur le sol coréen reste un enjeu polémique depuis la partition d’après-guerre).

La famille représentée dans The Host n’avait pas de mère et c’est le père, à la fois courageux et immature, qui focalisait toute l’attention. Cette fois, dans Mother («Maedo»), la figure paternelle est donnée comme manquante pour laisser place à une mère veuve tendue dans une relation passionnelle, monomane, à son fils unique. C’est en fait à nouveau un film de monstre(s), mais tout chez Bong Joon-ho est sans cesse ainsi frappé du sceau de l’anomalie et de l’exagération. Son inspiration lui fait fabriquer à partir d’une observation des simples drames humains des fictions qui échappent à la norme. Il réinvestit les genres (cette fois le mélodrame familial) pour mieux les dissoudre et faire surgir à la place une entité composite, tout à la fois grandiose et grotesque, amalgamant des ingrédients a priori incompatibles. Dans une note d’intention, le réalisateur explique : «Je voulais faire un film qui creuse au plus profond de ce qui est brûlant et puissant, comme au cœur d’une boule de feu.» Un feu qui ferait fondre un sirop de névroses caramélisées sur un feuilleté de scènes scandaleuses ou burlesques. Autour de la table, on placera en guise de convives ravis Ingmar Bergman, Shoei Imamura, Blake Edwards et David Fincher.

Masure. Une veuve, tenant une herboristerie dans une petite ville de province, élève seule son fils, Do-joon (Won Bin), 27 ans, déficient mental. Une nuit, le fils ne rentre pas, il est allé dans un bar pour retrouver un ami qui ne vient pas, espérer coucher avec une fille qui n’est pas là non plus. Il se saoule et, quand il titube, vaincu et exaspéré en direction de sa maison à travers les ruelles du village, il voit une écolière en uniforme bleu et blanc. Elle entre dans une masure délabrée, il jette une pierre en direction de la porte d’entrée béante, la pierre lui revient. Cut. Le lendemain, l’adolescente est retrouvée morte, le corps étrangement penché à un balcon, et les soupçons ne tardent pas à se diriger sur Do-joon, jeté en prison après des aveux plus ou moins extorqués.

En réalité, pas plus que nous, le pauvre Do-joon ne sait ce qui s’est passé quand l’écran est devenu noir. L’intrigue du film repose sur cette pièce manquante du récit. La mère, catastrophée, va alors tout mettre en œuvre pour disculper son fils qu’elle sait, d’instinct, innocent. Elle engage un avocat (qui se fout d’elle), elle mène l’enquête (en faisant un peu n’importe quoi) mais, à force d’entêtement, quitte à se ridiculiser ou se ruiner, elle trouve une piste. Le spectateur suit ce suspens avec le même plaisir horrifié qu’à l’époque du formidable Memories of Murder (2003), deuxième long métrage du cinéaste qui relatait les exactions du premier serial-killer coréen, qui avait terrorisé la population dans les années 80 (et qui ne fut jamais arrêté). La peinture des relations de la mère et de son fils - amour fou, amour vache - est plongée d’entrée dans une atmosphère criminelle qui ne se démentira plus.

Quand, lors de son passage à Paris, on a demandé à Bong Joon-ho s’il était un lecteur de Freud, il a répondu que ça l’avait plutôt intéressé au lycée avant d’ajouter : «Je ne crois pas que Mother repose sur des schémas freudiens, bien que tout ici découle d’une immense frustration sexuelle qui amène les personnages à une hystérie collective. C’est surtout la mère ménopausée, en fait, qui est en manque de relation sexuelle depuis des années et qui essaie en compensation de contrôler l’énergie sexuelle divagante de son propre rejeton. Son fils occupe pour elle la place de fils, de mari et d’amant. Une relation très spéciale.» Ce n’est pas vraiment perceptible pour un spectateur occidental mais l’actrice principale, et tout à fait géniale, qui joue le rôle titre, Kim Hye-ja, est une star de la télévision coréenne. Elle a à son actif quarante ans de sitcoms et téléfilms où elle incarne un idéal de mère protectrice et responsable. «Dans mon pays, quand une femme a un enfant, elle abandonne aussitôt tout projet individuel, tout désir personnel pour se consacrer exclusivement à son rôle de mère, assure le cinéaste. Kim Hye-ja, je la connais par la télévision depuis que je suis enfant. Je la voyais jouer les femmes vertueuses et déjà, à l’époque, je me disais qu’elle devait contenir intérieurement une folie qu’on ne l’autorisait pas à exprimer. Quand j’ai fini par la rencontrer en 2004, elle a été tout de suite enthousiasmée par mon idée. Elle a été une figure d’ange pour la société coréenne, un emblème consensuel, et je voulais que, dans mon film, du sang lui éclabousse la figure. Les spectateurs coréens sont vraiment très choqués de la voir dans un tel rôle.»

Cette volonté de profaner une personnalité apparemment intouchable contamine l’intégralité du film. Le personnage du jeune ami de Do-joon, voyou au charisme érotique de petit film karaté, est montré torse nu donnant des ordres à la mère, qu’il rackette, avant de devenir son bras armé dans la vengeance. De même, la jeune fille victime, proie d’un destin macabre, révèle au gré des révélations une courte existence d’érotomane autodestructrice. C’est bientôt, de proche en proche, arpenté dans ses moindres recoins pourris par la mère aux allures de sorcière hagarde, tout le village qui pue le stupre et la mort.

«Mélange». Le cinéma est arrivé très tôt dans la vie de Bong Joon-ho, qui passe son enfance à regarder des films à la télévision, les productions de la Hammer et surtout de John Carpenter, qui impriment violemment son jeune esprit influençable. Son père travaille dans le design, et lui va souvent dans la bibliothèque regarder les livres de photos et de dessins. Il dessine lui-même des BD. Il fait pourtant des études de sociologie avant d’intégrer, au début des années 90, la Korean Academy of Film Arts où il se fait remarquer avec ses courts métrages. Il est étudiant durant les années de manifestations contre le régime militaire et, même s’il dit n’avoir pas été un militant gauchiste très impliqué, Bong Joon-ho est politisé et aide ses camarades en dessinant des affiches et des tracts appelant à la destitution du général Chun Doo-hwan, homme lige des Etats-Unis, qui a promulgué la loi martiale dans le pays depuis 1980.

A la même époque, il crée Cineclick, un groupe qui réfléchit au pouvoir de la communication de masse et de l’influence des médias. Il gardera de ce cursus sociologique une capacité d’analyse de la société et de l’histoire coréennes contemporaines, qu’il saisit à travers des raccourcis fulgurants. En 2006, il déclarait ainsi : «La société coréenne est très particulière, il y a à tous les niveaux ce mélange de réussite, de parfait, de propre, et de raté, de sale, d’inabouti.» Bong Joon-ho aborde chaque scène comme le reflet de ces contrastes tant il semble qu’il malaxe de plus en plus vite, et avec une intensité croissante, les sentiments, les ambiances et les styles : «Je ne sais pas à quel point mon monde est bizarre, mais j’ai l’impression parfois d’être une sorte de pervers. Je parle souvent de choses très sérieuses sur un ton léger tandis que des sujets débiles prennent soudain pour moi une importance cruciale. Mon regard ne cesse de coulisser, si je m’approche, la situation semble drôle, si je prends du recul, elle devient triste.» Le sentiment de virtuosité que produisent ses films provient de cet art baroque du changement d’échelle à vue, art des disproportions et du renversement de perspective. On ne sait jamais sur quel pied danser ni quelle est la signification exacte des événements et, s’il y a une morale, elle est en équilibre sur une tête d’épingle.

Turbulent. Quand on voit Mother, on se dit que personne ne peut montrer autant de liberté, d’inventions et d’énergie dans le traitement d’un cliché aussi éculé que celui de la mère-courage. Pourtant, est-ce par superstition ou coquetterie, celui que l’on nomme l’enfant-prodige et turbulent du cinéma asiatique, fort de ces deux succès internationaux qu’ont été Memories of Murder et The Host, continue d’être rongé de doutes : «Je suis quelqu’un des très angoissé et stressé. Est-ce que j’ai du talent ? Je ne sais pas, je suis très heureux pendant les tournages. Je sais seulement à partir de ça que j’aime le cinéma, mais je ne sais pas si en retour, le cinéma, lui, m’aime.» Bong Joon-ho travaille actuellement à l’adaptation d’une bande dessinée française, le Transperceneige de Lob et Rochette, dans lequel une poignée d’individus survit dans un train roulant à vive allure au milieu d’un paysage de neige et de désolation.

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Ne le dis à personne Ne le dis à personne France 2006 Thriller 131 min.

1049 3/4
  Disponible 01 Français 02 MKV 02/07/2019
Guillaume Canet François Cluzet, Marie-Josée Croze, André Dussollier, Kristin Scott Thomas, Nathalie Baye, François Berléand, Jean Rochefort, Guillaume Canet
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=60722.html
Sa femme Margot a été sauvagement assassinée par un serial killer. Totalement détruit, Alex ressasse jour après jour le souvenir bouleversant de son amour perdu.Huit ans ont passé. Alex reçoit un e-mail anonyme. Il clique : une image... le visage d'une femme au milieu d'une foule, filmé en temps réel. Celui de Margot...
Il y a déjà eu, au cinéma, quelques façons remarquables de raconter une histoire d'amour alliant force, pudeur et dignité. En voici une inédite. C'est une bonne nouvelle.
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Nouveaux sauvages Relatos salvajes (les) ++ Autres 2014 Thriller 122 min.

728 3/4
  Disponible 03 Espagnol 02 MKV 05/05/2015
Damián Szifron Ricardo Darín (Simon Fisher (segment ''Bombita'')), Oscar Martinez (Mauricio (segment ''La propuesta'')), Leonardo Sbaraglia (Diego Iturralde (segment ''El más fuerte'')), Erica Rivas (Romina (segment ''Hasta que la muerte nos separe'')), Dario Grandinetti (Salgado (segment ''Pasternak'')), Julieta Zylberberg (Moza (segment ''Las ratas'')), Rita Cortese (La cuisinière), María Marull (Isabel (segment ''Pasternak'')), Mónica Villa (Professeur Leguizamo), Cesar Bordon (Cuenca (segment ''Las ratas'')), Walter Donado (Mario (segment ''El más fuerte'')), Nancy Dupláa (Victoria (segment ''Bombita'')), Maria Onetto (Helena (segment ''La propuesta'')), Alan Daicz (Santiago (segment ''La propuesta'')), Osmar Núñez (L'avocat), Germán De Silva (Casero (segment ''La propuesta'')), Diego Gentile (Ariel (segment ''Hasta que la muerte nos separe'')), Liliana Ackerman (Tante Ariel), Alejandro Angelini (Vendeur de journal), Luis Manuel Altamirano García (L'aide-soignant), Damián Benítez (Assistant du DJ), Cristina Blanco (Contrevenante), Gustavo Bonfigli (DJ), Pabl Bricker (Chroniqueur), María Laura Caccamo (Employée de l'aéroport), Camila Sofía Casas (La fille de Simon), Pablo Chao (Conrôleur du transit), Juan Pablo Colombo (Jeune technicien), Gustavo Curchio (Photographe), Diana Deglauy (Chroniqueur 2), Claudio Delan (Bocha), Miguel Di Lemme (L'ami d'Ariel), Héctor Drachtman (Père de Pasternak), Graciela Fodrini (Marga), Camila Franco (Mili), Marcelo Frasca (Gérant de la maison de la tante), Ángel Frega (Caméraman), Andrea Garrote (L'avocate de Victoria), Lucrecia Gelardi (Femme 1), Martín Gervasoni (Salgado), Paula Grinszpan (L'amie de Romina), Silvina La Morte (Chroniqueur 3), Juan Santiago Linari (Alexis), Federico Liss (Employé du Playon), Pablo Machado (Homme 1), Lucila Mangone (Azafata), Luis Mazzeo (Pêcheur), Daniel Merwicer (Conducteur), Margarita Molfino (Lourdes), Pablo Moseinco (Avocat de Simon), Carlos Moya (Conducteur de remorque), Horacio Nin Uria (Maître), María Rosa López Ottonello (La mère de Pasternak), Javier Pedersoli (L'unique ami), Fiorella Pedrazzini (Réceptionniste de la compagnie Minera), Miguel Ángel Platinado Grando (Comissaire), Marcelo Pozzi (Cuisinier), Victoria Roland (Pastelera), Noemí Ron (Médiatrice), Mariano Sigman (Famille de la victime), Emilio Soler (L'oncle de Ariel), Diego Starosta ramiro Starosta (Ignacio Fontana), Ricardo Truppel (Homme élégant), Abian Vain (Isidoro), Carlos Alberto Vavassori (Víctor Jensen), Horacio Vay (Homme 2), Ramiro Vayo (Mari de la victime), Diego Velázquez (Fiscal), Liliana Weimer (Cuca).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=221270.html
L'inégalité, l'injustice et l'exigence auxquelles nous expose le monde où l'on vit provoquent du stress et des dépressions chez beaucoup de gens. Certains craquent. Les Nouveaux sauvages est un film sur eux.

Vulnérables face à une réalité qui soudain change et devient imprévisible, les héros des Nouveaux sauvages franchissent l'étroite frontière qui sépare la civilisation de la barbarie. Une trahison amour, le retour d'un passé refoulé, la violence enfermée dans un détail quotidien, sont autant de prétextes qui les entraînent dans un vertige où ils perdent les pédales et éprouve l'indéniable plaisir du pétage de plombs.
Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs

Note de la presse : 3,5/5
Note des spectateurs : 4/5 (Pour 2 846 notes : 13% de *****, 50% de ****, 26% de ***, 8% de **, 1% de *, 2% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 1 prix et 15 nominations
Box Office France : 326 082 entrées
Distributeur : Warner Bros. France
Année de production : 2014
Langue : Espagnol
Date de sortie DVD : 27 mai 2015
Date de sortie Blu-ray : 27 mai 2015
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage
N° de Visa : 140230

Secrets de tournage :

Film à sketches
Les Nouveaux sauvages remet au goût du jour les films à sketches que l'on pouvait voir dans les années 60, notamment en Italie (Parlons femmes).

Cannes 2014
Les Nouveaux sauvages a fait partie de la Compétition du 67ème Festival de Cannes en 2014.Fait intéressant, le festival n’avait sélectionné aucun film à sketch depuis Le Sens de la vie des Monty Python, qui obtint le grand prix spécial du jury en 1983.

Une production El Deseo
Les frères Almodóvar, Pedro et Agustín ont produit Les Nouveaux sauvages. Ce n'est pas un hasard quand on sait qu'ils ont des prédispositions à réaliser pour l'un et à soutenir pour l'autre des scénarios présentant les moeurs humaines.

Un démarrage canon en Argentine
Pour son premier week-end d'exploitation en Argentine, Relatos Salvajes (le titre original) a attiré 450 000 spectateurs, soit des recettes de 2,5 millions de dollars. Il s'agit tout simplement d'un nouveau record pour un film argentin et du meilleur lancement de l'année 2014 dans ce pays d'Amérique du Sud.

Nomination
Le film Les Nouveaux sauvages est nommé dans la catégorie du Meilleur film étranger aux Oscars 2015.

Un plat qui se mange froid
Tous les sketchs des Nouveaux sauvages ont un thème commun : celui du "pétage de plomb" qui passe par la vengeance, la catharsis ou la destruction. Le réalisateur est en quelque sorte également passé par ces étapes lors de la fabrication de son film.

Melting pot
Les acteurs des Nouveaux sauvages sont tous en provenance de milieux différents et ont été réunis pour la première fois par Damián Szifron dans le film. Ainsi, certains viennent du cinéma indépendant, d'autres du cinéma underground ou encore de la télévision.
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Old Boy Old Boy Corée du Sud 2003 Thriller 119 min.

286 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 27/12/2006
Park Chan-Wook Choi Min-sik (Oh Dae-Soo), Yoo Ji-tae (Lee Woo-Jin), Kang Hye-Jeong (Mido)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=54137.html
A la fin des années 80, Oh Dae-Soo, père de famille sans histoire, est enlevé un jour devant chez lui. Séquéstré pendant plusieurs années dans une cellule privée, son seul lien avec l'extérieur est une télévision. Par le biais de cette télévision, il apprend le meutre de sa femme, meurtre dont il est le principal suspect. Au désespoir d'être séquestré sans raison apparente succède alors chez le héros une rage intérieure vengeresse qui lui permet de survivre. Il est relâché 15 ans plus tard, toujours sans explication. Oh Dae-Soo est alors contacté par celui qui semble être le responsable de ses malheurs, qui lui propose de découvrir qui l'a enlevé et pourquoi. Le cauchemar continue pour le héros.
Interdit aux moins de 16 ans

Fiche technique :

Box Office France : 141 031 entrées
Box Office Paris : 66 284 entrées
N° de visa : 111221
Interdiction : Interdit aux moins de 16 ans
Couleur : Couleur
Format du son : Dolby SRD
Format de projection : 2.35 : 1 Cinémascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : Coréen

Secrets de tournage :


Présenté en 2004 au Festival de Cannes, Old boy y a décroché le Grand Prix, la plus prestigieuse récompense après la Palme d'or. Lors de la conférence de presse qui a suivi l'annonce des résultats, le Président du jury Quentin Tarantino confiait que le film avait failli obtenir la Palme d'or, mais que le jury lui avait finalement préféré, "à deux voix près", le documentaire Fahrenheit 9/11 de Michael Moore.


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Paranoiak Disturbia USA 2007 Thriller 105 min.

1257 3/4
  Vu mais non dispo 01 Français 12/08/2021
D.J. Caruso Shia LaBeouf, Carrie-Anne Moss, David Morse, Sarah Roemer, Matt Craven, Cathy Immordino, Amanda Walsh, Jose Pablo Cantillo
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=111640.html
Kale, 17 ans, habite une de ces banlieues paradisiaques où il ne se passe jamais rien, jusqu'au jour où... Seul chez lui, maître de son temps, ses journées se passent à surfer sur le web, à regarder la télé, à jouer sur sa console, à se gaver de pizzas, à reluquer en douce la fille canon qui vient d'emménager dans la maison voisine.
Une vie de rêve ? Pas tout à fait... Car Kale n'a pas le droit de sortir de chez lui. Placé sous contrôle judiciaire à la suite d'une algarade, il doit purger sa peine à domicile, et trouve chaque jour plus étouffante cette contrainte. Son seul exutoire : épier ses voisins à la jumelle, observer leurs habitudes, leurs déplacements, leurs incongruités, tenter d'en déduire leurs petits et leurs grands secrets. Et Kate, jamais à court d'imagination, prend à ce petit jeu un plaisir considérable. Mais le jeu prend soudain une tournure inquiétante, lorsque Kale et sa nouvelle copine découvrent qu'un de leurs voisins, l'énigmatique Mr. Turner, pourrait bien être... un tueur en série...
Ce "Fenêtre sur cour" pour ados est un produit archi calibré mais plutôt bien fait. Un mélange des genres intéressant entre teen movie et thriller, bien interprété et qui tient en haleine.
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Peau de Bax (la) Schneider vs. Bax Canada 2015 Thriller 100 min.

1160 3/4
  Disponible 01 Français 26/11/2020
Alex Van Warmerdam Tom Dewispelaere, Alex Van Warmerdam, Maria Kraakman, Gene Bervoets, Annet Malherbe, Eva van de Wijdeven, Pierre Bokma, Henri Garcin
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=237820.html
Le matin de son anniversaire, Schneider, tueur à gages et père de famille dévoué, est missionné pour abattre Ramon Bax. Écrivain solitaire vivant au milieu des marécages, c’est une cible facile. Schneider accepte, il sera rentré pour dîner. Mais la tâche se révèle plus compliquée que prévue. 
Imaginez une comédie débridée d’Almodóvar jouée par des acteurs qui font la gueule : c’est à peu près l’impression que donne le nouveau film d’Alex Van Warmerdam (Borgman, 2013), un thriller aux airs de western (l’attente, les silences), qui fait preuve de cette ironie grinçante propre au cinéaste batave. Comme toujours chez lui, la mise en scène est géométrique, le rire métaphysique et l’émotion viscérale. Il n’est en définitive pas simple de définir La Peau de Bax, où l’on croise aussi une grande dépressive et une prostituée dans un sous-bois protecteur, autant d’éléments qui viennent parasiter l’intrigue principale et la tirent vers le mélo familial, la tragédie humaine et le conte fantastique. Ne vous méprenez pas, c’est très plaisant.
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Perdida Perdida ++ Autres 2018 Thriller 103 min.

1254 3/4
  Vu mais non dispo 03 Espagnol 10/08/2021
Alejandro Montiel Luisana Lopilato, Amaia Salamanca, Pedro Casablanc, Rafael Spregelburd, Carlos Alcántara, Juan Ignacio Cane, Nicolás Furtado, Cristóbal Pinto
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=259564.html
Une policière dont l'amie d'enfance a disparue en Patagonie des années auparavant entreprend de nouvelles recherches en quête de réponses... au péril de sa vie.
Ce film aurait pu être un grand thriller si ce n'était un mauvais montage et des rebondissements confus de l'intrigue. Cinq amis adolescents partent en voyage mais seulement quatre reviennent. Une des filles devient flic et tente de rouvrir l'affaire. Jusqu'à présent l'intrigue est plutôt intéressante mais elle se transforme plus tard en un désordre confus. Comment Cornelia a-t-elle été enlevée alors qu'Ariel était la seule personne présente. Ses parents faisaient peut-être partie du réseau mais cela n'est jamais expliqué. Quel est le lien entre Ariel et l'Égyptien encore une fois aucune explication. Pourquoi ce type chauve a-t-il aidé Cornelia alors qu'il était censé la tuer. Comment le patron de Pipa était-il impliqué. Il y a trop de détails à régler c'est dommage car le jeu des acteurs et la photographie étaient très bons...
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Piège en eaux troubles Striking Distance USA 1993 Thriller 102 min.

1336 3/4
  Vu mais non dispo 01 Français 23/07/2022
Rowdy Herrington Bruce Willis, Sarah Jessica Parker, Dennis Farina, Tom Sizemore, Robert Pastorelli, Brion James, Timothy Busfield, John Mahoney
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=9088.html
Tom Hardy et son père, tous deux dans la police, repèrent un soir un serial killer qui accumule les victimes. La poursuite se termine mal et le père de Tom est tué. Tom déclare alors que le tueur fait partie de la police.
Une intrigue prévisible mais efficace avec de nombreux rebondissements aussi invraisemblables les uns que les autres. Un bon divertissement des années 90.
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Plage (la) The Beach UK/USA 1999 Thriller 119 min.

491 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 25/12/2010
Danny Boyle Leonardo Dicaprio (Richard), Virginie Ledoyen (Francoise), Guillaume Canet (Etienne), Tilda Swinton (Sal), Robert Carlyle (Daffy), Hélène De Fougerolles (Une Jeune Fille), Samuel Gough (Le Guitariste), Paterson Joseph (Keaty), Lars Arentz-Hansen (Bugs), Peter Youngblood Hills (Zeph), Jerry Swindall (Sammy), Zelda Tinska (Sonja), Daniel Caltagirone (Unhygienix), Peter Gevisser (Gregorio), Lidija Zovkic (Mirjana), Daniel York (Hustler), Victoria Smurfit (Weathergirl), Jukka Hiltunen (Karl), Saskia Mulder (Hilda), Josh Cole (Beach Community Member), Somchai Santitharangkul (Fermier), Sian Martin (Beach Community Member), Isabella Seibert (Beach Community Member), Gunilla Karlson (Beach Community Member), Myriam Acharki (Beach Community Member), Staffan Kihlbom (Christo), Seng Kawee (Fermier), Somboon Phutaroth (Cleaning Woman), Patcharawan Patarakijjanon (Réceptionniste Hôtel), Raweeporn 'Non' Srimonju (Sumet), Kaneung 'Nueng' Kenia (Fermier), Sanya 'Gai' Cheunjit (Fermier), Abhijati 'Meuk' Jusakul (Senior Farmer), Weeratham 'Norman' Wichairaksakui (Détective), Bindu De Stoppani (Beach Community Member), Andrew Carmichael (Beach Community Member), Elizabeth Thomas (Actrice), Magnus Lindgren (Acteur), Krongthong Thampradith (Actrice), Simone Huber (Actrice), Jak Boon (Acteur).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=22696.html
Richard, jeune Américain, amateur de sensations inédites a choisi l'Asie comme terrain d'élection, dans l'espoir d'y vivre des aventures fortes et exaltantes. Dans un hôtel miteux de Bangkok boudé par les touristes, il fait la connaissance d'un couple de Francais, Françoise et Etienne. Dans la nuit, un homme au regard halluciné fait irruption dans sa chambre et évoque une île secrète, une plage paradisiaque, où il aurait vécu plusieurs années au sein d'une petite communauté d'esprits libres. Le lendemain, Richard retrouve une carte de l'île et le cadavre de Daffy.
Note de la presse : 3/5
Note des spectateurs : 3/5 (Pour 5674 notes : 24 % de *****, 26 % de ****, 25 % de ***, 6 % de **, 20 % de *)

Fiche technique :

Budget : 50 000 000 $
Couleur
Format du son : Dolby numérique
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais, Français

Secrets de tournage :

Adapté d'un roman
Paru en 1996 et vendu à plus de cinq millions d'exemplaires, La Plage est le premier livre de son auteur, Alex Garland. En 1999, il a publié son deuxième roman, " The Tesseract ".

Danny Boyle évoque le livre d'Alex Garland :
« Ce livre est une parabole sur la vie moderne et le respect dû à la Nature. Il ne traite pas du primitivisme car ses héros évoluent dans un univers sophistiqué. La violence ne découle pas ici d'une pulsion primaire, mais de stimuli complexes et élaborés, qui nous conditionnent jusque dans les paradis tropicaux. »

Andrew McDonald, le producteur, a trouvé le Paradis :
« Nous étions en quête d'un paradis insulaire possédant toutes les caractéristiques dont rêvent les amateurs d'exotisme, mais qui aurait échappé à la curiosité des touristes. Durant notre séjour, nous avons redécouvert Phi Phi Le, une petite île au large de Plunket. Sa plage de sable fin était protégée par les falaises, et son lagon d'une beauté spectaculaire. C'était le site idéal. »Après quelques modifications du paysage (notamment l'adjonction d'une centaine de cocotiers), le décor a réellement été considéré comme idéal.

Danny Boyle, réalisateur :
Consacré dès son premier film, Petits Meurtres Entre Amis (1994), Danny Boyle a réalisé son deuxième long métrage, Transpotting, en 1996.Un an plus tard, en 1997, il met en scène Une Vie Moins Ordinaire (avec Holly Hunter, Ewan McGregor et Cameron Diaz).La Plage est le quatrième film de Danny Boyle.

Un casting peu orthodoxe :
Danny Boyle a une méthode bien à lui de préparer ses films.Il rassemble tous les documents et les photos qui traduisent l'atmosphère du film qu'il prépare.Parmi les photos qu'il avait sélectionnées pour La Plage, se trouvait un cliché de Virginie Ledoyen. C'est ainsi que la comédienne a été choisie pour le rôle de Françoise.

Leonardo DiCaprio (Richard) :
Il est apparu sur les écrans français dès 1993, l'année de Blessures Secrètes (Michael Caton-Jones) et de Gilbert Grape (Lasse Hallström).Léonardo DiCaprio a ensuite enchaîné, entre 1994 et 1997, Basketball Diaries (Scott Kalvert), Mort ou Vif (Sam Raimi), Rimbaud et Verlaine (Agnieszka Holland), Roméo et Juliette (Baz Luhrmann) et Simplets Secrets (Jerry Zaks).Titanic marque un tournant dans sa carrière. L'immense succès du film de James Cameron l'élève au rang de star.En 1998, il interprète un double rôle dans L'Homme au Masque de Fer (Randall Wallace), et participe à Celebrity (Woody Allen).

Virginie Ledoyen (Françoise) :
Avant de connaître la consécration dans le rôle dans Jeanne et le Garçon Formidable d'Olivier Ducastel et Jacques Martineau (1998), Virginie Ledoyen était déjà apparue dans une dizaine de films, parmi lesquels Mima (Philomène Esposito, 1991), Le Voleur d'Enfants (Christian de Chalonge, id.), L'Eau Froide (Olivier Assayas, 1993), La Cérémonie (Claude Chabrol, 1995), La Fille Seule (Benoît Jacquot, id.), et En Plein Cœur (Pierre Jolivet, 1998).En 1999, elle retrouve Olivier Assayas pour Fin Août, Début Septembre et joue sous la direction de James Ivory (La Fille d'un Soldat ne Pleure Jamais).

Guillaume Canet (Etienne) :
Révélé par Barracuda de Philippe Haïm (1996), Guillaume Canet a joué dans Ceux qui m'aiment Prendront le Train (Patrice Chéreau, 1997) et Je règle mon pas sur le pas de mon père (Rémi Waterhouse, 1999).La Plage permet à Guillaume Canet de retrouver Virginie Ledoyen. Tous les deux partageaient déjà l'affiche de En Plein Cœur de Pierre Jolivet (1998).

Darius Khondji, directeur de la photographie
Les spectateurs ont pu remarquer la précision et la rigueur de son travail dans Delicatessen (Marc Caro et Jean-Pierre Jeunet, 1991), La Cité des Enfants Perdus (id., 1995), Seven (David Fincher, 1996) ou Alien-The Resurrection (Jean-Pierre Jeunet, 1997).Il a également mis en lumière Beauté Volée (Bernardo Bertolucci, 1996), Evita (Alan Parker, 1996) et La Neuvième Porte (Roman Polanski, 1999).

Angelo Badalamenti, compositeur :
Compositeur attitré de David Lynch depuis Blue Velvet (1986), Angelo Badalamenti a signé les scores de Sailor et Lula (1989), Twin Peaks, Lost Highway et Une Histoire Vraie.Auparavant, Angelo Badalamenti avait composé la bande originale du feuilleton « Mystères à Twin Peaks ».Il a également écrit les partitions des Vrais Durs Ne Dansent Pas (Norman Mailer, 1987), de La Cité des Enfants Perdus (Marc Caro et Jean-Pierre Jeunet, 1997) et de Holy Smoke (Jane Campion, 1999).

Le role de DiCaprio aurait du revenir à... Ewan McGregor!
Acteur fétiche de Danny Boyle depuis "Petits meurtres entre amis", Ewan McGregor devait à l'origine incarner le personnage principal du film qui avait été en partie écrit pour lui. Mais devant la pression des studios qui produisaient cette adaptation du livre d'Alex Garland, Boyle a dû confier le role de Richard à la star montante du moment, Léonardo DiCaprio. Embarrassé par la situation, le réalisateur n'appela pas McGrégor pour lui annoncer sa décision, ce que l'acteur considéra comme une trahison. Et malgrs de nombreuses déclarations élogieuses l'un pour l'autre, les deux hommes ne se sont jamais reparlés depuis...
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Prisoners Prisoners USA 2013 Thriller 153 min.

786 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 05/02/2016
Denis Villeneuve Hugh Jackman, Jake Gyllenhaal, Viola Davis, Maria Bello, Terrence Howard, Melissa Leo, Paul Dano, Dylan Minnette
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=180887.html
Dans la banlieue de Boston, deux fillettes de 6 ans, Anna et Joy, ont disparu. Le détective Loki privilégie la thèse du kidnapping suite au témoignage de Keller, le père d’Anna. Le suspect numéro 1 est rapidement arrêté mais est relâché quelques jours plus tard faute de preuve, entrainant la fureur de Keller. Aveuglé par sa douleur, le père dévasté se lance alors dans une course contre la montre pour retrouver les enfants disparus. De son côté, Loki essaie de trouver des indices pour arrêter le coupable avant que Keller ne commette l’irréparable… Les jours passent et les chances de retrouver les fillettes s’amenuisent…
Avant que Denis Villeneuve (Incendies) ne s’en empare pour en faire le thriller policier le plus dérangeant depuis Le Silence des agneaux, le script d’Aaron Guzikowski a été très convoité en raison de son intrigue dense et imprévisible, qui vous prend pour ne plus vous lâcher. À l’évidence, le film est un héritier direct de Seven et de Zodiac, dont il rappelle l’ambiguïté morale, la fascination pour le mal et jusqu’au détective obsessionnel interprété par Jake Gyllenhaal. Dans le fond, Prisoners traite de la complexité des apparences et de la difficulté de juger malgré les présomptions. Hugh Jackman, dans ce qui est à ce jour son meilleur rôle, incarne cette ambivalence en jouant un père de famille borderline, à la fois héros et salaud, victime de sa colère aggravée par son fanatisme religieux. Convaincu que le suspect relâché par la police sait où est sa fille, il l’enlève et le torture sous prétexte que « ce n’est plus un être humain ». En franchissant cette limite, il appelle le même jugement à son égard. La mise en scène trouve la distance idéale vis-à-vis des personnages, laissant au spectateur la proximité nécessaire pour compatir et le recul suffisant pour ne pas penser de façon binaire. L’information est dispensée avec un sens de la retenue diabolique, alternant scènes dialoguées et rebondissements inattendus, sur un rythme tel que l’on ne voit pas passer les deux heures et demie de projection. La photo hivernale de Roger Deakins achève de donner à l’ensemble une classe au-dessus de l’ordinaire.
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Searching - Portée disparue Searching USA 2018 Thriller 102 min.

1290 3/4
  Vu mais non dispo 01 Français 20/01/2022
Aneesh Chaganty John Cho, Debra Messing, Michelle La, Joseph Lee (II), Sara Sohn, Dominic Hoffman, Connor McRaith, Briana McLean, Colin Woodell, Ashley Edner, Melissa Disney, Ben J. Pierce, Joseph John Schirle, Brad Abrell, Reed Buck, Julie Nathanson
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=261667.html
Alors que Margot, 16 ans, a disparu, l’enquête ouverte ne donne rien et malgré les heures décisives qui s’écoulent, l’inspectrice chargée de l’affaire n’a pas le moindre indice. Le père, David, décide alors de mener ses propres recherches, en commençant par là où personne n’a encore regardé : l’ordinateur de sa fille.
Un super thriller ! Au goût à du jour, film qui se base sur les technologies les plus utilisés aujourd'hui par tout le monde et qui montre les dangers des réseaux sociaux... Idée qui n'est plus si innovente avec "unfriend" par exemple mais histoire bien menée !
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Security Security Italie 2021 Thriller 118 min.

1283 3/4
  Vu mais non dispo 01 Français 21/12/2021
Peter Chelsom Marco D'Amore, Maya Sansa, Silvio Muccino, Valeria Bilello, Ludovica Martino, Giulio Pranno
https://www.cineserie.com/movies/4260536/
Dans un quartier ultra sécurisé vidéo surveillé, la femme du responsable de l’entreprise de surveillance aspire à devenir maire de la ville jusqu’au jour, ou ils découvriront par l’intermédiaire de la fille d’un résident que l’un de ses richissimes supporters est impliqué dans une sombre affaire de mœurs …
La réalisation faite en partie de plans filmés sur les écrans de l’entreprise de gardiennage permettra de suivre toute l’histoire pour découvrir la vérité sur cette histoire pseudo compliquée … !
En été, Forte dei Marmi est une ville tranquille, un petit coin de paradis pour ses citoyens aisés. En hiver, les journées raccourcissent, les nuits s’allongent et les villas deviennent de petites forteresses gardées par des circuits sophistiqués de caméras de sécurité. C’est une histoire d’hiver, une histoire qui bouleverse la vie de ses personnages et les change à jamais. Lorsque la peur habite à l’intérieur des maisons et des gens, quel est le prix de la sécurité?
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Sin Nombre Sin Nombre USA 2009 Thriller 96 min.

565 3/4
  Disponible 03 Espagnol 01 AVI 08/01/2011
Cary Fukunaga Edgar Flores (Casper / Willy), Paulina Gaitan (Sayra), Kristian Ferrer (Smiley), Tenoch Huerta (Lil Mago), Gerardo Taracena (Le Père De Sayra), Guillermo Villegas (Orlando, L'Oncle De Sayra), Diana Garcia (Martha Marlene), Damayanti Quintanar (Clarissa), Catalina López (Tante Toña), Ariel Galvan (Immigrante 1), Héctor Jiménez (Wounded Man), David Serrano (El Smokey), Felipe Castro (Marero), Luis Fernando Peña (El Sol), Gabino Rodriguez (El Scarface), Harold Torres (El Pícaro), Giovanni Florido (El Sipe), Silverio Menchaque Zárate (Barrio 18), Marco Tolio Durand Martínez (Barrio 18), José Luis Montiel Luna (Barrio 18), Luis Angel Paz Flores (Barrio 18), Noé Velazquez (El Happy), Andrés Valdéz (Policía Judicial), Iván Rafael (El Bomba), Jose Miguel Moctezuma (Marero), Emilio Miranda (Otro Marero), Jesús Lira (Marero), Noe Hernandez (Resistol), Ignacio Gonzalez (Marero), Marcela Feregrino (Kimberly), Rosalba Quintana Cruz (Tierra Blanca Mujer), Rosalba Belén Barrón (Niño #2), Juan Pablo Arias Barrón (Niño #3), Karla Cecilia Alvarado (Marera), Marco Antonio Aguirre (Big Lips), Mary Paz Mata (Abuela Saira), Liliana Martínez (Marera), Gabriela Garibaldi (Diana), Benny Manuel (Niño #1), Tulio Villavicencio (Acteur), Lilibeth Flores (Actrice), Emir Meza (Acteur), Max Valencia Zúñiga (Acteur), Fernando Manzano (Acteur), Esperanza Molina (Actrice), Hector Anzaldua (Acteur).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=142467.html
Au Honduras, la jeune Sayra retrouve son père après une longue séparation. Elle va enfin réaliser son rêve, émigrer avec lui et son oncle aux Etats-Unis.Au Mexique, Casper est membre de la '' Mara '', l'un des terribles gangs d'Amérique Centrale. Pour venger la mort de sa fiancée, il tue un chef de bande et prend la fuite. Sur le toit du train qui file vers le Nord, entourés de centaines de candidats à l'émigration, Sayra et Casper se rencontrent. Il fuit son passé criminel, elle espère un avenir meilleur: parviendront-ils à échapper ensemble à leur destin et à franchir la frontière ?
Note de la presse : 4/5
Note des spectateurs : 4/5 (Pour 877 notes : 37 % de *****, 38 % de ****, 20 % de ***, 3 % de **, 3 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 126 560 entrées
Couleur
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : Espagnol

Secrets de tournage :

Prix du Jury à Deauville
Sin Nombre a reçu, ex-aequo avec Precious de Lee Daniels, le Prix du Jury lors de la 35ème édition du Festival de Deauville.

Récompensé aussi à Sundance
Le film a obtenu les prix de la meilleure réalisation et de la meilleure direction artistique dans la catégorie film dramatique au Festival du Film Indépendant de Sundance 2009.

Un jeune cinéaste touche-à-tout
Sin Nombre est le premier long métrage de Cary Fukunaga. Celui-ci a par ailleurs déjà réalisé deux courts métrages : Victoria para chino qui a obtenu le prix du meilleur court métrage au Festival de Sundance 2005 et Kofi en 2003. Avant de mettre en scène, le cinéaste a également joué les directeurs de la photographie sur différents tournages.

A l'aventure
Durant l'été 2005, le réalisateur et son équipe se sont rendus au Chiapas et à Tapachula pour se rendre compte des conditions de vie des immigrés : "Nous avons rencontré des immigrés dans des gares, des dépôts, des foyers, explique-t-il, dont un qui est réservé à ceux qui ont été blessés dans les trains : des gamins de 16 ans qui ont perdu leurs deux jambes, par exemple. Ces gens-là étaient en route vers le Nord, vers une vie nouvelle pour eux et leur famille et ils se retrouvent immobilisés et blessés, loin de tout." Pour peaufiner le scénario, Il a également effectué trois voyages en train qui ne furent pas de tout repos puisqu'il a subit des attaques de bandits, tout comme dans le film. Il est aussi allé à la rencontre de gangs qui ont participé au trafic clandestin d'immigrés.

Tournage
Cary Fukunaga : "On avait prévu de partir du Honduras et d'aller jusqu'au Texas. Mais c'était beaucoup trop cher et on ne pouvait pas filmer tout le long de la traversée. On a choisi des décors naturels magnifiques, mais sans vraiment pouvoir en profiter parce qu'il fallait déjà passer au décor suivant. On ne pouvait pas rester plus de trois jours dans un même endroit. Généralement on ne restait même qu'une journée. Par chance, on avait une deuxième équipe qui filmait ce qu'on ne pouvait filmer."

Débuts d'actrice
Paulina Gaitan, qui joue le rôle de Sayra, a fait ses débuts dans des téléfilms. Après Sin nombre, elle sera prochainement à l'affiche d'une comédie d'Antonio Zavala.
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Sixième Sens (le) Manhunter USA 1986 Thriller 118 min.

1085 3/4
  Vu mais non dispo 01 Français 09/04/2020
Michael Mann William L. Petersen, Kim Greist, Joan Allen, Brian Cox, Dennis Farina, Stephen Lang, Tom Noonan, David Seaman
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=2543.html
Will Graham est un des experts-légistes les plus habiles du F.B.I. Il excelle dans l'art de reconstituer à partir d'éléments quasiment inexistants le profil d'un assassin. Mais son "sixième sens" lui a valu de frôler plusieurs fois la mort. Alors qu'il est retiré depuis trois ans, un ancien collègue, Crawford, vient le relancer pour une affaire qui s'annonce complexe : deux paisibles familles de Birminghan et Atlanta ont été, à un mois d'intervalle, sauvagement massacrées par un "tueur de la pleine lune".
Michael Mann soigne les décors et les éclairages pour créer un climat auquel les personnages ni les acteurs ne peuvent échapper. Chaque image est un choc, chaque lieu est une surprise, chaque scène crée l’étonnement
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Strangled - Fausse piste A martfui rém ++ Autres 2016 Thriller 118 min.

1104 3/4
  Vu mais non dispo 01 Français 12/05/2020
Árpád Sopsits Károly Hajduk, Mónika Balsai, Peter Barnai, Eszter Csépai, Zsolt Anger, Zsolt Trill
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=254487.html
La Hongrie, dans les années 1960. Suite à une série de meurtres atroces, la petite bourgade de Martfu est sous le choc. Tandis qu’un innocent, accusé à tort, est condamné pour des crimes qu’il n’a pu objectivement commettre, un tueur psychotique rôde dans les environs et continue d’assassiner d’autres jeunes femmes. Obsédé par cette affaire, l’inspecteur chargé de l’enquête subit la pression du procureur qui souhaite voir l’auteur de ces meurtres rapidement pendu.Inspirée de faits réels, cette histoire dérangeante aux ramifications complexes a pour toile de fond l’univers non moins étouffant de la Hongrie sous l’ère communiste.
Árpád Sopsits s'est intéressé à un fait divers qui a secoué son pays et plus précisément la ville de Martfu avec un tueur en série qui s'en prenait à des femmes. Le réalisateur met autant l'accent sur cette enquête difficile que sur le tueur. Il découpe son histoire en trois parties qui n'ont pas le même point de vue ni le même but. La première est très bonne, car sombre et sordide par contre il y a un petit moment de flottement à partir du moment où l'on nous dévoile l'identité du tueur, mais très vite l'intrigue se remet sur les bons rails pour nous offrir une solide dernière partie même si le dénouement est trop rapidement expédie. Entre le climat politique sensible, le cadre bien reconstitué, la mise en scène efficace et la superbe photographie, le film a une enveloppe solide que l'intrigue ne vient que bonifier. Le réalisateur cherche un peu trop à choquer, il abuse de certaines scènes qui bien que sordides finissent par être redondantes. Malgré quelques baisses de rythme, c'est un bon thriller sombre et efficace qui tient en haleine jusqu'au bout.
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Suspicions Exposed USA 2016 Thriller 102 min.

923 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 19/01/2017
Declan Dale Keanu Reeves, Ana de Armas, Mira Sorvino
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=231603.html
Alors qu'un détective privé enquête sur la mort de son partenaire, une jeune femme latino est témoin d'étranges phénomènes.
Le film commence par raconter 2 histoires en parallèle, on se doute qu'il y a un lien. L'intrigue est pas mal mais facilement prévisible si on prête attention aux différents indices. Pensez que le film n'est pas qualifié de Fantastique malgré les différentes apparitions. L’interprétation de Keanu est plutôt moyenne car le personnage n'est pas assez attachant, la relation avec son fils suite à la mort de sa femme est je trouve mal traité. Pas sur que ce film fasse des étincelles au cinéma (s'il sort un jour). Un petit plaisir de revoir la très belle Ana de Knock knock
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Terriblement heureux Frygtelig lykkelig ++ Autres 2008 Thriller 90 min.

1245 3/4
  Vu mais non dispo 05 Autres 13/07/2021
Henrik Ruben Genz Jakob Cedergren, Kim Bodnia, Lene Maria Christensen, Lars Brygmann, Anders Hove
https://www.avoir-alire.com/terriblement-heureux-henrik-ruben-genz
Robert, un policier de Copenhague qui a commis une faute professionnelle, est temporairement réaffecté dans une petite ville de province. En apprenant petit à petit les coutumes locales, il découvre que les habitants de ce village à l'apparente tranquillité.
Ce polar danois s’appuie sur de nombreux codes habituellement utilisés dans les westerns : une petite ville isolée, des rues vides, le bureau de police déserté, le magasin général et l’unique débit de boissons toujours peuplé des mêmes hommes, à l’air patibulaire. Tout de suite, Robert Hansen, le jeune flic suscite la méfiance. Les habitants semblent tous liés par des secrets inavouables et ne tiennent pas à les partager. L’un d’eux, Jørgen Buhl (Kim Bodnia), facilement violent et encore plus mal embouché que les autres, semble régner sur ce petit monde clos. A mots à peine couverts, il invite Robert à ne pas se mêler de leurs affaires. La femme de Jørgen, Ingerlise (Lene Maria Christensen) elle, ne semble pas insensible au nouveau venu.

La mise en scène confère un aspect excessivement fiévreux et dépressif à l’ensemble, sans réelle justification. Les décors participent au marasme ambiant : papier peint d’un autre temps, mobilier défraîchi, le tout dans les tons marronnasses et jaunes. Il est tout de même difficile de comprendre pourquoi ce policier, déjà rétrogradé pour une faute grave, se retrouve personnellement impliqué dans une affaire criminelle, qui génère une suite d’événements frôlant le grand-guignol. Les rebondissements sont à la fois attendus et peu vraisemblables.
L’acteur Jacob Cedergren tire son épingle du jeu dans son rôle de policier paumé, torturé par son passé, mais étonnamment naïf.
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The Bittersweet The Bittersweet Chine/Hong-Kong 2017 Thriller 96 min.

1213 3/4
  Vu mais non dispo 01 Français 03/05/2021
D. Ho Zhu Xuan, Lee Tae-ri
https://www.senscritique.com/film/The_Bittersweet/28450464
Tandis qu'un tueur déambule dans les rues, un jeune livreur rencontre une chirurgienne qui ressemble étrangement à sa sœur disparue depuis son enfance...
L'histoire aurait pu faire un chef d'oeuvre du glauque et du malsain avec une réalisation à la mode coréenne par exemple.
Mais ici nous allons rester dans une espèce de flou sentimentale avec deux personnages manquant singulièrement de charisme.
Nous avons d'un coté un jeune homme qui a perdu sa soeur, et qui en jour en sauvant une jeune fille rencontre une jeune chirurgienne en qui il reconnait sa soeur disparue.
De l'autre nous avons cette chirurgienne qui se retrouve dans plusieurs histoire de sa vie un peu compliquée et que son charme ne laisse indifférent personne.
Enfin autour de toute cette sirupeuse histoire nous avons des crimes,
et donc une enquête policière qui en fait n'existera jamais dans ce film, ce qui est d'ailleurs très étrange.
The bittersweet ne décolle donc jamais, et la réalisation autour de cette étrange amour inconnu avec des relents malsains semble t'il entrevus dans des flash back qui n'apporte rien au film,
s'avère beaucoup trop paresseuse pour que l'on puisse se passionner pour ce film.
Finalement on sent bien que tout est essayé, le suspense, la perversité, l'amour interdit, l'amour inconnu, la vengeance, le secret, bref que d'atout pour faire un grand film, mais aussi que d'atout pour faire un film très moyen si le scénario ne réussit pas à faire un lien cohérent.
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The Dark Valley Das Finstere Tal ++ Autres 2014 Thriller 100 min.

800 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 24/02/2016
Andreas Prochaska Sam Riley, Paula Beer, Tobias Moretti, Clemens Schick, Martin Leutgeb, Johannes Nikolussi, Florian Brückner, Hans-Michael Rehberg
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=212028.html
Un étranger arrive dans un petit village de montagne reculé en Europe, où il est autorisé par les habitants à passer le rude hiver. Il se présente comme un photographe venant des Etats-Unis, mais personne ne se doute qu’il est là pour prendre une terrible revanche.
L'atmosphère est sordide, l'image est belle et on n'en demande pas plus ! Très beau esthétiquement, il respecte à la lettre les règles du western classique malgré une touche originale de froideur : un duel final somptueux, des méchants répugnants dont on ne demande qu'une chose c'est qu'ils soient criblés de plomb, des femmes très marginalisées comme dans le western classique... L'attente est parfaitement maîtrisée et l'on ne prend pas conscience du temps qui passe, tout simplement parce que c'est beau. L'innovation climatique est très réussie, et ça évite au réalisateur de tomber dans un film déjà vu. La bande son est osée mais s'intègre tout à fait au film et nous montre que modernisme et classicisme se mélangent à merveille. Et enfin, j'ai trouvé le jeu de Sam Riley très adroit, même si je ne le connais pas pour d'autres films, il s'est collé parfaitement dans la peau du traqueur nostalgique et déterminé. Seul petit bémol, on se rend compte peut-être à la fin qu'il ne s'est "pas vraiment" passé grand chose. Il aurait été intéressant de développer un peu plus et de s'inspirer du chef d'oeuvre Il était une fois dans l'ouest pour nous en raconter un peu plus, puisque le film tient une même cadence lente et contemplative que son aîné.
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The Strangers Goksung Corée du Sud 2016 Thriller 156 min.

915 3/4
  Disponible 05 Autres 01 AVI 13/11/2016
Na Hong-jin Kwak Do-Won (Jong-Goo), Hwang Jeong-min (Il-Gwang), Chun Woo-hee (Moo-Myeong), Jun Kunimura (L'étranger)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=230868.html
La vie d’un village coréen est bouleversée par une série de meurtres, aussi sauvages qu’inexpliqués, qui frappe au hasard la petite communauté rurale. La présence, récente, d’un vieil étranger qui vit en ermite dans les bois attise rumeurs et superstitions. Face à l’incompétence de la police pour trouver l’assassin ou une explication sensée, certains villageois demandent l’aide d’un chaman. Pour Jong-gu aussi , un policier dont la famille est directement menacée, il est de plus en plus évident que ces crimes ont un fondement surnaturel…


Le Coréen Na Hong-jin n'a peur de rien. Et surtout pas des excès. Après avoir en­traîné le polar vers des sommets de violence graphique avec The Chaser (2008), puis The Murderer (2011), le cinéaste applique le même traitement de choc au cinéma fantastique. Toujours un cran plus loin dans la pro­fusion (des personnages, des rebondissements), la fureur et la virtuosité de la mise en scène.

Difficile de résumer l'intrigue foisonnante de The Strangers. Tout part d'une série de meurtres barbares dans un village de montagne. Pendant l'enquête, Jong-gu, inspecteur benêt et un peu couard (comme tous les policiers dans les films de l'auteur), va être confronté à une succession de phénomènes inexplicables. Une épidémie de fièvre et de pustules purulentes frappe les habitants ; la forêt est hantée par un homme aux yeux rouges assoiffé de sang ; une mystérieuse jeune femme erre la nuit ; et, surtout, la propre fille de Jong-gu semble touchée par une malédiction : l'adorable gamine au visage d'ange se métamorphose en une furie ordurière, comme si elle était possédée par une entité maléfique...

Entre morts-vivants à la George A. Romero et fantôme féminin aux cheveux longs digne du fameux Ring, ce melting-pot surnaturel fait craindre la surchauffe. Mais Na Hong-jin ne se laisse jamais déborder par ses influ­ences tous azimuts et son imagination délirante. Au contraire, il les canalise par une manipulation diabolique du spectateur qui, pendant près dedeux heures quarante, ne sait pas à quel saint (ou, plutôt, à quel démon) se vouer. Fidèle à son style outrancier, le réalisateur passe sans prévenir du thriller campagnard au mélodrame familial, de la satire sociale à l'épouvante pure, avant de fusionner tous ces genres en un maelström explosif. Une attaque, terrifiante, d'un zombie cannibale se transforme ainsi en un grand moment de burlesque gore. Et deux séances de désenvoûtement feraient presque ­passer L'Exorciste de William Friedkin, pour une bluette. Ici, le chasseur de diable n'est pas un prêtre au visage grave, mais un chaman juvénile habillé comme un proxénète de Harlem. Le réalisateur filme son rituel d'exorcisme dans la durée, long crescendo qui culmine en une transe assourdissante. On en ressort groggy, mais ravi.

Comme d'habitude, Na Hong-jin fait un peu trop durer le plaisir, au point de proposer deux épilogues pour le prix d'un. Mais il termine par le plus fort, le plus « raccord », aussi, avec la noirceur croissante du film. Comme si les ténèbres envahissaient le monde pour de bon... — Samuel Douhaire

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Une Offrande à la tempête Ofrenda a la tormenta Espagne 2020 Thriller 139 min.

1249 3/4
  Vu mais non dispo 01 Français 21/07/2021
Fernando González Molina Leonardo Sbaraglia, Marta Etura, Álvaro Cervantes, Paco Tous, Pedro Casablanc, Marta Larralde, Ana Wagener, Elvira Minguez
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=246204.html
Dans ce troisième volet de la trilogie du Baztán, Amaia enquête sur d'horribles rituels et des décès suspects d'enfants, tandis que son entourage court un grave danger.
Un troisième et dernier volet qui cloture de très belle manière cette trilogie. L'atmosphère envoutante est toujours bien présente, le scénario est bien construit et ménage le suspense jusqu'au bout. En outre le casting est excellent. Du très bon cinéma de genre.
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Vanilla sky Vanilla sky USA 2001 Thriller 135 min.

31 3/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 18/04/2004
Cameron Crowe Tom Cruise, Penelope Cruz, Kurt Russell, Cameron Diaz, Jason Lee, Noah Taylor, Timothy Spall
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=29260.html
Dans une prison, David Aames raconte son histoire au docteur McCabe. Homme comblé, il était à la tête d’une importante maison d’édition new-yorkaise – malgré la surveillance des membres du Conseil d’administration, « Les 7 Nains ». Beau gosse et séducteur, il volait de conquête en conquête. Avec Julie Gianni, il vivait le parfait amour… tant qu’elle restait sa « copine de baise ». Cette veine insolente agaçait gentiment son meilleur copain, l’écrivain Brian Shelby. À l’occasion de la soirée d’anniversaire de David, Brian arriva avec Sofia, dont il venait tout juste de faire la connaissance. David n’eut d’yeux que pour elle. Julie, qui s’était invitée, joua de ses charmes, mais il la délaissa. Il voulut séduire sa future conquête, un jeu que pratiqua aussi Sofia. Au terme d’une nuit platonique, David partit pour le travail. Jalouse, Julie l’attendait. Elle le conduisit en voiture et lui fit une scène. Sur un pont, le véhicule fit une embardée et tomba quelques mètres plus bas. Julie mourut. David s’en sortit, mais handicapé et défiguré.

Dans une boîte, il retrouve Sofia et Brian. Les règles ne sont plus les mêmes, il boit. Au petit matin, c’est Sofia qui le réveille, cuvant sur le trottoir. Une nouvelle vie commence pour David ; d’autant plus qu’un chirurgien lui refait le visage.

Tout semble aller pour le mieux avec Sofia. Mais une nuit, il fait l’amour avec elle et se réveille avec Julie à ses côtés. Il la frappe. Réalité ? Rêve ? Complot des « 7 Nains » ? Dans un bar, David croise Edmund Ventura, qui dit l’avoir rencontré par Internet… Au lit, un nouveau cauchemar et deux visages, deux corps, le hantent. Il étouffe Julie… ou Sofia ? David est accusé du meurtre de Sofia, mais il nie toute responsabilité devant McCabe. Une publicité à la télévision provoque en lui un choc. McCabe accepte de le conduire au siège de Life Extension, une société spécialisée dans la cryogénisation. Avec l’aide d’Edmund, son assistant technique, David apprend la vérité. Au lendemain de sa nuit d’ivresse, il n’a jamais revu Sofia. Il s’est replié sur lui-même. Par hasard, il s’est connecté sur le site d’I.L. acceptant de signer un contrat avec la société. Cryogénisé après sa mort par suicide, il a choisi une option qui lui a permis de vivre avec Sofia. Mais des cauchemars sont venus perturber son rêve. Après son dernier souhait, revoir Sofia, David accepte le risque de revenir – bien des années plus tard et sans celle qu’il aime véritablement – dans le monde réel.
Avec cette relecture romantique de OUVRE LES YEUX, Cameron Crowe réussit un étonnant hybride entre spectaculaire hollywoodien et film intimiste, presque à l'européenne.

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Abandon Abandon USA 2002 Thriller 99 min.

151 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 07/05/2005
Stephen Gaghan Benjamin Bratt (le détective Alvin Handler), Katie Holmes (Katie Burke ), Charlie Hunnam (Embry Langan), Melanie Lynskey (Mousy Julie ), Zooey Deschanel (Samantha Harper), Mark Feurstein (Robert Hanson), Gabriel Mann (Harrison Hobart), Fred Ward (Lieutenant Bill Stayton), Gabrielle Union (Amanda Luttrell), Will McCormack (August), Joseph Scarimbolo (Sean).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=28415.html
Encore quelques mois sur les bancs de l'université et les études feront partie du passé. Katie Burke, une étudiante brillante, s'apprête à présenter sa thèse et doit faire face à la pression des examens.

Deux ans auparavant, Embry Langer, son petit ami de l'époque, a mystérieusement disparu. Intelligent et drôle, il l'a abandonnée sans même lui dire un mot. Samantha, avec qui elle partage sa chambre sur le campus, et Harrison, son nouveau compagnon, ont tenté de lui remonter le moral, mais en vain. Embry hante encore ses souvenirs et l'obsède au quotidien.

Le détective Alvin Handler est chargé d'enquêter sur la disparition soudaine d'Embry. Il a réussi à surmonter sa dépendance à l'alcool, mais il reste encore fragile. Tout porte à croire qu'Embry est mort...



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Amour entre adultes Loving Adults ++ Autres 2022 Thriller 104 min.

1350 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 23/09/2022
Barbara Topsoe-Rothenborg Dar Salim, Sonja Richter, Sus Wilkins, Morten Burian, Natali Vallespir, Karoline Hamm, Benjamin Kitter, Susanne Storm
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=292680.html
Après avoir découvert la liaison de son mari, Leonora refuse d'être laissée pour compte. Quoi qu'il en coûte.
Un thriller conjugal cynique voire diabolique, qui enchaîne habilement les twists. Les acteurs, Dar Salim et Sonja Richter en tête, sont excellents.
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Autre Monde (l') Autre Monde (l') France 2008 Thriller 100 min.

532 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 07/01/2011
Gilles Marchand Grégoire Leprince-Ringuet (Gaspard), Louise Bourgoin (Audrey), Melvil Poupaud (Vincent), Pauline Etienne (Marion), Pierre Niney (Yann), Ali Marhyar (Ludo), Patrick Descamps (Le Père De Marion), Pierre Vittet (Le Petit Frêre), Swann Arlaud (Dragon), Francesco Merenda (Samos), Mohamed Diakité (Le Patron Du Cyber Café), Moon Daily (Sam), Laurent Lacotte (Gordon).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=139361.html
C’est l’été dans le Sud de la France. Gaspard est un adolescent heureux qui partage son temps entre ses amis et sa copine, Marion. Mais Gaspard va rencontrer Audrey et sa vie va basculer. Car Audrey est belle, sombre et double. Sur un jeu en réseau elle se fait appeler Sam et cherche un partenaire pour mourir. Pour tenter de l’approcher Gaspard se crée lui aussi un avatar, Gordon, et part la retrouver dans Black Hole.
Note de la presse : 3/5
Note des spectateurs : 2/5 (Pour 361 notes : 12 % de *****, 11 % de ****, 33 % de ***, 11 % de **, 32 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 36 372 entrées
Budget : 4 000 000 euros
N° de visa : 117 158
Couleur
Format du son : Dolby SRD
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français

Secrets de tournage :

Origine du projet
"Comment vient une idée ? C’est assez mystérieux. Je crois que c’est en voyant un jeune homme jouer à un jeu vidéo au milieu d’un grand magasin plein de monde. (...) Je me suis demandé si un spectateur de cinéma pourrait s’identifier à la fois à ce jeune homme tranquille et à son avatar immergé dans le jeu. (...) En le voyant piloter son avatar, il était évident que le personnage sur l’écran, c’était lui." C'est alors que la perspective de fusionner des scènes en prises de vues réelles à d'autres réalisées en animation est née et que le processus de réalisation de son film s'est mis en marche pour Gilles Marchand.

Histoire d'une histoire
De l'aveu du réalisateur, une histoire a parfois besoin de deux idées distinctes pour se développer. Ainsi, l'idée d'associer ces deux mondes a été également inspirée par la réalité implacable de l'utilisation d'internet aujourd'hui, devenu pour certains un vecteur de rendez-vous pour se donner la mort. Au-delà du caractère morbide que peut dégager cette démarche, le réalisateur y voit aussi "une part d’idéal romantique", qu'il voulait sonder davantage. " Leur but est d’en finir avec la vie mais il y a une dimension amoureuse dans leur démarche. On a tous peur de mourir seul." Et c'est de cette analyse que l'histoire s'est nourrie. On retrouve alors dans cet univers stylisé, doucereux et mortifère l'esprit de son premier long-métrage Qui a tué Bambi ? (2003).

De la vraisemblance d'un "jeu vidéo"
Le film donne donc une importance capitale à cet autre monde virtuel qu'est Black Hole et la réflexion sur son contenu a été l'un des points de départ à la création de l'histoire, comme le confirme le réalisateur : "Dès l’écriture du scénario avec Dominik Moll, notre postulat était que les premières scènes de Black Hole devaient respecter la logique d’une caméra pilotée par le joueur". Il nous apprend également que Black Hole s'est nourri de leur approche cinématographique : "Avec des champs/contre-champs, des travellings, des ellipses. À partir de là, le jeu basculait dans le cinéma. Je dois avouer que sans forcément rechercher les références, nous avons pris plaisir à concevoir Black Hole en le nourrissant de notre amour du cinéma". Et de nous présenter alors l'importance du rôle de concepteur de la partie virtuelle, confiée à Djibril Glissant qui, "avec une équipe de cinq personnes pour la conception, puis une quarantaine de techniciens des sociétés WFX et Mocaplab pour sa fabrication (...) a piloté la réalisation, aussi bien sur le plan technique, qu’artistique".

Leprince-Ringuet, première
Grégoire Leprince-Ringuet incarne ici le personnage principal Gaspard, une première dans sa carrière commencée il y a sept ans avec Les Egarés de Téchiné. Choisi pour son "mélange de jeunesse et de maturité", il a été une évidence, apte à refléter la nature trouble que Gaspard incarne. Il y a ajouté cet "espèce de sérieux et même de droiture" qui renforce le mystère de son personnage. L'acteur s'est pleinement investi dans le tournage où il a été omniprésent, comme son personnage dans le film. Son implication a d'ailleurs été reconnue à sa juste valeur par le réalisateur, admiratif : "Un comédien sait des choses sur son personnage que vous ne savez pas forcément (...). Grégoire est un acteur précis, attentif, régulier. C’est quelqu’un qui aime la maîtrise et l’engagement (...). Mais je l’avais prévenu qu’il faudrait aussi qu’il soit capable de se laisser déborder par ses émotions (...). Je lui ai simplement demandé de ne pas chercher à contrôler sa peur. De l’exprimer sans retenue. Et il l'a fait."

Le choix de Louise Bourgoin...
A l'inverse de Grégoire Leprince-Ringuet, lié à son personnage dès l'origine, le rôle d'Audrey a nécessité des essais, peu convaincants. Le réalisateur cherchait à ce qu'une alchimie forte se dégage entre le quatuor principal et aucune comédienne ne s'était alors révélée suffisamment en harmonie avec le personnage. Les productrices Caroline Benjo et Carole Scotta suggèrent alors le nom de Louise Bourgoin à Gilles Marchand. Alors qu'elle n'était même pas encore apparue dans La fille de Monaco, le réalisateur lui propose une rencontre, qui s'avère plus que concluante : "Ses essais m’ont bluffé. Immédiatement. Elle rendait Audrey plus singulière que je ne l’avais imaginée", confesse-t-il.

... et son interprétation
L'actrice parvient à incarner le personnage avec une telle force que le réalisateur même n'avait pas vu à ce point le potentiel de la troublante Audrey: "Elle ne jouait pas une figure vaguement dépressive. Elle est à mille lieux de ça. Elle était étonnante, souriante, avec son côté glamour, presque pulpeux. Et en même temps elle dégageait un mystère, une faille. À la fois fragile et fatale." Et son implication dans le projet fut totale : "L’histoire lui plaisait. Et le personnage ne lui faisait pas peur. Au contraire, elle aimait ça. Elle m’a raconté qu’elle s’était déjà amusée à se créer un avatar sur Second Life. (...) J’ai été séduit par la liberté d’esprit de Louise, sa curiosité, et sa légèreté. Avec elle, rien n’est jamais lourd."

Quatuor
Si vous pensiez que la narration centralise l'intérêt sur un seul couple, l'histoire place en fait un véritable quatuor comme noyau de l'action. Ainsi les rôles de Pauline Etienne et Melvil Poupaud contribuent à l'équilibre du film, chacun à sa manière. Le personnage de Marion se doit de renvoyer le reflet inverse de celui d'Audrey : "Marion, la fille lumineuse, simple, éclatante de santé et Audrey la femme mystérieuse, inaccessible, fantasmatique. Un idéal à l’épreuve de l’autre." Et celui de Vincent s'est naturellement destiné à Melvil Poupaud à la suite d'une discussion informelle avec Gilles Marchand, conforté dans son choix sur le tournage : "Sur le plateau, Melvil observe autant qu’il joue. Je le sentais très attentif aux autres personnages, à la narration, à la mise en scène. Il était avec moi, de mon côté. Peut-être parce que le personnage de Vincent est, à sa manière, lui aussi un metteur en scène. Je crois que cette idée amusait Melvil."

Musique
La musique occupe ici une place privilégiée et contribue pleinement à rendre l'ambiance du film si énigmatique. Son rôle est prépondérant, elle "apporte de l'idéal" dixit Gilles Marchand, fin connaisseur de ce groupe inclassable qu'est M83, auteur d'une bonne partie de la bande-originale. Le duo, choisi par le réalisateur qui suit le groupe depuis ses débuts, aurait même pu avoir une place encore plus importante si les emplois du temps de chacun s'étaient révélés plus compatibles. Qu'importe au vu du résultat puisque l’intensité romantique du duo colle à merveille : " On est toujours au bord du trop plein émotionnel comme souvent chez M83. On s’y brûle un peu les ailes. L’idéal est si fort qu’il en devient presque douloureux", reconnaît le réalisateur.

Titres
Si le choix du titre fait instantanément penser au monde virtuel du film, Black Hole, le réalisateur l'attribue également au monde "réel" du film : "J’aime l’idée qu’il désigne avec précision quelque chose de vaste et d’inconnu. Un ailleurs avec ses propres règles. Il affirme simplement que cet autre monde existe." Black Hole est quant à lui issu d'une bande dessinée de Charles Burns, "un chef d’oeuvre de noirceur, un chef d’oeuvre tout court d’ailleurs", selon Gilles Marchand.
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Backtrack Backtrack ++ Autres 2015 Thriller 90 min.

811 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 23/03/2016
Michael Petroni Adrien Brody, Sam Neill, Robin McLeavy, Bruce Spence, Jenni Baird, Anna Lise Phillips, Malcolm Kennard
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=236461.html
Un psychothérapeute souffre de cauchemars qui le perturbent. Des étranges visions le conduisent à sa ville natale où il est persuadé d'avoir à résoudre un mystère oublié depuis des décennies.
Here’s a nifty little scary movie from Australian writer-director Michael Petroni. It’s a bit derivative, with borrowings from a handful of other films, but there are some nasty moments. Adrien Brody plays Peter Bower, a psychoanalyst who in the time-honoured manner of films like this has lost a child. He was showing her how to ride a bike, got distracted by something in a shop window – and the result was tragic. And yet something else in the event has triggered a new horror, perhaps connected with his grief and perhaps not. Bower realises that all the patients he has been treating since his daughter’s death are ghosts: people who died in 1987, a date that is of great significance to him, if he did but know it. There is a suppressed memory in his subconscious mind that he can recover only by journeying back to his hometown, chillingly named False Creek. Subtlety isn’t exactly this film’s strong point; neither is originality. Yet it all hangs together, and with a pulpy brashness Petroni summons up something quite disturbing.
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Bonhomme de neige (le) The Snowman UK 2017 Thriller 119 min.

1226 2/4
  Vu mais non dispo 02 Anglais 01/06/2021
Tomas Alfredson Michael Fassbender, Rebecca Ferguson, Charlotte Gainsbourg, Chloë Sevigny, Val Kilmer, J.K. Simmons, David Dencik, James D'Arcy
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=198938.html
Lorsque le détective d’une section d’élite enquête sur la disparition d’une victime lors des premières neiges de l’hiver, il craint qu’un serial killer recherché n’ait encore frappé. Avec l’aide d’une brillante recrue, il va tenter d’établir un lien entre des dizaines de cas non élucidés et la brutalité de ce dernier crime afin de mettre un terme à ce fléau, avant la tombée des prochaines neiges. 
Adapté d’un roman policier et best-seller norvégien, un thriller d’atmosphère à l’intrigue parfaitement nouée, qui joue sur le côté glacé et glaçant du décor pour faire froid dans le dos : de fait, on tremble !
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Bordertown : du sang sur les murs Sorjonen ++ Autres 2021 Thriller 107 min.

1285 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 25/12/2021
Juuso Syrjä Ville Virtanen,Anu Sinisalo,Sampo Sarkola
https://kifim.ouest-france.fr/film/sorjonen-muraalimurhat/390471/
Une inscription en lettres de sang, un sondage en ligne et un infâme tueur en série plongent le détective Kari Sorjonen dans l'affaire la plus difficile de sa carrière.
Ville Virtanen ! Voilà qui est résumé. Un très bon polar porté par un détective très particulier.
Je n'en dirai pas plus, ce serait dommage, mais la force de ce polar tient plus dans la performance
de son acteur principal que dans l'intrigue elle-même, un peu pâlichonne, mais la réalisation est soignée, il y a une pesanteur intéressante, et on se laisse assez facilement prendre au jeu car Ville Virtanen veille au grain. Sans lui, l'affaire serait autre.
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Burning Buh-Ning Corée du Sud 2018 Thriller 148 min.

1024 2/4
  Disponible 05 Autres 01 AVI 04/09/2018
Lee Chang-Dong Yoo Ah-In (Jongsoo), Steven Yeun (Ben), Jeon Jong-seo (Haemi)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=260398.html
Lors d’une livraison, Jongsu, un jeune coursier, retrouve par hasard son ancienne voisine, Haemi, qui le séduit immédiatement.  De retour d’un voyage à l’étranger, celle-ci revient cependant avec Ben, un garçon fortuné et mystérieux.  Alors que s’instaure entre eux un troublant triangle amoureux, Ben révèle à Jongsu son étrange secret. Peu de temps après, Haemi disparaît…
Avec cette adaptation d’une nouvelle de Murakami, le réalisateur coréen réussit une sorte de thriller poétique en mettant en scène la relation entre un jeune coursier qui aspire à être écrivain et son ancienne voisine, puis l’amitié teinté de rivalité qu’il va nouer avec un homme plus riche.

La Palme d’or ? C’est à coup sûr l’un de nos préférés. Si Lee Chang-dong revient bredouille, sans aucun prix, c’est à rien n’y comprendre. Burning fait partie de ses films dont on devine au moment même où on les découvre qu’ils vont continuer de s’épanouir une fois la séance finie, qu’ils vont nous poursuivre, mûrir en nous, au moins plusieurs jours. C’est dire qu’il y a là du mystère, des angles morts. La trame paraît pourtant transparente. L’une des qualités premières de Burning est d’être un thriller qui n’en a pas du tout l’apparence. On pense d’abord avoir affaire à un drame sentimental.

Jongsu est un jeune homme réservé, l’air endormi, qui semble toujours zigzaguer lorsqu’il marche. Il multiplie les petits boulots et vit seul. Il retrouve par hasard dans la rue une ancienne voisine. C’est elle qui le reconnaît. Elle se souvient d’autant mieux de lui qu’elle en était secrètement amoureuse à l’adolescence. Mais à l’époque, Jongsu la trouvait « moche » ; en vrai muffle, il ne s’était pas privé de lui dire. Les choses ont changé depuis. Haemi a beaucoup de charme. Elle est active, dynamique, gaie, même si parfois une détresse soudaine l’envahit, déchenchant des sanglots irrépressibles. L’attirance entre Jongsu et la jolie brune est évidente, ils ne tardent pas à coucher ensemble. La scène de lit est prosaïque et singulière à la fois, le regard de Jongsu étant braqué sur un coin de mur, où semble passer un feu follet. La liaison est de courte durée. Haemi part dans la foulée pour un voyage en Afrique, prévu de longue date.

Lorsqu’elle en revient, elle présente à Jongsu une personne qu’elle a rencontré là-bas. C’est un bel homme, riche, plein d’assurance et de prévenance, mais dont l’amabilité voile à peine la morgue. Les trois se fréquentent, passent de bons moments ensemble, dont un face au soleil couchant, où ils fument un joint. Ils rient, échangent des expériences. Leur complicité les rapproche sans doute du camp des « grands affamés » en quête de sens et de vertige, opposés aux « petits affamés ». Une conception issue de la région d’Afrique où Haemi s’est justement rendue.

Art du glissement progressif

Et puis un jour, Haemi disparaît, sans laisser de trace. Elle disparaît si bien, le comble de la perversité de cette intrigue se nouant là, que le spectateur lui-même en vient pour ainsi à l’oublier. Parce qu’entretemps, avec un art incroyable du glissement progressif, une autre priorité narrative a pris le dessus. Elle repose sur le lien, à distance fascinante, entre les deux hommes, que tout ou presque oppose.

Qu’y-a-t-il entre eux ? Un rapport de classes, de dominant à dominé, mais aussi de rivalité, de jalousie pas tant que ça à sens unique. Qui sait si le Gatbsy baillant d’ennui devant le vide l’existence, au profil de manipulateur pervers, qui confesse aimer mettre le feu aux serres abandonnées, n’envie pas quelque chose chez le désargenté. C’est en tout cas ce dernier qui est le personnage central, celui dont on sait le plus de choses, le cinéaste éclairant sa vie intime, son enfance gâchée par la violence du père, son labeur solitaire dans une ferme isolée à la campagne, où il soigne des bêtes. Burning multiplie ainsi des motifs qui sont autant sociaux que sentimentaux, dans le calme apparent d’une chronique de moins en moins ordinaire. Tout se passe comme si le cinéaste ne cessait de différer l’explosion de violence. Laquelle finit par jaillir mais seulement dans la toute dernière séquence.

La plupart des indices sont révélés au grand jour, sans que l’on s’en rende forcément compte, tout au long de ce film sinueux, très captivant, mais sans dramatisation de l’action. Un élément semble important : plusieurs fois, il est signalé que Jonsgu est écrivain ou du moins qu’il tente d’achever un roman. On ne le voit qu’une fois écrire, et de très loin. Rien n’interdit de penser que toutes les pièces éparpillées du puzzle soient le fruit de son imagination. La rêverie, le fantasme, les trompe l’œil s’insinuent un peu partout dans le film. Une séquence, d’une grâce inouïe, rend compte de ce pouvoir. C’est celle où Haemi laisse fugitivement transparaître son talent de mime. Elle épluche une mandarine chimérique, en extrait des quartiers, les porte à sa bouche. On voit alors le jus qui gicle, on le sent qui s’écoule sur ses lèvres, ses doigts. L’illusion est parfaite.
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Calibre Calibre UK 2018 Thriller 101 min.

1310 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 15/02/2022
Matt Palmer Jack Lowden, Martin McCann, Tony Curran, Ian Pirie, Kate Bracken, Cal MacAninch, Cameron Jack, George Anton
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=265002.html
Deux amis de longue date voient leurs nerfs et leurs valeurs rudement mis à l'épreuve quand un terrible événement vient perturber leur partie de chasse en Ecosse.
Poignant avec du suspens jusqu’au bout et des acteurs adaptés au scénario ! On se met à la place deux acteurs principaux. On se pose la question suivante : qu’aurions nous fait à leur place dans un contexte identique.
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Ce Pays n'est pas pour le Vieil Homme No Country For Old Men USA 2007 Thriller 122 min.

471 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 25/12/2010
Joel Coen Tommy Lee Jones (Bell), Javier Bardem (Anton Chigurh), Josh Brolin (Llewelyn Moss), Woody Harrelson (Carson Wells), Kelly Macdonald (Carla Jean), Garret Dillahunt (Wendell), Tess Harper (Loretta Bell), Barry Corbin (Ellis), Stephen Root (L'Homme Qui Engage Wells), Rodger Boyce (Le Shéerif D'El Paso), Beth Grant (La Mère De Carla Jean), Ana Reeder (La Femme Au Bord De La Piscine), Kit Gwin (Molly), Chip Love (L'Homme Dans Le Gué), Gene Jones (Le Gérant De La Station D'Essence), Eduardo Antonio Garcia (Acteur), Myk Watford (Acteur), Boots Southerland (Acteur), Kathy Lamkin (Actrice), Johnnie Hector (Acteur), Margaret Bowman (Actrice), Thomas Kopache (Acteur), Zach Hopkins (Acteur), Jason Douglas (Acteur), Doris Hargrave (Actrice), Rutherford Cravens (Acteur), Matthew Posey (Acteur), George Adelo (Acteur), Mathew Greer (Acteur), Trent Moore (Acteur), Marc Miles (Acteur), Luce Rains (Acteur), Philip Bentham (Acteur), Josh Meyers (Acteur), Chris Warner (Acteur), Brandon Smith (Acteur), Roland Uribe (Acteur), Richard Jackson (Acteur), Josh Blaylock (Acteur), Caleb Jones (Acteur), Scott Flick (Chauffeur De Taxi), Eric Reeves (Border Bridge Youth #2), Elizabeth Slagsvol (Infirmière), Angel H. Alvarado Jr. (Norteño Band), David A. Gomez (Norteño Band), Dorsey Ray (Odessa Cabbie), Josh Meyer (Acteur).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=110096.html
A la frontière qui sépare le Texas du Mexique, les trafiquants de drogue ont depuis longtemps remplacé les voleurs de bétail. Lorsque Llewelyn Moss tombe sur une camionnette abandonnée, cernée de cadavres ensanglantés, il ne sait rien de ce qui a conduit à ce drame. Et quand il prend les deux millions de dollars qu'il découvre à l'intérieur du véhicule, il n'a pas la moindre idée de ce que cela va provoquer...Moss a déclenché une réaction en chaîne d'une violence inouïe que le shérif Bell, un homme vieillissant et sans illusions, ne parviendra pas à contenir...
Interdit aux moins de 12 ans

Note de la presse : 5/5
Note des spectateurs : 4/5 (Pour 11288 notes : 46 % de *****, 23 % de ****, 16 % de ***, 1 % de **, 15 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 962 906 entrées
Budget : 30 000 000 $
Couleur
Format du son : Dolby SR + Dolby SR-DTS & SDDS
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

Adaptation
No Country for Old Men - Non, ce pays n'est pas pour le vieil homme est l'adaptation du roman éponyme de l'écrivain américain Cormac McCarthy. C'est le premier film des frères Coen qui est tiré d'une oeuvre littéraire. McCarthy, quant à lui, est aussi l'auteur de De si jolis chevaux, adapté au cinéma par Billy Bob Thornton, et de The Road, réalisé par John Hillcoat et avec Viggo Mortensen.

Golden Globes 2008 : 2 prix
Javier Bardem a décroché le prix du Meilleur acteur dans un second rôle lors de la conférence de presse-cérémonie des Golden Globes 2008. Joel et Ethan Coen ont par ailleurs reçu le prix du Meilleur scénario.

Sélection Officielle
No Country for Old Men - Non, ce pays n'est pas pour le vieil homme a été présenté en Sélection Officielle en Compétition lors du 60e Festival de Cannes en mai 2007.

Retour au drame
Le film marque le retour des frères Coen au drame après avoir enchaîné plusieurs comédies (Intolérable cruauté, Ladykillers...). Mais il n'est pas pour autant dénué d'humour comme l'explique Joel : "Il y a pas mal d'humour dans le livre, même si on ne peut pas franchement le qualifier de roman humoristique. C'est un humour très noir - et c'est la caractéristique qui nous définit. Le livre est également violent, presque sanglant. C'est certainement d'ailleurs le film le plus violent que nous ayons jamais fait."

"Ce pays n'est pas pour le vieil homme"
Joel Coen : "Le titre le traduit bien : l'histoire parle en partie de la vision du monde de Bell (Tommy Lee Jones), de sa perspective sur le temps qui passe, sur le fait de vieillir, sur les choses qui changent." Ethan Coen ajoute : "Je crois que c'est pour cette raison que le livre se déroule en 1980, et non réellement de nos jours. Les événements se passent exactement à l'époque où le trafic de drogue à travers la frontière américano-mexicaine devenait vraiment très présent, ce qui offre matière à réflexion au shérif."

Retour au Texas
No Country for Old Men - Non, ce pays n'est pas pour le vieil homme a été principalement tourné au Texas, un Etat dans lequel les frères Coen avaient réalisé leur premier long-métrage : Sang pour sang. Mais alors que ce dernier se déroulait à Austin, No Country for Old Men se situe dans les plaines de l'Ouest ainsi que dans le désert du Nouveau Mexique.

L'Âme texane
Habitué des rôles de texans, Tommy Lee Jones explique pourquoi il a accepté d'incarne le shérif Bell : "Le rôle m'attirait beaucoup, même si je dois avouer avoir un peu hésité au départ. J'ai joué plus que ma part de représentants de la loi texans au cours de ma carrière ! Mais l'idée d'interpréter un sujet fondé sur l'oeuvre de Cormac McCarthy l'a emporté".

Un monde qui change
Tommy Lee Jones à propos de son personnage : "J'ai été particulièrement touché par ce qu'il est humainement, par ses efforts désespérés pour appréhender une réalité qui lui semble absurde : les choses autour de lui vont de plus en plus mal, le monde est de pire en pire malgré toutes ses tentatives pour le rendre meilleur. Au cours de l'histoire, le shérif Bell est dépassé par cette nouvelle forme de criminalité monstrueuse à laquelle il se heurte. Mais il commence à comprendre que réagir avec désillusion ne servira rien".

L'énigmatique Chigurh
"L'un des thèmes du film est cette immense vague de violence qui s'est emparée du monde, et Chigurh symbolise cette violence, explique son interprète Javier Bardem. Il n'a pas de racines, il porte toujours les choses un cran plus loin et on ne peut pas l'arrêter."

L'Homme de nulle part
Imaginer le personnage de Anton Chigurh a été particulièrement difficile pour les frères Coen, Cormac McCarthy n'ayant donné que très peu d'informations sur lui dans le roman. En visite sur le tournage, l'écrivain a toutefois expliqué aux deux frères l'origine même du nom "Chigurh" : Il voulait tout simplement que ce soit un nom qui n'existe nulle part, soulignant ainsi l'absence d'origine du personnage. Javier Bardem a ainsi dû travailler son accent pour que son origine espagnole ne puisse pas être devinée.

Javier Bardem, un parcours sans faute aux USA
Acteur emblématique du cinéma hibérique, tournant aussi bien avec Almodovar (En chair et en os) qu'avec Bigas Luna (Jambon Jambon, La Lune et le Téton) ou Alex de la Iglesia (Perdita Durango), Javier Bardem s'est aussi imposé depuis quelques années dans le paysage cinéma américain. De l'autre côté de l'Atlantique, il est nommé aux Oscars pour sa prestation dans Avant la nuit de Julian Schnabel, son premier film américain. Aux USA, on le retrouve ensuite dans la première réalisation de John Malkovich (Dancer upstairs) et chez Michael Mann (Michael Mann Collateral). Bardem ne néglige pour autant pas sa carrière en Espagne. Son rôle dans Mar adentro d'Alejandro Amenabar lui vaut d'ailleurs une reconnaissance internationale, y compris à Hollywood ou il est notamment nommé aux Golden Globes. Javier Bardem est ensuite légitimement en tête d'affiche des Les Fantômes de Goya de Milos Forman, une coproduction Hispano-américaine.Depuis, Non, ce pays n'est pas pour le vieil homme, Javier Bardem a successivement été engagé par Woody Allen (Midnight In Barcelona), Mike Newell (L'Amour au temps du choléra), Rob Marshall (Nine) et Joe Carnahan (Killing Pablo), poursuivant un parcours jusque là sans faute aux Etats-Unis. Avec Antonio Banderas, il s'est imposé comme l'autre acteur espagnol sur qui il fallait compter.

"L'heure magique"
Certaines scènes tournées en extérieur nécessitaient une lumière précise qui n'existe que pendant quelques minutes au lever et au coucher du soleil. Cette contrainte obligeait toute l'équipe à tourner très rapidement un nombre limité de plans, étirant ainsi le tournage sur plusieurs semaines.

Tournage nomade
Le tournage du film a commencé dans la ville de Marfa au Texas. Une ville déjà connue des cinéphiles puisque c'est là qu'a été tourné en 1957 le film Géant avec James Dean et Elizabeth Taylor. L'équipe du film s'est ensuite dirigée vers le nouveau Mexique où elle a tourné dans la ville de Las Vegas (à ne pas confondre avec la célèbre ville du Nevada)

Un faux poste frontière
Le poste frontière entre le Texas et le Mexique est en fait un faux poste qui a été construit de toutes pièces. Installé dans la ville de Las Vegas (Nouveau Mexique) entre un pont et une sortie d'Autoroute, il consistait en une gigantesque structure d'acier de 23 tonnes construite au préalable à Sante Fe puis remorquée sur les lieux du tournage.

De l'Ecosse au Texas
L'actrice écossaise Kelly MacDonald a dû apprendre l'accent texan pour jouer le rôle de Carla Jean. Tommy Lee Jones, expert en intonations texanes, n'a d'ailleurs pas manquer de la féliciter pour sa performance.

Infidélité ?
Le casting de Non, ce pays n'est pas pour le vieil homme est pour le moins original. De John Goodman à Frances McDormand, en passant par Steve Buscemi, Peter Stormare, John Turturro ou même George Clooney, tous fidèles parmis les fidèles de leurs univers, aucun des acteurs emblématiques du cinéma des frères Coen ne figurent au casting de ce film ! Une infidélité a priori passagère puisque l'on devrait retrouver Frances McDormand et George Clooney dans Burn After Reading, le prochain film annoncé des deux frères...

Le titre
Le titre original du film, No Country For Old Men, est à l'origine issu de la première phrase du poème Sailing to Byzantium de William Butler Yeats.

Chacun son cinéma
Joel et Ethan Coen ont un rapport très intime avec le festival de Cannes (Palmé en 1991 avec Barton Fink, et une présence régulière en sélection officielle). C'est donc naturellement que le duo s'est retrouvé associé au projet Chacun son cinéma, concu dans le cadre des célébrations autour de la 60e édition du festival. Pendant la postproduction de No Country For Old Men, les deux frères ont ainsi réalisé un court-métrage intitulé World Cinema dans lequel on retrouve Josh Brolin dans un rôle de cowboy finalement assez similaire a celui qu'il tient dansle film.World Cinema ne figure néanmoins pas au menu de la version salle (et dvd) de Chacun son cinéma, pour une question de droits...
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Dans la forêt Dans la forêt France 2016 Thriller 103 min.

990 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 06/07/2017
Gilles Marchand Jérémie Elkaïm, Timothé Vom Dorp, Théo Van de Voorde, Mika Zimmerman, Sophie Quinton, Mireille Perrier, Frederik Carlsson, Carl Lindbergh
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=229682.html
Tom et son grand frère Benjamin partent en Suède retrouver leur père pour les vacances d'été. Tom appréhende les retrouvailles avec cet homme étrange et solitaire. Le père, lui, semble convaincu que Tom a le don de voir des choses que les autres ne voient pas. Quand il leur propose d'aller vers le Nord pour passer quelques jours dans une cabane au bord d’un lac, les enfants sont ravis. Mais l'endroit est très isolé, au milieu d'une immense forêt qui exacerbe les peurs de Tom. Et plus les jours passent, moins le père semble envisager leur retour…
Gilles Marchand s'est si bien distingué comme scénariste talentueux (Ressources humaines, Harry, un ami qui vous veut du bien, Eastern Boys...) que certains en oublient qu'il a réalisé deux films, Qui a tué Bambi ? et L'Autre Monde, aux mises en scène très maîtrisées, mais qui souffraient, curieusement, de scénarios un peu trop filandreux, tarabiscotés. Dans la forêt est une épure, ­signifiée dès son titre. Deux garçons, Benjamin (11 ans) et Tom (8 ans), sont invités en Suède par leur père (Jérémie Elkaïm), ingénieur divorcé, installé là-bas. Ils ne l'ont pas vu depuis un an. Ce père, qui paraît d'emblée un peu bizarre — « Je ne dors jamais », ­dit-il en secret à Tom —, les emmène passer quelques jours dans une grande cabane au fin fond de la forêt, près d'un lac.

L'endroit est sauvage, magnifique, mais une tension est palpable, chez les trois. Surtout chez le cadet, qui est parfois assailli de visions effrayantes : il voit un monstre, tête trouée, qui s'avance vers lui. Loin d'être rassurant, son père corrobore ces visions en disant à son fils qu'il a un don. C'est dire si le surnaturel n'est pas loin dans ce film d'angoisse, qui revient à la source du genre, tout en déployant d'autres atouts, inattendus. Outre réveiller des peurs enfantines (peur du noir, d'être perdu, d'être dévoré), Dans la forêt ­explore aussi, en profondeur, les arcanes de psychés troubles. Celle d'un père, ogre possible, qui se révèle de plus en plus menaçant, mais aussi celle de Tom (impressionnant Timothé Vom Dorp), dont le calme a, lui aussi, quelque chose d'inquiétant.

La force du film est d'unir exploration mentale et géographique. Vient le moment où le père et Tom se retrouvent seuls, s'enfoncent plus au nord. Le père en vient à tirer, comme un forcené, une barque à travers la forêt : on pense à Fitzcarraldo, de Werner Her­zog. L'histoire s'imprègne, alors, d'accents mythiques, dans l'esprit des contes de Grimm ou d'un Roi des Aulnes inversé. En favorisant une ­totale immersion dans les paysages, le réalisateur atteint une forme de fantastique poétique, où la peur se transforme en énergie positive. — Jacques Morice

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Feedback Feedback Espagne 2019 Thriller 97 min.

1182 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 01/03/2021
Pedro C. Alonso Eddie Marsan, Paul Anderson, Ivana Baquero, Richard Blake, Oliver Coopersmith, Alexis Rodney, Anthony Head, Alana Boden, Stephen Hughes, Lis Torrón, Garrett Wall
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=261922.html
Une personnalité du monde de la radio voit la station où il travaille être assaillie par des harceleurs. Une longue nuit commence alors pour lui ...
Thriller pour ma part sous-noté. Un huis clos très efficace, sous tension permanente et une mise en scène linéaire tel un rouleau compresseur. Les personnages très clivants abondent au suspens et à l'intrigue. Le fin, discutable pour certains, pose LE questionnement. Sanglant, percutant et efficace pour le genre !!!
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Fenêtre secrète Secret Window USA 2000 Thriller 96 min.

188 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 14/10/2005
David Koepp Johnny Depp , John Turturro , Maria Bello , Timothy Hutton , Charles S. Dutton , Len Cariou
http://cinema.tiscali.fr/fichefilm.aspx?id=FI014975&file=http
Mort Rainey, écrivain de polars de seconde zone, s'est isolé dans sa maison de campagne. Il n'a pas vraiment le moral : sa femme demande le divorce et il a de grandes difficultés à terminer son dernier livre. Un homme bizarre frappe alors à sa porte : John Shooter. Ils ne se connaissent pas, mais Shooter accuse Rainey de l'avoir plagié dans un de ses livres. Il demande réparation. Rainey nie : s'il a par le passé déjà fait cela une fois, ce n'est pas le cas pour cette nouvelle-ci. Shooter semble bien le connaître et commence à le faire chanter, mais Mort ne veut pas se laisser faire. Il tente aussi de réparer les erreurs de son passé, plus trouble qu'il n'y parait...
JE EST UN AUTRE
On aurait bien aimé encenser FENETRE SECRETE ! Johnny Depp en écrivain torturé, en conflit avec un John Turturro inquiétant, une ambiance pesante, et le scénariste de PANIC ROOM, David Koepp, à l'adaptation et à la réalisation... Hélas, après FIGHT CLUB, plus rien ne peut nous surprendre. La révélation finale du film est rapidement éventée. Pour nous amener au vif du sujet, Koepp passe par des scènes convenues que l'on a vues mille fois. Son film aurait beaucoup gagné à être encore plus épuré. FENETRE SECRETE n'est pas une honteuse adaptation de Stephen King, comme il y en a eu beaucoup, mais juste un petit film qui aurait pu être une référence du genre. Malgré une musique de Philip Glass (THE HOURS) étonnamment passe-partout, les moins exigeants devraient passer un moment agréablement angoissant. Pour les autres, c'est l'heure des regrets, surtout après le précédent et excellent film de David Koepp, HYPNOSE. On ira quand même voir son prochain, avec curiosité et grand espoir.
Mcinema.com (Jean Christophe Derrien)
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Friend Request Unfriend ++ Autres 2016 Thriller 92 min.

973 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 12/04/2017
Simon Verhoeven Alycia Debnam-Carey, Brit Morgan, William Moseley, Sean Marquette, Lee Raviv, Lauren Steyn, Shashawnee Hall, Connor Paolo
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=216588.html
Laura, étudiante branchée, partage sa vie sur Facebook avec ses 800 amis. Par gentillesse, elle accepte la demande d’ami de Marina, une étudiante introvertie mais qui devient vite envahissante.En tentant de la supprimer de sa liste d’amis, Laura va déclencher des forces paranormales et voir ses proches être décimés les uns après les autres…
Si les morts violentes s’enchaînent selon une succession peu originale, on aura toutefois effleuré une angoisse contemporaine, celle produite par la peur de la solitude chez certains adolescents et l’illusion qu’une existence satisfaisante dépendrait d’un monde virtuel devenu aussi (sinon davantage) essentiel que la réalité.
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Froid Mortel Bajocero Espagne 2020 Thriller 106 min.

1332 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 02/07/2022
Lluis Quilez Javier Gutiérrez, Karra Elejalde, Luis Callejo, Andrés Gertrudix, Isak Férriz, Edgar Vittorino, Miquel Gelabert, Patrick Criado
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=278295.html
Sur une route sombre et peu fréquentée, un véhicule pénitentiaire est détourné. Le conducteur doit lutter sur tous les fronts en gérant une météo glaciale, sa pire ennemie peut-être...
Le concept, très simple et efficace, aurait pu donner lieu à un thriller haletant mais il aurait fallu pour cela quelques idées de mise en scène. Or la réalisation de Lluis Quilez est plate et dénuée de style. "Froid mortel" n’est finalement qu’une production Netflix peu ambitieuse de plus.
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From Hell From Hell USA 2001 Thriller 123 min.

205 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 20/01/2006
Allen Hughes, Albert Hughes Johnny Depp (L'Inspecteur Fred Abberline), Heather Graham (Mary Kelly), Ian Holm (Sir William Gull), Jason Flemyng (Netley), Robbie Coltrane (Peter Godley), Estelle Skornik (Ada), Lesley Sharp (Kate Eddowes), Susan Lynch (Liz Stride), Terence Harvey (Ben Kidney), Katrin Cartlidge (Dark Annie Chapman), Annabelle Apsion (Polly), Ian Richardson (Sir Charles Warren).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=28835.html
En 1888, à Londres, dans les rues mal famées du quartier de Whitechapel, un tueur en série, surnommé Jack l'Eventreur, rôde. D'une étonnante précision, ce mystérieux personnage éventre, la nuit tombée, des prostituées.

C'est ici qu'entre en scène l'inspecteur Fred Abberline. Cet agent de Scotland Yard comprend rapidement que ces crimes procèdent d'une mise en scène élaborée et supposent un ''doigté'' d'artiste, un sang-froid à toute épreuve et de solides connaissances en anatomie. Le policier, intuitif et visionnaire, dresse patiemment le profil de ce meurtrier hors normes et parvient à gagner la confiance de Mary Kelly, une jeune prostituée. Celle-ci va l'aider à résoudre cette périlleuse enquête.
Interdit aux moins de 12 ans

Note de la presse : 2/4 Note des spectateurs : 2/4

Fiche technique :

Budget : 35 millions de $
Interdit aux moins de 12 ans
Couleur
Format du son : Dolby numérique
Format de projection : 1:85.1
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

Un format large anamorphique
Pour reconstituer le ciel londonien clair et dégagé de l'automne 1888, le directeur de la photographie Peter Deming choisit d'utiliser le format large anamorphique, qui nécessite davantage de lumière. Ce format réduit quelque peu la profondeur de champ mais permet toutefois d'harmonieuses compositions.

Le réalisme des meurtres
Pour illustrer de la manière la plus réaliste possible la violence meurtrière de Jack l'Eventreur, l'équipe du film eut recours à des mannequins prosthétiques, conçus par l'équipe de Millennium Effects et sur lesquels furent fidèlement reproduites les blessures des victimes. La reconstitution de ces crimes sordides nécessitait de la part du superviseur-concepteur Steve Painter l'étude de nombreuses photos d'autopsie et de rapports de police originaux sur lesquels figuraient notamment la position des corps ou encore l'emplacement, la taille et la profondeur des incisions.L'équipe de Millennium Effects exécuta également les moulages en silicone des corps des victimes ainsi que les maquillages spéciaux du film, dont une simulation d'égorgement qui supposa plus de deux heures de préparation.

L'utilisation d'accents
Le répétiteur Gerry Grenell permit à Johnny Depp d'acquérir en quelques jours un accent cockney, pour mettre en évidence les origines populaires de son personnage Fred Abberline, et à Heather Graham d'utiliser un accent irlandais.

Un projet de longue haleine
Albert Hughes et Allen Hughes ont écrit le scénario de From hell il y a plus de six ans. Leur première rencontre avec Johnny Depp remonte d'ailleurs à cette époque. Les cinéastes et l'acteur ont alors découvert qu'ils partageaient le même intérêt pour Jack l'Eventreur.

Passionnés par les meurtres
Albert Hughes et Allen Hughes se passionnent depuis l'âge de sept ans pour les meurtres étranges et sordides. Ils ont découvert la légende de Jack l'Eventreur grâce à la série télévisée américaine In search of. Marqués par les agissements du célèbre criminel, ils se sont mis à étudier tous les livres, films ou documentaires se référant à l'affaire.

Un titre emprunté
From hell est un titre emprunté à l'en-tête d'une lettre de Jack l'Eventreur.

"From hell" à Venise
From hell a été présenté hors compétition à la Mostra de Venise 2001.

Une histoire du ghetto
Le réalisateur Albert Hughes déclare à propos de From hell, son premier film d'époque, qu'il s'agit d'une "histoire du ghetto". "Elle parle de pauvreté, de violence et de corruption - autant de thèmes abordés dans nos films précédents (Menace II Society, Dead presidents, American pimp) et qui nous fascinent depuis longtemps. Les personnages, cette fois, se trouvent être blancs, mais les pauvres n'ont-ils pas tous les mêmes problèmes ?"

Whitechapel recréé à Prague
From hell a été tourné à Prague et ses environs, aux studios Barrandov et dans un champ où fut fidèlement reconstitué le quartier de Whitechapel avec entre autres sa Commerce Street et sa Christ Church.Le chef décorateur Martin Childs conçut cette réplique en une semaine à l'aide de centaines de dessins et de photographies. Il fut bientôt rejoint par 170 menuisiers, peintres et autres artisans qui travaillèrent pendant douze semaines à la construction de l'édifice.La production réussit par ailleurs à faire l'acquisition de pavés d'époque, ces derniers apportant une touche supplémentaire d'authenticité au décor. Martin Childs fit également appel à deux peintres 02 Anglais capables de donner aux murs de ce Whitechapel reconstitué la couleur rouge et la patine appropriées.Quant aux intérieurs, ils ont été construits sur le Plateau Hostivar de Prague. Ils comprennent le Ten Bells Saloon, une fumerie d'opium chinoise et la chambre 13 du Miller's Rents, lieu du dernier meurtre perpétré par l'Eventreur.


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Harry, un ami qui vous veut du bien Harry, un ami qui vous veut du bien France 2000 Thriller 117 min.

637 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 14/11/2012
Dominik Moll Sergi López (Harry), Laurent Lucas (Michel), Mathilde Seigner (Claire), Sophie Guillemin (Prune), Liliane Rovère (La mère), Dominique Rozan (Le père), Michel Fau (Eric), Victoire De Koster (Jeanne), Laurie Caminita (Sarah), Lorena Caminita (Iris).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=25210.html
Les vacances de Claire et Michel s'annoncent plutôt difficiles. Entre leurs trois enfants, énervés par l'infernale canicule qui sévit sur la ville, et cette maison de vacances qui est en chantier depuis cinq ans, le couple est sur les nerfs. C'est alors qu'Harry debarque inopinément dans leurs vies, prêt à tout pour faire le bonheur de son ami Michel, dont il bouleversera l'existence.
Note de la presse : 4,4/5
Note des spectateurs : 2,6/5 (Pour 110735 notes : 24% de *****, 37% de ****, 10% de ***, 13% de **, 7% de *, 9% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 4 prix et 10 nominations
Box Office France : 1 949 512 entrées
Année de production : 2000
Date de sortie DVD : 10 octobre 2008
Langue : Français
Format de production : 35 mm
Colorimétrie : Couleur
Format audio : Dolby numérique
Type de film : Long-métrage
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope

Secrets de tournage :

Dominik Moll insiste sur l'importance du casting
" Le souci était de ne pas vendre la mèche trop tôt. Par exemple, pour interpréter Harry, il était très important pour moi que l'acteur inspire confiance et soit d'emblée sympathique, le rôle doit beaucoup à la bonhomie de Sergi Lopez. Je n'aime pas les films où dès les premières images, on sait tout du "méchant", on s'attend déjà à voir le pire. Ca ne m'intéresse pas d'agresser le spectateur, j'ai envie de l'inclure dans le film et essayer de faire en sorte qu'il prenne du plaisir, même devant des scènes d'angoisse. "

Laurent Lucas au travail
" Pour me préparer au personnage de Michel, je n'ai pas souhaité établir une fiche signalétique précise. J'ai abandonné la méthode de l'Actor's Studio que j'employais avec plaisir dans les cours de théâtre pour aller vers un travail plus global. Au début, on veut des réponses à tout, on essaye de percer des secrets qui ne nous regardent pas, des secrets auxquels le réalisateur et le scénariste n'ont même pas pensé ! Finalement, si on endosse bien l'écorce du personnage, après, il y en a pour tout le monde. Trop fouiller amène souvent à une performance d'acteur, on ne sait pas vraiment si ça sert le film ou pas. "

Harry, un ami cannois
Harry, un ami qui vous veut du bien a été présenté en sélection officielle au Festival de Cannes 2000.

Les récompenses d'Harry
Harry, un ami qui vous veut du bien a rencontré un grand succès dans les milieux de la profession. Le film a en effet reçu une pluie de récompenses dans différentes cérémonies internationales. Non seulement le film était en compétition lors de l'édition 2000 du Festival de Cannes, mais il a reçu également lors des Césars 2001 les prix du Meilleur Acteur pour Sergi Lopez, du Meilleur Réalisateur pour Dominik Moll, du Meilleur Montage et du Meilleur Son. Sergi Lopez a été également désigné Meilleur Acteur lors de la cérémonie des European Film Awards.

Un succès international
Harry, un ami qui vous veut du bien a rencontré un grand succès en France, vu par environ 2 millions de spectateurs. La sortie américaine du long métrage de Dominik Moll a connu également une belle carrière, le film rapportant environ 4 millions de dollars aux Etats-Unis.

Comment Harry est né en Sergi Lopez
L'acteur d'origine espagnole Sergi Lopez, qui interprète le rôle titre de Harry, un ami qui vous veut du bien, raconte comment il a trouvé le personnage de Harry : "Et puis quand je suis arrivé sur le tournage, que je suis monté dans la vraie Mercedes grise (qui lui servira pour certains de ses meurtres), ça a été tout seul. Harry était là" (Studio).

Références hitchcockiennes
Harry, un ami qui vous veut du bien multiplie les références aux oeuvres d'Alfred Hitchcock, et ce dès le titre, référence à Mais qui a tue Harry ?. Les rapports entre les deux hommes, Laurent Lucas et Sergi Lopez rappellent la situation dramatique de L' inconnu du nord-express. Mais il y en d'autres...

Deuxième film pour Dominik Moll
Harry, un ami qui vous veut du bien est le deuxième film de Dominik Moll, réalisateur français dont les origines sont allemandes. Son premier film était Intimite en 1994, dont il signait également le scénario en s'adaptant sur une nouvelle du philosophe Jean-Paul Sartre.
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Heure de la sortie (l') Heure de la sortie (l') France 2018 Thriller 103 min.

1126 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 05/08/2020
Sébastien Marnier Laurent Lafitte, Emmanuelle Bercot, Pascal Greggory, Grégory Montel, Luàna Bajrami, Thomas Scimeca, Gringe, Adèle Castillon
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=256852.html
Lorsque Pierre Hoffman intègre le prestigieux collège de Saint Joseph il décèle, chez les 3e 1, une hostilité diffuse et une violence sourde. Est-ce parce que leur professeur de français vient de se jeter par la fenêtre en plein cours ? Parce qu’ils sont une classe pilote d’enfants surdoués ? Parce qu’ils semblent terrifiés par la menace écologique et avoir perdu tout espoir en l’avenir ? De la curiosité à l’obsession, Pierre va tenter de percer leur secret...
Défiance et inquiétude nihiliste de la jeunesse : le scénario brosse le portrait d'une génération en proie à un doute mortifère tandis que la mise en scène place le héros et le spectateur dans une anxiété dont l'issue fatale glace d'effroi.
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Homme en Colère (l') Homme en Colère (l') France 1979 Thriller 105 min.

449 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 24/12/2010
Claude Pinoteau Lino Ventura (Romain Dupré), Angie Dickinson (Karen), Laurent Malet (Julien Dupré), Hollis Mclaren (Nancy), Donald Pleasence (Albert Pumpelmeyer), Lisa Pelikan (Anne), Chris Wiggins (Mackenzie), R.H. Thomson (Borke), Peter Hicks (Lentini), Sonny Forbes (Le Boxeur Noir), Vlasta Vrana (Le Gérant Du Club), Edouard Carpentier (Portier Du Club), Aubert Pallascio (Parker), Olivier Guespin (Julien Adolescent).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=117263.html
Alors que Romain Dupré est en froid avec son fils, on lui apprend sa mort au Canada. Les services canadien lui demande de venir identifier le corps. Sur place, le cadavre qui lui est présenté n'est pas du tout celui de son fils. Il décide de partir à sa recherche...
Fiche technique :

Couleur
Format du son : Mono
Tourné en : Français
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Homme qui voulait vivre sa vie (l') Homme qui voulait vivre sa vie (l') France 2010 Thriller 115 min.

1163 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 15/12/2020
Eric Lartigau Romain Duris, Marina Foïs, Catherine Deneuve, Niels Arestrup, Branka Katic, Esteban Carvajal Alegria, Enzo Caçote, Eric Ruf
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=172762.html
Paul Exben a tout pour être heureux : une belle situation professionnelle, une femme et deux enfants magnifiques. Sauf que cette vie n'est pas celle dont il rêvait. Un coup de folie va faire basculer son existence, l'amenant à endosser une nouvelle identité qui va lui permettre de vivre sa vie.
Eric Lartigau se montre fidèle au roman de Douglas Kennedy, soutenu par un Romain Duris décidément en grande forme. La première partie est formidable, la seconde souffre un peu de manque de vraisemblance. Qu'importe, la fable fonctionne à plein.
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In the Shadow of the Moon In the Shadow of the Moon USA 2019 Thriller 115 min.

1265 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 31/08/2021
Jim Mickle Michael C. Hall, Boyd Holbrook, Cleopatra Coleman, Bokeem Woodbine, Sarah Dugdale, Martha Girvin, Rudi Dharmalingam, Juliane Knoppek
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=265583.html
Un policier est obsédé par la traque d'un mystérieux tueur en série dont les crimes défient toutes explications...
La traque d'un tueur en série revenant tous les 9 ans par un flic obstiné... Je m'attendais à un petit thriller et finalement c'est une agréable surprise aux accents fantastiques dans la veine de L'armée des 12 singes ou Looper, certes en deçà mais bien foutue et bien interprétée.
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Inferno Inferno USA 2016 Thriller 122 min.

922 2/4
  Disponible 01 Français 02 MKV 28/12/2016
Ron Howard Tom Hanks (Robert Langdon), Felicity Jones (Dr. Sienna Brooks), Ben Foster (Bertrand Zobrist), Omar Sy (Christophe Bouchard), Irrfan Khan (Harry Sims 'The Provost'), Sidse Babett Knudsen (Dr. Elizabeth Sinskey), Ana Ularu (Vayentha), Kata Sarbó (Gate Keeper)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=222798.html
Dans "Inferno", le célèbre expert en symbologie suit la piste d’indices liés au grand Dante lui-même. Robert Langdon se réveille dans un hôpital italien, frappé d’amnésie, et va devoir collaborer avec le docteur Sienna Brooks pour retrouver la mémoire. Tous deux vont sillonner l’Europe dans une course contre la montre pour déjouer un complot à l’échelle mondiale et empêcher le déchaînement de l’Enfer…
Avec Inferno, Ron Howard retrouve Tom Hanks pour de nouvelles aventures du héros de Dan Brown, Robert Landon.

Robert Langdon se réveille dans un hôpital italien, frappé d’amnésie, et avec des tueurs à ses trousses. Aidé par une jeune femme médecin, il se lance dans un long périple pour recouvrer la mémoire. Ce dernier va le mener jusqu’aux portes de l’Enfer, et sur la piste d’un virus mortel capable d’anéantir la moitié de la population mondiale…

Robert Langdon, troisième ! L’acteur oscarisé Tom Hanks reprend le rôle de l’éminent expert en symbologie, héros de l’écrivain Dan Brown (Da Vinci Code, Anges et démons) dans Inferno, nouvel opus bourré d’action… mais qui manque un peu de chair. La faute à qui ? A quoi ? A une réalisation devenue trop calibrée pour surprendre encore ? A un méchant pas particulièrement charismatique ? Sans doute un peu des deux. Pour autant, si la machine s’avère un peu trop bien huilée, Inferno n’en reste pas moins un bon divertissement.

La photographie est superbe, le rythme effréné, les énigmes toujours captivantes, à condition de se concentrer un peu tant, parfois, leur résolution file à vive allure. Tom Hanks, mué « sauveur de l’humanité », fait le boulot avec classe et sobriété. Après Audrey Tautou dans Da Vinci Code, il s’adjoint les services d’une autre star française, Omar Sy, ainsi que de la surprenante Felicity Jones, future héroïne de Rogue One, film dérivé de Star Wars.

Sans être le meilleur de l’oeuvre du prolifique Ron Howard (les excellents Backdraft, Apollo XIII ou Rush notamment), ce long métrage a donc malgré tout de quoi séduire. A noter que les fans du roman pourraient être quelques peu décontenancés par certains partis pris par le réalisateur. Les autres devraient apprécier le spectacle.
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Insomnia Insomnia USA 2002 Thriller 116 min.

874 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 03/08/2016
Christopher Nolan Al Pacino, Robin Williams, Hilary Swank, Martin Donavan, Nicky Katt, Paul Dooley, Jonathan Jackson, Katharine Isabelle, Ian Tracey
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=32704.html
Will Dormer, un policier expérimenté et désabusé, est envoyé en Alaska pour enquêter sur le meurtre sordide d'une adolescente. Lui et ses hommes montent une embuscade et repèrent le tueur, mais celui-ci parvient à s'enfuir. Will le prend en chasse mais le perd de vue dans l'opaque brouillard. Il voit une ombre qui pointe une arme à feu et tire. Lorsqu'il s'approche du corps, il découvre qu'il vient de tuer Hap, son partenaire. Instinctivement, il prend le pistolet qu'a auparavant laissé tomber le tueur dans sa fuite et le place près de Hap pour dissimuler sa culpabilité. Walter Finch, le meurtrier, a vu faire Will. Il le menace de le dénoncer s'il ne ferme pas rapidement le dossier en accusant l'ancien petit ami de la victime d'être responsable des deux meurtres. Will ne peut laisser Walter s'en tirer aussi facilement. Cependant, l'absence de sommeil l'empêche d'avoir les idées claires.
Au fond, ce serait l'histoire d'une pointure, un type vraiment très doué mais qui, un jour, fait une grosse faute professionnelle. Quelqu'un qui, dans son domaine, incarnait une forme d'excellence et qui entrevoit confusément qu'il a fait son temps, que toutes ses connaissances, il est temps qu'il les transmette avant de se retirer. Sauf qu'on est ici dans un film américain (1), plus précisément au sein d'un genre, le polar, codifié par des années d'histoire du cinéma. Le sujet est universel mais enrobé dans cette forme narrative dans laquelle excelle le bon cinéma hollywoodien. Ainsi, le type est flic, et en plus c'est Al Pacino. Les grands acteurs ont la faculté de nourrir leurs personnages d'une subtile vérité humaine, ils ont aussi cette familiarité, cette immédiate proximité, qui font que leur histoire, quelle qu'elle soit, c'est un peu la nôtre. Donc un as de la crim se voit dépêché à Nightmute, Alaska, capitale mondiale du flétan, pour enquêter sur le meurtre d'une jeune fille. Will Dormer, c'est un peu le Sherlock Holmes des serial killers. Il est capable de deviner l'identité de l'assassin rien qu'en découvrant qu'il n'a coupé les ongles de sa victime qu'après l'avoir tuée. La jolie fliquette qui l'a accueilli et qui passe ses exams de criminologie en reste baba. Et puis notre enquêteur veut aller vite ­ la carte de l'hôtel, flétan à la crème, flétan au curry, flétan à l'hawaïenne, lui coupe un peu l'appétit. « Allons choper le petit ami de la victime à son lycée ! » lance-t-il. Là, on lui répond qu'il a beau faire grand jour, désolé, c'est déjà le milieu de la soirée : on est en Alaska, et, en été, le soleil ne se couche jamais... La géographie tient ici un rôle ouvertement métaphorique. Il y a bien une courte scène, dramatique, en plein brouillard. Cette brume qui aveugle le héros et va le mettre dans une situation plus qu'embarrassante représente la part d'ombre qu'il a amenée avec lui. Tout le reste, c'est l'originalité du film, apparaît en pleine lumière. Et ce grand jour est accusateur : non seulement il empêche notre héros torturé de dormir, mais il éclaire les choses enfouies ­ s'il y avait dans Insomnia une once de morale chrétienne, ce qui n'est pas le cas, on ferait de ce soleil boréal l'oeil qui traquait Caïn... Tout le talent de Christopher Nolan consiste à intégrer ces éléments déroutants à une intrigue classique, haletante, où le traqueur devient traqué, s'enferre, se noie, noue un drôle de pacte avec celui qu'il est censé arrêter ­ Robin Williams, énième surprise de ce film, montre qu'il peut encore être un bon acteur. La mise en scène participe brillamment de ce principe de clarté. Elle ne cesse de mettre à nu le sous-texte, mais sans l'imposer, sans que le film se réduise à lui. Dans l'une des dernières scènes, la route grise, cette ligne droite tracée entre les montagnes, c'est la vie du héros, et cette embardée que fait sa voiture, c'est son existence qui cale. Mais ce qui se passe sur l'écran est infiniment plus complexe : ce qu'on sait de cet homme à cet instant du film, la beauté du paysage monumental qu'il traverse, la composition du plan ­ une ligne qui se brise, la perception discrète du torrent à droite, dont l'écoulement évoque aussi le passage du temps ­, cette somme de visions, de sensations, de connaissances, en dit plus long que ce que suggère l'explication sèche de la métaphore. Ce plan est simplement magnifique, tant il est nourri de récit, d'événements, d'humanité. Un peu plus tôt, Dormer, en plein désarroi, a croisé sa jolie logeuse. Celle-ci est devenue, l'espace de courts instants, une confidente, et ce qui passe entre eux, presque rien, est bouleversant. Maura Tierney est de ces actrices américaines qu'on a vue, ici et là, dans des rôles mineurs et qui prend tout à coup une autre dimension : elle suggère un autre destin, pas moins intéressant, pas moins douloureux que celui du héros. Rachel, elle aussi, a fait de l'Alaska son purgatoire, une salle d'attente, un lieu sans ombre ni émotion. En contrepoint, la jeune inspectrice, assoiffée de connaissances et vite en butte à son premier grand dilemme professionnel, n'est pas moins intéressante ­ c'est Hilary Swank, révélée par Boys don't cry (et oscarisée dans la foulée), qui l'interprète. Elle incarne une forme d'espoir, d'énergie, c'est elle qui va assumer le passage du témoin. La richesse du film, le brio de la réalisation, c'est aussi d'en faire plus que des personnages secondaires. Ce sont des types humains universels. Eux aussi, on les connaît, on les croise, on les estime. Ou comment un film de genre, un exercice de style, s'ancre magnifiquement dans la vraie vie - Aurélien Ferenczi (1) Remake d'un très bon film norvégien du même nom, discrètement sorti il y a deux ans.
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Intuition La Corazonada ++ Autres 2020 Thriller 116 min.

1269 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 12/09/2021
Alejandro Montiel Luisana Lopilato, Joaquín Furriel, Rafael Ferro, Maite Lanata, Delfina Chaves, Juan Manuel Guilera, Abel Ayala
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=282735.html
Pina, inspectrice de police, travaille sur sa première grosse affaire tout en enquêtant sur son chef soupçonné de meurtre.
Multiples intrigues au déroulé alambiqué et ... discutable. Rythme décousu et situation souvent improbable. Voulant joué sur le mode mystère, la réalisation s'emmêle les pinceaux, il en reste un polar assez classique aux multiples rebondissement. Prestations acceptables.
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Jennifer 8 Jennifer Eight USA 1992 Thriller 124 min.

1172 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 02/02/2021
Bruce Robinson Andy Garcia, Uma Thurman, Lance Henriksen, Graham Beckel, Kathy Baker, Kevin Conway, John Malkovich, Perry Lang
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=44174.html
John Berlin, inspecteur à Los Angeles, déménage dans sa ville natale afin d'oublier son difficile divorce. Il intègre le commissariat local et tombe très vite sur une étrange affaire de main coupée découverte dans une décharge publique. La disparition d'une jeune femme a été signalée dans un institut pour non-voyants, et d'après l'usure des doigts, la main serait justement celle d'une aveugle. John Berlin fait la connaissance d'Helena, la compagne de chambre de la disparue ...
Un thriller américain comme l’on n’en fait plus guère depuis dix ans, la veine des serial killers semblant avoir donné tout son jus. Tous les ingrédients sont présents et l’on est en terrain connu avec cette enquête sur une disparition non résolue semblant devoir être reliée à un serial killer. Pour compliquer le tout, le beau flic joué par Andy Garcia va tomber amoureux de son principal témoin (Uma Thurman ravissante en aveugle orpheline que tout le monde a envie de consoler) et tuer accidentellement son propre frère. Cet incident permet de faire entrer en piste John Malkovich pour une prestation en flic libidineux assez jouissive qui vient relancer un récit qui commençait à s’essouffler un tantinet. Que demander de plus ?
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Kill Me Three Times Kill Me Three Times ++ Autres 2014 Thriller 90 min.

1244 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 13/07/2021
Kriv Stenders Simon Pegg, Steve Le Marquand, Alice Braga, Teresa Palmer, Sullivan Stapleton, Luke Hemsworth, Callan Mulvey, Bryan Brown
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=225192.html
Dans la ville de Eagle’s Nest en Australie, une femme trompe son mari après que leur mariage se soit déterioré. Son mari engage un tueur à gages, et la situation dégénère.
Un récit déroutant pour un jeu de massacre amusant.
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Lac aux oies sauvages (le) Nan Fang Che Zhan De Ju Hui Chine/Hong-Kong 2019 Thriller 110 min.

1071 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 02 MKV 24/12/2019
Diao Yinan Hu Ge, Gwei Lun Mei, Liao Fan, Wan Qian, Qi Dao, Huang Jue, Zeng Meihuizi, Zhang Yicong
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=262099.html
Un chef de gang en quête de rédemption et une prostituée prête à tout pour recouvrer sa liberté se retrouvent au cœur d’une chasse à l’homme. Ensemble, ils décident de jouer une dernière fois avec leur destin.
Résurrection du film noir hollywoodien dans une Chine à la fois ultra-contemporaine et totalement fantasmée.

Après le retentissement de Black Coal, Ours d’or à Berlin en 2014, l’internationale cinéphile attendait avec impatience des nouvelles de Diao Yinan, nouvel espoir, non seulement de l’art et essai chinois, mais aussi du polar contemporain. Le Lac aux oies sauvages ne déçoit pas, en prolongeant, très clairement, le geste du précédent film. C’est, de nouveau, une œuvre portée par le désir de plonger des codes, des archétypes et des postures hérités du cinéma américain des années 1940 dans la Chine des années 2010. Mais pas une Chine aussi précisément cartographiée que celle de Jia Zhangke, chef de file du cinéma d’auteur chinois contemporain. Plutôt un territoire fantasmatique, mouvant, insaisissable, comme irréel, fléché par les ténèbres, les lumières artificielles et les coups de feu dans la nuit. Le « lac aux oies sauvages » du titre, d’ailleurs, n’existe pas vraiment : c’est le résultat de l’agrégat de plusieurs décors des alentours de Wuhan, dans le centre de la Chine – une pure vue de l’esprit où s’agite tout un demi-monde de brigands, de flics, de putes au grand cœur et de voyous en cavale. Le film raconte la rencontre d’un type fuyant la police et d’une femme prête à tout pour l’aider – et qui, au passage, aimerait bien réinventer son destin. Un argument prétexte pour tracer une ligne esthétique et thématique qui irait, en gros, de Nicholas Ray à Wong Kar-Wai et Tsai Ming-Liang, en passant, pourquoi pas, par le Leos Carax de Mauvais Sang.

VISIONS
D’un film, d’un continent et d’une époque à l’autre, ce sont les mêmes mauvaises filles et mauvais garçons sous les néons, le même romantisme, la même urgence et la même fièvre. Diao Yinan s’empare des clichés du genre (la narration en flash-back, le fatum qui menace...) et invente une sorte de chasse à l’homme immobile, une cavale engourdie, ponctuée par des flashs de violence hallucinatoires et un entrelacs de visions quasi oniriques – une descente de police nocturne dans un zoo, une fellation dans une barque au clair de lune, une chorégraphie sur Rasputin de Boney M par une troupe de danseurs aux chaussures fluo... Magnifiées par le chef opérateur Dong Jingsong, ces images composent une odyssée expressionniste à la beauté souvent suffocante.

Le Lac aux oies sauvages, en salles le 25 décembre 2019.
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Lost Girls Lost Girls USA 2020 Thriller 95 min.

1229 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 07/06/2021
Liz Garbus Amy Ryan, Thomasin McKenzie, Gabriel Byrne, Oona Lawrence, Reed Birney, Lola Kirke, Kevin Corrigan, Miriam Shor
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=253821.html
Une mère de famille à la recherche de sa fille récemment disparue fait une horrible découverte dans un bois de Long Island où les corps de quatre jeunes filles ont été dissimulés.
Thriller basé sur des faits réels au début des années 2010 avec un serial killer qui aurait tué plus de 15 femmes, toutes jeunes et prostituées. Le combat d’une femme et mère de famille pour retrouver sa fille face à une police évasive. L’affaire n’a trouvé de coupable. Belle interprétation dans un thriller classique à l’ambiance pesante.
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Lucid dream Loosideu Deurim Corée du Sud 2017 Thriller 101 min.

1250 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 27/07/2021
Jun-seong Kim Soo Go, Kyung-Gu Sol, Kang Hye-Jeong, In-hwan Park, Park Yu-chun, Ho-jin Chun
https://www.senscritique.com/film/Lucid_Dream/24132414
Suite à l'enlèvement de son fils dans un parc d'attraction, un père décide d'avoir recours aux rêves lucides pour retrouver son enfant. Avec l'aide de détectives, il va découvrir une vérité effrayante.
Le concept prometteur est très mal exploité, mais le déroulement de l'histoire et sa conclusion sont suffisamment intéressants pour éviter la frustration totale.
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Mémoire du sang (la) Cold Blood Legacy France 2019 Thriller 91 min.

1102 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 07/05/2020
Frédéric Petitjean Jean Reno, Sarah Lind, Joe Anderson, David Gyasi, Ihor Ciszkewycz, François Guétary, Samantha Bond, Anna Butkevych
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=273320.html
Le plus recherché des tueurs à gage goûte une retraite solitaire au bord d’un lac isolé dans le grand Nord-Américain. Une jeune femme grièvement blessée vient trouver refuge dans son chalet. Pour la sauver, il pourrait bien risquer sa propre vie …
Scénario classique, paysages grandioses, rythme soutenu, et le retour dans un film d’action d’un Jean Reno qui a pris quelques rides et quelques kilos, mais qui tient encore bien la distance.
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Mobile (le) El Autor Espagne 2017 Thriller 112 min.

1291 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 22/01/2022
Manuel Martín Cuenca Javier Gutiérrez, María León, Antonio de la Torre, Adriana Paz, Tenoch Huerta, Adelfa Calvo, Miguel Ángel Luque, Alberto González
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=249684.html
Álvaro divorce d’avec sa femme, Amanda, une célèbre écrivaine de bestsellers, et décide de faire face à son rêve : écrire un grand roman. Mais, dénué de talent et d’imagination, il n’arrive pas à se lancer... Guidé par son professeur d’écriture, il réalise que la fiction s’écrit à partir de la réalité. Álvaro commence donc à manipuler ses voisins et amis pour créer une histoire vraie qui dépasserait la fiction...
Le démarrage m'a paru poussif, était-ce vraiment nécessaire de faire une entrée en matière aussi longue. Dans la seconde partie le héros de l'histoire, petit bonhomme insignifiant et écrivain du dimanche incarné par un Javier Gutiérrez génial vient d'avoir une idée, et cette idée il va l'exploiter à fond, nous offrant un crescendo ahurissant dans la manipulation. Il y a un peu d'humour décalé dans le genre "on ne verrait pas ça à Hollywood". J'ai bien aimé l'interprétation féminine, la belle mexicaine Adriana Paz, mais surtout Adelfa Calvo qui a 55 ans parvient à distiller un érotisme non standard 'pour ne pas dire chubby) Un bon film pourvu qu'on ne laisse pas décourager par le début…. Et un final bluffant !
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Mort Un Dimanche De Pluie Mort Un Dimanche De Pluie France 1986 Thriller 110 min.

451 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 24/12/2010
Joël Santoni Nicole Garcia (Elaine Briand), Dominique Lavanant (Hazel Bronsky), Jean-Pierre Bacri (David Briand), Jean-Pierre Bisson (Cappy Bronsky), Christine Laurent (Diane), Etienne Chicot (Christian).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=2103.html
Par une journée pluvieuse, une roulotte vient s'installer devant la maison des Briand. Ses occupants, les Bronsky et leur fille, ne se sont pas arretés là par hasard. Ils ont un but : squatter la maison des Briand et prendre leur place.
Interdit aux moins de 12 ans


Note des spectateurs : 3/5 (Pour 34 notes : 8 % de *****, 42 % de ****, 0 % de ***, 0 % de **, 50 % de *)

Fiche technique :

Couleur
Format du son : Dolby
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français
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Mystery Road Mystery Road ++ Autres 2013 Thriller 121 min.

1096 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 03/05/2020
Ivan Sen Aaron Pedersen, Hugo Weaving, Ryan Kwanten, Jack Thompson, Tony Barry, Robert Mammone, Tasma Walton, Damian Walshe-Howling
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=222996.html
Un détective né dans le bush retourne sur ses terres enquêter sur le meurtre d'une petite aborigène.
Un bon polar dans le bush australien, sous couvert de conflits ethniques, de fléaux sociaux. Le suspens est bien maîtrisé et l'enquête policière rondement mené. Quelques longueurs viennent alourdir le milieu du film mais la scène finale, western style fait tout oublier tout comme l'acteur principal A.Pedersen qui est magnifique dans son rôle.
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Nemesis Sam Was Here France/USA 2016 Thriller 73 min.

972 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 12/04/2017
Christophe Deroo Rusty Joiner, Sigrid La Chapelle, Rhoda Pell, Hassan Galedary
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=250381.html
Représentant de commerce, Sam Cobritz est envoyé faire du porte à porte dans la région désertique du sud de la Californie. Après n’avoir croisé que des maisons vides et des portes closes, Sam doit se rendre à l’évidence, les habitants ont disparu. Sur le chemin du retour, les événements troublants se multiplient : sa voiture a été sabotée, d’inquiétants messages de menace lui parviennent et la police le prend en chasse. Seul, dans l’inconnu, pourra-t-il s’extirper du piège qui semble se refermer sur lui ?
Voilà un petit film plutôt bien troussé, l'acteur principal, Rusty Joiner, s'en sort bien. l'image est maitrisée, rien à redire de ce côté. la fin est un peu brouillonne et aurait mérité d'être un peu rallongée, c'est quand même un peu confus (moi, je ne suis pas sûr du pourquoi du comment). je pense que les distributeurs en ont conscience, vu qu'il n'y a eu qu'une seule séance en tout et pour tout, mais franchement, pour son premier long, Christophe Deroo n'a pas à en rougir, c'est bien mieux que la plupart des productions similaires que j'ai pu voir, même si ça reste quand même scolaire.
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Nikita Nikita France 1990 Thriller 117 min.

452 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 24/12/2010
Luc Besson Anne Parillaud (Nikita), Tchéky Karyo (Bob), Jean-Hugues Anglade (Marco), Jeanne Moreau (Amande), Jean Reno (Victor Le Nettoyeur), Jean Bouise (L'Attaché De L'Ambassade), Roland Blanche (Le Flic De L'Interrogatoire), Mia Frye (La Femme Au Briquet), Jacques Boudet (Le Pharmacien), Marc Duret, Philippe Leroy (Grossman), Alain Lathiere (Zap).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=5453.html
Le braquage d'une pharmacie par une bande de junkies en manque de drogue tourne mal : une fusillade cause la mort de plusieurs personnes dont un policier, abbatu par la jeune Nikita. Condamnée à la prison à perpétuité, celle-ci fait bientôt la rencontre de Bob, un homme mystérieux qui contraint la jeune femme à travailler secrètement pour le gouvernement.Après quelques rébellions lors d'un entraînement intensif de plusieurs années, Nikita devient un agent hautement qualifié des services secrets, capable désormais selon Bob d'évoluer seule à l'extérieur. Celui-ci espère d'ailleurs s'en assurer lors d'une terrible mise à l'épreuve, dans laquelle Nikita doit éliminer un pilier de la mafia asiatique au beau milieu d'un restaurant bondé...

Note des spectateurs : 3/5 (Pour 123119 notes : 34 % de *****, 37 % de ****, 16 % de ***, 2 % de **, 9 % de *)

Fiche technique :

Budget : 50 000 000 FF
N° de visa : 69 165
Couleur
Format du son : Dolby SR
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français

Secrets de tournage :

5 millions de dollars
Nikita fut le premier film français à dépasser la barre des cinq millions de dollars de recettes aux Etats-Unis.

Première avec Thierry Arbogast
Nikita marque la première rencontre entre Luc Besson et le directeur de la photographie Thierry Arbogast. Une collaboration qui marque le début d'un long travail commun, Thierry Arbogast signant par la suite la photographie de Léon, du Le Cinquième élément, de Jeanne d'Arc, tous mis en scène par Luc Besson, ainsi que celle de The Dancer et du Le Baiser mortel du dragon, deux productions Besson.

Genèse d'un projet
Luc Besson raconte que le projet Nikita est né un jour où il écoutait la chanson "Nikita" d'Elton John dans un avion avec son baladeur. De là lui est venu l'idée de faire un film sur une fille portant ce prénom...

Remake américain
Sorti en avril 1991 aux Etats-Unis, Nikita est l'objet d'un remake hollywoodien en 1993. Réalisé par John Badham, Nom de code : Nina reprend l'intrigue de Nikita presque plan par plan, avec Bridget Fonda dans le rôle d'Anne Parillaud. Gabriel Byrne, Dermot Mulroney, Anne Bancroft, Harvey Keitel et Michael Rapaport apparaissent également au casting de ce remake. Nikita a par ailleurs fait l'objet d'une déclinaison sous forme de série télévisée outre-Atlantique, avec Peta Wilson dans le rôle principal.

Les Césars 1991
Important succès en salle en 1990 (plus de 3,5 millions d'entrées), Nikita est naturellement présent à la cérémonie des Césars 1991. Le film cumule neuf nominations : Meilleur film, Meilleur réalisateur (Luc Besson), Meilleure actrice (Anne Parillaud), Meilleur espoir masculin (Marc Duret), Meilleure photographie (Thierry Arbogast), Meilleur montage, Meilleure musique (Eric Serra), Meilleur décor, Meilleur son. Battu notamment par Cyrano de Bergerac, le film n'emportera finalement que la statuette de la Meilleure actrice, récompensant une Anne Parillaud en larmes.

Une fin alternative
Luc Besson avait imaginé une autre fin, bien plus violente, pour Nikita. Après l'échec catastrophique de sa mission, Nikita demandait au chef des services secrets sa liberté, qu'il lui accordait. Mais au moment de s'enfuir vivre sa vie auprès de Marco, celle-ci tombait dans un piège tendu par les services gouvernementaux et voyait son fiancé mourir dans ses bras. Après une vengeance explosive, Nikita repartait seule dans les rues de Paris. Mais Luc Besson s'est résigné à une fin plus sage puisque, ayant filmé de manière chronologique, il constata qu'une forte relation s'était développée entre les trois personnages Nikita / Marco / Bob et qu'il était plus intéressant de terminer sur une confrontation tendue entre les deux hommes de la vie de Nikita. Une décision qui soulagea les producteurs du film, craignant le dépassement de budget que cette scène finale initiale aurait causé.

Jean Bouise
Nikita fut le dernier long métrage de l'acteur Jean Bouise, décédé peu avant la sortie du film. On peut d'ailleurs lire une dédicace spéciale ("A Jean Bouise") pour le comédien pendant le générique.

Le grand secret
Luc Besson a tenu à ce que Nikita soit entouré du plus grand secret. Ainsi, très peu d'informations sur le film circulèrent avant sa sortie en salles, en février 1990.

Jean Reno chez Besson
Acteur fétiche de l'univers Besson, Jean Reno se retrouvait à l'occasion du tournage de Nikita pour la cinquième fois sous sa direction. Ils avaient auparavant collaboré sur le court métrage L' Avant dernier en 1981, suivi de Le Dernier Combat (1983), Subway (1985), Le Grand Bleu (1988) et enfin Léon en 1994. En tant que producteur, Luc Besson retrouve Jean Reno sur les tournages de Les Truffes en 1995, puis Wasabi (2001) et Les Rivières pourpres 2 - les anges de l'apocalypse (2003).

Et Léon apparaît
Nikita introduit pour la première fois le personnage de Victor, qui se définit lui-même comme un "nettoyeur" et dont Léon du même Besson sera le prolongement direct. Apparaissant dans une séquence mi-terrifiante, mi-hilarante, Victor, personnage silencieux et mystérieux, utilise des méthodes plutôt radicales pour se débarrasser d'un corps gênant et ainsi "nettoyer" une scène de crime.

Le couple Besson-Parillaud
Le tournage de Nikita marque la première collaboration professionelle du couple Besson / Parillaud. Les deux artistes avaient en effet donné naissance en 1987 à une petite fille, Juliette, puis se séparèrent après la sortie en salles du film. Pour éviter de casser l'image de Nikita, Luc Besson et Anne Parillaud ne rentraient d'ailleurs pas ensemble après la fin d'une journée de travail. Chacun d'entre eux dormaient alternativement à l'hôtel.
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Nombre 23 (le) The Number 23 USA 2007 Thriller 100 min.

720 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 27/03/2015
Joel Schumacher Jim Carrey (Walter Sparrow/Petitou), Virginia Madsen (Agatha Sparrow/Fabrizia), Logan Lerman (Robin Sparrow), Danny Huston (Isaac French/le Docteur Miles Phoenix), Lynn Collins (La blonde sucidaire/Madame Dobkins / la mère de Petitou jeune), Rhona Mitra (Laura Tollins), Michelle Arthur (Sybil), Mark Pellegrino (Kyle Flinch), Paul Butcher (Walter jeune/Petitou jeune), David Stifel (l'employé de l'hôtel), Corey Stoll (le Sergent Burns), Ed Lauter (le Père Sebastian), Troy Kotsur (Barnaby), Walter Soo Hoo (le propriétaire du restaurant chinois), Patricia Belcher (le Docteur Alice Mortimer), Rudolph Willrich (le Docteur Nathaniel), John Fink (le père de Walter jeune/le père de Petitou jeune), Julie Remala (la postière), Tara Karsian (l'employée de la société de transport), Kerry Hoyt (le père de la blonde suicidaire), Jennifer Lee Grafton (la mère de la blonde suicidaire), Tom Lenk (le vendeur de la librairie), Ka'Ramuu Kush (le Sergent de Petitou), Helen Jordan (la femme qui promène le chien).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=48412.html
Walter menait une vie paisible, jusqu'à ce qu'il découvre un étrange roman, Le Nombre 23. D'abord intrigué par ce thriller, Walter s'aperçoit rapidement qu'il existe des parallèles troublants entre l'intrigue et sa propre vie. Peu à peu, l'univers du livre envahit sa réalité jusqu'à l'obsession. Comme Fingerling, le détective de l'histoire, Walter est chaque jour plus fasciné par le pouvoir caché que semble détenir le nombre 23.
Ce nombre est partout dans sa vie, et Walter est de plus en plus convaincu qu'il est condamné à commettre le même meurtre que Fingerling... Des images cauchemardesques se mettent à le hanter, celles du terrible destin de sa femme et d'un de leurs amis, Isaac French. Walter ne pourra plus échapper au mystère de ce livre. Ce n'est qu'en découvrant le secret du nombre 23 qu'il aura une chance de changer son destin...
Note de la presse : 1,9/5
Note des spectateurs : 2,9/5 (Pour 9 012 notes : 17% de *****, 24% de ****, 7% de ***, 22% de **, 18% de *, 11% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 3 nominations
Box Office France : 562 483 entrées
Distributeur : Metropolitan FilmExport
Budget : 32 000 000 $
Année de production : 2007
Langue : 02 Anglais
Date de sortie DVD : 20 novembre 2008
Format de production : 35 mm
Format audio : DTS, SDDS, Dolby numérique
Colorimétrie : Couleur
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Type de film : Long-métrage
N° de Visa : 117024

Secrets de tournage :

Le nombre 23 et ses mystères...
Pour certains, le nombre 23 est source de nombreux mystères, des événements pouvant être liés à ce nombre, mais aussi au nombre 32 ou au nombre 23 comme résultante d'un certain calcul. Pour d'autres, cette fascination relève simplement de l'apophénie, c'est-à-dire de la tendance qu'ont certains à percevoir la vérité n'importe où, alors qu'il ne s'agirait au final que de simples coïncidences. Parmi les événements ayant un rapport avec le nombre 23, et auxquels se réfèrent ceux qui distinguent un pouvoir mystérieux dans ledit nombre, citons notamment :- l'axe de la Terre est à 23°- le rythme biologique d'un homme est de 23 jours- il y a 23 chromosmes de chaque parent dans notre ADN- les Psaumes, plus long livre de la Bible, est le 23e livre du Vieux Testament, et le 23e Psaume est le plus célèbre de tous- les versets du Coran auraient été révélés au terme d'une période de 23 ans- William Shakespeare est né le 23 avril 1564 et mort le... 23 avril 1616- Jules César aurait été assassiné de 23 coups de couteau- la catastrophe de Tchernobyl a eu lieu à 1h23, et son emplacement géographique au Nord était 51°23'23''N- et de très nombreux autres...

23 et les autres...
Outre le 23, à l'honneur dans le thriller Le Nombre 23, d'autres nombres ont été l'objet d'une grande fascination auprès de l'Homme, depuis que celui-ci en possède la maîtrise. Parmi ceux-ci, retenons notamment le 13, évoquant le malheur ou la malchance, le 7, souvent synonyme, au contraire, de bonheur et de chance, le 666 et sa résonnance maléfique, ou encore le nombre d'or et Pi (3,14159).

Un Jim Carrey hanté par les chiffres !
Avant même d'avoir entre ses mains le scénario du Nombre 23, l'acteur Jim Carrey était déjà -curieux hasard- fasciné par ce fameux nombre. Sa propre société de production s'appelle d'ailleurs JC23 Entertainment. Il revient sur cette fascination : "Tout a commencé par un ami qui m'a parlé de ce nombre : l'axe de la Terre est à 23°, il y a 23 chromosomes de chaque parent dans notre ADN... cet ami a une vaste collection de livres qui parlent qui portent sur tout ce qui, en s'additionnant, donne le résultat 23. Quand il m'en a parlé, j'ai commencé à voir des 23 partout ! C'est un nombre primaire, mais c'est fou le nombre de choses qui s'y réduisent au final... Il semble effectivement, d'une manière bizarre, être la clef de bien des équations. (...) Je ne crois pas vraiment aux signes mais parfois, on est tout de même obligé d'admettre que certains hasards dont plutôt étranges !" Et de conclure, sur Le Nombre 23, que c'est une "histoire qui joue sur le doute et la fascination."

Le mystère des nombres
Le scénariste Fernley Phillips raconte comment il en est venu à rédiger le script du Nombre 23 : "Un ami m'a longuement parlé de l'énigme du nombre 23 et m'a conseillé de lire des auteurs comme l'écrivain futuriste Robert Anton Wilson, qui a écrit entre autres la trilogie "Illuminatus". J'ai commencé à m'ouvrir au phénomène des nombres, à la numérologie, à la symbolique, mais aussi au traitement sélectif que notre cerveau a des données que nous captons. Quel mystérieux mécanisme différencie une donnée de ce que nous analysons comme un signe ? (...) Parfois, une information va prendre une signification qui dépasse sa matérialité, elle va devenir un signal, quelque chose qui semble nous parler à un niveau plus mystique. C'est ce qui s'appelle voir un signe. Cela peut être n'importe quoi, un éclat de lumière, un cri, un regard. Pour beaucoup, ce sont des chiffres, et le nombre 23 en fait souvent partie."

Un thriller fantastique et ancré dans le réel
Pour le scénariste Fernley Phillips, tous les concepts qu'il a étudiés en préparant le film - le phénomène des nombres, ici le 23, la numérologie, la symbolique, le traitement sélectif des données par le cerveau, mais également la suggestion et l'hypnose- étaient initialement censés s'intégrer dans un thriller politique. Mais l'Américain a changé son fusil d'épaule en cours d'écriture : "Je ne suis pas politique par nature... J'aime les événements réels, les gens vrais. J'ai alors pensé à un homme qui lirait un livre reflétant étrangement sa vie, qui lui rappelerait des images et des événements lointains. Je désirais que les spectateurs se mettent à penser eux-mêmes à la manière dont une chose comme cette énigme pourrait affecter leur propre vie."

Les retrouvailles Carrey / Schumacher
Le Nombre 23 marque les retrouvailles de l'acteur Jim Carrey avec le réalisateur Joel Schumacher douze ans après Batman Forever. Avec ce film, Carrey incarnait pour la première fois un personnage torturé. Le Nombre 23 marque également les retrouvailles de Schumacher avec les producteurs Beau Flynn et Tripp Vinson, avec lesquels il avait déjà collaboré en 2001 sur le drame militaire Tigerland, ainsi que ses retrouvailles avec le directeur de la photographie Matthew Libatique, avec qui il avait travaillé sur Tigerland (2001) et Phone game (2003).

Jim Carrey s'assombrit
Après The Mask, Batman Forever et Disjoncté, où il dévoilait la part la plus inquiétante de ses talents comiques, puis The Truman Show, Man on the Moon, The Majestic et Eternal sunshine of the spotless mind, où il démontrait sa capacité à jouer des rôles dramatiques, Le Nombre 23 est une nouvelle preuve que l'acteur Jim Carrey peut aller bien au-delà de la comédie pure, le genre dans lequel il s'est révélé et a remporté ses plus grands succès. Le long métrage de Joel Schumacher est le premier véritable thriller de sa carrière.

Bizarre, vous avez dit bizarre ?
Le Nombre 23 marque... la 23e réalisation de Joel Schumacher, cinéma et télévision compris. Plus logiquement parlant au niveau marketing, la sortie du long métrage aux Etats-Unis a été fixée au... 23 février 2007.

L'ombre d'Elisabeth Shue
C'est initialement l'actrice Elisabeth Shue qui devait tenir le premier rôle féminin du Nombre 23 aux côtés de Jim Carrey. Mais, enceinte, elle ne put honorer son contrat et dut céder sa place à Virginia Madsen.
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Orphelinat (l') El Orfanato Espagne 2008 Thriller 106 min.

382 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 18/05/2009
Juan Antonio Bayona Mabel Rivera, Belén Rueda, Geraldine Chaplin, Fernando Cayo, Montserrat Carulla, Andrés Gertrúdix, Roger Príncep
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=128364.html
Laura a passé les plus belles années de son enfance dans un orphelinat. Trente ans plus tard, elle retourne sur les lieux avec son mari et son fils de sept ans, avec l’intention de restaurer l’orphelinat abandonné et d’en faire un foyer pour enfants handicapés. Alors que le jour d’ouverture du nouveau foyer approche, la tension monte. Laura est intimement convaincue qu’un mystère longtemps refoulé est tapi dans la vieille maison, attendant son heure pour se révéler en pleine lumière et infliger d’épouvantables souffrances à sa famille.
L'avis de la rédaction

LA MENACE FANTÔME
Pour son premier long métrage, le réalisateur espagnol de courts métrages et clips vidéo Juan Antonio Bayona bénéficie d’un parrainage prestigieux, en la personne de Guillermo Del Toro. On comprend tout ce qui a pu attirer le Mexicain dans ce thriller d’épouvante. On y retrouve ainsi l’image angoissée de l’enfance, la terreur provenant du quotidien et des blessures passées, mais aussi une mise en image léchée. Malheureusement, L’ORPHELINAT n’a pas la profondeur de L’ECHINE DU DIABLE ou du LABYRINTHE DE PAN. Si Bayona développe des thèmes intéressants, tels que la difficulté du deuil ou le poids de l’enfance dans ce que sont devenus les adultes, il ne parvient jamais vraiment à sortir de sentiers battus et rabâchés. On ne trouve ainsi rien de bien neuf dans cet ORPHELINAT qui puisse concurrencer les chefs d’œuvre japonais du genre, de KAIRO à RING. L’ORPHELINAT reste toutefois un divertissement très honorable, largement supérieur à la moyenne des films d’épouvante hollywoodiens. Parsemant avec talent des effets « sursaut » pour une fois réussis, il distille également l’angoisse en l’installant dans les silences et dans les arrière-plans de ses cadres, souvent parfaitement construits. Des talents de conteur et de plasticien déjà appréciables pour un premier long métrage.
Aurélien Allin
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Pas de répit pour les salauds No habrá paz para los malvados Espagne 2010 Thriller 104 min.

1100 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 03/05/2020
Enrique Urbizu José Coronado, Rodolfo Sancho, Helena Miquel, Juanjo Artero, Ricardo Davila, Alex Spijksma, Nadia Casado, Maria Blanco-Fafian
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=182012.html
Passablement éméché, l’inspecteur Santos se retrouve mêlé à un triple meurtre dans un bar et laisse échapper un témoin. Il se lance à sa poursuite et comprend vite que cela s’avère être beaucoup plus qu’une affaire de drogue… Une véritable chasse à l’homme se met en place.
Un suspense mesuré dans une histoire crédible dans laquelle se meuvent des personnages tout aussi crédibles, sur fond de terrorisme, voilà qui devient rare. C'est soigné techniquement parlant. Que demande le peuple ?
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Pipa Pipa ++ Autres 2022 Thriller 115 min.

1339 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 01/08/2022
Alejandro Montiel Luisana Lopilato, Paulina García, Inés Estévez, Aquiles Casabella
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=296746.html
Manuela Pelari, alias Pipa, n'est plus la même personne. La femme dure et courageuse qui a survécu à son passage dans la police en enfreignant les règles et en taisant de sombres secrets a décidé de changer de vie. Après avoir laissé filer la narcotrafiquante Cornelia Villalba et quitté son poste d'enquêtrice, Pipa a chuté. Pour la sauver d'elle-même, sa tante, Alicia Pelari, l'a emmenée à La Quebrada, petite ville du nord de l'Argentine où Pipa vit désormais isolée depuis des années. Une retraite qui lui a permis de trouver la paix, de repartir à zéro et de baisser la garde en se jurant de ne plus jamais recourir à la violence. Jusqu'à ce que la mort tragique d'une adolescente l'entraîne vers un lieu d'où elle croyait s'être définitivement échappée.
Peu importe de quel pays ils peuvent venir, les thrillers marchent toujours très fort sur Netflix. Après le succès de Perdida et de son prequelle Intuition, l’inspectrice Manuela Pipa Pelari reprend du service dans Pipa, le troisième et dernier volet d’une trilogie de thrillers argentins.
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Prémonitions Solace USA 2015 Thriller 100 min.

785 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 15/01/2016
Afonso Poyart Anthony Hopkins (John Clancy), Jeffrey Dean Morgan (Joe Merriwether), Abbie Cornish (Katherine Cowles), Matt Gerald (Agent Sloman), Colin Farrell (Charles Ambrose), Jose Pablo Cantillo (Agent Sawyer), Marley Shelton (Laura Merriwether), Xander Berkeley (Mr. Ellis)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=41696.html
Un tueur en série énigmatique sévit à Atlanta, laissant le FBI totalement désemparé. Quoi qu’ils fassent, les enquêteurs ont toujours un coup de retard, comme si le tueur pouvait anticiper leurs mouvements à l’avance ! En désespoir de cause, ils se tournent vers le docteur John Clancy (Anthony Hopkins), un médium retraité dont les visions les ont aidés dans le passé.En étudiant le dossier, Clancy devine rapidement la raison pour laquelle le FBI est incapable de coincer le tueur : ce dernier possède le même don divinatoire que lui. Comment dès lors arrêter un tueur capable de prévoir l’avenir ? Commence alors une partie d’échecs impitoyable.
Le propre d'un bon film policier pour moi c'est d'impliquer le spectateur pour qu'il essaye de trouver le criminel, son mobile, son mode opératoire et comment il va être coincé. Ce qui est dommage dans ce film c'est que comme tout repose sur des visions (dans le futur ou le passé) qui arrivent à des moments opportuns pour l'enquête, le spectateur ne se sent absolument pas embarqué dans l'histoire et on reste spectateur. L'originalité du film lui donne quand même un peu de charme, c'est dur de renouveler un genre aussi vieux que le policier. 3* pour moi, un bon film sans être un chef d'oeuvre. (Bien en dessous de La Faille avec Hopkins également. Si vous êtes en quête d'enquête, Gone Girl ou Prisonners sortis l'année dernière satisferont bien mieux vos besoins)
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Profession Profiler Mindhunters UK/USA 2002 Thriller 106 min.

350 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 19/05/2008
Renny Harlin Val Kilmer (Harris), Christian Slater (J.D. Reston), Ll Cool J (Gabe Jensen), Eion Bailey (Bobby Whitman), Clifton Collins Jr. (Vince Sherman), Will Kemp (Rafe Perry), Jonny Lee Miller (Lucas Halpern), Kathryn Morris (Sara Moore), Patricia Velasquez (Nicole Willis), Cassandra Bell (Jen).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=39801.html
Sept jeunes agents parmi les plus prometteurs du FBI n'ont plus qu'un ultime test à passer pour devenir des profileurs psychologiques. Jake Harris, chargé de leur entraînement, n'est pas un agent comme les autres. La dernière épreuve qu'il leur a concocté va se révéler plus vraie que nature, au risque de leur coûter la vie...Isolés sur une île, coupés du monde, les jeunes agents vont rapidement découvrir qu'un véritable serial killer se cache parmi eux.
Interdit aux moins de 12 ans

Fiche technique :

Budget : 27 000 000 $
Box Office France : 102 147 entrées
N° de visa : 113308
Interdit aux moins de 12 ans
Couleur
Format du son : DTS
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :


Mindhunters marque les retrouvailles de Renny Harlin avec LL Cool J, le premier ayant dirigé le second dans Peur bleue en 1999.


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Proie (la) Proie (la) France 2011 Thriller 102 min.

738 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 22/07/2015
Eric Valette Albert Dupontel (Franck Adrien), Alice Taglioni (Claire Linné), Sergi López (Manuel Carrega), Stéphane Debac (Jean-Louis Maurel), Natacha Régnier (Christine), Caterina Murino (Anna), Zinedine Soualem (Lucciani), Serge Hazanavicius (Lafay), Jean-Marie Winling (Pascaud), Lucien Jean-Baptiste (Alex), Yves Verhoeven (Brice), Jaïa Caltagirone (Amélie), Yves Girard (Manzon), Ilja Nikitenko (Le Kazakh), Sebastien Vandenberghe (Le colosse), Patrick Médioni (Le traducteur), Claire Bouanich (Melissa), Olivier Schneider (Novick), Hugo Becker (L'étudiant auto-stoppeur).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=175909.html
Un braqueur s’évade de prison pour traquer son ancien codétenu, un tueur en série qui a entrepris de lui coller ses crimes sur le dos. Une policière de la Brigade des Fugitifs se lance à la poursuite du braqueur, devenu bien malgré lui l’ennemi public numéro 1. Quand chacun des protagonistes aura été au bout de lui-même, qui sera le chasseur, et qui sera la proie ?
Interdit aux moins de 12 ans

Note de la presse : 3/5
Note des spectateurs : 3,5/5 (Pour 2 661 notes : 10% de *****, 37% de ****, 32% de ***, 11% de **, 6% de *, 4% de °)

Fiche technique :

Récompenses : 1 prix et 1 nomination
Distributeur : StudioCanal
Box Office France : 350 547 entrées
Année de production : 2011
Budget : € 9,7 000 000
Date de sortie DVD : 17 août 2011
Langue : Français
Date de sortie Blu-ray : 29 septembre 2011
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage
N° de Visa : 126.154

Secrets de tournage :

Note d'intention
Eric Valette ne cache pas son ambition de faire, avec La Proie, un divertissement de qualité : "Je souhaitais pouvoir offrir un vrai film d’action, «d’entertainment», sans oublier le fond et l’émotion. J’ai toujours eu envie de faire ce genre de films, c’est celui que j’aime regarder. Pour moi, le fait d’être un bon «divertissement du samedi soir» n’est pas en contradiction avec l’idée de faire de la qualité en offrant en plus quelques ambiguïtés et même un petit côté sarcastique."

Genèse
Eric Valette s'est retrouvé sur le projet après que les scénaristes Luc Bossi et Laurent Turner lui ont envoyé le script. Ils expliquent pourquoi leur choix s'est porté sur le réalisateur français : "De Maléfique à Une affaire d'Etat, il a su démontrer sa maîtrise. Eric est à l’aise avec l’action, mais surtout doté d’un univers et d’une personnalité qui permettaient d’éviter le risque d’un résultat final manquant d’âme. (...) Il possède parfaitement les codes et sait les dépasser pour raconter les histoires à sa façon". Le principal intéressé ajoute : "leur projet n’était encore qu’une idée, mais elle m’a tout de suite séduit. Leurs quelques pages proposaient une situation de base très accrocheuse et forte d’un vrai potentiel. Chaque fois que je le peux, j’aime être là au tout début des projets, pour avancer le plus possible en profondeur."

Titre
En apparence, "La Proie" semble être un titre simple qui révèle en fait une structure scénaristique plus complexe qu'elle n'y paraît : «Le personnage central de l’histoire, Franck, n’a pas d’autre choix que de s’échapper pour tenter de sauver les siens des griffes du tueur, tout en étant lui-même pourchassé par la police. Le tueur va en plus tenter de le faire accuser de ses propres crimes. C’est une intrigue à tiroirs, où chaque personnage poursuit sa logique. Le titre du film prend tout son sens et peut se lire à plusieurs niveaux parce que chaque protagoniste, à un moment ou un autre, devient la proie des autres…» explique Laurent Turner.

Inspiration
Les scénaristes ont choisi de baser l'intrigue de La Proie sur un tueur en série, un thème que l'on retrouve habituellement dans le cinéma anglo-saxon et qui permet d'allier le drame psychologique au thriller, comme l'évoque Luc Bossi : "C’était un matériel fascinant (...) et avec Laurent, mon coscénariste, nous avons cherché un sujet de fiction qui transcende ces histoires vraies – ressuscitant non pas des faits mais leur intensité, leur thématique, la puissance de leurs affrontements dramatiques. La notion «d’innocence» était incertaine et changeante dans ces histoires et l’idée centrale a été de faire du héros un personnage qui mette en valeur cette ambiguïté : un braqueur, criminel qui, si on l’oppose à un tueur en série, se retrouve pourtant soudain du «bon côté»."

Points forts
Ce qui a séduit Eric Valette dans le scénario était sa tonalité réaliste et son héros loin d'être lisse : "Depuis longtemps, je souhaitais faire un film de poursuite, avec un héros noir. J’aimais l’idée de l’amoralité du héros disposant de ses propres codes et de sa propre ligne de conduite. Le fait que l’histoire soit nourrie de plusieurs faits réels me plaisait aussi. On trouvait du coup des résonances réalistes, un côté «fait-divers» associé à une vraie dimension de cinéma."

Mise en scène
Eric Valette revient sur son travail de metteur en scène : "Même si ce n’est pas le même, je trouve du plaisir à la fois dans les scènes d’action et les scènes de jeu. Panacher les deux est passionnant. Pendant les scènes d’action, épuisantes du point de vue logistique, on a vraiment l’impression de se retrouver comme un gamin et de placer ses petits soldats sur un plateau de jeu. Les scènes de comédie sont plus confortables. Lorsque vous filmez un face-à-face de pointures comme Albert Dupontel et Sergi López dans la scène de parloir, il n’y a qu’à capter en fonction de ma partition." Le réalisateur storyboardait tous ses films auparavant mais il ne le fait désormais plus que pour les scènes d'action. Pour le reste : "je fais une liste précise des plans que je souhaite pour chaque scène. Je sais que je dois changer de focale à tel moment, que sur telle réplique il est intéressant d’avoir tel mouvement. (...) J’arrive donc toujours très préparé sur le plateau, mais c’est en arrivant très préparé que l’on peut se sentir assez en confiance pour tout changer".

Casting
Eric Valette a choisi Albert Dupontel pour incarner le héros de son film car il est "un très grand acteur et l’un des rares en France qui pouvait en plus assumer le côté très physique du rôle. (...) Il bénéficie en plus d’une grande affection du public, ce qui permet d’emblée de rendre ce personnage complexe sympathique. On a envie de savoir ce qui va lui arriver." Alice Taglioni n'était pas le 1er choix du réalisateur car son rôle était à l'origine une quadragénaire : "Au-delà de son charme et de sa beauté, Alice dégage quelque chose de très physique et de très concret et le personnage de Claire lui permettait de se démarquer de certains de ses emplois habituels de «blonde glamour»." Quant au tueur, l'équipe du film voulait un acteur peu connu qui serait aux yeux du public "comme une espèce de page blanche sans a priori." Leur choix s'est porté sur Stéphane Debac, qui "arrive à dégager quelque chose d’ambigu, aussi bien dans la douceur que dans la folie, en étant toujours juste et intéressant."

Méthode d'acteur
Albert Dupontel revient sur la manière dont il est entré dans son rôle : "Je laisse les choses venir à moi en essayant de me faire tout petit par rapport au personnage. Parfois, on peut être déçu parce qu’il n’est pas aussi grand que ce qu’on avait perçu, et c’est alors moins confortable. D’autres fois, il est assez grand et il finit par s’emparer de vous. On s’aplatit alors devant lui, on entre à son service. Un acteur porte toujours en lui des fragments, des miettes d’un personnage, et le rôle fait que tout à coup, ils vont se rassembler pour donner une densité et une cohérence au rôle. (...) Pour jouer Franck, je me soumettais à la cadence de ce personnage physique, frénétique, violent et caricatural au bon sens du terme. Il me dominait complètement. J’étais forcé de courir comme lui, de ressentir les choses comme lui. Il m’a entraîné, ce qui m’a permis de l’habiter."

Radical
En jouant dans La Proie, Albert Dupontel montre sa volonté de participer à des projets forts, comme l'étaient Le Convoyeur ou Irréversible. L'acteur a d'ailleurs refusé dans un premier temps le rôle de Franck Adrien car le scénario n'était pas assez radical à ses yeux. "Dans ce genre de film, il ne faut pas de demi-mesure. On doit le faire à fond ou ne pas le faire" explique-t-il. Il ajoute : "Je me sens à l’aise dans cette intégrité en tant que metteur en scène et en tant qu’acteur. (...) Paradoxalement, je n’ai aucune ambition d’acteur, mais je souhaite par contre participer à des projets forts, marquants. J’ai le sentiment que La Proie peut en être un."

Sans filet
Albert Dupontel exécute lui-même toutes ses cascades dans La Proie : "Si je n’avais pas accompli mes cascades, je ne serais venu que trois jours sur le tournage. À partir du moment où on s’engage, il faut le faire vraiment" explique-t-il. "(...) Exécuter moi-même les cascades me permet d’amener le jeu jusque dans l’action. La tension qui a été la mienne tout au long du film se ressent dans chaque scène." Le comédien s'est préparé avec Christian Hening, coordinateur des cascades, et avec des cascadeurs qu'il avait déjà côtoyés sur Enfermés dehors. "À chaque fois, une doublure lumière exécutait les cascades avant moi, à la fois pour régler le cadre et me montrer ce qu’il y avait à faire. C’était une bonne façon de voir quelles difficultés m’attendaient." Une implication de l'acteur qui a valu à Eric Valette des sueurs froides : "Il n’y a pas un plan où il soit doublé. J’étais à la fois tétanisé de trouille et fasciné par les risques qu’il prenait !"

Une femme dans un monde d'hommes
Claire Linné incarnée par Alice Taglioni évolue dans un milieu masculin sans jouer les fortes têtes : "Ce n’est pas une casse-cou prête à tout. Je ne la sens pas du tout comme une rebelle qui cherche à en remontrer aux hommes. C’est une femme qui fait un travail qu’elle a choisi, entourée d’hommes, mais le film n’insiste pas sur sa féminité. Elle doit faire ses preuves comme n’importe qui dans n’importe quelle profession. Elle est naturellement intégrée à l’équipe. Elle ne se positionne pas non plus dans la séduction, elle cherche avant tout à être efficace."

Jouer un monstre
Le comédien Stéphane Debac n'a pas eu peur d'incarner un tueur en série : "Dans mon métier d’acteur, ce qui me motive, c’est l’oubli de moi-même pour mettre tout ce que je peux au profit de celui que je dois jouer. Je ne suis pas là pour juger, ce n’est pas le métier du comédien. Dans le travail, je n’ai pas d’ego, et je ne cherche pas à me valoriser personnellement à travers un rôle. Peu importe si je vais être beau, respectable, ou pas. J’essaie de faire exister l’autre."

Dans la peau d'un tueur
Pour se glisser au mieux dans la peau de Jean-Louis Maurel, Stéphane Debac a travaillé sur sa démarche : "C’est un des moyens de définir le personnage. Chaque personne possède une sorte de centre de gravité, certains marchent avec leur ventre, leurs pieds, leur bassin – c’est une énergie qui se dégage d’un point précis de leur corps et qui révèle beaucoup. Maurel a une attitude presque débonnaire, un peu lente, lui donnant quasiment une ligne de personnage de B.D., avec un rythme posé, toujours dans le contrôle. C’est un travail qui se fait en collaboration avec le metteur en scène. Eric, la costumière et moi avons vraiment travaillé ensemble pour donner à Maurel, sans le caricaturer, cet aspect un peu provincial que je connais bien puisque je viens moi-même de province. À travers ce qu’il dégage visuellement, on peut imaginer sa vie, son armoire rangée, des polos alignés, des pantalons beige bien pliés par sa femme."

Duo
On doit l'histoire de La Proie à Luc Bossi et Laurent Turner qui avaient signé le scénario de La Chance de ma vie avec Virginie Efira. Un changement de ton radical, comme l'explique Turner : "Enchaîner un polar pur et dur après une comédie romantique est une chance. Comme n’importe quel spectateur, nous n’avons pas envie d’un unique genre de cinéma. Mais je dois avouer que l’expérience de La Proie était spécialement satisfaisante et me donne envie de m’atteler toutes affaires cessantes à un autre thriller…". Par ailleurs, Bossi a produit Ca$h où apparaissait déjà Alice Taglioni.

D'amour et de sang frais
Stéphane Debac et Natacha Régnier incarnent dans La Proie un couple de tueurs, bien loin de ceux représentés dans Tueurs nés ou Les Tueurs de la lune de miel. Un choix délibéré de la part des scénaristes : "nous avons cherché à nous décaler des archétypes. C’est aussi vrai pour le tueur, habituellement présenté comme agissant seul. L’idée d’un couple amoureux et le fait qu’ils soient normaux en apparence semblait novatrice. C’est le genre de gens dont les voisins disent : «On n’aurait jamais pu imaginer ça d’eux» – nous avons donc écrit des scènes au supermarché, au barbecue, toutes ces choses qui font le quotidien d’un couple lambda. Nous voulions sortir du cliché habituel du serial killer, plus déjanté. Le fait qu’ils soient plus proches les rend d’autant plus effrayants."

La "vraie" Claire Linné
Pour écrire le personnage d'Alice Taglioni, les scénaristes se sont inspirés de leur rencontre avec une commissaire de la P.J. "De nombreuses femmes exercent à un niveau très élevé au sein de la police française, avec des qualités propres que les hommes leur reconnaissent, notamment dans l’analyse des motivations des suspects. La conviction de notre héroïne, Claire Linné, face à tout ce qui accuse Franck est un des moteurs du film. Nous avons aussi examiné les enquêtes souvent palpitantes de la véritable Brigade des Fugitifs", rapporte Luc Bossi.

Lieux de tournage
La majorité du film a été filmée dans les Alpes-Maritimes. Ensuite, l'équipe du film s'est tour à tour installée en région parisienne, à Toulon mais aussi à Prague où il était plus facile pour des questions d'autorisation de filmer l'une des scènes d'action du film.

Accident
Albert Dupontel s'est fait une double entorse lors du tournage d'une scène.

En terrain connu
Albert Dupontel incarne un détenu qui s'évade afin de retrouver le criminel qui partageait sa cellule. Un décor qui n'est pas étranger à Eric Valette dont le premier film, Maléfique, était un huis-clos se déroulant en prison.

Changement de casting
André Dussolier, qu'Éric Valette avait dirigé dans son précédent film, Une affaire d'Etat, devait à l'origine tenir le rôle de Sergi López dans La Proie.

Retrouvailles
Jean-Marie Winling, Serge Hazanavicius et Olivier Schneider figuraient déjà au générique d'Une affaire d'État, le précédent film d'Éric Valette.

Un remake américain
En janvier 2014, le studio américain DreamWorks annonce l'acquisition des droits d'adaptation du thriller d'Eric Valette. Luc Bossi, co-scénariste et producteur de l'original, est chargé de superviser ce remake produit par Charles S. Cohen.
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Regression Regression Espagne 2015 Thriller 107 min.

808 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 02/03/2016
Alejandro Amenábar Emma Watson, Ethan Hawke, David Thewlis, Devon Bostick, Dale Dickey, Aaron Ashmore, Lothaire Bluteau, David Dencik
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=225102.html
Minnesota, 1990. L'inspecteur Bruce Kenner enquête sur un crime révoltant dont la jeune Angela accuse son père, John Gray. Lorsque John avoue sa culpabilité de façon tout à fait inattendue et sans garder le moindre souvenir des faits, le docteur Raines, un célèbre psychologue, est appelé à la rescousse. Il va devoir aider John à retrouver la mémoire, mais ce qu'ils vont découvrir cache un terrifiant mystère qui concerne le pays tout entier...
Regression (sans accent sur le "e") marque le retour attendu d’Alejandro Amenábar, cinq ans après le flop injuste de l’ambitieux péplum Agora. On est rassurés d’entrée : le cinéaste espagnol n’a rien perdu de son talent pour créer une atmosphère anxiogène (photo bleutée irréaliste, cadrages étranges) qui sert idéalement d’écrin à cette enquête dans laquelle une jeune femme accuse son père de crimes horribles. Illusionniste, le réalisateur se plaît à manipuler le spectateur de bout en bout. Le résultat, moins convaincant que ses légendaires tours de passe-passe (Ouvre les yeux, Les Autres), se montre tout de même efficace. Et n’oubliez pas : le diable est dans les détails.
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Rivières Pourpres (les) Rivières Pourpres (les) France 2000 Thriller 105 min.

545 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 08/01/2011
Mathieu Kassovitz Jean Reno (Le Commissaire Pierre Niemans), Vincent Cassel (Le Lieutenant Max Kerkérian), Dominique Sanda (Soeur Andrée), Karim Belkhadra (Le Capitaine Dahmane), Jean-Pierre Cassel (Le Docteur Bernard Chernezé), Nadia Farès (Fanny Fereira), Didier Flamand (Le Directeur De La Fac), Philippe Nahon (Le Patron De La Station De Service), François Levantal (Docteur En Pathologie), Robert Gendreu (Le Gardien Du Cimetière), Dominique Bettenfeld (Le Policier De La Bibliothèque), Christophe Rossignon (Le Policier Dans La Gare), Vincent Tulli (Le Technicien Ordinateur), Francine Bergé (La Directrice De L'École), Nicolas Koretzky (Le Policier À L'Ordinateur), Nicky Naude (Un Skinhead), Sami Zitouni (Un Jeune À Sarzac), Tonio Descanvelle (Un Policier De Sarzac), Olivier Morel (Philippe Sertys), Christophe Bernard (Un Skinhead), Laurent Lafitte (Hubert, Le Fils Du Directeur), Vincent Skimenti (Un Policier), Laurent Avare (Rémy Caillois), Olivier Rousset (Un Policier De Sarzac), Françoise Loreau (La Nonne), Slim Zitouni (Un Jeune À Sarzac), Alexis Robin (L'Enfant Avec Son Chien), Alain Guerillot (Le Patron Du Café).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=1325.html
Le même jour, à trois cents kilomètres de distance, deux flics se voient confier deux affaires singulières.Le commissaire Pierre Niémans, homme d'expérience et ex-gloire de l'anti-gang, possède un instinct sans faille mais cache de douloureuses angoisses. Il se rend à Guernon, une ville universitaire des Alpes, sur les lieux d'un meurtre avec mutilation.Max Kerkérian, ex-voleur de voitures vif et solitaire, a intégré les rangs de la police par amour de la nuit et du danger. Il enquête à Sarzac sur la profanation d'une tombe, celle d'une enfant disparue en 1982.Bientôt, les deux enquêtes se rejoignent et les meurtres se multiplient.La vérité dépassera l'imagination des deux policiers et les emmènera en haute altitude, aux portes de la mort et de la glace.
Interdit aux moins de 12 ans

Note de la presse : 3/5
Note des spectateurs : 3/5 (Pour 7845 notes : 22 % de *****, 35 % de ****, 23 % de ***, 4 % de **, 16 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 3 255 184 entrées
Budget : 16,06 millions d'euros
N° de visa : 97248
Couleur
Format du son : Dolby numérique
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français

Secrets de tournage :

Adapté de Grangé
Les rivières pourpres est l'adaptation du best-seller homonyme de Jean-Christophe Grangé. Son premier roman «Le vol des cigognes» va également être transposé à l'écran. Le projet, initié par le producteur des Rivières pourpres Alain Goldman, en est actuellement au stade de l'écriture.

Un travail en tandem pour Kassovitz
« Travailler avec l'auteur du livre, de l'idée originale, ça n'est pas évident. Et j'avoue que j'ai eu un peu peur parce que c'est difficile, quand on écrit un bouquin de 400 pages, de le résumer à 120 pages de scénario, arriver à mettre en 1h30 ce qui normalement prendrait 5 heures de film, il faut sabrer des choses et là, on tape dans l'ego de l'auteur.Heureusement Jean-Christophe (Grangé) était vraiment complètement à la disposition du film et était le premier à me dire : « Donne des coups de pied dans le bouquin, on s'en fout, changeons les trucs, changeons ce qu'il faut pour le film soit le film. Il faut le faire vivre complètement, indépendamment du bouquin qui est très fourni, très dense. Ca doit être un film court, tendu ».C'était un véritable plaisir de travailler avec lui parce qu'il a eu l'intelligence de se lancer dans le film en oubliant le livre et a accepté de changer des choses. »

Cassel et Kassovitz
Après Métisse (1993) et La haine (1995), Mathieu Kassovitz dirige Vincent Cassel pour la troisième fois.Les deux comédiens ont déjà partagé l'affiche des deux premiers longs métrages de Mathieu Kassovitz, ainsi que du Plaisir (et ses petits tracas) (Nicolas Boukhrief, 1998).En 2000, ils apparaissent ensemble au générique de Birthday girl de Jez Butterworth.

Un casting parfait pour Grangé
« Je suis comme tout le monde, j'ai été marqué en profondeur par cette scène devant la glace dans La haine, où Vincent Cassel interroge son reflet : « C'est à moi que tu parles ? » Je me souviens quand Mathieu m'a parlé de son choix, j'étais aux anges. Nous savions déjà que Jean acceptait de jouer le rôle de Niémans et voilà que Vincent montait lui aussi dans le bateau. Pour moi, c'était le casting rêvé (…). Pour Nadia, c'est exactement la même chose. Elle est l'incarnation parfaite du personnage de Fanny. »

Thierry Arbogast, directeur de la photographie
Chef opérateur de Luc Besson (Nikita, Léon, Le cinquième élément), d'André Téchiné (J'embrasse pas, Ma saison préférée) et d'Eric Barbier (Le brasier, Toreros), Thierry Arbogast a notamment participé au Hussard sur le toit (Jean-Paul Rappeneau, 1995), à Ridicule (Patrice Leconte, 1996) et à She's so lovely (Nick Cassavetes, 1997).Il a également collaboré à Une histoire de vent (Joris Ivens, 1988) et à Génial, mes parents divorcent ! (Patrick Braoudé, 1991).
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Sans Laisser De Traces France 2010 Thriller 95 min.

585 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 30/11/2011
Grégoire Vigneron Benoît Magimel (Etienne Meunier), François-Xavier Demaison (Patrick Chambon), Julie Gayet (Clémence Meunier), Léa Seydoux (Fleur), Jean-Marie Winling (Maurice), Dominique Labourier (Micheline), André Wilms (François Michelet), Stéphane De Groodt (Kazinski), Ludovic Gossiaux (Le Brigadier).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=143767.html
A bientôt quarante ans, Etienne, sur le point de prendre la présidence de son groupe, veut soulager sa conscience d'une injustice qu'il a commise au début de sa carrière et qui, précisément, l'a lancée. Convaincu par un ami de jeunesse, il se rend chez l'homme qu'il a lésé à l'époque pour le dédommager. Mais les choses tournent mal et l'homme est tué par son ami. Etienne tente alors de reprendre le cours de sa vie, mais celle-ci vire peu à peu au cauchemar. Harcelé par son ami, rattrapé par l'enquête de police, plus Etienne se débat, et plus l'étau se resserre. Au bout du rouleau, Etienne réalise qu'il ne lui reste plus qu'une seule solution...
Note de la presse : 3/5
Note des spectateurs : 3/5 (Pour 506 notes : 11% de *****, 34% de ****, 22% de ***, 22% de **, 7% de *, 5% de °)

Fiche technique :

Distributeur : Mars Distribution
Année de production : 2010
Box Office France : 81 393 entrées
Budget : 7 500 000 euros
Date de sortie DVD : 18 août 2010
Date de sortie Blu-ray : 18 août 2010
Langue : Français
Colorimétrie : Couleur
Format de production : 35 mm
Type de film : Long-métrage

Secrets de tournage :

Travail d'écriture avec Laurent Tirard
Grégoire Vigneron raconte comment il a écrit le scénario avec Laurent Tirard : " Nous parlons énormément ensemble. Nous faisons des fiches, une par scène, que nous accrochons au mur, ce qui nous donne une vision concrète du film. Manipuler ces fiches nous permet une approche dynamique de l'histoire et constitue déjà une forme de montage. C'est un processus assez âpre, mais qui permet d'obtenir une structure solide. En dernier lieu, nous rédigeons les dialogues. Écrire un film pour moi-même est plus compliqué car je suis assez indécis. Laurent est très conceptuel et, lorsque nous écrivons pour lui, tout notre travail consiste à ramener de la matière humaine, en creusant le sujet. Pour avoir travaillé avec d'autres, nous nous rendons compte qu'il existe quelque chose de très précieux entre nous : nous sommes complémentaires. Sans clairement savoir sur quel terrain cela se joue, nous avons toujours tendance à dire que Laurent est synthétique et que je suis analytique. "

Note d'intention
Ce qui intéressait Laurent Tirard et Grégoire Vigneron dans ce personnage avait trait à la morale. " Nous avons tous besoin de justice, explique le cinéaste. Nous voudrions que l'effort soit récompensé, qu'à un comportement donné corresponde une réponse adéquate, que les choses finissent bien pour les bons. Hors, dans la vraie vie, les choses ne se passent pas ainsi (...) C'est un film sur le scrupule, le remords, le doute et la confiance en soi. Est-ce que je mérite ce qui m'est donné ? C'est effectivement au moment où Etienne va réussir que le remords devient le plus douloureux. Et c'est à ce moment qu'il retrouve Patrick, une sorte de double pulsionnel, déchaîné, qui refuse tout compromis. Patrick passe à l'acte tout le temps. La rencontre avec lui bouscule Etienne, le fait passer à l'acte pour essayer de réparer ce qui le gêne, au risque de tout perdre... "

Une démonstration mathématique
Comme l'explique Grégoire Vigneron, Sans laisser de traces est construit comme une démonstration mathématique. " Dans l'équation de la réussite donnée au départ par la voix off, il est question de travail et de talent, mais aussi de chance, raconte le cinéaste. La chance est un élément que l'on ne maîtrise pas, comme le hasard ou la coïncidence, et c'est insupportable pour les êtres humains. C'est ce que le film raconte. Mais est-ce une démonstration ? En tout cas, c'est un enchaînement implacable. Chaque scène est irréversible. Ce film est basé sur la tension entre les gens. L'histoire crée un problème majeur et on n'élude pas le conflit. Le film est construit sur un certain nombre de face-à-face dont quelque chose doit sortir, et c'est ainsi que l'on avance. La pression qui s'accentue sur le personnage principal est la forme que nous avons trouvée pour valoriser tout le potentiel d'un sujet sur la conscience. "

Le choix de Benoît Magimel
Pour Grégoire Vigneron, Benoît Magimel s'est imposé rapidement pour le rôle d'Etienne, car il a la puissance et le charisme pour jouer un tel personnage. " On s'attache à lui, même s'il a commis des fautes. Je savais que Benoît pourrait incarner ce personnage qui doit toucher, susciter l'empathie pour donner envie de le suivre, raconte le cinéaste. Benoît est très charismatique. J'avais une grande confiance dans sa capacité à capter la sympathie du public, sans aller la chercher. Je souhaitais travailler avec lui dans la sobriété, avec cette espèce de neutralité dans le jeu qui respecterait l'écriture, suffisamment construite pour décrire la mécanique qui avance, qui progresse comme un piège qui se referme sur le personnage. "

Contre-emploi pour François-Xavier Demaison
D'ordinaire habitué à jouer des rôles de comédie, François-Xavier Demaison interprète ici un personnage peu recommandable, qui plus est dans un thriller, registre auquel il ne s'était jamais frotté jusqu'à présent. " François-Xavier Demaison, que je connaissais depuis Le Petit Nicolas, m'a paru tout à fait capable d'assumer ce personnage, raconte le cinéaste. Le couple François-Xavier/Benoît apporte une incongruité qui sert parfaitement l'histoire. Cela me plaisait car, contrairement aux apparences, ce film comporte un aspect de comédie, avec quelque chose de jubilatoire. Nous avons cherché à donner une vraie épaisseur et une vraie sincérité au personnage de Patrick. D'abord aux lectures, puis au tournage, François-Xavier a donné une cohérence au personnage, il l'a fait coïncider avec sa propre personnalité. Du coup, son personnage est touchant, parce qu'il est sincère. Travailler avec lui était un vrai bonheur. Son jeu est suffisamment large pour assumer les aspects les plus drôles ou les plus inquiétants du personnage. "

L'esthétique du film
Avant le tournage, Grégoire Vigneron et le directeur de la photo Laurent Dailland se sont mis d'accord sur le format Scope. Ensuite, à chaque plan, chaque découpage, chaque mise en place, ils ont réfléchi en termes de cadre et de focale. " On a souvent utilisé des longues focales, raconte le cinéaste. Les confrontations champ / contrechamp en longue focale me paraissaient plus élégantes. Pour les décors, je cherchais un vrai standing, en particulier pour le loft d'Etienne avec sa vue panoramique. J'étais toujours plus à l'aise avec des décors épurés. Dans certains cas, comme chez Fleur, il a bien fallu remplir un peu. Je me figurais une grande ville froide avec une architecture faite de lignes claires, harmonieuses, au milieu desquelles les humanités créent le désordre. Certaines scènes, comme celle où Etienne rend visite à ses parents, d'origine modeste et rurale, en deviennent d'autant plus significatives (...) Le film traduit cela visuellement, c'est un mélange entre la rectitude des lignes, la froideur des ambiances et l'intense chaleur des émotions humaines. "

"Indélébile" comme titre initial
Sans laisser de traces s'est intialement intitulé Indélébile.
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Septième Cible (la) Septième Cible (la) France 1984 Thriller 108 min.

447 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 24/12/2010
Claude Pinoteau Lino Ventura (Bastien Grimaldi), Léa Massari (Nelly), Jean Poiret (Jean Michelis), Roger Planchon (Paillard), Elisabeth Bourgine (Laura), Jean-Pierre Bacri (L'Inspecteur Daniel Esperanza), Béatrice Agenin (Catherine), Robert Hoffmann (Hagner), Michael Morris (Clairbone), Annick Alane (Gabrielle), Nicolas Silberg (Un Flic), Madeleine Barbulée (L'Antiquaire Aux Puces), Janine Souchon (La Marchande De Chaussures).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=38372.html
Bastien Grimaldi, écrivain réputé, est agressé un soir dans la rue. Apparemment, l'agression est gratuite. Mais les coups de téléphone répétés, les lettres anonymes s'accumulent. Grimaldi mène sa propre enquête pour comprendre qui est à l'origine de ces menaces.

Note des spectateurs : 3/5 (Pour 54 notes : 8 % de *****, 42 % de ****, 42 % de ***, 0 % de **, 8 % de *)

Fiche technique :

Couleur
Format de projection : 1.85 : 1
Format de production : 35 mm
Tourné en : Français
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Shimmer Lake Shimmer Lake USA 2017 Thriller 83 min.

989 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 12/06/2017
Oren Uziel Wyatt Russell, Rainn Wilson, Benjamin Walker, Adam Pally, John Michael Higgins, Stephanie Sigman, Rob Corddry, Mark Rendall
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=243154.html
Remontant le temps jour par jour, ce thriller à l'humour noir suit un shérif local tandis qu'il traque les trois suspects d'un braquage de banque, dont son frère.
Lorsque l'un des scénaristes de 22 Jump Street passe à la réalisation on aurait pu espérer quelque chose d'un minimum bien écrit et sympathique.
Or vu que c'est un scénariste et non pas un réalisateur, il faut un film forcément basé sur des révélations finales assez foireuses, mais surtout c'est filmé de manière très proprette et fade.

Ce film c'est un peu Fargo pour l'humour noir et Memento pour le côté monté à l'envers... Et c'est pas fameux. Chaque scène est bien trop courte pour réussir à réellement faire naître une forme réelle de malaise vis à vis de l'absurde des situations et faire ressortir le côté extrêmement glauque et cynique. De plus en montant ça à l'envers ils s'amusent juste à camoufler l'indigence et la banalité derrière du film derrière un artifice. On a là exactement ce que l'on appelle un film de petit malin, qui plutôt que d'être brillant se contente d'un ou deux écrans de fumée pour faire semblant de dire quelque chose et de raconter un truc neuf.

Et pourtant certaines scènes commencent bien, avec un côté réellement décalé et glauque, mais ils n'en font rien, le film est bien trop rapide. On a un juge qui se tape un gigolo qui a la diarrhée (vive les blagues sur le caca, c'est toujours drôle le caca...), un type débarque une arme à la main, mais jamais la situation ne se nourrit de l'absurdité de la situation. Jamais ils ne construisent là-dessus pour créer de la tension et un côté maladif. Non c'est juste une blague nulle sur le caca et c'est un peu tout.

Aussi vu que c'est un truc de scénariste et pas de metteur en scène, toutes les scènes sont désespérément utiles, mais tout ce beau monde ne peut vivre tranquillement sa vie, ce qui permettrait de s'attacher à eux.

Un échec...

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Svaha : The Sixth Finger Svaha : The Sixth Finger Corée du Sud 2019 Thriller 122 min.

1314 2/4
  Vu mais non dispo 05 Autres 07/03/2022
Jang Jae-hyun Jung-jae Lee, Jung-min Park, Min Tanaka, Lee Jae-In, Yoo Ji-tae, Sang-Woo Lee, Jin-yeong Jeong, Seon-kyu Jin
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=274490.html
Le pasteur Park est convoqué afin de célébrer un culte religieux. Il apprend le meurtre d'une jeune fille dont le corps a été retrouvé dans un tunnel. Il commence à enquêter sur cette affaire. Parallèlement, une autre jeune fille, Geum-hwa, semble être la nouvelle cible d'un fanatique religieux, Na-han.
"Svaha: The Sixth Finger" commence par une scène montrant la naissance de jumelles, dont un qui est dans un sale état, et la mort de leurs parents. Nous découvrons ensuite, Park, un pasteur qui est un expert autoproclamé sur les cultes et les groupes religieux marginaux. Il est chargé d'enquêter sur ces groupes, ce qui ne plait pas à tout le monde. D'autres le prennent pour un charlatan et le lui font bien savoir. Dans le même temps, un policier est appelé sur les lieux d'un crime où le corps d'une jeune fille a été retrouvé emmuré à l'entrée d'un tunnel. Nous suivons ces différentes enquêtes/histoires en même temps avec également la vie de l’aînée des jumelles qui est désormais grande et dont la famille cache un secret. "Svaha: The Sixth Finger" est un film qui est un mélange de mystère, de mythologie, de religion et d'horreur. Ce n'est pas une première pour Jang Jae-hyeon, dont le premier film "The Priests" était dans le même esprit. Ici, il nous plonge au cœur de certaines traditions chrétiennes et bouddhistes. L'histoire est très mystérieuse et intrigante, mais le récit se perd dans des sous-intrigues pas toujours utiles. Sur le papier, ce programme si chargé est alléchant, mais dans les faits, c'est autre chose. Le scénario aurait gagné a être plus épuré surtout qu'au fil des minutes on se rend compte que ce n'était pas nécessaire de faire tant de mystères. L'ambiance est parfois très bonne, mais je trouve que le réalisateur ne s'appuie pas assez dessus. Le côté épouvante-horreur est sous exploité alors que l'histoire est très sombre et cache des événements sordides. Pour moi, "Svaha: The Sixth Finger" n'est ni un bon ni un mauvais film. J'ai bien aimé le début, mais j'ai progressivement décroché devant toutes ces histoires qui s'entremêlent.
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The Beast De Behandeling ++ Autres 2014 Thriller 127 min.

835 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 09/05/2016
Hans Herbots Geert Van Rampelberg, Ina Geerts, Johan Van Assche, Laura Verlinden, Roel Swanenberg, Kyan Steverlynck, Dominique Van Malder, Michael Vergauwen
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=230279.html
Flic brillant, Nick Cafmeyer est hanté par un lourd secret : la disparition jamais élucidée de son jeune frère. Un jour sa supérieure décide de lui confier une affaire similaire. Nick se plonge alors corps et âme dans l’enquête. S’ensuit une véritable chasse à l’homme. Pour que justice soit faite, Nick est prêt à tout...
Un polar exceptionnel, noirissime, inspiré d’un roman de Mo Hayder. Un inspecteur de police, obsédé par la nécessité de retrouver un enfant kidnappé par un maniaque, replonge dans son propre passé : son frère, autrefois, a ainsi disparu, et l’affaire n’a jamais abouti.

Passé et présent se mêlent, alors qu’une ambiance de ténèbres s’étend sur les Flandres, que l’enquête plonge dans des quartiers ruinés, des caves gluantes, des chemins détrempés. La tension est permanente (on pense à l’affaire Dutroux), la violence constamment sous-jacente, le regard empreint d’humanité.

Hans Herbots, réalisateur anversois de 45 ans, trouve ici un ton unique, entre le fantastique gothique et le récit d’une procédure policière. Formidable.
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The Call Call Corée du Sud 2020 Thriller 112 min.

1246 2/4
  Vu mais non dispo 05 Autres 21/07/2021
Chung-Hyun Lee Shin-Hye Park, Jun Jong-seo, Sung-ryung Kim, Dong-Hwi Lee, Lee El, Oh Jeong-se, Ho-San Park
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=287481.html
Une tueuse en série et une autre femme, au téléphone dans une maison, à 20 ans d'intervalle. Et l'une menace le passé et la vie de l'autre pour changer son propre destin.
" The Call" diffusé sur Netflix est un thriller horrifique coréen qui se regarde. En effet après une première partie poussive, l'histoire s'installe progressivement au fil des minutes réservant son lot de rebondissement et séquences horrifiques avec un dénouement surprenant même si je n'ai pas retrouvé totalement le savoir-faire cinématographique coréen dans ce film qui ne dépassera le stade de film de série b vite oublié.
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Trance Trance UK 2013 Thriller 101 min.

864 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 04/07/2016
Danny Boyle James McAvoy, Vincent Cassel, Rosario Dawson, Danny Sapani, Tuppence Middleton, Lee Nicholas Harris, Ben Cura, Sam Creed
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=193485.html
Commissaire-priseur expert dans les œuvres d’art, Simon se fait le complice du gang de Franck pour voler un tableau d’une valeur de plusieurs millions de dollars. Dans le feu de l’action, Simon reçoit un violent coup sur la tête. À son réveil, il n’a plus aucun souvenir de l’endroit où il a caché le tableau. Ni les menaces ni la torture ne lui feront retrouver la mémoire. Franck engage alors une spécialiste de l’hypnose pour tenter de découvrir la réponse dans les méandres de l’esprit de Simon…
On ne va pas vous dévoiler les multiples rebondissements du nouveau Danny Boyle, montagnes russes frénétiques et pleines de surprises. Mais sous les dehors d’un film de petit malin qui ferait péter les coutures du cinéma de genre, Trance s’interroge sur l’identité réelle de son personnage principal. Qui est vraiment Simon ? À quoi joue-t-il ? Quelles sont ses motivations ? Autant de questions qu’on peut légitimement se poser sur Danny Boyle, réalisateur souvent borderline, artisan surdoué, metteur en scène générationnel... Au fond, le Britannique se définit d’abord par son style. Disco, hypnotique et surexcité. Et dans ce registre, Trance est un petit bijou. Dès le début, le projet de Boyle est clair : retourner le cerveau du spectateur et organiser son art du désordre nourri par les pulsions des personnages. Un shoot de pur chaos qui lui permet de revenir à ses oeuvres des années 90. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard s’il s’est adjoint l’aide de John Hodge, son ancien scénariste. Comme dans Transpotting, ça jure, ça baise, ça boit et ça flingue avec une certaine euphorie, le film devenant un défouloir qui propose même l’un des plus beaux full frontal récemment vu sur grand écran. Si, après sa moisson de statuettes et son passage à Hollywood (Slumdog Millionaire, 127 heures), on aurait pu craindre que Danny le révolté ne s’assagisse, Trance est là pour rappeler que Boyle est un cinéaste pirate. Jamais là où on l’attend.
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Transporteur (le) The Transporter France/USA 2002 Thriller 92 min.

209 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 20/01/2006
Corey Yuen, Louis Leterrier Jason Statham (Franck Martin), Shu Qi (Lai), Matt Schulze (Wall Street), François Berléand (Tarconi), Ric Young (Mr Kwai), Doug Rand (Le Leader).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=38825.html
Pour les livraisons à haut risque, Franck est toujours là. Comme les autres, il obéit aux trois règles d'or : ne poser aucune question, ne pas ouvrir les colis et ne pas enfreindre les deux premières au risque d'y trouver la mort.

Mais cette fois-ci, Franck a ouvert le sac posé dans son coffre et a découvert une jeune femme se nommant Lai. Face à ce cas de conscience et à une sombre affaire de trafic humain, il ne va plus pouvoir fermer les yeux et décide d'aider ce ''colis'' un peu spécial.
Note de la presse : 2/4 Note des spectateurs : 2/4

Fiche technique :

Box Office France : 530 009 entrées
Box Office Paris : 164 841 entrées
N° de visa : 103 994
Couleur
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

Un physique à toute épreuve
Pour les scènes de combat, Jason Statham et Corey Yuen n'ont pas eu le temps de mettre en place un programme d'entraînement avant le début du tournage. L'acteur britannique devait donc exploiter sa propre pratique des arts martiaux et se surpasser. Ce dernier avoue en avoir bavé : "Je me suis pris des coups, je suis tombé, je me suis tordu des membres, luxé des articulations, blessé sans arrêt."

Matérialiser les échanges de tir
Afin de renforcer l'impact des échanges de tir, les réalisateurs ont décidé de matérialiser les trajectoires des projectiles. Louis Leterrier explique : "D'habitude, lorsqu'un coup de feu est tiré, on entend un grand "bang" et puis plus rien. Là, les balles frôlent, rasent, pleuvent au sens littéral du terme. Cela permet au spectateur de s'impliquer davantage dans le risque que court le personnage. C'est esthétique et scénaristiquement utile."

Les poursuites en voitures
Le scénario impliquait de nombreuses scènes de poursuites en voitures. L'action de l'une d'entre elles se déroulait sur la chaussée et les trottoirs de la promenade des 02 Anglais à Nice. La production a obtenu une autorisation exceptionnelle pour interdire l'accès à cet endroit touristique. Les autorités leur ont également permis de tourner une scène où les acteurs empruntent la Croisette à Cannes en sens interdit.Le ballet nocturne des containers dans le port autonome et les scènes des routes de montagne ont été tournés à Marseille et dans l'arrière-pays. Louis Leterrier raconte : "Nous avons pu fermer un tronçon de départementale quatre voies de neuf heures à seize heures pendant quinze jours. Nous devions respecter ces horaires à la lettre sous peine de nous faire interdire le site le lendemain."

Un casting international
Le Transporteur réunit une distribution internationale notamment composée d'un 02 Anglais (Jason Statham), d'une Taïwanaise (Shu Qi), d'un Français (François Berléand) et d'un Américain (Matt Schulze), d'où quelques difficultés linguistiques. Louis Leterrier explique : "Jason ne parlait qu'02 Anglais, François faisait tous les efforts du monde pour parler 02 Anglais et Shu Qi avait besoin d'un interprète pour comprendre cette langue ! Chaque instruction devait être expliquée à chacun à sa façon, le plus calmement et le plus rapidement possible. Un vrai cauchemar qui nous a valu quelques fous rires..."

La répartition des tâches
Les deux coréalisateurs, Corey Yuen et Louis Leterrier, avaient des domaines d'action bien définis. Le premier s'occupait des scènes de combat d'arts martiaux, tandis que le second, plus habitué à la direction d'acteurs classique, réalisait les scènes de comédie et les cascades.

Leterrier et Besson inséparables
Louis Leterrier et Luc Besson se connaissent de longue date. Le premier a assisté Luc Besson sur le tournage de Jeanne d'Arc et a travaillé sur des spots publicitaires pour Internet ou L'Oréal, réalisés également par Luc Besson.

Seconde collaboration Yuen / Besson
C'est la deuxième fois que Corey Yuen travaille avec le producteur Luc Besson. Le premier avait en effet supervisé les scènes de combat de Le Baiser mortel du dragon produit par le même Luc Besson.


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Under The Silver Lake Under The Silver Lake USA 2018 Thriller 139 min.

1109 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 11/06/2020
David Robert Mitchell Andrew Garfield, Riley Keough, Topher Grace, Callie Hernandez, Don McManus, Jeremy Bobb, Riki Lindhome, Zosia Mamet
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=247319.html
À Los Angeles, Sam, 33 ans, sans emploi, rêve de célébrité. Lorsque Sarah, une jeune et énigmatique voisine, se volatilise brusquement, Sam se lance à sa recherche et entreprend alors une enquête obsessionnelle surréaliste à travers la ville. Elle le fera plonger jusque dans les profondeurs les plus ténébreuses de la Cité des Anges, où il devra élucider disparitions et meurtres mystérieux sur fond de scandales et de conspirations.
Under the Silver Lake, dans sa tortueuse narration, rend notamment hommage à l'un des films les plus sublimes qui ait jamais été tourné, L'heure suprême de Frank Borzage (Seventh Heaven, 1927) avec la merveilleuse Janet Gaynor. Cela s'appelle avoir du goût et rien que pour cela, le film de David Robert Mitchell ne saurait être mauvais. Ceci étant, Under the Silver Lake ploie sous le joug des références qui auraient pu le noyer sauf que le réalisateur sait imposer avec talent une mise en scène et un univers qui lui sont personnels. Le film est un vagabondage hirsute et nonchalant dans l'univers de L.A, sous forme d'enquête peu réaliste, entre fêtes décadentes et mystères souterrains. Un jeu de piste qui évoque de façon ludique Alice au pays des merveilles avec dans le rôle du héros un type désoeuvré et voyeur (le cinéaste l'est aussi avec une propension à filmer les fessiers féminins), suivi à la trace pour ses effluves de putois, qui trouve dans sa quête comme une épiphanie identitaire (il serait temps, vu son âge). Lesté de quelques longueurs mais parsemé de scènes gracieuses, Under the Silver Lake est à la fois insouciant et sérieux comme la nostalgie, mixant pop culture et éloge des souvenirs mythique d'Hollywood. Il a parfois des allures d'exercice de style un peu vain mais convainc in fine par sa fausse décontraction, sa mélancolie sous-jacente et son insistance à dénicher dans l'ennui du monde moderne des scintillements et des ébahissements régénérateurs, quitte à ce que soir en retrouvant les parfums fanés du passé. De quoi faire passer l'odeur du putois.
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11:14 Onze Heures Quatorze 11:14 USA 2003 Thriller 95 min.

193 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 19/01/2006
Greg Marcks Hilary Swank (Buzzy), Colin Hanks (Mark), Patrick Swayze (Frank Gouldson), Barbara Hershey (Norma), Rachael Leigh Cook (Cheri), Henry Thomas (Jack), Clark Gregg (L'Officier Hannagan), Shawn Hatosy (Duffy), Ben Foster (Eddy), Rick Gomez (Kevin), Jason Segel (Leon), Stark Sands (Tim).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=47396.html
A Middleton, plusieurs incidents apparemment sans aucun lien les uns envers les autres se recoupent tous vers un accident de voiture qui s'est produit une nuit à onze heures quatorze.
Interdit aux moins de 12 ans

Un lieu d'inspiration
Pour le cadre de son histoire, Greg Marcks a choisi de s'inspirer de l'endroit où il a grandi : une petite ville de Nouvelle Angleterre avec son terrain communal, une église et un cimetière, tous situés à proximité les uns des autres. Marcks était intéressé par le carrefour central de la ville, et par l'idée que différents personnages pourraient s'y croiser. Il voulait aussi que les événements clés de son histoire se déroulent à différentes époques du cheminement de chaque personnage : " Les points importants de chaque intrigue, les incidents marquants se déroulent tous à des moments décalés les uns des autres. "

Un fat suit pour Patrick Swayze
Pour ressembler davantage à un père de la classe moyenne vivant en banlieue, Patrick Swayze, danseur de formation, a dû porter un fat suit, un costume rembourré qui le fait paraître plus gros et plus lourd qu'il ne l'est en réalité. Il confie en riant : "Je suis sans doute dans une meilleure forme que je ne l'ai jamais été de ma vie, et je dois jouer un père d'âge mûr qui doit avoir une vingtaine de kilos en trop ! Tout au long du tournage, j'ai évité les miroirs".

Dates et lieux de tournage
11h14 a été tourné en août et septembre 2002, dans la région de Los Angeles.Greg Marcks, le directeur de la photo Shane Hurlbut et la chef décoratrice Devorah Herbert voulaient que la bourgade qui sert de cadre à l'action de 11h14 ressemble à n'importe quelle petite ville. Ainsi, l'histoire pourrait se dérouler n'importe où... Ils ont envisagé un moment de tourner en studio, mais ils redoutaient que cela ne fasse artificiel. Des repérages ont alors été organisés dans différentes bourgades de la région de Los Angeles.

La construction d'un cimetière
Greg Marcks et l'équipe technique ont décidé de construire un cimetière près d'une église existante qui leur convenait parfaitement. Le producteur exécutif David Rubin raconte : " Nous avons été certains que nous avions réussi à créer un décor convaincant lorsque des membres de l'équipe de tournage sont venus se plaindre. Ils ne voulaient pas tourner dans un vrai cimetière ! Même les pros s'y laissaient prendre ! "

Tourné en pleine nuit
Le fait que l'action se déroule de nuit constituait une difficulté originale. Greg Marcks souhaitait un style visuel aussi réaliste que possible. Il fallait donc éviter les tonalités bleutées associées habituellement à la nuit. Le réalisateur raconte : " Je voulais absolument que la nuit soit ressentie, et que de vraies ombres soient partout dans les décors. "Greg Marcks et Shane Hurlbut ont utilisé des lampes à sodium et à vapeur de mercure pour imiter les véritables éclairages des rues. Le réalisateur observe : " Cet éclairage a donné au film un style étrange, assez fantomatique. "Le tournage de nuit a bouleversé les habitudes de l'équipe : tout le monde s'est mis à vivre à l'envers, dormant le jour et tournant la nuit.


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Avertissement (l') El aviso Espagne 2018 Thriller 92 min.

1273 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 26/10/2021
Daniel Calparsoro Raúl Arévalo, Belén Cuesta, Aitor Luna, Aura Garrido, Antonio Dechent, Sergio Mur, Luis Callejo, Patricia Vico
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=256515.html
Après la mort d'un ami lors d'un braquage, Jon découvre un modèle mathématique derrière des drames survenus au même endroit et cherche à prévenir la prochaine victime.
Bon scénario, interprétation moyenne mais la fin n’est pas très compréhensible. La suite mathématique n’a pas vraiment été élucidée.
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Basic Instinct 2 Basic Instinct 2 USA 2006 Thriller 114 min.

272 2/4
  Disponible 01 AVI 26/12/2006
Michael Caton-Jones Sharon Stone (Catherine Tramell), David Morrissey (Andrew Glass), Charlotte Rampling (Milena Gardosh)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=58082.html
Psychiatre londonien réputé, le Dr. Michael Glass est le meilleur dans son domaine. Lorsque le commissaire Roy Washburn lui demande d'évaluer psychologiquement une femme mêlée à la mort mystérieuse d'un célèbre sportif, son univers bascule...
Catherine Tramell est une romancière américaine, et les meurtres qu'elle dépeint dans ses romans se réalisent de plus en plus souvent dans la vie réelle. Entre elle et le Dr Glass, l'attirance est immédiate. Glass est intrigué par cette superbe femme qui réveille ses instincts les plus sombres. Piégé dans un jeu qu'il croit maîtriser, fasciné par sa beauté, il transgresse peu à peu toutes les limites qu'il s'était fixées.
Alors que les meurtres frappent de plus en plus près, un face-à-face sans pitié s'engage entre le psychiatre et cette femme aussi séduisante que redoutable...
Interdit aux moins de 12 ans

Secrets de tournage :


L'idée de donner une suite au sulfureux Basic instinct est née il y a environ huit ans. Le producteur Mario Kassar est allé à la rencontre d'un couple de scénaristes qui écrivent ensemble à New York : Henry Bean (Danny Balint et Affaires privées) et Leora Barish (Recherche Susan désespérement). Tous deux ont eu l'idée de confronter Catherine Tramell à un psychiatre. "Nous avions pensé à l'origine situer le film àNew York, explique le producteur, puis nous nous sommes dit qu'il serait intéressant deplacer l'intrigue dans une ville européenne, et l'histoire se déroule finalement à Londres."


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Borderline Borderline USA 2002 Thriller 90 min.

136 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 07/05/2005
Evelyn Purcell Daniella Napoli, Michael Biehn, Natasha Napoli, Gina Gershon, Eddie Driscoll, Sean Patrick Flanery
http://www.dvdfr.com/dvd/dvd.php?id=11307
Lila Coletti, psychiatre de prison, est en plein divorce. Lorsqu'un soir la garde de ses deux filles lui est retiré, elle est anéantie. Cette même nuit, son ex-mari et sa petite amie sont assassinés. Lila soupçonne tout de suite un de ses anciens patients, Ed Beikmann. Mais de nombreux détails troublants iront jusqu'à faire douter son amant, inspecteur de police, de son innocence...


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Braquage a  l'02 Anglaise The Bank Job USA 2008 Thriller 100 min.

512 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 07/01/2011
Roger Donaldson Jason Statham (Terry), Saffron Burrows (Martine), Stephen Campbell Moore (Kevin), Daniel Mays (Dave), James Faulkner (Guy Singer), Alki David (Bambas), Michael Jibson (Eddie), Richard Lintern (Tim Everett), Don Gallagher (Gerald Pyke), David Suchet (Lew Vogel), Keeley Hawes (Wendy Leather), Craig Fairbrass (Nick Barton), Colin Salmon (Hakim Jamal), Hattie Morahan (Gale Benson), Peter Bowles (Miles Urquhart), Georgia Taylor (Ingrid), Sharon Maughan (Sonia Bern), Carolyn Pickles (Valerie), Alistair Petrie (Philip Lisle), Rupert Frazer (Lord Drysdale), Alan Swoffer (John Lennon), Johann Myers (Stanley 'The Knife' Abbot), Robert Whitelock (Alfie Hook), Jamie Kenna (Perky), Angus Wright (Robert Rowlands), Andrew Brooke (Quinn), Peter De Jersey (Michael X), Trevor Byfield (Jack Jessell), Julian Lewis Jones (Snow), Kasey Baterip (Julie Leather), Taelor Samways (Catherine Leather), Michael Haughey (Acteur), Rufus Dean (Acteur), Les Kenny-Green (Acteur).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=126279.html
Jusque-là, Terry s'était toujours contenté de vols de voitures et de petites magouilles, mais lorsque Martine lui propose de participer au braquage infaillible d'une prestigieuse banque londonienne, il y voit la chance de sa vie...L'enjeu est une salle des coffres remplie de millions en liquide et en bijoux extraordinaires, mais Terry et son équipe ignorent que l'endroit renferme aussi quelques secrets que les plus puissants dignitaires du royaume ne veulent à aucun prix voir sortir...Voici l'incroyable histoire vraie d'un cambriolage à scandale où les voleurs sont certainement les plus innocents de l'affaire...
Note de la presse : 4/5
Note des spectateurs : 3/5 (Pour 3550 notes : 26 % de *****, 42 % de ****, 23 % de ***, 2 % de **, 7 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 559 976 entrées
Budget : 20 000 000 $
Couleur
Format du son : Dolby Digital DTS
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

D'après un véritable cambriolage
Braquage à l'02 Anglaise se base sur l'audacieux " cambriolage au talkie-walkie " dont avait été victime la banque Lloyds de Londres en septembre 1971. C'est à cette époque que des cambrioleurs ont percé un tunnel qui les a conduits dans les coffres d'une banque de Baker Street. Ils ont emporté argent et bijoux pour plusieurs millions de livres sterling. Rien n'a jamais été retrouvé. Personne n'a été arrêté. L'affaire a fait les gros titres pendant quelques jours, puis les médias n'en ont plus parlé car ils avaient reçu du gouvernement une "D-Notice", une demande exceptionnelle de ne rien publier sur un sujet pouvant compromettre la sécurité de l'Etat...

God save le butin...
Avant les producteurs de Braquage à l'02 Anglaise, personne n'avait jamais réussi à rencontrer les personnes impliquées dans cette affaire. La moitié de ces gens avaient reçu de nouvelles identités et disparu, et les autres étaient morts. Après avoir retrouvé certaines de ces personnes, le producteur Steven Chasman et son équipe ont pu discuter avec elles et utiliser leurs témoignages pour donner plus d'authenticité au film. Plusieurs de ces cambrioleurs sont même venus visiter le plateau. "L'un d'entre eux a travaillé comme consultant sur le film, explique Steven Chasman, mais cela lui a rappelé tellement de souvenirs qu'il a préféré se retirer du projet. Cela nous a posé quelques problèmes, mais nous avons fini par le convaincre de revenir."

Un Australien à Londres
C'est le producteur Charles Roven qui a envoyé le scénario de Braquage à l'02 Anglaise au réalisateur australien Roger Donaldson. "Il avait déjà produit un de mes films en 1990, Cadillac Man, raconte le cinéaste. J'ai tout de suite été attiré par le fait que c'était une histoire vraie pleine de détails intéressants sur le cambriolage de cette banque. Et puis cela me donnait la possibilité de tourner en Angleterre pour la première fois depuis Le Bounty en 1984. Mon père est né dans ce pays, j'ai un passeport 02 Anglais et mon fils vit à Londres, cela ne me posait donc aucun problème."

Tournage londonien
Comme Melbourne ressemble beaucoup aux villes européennes, le producteur Steven Chasman a pensé pendant un moment tourner le film en Australie. "Cela coûte beaucoup plus cher de tourner en Angleterre, raconte-t-il, mais c'est un sacrifice que nous avons fait pour donner au film davantage d'authenticité. La qualité des acteurs et des techniciens 02 Anglais était aussi un paramètre important. Comme le cambriolage s'est déroulé à Londres, nous avons naturellement choisi d'y tourner le film."Le chef décorateur Gavin Bocquet commente : "Pour ce film, nous avions besoin de 60 à 70 lieux de tournage hors studios à Londres. Comme nous ne disposions pas d'un gros budget, ils devaient ne pas avoir trop changé depuis les années 70 pour être utilisables. Cela a été très difficile de les trouver."En dix semaines de tournage (de janvier à mars 2007), les cinéastes ont posé leurs caméras dans un grand nombre d'endroits allant des luxueux appartements de Bayswater aux ateliers de l'East End, des pubs miteux aux clubs les plus huppés, et des bureaux décorés de boiseries somptueuses de la Cour Royale de Justice au chantier naval historique de Chatham. Plusieurs scènes ont aussi été filmées dans le métro de Londres dans la station fermée d'Aldwych. Les cinéastes ont aussi tourné pendant deux jours sur le quai numéro un de la très fréquentée gare de Paddington avec une locomotive et des wagons de 1971.

Tourné en haute définition
Braquage à l'02 Anglaise a été tourné avec les dernières caméras numériques haute-définition. Roger Donaldson note : "C'est mon premier film en haute définition. C'est une technologie difficile à maîtriser, mais elle vous permet de voir immédiatement ce que vous avez filmé comme avec un appareil photo numérique, ce qui est un très grand avantage."Le chef décorateur Gavin Bocquet observe : "La haute-définition étant utilisée depuis maintenant une dizaine d'années, j'avais déjà fait deux ou trois films avec ce procédé. Pour nous, cela ne change pas grand-chose, il faut juste faire plus attention aux finitions des décors en arrière-plan parce que la profondeur de champ est plus grande et l'image beaucoup plus nette. Cela nous oblige à veiller aux plans moyens et aux plans éloignés."

Moins d'action pour Jason Statham
Pour Jason Statham, il était agréable de jouer un personnage qui ne soit pas un héros de film d'action. "Il y avait moins de cascades, explique-t-il, au lieu de dégainer des flingues, je dégainais des pintes de bière, c'était sympa ! Le film est plus un thriller qu'un gros film d'action, je ne passe pas mon temps à faire des trucs dingues accroché à un hélicoptère, mais il y a quand même quelques scènes assez animées. Quand je retrousse mes manches, c'est toujours pour de bonnes raisons, il n'y a pas de violence gratuite. Même les scènes d'action à la fin du film sont justifiées par la mort d'un de nos amis et la nécessité de nous sortir d'une situation dangereuse."

Titre de travail : "Baker Street"
Braquage à l'02 Anglaise avait pour titre initial Baker Street.
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Collateral Collateral USA 2004 Thriller 120 min.

182 2/4
  Disponible 01 Français 03 Divers 14/05/2005
Michael Mann Tom Cruise , Jamie Foxx , Jada Pinkett Smith , Mark Ruffalo , Peter Berg , Bruce Mcgill , Irma P Hall
http://cinema.tiscali.fr/fichefilm.aspx?id=FI015334&file=http
Max est taxi à Los Angeles. Il travaille la nuit. Lors d'une course, il sympathise avec Annie Farrell, jeune procureur. Elle est stressée mais grâce à la bonhomie de Max, elle se calme. Le taxi lui offre une carte postale d'une île paradisiaque pour qu'elle puisse s'évader dans la journée. En échange, elle lui donne sa carte de visite. Après l'avoir déposée, Max embarque un homme d'une grande allure, costume et cheveux gris. Il dit être à L.A pour affaires et propose à Max de l'accompagner toute la nuit à ses différentes réunions, en échange d'un bon paquet de dollars. Le chauffeur accepte et dépose Vincent au pied d'un immeuble pour son premier rendez-vous. Mais quand un homme est défenestré de son appartement et s'écrase sur son taxi, Max comprend que Vincent a des choses à cacher...
COURSE FOLLE
Rien de plus ordinaire, a priori, qu'un taxi roulant de nuit. Sauf que, quand ce taxi est filmé par Michael Mann, il a plus du carrosse que de la citrouille. Il suffit de quelques instants au réalisateur de HEAT, ALI et REVELATIONS pour capter notre attention, nous envoûter par la composition de ses plans et son ambiance nocturne et feutrée, pleine de couleurs, de reflets, de flous artistiques. La caméra est virtuose, le cadre typiquement « Mannien », reconnaissable entre mille. Bien sûr, dans COLLATERAL, il y a Tom Cruise. Mais la maîtrise visuelle est telle que l'on aurait tendance à l'oublier. Pourtant l'acteur trouve ici un rôle de méchant inattendu, dont il se sort très bien. Même réussite pour Jamie Foxx en chauffeur de taxi séduisant et intègre. Finalement, la seule vraie déception, c'est que cet ensemble presque parfait ne tienne pas jusqu'au bout. La toute dernière partie du film est en effet bien plus convenue que le reste. Comme si, après nous avoir fait admirer sa maîtrise de la conduite dans les petites ruelles sombres de Los Angeles, Michael Mann prenait l'autoroute et passait en automatique. Pas de quoi lui en tenir rigueur, il mérite amplement le prix de sa course.
Mcinema.com (Hugo de Saint Phalle)
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Dernier Signe (le) The Last Sign Canada/France 2005 Thriller 83 min.

230 2/4
  Disponible 01 AVI 20/01/2006
Douglas Law Andie Macdowell (Kathy), Samuel Le Bihan (Marc), Tim Roth (Jeremy), Margot Kidder (Endora), Mimi Kuzyk (Isabel), Tyler Hynes, Amanda Jane Tilson (Maggie), Lila Bata-Walsh (Fiona), Barry Flatman (Al), Larry Day (Adam).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=59945.html
Une femme se bat pour guérir des blessures que sa vie de couple lui a laissées, après la mort de Jeremy, son mari alcoolique.

L'attirance qu'elle éprouve pour Marc, jeune ingénieur français plein de charme, remue en elle de bouleversants moments d'amour avec son défunt époux.

Déchirée entre l'envie de vivre ce que Marc lui offre et ses souvenirs de passion et de violence avec Jeremy, elle ne s'aperçoit pas tout de suite qu'une étrange présence se manifeste.

Mais la pression se fait de plus en plus insistante, agressive même. Des signes la harcèlent jusqu'à devenir insupportable.

Elle a l'impression qu'au delà de la mort, Jeremy veut lui parler.
Note de la presse : 1/4 Note des spectateurs : 1/4

Fiche technique :

Budget : 18,800,000 CAD
Box Office France : 137 124 entrées
N° de visa : 105 585
Couleur
Format du son : DRS
Format de projection : 1:85.1
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

D'ici et d'ailleurs
Le film de Douglas Law est de trois nationalités : français, britannique et canadien.

Retour aux sources
Ce film est une adaptation de la nouvelle d'Anne Ray-Wendling, Un soleil trop tard publié aux éditions du Rocher.

Douglas Law a moitié français
Le réalisateur Douglas Law a débuté sa carrière en France comme premier assistant. Il a travaillé avec Nicole Garcia, Catherine Deneuve, Jacques Dutronc, Carole Bouquet ou encore Gérard Lanvin.

Andie, le retour
L'actrice Andie MacDowell (Quatre mariages et un enterrement) revient dans Le Dernier signe après trois ans d'absence sur les écrans. Son dernier film en date était Ginostra (2002) de Manuel Pradal aux côtés d'Harvey Keitel et Asia Argento.

Le Bihan international
Après avoir joué un rôle dans Le Pont du roi Saint-Louis avec Robert De Niro et Gabriel Byrne, Samuel Le Bihan donne de nouveau la réplique à des acteurs anglophones, Andie MacDowell et Tim Roth.

Margot Kidder
Egérie de Brian De Palma en 1973 dans Soeurs de sang, connue dans les années 80 pour être la compagne de Superman, Lois Lane, l'actrice Margot Kidder a enchaîné les petits rôles depuis 1996 et ses premiers troubles de santé. Dans Le Dernier signe elle retrouve le haut de l'affiche aux côtés de Andie MacDowell et Tim Roth.


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En Sursis Cradle 2 The Grave USA 2002 Thriller 100 min.

325 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 19/01/2007
Andrzej Bartkowiak Jet Li (Su), Dmx (Tony Fait), Mark Dacascos (Ling), Tom Arnold (Archie), Anthony Anderson (Tommy), Gabrielle Union (Daria), Kelly Hu (Sona), Michael Jace (Odion).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=42729.html
Le caïd du milieu Tony Fait et son équipe sont chargés de récupérer des diamants noirs que convoite également Su, un agent du gouvernement taïwanais. Ling, l'ancien partenaire de Su, kidnappe alors la fille de Fait pour l'échanger contre ces pierres précieuses. Ce dernier comprend que, pour sauver sa fille, il doit s'allier avec Su...
Interdit aux moins de 12 ans

Fiche technique :

Box Office France : 443 559 entrées
Interdit aux moins de 12 ans
Couleur
Format du son : Dolby Digital DTS
Format de production : 35 mm

Secrets de tournage :


En Sursis se place dans la lignée de Roméo doit mourir et Hors limites. Ces trois films ont été réalisés par Andrzej Bartkowiak et produit par Joel Silver qui les qualifient de "thrillers urbains". Les deux comédiens principaux sont également impliqués dans plusieurs de ses films: Jet Li a joué dans Roméo doit mourir et En Sursis, tandis que DMX a participé aux trois longs métrages.


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Interprète (l') The Interpreter UK/USA 2004 Thriller 120 min.

393 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 14/06/2010
Sydney Pollack Nicole Kidman (Silvia Broome), Sean Penn (Tobin Keller), Catherine Keener (Dot Woods), Jesper Christensen (Nils Lud), Yvan Attal (Philippe), Earl Cameron (Zuwanie), Maz Jobrani (Mo), Tsai Chin (Luan), Clyde Kusatsu (Lee Wu, Le Chef De La Police), Michael Wright (Marcus), Eric Keenleyside (Rory Robb), Hugo Speer (Simon Broome), Yusuf Gatewood (Doug), Curtiss Cook (Ajene Xola), Byron Utley (Jean Gamba), Robert Clohessy (L'Agent King Du Fbi), Terry Serpico (L'Agent Lewis Du Fbi), David Fonteno (Phillip Ostroff), John Knox (Fred Jameson), Sydney Pollack (Jeff Pettigrew), Leonid Citer (Russian Interpreter), Ramsey Faragallah (Polygraph Technician), Nelson Landrieu (Spanish Speaking Interpreter), George Harris (Kuman-Kuman), Harry O'Reilly (U.N. Security Officer), David Zayas (Charlie Russell), Jim Ward (U.N. Security Officer), Lynne Deragon (American Ambassador Davis), Christopher Evan Welch (Jonathan Williams), David Wolos-Fonteno (Phillip Ostroff), Chris Mckinney (Forensic Officer), Dana Eskelson (Secret Service Agent), Enid Graham (Jenny), Francine Roussel (Isobel), Adrian Martinez (Roland), Vladimir Bibic (G.A. President), Pat Kiernan (Himself), Sophie Traub (Young Silvia), Lou Ferguson (Matoban Ambassador), Ed Onipede Blunt (News Reporter), John Di Benedetto (Mechanic), Rose Pasquale (Barfly), Harry Prichett (News Reporter), Kirby Mitchell (U.N. Security Officer), Wayne Chang (Secret Service Agent), Paul De Sousa (Portuguese Janitor), Manuel Mawele (African Boy), Bridget L. Doerksen (Stripper), Okwui Okpokwasili (Tour Guide), Litto (African Boy), Americo Presciutti (U.N. Security), Ana Maria Lupo (Stripper), Diane Winter (British Airways Ticket Agent), Dino Mulima (African Boy).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=52502.html
Interprète à l'ONU, Silvia Broome surprend par hasard une conversation révélant un complot contre un chef d'État africain. Traquée par des tueurs, elle est placée sous la protection de l'agent fédéral Tobin Keller.
Mais plus ce dernier découvre le passé de la jeune femme, plus il la pense elle-même impliquée dans la conspiration. Silvia est-elle une victime ou une suspecte ?
Note de la presse : 2/4
Note des spectateurs : 2/4 (Pour 2519 notes : 20 % de ****, 34 % de ***, 26 % de **, 15 % de *, 5 % de °)

Fiche technique :

Box Office France : 957 635 entrées
Budget : 80 000 000$
Couleur
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

Tourné au siège de l'ONU
L'Interprète est le premier film de l'histoire du cinéma à avoir été tourné au siège de l'ONU à New York. Alors qu'Alfred Hitchcock n'avait pas réussi à obtenir l'autorisation pour La Mort aux trousses, Sydney Pollack parvint à convaincre le Sous-secrétaire Général pour la Communication et l'Information publique, Shashi Tharoor. Celui-ci explique "J'ai pensé qu'il était temps de moderniser nos anciénnes habitudes [...] les Nations-Unis sont une institution qu'il faut démythifier un peu. Nous sommes un groupement de gouvernements, mais nous travaillons pour les peuples du monde, et il est important de rendre l'ONU plus accessible."

Le thriller politique d'aujourd'hui
Sydney Pollack a souvent abordé le thriller politique ou mettant en jeu de puissantes organisations, comme la CIA dans Les Trois jours du Condor, les médias dans Absence de Malice ou encore une grosse compagnie dans La Firme. Pour lui L'Interprète avait la force, la complexité et l'authenticité émotionnelle d'un thriller politique de notre époque.

Un tournage sous haute surveillance
Chacun des membres de l'équipe, des stars aux figurants, devait porter des badges d'identification spéciaux et franchir plusieurs postes de sécurité chaque jour. Le matériel de tournage était régulièrement inspecté par des chiens renifleurs d'explosifs. Et pour ne pas perturber les activités de l'organisation, l'équipe ne pouvait tourner les scènes à l'intérieur des bâtiments de l'ONU que le soir et le week-end. La chef costumière avait effectué ses propres recherches en rôdant dans les couloirs de l'ONU, prenant des notes et dessinant des croquis. Mais pour des raisons de sécurité, l'ONU a demandé à la production de ne pas reproduire exactement les uniformes des employés pour des raisons de sécurité !

Yvan Attal tente l'expérience américaine !
Après Charlotte Gainsbourg dans 21 grammes, c'est au tour de son époux, Yvan Attal d'être à l'affiche d'un film avec Sean Penn (même s'ils n'ont pas de scène ensemble, le Français donnant la réplique à Nicole Kidman) ! En effet pour la première fois, l'acteur français joue dans un film américain, après deux expériences britanniques : With or Without You (1999) de Michael Winterbottom et The Criminal (2001).

Yvan Attal se souvient
A propos de cette expérience américaine, Yvan Attal, répondant aux questions d'AlloCiné en août 2004, déclarait : "C'est un tout petit rôle, rien de comparable avec ce que Charlotte (Gainsbourg) a fait dans 21 grammes . En même temps, travailler avec des gens qu'on admire vraiment, ça change beaucoup de choses. Faire un tout petit rôle avec Sydney Pollack, c'est plus enrichissant que quinze ans de cinéma. (...) La semaine que j'ai passée sur le tournage de Sydney Pollack, c'était comme mon premier soir de tournage sur Un monde sans pitié, où tout était nouveau, où je découvrais, j'étais heureux. C'est ça qui est magique : travailler avec des gens qui vous ont donné envie de faire des films. Ce sont des expériences intenses, surtout quand les gens vous considèrent. Pour la scène que j'avais avec Nicole Kidman, Pollack nous a raconté la scène à tous les deux de la même façon. On jouait ensemble, et il n'a pas fait de différence entre un petit acteur et une énorme vedette." Sur le fait de n'avoir pas eu de scène avec Sean Penn, l'acteur français ajoute : "J'ai passé mes soirées avec lui, et c'était tout aussi intéressant que de jouer avec lui... (rires)"

Sean Penn : rebelle et talentueux
Sydney Pollack raconte : "Travailler avec un acteur comme Sean Penn est plus que satisfaisant. Cela va au-delà de son talent et de son métier : il sait qui il est et ce qu'il veut. Il sait ce qu'il aime et il n'a pas peur d'exprimer ses opinions. Ca ne fait pas de lui un acteur difficile à diriger [par son temprément rebel et sa manière presque excessive de s'impliquer dans ses rôles, à Hollywood, Sean Penn est réputé pour être un acteur incontrôlable], cela signifie juste qu'en tant que réalisateur, vous avez son impressionnant potentiel à utilser."

La fureur de Penn
D'après le Los Angeles Times, Sean Penn serait entré dans une rage folle alors qu'il aurait decouvert le logo d'une marque de télèphone portable sur une des affiches du film. Le journaliste explique que l'acteur avait signé un contrat avec Universal stipulant qu'il devait être consulté à chaque nouvelle promotion, ce qui n'avait pas été le cas. La star aurait donc éxigé des excuses publiques qui furent effectivement publiées quelques jours plus tard : "Sean Penn n'a pas été consulté au sujet de cette publicité, comme l'exige le contrat qu'il a signé avec la maison de production. Univesal Pictures regrette cette inadvertance." Peu après, l'acteur fit paraître un démenti de l'affaire dans Variety reprochant au journaliste du Los Angeles Times d'avoir utilisé des propos trop exagérés, utilisant une "réthorique inflammatoire"...

Echange de bons procédés !
Alors que Sydney Pollack était producteur sur Retour à Cold Mountain d'Anthony Minghella, pour L'Interprète, ils échangent de rôle : Pollack réalise et Minghella produit ! Et comme on ne change pas une équipe qui gagne, Nicole Kidman est dans les deux cas, l'interprète principale.

Sydney Pollack dirige Nicole Kidman
Après avoir joué avec Nicole Kidman dans Eyes wide shut de Stanley Kubrick et avoir produit Retour à Cold Mountain dans lequel l'actrice australienne joue un des principaux rôles, Sydney Pollack souhaitait depuis longtemps la diriger dans un film. L'actrice explique : "Sydney et moi avons souvent parler de travailler ensemble. Je l'ai même supplié de me diriger dans un film. Quand ce projet est arrivé, j'étais vraiment très excitée. J'ai été attirée par l'histoire d'amour qui se noue en demi-teinte et qui sous-tend constament le suspense."

Nicole Kidman parle "Ku" !
Pour ce film, Nicole Kidman a dû apprendre à parler un langage imaginaire africain, le Ku. Le répétiteur de dialogues Tim Monich, confie : "Nicole m'a impressioné par ce qu'elle a donné pour saisir chaque détail du personnage. C'était un défi redoutable pour une actrice. Après tout, Sylvia [le personnage joué par Nicole Kidman] est supposé parler le ku, depuis sa plus tendre enfance, et il fallut que Nicole parvienne à parler sans la moindre hésitation, comme si c'était une manière de s'exprimer naturelle, même si c'est une langue qui n'existe pas... Elle devait passer sans effort du Ku à l'02 Anglais et vice-versa. C'est terriblement difficile même pour les meilleurs linguistes."

"L'Interprète" interrompu !
Nicole Kidman du quitter le plateau de L'interprète à plusieurs reprises pour retourner sur celui de Et l'homme créa la femme. En effet après des projections test qui se sont révélées désastreuses, les producteurs du film ont considérés qu'il était nécessaire de refaire certaines séquences.


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Maniac Maniac France 2012 Thriller 89 min.

1008 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 21/09/2017
Franck Khalfoun Elijah Wood, Nora Arnezeder, America Olivo, Liane Balaban, Sammi Rotibi, Genevieve Alexandra, Morgane Slemp, Sal Landi
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=190442.html
Dans les rues qu'on croyait tranquilles, un tueur en série en quête de scalps se remet en chasse. Frank est le timide propriétaire d'une boutique de mannequins. Sa vie prend un nouveau tournant quand Anna, une jeune artiste, vient lui demander de l'aide pour sa nouvelle exposition. Alors que leurs liens se font plus forts, Frank commence à développer une véritable obsession pour la jeune fille. Au point de donner libre cours à une pulsion trop longtemps réfrénée - celle qui le pousse à traquer pour tuer.
C'est le remake d'un film indépendant américain sorti en 1980 et qui avait, en son temps, constitué un sommet de l'horreur malsaine cinématographique. Un tueur en série assassine, dans les rues de New-York, des jeunes femmes dont il conserve la chevelure. Chaque meurtre faisait l'objet d'une séquence particulièrement choquante. Réalisé par William Lustig, ce premier Maniac devait évidemment beaucoup à Psychose d'Alfred Hitchcock dont il enrichissait, si l'on peut dire, la thématique par une forme de désespoir nihiliste typique de son temps.

Alexandre Aja, qui avait déjà su ressusciter avec talent cette époque du film de terreur hollywoodien en réalisant le remake de La Colline à des yeux de Wes Craven a produit cette nouvelle variation. Comme souvent dans ces cas-là, même si la violence graphique semble plus débridée aujourd'hui, elle ne parvient pas à l'intensité d'un cinéma qui, il y a trente ans, avait véritablement renouvelé certaines formes et bouleversé les conventions.

Si le film de Franck Khalfoun est d'honnête facture, il se perd néanmoins, in fine, dans la recherche d'une causalité (pourquoi le héros est-il un assassin à l'esprit dérangé ?) platement et un peu bêtement psychologique. Ce qu'évitaient les partis-pris plus comportementalistes de l'œuvre de référence.
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Memento Memento USA 2000 Thriller 116 min.

399 2/4
  Disponible 02 Anglais 01 AVI 11/11/2010
Christopher Nolan Guy Pearce (Leonard), Carrie-Anne Moss (Natalie), Joe Pantoliano (Teddy), Jorja Fox (Le Femme De Leonard), Mark Boone (Burt), Russ Fega (Walter), Thomas Lennon (Le Docteur), Stephen Tobolowsky (Sammy), Harriet Sansom Harris (Mrs. Jankis), Callum Keith Rennie (Dodd), Kimberly Campbell (Blonde), Marianne Muellerleile (Tattooist), Larry Holden (Jimmy), Buzz Visconti (Un Homme Dans Le Motel (Non Crédité)).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=25744.html
Leonard Shelby ne porte que des costumes de grands couturiers et ne se déplace qu'au volant de sa Jaguar. En revanche, il habite dans des motels miteux et règle ses notes avec d'épaisses liasses de billets.Leonard n'a qu'une idée en tête : traquer l'homme qui a violé et assassiné sa femme afin de se venger. Sa recherche du meurtrier est rendue plus difficile par le fait qu'il souffre d'une forme rare et incurable d'amnésie. Bien qu'il puisse se souvenir de détails de son passé, il est incapable de savoir ce qu'il a fait dans le quart d'heure précédent, où il se trouve, où il va et pourquoi.Pour ne jamais perdre son objectif de vue, il a structuré sa vie à l'aide de fiches, de notes, de photos, de tatouages sur le corps. C'est ce qui l'aide à garder contact avec sa mission, à retenir les informations et à garder une trace, une notion de l'espace et du temps.
Note de la presse : 4/5
Note des spectateurs : 4/5 (Pour 10166 notes : 63 % de *****, 23 % de ****, 9 % de ***, 1 % de **, 5 % de *)

Fiche technique :

Budget : 5 000 000 $
Couleur et N&B
Format du son : Dolby SRD
Format de projection : 1.85 : 1
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

Jonathan Nolan, auteur de la nouvelle qui a inspiré le scénario
« Le genre cinématographique du thriller est devenu une sorte de jeu de questions-réponses avec le public d'une durée de 90 minutes : le spectateur sait tout de la façon dont un tel film fonctionne, et le thème du thriller devient de plus en plus souvent : qu'est-ce qui va se passer maintenant ?Pour Memento, le cas est différent : bien que le film comporte tout ce que l'on peut souhaiter de rebondissements et de retournements de situations, il pose une autre question : nous savons ce qui se passe ensuite (…).Ici, la question est « Pourquoi ? ». Qu'est-ce qui a poussé en premier lieu Leonard vers le meurtre ? Le meurtre est une donnée, la question concerne le mobile.En répondant à cette question, Chris a accompli deux choses : il a créé un thriller qui vous entraîne du début à la fin, et en même temps un film qui pousse à se demander pourquoi on apprécie tellement le thriller et le film de meurtre en tant que genre.Il y a quelque chose de très déstabilisant dans Memento, parce que le film utilise tous les attributs du genre pour mieux le détourner. »

Christopher Nolan à propos de l'interprétation et du film
" Guy Pearce, Carrie-Anne Moss et Joe Pantoliano ont tout donné à leur rôle, ils ont merveilleusement rendu l'ambiguïté de leur identité, cette ambiguïté qui est la clé du film. L'un de mes objectifs en faisant ce film a été de placer le spectateur dans la position de l'un des protagonistes de l'histoire, de le pousser à examiner les conditions existentielles de l'identité et du processus quotidien de l'apprentissage, de l'augmentation de la mémoire. "

Guy Pearce (Leonard Shelby)
Né en Angleterre en octobre 1967, Guy Pearce a pourtant débuté sa carrière en Australie. Il a d'abord interprété Mike dans la série télévisée « Neighbours » avant d'être découvert, au cinéma, par le public international dans Priscilla folle du désert.On a également pu voir Guy Pearce dans L.A. Confidential de Curtis Hanson et Vorace de Antonia Bird.En 2000, il aux côtés de Tommy Lee Jones et Samuel L. Jackson dans L'enfer du devoir, réalisé par William Friedkin.

De Matrix à Memento…
Tel est le point commun de Carrie-Anne Moss et de Joe Pantoliano, qui ont l'un et l'autre joué dans les deux films.

Qui suis-je ?
Aaron Eckhart, Brad Pitt, Charlie Sheen et Thomas Jane furent considérés pour le rôle de Leonard Shelby avant que Guy Pearce ne l'obtienne.
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Meurtres sans ordonnance The Good Nurse USA 2022 Thriller 121 min.

1362 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 08/12/2022
Tobias Lindholm Jessica Chastain, Eddie Redmayne, Kim Dickens, Noah Emmerich, Maurice Irvin, Malik Yoba, Ajay Naidu, Nnamdi Asomugha
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=234057.html
Amy, infirmière attentionnée et mère célibataire souffre d'un grave problème cardiaque et se retrouve poussée à bout par des gardes nocturnes éreintantes dans l'unité des soins intensifs où elle travaille. Par chance, elle finit par trouver de l'aide auprès d'un nouveau collègue prévenant et empathique, Charlie. Passant de longues nuits ensemble à l'hôpital, les deux soignants se lient d'une amitié solide et dévouée. Pour la première fois depuis des années, Amy se remet à croire à un avenir pour elle et ses filles. Cependant, quand une série mystérieuse de décès de patients déclenche une enquête qui désigne Charlie comme suspect principal, Amy est obligée de risquer sa vie et la sécurité de ses enfants pour découvrir la vérité.
Un thriller médical très sage et très soigné, qui mise plus sur l'émotion que sur le suspense. A voir pour ses deux principaux interprètes, parfaits d'un bout à l'autre.
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Siilence de la ville blanche (le) El silencio de la ciudad blanca Espagne 2018 Thriller 110 min.

1228 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 07/06/2021
Daniel Calparsoro Javier Rey, Aura Garrido, Belén Rueda, Manolo Solo, Alex Brendemühl, Ramon Barea, Sergio Dorado, Kandido Uranga
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=253255.html
Un inspecteur revient à Vitoria-Gasteiz pour traquer un meurtrier qui imite le modus operandi d’un tueur en série encore en prison.
Bof bof ! Scénario compliqué et tiré par les cheveux, interprétations trop lisses, dénouement attendu.
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Six-Pack Six-Pack France 1999 Thriller 110 min.

740 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 23/07/2015
Alain Berbérian Richard Anconina (Nathan), Frédéric Diefenthal (Philippe Saule), Chiara Mastroianni (Marine), Bernard Fresson (Paul Benetti), Jonathan Firth (Blade), François Berléand (Thomas), Jean-Claude Dauphin (Fouquier), Carole Richert (Hélène Moulinier), Hubert Saint-Macary (Charcot), Olivier Pages (Chauvel), Francois Vincentelli (Patrick), Hervé Lassïnce (Julien), Frank Moore (McPherson), Frank Fontaine (Daddy Harry), Betty Bomonde (Jeune femme Passy).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=23485.html
Nathan est un flic brillant, solitaire, acharné. Il est prêt à tout pour arrêter un tueur en série d'une violence implacable, qui frappe aux quatre coins de Paris. Lorsqu'il découvre l'identité du tueur, il n'hésite pas à devenir lui-même un hors-la-loi et à entraîner dans sa traque ses propres alliés, jusqu'au bout d'un cauchemar rédempteur.
Interdit aux moins de 12 ans

Note de la presse : 2,3/5
Note des spectateurs : 1,9/5 (Pour 148 notes : 11% de *****, 11% de ****, 7% de ***, 20% de **, 27% de *, 23% de °)

Fiche technique :

Distributeur : Pathé Distribution
Année de production : 1999
Box Office France : 181 741 entrées
Langue : Français
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage
N° de Visa : 95 785
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The Murderer The Murderer Corée du Sud 2010 Thriller  min.

917 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 04/12/2016
Na Hong-jin Ha Jung-woo (Gu-nam), Kim Yoon-seok (Myun), Jo Seong-ha (Kim Tae-won), Kwak Byoung-kyu (le professeur Kim Seung-hyun), Lee Chul-min (Choi), Lim Ye-won (la femme de Kim Seung-hyun), Tak Sung-eun (la femme de Gu-nam)
https://fr.wikipedia.org/wiki/The_Murderer
Dans la province chinoise de Yanbian, Gu-nam, un Joseon-jok (Coréen de Chine), travaille comme chauffeur de taxi. Endetté jusqu'au cou et sans nouvelle de sa femme, partie chercher du travail en Corée du Sud, depuis des mois, il se voit contraint d'accepter ce que lui propose Myun, un dangereux mafieux local : se rendre à Séoul pour y assassiner un homme en échange d'une forte somme d'argent. Gu-nam voit aussi en ce « contrat » la possibilité de partir à la recherche de son épouse. Mais absolument rien ne se passera comme prévu...
Après «The Chaser», le nouveau film du Sud-Coréen Na Hong-jin est un thriller étourdissant.
"The murderer", le thriller de l'année. DR

Si on avait encore le moindre doute après la découverte de The Chaser en 2009, thriller aux limites du supportable où un serial killer tuait ses victimes (des prostituées) à coup de burin au milieu du front, The Murderer confirme les soupçons : le cinéaste coréen Na Hong-jin est fou à lier. Ce second long métrage est à nouveau un film de traque à rebondissements où la cruauté des protagonistes se déchaîne en une série d’affrontements ravageurs et syncopés à donner le tournis.

Intitulé en version originale la Mer jaune, le film confirme la virtuosité râpeuse de ce jeune homme de 37 ans qui est aussi l’auteur du scénario. The Murderer, qui a été présenté dans la sélection Un certain regard à Cannes, est certainement le meilleur thriller que l’on ait vu depuis Animal Kingdom, de David Michôd en avril dernier. A la différence d’un cinéma américain qui peine à renouveler le genre, traînant derrière lui le souvenir glorieux de ses fastes années 70, l’Australien Michôd et le Coréen Na Hong-jin possèdent une capacité à foncer dans le tas avec un sens du premier degré et en même temps une élégance de style vraiment jouissive.

Pitbull. Le film commence à Yanji, une ville-frontière bordélique et chinoise coincée entre la Corée du Nord et la Russie où s’entassent les Joseon-Jok, c’est-à-dire les différents groupes ethniques sino-coréens. Gu-nam est un chauffeur de taxi criblé de dettes et qui est sans nouvelles de sa femme partie travailler à Séoul. Un caïd local, Myun, lui propose un contrat : passer quinze jours en Corée du Sud pour exécuter un type et revenir empocher une grosse somme d’argent. Gu-nam accepte, mais le soir du crime, il est doublé par une autre équipe, alors que son image est quand même captée par les caméras de surveillance. Il se retrouve bientôt poursuivi à la fois par la police, l’allié de la victime, Kim Tae -won, un parrain en col blanc, et le premier commanditaire Myun, un redoutable pitbull humain. Plus le film avance, plus augmente la frénésie des différentes équipes de crapules et le taux de mortalité à la minute. On ne connaît pas les mœurs des mafias du coin mais, pour le cinéaste, elles n’emploient jamais d’armes à feu. Tout ici se règle au couteau à boucher, à la hache, au marteau, au gourdin.

Vomi. Le film compte, paraît-il, 5 000 plans (pour deux heures vingt de tueries et de courses) et encore le cinéaste l’a-t-il écourté après l’échec de l’exploitation dans son pays (où Chaser avait fait 3 millions d’entrées). Na Hong-jin aime trimbaler sa caméra dans les ruelles crades, les chambres miteuses, les sous-sols torves. Les gens ont l’air sales ou nerveusement épuisés, gisant dans leur vomi ou leur sang. Le jeu consiste à plonger Gu-nam et Myun dans cet enfer et qu’ils se martyrisent mutuellement afin de voir lequel résistera le plus longtemps. Du réalisme documentaire, le film dérive peu à peu vers le fantastique macabre. Les deux acteurs principaux, Ha Jung-woo et Kim Yun-seok, s’en donnent à cœur joie.
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The Stranger The Stranger ++ Autres 2022 Thriller 117 min.

1358 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 19/11/2022
Thomas M. Wright Joel Edgerton, Sean Harris, Ewen Leslie, Jada Alberts, Matthew Sunderland, Steve Mouzakis, Fletcher Humphrys, Alan Dukes
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=303687.html
Deux inconnus se rencontrent. L’un va entraîner l’autre dans une vaste et puissante organisation criminelle, lui offrant ainsi la possibilité de se racheter après un passé violent et de prendre un nouveau départ.
Le film d’abord agace, puis intrigue, avant de laisser quelques regrets : en cherchant à surcomplexifier par le montage son passionnant cas d'étude, The Stranger semble s’être pris les pieds dans le tapis.
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The Throwaways The Throwaways USA 2015 Thriller 95 min.

779 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 06/01/2016
Tony Bui Sam Huntington (Drew Reynolds), James Caan (Lt. Col. Christopher Holden), Peter Brooke (Agent Langstrom), Noel Clarke (Erik Williamson), Katie McGrath (Gloria), Christian Hillborg (Dmitri), Kevin Dillon (Dan Fisher), Jack Kesy (Connelley), Darrell D'Silva (Konstantin), Bashar Rahal (The Broker), Valentin Ganev (Bulgarian Official), Don Handfield (US Embassy Station Chief).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=235556.html
Le célèbre pirate informatique Drew Reynolds est capturé par la C.I.A et se voir poposer un marché : soir il travaille pour leur compte, soit il passe le reste de sa vie en prison. Drew accepte à condition qu'il puisse former sa propre équipe. Il réunit alors un groupe de ''Throwaways''.
Série B
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The Worthy The Worthy ++ Autres 2016 Thriller 99 min.

1337 2/4
  Vu mais non dispo 01 Français 23/07/2022
Ali F. Mostafa Maisa Abd Elhadi, Rakeen Saad, Samer Al Masri, Ali Suliman
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=251494.html
Dans un monde post-apocalyptique, un groupe de survivants se lance sur les traces d'une source d'eau potable.
Voici un post-nuke émirati assez moyen car ne misant pas sur des effets spéciaux dantesques. Non, ici tout est axé sur le psychologique et c’est bien là le gros problème puisque ça parle trop et cela vient casser le rythme du métrage qui montre la vie de survivants ayant survécu à une pénurie d’eau d’ampleur mondiale et qui se sont retranchés dans des ruines. La tension est là et certaines scènes sont bonnes, mais ça sent tout de même le déjà-vu à plein nez !
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Trahison Betrayal USA 2003 Thriller 90 min.

185 2/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 14/05/2005
Mark L. Lester Erika Eleniak (Emily Shaw), Adam Baldwin (Det. Mark Winston), Julie Du Page (Jayne Ferré), Jeremy Lelliott (Kerry Shaw), James Remar (Alex Tyler)
http://www.cinemotions.com/modules/Films/fiche/22424/Trahison.html
Jayne Ferré doit quitter Los Angeles rapidement. Belle et saisissante tueuse impitoyable, elle a volé un million de dollars à la mafia. Kerry, 16 ans, fuit un trafiquant de drogue. Emily, sa mère, décide de l’emmener commencer une nouvelle vie au Texas, mais n’a pas assez d’argent pour y aller. Jayne, dont la tête est mise à prix, propose de les aider s’ils la conduisent jusqu’à San Antonio...

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Boyz in The Ghetto Boyz in The Ghetto USA 2003 Thriller 95 min.

200 1/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 20/01/2006
Nestor Gregory Carter Thomas Miles, Louis Gusemano, Junie Hoang
http://www.elephantfilms.com/Catalog/item.asp?Act=Item&ID=7236&PID=6&CatFormat=DVD%20-%20Wholesale
Lorsque le frère de James est tué au cours d'une vulgaire histoire de drogue, c'est toute la foi qu'il avait envers son gang qui s'envole en fumée. Jame essaie alors de s'émanciper du style de vie qu'il a connu jusqu'ici, mais il est déchiré entre les dettes morales envers son gang, sa nouvelle petite amie, son frère et sa mère battus par le compagnon de celle-ci...
Brutal et efficace, "Boyz in the Ghetto" est un thriller urbain, qui nous plonge dans une ambiance de violence entre gangs et leur mode de vie... Une véritable descente aux enfers pour ce jeune noir piégé par le système.

** mauvaise qualité du son **

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Homme À Part (un) A Man Apart USA 2002 Thriller 113 min.

226 1/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 20/01/2006
F. Gary Gray Vin Diesel (Sean Vetter), Larenz Tate (Demetrius Hicks), Timothy Olyphant (Jack Slayton), Jacqueline Obradors (Stacy Vetter), Geno Silva (Memo Lucero), Juan Fernandez (Mateo Santos), Steve Eastin (Ty Frost), George Sharperson (Big Sexy), Mike Moroff (Gustavo Leon).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=28915.html
L'agent Sean Vetter, membre de la brigade anti-drogue, est engagé dans la lutte contre les guerres mafieuses à la frontière mexicaine. Après l'arrestation de Memo Lucero, un baron de la drogue du Baja Cartel, une nouvelle figure mystérieuse connue sous le nom de Diablo prend le contrôle des opérations.

Mais lorsque la femme de Vetter meurt dans un bain de sang, ce dernier et son partenaire doivent allier leurs forces avec l'ancien patron du cartel, qui se trouve derrière les barreaux, pour mettre fin aux agissements de ce nouveau trafiquant.

Interdit aux moins de 12 ans

Note de la presse : 1/4 Note des spectateurs : 1/4

Fiche technique :

Interdit aux moins de 12 ans
Couleur
Format du son : Dolby SR + Digital SR-D + DTS & SDDS
Format de projection : 2:35.1 Cinémascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais

Secrets de tournage :

Histoire de titres
Un homme à part, en version originale A man apart, s'intitulait initialement Diablo. Mais des problèmes de droit se posèrent, ce nom étant déjà déposé pour un célèbre jeu vidéo, et la compagnie éditrice du jeu souhaitait en conserver les droits pour pouvoir éventuellement en faire un film. Le projet a dû être ainsi renommé.

L'origine du projet
L'idée de développer un film sur le trafic de drogue est venue aux trois producteurs, Joseph Nittolo, Tucker Tooley et Vincent G. Newman, en constatant la recrudescence des couvertures du Los Angeles Times consacrées aux cartels et à la corruption croissante au Mexique six ans auparavant.

Un conseiller technique approprié
C'est un vrai sergent de police qui officia en tant que conseiller technique d'Un homme a part. L'officier Richard B. Valdemar fut en effet un vétéran du Département du shérif de Los Angeles, a travaillé avec le Major Crimes Bureau et s'est spécialisé dans la lutte contre les gangs et le trafic de drogue.

L'aéroport transformé
Un aéroport californien a été complètement transformé en repaire de trafiquants de drogue pour les besoins d'Un homme a part, où se déroule une confrontation. Tournée en cinq jours, cette scène marqua également la fin du tournage du film.

Un vrai saint
La décoratrice Ida Random a volontairement recréé dans le quartier général de Lucero un lieu dédié à Jesus Malverde, le "saint patron" mexicain des trafiquants de drogue, qui fut un criminel pendu en 1909 et devenu depuis une figure populaire chez les dealers mexicains, qui le considèrent un peu comme un Robin des Bois.

Lieux de tournage
Le tournage d'Un homme a part n'a majoritairement pas été fait en studio, le film s'étant principalement tourné en extérieur ou dans des lieux déjà existants de Los Angeles. Ainsi la villa résidentielle du personnage de Vin Diesel et de sa compagne a été dénichée à Malibu, tandis qu'un bar où se tient une fusillade a été réalisée dans le célèbre night club Fais Do-do. Sur les dix semaines de tournage, deux seulement ont pris place en studio, concernant les scènes dans le quartier de haute sécurité et le domaine de Lucero.

Le choix de Larenz Tate
Bien qu'il aborde le sujet d'une vendetta personnelle, Un homme a part prend parfois l'allure d'un buddy movie surtout quand Vin Diesel retrouve son partenaire Larenz Tate. Les producteurs expliquent pourquoi ce choix si dissocié : "Nous voulions contrebalancer la présence de Vin avec une présence d'un genre différent, quelqu'un qui puisse jouer en contrepoint. Ce sont leurs différences et leur relation qui font que l'histoire se tient".


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Lois De L'Attraction (les) The Rules Of Attraction USA 2001 Thriller 110 min.

223 1/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 20/01/2006
Roger Avary James Van Der Beek (Sean Bateman), Shannyn Sossamon (Lauren Hynde), Ian Somerhalder (Paul Denton), Jessica Biel (Lara Holleran), Parker Posey (Serena), Clifton Collins Jr. (Rupert), Faye Dunaway (Mrs. Denton), Thomas Ian Nicholas (Mitchell), Kip Pardue (Victor), Clare Kramer (Candice), Eric Stoltz (Mr Lance Lawson), Colin Bain (Donald), Joel Michaely (Raymond), Skyler Stone (Quinlivan), Jay Baruchel (Harry), Kate Bosworth (Kelly), Fred Savage (Marc), Swoosie Kurtz (Mrs. Jared), Russell Sams (Dick Jared).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=43925.html
Au Camden College, l'essentiel de la vie des étudiants ne se déroule pas pendant les cours. Dans cet univers de fêtes et de débauche, Sean Bateman n'a pas usurpé sa réputation de tombeur. Une bonne partie des jeunes filles du campus peuvent en témoigner personnellement.

Paul Denton, lui, affiche au grand jour son homosexualité, mais il a du mal à se trouver des partenaires.

Lauren Hynde, pour sa part, est sublime. Elle n'en abuse pas encore. Elle est trop occupée à chercher sa place dans ce monde libertaire qui obéit tout entier aux lois de l'attraction...
Interdit aux moins de 16 ans

Note de la presse : 3/4 Note des spectateurs : 3/4

Fiche technique :

Interdit aux moins de 16 ans
Couleur
Format du son : Dolby numérique
Format de projection : 1:85.1
Format de production : 35 mm

Secrets de tournage :

L'adaptation d'un roman de Bret Easton Ellis
Les Lois de l'attraction est l'adaptation cinématographique d'un roman de l'Américain Bret Easton Ellis. Cet écrivain culte et controversé, dont les oeuvres provocatrices mettent régulièrement en vedette de jeunes gens en proie à une spirale mêlant sexe, drogue et violence, a déjà vu deux ses écrits adaptés pour le grand écran avec Neige sur Beverly Hills en 1987 (adaptation de Moins que zéro) et American psycho en 2000. Roger Avary, le réalisateur des Lois de l'attraction, adaptera en 2004 un autre roman de Bret Easton Ellis avec Glamorama.

La rencontre de deux univers
Pour le producteur Greg Shapiro, Les Lois de l'attraction constitue la rencontre de deux univers forts et singuliers. " D'un côté, Bret Easton Ellis, qui sait faire voler en éclats les apparences des milieux aisés. Et Roger Avary, qui filme les endroits que l'on croyait connaître d'une manière tout à fait innatendue. Au final, vous obtenez une fable acide, drôle et fascinante sur la réalité d'une jeunesse dorée qui n'a que certaines préoccupations en tête."

D'un film à l'autre...
Sean Bateman, le personnage incarné par James Van Der Beek dans Les Lois de l'attraction, est le jeune frère de Patrick Bateman, héros d'American psycho, autre adaptation cinématographique d'un roman de Bret Easton Ellis.

Une distribution de jeunes talents
Les Lois de l'attraction possède une distribution riche de jeunes acteurs américains prometteurs emmenée par James Van Der Beek, l'interprète principal de la série télévisée Dawson, qui brise ici l'image lisse qu'il a l'habitude de proposer sur petit écran. Au générique des Lois de l'attraction, on retrouve également Shannyn Sossamon, révélée dans Chevalier et 40 jours et 40 nuits, ainsi que Jessica Biel (Summer Catch), Kate Bosworth (Blue crush), Fred Savage (Austin Powers dans Goldmember) ou encore Thomas Ian Nicholas, l'un des joyeux lurons d'American pie.

Quinze ans de travail...
Quinze années ont été nécessaires au réalisateur Roger Avary pour donner naissance aux Lois de l'attraction, adaptation sur grand écran d'un sulfureux roman de Bret Easton Ellis. Dès la parution du livre, en 1987, Avary est fasciné et n'a d'autre idée en tête que de mettre en images ce portrait cynique et grinçant de la jeunesse américaine à la fin des années 80. Pour le cinéaste, le roman a aujourd'hui un impact toujours aussi fort qu'il y a quinze ans, l'époque étant toujours placée sous le signe du nihilisme, du refus de toute contrainte sociale et de la recherche de la liberté sociale. Pas question alors de stigmatiser une période précise pour son long métrage. Pour Avary, l'essentiel est de gommer touts les éléments spécifiques à la fin des années 80 pour rendre Les Lois de l'attraction le plus intemporel possible. Résumant le film, le metteur en scène avance qu' "il parle bien sûr de la jeune génération, mais surtout, il lui parle à elle."


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Never Die Alone Never Die Alone USA 2004 Thriller 88 min.

142 1/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 07/05/2005
Ernest Dickerson DMX, David Arquette, Michael Ealy.
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=51409.html
Après avoir mené une existence de criminel, King David est en quête de rédemption. Il revient dans l'ancien quartier populaire de New York où il sévissait, pour s'acquitter de sa dette auprès d'un ancien caïd qu'il a berné autrefois. King David va croiser les chemins de Paul, un jeune journaliste blanc qui tente de se faire accepter par la communauté noire dans laquelle il vit et de Mike, un petit malfrat noir qui survit seul avec sa jeune soeur. Leurs 3 destins vont se lier.

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Pandora Pandora Corée du Sud 2016 Thriller 136 min.

1234 1/4
  Vu mais non dispo 01 Français 21/06/2021
Jong-woo Park Nam-Gil Kim, Jin-yeong Jeong, Yeong-ae Kim, Jung-Hee Moon, Gang-Yoo Bae, Joo-Hyun Kim, Dae-Myung Kim, Myung-min Kim
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=254216.html
Quand un séisme dévaste un village coréen ou une centrale nucléaire est en activité malgré sa vétusté, un homme risque sa vie pour sauver le pays du désastre annoncé.
Film pour ma part loupé. Un film catastrophe avec des comportements propres au cinéma asiatique qui ne passe pas. De bonnes actions mais l'émotion n'y est pas. Surjoué en permanence, cela finit par être théâtral !
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Phone Game Phone Booth USA 2003 Thriller 81 min.

129 1/4
  Disponible 01 Français 01 AVI 22/12/2004
Joel Schumacher Forest Whitaker , Colin Farrell , Kiefer Sutherland , Katie Holmes , Radha Mitchel , Paula Jai Parker
http://cinema.tiscali.fr/fichefilm.aspx?id=FI014076&file=http
Stu Shepard vit à New York. C'est un jeune attaché de presse fougueux et branché, mais aux méthodes pas toujours très catholiques. Jamais contre un petit coup fourré qui pourrait lui ramener de l'argent ou un peu de publicité, il évolue avec une grande habileté au milieu des bimbos rêvant de gloire et de paillettes. Un jour, dans Times Square, alors qu'il s'apprête à appeler à sa maîtresse, la cabine téléphonique qu'il a l'habitude d'utiliser sonne. Stu décide de décrocher. Au bout du fil, une voix inconnue l'avertit : " Raccroche et tu es mort !" Le jeune homme s'aperçoit alors avec effroi que le petit point rouge d'un fusil à lunette vise son coeur. Le voilà coincé dans la cabine, obligé d'écouter ce que son interlocuteur a à lui dire...
VEUILLEZ NE PAS QUITTER...
PHONE GAME est sans doute le huis-clos le plus resserré de l'histoire du cinéma. L'idée du scénariste Larry Cohen (MANIAC COP) : enfermer Colin Farrell (MINORITY REPORT) dans une cabine téléphonique, pendant plus d'une heure. Palpitant de bout en bout, ce thriller est une réussite totale du point de vue technique. A grand renfort de ralentis et d'accélérés ou de "split-screens" très tendance (écran divisé en plusieurs parties), Joel Schumacher (TIGERLAND) nous gratifie d'une mise en scène tape-à-l'oeil mais efficace. Colin Farrell prouve qu'il mérite son statut de superstar en devenir et excelle dans deux registres : l'arrogance du jeune attaché de presse branché et le désarroi de la victime, poussée dans ses derniers retranchements. Car il faut bien avouer que le méchant du film ne le ménage pas. Joel Schumacher en a fait un redresseur moral particulièrement sadique. Et c'est là que le bât blesse. On ne peut s'empêcher de penser que le cinéaste a signé des films aussi ambigus moralement que HUIT MILLIMETRES et LE DROIT DE TUER. Du coup, les odieuses répliques puritaines sur la fidélité ou la vengeance, balancées par son justicier urbain, ont un écho très dérangeant. Malgré l'indéniable réussite technique de PHONE GAME, quand l'incorrigible Schumacher est aussi réac, on a bien envie de lui raccrocher au nez...
Mcinema.com (Hugo de Saint Phalle)
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A second chance En chance til ++ Autres 2014 Thriller 102 min.

840 
  Disponible 01 Français 01 AVI 16/05/2016
Susanne Bier Nikolaj Coster-Waldau, Maria Bonnevie, Ulrich Thomsen, Nikolaj Lie Kaas, Lykke May Andersen, Frederik Meldal Nørgaard, Nastja Arcel, Mille Lehfeldt
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=225393.html
Andreas est un jeune inspecteur prometteur qui gère, en plus de son travail, les crises et déboires de Simon, son coéquipier récemment divorcé. Quand il rentre de son service, il a le bonheur de retrouver sa femme et leur nouveau-né. Un matin, Andreas et Simon sont appelés pour une violente dispute chez un couple de junkies. Ils découvrent sur place un nourrisson laissé pour compte, caché dans un placard. Par identification avec son propre enfant, Andreas est en état de choc. Il retourne plus tard chez lui perturbé par cette intervention. En pleine nuit les cris de sa femme le réveillent. Face à l'impensable, Andreas va prendre une décision au-delà de toute raison.
De drames familiaux en crises conjugales, la Danoise Susanne Bier est devenue une spécialiste des passions humaines. Ce film est, en quelque sorte, l'étude d'un nouveau cas particulièrement douloureux et délicat. La cinéaste se penche sur le mauvais traitement des nourrissons, en mettant en parallèle les histoires de deux familles : un couple de toxicomanes et le foyer d'un policier, jeune père. Le récit est construit comme un thriller dans lequel le suspense repose sur le comportement des personnages : de quoi sont-ils vraiment capables ? C'est efficace, bien mené et bien joué. Mais on garde le sentiment d'un exposé sur nos pires ou nos meilleurs instincts... — Frédéric Strauss
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Accusé (l') Contratiempo Espagne 2016 Thriller 110 min.

1242 
  A charger 05/07/2021
Oriol Paulo Mario Casas, Bárbara Lennie, Ana Wagener, San Yélamos, José Coronado, Francesc Orella, Cristian Valencia, Paco Tous
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=241486.html
Après s’être réveillé à côté du corps sans vie de sa petite amie à l’hôtel, un homme d’affaires engage une grande avocate pour comprendre ce qui s’est passé.
Une excellente surprise pour ce film à la tension palpable. Les acteurs sont excellents (mention spéciale à Ana Wagener), le scénario brillant, la psychologie fouillée, le suspense maintenu jusqu'à la fin. Une œuvre palpitante.
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Balade entre les tombes A Walk Among The Tombstones USA 2014 Thriller 114 min.

970 
  Disponible 01 Français 01 AVI 04/04/2017
Scott Frank Liam Neeson, Dan Stevens, Boyd Holbrook, Ólafur Darri Ólafsson, Maurice Compte, David Harbour, Brian Bradley, Whitney Able
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=195649.html
Ancien flic, Matt Scudder est désormais un détective privé qui travaille en marge de la loi. Engagé par un trafiquant de drogue pour retrouver ceux qui ont enlevé et assassiné sa femme avec une rare violence, Scudder découvre que ce n’est pas le premier crime sanglant qui frappe les puissants du milieu… S’aventurant entre le bien et le mal, Scudder va traquer les monstres qui ont commis ces crimes atroces jusque dans les plus effroyables bas-fonds de New York, espérant les trouver avant qu’ils ne frappent à nouveau…
Hanté par le thriller des années 1990, un film dispensable, d'une noirceur affectée. Reste la présence de Liam Neeson, comme toujours parfait en héros “badass” et mélancolique.
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Basic Basic UK/USA 2001 Thriller 98 min.

197 
  Disponible 01 AVI 20/01/2006
John Mctiernan John Travolta (L'Agent Tom Hardy), Samuel L. Jackson (Le Sergent West), Connie Nielsen (Le Lieutenant Julia Osborne), Giovanni Ribisi (Kendall), Brian Van Holt (Raymond Dunbar), Harry Connick Jr (Le Colonel Styles), Roselyn Sanchez (Nunez), Taye Diggs (Pike), Thimothy Daly (Le Chef Officier Pete Wilmer), Dash Mihok (Mueller).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=28603.html
Une nuit, lors d'un exercice d'entraînement, un ouragan frappe Panama. Six militaires dont l'autoritaire sergent West disparaissent et il ne reste que deux témoins pour raconter ce qu'il s'est passé.

L'agent Tom Hardy, qui travaille pour la Drug Enforcement Administration, est rapidement appelé sur les lieux pour mener l'enquête aux côtés du lieutenant Julia Osborne, qui n'a obtenu aucune information des deux survivants. L'un d'eux a en effet insisté pour ne parler qu'à Tom Hardy. Julia Osborne, surprise par cette demande, s'interroge sur le lien pouvant exister entre ce dernier et toute cette histoire. La vérité sera difficile à obtenir. En tout cas, une chose est sûre, ce n'est pas l'ouragan qui est la cause de la disparition du sergent West et de ses hommes...
Note de la presse : 2/4 Note des spectateurs : 2/4

Fiche technique :

Box Office France : 306 404 entrées
Couleur
Format du son : Dolby Digital DTS
Format de projection : 2:35.1 Cinémascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : Anglais

Secrets de tournage :

Double retrouvailles
Le tournage de Basic a été l'occasion de deux retrouvailles particulièrement attendues : celle entre John McTiernan et Samuel L. Jackson, huit ans après Une journée en enfer, et celle entre le comédien et John Travolta, neuf ans après leur fameux duo de tueurs dans Pulp Fiction de Quentin Tarantino.

Nouvelle enquête pour Travolta
Enquêteur de la Drug Enforcement Administration (DEA) dans Basic, John Travolta mène une nouvelle fois l'enquête au sein de l'armée américaine, comme il l'avait fait quatre ans plus tôt dans Le Deshonneur d'Elisabeth Campbell de Simon West.

Entraînement spécifique
Si tous les comédiens de Basic ont dû subir une formation de rigueur, John Travolta s'est, pour sa part, particulièrement bien préparé : entraînement six jours sur sept pendant les trois mois précédant le tournage, ce qui lui permis de perdre une douzaine de kilos, stage intensif au 1er bataillon du 75e Rangers et régime spécial pendant toute la durée des prises de vue.

Tournage entre Panama et la Floride
Le tournage de Basic s'est principalement déroulé sur les lieux mêmes de l'action du film, à Panama. Les scènes cruciales de l'exercice en forêt ont, elles, été tournées sur un ancien terrain d'aviation de Jacksonville, en Floride, transformé pour l'occasion en jungle tropicale avec l'ajout d'une centaine de palmiers et de 400 à 500 autres plantes aux chênes déjà présents sur le terrain.

Recréer la tempête
Pour reconstituer la tempête censée frapper la jungle pendant l'exercice militaire, l'équipe des effets spéciaux de Basic a eu recours à six ventilateurs géants dispersés sur le plateau. La pluie torrentielle était, elle, amenée par neuf réservoirs fixés aux arbres et connectés à une citerne pouvant fournir jusqu'à 2800 litres d'eau par minute.

Un conseiller aguerri
Afin de garantir l'authenticité de son intrigue, John McTiernan a fait appel au sergent-chef Charles Fails, engagé comme conseiller technique. Celui-ci avait déjà travaillé sur d'autres thriller militaires comme Tigerland de Joel Schumacher et A armes egales de Ridley Scott.


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Blood Father Blood Father France 2016 Thriller 88 min.

910 
  Disponible 01 Français 01 AVI 25/10/2016
Jean-François Richet Mel Gibson (John Link), Erin Moriarty (Lydia), Diego Luna (Jonah), Michael Parks (Preacher), William H. Macy (Kirby Curtis), Dale Dickey (Cherise), Thomas Mann (Jason), Miguel Sandoval (Arturio Rios)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=228047.html
John Link n’a rien d’un tendre : ex-motard, ex-alcoolique, ex-taulard, il a pourtant laissé tomber ses mauvaises habitudes et vit reclus dans sa caravane, loin de toute tentation.C’est l’appel inattendu de sa fille Lydia, 17 ans, qui va lui faire revoir ses plans de se tenir tranquille…Celle-ci débarque chez lui après des années d’absence, poursuivie par des narcotrafiquants suite à un braquage qui a mal tourné.Lorsque les membres du cartel viennent frapper à la porte de John, ils sont loin de se douter à qui ils ont affaire…
Faut pas gonfler Mel Gibson à la ville comme à l’écran. Après s’être beaucoup (trop) illustré par sa propension au scandale, l’ancien Mad Max revient enfin sur les plateaux pourBlood Father de Jean-François Richet. Il est impossible de ne pas penser à sa véritable personnalité devant ce père alcoolique repenti aspiré dans une spirale de violence quand des trafiquants de drogue menacent sa fille chérie.

Une affaire de transmission
Présentée à Cannes en séance de Minuit, cette adaptation d’un roman de Peter Craig insiste sur le rôle de ce père aimant et brutal quand on attaque sa progéniture. « Mon film relève de la transmission, explique Jean-François Richet. La transmission de la survie, la transmission de l’émancipation, la transmission de l’amour et du sacrifice pour les siens. » Le charisme de son acteur est l’atout majeur d’un film efficace.

Convaincant et séduisant
Le réalisateur de Mesrine (2008) a su capter la rage de la star qu’on n’avait pas vue aussi en forme depuis Le complexe du castor (Jodie Foster, 2011). Canalisant l’énergie de Gibson, Richet lui permet d’apparaître à la fois tendre et violent dans une composition où l’acteur semble avoir retrouvé ses moyens. Barbu, grisonnant et séduisant, il laisse voir ses rides de sexagénaire. « J’incarne un papa de cinéma d’action en même temps qu’un personnage avide de rédemption » s’amuse l’acteur. Remis sur le droit chemin, il vient de diriger Hacksaw Ridge sur un objecteur de conscience pendant la Seconde Guerre mondiale.
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Chiens de paille Straw Dogs USA 2011 Thriller  min.

757 
  Disponible 01 Français 01 AVI 05/10/2015
Rod Lurie James Marsden (David Sumner), Kate Bosworth (Amy Sumner), Alexander Skarsgård (Charlie Venner), Willa Holland (Janice), James Woods (Tom Heddon), Dominic Purcell (Jeremy Niles), Walton Goggins (Daniel), Laz Alonso (John Burke), Rhys Coiro (Norman), Anson Mount (Stan Milkens), Billy Lush (Chris), Drew Powell (Bic), Courtney Shay Young (La fille au tambourin), Grant Case (Joueur de football), Kristen Shaw (Abby), Randall Newsome (Blackie), Kurt Deville (Alley Worker), Kelly Holleman (La reine de Beauté).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=127658.html
Un Anglais et sa femme quittent le pays pour aller s'installer au fin fond des États-Unis. Ils se heurtent bientôt à la violence locale.
Note des spectateurs : 2,9/5 (Pour 242 notes : 4% de *****, 16% de ****, 33% de ***, 33% de **, 6% de *, 8% de °)

Fiche technique :

Année de production : 2011
Budget : 12 500 000 $
Remake de : Les Chiens de paille
Langue : Anglais
Date de sortie DVD : 7 mars 2012
Date de sortie Blu-ray : 7 mars 2012
Colorimétrie : Couleur
Type de film : Long-métrage

Secrets de tournage :

De nouveau sur la paille
Ce film est un remake d'un autre film du même titre sorti en 1971, réalisé par Sam Peckinpah et avec Dustin Hoffman en tête d'affiche. Outre les grandes lignes de l'intrigue et titres qui sont rigoureusement identiques, ces deux films présentent également les mêmes affiches.

Plus de chiffres, mais des lettres
Quelques modifications ont été apportées au scénario du film de 1971. Ainsi, David Sumner n'est plus mathématicien, mais scénariste. Le lieu et la raison du déménagement du couple diffèrent également : alors qu'il s'agissait d’emménager dans la campagne anglaise pour fuir l'agitation de la ville dans la version originale, le remake voit ses protagoniste s'installer dans le Mississipi natal d'Amy le temps que David mette un point final à son dernier scripte.

L'amour fou
C'est la deuxième fois que James Marsden et Kate Bosworth interprètent un couple à l'écran après Superman Returns (2006), dans lequel ils interprétaient respectivement Richard White et Lois Lane. C'est d'ailleurs James Marsden qui a personnellement proposé Kate Bosworth pour lui donner la réplique dans Straw Dogs.

Et Lurie créa la femme
Interrogé sur ce qui l'a motivé à réaliser un remake de ce film culte, Rod Lurie parle des "défauts" de l'original, c'est-à-dire des "anachronismes". Ceux-ci concernent tout particulièrement l'image de la femme : "Je pense que, de nos jours, nous ne pouvons pas montrer des femmes aussi immatures, aussi enfantines, aussi à l'ouest. Dans une comédie, peut-être, mais pas dans un film dramatique. Dans un drame, je ne pense pas qu'elle [Amy] apparaisse comme une Américaine moderne. Je pense qu'elle était plus adaptée à la vie à la campagne, où les femmes sont toujours perçues comme soumises aux hommes, comme étant leur jouet."

Une expression bien de chez... qui ?
Très curieusement, le titre "Straw Dogs" a été traduit littéralement (Les Chiens de paille) en français, sans que cela ne semble soulever de questions quant à sa signification. Pourtant, si "straw dog" est une expression tout à fait correcte en langue anglaise, "chien de paille" n'existe tout simplement pas chez nous ! Cette traduction fantaisiste est d'autant plus dommage que le titre illustre parfaitement le propos du film : un "straw dog" est une personne ostracisée et martyrisée par le reste de ses pairs, qui rejettent sur elle l'ensemble des fautes observées. De là à se demander si "chien de paille" est bien plus vendeur que notre traditionnel "bouc émissaire"...

Man in the mirror
L'affiche qui, dans un premier temps, fut publiée pour illustrer le film a fait l'objet d'une très légère modification et ainsi donné lieu à une seconde version. Alors que sur le premier poster, intégralement en noir et blanc, James Marsden portait des lunettes fissurées dans lesquelles se reflétait le personnage interprété par Alexander Skarsgård, ce dernier apparaît dans des lunettes brisées et aux couleurs flamboyantes sur la nouvelle version. Cette modification accentue la place accordée à ce reflet tout en diminuant l'importance du protagoniste, dont les yeux nous sont désormais invisibles.
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Deserted Death Valley USA 2016 Thriller 92 min.

968 
  Disponible 01 Français 01 AVI 01/04/2017
Ashley Avis Mischa Barton, Jackson Davis, Winter Ave Zoli, Trent Ford, Dana Rosendorff, Michael Milford, Kelly Brannigan, Tyler Sellers, Lance Henriksen, Jake Busey, Sebastian Bach, Gerry Bednob, Heidi James, Dawn Vicknair, Alfred Rubin Thompson
http://imdb.com/title/tt2461030
"beauty. love. madness. exile."

When twenty-four-year-old Jae is released from prison for killing her mother, she returns to her childhood home in small-town Ridgecrest. The desire to go anywhere but there prompts her to agree to join her brother on a road trip out to Death Valley - which results in getting them hopelessly lost in the most stunning, but unforgiving topographical terrain on the planet.
DESERTED was inspired by photography Avis saw five years ago. She was on set and her DP approached her with photographs he had shot over the weekend. The photos of Death Valley struck a chord with Avis. She described them as "endless stretches of beauty and nothingness." She didn't immediately have the story, but she knew she wanted to tell one there.

The film she developed is the story of being hopelessly lost in a place that is equally beautiful and dangerous. When Jae (Mischa Barton) is released from jail she returns to her former small-town home in California. Rural America often trades in gossip and judgement. With both subtle and at times downright obvious prejudice following her everywhere, she is looking for any excuse to get out of town. When she hears her brother Robin (Jackson Davis) and his girlfriend (Winter Ave Zoli) are heading north to attend the BURN THE MOON festival in Death Valley, she knows she will find a way to attend.

A group of young adults heading off to the desert to see a concert in one of the hottest places on earth that happens to be notorious for its confusing trails and isolation... what could go wrong?

The film is both stunning and unnerving much like the desert it takes place in. Honestly, the visuals are so appealing in this film it could have passed with even bad acting and sloppy writing. Fortunately, DESERTED isn't weighed down by either. The script is tight and the acting is natural. We are allowed to spend time with each of the characters and grow increasingly fond of them as the narrative reveals itself. While you might have an idea where the story is headed the performances and scenery are so engaging it doesn't matter. Fans of Gilmore Girls and 80's hair metal will be pleasantly surprised by one of the films cameos.

Overall its clear that DESERTED was a passion project for Avis. While the film was shot in 17 days on a limited budget, the setting and casting elevate the project. It stands shoulder to shoulder with any wide release I've seen in the past year. While I don't know the particulars, shooting in this location on such a tight schedule must have presented its fair share of challenges. Avis was able to work against the odds and create one hell of a little film.
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Desierto Desierto Mexique 2015 Thriller 88 min.

913 
  Disponible 01 Français 01 AVI 01/11/2016
Jonás Cuarón Gael García Bernal (Moïse), Jeffrey Dean Morgan (Sam), Alondra Hidalgo (Adela), Diego Catano (Mechas), Marco Pérez (Lobo), Oscar Flores (Ramiro), David Lorenzo (Ulysse), Butch McCain (Un animateur radio)
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=224784.html
Désert de Sonora, Sud de la Californie. Au cœur des étendues hostiles, emmené par un père de famille déterminé, un groupe de mexicains progresse vers la liberté. La chaleur, les serpents et l'immensité les épuisent et les accablent… Soudain des balles se mettent à siffler. On cherche à les abattre, un à un.
Repéré pour sa collaboration avec son père pour Gravity, Jonás Cuarón révèle avec ce deuxième long un instinct de cinéma phénoménal, qui rappelle Duel, de Spielberg. Variation sur le thème des Chasses du comte Zaroff, le film établit très vite une dynamique implacable: un chasseur et ses proies s’affrontent dans un décor exploité pour ses possibilités dramatiques. Le climat est générateur de suspense. Le relief, la végétation et la faune sont des dangers ou des atouts: une cachette qui sauve la vie peut se transformer en piège mortel. Jeffrey Dean Morgan se qualifie pour le prix de l’ordure de l’année en incarnant un raciste convaincu, du genre à voter Trump, mais à regret, faute de candidat plus radical.
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Deux soeurs Janghwa, Hongryeon Corée du Sud 2003 Thriller 119 min.

1357 
  A charger 17/10/2022
Kim Jee-Woon Kim Kap-soo, Yum Jung-ah, Moon Geun-Young, Im Soo-Jung, Kim Kab-Su, Yeom Jeong-A, Seung-bi Lee, Ki-Hong Woo
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=54013.html
Su-Mi et Su-Yeon, deux soeurs, rentrent chez elles. Leur belle-mère les accueille mais Su-Mi l'évite volontairement et Su-Yeon semble en avoir peur. Un jour, le frère de la marâtre et sa femme leur rendent visite.
Pendant le dîner, elle aperçoit un fantôme et des événements étranges se produisent. Le fantôme d'une petite fille hante en effet la maison. Les oiseaux meurent.
Persuadée que leur mort est due aux agissements de Su-Yeon, la belle-mère l'enferme dans un placard. Le conflit entre la marâtre et les deux jeunes soeurs ne fait que commencer...
Le subtile mélange d'un drame psychologique et d'un film de fantômes asiatique. Kim Jee-Woon déconstruit son film à l'extrême en mélangeant le concret, les souvenirs, les hallucinations, les dédoublements de la personnalité : donc forcément un film complèxe qu'il faut revoir plusieurs fois pour bien le comprendre, mais qui récompensera les gens patients... Une mise en scène sobre et efficace, une photo sublime, des acteurs remarquables, et une musique envoûtante qui continue à hanter mon esprit des jours et des jours après le visionnage du film. Mon film d'épouvante préféré. Sublime.
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Echange (l') Changeling USA 2008 Thriller 141 min.

1299 
  Disponible 01 Français 02 MKV 06/02/2022
Clint Eastwood Angelina Jolie, John Malkovich, Michael Kelly, Jeffrey Donovan, Jason Butler Harner, Devon Conti, Eddie Alderson, Gabriel Schwalenstocker, Erica Jones, William Brent (II)
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=126884.html
Los Angeles, 1928. Un matin, Christine dit au revoir à son fils Walter et part au travail. Quand elle rentre à la maison, celui-ci a disparu. Une recherche effrénée s'ensuit et, quelques mois plus tard, un garçon de neuf ans affirmant être Walter lui est restitué. Christine le ramène chez elle mais au fond d'elle, elle sait qu'il n'est pas son fils...
Un mélodrame cruel aux accents sociaux dans lequel on mesure la précision de sa mise en scène et la pertinence de sa direction d'acteurs, notamment Angelina Jolie dans un rôle fort.
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Enemy Enemy Canada 2013 Thriller 90 min.

1305 
  A charger 06/02/2022
Denis Villeneuve Jake Gyllenhaal, Mélanie Laurent, Sarah Gadon, Isabella Rossellini, Stephen R. Hart, Jane Moffat, Joshua Peace, Tim Post
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=205131.html
Adam, un professeur discret, mène une vie paisible avec sa fiancée Mary. Un jour qu'il découvre son sosie parfait en la personne d’Anthony, un acteur fantasque, il ressent un trouble profond. Il commence alors à observer à distance la vie de cet homme et de sa mystérieuse femme enceinte. Puis Adam se met à imaginer les plus stupéfiants scénarios... pour lui et pour son propre couple.
Enrichissant une intrigue très mince de multiples détails menant à des interprétations complexes, Denis Villeneuve livre un film étonnant mais exigeant par sa lenteur et son âpreté.
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Glass Glass USA 2019 Thriller 129 min.

1037 
  Disponible 01 Français 01 AVI 13/01/2019
M. Night Shyamalan James McAvoy, Bruce Willis, Samuel L. Jackson, Sarah Paulson, Anya Taylor-Joy, Spencer Treat Clark, Charlayne Woodard, Luke Kirby
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=253849.html
Peu de temps après les événements relatés dans Split, David Dunn - l’homme incassable - poursuit sa traque de La Bête, surnom donné à Kevin Crumb depuis qu’on le sait capable d’endosser 23 personnalités différentes. De son côté, le mystérieux homme souffrant du syndrome des os de verre Elijah Price suscite à nouveau l’intérêt des forces de l’ordre en affirmant détenir des informations capitales sur les deux hommes…
«Glass», inclassable
Par Camille Nevers — 15 janvier 2019 à 19:56
Après «Split», M. Night Shyamalan parachève une trilogie aux allures de série B entamée il y a vingt ans avec «Incassable». Entre anti-film de super-héros et fable brute, une vision désenchantée où les protagonistes végètent dans le dédale d’un asile psychiatrique.

Le twist, c’est toujours la loi qui ment. Dès lors qu’il faut faire mentir : dénoncer, désobéir, lutter, transgresser. Ce qui est twisted, tordu, il reste à le retordre, en prenant le mensonge à son propre jeu. Le twist est cette histoire de révolte qui couve, de révolution qui gronde, sur fond de question de la révélation, du dessillement du héros, donc du ménagement ou non de sa croyance. Glass raconte ça, encore, dans cette patiente et reconduite partie de construction-déconstruction-reconstruction qu’est le cinéma de M. Night Shyamalan.
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Gone Girl Gone Girl USA 2014 Thriller 149 min.

1307 
  A charger 06/02/2022
David Fincher Ben Affleck, Rosamund Pike, Neil Patrick Harris, Tyler Perry, Carrie Coon, Kim Dickens, Patrick Fugit, Emily Ratajkowski
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=217882.html
À l’occasion de son cinquième anniversaire de mariage, Nick Dunne signale la disparition de sa femme, Amy. Sous la pression de la police et l’affolement des médias, l’image du couple modèle commence à s’effriter. Très vite, les mensonges de Nick et son étrange comportement amènent tout le monde à se poser la même question : a-t-il tué sa femme ?
Cet impeccable thriller, véritable cauchemar qui continue de hanter longtemps après la séance, donne à voir le règne triomphant du spectacle sur nos vies.
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Iris Iris France 2016 Thriller 99 min.

967 
  Disponible 01 Français 01 AVI 23/03/2017
Jalil Lespert Romain Duris, Charlotte Le Bon, Jalil Lespert, Camille Cottin, Adel Bencherif, Sophie Verbeeck, Hélène Barbry, Jalis Laleg
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=242491.html
Iris, la femme d’Antoine Doriot, un riche banquier, disparaît en plein Paris. Max, un jeune mécanicien endetté, pourrait bien être lié à son enlèvement. Mais les enquêteurs sont encore loin d’imaginer la vérité sur l’affaire qui se déroule sous leurs yeux.
A la sortie d'un grand res­taurant, un riche banquier découvre que sa femme, qui l'attendait à la porte, n'est plus là : la belle Iris a disparu... Conforté par le succès de son Yves Saint Laurent, Jalil Lespert s'aventure sur les terres du suspense, gardées par de grands maîtres du cinéma, Alfred Hitchcock en tête. Ambitieux, son film s'emploie à tirer les ficelles d'une intrigue faite, on le sent bien, pour les coups de théâtre. Mais, en voulant préserver le plus longtemps possible l'innocence de tous ses personnages, le réalisateur est contraint à des artifices (balourdise des deux policiers chargés de ­l'enquête !).

Pourtant, on prend plaisir à jouer le jeu. Car Iris baigne dans une atmosphère pleine de fantasmes de cinéma. Le banquier, que Jalil Lespert interprète lui-même, est un personnage à l'américaine, tourmenté sous un vernis chic et puritain. Face à lui, Romain Duris incarne un prolo qui ferait un coupable idéal, un héros de film noir français comme aurait pu en jouer ­Gabin. Entre ces deux hommes, une femme fatale, qui n'est peut-être qu'une frêle jeune fille — Charlotte Le Bon tient brillamment ce double registre. A travers ce trio, le film dit un peu trop clairement son envie de ­séduire, mais se donne des atouts pour y arriver. — Frédéric Strauss
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Irréversible Irréversible France 2002 Thriller 99 min.

1119 
  Disponible 01 Français 02 MKV 25/07/2020
Gaspar Noé Monica Bellucci, Vincent Cassel, Albert Dupontel, Philippe Nahon, Mick Gondouin, Jo Prestia, Eric Moreau, Foulaux
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=41769.html
Une jeune femme, Alex, se fait violer par un inconnu dans un tunnel. Son compagnon Marcus et son ex-petit ami Pierre décident de faire justice eux-mêmes.
Qu'on le prenne pour un pervers ou un manipulateur, Noé n'en est pas moins un virtuose. Il utilise l'art du mensonge non pas pour atténuer ou faire oublier le réel mais pour l'amplifier. En sortant de la salle, la réalité est un soulagement.
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Night Call Nightcrawler USA 2014 Thriller 117 min.

798 
  Disponible 01 Français 01 AVI 24/02/2016
Dan Gilroy Jake Gyllenhaal, Rene Russo, Riz Ahmed, Bill Paxton, Ann Cusack, Kevin Rahm, Jonny Coyne, Jamie McShane
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=222858.html
Branché sur les fréquences radios de la police, Lou parcourt Los Angeles la nuit à la recherche d’images choc qu’il vend à prix d’or aux chaînes de TV locales. La course au spectaculaire n'aura aucune limite...
À la fois satire de la télé poubelle et du monde du travail, portrait d’un fou en liberté et virée dans un Los Angeles miroitant et sauvage, le premier long métrage de Dan Gilroy risquait la dispersion. Or "Night Call" est tenu grâce au regard aiguisé et documenté du réalisateur, qui évoque une profession peu traitée à l’écran mais passionnante : les pigistes charognards de l’info. Succédant à un Michael Mann ou à un Nicolas Winding Refn dans sa façon de filmer L.A. by night, Gilroy ne se laisse pas intimider et livre ce qui pourrait modestement évoquer "Collateral" ou "Drive", tout en trouvant sa propre couleur, plus à ras du bitume. Dans la peau de Lou Bloom, Jake Gyllenhaal, vautour aux traits émaciés, compose un hybride effrayant de Travis Bickle et de Norman Bates. Et confirme, treize ans après "Donnie Darko" et dans la foulée d’"Enemy", qu’il est fait pour incarner des âmes sombres.
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Rebirth Rebirth USA 2016 Thriller 100 min.

868 
  Disponible 01 Français 01 AVI 29/07/2016
Karl Mueller Nicky Whelan, Adam Goldberg, Harry Hamlin, Andrew J. West, Fran Kranz, Kat Foster, Eric Ladin, Kevin Bigley
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=246008.html
Envoyé par un vieil ami à un séminaire de développement personnel, un père de famille se trouve entrainé dans une spirale mêlant violence, séduction et psychodrame.
Karl Mueller nous place immédiatement au même niveau que Kyle, le personnage principal. On ne sait pas ce qu'il se passe, on a l'impression d'avoir atterri au milieu d'une secte, mais c'est tellement intrigant qu'on reste pour voir ce qu'il va se passer. Kyle va vivre une expérience bizarre et dérangeante qui va le mettre à rude épreuve autant physiquement que psychologiquement. La séquence entre le moment où tout s’enchaîne jusqu'à la "délivrance" est vraiment la meilleure période du film parce qu'on avance encore masqué et tout peut arriver puis il y a une très bonne ambiance ainsi qu'une très forte tension. Quand l'histoire se dévoile, le film perd un peu en intérêt, car elle est finalement très simple et perd aussi en crédibilité lors de la "sortie" puis que dire des derniers instants... Si on omet la fin, j'ai beaucoup aimé le film qui est captivant grâce à tout ce mystère ce qui est une habitude pour Karl Mueller qui a fait une nouvelle fois du bon travail et a bien géré le truc tout comme les acteurs qui sont très convaincants.
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Rituel du 9e jour (le) Sacrifice USA 2016 Thriller 91 min.

871 
  Disponible 01 Français 01 AVI 01/08/2016
Peter A. Dowling Radha Mitchell, Rupert Graves, Ian McElhinney, David Robb, Liam Carney, Joanne Crawford, Conor Mullen, Peter Vollebregt, Declan Conlon, Lesa Thurman, Rachel Oliva, Megan Riordan, Deirdre Monaghan, Aron Hegarty, Hilary Rose
http://imdb.com/title/tt2078718
Bouleversée par une fausse couche, Tora Hamilton, gynécologue, quitte la ville de New York pour s'installer avec son mari sur une île écossaise des Shetland, dont il est originaire et où ils vont faire appel à une mère porteuse. Profondément enfouie dans la tourbe qui entoure sa maison, Tora découvre par hasard le corps d'une femme dont le coeur a été arraché et le dos marqué d'un alphabet runique. Face au désintérêt manifeste de la police, la jeune femme s'obstine et découvre l'existence d'une légende locale parlant de sacrifices rituels...
Fairly run of the mill thriller. A woman moves to a remote Scottish island and stumbles onto a buried body. And so the 'mystery' begins....Nothing special here but still enjoyable. Overall the story is quite standard and predictable. Even the twists and turns can be seen a mile away. Don't expect to be wowed or anything.The only thing that lifts this movie in to something worth seeing is the lead actress (Radha Mitchell). Every time Radha was on screen she stole the show in this otherwise bland experience. Her convincing performance makes this movie. Overall a good movie for a rainy day. Just don't expect Oscar material.

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Salt Salt USA 2010 Thriller 101 min.

559 
  Disponible 01 Français 01 AVI 08/01/2011
Phillip Noyce Angelina Jolie (Evelyn Salt), Liev Schreiber (Ted Winter), Chiwetel Ejiofor (William Peabody), Daniel Olbrychski (Orlov), Andre Braugher (Le Secrétaire À La Défense), August Diehl (Mike Krause), Yara Shahidi (Cleo), Zoe Lister Jones (Zoe Kinnally), Gaius Charles (Todd Bottoms), Victor Slezak (Le Général), Cassidy Hinkle (Salt (Jeune)), James Schram (Caporal Davis - Armée Américaine), Corey Stoll (Shnaider), Michelle Ray Smith (Le Technicien Chef), Kevin O'Donnell (Francis), Hunt Block (Le Président Américain), Gary Wilmes (Paul Tracey), Victoria Cartagena (L'Agent De Contrôle De Portico), Nick Poltoranin (Le Gangster Russe #1), Marion Mccorry (Medford, Le Directeur De La Cia), Hristo Hristov (Le Gangster Russe #2), James Cronin (Joe Oates), Xavier Rafael (L'Agent Des Services Secrets), Dionne Audain (Coms Agent/radio Op), Ethan Ladd (Ted Winter Jeune), Nicole Signore (Un Chauffeur), Harry L. Seddon (Le Policier Escortant Evelyn Salt Suite Au Bombardement).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=130203.html
Evelyn Salt est sans aucun doute l’un des meilleurs agents que la CIA ait jamais comptés dans ses rangs. Pourtant, lorsque la jeune femme est accusée d’être une espionne au service de la Russie, elle doit fuir. Evelyn Salt va faire appel à sa remarquable expertise pour échapper à ceux qui la traquent, y compris dans son propre camp. En cherchant à percer le secret de ceux qui la visent, Salt va brouiller toutes les pistes. Est-elle vraiment ce qu’elle prétend ? Désormais, une seule question se pose : qui est Salt ?
Note de la presse : 3/5
Note des spectateurs : 3/5 (Pour 4508 notes : 18 % de *****, 26 % de ****, 26 % de ***, 14 % de **, 16 % de *)

Fiche technique :

Box Office France : 1 452 214 entrées
Couleur
Format du son : Dolby Digital
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
Format de production : 35 mm
Tourné en : Anglais

Secrets de tournage :

A l'origine...
A l'origine, le film a été écrit de sorte que le personnage principal soit un homme, qui devait être joué par Tom Cruise. Mais l'acteur ayant dû renoncer au projet, le script a été revu, et c'est à ce moment qu'est venue l'idée d'un personnage central féminin. "Edwin Salt" est devenue alors "Evelyn Salt".

Un "Salt" dans le futur
Malgré un carton qui annonce que le film se déroule de nos jours (en 2010 donc), Salt est en réalité situé en 2011, comme en témoigne l'écran de télévision évoquant l'année de décès du vice-président américain, dont les funérailles constituent le décor de l'un des événements majeurs du long métrage.

Retrouvailles
Angelina Jolie avait déjà tourné sous la direction du metteur en scène Phillip Noyce dans Bone Collector en 2000, un thriller dans lequel elle donnait la réplique à Denzel Washington.

Quand la réalité rattrape la fiction
Dans le film Salt, Angelina Jolie est accusée d'être un agent double à la solde de la Russie. Le mois précédent, une trentaine d'agents russes, vivant incognito parmi la population, ont été arrêtés aux États-Unis dans la région de Washington et de New York.

Pressentis...
A l'origine, il était question que Terry George (Hotel Rwanda), Michael Mann (Public Enemies) puis Peter Berg (Hancock) soient en charge de la réalisation du film.

Une actrice casse-cou
Angelina Jolie a effectué elle-même la plupart de ses cascades.

Un film épuisant
L'acteur Liev Schreiber confie avoir souffert, pendant les deux premières semaines de tournage, d'une périostite tibiale, une inflammation des fibres tendineuses du tibia: "Je mettais de la glace tous les jours sur mes jambes pour calmer la douleur" ajoute-il.

Le Washington du quotidien
L'Enfant Plaza, Constitution avenue, le Navy Memorial et New York Avenue, à un pâté de maisons de la Maison Blanche, ont fourni les décors des premières minutes de la cavale de Salt. Le réalisateur Phillip Noyce a choisi ces extérieurs méconnus de Washington parce qu'ils reflètent mieux le quotidien des bureaucrates qui travaillent tous les jours dans les énormes immeubles du gouvernement.

Une Jolie couverture
Avant le Salt de Phillip Noyce, Angelina Jolie avait déjà joué les dangereuses espionnes sous couverture en 2004 dans Mr. & Mrs. Smith face à Brad Pitt qui deviendra peu de temps après son mari.

Carambolages à Albany
Les scènes de course-poursuite en voiture ont été filmées dans le centre de la ville d'Albany, la capitale de l'État de New York.

Expert en espionnage
Le réalisateur Phillip Noyce n'en est pas à son premier coup d'essai avec Salt dans le genre des films d'espionnage. Il a déjà signé Jeux de guerre (1992) et Danger immédiat (1994), deux aventures du célèbre Jack Ryan avec Harrison Ford dans la peau de l'agent de la CIA, puis Le Saint avec Val Kilmer en 1997.
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The Game The Game USA 1997 Thriller 128 min.

655 
  Disponible 01 Français 01 AVI 25/07/2013
David Fincher Michael Douglas (Nicholas Van Orton), Sean Penn (Conrad Van Orton), Deborah Kara Unger (Christine), James Rebhorn (Jim Feingold), Peter Donat (Samuel Sutherland), Carroll Baker (Ilsa), Spike Jonze (Airbag EMT Beltran), Armin Mueller-Stahl (Anson Baer), Elizabeth Dennehy (Maria), Anna Katarina (Elizabeth), Charles Martinet (Nicholas' Father), Scott Hunter McGuire (Young Nicholas), Florentine Mocanu (Nicholas' Mother), Caroline Barclay (Maggie), Daniel Schorr (Himself), John Aprea (Power Executive), Harrison Young (Obsequious Executive), Kimberly Russell (Cynthia, CRS Receptionist), James Brooks (II) (James), Gerry Becker (Ted), Jarion Monroe (Victor), Kathyjean Harris (Rattle Gatherer), John Cassini (L'homme dans l'aéroport), Victor Talmadge (Leonard), Christopher John Fields (Détective Boyle), George Maguire (II) (Le gérant de Sheraton).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=9325.html
Nicholas Van Orton, homme d'affaires avisé, reçoit le jour de son anniversaire un étrange cadeau que lui offre son frère Conrad. Il s'agit d'un jeu. Nicholas découvre peu à peu que les enjeux en sont très élevés, bien qu'il ne soit certain ni des règles, ni même de l'objectif réel. Il prend peu à peu conscience qu'il est manipulé jusque dans sa propre maison par des conspirateurs inconnus qui semblent vouloir faire voler sa vie en eclats.
Note de la presse : 3,5/5

Fiche technique :

Année de production : 1997
Box Office France : 1 211 413 entrées
Budget : 50 000 000 $
Date de sortie DVD : 4 décembre 2007
Date de sortie Blu-ray : 1 septembre 2010
Langue : 02 Anglais
Colorimétrie : Couleur
Format de production : 35 mm
Type de film : Long-métrage
Format audio : DTS
Format de projection : 2.35 : 1 Cinemascope
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The Last Ride The Last Ride USA 2004 Thriller 0 min.

148 
  Disponible 01 AVI 07/05/2005
Guy Norman Bee Dennis Hopper (Ronnie), Will Patton (Aaron), Chris Carmack (Matthew Rondell), Ben Digregorio, Nadine Velazquez (Jj Cruz).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=58604.html
Après trente années passées en prison, Ronnie, un ancien escroc, demande à son fils aîné de mener la vie dure à Darryl, le flic responsable de sa détention.

Note des spectateurs : 1/4 (Pour 37 notes : 13 % de ****, 7 % de ***, 13 % de **, 20 % de *, 47 % de °)

Fiche technique :

Couleur
Format de production : 35 mm
Tourné en : 02 Anglais


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Toril Toril France 2016 Thriller 83 min.

965 
  Disponible 01 Français 01 AVI 23/03/2017
Laurent Teyssier Vincent Rottiers, Bernard Blancan, Tim Seyfi, Sabrina Ouazani, Karim Leklou, Alexis Michalix, Gérard Meylan, Emilie de Preissac
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=222576.html
Philippe, 28 ans, est fils de paysan. Il vit entre deux mondes : son trafic de cannabis et l’exploitation agricole familiale. Le jour où son père, surendetté, tente de mettre fin à ses jours, Philippe décide de sauver leurs dernières terres. Pour y arriver, il s’associe à un redoutable trafiquant de drogue. Commence alors une implacable descente aux enfers, sous le soleil écrasant de la Provence.
Un paysan surendetté tente de se suicider. Son fils, Philippe, va tout faire pour l'aider à sauver l'exploitation familiale : il la refond en un réseau de distribution de cocaïne... Toril dresse le portrait d'un monde en souffrance. Adieu l'agriculture ancienne, qui voulait que l'on prenne soin des arbres fruitiers les uns après les autres, les réchauffant avec des flammèches afin de les préserver du gel. Les terres sont abandonnées ou rasées pour accueillir des serres. Et ce ne sont plus les hommes qui travaillent, mais des machines, celles que l'on voit distribuer des pastèques : image à la fois irréelle et inquiétante.

Comme la culture du cannabis est plus rentable que celle des arbres ­fruitiers, on dissimule la drogue dans des cageots de légumes. C'est ce à quoi ils servent, désormais : donner une ­apparence respectable à des mic-macs douteux... On est médusé par les scènes d'action et par l'interprétation fiévreuse des acteurs : Vincent Rottiers, Tim Seyfi ou Bernard Blancan, le père, rugueux à souhait. Certes, il y a quelques ralentis superflus et une multiplicité (trop !) de plans tournés entre chien et loup. Mais, pour son premier film, Laurent Teyssier témoigne d'une belle ambition et d'un engagement sans faille, s'intéressant aussi bien aux machines qu'aux hommes, aux animaux qu'à la terre... Le toril, c'est le lieu où l'on enferme le taureau, avant qu'on le pousse à combattre. Ce premier long métrage est lui aussi filmé comme une lutte. — Pierre-Julien Marest
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Unthinkable Unthinkable USA 2010 Thriller 97 min.

574 
  Disponible 01 Français 01 AVI 08/01/2011
Gregor Jordan Samuel L. Jackson, Carrie-Anne Moss (Agent Brody), Michael Sheen, Brandon Routh, Gil Bellows, Martin Donovan (Directeur Du Fbi), Stephen Root (Charlie Thompson), Lora Kojovic (Rina Humphries).
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=124740.html
Les interrogations d'un homme qui connaît la localisation de trois armes nucléaires aux Etats-Unis...

Note des spectateurs : 4/5 (Pour 372 notes : 29 % de *****, 39 % de ****, 19 % de ***, 8 % de **, 5 % de *)

Fiche technique :

Couleur
Tourné en : 02 Anglais
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Urge Urge USA 2015 Thriller 89 min.

890 
  Disponible 01 Français 01 AVI 06/09/2016
Aaron Kaufman Pierce Brosnan, Ashley Greene, Alexis Knapp, Danny Masterson, Justin Chatwin, Bar Paly, Chris Geere, Nick Thune
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=134320.html
Dans une petite ville rurale, la population est soudain réduite à utiliser ses plus bas instincts, sexuels et violents, après avoir été exposé à une expérimentation gouvernementale secréte qui a échoué. Un petit groupe de personnes qui n'a pas été touché tente de survivre et de révéler la vérité derrière ce mystérieux accident.
It's a weird one, but a cool one.

Pierce Brosnan plays a unique pusher man who gives a group of young people a drug that will let you know what it feels like to live without the boundaries of society holding you back for one night only.

Danny Masterson plays a man who is part of the one percent and wants to supply his friends with the drug for more than one night.

The problem is when you take a drug more than once it gives you total freedom to do whatever you feel like with no regrets and to have a world with no boundaries is a dangerous one.

The beauty of the film is how messed up these people got. It was well acted when these people just started doing what they wanted.

Best way to watch it, is to cling to the person in the film you most relate too (their was this one girl who after taking the drug twice wondered what it would be like to smash a Kim Kardashian type's head into a window for being annoying, so she did)

Also giving mad points to the great music in the film that really set the tone and was super impressive, making up for the not so great cinematography.

Urge you to see it.
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Witness Witness USA 1985 Thriller 112 min.

937 
  Disponible 01 Français 01 AVI 15/02/2017
Peter Weir Harrison Ford, Kelly McGillis, Josef Sommer
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=328.html
L'inspecteur John Book enquête sur un meurtre dont le seul témoin est un jeune garçon membre de la communauté des Amish. Découvrant que son supérieur est l'instigateur de ce crime, John Book se réfugie auprès de cette communauté pacifiste.
Magnifique film qui mélange romance, action et aventure sous forme d'intrigue policière. On découvre l'univers des Amish, ce qui n'est pas une chose facile vu que c'est une société fermés Et on y retrouve un grand Harrison Ford dans le rôle du héros ce qui lui va à merveille comme d'habitude mais c'est aussi son rôle le plus authentique, les autres acteurs sont tous bons aussi. Des scènes inoubliables comme la construction d'une maison, une histoire d'amour impossible très touchante. Un film qu'on prend plaisir à redécouvrir presque 30 ans après sa sortie.
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The Nightingale The Nightingale ++ Autres 2018 Thriller, Drame, Historique 136 min.

1190 3/4
  Vu mais non dispo 02 Anglais 17/03/2021
Jennifer Kent Aisling Franciosi, Sam Claflin, Baykali Ganambarr, Damon Herriman, Ewen Leslie, Harry Greenwood, Magnolia Maymuru, Charlie Shotwell
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=254561.html
En 1825, alors que l'Australie est en pleine colonisation. Clare, une prisonnière irlandaise de 21 ans, sert une garnison de l'armée britannique. Un soir, alors qu'elle vient quémander une lettre pour obtenir sa libération et celle de sa famille, l'officier Hawkins abuse d'elle, puis trois soldats assassinent son mari et leur enfant sous les yeux de la jeune femme. Clare se lance aux trousses des militaires, partis à travers le bush. Elle fait appel à Billy, un aborigène, pour la guider dans la forêt tasmanienne pleine de dangers. La tension ne faiblit jamais dans ce deuxième film très sombre de Jennifer Kent qui a remporté le prix spécial du jury lors de la 75e Mostra de Venise en 2018
Ce film montre de manière violente les exactions de la colonisation Anglaise en Tasmanie au XIXeme siècle, les esclaves irlandais déracinés ne valant pas plus que les aborigènes autochtones. Une histoire très poignante, des acteurs convaincants une mise en scène et une photographie très bien réalisées font de ce film une réussite. A voir sans aucun doute...
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Ballade de Buster Scruggs (la) The Ballad of Buster Scruggs USA 2018 Western 133 min.

1345 3/4
  Vu mais non dispo 01 Français 29/08/2022
Joel Coen, Ethan Coen Tim Blake Nelson, James Franco, Liam Neeson, David Krumholtz, Brendan Gleeson, Zoe Kazan, Stephen Root, Harry Melling
https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Ballade_de_Buster_Scruggs
La Ballade de Buster Scruggs est un western d'anthologie en six volets mettant en scène les légendes du Far West. Chaque chapitre est consacré à une histoire différente de l'Ouest américain.
J'ai regardé "The Ballad of Buster Scruggs" des Frères Coen sur Netflix, et j'ai adoré ! Du très grand cinéma ! Ça part sur une note burlesque et blagueuse (les deux premiers épisodes), et ensuite ça se poursuit avec énormément d'émotion et de mélancolie. L'interprétation est royale - avec notamment l'immense Tom Waits. Les paysages, les récits, la mise en scène, tout est maîtrisé, pointu, traversé d'un lyrisme et d'un éclat qui m'ont beaucoup touché. Et cette idée de plaquer six histoires dans un format de long-métrage, ce travail sur la concision, sur la note parfaite, ce refus d'étirer les histoires en longueur comme cela se fait trop souvent dans l'univers des séries, c'est un sacré pied-de-nez que donnent les frères Coen à l'intention de la plateforme même qui leur a commandé le projet. Génial ! Je vous recommande vivement cette pure jouissance de cinéphile.
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